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Ministre Stéphanie

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Page 1: Ministre Stéphanie
Page 2: Ministre Stéphanie

2 12 Mars 2013No 816

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

16 210FANS

Boukman Eksperyans et Tribe Soul accompa-gnés de la rappeuse Eud à Mango Lounge pour « Rasta Fiesta », un nou-veau numéro de Havana Guitar Night.

Admission : 500 gdes

Vendredi 15 mars

Garden Studio pré-sente un de ses « Konpa Fridays », événement au cours duquel le public pourra revivre des succès de notre musique natio-nale qui avec le temps sont devenus des classi-ques. Dj Live apportera aussi sa touche pour la réussite de cette soirée qui devrait débuter vers 9 h pm.

Admission : 250 gour-des

Vendredi 15 mars

Après le Bal des champions, on a main-tenant droit à la Soirée des gagnants à Café Trio. Retrouvez cette fois-ci Djakout # 1 et le groupe Anbyans qui continue à jouir de son coup d’essai changé en coup de maître au

carnaval national 2013. Une affiche bien pro-metteuse qu’ils parta-gent avec Dj SounDe-sign.

Admission : 500 gourdes

Samedi 16 mars La deuxième édition

du festival évangélique « Fun in the son », avec le pasteur Andrew Palau, aura lieu au Champ de Mars cette année, le samedi 16 mars. Retrou-vez les shows de casca-deurs qui vous avaient charmés l’an dernier. Mais surtout, profitez de l’animation musicale qui sera assurée par les artistes Ti Bob, Carlene Davis, Laurore, Zoom et Yves et Yvan.

Admission : gratuite

Samedi 16 Harlem Shake Vous

connaissez, non ? Cette nouvelle danse qui en un rien de temps a dé-trôné le célèbre « Gan-gnam style » de Psy… Garden Studio vous invite à venir la décou-vrir ou tout simplement à la pratiquer un peu ce samedi 16 mars dès 9 h pm au rythme de la mu-sique des Dj K et Mike Toussaint.

Admission : US $ 10

L’AGENDAde

Découvrez chaque semaine les coins branchés, les restos en vogue et les meilleures affiches de la ville avec en prime les recommandations de votre magazine préféré ! N’hésitez pas non plus à nous faire parvenir vos affiches à l’adresse email suivante : [email protected]

Mardi 12 mars

Laissez enfin libre cours à la star enfouie au fond de vous ! Chaque mardi, dès 7 h pm, avec ses « Karaoke Thursday », Garden Studio vous ouvre son micro, offrant ainsi à plus d’uns la chance de chanter ailleurs que sous leur douche.

Admission : gratuite

Mercredi 13 mars

A l’occasion du 100e anniversaire de la nais-sance d’Aimé Césaire, l’Institut Français en Haïti présente « Cahier d’un retour au pays natal », un des textes de ce pion-nier de la négritude mis en scène et interprété par Jacques Martial. Les amants du théâtre n’ont donc qu’à se retrouver à l’Institut le mercredi 13 mars dès 7 h pm.

Admission : gratuite

Jeudi 14 marsEncore un « rendez-

vous théâtre » à la Fokal ce jeudi. Assistez ce coup-ci à une mise en scène de « Le cœur des enfants léo-pards », d’après le roman de Wilfried N’Sondé. A travers ce premier roman,

mêlant autobiographie et rêve, Wilfried fait une en-trée retentissante dans la littérature. En 2007, il est lauréat du Prix des Cinq Continents de la franco-phonie, du prix Ouest France et du Prix Senghor de la création littéraire. Le roman « Le cœur des en-fants léopards », quant à lui, a reçu le prix des Cinq Continents de la franco-phonie et le prix Senghor du Premier Roman Fran-cophone.

Ce spectacle à lieu à la salle polyvalente de Fokal, 143, Avenue Christophe, Port-au-Prince, à 6 h pm.

Admission : Sur invi-tation à récupérer à la FOKAL

Jeudi 14 mars

Caribbean Night, le rendez-vous hebdoma-daire de Majestik Corner, se maintient. Retrouvez ce jeudi l’artiste Rebel Layon secondé de Bayo Mizik et de Dj Beenobee dès 8 h pm.

Admission : 250 gdes

Jeudi 14 mars

Retrouvez les groupes

Préparé par: Daphney Valsaint MALANDRE

BIC, l’artiste-musicien, et Frankétienne, monument littéraire haïtien, ont présenté, dans le cadre de la Cara-vane Francophone d’Haïti, pour le plus grand bonheur des 500 jeunes filles de l’école des sœurs de Cluny au Cap-Haïtien la mise en espace musical et poétique de l’œuvre «Voix Marassas». Les deux artistes ont fait vibrer et chanter la salle sur les rythmes de la langue créole et française qui s’entrelacent, s’entrechoquent, s’inter-pénètrent, comme ils l’ont si bien souligné. Ces jeunes filles avaient, dans la journée, participé à des ateliers de peinture, de musique, d’écriture autour des «10 mots de la Francophonie». Un vrai moment d’émotion, leur rencontre avec Naomie Fontaine, écrivaine québécoise, qui leur a communiqué sa passion de l’écriture et leur a fait découvrir les conditions de vie de son peuple, les Innus, qui vivent dans une réserve amérindienne du nord du Québec.

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312 Mars 2013No 816

Pistorius, “un homme brisé au bord du suicide”

Selon l’un de ses amis, le champion paralympi-que de 26 ans accusé du meurtre en février de sa petite amie Reeva Steenkamp serait au plus mal.

“Un homme brisé” et “au bord du suicide”. C’est par ces mots qu’Oscar Pistorius est décrit par l’un de ses amis dans un docu-mentaire de la BBC. L’athlète sud-africain est accusé d’avoir assassiné sa petite amie Reeva Steenkamp le 14 février. “Après lui avoir parlé, je dirais que c’est un homme brisé et j’irais même jusqu’à dire qu’il est au bord du suicide. Cela m’inquiète vrai-

ment”, affirme Mike Azzie, dans « Pistorius : ce qui s’est vraiment passé », une émission qui doit être diffusée lundi à la télévision britannique.

“Il n’y a aucune confiance dans le ton de sa voix. Il fait penser à quelqu’un qui tourne en rond sans savoir où il va”, ajoute l’ami de Pistorius. Selon Azzie, Oscar “parle souvent de Reeva Steenkamp” et “de-mande qu’on prie pour elle et pour sa famille”.

Pistorius, six fois médaillé d’or aux Jeux paralym-piques, est accusé d’avoir abattu Reeva Steenkamp avec un pistolet. L’athlète, en liberté sous caution, plaide l’accident, affirmant qu’il a confondu sa pe-tite amie avec un cambrioleur.

Michelle Obama, la mieux habillée, selon le Sunday Times

Michelle Obama arrive en tête de la liste des “femmes les mieux habillées” établie par le Sunday Times. Selon le jury, l’épouse du président américain a mérité ce titre, car “elle a compris que, comme son rôle de première dame est d’abord visuel, la mode

peut être une force du bien, qui inspire et divertit”.

Un honneur qui doit bien faire sourire, non pas Karl Lagerfeld mais... la créatrice Vivienne Westwood qui trouve son style “affreux”. “Je ne veux pas en parler. Je ne peux pas en parler. C’est vraiment une très belle femme, mais pour ce qui est de ses vêtements, c’est une cause perdue, a-t-elle confié au

New York Times. Jackie Kennedy, c’était tout autre chose. Il faut juste que ça lui aille et que ça la rende plus glamour. La mode est faite pour ça. Elle est là pour aider, pas pour que vous ayez l’air encore plus conservateur.”

En deuxième position dans cette liste, on trouve Phoebe Philo, directrice artistique de Céline, tandis que Miuccia Prada est troisième. Victoria Beckham est septième ; elle devance Kate Middleton et... l’op-posante birmane Aung San Suu Kyi (“ses vêtements sont une parfaite contradiction aux uniformes mili-taires”). La reine Elizabeth II et l’actrice Helen Mirren sont également présentes, de même que Suri Cruise et Shiloh Jolie-Pitt. Quant aux reines du pire, elles ont pour noms Kelly Brook, Kate Upton, Lady Gaga et même... Kate Moss !

En chemisier blanc et pantalon bleu gris, maquillage défait, la ministre a eu une longue journée de travail. Comme d’habitude. Il

est déjà 6 heures pm ; dans environ une heure, elle va quitter son bureau à la rue Légitime, après avoir vérifié plusieurs dossiers importants. Ce soir il n’y a heu-reusement pas de dîner, ni d’apparition éclair à faire dans une réception pour le bien de son poste. Son assistante, Cas-sandra, de qui elle avoue ne pas pouvoir se passer, ne la quitte pas une seconde. Discrète mais efficace, celle-ci anticipe les gestes et les désirs de sa patronne. « Cassandra tient mon agenda et planifie tous mes rendez-vous. Je ne peux pas me passer de son efficacité », lâche Stépha-nie. La plus jeune ministre du cabinet de Laurent Lamothe ne se fait pas prier pour répondre aux questions.

Passionnée de son travail, Stéphanie Villedouin, 30 ans, trouve pourtant le temps de jongler entre ses obligations familiales et son dévouement pour sa patrie. « C’est difficile, mais il faut juste savoir faire l’équilibre. Heureusement pour moi, j’ai un mari super compré-hensif et des enfants admirables. Je leur parle, je leur explique en quoi consiste mon travail. Quand je le peux, le week-end, je me rends avec eux sur les sites que je visite, et là ils comprennent mieux mon travail. » Mère de trois enfants âgés entre 4 et 9 ans, mariée depuis bientôt une décennie, Stéphanie avoue quand même qu’elle joindrait difficilement les deux bouts sans son mari. « Sans lui tout serait plus compliqué. »

Dans son joli bureau du ministère du Tourisme où nous sommes ce mardi soir,

les plaques d’honneur et de remercie-ments s’alignent sur les murs, à défaut de grands tableaux tape-à-l’œil. Çà et là des coffrets remplis de produits locaux sont arrangés, et deux bouquets égayent les lieux. Simple et bien arrangé, le bureau projette l’image de son occupant. A part son vernis à ongles rouge vif, sa montre carrée en or, son pendentif en cœur, son alliance et ses boucles d’oreilles, Stéphanie Villedouin ne porte rien de clinquant. « Je suis une femme simple. Mes sorties, le plus souvent, se font avec la famille. Bien sûr, j’aime danser, m’amu-ser ; j’aime le carnaval, l’aspect social des rencontres… et ça fait souffler un peu dans ma routine qui va à cent mille l’heure. »

Enfant modèle, adolescente heureuse qui n’a pas fait les quatre cents coups, le parcours de la ministre est bien tracé. Après l’école classique à Saint-François d’Assise, elle fait des études en hôtellerie et tourisme et travaille à l’Association Touristique d’Haïti pendant qu’elle gère un hôtel familial. « J’ai toujours beaucoup travaillé dans ma vie. Le travail ne me fait pas peur. Dès que je me donne à une cause, j’y suis jusqu’au bout », confie la jeune ministre. « J’ai la chance de diriger un secteur que j’aime et qui vraiment me tient à cœur. Les résultats n’en seront que plus positifs ! »

Native du Bélier, ce 29 mars elle aura 31 ans. « En plus d’être une fonceuse, je suis jeune et j’ai de l’énergie à reven-dre », rassure Stéphanie Villedouin. Son énergie, justement, elle la puise dans son sommeil qui dure toujours six heures, et dans les trente minutes de sport qu’elle s’oblige à pratiquer chez elle même après

Je remarque ses escarpins bleus – parce que c’est ce que je regarde avant chez une femme. Puis sa démarche décidée. Ensuite son sourire éclatant et ses cheveux châtains brillants. « Excusez-moi », nous dit-elle avec un regard contrit. « J’ai été appelée au Palais et je n’ai pas eu le temps de vous en informer », explique la ministre du Tourisme comme pour se faire pardonner de nous avoir fait attendre. Ce n’est pas grave, me dis-je. Une interview avec Stéphanie Villedouin vaut bien cette petite peine.

Olivier DuretAprès un passage aussi éclair que désastreux

dans le groupe Kon’Beat, Olivier Duret semble déjà revenir à ses anciennes amours, à savoir le groupe T-Vice. Le jeune chanteur, on se rappelle, avait brutalement abandonné la bande à Roberto après quelques bonnes années de succès pour poursuivre sa carrière solo.

Après l’échec (?) de Kon’Beat, Olivier a d’abord été vu aux côtés de T-Micky pendant le carnaval avant que le bruit qu’il ait réinté-gré T-Vice ne circule. Contacté au

téléphone, Roberto Martino, lead vocal de la forma-tion musicale T-Vice, ne veut encore rien affirmer. « Je savais qu’on allait me demander ça ! s’exclame le chanteur. « Oui, on est actuellement en négociations avec Olivier, mais rien n’est encore arrêté. On est à nouveau en de bons termes. Mais seules les pro-chaines semaines pourront donner le verdict final », conclut-il.

Selon les dires de Roberto, Olivier Duret, Harold St-Louis et lui ont passé la semaine à travailler sur des ch�urs pour le nouvel album de T-Vice, opus qui devrait être disponible d’ici la fin du printemps. Toutefois, le guitariste et chanteur a tenu à préciser que si jamais Olivier devrait reprendre ses fonctions dans le groupe, il réintégrait les Vice2K au même titre qu’avant. Il faut croire qu’aussi inutile qu’Olivier ait pu être à Kon’Beat, il n’en est pas moins indispen-sable au « Mèt beton » qui semble prêt à accueillir à bras ouverts l’enfant prodigue.

Daphney Valsaint Malandre

MINISTRE STÉPHANIE MINISTRE STÉPHANIE

une longue journée de réunions, de ren-contres et de visites sur le terrain. Quand elle parle, la ministre du Tourisme agite ses mains, cligne légèrement des yeux, comme si elle puisait son idée jusqu’au fond de son âme. Femme jusqu’au bout des orteils, amicale et joviale, certains pourrait la qualifier de timide lorsqu’elle glisse de temps en temps la mèche

rebelle qui lui tombe sur le visage. Mais quand ses yeux marron vous fixent de leur regard clair et franc, on reconnaît la femme de pouvoir qui assoit ses posi-tions sans ciller.

Gaëlle C. Alexis

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4 12 Mars 2013No 816

Tirage Barbancourt

Ram au Garden StudioSamedi 9 mars 2013

Carel Pèdre donnant les résultats Izo a cité quelques noms gagnants Stéphanie Armand fait tourner le tambour

Carel Pèdre, Florence Martin, un photographe, le rappeur Izolan et Stéphanie Armand, responsable de Marketing de BarbancourtIzolan, ambassadeur numéro un de Barbancourt

Ram te dechennen, pour le bonheur des fans Lunise n’a rien perdu de son agilité de danseuse

ChillaaxxxxToi, au milieu, pa gen plenyen la menm !La marque du bonheur est restée après la soiré

Page 5: Ministre Stéphanie

512 Mars 2013No 816

C’est de bon augure qu’en si peu de temps, le festival ait pu déclen-cher cette effervescence populaire autour de cette tradition orale constam-

ment bousculée par les assauts répé-tés d’une mondialisation culturelle provoquant chez des jeunes, souvent incapables de distinguer le vrai du faux, une certaine perte de repères et d’identité culturelle. Les technologies de l’information et de la communica-tion plongent ces jeunes en quête de modèle dans le grand rêve occidental. Le cinéma hollywoodien leur offre un monde fantasmagorique qui les éloigne progressivement de certaines réalités culturelles, de nos mœurs et de nos coutumes. Certains pans de notre patrimoine – comme le tradi-tionnel « tire kont » qui rassemblait au clair de lune, sous des tonnelles, en-fants, jeunes et adultes, sont en voie de disparition. Rares sont les jeunes d’aujourd’hui qui connaissent l’his-toire de ‘’Bouki ak Malis’’, de ‘’Tezen’’ et autres personnages folkloriques légendaires haïtiens. On se met à la mode de ‘’Maintery’’, d’ ‘’Amour Océan’’, de ‘’Marina’’, de ‘’Diablo’’, de ‘’Preta’’ et autres feuilletons étrangers télévisés.

On pourrait discourir longuement sur les méfaits de la mondialisation sur les cultures locales. C’est un thème qu’il faudra aborder dans les prochai-nes éditions avec des spécialistes. Mais on laissera de côté ce débat pour rappeler qu’en l’espace de trois édi-

tions, le festival a déjà accueilli deux des plus grandes voix du conte haï-tien : Mimi Barthélémy et Paula Péan ; et un conteur-vedette guadeloupéen, Benzo. Il s’agit pour la direction du fes-tival de présenter au public ce qu’il y a de mieux dans ce domaine et diversi-fier sa réception.

La quatrième édition, programmée dans des espaces culturels connus – Fokal, Pastorale universitaire, Enarts, Araka, TNH, hôtel Le Marcelin –, s’ins-crit dans cette même logique : la qua-lité dans la durée. Dans cette quête permanente de la qualité, la direction du festival invite une autre voix forte du conte haïtien résidant au Canada, Joujou Turenne. Femme noire d’Amé-rique, née au Cap-Haïtien, Joujou Turenne est conteuse, auteure, comé-dienne, conférencière. « Inspirée par ses filiations africaines et caribéennes, les mille textures du Québec où elle a grandi et vit toujours, et les quatre coins du monde qu’elle traverse, Jou-jou Turenne, Amie du Vent, a d’abord dansé tous les rythmes que pouvait absorber son corps… ». Nomade moderne, « elle sème, sur plusieurs continents, une parole engagée qui vit et vibre au rythme de notre planète, et qui surgit en tourbillons de poésie, de contes, de rythmes, de danses, de chants, de rires, de souffles, de rêves de liberté, de sourires et d’espoir ». Le

public haïtien est invité à découvrir la conteuse à la Fokal le 27 mars et dans d’autres lieux. Joujou Turenne sera accompagnée de deux conteurs étrangers, la Française Françoise Diep et le Guadeloupéen Fayo.

Depuis 1990, Françoise Diep a choi-si de dire en tant que professionnelle les contes qu’elle aimait lire quand elle était bibliothécaire. Aujourd’hui s’y rajoutent des contes qu’elle a collec-tés, ainsi que des histoires construi-tes au fil de ses rencontres. Elle les partage avec des publics de tous âges, des petites oreilles toutes neuves aux anciennes pleines d’expérience, dans des festivals, salons du livre, salles de spectacle, structures petite enfance en France métropolitaine, en Europe (Belgique, Espagne, Suisse), en outre-mer (Guyane française, île de la Réu-nion), au Moyen Orient (Liban, Syrie), au Québec, et en Afrique de l’Ouest (Niger et Burkina Faso).

Né en Guadeloupe, également guide de montagne, Fayo, conteur, comédien, est un animateur pluridisci-plinaire de la culture guadeloupéenne, un metamanyòk fondalnatal (celui qui possède des bases solides) qui a été à l’école des grandes personnes, lit-on dans le guide culturelle de la Caraïbe. Chaque jour que Bondje fait, il arpente la Gwadloup armé de son tambour ka, de sa collection de 35 flûtes, de sa tête

chargée de paroles et surtout de son bêton original appelé wanni-wannan. Fayo a conté et animé des ateliers en 2004 au festival Enfances du monde à Basse-Terre avec ‘’Lizin a kont’’, asso-ciation dont il est le président. Conte en kreyòl guadeloupéen et/ou fran-çais.

A ces artistes de carrière se join-dront les conteurs haïtiens Johny Zéphirin, Chelson Ermoza (sélectionné pour la septième édition des Jeux de la francophonie qui se tiendra à Nice en France en septembre 2013), la troupe ‘’Planch sou do’’ et le tandem Totart/Haïti Tchaka Danse qui signera une production spéciale : « Les piliers de la résistance », mélange heureux de conte et de danse. Au total, une bonne dizaine de représentations de conte avec des professionnels haïtiens et étrangers triés sur le fil.

Mais « Kont anba tonèl », c’est beaucoup plus que le conte ; c’est un mélange envoûtant de genres artisti-ques et de tendances. Les soirées de conte seront ponctuées par des shows de tambours et de troubadour du groupe Union. L’introduction du trou-badour dans le festival a été l’un des succès des deux dernières éditions. Les tenants du festival se sont rendu compte qu’il ne peut exister de ma-riage aussi heureux entre le conte et la musique. Plus que des shows de trou-badour, la musique dans son accep-tion plus large devient une constante. Le festival propose des concerts à part entière. L’année dernière, Wanito avait rassemblé une belle constellation de jeunes sur le parvis de la Fokal. Il y est annoncé cette année un croise-ment de tendances entre le chanteur à textes BIC et le rappeur Fantom. Presque rien à dire sur ces deux étoiles de la musique haïtienne, considérés actuellement comme les deux chefs de file de leur tendance. Il est prévu également d’autres soirées de musi-que en attente de confirmation, faute de moyens économiques.

On rappellera que le festival don-nera à voir gratuitement des représen-tations de contes d’artistes haïtiens et étrangers, des shows de tambours et de troubadour, des concerts de musique des vedettes haïtiennes. On n’oubliera pas cette conférence programmée dans le cadre de la Journée internationale du théâtre qui se propose d’attirer pour la nième fois l’opinion publique sur les difficultés du comédien et du conteur de vivre de son art. Sont invités à cette confé-rence, la metteure en scène Florence Jean-Louis Dupuy, l’ex-directrice de la Fokal, Michèle D. Pierre-Louis, et l’écrivain-critique Marc Exavier. On n’oubliera pas la causerie qu’animera Joujou Turenne pour encourager les jeunes à s’accrocher à leurs rêves, mal-gré les vagues, malgré la tempête. On n’oubliera pas non plus cette veillée culturelle où des conteurs improvisés, flanqués de leurs tasses de thé et de café, interviendront pêle-mêle pour transformer le modeste espace-scène du centre culturel Araka en « lakou ». On n’oubliera certainement pas l’es-pace enfant/tout public annoncé à la bibliothèque Monique Calixte de la Fokal qui rendra un hommage bien mérité à Deita. Voilà ce que réserve au public cette quatrième édition qui ne serait pas possible sans la FoKal, notre sponsor officiel, Le Nouvelliste, Ticket Magazine, La Télévision nationale d’Haïti, l’hôtel Le Marcelin, l’INALEJH et les éventuels sponsors.

Source : www.foudizetheatre.com

Festival interculturel de conte

Kont anba tonèl :de la foi à la tradition

De la première édition lancée en 2009 comme un acte de foi à la quatrième édition qui se déroulera du 23 mars au 4 avril 2013 en grande pompe dans les espaces culturels de Port-au-Prince, le festival interculturel de conte « Kont anba tonèl » de Foudizè Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir fait, en trois éditions, plus qu’un pas dans la bonne direction, un saut vers l’installation d’une tradition de valorisation et de sauvegarde d’un patrimoine culturel qui bascule graduellement dans l’oubli. Les observateurs avisés se souviendront encore de ce flot de spectateurs (jeunes et adultes) qui déferlait sur la Fokal et l’Institut Français en Haïti pour jouir de ce plaisir exceptionnel que procuraient les spectacles de Mimi Barthé-lémy, Paula Péan, Benzo, Chelson Ermoza, Johny Zéphirin et tant d’autres.

Page 6: Ministre Stéphanie

Mardi 12 mars 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Servir et non s’en servir

Une activité particulière a lieu ce week-end sur la côte des Arcadins à l’initiative de Ayiti bel, Ayiti vèt.

Au rendez-vous : la marche, le cyclisme, la natation. Certains athlètes y ont pris part sans l’aval de leur fédération qui n’était pas officiellement contactée. Quant aux journalistes, ils étaient peu intéressés à couvrir l’évènement d’autant qu’ils n’étaient pas les privilégiés de l’accueil des orga-nisateurs.

Bref, l’objectif était de mo-biliser les riverains en faveur de l’environnement, d’une prise de conscience de l’état de dégra-dation du décor de la Côte des Arcadins et d’Haïti.

Au final, on s’est servi du sport pour créer l’impact de cette démarche.

Et dire qu’avec une meilleure vision et une organisation qui prend en compte l’existence des fédérations concernées et celle de nos meilleurs athlètes dans les disciplines concernées, on n’aurait fait mieux.

Bilan : sans servir le sport, on veut l’utiliser au profit d e l’environnement. Notre souhait est que la prochaine fois on ne mette plus à mal la belle devise de l’ASHAPS : servir le sport et non sans servir.

Une marche, un concours de natation, une course à bicyclette et une course de canoë kayak, c’est ce que le mouvement Ayiti bel, Ayiti vèt a trouvé comme point de mire pour attirer les regards sur la situation de l’environnement de la Côte des Arcadins. Et ça a marché

Un coup de volant et la jeep, bi-furquant à droite, laisse la voie goudronnée de la route natio-nale numéro un pour se diriger

vers l’est. Une minute après, le moteur ronronne un peu plus fort, comme le ronflement d’une personne obèse. Graduellement, le tout-terrain grimpe la pende raide pour permettre à ses occupants de découvrir vers l’ouest une étendue bleue que certains estiment être la mer, et l’île de la Gonave au loin.

Sur la route, les piétons ne sont pas légion. On est dimanche et dans la pick-up on s’imagine la volonté qu’il faut à un enfant pour dégringoler cette pente chaque matin pour aller à l’école puis la grimper le soir au retour des classes. La nudité repoussante du sol énerve même si dans les ravins qu’on peut observer de part et d’autres les bananeraies sont vertes et invitent à s’abriter sous leur feuilles.

Cependant, ils paraissent si loin que de la montagne étant on a l’impression d’être seul au monde, non, loin du monde.

Après environ 2 kms de pente, un petit attroupement. Deux bus plus un mini van attendent. A leur côté quel-ques paysans, la plupart machette à la

EnvironnEmEnt

Le sport au secoursde l’environnement

main regardent tantôt le haut, ,tantôt en direction du bas de la montagne. Visiblement ils attendent quelque chose. Sur quelques piquets de fortune plantés au bord de la route, une bande-role publicitaire annonce qu’il y aura un évènement. C’est d’ailleurs le motif du rassemblement. La route est-elle? Non, mais la pente est trop raide pour que les bus puissent s’y aventurer. Impossible.

La Jeep tout terrain continue son parcours. « Hey, le chauffeur sait conduire » demande une des person-nes qui attendent. La question paraît déplacée, mais quand la jeep s’engage sur la trace qui fait à peine la largeur du véhicule et se met cette fois à ronfler, la pente qui fait un peu plus de 30 degrés quelque fois devient abrupte que les passagers ressentent la peur Plus haut, un jet d’eau fraiche jaillit de la terre comme si une main invisible l’avait placé là comme un point de repos pour le voyageur fatigué.

Soudain, du sommet de la pente presque verticale apparaît la silhouette d’une femme qui dégringole calmement vers la plaine. Un tshirt portant le logos Ayiti bel, Ayiti vèt elle semble ignorer tous ceux qui la regardent passer. Elle fait partie d’un groupe de 125 mar-cheurs qui ont quitté Moulin sur mer dans la matinée pour participer à cette marche en vue de conscientiser ceux qui se trouveront sur le parcourssur la nécessité de reboiser cette pente raide en vue d’offrir un autre visage. Il faut reboiser cette pente raide pour offrir un autre visage au pays.

« Je suis heureuse de participer à cette initiative citoyenne visant à conscientiser les gens sur la protection de notre environnement » explique Dr Dominique, un peu essoufflée par la marche qu’elle continue à effectuer sur la pente abrupte.

Quatre activités sportives font partie de l’initiative « Ayiti bèl, Ayiti

vèt » pour relancer la mobilisation et la conscientisation des habitants de la Côte des Arcadins, de Carriès en allant depuis Ravine Sèche jusqu’à l’entrée de Saint-Marc pour le reboisement et la reforestation de la côte et surtout la protection de l’environnement. Une concours de natation, une course de bicyclette, une marche, sans oublier du canoe kayak

Le concours de natation a démarré samedi 9 mars au Club Indigo sur 1.5 km et 5 kms. Les nageurs qui le souhaitaient s’arrêtaient après 1.5 kms à Moulin sur Mer, les autres pouvaient parcourir les 3.5 kms restants en nageant. 24 athlètes (dont plusieurs personnes venant des Etats-Unis, une Japonaise qui a disputé les jeux olympiques de 1996 en nata-tion, des amies suisses, Canadiens et martiniquais se sont joints aux Haïtiens pour cette course) composée d’autant de femmes que d’hommes âgés entre 15 et 62 ans dont l’objectif est : la conscien-tisation des habitants de la côte.

Samedi soir, des artistes haïtiens comme Fabrice Rouzier, Kéké Bélizaire, Jaëlle Armand, Belo et Tifane ont parti-cipé à l’événement en offrant un jamse ssion (programme où les artistes défilent l’un après l’autre pour pouvoir animer la soirée) pour montrer qu’ils soutiennent la cause de l’environnement.

« Dimanche a lieu la course à bicy-clette réunissant 11 coureurs de Port-au-Prince, Cayes, Léogâne et Cap-Haïtien devant parcourir 14.8 kms de montagne et de routes difficiles en allant du Mu-sée Roger Fombrun de Moulin Sur Mer à Pyatt en passant par Montrouis. La marche réunissait 125 participants qui partant du Musée Roger Fombrun ont parcouru 4.5 de pentes km escapées en passant par Délugé pour aller à Pyatte » explique l’une des initiatrices du mouve-ment, mme Dominique Carvonis.

« Au-delà des activités sportives, neuf écoles de la côte ont permis à ce

que 2 800 enfants participent au coum-bite de nettoyage sur la côte pendant une semaine. Les scouts, le maire de st- Marc, le député de Saint-Marc, les Casecs et Asecs de la région plus une vingtaine d’associations de base se sont joints au coumbite. Ce coumbite de nettoyage a aussi touché la mer avec la participation des pêcheurs au niveau de Luly. En plus, il y a eu un travail de sensibilisation important au niveau des églises, des écoles et les regroupements sportifs », poursuit-elle.

L’initiative citoyenne lancée par Madame Carvonis vise à mettre les bases de la réalisation de trois projets : l’assainissement de la Côte des Arcadins, le reboisement de la région et le repeu-plement des coraux marins afin d’assurer la survie des poissons dans la zone.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

twitter :@nenock

Les participants au rendez-vous

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Page 7: Ministre Stéphanie

Mardi 12 mars 2013 7

6 matches disputés, 4 buts inscrits, une seule victoire enregistrée pour cinq matches nuls, dont 4 sans buts, la première journée du championnat national de D1 pour la saison 2013 devra servir d’observation aux entraîneurs pour évaluer les défenses adverses. A l’arrivée, l’Aigle Noir prend la tête du classement trois jours avant le coup d’envoi de la 2e journée.

Jouant en déplacement sur la pelouse du Don Bosco, samedi, pour le coup d’envoi de la saison 2013, le Valencia nourrissait

l’ambition de ramener au moins le point du match nul de son dépla-cement pour bien commencer sa saison. S’ils ont eu un bon entame de match, les joueurs de la formation championne en titre ont dû recourir quelquefois à la faute pour colmater les brêches quand le Don Bosco les prend en contre. Résultat; Emmanuel Joseph cumule deux cartons jaunes en l’espace de 35 minutes et l’arbitre de la partie se trouve contraint de le renvoyer aux vestiaires. Le Valencia est condamné à jouer en infériorité numérique.

Avec un joueur en moins et en déplacement les « verts et blancs » cherchent surtout à limiter les dé-gâts en seconde période. S’ils n’ont pas marqué ils sont parvenus quand même à éviter de concéder des buts et sont repartis à la maison avec le point du match nul. Score final 0-0 et Le public devrait attendre dimanche pour assister au premier but inscrit pour la saison 2013 lors de la suite de la 1ère journée.

Dimancche, il a fallu attendre le 4e match de cette première journée comptant pour la saison 2013 avant que Pierre Richard n’inscrive le pre-mier but de la saison au parc Levelt de Saint-Marc. Après le 0-0 entre Don Bosco et Valencia, le Racing Club Haï-tien a tenu en échec 0-0 l’America des Cayes de l’entraîneur Wilcuins Plaisir au land des Gabions, le Tempête de Saint-Marc a fait match nul 0-0 sur la pelouse de l’Association Sportive de Mirebalais au parc Saint-Louis.

Au parc Levelt, par contre, il n’a fallu que deux minutes à l’attaquant du Victory Pierre Richard pour trouver la faille dans la défense du Baltimore et ouvrir le score en faveur de la formation entraînée par Luis Armelio Garcia. Cependant, si Pierre Richard pourra se vanter d’avoir inscrit le

Championnat nationaL dE d1 : SaiSon 2013/JournéE 1

L’Aigle Noir, premier leader

premier but de la saison 2013 en D1, Peter Germain est parvenu à remet-tre les pendules à l’heure 30 minutes avant la fin de la partie. Les deux formations se sont donc partagées sur un nul 1-1 pour se hisser au 2e et 3e place du classement.

Enfin, si au Cap-Haïtien, le Foot-ball Inter Club Association (FICA) s’est contenté d’un 0-0 face au Cavaly de Léogâne au parc Saint-Victor, l’Aigle Noir est parvenu offrir la seule vic-toire de cette première journée en inscrivant un but par mi-temps face à l’Association Sportive de Petit-Goâve (ASPG) qui disputait au passage sa toute première rencontre de l’histoire en première division. Bien que renfor-cés par Samuel Desroches et quelques autres recrues, les Petit-Goâviens sont repartis sur une défaite 0-2 à leur première sortie en D1.

Pourtant ce sont les promus qui ont commencé à imposer leur jeu. Cependant, entre l’inexpérience des visiteurs et des vieux de la vieille de l’Aigle Noir, c’est l’expérience qui a

tranché. Après un tir sur le montant gauche de Johnley, ce sont les joueurs de l’Aigle qui ont trouvé la faille avec une passe en retrait au milieu de la défense petit-goâvienne de Johnley Chery qui trouve le plat du pied de Coby Rodriguez pour l’ouverture du score. L’Aigle Noir mène alors 1-0 et ce sera le score à la mi-temps.

En seconde période les Petit-Goâviens se sont jetés dans la bataille mais ayant perdu Samuel Desroches (expulsé pour cumul de cartons Jau-nes), ils ont dû réviser leur ambition à la baisse devant un adversaire en supériorité numérique. C’est donc logiquement que Johnley Chéry ag-grave la marque de la tête, à la récep-tion d’un corner venant de la gauche. Aucun autre but ne sera marqué dans cette partie jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre X. L’Aigle Noir s’impose 2-0 et prend seul la tête du classement de la compétition à l’issue de cette première journée.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

9 mars 2013Stade Sylvio CatorDon Bosco vs Valencia FC0-010 mars 2013Parc Saint-Louis de MirebalaisAS Mirebalais vs Tempête FC0-0Parc Saint-VictorFICA vs Cavaly AS0-0Land des GabionsAmerica FC vs Racing CH0-0Parc Levelt de Saint-MarcBaltimore SC vs Victory SC1-1Stade Sylvio CatorAigle Noir AC vs AS Petit-

Goave2-0

Calendrier de la prochaine journée

Mercredi 13 Mars 2013Parc HendrichValencia FC vs America FCStade Sylvio CatorAigle Noir AC vs Don BoscoParc AngladeAS Petit-Goave vs AS Mireba-

laisJeudi 14 Mars 2013Parc LeveltTempête FC vs FICAStade Sylvio CatorRacing CH vs Victory SCParc Julia VilbonCavaly AS vs. Baltimore SC

Sonche Pierre: entraîneur du Don Bosco

« On aurait mérité de rempor-ter la victoire en tenant compte de la physionomie de la rencontre. Malheureusement, nos attaquants ne sont pas arrivés à concrétiser aucune de nos multiples actions face à une équipe du Valencia FC qui s’est contenté de défendre le point du match nul suite à l’expul-sion de son latéral droit. En fait, comme nous sommes en début de saison, on va travailler pour essayer d’apporter certaines cor-rections. Il est trop tôt pour fixer notre objectif dans la compétition. Toujours est-il que tout le monde va travailler pour éviter la relé-gation et en envisagera au fil des matches, si l’occasion se présente, de s’adjuger le titre suprême ».

Frantz Décembre : entraîneur du Valencia FC

« Je suis persuadé qu’on a fait un grand match face au Don Bosco en jouant en infériorité numérique pendant près de cin-quante cinq bonnes minutes. Sur l’expulsion, je crois que l’arbitre a péché, il n’y a absolument pas de carton sur l’action. J’en profite pour recommander aux hommes de la Commission d’organisation des compétitions nationales, la Cocon de suivre de près les actes posés par les arbitres. En recevant l’América FC mercredi, nous avons la possibilité de rettraper notre retard par rapport à l’Aigle Noir AC ».

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre

Ils ont dit

Coby andy J. a réalisé son premier but pour l’aigle noir.(photo : Yonel Louis)

Résultats complets de cette première journée

Page 8: Ministre Stéphanie

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