ministre john yakabuski chez en éducation columbia forest

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JOURNAL LE NORD LE NORD Vol. 44 Nº 12 Hearst ON - Jeudi 6 juin 2019 1,90 $ PP Nº 40005386 Page 2 Le drapeau de la fierté gaie à l’Hôtel de Ville La Clinique ophtalmologique de passage Que la saison de la pêche commence ! Ministre John Yakabuski chez Columbia Forest Product AEFO déplore les coupes en éducation Page 3 Page 23 Page 15 Page 7

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Page 1: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

JOURNALLE NORDLE NORD

Vol. 44 Nº 12 Hearst ON - Jeudi 6 juin 2019

1,90

$•

PP N

º 400

0538

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Page 2

Le drapeau de la fiertégaie à l’Hôtel de Ville

La Clinique ophtalmologiquede passage

Que la saison de lapêche commence !

Ministre John Yakabuski chezColumbia Forest Product

AEFO déplore les coupes en éducation

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Page 23Page 15 Page 7

Page 2: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

2 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

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Hearst recevait la visite duministre des Richessesnaturelles et des Forêts del’Ontario, John Yakabuski,dans le cadre d’une série deconsultations provinciales. Leministre en a profité pourfaire une visite de l’usine decontreplaqué Columbia ForestProducts le jeudi 30 mai. Lors de la visite, le ministresouhaitait constater ce que lesinvestissements de la provinceapportaient aux emploislocaux et à la modernisationdes opérations.«  Nous sommes ici poursouligner l’investissement de3,2  millions de dollars de laprovince dans un projet demodernisation des activités del’usine  », a expliquéM.  Yakabuski. «  J’ai vuaujourd’hui des choses quivont considérablementaugmenter la productivité etdonc la compétitivité de cetteopération dans laquelle nousvivons dans l’environnementd’aujourd’hui (…). C’est unénorme pas en avant quichange véritablement ladonne pour Columbia, maisaussi pour nous dans le Nordde l’Ontario, où l’industrieforestière est très

importante. »Au cours des cinq prochainesannées, l’Ontario investiraafin d’aider à créer etmaintenir près de 350emplois ainsi que de fairecroitre l’économie locale,comme à Hearst. Suivant lavisite de l’usine, M. Yakabuskis’est adressé aux employéslors d’une conférence depresse.« Nous voulons nous assurerque le travail que vous faitesaujourd’hui se poursuive dansl’avenir. »Plus tard dans la journée,M. Yakabuski rencontrait desintervenants du milieuforestier et des leadersmuni-cipaux afin decompléter la tournéeprovinciale sur le sujet.« Suivant cette consultation »,déclare le ministre, «  nousallons commencer, espérons-le très bientôt, à mettre enœuvre ce que nous appelonsnotre nouvelle stratégieforestière, car nous avons eul’occasion d’entendre, departout dans la province, oùl’industrie devrait se diriger. »

CaribouC’est sans grande surprise quele dossier du caribou forestier

a été abordé lors de laconférence de presse.M. Yakabuski indique que legouvernement se range ducôté de l’industrie forestière.«  Nous avons dit dès lepremier jour que nousdéfendions la foresterie  »,indique-t-il. «  Nous recon-naissons que la stratégieactuelle sur le caribou n’estpas alignée sur ce qui estnécessaire en foresterie. Nousfaisons très clairementcomprendre ces points augouvernement fédéral et nousespérons que les peuplesautochtones et les PremièresNations le préciserontégalement, car je sais qu’ils nesont pas satisfaits de lastratégie actuelle sur lecaribou (…). Nous discutonsactuellement avec le gou-vernement fédéral pour nousassurer qu’il comprennel’importance de la foresteriepour le Nord. »Selon le maire de Hearst,Roger Sigouin, cette rencontrea permis de faire avancerplusieurs dossiers. «  Larencontre avec le ministreétait très importante », avancele maire. «  On a amenél’affaire des caribous et des

espèces en danger, mais on abesoin de la forêt pour être

capable d’opérer et de gardernotre industrie en place. »

Le ministre des Richesses naturelles et des Forêts de passage à HearstPar Maël Bisson

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Hearst Connect a finalementréussi à mettre la main sur ledistributeur local de télévi-sions par câble. À la suite dedeux mois de discussions, lacompagnie Eastlink a décidéde vendre son système decâblodistribution à la sociétéde télécommunication locale.En mars dernier, Eastlinkannonçait la fin du service detélévision analogique pour sacentaine de clients à Hearst.L’entreprise établie à Halifaxjugeait les coûts d’entretientrop demandant.

Hearst Connect avait entamédes négociations avec Eastlinkafin d’assurer la continuité dece service pour la clientèle denotre région. La compagnie locale annoncequ’elle commencera à offrir leservice de télévision par câbleà compter du 2  juilletprochain. Plusieurs entreprises, surtoutdes motels, souhaitaient unetelle situation puisque lescoûts pour la télévision satel-lite auraient largement faitaugmenter leurs dépenses.

Hearst Connect, au secoursdes clients par câble Par Maël Bisson

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 3

Suivant les retombées dessessions de placement duConseil scolaire catholique dedistrict des Grandes Rivièresdu 22  mai dernier, cinqenseignantes de la région deHearst ont été déclaréessurnuméraires. Alors que laprochaine rentrée scolaire està moins de trois mois, l’avenirdemeure incertain pour cesdames.«  Nous sommes vraimentnavrés d’entendre tout ce quise passe partout dans lesystème  », se désole RémiSabourin, président de l’Asso-ciation des enseignantes etenseignants franco-ontariens.«  Tout a débuté le 15  marsavec les annonces (descompressions en éducation)qui ont été faites. (…) Nousgardons un œil sur tout ça,mais définitivement sur leterrain, il y a beaucoup depanique et d’anxiété et c’estfacile à comprendre. »Dans le contexte d’unenseignant déclaré surnu-méraire, le montant d’expéri-ence devenait un facteurimportant. «  Un enseignantavec plus d’ancienneté avait lapossibilité de supplanterquelqu’un d’autre », expliquele président de l’AEFO. « Ceteffet domino là, en fin de

compte, peut causer énormé-ment de problèmes, car si ondemandait à quelqu’un deHearst de supplanterquelqu’un de Kapuskasing, ehbien, ce n’est pas tout lemonde qui veut déplacer safamille. »Une citation contestée par leresponsable des communica-tions du CSCDGR, RichardLoiselle, qui indique quepersonne d’une différenterégion ne pourrait venirsupplanter un enseignant ici àHearst et vice versa.Avec la session de placementterminée, l’avenir sembledécidé pour ceux qui n’ont paspu réobtenir un poste,quoique certains élémentspeuvent se présenter à ladernière minute.« C’est fini pour l’instant, maisil y a d’autres facteurs quipeuvent rentrer en jeu  »,déclare M.  Sabourin. «  Ilpourrait y avoir des inscrip-tions, il pourrait y avoir desdéparts, une personne pour-rait donner son avis et quitterdurant l’été. Donc il y adifférentes choses, mais à cemoment-ci, les gens qui, aprèsune session de placement,sont encore surnuméraires seretrouvent dans une situationprécaire. »

Une enseignante, toujourssurnuméraire après la sessionde placement, a accepté departager avec nous ses préoc-cupations, sous le couvert del’anonymat.«  Pour les enseignants, c’estcertain que c’est stressant,mais c’est qu’on réalise aussique ça va avoir un grandimpact sur nos élèves etsurtout nos élèves en besoinqui ne pourront pas s’adapter,nécessairement, dans lesgrandes classes. Je pense à cesélèves-là et ça me toucheénormément. Si quelqu’unsortait de la faculté (d’en-seignement), ou qu’unepersonne songeait à aller auxétudes me demandait conseil,je lui dirais de considérerpeut-être une autre carrièreen ce moment. Par contre, ilne faut pas ça parce qu’on estdans une province où il y aune pénurie de professeursfrancophones, mais icimalheureusement dans larégion du nord avec toutes lescoupures, ce n’est pas promet-teur. »En ce qui concerne son choixde carrière, l’option dechanger de domaine estprésente.« Je ne peux pas dire que jen’y ai pas pensé, mais je suis

tellement dévouée dans ce queje fais, j’aime tellement ça. Çava être de la suppléance aujour le jour, mais c’est sûr quene pas avoir de sécurité d’em-ploi c’est effrayant. »

Augmentation salariale

Au sujet des augmentationsde salaire des hautes direc-tions, M.  Sabourin indique

recevoir beaucoup d’appelsaux bureaux de l’AEFO.« On a énormément de ques-tions à ce moment-ci  »,raconte-t-il. « Comment peut-il y avoir des augmentationsde salaire phénoménalescomme ça, alors que lesystème d’éducation ne peutmême pas suivre le tauxd’inflation ? »

Un avenir incertain pour les enseignants surnumérairesPar Maël Bisson

Rémi Sabourin, président de l’Association des enseignantset enseignantes franco-ontariennes. Photo : ONFR

La Ville de Hearst vient enaide aux entreprises localesavec de l’aide financière. LeProgramme d’améliorationcommunautaire du centre-ville de Hearst et du couloir dela route 11/Rue Front estrelancé un fois de plus cetteannée. Le projet sera mis enplace au cours des prochainsmois, au plus tard à la fin del’été.Ce programme aura commeobjectif de stimuler l’in-vestissement afin d’améliorerl’apparence des façades desbâtiments, les enseignes, lesaires de stationnement ainsique l’aménagement, le designet l’architecture des édifices.Le projet offre en plus, un prêtde réhabilitation de bâtiment

et un rabais sur les augmenta-tions graduelles de taxes.« On reporte le lancement duprogramme à une dateultérieure », déclare la direc-trice du développementéconomique de Hearst, SylvieFontaine, « il y a eu desdéveloppements et leconseil municipal doit d’abordl’approuver. »Les développements com-prennent une augmentationdu financement accordé. Lorsde la rencontre du mardi 4juin, le conseil municipaldevait débattre au sujet d’unfinancement aux entreprisesde 50 % des coûts admissibles,pouvant aller jusqu’à 17 500 $,tout dépendant de la de-mande. Anciennement, un

entrepreneur pouvait obtenirune aide financière allantjusqu’à concurrence de15 000 $. Dix ans auparavant, uneinitiative semblable avait étéintroduite. De 2009 à 2013, lessommes investies par lamunicipalité abordaient les300 000 $ et avaient rapportéplus de 1,4 million de dollarsen investissements.Surveillez la prochaine éditiondu journal Le Nord pourobtenir plus de détails surcette nouvelle. Un journalisteétait présent lors de ladernière rencontre du conseilmunicipal. Toutefois le journaldoit être complété au plus tardle lundi avant-midi.

Hearst réintroduit une initiative pour appuyer les entreprises localesPar Maël Bisson

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4 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

Éditorial Un pas en avant, deux en arrière

Lettre à l’éditeurJOURNAL

LE NORDLE NORDÉquipe

Steve Mc InnisDirecteur général et é[email protected]

Marie-Claude MongrainDirectrice adjointe/comptabilité[email protected]

Mael [email protected]

Dirigez vos communiqués:[email protected]

Chloé [email protected]

Isabelle SabourinGuy MorinCollaborateurs

AbonnementsPapier Électronique1 an 75 $ 1 an 60 $2 ans 140 $ 2 ans 100 $

Sites WebJournallejournallenord.comJournal électroniquelejournallenord.comFacebookfb.com/lejournallenord

MembresAPFapf.ca613 241-1017Fondation Donatien-Frémont613 241-1017Canadian Media Circulation Auditcirculationaudit.ca416 923-3567Lignes agates [email protected] 411-7487Journal Le Nord1004, rue Prince, C.P. 2648Hearst (ON) P0L 1N0705 372-1011

Notre journal rectifiera toute erreur de sa partqui lui est signalée dans les 48 heures suivantla publication. La responsabilité de notrejournal se limite, dans tous les cas, à l’espaceoccupé par l’erreur, pourvu que l’annonce enquestion nous soit parvenue avant l’heure detombée. Il est interdit de reproduire lecontenu de ce journal sans l’autorisationécrite et expresse de la direction. Nous recon-naissons l’aide financière du Gouvernementdu Canada, par l’entremise du Fonds du Ca-nada pour les périodiques pour nos activitésd’édition.Prenez note que nous ne sommes pas res-ponsables des fautes dans plusieurs des pu-blicités du journal. Nombreuses sont cellesqui nous arrivent déjà toutes prêtes et ilnous est donc impossible de changer quoique ce soit dans ces textes.

ISSN 1199-0805

* Taxe incluse

Je voudrais profiter de cette occasion pour adresser un grosmerci à tous les clients que j'ai eu le privilège de servir au coursdes 25 dernières années. Tout le monde m'a appris quelquechose à travers des conversations, des blagues, des rires, de lacolère, des frustrations, des erreurs et essais, et quelqueslarmes aux yeux. Votre confiance en moi, me permettant devous aider, d’apprendre avec vous et de vous enseigner parfois,a été l’une des choses les plus enrichissantes de ma vie jusqu'àprésent. C'est avec le cœur gros que je dis mes saluts et encoreune fois merci de votre fidélité. Ça m’a vraiment fait plaisir !

Kim HarrisPaul’s Music World

Depuis l’arrivée du parti conservateur de Doug Ford à Queen’sPark, on en a vu de toutes les couleurs. On peut même aller plusloin en mentionnant que c’est vraiment du grand n’importequoi. On a vraiment l’impression de voir au travail un grouped’improvisateurs dépassés par les évènements. Bien que lesconservateurs soient majoritaires, je suis persuadé qu’ils trou-vent la population fatigante. À moins que ce soit ce qu’ilsveulent bien faire paraitre…En fait, Doug Ford utilise une tactique de gouverne dangereuse.On annonce des coupures et on s’ajuste par la suite selon lenombre de manifestants. Par-dessus le marché, on tente denous incruster dans la tête qu’ils sont à l’écoute de la population. Personnellement, ce qui m’insulte le plus de ce gouvernement,c’est l’incapacité à assumer ses décisions. Pourquoi s’entêter àdire qu’il n’y aura pas de perte d’emploi en éducation alors queles statistiques démontrent carrément le contraire ? L’équipe de M.  Trump, oups, M.  Ford utilise la carte de ladésinformation et la manipulation de l’information. Cettetactique fonctionnait probablement dans les années  50,mais nous sommes à l’aube de 2020.Malgré tout, je ne suis aucunement surpris de la manière degouverner des conservateurs. Des signaux évidents ont étélancés dès la première journée de la dernière campagneélectorale. Comment la population de l’Ontario a-t-elle pu sefaire endormir avec de la bière à 1 $ et la vente de celle-ci dansles dépanneurs ? Les conservateurs n’avaient aucune plateforme et aucun planlors de l’élection. Les électeurs ont offert un chèque en blanc àDoug Ford. Aujourd’hui, on paie la note. Un sondage sorti au cours des dernières semaines démontraitque la popularité de Doug Ford était à son plus bas. Encore plusbas que la popularité de Kathleen Wynne à la dernière année aupouvoir des libéraux. Un autre sondage, celui de Mainstream, est encore pire pourles troupes du premier ministre. Son parti arrive en troisièmeposition dans les intentions de vote, derrière les libéraux et lesnéo-démocrates. Les libéraux (39,9  %) figurent devant lesnéo-démocrates (24,2 %), les conservateurs (22,4 %) et les verts(12 %).Comment la population de l’Ontario peut-elle être aussi naïve ?On montre la porte aux libéraux de manière radicale en ne leuroffrant même pas un parti officiel avec seulement sept députésélus, et maintenant que les conservateurs ont démontré leurincompétence, voilà qu’on est prêt à les remettre au pouvoir ! Ya-t-il seulement deux partis en Ontario ? On semble oublier quele NPD et le Parti vert existent !Peu importe le parti politique qui sera au pouvoir à Queen’sPark, celui-ci doit prendre des décisions difficiles. La provincene peut continuer à vivre sur la carte de crédit. La populationdemande de plus en plus de services, les salaires explosent, lesrevenus se font de plus en plus rares, les riches deviennent plusriches et les pauvres plus pauvres, la dette ne cesse d’augmenteret l’économie à travers le monde est au bord du gouffre. En même temps, il n’y a qu’un seul payeur. Nous, honnêtescitoyens, ne pouvons plus être imposés et taxés davantage.Même chose pour les entreprises. Si nous voulons maintenirnos entreprises compétitives avec le reste de la planète, il faudracesser de leur imposer des charges fiscales. Une chance quenous sommes la province la plus riche du pays !Puisque l’argent ne pousse pas dans les arbres, il va falloirchanger la manière d’administrer la province, mais aussi l’État.Il n’y en aura pas de facile pour les générations futures. Onhypothèque l’avenir et c’est sans compter l’environnement. Quela personne qui a une solution lève la main !

Steve Mc Innis

Journal heureux

Page 5: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

Le gouvernement ontariendéposait un projet de loi pourabolir un contrat de dix ans, leliant à la chaine Beer Store.Une abolition qui pourraitcouter des centaines demillions aux contribuables.Si l’on se souvient, lors de lacampagne électorale  2018,Doug Ford clamait haut et fortà plusieurs reprises qu’ilétendrait la vente d’alcool àl’extérieur des magasins de laLCBO, des locaux Beer Storeainsi que des 450 épiceries au-torisées. Or, un contrat limi-tait le montant et les endroitsde vente au détail d’alcooldans la province.Signé en 2015 avec le gou-vernement libéral précédent,une entente obligeait lesbrasseries Labatt, Molson etSleeman à geler leurs prix desproduits les plus vendeurspendant un an, en plus deforcer Beer Store à investir

100 millions ou plus dans larénovation de ses points devente.Avec cet accord, ajouter lavente de boisson alcooliséedans les dépanneurs seraitune infraction, et selon uneclause du contrat, la provincedevrait donc indemniser lachaine Beer Store. Uneréparation qui se chiffreraitdans les centaines de millionsde dollars rapporte CBC. Lesconservateurs indiquent qu’ilslégiféreront pour se sortirde cette impasse. En réponse,Beer Store menace detrai- ner la province devantles tribunaux.Le ministre des Finances, VicFedeli, avançait aussi que lemonopole de Beer Store étaità la fois injuste et nuisible auxOntariens.

Impressions localesNous nous sommesrenseignés auprès des

propriétaires de dépanneurslocaux afin de connaitre leurposition. «  Je n’ai pas eu lachance de me renseigner surtout ce que la loi comprend »,avoue une responsable duHearst Corner Store. «  Çaapporte des risques, certainsjeunes vont peut-être essayerde s’en procurer, mais côtéventes, ça peut être bon. »Quant à la propriétaire duCaprice, Jony Slobodnick,c’est une initiative quil’intéresse. Selon elle, la ventede bière et d’alcool permettrad’augmenter ses revenus.

Une étude mitigéeAu centre de ces décisionsse retrouve une étude dusecteur de l’alcool menéepar le conseiller spécial deDoug Ford, Ken Hughes. Undocument publié démontreque les modificationsproposées par le gouverne-

ment contribueraient pour 3,5milliards de dollars au produitintérieur brut et créerait plusde 9000 emplois, selon desestimations du Conseilcanadien du commerce dedétail.«  D’après ce rapport duCCCD, si 4028 nouveauxmagasins d’épicerie pouvaientvendre de l’alcool, celasignifierait une augmentationdu PIB de 3,5 milliards paran », peut-on lire en premièrepage du document. « (…) Lenombre de magasins verraitune augmentation nette de9100 emplois. »À l’encontre du rapportHughes, avec sa propreanalyse de la situation, legroupe Ankura aboutissait àdifférentes conclusions. Entreautres, aucune preuve nedémontre de création d’em-ploi. Malgré une indication de

milliers d’emplois nouveaux,l’étude présente un bilann’étant pas nécessairementprécis.

Une campagne controversée

Plusieurs députés conserva-teurs se sont déplacés à leursdépanneurs locaux pourprendre des photos desétagères, où pourraient seretrouver les boissonsalcoolisées. Cette initiative,supposément ordonnée par lepremier ministre ontarien, aenflammé des internautes.Le député néo-démocrateprovincial de Sudbury, JamieWest, va même jusqu’àdemander sur quelle étagèrele financement adéquat pourles enfants atteints del’autisme est placé.

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Vente d’alcool dans les dépanneurs ontariens : est-ce que ça en vaut le prix ?Par Maël Bisson

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La Clinique ophtalmologiquemobile de l’Institut nationalcanadien pour les aveugles estde passage à Hearst. Installéeà l’Hôpital Notre-Dame, laclinique oculaire sera surplace jusqu’au 10 juin.Présente à Hearst depuis le21  mai, la clinique oculairebénéficie d’une amélioration àses bureaux ambulants. «  La Clinique mobile acommencé par un partenariatentre l’INCA et un médecinqui a reconnu que dans lescommunautés isolées duNord, nous n’avions pas beau-coup de soins oculaires dansla région  », raconte LisaO’Bonsawin, directricegénérale de la clinique mobile.«  Ils se sont donc associéspour développer le pro-gramme de la cliniqueoculaire pour desservir les

communautés éloignées duNord de l’Ontario. Noussommes heureux de dire quenous le faisons depuis 1972. »Avec plus de 25 ophtalmolo-gistes participants, la Clini-que ophtalmologique del’INCA offre des services à4 500 patients annuellement.« À Hearst, nous avons envi-ron 500  patients. Certainesannées varient. Nous consta-tons que nous dépassons lamarque du 500, séjournant icideux semaines et demie àtrois semaines par an  », dé-clare la responsable du pro-gramme. «  Actuellement,nous visitons 30  commu-nautés. Nous commençonsnos soins à la fin mars et ter-minons début novembre.Nous voyageons tout au longde ces mois dans chaque com-munauté, avec un horaire.

Nous travaillons avec les com-munautés, les clubs de serviceet des bénévoles exception-nels qui nous soutiennent. »Les ophtalmologistes et em-ployés de l’INCA organisentdes séances à l’intentiondes communautés médicaleslocales et présentent de l’in-formation sur la santé ocu-laire ainsi que les diagnosticsde troubles oculaires et leurtraitement.« Les services que nous four-nissons sont la prévention etle dépistage  », indiqueMme  O’Bonsawin. «  Il estimportant de consulter unophtalmologiste pour laprévention des maladies desyeux ou pour dépister lesma-ladies des yeux quipeuvent conduire à la cécité sielles ne sont pas traitées. Labonne nouvelle est que

lorsqu’un cas est détecté, celapeut aider à la progressiond’une condition oculaire, ilpeut également consister à di-agnostiquer ou à effectuer uneintervention chirurgicalemineure ou une procédurebénéfique pour le patient. »Pour obtenir un rendez-vousavec un spécialiste, il suffit deposséder un simple papier dumédecin.

«  Le programme de lacli-nique mobile est un pro-gramme de référence. Nousdemandons au patient deconsulter son médecin, soninfirmière praticienne ou sonoptométriste pour parler desproblèmes auxquels ilpourrait être confronté, et dedemander un renvoi au pro-gramme pour consulter l’oph-talmologiste. Nous travaillonsen étroite collaboration avecle prestataire de soins de santéde la région. Grâce à ce parte-nariat, nous croyons que nousoffrons des soins de qualitéaux patients parce que noustravaillons tous ensemblepour son mieux-être. »Quant aux coûts nécessairespour ce service, ceux-ci sont

non-existant.« Il n’y a pas de frais attachésau programme. Cela fait par-tie de vos soins de santé. Noussommes heureux chaqueannée de venir à Hearst, danscette communauté, pour tra-vailler avec les nombreusespersonnes que nous voyons.Je ne saurais en dire assez surnos merveilleux bénévoles, leClub Rotary de Hearst et leleadership de ces derniersqui contribuent à faire decette visite une expérienceenrichissante pour tous. »Mme O’Bonsawin précise quele service est offert aux gensde tous âges.« Nous savons que, comme lesgens vieillissent, le dépistageet la prévention font partie dequelque chose dont vousvoulez vous assurer, et pourles personnes plus jeunes, siles parents remarquentquelque chose, il est impor-tant de l’identifier et deconsulter votre médecin pouren parler afin que lespécialiste puisse égalementexaminer et s’assurer qu’ilssont diagnostiqués si cela estnécessaire. »

Des yeux ouverts sur le NordPar Maël Bisson

La communauté dePikangikum dans le nord-ouest de la province estmenacée par les flammes, àcause de l’incendie RedLake  14 qui brule depuis lemercredi 29 mai. À l’écriturede cet article, le lundi 3 juin,un brasier de plus de 3500hectares menaçait toujours laPremière Nation.Dimanche, 1765 des 3800résidents avaient été évacuéspar les Forces arméescana- diennes. Les réfugiésont été répartis un peupartout dans le Nord del’Ontario et au Manitoba.À Hearst, la municipalitépouvait accepter un maxi-mum de 120 réfugiés, qui

serait installés au Travel Inn.Des avions venant directe-ment de la Première Nationdevait se poser au courant dela journée mardi, selon Jean-Michel Chabot, coordonna-teur des mesures d’urgence.Ailleurs, Kapuskasing peutprendre 736  sinistrés; ils’agit du maximum que la

municipalité peut accueillir.La fin de semaine dernière,on dirigeait les réfugiés versSmooth Rock Falls. Pour sapart, la communauté de SiouxLookout était hôte de213  individus. Trois-cent-vingt personnes ont étédéménagées vers Winnipeg.

Pikangikum crie « au feu » Par Maël Bisson

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8 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

On est habitué à entendre lesgens se plaindre du tempsqu’il fait, quelle que soit sacouleur. Cette année,cependant, certainesremarques voulaient que lemois fût davantage plu-vieux qu’à l’ordinaire. Maia-t-il vraiment mouillé plusque ça, ou bien ce sont seule-ment des impressions ?Si l’on se fie aux observationsde M. Clément Forcier qui atenu un registre de tempéra-ture pendant près de 50 ans,on voit que le 1er mai 1934 il asemé des fèves à beurre,transplanté de la salade, tirédes sillons et hersé. Lethermomètre indiquait 34 à72  Farenheit. Une semaineaprès, le 8, il y a eu une trèsgrosse gelée le matin, 28 à55 Farenheit. Et le 22, il a plutoute la journée, 40 à

48 Farenheit. Le 25, une autregrosse gelée qui frappe lesfèves à beure, sauf celles trèsavancées, ainsi que le bléd’Inde; avoine et sarrasinsemé, 32 à 70 Farenheit. Et le31, les fèves à beurre ont étésarclées, 60 à 72 oF. Pendanttout le mois, les travauxagricoles se sont réalisés tousles jours, sauf le dimanche.Ah, l’hirondelle était arrivée le30 avril, jour où les oignonsont été semés, 31 à 58  oF.Jours de pluie pour le mois :2.Un petit bond nous amène à1 977. Au 1er mai, grand venttoute la journée, chant degrenouilles entendu àFauquier, 52 à 55  oF. Le5  mai, les voisins se fontmanger par les maringouins àla pêche, 40 à 60  oF. Le 9,hirondelles arrivées, tout est

gelé dans la serre en plastique,19 à 50 oF. Le 15, tomates etconcombres transplantésdans la serre, 40 à 84 oF. Le22, dimanche, 50 à 80 oF. Etle 31, patates renchausséeschez Fortier, 45 à 80 oF. Deuxjours de pluie et deux de neigepour le mois.Monsieur Raoul Trudel a tenuun tel registre aussi. Ainsi,dans son carnet de 1 999, il anoté le 1er mai à 8 h, nuageux,3 degrés Celsius; à midi, clair,17; à 18 h, ensoleillé, 27. Le 8à 8 h, nuageux, 17 oC; à midi,nuageux, 15; à 15 h, averses; à17 h, nuageux, 4. Le 15 à 8 h,clair, 7 oC; à midi, clair, 23; à17 h 30, ensoleillé, 28. Le 22 à8 h, couvert, 3 oC; à midi, par-tiellement nuageux, 5; à 18 h,nuageux, 14. Le 31 à 8  h,nuageux, 7 oC; à midi, cou-vert, 7; à 14 h, averses; à 17 h,

couvert, pluie, 3. Pour le mois,7 jours de pluie.Comme le fruit ne tombejamais loin de l’arbre, ClaireForcier tient aussi un registrede température depuis unevingtaine d’années. Elle aobservé que le 1er mai 2017,deux poteaux se sont casséscoin 7e Rue et Front à causedu vent, 1 à 6 oC; en 2018, ona eu 6 à 14 oC et en 2019, -3 à7 oC avec de grandes inonda-tions dans l’Outaouais. Le8 mai 2017, on a eu -5 à 8 oC;en 2018, 3 à 14 oC, avec le feude forêt éteint à l’ouest deHearst; en 2019, ce fut -5 à 15oC avec une grippe d’hommepour elle, ayant mal partout.Le 15 mai 2017, c’était 1 à 21oC, avec le premiermaringouin; en 2018, -4 à9 oC et en 2019, 4 à 14 oC. Le22 mai 2017, on a eu 8 à 17 oC;

en 2018, 6 à 27 oC; et en 2019,2 à 17 oC. Pour finir, le 31 mai2017, 9 à 11 oC, en 2018, 18 à24 oC avec orage et en 2019, 5oC avec pluie. En gros, 6 joursde pluie et 2 de neige en mai2017; 7 de pluie et un de neigeen 2018; 3 de pluie et 2 deneige en 2019. Alors, vosconclusions ?

ATTENTION VÉTÉRANSL’agent du service de la Légion royale canadienne

Sherry Cullingsera à Hearst durant la semaine du 17 juin 2019 pour

toute personne souhaitant obtenir des informations, des conseils ou du soutien desAnciens Combattants Canada concernant

Pensions d’invaliditéTraitement des anciens combattants autorisés

Demande de coquelicots / fonds de bienfaisanceAppel contre les décisions défavorables d’ACC

Droit des veuvesIl n’est pas nécessaire d’être membre de la Légion pour demander un entretien.

Téléphonez à Dan, au 705 665-4611, pour prendre un rendez-vous. Ce service gratuit est offert par la Légion.

ATTENTION VETERANSThe Royal Canadian Legion’s Service Officer

Sherry Cullingwill be in Hearst the week of June 17th, 2019

Anyone wishing information, advice or assistance regardingVeterans Affairs Canada Disability Pensions/Awards

Treatment for Entitled VeteransApplication for Poppy/Benevolent Funds

Appeals against unfavourable VAC DecisionsWidows

You do not have to be a Legion Member to request an interview.Call Dan, 705-665-4611, to book an appointment.

A free service offered by the Legion.

Mois de mai : quelque chose a changé ?Par Elsie Suréna

Journée de bénédiction pourles motos

(SM) L’église de Mattice-Val Côté accueillait lesmotocyclistes afin d’offrir la bénédiction à leurs véhicules àdeux roues. Les fonds recueillis lors de cette journée restentà la paroisse. C’est la deuxième fois qu’une telle activité estorganisée. Certains participants s’étaient donnésrendez-vous au Tim Hortons de Hearst pour ensuite prendrela route, le temps de se rendre à Mattice. Près d’unecinquantaine de motos ont reçu la bénédiction lors de cettecérémonie spéciale présentée dimanche dernier. Un repas aété servi aux 89 personnes présentes. Il s’agit d’une activitépour souligner le lancement officiel de la saison.

Page 9: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 9Vous songez à vendre votre maison ?Lisez bien ceci !

Avec la cuisine, la salle de bain est l’une des pièces quiaide le mieux à vendre une maison. Conséquemment,

ça vaut la peine d’investir dans son amélioration ! Sivotre budget est limité, concentrez-vous sur des

changements mineurs comme repeindre les murs,refaire la céramique ou installer une nouvelle robinet-

terie ou un nouveau système d’éclairage, surtout siceux-ci sont défraîchis. Si vous avez plus de temps et

d’argent, sachez que l’ajout d’un cabinet de toilette estun investissement qui augmentera considérablement

la valeur de votre propriété, en plus d’attirer lesacheteurs potentiels qui recherchent une habitation

avec deux ou trois salles de bain.

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Améliorations « vertes »Optimiser l’efficacité énergétique de votre habitation

pourrait s’avérer très payant au moment de la vendre.Selon plusieurs études, les acheteurs préfèrent de plusen plus les propriétés écoénergétiques parce qu’ils se

soucient de l’environnement et de la possibilitéd’économiser à long terme. Alors, considérez refairel’isolation du grenier ou du sous-sol, rehausser votre

système de chauffage, remplacer votre chauffe-eau etinstaller de nouvelles fenêtres. L’installation de

panneaux solaires, malgré leur coût élevé, peut aussiêtre rentable, car un nombre grandissant d’acheteurs

sont prêts à payer plus cher pour une maison « verte ».Psitt ! Renseignez-vous sur les programmes gouverne-

mentaux qui récompensent ce type de travaux !

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propane, huile et à bois.

Apparence extérieureSi vous faites partie des propriétaires qui se deman-

dent quelles sont les rénovations qui seront profitablesà la vente de leur propriété, n’oubliez pas les travaux

extérieurs ! Ils ont le pouvoir de créer une première impression favorable aux yeux des acheteurs

potentiels, car ils renforcent la valeur perçue de votremaison sur le marché. Il serait donc judicieux de

rehausser l’apparence de votre maison, par exempleen remplaçant le revêtement ou encore en améliorantl’aménagement paysager. Même des petites retouchespeuvent aider, comme repeindre la porte principale ouajouter quelques jolis arbustes. Vous avez un garage ?

Lui installer une nouvelle porte est l’une des rénovations parmi les plus payantes !

Les courtiers immobiliers le constatent : les propriétésayant des parquets de bois franc se vendent plus viteet à des prix plus élevés que celles qui n’en ont pas !

Les planchers en bois ajoutent un charme intemporel àn’importe quelle habitation — et c’est l’une des

premières choses que recherchent les acheteurs. Bienque le bois coûte plutôt cher, il dure très longtemps et,

au bout du compte, est hautement rentable. Si vousavez du tapis mur à mur dans la maison, enlevez-le et

faites restaurer les planchers d’origine avant de mettrevotre propriété sur le marché. Si votre budget est

limité, le bois d’ingénierie est une excellente solution !

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10 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 11

Revenue vivre à Hearst aprèsplusieurs années hors desmurs de notre cité, SophieGagnon ne s’est pas amenéeles mains vides. S’appuyantsur ses études et expériencesprofessionnelles commeformatrice pendant 20  ans,elle offre depuis quelquesannées ses services aux entre-prises et organismes, à traversl’animation d’ateliers, endéveloppement tant profes-sionnel que personnel. LeNord a rencontré l’entrepre-neure derrière Gaia within /Gaia en nous. LN : Comment ont commen-cé vos activités en milieucorporatif ? SG : Je voyais qu’il y avait unbesoin, surtout par rapport àla communication, au bien-être au travail. C’est l’une desfacettes que j’aime explorer auniveau corporatif, car il y aune variété de choses qu’onpeut faire, comme des ateliersd’une heure, de deux heuresou d’une demi-journée trèspratico-pratique. Ceci pourcréer un environnement detravail sain, selon les besoinsdes gens. LN : Les entreprises voussollicitent ou c’est vous quiproposez une formation ? SG : Ça peut aller dans lesdeux sens. Pour l’instant, ce

sont les entreprises quim’approchent, éventuelle-ment, j’irai les voir. LN : Quels sont les thèmes lesplus en demande ? SG : La communication, c’estvraiment énorme. Savoir lafaire, savoir s’adapter à lacommunication des autres.Tout ce qui est bien-être autravail, car aujourd’hui le grosfléau c’est le burnout, c’estvraiment une maladie denotre époque. Les genstravaillent tellement que leburnout, la dépression etl’anxiété sont très prévalents.C’est toujours dans le but deprévenir ces choses-là, dedonner des outils pratiquesaux gens pour remonter lapente aussi. Pour avoir vécumoi-même un gros burnoutdont j’ai mis quatre ans à meremettre, je sais de quoi jeparle. LN : Abordez-vous aussi lethème de la gestion, ou de laprévention, des conflits ? SG : Oui, on en parle dans lescours de communication et degestion, surtout la gestionpositive. Le conflit esttoujours une opportunité degrandir, et un ancienprofesseur disait que chaqueemployé difficile est uncadeau, car c’est une opportu-nité de sortir de la zone de

confort. Donc, on voit ensem-ble ce qu’on peut faire dansces situations pour régler lesconflits, mais surtout leséviter. Je partage plein detrucs avec les gens, parfoisc’est un rappel pour eux,souvent ce sont des informa-tions nouvelles. LN : Y a-t-il un type deproblème particulièrementcourant à Hearst ? SG : Oui, le burnout. Il y aénormément de gens quibrulent la chandelle par lesdeux bouts et qui sontvraiment fatigués. Dans tousles domaines, tant au privéqu’au public, il y a de plus enplus de choses à faire, et lacompagnie n’a pas forcémentles moyens ou les ressourcespour avoir plus de personnel.Les employés se ramassentavec de plus en plus deresponsabilités, il y a aussibeaucoup de roulement parmila ressource humaine, doncmoins d’employés qui ont del’expérience, la technologiequi embarque… Il fautconstamment s’adapter à ceschoses et ça devient très, trèsépuisant. Il y a donc beaucoupd’épuisement professionnel etje le vois dans ma pratique ici.C’est un thème qui revientsouvent, mais c’est pas juste letravail. On combine avec des

enfants qui font trois activitésdifférentes, donc on sepromène partout, avec cetteespèce d’addiction à toujoursfaire. Les gens ont trois joursoff, ils s’en vont à l’extérieurde la ville, au camping, etreviennent fatigués. On a ledroit de ne rien faire, il fautralentir la machine, prendre letemps de s’arrêter, derespirer. Il y a toujours assezd’heures dans la journée, ilfaut prendre le temps d’êtredans le moment présent.Souvent, les gens sonttoujours à planifier ce qui s’envient. Oui, il faut le faire, maisune fois qu’on a fait notreliste, est-ce qu’on peut êtredans le moment présent ? LN : Les gens sont réceptifs àces notions, tant employésqu’employeurs ? SG : Je dirais que oui, mais ily a des résistances et beau-coup de fatalisme  : «  c’estcomme ça, ben c’est commeça.  » Surtout au niveau desemployés, par exemple. Desfois ils ne se sentent pasécoutés, des fois c’est juste laréalité financière des choses.Des fois les gens sont épuisésparce qu’ils ont des standardsde perfectionnisme incroya-bles, d’autres fois, c’est parceque le travail d’équipe n’estpas fait de façon optimale et

chacun se ramasse avec unegrosse charge. Ce sont toutesdes choses à prendre enconsidération. Pour lesemployeurs, c’est voircomment je peux leur offrirdes outils, pour que les genssortent avec ce qu’ils ontbesoin. J’aime qu’ils soientprésents aussi pour qu’ilsvoient les deux côtés de lamédaille, car personne n’estparfait, on a tous des choses àapprendre. En général, lescommentaires, les évaluationssont positifs après les forma-tions, car les gens repartentavec des outils concrets pourchanger des choses en retour-nant au bureau. Si je devaisrésumer, je dirais qu’il s’agitde ramener le respect autravail pour un milieu detravail sain et productif. LN : On ne peut que voussouhaiter une bonne continuation !

Pour mieux communiquer au travailPar Elsie Suréna

Micheline et Normand Néron de Hearst ont gagné un gros lot de 500 000 $ à la loterie. Ilsont récemment remporté le premier prix du jeu de loterie INSTANT. Le billet de 10 $ a étéacheté chez Brian’s Indépendant. Photo : OLG

Un bris dans le systèmed’aqueduc a eu lieu dans laville de Hearst au cours de lafin de semaine dernière. Le personnel des travauxpublics ainsi que l’Agenceontarienne des eaux ont en-tamé les recherches à 21 h 15le samedi 1er  juin. Un com-muniqué de presse a été lancédans le but de demander l’aidede la population pour trouverla source du problème.La fuite a finalement étérepérée quelques heures plustard, soit vers 2 h dans la nuitde samedi à dimanche.Celle-ci se trouvait sur unepropriété privée le long de laroute 11. Un avis d’ébullition a été mis

en vigueur, puisqu’à chaquefois que la pression du sys-tème d’eau est affectée, desanalyses doivent être com-plétées selon la réglementa-tion provinciale. L’avis a étélevé à 11  h  15 dimanche, lapression ayant été maintenuependant toute la durée de larecherche de la fuite. « Nous avons perdu trois mil-lions de litres d’eau dans lanature  », indique LucLéonard, directeur destravaux publics et des servicesd’ingénierie de la Ville deHearst.C’est la deuxième fois cetteannée qu’une telle situationoblige les travaux publics àeffectuer une recherche.

Une fuite repérée rapidementPar Maël Bisson

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Gagnante - JEUNE PROFESSIONNEL 1 Cette catégorie rend hommage à un(e) jeunequi n’est pas originaire de Hearst, mais qui a

déménagé ici pour poursuivre sa carrière.

Mélissa Vernier

« J’avais fait mon baccalauréat ici pour être un peu plus prochede ma famille, mais aussi j’avais envie de retrouver une plus petitecommunauté, une communauté majoritairement francophonequi vit fièrement sa culture puis une communauté intéressantepour élever une famille. »

Prix remis par VILLENEUVE CONSTRUCTION

Originaire de Kapuskasing,Nicole Gendreau est arrivéedans notre communauté en1998, au tendre âge de 22 ans,pour une affaire de cœur. Saufque la tête s’est mise aussi dela partie, et elle décida demonter sa propre entreprisede broderie à la machine,Nicole Stitch On. Ce qu’ellefit peu de temps après s’êtreinstallée, il y a 21 ans de cela.Madame Gendreau n’était pasune novice en la matière, pouravoir travaillé pendant cinqmois dans ce domaine pourune entreprise de Moonbeam.Elle a aimé son expérience, delà l’idée de faire pareil ici,sachant que partout le milieucorporatif a besoin d’articlespromotionnels. Elle débutaavec une seule machine aulocal de Esso, et au fil des an-nées, elle en ajouta poursuivre l’augmentation de lademande de ses divers clients,s’établissant par la suite dansla zone où elle se trouveactuellement, avec main-tenant deux machines à unetête et deux à quatre. Lesmotifs ou les logos se tracentpar la broderie, soit en ledécoupant à chaud dans duvinyle, soit en l’apposant àfroid comme un décalque. Lesmotifs eux-mêmes sont four-nis par les clients, en majoritédes commerçants, ou crééspar Nicole Gendreau à partirdu logiciel Corel Draw. Celapeut être une photo égale-ment. Les supports peuventêtre des chandails de sport,des T-shirts, des casquettespendant l’été, des manteaux,des tuques, des afghans etchandails pendant l’hiver, outout autre objet approprié

dont les gens ont besoin. Sesfournisseurs sont basés àToronto ou ailleurs. L’entrepreneure affirme beau-coup aimer son travail. Ellen’a pas fait d’apprentissageformel, et a aussi appris àdessiner en jouant avec le pro-gramme y relatif sur son ordi-nateur. De plus, elle est laseule à tout faire dans sa boitedepuis le début, même si defaçon ponctuelle elle a pubénéficier de l’aide de sa filleet de quelques amies. Ellesemble avoir une méthoded’organisation lui permettantde bien gérer son temps et sonénergie. Elle est d’ailleurs unesportive qui prend aussi soind’elle-même et se donne desloisirs. Elle s’était impliquéedans le motocross pendantquatre ans, a joué au hockey etpratique encore la motoneige. Le temps passe et l’énergien’est pas une ressource illi-mitée  : madame Gendreaupense-t-elle à la retraite ? « Jeme donne un autre dix ans.Dans les prochains cinq ansou même deux ans, je vais re-garder s’il y aurait quelqu’unqui veut prendre la relève,mais ma fille n’est pas in-téressée. Donc, probablementvendre et aider à faire la tran-sition parce qu’il y a quandmême beaucoup de choses àapprendre. » L’entrepreneurepossède aussi 21 petits entre-pôts de 12 x 24 en location,dans la même bâtisse qui luiappartient. Nicole Gendreau a su prendresa place ici. Il est à souhai-ter que des jeunes de Hearsts’inspirent aussi de son exem-ple pour maintenir la commu-nauté en vie sur le long terme.

Broderie 2019 : Stitch on !Par Elsie Suréna

Une cinquantaine de rési-dents de Hearst ont participéà la journée de l’Intégrationcommunautaire de Hearst, levendredi 31 mai. La journée aété qualifiée de succès parl’équipe de l’Intégration.Depuis une quinzaine d’an-nées, l’équipe de l’Intégrationoffre une journée porteouverte pour la population quiaimerait en apprendredavantage sur l’organisme.«  La communauté répondtoujours à l’appel  », déclareChantal Dillon, directricegénérale. « Il y a beaucoup degens qui se déplacent et ça

permet de l’interaction avecles participants de l’Intégra-tion parce qu’ils sont présents.Ça permet aussi beaucoupd’échanges, c’est ce qu’onaime voir. Nous sommes trèssatisfaits de l’évènement. »Le tout se déroulait dansles locaux de l’équipe, sur larue George. Des activités ontété organisées pour lajour-née afin de maximiserl’interaction entre les gens dela communauté. «  On avait un petitjeu-questionnaire portant surl’historique de l’organisme,donc ça permettait d’être

témoin de l’évolution à partirdu début en 1968 jusqu’àaujourd’hui. »Des billets 50/50 étaient aussivendus sur place et sontencore disponibles jusqu’au28  juin prochain, jour où letirage sera fait. Les profits dece tirage seront dirigés enversles activités.

BudgetConcernant le budget del’Intégration, l’équipe ne l’apas encore soumis en raisond’un manque d’informationsde la part du ministère.

Une bonne journée pour l’intégrationPar Maël Bisson

Lors de la journée porte ouverte de l’Intégration communautaire, les participantspouvaient remplir un questionnaire. Sur cette photo, nous apercevons Janine Létourneauà gauche, et Émilie Vallée à sa droite. Photo : Maël Bisson

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 13

Nous vous invitons à venir souhaiter unjoyeux 80e anniversaire à

René Carrier, le samedi 15 juin de 13 h à 16 h

au 1306 rue Edward.

Le nombre de bénévoles esten chute libre depuis quelquesannées, et ce, partout à traversle pays. De moins en moins depersonnes offrent de leurtemps pour leur communauté.Les bénévoles qui donnent uncoup de main ont une valeurinestimable et c’est pour cetteraison que la Municipalité deMattice-Val Côté organisedepuis un bon nombred’années une activité dereconnaissance.On y est allé d’une nouvelleformule ce printemps. Lacommunauté a offert un dînerde reconnaissance desbénévoles, qui s’est déroulé ledimanche 26  mai dernier àla salle communautaire deMattice-Val Côté. Jeunes etmoins jeunes ont obtenu uncertificat de la province poursouligner leur engagement. À cette occasion, on met envaleur les personnes qui ont 5,10, 15, 20 ans et plus de travailnon rémunéré.Le député de Muskegowuk-Baie James, Guy Bourgoin,était sur place pour remettrele document en question. « Ilest important de souligner lespersonnes qui font dubénévolat. Ça me donneégalement l’occasion derencontrer et discuter avec lesgens du comté », souligne-t-il.

Mattice-Val Côté honore ses bénévolesPar Steve Mc Innis

Steve Brousseau, maire suppléant; Mila Lemay,récipiendaire; Guy Bourgoin, député provincial. Depuismaintenant cinq ans, Mme Lemay donne de son temps àtitre de membre du Conseil de la bibliothèque publique deMattice–Val Côté.

Steve Brousseau, maire suppléant; Marie Sylvain,récipiendaire; Guy Bourgoin, député provincial. Mme Sylvaina été nommée la personne âgée de l’année 2019.

Christine Deschamps, représentante des Auxiliaires; CaroleGuilmette, Denis Vallée et Richard Lemay, récipiendaires;Guy Bourgoin, député provincial. Ces trois jubilairestravaillent bénévolement depuis plusieurs années au seindes Auxiliaires.

Guy Bourgoin, député provincial; Hélène Pouliot et ValérieCharron, récipiendaires; Rachel Chaussé, représentante del’UCFO. Mme Pouliot compte 35 années et Mme Charron10 années au sein de l’organisation de l’UCFO de Mattice.Absentes : Pauline Tanguay, Émilienne Dion et FloreMongrain.

Claude Plamondon, représentant du Club Bienvenue; Michelyne Lagrange, Brigitte Morinet Marie Sylvain, récipiendaires pour leurs années de bénévolat au Club Bienvenue; GuyBourgoin, député provincial. Absente : Aline Dallaire

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14 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

Après avoir exercé des pres-sions soutenues pendant troisans pour obtenir une aidecritique aux médias touchéspar la chute de revenus, lesjournaux et radios commu-nautaires se heurtent à descritères et des délais. Desmécanismes seront créés parOttawa, mais on ignore quandseront débloqués les fondspour l’appui au journa-lisme local. Des questionsdemeurent aussi quant à lapertinence de l’offre.Le fédéral a franchi une étapele 22  mai en détaillant leprocessus de nomination ducomité chargé de lancer deuxmesures fiscales confirméeslors du budget de marsdernier : une aide quinquen-nale de 595  millions sousforme d’un crédit d’impôt surla masse salariale et unecapacité de produire des reçusofficiels pour dons de charité.«  Nous devons continuerd’avoir une presse vivante,professionnelle, fiable etindépendante, a souligné leministre Pablo Rodriguez.Nous franchissons doncaujourd’hui une nouvelleétape vers la mise en œuvre deces mesures visant à soutenirle journalisme canadien etlocal. »

Le président et éditeur duquotidien Le Droit, Pierre-Paul Noreau, se dit encouragé.« C’est une aide nécessaire etqu’on ait les détails main-tenant me rassure  : on n’enavait pas tellement parlédepuis le budget [de mars]. Çamontre que les choses vont sefaire avant le déclenchementdes élections fédérales[d’octobre]. »Pour garantir l’indépendancedu comité, le ministre du Pa-trimoine canadien a demandéà huit organismes représen-tatifs de l’industrie de soumet-tre chacun une candidature.L’Association de la pressefrancophone participera.

Des journaux qui ne sont pas admissibles

Son président, Francis Sonier,avait mal réagi lors del’énoncé budgétaire,constatant que la plupart des23 membres n’allaient pas sequalifier pour le créditd’impôt, à défaut du mini-mum requis de deux journal-istes. Selon lui, très peu demembres peuvent s’affichercomme organisme de charité.«  On représente des petitsjournaux et la plupart ne sontpas admissibles parce qu’ilsont un seul journaliste ou despigistes et des contractuels. Ce

n’est pas réjouissant que laplupart ne reçoivent aucunsoutien. Plusieurs sont déjàdans une situation trèsprécaire. »Le Droit est membre de l’APF,mais il est aussi représentépar le Groupe Capital Médias.De plus, Pierre-Paul Noreausiège au conseil de Médiasd’Info Canada et son journalse qualifie pour les mesuresfiscales.« C’est certain que le comitéest représentatif du milieu,note l’éditeur. Les gens quivont définir les critères sontimpliqués. Ils ont un intérêtdirect à recommander lesrègles les plus utiles pour lapérennité de l’ensemble desmédias. »

Une règlementationadoptée avant les élections

Le comité a le mandatd’établir les critères d’admis-sibilité et les types d’employésbénéficiaires. Il recomman-dera aussi la composition del’organisme chargé de gérerles demandes d’aide.La question des délais nedérange pas Pierre-PaulNoreau. « Les fonds ne sontpas disponibles cette année. Ilfaut d’abord dépenser l’argentpour récupérer le crédit

imputable. Depuis janvier, onsait que les dépenses admissi-bles que nous faisons serontremboursées l’an prochain. »« C’est toute la différence desavoir que les choses sontenclenchées et qu’unerèglementation sera adoptéeavant les élections. C’est unpeu juste, on aurait aimé quece soit fait plus rapidement. »Le ministre Rodriguez aégalement nommé lesorganisations responsablesd’admi- nistrer un autre fondsfédéral de 50 millions sur cinqans pour soutenir lejournalisme local.

« Tout le monde est sur la corde raide »

Dans ce cadre, La Presse cana-dienne et Médias d’InfoCanada seront responsable dujournalisme imprimé et enligne, tandis que d’autresgroupes, dont l’APF, serontchargés de l’appui aux radioset télés communautaires, ainsiqu’aux médias de langue offi-cielle en situation minoritaire.Dans une entrevue à la SRC, leprésident de l’Association desradios communautaires del’Ouest et des territoires,Michel Vézina, s’est inquiétéde la situation des médiasfrancophones. «  Tout le monde est sur la

corde raide. À cause desgrands comme Google et com-pagnie, la masse publicitaire afondu et la plupart des mem-bres passent par une périodeextrêmement difficile. »

Pas de chèque avant la fin de 2020

Le président craint la conjonc-ture politique. « Les électionsfédérales sont très proches. Çalaisse de nombreux pointsd’interrogation, surtout qu’onsait que les conservateurs sesont beaucoup questionnéssur cette décision. On pourraitdonc se retrouver devant uneautre problématique après lesélections. »La directrice générale del’APF, Linda Lauzon, douteque les 50  millions sur cinqans pour le journalisme localsoient suffisants. Selon elle,les besoins des médias enmilieu minoritaire sontestimés à quelque 20 millionspar année. Les échéances ladérangent aussi.«  Il semble que les gens nerecevront pas de chèque avantla fin de 2020, a-t-elle signaléà Radio-Canada. C’est deuxans après la période d’admis-sibilité et cela nous préoccupebeaucoup. Parce qu’il va fal-loir tenir d’ici là et pas justevivoter. »

Aide fédérale aux médias : les grandes entreprises de presse seraient favoriséesJean-Pierre Dubé (Francopresse)

En activité depuis six mois, lejournal bilingue de Kapuskas-ing, La Presse communau-taire/The Community Press,suspend ses activités pour unedurée indéterminée. Ledernier numéro a été publié le29 mai.« Ce sont les couts d’exploita-tion qui sont trop élevés pourles revenus qu’on a », expliquele directeur général, ClaudeChabot, au Voyageur. « Justel’imprimerie, ça coute les yeuxde la tête.  » Le journal étaitimprimé à Islington, dans leGrand Toronto. Il fallait doncajouter des couts de transportsur plus de 800  km pourrapporter le journal à Kapus-kasing.

« C’est dommage, parce que lejournal était bien reçu dans lacommunauté  », ajoute-t-il.Le journal était distribuégratuitement à 5700 copiesdans la région d’Opasatika àSmooth Rock Falls, uncorridor de 100  km où lapopulation est de 65 à 95 % delangue maternelle française,selon les villages.La Presse communautaire estnée après la fermeture del’hebdomadaire NorthernTimes l’an dernier. Le projetétait appuyé par RadioKap Nord CommunicationsInc. (RKNC) et son conseild’administration.«  C’est une décision qui n’apas été prise à la légère  », a

déclaré la présidente de laradio communautaire, NicoleFortier-Levesque, sur le sitedu journal. « Tous les mem-bres du conseil d’administra-tion croient de tout cœur à ceprojet et nous sommes trèsfiers du produit présenté parl’équipe […] et de la qualité deson accueil par la commu-nauté. […] Malheureusement,le modèle actuel n’est toutsimplement pas viablefinancièrement. »Plusieurs scénarios ont étéétudiés pour couper dans lesdépenses, mais le journalfonctionnait déjà avec lesressources minimales,rapporte le M. Chabot.Sur Facebook, des lecteurs

disaient être prêts à payerpour un abonnement, mais ledirecteur n’est pas convaincuque c’est la solution. « Cettesemaine il est gratuit et lasemaine prochaine tul’achètes… je ne le sais pas sila communauté [embar-querait], mais c’est garantique si on le vend, ça ne voudrapas dire qu’il y aura 5700personnes qui vontl’acheter. »M.  Chabot dit maintenantattendre de voir ce que le gou-vernement fédéral va annon-cer pour la distribution del’aide financière promise dansle budget du printemps, maisil ne retient pas son souffle :« J’ai l’impression que ça va

aller après les élections.  »Cependant, pour l’équipe dujournal, ça semble être laseule solution réaliste.

Kapuskasing : La Presse Communautaire suspend ses activitésJulien Cayouette (Le Voyageur)

Les opérations de la radioCKNG ne sont aucunementaffectées par ces changementspuisque le journal et la radioétaient gérés comme deuxentités.

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 15

La Ville de Hearst a érigé pourla première fois le drapeauarc-en-ciel, symbole de lacommunauté LGBTQ+, àl’Hôtel de Ville, dans le cadredu mois de la fierté gaie.Vingt-cinq membres de lacommunauté y ont assisté.Pour l’organisatrice del’évènement, Nancy Lamar-che, il s’agissait d’un « gestesymbolique, historique etpolitique  ». Tout en faisantl’apogée de l’importance del’éducation sexuelle, elle n’apas manqué de critiquer ladécision du premier ministreontarien de reculer dans lecadre des cours à cet effet,dans les écoles.«  Ça me donne de l’espoirpour montrer que les gensm’accepteront comme qui jesuis  », raconte ZacharyBolduc. «  C’est difficile êtredans une petite communauté,mais être témoin de cettelevée me donne espoir que jesuis accepté et aimé. »

Aussi présent, le députéprovincial de Mushkegowuk-Baie James, Guy Bourgoin, adéclaré l’importance de cegeste.«  C’est une bonne chose. Jepense qu’il faut s’éduquer etil n’y a pas de place pourl’intolérance », avance le néo-démocrate. «  On juge tropvite, souvent sans compren-dre. C’est pour ça que ce soit siimportant qu’on aille dans lesécoles, ce que le gouverne-ment Ford a éliminé (coursd’éducation sexuelle, mise àjour). »Suivant l’évènement,Mme  Lamarche remerciait

ceux qui y ont pris part, touten se désolant du faible tauxde participation.«  Ça s’est bien déroulé  »,avoue-t-elle. «  Mais disonsque j’aurais aimé que lesécoles que j’avais invitées par-ticipent. Peut-être que ceuxqui étaient ici aujourd’hui, çava donner un exemple pourl’an prochain. »Le drapeau multicolore flot-tera en permanence à l’Hôtelde Ville, pendant tout le moisde juin, dans le cadre du moisde la fierté gaie.

LGBTQ+ : un symbole d’espoirPar Maël Bisson

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16 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

.comCINN ,,9119113000 $

en prix ce samedi 8 juin 2019

RADIO

11 h

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LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 17

Comédien, conteur, con-férencier, Cédric Landryprésentait Sur la piste à Avila,un spectacle autour de sesorigines offrant un mélangede genres, le 1er juin derniersur la scène de la PAH. Lenatif des Îles-de-la-Madeleineen était à sa première visite àHearst dont il dit avoir aimél’accueil. Le Nord a échangéavec lui. LN : Vous avez plusieurschapeaux. Sous lequel setrouve le vrai Cédric Landry ? CL : Heu… Cédric Landryc’est vraiment le conteur. C’estce que j’aime le plus faire. J’aitravaillé en théâtre, j’ai tra-vaillé en cinéma, mais vrai-ment raconter des histoires,c’est un peu comme retournerdans l’enfance. Quand on étaitpetit, nos parents nous racon-taient des histoires, mais là, jeretrouve un peu ce côtéludique. Dans les histoires onpeut éclater, aller loin dansl’imaginaire, on peut imaginerdes personnages plus grandsque nature. C’est vraiment ceque j’aime le plus faire. Lamanière dont je le fais dansSur la piste à Avila, c’est vrai-ment une façon qui permet dele retravailler chaque soir.C’est jamais pareil avec lespectateur, le public ; c’estvivant, et ça augmente au furet à mesure. LN : Quel rapport entre cegoût pour le conte et êtremadelinot ? CL : Ben, je pense que ça faitpartie de nous autres (rires).

Avant, il y a plusieurs années,il n’y avait pas de traversierdurant l’hiver. Donc, on étaitisolé en janvier, février, mars.On était vraiment sur notreîle. Je pense que c’est à partirde ce moment-là que les genspour se désennuyer ont com-mencé à se raconter deshistoires. Ils se ramassaientdans les cuisines, sortaientune guitare, et ça reprenaientdes histoires sur les premiersarrivés chez nous, et je penseque ça a resté. Ça s’est trans-mis de génération en généra-tion, le goût et le plaisir deraconter des histoires pour sedésennuyer. LN : Vous êtes autodidacte,comme conteur ?CL : Oui, ça vient aussi d’unparcours atypique. J’avais faitles auditions pour entrer àl’École nationale de Théâtre etje n’ai pas été accepté pourétudier pendant les quatre ansdu programme, mais j’avaisfait le stage. Je me suis ditbon, je vais continuer quandmême à faire ce métier-là parmoi-même. J’ai commencé àécrire mes premières histoirespour le théâtre, j’ai été voirdes compagnies de théâtre quiont accepté de jouer mespièces. C’est comme ça que j’aiappris concrètement le métier sur leterrain, en écrivant, en jouant.Pour le cinéma, j’ai suivi uncours. Le conte, oui,auto- didacte, car je pensequ’il n’y a pas d’école pournous apprendre à raconter,

sauf nos parents, notre milieu. LN : Que vous apporte letravail de création ? CL : Ça me garde vivant.Créer pour moi, c’est toujoursretourner à une page blanche.Ce qu’on a appris, essayer dele désapprendre pour allerdans une nouvelle direction.Créer de nouvelles œuvres, denouvelles histoires, c’est partirde rien pour inventer unmonde et ça me plait beau-coup. Dans ma conférence,j’insiste beaucoup sur le faitqu’on a tous en nous un côtécréateur. Que ce soit dans lacuisine, et y en a qui vont réin-venter la cuisine, y en a qui lafont de manière tradition-nelle, et c’est très bien commeça aussi. Dans tous les sens dela vie, on crée chaque jour. LN : Transmettez-vous aussice que vous avez appris à larelève ?CL : Oui, j’ai fait des ateliersdans les écoles, je donne monspectacle aussi pour desécoles. Oui, j’aime ça encore,ça me permet de partager unpeu ce que j’ai appris.LN : Les métiers des artsfascinent souvent les gens.Que pensez-vous qu’il fautavoir, ou apprendre, pour yarriver ? CL : La curiosité, la per-sévérance. Souvent, on voitquelqu’un passer à la télévi-sion, et on va dire qu’il estchanceux. Il n’y a pas dechance, il faut travaillerbeaucoup. Pour réécrire noshistoires, essayer des choses.

Moi, si je suis là aujourd’hui,je sais que c’est parce que çafait 20 ans que je travaille soitau théâtre, soit au cinéma ; jefais des trucs. Là, j’ai unrayonnement un petit peuplus grand, c’est pas trèsgrand, mais il est plusgrand pareil. Je peux aller auNouveau-Brunswick, je peuxvenir en Ontario, je peux alleren Europe, je peux mepromener un peu parce qu’il ya mes années de travailderrière ça. Il faut oublier lesvedettes instantanées, çan’existe pas. Ça peut arriver,mais j’aime beaucoup lesartistes qui ont une ligneartistique, qui y croient, qui

travaillent et qui persévèrent. LN : Qu’est-ce qui fait quevous doutez encore certainesfois ?CL : Hum… C’est la peur quifait ça. Des fois, on a peur dese tromper, mais faut pasrester dans le doutelongtemps. Je trouve que ledoute, c’est pas une belleénergie. On peut douter unpeu, mais à un momentdonné, on doit se dire j’aiconfiance en ce que je fais,j’aime ce que je fais, je metsbeaucoup d’amour dans ceque je fais, j’espère que çapasse et se transmet auxautres. Faut pas resterlongtemps dans le doute. 

Quand Cédric Landry se racontePar Elsie Suréna

Avec PHILLIPE LACOMBEDu lundi au vendredi de 11 h à 13 h !

.comCINN ,,911911

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18 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

Partir a l’avantage de permet-tre de revenir, ceci deplusieurs manières. C’est ceque font certains de nosjeunes, comme KarianeLachance qui a poursuivi desétudes en art dramatique àOttawa. Elle a mis sur pied« Mauve Sapin », compagnieémergente de théâtre deHearst, actuellement en rési-dence à la Place des Artsdepuis la mi-mai, pour l’éla-boration de La fumée lourdede silence pour toi, texte sur lethème des villages fantômes etmaisons abandonnées duNord. Mauve Sapin, compagniefranco-ontarienne, a choisi demettre le projecteur sur laréalité des gens du Nord,pour la faire mieux connai-tre et comprendre de ceuxd’Ottawa, au-delà de la fasci-nation qu’ils éprouvent pourla région. Dans ce contexte, lacompagnie théâtrale exploredonc depuis bientôt trois se-maines la problématique desvillages fantômes en vue d’untexte narratif. Elle met à con-tribution le Centre desArchives de la Grande Zoneargileuse, l’Écomusée deHearst, des témoignagesdivers, ainsi que des visites demaisons et villages abandon-nés. On parle donc d’uneéquipe de quatre personnespour ce laboratoire d’écriture

dramatique.Kariane Lachance confie avoirtoujours été très consciente«  du phénomène des villesfantômes qui se passait dansle Nord, et de l’exode constantdes jeunes pour le travail oules études, même si tout d’uncoup tu as quelqu’un qui restelà ». « C’était intéressant pourmoi en tant qu’étrangère qua-siment, puisque je re-revienschez moi, d’explorer cethème-là, en tant que per-sonne qui a vécu ailleurs etqui revient. C’est ma curiositépersonnelle qui a poussé leprojet. Quand on est jeune, ongrandit, on connait tout lemonde. Depuis que je suispartie, quand je reviens ondirait que je ne reconnais pastout le monde. C’est comme sij’ai été un fantôme aussipendant quelque temps, c’estbeaucoup de monde qui ne meconnaissait pas, parce qu’ilssont nés après mon départ. »De Hearst également par samère, la jeune Émilie Camiré-Pecek est comédienne etco-auteure du texte enchantier aux côtés de KarianeLachance. Son expérience estun peu différente, dit-elle,« parce que ma famille vientd’ici, mais moi j’habite àGatineau. Tous les étés et àNoël je reviens à Hearst, c’estcomme drôle de revenir icipour chercher l’histoire,

chercher les villes fantômespour une pièce de théâtre. Çame rappelle l’enfance, et c’estcomme drôle d’avoir les deuxperspectives entre grosseville et petite ville, donc c’estintéressant. » Alexie Madore Charron,jamais venue auparavant dansla région, dit avoir « trouvé çasuper intéressant, et mon per-sonnage est vraiment attachéà Hearst et à la communautédu Nord de l’Ontario. Ça m’afait découvrir ces deuxdernières semaines toute labeauté du Nord, et vraimentcomprendre comment monpersonnage ressent la vie d’ici.Ça a été pertinent de nousemmener ici pour qu’onpuisse le voir de nos propresyeux. » Arnaud Dupuy trouve que« c’est intéressant de voir desvilles qui autrefois ont existéet qui maintenant ne sont plus

que des débris. C’est choquantun peu de se dire que des gensont vécu là, et que finalementil n’en reste rien, ou presque.De voir aussi à quel point lesvilles du Nord sont éloignéesles unes des autres, donc onn’a pas vraiment un accèsfacile aux villes. On est loin detout, mais ces villes fonction-nent quand même, commedes micro-organismes, et ellessont autosuffisantes d’unecertaine façon. C’est intéres-sant, je trouve, et ce n’estdéfinitivement pas comme çapar chez nous. » Les choses ne risquent pas des’arrêter en si beau cheminavec Mauve Sapin. Dèsoctobre prochain la compa-gnie sera de retour, cette foissur la scène de la PAH pour laprésentation d’un spectaclebasé sur une histoire qui sepasse dans notre commu-nauté. « Ce sera intéressant de

présenter ce show ici à Hearstparce que le laboratoired’exploration, on l’avait faitdevant un public d’Ottawa.Là, ça va être intéressant devoir ce que les gens pensent dece qu’on a proposé. C’est riende méchant, mais j’ai hâte devoir la réaction des gens. » Ilfaut souligner que lerépertoire de Mauve Sapin estuniquement constitué,jusque-là, de textes portantsur différents aspects de la viedes gens dans le Nord(Maman, Mamuche, Lespattes en aiguille). Ajoutonsaussi qu’une facture nonconventionnelle est privilégiéepar Mauve Sapin pour quic’est très important de garderle théâtre le plus accessiblepossible au grand public.Autant de raisons d’avoiraussi hâte de les voir revenir àl’automne !

Du Nord et de ses fantômesPar Elsie Suréna

Fier commanditaire

10 $Le tirage aura lieu le

1er septembre 2019 à 15 h

705 372-1011 705 372-1400

Du 6 au 12 JuIN 2019Présentation du vendredi au jeudi, 19 h 30.

Pour toutes les heures additionnelles,consultez la page Facebook.

THE HUSTLE

CLASSÉ PG-13

Page 19: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019 1912 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 30 MAI 2019

BÉLIER (21 mars - 20 avril) Vous serez passablement sensible; vos émotionspourraient même vous jouer quelques tours. Vousferez sûrement la lumière à propos d’une histoireplutôt frauduleuse au travail ou même dans votrefamille.

TAUREAU (21 avril - 20 mai) Vous devrez aiguiser vos talents de négociateur aussibien dans un cadre professionnel que sur le planpersonnel. Vous détiendrez tout ce qu’il faut pourconclure une entente durable qui aura un impact surla suite de votre carrière.

GÉMEAUX (21 mai - 21 juin) Vous vous retrouverez au centre de l’attention, ce quivous fera grandement plaisir. Vous pourriez égale-ment recevoir une récompense. Il est aussi possibleque vous célébriez une forme de promotion autravail.

CANCER (22 juin - 23 juillet) Si votre santé est plutôt fragile actuellement, il seraitbon que vous preniez un peu de repos. Heureuse-ment, vos heures de sommeil compteront en doubleet vous récupérerez vos forces rapidement.

LION (24 juillet - 23 août) À la suite d’une réception, la maison pourrait setrouver sens dessus dessous et vous vous empresserezde remettre de l’ordre. Ainsi, un grand ménages’imposera et celui-ci vous libérera considérablementl’esprit.

VIERGE (24 août - 23 septembre) Vous ne mâcherez pas vos mots et vous direz touthaut ce que les autres pensent tout bas. Vous pourriezaussi être l’auteur d’un poème ou d’une citation quifera le tour du monde, à votre plus grandétonnement.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre) Vous vous préoccuperez d’un problème financier. Cesera probablement une simple erreur, une facturequi ne vous était pas destinée, par exemple, et vousretrouverez soudainement la joie de vivre.

SCORPION (24 octobre - 22 novembre) L’action sera sans aucun doute au rendez-vous. Vosamis réussiront à vous inviter un peu partout; vousne ferez plus l’ermite. On vous convaincra de vousengager dans une activité de groupe plus régulière-ment.

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)Vous aurez besoin d’un deuxième café pour retrouvervos esprits et enfin balayer toute forme de procrasti-nation. Par la suite, vous deviendrez d’une efficacitéredoutable pour amorcer de nouveaux projets.

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)Il y aura une foule importante autour de vous et vousne saurez pas toujours comment vous faufiler àtravers celle-ci. Au travail, les clients seront plussouvent qu’autrement confus et vagues dans leursdemandes.

VERSEAU (21 janvier - 18 février)Au travail, vous aurez droit à un avancementimportant. Mais avant d’accepter quoi que ce soit, ilserait important que vous en parliez à votrepartenaire de vie ainsi qu’à votre famille pour éviterdes malentendus.

POISSONS (19 février - 20 mars) Le « blues » de l’hiver commencera à vous dérangerde plus en plus et il n’en faudra pas davantage pourque vous entrepreniez des démarches afin de prendredes vacances dans le Sud. Vous serez égalementanimé par une certaine joie de vivre.

AAMPOULEARMOIREASPIRATEUR

BBOISCCADRE

CHAISECHARIOTCLOUCOFFRE

CROCHET

DDÉCORATIONS

EÉQUERREESCABEAUÉTAGÈREÉTAU

FFOYER

HHOTTE

LLAMPELAVABO

MMARTEAUMIROIRMURET

PPANIERPEINTUREPELLE

PERCEUSEPILEPINCESPLAFONNIERPORTEPOUBELLE

RROBINET

SSCIESERRURE

TTOILETTETUYAU

VVENTILATEURVERNISVIS

À la quincaillerie5 lettres

Solution de ce mot caché : outil

Mots CACHÉS

SEMAINE DU 6 AU 12 JUIN 2019Signes chanceux de la semaine : Verseau, Poissons et Bélier

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Nous sommes ouverts le dimanche !!

Vous faites un BBQ ?

Venez faire un tour !

Grande sélectiondisponible !

La Ville du Grand Sudbury a déclaré, mardi, l’étatd’urgence climatique et s’engage à réduire les

émissions de carbone sur son territoire. Elle devient lahuitième municipalité en Ontario, ainsi que la premièredans le Nord de la province, à le faire. Croyez-vous que

Hearst devrait faire de même ?

Francine Daigle : Je serais curieuse à savoir leraisonnement de ceux ou celles qui ont dit non.Joëlle Gélinas : Ça donne quoi dans vie, ça ?

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20 LEJOURNALLENORD.COM | JEUDI 6 JUIN 2019

Nous avons le regret d’annoncer le décès de Mme Béatrice Pirkko Lizotte, le 25 mai 2019, à l’hôpital deSudbury. Elle laisse dans le deuil ses quatre enfants : Mike (Céline) de Hearst, Richard (Deborah) deHagersville, Robert (Annie) de Hearst et Joanne (Dave) de Subury; ainsi que 11 petits enfants, 24 arrière-petits-enfants et un arrière-arrière-petit-enfant. Béatrice aimait la vie, les animaux et la nature. La familleapprécierait des dons à la Fondation des maladies du cœur, à la Société canadienne du cancer du sein ou àla Société d’alzheimer.

NÉCROLOGIEBéatrice Pirkko Lizotte

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Nous avons le regret d’annoncer le décès de Mme Jacqueline Brochu, le 30 mai 2019, àl’âge de 87 ans. Elle laisse dans le deuil ses quatre enfants : Claude (Jessie Lizotte) deThunder Bay, Joanne (Charles Gallant), Céline et Lynn (Augusto Cristino), tous les troisde Hearst; ainsi que son petit-fils : Patrick Gilbert de Thunder Bay. Elle laisse égalementdans le deuil trois frères et deux sœurs : André Brochu de Matheson, Noël Brochu deHearst, Réal Brochu de Kapuskasing, Claudette Matteau et Laurette Matteau de NewLiskeard. Elle fut précédée dans la mort par son fils : Denis Gilbert en 2006; ainsi que

sept frères et deux sœurs : Gabriel, Roger, Laurié, Paul, Joseph, Rosaire, Réginald, Lilliane Brochu etGertrude Greenwood. Dans ses temps libres, Mme Brochu aimait bien tricoter, crocheter, coudre et elleétait une très bonne cuisinière. Elle aimait faire du bénévolat, faire des sorties et des voyages avec sesamies. Elle était une femme aimable, très amicale, avec un grand cœur, qui était toujours prête à rendreservice. Les funérailles de Mme Jacqueline Brochu ont eu lieu le 3 juin 2019 à 16 h 15 en la cathédraleNotre-Dame de l’Assomption de Hearst. La famille apprécierait les dons au Foyer des Pionniers.

NÉCROLOGIEJacqueline Brochu

Corporation de la Ville de Hearst

OFFRE D’EMPLOIOPÉRATEUR DE MACHINERIE

Les candidatures seront acceptées pour le poste d’Opérateurde machinerie au Département des travaux publics jusqu’au

mercredi 19 juin 2019 à 16 h. La demande doit inclure uncurriculum vitae donnant un aperçu de la formation, de

l’expérience, des qualifications, de la performance et deshabiletés du candidat.

Le poste comprend la conduite de camions, de machinerielourde et de diverses pièces d’équipement pour entreprendredes travaux d’entretien, de réparation et de construction sous

la responsabilité du Département ainsi que diverses tâchesmanuelles. Le candidat doit être en possession d’un

permis de conduire DZ.

Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avecM. Réal Lapointe, contremaître au Département des travaux

publics, au 705 372-2806.

Veuillez envoyer votre curriculum vitae à la Corporation de laVille de Hearst, S.P. 5000, 925, rue Alexandra, Hearst, ON

POL 1NO, à l’attention de Yves Morrissette, administrateur enchef ou par courriel à : [email protected].

CLUB ACTION HEARST

Offre d’emploiest à la recherche d’un étudiant / d’uneétu-

di- ante d’été

Sous l’autorité de la coordonnatrice et des membres du conseild’administration, la personne choisie agira à titre de coordonna-trice(teur) d’activités.

Compétences • Personne autonome et responsable• Connaissances en informatique

Étudiant(e) admissible • La personne doit être actuellement inscrite dans unétablissement d’études secondaires ou postsecondaires ouavoir obtenu son diplôme depuis moins de six mois. Elledoit par ailleurs avoir plus de 15 ans et moins de 25 ans àson entrée en fonction, ou moins de 29 ans dans le cas dequelqu’un ayant un handicap aux termes de l’art. 10 duCode des droits de la personne, L.R.O. 1990, chap. H.19, telque modifié.• Une preuve de l’inscription de l’étudiant(e) doit êtrefournie à l’employeur.• L’étudiant(e) doit résider en Ontario pendant sa périoded’emploi.• L’étudiant(e) doit avoir le droit de travailler au Canada etavoir un numéro d’assurance sociale (NAS).

Le projet est d’une durée de 7 semaines, 30 heures par semaineet le taux horaire est de 14 $.

L’emploi commence le 8 juillet et se termine le 23 août 2019.Les personnes intéressées sont priées d’apporter leur curriculum

vitae au Club Action Hearst, au 54, 13e Rue ou par la poste à laboite postale 1030 avant le 1er juillet 2018.

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Page 21: Ministre John Yakabuski chez en éducation Columbia Forest

LeJoUrnaLLenorD.com | JeUDi 6 JUin 2019 21

La Corporation de la Ville de Hearst est à la recherche d’un(e) adjoint(e) administratif(tive)au Service de développement économique.

Relevant de la direction, la personne occupant cette fonction a avant tout le mandatd’accomplir les tâches administratives du service de développement économique reliéesà l’assistance à la directrice, la tenue de livre, les rapports de subventions, la gestion des

édifices sous la responsabilité du service, la coordination de divers comités ainsi quel’assistance au personnel dans l’exécution de leur fonction et aux événements organisés

par le service.

Ce poste administre les services suivants :

• Traiter avec la clientèle, les fournisseurs et les partenaires, l’ensemble des comptes à payer et des comptes à recevoir pour le compte du service et la Corporation de développement de Hearst;

• Assurer la gestion administrative des subventions : suivi financier et fournir les rapports requis;

• Assister la directrice et le personnel dans la production de rapports ou documents, ainsi que dans l’organisation de réunions ou d’événements;

• Convoquer les réunions des divers comités et tenir à jour les comptes-rendus desrencontres;

• Assurer la gestion des immeubles gérés par le service de développementéconomique et être responsable des contrats de location.

Compétences requises :

• Certificat d’études collégiales en administration de bureau• 2 ans d’expériences pertinentes• Excellente connaissance du français et de l’anglais écrit et oral

Pour la description détaillée de l’emploi, veuillez consulter « Offres d’emploi » sur le site web www.hearst.ca.

Rémunération :Un taux d’horaire entre 20,76 $ et 25,95 $ proportionné aux qualifications et ainsi qu’unprogramme d’avantages sociaux complet sont offerts.

Les personnes intéressées devront soumettre leur candidature, avant le 21 juin 2019 à16 h à l’adresse suivante ou par courriel :

Sylvie Fontaine, directriceService de développement économiqueS.P. 5000, 523 route 11 EstHearst, ON, P0L [email protected]

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Ingrédients170 g de biscuits secs au gingem-bre60 mL de beurre salé fondu300  g de pépites de chocolat

blanc200 mL de lait concentré sucré1 1/2 tasse de noix de coco râpée

non sucrée1 tasse de pacanes100 g de chocolat noir 70 % de qualité100 mL de crème 35 %

Étapes de préparation1- Tapisser un moule rectangulaireavec une grande feuille de papierparchemin. Le fond ainsi que lesbords doivent être recouverts.

2- Préchauffer le four à 350  °F.Faire rôtir au four dans descontenants séparés la noix de cocoet les pacanes. Environ cinqminutes pour la noix de coco ethuit à dix minutes pour lespacanes. Retirer du four et laisserrefroidir.3- Passer les biscuits secs augingembre dans le robot culinairepour les réduire en miettes fines.Mélanger avec le beurre fondu etpresser également dans le moulesur le papier parchemin. Fairecuire au four pendant cinqminutes. Retirer du four et laisserrefroidir.4- Faire fondre au bain-marie lechocolat blanc et le lait condensésucré jusqu’à ce que le mélangesoit bien lisse. Incorporer la noixde coco rôtie et verser sur la croûtede biscuits refroidie. Étendreégalement à l’aide d’une spatule.

5- Concasser les pacanes rôties àla main et étaler sur la préparationde chocolat blanc. Presser douce-ment pour faire entrer légèrementdans le chocolat. Réfrigérer.

6- Casser le chocolat en petitsmorceaux dans un bol. Chauffer lacrème dans un petit chaudron àfeu moyen-doux jusqu’à cequ’elle commence à frémir. Verserla crème chaude sur le chocolat etbrasser jusqu’à ce que le chocolatsoit bien fondu et que la ganachesoit bien lisse. Verser dans lemoule sur les pacanes. Étendreégalement avec la spatule.Réfrigérer pendant une heure.7- Lever le papier parchemin pourdémouler et couper en petits car-rés de la grosseur d’unebouchée ou en barresau choix.

BARRES COCO-CHOCO

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Mathieu Carrière participait au Toronto Supershow le week-end dernier, dernière épreuve de la saison du circuit provin-cial de tir au poignet. Le jeune homme de Hearst a remporté la première place dela main gauche et ainsi que de la main droite chez les165 livres. Il a ajouté à sa collection de prix une troisièmeposition de la main droite chez les 198 lb. À la fin de la saison, Mathieu a été proclamé tireur parexcellence de la saison chez les 165 livres. Ce dernier reprendra l’action en août seulement. Ilprofitera de l’été pour se concentrer sur son entrainementsur table et se renforcer. Celui-ci a acquis beaucoup debagage au cours de la dernière année.

Même en saison estivale, lesactivités se poursuivent chezles Lumberjacks. L’organisa-tion a premièrement confirméle retour de l’entraîneur etdirecteur général, MarcLafleur. Ce dernier a signé une entented’une saison avec l’organisa-tion. Pour l’instant, on ignoresi tous les adjoints seront deretour pour l’épauler dans sesfonctions. Lafleur, rappelons-le, a décroché le titred’entraîneur et gérant de ladernière saison régulière pourensuite voir son équiperemporter les grandshonneurs de la NOJHL. L’équipe a également annoncéle retour de l’attaquantGeorges Young pour laprochaine saison. Le joueur

originaire de StephenvilleCrossing, Terre-Neuve-et-Labrador, a récolté six buts et11 passes en saison régulière,et était un joueur très efficacelors des missions défensives. Par ailleurs, l’attaquantBradley Golant a pour sa partaccepté une offre de l’Univer-sité St. Scholastica, à Duluthau Minnesota. Après quelques semaines derépit, l’entraîneur MarcLafleur est de retour auboulot. Ce dernier prévoit unmois de juin très occupé afinde combler le départ dequelques vétérans et dejoueurs qui poursuivront, bienentendu, d’autres avenues.Les fans de l’équipe con-naitront l’alignement au fur età mesure que l’été avance.

Retour du capitaine Dimanche dernier, la directiondes Lumberjacks de Hearst aannoncé le retour du joueur decentre Max Griffioen. L’at-taquant originaire de Londonavait pris la relève, à titre decapitaine, de Maxime Lacroixlorsqu’il avait décidé de quitterl’équipe pour des raisonspersonnelles. En Max, l’entraîneur MarcLafleur pourra compter sur unjoueur d’expérience. Levétéran jouera son année de20  ans. À 6’01’’ et 185  livres,Griffioen a enregistré 22 butset 31  passes en 59  matchs.«  Max est un puissant at-taquant qui amène la rondelleau filet et démontre uneexcellente éthique de travail »,pouvait-on lire sur lecommuniqué des Jacks.

Marc Lafleur signe pour une autre saisonPar Guy Morin

Photo : courtoisie de Mathieu

Photo : Hearstlumberjacks.com

Saison et équipe Saison régulière SériesPJ B P PTS PUN PJ B P PTS PUN

2016-17 (Lambton) 50 9 12 21 122017-18 (Hearst) 56 21 30 51 28 3 1 1 2 02018-19 (Hearst) 56 29 43 72 26 11 8 5 13 4

La Légion royale canadienne a présenté sa 19e compétition annuelle de pistes et pelouse dela zone. La compétition regroupait 282 élèves des écoles élémentaires de Hearst, Mattice,Constance Lake et Smooth Rock Falls. Cette compétition se déroulait le vendredi 31 maidernier sur la piste d’athlétisme de l’École secondaire catholique de Hearst. Les membres del’équipe de la Légion canadienne de Hearst étaient sur place pour remettre les prix auxgagnants des différentes catégories. L’événement se déroule dans une ville différente chaqueannée.

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Le club de Karaté Hearst offreune inscription gratuite auxparents qui inscrivent leurenfant pour la première fois.Grâce à cette initiative, Miguelet Jayden Dallaire, un duopère-fils, s’adonnent au karatédepuis maintenant trois ans. «  Jayden voulait faire dukaraté quand il était plusjeune », indique M. Dallaire.« Le club offrait la premièreannée gratuitement pour leparent qui accompagnaitl’enfant. Alors, j’ai décidé desuivre et depuis ce temps-làj’aime bien ça moi aussi.Alors, on n’a pas arrêté. »Pour Jayden, l’intérêt de l’artmartial s’est développé enregardant des vidéos.« Je trouvais ça assez cool »,explique Jayden. « C’est pourça que j’ai eu envie de faire dukaraté. »Pour le garçon, l’aspect d’êtreaccompagné par son père

dans cette activité n’est riende moins qu’une bonne chose.Malgré le fait que les deuxkaratékas ont commencé cetteaventure ensemble, un écarts’est creusé entre les deux.Cette année, M. Dallaire obte-nait sa nouvelle ceinture vertealors que son fils demeurait àla ceinture orange. « Il y a des petites choses quirestent à être travaillées pourJayden  », explique le séniordu groupe. «  La raison pourlaquelle il n’a pas eu sa verte,il y a des techniques qui ontbesoin d’être perfectionnées,puis encore là, ça ne veut pasdire que tu vas changer deceinture chaque année. Ça vad’après le développement. » Cet écart est loin d’être unegêne pour Jayden.« Puisqu’il est un niveau plusélevé que moi, il peut m’aiderà apprendre », dit Jayden.Quant aux heures consacrées

à l’entrainement, nosamateurs d’arts martiauxdévoilent ne pratiquer questrictement au dojo. « On veut toujours en faire àla maison, » raconte M. Dal-laire. « On se dit qu’on va enfaire, mais aux finales on faitautre chose. Par contre, on faitbeaucoup de camping l’été,alors ce serait bien le fun d’enfaire dans le bois. »Adeptes depuis maintenanttrois ans, les Dallaire sont loinde s’arrêter et recommandentaux parents de se joindre àleurs enfants.« Je trouve que c’est un trèsbeau sport à pratiquer enfamille  », déclare le papa.« Dans le sens qu’au hockey,tu ne peux pas rejoindre tonenfant sur la glace. De plus, lekaraté demeure un sport indi-viduel, mais on s’entraine enéquipe et c’est de là que tupeux pratiquer avec ton

enfant et même des fois il mecorrige sur ma technique.C’est bien le fun de travaillerensemble. »L’objectif de ce programme dela part de Karaté Hearst, c’estde chercher à initier plus degens au karaté.

«  Les parents viennentassister aux leçons de toutes

façons  », raconte SenseiAndré Rhéaume. «  Alors onles encourage à participerau lieu de rester assis. Onn’arrête pas de dire que lesjeunes doivent faire de l’acti-vité physique. Il faut bienmontrer l’exemple. »

Miguel et Jayden Dallaire : karaté père-filsPar Maël Bisson

C’est ce que semblaient direles responsables du NorthernOntario Walleye Tournament(NOWT), lorsque les activitésdu 1er tournoi de la saison depêche au doré ont débuté le1er juin dernier, plus précisé-ment au Mattagami FirstNation, du côté de Timmins,avec plus d’une centained’équipes de deux personnesinscrites pour les deuxjours que durait l’événement.Crystel Vallée, nouvelleco-propriétaire de Typer’sBait & Tackle, est la secrétairede l’association et ne ménagepas ses efforts pour la fairemieux connaitre du public. Selon madame Vallée, unregain d’intérêt s’est mani-festé au cours des deuxdernières années, amenant denouveaux membres pour untotal de 800 pêcheurs profes-sionnels maintenant, et plusd’ampleur dans les projetsavec sept tournois sanction-nés par an dans le Nordde l’Ontario, de Timmins àGeraldton en passant parKapuskasing. Ce à quoi

s’ajoute le concours « Anglerof the Year » dont la récom-pense est un bateau coutantplus de 76 000 dollars, à con-dition de participer à aumoins trois tournois. Un top25 est aussi déterminé parmiles pêcheurs, toujours paréquipe de deux, ce qui permetthéoriquement à une équipeperformante de gagner à lafois le prix en argent offert àl’un des tournois locaux pluscelui du concours, à savoir lebateau mentionné, sur la basede la plus grande pesée totalepour les deux jours. Et biensûr, un prix existe aussi pourle plus gros poisson attrapé,sinon, comment alimenter lalégendaire vantardise despêcheurs ? L’équipe dirigeante est consti-tuée de bénévoles qui orga-nisent et encadrent lesactivités, cherchent des com-manditaires pour les tirages etprévoient la présence debateaux de sécurité pour fairerespecter les règles du jeupendant tournois et concours,notamment la quantité de

dorés qu’on peut prendre et lanon-utilisation de camérasous l’eau. Pour intégrer ceregroupement de pêcheursprofessionnels, rien de com-pliqué d’après Crystel Vallée.Il faut d’abord être unpêcheur, avoir l’esprit com-pétitif, ne pas avoir peur de ladéfaite, car on apprend quandmême, et savoir se préparermentalement et physique-ment pour les tournois, enprévoyant les intempéries.Elle est en première loge pourvoir évoluer les membres, pas-sant d’une performancemoyenne au top  20 ou autop 10. Cela nécessite u nbateau et tout ce quivient avec commemaniement et entre-tien, plus différentestechniques de pêche àmaitriser pour devenirpolyvalent, toutcomme certaines qua-lités à développer,notamment la pa-tience, y compris avecle co-équipier et aumoment de la pesée en

fin de journée, le sportsman-ship et surtout l’ouverture d’e-sprit, tout en restant positif,dit-elle. Il y a donc un certainstandard à atteindre. Chose curieuse, aucune desquatre femmes du noyauorganisateur ne pratique lapêche ! Elles se partagent lestâches administratives, veil-lant à ce que les choses sepassent bien. C’est important,bien sûr, mais elles devraientfaire attention. En effet, lesmauvaises langues pourraientdire qu’elles préfèrent être despécheresses ! Heureusement,il y a des femmes aussi parmiles membres, mais pas

d’équipes uniquement consti-tuées de femmes jusqu’àprésent. «  Ça va venir  »,affirme avec optimismeCrystel Vallée, d’autant plusque, pour elle, l’ambiance destournois ne fait pas sentir auxfemmes qu’elles ne sont pasles bienvenues. «  Vraimentl’esprit est ouvert et les gens,hommes et femmes, serespectent autant et font par-tie de l’équipe ». En attendant,la relève se profile avec déjàdeux membres de moins de18 ans. Belle et bonne saison de pêcheaux membres du NOWT !

Embarquons-nous, pêcheurs!Par Elsie Suréna

Photos d’archives, page FacebookNorthern Ontario Walleye Tournament

Jayden est le premier du bas avec la ceinture orange et sonpère Miguel est le plus grand du groupe avec la ceintureverte.

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