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Mise en place d’un service “ géoréférencement ” au seind’une entreprise, dans le cadre de la réforme DT-DICT
Rémy Leroy
To cite this version:Rémy Leroy. Mise en place d’un service “ géoréférencement ” au sein d’une entreprise, dans le cadrede la réforme DT-DICT. Sciences de l’ingénieur [physics]. 2016. �dumas-01708805�
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS
ÉCOLE SUPÉRIEURE DES GÉOMÈTRES ET TOPOGRAPHES
_________________
MÉMOIRE
présenté en vue d'obtenir
le DIPLÔME D'INGÉNIEUR CNAM
Spécialité : Géomètre et Topographe
par
Rémy LEROY
___________________
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein d’une entreprise,
dans le cadre de la réforme DT-DICT
Soutenu le 06 Juillet 2016
_________________
JURY
PRESIDENT : M. Nicolas CHAUVIN Maître de conférences en droit public
MEMBRES : M. Ghyslain FERRÉ Professeur référent M. Hamza RADI BENJELLOUN Référent GT Infras Sarthe
M. Mathieu BONNEFOND
M. Christophe CHARLET
M. Fabrice COL
M. Marc DESPRES
MME. Isabelle DURAND-BELOT
_________________
MAITRE DE STAGE : M. Philippe LEROY
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
2 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de
mes 20 semaines de stage.
Au sein de l’entreprise GT Infras Sarthe, je remercie :
Mon maître de stage, M.LEROY, pour m’avoir donné l’opportunité d’effectuer ce stage dans les
meilleures conditions. Sans oublier l’ensemble des collaborateurs qui se sont impliqués à mes côtés
dans le déroulement de ce TFE.
J’adresse également ces remerciements aux salariés des agences du pôle VINCI ÉNERGIES OUEST
CENTRE (SDEL Charentes Energie-Brie, CÉGELEC Tours Infras et CÉGELEC Nogent-le-Rotrou) pour
m’avoir chaleureusement reçu dans leurs locaux et confié leurs pratiques relatives au
géoréférencement. Mes pensées s’adressent plus particulièrement au bureau de Tours, grâce à qui j’ai
pu mettre en pratique mes recherches au moyen des matériels prêtés.
De plus, je remercie tous les professionnels (commerciaux, constructeurs, clients, formateurs,
fédérations…) qui ont répondu à mes sollicitations.
Enfin, je tiens à remercier mon professeur référent M.FERRÉ pour sa disponibilité et ses précieux
conseils pour la rédaction de ce mémoire.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
3 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
LISTE DES ABRÉVIATIONS
ARCEP: Autorité de Régulation des Communications Électroniques
BT : Basse Tension
CCTP : Cahier Des Clauses Techniques Particulières
CD : Conseil Départemental
CERFA : Centre d'enregistrement et de révision des formulaires administratifs
DCE : Dossier de Consultation des Entreprises
DGN: Design (fichier au format Microstation)
DICT : Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux
DR : Demande de Renseignement
DT : Déclaration de Travaux
EP : Éclairage Public
ERDF : Électricité Réseau Distribution France
FDP : Fond De Plan
FT : France Telecom
GDOP : Geometric dilution of precision
GNSS : Global Navigation Satellite System
GRDF : Gaz Réseau Distribution France
GRPRS : General Packet Radio Service
EDGE : Enhanced Data Rates for GSM Evolution
UMTS: Universal Mobile Telecommunications System
GT : Garczynski Traploir
GU : Guichet Unique
HTA : Haute Tension A
IC : Investigations Complémentaires
IGN69 : Institut national de l'information géographique et forestière
INERIS : Institut national de l'environnement industriel et des risques
NGF : Nivellement Général de la France
NRTK : Network Real Time Kinematic
NTF : Nouvelle Triangulation Française
P1 ou P2 : Prestataire 1 ou 2
PGOC : Plans Géoréférencé des Ouvrages Construits
QSE : Qualité Sécurité Environnement
RGF : Réseau Géodésique Français
RGP : Réseau GNSS permanent
RTK : Real Time Kinematic
SERCE: Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique
SHP: Shapefile
SIDERM : Syndicat Mixte pour l’Alimentation en Eau Potable de la Région Mancelle
TE: Technicien Étude
TFE : Travail de Fin d’Études
TP : Travaux Public
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
4 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
GLOSSAIRE
Pour les besoins du présent rapport, les termes et définitions suivants s'appliquent.
Exécutant : Personne physique ou morale assurant l’exécution des travaux.
Exploitant : Tout exploitant d’un ouvrage ou son représentant ayant reçu délégation.
Fuseau d’un ouvrage ou tronçon d’ouvrage : Volume contenant l’ouvrage ou le tronçon d’ouvrage
déterminé à partir de sa localisation théorique, de ses dimensions, de son tracé, compte tenu de
l’incertitude de sa localisation, et, pour un ouvrage aérien, de sa mobilité selon l’environnement dans
lequel il est situé.
Ouvrage : Tout ou partie de canalisation, ligne, installation appartenant à une des catégories
mentionnées au I ou au II de l’article R. 554-2 du code de l'environnement ainsi que leurs branchements
et équipements ou accessoires nécessaires à leur fonctionnement.
Plan de récolement : document graphique précisant le type et la localisation d’un ouvrage après son
achèvement et établi à la suite des opérations de réception ; il tient compte des modifications
apportées au cours des travaux.
Réseau : Partie d’un ouvrage pouvant contenir des éléments linéaires de canalisation, des équipements
ou accessoires et des branchements.
Responsables de projets : Personnes physiques ou morales, de droit public ou de droit privé, pour le
compte desquelles les travaux sont exécutés, ou les représentants ayant reçu délégation.
Incertitude maximale de localisation : Seuil à ne pas dépasser par les mesures d'écart de position ;
l'incertitude maximale de localisation est par défaut celle de la classe de précision de l'ouvrage ou du
tronçon d'ouvrage correspondant.
Unité urbaine : La notion d'unité urbaine repose sur la continuité de l'habitat : est considérée comme
telle un ensemble d'une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu bâti (pas de
coupure de plus de 200 m entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. La
condition est que chaque commune de l'unité urbaine possède plus de la moitié de sa population dans
cette zone bâtie1.
Carto200 : Cahier des charges précis pour la commande de plans cartographiques au 1/200e et au
1/500e par EDF-GDF auprès d'entreprises extérieures afin que ces plans soient exploitables par le
logiciel interne d'EDF-GDF. Ce cahier des charges concerne les plans de récolement de réseaux
souterrains EDF-GDF. Ce cahier des charges a été défini en 2002.2
1 Source : INSEE. 2 Site : http://data.atlog.net/
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
5 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................................... 2
LISTE DES ABRÉVIATIONS ........................................................................................................................... 3
GLOSSAIRE .................................................................................................................................................. 4
TABLE DES MATIÈRES ................................................................................................................................. 5
INTRODUCTION .......................................................................................................................................... 8
I PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE SES MARCHÉS ............................................ 10
I.1 PRÉSENTATION DU GROUPE VINCI ENERGIES .......................................................................... 10
I.2 PRÉSENTATION DE GARCZYNSKI TRAPLOIR INFRAS SARTHE .................................................... 10
I.2.1 Activité et clientèle ........................................................................................................... 10
I.2.2 Organigramme .................................................................................................................. 11
I.2.3 Le système de management intégré de l’entreprise ........................................................ 11
I.3 PRÉSENTATION DES MARCHÉS CONCERNÉS PAR L’ÉTUDE ....................................................... 12
I.3.1 Marché du département de la Sarthe............................................................................... 12
I.3.2 Marché GRDF .................................................................................................................... 12
II LA RÉFORME DT-DICT...................................................................................................................... 13
II.1 RAPPEL SUR LES PRATIQUES DE LA RÉFORME DT-DICT ............................................................ 13
II.1.1 Déroulement de l’ancienne procédure ............................................................................. 13
II.1.2 Limites .............................................................................................................................. 13
II.2 LES GRANDS PRINCIPES DE LA RÉFORME DT-DICT .................................................................... 14
II.2.1 Des objectifs clairs ............................................................................................................ 14
II.2.2 Un cadre réglementaire dense ......................................................................................... 14
II.2.3 Nouvelle procédure et nouvelles obligations ................................................................... 15
II.2.3.1 La procédure en 16 étapes ..................................................................................... 15
II.2.3.2 Rééquilibrage des responsabilités et des rôles des intervenants ........................... 15
II.2.4 Les grandes nouveautés ................................................................................................... 16
II.2.4.1 Le Guichet Unique .................................................................................................. 16
II.2.4.2 Les investigations complémentaires ...................................................................... 17
II.2.4.3 Le Guide technique ................................................................................................ 18
II.2.4.4 Les modalités de réalisation des relevés topographiques ...................................... 19
II.2.4.5 Professionnalisation et certification du géoréférencement ................................... 21
II.3 LA RÉFORME DU POINT DE VUE DE L’ENTREPRISE GT INFRAS SARTHE .................................... 22
II.3.1 Analyse des marchés ........................................................................................................ 22
II.3.1.1 Réalisation des relevés topographiques ................................................................ 22
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
6 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
II.3.1.2 Mode opératoire du récolement ........................................................................... 23
II.3.1.3 Précisions des levés ............................................................................................... 24
II.3.1.4 Compétences humaines ......................................................................................... 24
II.3.1.5 Autres .................................................................................................................... 24
II.3.2 Bilan .................................................................................................................................. 24
III ANALYSE DU GÉOREFERENCEMENT ET DES CHOIX DE MÉTHODES ............................................... 26
III.1 AVANT-PROPOS ........................................................................................................................ 26
III.2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE ....................................................................................................... 26
III.2.1 Définir le géoréférencement ............................................................................................ 26
III.2.2 Les systèmes de coordonnées .......................................................................................... 27
III.3 MÉTHODES DE RATTACHEMENT PLANIMÉTRIQUE ET ALTIMÉTRIQUE AUX SYSTEMES LÉGAUX ..
.................................................................................................................................................. 27
III.3.1 Méthode polygonale ........................................................................................................ 28
III.3.1.1 Avantages .............................................................................................................. 28
III.3.1.2 Inconvénients......................................................................................................... 28
III.3.1.3 Bilan ....................................................................................................................... 29
III.3.2 Méthode GNSS ................................................................................................................. 29
III.3.2.1 Rappels sur les principes de bases du GNSS ........................................................... 29
III.3.2.2 Choix de la méthode différentielle ......................................................................... 30
III.3.2.3 Méthode NRTK ....................................................................................................... 32
III.3.3 Bilan .................................................................................................................................. 32
III.4 MÉTHODE DE LEVÉ DES OUVRAGES ......................................................................................... 32
III.4.1 Géoréférencement en tranchée ouverte .......................................................................... 33
III.4.1.1 Principe .................................................................................................................. 33
III.4.1.2 Avantage ................................................................................................................ 33
III.4.1.3 Inconvénients......................................................................................................... 33
III.4.1.4 Des marchés bien souvent modifiés ...................................................................... 34
III.4.2 Géoréférencement en tranchée fermée ........................................................................... 34
III.4.2.1 Principe .................................................................................................................. 34
III.4.2.2 Limites.................................................................................................................... 35
III.4.2.3 Choix des Méthodes .............................................................................................. 35
III.4.2.4 Bilan ....................................................................................................................... 35
III.4.3 Géoréférencement par méthode alternative ................................................................... 36
IV ANALYSE DE SA MISE EN PLACE DANS L’ENTREPRISE .................................................................... 37
IV.1 AVANT-PROPOS ........................................................................................................................ 37
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
7 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV.2 SITUATION ACTUELLE ............................................................................................................... 37
IV.3 CHOIX DE MATERIELS ............................................................................................................... 39
IV.3.1 Logiciels et supports de travail ......................................................................................... 39
IV.3.1.1 Critères de choix des logiciels ................................................................................ 39
IV.3.1.2 Solutions sélectionnées ......................................................................................... 39
IV.3.1.3 Tableau comparatif ................................................................................................ 41
IV.3.1.4 Choix ...................................................................................................................... 41
IV.3.2 GNSS et Stations Robotisées ............................................................................................. 42
IV.3.2.1 Antennes GNSS ...................................................................................................... 42
IV.3.2.2 Station robotisée ................................................................................................... 43
IV.3.3 Abonnement au service réseaux ...................................................................................... 44
IV.3.4 Opérateur de télécommunication .................................................................................... 45
IV.3.5 Achat, location ou sous-traitance ..................................................................................... 45
IV.4 CHOIX HUMAIN ........................................................................................................................ 46
IV.4.1 Avant-propos .................................................................................................................... 46
IV.4.2 Profils d’étude .................................................................................................................. 47
IV.4.2.1 Chef d’équipe ......................................................................................................... 47
IV.4.2.2 Technicien d’affaires .............................................................................................. 48
IV.4.2.3 Technicien Bureau d’étude .................................................................................... 48
IV.4.2.4 Un intervenant externe de type géomètre embauché par l’entreprise ................. 49
IV.4.3 Bilan .................................................................................................................................. 49
IV.5 CHIFFRAGES .............................................................................................................................. 50
IV.5.1 Coût de l’investissement................................................................................................... 50
IV.5.1.1 Un intervenant externe de type géomètre embauché par l’entreprise ................. 50
IV.5.1.2 Bilan ....................................................................................................................... 51
IV.5.2 Coût de réalisation............................................................................................................ 51
IV.5.3 Comparaison : prestation interne et externe ................................................................... 52
IV.5.4 Amortissement de l’investissement envisageable ? ......................................................... 53
CONCLUSION ............................................................................................................................................ 54
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................................ 57
TABLE DES ILLUSTRATIONS ....................................................................................................................... 59
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................ 59
TABLE DES ANNEXES ................................................................................................................................ 59
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
8 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
INTRODUCTION
CONTEXTE DE L’ÉTUDE
« Le sous-sol de nos villes est devenu un véritable gruyère dont les trous servent de passage à un
nombre de plus en plus important de réseaux. Electricité, téléphone, chauffage urbain, gaz, fibre
optique, eau... Tous ces réseaux s’entrecroisent, se côtoient, se superposent et certains sont là depuis si
longtemps que même la mémoire s’en est perdue et que leurs gestionnaires n’en connaissent plus
l’emplacement exact. Ouvrir une tranchée sur la voie publique devient donc de plus en plus risqué. »3 Ce
constat paru dans la revue « Géomètre » démontre à quel point les réseaux souterrains sont devenus
un enjeu national.
Pour preuve, jusqu’en 2012, plus de 100 000 endommagements de réseaux se produisirent dans le pays
suite à des travaux réalisés à leur proximité, mettant ainsi en danger salariés d’entreprise et
populations. Or l’endommagement des réseaux peut avoir des conséquences graves tant sur la sécurité
que sur l’économie des projets.
De dramatiques accidents ont finalement convaincu les pouvoirs publics sur la nécessité d’effectuer une
réforme réglementaire en profondeur visant à améliorer la sécurité des travaux à proximité des
réseaux. La refonte vise notamment à encadrer l’ensemble des démarches d’un projet en définissant les
rôles et les responsabilités entre les familles d’acteurs directement concernés.
Parallèlement à cela, la réforme vise à prendre en compte les nouvelles technologies disponibles sur le
marché permettant de procéder à la localisation des réseaux souterrains. Dans ce sens, de nouvelles
obligations sont nées pour l’ensemble des acteurs. Désormais, la cartographie et le géoréférencement
des réseaux font l’objet de normes bien définies.
Directement concerné par cette réforme du 15 février 20124, nommée « DT-DICT » ou « anti-
endommagement », les prestataires de travaux ont dû s’adapter et investir pour certains dans de
nouveaux outils, de manière à répondre aux obligations qui leur sont dorénavant imposées. Pour
diverses raisons, GT Infras Sarthe, entreprise de travaux publics, a choisi depuis cette date de ne pas
acquérir les compétences relatives au géoréférencement en choisissant la voie de la sous-traitance.
Néanmoins, persuadée que l’avenir de l’entreprise réside dans sa capacité à accroitre son champ de
compétence et non dans celui d’une dépendance perpétuelle, l’entreprise GT Infras Sarthe envisage
d’investir dans de nouveaux outils et de développer un nouveau savoir-faire qui lui permettra de
répondre au mieux aux marchés existants et futurs.
3 Laurent Polidori, Gille Costa, « Réseaux enterrés Sécurité, fiabilité », Géomètre, n°2087, décembre 2011. 4 Arrêté du 15 février 2012 pris en application du chapitre IV du titre V du livre V du code de l'environnement relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
9 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
OBJECTIFS
Le but de mon Travail de Fin Etude est d’accompagner l’entreprise dans sa démarche en proposant
l’expertise d’un futur ingénieur. Il s’agira pour cela de comprendre et d’étudier la nouvelle réforme, sa
procédure, ses obligations, et d’analyser son impact sur l’entreprise au travers des marchés contractés.
L’étude consistera également à examiner l’ensemble des méthodes susceptibles de répondre aux
obligations dictées par la réforme aussi bien dans le géoréférencement que dans les méthodes
complémentaires. Puis nous comparerons les outils du marché pour choisir ceux qui répondront au
mieux aux besoins de l’entreprise. Une fois choisis, nous définirons un mode opératoire applicable aux
marchés actuellement en cours de réalisation.
L’étude sera réalisée selon un modèle technique. Je détaillerai pour cela l’ensemble des choix entrepris
selon des grilles comparatives. Puis je présenterai le coût global d’un tel investissement, aussi bien dans
l’achat que de la réalisation. L’entreprise pourra ainsi savoir s’il y a un réel intérêt à développer ce
nouveau service au détriment de la sous-traitance, ou s’il est préférable de ne pas modifier la méthode
mise en place depuis la réforme.
Après cette introduction, ce mémoire sera donc divisé en quatre grandes parties. La première
présentera la structure d’accueil, la deuxième la réforme DT-DICT du point de vue national et celui de
l’entreprise. La troisième partie sera consacrée à l’analyse du géoréférencement et des choix de
méthode. La quatrième portera sur la réflexion autour de sa mise en place dans l’activité de
l’entreprise. Enfin nous dresserons une conclusion générale et personnelle de cette expérience.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
10 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
I PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DE SES MARCHÉS
I.1 PRÉSENTATION DU GROUPE VINCI ENERGIES
Située au Mans, l’entreprise GT Infras Sarthe représente actuellement une branche de GARCZYNSKI
TRAPLOIR (GT) et fait partie du groupe VINCI Energies Ouest Centre.
Vinci Energies est un groupe qui propose des services et solutions dans
les secteurs de l’énergie et des télécommunications. Elle se découpe
en quatre domaines d’activités, à savoir :
- l’industrie ; - le tertiaire ; - les infrastructures ; - les technologies de l’information et de la communication.
Ces offres s’appuient d’une part sur des marques locales (tel que GT)
et, d’autre part, sur des marques fortes du réseau (ACTEMIUM, VINCI
FACILITIES, CITEOS, AXIANS, et OMEXOM) parfaitement identifiées par
les acteurs du marché.
I.2 PRÉSENTATION DE GARCZYNSKI TRAPLOIR INFRAS SARTHE
Implantée sur le département de la Sarthe depuis 1917, l’entreprise GT Infras Sarthe est une
société entièrement dédiée aux travaux d’infrastructures de réseaux : électriques, éclairage public,
télécoms, eau et gaz.
Tout comme les autres sociétés regroupées sous l’enseigne GT, elle est dirigée
de façon indépendante et possède son propre service administratif. Seuls les
services de ressources humaines et de comptabilités sont communs aux
entreprises du site.
I.2.1 Activité et clientèle
GT Infras Sarthe est spécialisée dans les travaux d’électrification et plus particulièrement dans le
renforcement de réseaux électriques extérieurs basse et haute tension (HTA jusqu’à 20kV). L’entreprise
réalise également l’étude et l’installation de réseaux divers.
Les principaux maîtres d’ouvrage de GT Infras Sarthe sont :
- Le Conseil Départemental de la Sarthe (CD72) et son marché de l’électrification rural ; - ERDF et GRDF : réseaux et branchements électriques et gaz ; - Les collectivités locales et territoriales au travers des travaux lancés sous forme d’appels
d’offres ; - Le MANS Métropole : marchés publics traditionnels ; - SIDERM : eau et assainissement ; - Les promoteurs privés : viabilisation et éclairage des lotissements et zone d’activité.
Figure 1 : Implantation du Pôle VINCI ERNERGIES OUEST CENTRE
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
11 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
I.2.2 Organigramme
Composée d’une soixantaine de salariés, l’entreprise est organisée de la manière suivante :
Figure 2 : Organigramme de l'entreprise
I.2.3 Le système de management intégré de l’entreprise
Sensible à l’amélioration continue et à la performance de l’entreprise, GT Infras Sarthe est depuis
2014 certifiée « Qualité Sécurité et Environnement ». Combinée autour de trois normes reconnues au
niveau international (ISO9001:2008, ISO 14001:2004 et OHSAS 18001:2007), cette certification
s’applique aux organismes souhaitant valoriser leur travail auprès de leurs clients.
Cependant, l’attribution de cette certification rend obligatoire plusieurs actions que voici :
- L’entreprise doit identifier les exigences spécifiées par le client et les exigences réglementaires et légales relatives au produit et/ou services ;
- La conception du produit doit être planifiée, décrite et affectée à un personnel qualifié ; - L’entreprise doit sélectionner et évaluer ses fournisseurs selon des critères définis pour assurer
la qualité de son service ; - L’entreprise doit s’assurer que le produit a été vérifié conformément aux dispositions établies ; - Elle doit également maitriser les dispositifs de surveillance et de mesure, enregistrer les
résultats d’étalonnage et procéder à des contrôles.
Ce mémoire portera donc une intention particulière à la démarche du Système de Management
Intégré. Un diagnostic, présenté dans l’annexe 1, fut d’ailleurs établi selon ces codes et repose sur une
analyse SWOT5.
5 SWOT : Forces (S), Faiblesses (W), Opportunités (O), Menaces (T).
Chef d’entreprise
Responsables
d’affaires (3)
Q.S.E (1) Gestion approvisionnement
(3)
Logistique
(2)
Techniciens
d’affaires (3)
Techniciens
d’études (4)
Opérateurs (40)
dont Chefs d’équipes (7)
Durant l’étude, nous nous focaliserons sur trois
corps de métiers : technicien d’étude, technicien
d’affaire et chef d’équipe. Ces derniers sont
directement impactés par l’activité du
géoréférencement et sont susceptibles d’être
les nouveaux investigateurs de la pratique.
(..) : Effectif
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
12 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
I.3 PRÉSENTATION DES MARCHÉS CONCERNÉS PAR L’ÉTUDE
Tout au long de ce mémoire, l’étude sera confrontée à l’application de
deux marchés (CD72 et GRDF). Au cours de l’année 2015, ces derniers ont
représenté à eux seuls 55% des affaires sous-traités6 pour un
géoréférencement. 31% ont concerné le marché ERDF. Néanmoins celui-ci
n’étant plus applicable nous nous abstiendrons de l’analyser.
I.3.1 Marché du département de la Sarthe
Le marché conclu avec le département de la Sarthe porte sur les « Travaux d’électrification,
renforcement, enfouissement de réseaux électrique et génie civil téléphonique y compris les études ».
Régi par le ministère de l’environnement de l’énergie et de la mer, le marché d’électrification rurale du
département s’intègre dans la politique mené par la loi7 relative à la modernisation et le
développement du service public de l’électricité.
Dans ce régime rural, les autorités concédantes, à savoir les communes, les départements ou leurs
établissements publics de coopération (syndicats intercommunaux d’électrification), assurent la
maîtrise d’ouvrage des travaux de développement des réseaux électriques (travaux d’extension, de
renforcement, de sécurisation et d’amélioration esthétique).
Ainsi, dans le cadre de sa compétence, le Conseil Départemental de la Sarthe a lancé un marché
compris entre 2015 à 2018. Celui-ci prévoit un volume de 250 à 300 chantiers par an et se décompose
en 3 lots financiers. Dans le cadre de ce marché, GT Infras Sarthe fait partie d’un groupement
d’entreprises solidaires de trois entreprises et se partage 1 lot. Son rôle de mandataire lui oblige à
attribuer les affaires, préparer des situations mensuelles, effectuer le suivi de la facturation, animer les
réunions, etc.
I.3.2 Marché GRDF
Le marché GRDF porte quant à lui sur un contrat de « Travaux groupés, de confections de
branchements clients, de terrassements ponctuels et d’astreinte en achat d’ouvrage avec Pack
Sécurité ». Ce marché débuté en mars 2015 a une durée 24 mois avec une option supplémentaire de 12
mois.
6 Source : Les chiffres sont issus des factures, les données sont présentés en Annexe 2. 7 Loi n°2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité, JO du 11 février 2000, n°35.
Figure 3 : Répartition du géoréférencement dans les marchés
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
13 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
II LA RÉFORME DT-DICT
La réforme DT-DICT, applicable depuis le 1er juillet 2012, fut un tournant majeur pour
l’ensemble des acteurs concernés de près comme de loin dans les travaux de réseaux souterrains.
Cette partie sera divisée en trois chapitres. La première expliquera pourquoi cette réforme fut
nécessaire. Nous rappellerons pour cela les pratiques mises en place avant celle-ci. Le deuxième
présentera les objectifs et les grandes nouveautés de la réforme. Nous focaliserons l’étude sur les
pratiques en lien avec le géoréférencement. Enfin le dernier chapitre comparera les pratiques
nationales aux marchés contractés par l’entreprise GT Infras Sarthe.
II.1 RAPPEL SUR LES PRATIQUES DE LA REFORME DT-DICT
Avant le 1er juillet 2012, les travaux à proximité des réseaux étaient administrés par le décret du 14
octobre 19918, et de son arrêté d’application adopté le 16 novembre 1994.
Conformément à ces textes, les trois acteurs majeurs, à savoir : les responsables de projets, les
exploitants et les exécutants de travaux, devaient suivre un déroulement allant de l’élaboration du
projet jusqu’à l’exécution des travaux.
II.1.1 Déroulement de l’ancienne procédure
La procédure du décret de 1991 imposait dans un premier temps au responsable de projet de se
renseigner auprès des mairies afin d’obtenir une liste d’informations relative aux exploitants et de leurs
ouvrages. Une fois ces informations recueillies, ils avaient l’obligation d’envoyer une Demande de
Renseignements à chaque exploitant figurant sur la liste. A compter de la date de réception, les
exploitants disposaient d’un délai d’un mois pour répondre sous la forme d’un récépissé conforme à la
réglementation.
Dans un deuxième temps, et une fois choisis par les responsables de projets, les exécutants de
travaux disposaient de six mois pour envoyer une DICT aux exploitants. Cette dernière devait
impérativement être envoyée au moins dix jours avant le début des travaux au moyen d’un formulaire
CERFA. Puis dans un délai de neuf jours, après réception de la DICT, les exploitants devaient
transmettre l’ensemble des renseignements en leur possession en y ajoutant le plus de précisions
possibles tant sur la localisation que sur la manière de procéder.
II.1.2 Limites
Néanmoins, longtemps décrite comme le modèle à suivre, cette réglementation a démontré au fur
et à mesure du temps des limites qui ne lui permettaient pas d’assurer une sécurité suffisante au
moment des travaux. Trois constats furent effectués :
8 Décret n°91-1147 du 14 octobre 1991 relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages
souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
14 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- L’absence de sanction face au non-respect des démarches administratives, fait l’objet d’un
premier constat. En effet, malgré une obligation datant de 1991, seul 10% des projets étaient
réalisés en phase préparatoire au moyen d’une DR.
- Le deuxième constat concernait le contenu des informations transmises par les exploitants au
moment des récépissés. Les réponses renvoyées étaient souvent incomplètes et ne portaient
que sur la présence ou non de réseau dans l’emprise du chantier. Le manque de précision sur
la localisation et la nature des ouvrages était donc objet à des risques de travaux.
- Enfin, le rôle des mairies était lui aussi fortement critiqué. Chargée de réceptionner les
informations communiquées par les exploitants, de les stocker puis de les partager, cette
institution administrative jouait un rôle d’entremetteur inadapté et bien trop important face
aux risques encourus. Par ailleurs elle retardait considérablement la procédure, ce qui ne
facilitait pas les demandes de DR.
Face à ces problèmes, les professions des TP, ont depuis longtemps attiré l’attention des pouvoirs
publics sur ces carences. Ces entreprises, intervenant les dernières dans une affaire plus ou moins bien
réalisée, étaient cependant les premières impactées. Il a malheureusement fallu de graves accidents
pour que les choses puissent avancer.
II.2 LES GRANDS PRINCIPES DE LA REFORME DT-DICT
II.2.1 Des objectifs clairs
Le but majeur de la réforme était donc de minimiser les risques encourus au moment des travaux à
proximité des réseaux. Pour cela, de nouvelles contraintes et obligations sont apparues pour l’ensemble
des acteurs et s’organisent autour de grandes idées:
Faciliter l’accès aux informations sur les réseaux et les coordonnées des différents exploitants dans
la zone du chantier ;
Garantir une meilleure répartition des responsabilités mais également définir les sanctions en cas
de non-respect ;
Améliorer la connaissance des réseaux en fiabilisant la cartographie ;
Améliorer les compétences des intervenants et encadrer les techniques de travaux.
II.2.2 Un cadre réglementaire dense
D’un point de vue juridique, la réforme dite DT-DICT s’est construite autour de plusieurs grands
textes tirés de lois, de décrets, d’arrêtés et de normes.
La loi du 12 juillet 20109 du code de l’environnement dite « Loi Grenelle » constitue le fondement de la
réforme. Son article 219 du titre V du livre V porte la création d’un chapitre IV « Sécurité des réseaux
souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution » destiné à la réforme. Ainsi,
9 Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, JO du 13 juillet 2010, n°160.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
15 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
l’ensemble des textes qui constituent le cadre réglementaire de la réforme sont régis par cet article de
loi.
II.2.3 Nouvelle procédure et nouvelles obligations
II.2.3.1 La procédure en 16 étapes
Une des nouveautés majeures de cette réforme visait à restructurer l’intégralité d’une affaire, de
son commencement jusqu’à son achèvement. Décomposée en 16 étapes (Annexe 3)10, cette procédure
dite « DT-DICT » vise à éclaircir les rôles mais également les responsabilités des acteurs.
Cette procédure fait appel à de nouveaux outils que nous détaillerons dans les parties prévues à cet
effet.
II.2.3.2 Rééquilibrage des responsabilités et des rôles des intervenants
Fortement critiquée dans l’ancien décret, les responsabilités des parties ont été redéfinies.
Consciente que la sécurité des travaux se joue aussi bien en amont qu’à leur exécution des travaux, la
réforme DT-DICT a œuvré dans ce sens. La cause des accidents ne peut pas être que de la responsabilité
des entreprises exécutantes.
A la fois mandataire du responsable de projet et exécutant de travaux dans le marché d’électrification
rural, l’entreprise se doit de connaitre sa responsabilité. Ainsi nous nous attarderons à ne présenter que
ces deux acteurs.
Responsable de projet
Avant la réforme, les responsables de projet étaient très peu impliqués sur l’ensemble du processus
allant de l’élaboration du projet à la remise des travaux. A présent, leurs responsabilités ont été
renforcées et une meilleure préparation de leurs projets est exigée, ce qui se traduit par :
- L’obligation de consulter le guichet unique ;
- L’envoi systématique d’une DT aux exploitants concernés ;
- La réalisation d’IC et du marquage-piquetage des réseaux souterrain si les plans réceptionnés
ne sont pas assez précis ;
- L’insertion rigoureuse des résultats des IC et de réponses aux DT dans le DCE et le marché de
travaux ;
- La réalisation du récolement des réseaux neufs en classe A.
Les exécutants de travaux
Enfin, de par la négligence des autres acteurs et du manque d’informations, les exécutants de travaux
étaient constamment exposés aux risques lors de la réalisation d’opérations à proximité des réseaux. A
présent, la protection autour de ces travaux a été renforcée et une meilleure préparation de leurs
chantiers est exigée, ce qui se traduit par :
- La vérification de l’existence des DT, de leurs récépissés, ainsi que des résultats des IC dans le
DCE ;
- L’obligation de consulter le guichet unique ;
10 Source : http://www.developpement-durable.gouv.fr/
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
16 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- L’envoi systématique d’une DICT aux exploitants concernés ;
- La transmission des informations aux salariés concernant les précautions particulières à
prendre et les techniques à utiliser lors de la réalisation des travaux ;
- Le maintien du marquage-piquetage sur toute la durée du chantier ;
- L’arrêt immédiat de travaux si un réseau mal localisé ou non identifié est découvert.
II.2.4 Les grandes nouveautés
II.2.4.1 Le Guichet Unique
Présentation
Comme énoncé dans le chapitre II.1, l’une des limites de l’ancienne procédure, concernait les moyens
d’échanges mis à disposition entre les différents acteurs.
Encadrée par deux décrets11 d’application du code de l’environnement, puis mise en application par
deux arrêtés, la création du guichet unique (GU) vise à rassembler de manière exhaustive l’intégralité
des exploitants de tous les ouvrages implantés en France, mais également les cartographies sommaires
des zones d’implantations de ces ouvrages. A compter du 31 mars 2012, puis du 30 juin 2013, tous les
exploitants de réseaux en service avaient l’obligation d’enregistrer leurs coordonnées sur le site et
d’enregistrer les zones d’implantation de chacun de ces réseaux.
Ainsi, le GU, désormais géré par l’INERIS, remplace l’ancien mode opératoire impliquant les mairies.
Spécifications
Zone d’implantation
De par cet outil, une nouvelle zone d’implantation a été délimitée. Elle est fixée par l’article R551-1 du
code environnement comme étant « la zone contenant l'ensemble des points du territoire situés à
moins de 50 mètres du fuseau de l'ouvrage. Pour les ouvrages linéaires, il est retenu une zone de largeur
constante contenant l'ensemble des points situés à moins de 50 mètres du fuseau de l'ouvrage ».
Les ouvrages concernés
Les catégories d’ouvrages concernés par la réforme et par le GU, sont quant à eux désignés par l’article
R554-2 du code de l’environnement. De cet article, nous distinguons deux catégories d’ouvrages :
- « Les ouvrages sensibles pour la sécurité : il s’agit […] des canalisations de transport et de
distribution de gaz combustible […], des lignes électriques et d’éclairage public, […]. » ;
- « Les ouvrages non-sensibles pour la sécurité mais d’une grande importance pour le public et
pour la vie économique : il s’agit des réseaux de communications électroniques, […] des
canalisations d’eau potable, […]. ».
En d’autres termes, les ouvrages sensibles pour la sécurité et concernés par l’activité de l’entreprise
sont les ouvrages : gaz, électriques (HTA, BT et Branchement) et d’éclairage public. Sont quant à eux
décrits comme ouvrages sensibles pour le public et la vie économique, les ouvrages : France Télécom et
adduction d’eau potable.
11 Décret n° 2010-1600 du 20 décembre 2010 relatif au guichet unique créé en application de l'article L. 554-2 et Décret n° 2011-762 du 28 juin 2011 fixant les modalités d'application de l'article L. 554-5.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
17 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
La classification des ouvrages a des conséquences importantes sur le déroulement d’une affaire,
puisque de leur nature dépendra le mode opératoire (IC ou non, récolement ou non, etc.) et les
responsabilités.
II.2.4.2 Les investigations complémentaires
Présentation
Cités dans la nouvelle procédure, les investigations complémentaires (IC) sont des démarches
préventives aux risques, définies dans l’arrêté du 15 février 201212.
Elles interviennent après la réponse des DT et précèdent la réalisation des travaux. Elles sont
« effectuées sous la responsabilité du responsable de projet et confiées à un prestataire certifié13 […]
lorsque l’incertitude sur la localisation géographique d’un ouvrage est jugée susceptible de remettre en
cause le projet de travaux ou la sécurité. » (cf. article 6).
Il existe deux méthodologies pour réaliser ces IC (cf. article 10) :
- La première consiste à effectuer des mesures directes de géoréférencement sur les réseaux concernés mis à nu après la réalisation de fouilles. Cette opération requiert au préalable l’établissement d’une DICT ;
- La seconde méthode se base sur l’établissement de mesures indirectes de géolocalisation sans fouilles lorsque la nature des ouvrages et des technologies disponibles le permettent. Cette opération sera ensuite complétée par un marquage/piquetage des réseaux indispensables pour l’exécutant avant le démarrage des travaux.
Obligation ou non
Selon l’article R554-23 du code de l’environnement, il existe quatre conditions cumulatives dans
lesquels une IC est obligatoire. Il faut qu’à la réception de la DT, les ouvrages enterrés et concernés par
la zone d’implantation soient :
- de classe B ou C14 , - sensibles pour la sécurité,
- en unité urbaine, - faible aussi bien dans l’emprise que dans la durée
des travaux15.
Remarque : Dans le département de la Sarthe seules 28 communes
constituent une unité urbaine. En voici leur localisation (Figure ci-contre):
12 Arrêté du 15 février 2012 pris en application du chapitre IV du titre V du livre V du code de l'environnement relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution. 13 Voir Chapitre 5 page 21. 14 Voir Chapitre 4 page 19. 15 Définition : Article 6, II arrêté 15 février 2012.
Figure 4 : Localisation des unités urbaines de la Sarthe
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
18 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Coût de l’IC
Dans le cas où une IC est obligatoire, le coût de celle-ci varie selon les résultats :
- Si à la suite de la réponse de l’exploitant à la DT, l’ouvrage initialement défini en classe B est en
réalité en classe C, le coût de l’IC sera à la charge de l’exploitant. Néanmoins, si les résultats
définissent les ouvrages en classe A ou B, l’IC sera entièrement à la charge du responsable de
projet ;
- Dans le cas où l’ouvrage annoncé par l’exploitant est en classe C, mais que les IC prouvent qu’il
est en réalité en classe A ou B, les coûts seront répartis équitablement entre l’exploitant et le
responsable de projet.
Amélioration de la cartographie
Par la suite, les résultats des IC doivent être transmis par les responsables de projet (ou le mandataire)
aux exploitants concernés sous forme de plan de synthèse dans un délai de neuf jours après la date des
mesures. Ces nouveaux éléments devront être intégrés à la cartographie par les exploitants des réseaux
sous les 6 mois.
En l’absence d’IC
Dans le cas où les IC ne sont pas obligatoires au sens de l’article R554-23 du code de l’environnement,
le prix et les techniques à utiliser doivent être précisés dans le marché entre le responsable du projet et
l’entreprise (cf. Article 12).
« A défaut de définition plus précise, sont considérées comme techniques adaptées les techniques
définies dans le guide technique16 », (cf. article 13, 1°).
Concernant la rémunération, « les clauses financières particulières de la commande ou du marché
prévoient les rémunérations d'actes proportionnées à la complexité des travaux prévus […] », (cf. article
13, 2°).
« Les principes […] de rémunération […] sont fixés par une norme reconnue par arrêté du ministre
chargé de la sécurité industrielle.» (cf. article 13, 3°). Ils sont également définis dans la norme NF
S70 003-1, 7.6.7.
II.2.4.3 Le Guide technique
Défini par l’article 17, l’encadrement de la réalisation des travaux est assuré par le Guide
Technique, consultable sur le site de l’INERIS17. Cet ouvrage précise les recommandations générales et
porte sur l’ensemble des étapes des travaux depuis leur préparation jusqu’à leur achèvement.
Il indique les limites d’utilisation de chaque technique en fonction d’un certain nombre de critères :
nature, endommagements, précision et autres critères pertinents.
Son instauration a été approuvée par l’arrêté du 30 juin 201218 en application aux dispositions de
l’article R. 554-29 du code de l’environnement.
16 Voir Chapitre 3, page 18. 17 http://www.ineris.fr/ 18 Arrêté du 30 juin 2012 portant approbation de prescriptions techniques prévues à l’article R.554-29 du code l’environnement.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
19 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
II.2.4.4 Les modalités de réalisation des relevés topographiques
Partie phare de ce mémoire, les modalités topographiques font également l’objet de nombreuses
obligations. A ce titre, nous détaillerons cette partie qui constitue le cœur du TFE.
La place du géoréférencement et de la détection dans la procédure
« Lorsque les travaux concernent la construction, l'extension ou la modification d'un ouvrage […], le
responsable du projet fait procéder à la fin des travaux […] au relevé topographique de l'installation. »,
article R554-34 du code de l’environnement.
Souvent associés, la détection et le géoréférencement représentent des volets importants de la
nouvelle réforme relative à la prévention des dommages lors de travaux exécutés à proximité des
réseaux.
Présentes aussi bien en amont, au moment de la localisation des ouvrages, qu’à l’achèvement des
travaux, les pratiques de détection et de géoréférencement sont à connaitre. Les normes NF-S70-003- 2
et 3 sont des documents entièrement dédiés à cela. Ils concernent la préparation, la mise en œuvre et
la restitution des opérations.
Principe du géoréférencement initié par la réforme
Pour localiser de façon correcte un ouvrage, le prestataire chargé des relevés topographiques doit
respecter les obligations nationales en la matière. L’ensemble de ces obligations vise à améliorer la
connaissance cartographique.
Rattachement aux systèmes légaux
Défini par le décret n°2000-1276 du 26 décembre 2000 et modifié par décret n°2006-272 du 3 mars
2006 le rattachement des levés dans le système de référence planimétrique RGF93 et altimétrique NGF-
IGN6919, constitue la règle de base.
Exigences de précision
« La précision de ce relevé est telle que, pour tous travaux ultérieurs à proximité de la même installation,
aucune IC ne soit nécessaire pour localiser l'ouvrage. ». La précision est assurée par une classe de
précision précisée à l’article 1 de l’arrêté du 15 février 2012.
« Les classes de précision permettent de caractériser le niveau de qualité de la connaissance de
l'emplacement des réseaux ». Selon cet article, les classes de précision sont définies en trois catégories :
- Classe A : « un ouvrage ou tronçon d'ouvrage est rangé dans la classe A si l'incertitude maximale
de localisation indiquée par son exploitant est inférieure ou égale à 40 cm et s'il est rigide, ou à
50 cm s'il est flexible […] » ;
- Classe B : « un ouvrage ou tronçon d'ouvrage est rangé dans la classe B si l'incertitude maximale
de localisation indiquée par son exploitant est supérieure à celle relative à la classe A et
inférieure ou égale à 1,5 mètre » ;
19 Voir Partie 3.II.B, page 27.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
20 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- Classe C : «un ouvrage ou tronçon d'ouvrage est rangé dans la classe C si l'incertitude maximale
de localisation indiquée par son exploitant est supérieure à 1,5 mètre, ou si son exploitant n'est
pas en mesure de fournir la localisation correspondante ».
Contrôle des mesures
La vérification des conditions, permettant de ranger un tronçon d'ouvrage dans l'une des trois classes
de précision ainsi définies, est effectuée conformément à l'arrêté du 16 septembre 200320.
Il est recommandé au prestataire chargé du géoréférencement d’effectuer une série de contrôles
conformes à cet arrêté.
Selon la norme NF S70-003-3, pour une classe de précision A, l’incertitude maximale de localisation est
garantie par une précision de mesure qui doit être de 10 cm en planimétrie et 11 cm en altimétrie (cf.
Tableau 1), aussi bien pour les ouvrages rigides que flexibles.
Type de mesure
Classe de précision Ecart moyen Valeur du 1er Seuil Valeur du 2nd seuil
(incertitude maximale de localisation)
Planimétrie 10 cm 11,25 cm 27 cm 41 cm
Altimétrie 11 cm 12,38 cm 40 cm 60 cm
Les valeurs du tableau sont celles inscrites dans la norme NF S70-003-3 et sont issues de critères définis
par la réforme21. Cependant, il est de la liberté du responsable de projet de fixer des exigences
supplémentaires en matière de précision selon ses propres critères (exemple : coefficient de sécurité).
L’application numérique permettant d'obtenir les différentes classes de précision a été expliquée
préalablement dans le sujet de TFE de Vincent DÉNIEL réalisé en 2013. Cette notion est également
reprise dans le contrôle qualité de l’annexe 4.
Les méthodes de levé et de rattachement
En application de l’arrêté du 16 septembre 2003, il appartient au prestataire de définir la méthode de
rattachement à mettre en œuvre, sous réserve que le géoréférencement réalisé soit conforme aux
classes de précision définies précédemment.
La réforme n’impose, ni ne recommande aucune méthode particulière pour le relevé topographique. Il
s’agit d’une exigence de résultat et non de moyen : « Quel que soit le mode de mesure utilisé, direct ou
indirect, le nombre et la localisation des relevés ainsi que la technologie employée sont déterminés de
20 Voir arrêté du 16 septembre 2003 portant sur les classes de précision applicables aux catégories de travaux topographiques réalisés par l'Etat, les collectivités locales et leurs établissements publics ou exécutés pour leur compte, JO du 30 octobre 2003 n°252. 21 Arrêté du 15 février 2012 pris en application du chapitre IV du titre V du livre V du code de l'environnement relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution.
Tableau 1 : Valeurs correspondant à l’exigence de classe A au sens de l’arrêté du 15 février 2012.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
21 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
sorte à garantir la localisation du tronçon concerné dans la classe de précision A. », (cf. article 15 de
l’arrêté du 15 février 2012).
Remarque : La méthode étant libre, son choix fera l’objet de la partie III « Analyse du géoréférencement
et des choix de méthodes ».
Responsabilité de la qualité des relevés géoréférencés « La responsabilité de la qualité des relevés géoréférencés est portée par la personne physique ou
morale, qu’elle soit ou non certifiée, qui a reçu commande de ces relevés par le responsable du projet
[…] Il est de la responsabilité du prestataire de garantir la précision souhaitée. Il ne pourra se retrancher
derrière les indications ou la documentation commerciale d’un de ses fournisseurs pour justifier d’un
mauvais résultat. », (cf. article 15 de l’arrêté du 15 février 2012).
Mode opératoire
Même si aucune méthode de rattachement n’est imposée, les modalités de réalisation de relevés des
ouvrages sont quant à elles énoncées par des principes énumérés par la norme NF S70-003-3. En voici
une liste non exhaustive :
- Tout relevé est effectué en génératrice supérieure de l’ouvrage ou du tronçon de l’ouvrage si
celui-ci est souterrain ;
- La densité des points relevés doit garantir la localisation du tronçon concerné dans la classe de
précision A ;
- Le relevé devra comporter les points singuliers de l’ouvrage, notamment les branchements non
dotés d’affleurant visibles ;
- Etc.
Remarque : Le mode opératoire de levé pour les réseaux électriques a fait l’objet d’un prescrit national
au sein de ERDF. Les détails de ce mode ont été repris dans un TFE, réalisé 201422.
II.2.4.5 Professionnalisation et certification du géoréférencement
Un autre axe majeur de la réforme DT-DICT tend à professionnaliser et encadrer l’ensemble des
pratiques réalisées à proximité des réseaux.
Dans ce sens sont apparues des obligations de formations d’autorisations d’intervention et de
certifications. Ces principes sont décrits au Titre 11 de l’arrêté du 12 février 2015.
L’analyse de ces nouvelles obligations ne portera que sur l’objet de mon stage, à savoir le
géoréférencement. Ainsi, je m’aviserai à ne présenter que la certification des prestataires en
géoréférencement énoncé par l’article 23 de l’arrêté du 15 février 2012. Les détails portants sur
l’encadrement de la certification sont quant à eux énoncés dans les annexes 1,2 et 3 de l’arrêté du 19
février 201323.
22 EVRAD Loïc, Projet de géoréférencement des ouvrages de réseau électrique, TFE ESGT, 2014, 66 pages. 23 Arrêté du 19 février 2013 encadrant la certification des prestataires en géoréférencement et en détection des réseaux et mettant à jour des fonctionnalités du téléservice « reseaux-et-canalisations.gouv.fr », JO du 9 mars 2013, n°58.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
22 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
A compter du 1er janvier 2018, les responsables de projets de travaux devront recourir à des
prestataires certifiés pour 2 types de prestations :
- les IC en phase projet lorsque celles-ci sont obligatoires pour améliorer la cartographie des
réseaux enterrés existants dans l'emprise du projet de travaux ;
- le récolement cartographique des réseaux neufs ou des modifications de réseaux existants
lorsque le maître d'ouvrage des travaux de pose est diffèrent du premier exploitant du réseau.
Ainsi, les entreprises qui effectueront des prestations de géoréférencement ou des prestations de
détection par mesure indirecte fouille fermée devront être certifiées. Cette certification portera sur
l’activité du géoréférencement et/ou de la détection.
« Seules les entreprises, intervenant pour des prestations de géoréférencement, inscrites à l’ordre des
géomètres-experts sont dispensées de la certification pour ce type de prestation. »
La certification sera prononcée par l’organisme certificateur à l’issue d’un audit du demandeur pour
une durée limitée qui n’excédera pas 6 ans. La liste des prestataires certifiés ainsi que celle des
organismes est consultable sur le site de l’INERIS. Cet audit visera à vérifier les connaissances du
demandeur, ses moyens techniques, son savoir-faire, son organisation interne, ainsi que les
compétences techniques de ses employés. Notons que l’organisme certificateur devra lui-même être
accrédité à cet effet par le Comité français d’accréditation ou un équivalent.
Remarque : A l’heure actuelle, l’obligation d’être certifié n’est pas applicable au prestataire de
géoréférencement. Cependant, l’objectif étant de préparer l’avenir de l’entreprise, les choix qui seront
fait autour de la mise en place du géoréférencement seront pris de manière à faciliter les certifications
à venir.
II.3 LA RÉFORME DU POINT DE VUE DE L’ENTREPRISE GT INFRAS SARTHE
La réforme DT-DICT a eu un impact direct sur l’activité de l’entreprise et de ses marchés.
Nous verrons dans cette partie dans quelles mesures les obligations ont été intégrées aux marchés
CD72 et de GRDF.
Il est pertinent, voire indispensable d’étudier en détail un marché, car celui-ci peut comporter des
spécificités qui le différencie de la réforme DT-DICT.
II.3.1 Analyse des marchés
II.3.1.1 Réalisation des relevés topographiques
L’analyse des bordereaux va nous permettre d’effectuer une première comparaison afin de bien
comprendre la place qu’occupe l’activité de géoréférencement dans ces marchés.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
23 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
GRDF
Dans le marché GRDF, seul les IC et le récolement sont demandés à l’entreprise. Le FDP étant
systématiquement envoyé par l’exploitant. Nous remarquons que les prestations sont parfaitement
détaillées et quantifiées financièrement.
A la différence de la norme nationale, la réalisation des IC devront être effectuées :
1. Lorsque les travaux sont prévus en dehors des unités urbaines (cf. article R.554-23, III 3°) ;
2. Sur des branchements pourvus d’un affleurant visible depuis le domaine public rattachés à
un réseau principal souterrain bien identifié. (cf. article 6, II, de l’arrêté 15 février 2012).
La deuxième condition étant normalement dispensée par la réforme.
CD72
A la différence du marché GRDF, le géoréférencement peut intervenir à trois stades dans une affaire :
1. Réalisation de FDP : « Si le FDP n’existe pas, le MOE sera informé et un levé des folios
demandés sera réalisé sous la responsabilité du MOE. Il sera réalisé par l’entreprise en vue
de la fourniture du plan conforme », (cf.8.2 du CCAP). Cette opération est parfaitement
détaillée et quantifiée financièrement.
2. La réalisation des IC : « L’entrepreneur réalise, si nécessaire au regard de la norme NFS 70-
003, […] les investigations complémentaires […] établira un plan de synthèse des réseaux
[…] qui sera transmis […] aux différents exploitants des réseaux concernés […]. », (cf.1.2.5
du CCTP). Cette opération est également parfaitement détaillée et quantifiée
financièrement.
3. La réalisation des plans de récolement : à la différence des deux autres prestations, celle-ci
n’est pas comprise dans le bordereau et n’est pas clairement définie. Seule une
énumération est faite : « Les relevés seront géoréférencés dans les trois dimensions », (cf.
1.6 du CCTP). Or cette étape cruciale, comporte une place très importante dans la réforme
DT-DICT. Cet oubli pose d’autant plus problème qu’elle coûte de l’argent à l’entreprise.
II.3.1.2 Mode opératoire du récolement
Là encore la pratique diffère des clients :
- Alors que le mode opératoire du géoréférencement se base sur la norme NF S70 003 dans le
marché du CD72 et repose donc sur une obligation de résultat et non de moyen, autorisant
ainsi un levé en tranchée fermée ;
- Elle fait l’objet d’une obligation de moyens pour GRDF. Puisque « les ouvrages Gaz et les autres
réseaux sensibles dégagés en phase travaux font l’objet d’un lever géoréférencé fouille ouverte
[…]. », (cf. CCTP). Cette contrainte de taille n’a fait pour l’heure, l’objet d’aucun avenant à la
différence des ouvrages électriques et de son exploitant : ERDF qui autorise un récolement en
tranchée fermée.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
24 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
II.3.1.3 Précisions des levés
CD72
Le marché CD72 n’impose aucune exigence supplémentaire puisque les précisions « seront conformes
aux arrêtés en vigueur, […]», (cf. 1.6 CCTP).
GRDF
Quant au marché GRDF, il impose des précisions planimétriques
plus contraignantes que la norme nationale. Tableau 2 : Classe de précision GRDF
II.3.1.4 Compétences humaines
CD72
Dans le cadre du marché CD72, aucune compétence n’est demandée, mise à part celles déjà énumérées
par la réforme. Le personnel doit disposer des certifications nécessaires à la réalisation des détections
et des levés géoréférencés. Or cette obligation n’entrera en vigueur qu’à partir du 1er Janvier 2018.
GRDF
Dans le cadre du géoréférencement, le marché GRDF se réfère également aux obligations de
certification et de formation de la réforme.
Remarque :
1. Nous verrons dans la partie 3 « Analyse du géoréférencement et des choix de méthodes »
que des habitations électriques seront nécessaires dans le cadre d’un géoréférencement
en tranché fermée.
2. A la différence de ces deux marchés, ERDF demande à ses prestataires des qualifications
propres à ses ouvrages à savoir : la qualification PGOC et Carto200 V3. Bien qu’étant
gratuite, ces qualifications nécessitent cependant de disposer de l’ensemble des outils
capables d’effectuer du géoréférencement en mode direct ou indirect.
II.3.1.5 Autres
Les autres sujets (responsabilité, matériel à utiliser…) énumérés par les marchés font référence à la
réforme. Ainsi, nous ne développerons pas cette partie.
II.3.2 Bilan
L’analyse de ces marchés nous a permis d’appréhender les contraintes propres à chaque client.
Nous avons constaté durant la lecture de ces marchés qu’ils étaient disparates.
Bien qu’étant très chargé, le marché GRDF nous a semblé clair dans sa compréhension et détaillé dans
ses bordereaux.
Le marché du département s’est avéré être, quant à lui, plus ambigüe et faisait preuve de certaines
contrariétées aussi bien dans les termes utilisés que des références à la réforme. De plus, nous avons vu
qu’une place très minime était consacrée au géoréférencement des ouvrages après travaux et à la
Type de mesure
Classe de précision totale
spécifiée
(X, Y) 8.89 cm
Z 11.00 cm
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
25 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
confection des plans de récolement. Or ces derniers sont très contraignants puisqu’ils font figure de
plusieurs livrables pour ce client. Chaque livrable comporte une charte graphique différente. Leur
création n’est pas payée et prend beaucoup de temps.
Ainsi, nous comprenons au travers de ces CCTP, que les actions prises par la réforme semblent encore
incomprises par les rédacteurs des marchés. Il est donc difficile pour des entreprises tel que GT Infras
Sarthe d’entrevoir des bénéfices dans la pratique du géoréférencement. Cependant, nous verrons que
des frais peuvent tout de même être diminués par une pratique interne.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
26 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
III ANALYSE DU GÉORÉFÉRENCEMENT ET DES CHOIX DE MÉTHODES
III.1 AVANT-PROPOS
Longtemps réservé à la profession des géomètres topographes, le géoréférencement est devenu au
fur et à mesure du temps une pratique courante utilisée dans de nombreux domaines d’activités.
Depuis la réforme DT-DICT, le géoréférencement se présente comme une activité à part entière dans le
déroulement d’une affaire. Présent aussi bien au début d’une étude qu’à la fin des travaux, il est
désormais un incontournable dans le milieu des TP.
Simple d’utilisation mais également de plus en plus abordable, les outils de géoréférencement sont à la
portée de chacun. Cependant, leur utilisation nécessite un minimum de connaissances, sans quoi des
erreurs grossières peuvent intervenir et avoir des conséquences importantes.
Le but de cette partie n’est bien évidemment pas de présenter en détail le fonctionnement du
géoréférencement, mais plutôt de présenter les grandes règles permettant à un utilisateur non-
expérimenté de comprendre les notions fondamentales à maitriser avant toute utilisation.
Pour cela, je m’aviserai à rappeler les principes de base de notre système de coordonnées, puis
j’expliciterai l’ensemble des méthodes de rattachement susceptibles de conduire à un
géoréférencement au sens de la réforme. Enfin je présenterai les méthodes de levé existantes
applicables selon les marchés.
Dans tous les cas, nous choisirons les méthodes répondant au mieux aux exigences de l’entreprise selon
des critères définis.
III.2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE
III.2.1 Définir le géoréférencement
Avant toute chose, il est nécessaire de bien comprendre ce dont on parle, c’est pourquoi il est
important de définir de manière claire le géoréférencement.
Il s’agit de l’opération consistant « à relier un objet et les données qui lui sont associées à sa position
dans l’espace par rapport »24 au système réglementaire de coordonnées géographiques. Il ne doit pas
être confondu avec la géolocalisation qui consiste simplement à localiser un objet sur un plan. Pour les
topographes, le géoréférencement est défini comme l’action « de rattachement » d’un levé dans un
système de coordonnées connu.
Le géoréférencement constitue donc le fondement de l’information géographique. De sa qualité va
dépendre la capacité d’échange et de croisement des données de provenances diverses.
24 Définition issue de la norme NF S70-003-1.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
27 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
L’utilisation d’un unique système de coordonnées représente donc un enjeu pour l’ensemble des
documents géoréférencés. L’objectif final consiste à assembler différents relevés topographiques de
façon à n’avoir qu’un seul fichier global et national.
III.2.2 Les systèmes de coordonnées
Le système de coordonnées est une notion importante reprise par la réforme DT-DICT. L’article 1er
de l’arrêté du 15 février 2012 rend les systèmes de référence RGF93 et NGF IGN 1969 applicable à
toutes les opérations de localisation des ouvrages. Nous allons donc dans cette partie rappeler les
principes encadrant un tel système.
Les systèmes de coordonnées représentent la base du géoréférencement. Ils reposent sur une
définition de paramètres issus de la géodésie et de la physique. Un système de coordonnées s’appuie
sur plusieurs éléments dont fait partie le système de référence. Néanmoins ce système forme un tout, il
est donc nécessaire de rappeler les autres composants qui sont : l’ellipsoïde et son méridien origine, la
projection et le système altimétrique. Il existe autant de système qu’il y a de pays ou de régions sur la
Terre.
Longtemps utilisé en France, le système de coordonnées composé du système de référence NTF fut
remplacé à partir de 2000 par un nouveau système de coordonnées composé : du système de référence
RGF93, d’un ellipsoïde GRS80 et d’une projection Lambert 93.
Ce système fut par la suite modifié et rendu obligatoire par le décret 3 mars 200625. Depuis le 10 mars
2009 l’ensemble des opérateurs du monde topographique ont une obligation de rattacher leur chantier
à ce système dans les projections Lambert 93 ou Coniques Conformes 9 zones. Concernant l’altimétrie,
le décret 26 décembre 200026 stipule que le système légal français est le NGF IGN 1969 pour la France
métropolitaine.
Remarque : La transformation de l’ancien système NTF au RGF93 existe, mais sa réalisation doit être
appliquée avec la plus grande parcimonie puisqu’elle dégrade la précision des mesures d’une dizaine
de centimètres.
III.3 MÉTHODES DE RATTACHEMENT PLANIMÉTRIQUE ET ALTIMÉTRIQUE AUX SYSTEMES LÉGAUX
Compte tenu du contexte géodésique que l’on vient de présenter, les travaux topographiques
doivent impérativement être rattachés au système légal. Pour cela, il existe principalement deux
méthodes. La première repose sur un principe terrestre qui consiste à rattacher le chantier par le biais
d’un cheminement polygonal jusqu’à des repères géodésiques implantés sur l’ensemble du territoire.
25 Décret n° 2006-272 du 3 mars 2006 modifiant le décret n° 2000-1276 du 26 décembre 2000 portant application de l'article 89 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 modifiée d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire relatif aux conditions d'exécution et de publication des levés de plans entrepris par les services publics, JO du 10 mars 2006, n°59. 26 Décret n° 2000-1276 du 26 décembre 2000 portant application de l'article 89 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 modifiée d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire relatif aux conditions d'exécution et de publication des levés de plans entrepris par les services publics, JO du 28 décembre 2000, n°300.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
28 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
La deuxième méthode est dite « spatiale » et consiste à se rattacher au système de coordonnées par
des mesures GNSS.
Le choix de la méthode n’est pas imposé par la réforme. Nous allons dans ce sens étudier l’ensemble
des méthodes existantes et choisirons celle(s) respectant le plus de critères.
Pour cela, rappellerons que l’objectif final, vise à cibler une méthode capable :
- De se rattacher au système légal ;
- De respecter la classe de précision imposée par la réforme (<10cm) ;
- D’être utilisée par un personnel avec une formation topographique minimale ;
- D’être amortie par un coût global relativement faible.
III.3.1 Méthode polygonale
La première méthode dite « polygonale » consiste à rattacher un chantier au système de référence
national par des méthodes de topométrie. Il s’agit pour cela d’effectuer à l’aide d’un instrument
topographique, de type tachéomètre, une succession de visées permettant de se rattacher à un point
connu.
III.3.1.1 Avantages
Cette méthode est semble-t-il avantageuse sur deux aspects :
Elle nécessite de n’avoir en sa possession qu’un tachéomètre.
De plus, comme nous le verrons par la suite, à la différence de la méthode spatiale, elle ne
dépend pas d’éléments externes pouvant altérer les mesures.
Néanmoins, malgré cela, la méthode polygonale impose à son utilisateur, beaucoup trop de
contraintes, ne lui permettant pas d’être compétitif vis-à-vis de la méthode spatiale.
III.3.1.2 Inconvénients
Elle pose de nombreuses difficultés d’usages tant en termes de temps que de connaissances, et
précision :
Le rattachement à un repère géodésique peut être long. Bien que composé de milliers de points
sur son territoire, les repères Français sont installés tous les 3 kilomètres. Son maillage n’est pas
assez dense pour envisager de s’y rattacher.
Par ailleurs, l’usage de cette technique nécessite des connaissances topographiques non
négligeables. La réalisation d’un cheminement polygonal n’est pas à la portée de tout le monde.
Or nous recherchons une méthode facile d’utilisation et rapide. De ce point de vue, cette
méthode ne semble pas appropriée à la pratique de l’entreprise puisqu’elle ne répond pas aux
critères.
De plus, un autre critère semble également difficile à respecter. Il s’agit de la précision des
relevés. En effet, bien que chacun des repères soient matérialisés et connus en coordonnées, ils
ne sont en réalité pas tous exploitables. Et quand bien même ils le sont, la précision des
coordonnées fournis par l’IGN ne permet pas toujours de garantir une précision planimétrique
et altimétrique inférieur à 10 cm. Ajouté à cela l’imprécision des mesures due au cheminement.
L’ensemble ne nous permet par de garantir la classe A dans 100% des cas.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
29 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
III.3.1.3 Bilan
Au final, les difficultés d’usage, le manque de précision des mesures et le coût global de l’opération,
permet de réfuter un rattachement aux repères géodésiques.
Respect des règles :
Rattachement au système RGF93 et NGF IGN69
Précision classe A
Facilité d’usage : Connaissance topographique
Coût global : Coût global
Tableau 3 : Bilan de la méthode polygonale
Cependant, l’utilisation d’un appareil optique ne devra pas être totalement mise à l’écart. En effet, nous
verrons par la suite que son utilisation pourra s’avérer indispensable dans certains cas de figure.
III.3.2 Méthode GNSS
La deuxième méthode de rattachement présentée dans cette partie consiste à utiliser un récepteur
GNSS. Cette méthode de géoréférencement, très largement pratiquée aujourd’hui est incomparable en
terme de productivité. Il existe pour cela diverses stratégies d’observations : mode absolu ou
différentiel, mode statique ou cinématique, temps réel ou post-traitement… Le choix de la méthode
dépend essentiellement de la précision attendue mais également du prix d’investissement.
Cette sous-partie tachera à rappeler de manière succincte le principe de mesure des observations
GNSS. Il ne s’agit bien évidemment pas de rentrer dans les détails,
puisque certains ouvrages27 y sont consacrés, mais simplement de
rappeler les bases permettant de comprendre le fonctionnement mais
aussi les limites. Au cours de cette sous-partie, nous comparerons les
méthodes GNSS existantes et choisirons la ou les plus appropriée(s). Le
choix sera une fois de plus dicté par les critères définis précédemment.
III.3.2.1 Rappels sur les principes de bases du GNSS
Le principe général de la mesure consiste à réaliser une
multilatération spatiale sur un minimum de quatre satellites connus en
coordonnées. Chaque satellite émet en permanence un signal
d’informations connues. Ce signal, composé soit de codes ou de phases,
est ensuite récupéré, puis calculé par un récepteur, ce qui permet de le
positionner.
27 M. LEGROS, M. MOREL, M. VIGUIER, M. BIROT, Méthodes de travail dans les réseaux GNSS, 19/02/13, 78 pages.
Figure 5 : Schématisation du mode absolu
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
30 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Cependant, il existe dans ce procédé un certain nombre de postes d’erreurs (décalage d’horloge,
ionosphère et troposphère). S’ils ne sont pas corrigés, la position du récepteur aura une précision d’une
dizaine de mètres. C’est ce qu’on appelle « mode absolu ».
Pour réduire l’influence de ces erreurs, nous
travaillons en « mode différentiel ». Ce principe,
couramment utilisé dans le monde
topographique, est le seul capable de se
positionner au centimètre. Basé sur des
différences d’équations, il nécessite pour cela
deux récepteurs situés suffisamment proche
l’un de l’autre pour que les signaux émis soient
considérés comme étant identiques. Pour
fonctionner, l’un des récepteurs, appelé
« pivot » doit avoir une position parfaitement
connue. Le principe consiste alors à positionner
un point par rapport à un autre à partir d’un
vecteur appelé ligne de base.
Pour clarifier l’explication, on peut dire que l’on détermine la somme des erreurs sur le pivot et que l’on
va appliquer les corrections de ces erreurs sur le mobile. Ce procédé permet ainsi de positionner un
point avec une grande précision, dans un système de référence connu.
Néanmoins, rappelons que la justesse des observations et des corrélations spatiales sont soumises à
des principes qu’il est indispensable de connaitre. Il faut :
- Un nombre minimal de satellites (< 4) ;
- Une bonne répartition des satellites (GDOP<3) ;
- Pas d’effet de masque (bâtiments, sous-bois…).
A défaut de remplir l’ensemble de ces critères, une méthode alternative devra être réalisée. Elle sera
alors fondée sur des principes topographiques de bases précédemment cités et l’utilisation d’un
tachéomètre.
III.3.2.2 Choix de la méthode différentielle
Après avoir brièvement rappelé le principe de la géodésie spatiale et celui du positionnement dit
« précis », nous allons choisir la méthode différentielle la plus appropriée à l’activité de l’entreprise.
Pour cela, il existe sept méthodes. Chacune d’entre elles est décrite dans l’ouvrage « Méthodes de
travail dans les réseaux GNSS »28. Le choix se décomposera en 3 phases :
28 Voir : M. LEGROS, M. MOREL, M. VIGUIER, M. BIROT, Méthodes de travail dans les réseaux GNSS, 19/02/13, 78 pages.
Figure 6 : Schématisation du mode différentiel
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
31 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Phase 1 : Statique ou cinématique
Le mode statique, est un mode adapté aux chantiers nécessitant une grande précision (<2cm). Souvent
utilisé dans la mise en place d’un canevas ou de point de contrôle, cette méthode requiert cependant
un temps d’acquisition relativement long sur chaque point.
Le mode cinématique nécessite quant à lui un temps d’acquisition beaucoup plus court sur chaque
point (2 à 5 secondes). Souvent utilisé pour les levers de détails et la saisie d’un grand nombre de
points proches les uns des autres, ce mode d’acquisition procure une précision allant de 2 à 5
centimètres. Il est donc naturel de choisir le mode cinématique pour l’activité de l’entreprise, qui ne
requiert qu’une précision inférieure à 10 centimètres.
Phase 2 : Temps réel ou post-traitement
Le deuxième choix à entreprendre concerne le calcul des coordonnées par traitement d’erreur.
Le post-traitement est une méthode réalisée au bureau consistant à calculer les lignes de bases au
moyen d’un logiciel prévu à cet effet. Pour cela, l’opérateur doit juxtaposer les données enregistrées
par le pivot et le récepteur sur une même tranche horaire. Nécessitant quelques notions de base, cette
méthode ne garantit pas une précision des mesures avant leur traitement. Ce mode reste cependant un
bon compromis lorsqu’aucune liaison télécom n’est garantie pour le mode NRTK29.
La méthode temps réel consiste à renvoyer les données GNSS du pivot par liaison, radio ou GSM, au
mobile muni d’un récepteur adapté. Le traitement se fait directement sur le terrain, ce qui permet à
l’opérateur de disposer des coordonnées du point immédiatement.
Assurant un positionnement stable immédiatement, nous choisirons la méthode du temps réel pour un
usage quotidien. Cette méthode, plus fiable respecte parfaitement les critères de bases définis ci-
dessus. Il existe cependant deux réalisations possibles : NRTK ou RTK.
Phase 3 NRTK ou RTK
Fonctionnant toutes les deux sur le principe du temps réel, ces deux méthodes sont néanmoins très
différentes de par leur mise en place30. Le choix est porté sur quatre critères : moyens matériels, savoir-
faire, moyens humains et coût global.
Dans l’ensemble de ces critères, la méthode NRTK semble correspondre au mieux à la situation de
l’entreprise. Du point de vue du matériel, cette méthode ne requiert qu’un récepteur contre deux pour
le RTK.
De plus, cette méthode ne suscite aucune difficulté de mis en œuvre. Le positionnement et la fixation
des ambiguïtés sont d’une simplicité et d’une rapidité meilleure que celle du RTK qui nécessite un
savoir-faire un peu plus conséquent et une mise en œuvre plus importante. Ainsi, ce principe sera
accessible au plus grand nombre dans l’entreprise.
29 Voir Chapitre 3, page 31. 30 Voir : M. LEGROS, M. MOREL, M. VIGUIER, M. BIROT, Méthodes de travail dans les réseaux GNSS, 19/02/13, 78 pages.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
32 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
De plus, à la différence du RTK, le NRTK ne demande aucune surveillance du pivot et par conséquent
moins de personnel. Le choix sera donc celui du NRTK, plus simple et moins coûteux.
Attention cependant, nous verrons dans la partie suivante, que cette méthode possède des limites.
III.3.2.3 Méthode NRTK
La méthode du NRTK étant choisie, nous allons maintenant la décrire de manière plus détaillée.
Principe
Le principe de cette méthode repose sur le positionnement dit « différentiel ». Comme nous l’avons
énoncé précédemment, cette méthode nécessite un pivot et un mobile. Le fonctionnement est simple,
pour pouvoir positionner le mobile de manière centimétrique, il lui faut ajouter des corrections. Ces
corrections, issues d’interpolations, sont envoyées par le pivot au moyen d’une connexion Internet
mobile (GPRS-EDGE-UMTS). L’ensemble de ces informations, assurées par un service temps réel, sont
envoyées dans un temps très court (latence <2secondes). Aujourd’hui nous comptons 3 services
capables de réaliser ces corrections en temps réel : TERIA, Orphéon et SAT Info. Ces services sont
disponibles à partir d’un abonnement que nous détaillerons dans la partie 4.III.C.
Avantages
La méthode de GNSS NRTK présente de nombreux avantages par rapport aux méthodes
topographiques traditionnelles. Elle ne nécessite pas d’inter-visibilité entres les points, est utilisable à
toute heure et permet de réaliser un volume de travail accru dans un même temps.
Limites
Son utilisation est cependant conditionnée à deux abonnements qu’il est indispensable de payer :
télécommunications et service temps réel. De plus, deux cas de figure peuvent empêcher son usage :
- Couverture du réseau GNSS ;
- Couverture du réseau de télécommunication.
III.3.3 Bilan
Le bilan portant sur le choix de méthode est clair, nous privilégierons la méthode GNSS NRTK.
Cette méthode remplit parfaitement les critères définis en amont. Cependant, compte tenu des limites
susceptibles d’intervenir, son utilisation devra être couplée à un instrument topographique de type
tachéomètre.
L’investissement devra donc être fait en connaissance de cause. La réflexion menée dans la partie 4 de
ce mémoire portera sur ce principe d’utilisation alternée. Est-il préférable d’investir dans les deux
méthodes ? Ou bien d’entreprendre une location partielle ? Nous verrons que l’idée d’une sous-
traitance partielle sera également envisagée.
III.4 MÉTHODE DE LEVÉ DES OUVRAGES
La méthode de rattachement étant choisie, il faut à présent choisir celle du levé.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
33 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Aujourd’hui, deux méthodes de récolement s’opposent : le géoréférencement de l’ouvrage en tranchée
ouverte ou le géoréférencement en tranchée fermée. Ces deux méthodes bien différentes doivent être
choisies selon des principes bien définis.
Nous verrons dans quelles mesures chacune d’entre elles sera choisie. Le choix dépendra à la fois de
l’ouvrage, du chantier mais également du marché contracté. L’analyse tachera de présenter les
avantages et les limites.
Cette partie ne démontrera pas la fiabilité de chacune des méthodes, plusieurs TFE sur ce sujet ont déjà
été réalisés31.
III.4.1 Géoréférencement en tranchée ouverte
III.4.1.1 Principe
Considérée pendant longtemps comme la seule pratique fiable en matière de géoréférencement, la
méthode de relevée fouille ouverte consiste à géoréférencer directement l’ouvrage sur la génératrice
supérieure des câbles ou fourreaux.
III.4.1.2 Avantage
L’un des avantages majeurs de cette méthode réside dans la certitude des mesures prises par
l’opérateur tant du point de vue de la précision que de la nature de l’ouvrage. Cette méthode ne fait
l’objet d’aucune erreur possible et à la différence de l’autre méthode, elle n’est pas influencée par la
nature de l’ouvrage à relever.
III.4.1.3 Inconvénients
Néanmoins, cette méthode capable d’assurer la classe A de tous les ouvrages, n’en n’est pas moins
très contraignante pour les entreprises. Trois contraintes prédominantes subsistent à cette pratique.
Un planning très contraignant
L’une des contraintes majeures de cette pratique réside dans la faculté à synchroniser les travaux
d’ouverture de tranchée à la pratique du géoréférencement. En effet, bien souvent la nature du sol et
les impératifs en matière de sécurisation obligent l’équipe en charge des travaux à remblayer une fois
les réseaux installés dans un délai très court. Ainsi, un constat a démontré que bien trop souvent la
tranchée était déjà fermée avant même l’arrivé du prestataire.
Un nombre de déplacement très conséquent
La deuxième problématique causée par la géoréférencement en fouille ouverte repose sur le nombre
de déplacements réalisés par la personne prestataire du géoréférencement. Les travaux souvent
fractionnés par tronçon de 25 à 50 mètres, obligent le prestataire à se déplacer de manière très
régulière sur le chantier pour un temps de levé bien inférieur à celui du déplacement. Des calculs
31Jean-Philippe BACH, Mise en place de l’activité de détection des réseaux enterrés au sein d’un cabinet de Géomètre-Expert, TFE ESGT, 2013 ; Soufiane LAQBAYLI, Etude d’opportunité de développement sur les marché de la Topographie des réseaux, PFE INSA, 2013.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
34 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
menés sur les factures des sous-traitants, ont permis de constater qu’en moyenne un récolement en
fouille ouverte nécessite 1 intervention tous les 50 mètres.
Une précision altérée par de mauvaises conditions météorologiques
La dernière contrainte concerne la précision des relevés suite à de fortes pluies. Très sujets à cela, les
tranchées ouvertes se gorgent très rapidement d’eau sous l’effet du ruissellement. Le problème
concerne les fourreaux déposés qui, sous l’influence de l’eau, remonte à la surface. La génératrice
supérieure devient alors très difficile à relever. De plus, le positionnement final du fourreau variera
entre le moment du levé et celui de déblai.
Remarque : Ce constat fut réalisé en compagnie d’un chef d’équipe. Le fourreau installé dans une
tranchée à une profondeur de 80 cm a été par la suite détecté à une profondeur de 61 cm. Soit une
variation de 19 cm entre la pose et le remblaiement.
III.4.1.4 Des marchés bien souvent modifiés
A la demande d’un grand nombre de pratiquants, des mesures ont été prises en vue de trouver une
méthode alternative. C’est dans ce sens qu’a été autorisée par un certain nombre de clients la pratique
du géoréférencement tranchée fermée.
En 2014, ERDF a répondu favorablement à SERCE pour faire un avenant et autoriser le relevé
topographique en tranchée fermée par détection électromagnétique (décision en vigueur depuis cette
date). Le marché du CD72, qui se réfère à la norme NF S70 003, autorise aussi cette pratique.
Seul GRDF ne semble pas avoir adhéré à ce mouvement puisqu’aucun avenant n’a vu le jour. Les relevés
topographiques doivent être réalisés en tranchée ouverte. Signalons que le réseau gaz souvent conduit
par du PE n’est pas un réseau conducteur.
III.4.2 Géoréférencement en tranchée fermée
III.4.2.1 Principe
Encadrée par la norme NF S70-003-2 « relative à la détection et la localisation des ouvrages
enterrés », la pratique de détection par électromagnétisme nécessite des connaissances pour assurer la
fiabilité des mesures tant sur les maitrises des méthodes que sur l’utilisation d’appareils agrées.
L’objet de mon stage, ne porte pas directement sur les pratiques de détection mais plutôt sur celle de
géoréférencement. Néanmoins, le géoréférencement étant fortement conditionnée à celle-ci, je la
présenterai de manière succincte.
Le fonctionnement repose sur la détection du champ magnétique créé par le passage d’un courant
électrique dans un réseau conducteur.
Le champ peut être généré :
- Soit spontanément par le réseau à localiser s’il est sous tension (détection passive) ; - Soit en réponse à une simulation émise par un émetteur (détection active).
Aujourd’hui, seules deux méthodes actives sont retenues et assurent une classe A :
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
35 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- Connexion directe dit raccordement galvanique ;
- Pince de couplage à induction ;
III.4.2.2 Limites
Cependant, la qualité des mesures dépendent fortement des caractéristiques des réseaux et de son
environnement. Le champ qui émane du réseau enterré peut être perturbé par des réseaux adjacents
bien trop proches ou une mise à la terre mal positionnée. Le récepteur détecte d’autres sources de
signaux et les résultats sont alors faussés.
III.4.2.3 Choix des Méthodes
Le choix de l’une ou de l’autre méthode doit être judicieusement déterminé si l’on souhaite des
résultats satisfaisants.
Pince de couplage
Cette méthode permet d’assurer une détection avec la précision et la fiabilité attendue. Elle s’emploie
sur un réseau accessible mais dont l’isolation empêche un raccordement direct. Cette méthode induit
un temps de mise en œuvre moins long que la méthode galvanique.
Contrainte : Le réseau cible doit cependant être relié à la terre à chaque extrémité. De plus, pour
permettre la localisation dans de bonnes conditions, la pince de couplage doit être positionnée de telle
sorte que le signal dispose d’un trajet suffisant entre les points de liaison à la terre de chacune des
extrémités du réseaux. Enfin, elle est également plus sujette aux réseaux adjacents.
Raccordement galvanique
Beaucoup plus fiable que la méthode précédente, le raccordement galvanique est moins sujet à des
perturbations externes. Ce mode de détection s’avère nécessaire dans une zone où les réseaux sont
beaucoup trop denses (exemple : un enfouissement de réseaux). Ce type de détection peut être fait
hors tension ou sous tension (jusqu’à 500V avec un accessoire appelé connecteur de câbles sous
tension).
Cette méthode est cependant bien plus contraignante dans sa mise en œuvre, puisqu’il faut enlever
l’isolant de protection pour s’y raccorder.
Alternatives pour réseaux non conducteurs
Dans le cas où les réseaux ne sont pas conducteurs de type PE ou PVC (exemples : fourreaux EP ou FT),
des mesures alternatives existent. Il suffit d’insérer un câble conducteur dans ces derniers (exemple :
Flexitrace). Le principe est ensuite le même que la méthode galvanique et assure des résultats aussi
fiables.
III.4.2.4 Bilan
Avantages
Ces méthodes sont très avantageuses car elles permettent aux prestataires d’effectuer un
géoréférencement des ouvrages sensibles après l’exécution des travaux en tranchée fermée et d’en
assurer une classe A.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
36 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Inconvénients
Cependant elles reposent sur des limites d’usages qu’il est important de connaitre :
- La détection est perturbée sur les deux premiers mètres à partir du point d’injection ;
- La détection nécessite des compétences et une pratique régulière ;
- Le raccordement aux réseaux nécessite des habilitations appropriées ;
- La détection fera l’objet d’une certification obligatoire à partir du 1er Janvier 2018.
III.4.3 Géoréférencement par méthode alternative
Aujourd’hui, des mesures alternatives existent et reposent sur des prises de photogrammétrie. La
solution RAPH développée par le groupe FIT-ESIC32 est aujourd’hui agréée dans certains départements.
Néanmoins cette méthode bien qu’arrivant à des résultats précis, est tout de même contraignante pour
les entreprises puisqu’elles dépendent toujours d’un prestataire externe. De plus, cette méthode
s’avère être vite coûteuse pour des chantiers de plus de 50 mètres. Ainsi, nous n’accorderons pas
d’intérêt à la méthode dite de récolement automatisé par photogrammétrie et nous resterons sur une
pratique classique de levé fouille ouverte et fouille fermée.
32 Site : http://www.fit-esic.fr/
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
37 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV ANALYSE DE SA MISE EN PLACE DANS L’ENTREPRISE
IV.1 AVANT-PROPOS
La mise en place d’un nouvel outil dans une entreprise nécessite une réflexion et une analyse
rigoureuse. L’investissement qui est fait doit être justifié. L’objectif étant bien évidement d’arriver à
une utilisation qui soit rentable.
L’étude menée dans cette partie vise à présenter les choix entrepris autour de la mise en place du
géoréférencement au sein de GT Infras Sarthe. L’expertise sera confrontée à l’activité de l’entreprise et
de ses marchés. Elle devra également prendre en compte la réalité du terrain et les compétences
humaines.
Nous avons vu précédemment qu’un choix de méthode fut décidé. Cette méthode s’est basée sur des
critères simples. Nous allons à présent détailler les outils du marché capables d’atteindre ces objectifs
et ses utilisateurs.
Ainsi, la solution choisie, devra être justifiée en tous points, du choix le plus anodin à celui qui
engendrera des conséquences plus lourdes dans l’investissement et dans le mode opératoire. L’objectif
étant d’arriver à une autonomie de l’entreprise tant sur la réalisation des fonds de plan et des IC (phase
étude), que de la réalisation des plans de récolement (phase après travaux).
L’ensemble des choix seront systématiquement confrontés à quatre critères :
- Respect des normes en vigueur (précision, cahier des charges…) ; - Intégration aux pratiques de l’entreprise (outil déjà acheté) ; - Mise en œuvre (facilité d’utilisation et rapidité de réalisation) ; - Coût global.
Cette partie s’appuie sur les pratiques déjà mises en place dans d’autres agences du pôle VINCI CENTRE
OUEST. Les rencontres m’ont permis de mieux appréhender les contraintes humaines et matérielles.
IV.2 SITUATION ACTUELLE
Avant de commencer la réflexion, un constat s’impose sur l’activité du géoréférencement au sein
de l’entreprise. L’analyse sera de type quantitative : coût, nombre et pourcentage…Elle portera sur les
affaires ayant amené une sous-traitance relative au géoréférencement durant l’année civile 2015. Les
chiffres sont issus de la base de données (Annexe 2) et sont résumés dans l’annexe 5.
Cette étude vise à ne calculer que les frais relatifs au géoréférencement et réalisés par des prestataires
externes.
Pour des raisons de confidentialité, les deux sous-traitants géomètres ne seront pas nommés : nous
choisirons pour cela de les appeler prestataire 1 (P1) et prestataire 2 (P2).
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
38 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Type de sous-traitance
Le nombre d’affaires annuel est estimé à 130. Parmi ces affaires : seul 25% concerne des FDP (soit 2 à 3
par mois) contre 100% de récolement (2 à 3 par semaine). Nous notons dans ce constat qu’aucune
sous-traitance n’a été réalisée dans le cadre des IC. Or les chapitres précédents ont démontré que cette
pratique était obligatoire dans certains cas. Selon les paramètres énoncés, 30% des affaires traitées
durant l’année 2015 auraient dû faire l’objet d’une IC.
Coût
Le coût annuel de cette sous-traitance est estimé à 77 000 € HT. 85% de ce coût représente la
réalisation du récolement et 15% les FDP. Ainsi, nous constatons que l’enjeu majeur de cette sous-
traitance repose sur l’activité du récolement. Ce coût aurait néanmoins dû être majoré par la réalisation
des IC qui est obligatoire selon les cas développés en amont.
Prestataires
L’ensemble des affaires sous-traitées ont concerné 100% des prestataires P1 et P2. 77% d’entre elles
ont été exécutées par le P1, contre 23% pour le deuxième. Néanmoins, nous constatons que la
tendance actuelle vise à favoriser les prestations de P2. Pour preuve : durant les 9 premiers mois seuls
10% des affaires étaient confiés au P2 contre 60% durant les 3 derniers mois. Cette tendance s’explique
au travers des coûts affichés par les prestataires. Les prix seront détaillés dans la partie « Chiffrage ».
Affaire type
Nous considérons au travers des chiffres que la longueur moyenne d’un FDP est de 415 mètres et 275
mètres pour un récolement (Moyenne de 240m pour le P1 et 390m pour le P2). De plus, une affaire se
situe en moyenne à 40 kilomètres de l’entreprise soit environ 35 à 40 minutes.
Parmi l’ensemble de ces affaires, 20% d’entre elles sont considérées « dense ». Cela signifie qu’un levé
réalisé par la méthode NRTK (appareil GNSS), sera potentiellement mis à défaut par un environnement
défavorable : sous-bois ou bâti. Ainsi, nous en déduisons que 26 affaires sur 130 ont été réalisées à
l’aide d’un tachéomètre par les prestataires géomètres.
Méthode de récolement
Nous constatons également aux travers de l’analyse deux procédés. Le P1 réalise dans 100% des cas un
récolement en tranchée ouverte. Cette méthode lui impose en moyenne deux déplacements tous les
100 mètres. Soit un déplacement tous les 50 mètres. A contrario, le P2, qui dispose des outils de
détection, réalise 100% des récolements en tranchée fermée. Ce qui génère en moyenne un
déplacement tous les 400 mètres.
Remarque : Rappelons que le marché GRDF qui représente 26% des affaires récolements impose un
levé en tranchée ouverte. Dans ce contexte, nous constatons que P1 effectue 100% de ces récolements
gaz et représente 36% de ses prestations.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
39 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV.3 CHOIX DE MATERIELS
IV.3.1 Logiciels et supports de travail
IV.3.1.1 Critères de choix des logiciels
L’étude qui sera décrite dans ce chapitre concerne le choix du logiciel. Nous avons vu
précédemment que ce choix sera déterminé selon quatre critères :
Respect des normes en vigueur
Le choix du logiciel portera sur sa faculté à respecter la norme Carto 200. Créé en 2002, la norme
Carto200 désigne un cahier des charges précis de plan cartographique. Initialement mis en place pour
les clients ERDF et GRDF, ce cahier des charges impose des thèmes graphiques communs à tous les
prestataires. Cependant, la particularité du marché contracté avec le CD72 implique plusieurs livrables
(Carto200 mais également thèmes propre à son service). Ainsi, l’outil choisi devra être capable de
s’adapter aux exigences du client.
Intégration aux pratiques de l’entreprise
L’entreprise dispose à ce jour de plusieurs licences Bentley Microstation installées sur les bureaux. Le
logiciel terrain qui sera choisi devra être compatible avec ces dernières. Pour cela, il devra être capable
d’exporter un format d’échange DGN sans compromettre les thèmes imposés. Par ailleurs, l’entreprise
dispose à ce jour de deux appareils de détection RD8000. Le logiciel devra également être compatible
avec ce type d’appareil indispensable pour un géoréférencement tranchée fermée.
Simplicité de mise en œuvre
Une simplicité de mise en œuvre impose un outil simple d’utilisation. Cet outil se doit d’être facile à
appréhender par le plus grand nombre. La ou les personne(s) qui auront la charge de l’outil pourront
ainsi réaliser des relevés terrain de manière rapide et des traitements bureau dans la plus grande
simplicité, prêts à être livrés.
Coût global
Bien évidement ce critère est primordial dans l’investissement. C’est pourquoi il doit être pris avec la
plus grande considération. Le prix sera calculé à l’achat mais également à la maintenance.
IV.3.1.2 Solutions sélectionnées
Les critères définis ci-dessus nous ont permis de sélectionner trois types de solutions. Nous
présenterons ces solutions puis nous les comparerons pour n’en choisir qu’une seule. Bien évidement il
existe de nombreuses autres solutions, et plus particulièrement celles qui sont proposées par les
marques constructeurs d’appareil topographique (exemple : Trimble, LEICA..). Mais ces solutions
souvent dédiées à une clientèle de géomètre ne respectent pas les éléments de base indiqués
précédemment. Ils ne sont donc pas destinés à une entreprise de travaux publics comme celle de GT
Infras Sarthe.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
40 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Solution Arpentgis
Présentation
Vendue par la société D3E, la solution Arpentgis est une solution capable de se
coupler à un détecteur pour réaliser du géoréférencement de réseaux
souterrains. La solution nécessite pour cela l’achat de deux licences :
- une licence terrain, qui permet de détecter et de géoréférencer les réseaux en y associant des
éléments cartographiques ;
- et une licence bureau dédiée à l’import des donnés, au format AGI ou SHP, puis à l’export vers
des formats DGN.
Inconvénients :
Bien plus dédié aux levés cartographiques qu’à un usage topographique, cette solution ne semble pas
adaptée à la réalisation de fonds de plan. De plus les éléments cartographiques ne sont pas orientés et
ne repose que sur des attributs, ce qui pose un problème à la réalisation du plan. Par ailleurs, le
traitement au bureau implique une succession d’étape avant de pouvoir lire le fichier au format DGN.
La solution impose à un utilisateur bureau de compléter le plan pour le livrer au client.
Cette solution semble donc davantage dédiée à une pratique SIG qu’à une action dédiée au levé
topographique.
Prix
Son prix d’achat d’environ 13 000 € HT33, ne semble pas être un avantage majeur vis-à-vis des autres
solutions sélectionnées.
Solution Géopixel
Présentation :
Pilotée par une tablette sur le terrain, la solution Géopad, proposée par
Géopixel, est un logiciel conçu par des géomètres capable de réaliser des plans
aux normes Carto 200 (fonds de plan que des levés de récolement) tout en les
exportant au format DGN. De plus cet outil modulable permet de coupler la tablette à un grand nombre
d’appareil du marché (détecteur, GNSS et Station robotisée).
Prix :
Son prix quant à lui est relativement avantageux puisque le prix du logiciel coûte 345 €/mois pendant
3630 mois (frais de maintenance compris) soit un prix de d’environ 12 000 € HT sur 3 ans.
Inconvénients :
Néanmoins l’une des contraintes de cette solution repose sur son principe de codification. Très facile
d’usage pour des géomètres de formation, cette solution peut s’avérer difficile pour des personnes sans
véritable connaissance topographique. Ou alors il est à préconiser un usage courant de la solution. De
plus son interface graphique bien qu’intuitive, n’a cependant rien avoir avec celle proposée par les
modules de Microstation.
Solution Atlog
La dernière solution proposée est celle d’Atlog. La société propose deux logiciels
terrain (Géovisual et Land2Map).
33 Source : Rendez-vous commerciaux.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
41 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Présentation Land2Map
Bien qu’étant plus moderne et plus modulable, la solution Land2Map
développée sous AutoCAD présente une contrainte de poids : celle d’avoir été
conçue pour un format DWG. Capable d’exporter et d’importer des fichiers au format DGN, leur
intégration ne pourra se faire qu’en XREF. Dans le langage Microstation cela signifie que le fichier ne
peut pas être modifié et mis à jour sous ce logiciel. Les principaux clients du département travaillant
uniquement au format DGN, nous privilégierons le logiciel Géo Visual.
Présentation de Géovisual
Créé en 1999, ce logiciel est une reproduction des logiciels bureau (ATLAS, ERAS)
adapté pour le terrain. Il a été conçu pour les entreprises de travaux travaillant
sous Microstation. De ce fait, il sera très facile à appréhender pour des personnes habituées aux
modules de Microstation et répond parfaitement aux besoins tant en termes de réalisation
cartographique que de récolement. De plus, il est compatible avec les principaux instruments du
marché (détecteurs, GNSS et stations robotisés).
De plus un autre avantage : l’entreprise dispose déjà de licences Bentley ce qui diminue le prix d’achat
et le service assistance.
Contraintes
Bien évidemment, l’objectif de mon stage étant aussi celui d’être d’objectif, je me dois d’informer que
ce logiciel ne dispose pas beaucoup d’aide du constructeur.
Prix
Son prix quant à lui est comparable à celui de Géopixel sur un délai de 3 ans, puisque la solution
logicielle coûte environ 8000 € HT34à l’achat et 700 € HT de maintenance. Soit un prix d’environ 10 000
€ HT sur 3 ans.
IV.3.1.3 Tableau comparatif
Le choix sera dicté de la sorte :
Tableau 4 : Comparatif des logiciels
IV.3.1.4 Choix
En vertu du tableau comparatif, mais également de l’analyse réalisée en amont, nous retiendrons la
solution Atlog et son logiciel Géovisual. Même si cette solution comporte certain défauts, elle s’avère
être actuellement la solution la plus adaptée aux besoins de l’entreprise.
34 Source : Rendez-vous commerciaux.
Arpentgis Géopixel Atlog (Géovisual)
Respect des normes en vigueur + ++ +++
Intégration aux pratiques de l’entreprise + ++ +++
Simplicité de mise en œuvre ++ + +++
Coût (sur 3 ans) +++ + ++
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
42 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV.3.2 GNSS et Stations Robotisées
Nous allons à présent comparer les outils capables : d’acquérir des mesures topographiques et de
se coupler au logiciel Géovisual.
Pour cela, nous avons sélectionné deux types d’appareils : l’antenne GNSS et la station robotisée. Leur
complémentarité est une notion déjà abordée dans la partie 3. Pour rappel, la solution choisie pour le
rattachement de coordonnées reposait sur la méthode NRTK et par conséquent l’achat d’une antenne
GNSS. Cependant cette utilisation est conditionnée à un environnement favorable. Hors l’étude
annuelle réalisée précédemment a démontré que cela n’était pas le cas dans 20% des affaires. Ainsi une
solution alternative est obligatoire. Il s’agit pour cela du tachéomètre.
IV.3.2.1 Antennes GNSS
Le logiciel étant désigné, nous allons à présent comparer les antennes GNSS compatibles à cette
solution. Seuls quatre grandes marques de constructeurs sont capables d’être associés au logiciel
Géovisual : LEICA GEOSYSTEMS, TRIMBLE, SPECTRA PRECISION et TOPCON.
Nous avons sélectionné quatre antennes GNSS. Chacune de ces antennes fut retenue selon les objectifs
énoncés précédemment. Elles sont toutes dotées d’une antenne Bi-fréquence et d’une communication
Bluetooth.
La comparaison sera réalisée autour des critères énoncés en avant-propos (Précision de classe A,
Intégration à la pratique de l’entreprise, facilité d’usage et coût général).
Tableau 5 : Comparatif des antennes GNSS37
Bilan : Les résultats font apparaitre plusieurs aspects :
- Du point de vue de la précision, l’antenne SP80 offre les meilleurs résultats. Cependant,
l’ensemble des antennes correspondent à la classe de précision imposée par la réforme. Ce
paramètre ne sera donc pas le plus déterminant ;
35 IP : Indice de protection. 36 Le prix du mode « antenne réseau » comprend les accessoires indispensables à son utilisation (cannes, batteries, chargeur…). 37 Source : Fiches techniques issues des sites constructeurs.
Marque et modèle LEICA : GG03
(vendeur Atlog) Trimble : R2
(Vendeur D3E)
SPECTRA PRECISION :
SP80 (Vendeur constructeur)
TOPCON : HIPER SR (Vendeur
constructeur)
Nombre de canaux précision annoncée (H
et V)
120 220 240 226
10 mm+1ppm 10 mm+1ppm 8 mm+1ppm 10 mm+1ppm
20 mm+1ppm 20 mm+1ppm 15 mm+1ppm 15 mm+1ppm
IP35 68 65 67 67
Autonomie (H) 10 5 10 20
Poids (kg) 0.8 1.08 1.17 0.85
Prix36 5500 € HT 7500 € HT 10 000 € HT 7800 € HT
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
43 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- Du point de vue de son utilisation et de son caractère pratique, les antennes GG03 et HIPER SR
remplissent le plus de critères. Plus résistante et plus légère pour la GG03 et plus d’autonomie
pour la HIPER SR ;
- Cependant, le critère le plus déterminant dans le choix de l’investissement est le prix. De ce
point de vue, l’antenne GG03 est beaucoup plus avantageuse que ses concurrentes. L’offre
proposée par le vendeur Atlog est très attractive.
Choix : Ainsi le choix retenu est celui de l’antenne GG03.
Remarque : Une utilisation durant 2 mois de l’outil a démontré que cette antenne GNSS, malgré un
temps d’initialisation relativement long, répondait parfaitement aux attentes de précision et
d’utilisation.
IV.3.2.2 Station robotisée
Après avoir démontré que le choix d’un appareil optique s’avère être utile dans environ 20% des
cas. Le choix s’est porté sur une station robotisée. A la différence d’une station totale classique, la
station robotisée ne nécessite qu’un opérateur terrain. Or cette condition devient de plus en plus
indispensable aux entreprises en quête de rentabilité.
Ainsi, nous avons retenu quatre modèles des marques précédemment citées. Ces appareils disposent
tous d’une communication Bluetooth et d’un mode recherche prisme automatisé.
Au vue des précisions requises pour le géoréférencement des ouvrages, qui est de l’ordre de dix
centimètres, le choix ne sera pas confronté à la précision des appareils puisqu’ils offrent tous des
performances bien supérieures à ce qui est demandé (Précision angulaire de 5’’). Les critères
déterminants seront : la résistance de l’appareil, la portée robotique, la vitesse de rotation, l’autonomie
et bien évidement le prix.
Tableau 6 : Comparatif des Stations Robotisée39
38 Compatibilité de l’appareil au logiciel Géovisual prévu en décembre 2016. 39 Source : Fiches techniques issues des sites constructeurs.
Marque et modèle LEICA : TS12
(vendeur Atlog)
Trimble : S538 (Vendeur
Géomesure)
SPECTRA PRECISION :
Focus 35 (Vendeur
constructeur)
TOPCON : DS (Vendeur
constructeur)
IP 54 65 55 65
Autonomie (H) 6 6.5 6 5
Portée robotique (annoncé par constructeur)
120 m ou 400 m avec radio RH16
Prisme passif : 500 à 700m
Prisme actif : 800m
300 à 700m 300m
Vitesse de rotation ou Temps recherche prisme
45°/s 2 à 10 secondes 90°/s Inconnue
Prix 13400 € HT
(GEOCOM offert par revendeur)
Passif : 12900€ HT Actif : 16000 € HT
(+ 600€ GEOCOM)
15000 € HT (+ 600€ GEOCOM)
12900 € HT (+ 600€ GEOCOM)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
44 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Bilan : Les résultats font apparaitre plusieurs aspects :
- Il existe de importantes différences de protection dans les appareils. Les meilleurs dans ce
domaine sont les stations S5 et DS ;
- Les autonomies des appareils sont sensiblement identiques ;
- L’appareil S5 semble être le plus performant dans le domaine de la recherche de prisme et de la
portée ;
- Mais ceux dont les prix sont les plus compétitifs sont les TS12 et la DS.
Choix : L’option dépendra essentiellement des souhaits de l’entreprise et de sa capacité à investir. De
plus les prix relativement élevés doivent justifier d’une utilisation régulière. Cette réflexion sera plus
longuement menée dans le chapitre E, page 45.
IV.3.3 Abonnement au service réseaux
La partie 3.III de ce mémoire portée sur la méthode de rattachement. Nous avons vu que la
méthode retenue était celle du NRTK. Cette dernière nécessite un abonnement à un service temps réel
que nous allons à présent choisir. Pour rappel, il existe en France trois entreprises qui proposent cette
prestation : TERIA, ORPHÉON et SAT INFO.
Ce paragraphe vise d’une part à présenter les différences et d’autre part le coût de leur abonnement.
Les différences reposent essentiellement sur cinq paramètres, à savoir :
- Le nombre de stations composant le réseau en France métropolitaine ; - Leur répartition ; - Les types de station permanente (privé ou RGP) ; - La communication GPRS ; - Le coût d’un abonnement.
Tableau 7 : Comparatif des services réseaux
Bilan : Au travers de ce tableau, nous remarquons que le prix de ces abonnements est identique. Le
choix ne portera donc pas sur ce critère. En revanche, l’abonnement ORPHÉON dispose d’une meilleure
répartition sur l’ensemble du territoire. Enfin, l’activité de l’entreprise prouve qu’il est préférable de
s’abonner à ORPHEON (100% utilisateur non géomètre) plutôt que TERIA qui est semble-t-il plus
destiné aux géomètres (19% utilisateur non géomètre).
Choix : Pour toutes ces raisons nous choisirons ORPHÉON.
40 (Aucune en Bretagne et quasi nulle dans le sud du pays).
Orphéon SAT INFO TERIA
Nombre stations 162 74 106
Répartition 1 station tous les 60km Disparate40 1 station tous les 90 à 100 km
Type de stations 100% privé 62 % RGP
100% RGP 38% Privé
Communication GPRS Orange et SFR Multi-opérateur Orange ou Bouygues Telecom
Coût abonnement (Mensuel
ou forfait)
~200 € HT/mois
600 € HT/50H
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
45 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV.3.4 Opérateur de télécommunication
Le moyen d’échange de télécommunication (GRPS (2.5G), EDGE (275G) ou UMTS (3G)) entre le
service de correction et l’utilisateur du GNSS est très important puisque la qualité du positionnement
est soumise à de faibles latences. Un mauvais réseau de télécommunication provoquera de mauvaises
mesures. Ainsi, l’étude de ce chapitre reposera sur l’analyse des couvertures téléphoniques des
différents opérateurs : Orange France, SFR, Bouygues Telecom et Free.
L’analyse présentée ci-dessous fut réalisée à partir des données de l’ARCEP41. Ce site diffuse au travers
d’un atlas départemental des pourcentages de couverture des opérateurs.
Ainsi, nous obtenons les résultats (paru en 2012) que voici :
Tableau 8 : Comparatif des opérateurs de télécommunication
Bilan : Ces résultats nous démontrent deux choses :
- La couverture surfacique du département est très bonne ; - Mais malgré des taux élevés, seul Orange dispose d’un pourcentage proche de 100%.
Choix :
Le choix de la carte SIM sera donc celui d’ORANGE.
Le coût de l’investissement sera relativement faible : environ 300 € HT annuels pour un abonnement
GPRS-EDGE-UMTS en connexion illimitée.
IV.3.5 Achat, location ou sous-traitance
La question portant sur l’achat de matériel est essentielle. L’investissement réalisé doit être amorti
par une utilisation conséquente des outils.
L’achat ou la location est une question récurrente dans la gestion d’une entreprise. S’il est préférable
de louer, par exemple, des voitures pour éviter tout frais d’entretiens, la pratique des grandes
structures favorise néanmoins l’achat, plus avantageux pour le Capital.
La question de l’investissement portera uniquement sur le GNSS et la station robotisée. L’achat du
logiciel et de la tablette ne font quant à eux aucun doute.
Concernant l’antenne GNSS, nous avons vu précédemment que 80% des affaires sont favorable à son
utilisation. Cela représente pour l’heure actuelle 8 à 9 affaires par mois, soit une sous-traitance
mensuelle d’environ 5000 € HT. Ce chiffre semble assez élevé pour envisager un amortissement rapide
de l’investissement. De plus, si l’on compare le prix d’achat (5500 € HT) mais également de la
41 Source : http://www.arcep.fr/
ORANGE SFR BOUYGUES FREE
Couverture 2G du département de la Sarthe
99.99% 99.15% 98.15% 99.99%
Couverture 3G du département de la Sarthe
98.58% 97.86% 75.1% 97.7%
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
46 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
maintenance (~250 € HT/an) à celle d’une location (~1500 € HT/mois), nous constatons qu’il est très
avantageux d’investir dans ce type d’appareil.
La question concerne davantage l’investissement réalisé autour de la station totale. Ayant un prix
d’achat plus élevé (13400 € HT) mais une utilisation moins régulière (seulement 20% des affaires), elle
représente pour l’heure actuelle environ deux affaires par mois et 1200 € HT de sous-traitance.
L’amortissement de l’appareil semble donc moins prononcé que l’antenne GNSS. Il semble donc qu’une
utilisation occasionnelle de l’appareil est plus adaptée à une location qu’à un achat. Le prix d’une
location pour ce type d’appareil est d’environ 480 € HT/semaine ou 1440 € HT/mois.
Néanmoins, la pratique et la mise en œuvre d’une station robotisée s’avère plus complexe que celle du
GNSS. La personne désignée pour ce type d’opération doit avoir des connaissances solides en
topographie. Or l’entreprise GT Infras Sarthe est une entreprise de TP, elle ne dispose donc pas de
salarié compétent dans ce domaine. La location pose donc un problème d’utilisation si elle reste
occasionnelle.
Une solution semble être une alternative à la situation actuelle de l’entreprise. Il s’agirait d’envisager
une sous-traitance partielle. Seules les affaires posant des problèmes pour le GNSS seraient confiées à
un prestataire externe. Ce choix permettrait également à l’entreprise de franchir un pas vers
l’autonomie sans pour autant devoir acquérir trop rapidement de nouvelles compétences.
IV.4 CHOIX HUMAIN
IV.4.1 Avant-propos
La partie précédente s’est attardée à présenter l’ensemble des outils capables de répondre aux
attentes de l’entreprise. Nous allons à présent porter la réflexion sur les utilisateurs.
Une analyse portée sur les autres agences prouve que ce choix doit être effectué avec le plus grand
sérieux. Dans la majorité des cas, un mauvais investissement est essentiellement dû à une mauvaise
pratique. Les personnes sélectionnées doivent bien évidemment avoir les compétences mais surtout
être motivés.
Avant toute chose, il est important de garder en tête les tâches qui devront être réalisés par ces
opérateurs, l’objectif étant toujours celui de ne plus sous-traiter ces prestations :
- Réalisation de FDP dans le marché CD72 : Relevé terrain et finalisation au bureau ; - Réalisation des plans IC et récolements dans tous les marchés par détection ou en tranchée
ouverte.
Pour cela, l’étude sera portée sur quatre profils de personnes :
- Le chef d’équipe ; - Le technicien d’affaire ; - Le technicien d’étude ; - Un intervenant externe de type géomètre embauché par l’entreprise.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
47 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Nous présenterons dans cette sous-partie les profils de ces personnes, puis nous analyserons leurs
atouts et leurs faiblesses. Nous verrons également qu’une association de certaines personnes pourra
être envisagée dans certains cas de figure. Les choix seront dictés par trois critères : la compétence, le
respect des normes en vigueur et le coût général.
La compétence fait référence à :
- La capacité à choisir, utiliser mais également entretenir le matériel mis à disposition (rappel : matériel cher et fragile) ;
- Juger les limites du matériel et de la nécessité de faire appel à la station totale ; - La capacité à contrôler son travail afin de respecter les classes de précision imposées.
Respect des normes en vigueur
Le respect des normes en vigueur portera à la fois sur les habilitations requises pour la réalisation du
géoréférencement en cas de tranchée fermée (exemple : B0, BE ou B2V), mais aussi sur les
compétences professionnelles à venir (1er Janvier 2018).
Coût
La notion de coût est quant à elle relativement difficile à calculer. Elle va dépendre du prix/H de
l’opérateur, du nombre de matériels à investir et du nombre de déplacements pour réaliser la tâche.
IV.4.2 Profils d’étude
IV.4.2.1 Chef d’équipe
Atouts
Le premier cas à envisager, serait de faire réaliser le géoréférencement par le chef d’équipe.
Chargé de l’exécution des travaux, le chef d’équipe est à première vue la personne la mieux positionnée
pour réaliser les relevés au moment des IC et des récolements. Directement au contact des réseaux au
moment de la dépose, le chef d’équipe semble être la personne idéale pour un géoréférencement en
tranchée ouverte. De plus, cette personne était initialement la personne chargée d’effectuer les
cotations des ouvrages avant l’application de la réforme. Cette idée est cependant vite balayée par
plusieurs contraintes.
Présent durant la phase travaux.
Faiblesses
Rappelons que le géoréférencement doit intervenir à trois stades d’une affaire : phase étude (FDP),
phase avant travaux (IC) et phase après travaux (Récolement). Or le chef d’équipe n’intervient qu’à la
phase travaux. Il s’agit de la première contrainte puisque nous souhaitons une personne capable
d’effectuer les trois tâches. De plus, la capacité du chef d’équipe à pouvoir appréhender un nouvel
outil de travail mais également à en prendre le plus grand soin, peut-être mis en doute. Enfin la
dernière raison concerne l’organisation et l’investissement. Rarement de passage aux bureaux (ci ce
n’est au début de la semaine), ce choix obligerait l’entreprise à équiper l’ensemble des chefs
d’équipes. Or, cette hypothèse aurait un coût bien trop important. Ainsi nous réfutons ce profil de
personne.
Capacité à appréhender de nouveaux outils ; Fragilité du matériel ; Nécessité d’équiper chaque chef d’équipe.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
48 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
IV.4.2.2 Technicien d’affaires
Atouts
Chargé d’affecter les chantiers à ses équipes de terrain, il est également garant de la bonne exécution
des travaux. Son statut et ses fonctions le conduisent à de nombreux déplacements et lui permettent
d’avoir une très bonne connaissance des travaux. De plus, à l’heure actuelle un constat a été fait ; le
technicien d’affaire accompagne systématiquement le sous-traitant dans la détection des ouvrages
(phase récolement) car il dispose des habilitations nécessaires aux raccordements. Son temps de travail
est donc déjà impacté par les obligations de géoréférencement, ce qui en fait un avantage conséquent.
Pratique du récolement déjà compté dans le temps de travail ; Habilitations nécessaire pour la détection.
Faiblesses
Néanmoins, malgré une connaissance terrain clairement favorable, le technicien affaires ne possède
aucune compétence cartographique. Or, l’utilisation du logiciel Géovisual, bien qu’étant simple d’usage,
nécessite une connaissance des outils informatiques Atlog. De plus, souvent réquisitionné par ses
équipes de terrain, le technicien d’affaires doit faire face à des plannings disparates et chargés, rendant
l’hypothèse du géoréférencement difficile dans sa totalité.
Appréhender les outils informatiques ; Disponibilité.
IV.4.2.3 Technicien Bureau d’étude
Atouts
Le choix du technicien d’étude est celui qui a été entrepris par de nombreuses agences du pôle (trois
sur quatre) : SDEL Charente Energies, CEGELEC Tours Infras et AXIANS mais également celui
d’entreprises de bureau d’études implantées dans l’ouest et contactées.
Impliqué depuis le début de l’affaire, au moment de la phase de pré-piquetage jusqu’à son
achèvement, le technicien d’étude est la personne qui passe le plus de temps sur une affaire. Il doit :
rencontrer les propriétaires, faire signer les conventions, réaliser les études, réaliser les piquetages et
éditer les plans après travaux. De plus la gestion de ce temps est relativement souple, puisque le délai
d’une étude est de 2 à 4 mois. Il aurait alors tout le temps d’organiser son planning.
Par ailleurs, la pratique du géoréférencement peut s’avérer être un plus dans les études puisqu’elle
favorise deux choses. D’une part, le temps passé sur le terrain à la réalisation des FDP augmente les
chances de rencontrer les propriétaires souvent issues des milieux ruraux et difficilement joignables.
Les chances d’obtenir les signatures des conventions pour les études sont multipliées. D’autre part, la
pratique du géoréférencement permet au technicien d’utiliser les outils de géoréférencement dans les
études aériennes et plus particulièrement dans le positionnement des poteaux qui était jusqu’alors,
positionné par des méthodes de visées obsolètes.
Enfin, du point de vue des critères établis dans l’avant-propos, les techniciens d’étude semblent être
plus à même à choisir, à utiliser, à entretenir et à juger les limites des outils mis à disposition.
Disposant d’un salarié de formation géomètre, l’équipe d’étude possède un avantage sérieux.
Implication dans une affaire ; Gestion du temps favorable ;
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
49 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Compatibilité entre géoréférencement et réalisation des études ; Capacité des personnes à pouvoir appréhender de nouveaux outils.
Faiblesses
Néanmoins, même si le choix semble évident, tant le profil du technicien d’étude parait favorable,
quelques limites peuvent se présenter tant en termes d’organisation que de compétences.
Du point de vue des compétences, à l’heure actuelle, aucun des quatre techniciens d’étude ne
disposent des habilitations nécessaires (BE et B2V) à la détection en tranchée fermée.
La deuxième limite repose dans l’organisation. Rappelons que l’objectif de l’investissement réside dans
un achat unitaire. Par conséquent les quatre intervenants devront se partager le matériel, ce qui
nécessite une organisation rigoureuse.
Enfin, il est évident que le temps consacré au géoréférencement impactera directement sur celui d’une
affaire. Les techniciens pourront-ils supporter une charge de travail supplémentaire (temps estimé dans
la partie « chiffrage ») ? Il est clair que l’attribution du nombre d’affaire devra être revue à la baisse si
l’on souhaite intégrer cette pratique au bureau d’étude.
Nécessité de passer de nouvelles habilitations pour la détection 4 opérateurs pour seulement un appareil Baisse de productivité sur les affaires actuelles
IV.4.2.4 Un intervenant externe de type géomètre embauché par l’entreprise
Atouts
La question se posant autour de la capacité des TE à pouvoir réaliser en plus de leur travail une activité
de géoréférencement, survient alors l’idée d’un opérateur externe destiné à ne faire que ça. Ce choix
est celui entrepris par de plus en plus d’entreprise de TP. L’avantage concerne le rapport
temps/réalisation. Il est clair qu’une personne réalisant une tâche répétée sera plus efficace qu’une
personne réalisant des travaux occasionnels.
Productivité
Faiblesses
Néanmoins cela nécessite d’avoir un volume de travail assez conséquent pour occuper une personne à
temps plein. Or, nous avons vu précédemment que la pratique du géoréférencement n’intervenait en
moyenne que 2 à 3 fois par semaine.
De plus cette idée ne va pas dans les sens de l’entreprise. Sortant depuis peu d’un plan social,
l’entreprise GT Infras Sarthe ne semble pas en capacité d’embaucher de nouvelles personnes.
Volume de travail pas assez conséquent Incapacité à embaucher
IV.4.3 Bilan
Ainsi l’ensemble de cette étude nous permet de distinguer deux profils :
- Le premier est celui du technicien d’étude. Les avantages énumérés ci-dessus lui permettront
de s’impliquer dans le géoréférencement aussi bien dans la réalisation des FDP, des IC et des
plans de récolement. Cependant, le problème des habilitations subsiste toujours. Ils devront
dans ce cas effectuer individuellement les formations.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
50 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- Une alternative peut être faite, elle consiste à impliquer le technicien d’affaire dans la
réalisation des IC et des récolements tranchées fermées. Cette association est celle entreprise
actuellement avec P2 et permet d’une part d’habiliter une seule personne et d’autre part de
soulager l’opérateur chargé de détecter et de géoréférencer les réseaux souterrains.
L’expérience réalisée durant le stage prouve que ce duo est nécessaire pour de grosses
affaires42.
Cependant des questions d’organisation restent encore sans réponse. Ainsi vaut mieux-t-il attribuer
cette tâche à une seule personne ou à la totalité du bureau d’étude ? Seule la pratique et l’implication
des individus permettront de répondre à cette question.
IV.5 CHIFFRAGES
La présentation qui sera faite par la suite, ne consiste pas à calculer la rentabilité et les bénéfices
engendrés par la pratique du géoréférencement sur les années à venir. Cet exercice dépend de
nombreux paramètres (nombre d’affaires réalisées, prix des bordereaux…) qu’il serait difficile
d’estimer. L’exposé vise toutefois à démontrer qu’une pratique interne, en plus d’apporter de nouvelles
compétences à l’entreprise, peut également être moins coûteuse que la sous-traitance actuelle.
IV.5.1 Coût de l’investissement
Les chapitres développés en amont ont fait l’objet d’un constat. L’investissement doit se limiter à la
pratique du GNSS. Écartant ainsi l’achat d’une station totale. Cette prise de position implique des frais
que nous détaillerons ci-dessous.
IV.5.1.1 Un intervenant externe de type géomètre embauché par l’entreprise
Coût unité
Tableau 9 : Coût unité de l'investissement
42 Est considérée comme une grosse affaire, une affaire avec de nombreux branchements et une longueur>800m. 43 Seule la licence Géovisual est nécessaire puisque l’entreprise dispose déjà d’un certain nombre de licence Bentley (coût de la licence 1500 €). 44 1Hz : fréquence d’actualisation de 1seconde.
Prix € HT
Pack : Licence Géovisual43 + Tablette FZ-G1, avec assurance dommage tablette 3 ans
7500
Pack : Antennes GNSS LEICA GG03 PRO 1Hz44 + Canne 5500
Accessoire DISTO LEICA D3A + support (facultatif) 400
Station d’accueil pour tablette (facultatif) 250
TOTAL 13000 + 650 (facultatif)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
51 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Coût annuel
Prix € HT /an
Service maintenance Géovisual avec engagement 3 ans (conseillé) 702
Abonnement Service Temps réel ORPHEON (obligatoire) 2400
Carte SIM ORANGE, forfait illimité (obligatoire) 300
Maintenance standard et certification de conformité du GNSS dans la norme ISO 9001 (Nécessaire pour appels d’offres)
250
TOTAL 3650 Tableau 10 : Coût annuel de l'investissement
Coût d’une formation à l’outil Géovisual
Lieu Prix € HT / jour et à
l’unité
Dans les locaux d’Atlog (jusqu’à 4 stagiaires) 800
Dans les locaux de l’entreprise 1100 Tableau 11 : Coût des formations Atlog
IV.5.1.2 Bilan
Les frais relatif à la mise en service du géoréférencement se divisent en 2 parties. Une partie
unitaire de 13000 € HT, correspond à l’achat initial de matériel. Une deuxième partie est annuelle, 3650
€ HT, elle concerne les frais nécessaires à une utilisation continue.
Remarque :
- Nous noterons que certain accessoire sont disponibles et peuvent entrainer des coûts
supplémentaires. Cependant, étant facultatifs, nous ne les intégrerons pas au prix
d’investissement ;
- Des formations seront toutefois à prévoir dans le cas où les TE seront les seuls à réaliser les
récolements en tranchée ouverte. Ainsi, nous pouvons imaginer un coût supplémentaire de
quatre formations B2V.
IV.5.2 Coût de réalisation
Les chiffres présentés dans l’annexe 6 sont issus de 7 affaires (marché CD72). 5 d’entre elles
concernent la réalisation de FDP à la norme Carto200V3. Les 2 autres correspondent à la détection des
réseaux et la confection des plans de récolements. Les calculs prennent uniquement en compte les
prestations qu’auraient réalisés les intervenants externes et reposent sur un taux horaire de 75 €
HT/H45.
Cette activité pratiquée durant un mois, fut réalisée avec le matériel retenu dans l’étude (Antenne
GNSS GG03, logiciel Géovisual…). Il nous fut prêté par l’agence, du pôle VINCI OUEST CENTRE, CEGELEC
Tours Infras.
45 75 € HT/H : Taux horaire d’un technicien d’affaire.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
52 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Analyse
La réalisation en interne des FDP et des récolements conduisent aux constats suivants :
- Sur 9 affaires confiées seules 7 ont pu être réalisées avec les outils GNSS mis à disposition.
Autrement dit, sur un mois de pratique, 22% des affaires sont restées sous-traitées et faites au
moyen d’une station totale. Ce chiffre est donc en cohérence avec ceux présentés dans la partie
4.II.
- Une affaire de FDP représente environ :
o Un pourcentage de 80% de terrain et 20% de bureau ;
o Un coût moyen de 60€ pour 100 mètres ;
o Un temps moyen de 50 minutes pour 100 mètres ;
- Une affaire récolement tranchée fermée représente environ :
o Un pourcentage de 60% de terrain et 40% de bureau ;
o Un coût moyen de 70 € pour 100 mètres relevé sur le terrain ;
o Un temps moyen de 1 heure pour 100 mètres relevé sur le terrain ;
Cependant, les résultats issus des affaires récolement sont à prendre avec précaution. L’échantillon
composé de deux affaires n’est pas assez conséquent pour être totalement représentatif de la situation.
De plus, il est très difficile d’estimer le temps passé pour un récolement en tranchée fermée car celui-ci
dépend d’éléments variables (type de réseaux, nombre de branchement, …). Par exemple, une affaire
composée de réseaux FT nécessitera une plus longue préparation puisqu’il faut introduire le fil
conducteur dans les fourreaux avant de s’y raccorder, alors que la détection d’un câble électrique
nécessite seulement un raccordement au réseau dans le coffret. Par ailleurs, le temps passé sur le
terrain variera selon le nombre de branchements. Seule une pratique régulière et un échantillonnage
conséquent pourra procurer des résultats précis.
IV.5.3 Comparaison : prestation interne et externe
L’idée menée dans cette partie consiste à vérifier que la pratique mise en place soit en accord avec
les coûts proposés par les sous-traitants. Cette comparaison (Annexe 7) permettra également
d’envisager l’amortissement de l’investissement. L’objectif étant de dégager un bénéfice sur chaque
affaire pour obtenir à terme un avantage sur la sous-traitance.
Analyse
FDP
La première enquête s’intéresse à comparer le coût de réalisation d’un FDP en interne à celui
du prestataire 246. Nous constatons à travers les résultats que le coût final d’un fond de plan
cartographique est relativement équivalent. Nous constatons qu’une affaire dont la longueur de levé
est inférieure à 300 mètres coûtera 25% plus cher à l’entreprise si elle le fait elle-même. A contrario,
pour une affaire supérieure à 300 mètres, le gain sera de 15%. Au final, la réalisation d’un FDP en
interne n’engendrera pas de bénéfice à l’entreprise mais ne coûtera pas plus cher.
46 Seul le prestataire 2 a effectué les FDP durant l’année 2015.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
53 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Récolement
L’investigation menée sur le récolement portera sur deux affaires et sera confrontée aux coûts
proposés par les deux prestataires. Rappelons que P1 réalise les plans en tranchée ouverte alors que le
P2 utilise les techniques de détection.
Les deux affaires nous font apparaitre deux choses :
- Les prix proposés par le P1 sont beaucoup trop élevés pour des affaires de grandes envergures.
Malgré une remise de 15%, le P1 aurait coûté 2.2 plus cher que P2. Il est donc normal que
l’entreprise GT Infras Sarthe sollicite dorénavant plus souvent le prestataire P2.
- La réalisation en interne a coûté en moyenne 25% moins cher que la prestation de P2.
Nous pouvons donc estimer que la réalisation en interne menée pour des techniciens études
engendrera des gains financiers de 25% sur un récolement par rapport à la sous-traitance actuelle.
IV.5.4 Amortissement de l’investissement envisageable ?
De par l’étude, qui fut menée sur un seul marché (CD72) et un nombre relativement faible
d’échantillons, il est difficile de donner une réponse très précise sur l’investissement. Néanmoins, les
résultats obtenus précédemment font apparaitre une tendance positive de la pratique. La mise en place
du géoréférencement au sein de l’entreprise dégagera forcement des bénéfices à celle-ci. Pour preuve,
sur l’année 2015, le récolement a coûté à lui seul 67 000 € HT. Si l’on considère les chiffres obtenus
dans le chapitre ci-dessus, l’entreprise aurait pu envisager d’économiser 25% sur le coût de la sous-
traitance, soit environ 16 500 € HT. Ce coût représente à lui seul le prix de l’investissement unitaire
(13 000 € HT) de la première année et le prix de l’investissement annuel (3650 € HT). Ainsi, si l’on
ajoute les investigations complémentaires qui ont à ce jour été omises, nous pouvons imaginer que
cette nouvelle compétence est bénéfique à l’entreprise en quête de rentabilité.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
54 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CONCLUSION
GÉNÉRALE Face au contexte présenté en introduction et aux prérogatives découlant de la réforme,
l’entreprise GT Infras Sarthe souhaitait s’émanciper et développer de nouvelles compétences. Prendre
en compte les nouvelles obligations, tout en intégrant les pratiques de l’entreprise furent mes missions
durant ce stage.
Pour répondre à la problématique énoncée, il fut essentiel de prendre en considération la réforme DT-
DICT, ses obligations (précision, méthodes…) et de l'adapter à GT Infras Sarthe. À la fois responsable de
projet par délégation et exécutant des travaux, nous avons constaté que l’entreprise est confrontée au
géoréférencement à trois stades d’une affaire : la réalisation des fonds de plans cartographique, les
plans issus des investigations complémentaires et les plans de récolements. Ayant également pris en
considération les marchés de l’entreprise, nous avons pu en déduire deux choses : tous deux se
réfèrent à la réforme mais n’intègrent pas les mêmes contraintes. Si l’un oblige l’entreprise à
géoréférencer les ouvrages en tranchée ouverte, l’autre ne spécifie aucune restriction et repose sur une
obligation de résultat.
L’ensemble de ces observations furent bien évidement la base de notre réflexion.
CHOIX : Pour répondre à la commande, nous avons pris le parti de choisir la méthode GNSS NRTK.
Cette méthode de rattachement était celle qui répondait la mieux aux attentes de l’entreprise. Ce choix
pris en connaissance de cause ne permet cependant pas d’effectuer 100% des affaires puisque 20%
reste du effectué à l'aide d'un tachéomètre. Ainsi, nous conseillons l’entreprise, dans sa situation
actuelle, à continuer une sous-traitance partielle. Ce choix ne l’empêchera bien évidement pas
d’envisager dans le futur d’acquérir de nouvelles compétences pour prétendre à une autonomie totale.
La méthode choisie, nous avons ensuite sélectionné un type de matériel adapté à la personne que nous
estimions la mieux placée à pratiquer ce service. Ayant pris connaissance au préalable des outils
existants et des connaissances de chacun, notre choix s'est porté vers le logiciel Géovisual couplé aux
compétences du technicien d’étude. Ce choix impactera bien évidemment les pratiques déjà établies et
suscitera de nouvelles responsabilités. Un ajustement des affaires distribuées au technicien devra donc
être effectué.
Dans le déroulement de notre étude, nous avons ensuite proposé un mode opératoire différent selon
les marchés. Estimant la méthode de levé tranchée ouverte préférable, nous l’avons intégré au marché
départemental, qui autorise cette pratique. Des contrôles effectués selon le mode prescrit par la
réforme nous a permis d’attester sa précision. La méthode en tranchée ouverte sera quant à elle
organisée tout au long des chantiers gaz selon les mêmes modes opératoires que la sous-traitance
actuelle. Une coordination entre le technicien d'étude et le chef d'équipe sera primordiale.
En termes de coût, nous avons démontré qu’une pratique interne du géoréférencement n’entraimera
aucune perte financière en comparaison à la sous-traitance actuelle. Mieux encore, nous avons
constaté des coûts de réalisation d’environ 25% moins onéreux sur des récolements supérieurs à 900
mètres. A moyen terme, l’investissement des outils pourra être amorti pour ensuite engendrer des
bénéfices.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
55 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CONSTAT : Au cours de ce stage, nous avons effectué différents constats relatifs à l’application de la
réforme. Après 4 ans d’exercice, de nombreux responsables de projet n’appliquent toujours pas les
dispositions qui sont imposées. Malgré une place très importante dans l’amélioration des
connaissances cartographiques, les IC sont à l'heure actuelle encore trop souvent oubliées. Quant au
livrable final, le manque d’homogénéisation et les multitudes de formats contraignent trop souvent les
entreprises à effectuer plusieurs fois les mêmes opérations. Ce temps de réalisation conséquent n'est
malheureusement pas assez valorisé dans les bordereaux. Cette négligence est préjudiciable à
l'entreprise. Un modèle unique serait alors préférable pour tous les acteurs.
L' AVENIR du géoréférencement au sein de l'entreprise sera déterminé selon quatre enjeux :
L'achat de matériel permettra à l’entreprise d’appliquer les projets mis en place tout au long de mon
stage. Seul le temps et la motivation des individus justifieront ou non des choix entrepris.
Même si actuellement la pratique du géoréférencement ne demande aucune certification, l’entreprise
devra envisager de le faire pour l’ensemble de ses utilisateurs avant le 1er Janvier 2018.
D’ici là, nous pourrions imaginer qu’en plus des marchés conclus, l'acquisition de ce nouveau savoir-
faire offre de nouvelles possibilités à l’entreprise. Les objectifs de la réforme vise à cartographier
l’intégralité des réseaux sensibles de notre territoire avant les échéances de 2019 et 2026. Cette
perspective offre jusqu'à ces dates de nombreux marchés. L’entreprise pourrait à la fois profiter de
cette aubaine pour concurrencer les entreprises déjà spécialisées mais également combler les
difficultés relatives aux pertes de marchés récemment rencontrées.
Enfin dans une perspective de futur embauche, nous conseillons l’entreprise d’orienter son choix vers
un profil de type géomètre puisque ses aptitudes terrain et bureau lui permettent de répondre
facilement aux nouvelles obligations.
PERSONNELLE D’un point de vue personnel, cette expérience fut très enrichissante pour de nombreuses
raisons.
Habitué aux cabinets de géomètre et bureaux d’études d’urbanisme, j’ai su m’adapter à un
environnement et cadre juridique nouveau. Bien intégré à la structure d’accueil, j’ai pu découvrir le
quotidien d’une entreprise TP et maitriser les aspects techniques liés aux réseaux souterrains.
L’utilisation de nouveaux outils m’a permis d’étendre mon champ de compétences.
Autonome sur mon poste et véritable responsable du projet de mise en place du service, j’ai beaucoup
apprécié la confiance accordée par l’entreprise et les responsabilités qui m’étaient confiées. Ce statut
m’a conduit à mener des réflexions et à prendre des initiatives autour des objectifs initialement fixés.
Ce travail s’est révélé être très formateur.
Un trait significatif de l’ingénieur est de pouvoir communiquer aisément avec ses différents
interlocuteurs. Dans ce sens, j’ai pu gagner en relationnel d’une part grâce à mes rencontres avec les
professionnels du métier (rendez-vous commerciaux, réunions) et d’autre en échangeant avec les
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
56 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
différentes équipes de travail. C’est en qualité de manager que j’ai pu transmettre mes connaissances
par le biais d’initiations aux outils, et à l’aide du guide technique (Annexe 8) évitant ainsi à l’entreprise
toute formation supplémentaire. J’ai également proposé des procédures d’application et des modes
opératoires (Annexe 9), présentant le déroulement des opérations.
L’une des principales difficultés rencontrées lors de mon stage fut la compréhension et l’assimilation de
la réforme DT-DICT qui m’était jusqu’à-là inconnue. Pour apprivoiser les nombreux articles, les
modifications et le vocabulaire juridique, il fut nécessaire pour moi et pour la bonne mise en place du
service, d’y consacrer le temps nécessaire. En effet, il est primordial dans ce cas concret de rester
conforme aux exigences clients et réglementaires. Par ailleurs, n’ayant pas eu jusqu’alors d’expériences
dans le secteur TP, spécialisé dans les études de réseaux, l’utilisation des logiciels sans formation au
préalable (tel que Microstation) a pu au premier abord être déstabilisant. Toutefois, les conseils de
l’équipe, associés à ma curiosité et mon envie d’apprendre ont solutionné cette difficulté. J’ai ainsi fait
preuve d’une grande capacité d’adaptation.
D’une manière générale, ce stage m’a amené à réaliser des missions très différentes auxquelles je
pourrais être confronté plus tard. J’ai mis en pratique mes connaissances acquises durant mes années
d’études tout en m’enrichissant de nouvelles aptitudes. Portant un réel intérêt aux groupes comme
VINCI et aux entreprises porteuses de projets, j’envisage à présent mon avenir dans ce type de
structure plutôt que dans le secteur libéral. Cette expérience sera, sans aucun doute, un tremplin
considérable pour me lancer dans la vie active.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
57 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
BIBLIOGRAPHIE
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soutenance : université de soutenance, 2014, 66 pages ;
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- LAQBAYLI Soufiane, Étude d’opportunité de développement sur les marchés de la Topographie des réseaux, PFE INSA, Lieu de soutenance : université de soutenance, 2013, 91 pages ;
- DENIEL Vincent, La réforme DT-DICT : quel marché pour le géomètre-expert ?, TFE ESGT, 2013, 82 pages.
Articles de périodiques imprimés - POLIDORI Laurent, COSTA Gilles, Réseaux enterrés Sécurité, fiabilité, Géomètre, décembre
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- Arrêté du 15 février 2012 pris en application du chapitre IV du titre V du livre V du code de l'environnement relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution, JO du 22 février 2012, n°45,(Version consolidée au 01 juin 2016).
- Arrêté du 16 septembre 2003 portant sur les classes de précision applicables aux catégories de travaux topographiques réalisés par l'Etat, les collectivités locales et leurs établissements publics ou exécutés pour leur compte, JO du 30 octobre 2003 n°252.
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- CCTP, Travaux D'électrification, Renforcement, Enfouissement De Réseaux Electriques Et Génie
Civil Téléphonique Y Compris Les Etudes, 15 avril 2014, CD72.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
58 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
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- Site de l’entreprise D3E, distributeur de solution GNSS, [en ligne]. Disponible sur : http://www.d3e.fr/ (consulté le 31/05/2016), lien URL utilisé lors de la recherche de la solution Arpentgis.
- Site de l’entreprise ORPHÉON, service de réseau temps, [en ligne]. Disponible sur : http://reseau-orpheon.fr/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de TOPOCENTER, service de location, vente et SAV, [en ligne]. Disponible sur : http://www.topocenter.fr/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de LEICA Geosystems, fabricant et commercial d’appareil de topographie et géodésie, [en ligne]. Disponible sur : http://www.leica-geosystems.fr/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de TRIMBLE, fabricant et commercial d’appareil de topographie et géodésie, [en ligne].
Disponible sur : http://www.trimble.com/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de TOPCON, fabricant et commercial d’appareil de topographie et géodésie, [en ligne]. Disponible sur : http://www.topcon.fr/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de SPRECTRA PRECISION, fabricant et commercial d’appareil de topographie et géodésie, [en ligne]. Disponible sur : http://www.spectraprecision.com/ (consulté le 15/04/2016).
- Site de l’INRS, Institut National de Recherche et de Sécurité, [en ligne]. Disponible sur : http://www.inrs.fr/ (consulté le 10/03/2016).
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
59 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Figure 1 : Implantation du Pôle VINCI ERNERGIES OUEST CENTRE………………………………………………….…..10
Figure 2 : Organigramme de l'entreprise………………………………………………………………………………………………11
Figure 3 : Répartition du géoréférencement dans les marchés…………………………………………………………...12
Figure 4 : Localisation des unités urbaines de la Sarthe…………………………………………………………………..…..16
Figure 5 : Schématisation du mode absolu……………………………………………………………………………………………30
Figure 6 : Schématisation du mode différentiel…………………………………………………………………………………...30
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Valeurs correspondant à l’exigence de classe A au sens de l’arrêté du 15 février 2012. ....... 20
Tableau 2 : Classe de précision GRDF ....................................................................................................... 24
Tableau 3 : Bilan de la méthode polygonale............................................................................................. 29
Tableau 4 : Comparatif des logiciels ......................................................................................................... 41
Tableau 5 : Comparatif des antennes GNSS ............................................................................................. 42
Tableau 6 : Comparatif des Stations Robotisée ....................................................................................... 43
Tableau 7 : Comparatif des services réseaux ........................................................................................... 44
Tableau 8 : Comparatif des opérateurs de télécommunication ............................................................... 45
Tableau 9 : Coût unité de l'investissement ............................................................................................... 50
Tableau 10 : Coût annuel de l'investissement .......................................................................................... 51
Tableau 11 : Coût des formations Atlog ................................................................................................... 51
TABLE DES ANNEXES
Annexe 1 : Diagnostic selon le modèle SWOT (cité à la page 11)…………………………………………….…..….….60
Annexe 2 : Base de données issues des factures de sous-traitance (cité aux pages 12 et 37)……………..61
Annexe 3 : Procédure DT-DICT en 16 étapes (cité à la page 15)…………………………….………………..………….68
Annexe 4 : Contrôle qualité : Géoréférencement tranchée fermée (cité à la page 20)………………….……69
Annexe 5 :Sous-traitance de l’année 2015 (cité à la page 37)………………………………………………….…….……73
Annexe 6 : Coût de réalisation (cité à la page 51)……………………………………………………………..………….…….74
Annexe 7 : Comparaison : prestation interne et externe (cité à la page 52)…………….......……….…...…….75
Annexe 8 : Guide technique (cité à la page 55)……………………………………………………………….…….….………..76
Annexe 9 : Procédure et mode opératoire (cité à la page 56)……………………………..……………………….…….101
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
60 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
ANNEXE 1 : DIAGNOSTIC SELON LE MODÈLE SWOT47
Nous proposons ci-dessous un diagnostic selon la matrice SWOT. Cet outil de stratégie d’entreprise
nous a permis de déterminer les orientations stratégiques à donner à notre projet, selon :
- les forces et faiblesses liées au sujet, aux possibilités et aux contraintes (éléments « internes») ; - des opportunités ou menaces qui peuvent exister dans l’environnement lié à la réalisation de
ce travail (éléments « externes »).
FORCES FAIBLESSES
Volonté de l’entreprise ; Connaissance topographique
Moyens financiers (CA : 8 M€) ; Une incapacité à embaucher (PSE)
Matériel existant ;
Récurrence de la pratique au sein de son activité.
OPPORTUNITES MENACES
Une pratique de plus en plus intégrée par les entreprises Qualité et conformité du travail
Matériel de plus en plus abordable Choix matériel et humain
Valoriser l’entreprise auprès des clients
Développer de nouvelles compétences Investissement onéreux et pratique plus coûteuse
que la sous-traitance.
Répondre à de nouveaux marchés
47 SWOT : Forces (S), Faiblesses (W), Opportunités (O), Menaces (T)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
61 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 2 : BASE DE DONNÉES ISSUES DES FACTURES DE SOUS-TRAITANCE
RECOLEMENT
Client Sous-traitant Réseau Nombre
d'intervention Longueur réseau
Tranchée
Ouverte
ou fermée
Prix HT Date de
Saisie
Type de
zone Commune IC
GRDF P1 GAZ 3 215 Ouverte 615 14/01/2016 Dense Connerré Non
GRDF P1 GAZ 2 115 Ouverte 315 03/12/2015 Dense Arnage Non
GRDF P1 GAZ 2 100 Ouverte 300 03/12/2015 Dense Pruillé Chétif Non
GRDF P1 GAZ 1 147 Ouverte 347 03/12/2015 Dense Parigné L'évêque OUi
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 03/12/2015 Non Dense Champagné Oui
CD72 P1 ELEC 1 120 Ouverte 320 03/12/2015 Non Dense Saint mars d'outillé Non
GRDF P1 GAZ 4 270 Ouverte 1088 03/12/2015 Dense Neuville sur Sarthe Non
CD72
P1 ELEC
15
1023 Ouverte 1223
03/12/2015 Dense Pont Valin
Non
P1 FT 500 Ouverte 550 Non
P1 EP 500 Ouverte 550 Non
PRIVE
P1 ELEC
3
100 Ouverte 300
07/12/2015 Dense Sargé les le Mans
Non
P1 GAZ 100 Ouverte 300 Non
P1 AEP 100 Ouverte 300 Non
P1 EP 100 Ouverte 150 Non
CD72
P1 ELEC
6
100 Ouverte 300
24/11/2015 Non Dense Precigné OUi P1 FT 100 Ouverte 300
P1 EP 100 Ouverte 300
CD72 P1 ELEC 5 415 Ouverte 900 24/11/2015 Dense Dissé sous le lude Non
CD72
P1 ELEC
4
573 Ouverte 773
18/11/2015 Non Dense Saint gervais en belin
Non
P1 FT 300 Ouverte 350 Non
P1 EP 300 Ouverte 350 Non
CD72 P1 ELEC 6 1982 Ouverte 1854 18/11/2015 Non Dense Pruillé l eguillé Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 04/11/2015 Non Dense Moncé en belin Non
ERDF P1 ELEC 2 1107 Ouverte 1176 05/11/2015 Dense Ecommoy Oui
CD72 P1 ELEC 1 257 Ouverte 457 05/11/2015 Non Dense Fercé sur Sarthe Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 15/10/2015 Non Dense Thorigne sur duié Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 15/10/2015 Non Dense Cherré Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 15/10/2015 Non Dense Spay Oui
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
62 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CD72 P1 ELEC 5 480 Ouverte 680 14/10/2015 Non Dense Saint ouen mimbré Non
CD72 P1 ELEC 2 265 Ouverte 465 14/10/2015 Dense Mezeray Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 300 14/10/2015 Dense Mulsanne Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 300 05/10/2015 Dense Coulaine Non
ERDF P1 ELEC 3 161 Ouverte 361 30/09/2015 Dense Le Mans Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 30/09/2015 Dense Le mans Oui
CD72 P1 ELEC 6 570 Ouverte 1124 30/09/2015 Non Dense Le Mayet OUi
CD72 P1 ELEC 2 300 Ouverte 500 30/09/2015 Non Dense Saint Biez en belin Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 30/09/2015 Dense L e Mans Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 30/09/2015 Dense La Bazoge OUi
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 960 24/09/2015 Non Dense Changé Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 18/09/2015 Non Dense Le Mans OUi
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 400 18/09/2015 Non Dense Yvré L'evêque Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 07/09/2015 Non Dense La Chapelle du Bois Non
GRDF P1 GAZ 5 238 Ouverte 992 07/09/2015 Dense Le Mans OUi
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 272 31/08/2015 Non Dense Fay Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 800 30/07/2015 Non Dense Savigné l'Evêque Non
ERDF P1 ELEC 2 225 Ouverte 425 28/07/2015 Non Dense Tuffet Non
GAZ P1 GAZ 8 1070 Ouverte 2043 31/07/2015 Non Dense Sargé les le Mans Non
ERDF P1 ELEC 1 235 Ouverte 391 31/07/2015 Non Dense Chevain Non
ERDF P1 ELEC 3 350 Ouverte 495 28/07/2015 Dense Changé Non
CD72 P1 ELEC 5 1152 Ouverte 1216 28/07/2015 Non Dense Pont Valin Non
PRIVE
P1 ELEC
1
254 Ouverte 454
28/07/2015 Non Dense Saint Corneille
Non
P1 AEP 100 Ouverte 150 Non
P1 EP 100 Ouverte 150 Non
P1 FT 100 Ouverte 150 Non
GRDF P1 GAZ 2 100 Ouverte 300 28/07/2015 Dense Le Mans OUi
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 28/07/2015 Non Dense La Bazoge oui
ERDF P1 ELEC 1 145 Ouverte 345 10/07/2015 Dense Sceaux sur Huisne Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 25/06/2015 Dense Saint Calais Oui
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 25/06/2015 Non Dense Coulans Sur Gée Non
CD72 P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 25/06/2015 Non Dense Asniere sur vègre Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 25/06/2015 Non Dense Saint Germain sur Sarthe Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 18/06/2015 Dense Le Mans Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 18/06/2015 Non Dense Aubigné Racan Non
ERDF P1 ELEC 2 340 Ouverte 540 15/06/2015 Non Dense Saint Coms e en vairais Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 11/06/2015 Non Dense Confluans sur Anillé Non
ERDF P1 ELEC 2 100 Ouverte 300 11/06/2015 Non Dense Champfleur Non
ERDF P1 ELEC 2 100 Ouverte 300 11/06/2015 Non Dense Guecelard Non
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
63 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 300 27/05/2015 Non Dense Aigne Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 20/05/2015 Non Dense Domfront en champagne Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 600 18/05/2015 La millesse Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 1800 18/05/2015 Yvré L'evêque Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 380 18/05/2015 Laigne en belin Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 11/05/2015 Coulaine Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 11/05/2015 Maresche Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 11/05/2015 Asse le boisne Non
ERDF P1 ELEC 2 375 Ouverte 517 11/05/2015 Bonnetable Oui
ERDF P1 ELEC 3 170 Ouverte 377 11/05/2015 Ballon Non
GRDF P1 GAZ 2 100 Ouverte 300 16/04/2015 La Bazoge Oui
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 14/04/2015 Le Mans oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 250 14/04/2015 Mayet Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 14/04/2015 Savigné l'Evêque Oui
ERDF P1 ELEC 2 100 Ouverte 300 14/04/2015 Coulaine Non
ERDF P1 ELEC 1 325 Ouverte 472 14/04/2015 Beaumont sur Sarthe Non
ERDF P1 ELEC 6 703 Ouverte 1425 02/04/2015 Coulans sur Gée Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 02/04/2015 Coulans Sur Gée Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 255 02/04/2015 Avesse Non
ERDF P1 ELEC 2 222 Ouverte 422 02/04/2015 La millesse Non
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 02/04/2015 Le Mans Oui
PRIVE
P1 ELEC
1
100 Ouverte 300
02/04/2015 Le Mans Oui P1 AEP 100 Ouverte 100
P1 FT 100 Ouverte 100
P1 EP 100 Ouverte 28
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 02/04/2015 Sablé sur Sarthe Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 02/04/2015 Mayet Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 17/03/2015 Le mans Oui
GRDF P1 GAZ 2 200 Ouverte 400 04/03/2015 Savigné l'Eveque Oui
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 520 24/02/2015 Sargé les le Mans Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 280 24/02/2015 Allonnes Non
SIDERM P1 AEP 1 100 Ouverte 280 24/02/2015 Aigne Non
CD72 P1 ELEC 3 900 Ouverte 990 24/02/2015 Chaufour notre dame Non
PRIVE
P1 GAZ
3
340 Ouverte 900
24/02/2015 Le mans Oui
P1 ELEC 410 Ouverte 610
P1 FT 100 Ouverte 320
P1 EP 100 Ouverte 320
P1 AEP 100 Ouverte 123
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
64 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 280 24/02/2015 Le mans Oui
GRDF P1 GAZ 1 112 Ouverte 314 24/02/2015 Ancinnes Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 24/02/2015 Ecommoy Oui
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 24/02/2015 Bonnetable Oui
ERDF P1 ELEC 1 100 Ouverte 300 24/02/2015 Champfleur Non
ERDF P1 ELEC 1 258 Ouverte 473 20/02/2015 Grand Champ Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 14/02/2015 Mulsanne Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 14/02/2015 Saint gervais en belin Non
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 09/01/2015 Le mans Oui
GRDF P1 GAZ 1 100 Ouverte 300 09/01/2015 Teloché Non
CD72 P1 ELEC
3 400 Ouverte 600
09/01/2015 Coulans Sur gée Non P1 FT 200 Ouverte 200
PRIVE
P1 GAZ
3
172 Ouverte 480
09/01/2015
Mulsanne Oui
P1 AEP 100 Ouverte 300
P1 ELEC 160 Ouverte 360
P1 FT 100 Ouverte 180
P1 EP 100 Ouverte 300
P1 GAZ
3
294 Ouverte 785
09/01/2015
P1 ELEC 107 Ouverte 317
P1 AEP 100 Ouverte 150
P1 EP 100 Ouverte 150
P1 FT 100 Ouverte 150
CD72 P1 ELEC 1 296 Ouverte 394 23/12/2014 Vouvray sur loir Non
CD72 P2 ELEC
1 329 Fermée 207
12/04/2016 Non Dense Saint Maixent Non P2 FT 321 Fermée 88
CD72 P2 ELEC 1 620 Fermée 390 29/03/2016 Non Dense Saint Hilaire le lierru Non
CD72
P2 ELEC
1
433 Fermée 424
01/02/2016 Dense Auvers le Hamon Non P2 FT 621 Fermée 150
P2 EP 360 Fermée 94
CD72 P2 ELEC 1 333 Fermée 326 01/02/2016 Dense Mansigné Le moulin Non
CD72 P2 ELEC 1 50 Fermée 150 01/02/2016 Non Dense Mansigné le roncheray Non
CD72 P2 ELEC
1 700 Fermée 440
01/02/2016 Non Dense Saint jean de la Motte Non FT 16 Fermée 40
CD72 P2 ELEC
1 1703 Fermée 1668
23/01/2016 Dense Le bourg de Cheville Non
P2 FT 204 Fermée 105 Non
CD72 P2 ELEC 1 262 Fermée 165 25/01/2016 Non Dense Saint Hilaire le lierru Non
ERDF P2 ELEC 1 50 Fermée 110 21/01/2016 Non Dense Mulsanne Oui
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
65 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CD72 P2 ELEC 1 320 Fermée 251 14/01/2016 Non Dense Maigne le roc Non
CD72
P2 ELEC
1
912 Fermée 893
06/01/2016 Dense Spay OUi P2 EP 880 Fermée 236
P2 FT 682 Fermée 142
ERDF P2 ELEC 1 50 Ouverte 110 08/01/2016 Non Dense Le Mans Oui
CD72 P2 ELEC 1 150 Fermée 150 14/01/2016 Non Dense Aubigne Racan Non
CD72 P2 ELEC 1 782 Fermée 543 14/01/2016 Non Dense Malicorne sur Srathe Non
ERDF P2 ELEC 1 150 Fermée 150 30/11/2015 Non Dense Guecelard Non
ERDF P2 ELEC 1 50 Ouverte 110 23/12/2015 Dense Le Mans Oui
ERDF P2 ELEC 1 50 Ouverte 110 03/12/2015 Dense Le Mans Oui
ERDF P2 ELEC 1 50 Fermée 150 03/12/2015 Non Dense Sarge les le Mans Non
PRIVE P2 ELEC 2 50 Fermée 300 03/12/2015 Non Dense Sable sur Sarthe Oui
CD72 P2 ELEC 1 50 Fermée 110 03/12/2015 Non Dense La fontaine st Martin Non
CD72 P2 ELEC 1 452 Fermée 285 03/12/2015 Non Dense Vion Non
ERDF P2 ELEC 1 220 Fermée &
Ouverte 126 03/12/2015 Non Dense Rouesse Fontaine Non
CD72 P2 ELEC 1 50 Fermée 150 24/11/2015 Non Dense Roncheray Mansigné Non
CD72 P2 ELEC 1 780 Fermée 248 29/10/2015 Non Dense Pruille l'eguille Non
CD72 P2 ELEC
2 1054 Fermée 394
14/10/2015 Non Dense Saint jean du bois Non
P2 ELEC Fermée 270 Non
PRIVE P2 ELEC 1 50 Fermée 150 14/10/2015 Non Dense Non
CD72 P2 ELEC 1 224 Fermée 141 05/10/2015 Non Dense Disse sous le Lude Non
CD72 P2 ELEC & FT 1 58 Fermée 150 28/09/2015 Non Dense Precigne Oui
CD72 P2 ELEC &FT 1 50 Fermée 150 28/10/2015 Non Dense Precigne Oui
ERDF P2 ELEC 2 1420 Ouverte 660 11/05/2015 Non Dense Ferce sur Sarthe Non
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66 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
FONDS DE PLANS
Client Sous-traitant Nombre
intervention Longueur Prix HT Date de l'affaire Type de Zone
Commune ou Lieu-
dit
Temps de
trajet (min)
Distance
Bureau affaire
(km)
CD72 P2 1 50 150 11/03/2016 Non Dense Douillet le Joly
CD72 P2 260 181 08/02/2016 Non Dense Luche Pringé
CD72 P2 1 50 150 11/03/2016 Non Dense Douillet le Joly 40 55
CD72 P2 1 287 638 07/03/2016 Dense Saint Ouen en Belin 30 25
CD72 1 442 07/03/2016 Non Dense
CD72 P2 1 100 200 11/03/2016 Dense Laigne en Belin 25 20
CD72 P2 1 279 203 07/01/2016 Non Dense Saint Maixent 35 55
CD72 P2 1 217 155 16/03/2016 Non Dense Les grands marais 25 20
CD72 P2 1 230 250 16/03/2016 Dense Château de courteille 25 20
CD72 P2 1 110 105 16/10/2015 Dense Roncheray 20 20
CD72 P2 1 300 205 19/03/2016 Non Dense Marigné Laillé 60 95
CD72 P2 1 200 240 19/03/2016 Dense Marigné Laillé 60 95
CD72 P2 1 481 457 08/02/2016 Dense Verneil 35 60
CD72 P2 1 395 376 03/02/2016 Dense Luceau 35 55
CD72 P2 1 325 195 23/12/2015 Non Dense Saint Hilaire le lierru 35 40
CD72 P2 1 255 203 05/10/2015 Non Dense Mansigné 40 35
CD72 P2 1 150 150 18/09/2015 Non Dense St Gervais en belin 25 25
CD72 P2 1 790 475 11/09/2015 Non Dense Aubigne Racan 45 60
CD72 P2 1 650 390 15/09/2015 Non Dense Saint Jean de la Motte 40 40
CD72 P2 1 850 545 31/08/2015 Non Dense Avoise 40 65
CD72 1 670 402 24/07/2015 Non Dense
CD72 P2 1 650 495 20/07/2015 Non Dense Hierray Tase 40 55
CD72 P2 1 250 150 19/06/2015 Non Dense Ferce sur Sarthe 30 30
CD72 P2 1 263 158 Non Dense
CD72 P2 1 767 460 19/06/2015 Non Dense St jean du bois 35 30
CD72 P2 1 214 342 23/06/2015 Dense Cheville 40 45
CD72 P2 1 231 23/06/2015 Non Dense
CD72 P2 1 828 497 22/06/2015 Non Dense Laigne en Belin 25 20
CD72 P2 1 200 120 27/05/2015 Non Dense Maigne 30 35
CD72 P2 1 250 150 20/05/2016 Non Dense Dissé sous le lude 55 55
CD72 P2 1 205 123 20/05/2015 Non Dense Aubigne Racan 45 60
CD72 P2 1 100 150 16/04/2015 Non Dense St Ouen de Mimbre 45 45
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
67 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CD72 P2 1 766 460 13/04/2015 Non Dense Saint jean du bois 35 30
CD72 P2 330 248 16/10/2015 Non Dense Pruillé l'Eguillé 35 45
CD72 P2 1 736 442 26/03/2015 Non Dense Malicorne sur Sarthe 35 35
CD72 P2 1 703 422 26/03/2015 Non Dense Pruillé l'Eguillé 35 45
CD72 P2 1 148 88 26/03/2015 Non Dense St Mars d'outillé 30 25
CD72 P2 1 150 19/03/2015 Non Dense Asniere sur Vegre 40 55
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
68 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 3 : LE PROCESSUS DT – DICT SYNTHÉTIQUE EN 16 ÉTAPES
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
69 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 4 : CONTRÔLE ET QUALITÉ DU GÉORÉFÉRENCEMENT EN
TRANCHÉE FERMÉE
Avant-propos
Objectif Dans le souci de proposer à sa clientèle des services contrôlés et de qualité, l’entreprise GT Infras
Sarthe doit réaliser des tests. L’objectif de celui-ci consiste à démontrer la qualité des mesures prises en
tranchée fermée, et ce, en vue de respecter la classe de précision imposée par l’arrêté du 15 février
2012 dit la réforme DT-DICT.
Contexte
Pour rappel, depuis l’application de cet arrêté, l’ensemble des ouvrages ou tronçon d’ouvrage doivent
être localisés de telle sorte à pouvoir assurer la classe A. La vérification de cette classe doit être réalisée
selon les principes de conformité imposés par l’arrêté du 16 septembre 2003. Il revient au prestataire
chargé du géoréférencement d’effectuer une série de contrôle conforme à cet arrêté.
Ainsi, ce document constituera une base de contrôle et une preuve de qualité sur les mesures prises par
la méthode en tranchée fermée. Les spécifications et les évaluations seront réalisées en conformité des
articles 2, 3 et 5.
Cadre de l’expérimentation
Lieu de l’étude : Epineux-le-Chevreuil
Objet d’étude : géoréférencement d’un câble HTA (longueur : 75 mètres)
Matériel mise à disposition :
- 1 détecteur (RD8000) ; - 1 antenne GNSS (LEICA GG03) et son logiciel de mesure Géovisual ; - 1 abonnement ORPHEON ; - 1 carte Sim ORANGE ; - 1 logiciel de mesure (Géovisual).
Méthodologie :
- Série de contrôle : tranchée ouverte (précision des points issus du NRTK) - Série de point à vérifier : tranchée fermée (précision des points issus du détecteur et du NRTK)
Echantillon de point : 16 mesures de contrôle et 16 points à vérifier
Choix du modèle d’évaluation : modèle standard (cf. article 2 de l’arrêté).
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
70 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
𝐸. 𝑚𝑜𝑦. 𝑝𝑜𝑠. =∑ 𝐸𝑝𝑜𝑠
𝑁
Analyse réglementaire
Arrêté du 16 septembre 2003
Le principe de cet arrêté est le suivant :
1- Effectuer des mesures de contrôle ; 2- Calculer les écarts en position (Epos) ; 3- Puis analyser ces écarts selon le modèle standard.
Définition des termes :
Mesures de contrôle (cf. article 3)
« Une mesure n’est considérée comme mesure de contrôle que lorsque
sont mis en œuvre des procédés fournissant une précision meilleure
que celle de la classe de précision recherchée, avec un coefficient de
sécurité C au moins égal à 2 ».
Autrement dit, la mesure de contrôle doit être issue d’une méthode
dont la précision est au moins 2 fois plus précise à la mesure à vérifier.
Écarts en position (cf. article 3)
L’écart en position peut être défini comme la distance euclidienne
entre le point à vérifier et le point de contrôle.
Type de
coordonnées
Z
(levé
altimétrique)
X, Y
(levé planimétrique)
X, Y, Z
(levé tridimensionnel)
Epos Epos=√𝑒𝑧2 =
|𝑒𝑧|
Epos=√𝑒𝑥2 + 𝑒𝑦2
Epos=
√𝑒𝑥2 + 𝑒𝑦2 + 𝑒𝑧2
L’écart moyen en position Emoy.pos. correspond à la moyenne des N
écarts en position Epos :
Modèle standard (cf. article 5)
On dit que la population dont est issu l'échantillon comportant N
objets est de classe de précision [xx] cm lorsque simultanément les
trois conditions a, b, et c, sont remplies :
1- L’écart moyen en position Emoy.pos. de l’échantillon est inférieur à :
[𝑥𝑥] × (1 +1
2×𝐶2 ) cm
(Avec C le coefficient de sécurité des mesures de contrôle)
Application
Dans notre expérimentation, la
mesure de contrôle sera assurée par
la méthode en tranchée ouverte. Les
précisions des mesures seront celles
issues de la méthode NRTK.
Le mesures à vérifier sont quant à
elles conditionnées par la précision
de la méthode tranchée fermée
issue des appareils de détection et
du GNSS en mode NRTK.
Dans le cas d’un levé
tridimensionnel ou les modèles
planimétriques et altimétriques sont
dans des systèmes différents (RGF93
et IGN69) les coordonnées seront
traités séparément.
Nous adopterons un Epos (X,Y) pour
le levé planimétrique et un Epos (Z)
pour l’altimétrie.
L’expérimentation repose sur un
échantillon N de 16 valeurs.
Conformément à l’arrêté du 15
février 2012 et de sa norme NF-S70-
003-3 :
- le coefficient de sécurité est de 2 ;
- [xx] cm = 10cm en planimétrie ; - [xx] cm = 11cm en altimétrie.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
71 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Résultat de l’expérimentation
Point de contrôle (Tranchée ouverte) Point de comparaison (Tranchée fermée) Ecart en position
Distance
(m) X (m) Y (m) Z (m) X (m) Y (m) Z (m) Epos(X,Y) cm Epos (Z) cm
0 1467687,914 7208750,812 91,650 1467687,878 7208750,850 91,551 5,3 9,9
5 1467692,740 7208751,329 91,470 1467692,740 7208751,314 91,392 1,5 7,8
10 1467697,732 7208751,803 91,250 1467697,732 7208751,776 91,205 2,7 4,5
15 1467702,695 7208752,406 91,120 1467702,695 7208752,276 91,002 13,0 11,8
20 1467707,660 7208753,002 90,853 1467707,660 7208752,947 90,811 5,5 4,2
25 1467712,620 7208753,626 90,592 1467712,620 7208753,616 90,445 0,9 14,7
30 1467717,589 7208754,205 90,354 1467717,589 7208754,174 90,247 3,1 10,7
35 1467722,551 7208754,815 90,150 1467722,551 7208754,822 90,05 0,6 10,0
40 1467727,517 7208755,407 89,997 1467727,517 7208755,448 89,865 4,0 13,2
45 1467732,480 7208756,015 89,669 1467732,480 7208755,972 89,675 4,3 0,6
50 1467737,418 7208756,757 89,509 1467737,418 7208756,698 89,441 5,9 6,8
55 1467742,419 7208757,247 89,182 1467742,419 7208757,183 89,204 6,4 2,2
60 1467747,362 7208757,835 88,949 1467747,362 7208757,641 88,936 19,3 1,3
65 1467752,344 7208758,359 88,611 1467752,344 7208758,340 88,672 1,9 6,1
70 1467757,282 7208759,073 88,013 1467757,282 7208759,025 87,905 4,8 10,8
75 1467762,235 7208759,719 87,929 1467762,245 7208759,540 88,01 18,0 8,1
Emoy.pos 6,1 7,7
2-Le nombre N d'écarts dépassant le premier seuil (T1) ne doit pas
être supérieur à N’= 0,01 x N + 0,232 x √𝑁 (entier supérieur).
Avec : 𝑇1 = 𝑘 × [𝑥𝑥] × (1 +1
2×𝐶2 ) cm
Le coefficient k est en fonction du nombre n de coordonnées
caractérisant la position du point :
n 1 2 3
k 3.23 2.42 2.11
3- Aucun écart en position dans l'échantillon n'excède le second
seuil (T2).
Avec : 𝑇2 = 1.5 × 𝑘 × [𝑥𝑥] × (1 +1
2×𝐶2 ) cm
Avec N = 16 → N’ = 2
Soit k = 2.42 en planimétrie (X et Y).
Et k= 3.23 en altimétrie (Z).
T1 planimétrie = 27 cm
T1 altimétrie = 40 cm
T2 planimétrie = 41 cm
T2 altimétrie = 60 cm
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
72 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Analyse des résultats
Vérification Planimétrique
Condition Valeur considérée Valeur à ne pas dépasser Résultat Conclusion
1 Epos.moy 11.25 cm 6.6 cm
2 T1 27 cm N>N’= 0
3 T2 41 cm 0 Epos >T2
Vérification Altimétrique
Condition Valeur considérée Valeur à ne pas dépasser Résultat Conclusion
1 Epos.moy 12.38 cm 7.7 cm
2 T1 40 cm N>N’= 0
3 T2 60 cm 0 Epos >T2
Conclusion
Réseau HTA géoréférencé par la méthode en tranchée fermée est bien en classe A.
Le contrôle est donc concluant.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
73 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 5 : SOUS-TRAITANCE DE L’ANNÉE 2015
Nombre
Nombre affaires sur année 2015 130
FDP 33 soit 2 à 3 par mois
IC 0 or IC dans 30% des cas
RECOLEMENT 130 soit 2 à 3 par semaine
Coût
Coût sur l'année 2015 77 000 € HT
FDP 10 000 € HT
Récolement 67 000 € HT
Prestataire 1 57 000 € HT
Prestataire 2 20 000 € HT
Pourcentage
Nombre affaires / prestataire
Sur année Prestataire 1 77%
Prestataire 2 23%
9 premiers mois Prestataire 1 90%
Prestataire 2 10%
3 derniers mois Prestataire 1 40%
Prestataire 2 60%
Type d'affaire
Dense 20%
Non Dense 80%
Longueur
Longueur moyenne des FDP 415 mètres
Longueur moyenne des RECOLEMENTS 275 mètres
Distance moyenne (Bureau→Terrain) 40 kilomètres
Nombre de déplacement Tranchée ouverte 1/ 50 mètres
Tranchée fermée 1/ 400 mètres
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
74 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 6 : COÛT DE RÉALISATION
FDP
Commune Milieu Longueur
(m)
Temps
passé (h) %
Temps
terrain (h)
Temps
déplacement (h) %
Temps
bureau
(h)
%
Coût € HT
selon Taux
horaire 75 €
HT/h
Roeze sur Sarthe Rural 270 3,0 100 1,5 1,0 80 0,5 20 225
Avessé Rural 200 2,5 100 1,0 1,0 75 0,5 25 188
Saint Christophe en
Champagne Rural 750 5,0 100 3,0 1,0 75 1,0 25 375
Coulans sur Gée Rural 650 3,5 100 2,0 1,0 83 0,5 17 263
Saint Gervais en Belin Urbain 400 4,5 100 3,0 1,0 88 0,5 13 338
MOYENNE 454 3,7 100 2 1 80 1 20 278
TOTAL 2454 19 11 5 3 1440
Récolement
Commune Milieu
Réseaux
détectés
(Terrain)
Temps
passé %
Temps terrain
(h)
Temps
déplacement
(h)
% Temps
bureau %
Coût € HT
selon Taux
horaire 75 €
HT/h
Tassé Rural 900 9,5 100 5,5 1,5 64 2,5 36 712,5
Saint Jean
du Bois Rural 1500 13,0 100 7,5 1,5 56 4,0 44 975
MOYENNE 1200 11,3 100 6,5 1,5 60 3,25 40 844
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
75 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 7 : COMPARAISON : PRESTATION INTERNE ET EXTERNE
FDP
Commune Milieu Longueur
(m)
Coût € HT
GT Infras
Sarthe
Coût € HT
Prestataire
2
Diff.
Roeze sur
Srathe Rural 270 225 162 -63
Avessé Rural 200 188 150 -38
Saint
Christophe
en
Champagne
Rural 750 375 428 53
Coulans sur
Gée Rural 650 263 265 2
Saint
Gervais en
Belin
Urbain 400 338 380 42
TOTAL 2270 1389 1385 -4
MOYENNE 454 278 277 -1
Récolement
Commune Milieu Elec. (m) EP (m) FT (m)
Coût € HT
GT Infras
Sarthe
Coût € HT
Prestataire
2
Diff.
Coût € HT
Prestataire 1
(remise 15%)
Diff.
Tassé Rural 870 350 600 713 795 82 1800 1087
Saint Jean
du Bois Rural 970 1200 1000 975 1285 310 2950
1975
TOTAL 1840 1550 1600 1688 2080 392 4750 3062
MOYENNE 920 775 800 844 1040 196 2375 1531
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
76 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Annexe 8 : GUIDE TECHNIQUE
Présentation du Guide
- Ce guide réalisé par LEROY Rémy (le 24 juin 2016), fut conçu dans le cadre d’un stage. - Il a pour vocation de présenter l’ensemble des étapes à suivre dans la réalisation d’un FDP et
d’un plan de récolement à travers plusieurs tutoriels. - Une lecture assidue de ce guide doit permettre au technicien en charge des opérations de
réaliser les tâches qui lui seront demandées. - Ce guide vise à répondre aux exigences du marché BRED. Une utilisation de ce guide dans un
autre marché impliquera des variantes. - Bien évidemment ce guide nécessitera certaines modifications au fur et à mesure des mises à
jour des logiciels Atlas et Géovisual. - Concernant la partie cartographique propre à Géovisual, ce tutoriel considère les notions de
dessin (identique au logiciel Atlas) acquises par son utilisateur. Seules les notions relatives au levé Topo seront présentées.
- De plus, ce guide fait référence à d’autres tutoriels évitant ainsi toute redondance. Il cite également les prescriptions ERDF relatives aux normes Carto 200 V3.
Rappel sur la notion Carto 200 V3
Ce guide fait référence à la norme Carto200V3, dans ce sens il est utile que l’utilisateur sache ce qu’est
cette norme :
La norme Carto200V3 est un cahier des charges précis pour la commande de plans, au 1/200ème ou
1/500ème, par ERDF ou GrDF auprès d'entreprises extérieures afin que ces plans soient exploitables par
leurs différents logiciels. Ce cahier des charges concerne la structure du fond de plan topographique
ainsi que le récolement des réseaux souterrains électriques, gaz, éclairage public et
vidéocommunication. Celui-ci a été défini en 2002 et a évolué jusqu'à ce jour.
Il décrit la symbologie des éléments à représenter (couleur, style de trait, épaisseur, niveau de
stockage,...), les types d'entités graphiques à utiliser, il fournit également une collection de symboles et
décrit comment les dimensionner.
Les plans produits sont segmentés en plusieurs thèmes métiers, leur format est unique "A1" et leur
échelle 1/200ème ou 1/500ème. Une extension personnalisée (FP2, EL2, GZ2, AR2) définit chaque
fichier mais leur structure est de type DGN (format généré par les logiciels de la gamme Microstation de
la société Bentley).
Les plans carto200 v3 sont géoréférencés selon les préconisations des centres, et leur nom est associé à
leur position géographique.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
77 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Tutoriel 1 : Lancement de l’acquisition GPS (Terrain) Objectif du tuto :
Cette partie décrit l’ensemble des étapes à suivre avant à un levé de FDP ou de récolement.
Déroulement des opérations :
Suivre les étapes :
1- Assembler le matériel ;
2- Appuyer sur le bouton ON pour allumer l’antenne GG03 ;
3- Allumer la tablette
le logiciel « Zeno Connect » -> puis appuyer sur l’icône 4- Ouvrir (double clic) pour activer (cette opération permet de connecter l’antenne au logiciel).
5- Activer la carte SIM téléphonique : Cliquer sur ->choisir Orange -> cliquer sur connecter -> et entrer le code pin de la carte SIM (exemple : 0000) ;
6- Ouvrir le logiciel Géovisual -> prendre le fichier .fp2 préalablement préparé -> puis l’ouvrir
;
7- Une fois le fichier ouvert, vérifier que les boutons de l’antenne GPS sont allumés, sans quoi la suite des opération ne peut être assurée.
Rappel :
La solution utilisée est une solution NRTK. Pour fonctionner, cette méthode nécessite :
- une antenne GPS de calcul, - un service Temps réel de précision (ORPHEON) - un abonnement opérateur téléphonique (ORANGE) - et un logiciel constructeur (Zeno Connect). capable d’interférer entre l’antenne GPS.
Remarque : Dans certains cas l’icône de gauche met du temps à s’allumer.
Si la LED n’est pas allumée, cela signifie qu’un nombre de satellites insuffisant est
détecté. Après 1 minute, si l’icône ne s’allume pas : éteignez puis rallumer
l’antenne, changer d’endroit et privilégier un environnement dégagé. Au bout de
quelques essais l’icône doit s’allumer (cette opération peut prendre quelques
minutes.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
78 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
8- Lorsque tous les voyants sont allumés, cliquez sur l’icône (en bas) -> validez -> Un message s’affiche, cliquer sur oui -> une fenêtre s’ouvre -> remplir les informations comme cela :
Une fois les informations bien remplies, cliquer sur « ouverture » ;
9- Le module de communication et de prise de points apparait alors à droite de l’écran.
A ce stade des opérations, aucune acquisition de point ne peut être faite car aucune correction
du service ORPHEON n’est envoyée. La position des points sont de l’ordre du mètre.
10- Pour pallier à cela, activer le mode NRTK. Ainsi, Cliquer sur l’icône : le système s’initialise
(attendre les quatre ) et reçoit les corrections en temps réel. La position des points est à présent centimétrique (2 à 5cm en X, Y et Z).
11- Logiquement, les modules se mettent alors au vert. On dit que l’appareil est « locké ».
12- Un levé de Fond de plan ou de récolement peut alors être effectué (attention bien vérifier les
voir partie « Module de Pilotage »)
Remarque :
1- A la fin du levé, le module doit impérativement être fermé, sans quoi le logiciel Géovisual ne pourra être quitté.
2- En cas d’abonnement forfaitaire (de type 50H) et non illimité, il est fortement recommandé à son utilisateur de ne pas utiliser inutilement le forfait qui lui est offert.
Ainsi, nous préconisons de cliquer sur le l’icône à chaque fin de mesure. 3- Pour vérifier le temps qu’il reste avant la fin du forfait, l’opérateur peut consulter le site
prévu à cet effet. Il doit alors suivre le mode opératoire du pdf (ORPHEON-vérifier_credit_restant).
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
79 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Tutoriel 2 : Module de pilotage
Le module de pilotage est un module d’acquisition des points de topographie sur
le terrain. Ce module doit être utilisé en complément des notions de
cartographie que l’on retrouve sur le logiciel Atlas.
Dans ce module nous distinguons différents éléments :
- (1) Déclenchement des mesures - (2) Mesure avec Z valide / non valide - (3) Excentrements - (4) Matricules - (5) hauteur antenne - (6) Informations de bases de l’antenne GPS - (7) Configuration de l’acquisition des mesures
(1) Déclenchement des mesures L’ensemble des acquisitions des points sur Géovisual sont assurées par ces fonctions.
Acquisition d’un point
- Une mesure est effectuée et Géovisual positionne un point topo sur le plan. Ce mode d’acquisition concerne uniquement les éléments fixes (exemple : un arbre, poteau, regard…).
- Pour l’utiliser, il faut : Choisir l’élément à lever -> puis cliquer sur cet onglet. Remarque : pour ce type d’opération, l’acquisition d’un point avec liaison fonctionne aussi.
Acquisition d’un point avec liaison
- Une mesure est effectuée et Géovisual positionne un point topo sur le plan. Néanmoins, le logiciel interprète également la commande active (dessin de linéaire, de symbole, action d’insertion de sommet ou de copie ou de décalage…) et accroche cette action au point topo. Dans ce cas, on dessine tout en levant.
- Pour l’utiliser, il faut : choisir l’élément à lever (exemple : clôture) -> cliquer sur l’onglet (Début de la clôture) -> se déplacer au deuxième point ->cliquer sur l’onglet -> etc. Cette opération est réalisée autant de fois que nécessaire.
Pour stopper l’action, l’opérateur devra impérativement cliquer sur l’onglet
stop
- Astuce : l’opérateur peut judicieusement choisir de lancer plusieurs actions, la barre « Objet actif » peut alors être composé de plusieurs objets.
- Cette possibilité doit permettre à l’opérateur de minimiser le maximum les déplacements. Pour arrêter les actions en cours il faut : cliquer sur l’onglet -> et cliquer sur stop.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
80 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Liaison sur dernier point reçu
- Pour s’accrocher sur le dernier point mesuré (contexte de point utilisé par plusieurs objets ou utilisé pour un excentrement), deux solutions s’offrent à l’opérateur : on peut soit utiliser le
magnétisme (si on dessine) ou on peut cliquer sur le bouton « Liaison sur dernier point reçu ».
Cette commande est très utile puisqu’elle permet de ne pas lancer l’acquisition d’un nouveau point
lorsque deux éléments sont collés. Exemple : un mur et un portail.
Pour l’utiliser il faut (suivant l’exemple) cliquer sur l’objet mur -> puis sur acquisition point de
liaison pour prendre début du mur ->à la fin du mur faire stop -> cliquer sur le nouveau élément à
lever (ici entrée de parcelle) -> et cliquer sur liaison sur dernier point reçu.
(2) Mesure avec Z valide / non valide Il est possible de prendre les points topo avec un Z valide ou non valide. Pour cela il suffit de basculer
d’un mode à l’autre en cliquant sur le bouton en haut à droite du pilote.
Attention : dans la pratique, il est préférable de ne pas utiliser ce module. Un oubli de désactivation
engendrerait une succession de point pris sans altitude.
(3) Excentrement - Les excentrements sont des fonctions utiles dans le cas où l’opérateur ne peut pas se
rapprocher de l’élément qu’il souhaite lever. Exemple : Arbre derrière clôture, poteau derrière un fossé, bâtiment dans une parcelle privée, ou bien pour lever un bâtiment avec un décalage de quelques centimètres pour éviter l’effet de masque, etc.
- Il devra alors disposer d’un disto ou d’un mètre. - L’utilisation des excentrements est détaillée sur le site d’Atlog. Un tutoriel ayant déjà été
réalisé, nous conseillons l’opérateur de s’y référer : http://www.atlog-logiciels.fr/Docs_Logiciels/GeoVisual_v2007/.
- Nous conseillons à l’opérateur de bien comprendre les vidéos avant d’aller sur le terrain. Ces commandes s’avèrent très utiles dans la réalisation d’un FDP. Il est donc indispensable de lire ce tutoriel.
(4) Matricule Le matricule d’un point représente le numéro de celui-ci. La notion de « bloc » de matricule peut être
utile dans le cas d’une utilisation de la station robotisée. Dans ce cas, nous différencierons les points
stationnés des points levés. Cependant, ce tutoriel n’est pas destiné à cet appareil de topographie.
Ainsi, nous conseillerons à l’utilisateur de ne pas se soucier du matricule du point et de laisser le début
à 1000.
(5) Hauteur de l’antenne La variation de la hauteur d’antenne permet de jouer sur la profondeur du point à lever.
- Dans le cas d’un FDP : Nous conseillons à l’utilisateur de paramétrer la hauteur de l’antenne à
200cm (dans configuration) puis d’inscrire 0 dans l’onglet .
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
81 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- Dans le cas d’un récolement en tranchée fermée : Nous conseillons à l’utilisateur de paramétrer la hauteur de l’antenne à 200cm (dans configuration) puis d’inscrire la profondeur détectée
dans l’onglet .
Exemple : Profondeur détectée à 80 cm
(6) Informations de bases de l’antenne GPS Les informations sont les suivantes :
- Nombre de satellites détectés par l’antenne GPS. Ce nombre de point varie selon le lieu. Nous rappellerons simplement qu’un minimum de quatre satellites est nécessaire.
- HDOP : Le HDOP est un indicateur sur le positionnement des satellites. Pour qu’une mesure soit fiable, les satellites captés par l’antenne GPS doivent être bien répartis. Plus le HDOP est faible, meilleur sera la répartition. Ce coefficient doit être inférieur à 2 pour un positionnement fiable. Exemple :
HDOP proche de 1 HDOP supérieur à 2
(7) Configuration de l’acquisition des mesures Cette partie doit être suivie avec rigueur. Un mauvais paramétrage peut avoir des
conséquences sur la suite des opérations. Il faut impérativement suivre les directives
ci-dessous pour garantir des mesures fiables et précises.
Ainsi veuillez à respecter les paramétrages suivant :
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82 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Tutoriel 3 : Réalisation d’un Fond de plan à la norme Carto200V3
La réalisation d’un fond de plan cartographique nécessite différentes étapes que nous aborderons dans
ce guide. L’objectif étant de réaliser un FDP à la norme Carto200V3 (notion de base rappelée
précédemment).
Déroulement des opérations :
Phase Bureau :
Etape1 : Création du fichier
Deux cas de figure : Soit on réalise un FDP à partir d’un fichier vierge (cas 1) ou bien on complète un
FDP déjà existant (cas2).
Cas1 : (exemple : affaire 006847)
Ouvrir Atlas -> -> (1) aller sur l’affaire en question -> (2) 06 - Lever Terrain -> (3) Fond de Plan -> (4)
création d’un nouveau fichier -> puis remplir (5) -> et créer le fichier (6):
Cas 2 (exemple : affaire 004418) :
Ouvrir Atlas -> -> (1) aller sur l’affaire en question -> (2) sectionner le FDP existant (.dgn) -> (3)
ouvrir.
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83 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Une fois le fichier ouvert -> cliquer sur (1) Fichier -> (2) Export -> (3) DGN, DWG, DXF -> (4) Ecrire le nom
du fichier et ajouter « .fp2 » -> (5) enregistrer
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
84 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 2 : Transfert du fichier sur la tablette
- Hypothèse 1 : La tablette est directement connectée au serveur de l’entreprise. Dans ce cas, à partir de la tablette, prendre le fichier créé et le copier sur la tablette (dans un dossier approprié) ;
- Hypothèse 2 : La tablette n’est pas connectée au serveur de l’entreprise. Dans ce cas, muni d’une clé USB, copier le fichier créé puis coller sur la tablette (dans un dossier approprié).
Etape 3 : Faire une check-list du matériel nécessaire
Matériel Illustration
Antenne GPS GG03
Deux batteries GPS chargées
Tablette et son logiciel
Deux batteries tablette chargées
Disto et mètre
Clous d’arpentage
Phase terrain :
Etape 1 : Arrivé sur le terrain, l’opérateur doit suivre le tutoriel 2 précédemment détaillé.
Etape 2 : Après avoir fait un tour des lieux de la zone à lever, l’opérateur implante des points
identifiables et durables. Pour cela, il matérialise ces points pas des clous d’arpentages. Ces points
seront par la suite levés et intégrés dans le FDP grâce à l’icône présent dans les symboles Fond
de Plan V3. Nous conseillons à l’opérateur de positionner judicieusement ces points de façon à bien les
répartir sur le FDP. Minimum de 2 points pour un FDP.
Etape3 : Une fois les clous d’arpentages implantés, l’opérateur peut effectuer le levé.
L’ensemble des éléments à lever sont décrits dans le PRDE B9.2.1-V2 (voir document).
L’opérateur doit lever :
- les éléments topographiques des lieux. Il s’aidera pour cela des palettes :
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
85 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
- l’ensemble des affleurant des réseaux électriques, gaz...
Conseil : Nous conseillons aux utilisateurs de bien se familiariser avec la bibliothèque avant de se
déplacer sur le terrain. Un entrainement sous atlas au bureau est grandement recommandé.
Remarque : Dans le cas 2, l’opérateur peut lever un point Lambert du plan déjà existant.
Cette opération lui permettra de vérifier le plan mis à sa disposition. En cas de différence, la position
considérée comme bonne sera celle prise par l’opérateur.
Phase Bureau :
Etape 1 : De retour au bureau, l’opérateur copie le fichier .fp2 créé sur le terrain et enregistré sur la
tablette, puis le colle dans les dossiers : « 06-Lever Terrain » -> « Fond de Plan » (sur l’ordinateur). Il
remplace alors le fichier vide créé en tout début des opérations.
Etape 2 : Une fois ce fichier collé, l’opérateur pourra ouvrir le fichier (.fdp2) et réaliser l’ensemble des
ajustements nécessaires à la finalisation de son plan. Il ajoutera par exemple le nom de la rue, corrigera
quelques imperfections…
Etape 3 : Une fois le plan (.fp2) finalisé, il devra suivre les opérations suivantes:
Cliquer sur Fichier -> Export -> DGN, DWG, DXF -> (1) Ecrire le nom du fichier et ajouter « .dgn » -> (2)
enregistrer.
Remarque : L’enregistrement DGN permet de lire le fichier sous Eras.
Etape 3 : Fermer Atlas et ouvrir Eras. L’opérateur peut à présent réaliser son étude avec un FDP
Carto200V3.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
86 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Tutoriel 4 : Détection RD8000
Avant-propos Nous conseillons à l’opérateur de lire le manuel du constructeur pour une meilleure compréhension des
boutons.
QUI
- N’importe quelle personne ayant des notions de détection ; - Personne ayant des habilitations : BE, B0 et/ou B2V.
L’utilisation du détecteur RD8000 est un objet à la portée de chacun. Son utilisation ne nécessite
aucune compétence particulière de l’opérateur. Néanmoins, il est fortement recommandé que la
personne ait un minimum de connaissance avant toute utilisation. Ce tutoriel vise donc à présenter
l’outil dans sa globalité et son utilisation.
QUAND
Récolement
- Récolement des ouvrages en tranchée fermée ; - Lorsque le marché contracté l’autorise (exemple : marché BRED) ; - Il intervient à la fin des travaux des réseaux Hors tension mais avant mise en service. Investigation complémentaire (ce tutoriel ne décrit que le mode opératoire du récolement)
- Lorsque que l’ensemble des conditions sont remplies pour une IC ;
- Elle intervient avant l’étude.
QUOI
- La détection des réseaux ne peut se faire que sur des réseaux conducteurs (Electrique, EP, Flexitrace…)
COMMENT :
Le principe de fonctionnement est simple :
- un émetteur génère un champ de fréquence dans un câble
conducteur.
- Puis en réponse de ce champ, un détecteur va réceptionner la
fréquence émise à par le câble.
Ainsi, le signal détecté permet à l’appareil RD8000 de situer l’objet cible en planimétrie (X et Y) à une
précision <10cm et en altimétrie (Z) à une précision d’environ 5% de la profondeur.
Pour détecter un réseau souterrain, le technicien a plusieurs méthodes. La méthode doit être choisie
selon la configuration des lieux. Ainsi, nous allons présenter les différents cas de figures et décrire le
mode opératoire à effectuer pour détecter le réseau.
METHODES
Méthode 1 : Raccordement direct sur le réseau (raccordement galvanique) avec la pince
« croco » :
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
87 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Quand : Cette méthode devra être utilisée en priorité. Elle peut s’utiliser quand le technicien a la
capacité de se raccorder de manière directe au câble.
Cas de figure :
POSTE (1) CIBE (2) Câble non raccordé (3)
Habilitations : B0, BE et B2V. Habilitations : B0, BE et B2V. Habilitations : B0, BE
Dans ce cas-ci, le technicien devra :
Etape 1 : Tester la conductivité du câble
Etape 2 : Si le câble est Hors Tension -> raccorder la pince rouge aux câbles (comme illustrée sur les
photos).
Etape 3 : Mise à la Terre du piquet. La mise à la terre doit être la plus éloignée possible du réseau à
détecter et de préférence perpendiculaire à celui-ci.
Remarque : Dans le cas où il n’y a pas de terre, l’opérateur pourra effectuer une mise à la terre en se
raccorder sur des éléments urbains (exemple : plaque d’égout…).
Etape 4 : Une fois l’assemblage effectué, allumer le générateur.
Et choisir la fréquence (1). Elle s’affiche sur l’écran du générateur et du
détecteur (2).
Remarque : Le choix de fréquence est important puisque de la
fréquence va dépendre les résultats. Plus la fréquence sera élevée, et
plus le signal sera facilement repérable par l’appareil. Mais ce signal
aura également plus de chance d’être influencé par les éléments des
réseaux proches du réseau ciblé.
Dans nos cas de figures, nous privilégions 3 fréquences : 640HZ, 8kHZ
ou 33kHZ.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
88 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 5 : Une fois le signal émis, l’opérateur peut alors détecter le réseau.
Limite de la méthode : Des perturbations ont lieu dans un rayon de 2 mètres autour de l’émission du
signal et à l’extrémité du réseau. L’opérateur ne pourra donc pas détecter le câble dans ce périmètre.
Remarques :
Dans le cas d’un POSTE, chaque départ est différent, ainsi l’opérateur ne sera pas perturbé par les
autres réseaux raccordés.
Dans le cas d’un RMBT, toutes les phases sont raccordées sur le même module, le signal émis par le
générateur sera diffusé sur tous les réseaux. L’opérateur devra donc être prudent. Nous conseillons
dans ce cas de détecter le réseau dans le sens inverse et de partir de l’extrémité du réseau.
Etape 6 : Détecter le réseau et matérialiser la profondeur.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
89 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Méthode 2 : Raccordement au réseau par pince à induction :
Quand : Une connexion par pince de couplage est appropriée quand une connexion directe est
impossible. Cependant, ce mode de détection doit être utilisé avec méthode et dans un environnement
favorable à son utilisation.
En effet, l’utilisation de la pince doit être réalisée sur des
réseaux cibles obligatoirement reliés à la terre à chaque
extrémité. Pour permettre la localisation dans de bonnes
conditions, la pince de couplage doit être positionnée de
telle sorte que le signal dispose d’un trajet suffisant entre
les points de liaison à la terre de chacune des extrémités du
réseau.
Cas de figure :
Nous utiliserons cette méthode selon les cas de figure :
Figure 1 Figure 2
Habilitation : B0 Habilitation : B0
Avantages :
- Pas besoin de mesurer la conductivité du câble et donc moins d’habilitation
- Précision identique à celle de la méthode 1
Inconvénients :
- Nécessite des réseaux raccordés à la terre à leur extrémité.
- Interférence dans un rayon de 15 mètres (et non de 2 mètres) autour de la pince.
Fréquence à utiliser : Contrairement à la méthode 1, celle-ci doit utiliser les fréquences 8KHZ et 33kHZ.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
90 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Tutoriel 5 : Réalisation Récolement
Phase Bureau :
Avant d’aller sur le terrain, l’opérateur doit bien préparer son fichier de travail.
Etape 1 : Cette étape consiste à créer un fichier .V3 à partir d’un FDP existant. Il s’agira d’un fichier type
de Géovisual sur lequel nous réaliserons le récolement sur le terrain.
Ouvrir Atlas -> Aller dans son affaire -> ouvrir le fond de plan Carto200V3 qui aura été
préalablement levé (projection CC48 et format DGN) -> ouverture d’un nouveau thème -> Choisir
Thème « V3Comp » et ouvrir -> cliquer ensuite sur l’onglet spécifique (1) -> Traitements Divers (2) -> et
cliquer sur Exp. Assemblage pour GV (3).
Un message s’ouvre alors : cliquer sur OUI
Un dossier nommé « Export GV » se crée.
A présent, enregistrez ce fichier sous la dénomination : « 00___ Commune Recolement ».
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
91 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 2 : Cette étape consiste à associer une référence à notre document.
Une fois ce fichier « 00___ Commune Recolement.V3 » créé, il est conseillé de lui associer l’étude
« 00___CC48.4S1 » en référence. L’étude permettra de repérer l’ensemble des éléments à lever sur le
terrain, évitant ainsi tout oubli.
Attention : Le fichier étude doit être en CC48. Si cela n’a pas été fait, réaliser la projection L2->CC48.
Etape 3 : Transfert des fichiers sur la tablette
Après avoir rattaché le plan étude en référence, mettre les deux fichiers « 00___ Commune
Recolement.V3 » et « 00___CC48.4S1 » sur la tablette.
- Hypothèse 1 : La tablette est directement connectée au serveur de l’entreprise. Dans ce cas, à partir de la tablette, prendre le fichier créé et le copier sur la tablette (dans un dossier approprié) ;
- Hypothèse 2 : La tablette n’est pas connectée au serveur de de l’entreprise. Dans ce cas, muni d’une clé USB, copier le fichier créé puis coller sur la tablette (dans un dossier approprié).
Etape 4 : Faire une check-list du matériel nécessaire :
Matériel Illustration
Antenne GPS GG03 + Deux
batteries GPS chargées
Tablette et son logiciel + Deux
batteries tablette chargées
RD8000 avec Piles de rechange +
Bombe de terrain
Phase Terrain : (récolement en tranchée fermée)
La Phase terrain se décompose en deux étapes bien distinctes :
- Phase 1 : Détection (cf. Tutoriel 5) - Phase 2 : géoréférencement
Considérant que les notions relatives à la phase 1 ont déjà été décrites dans le tutoriel 5 nous
n’aborderons, dans ce chapitre, que la partie propre au géoréférencement.
Etape 1 : cf. Tutoriel 1
Etape 2 : Ouverture du fichier + contrôle du thème
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
92 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Une fois le logiciel Géovisual lancé et les fichiers « 00___ Commune Recolement.V3 » et
« 00___CC48.4S1 » ouverts, l’opérateur doit vérifier qu’il travaille bien dans la norme Carto200V3. Pour
cela, vérifier que le thème choisi est bien « V3Comp ». Si ce n’est pas le cas : ouverture d’un nouveau
thème -> Choisir Thème « V3Comp ».
Etape 3 : Levé topographique des ouvrages.
Durant cette étape, l’ensemble des ouvrages réalisés par l’entreprise doivent être géoréférencés. Cette
étape est très importante et demande une rigueur de travail de la part de l’opérateur.
QUOI
Il devra lever :
- Un seul réseau par tranchée. Les autres seront construits par décalage de parallèle. - Les éléments du FDP ayant été construits. (Exemple : poteau EDF, regard, chambre…)
Ces éléments se trouvent dans la bibliothèque : « Symboles Fond de Plan »
- Les ouvrages électriques installés (réseau : HTA, BT et Branchement) Ces éléments se trouvent dans la bibliothèque :
« Réseaux HTA »
« Réseau BT »
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
93 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
« Branchement BT »
- Les réseaux EP seuls48 : Ces éléments se trouvent dans la bibliothèque :
- Les réseaux FT seuls : Ces éléments n’existent pas dans la bibliothèque V3Comp. Un autre réseau est alors utilisé pour
matérialiser le téléphone. « Réseau VDC »
COMMENT
- Concernant les ouvrages électriques, il est très important de respecter les accrochages imposés par la norme Carto200V3. L’opérateur devra consulter l’annexe 3 du PRDE B9.2.3-10 V1 pour connaitre les modalités d’application. Exemple d’une boite de dérivation :
- Le nombre de points doit être suffisant pour assurer un classe A. Une attention particulière sera prise dans les courbes.
- La méthode de levé des points détectés en profondeur est simple. L’opérateur doit indiquer la profondeur détectée dans le module de pilotage (cf. Tutoriel 2).
48 Seul signifie que le réseau n’est pas dans la même tranchée qu’un réseau électrique.
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94 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
CONSEILS
- Nous conseillons aux utilisateurs de bien se familiariser avec la bibliothèque avant de se déplacer sur le terrain. Un entrainement sous atlas au bureau est grandement recommandé.
- Dans le cas où l’opérateur aurait effectué une mauvaise opération, il peut revenir en arrière : Fichier -> annuler dernière opération.
- Dans le cas où l’opérateur souhaiterait effacer un point topographique pris par erreur, il ne
pourra pas le supprimer avec l’outil mais avec . - L’opérateur devra éviter tout levé inutile. Les points topo pris par GPS doivent définir un
élément. Exemple : Levé un (et non deux) point topo pour matérialiser un coffret et la fin du réseau.
- La norme Carto200V3 impose également des réseaux continus. Dans le cas où un réseau est
stoppé inutilement, l’opérateur continuera le levé en utilisant .
Etape 3 : Export du Carnet Terrain
Une fois le levé terminé, l’opérateur doit exporter l’ensemble de son levé sur un fichier Texte.
Phase Bureau :
Etape 1 : Transfert des fichiers de la tablette sur l’ordinateur. Copier/Coller les fichiers, 00___
Commune Recolement :
- Fichier V3 (.V3) - Fichier XYZ - Microsoft Access Database - Fichier BAK (.mdb)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
95 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Remarque : L’association du fichier .mdb est très important car il correspond aux points topo levé. Son
association sera très utile pour la suite.
Etape 2 : Finalisation du récolement électrique.
- Ecriture des réseaux (HTA, BT, BRCHMT, POSTE…) Selon la norme Carot200V3
Etape 3 : Création des réseaux EP et FT par décalage .
Se référer aux coupes de tranchées ou bien aux photos (si existantes), pour connaitre le sens du
décalage et la distance.
Pour la suite, il est important de bien prendre les réseaux comme présenté sur l’image :
Etape 4 : Import des PTRL des ouvrages électriques
Une fois tous les réseaux et les affleurants ajustés, importer les PTRL des réseaux électriques.
Suivre les étapes : Cliquez sur l’onglet spécifique (1) -> Protec, Drapeaux, tranchées (2) -> Un boite
s’ouvre alors (3) -> cliquer sur l’icône PTRL Sources Classe A (4) -> Respecter les paramètres définis sur
l’image ci-dessous (5) -> cliquer sur l’icône (6) -> ouvrir le fichier XYZ exporté du carnet terrain.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
96 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
A ce moment-là, les icones PTRL apparaissent.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
97 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 5 : Nettoyage des PTRL
A ce stade des opérations, certain PTRL issus d’éléments caractéristiques de FDP risquent d’apparaitre.
Il est donc préférable d’effectuer un petit nettoyage pour ne garder que les PTRL propres aux réseaux
électriques.
Etape 6 : Ajout des PTRL du réseau EP
Considérant que les réseaux EP et FT sont à la même
profondeur que les réseaux électriques, nous allons
créer des nouveaux PTRL sur les réseaux
concernés.
Dans la bibliothèque « Eclairage public V3 » cliquer
sur le l’icône « PTRL et Texte » (1) -> le placer sur le
PTRL (2)-> Puis le translater sur le réseaux EP (3) ->
réitterer l’opération(4) -> et translater (5) -> ainsi de
suite.
Etape 7 : Ajout des PTRL du réseau FT
Effectuer la même opération mais en choisissant cette
fois-ci les PTRC Texte présents dans la
bibliothèque « Eclairage public V3 ».
Remarque : Pour garder une lisibilité des opérations, il est conseillé de jouer avec les calques.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
98 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 8 : Extraction du FDP, EL, AR2
A présent, nous allons extraire et dissocier les ouvrages électriques (respectant parfaitement la norme
Carto200V3) des autres ouvrages.
Pour cela Ouvrir bibliothèque « traitement division » -> et cliquer sur
l’icône (encadré) -> enregistrer sous le nom « 00__Commune
Recolement »
Etape 9 : Création fichier PGOC pour ouvrages électriques.
Rappelons que le marché impose de livrer un fichier de points CSV à la norme PGOC. Pour ce faire,
suivre les étapes suivantes :
1- Sélectionner le fichier « 00__Commune Recolement » et copier le et nommer la copie « 00__Commune Recolement PGOC ».
2- Ouvrir à présent ce fichier. 3- Ouverture d’un nouveau thème -> choisir thème système PGOC. 4- A présent il faut changer la symbologie de tous les ouvrages Electriques selon la norme PGOC.
Deux méthodes :
- Pour les réseaux : Sélectionner le réseau dans la norme PGOC (1) -> cliquer sur Editer (2)-> Cliquer sur sélection par Attribut -> Dans « niveau » choisir le câble en question issu de la norme Carto200V3 (3) -> dans « type » tout sélectionner sauf Texte et Nœud de texte (4) -> Exécuter (5).
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
99 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Puis cliquer sur modification
symbologie (6) -> remplir les caser (7)
-> puis activer la sélection (8)
Le réseau prend alors la symbologie
PGOC :
- Pour les affleurants de type Coffret ou boite : Sélectionner l’affleurent PGOC -> cliquer sur
modification symbologie -> ne sélectionner que le calque -> et cliquer sur le coffret à modifier.
Astuce : filtrer le niveau PGOC, et lorsque vous cliquez sur le coffret à modifier, celui-ci disparait. Vous
pouvez ainsi voir les éléments modifiés.
5- Une fois tous les ouvrages mis à la norme PGOC : choisir bibliothèque « PGOC PTRL/Cotation -> cliquer sur l’icône EXP -> et remplir comme illustrer sur l’image -> Valider
Un fichier CSV se crée alors à la norme PGOC
6- Changer le nom de ce fichier : « 00__ commune recolement_EL.csv »
(important)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
100 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Etape 9 : Création fichier CSV EP et FT
1- A présent, ouvrir « 00__ commune recolement.ar2 » -> changer le thème PGOC -> choisir bibliothèque « PGOC PTRL/Cotation -> cliquer sur l’icône EXP -> et remplir comme illustrer ci-dessous avant de valider :
Nom des cellules PTRL :
- EP : ARPTRL - FT : ARPTRC
Remarque : Créer le fichier CSV EP, puis changer de nom le
fichier avant de créer celui de FT.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
101 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
ANNEXE 9 : PROCÉDURE ET MODE OPÉRATOIRE
Moyens mis en place pour garantir l’ensemble des productions issues du
géoréférencement
Moyen matériel :
Pour réaliser les plans géoréférencés, l’ensemble du personnel compétent de l’entreprise sera équipé
comme suit :
Désignation Illustration Application Qui ?
Logiciels de DAO
(Géovisual, Atlas et
Eras) respectant les
prérogatives
Carto200V3, PGOC et
clients
Réalisation des plans
cartographiques (DGN) avec
report des données de
géoréférencement
TE
Antennes GNSS LEICA
GG03 couplé à la
tablette FZ-G1
Acquisition des données GNSS
avec précision 2 à 5 cm. TE
Abonnement ORPHEON
et Carte SIM ORANGE
Assure les transmissions de
corrections d’erreurs nécessaires
pour des mesures précises
TE
Disto Réalisation des excentrements
pour le levé cartographique TE
Détecteur RD8000
Réalisation d’une détection par
électromagnétisme des réseaux
conducteurs. Précision <10 cm
en X et Y et 5% de la profondeur
en Z.
TE ayant des
habilitations
B0, BE et/ou
B2V.
Logiciel Microsoft Excel Mise en place d’un planning
pour une répartition du matériel
mis en place
TE/TA
Moyen humain :
Pour réaliser les plans géoréférencés, l’ensemble du personnel dispose:
1. des compétences nécessaires pour utiliser le matériel de l'entreprise (matériel terrain et bureau DAO) ;
2. des aptitudes à juger les limites du matériel mis à disposition ; 3. des connaissances nécessaires pour reconnaitre les réseaux à lever ; 4. d’un environnement favorable à la bonne réalisation des plans géoréférencés ; 5. des formations et des habilitations nécessaires pour travailler dans un cadre sécuritaire et de
qualité ;
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
102 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
PROCÉDURE 1 : RÉALISATION DU FOND DE PLAN
Analyse de la zone et caractérisation :
Dense ou Non dense (Cf. MOD 01)
Accusé de réception de la
programmation étude +
commande étude
Demande du FDP en vue de
réaliser l’étude
Existe et réception N’existe pas
Réalisation du FDP par la
sous-traitance
Réalisation du FDP en
interne
Début de l’étude
Zone Dense Zone Non Dense
PROCÉDURE 2
Phase Terrain: Mode opératoire proposé par l’entreprise
(Cf.MOD 02)
Bureau : Confection du FDP
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
103 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
PROCÉDURE 2 : INVESTIGATION COMPLÉMENTAIRE
Envoi les DT aux exploitants
concernés
Réception et analyse des
réponses DT (Cf. MOD 03)
IC Obligatoire IC non
obligatoire
Zone Dense Zone Non Dense
Envoi du plan de
synthèse au TE Envoi à chaque
concessionnaire sous 9 jours
Début de l’étude
PROCÉDURE 1
Sous-traitance
(Station robotisée)
Réalisation en interne
par le TE habilité B2V
(Détecteur + GNSS)
Phase Terrain: Mode opératoire conforme au
MOD 04-action 6
Bureau : Confection du plan de synthèse
Si sous-traitance
Accusé de réception de la
programmation étude + commande
étude
Analyse de la zone et caractérisation :
Dense ou Non dense (Cf. MOD 01)
Sinon
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
104 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
PROCÉDURE 3 : RÉALISATION DU PLAN DE RÉCOLEMENT
Réalisation des travaux
Réalisation du levé de
récolement des ouvrages
tranchée ouverte (cas où le
marché l’oblige)
Réalisation du levé de
récolement des ouvrages
tranchée fermée
Zone Dense Zone Dense Zone Non dense Zone Non dense
Sous-traitance
(Station robotisée)
Réalisation en
interne par le TE
(Détecteur + GNSS)
Phase Terrain: Mode opératoire défini par
l’entreprise (Cf.MOD 04)
Phase Terrain: Mode opératoire défini par
l’entreprise (Cf.MOD 05)
Bureau : Confection du plan DGN et des fichiers
csv selon les prescriptions fixé par le client
Envoi du livrable au TE
Envoi du ou des livrable(s) aux clients
Si sous-traitance
Sous-traitance
(Station robotisée)
Réalisation en
interne par le TE
(Détecteur + GNSS)
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
105 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
PROCÉDURE 4 : CONTRÔLE ET QUALITÉ DU SERVICE
Une procédure de contrôle a été établie afin de garantir un service de qualité aux clients et
justifier des obligations issues des certifications QSE. Les productions effectuées à partir des outils de
géoréférencement seront contrôlées sur différents points :
Matériel GNSS
Désignation Contrôle Engagement Mode opératoire
Equipement
général
(GNSS,
Tablette, …)
Etat général
Avant chaque utilisation,
l’ensemble du personnel
compétent ayant la charge
d’effectuer le levé aura la
responsabilité de contrôler l’état
du matériel.
Celui-ci devra être conforme à ce qu’il était au
moment où le technicien l’a rendu. Dans le cas où
l’état est dégradé, le TE le signalera
immédiatement au magasinier qui aura à charge de
le faire réviser.
Antenne
GNSS
Vérification
mensuelle
L’entreprise s’engage également à
contrôler mensuellement la
qualité de mesures de son appareil
de GNSS selon un mode opératoire
défini en interne.
Pour cela, le TE devra lever une fois par mois trois
points du parc GT Infras Sarthe dans les trois
coordonnées. Ces points auront été préalablement
déterminés en coordonnées selon des mesures
moyennées afin de garantir leur plus grande
fiabilité. Dans le cas où les valeurs enregistrées ne
sont pas corrects (écart en position >10 cm en X,Y
et Z), l’entreprise s’engage à envoyer son appareil
en réparation et à avertir sa clientèle en indiquant
la date de la dernière vérification valide.
Antenne
GNSS
Maintenance
annuelle
L’entreprise respectera également
ses engagements ISO issus de la
certification QSE.
Elle réalisera pour cela une maintenance standard
annuelle de son GNSS. Elle justifiera ainsi de la
fiabilité de ses appareils grâce au certificat de
conformité délivré par le constructeur LEICA
Geosystems. Les points vérifiés seront les suivants :
- Vérification d'entrée - Test de fonctionnalité des ports (carte C
F/SD, USB, Buetooth, Wifi...) - Diagnostic du moteur de mesure - Inspection de la poursuite des satellites - Mise à jour du système et des applications - Inspection de sortie - Nettoyage (instrument et caisse de
transport) - Délivrance de l'attestation de conformité
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
106 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
Logiciel
Désignation Contrôle Engagement Mode opératoire
Logiciels
(Géovisual
et Atlas)
Mise à jour L’entreprise s’engage à mettre à
jour l’ensemble de ses licences
DAO.
Une personne du bureau d’étude vérifiera de
manière régulière sur le site Atlog qu’aucune version
n’a été ajoutée. Dans le cas où des mises à jour
auront été effectuées, le technicien téléchargera la
dernière version et la diffusera au sein de
l’entreprise.
Logiciel
(Géovisual)
Configuration Une acquisition des points
géoréférencés contrôlée et
maitrisée
Avant chaque acquisition de points, le TE aura la
responsabilité de contrôler la configuration du
logiciel terrain. Celui-ci portera une attention
particulière sur les points suivants :
-Projection choisi (CC48)
-Limite du HDOP (<2).
-La hauteur d’antenne
-…
Mode opératoire terrain
Cas 1 Dans le cas de chantiers à cheval sur plusieurs zones couvertes par des canevas de points géoréférencés
différents, la cohérence entre les systèmes de coordonnées sera vérifiée.
Cas 2 Chaque acquisition de terrain devra comporter au moins une mesure redondante pour un contrôle entre
début et fin de chantier.
Mode opératoire Bureau :
Cas La traçabilité de chaque levé sera garantie par un fichier exporté du carnet de terrain. Ce document
sauvegardera l’ensemble des informations nécessaires pour une vérification externe. Les informations
inscrites dans ce fichier porterons sur : HDOP, mesures forcées, nombre de satellites, système de
projection et la date de l’acquisition
Méthode de géoréférencement tranchée ouverte :
Cas La méthode proposée et mise en place pour un géoréférencement des ouvrages tranchée fermée a été
contrôlée et vérifiée selon les modalités imposées par l’arrêté du 16 septembre 2003. Le document
justifiant de ce test peut être fourni à tous les clients qui le désirent. Il a été réalisé et effectué dans le
cadre d’un stage et mis en annexe 4 du mémoire : « mise en place du géoréférencement au sein de
l’entreprise, dans le cadre de la réforme DT-DICT ».
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
107 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
MODE OPÉRATOIRE MOD01 : ANALYSE DE LA ZONE D’ÉTUDE
Action Désignation tâches/actions Acteur
1 Après attribution d’une affaire, le TE qui aura à charge de la
réaliser analysera la zone d’implantation.
TE
2 Il devra étudier au bureau, à partir d’une photo aérienne, la
zone selon deux critères : le bâti et les sous-bois.
3.a
En fonction de la densité et de son interprétation des lieux, le TE
considérera la zone d’étude comme étant soit :
1. « non dense ». Dans ce cas, il n’y aura aucune difficulté pour utiliser le GNSS. Ceci représente 80% des cas.
2. « dense ». Dans ce cas, la méthode GNSS ne pourra être envisagée et l’entreprise fera appel à un prestataire externe muni d’une station robotisée. Ceci représente 20% des cas.
3.b
En cas de doute, le technicien se munira de l’appareil GNSS
durant la phase de pré-piquetage. Il aura préalablement inscrit
la date dans le planning prévu à cet effet pour réserver le
matériel. Il pourra alors confirmer ou infirmer son analyse sur le
terrain.
EXEMPLE TYPE D’UNE ZONE DENSE
Lieu-dit La Pommeraie
Commune Parigné-le-Pôlin
Mode
opératoire
2
Analyse des lieux sur photo aérienne. Zone boisée considéré comme dense.
3.b En cas de doute, aller sur les lieux. Difficulté confirmé sur le terrain.
3.a Nécessite de réaliser un cheminement polygonal à l’aide d’une d’un appareil
optique. La sous-traitance est donc obligatoire.
Figure 1: Image aérienne (Google Map) Figure 2 : Photo prise sur les lieux
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
108 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
MODE OPÉRATOIRE MOD02 : RÉALISATION D’UN FOND DE PLAN
Action Désignation tâches/actions Acteur
1
Une fois la réalisation du FDP actée, le TE planifie la date de son
déplacement sur le planning. Il aura besoin pour cela du GNSS et
du logiciel terrain Géovisual, d’un disto et des clous d’arpentage.
TE
2
Avant tout déplacement terrain, le TE aura :
Vérifié qu’aucun FDP n’a été réalisé à proximité et que des points de canevas existent (sont existants) ;
Préparé son fichier de travail (.fp2) pour le dessin carto à la norme Carto200V3 ;
Vérifié que le matériel est dans le même état qu’il l’a laissé.
3
Terrain : À la date prévue, le TE se rend sur les lieux du levé avec
son matériel. Avant toute acquisition le TE aura :
Effectué un tour des lieux afin de repérer l’ensemble des éléments à cartographier.
Judicieusement positionné 3 points sur la zone (clous d’arpentage) selon les prérogatives de la norme Carto200V3.
Vérifié les configurations du logiciel (Projection, Hauteur antenne, Limite du HDOP…)
4
Terrain : Chaque élément mentionné norme dans le PDRE
Cart200V3 seront levés et rattachés (phrase à revoir) dans les
systèmes nationaux légaux RGF93 et IGN69.
5
Bureau : Au bureau le technicien rajoutera l’ensemble des
éléments manquants (nom de rue …). A la fin de cette étape, le
technicien s’assurera, à l’aide de la fonction « vérificateur » de
Carto200 du logiciel Atlog, la conformité du dessin aux normes
ERDF.
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
109 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
MODE OPÉRATOIRE MOD03 : CAS DANS LESQUELS LES IC EN PHASE PROJET
SONT OBLIGATOIRES49
49 Cf. article R. 554-23 du code de l’environnement
Réception et analyse des réponses DT
Ouvrages sont de Classe B ou C (Cf.
article 1 de l’arrêté 15 février 2012)
La commune fait partie des unités
urbaines (au sens de l’INSEE)
Les ouvrages sont sensibles pour la
sécurité (Cf. R.554-2 du décret 12 juillet
2010)
Emprise et durée des travaux sont non
faible (Cf. article 12 de l’arrêté 15 février
2012)
Pose de branchements, réalisation de travaux
supplémentaires imprévus et de portée
limitée…
Les ouvrages : gaz, électriques (HTA, BT et
Branchement) et d’éclairage public.
Dans le département de la Sarthe seules 28
communes constituent une unité urbaine
(voir liste ci-dessous).
Liste des communes de la Sarthe qui constituent une unité urbaine au sens de l’INSEE :
Joué-l'Abbé, Loué, Trangé, Spay, Vibraye, Sillé-le-Guillaume, Précigné, Fresnay-sur-Sarthe, Cérans-
Foulletourte, Mayet, La Bazoge, Sainte-Jamme-sur-Sarthe, Connerré, Savigné-l’Evêque, Le Lude,
Saint-Calais, Mulsanne, Bonnétable, Parigné-l’Evêque, Ecommoy, Mamers, La Suze-sur-Sarthe,
Château-du-Loir, Champagné, La Ferté-Bernard, Sablé-sur-Sarthe, La Flèche et Le Mans.
Ouvrages rigides dont l’incertitude maximale
est supérieure à 40 cm.
IC obligatoire sauf pour les
branchements pourvus d’affleurant
visible depuis le domaine public
IC non obligatoire
Non
Non
Non
Non
Oui
Exemples
Oui
Oui
Oui
Figure : Localisation des unités urbaines de la Sarthe
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
110 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
MODE OPÉRATOIRE MOD04 : RÉALISATION D’UN RÉCOLEMENT TRANCHÉE FERMÉE
Action Désignation tâches/actions Acteur
1 Conformément à l’article R554-34, le responsable de projet ou son mandataire doit
effectuer à la fin des travaux un relevé topographique des installations. Entreprise
2
Phase avant travaux : Une fois le « planning des travaux » fixé, le TA prévient le TE
des opérations à venir. Le TE pourra alors planifier son déplacement sur le planning.
Durant cette semaine, le TE chargé du récolement sera prioritaire sur le matériel. Il
aura besoin pour cela du détecteur, du GNSS et du logiciel terrain Géovisual.
TA/TE
3 Phase travaux : Durant les travaux, le TE et le CE seront mis en relation et devront
discuter de l’avancement des travaux. CE/TE
4
Phase travaux : Durant les travaux, le CE aura la responsabilité de matérialiser
l’ensemble des éléments non visibles une fois le remblaiement effectué. Il devra
pour cela signaler l’emplacement des boîtes (raccordement, dérivation) et des
fourreaux selon un marquage au sol défini en interne (exemple Photo 1).
CE
5 Phase après travaux : A la fin des installations, le TE interviendra en vue de
géoréférencer l’ensemble des ouvrages (Hors tension) par méthode de détections. TE
6
COMMENT Phase après travaux :
Détection :
Au moyen du RD8000 et de ses accessoires, le TE interviendra soit :
Avant le raccordeur : Dans ce cas, seul l’habilitation B0 et BE seront nécessaires. Il choisira selon la configuration des lieux et des réseaux à détecter, la méthode de raccordement active appropriée (exemple Photo 2).
Après le raccordeur électricien : Dans ce cas, le TE devra également être habilité B2V. Il se raccordera alors sur le coffret en vue de détecter l’ouvrage (exemple Photo 3).
Géoréférencement :
Préalablement au levé, le TE vérifiera son matériel selon la méthodologie présenté
dans le MOD 02-3.
Au moyen du matériel GNSS, le TE prendra les points du tronçon de l’ouvrage dans
les trois dimensions et les matérialisera par des PTRL (Photo 4). La densité des
points sera prise de sorte à assurer une précision de classe A. Une attention
particulière sera portée aux portions de l’ouvrage décrivant une courbe.
L’ensemble des éléments à géoréférencer seront conformes aux normes NF S70-
003 en vigueur et selon les points définis par les CCTP du MOA.
TE
7
De retour au bureau, le TE ayant effectué le levé sur le terrain, transférera le fichier
.V3 issu de Géovisual pour le finaliser sur Atlas selon chaque exigence. A partir de
ce fichier de points, le TE créera l’ensemble des fichiers CSV nécessaires selon la
norme PGOC.
TE
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
111 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
MODE OPÉRATOIRE MOD05 : RÉALISATION D’UN RÉCOLEMENT TRANCHÉE OUVERTE
Action Désignation tâches/actions Acteur
1
Conformément à l’article R554-34, le responsable de projet ou
son mandataire doit effectuer à la fin des travaux un relevé
topographique des installations.
Entreprise
2
Phase avant travaux : Une fois le « planning des travaux » fixé,
le TA prévient le TE des opérations à venir. Le TE pourra alors
planifier son déplacement sur le planning. Durant cette
semaine, le TE chargé du récolement sera prioritaire sur le
matériel. Il aura besoin pour cela du GNSS et du logiciel terrain
Géovisual.
TA/TE
3 Phase travaux : Durant les travaux, le TE et le CE seront mis en
relation et devront discuter de l’avancement des travaux. CE/TE
4
Phase travaux : Une fois l’ouvrage installé, le CE signale qu’il
est en phase de remblaiement. Le technicien prévenu se
rendra alors sur le chantier avec son matériel.
CE/TE
5
Une fois sur le terrain, le mode opératoire sera facilité par
l’ouverture de la tranchée. Le TE relèvera selon le mode
opératoire défini par la norme NF-S70-003-3.
Les points seront pris, tranchée ouverte (Photo 5) à la
génératrice supérieure du réseau dans les trois dimensions
(X,Y et Z) et rattachés aux systèmes nationaux légaux RGF93 et
IGN69.
La récurrence des points sera réalisée de sorte à garantir la
classe de précision A (cf. article 15 de l’arrêté du 15 février
2012) et seront (syntaxe, singulier, puis pluriel…) matérialisés
par des PTRL. Une attention particulière sera portée aux
portions de l’ouvrage décrivant une courbe.
L’ensemble des éléments à géoréférencer seront conformes
aux normes NF S70-003 en vigueur et selon les points définis
par les CCTP du MOA.
TE
6
De retour au bureau, le TE ayant effectué le levé sur le terrain,
transféra le fichier .V3 issu de Géovisual pour le finaliser sur
Atlas selon chaque exigence. De ce fichier de point, le TE
créera l’ensemble des fichiers CSV nécessaire selon la norme
PGOC.
TE
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
112 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
GALERIE PHOTO
Photo 1
Photo 2
Photo 3
Photo 4
Photo 6
Mise en place d’un service « géoréférencement » au sein de GT Infras Sarthe, dans le cadre de la réforme DT-DICT
113 Rémy LEROY Travail de Fin d’Études 2016
RÉSUMÉ
De nos jours, la connaissance du sous-sol et la sécurité des travaux à proximité des réseaux sont
devenus des enjeux vitaux. De dramatiques accidents survenus ces dernières années ont convaincu les
autorités compétentes à prendre des mesures réglementaires fortes. Principalement encadrées par la
réforme DT-DICT, ces actions ont considérablement changé les pratiques et imposé de nouvelles
responsabilités aux entreprises. L’une d’entre elles oblige désormais les responsables de projet, ou leur
mandataire, à géoréférencer les réseaux souterrains construits ou modifiés. Ne disposant pas, pour la
plupart, des compétences nécessaires à cette pratique, un grand nombre d’entreprises, comme GT
Infras Sarthe, ont choisi de sous-traiter la prestation. Toutefois, persuadée que son avenir réside dans
sa capacité à accroitre son champ d’activité, GT Infras Sarthe a souhaité faire appel à un étudiant
géomètre-topographe pour lui apporter l’ensemble des compétences requises. Ce mémoire vise, en ce
sens, à accompagner l’entreprise dans cette démarche et explique les choix qu’elle devra entreprendre
pour y arriver.
Mots clés : Réforme DT-DICT, Géoréférencement, détection, classe A, Réseaux enterrés, tranchée
ouverte, tranchée fermée, FDP, IC, Récolement.
SUMMARY
Nowadays, the understanding of subsoil properties and the safety conditions on worksites close to
underground network installations have become crucial issues. In recent years, dramatic accidents have
convinced the competent authorities to take strict regulatory actions. Primarily based on the DT-DICT
reform agreements, these actions have resulted in significant changes to practices and have imposed
new responsibilities on companies. From now on, project managers, or their representatives, are under
obligation to use geo-referencing for all newly created or modified underground network installations.
As most of these companies do not have the required competence in this field, a large number of them,
GT INFRAS SARTHE included, have chosen to subcontract this service. However, convinced that its
future lies in its capacity to expand and develop its range of activity, GT INFRAS SARTHE decided to call
upon a student land surveyor who has the required specialized knowledge in topographic engineering
to assist them. This paper, in this way, is aimed at providing the company with the guidance,
information and explanations necessary in order to make the right decisions and therefore achieve its
objectives.
Keywords : DT-DICT reform, Geo-referencing, Class A, Underground network, Basemap,
Complementary Investigations, Proofing.