Aujourd ’hui, c’est la fête deSylvie. Elle a invité ses amiesà goûter. Il y aura un gâteau auchocolat et un sorbet à la fraise. On frappe déjà à la porte. C ’estColinette, la meilleure amie deSylvie. Elle lui tend un paquetinforme qui s ’agite. Mais qu’est-ce que cela peut être ?Vous avez peut-être deviné, vousqui voyez l ’image. Mais Sylvie nesait pas ! Elle écarte les lainagesqui l ’enveloppent…

Mais oui, vous avez deviné juste ! Une jolie tête rousse apparaît : un petit chien !Le petit chien de Colinette. Celle-ci rit de la surprise et de la joie de son amie.- Il te plaisait. Je te le donne. Ma maman a demandé à la tienne ce matin.Michou le chiot promène son museau mouillé sur la joue de sa nouvelle maîtresse.« Merci ! Quel magnifique cadeau ! » Dit Sylvie.

Moktar bondit sur son petit âne :il a trouvé dans le désert une rosedes sables aux pétales transparentset se dépêche de rentrer à laville.Si Moktar ne se hâte pas, il arriveratrop tard à la ville pour donner larose à la jolie petite touriste blondequi doit prendre l’avion demainpour la France et qui est devenueson amie.Aussi encourage-t-il son âne decoups de talons joyeux.Voilà la ville, et le soleil n’est pasencore couché : Moktar sait main-tenant qu’il arrivera à temps,et son cœur est heureux...

Crac ! Crac ! Crac !La coquille a craquéet Poussinet est né.Piou ! Piou ! Piou !Tout seul, abandonné,Poussinet a crié.Cot ! Cot ! Cot !

Mère poule est arrivéeportant un grain de blétout doré.A son petit elle l’a donné.Le poussin l ’a mangéet c ’est bien régalé !!!

Ce matin, Fanny et Vincent sont sortis tôt.Le sous-bois est illuminé par le soleil.- Oh ! S ’exclame Fanny, deux pies !- Elles s ’envolent… Si on les suivait ?Propose Vincent.- Les suivre ? Et où crois-tu qu’elles nousemmèneront ?- Je ne sais pas. Ce sera une surprise. Suivreles oiseaux, cela doit bien mener quelque part !Les pies sautillent sur le sentier et volettent debranche en branche. Elles entraînent lesenfants à travers les jacinthes bleues et lesmousses.- Regarde là-haut ! Chuchote Vincent.Un gros nid rond comme un panier d’osierse balance en haut d’un chêne.- Le nid des pies, souffle Fanny ; la voilà,notre surprise !

La chenille est bien triste ! Elle se sentlourde et sans grâce auprès du beaupapillon qui danse sur la fleur.. Mais qu’yfaire ? Tant pis ! Elle va se tisser un cocon,se blottir à l ’intérieur et dormir, dormir,car elle se sent si fatiguée à toujours tirerson long corps maladroit !Maintenant, la chenille dort. Mais que sepasse-t-il ? Est-ce un rêve ? Elle se sentlégère, si légère ! Elle troue son cocon.Elle sort prudemment, sur de grandes pattesfrêles qu’elle ne sait pas encore très bien utiliser. Et… Merveille ! Elle a des ailes !De belles ailes multicolores qu’elle fait sécher en les agitant doucement. Et elles ’envole. Elle aussi peut danser sur lesfleurs !La chenille métamorphosée en papillonest très heureuse...

Aujourd’hui, s’est le jour du soufflé.Maman bat les blancs d’œufs dans ungrand saladier. Emerveillée, Aurélie lesvoit s’enfler, blanchir, et monter dufond du saladier pour se transformer enune grosse boule de neige mousseuse; Quand le soufflé est cuit, Aurélie veutêtre là pour le voir sortir du four, débordant et chancelant par dessus lerebord du moule. Puis, dès qu’il estsur la table, le soufflé prend peur, il setasse, il se cache dans son moule,pour éviter sans doute d’être mangé !Mais, sans pitié, maman plante sa cuillère dedans, et une odeur délicieusese répand dans la salle à manger….

Lilas et son amie Floralie la jumentse promènent le long des prés…Un oiseau bleu qui voletait autourd ’elles vient se poser sur le dosde Floralie. - Eh ! L ’oiseau bleu ! Tu me chatouillesle dos avec tes petites pattes ! Restetranquille si tu veux profiter de lapromenade !L ’oiseau bleu s’excuse et promet dese tenir coi. Un peu plus loin, elles rencontrent unoiseau rose qui leur raconte ses voyages.Elles laissent avec lui l’oiseau bleu pour lui tenir compagnie.Et elles rentrent à la maison toutes lesdeux, Lilas juchée sur Floralie.Ce fut une bien belle promenade !

Pépé Gonzalez est un berger qui aimebeaucoup ses moutons, surtout lesagneaux qui gambadent autour de lui comme des jeunes chiots.Un jour, Pépé Gonzalez a vu une superbe prairie Mais voilà ! Un grand précipiceen empêche l’accès… Alors, pépéGonzalez a eu une idée ! Il a trouvé ungros arbre abattu par la tempête, il l ’apoussé en travers du ravin. Puis, il en amis un autre, juste à côté, et, grâce à cepont, le troupeau a pu passer dans labelle prairie. L’herbe y était parfumée,tendre, savoureuse, et les moutons se sontbien régalés ! Le soir, le troupeau s ’est endormi, le ventre plein. Alors, dans lanuit, Pépé Gonzalez a sorti son pipeauet il a joué longtemps de très vieux airsqu’il est seul à connaître encore…Et c’était très beau !

Elodie n’aime pas les poupées, ce quidésole sa grand-mère. Mais aujourd’huielle prend son landau et y mettoutes ses poupées. Puis elle va voir ses deux cousins, Marc et Olivier.- Bonjour Elodie ! Tiens, tu joues à lapoupée ?- Vous êtes fous ! Je viens jouer auxindiens avec vous. Les poupées serontles prisonnières !A la fin de la journée, le landau n’a plusque deux roues, les poupées n’ontplus de cheveux et un bébé a disparu.- Mamie, dit Elodie en rentrant, Mamie,j’ai bien joué à la poupée !

Douce, le bébé gazelle, est poursuivipar les chiens.Affolée, elle se jette à l ’intérieur de lacase la plus proche et s ’effondre sur lesol de terre battue. Elle ferme ses yeux bruns et ne veut passavoir dans quel nouveau piège elles ’est jetée.Et doucement, timidement, une mainnoire se pose sur le pelage couleur demiel, une main rassurante qui lui faitouvrir les yeux avec confiance.Et Douce, le bébé gazelle, sait que maintenant elle n ’a plus rien à craindredes chiens : ses nouveaux amis saurontla défendre contre tous les dangers !

Images tirées du livre « Raconte-moi une belle histoire »aux Editions Rouge et Or.Textes très largement puisés dans la même source.

Musique : Comme des yeux d ’enfant.

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/