memoire de belakehal brahim
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MEMOI RE DE FI N D 'ETUDES
POUR LOBTENTI ON DE
DI PLOME I NTER UNI VERSI TAI RE DE MEDECI N COORDONN ATEUR
Rdig et soutenu par Docteur BELAKEHAL BRAHIM .
Directeur de mmoire : Docteur BOULEBCEL KAMEL
Promotion2010/2011
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Quand tu me laisses au lit et que tu fermes la porte de ma chambre, tu
fermes les portes de mes sens.
Si tu fermes les portes de mes sens, tu fermes la porte de mon contexte
(lenvironnement matriel et lentourage humain qui mont fait entrer et me
maintiennent en humanitude).
Si tu fermes la porte de mon contexte, tu fermes la porte de mes savoirs
(savoir-observer le contexte ; savoir-reconnaitre : savoir-percevoir les normes de
fonctionnement du vivant ; savoir-organiser : savoir-comparer, savoir-trier,
savoir-slectionner ; savoir-interprter : donner un sens partir de ce que j'ai
t, ce que je suis, ce que je veux tre ; savoir-choisir ; savoir-crer avant de
pouvoir changer ; savoir-exprimer, prendre position par le verbal et le non-
verbal ).
Si tu fermes la porte de mes savoirs, tu fermes la porte de mon autonomie
(savoir-faire ; savoir-comprendre : savoir entrer en relation, en rsonance ;
savoir intgrer : savoir globaliser le rel ; savoir-communiquer: savoir-tre).
Si tu fermes la porte de mon autonomie, tu fermes la porte de ma
structuration mentale. Si tu fermes la porte de ma structuration mentale, tu
fermes la porte de mon TRE, tre moi parmi les humains.
Lucien Mias.1 1995
1MIAS , Lucien. Fondamentaux pour un prendre soin grontologique. Site consult le 22/02/2011http://membres .lycos.fr/papidoc/02fondamentaux.html
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En remerciements pour leur participation lenqute et pour laccueilchaleureux que tous mont accords, je ddie ce travail aux rsidents de lunitainsi qu leurs familles.
Je remercie le docteur BOULEBCEL pour sa guidance, son soutien et sadisponibilit, le mdecin coordonnateur de lEHPAD et madame la directriceainsi que Mr ZERFAOUI Amine et BENMEBAREK Mohamed pour leurprcieuse aide.
Je remercie le professeur Anne-Sophie RIGAUD et les docteurs SergeREINGEWIRTZ et Jean-Claude MALBEC pour leur interventions au cours deDIU
Je remercie pour leur collaboration, tous les membres de lquipesoignante.
REMERCIEMENTS
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INTRODUCTION....5
1ERE PARTIE LE CADRE CONCEPTUEL...8
1. LALITEMENT...82. LE SYNDROME DIMMOBILISATION.123. LA VERTICALISATION..184. LA QUALITE DE VIE......20
2EME PARTIE LENQUETE ET LES RESULTATS....24
1. LENQUETE .................241.1- PRESENTATION DE LUNITE...........24
1.2- HYPOTHESE ET OBJECTIF.......25
1.3- MATERIELS ET METHODE...25
1.3.1 Critres dinclusion des personnes a lenqute.25
1.3.2 - Critres dexclusion des personnes a lenqute..26
1.3.3 - Mthode dinvestigation .....26
2 . LES RESULTATS DE LENQUETE ...28
2.1 RESULTATS PHASE 1.......28
2.2 RESULTATS PHASE 2......30
2.3 Un cas particulier..........32
3EME PARTIE LANALYSE.34
1. POINTS FORTS, POINTS FAIBLES....341.1- LES DIFFOCULTES DE LENQUETE.......34
1.2- LES POINTS POSITIFS DE LENQUETE...34
2. DISCUSSION.....353. HYPOTHESE.384. PROPOSITION..38
CONCLUSION........40
BIBLIOGRAPHIE......42
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INTRODUCTION
Ces dernires annes, sous les feux des projecteurs des camras, les
franais dcouvraient choqus un quotidien des personnes ges en EHPAD
(Etablissement dhbergement pour Personnes Ages Dpendantes). Deux
missions ont suffi pour que lamalgame soit fait : personne ges plus
institution gal maltraitance. A une poque o loin de la maltraitance les
soignants construisent leurs valeurs de soins et de prise en charge des personnes
ges autour de lHumanitude et la Bientraitance.
Cest autour de ce concept de Bientraitance et dans le cadre de la
dmarche de qualit, que le projet de vie est en cours dlaboration dans
lEHPAD o jai effectu un stage pour prparer ce mmoire.
Sept groupes thmatiques pluridisciplinaires ont t constitus sur la base
du volontariat, afin de mener une rflexion autour de thmes tels que : la
citoyennet, laccueil, le projet individualis, la vie sociale et lanimation, la
nutrition, les soins palliatifs et les liberts et scurits1.Lobjectif du projet de vie est double. Il est dune part angulaire a un
respect de la dignit de la personne ge, le garant de son confort de vie et de
son bien vivre .Il permet un accompagnement de qualit que cela soit dans le
quotidien de la personne ge ou dans sa fin de vie. Dautre part, il permet de
donner du sens au travail des soignants .Il est lorsquil est reconnu de tous, le fil
conducteur pour une prise en soins individualise et dans sa globalit de lapersonne. Cest la fin de lpoque du travail la chaine par tour de soins
pourvoyeur du burn out chez les soignants.
1Dr LABOURET .Dmarche qualit de vie. Cours donner le 13/05/2011 dans le cadre diplme inter
Universitaire Mdecin Coordonnateur.
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Dans le groupe liberts et scurits auquel je participe, la mobilit, besoin
fondamental dvelopp par Virginia Henderson, est largement aborde au
travers de rflexion sur les chutes, la contention physique, les dambulations,lagitation. Cest lors de lintervention de la Kinsithrapeute que la
problmatique de ce travail a trouve son impulsion. Elle a conclu son expos
par ce constat une aide a la marche soit, faut-il encore que les personnes soient
leves . Cette rflexion fait cho auquotidien aux familles qui demandent ce
que leurs parents restent assis sur leurs fauteuils en dbut daprs midi afin de
faire des promenades dans le parc. Lanimatrice qui sinquite de savoir si les
participants latelier du jour seront levs. La psychologue, la
psychomotricienne, les bnvoles, tous cesintervenants qui nous questionnent
autour du lever ou non des rsidents.
Dans un premier temps, je me suis demand quelle peut tre la lgitimit
duprojet de vie dans une structure o certains jours les personnes ges restent
alites en dehors de toute prescription mdicale ?
Puis dans un second temps je me suis interroge sur les difficults lever
les personnes dans une structure o tout sur le plan de lergonomie est mis en
place pour favoriser une manutention scurise pour les soignants et rsidents
(lves malades sur rails au plafond, moteurs lectriques, harnais individuels
adapts et confortables, chambre a un lit, un espace de vie spacieux.) ?
Cest dans un troisime temps que mon attention sest dirige vers le
respect de lautonomie de la personne ge. Au-del du pourquoi les personnes
ges sont alites se pose la question :
Le lever des personnes ges est-il ralis de manire prserver son
autonomie et prvenir les complications prcoces et tardives du dcubitus ?
Au regard de cette question, et dans le cadre conceptuel de la
Bientraitance dvelopp dans le projet de vie de linstitution, ma rflexion
soriente vers le concept du vivre debout .Cest pourquoi la problmatiquevolue vers :
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En quoi lalitem ent de la personne ge dme nte e t son
ma intien e n cha mbre inte rfrent-t-ils sur la qualit de vie e n
EHPAD ?
Afin de comprendre les processus et les enjeux de lalitement la premire
partie de ce travail est ddie au cadre conceptuel avec le dveloppement des
concepts dalitement, syndrome dimmobilisation, verticalisation et qualit de
vie. Lenqute et ses rsultats sont exposs dans la deuxime partie du travail.
Dans la troisime partie sont dvelopps lanalyse de lenqute avec ses
difficults et ses points positifs ainsi que la discussion, les hypothses et les
propositions faites pour uvrer vers une meilleure qualit de vie des personnes
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1ERE PARTIE - LE CADRE CONCEPTUEL
1-LALITEMENT
Tout tre vivant a besoin sur une journe dun temps de sommeil
ncessaire son quilibre, sa sant voire sa survie. Lorganisme est soumis au
rythme nycthmral. Dormir est un besoin physiologique, vital pour tout un
chacun. Les cycles du sommeil voluent tout au long de la vie. Dans nos socits
industrialises, le sommeil est associ au lit. Quen est-il de lalitement ?
Le Dcubitus est la position allonge du corps sur un plan horizontal 2.
Lalitement dfini comme fait de garder le lit en parlant dun malade 3 ou tre
alit forcer garder, se mettre au lit cause dune blessure ou maladie4
introduit la notion de maladie. Avec lalitement disparat la physiologie au profit
de la pathologie. Lcrivain humoriste Mark Twain5 dcrivait le lit lendroit le
plus dangereux au monde : 99% des gens y meurent. La notion de maladie est
retrouve dans les diffrents vocables de lalitement : le clinostastisme est le
fait dtre en position allonge, en gnral dans le but de soigner une maladie,
mais cest aussi lensemble des phnomnes qui rsulte de cette position
allonge6. Du point de vue du soin, la clinothrapie est le traitement dune
maladie par une position allonge7. La clinothrapie est communment nomme
la cure de repos .Quant la clinophilie ou clinomanie tre la recherche
jusqu lobsession dun lit ou de la position allonge 8 relve du symptme
psychique .Cet aspect ne fait pas lobjet de cette recherche .Toutefois il est
noter que ce symptme est retrouv dans la description de la rgression
psychomotrice9.
2
Larousse Mdical
3
Maxidico
4
ibid
5
MARK TWAIN (1835 ; 1910)
6
www.medicopedia.net7ibid 8ibid 9college national des enseignants de griatrie. Corpus de griatrie de tome 1.
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En griatrie les causes de lalitement sont nombreuses et ne sont pas une
spcificit lie lge, les indications sont retreintes et identiques celle du sujet
jeune
10
:
- Facture :
o Du bassin en priode dalgies aigus.o Du col du fmur non opr et non stabilis.o Ostosynthse ne permettant pas lappui.
- Pathologies thrombotiques avec risque de migration du caillot (en phaseaige).
- Dcompensation cardio-respiratoire aigu et coronaropathies invalidantes.- Trouble de la conscience et trouble de la vigilance.- Hypotension svre.- Hyperthermie importante.
Les tiologies le plus souvent observes en dehors des causesnommes prcdemment sont :
- Douleurs aigues et chroniques.- Troubles neurologiques (Hmiplgiques.)- Pneumopathies aigues.- Syndrome fbrile.- Etat dpressif- Syndromes de dsadaptation motrice.- Etat grabataire.
De plus des causes abusives dalitement telles que les perfusions, lasurprotection pour viter le risque de chute ou les dambulations, lesridelles de lit, les protections injustifies contre lincontinence peuvent treconstates au milieu hospitalier et institution.
Lalitement peut tre permanent, (tat grabataire), ou incomplet avec despisodes lit/fauteuil. Sa dure est soumis a :
- La pathologie aigue ou chronique la base de lindication.- Les pratiques professionnelles.- La personnalit et le comportement de la personne ge.
10http// :www.homepage.mac.com/danielbalas
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Lalitement doit tre considr comme un vnement pathogne11, il estdonc ncessaire den limiter les indications et la dure. Il provoque unemodification de leffet de la pesanteur normalement exerc sur le squelette osseux,
les articulations, et la sollicitation neuromusculaire
12
et entraine court, moyenet long terme des modifications physiopathologiques sur les diffrents systmesde lorganisme.
Figure 1 impacte de lalitement sur les diffrents systmes de lorganisme.
11 PRAS, P. BOUAZIZ, D.TARDIEUX, P-M. BAILLEUX, S.Syndrome dimmobilisation : consquences etStratgies prventives.NPG, juin, pp46-5112ARTAZ , Marie Agns.MEAUME ,Complication de limmobilisation et du dcubitus. La Revue du Praticien,
2003, p1701.
METABOLISME
ALITEMENT
PSYCHISME
SYSTEMECARDIO-
VASCULAIRESYSTEME
RESPIRATOIRE
SYSTEMELOCOMOTEUR
SYSTEMECUTANE
SYSTEMENERVEUX
SYSTEMEURINAIRE
SYSTEMEDIGESTIF
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La modification dcrite dans la suite de ce travail est li lalitement ou limmobilisation dune personne.
Lalitement provoque une sarcopnie, (10% de fonte musculaire par
semaine dalitement), et une baisse de tonus musculaire. Cette perte de tonusmusculaire engendre au niveau respiratoire un syndrome restrictif pardiminution de lamplitude respiratoire et une diminution du drainage du mucusqui entrane une baisse de la VO2 Max. Au niveau digestif, la perte du tonusmusculaire associe la stase colique et une difficult exonrer en position dedcubitus entrane un risque de constipation majeur.
Pour lappareil locomoteur en plus de la sarcopnie et de la perte du tonusmusculaire sinstallent desrtractations, amyotrophies et raideurs diverses et
varies. Associs des compressions des nerfs priphriques et des planscutans, lalitement provoque spasticit et douleurs.
Au niveau de lappareil cardio-vasculaire les modifications sont svresds 3 semaines dalitement, et sont de lordre de la dsadaptation du rflexecardio-neuro vasculaire et une augmentation de la frquence cardiaque. Labaisse du tonus des parois capillaires et la stase veineuse sont pourvoyeurs depathologies thromboemboliques.
Lalitement gnre aussi des perturbations mtaboliques avec un hyper
catabolisme protique qui se met en place ds les premires heures et donne lieua une rapide dnutrition. Il cre une hyper activit des ostoclastes dont lesconsquences sont une perte du volume osseux (jusqu 40% 6 moisdalitement), une perte calcique et une hypercalcmie. Il peut apparaitregalement une baisse de scrtion de lhormone antidiurtique et uneaugmentation de scrtion du systme rnine angiotensine. Il existe aussi unrisque danmie par dfaut de production de fabrication drythropose.
La stase veineuse et latonie vsicale sinstallent lors de lalitement
majorant le risque dincontinence et infectieux. Le risque infectieux est renforcpar une diminution des dfenses immunitaires lors de lalitement prolong. Lerisque dinfection nosocomiale par contamination exogne chez les personnesalites est amplifi en structure hospitalire ou en institution.
Chez les personnes alites le risque de fausses routes est augment lors dela prise dalimentation et de boissons.
Du point de vue psychique, les symptmes sont variables selon la dure,ltiologie et les conditions de lalitement. La structure psychique et la
personnalit du sujet ont une forte influence sur les modifications provoquespar lalitement. Les personnes peuvent prsenter un syndrome rgressif,
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dpressif entrainant une perte dautonomie. De plus un syndrome confusionnel,des modifications de la perception temporo-spatial et des dsaffrentationssensoriels se mettent rapidement en place.
Le syndrome dimmobilisation trouve son origine dans ces modificationscumules celles lies au vieillissement14.
2- LE SYNDROME DIMMOBILISATION
Le syndrome dimmobilisation est dfini par DR GRAMBACH15 comme
lensemble des symptmes physiques et psychiques et mtaboliques rsultant dela dcompensation de lquilibre prcaire du sujet g , par le seul fait de
linterruption ou diminution des activits quotidiennes habituelles. cette
dfinition aborde la personne dans sa globalit .Le syndrome dimmobilisation
est multi systmatique et multidimensionnel. Dans les cahiers de linfirmire16,
lalitement est clairement identifi comme une tiologie du syndrome
dimmobilisation.La premire tape du syndrome dimmobilisation dbute par un
syndrome de rgression psychomotrice ou de dsadaptation motrice dfinit par
lensemble des troubles posturaux, statiques ,dynamiques et psycho
comportementaux .Le maintien au fauteuil est difficile du fait dune attitude
rigide et dune antpulsion de toute le buste. Sensuit une difficult la marche
due une rtropulsion et une astasie-abasie. La personne ge prsente une
phobie du vide, une hypertonie la mobilisation passive et une perte des
mcanismes de lquilibre. Enfin sinstalle une diminution des capacits
dinitiatives, des troubles de la mmoire, une rgression (recherche de
dpendance, daide pour le repas, comportement enfantin, clinophilie)
Il est prendre en considration que ce syndrome est la fois la
premire tape du syndrome dimmobilisation et une cause lalitement de la
personne ge.
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La rgression psychomotrice peut voluer vers le syndrome de
glissement17. Au tableau de rgressions psychomotrices se surajoute une
opposition de la personne tous les soins. Un syndrome dpressif sinstalle trsrapidement associ une dshydratation, une cachexie. Son volution est
frquemment ltale.
Ces deux syndromes doivent tre dpists prcocement18, leurprvention et traitement de toutes les tiologies doivent tre mis en placeafin den limiter lapparition. Le syndrome dimmobilisation volue trsrapidement vers un tat grabataire. Le caractre iatrognique et rcurrentde ce syndrome ainsi que sa gravit discorde avec le peu dcrit rcent sur
le sujet19.
Les effets dltres du syndrome dimmobilisation, ainsi que leursconsquences et prventions 20 sont prsents sous forme de tableau partir durecueil fait dans les divers crits sur le sujet.
14COLLEGE NATIONAL DES ENSEIGNANTS DE GERIATRIE. Corpus de griatrie tome 1. Edition2000.Bastienne :2M2, 2000. p 10215MODULOpratique GERIATRIE. Sous la dir.de MALLY, Didier. Paris : Esterm, 2000. Page5416HERVY , Marie-Pierre,MOLITOR , Marie-Bernadette. Soins infirmiers aux personnes gesgrontopsychiatrie. 3eed. Issy les Moulineaux : Masson, 2002. P8417
MODULOpratique GERIATRIE. Sous la dir.de MALLY, Didier. Paris : Esterm, 2000. Page21218
COLLEGE NATIONAL DES ENSEIGNANTS DE GERIATRIE. Corpus de griatrie tome 1. Edition2000.Bastienne :2M2, 2000. p 101
19 PRAS, P. BOUAZIZ, D.TARDIEUX, P-M. BAILLEUX, S.Syndrome dimmobilisation : consquences etStratgies prventives.NPG, juin 2005, p5120Les traitements mdicamenteux ne sont pas traits dans ce tableau
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Consquences Facteurs aggravants Prventions
Cardio-vasculaire :
-Maladiethromboemboliques-Stase veineuse.-TVP 21-Embolie pulmonaire-Hypotensionorthostatique-Oedmes de stases.-Tachycardie deffort.
-Dshydratation-Varicessuffisances respiratoires.-ATCD 22 de TVP-Chirurgie orthopdique,abdos- Pelvienne
-Hydratation.
-Mobilisation passive au lit.Prcoce-surlever pied du lit saufcontre indication-Bas de contention
Pulmonaire
-Encombrementbronchique- infection pulmonaire-Expectorationinsuffisante.-Atlectasie.-Dyspne
-Dshydrations-Anti cholinergique-Douleur-Troubles de la dglutition-BPCO 23, Asthme.-Dformation thoracique(cypho-scoliose)-Douleur
-Kinsithrapie respiratoireQuotidienne.
-Hydratation-Position demi assise dans lelit.-arosolthrapie-Hydratation.-verticalisation prcoce
21Thrombose veineuse profonde.22Antcdent.23
Bronchite pulmonaire chronique obstructive.
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24(tibio-tarsienne, triple flexions : position ftale)25Artrite, diabte, neurologiques ()26Absence de sonnette, dlai rponse trop long ()27Mini Nutritional test.
Consquences Facteurs aggravants prventionLOCOMOTEUR-Ostoporose+/- hypocalciurie
Hypercalcmie-fracture spontane- Douleurs- Impotence fonctionnelle.Fonte musculaire
- Ankylose articulaire24- apraxie la marche- Douleur- Impotence
fonctionnelle
- Carence en vit D- Hyper catabolisme- Dnutrition- ATCD ostoporose-
- Mobilisation passivekinsithrapie
- verticalisation prcoce- positionnement
physiologique- installation
orthopdique- alimentation supple en
protines
CUTANE- Hypoxie tissulaire- Ncrose des tissus- Douleurs
- Dnutrition- Cachexie- Dshydrations- Macration cutane- Incontinence- Iatrognie
(positionnement)- Pathologies associes25- Traitements sdatifs- Douleur- Dpendance
- Hydratation- nutrition
hyperprotique- changement de position- mobilisation passive et
active- supporte de prvention- dpistage/prvention
DIGESTIF- Constipation- Fcalome- Diminution sensation
de faim- Anorexie- Dnutrition
dshydrationsSarcopnie infection
-
dshydrations- traitement anticholinergique
- syndrome dpressif- syndrome
inflammatoire- constipation- iatrognie- escarres- douleur- problme
environnemental26
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hydratation- valuation risquednutrition MNA27
- hygine alimentaire- complments
alimentaires- protocole de
surveillance des selles- favoriser position assise- verticalisation- environnement adapt
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Consquents Facteurs aggravants prventions
Urinaire
-Infections urinaires-Rtention urinaires-Lithiases-Incontinence
-Dshydratation-Fcalome-Douleur
-Traitement anticholinergique. ,diurtiques,psychotropes
-soins hygine.-Hydratation-Mise bassin privilgier
-Verticalisation
Infection
- Infection respiratoires.- Infection urinaires- Infection nosocomiales.
- Douleur -prcautions hygine-Verticalisation prcoce
Psychique
-Dvalorisation.-Perte estime de soi-attitude opposante.-Anxit-Dsaffrentation sensoriel.-Syndrome de glissement.-Hospitalisme
- Douleur-Isolement.-Dsquilibre hydro-ionique.-Etat cognitif altr
-Rassurance corporelle-Revaloriser.-Tenir compte des capacitsrestantes-Stimulation aux actes de lavie quotidienne.-Stimulation sensorielle.-Repre dans le temps etlespace-Prise en charge
motionnelle.-Verticalisation prcoce.-Activit occupationnelle
Tableau1:Tableau des consquences et prvention de limmobilisation :
Analyse de tableau :
Il est prendre en considration au regard de ce tableau que les causes,
consquences et facteurs aggravants sont imbriqus et interchangeables. En effet
la douleur par exemple est la fois une tiologie de limmobilisation, mais elle
est aussi la consquence cette immobilisation et facteur aggravant .Il en va de
mme dautres symptmes tels que les escarres, la constipation, les infections
multiples.
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Pour toutes les dfaillances engendres par le syndrome dimmobilisation, il est
donc Primordial de mettre en uvre rapidement du moyen de prvention avec :
- une valuation des facteurs de risques encourus par la personne ge.- une valuation des complications de la pathologie qui a gnr
limmobilisation, en la limitant et en rduisant les examens
complmentaires qui ralentissent la mise en place du traitement.
- une mise en place de moyens et matriels dadquats.- Une mobilisation prcoce au lit.- Une ducation de lentourage sur la ncessit de lutter contre lalitement.
Ltude du tableau nous dmontre limportance de lvaluation de tous
les risques, et de la mise en place de stratgies pour lutter contre le syndrome
dimmobilisation. Il faut pour la personne ge sacharner viter les
complications de dshydratation, dnutrition et dcubitus28 et ce dautant plus
lorsque celle-ci est alite, sans oublier une prise en charge de la douleur selon les
recommandations de lOMS. La lutte contre le syndrome dimmobilisation passe
par la verticalisation de personne ge.
28Les bonnes pratiques de soins en EHPAD. Octobre 2007
http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/alzheimerpresse/ehpad.pdf.p33
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3- LA VERTICALISATION
La vie est dans le mouvement29
Le concept du Vivre debout et mdecine de la personne debout sontrepris et largement diffuss, mdiatiss, enseigns au travers de la philosophie de
soin HUMANITUDE30. Pourtant il nest plus dmontrer depuis trs longtemps
que lune des particularits de ltre humain est la verticalit, ce qui sous
entend un appui sur ses deux membres infrieurs. Lenfant au cours de son
dveloppement acquiert la marche et conserve cet acquis jusqu' la mort. Ltre
humain passe 40% de son existence en position vertical31. Quel que soit lge des
personnes, le maintien dune activit physique est trs prn dans le cadre des
actions de prventions de sant publique. Lhomme pour rester en bonne sant
doit lutter contre la sdentarit.
Face au syndrome dimmobilisation la verticalisation est un moyen de
prvention efficace .Ses effets sont favorables sur le plan psychique et physique.
Sur le plan psychique la verticalisation permet la personne de rintgrer
des activits de la vie quotidienne et une revalorisation narcissique. Elle
contribue une diminution de la dpendance de la personne ge, et par
consquent agit sur la charge de travail des soignants et limpact financier de la
structure de soin.
Sur le plan physique, la verticalisation a une action sur le mtabolisme
osseux, les muscles, lappareil cardiaque, respiratoire digestif et urinaire. Elle
participe aussi la prvention de laltration cutane et favorise la cicatrisation
des plaies.
La verticalisation peut tre passive ou activo- passive et ce grce au
verticalisation. Lavantage de cet appareil est de permettre, tout comme en
verticalisation active un contact du pied avec le sol qui est primordial au
maintien de lquilibre.
La rducation et la verticalisation ont pour objectif la reprise de lamarche lorsque celle-ci est encore possible. Laide la marche doit tre, au-del
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dun maintien de lautonomie au dplacement, un soin prventif et curatif. Elle
est de la responsabilit de tous les intervenants32.
La limitation de lalitement, le maintien dune activit physique font partiedes recommandations des bonnes pratiques de soins en EHPAD dans le chapitre
chute de ces recommandations, il est clairement stipul quil faut faire
adopter aux soignants les bonnes stratgies pour assurer les transferts, la
verticalisation et laccompagnement la marche . De plus il est rappel dans ce
guide que la dambulation matrise, surveille est bnfique puisquelle permet
le maintien dune activit physique.
Limpact de lalitement sur ltat de sant de la personne ge et effets
dltres voire ltaux du syndrome dimmobilisation ne sont plus dmonter.
Les bienfaits de la verticalisation sont eux scientifiquement reconnus. Lactivit
est ncessaire au bonheur, une inaction complte devient vite insupportable() car
elle engendre lennui33 Quen est il des consquences de lalitement sur la
qualit de vie ?
29Aristote par BEAUVOIR, Simone. La vieillesse. Paris : Gallimard, 1970. P48330GINESTE , YVES. PELISSIER, JEROME. Humanitude: Comprendre la vieillesse, prendre soin des Hommesvieux.31BALAS, Daniel. Quest ce que le syndrome immobilisation. http://homepage.mac.com/danielbalas32
MIAS, Lucien. Lve-toi et marche ! Pour le grand ge : une mdecine de la personne debouthttp://membres.lycos.fr/papidoc/16levetoimarche.html33BEAUVOIR, Simone. La vieillesse. Paris : Gallimard, 1970 citant SCLOPERHANER p 483
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4- LA QUALITE DE VIE
La qualit de vie est il un concept des temps moderne ? La qualit de vie
na elle pas t de tous temps une proccupation majeure ? Na-t-elle pas t lemoteur de la modernisation, du progrs technique ? Concept rcent, idiologieredcouverte. La diversit de dfinitions pose la question :
-Quest ce que la qualit de vie ?
C. BROUSSE34 dfinit la qualit de vie par ce quelle nest pas. La qualitde vie nest pas la sant, elle nest pas le bonheur, elle nest pas non plus le bientre au sens de la satisfaction des besoins. Paradoxalement pour lui la notion desatisfaction est celle qui se rapproche le plus de la qualit de vie.
Selon lOMS35 , la qualit de vie est la perception qua un individu de saplace dans lexistence, dans le contexte de la culture et du systme de valeurs dans
lesquels il vit en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses
inquitudes.
Cette dfinition introduit la notion multidimensionnelle de la qualit de vie et lasubjectivit de ce concept puisquil est li la perception de lindividu .Lobservation de la qualit de vie peut donc se faire sur deux plans. Laspect
objectif de la qualit de vie se base sur ce quun tiers peut observer (niveau devie, cadre de vie.). Laspect subjectif qui ne peut tre apprci que parlindividu lui-mme (panouissement personnel satisfaction des attentes).
VETTER et al dfinissent la qualit de vie par le degr de satisfactionqua un individu par rapport a sa vie et ce qui lentoure 36
La qualit de vie peut se dfinir selon quatre items37 :
- La multifactorialit : qui comprend ltat de la sant physique et leshabilets fonctionnelles, ltat de sant psychologique et le bien tre ;ltat social et les interactions sociales et les conditions conomiques.
- La variabilit : En effet la mesure de la qualit de vie ne peutreflter quun instant donn. Une mesure de rfrence doit treralise afin de servir de base une discussion autour des variationsde la qualit de vie dans le temps.
34 BROUSSE, C.Rflexion sur la qualit de vie. La revue de mdecine interne 35 Organisation Mondiale de la
Sant dfinition de 199336 DI NOTTE Davide. YLIEFF, Michel. FONTAINE, Ovide. Qualit de vie et personnes dmentes.37 ibid
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- La non normativit : la qualit de vie est une perception individuelle etncessite une auto valuation. Une fois lvaluation de rfrence ralise la
qualit de vie ne se compare plus au score de lchelle dvaluation mais asa variation dans le temps.
- La subjectivit : elle est propre la perception que chaque individu a de savie.
Les scientifiques ont, ces dernires dcennies, port leur intrt sur la
qualit de vie. De cet intrt, sont ns de nombreux instruments dvaluation de
la qualit de vie. Ces chelles nont un intrt scientifique que si elles sont
valides. Leur objectif est de mesurer :
Lefficacit des thrapeutiques et leur tolrance. La prise en compte des priorits du malade. Lvaluation de la qualit de vie en lien avec la survie.
Certaines chelles telles que SF-36 ou EUROQOL sont gnriques. Dautres sont
spcifiques a une spcialit mdicale avec pour exemple EORTC38 pour
loncologie, KDQOL39 pour les personnes dialyses [] Chaque spcialit
mdicale a une ou plusieurs chelles dvaluation sa disposition, quen est-il de
la griatrie40 ?
En griatrie la diversit du lieu de vie des personnes ges
(communautaire EHPAD, SSR41 []), ainsi que la diversit et les degrs de
gravit des pathologies cognitives rendent lexercice de lvaluation ardu. Pour
le sujet g, il existe le pgi42 et sa version modifie MPGI et le SEIQOL-DW43.
Ces deux chelles ont la limite de ncessiter une possibilit de se projeter dans
lavenir et de verbaliser des choix, ce qui semble trs alatoire chez la personne
ge fragilise et dautant plus si elle prsente des troubles cognitifs. Lchelle
ADRQL44 dvaluation de la qualit de vie pour les patients dments a t miseen place aux Etats Unis.
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Sa reconnaissance est internationale, elle a t traduite et valide en franais par
D.DI NOTTE45 dans le cadre de ltude PIXEL46.
Dfinir et valuer la qualit de vie est un exercice complexe sous influencede divers paramtres socio-conomique, culturels, environnementaux. Lesmultiples travaux scientifiques des dernires dcennies refltent la difficult et larichesse du concept47.
La qualit de vie des malades Alzheimer et de leurs aidants est une prioritgouvernementale, elle est le premier axe du plan Alzheimer et maladieapparentes 2008/2012. Les mdecins dune manire informelle, ont t de toustemps soucieux de la qualit de vie de leurs patients. Lorsquune personne geintgre au terme dun long parcours un tablissement type EHPAD, lquipepluridisciplinaire (mdicale, paramdicales, bnvole, famille et personne ge)devient garante de la qualit de vie au travers dune prise en soins individualiseet globale de la personne, avec une reconnaissance de ses besoins, de son identitainsi que du lieu comme lieu de vie et non de survie. En EHPAD la qualit de vieest proportionnelle la possibilit pour linstitution daccompagner lapersonne ge dans sa vie quotidienne au travers dune satisfaction individuelleet non collective des besoins de chacun. La personne est un rsident et non unpatient. Le cadre thique des valeurs de la qualit de vie est projet de vie, condition que celui-ci soit labor dans une rflexion pluridisciplinaire orientepour lindividu et non pour la structure daccueil.
Le projet de vie permet daccompagner la personne ge dans ses activitsquotidiennes. Au long terme son objectif est que la personne ge racquiert oudcouvre de nouvelles activits.
Dans la structure o se droule, le projet de vie 2008/2012 est la continuitdu projet de vie, 2004/2009. Il tait labor partir dun audit des familles, desrsidents et des bnvoles. Les axes dvelopps taient :
- Laccueil des rsidents,- Le respect des droits et liberts des rsidents,- La vie sociale des rsidents,- Laccompagnement jusqu' la fin de la vie,- La formation continue des personnels.
Le tout dans le contexte dune restructuration architecturale ayant pourprojet de transformer ce btiment des annes 1970 avec chambre collectives(chambres de 4 lits) en un lieu de vie assurant confort et intimit. (Chambres etsanitaires individuels). Aprs la signature dune convention tripartite, les deuxservices de 40 rsidents prennent le statut dEHPAD, mais conserve au sein dechaque unit 15 lits identifis de long sjour.
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Cest dans les objectifs oprationnels du projet de vie 2004/2009 et plusspcifiquement dans litem prvenir le risque de chute que nous relevonslobjectif rduire au maximum le temps dalitement et inciter le rsident
garder une activit physique . Les rflexions du groupe liberts et scurits duprojet de vie 2008/2012 font donc cho aux projets de vie 2004/2009 et lgitimentla problmatique autour de la place de lalitement dans le quotidien despersonnes ges en EHPAD.
38European Organisation for Research and treatment of Cancer.39Key Disease of life instrument.40Cours du DR LABOURET.Evaluation de la qualit de vie de sujet ag Cours donn le 13/05/201141Lieu de soins : soins de suite et radaptation ou rducation.42Patient Generated Index.43Schdule for the Evaluation of Individual Quality of Life-Direct Weighting procedure.44Alzheimer Disease Related Quality of life.45THOMAS, P et al Qualit de vie de laidant du malade dment domicile. Ltude Pixel. La revue francophonede griatrie et de grontologie. Fvrier 2006 tome XII, n122 p 68.46Ibid.47BEAUFILS, Batrice. La qualit de vie .universit 8.http://www.Moteurline.apf.asso.fr/epidemiostatsevaluation/etudeshp/csapf/Beaufils.pdf
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2me Partie- LENQUETE ET LES RESULTATS
1-L ENQUETE
1.1-Prsentation de lunit :Lunit est dans une structure compos de 3 units dEHPAD soit 120
rsidents.30 lits sont identifis en lits de soins de longue dure et sont rpartissur 2 des 3 units. Lunit o sest droule lenqute accueille 40 rsidents dont15 sont en unit de soins de longue dure. La moyenne dge est de 84.5 ans,80% des femmes. Le moyen est de 2,10.
Figure2 : Moyenne dge dans lunit.Le personnel soignant est compos dune quipe pluridisciplinaire en quivalenttemps plein :
Catgorie de personnel Temps quivalent temps
plein pour lunit
Commentaires
Mdecin 0.40 Il y a 1.20 temps mdical
mutualis sur les 3 units de
lEHPAD
Cadre de sant 0.50 Mutualis du temps effectifs
sur les 2 units
Infirmire 4.90
Aide soignante 15.9
Agent de service 5.8
Kinsithrapeute 0.30Neuraux psychomotricienne 0.25
Psychologue 0.25
animatrice 0.5
Mutualis des tempsEffectifs sur les 3 units
Leffectif soignant est considr comme normal lorsquil est constitu pourla journe de 10 soignants qui effectuent des soins directs la personne ge(trois infirmires, sept aides soignantes). Il sajoute aux soignants trois agents de
service. Le week-end le nombre dinfirmire diminue deux pour la journe.
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1.2- Hypothse et objectifs
Les consquences de lalitement sur la sant des personnes ges sontdltres voire ltales. Peu dtudes sont ralises sur les consquences delalitement sur la qualit de vie des personnes ges dmentes. Lhypothse de cetravail est que lalitement altre la qualit de vie des personnes ges dmentes.
Cette recherche sinscrit dans le cadre du projet de vie. Son objectifprincipal est duvrer pour une meilleure qualit de vie des personnes gesdmentes.
Lobjectif secondaire est de mener une rflexion sur les pratiques autourde lalitement dans lunit avec le personnel soignant de lunit afin de
comprendre les mcanismes de lalitement et leurs consquences sur la sant etla qualit de vie des personnes ges. A plus long terme cette analyse de lapratique autour de lalitement pourrait tre tendue dans le cadre duneantenne mobile de griatrie aux units de court et moyen sjours qui prennenten soins des personnes ges.
1.3- Matriels et mthodes
1.3.1. Critres dinclusion des personnes lenqute.
Les critres dinclusion ou dexclusion lenqute ont t choisis encollaboration avec le mdecin rfrent de lunit. Il a t dcid de slectionnerles personnes ges en fonction de leur valuation AGGIR48 et de leurdiagnostique mdical. Le MNSE na pas t retenu comme critre de slectioncar trs peu de rsidents ont ralis cette valuation et le stade de la maladie dela plupart dentre eux ne permet plus ce test.
Les personnes ges de lunit qui ont t incluses lenqute prsentaientun diagnostique de dmence, de troubles cognitifs, de troubles de la mmoire oude dsorientation temporo-spatiale. Seules les personnes ges dont le GIR49
tait infrieur 3 ont t retenues.
48Autonomie Grontologie Groupe Iso Ressource.49Groupe Iso Ressource.
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1.3.2. Critres dexclusion des personnes lenqute.
Les personnes ges qui ont t exclues de lenqute avaient une
autonomie (au sens capacit de faire ses choix) et un GIR suprieur 3.Ces critres ont permis tablir une liste compose de 28 personnes ges.
Il a t cre partir de cette liste un groupe tmoin. Sa slection sest faite enconcertation avec aide soignante qui a dsigne les personnes ges Qui sontleves tous les jours sans exception . Ce groupe se compose de 12 personnesnomm par commodit groupe A .Les 16 autres personnes sont intgres augroupe dit B, 4 rsidents ont une prescription de lever un jour sur deux pourdeux dentre elles, et lever selon ltat de somnolence et dasthnie pour les deuxautres.
1.3.3. Mthode investigation
Afin dobtenir les autorisations denquter auprs des soignants etfamilles, le projet denqute a t dans un premier temps prsente sous formesdu plan de mmoire au Directeur de ltablissement, au mdecin, au cadre desant suprieur et au cadre de sant de lunit. Lenqute sest droule du 1erjuin au 28 juin 2011. Elle sest compose de deux phases :
o La premire phase est constitue dun regard crois sur lalitement travers :
- Le planning du personnel- Le dossier de soin- Diagramme de validation des soins- Une observation de la personne ge lors maintien au lit qui sest
observation le vendredi 24 juin a 13h00. Les critres dobservation ontport la prsence de boissons dans la chambre et leur facilit daccs sur laprsence de la sonnette disposition de la personne et lexistence et
lutilisation de stimulation sensorielle.
Lobjectif de cette phrase tait de connaitre de manire objective lenombre de jour dalitement pour chaque personne. Ltude des dossiers de soina permis de connaitre les vnements qui ont conduit lalitement et de tracerles complications lies celui-ci (constipation, escarres, rtractation,dshydratation, fausse route). Le regard sur le planning avait pour objectif decomprendre si le nombre de personnel soignant tait en corrlation avec lenombre de personnes maintenues au lit. Il na t pris en compte que les
soignants effectuant des soins directs la personne ge, (infirmires, aidessoignantes, tudiants aides soignants, infirmiers). Lobservation au lit de lapersonne ge a permis dobserver si les conditions de lalitement rpondent au
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mieux la scurit des personnes tout en assurant une bonne qualit de vie.
o La deuxime phase a t lvaluation clinique de la qualit de vieralise partir de lchelle est ADRQL
50
. Lchelle est compose de 47affirmations ou ngations rparties en 5 items :
- Interaction sociale (IS)- Conscience de soi (CS)- Sentiment et humeur (SH)- Plaisir dans les activits (PA)- Rponse a lenvironnement (RE)
Cette chelle a t choisie car elle est traduite en franais et valide. Aprsconcertation la question rgit avec plaisir face aux animaux domestique a texclue du questionnaire car elle est inadapte dans le cadre de la vie dans lastructure. La cotation du questionnaire a t faite selon les instructions dumanuel51. Les scores de 0% 100% sont le reflet dune mauvaise qualit de vie une bonne qualit de vie. Il est donc considr que le score de 50% signe unequalit de vie moyenne.
Du fait de grande subjectivit de la qualit de la vie deux valuations ontt effectues par rsidents. Une valuation a t renseigne par la famille du
rsident o a dfaut une bnvole. Aprs avis de lencadrement de lunit, il at choisi de raliser ces valuations en entretien priv. Une majorit des famillesa t rencontre spontanment dans lunit. Les autres entretiens ont eu lieuaprs une prise de rendez-vous. Trois familles ont souhait un entretientlphonique. La seconde valuation, aprs prsentation orale de celle-ci, a trenseigne par les aides soignantes de lunit. Les chelles dvaluations au nomchaque rsident ont t distribues au hasard. Certains soignantes ont souhaitremplir plusieurs valuations seules, dautres se sont regroupes. Lanalyse a tralise partir de la moyenne de la qualit de vie globale des deux valuations.
Lobjectif de cette enqute tait dvaluer la qualit de vie des personnes ges etde pouvoir comparer la qualit de vie des personnes qui ont t levesquotidiennement celle des personnes qui sont restes rgulirement alites. Parsoucis du respect du secret professionnel tous les noms des personnes interrogesont t rduits la premire lettre du nom de famille.
50 Annexe 1 Lchelle ADRQL51 Annexe 1 manuel dinstruction de ADRQL
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2- LES RESULTATS DE LENQUETE
2.1-Rsultats phase 152
0
5
10
15
20
25
01
Juin
03
Juin
05
Juin
07
Juin
09
Juin
11
Juin
13
Juin
15
Juin
17
Juin
19
Juin
21
Juin
23
Juin
25
Juin
27
Juin
SOIGNANT MATIN
SOIGNANT AM
SOIGNANT 8-16H
SOIGNANT PAR JOURNEE
PERSONNES LEVEE
Courbe 1 nombre de soignant et nombre personnes leves
Sur les 28 jours de lenqute et tous groupes confondus le maximum depersonnes leves sur une journe est 22 personnes pour 3 journes. Il est noterque ces jours l, les soignants taient au nombre de 11,12 et 13 soignants parjours. Il peut tre constat au cours du mois qu nombre gal de soignant voiren nombre suprieur le nombre de personnes leves peut tre compris entre 17et 20. Le nombre de personne leves minimum est de 15 pour une journe o il y
avait exceptionnellement total de 7 soignants sur la journe.
Ds la fin de lenqute il a t remarqu que 5 personnes sur les 12 incluesdans le groupe A nont pas t leves quotidiennement.
Sur ces 5 personnes 2 ont fait une chute qui a entrain lalitement. Unedentre elle a t leve ds les examens radiologiques raliss. Quant ladeuxime au vue du nombre de jours dalitement, il a t dcid de lexclure dugroupe tmoin. Lanalyse de lenqute la concernant sera effectue en parallle
aux deux groupes, sous lintitul un cas particulier.Une personne est reste aliteun jour sa demande.Pour les 2 personnes restantes, aucune trace dun motif dalitement na
t retrouve. Le nombre de soignants le jour o ces personnes sont restes aulit taient de 8 soignants pour un jour, 12 et 11 soignants pour les 2 autresjournes. Lalitement de ces personnes a t trs court et limit dans le temps etlvaluation de la qualit de la vie a t ralise avant ces priodes, il na pas tjug opportun de les exclure du groupe tmoin.
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Annexe 2
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Complications groupe B Complications groupe A
Perf hydratation
escarre
Support prvention escarreTrouble du comportions
hyperthermie
Fausse route
constipation
Rtractation
Figure 3 nombres de personnes prsentant des complications
Pour les 16 rsidents du group B, le nombre de jours de lever est trsfluctuant. Il Peut tre de 27 jours sur 28 pour sont maximum 4 jours sur 28pour son minimum. Il est noter que la dame qui a t leve 4 jours sur 28 aune prescription de lever un jour sur 2.Le seul vnement trac dans dossierde soin est une bronchite partir du 20 juin. Du 14 juin au 29 juin, elle na euaucun jour de lever. Une personne a eu un pisode dhyperthermie qui a justifison alitement. Une personne du groupe A prsentait aussi une priodedhyperthermie persistantes et leve (39) qui navait par entrav son lever auquotidien.Sur les 16 rsidents du group B, 3 souffraient de rtraction des
membres infrieurs, 4 personnes ont prsents des troubles du comportementtype agitation diurne et nocturne,opposition aux soins. Huit personnes avaientune prescription de perfusion sous cutane dhydratation contre une seule dansle groupe A.
Six des personnes du groupe B avaient une escarre pour 3 personnes (li un problme dartriopathie svre) du groupe A. Un matelas alfa relief tait enplace pour 11 personnes du groupe B et 4 personnes du groupe A. Aucunprotocole de changement de position ntait appliqu dans lunit.
Tous groupes confondus, 23 personnes sur les 28 avaient une prescriptionde laxatifs. 7 personnes du groupe B ont eu un pisode de constipation qui adonn lieu une prescription de 1L lavement en goutte goutte. 3 personnes dugroupe A ont eu un pisode de constipation, qui a t rsolu par une prescriptionde suppositoire dEductyl pour deux dentre elles et par une augmentation detraitement laxatif pour la troisime.
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Nombre de personnes alites
Hydratation dans la chambreHydratation a porte de main
Sonnette apporte de main
Stimulation sensorielle
Figure 4 Observation de linstallation
Lobservation de linstallation au lit a t ralise le 22 juin 2011 13h. Ce
jour il y avait 11 soignants pour la journe. Treize personnes taient alites,quatre dentre delles ont t leves et recouches ds la fin du repas de midi.Sur les 13 personnes, 3 avaient la sonnette a porte de main. 8 personnes avaientune hydratation dans la chambre mais 5 lavaient auprs delles. 8 des rsidentsont dans leurs chambres soit une tlvision soit un poste radio, 4 taient enmarche. Aucune animation ni activit occupationnelle ntait prvue au lit dursident.
2.2- Rsultats phase 253
Dans le groupe la qualit de vie la plus faible est cote 42,35% pour unepersonne. Cette personne na pas dvaluation faite par un proche ou unbnvole. Le score maximum pour une personne est de 89,25% pour lessoignants et de 90,11% pour lvaluation famille qui a t ralise par lapersonne elle-mme.
53Annexe 3
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Figure 5 QDV des personnes du groupe A et jours dalitement
Aprs avoir ralis la moyenne des deux valuations, hormis la personne qui a le score
minimum 42,35%, toutes les personnes ont un score suprieur 55%. Trois personnes ontune qualit de vie 80%, ce qui signe une bonne qualit de vie.
Figure 6 QDV des personnes group B et nombre de jours dalitement
Pour le group B, le rsultat minimum est de 27.04% pour lvaluationsoignante. Ce rsultat est attnu par lvaluation de la famille de 42,41 %.Toutefois ce rsultat reste parmi un des plus faible des valuations famille .cettepersonne a eu 21 jours dalitement.
Le score maximum de lvaluation soignante est de 89,05% pour unepersonne qui a eu 1 jour dalitement sur 28. Le score maximum des valuationsfamille ne concerne pas la mme personne, il est de 76,83% pour une dame quiest reste alite 11 jours sur 28.
Ltude de la moyenne des valuations rvle quune personne a unequalit de vie quantifie a moins de 30% pour 11 jours dalitement. Deuxpersonnes ont un score infrieur 35 %, une de ces personnes na pas de familleni de bnvoles qui interviennent auprs delle. Elle a t leve 12 jours. Quant lautre personne, elle a t leve 17 jours
Dans son ensemble les scores du groupe B sont infrieurs au groupe A, 5personnes sur 16 ont un rsultat infrieur 50% pour une seul personne dugroupe A.
0
2 0
4 0
6 0
8 0
1 0 0
M N E B M N E G M N E J M N E M M N E P M N E R M N E G M N E B M N E B M N E E M N E P
QD G SOI GN A N T
QD G F A M I LL E
M O YEN N E
JOURSDALITEM ENT
0
1 0
2 0
3 0
4 0
5 0
6 0
7 0
8 0
9 0
M N E
A
M N E
B
M N E
F
M R
M
M N E
P
M N E
R
M N E
R
M N E
T
QD V SOIGN A N T
QD V F A M I LLE
M O Y EN N E
JOURS ALITEM ENT
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En comparant dans chacun des groupes la qualit de vie des personnesayant eu un jour dalitement il faut noter que la personne du groupe A, a unequalit de vie infrieure celle du groupe B (64,23% pour 76,92%). Par contre
la personne du groupe A qui a eu exceptionnellement 4 jours dalitement gardeune qualit de vie suprieure celle des personnes qui ont un nombre de joursdalitement identique dans le groupe B, (81,98% pour 66,61 et 65,23 %). Il est remarquer qu nombre gal de jours dalitement les scores de la qualit de viepeuvent tre trs variables. Par exemple pour 11 jours dalitement une personnedu groupe B a une moyenne de qualit de vie value 28,85%. Sur les 6personnes du groupe B qui ont plus de 20 jours dalitement 3 ont une qualit devie infrieure 50% et 3 ont une qualit de vie suprieure 60%. Une de cespersonnes une qualit de vie moyenne value 68,31% pour 24 joursdalitement, elle a une prescription de lever un jour sur deux mais prfre resterau lit.
2.3- Un cas particulierSuite a une chute qui a entrain 8 jours dalitement sur 13 partir mi juin
Mne E a t exclue du groupe A. Lvaluation de la qualit de la vie avait tralise avant sa chute. De ce fait il a t choisi de raliser une nouvellevaluation fin juin et danalyser le rsultat en parallle des deux groupes djforms. La famille na pas t sollicite pour cette deuxime valuation.
Figure 7 QDV Mne E
Les quinze premiers jours de juin Mne E a t leve chaque jours, elle neprsentait pas de problme de sant aigus. Toutefois une fragilit cutanencessitait une prvention descarre. Sa qualit de vie t relativement bonne.Elle tait value 74,08% pour les soignants et 77,65% pour sa famille.
Suite la chute, il a t constat dans le dossier de soin un pisodedhyperalgie qui a justifi lalitement. Un dficit dun membre suprieur a trapidement remarqu sans que limagerie mdicale ne puisse diagnostiquer unepathologie crbrale rcente. Puis Mne E a eu pisode dhyperthermie,dagitation et des fausses routes. Un problme de constipation majeure a donnlieu une prescription de suppositoire Eductyl et de Normacol.Une perfusion
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dhydratation par voie sous cutane a t mise en place. Lapparition duneescarre stade 1 a ncessit linstallation dun support de prvention le 27/06.
Quant la qualit de vie, il peut tre observ un net effondrement de celle
ci. A la fin de lenqute cette valuation est de 37,48 % pour une moyenne dequalit de vie estime 75,86% avant la chute et lalitement.
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3me partie LANALYSE
1-POINTS FORTS, POINTS FAIBLES
1.1-Les difficults de lenqute
Lenqute sest droule du 1 juin au 28 juin. Une nouvelle grille devalidation54 des soins a t mise en place le 29 juin. Le lever des personnes taitclairement nomm sur lancienne grille55. La nouvelle grille est moins prcise ce sujet et les soignants ne sont pas habitus aux nouveaux intituls ce qui arendu le recueil dinformation du 29 et 30 juin impossible et rduit lenqute de
2 jours. Le manque de transmissions crites prcises dans le dossier de soin a tune difficult. Des informations ont t transmises oralement sans quaucunetrace ne soit retrouve dans le dossier de soin. De ce fait ces informations nontpas t prises en considration.
Certains items de lchelle dvaluation de la qualit de vie sont sous laforme ngative, ce qui a surpris et parfois cr une gne auprs des familles. Lessoignants nont pas eu de difficults avec cette formulation de plus des items telsque senferme ou se barricade dans fait des tentatives rptes pour partir
est laise circuler chez lui/elle laisse place une ambigit qui donne encoreplus subjectivit la qualit de la vie. Les personnes ges ne peuvent-elles pasaccomplir ces actes ? Quelle est linfluence de lincapacit physique de certainespersonnes sur les rsultats ?
1.2-Les points positifs de lenqute
La rencontre des familles et des rsidents en dehors du contexte de soin a
t apprcie par tous. Ce temps de parole et dcoute autour de la qualit de viea t enrichissant.Le choix de lhtro valuation de la qualit de vie a trs vite t rvis
pour certains rsidents qui pouvaient rpondre aux questions, malgr leurdmence, 5 personnes ges sur les 28 ont pu faire une auto valuation de leurqualit de vie, dont 1 du groupe B.
54Annexe 4 55Annexe 5
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Le fait de faire remplir un questionnaire par les soignants et un par lesfamilles ou dfaut par une personne faisant partie de lquipe des bnvoles apermis de constater que 3 personnes navaient ni famille et ni bnvoles qui
interviennent rgulirement auprs delles. Le cadre de sant ainsi que lemdecin, la psychologue et lanimatrice ont t alerts.
Le questionnaire peut tre analys dans le cadre dune recherche item paritem. Le fait davoir une valuation faite par la famille et une autre par lessoignants peut permettre de comprendre certains mcanismes mis en place dansla relation soignants/ personne ge ou personne ge/ famille.
2-DISCUSSION
En prambule cette analyse, il est rappel en lien avec le cadreconceptuel que lalitement doit faire lobjet de prescription mdicale dans descontextes pathologies prcises.
Afin de poser des bases objectives pour une analyse pratiques autour delalitement, il a t choisi en ouverture cette enqute de mettre en parallle lenombre de soignants et le nombre de personnes leves. Au quotidien, lors des
discussions autour de lalitement des personnes dans lunit, les argumentsavancs par les soignants sont dune part le nombre de soignants en poste lematin. En nombre restreint ceux ci prfrent limiter le lever des personnes auprofit des soins dhygine. Dautre part le nombre daide soignant prsent surlaprs midi, influence le nombre de personnes ges leves ou recouches ds lafin du repas de midi.
Rares sont les personnes ges qui prennent leur repas du soir assis .Il est
noter que ces personnes sont soit exclues de lenqute soit font partie dugroupe A. Aucune personne appartenant au groupe B ne prend son repas dusoir assise table.
Il nest pas possible ce stade de lenqute de certifier que le nombre dersidents levs soit en corrlation uniquement avec le nombre de soignantsprsents dans le service. Par contre, il peut tre affirm quun nombre lev desoignants nimplique pas obligatoirement un nombre lev de rsidents levs (17
personnes leves pour 12 soignants/journe prsents dans lunit). Par contre ennombre restreint les soignants limitent le nombre de lever (15 personnes leves
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le jour o il y avait un total de 7 soignants/journe). Pour modrer cesconstations, il est soulign ce niveau de lanalyse que la charge de travail dessoignants ne se limite pas 28 personnes et que les 12 personnes exclues de
lenqute requirent aussi des soins dhygine et de mobilisation.
Le nombre daides soignants en poste daprs midi ne semble pasinterfrer sur le nombre de personnes leves. Il ne peut pas tre constat dediffrence dans le nombre de personnes alites entre la semaine et le week-end.La corrlation entre le nombre de soignants et le nombre de personnes alites nepeut tre faite. Lalitement est soumis plusieurs mcanismes quil fautidentifier. Le manque de traabilit dans les dossiers de soins a gn lenqute et
rend difficile lidentification de ces mcanismes.
Le nombre de complications lies lalitement dans le groupe B ainsi quela cascade de complications retrouves suite lalitement de Mne E montreclairement limpact nfaste de lalitement sur ltat de sant. Mais descomplications telles que les escarres, la constipation, les fausses routes sontretrouves chez les personnes des deux groupes .Par contre, elles sont en nombreplus restreint dans le groupe A que dans le groupe B .Il peut tre conclu
conformment aux descriptions dans les littratures mdicales, que lalitementest nocif, pour la sant des personnes ges. Mais, tout comme il a t dcritdans la phase conceptuelle, les facteurs aggravants et consquences du syndromedimmobilisation sont intriqus et interchangeables. Il ne faut donc pas perdrede vue que lextrme fragilit des rsidents dune EHPAD est un facteur derisque quel que soit le groupe observ. Est-ce lalitement qui provoque lescomplications ou les complications qui gnrent lalitement. La fragilit despersonnes ges dmentes nestelle pas source de risque de complications ?
Toutes ces questions sont prendre en considration. Toutefois les critsmdicaux sur le sujet ainsi que les rsultats de cette recherche permettentdassurer que le grand ge associ lalitement amorce un engrenage quientraine les personnes ges vers une grabatisation rapide. Cest pourquoilalitement des personnes ges doit tre vit et que la prvention des risques decomplications de celui-ci doit faire lobjet dune extrme vigilance.
Dans le cadre de lobservation des personnes alites il peut tre not
labsence de boissons dans 5 chambres, ainsi quun nombre lev de prescriptionde perfusion dhydratation. Or le risque de dshydratation est clairement
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identifi dans le cadre conceptuel comme consquence mais aussi facteuraggravant du syndrome dimmobilisation. Pour le risque escarre les supportsadapts sont en place mais aucun programme de changement de position nest
appliqu. En ce qui concerne les autres complications et ainsi quil a tprconis dans le cadre conceptuel un des moyens de prvention du syndromedimmobilisation est la mobilisation prcoce et la verticalisation. En regard ducadre conceptuel, du nombre de jours ou les personnes restent alites et desconditions de lalitement, il peut tre affirm que les moyens dvaluation et laprvention des risques lis celui-ci ne sont pas tous mis en uvre. Lalitement ades graves consquences sur lorganisme, quen est il sur la qualit de la vie ?
Pour la qualit de vie des personnes ges dmentes, sil est considr enlien avec la notion de multifactorialit que ltat de sant des personnes gesinterfre sur leur qualit de vie, il peut tre dores et dj affirm quelalitement diminue la qualit de vie puisquil provoque une dgradation de lasant. Le nombre de personnes du groupe B dont les rsultats moyens de laqualit de vie sont infrieurs 50%. La qualit de vie de la dame alite suite sachute sest effondre de manire significative semble tmoigner de ce fait.
Mais la variabilit, le non normativit et la subjectivit de la dfinition dela qualit de vie rendent cette affirmation dlicate. Le lien entre une qualit devie de faible niveau et un nombre de jours dalitement lev ne peut tre fait demanire catgorique. De plus nombre gal de jours dalitement la qualit devie peut tre plus ou moins leve. La personne qui a eu 24 jours dalitementmais qui prfre rester au lit a une qualit de vie relativement leve (68,31%).Par consquent si ltat de sant de la personne ge nest pas pris en compte, onpeut se demander si lalitement a un impact sur la qualit de vie lorsque celui-ci
est choisi par la personne elle-mme. De plus, tous groupes confondus, 2 des 3personnes qui nont pas dinteractions sociales ont une faible qualit de vie, quipermet de supposer que les interactions sociales ont un impact sur la qualit devie des personnes ges dmentes
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3-HYPOTHESE
Mme si les objectifs de lenqute sont atteints et que lalitement semble
agir sur la qualit de vie des personnes, il reste de nombreux paramtres identifier. La dure dans le temps de lenqute ainsi que le faible nombre depersonnes interroges ne permettent pas de dire jusqu quel niveau lalitementagit sur la qualit de vie. Lalitement nest il pas acteur dpendant ? Ladmence et le stade avanc de celle-ci nest elle pas elle seule une desprincipales causes de la diminution de la qualit de la vie des personnes ges ?Labsence dinteraction sociale ne serait-elle pas aussi un facteur de la pertedune qualit de vie satisfaisante ? Quen est-il de lincapacit physique? Quelle
est la place de la notion de choix dans la qualit de la vie ?Cest pourquoi il semble opportun, dans le projet dune nouvelle
recherche de faire voluer la problmatique de ce travail :
En quoi lalitement de la personne ge dmente et son maintien en chambre
interfrent-t-ils sur la qualit de vie en EHPAD ?
Vers la nouvelle problmatique
Quelles peuvent tre les facteurs qui influencent la qualit de la vie des personnes
ge en unit dEHPAD ?
4-PROPOSITION
Il peut tre prconis en piste de rflexion une nouvelle enqute qui incluttous les rsidents de lunit sur une dure plus longue. Les items de lchelle
ADRQL peuvent tre analyss item par item dans le but de comprendre lesfacteurs qui agissent sur la qualit de vie. Un questionnaire semi directif dessoignants, famille et des rsidents peut tre aussi propos.
Malgr la variabilit de la qualit de vie dcrite dans le cadre thorique, ilsera archiv dans chaque dossier de soin le manuel de lADRQL et les rsultatsde lvaluation. Ceci est dans lobjectif de faciliter une prochaine recherche et delaisser trace de ce travail.
Afin de comprendre les mcanismes responsables du maintien au lit des
personnes ges, plusieurs pistes de rflexions peuvent tre proposes.
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Un audit peut tre men par lencadrement de lunit afin de comprendrelaspect acteur dpendant du maintien au lit des personnes. Le personnelprsent a-t-il une anciennet dans lunit. Le fait dtre temps partiel dans
lunit influence t-il le dynamisme du travail ? Quelle est la connaissance dessoignants sur limpact de lalitement ?
La commission dvaluation du nouvel outil de validation des soins serunit au cours du mois de septembre. La demande dintgrer une ligne o lelever du rsident est clairement identifi leur sera soumise.
Une information et formation ralises par le mdecin rfrent peuventtre dans le cadre du projet de vie lintroduction un travail en quipe dont lesaxes proposs sont :
-Une rflexion en quipe pluridisciplinaire sur le sens du soin, les valeursprofessionnelles et thiques, lanalyse de la pratique et la place des personnesges dans le soin est organiser en prambule aux discussions autour du leverdes personnes.
-Une rflexion autour dune organisation du travail qui favorise une prise ensoin individuel et global de la personne. Lobjectif de cette rflexion est depermettre la personne ge dtre acteur de ses soins et activits et ce quel quesoit le niveau des troubles cognitifs.
-Lvaluation des risques qui sont lis lalitement et la conception deprotocoles de prvention.
-Du fait de lutilisation des lves malades sur rails au plafond, la personne genest pas verticalise lors de ses transferts. Or la verticalisation est un desmoyens de prvention du syndrome dimmobilisation. Dans le cadre du projetde vie la demande de dotation dun verticalisateur peut tre faite. Il permettrait la personne de retrouver le contact du pied avec le sol lors de diffrents soins.
-Une rflexion peut tre mene en lien avec le groupe animation du projet de
vie 2008/2012 autour de la cration dactivits occupationnelles au lit dursident.
Afin de proposer des soins individualiss et en conformit avec le projet devie 2008/2012, la mise en place rapide des soignants rfrents pour chaquersident est une action susceptible de garantir une meilleure qualit de soin etvie pour les rsidents.
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CONCLUSION
A lge adulte, rester alit une journe complte est immdiatement
assimil un tat de fatigue anormal. Or les personnes ges passent des heuresvoire des jours alits. La vieillesse serait elle donc une maladie ? Mais vieillirest un processus physiologique, donc nest ce pas plutt lalitement qui est unepathologie ?
De nombreux crits mdicaux ont voqu les modifications que lalitementgnre sur tout lorganisme. Dune manire gnrale, lalitement en dehors duncontexte mdical spcifique est dangereux. Associ aux modifications cres par
le vieillissement, il engendre un syndrome dimmobilisation, la grabatisation etla mort prmature des personnes ges.
Du point de vue psychique lalitement provoque une perte de lestime, unerupture du schma corporel qui produit des phnomnes de rgression, dedpendance qui peuvent voluer vers un syndrome de glissement. Lalitementdoit tre ralis dans un cadre mdical prcis. Une valuation et les moyens deprvention des risques lis celui-ci sont ncessaires afin de garantir la scurit
des personnes.La verticalisation active ou passive et la mobilisation prcoce des
personnes grce leurs effets bnfiques sur lorganisme sont un des premiersmoyens de prvention mettre en place. Le lever quotidien des personnes estune rponse aux effets rponse dltres de lalitement.
Dans le cadre de la dmence, la dpendance psychique qui ne permet pastoujours de faire ses choix peut expliquer la rcurrence du questionnement
autour de lalitement des personnes ges dans le cadre des projets de viesuccessifs. Lenqute mene sur un mois dans le cadre dune unit dEHPADdmontre que le nombre de soignant prsent dans lunit nest pas le seulfacteur qui influence le maintien au lit des rsidents. Des lacunes en matire deprvention des risques lis lalitement sont mises en vidence par lobservationau lit du rsident. Le confort et bien tre des personnes alites ne rpondent pasaux critres de prvention des risque dues lalitement. De ce fait, si la qualitde la vie ne se dfinit quau travers de ltat de sant dune personne, il peut tre
affirm que lalitement a un impact ngatif sur la qualit de vie des personnesges.
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Mais la qualit de vie est un concept riche et complexe. Ses aspectsmultifactoriel, non normatif, sa subjectivit et sa variabilit rendentllaboration dune dfinition consensuelle difficile. Chacun a sa propre
dfinition de sa qualit de vie. Elle est soumise des valeurs et contraintes desocit et individuelles. Afin dobjectiver la notion de qualit de vie, de multipleschelles dvaluations ont t mises en place. En griatrie, la diversit des lieuxde vie et des pathologies complique cette valuation. Lintrt de lchelledvaluation ADRQL est dtre traduite et valide en France et adapte auxpersonnes ges dmentes.
Au travers du projet de vie qui est le garant dune vie de qualit pour tous,se pose donc la question du lien entre lalitement des personnes ges dmentes
et leur qualit de vie. Lenqute ne peut tablir de faon catgorique limpact delalitement sur la qualit de vie. De nombreux facteurs contribuent une qualitde vie satisfaisante. Lalitement est un lment de ces mcanismes identifier etcomprendre. Lassurance dune bonne qualit de vie au mme titre que lerespect de la dignit et de lautonomie passe par une prise en soin individuelle etdans leur globalit des personnes ges dmentes.
Toute personne ge dpendante doit conserver la libert de communiquer,
de se dplacer et de participer la vie de la socit56
56Chartre des droits et liberts de la personne ge dpendante, Article III UNE VIE SOCIALE MALGRE LES
HANDICAPS.
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BIBLIOGRAPHIE
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http://www.ulg.ac.be/psysante/qualidem/inami/manul%20ADRQL.doc.site consult le 1 avril 2011
COURS:
Dr LABOURET. Dmarche qualit de vie. Cours donn le 13 Mai 2011 dans lecadre diplme interuniversitaire de mdecin coordonnateur
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ANNEXES
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ANNEXE 1Lchelle dvaluation ADRQL et son manuel dinstruction
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Domaines et items Daccord Pas daccord
A. Interaction Sociale (IS)
1. sourit ou rit quand entour dautres2. naccorde pas dattention la prsence des autres
3. vent rest prs dautres personnes
4. cherche le contact des autres
5. parle aux personnes
6. touche ou permet des contacts
7. peut tre rconfort ou rassur
8. ne sent pas laise avec des trangers
9. ragit avec plaisir face aux animaux domestiques
NON ADAPTE NOM ADAPTE
10. parle au tlphone
11. devient contrari quand approch12. pousse, agrippe ou frappe
B. Conscience de soi (CS)
1.parle de son ancien travail
2.est conscient de sa place dans la famille
3.fait ou indique ses chois
4.est contrari par des limites personnelles
5.montre un intrt pour les vnements du pass
6.ne rpond pas son propre nom7.nexprime pas des croyances
8.indique oui ou non
C.Sentiment et humeur (SH)1.sourit ou rit
2.se tortille les mains
3.lance ,frappe,donne des coups de pied aux objets
4.crie ,hurle ou jure
5.senferme ou se barricade dans.
6.est irritable ou se met facilement en colre
7.veut mourir
8.pleure, se lamente ou fronce les sourcils
9.montre un grand plaisir
10.est agit et vex
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11. soppose laide
12. saccroche au gens
13. semple content ou satisfait
14. parle de se sentir malade 15. fait preuve dun sens de lhumour
D. Plaisir dans les activits (PA)
1. aime faire des activits seul (e)
2. ne prend pas part des activits
3. sassied calmement et apprcie lactivit des autres
4. ne montre aucun signe de plaisir
5. somnole ou ne fait rien
E. Rponse lenvironnement (RE)
1. prouve du plaisir de ce qui lui appartient
2. parle de sentiment dinscurit
3. est nerv dans dautres endroits
4. fait des tentatives rptes pour partir
5. est contrari dans son lieu de vie
6. est laise circuler chez lui/elle7. parle de quitter
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CALCULER LES SCORES DES DIFFERENTS DOMAINES DE LADRQLET LA QUALITE DE VIE GLOBALE
Les instructions pour coter lADRQL reposent sur la comprhension des pr-requissuivants.
ITEM :
DOMAINE :
SOUS-SCORES:
SOMMES DESSOUS-SCORES :
Instructions gnrales
La cotation de lADRQL repose sur une srie de sous-scores attribus chaque Item.
Une note (deux dcimales) est attribue pour chaque rponse qui reflte une bonne
qualit de vie. Une note de zro (0) est attribue aux rponses qui ne refltent pas une
bonne qualit de vie. Les domaines de lADRQL incluent des items positifs et
ngatifs, les rponses qui refltent une bonne qualit de vie sont donc indiques
certains moments par un daccord alors qu dautres moments une bonne qualit
de vie est indique par un pas daccord . Par exemple, si un aidant rpond
daccord a litem Il/Elle sourit ou rit quand il/elle est entoure dautre
personnes cette rponse reflte une bonne qualit de vie, par contre une rponsepas daccord nindique pas une bonne qualit de vie, pour litem Il/Elle prte
pas attention a la prsence des autres une rponse pas daccord
Les 47 affirmations numrotes de lADRQL correspondent
des items. Par exemple, Il/Elle sourit ou rit quand il/elle est
entour(e) dautres personnes est le premier item du
domaine Interaction Sociale .
LADRQL comporte 5 domaines Interaction Sociale (IS),
Conscience de Soi (CS), Sentiments et humeur (SH), Plaisir
dans les activits (PA) et Rponse lentourage (RE).
Chaque domaine comprend une srie ditems.
A chaque item correspond un sous-score qui reprsente le
poids de litem dans le score total. Par exemple, Si un aidant
familial rpond daccord item Il/Elle sourit ou rit
quand il/elle est entoure dautres personnes on attribue une
valeur de 12,78 litem (voir Table B1)
La somme de toutes les rponses qui refltent une bonne
qualit de vie le score total. Par exemple, le score total de
56,61 le domaine Plaisir dans les activits (voir Table
B.2) sera atteint si un aidant familial rpond daccord
aux items 1 et 3 et pas daccord aux items 2,4 et 5.
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Reflte une bonne qualit de vie, alors que daccord non. La table B.1 liste les
scores attribuer aux rponses daccord et pas daccord pour chacun des
items des cinq domaines.
SOUS-SCORESDOMAINES ET ITEMES DACCORD PAS
DACCORD
A.INTERACTION SOCIAL(IS)
1.Sourit ou rit quand entour dautres 12.78 0
2. naccorde pas dattention la prsence des autres 0 11.12
3. veut rester prs dautres personnes 11.25 0
4. cherche le contact des autres 10.81 0
5. parle aux personnes 12.58 06. touche ou permet des contacts 11.70 0
7. peut tre rconfort(e) ou rassur(e) 11.81 0
8. ne sent pas laise avec des trangers 0 9.16
9. ragit avec plaisir face aux animaux domestique 12.82 0
10. parle au tlphone 10.11 0
11. devient contrari quand approch 0 11.57
12. pousse agrippe ou frappe 0 12.71
B .conscience de soi (CS)
1. parle de son ancien travail 12.79 0
2. est conscient de sa place dans la famille 12.69 0
3. fait ou indique ses choix 12.98 0
4. est contrari par des limites personnelles 0 8.78
5. montre un intrt pour les vnements du pass 12.79 0
6. ne rpond pas son propre nom 0 12.70
7. nexprime pas des croyances 0 11.00
8. indique oui ou non 10.91 0
C. Sentiments et humeur (SH)
1. sourit ou rit 13.75 0
2. se tortille les mains 0 10.90
3. lance, frappe, donne des coups de pied aux objets 0 12.87
4. crie, hurle ou jure 0 12.63
5. senferme ou se barricade dans 0 13.20
6. est irritable ou se met facilement en colre 0 11.18
7. veut mourir 0 13.85
8. pleur, se lamente ou fronce les sourcils 0 11.85
9. montre un grand plaisir 13.30 0
10. est agit et vex 0 11.85
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11. soppose laide 0 10.13
12. saccroche au gens 0 9.75
13. semple content ou satisfait 12.82 0
14. parle de se sentir malade 0 10.04
15. fait preuve dun sens de lhumour 13.32 0
D. Plaisir dans les activits (PA)
1. aime faire des activits seul (e) 11.80 0
2. ne prend pas part des activits 0 10.46
3. sassied calmement et apprcie lactivit des autres 12.43 0
4. ne montre aucun signe de plaisir 0 10.37
5. somnole ou ne fait rien 0 11.55
E. Rponse lenvironnement (RE)
1. prouve du plaisir de ce qui lui appartient 11.67 0
2. parle de sentiment dinscurit 0 9.78
3. est nerv dans dautres endroit 0 9.15
4. fait des tentatives rptes pour partir 0 10.48
5. est contrari dans son lieu de vie 0 10.68
6. est laise circuler chez lui/elle 12.66 0
7. parle de quitter 0 9.57
Instructions de cotation spcifiques
Un score global peut tre calcul pour chacun des 5 domaines de lchelle .Dans tous
les cas, un score lev reflte une qualit de vie leve .Pour coter, suivez les trois
tapes suivantes :
Etape 1 : Pour chacun des domaines, effectuer la somme des sous-scores de
chaque item compris dans celui-ci
Etape 2 : Diviser le score obtenu dans ltape 1 par le score maximum quun sujet
peut obtenir pour le domaine.
Etape 3 : Multiplier le rsultat (ou quotient) de ltape 2 par 100 pour obtenir un
score pouvant stendre de 0 100 (pourcentage)
Pour calculer le score global de qualit de vie, effectuer la somme de tous les sous-
scores attribus chacun des 47 items de lchelle et diviser la somme par le sore
maximum qui peut tre obtenu par un sujet lADRQL. Multiplier le rsultat par 100pour obtenir un score en pourcent .La table B.2 reprend les scores totaux pour les 5
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domaines et pour le score global qui doivent tre utiliss comme dnominateur dans
la division des scores.
Certains sujets peuvent tre dans limpossibilit de rpondre un ou plusieurs itemsde lchelle .Notons que lexaminateur doit tout faire pour obtenir une rponse
chacun des 47 items. Par exemple, un soignant peut prouver certaines difficults
rpondre litem Il/Elle nexprime plus des croyance ou positions quil/elle a
toujours tenu parce que le soignant ne connaissait pas la personne avant sa maladie.
Dans ce cas, si le soignant est incapable de rpondre daccord ou pas
daccord , litem devra rester sans rponse, la procdure de cotation qui sera
applique dans ce cas est dcrite ci-dessous.
Pour coter lADRQL quand le protocole comporte une ou plusieurs donnes
manquantes, soustraire la note attribue cet item du score maximum des sous
chelles et du score global (voir table B.2) et ce pour chaque items o une rponse
manque. Le rsultat modifie le score total qui doit tre utilis comme dnominateur
dans ltape 2 .Par exemple, si la rponse litem 7 du domaine Conscience de Soi
(CS) est manquante, le score maximum devient 83.64 pour ce domaine (94.64-
11.00=83.64).Ce faisant, la valeur de litem manquant est exclue la fois du
numrateur et du dnominateur de la procdure de cotation de ltape 2 .Les tapes 1
et 3 ne subissent pas de modification.
Table B.2 Score maximums pour chacun des domaines et score global maximum
Domaines et Qualit de vie globale Scores maximums1
A.Interaction Sociale (IS) 138.42B.Conscience de Soi (CS) 94.64C.Sentiments et Humeur (SH) 181.10D.Plaisir dans les Activits (PA) 56.61E.
Rponse lenvironnement (RE) 73.99Qualit de vie globale 544.76
1 Le score maximum dcoule de la somme de toutes les rponses qui reflte une bonne qualit de vie
-
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55
ANNEXE 2Rsultas de la phase 1.
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56
Nombre de soignants prsents et nombre de rsidents levs
0
5
10
15
20
25
01
Juin
03
Juin
05
Juin
07
Juin
09
Juin
11
Juin
13
Juin
15
Juin
17
Juin
19
Juin
21
Juin
23
Juin
25
Juin
27
Juin
SOIGNANT MATIN
SOIGNANT AM
SOIGNANT 8-16H
SOIGNANT PAR JOURNEE
PERSONNES LEVEE
SOIGNANTMATIN SOIGNANT AM SOIGNANT 8-16HSOIGNANTPAR JOURNEE PERSONNES
LEVEE
01-juin 5 3 0 8 1702-juin 7 3 1 11 1903-juin 8 4 0 12 1904-juin 9 3 0 12 2005-juin 7 3 1 11 2206-juin 4 3 0 7 1507-juin 6 3 0 9 17
08-juin 7 3 2 12 1909-juin 7 4 1 13 2210-juin 8 5 0 13 2211-juin 7 5 1 12 2012-juin 7 5 1 13 2113-juin 5 3 1 9 1914-juin 5 3 1 9 1715-juin 8 5 0 13 2216-juin 6 5 0 11 1717-juin 5 5 1 11 20
18-juin 6 5 0 11 1919-juin 6 4 1 11 1820-juin 5 3 0 8 1721-juin 5 3 0 8 1622-juin 6 3 2 11 1723-juin 7 4 0 11 2124-juin 8 3 1 12 2025-juin 9 3 0 12 1726-juin 9 3 0 12 1727-juin 6 3 0 9 1828-juin 6 3 0 9 17
-
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Les complications releves dans les dossiers de soin.
0
2
4
6
8
10
12
Complications groupe B Complications groupe A
Perf hydratationescarre
Support prvention escarre
Trouble du comportions
hyperthermie
Fausse route
constipation
Rtractation
Complications groupe B Complications groupe A
Perf hydratation 8 1
escarre 5 3
Support prvention