mega brands inc. 2006 · nouveau en 2007 : sac building imagination,dora l’exploratrice et go...

MEGA Brands Inc .Rapport annuel 2006

Exercices terminés le 31 décembre

(En milliers de $ US, sauf les données par action) 22000022 22000033 22000044 22000055 22000066

Chiffre d’affaires net (1) 188 807 219 691 234 581 384 863 547 347Répartition géographique

Amérique du Nord 132 160 138 041 132 744 254 318 397 778International 56 647 81 650 101 837 130 545 149 569

Répartition par gamme de produitsJouets - - - 291 576 333 667Papeterie et produits d’activité - - - 93 287 213 680

Bénéfice brut 89 991 102 447 105 922 170 195 218 525

Bénéfice net 20 166 28 805 25 177 39 608 25 348Bénéfice net avant éléments particuliers (2) 20 166 28 805 25 177 39 608 53 217

Bénéfice par action avant éléments particuliers (2)

De Base 0,83 1,07 0,93 1,35 1,65Dilué 0,76 0,98 0,86 1,26 1,56

2002 2003 2004 2005 2006

188,8219,7 234,6

384,9

547,3

Jouets 61 %

Amérique du Nord 73 %

International27%

Papeterieet produitsd’activité39 %

(1) Le chiffre d’affaires net et la marge brute ont été reclassés selon le CPN-156, « Comptabilisation par un fournisseur d’une contrepartie consentie à un client (y compris un revendeur des produits du fournisseur) ». Ce reclassement n’a aucune incidence sur le bénéfice net. Se reporter à la rubrique intitulée « Adoption du CPN-156 »à la page 13 du rapport de gestion.

(2) Le calcul du bénéfice net par action avant les éléments particuliers et du bénéfice par action avant les éléments particuliers n’est pas conforme aux principes comptablesgénéralement reconnus du Canada. La Société estime qu’il s’agit de mesures pertinentes du fait que celles-ci excluent les éléments qui ne font pas partie des activités d’exploitation courantes. Se reporter à la rubrique intitulée « Éléments particuliers ayant une incidence sur l’exploitation » à la page 9 du rapport de gestion.

Chiffre d’affaires netMillions de $ US

Répartition du chiffre d’affaires net - 2006

Par gamme de produits Par marché géographique

Faits saillants financiers

Nous offrons aux enfants et aux

familles des expériences créatives

et stimulantes grâce à des produits

novateurs, bien conçus, abordables

et de haute qualité.

Nous avons pour Missionde stimuler la créativitéchez chaque enfant, dans chaque famille.

MEGA Brands est une famille de marques mondialesréputées dans les catégories des jouets de construction,des jeux de société et des casse-tête, de l’art et de l’artisanat ainsi que de la papeterie.

2 Rappor t annue l MEGA Brands 2006

Produits : Blocs de construction, jeux de rôle, véhicules

Facteurs de croissance : Fabrication sous licence; avantages éducatifs du jeu avec des blocs; gamme étendue de produits pour des âges plus variés; nouveaux modes de jeu, produits et marchés géographiques

Nouveau en 2007 : Sac Building Imagination, Dora l’exploratrice et Go Diego Go !, Bagnoles, camion CATMD

Jouets

Construction préscolaire Position de marché : # 1 mondial

Sac Building Imagination

Produits : Ensembles de construction, jeux de rôle, véhicules

Facteurs de croissance : Gain de parts de marché dans les marchés existants;nouveaux modes de jeu, produits et marchés géographiques

Nouveau en 2007 : NEO ShiftersMC, Plasma DragonsMC,Pirates des Caraïbes : Jusqu’au bout du monde, Spider-Man 3

Jouets

Rappor t annue l MEGA Brands 2006 3

Construction garçons 5+ Position de marché : # 2 mondial

NEO ShiftersMC

Produits : Ensembles de construction, jeux de rôle, véhicules

Facteurs de croissance : Nouveaux modes de jeu et nouveau concepts de rangement; expansion géographique

Nouveau en 2007 : iCoasterMC, boîte pour construire, MagnaFormersMC

Magnetix

Jouets

Position de marché : # 1 mondial

iCoasterMC



Produits : Casse-tête et jeux de société pour tous les âges

Facteurs de croissance : Nouveaux concepts et thèmes, produits fabriqués sous les licences les plus populaires, vaste gamme de produits

Nouveau en 2007 : Propriétés DisneyMD,The Golden Compass,Triazzle

Jouets

Position de marché : # 2 nord-américain*Jeux de société et casse-tête

*(Casse-tête)

Casse-tête Esphera


Papeterie et produits d’activités

Produits : Activités artisanales, artistiques et de jeux de rôle, affiches peluchées,bijoux, pâte à modeler, scrapbooking, chevalets et mobilier

Facteurs de croissance : Gain de parts de marché en Amérique du Nord, nouveaux marchés géographiques, nouveaux modes de jeu et produits

Nouveau en 2007 : Rose Art smART easelMC, B’ChicMC, On the GoMC,matériel d’art DisneyMD, nouveaux emballages,lancement dans les marchés internationaux

Produits d’activités Position de marché : # 2 nord-américain

Rose Art smART easelMC


Produits : Craies de cire, crayons à colorier, marqueurs pour enfants,colle, peintures et pinceaux, craies

Facteurs de croissance : Nouveaux canaux de distribution, nouveaux marchés géographiques, nouveaux produits et nouvelles catégories

Nouveau en 2007 : Color StartMC, PixMC, nouveaux emballages

Matériel d’art


Position de marché : # 2 nord-améri-

*(alimentation, pharmacie et détaillants du marché de masse)

Craies de cire

Position de marché : #3 nord-américain*



Produits : Stylos, stylos mécaniques, crayons de bois, marqueurs et surligneurs pour adultes

Facteurs de croissance : Nouveaux canaux de distribution, nouveaux marchés géographiques, nouveaux produits et nouvelles catégories

Nouveau en 2007 : SRXMC, expansion dans de nouveaux marchés géographiques,nouveaux emballages

Instruments d’écriture

*(alimentation, pharmacie et détaillants du marché de masse)

Stylos

Position de marché : # 2 nord-américain


Produits : Tableaux de présentation blancs et en liège, marqueurs et effaces pour tableaux blancs et organiseurs de casiers

Facteurs de croissance : Nouveaux canaux de distribution, nouveaux produits et nouvelles catégories

Nouveau en 2007 : Présence accrue dans les magasins de fournitures de bureau

Tableaux et accessoires


Tableau blanc


Lettre du président du conseil

RemerciementsJe voudrais profiter de l’occasion pour remercier les mem-bres de notre conseil d’administration pour leurs conseilsréfléchis et leur engagement envers les responsabilités qu’ilsassument à titre d’administrateurs et de présidents decomités. En 2006, nous avons accueilli en tant que membresindépendants de notre conseil MM. Larry Light, professionneldu marketing réputé mondialement et Daniel T. Motulsky,associé et délégué général de la banque d’investissementmondiale Lazard Frères & Co. Nous offrons aussi notre grati-tude la plus sincère à MM. David I. Foley et Michel Coutu pourleurs nombreuses années de service auprès de la Société.

En terminant, je voudrais remercier plus particulièrement la persévérance et la passion de l’équipe mondiale de MEGA Brands.

Victor J. Bertrand Sr.

Président du conseil et fondateur

Chers actionnaires,

Au cours des 40 dernières années, notre entreprise s’est bâti une réputation enviable auprès des consommateurs à travers le monde. Des millions de

familles nous font confiance pour la fabrication de produitsde qualité qui offrent aux enfants des expériences de jeustimulantes, amusantes et éducatives. Telle est la fondationsur laquelle notre entreprise a été édifiée. Cette valeur, que reconnaissent les consommateurs du monde entier ne sera jamais compromise.

En 2006 et au premier trimestre de 2007, MEGA Brands a relevéde nombreux défis avec le rappel des produits MagnetixMD,des changements au sein de la direction et une intégration d’entreprise, entraînant certaines répercussions sur la perfor-mance financière. L’équipe de direction, appuyée par plus de 6 000 employés engagés à l’échelle mondiale, a su réagir avec diligence dans le but de maintenir la valeur à long terme pour lesactionnaires.

En tant que fondateur et important actionnaire de cetteentreprise, j’ai une grande confiance en ses forces fondamen-tales. MEGA Brands détient un portfolio unique de produitscréatifs qu’elle commercialise au moyen d’une plateforme dedistribution mondiale. Plus important encore, notre entre-prise est dotée d’une capacité d’innovation exceptionnelle,soulignée à nouveau en 2006 par l’obtention de plus de 60 prix. Dans notre secteur d’activité, la combinaison de mar-ques en lesquelles les consommateurs ont confiance et d’uneculture d’innovation constitue le plus puissant stimulant devaleur à long terme.

Dr. Toy's Best Vacation Toys(Petit sac Maxi)

The Toy Insider Hot 20 Toys for the Holiday Season

(POTC Black Pearl)

Learning Magazine's Teachers' Choice Award

(Ensemble de départ MagtastikMC)

The National Parenting Center2006 Seal of Appproval

(Tiny'n TuffMD Off-Road SetMC)


Message aux actionnaires

de reconnaissance de la voix et de conversion du texte à laparole qui permettent une interaction très personnelle avec les enfants.

Plusieurs innovations alimenteront la croissance dans le segment matériel d’art, dont les ensembles sans gâchis PixMC

ainsi que Color StartMC, qui seront disponibles au détail autroisième trimestre de 2007. Notre segment des tableaux connaît aussi une croissance additionnelle grâce à sa distri-bution dans le nouveau réseau des fournitures de bureau.

InternationalNos activités internationales représentent toujours un solidemoteur de croissance pour notre entreprise. Notre stratégieconsiste à accroître notre part de marchés existants, à pénétrer de nouveaux territoires et à lancer la Papeterie et les produits d’activités auprès de notre clientèle internationale.

Dans le segment de la construction, la combinaison de Mega BloksMD et de MagnetixMD nous rend plus forts et nous permet de gagner des parts de marché à l’échelle mondiale,atteignant même en 2006 la première position au Royaume-Uni et en Espagne. En ce qui a trait à la Papeterie et aux produits d’activités, nous avons renforcé nos équipes de ventedans plusieurs pays et nous lançons de nouveaux produits passionnants à l’échelle mondiale.

PerspectivesGrâce à l’exécution efficace de nos stratégies par notre équipemondiale et à l’appui constant de nos partenaires du détail à travers le monde, nous sommes d’avis que MEGA Brands est en excellente position pour croître.

Les bases de notre entreprise sont solides. Après une année de défis en 2006, dont plusieurs événements inattendus, nous nous concentrons sur la réalisation de solides résultatsd’exploitation en 2007.

À plus long terme, nous disposons d’une stratégie de crois-sance bien fondée, d’un portfolio unique de produits créatifs et d’une équipe mondiale riche de talents et d’expérience pour stimuler nos résultats.

La créativité à la rescousse.

Marc Bertrand Vic Bertrand

Président et Chef de l’exploitationchef de la direction

MEGA Brands possède un portfolio exceptionnel de produits créatifs, de solides partenaires de fabricationsous licence et d’excellentes marques. En Amérique du

Nord, nous sommes le # 1 ou le # 2 dans la plupart de nos principaux segments de marché, nous sommes le # 2 mondialdes jouets de construction. De nombreuses occasions seprésentent à nous pour affirmer nos positions de tête et faire notre entrée dans de nouvelles catégories à l’échelleinternationale.

Notre stratégie de croissance — axée sur l’innovation, la fabrication sous licence, la pénétration de marchés interna-tionaux et les acquisitions — continuera à générer une valeur àlong terme pour les actionnaires. Nous avons mis en évidencedans les pages qui précèdent quelques-uns des nouveaux produits qui stimuleront notre performance en 2007.

Amérique du NordDans le segment préscolaire, nos résultats sont excellents et nous y affirmons notre position de tête. La demande crois-sante pour les jouets de construction Mega BloksMD, le lance-ment réussi des produits Dora et Diego et celui à venir des produits inspirés du film Les Bagnoles de Disney ainsi que desproduits Caterpillar assureront des ventes additionnelles tout au cours de l’année.

Dans le segment des garçons de 5 ans et plus, nous avonsconnu un bon départ avec les livraisons des ensembles de construction Pirates des Caraïbes et Spider-Man et la réactionpositive des consommateurs pour notre nouvelle gamme deDragonsMC. Le fait saillant du deuxième semestre dans cettecatégorie sera les NEO ShiftersMC, une toute nouvelle collectionde robots à construire.

La gamme MagnetixMD offrira de nouvelles possibilités de jeu, la plus intéressante étant l’iCoasterMC, le premier jouet de montagnes russes animé par énergie magnétique, comprenantun studio de mixage musical qui fonctionne avec tous leslecteurs MP3 populaires.

En ce qui a trait aux jeux de société et aux casse-tête, nous lançons de nouveaux jeux de société tout en ajoutant lesthèmes de Disney à notre gamme de casse-tête.

Dans la gamme Papeterie et produits d’activités, nous pro-posons des innovations, des nouveaux produits fabriqués sous licences populaires ainsi qu’un nouveau look. Le smARTeaselMC de Rose Art, un chevalet télescopique facile à rangercomprenant son propre matériel d’art, sera notre produitphare de l’automne. Notre nouvelle marque B’ChicMC sera le centre d’intérêt des filles. Nous lançons également Brian the BrainMC, un ami numérique doté de caractéristiques

Parents' Choice Award(Chantier de construction CATMD)

Oppenheim Toy Portfolio Best Toy Award Gold Seal

(Lil’ TrainMC)


Haute direction

Marc Bertrand

Président et chef de la direction

Vic Bertrand

Chef de l’exploitation

Kathleen Campisano

Première vice-présidente et chef du marketing

Sylvain DuvalPremier vice-président, exploitation mondiale

Al Hunyadi

Président, papeterie et activités

Michel MoggioVice-président, international

Alain TanguayPremier vice-président et chef de la direction financière

Gerardo Yepez ReynaPrésident, jouets

Administrateurs

Victor J. BertrandPrésident du conseil et fondateurMEGA Brands Inc.

Marc BertrandPrésident et chef de la directionMEGA Brands Inc.

Vic BertrandChef de l’exploitationMEGA Brands Inc.

Jean-Guy DesjardinsPrésident du conseil et chef de la directionCentria Inc. et Fiera YMG Cap.

Dr. Larry LightPrésident et chef de la directionArcature LLP

Peter T. MainAdministrateur de sociétés

Daniel T. MotulskyDélégué général Lazard Frères & Co.

Paula RobertsVice-présidente, communications stratégiques SickKids Foundation

Administrateurs et haute direction

RAPPORT DE GESTION ET ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS 31 décembre 2006 et 2005

Rapport annuel 2006 - MEGA Brands Inc. 2

TABLE DES MATIÈRES RAPPORT DE GESTION

Énoncés prospectifs .............................................................................................................................................................3

Aperçu de la société.............................................................................................................................................................4

Aperçu du secteur ................................................................................................................................................................4

Stratégie, objectifs et faits nouveaux en 2006 ...................................................................................................................5

Principales informations financières ................................................................................................................................11

Comparaison de l’exercice terminé le 31 décembre 2006 et de l’exercice terminé le 31 décembre 2005 ..................13

Comparaison de l’exercice terminé le 31 décembre 2005 et de l’exercice terminé le 31 décembre 2004 ..................17

Situation de trésorerie et sources de financement ...........................................................................................................18

Principales informations financières trimestrielles .........................................................................................................20

Comparaison du trimestre terminé le 31 décembre 2006 et du trimestre terminé le 31 décembre 2005.....................20

Actions en circulation........................................................................................................................................................22

Principales conventions comptables et utilisation d’estimations....................................................................................22

Risques et incertitudes.......................................................................................................................................................27

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

Responsabilité de la direction à l’égard des états financiers...........................................................................................34

Rapport des vérificateurs...................................................................................................................................................35

États consolidés des résultats ............................................................................................................................................36

États des bénéfices non répartis (du déficit) ....................................................................................................................37

Bilans consolidés ...............................................................................................................................................................38

États consolidés des flux de trésorerie .............................................................................................................................39

Notes afférentes aux états financiers ................................................................................................................................40


RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D’EXPLOITATION

Quatrième trimestre et exercice terminés le 31 décembre 2006 Le présent rapport de gestion, qui reflète la situation en date du 1er avril 2007, doit être lu conjointement avec les états financiers consolidés vérifiés et les notes y afférentes pour les exercices terminés les 31 décembre 2006 et 2005. Les informations financières contenues dans ce rapport de gestion et dans nos états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA »). Nous présentons également certaines mesures financières hors PCGR qui, selon nous, sont utiles aux investisseurs pour comparer notre rendement d’une période à l’autre. Se reporter à la section « Éléments particuliers ayant une incidence sur l’exploitation » dans ce rapport de gestion. Tous les chiffres figurant dans ce rapport de gestion sont en dollars américains (monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation), sauf mention contraire. Partout dans ce rapport de gestion, les termes « MEGA Brands », la « Société », « nous », « nos » et « notre » désignent MEGA Brands Inc. (anciennement Mega Bloks Inc.) et ses filiales. Le nom « MEGA Brands America » renvoie à Rose Art Industries, Inc., à Warren Industries, Inc. et à leurs filiales respectives, telles qu’elles étaient au moment de l’acquisition. ÉNONCÉS PROSPECTIFS Toutes les déclarations du présent rapport de gestion qui n’ont pas trait directement et exclusivement à des faits historiques sont des « énoncés prospectifs ». Ces énoncés représentent les intentions, les projets, les prévisions et les convictions de la Société. Dans certains cas, ces énoncés nous obligent à formuler des hypothèses, et le risque que ces hypothèses soient incorrectes est important. De plus, ces énoncés sont assujettis à des risques, à des incertitudes et à d’autres facteurs, dont plusieurs sont indépendants de la volonté de la Société. Ces facteurs comprennent, entre autres : la réalisation des synergies, les litiges en cours et l’incertitude inhérente à leur issue, le recouvrement de la totalité du montant du règlement de litiges relatifs à la responsabilité du fait des produits et les risques liés au rappel de produits, les activités internationales, la couverture d’assurance, la difficulté de prévoir les préférences des consommateurs et la conception de nouveaux produits et leur acceptation par le marché, le taux de croissance ou de rentabilité, la dépendance à l’égard de quelques clients importants, les fluctuations du prix des résines plastiques et d’autres matières premières ainsi que la variation des taux de change, le caractère saisonnier des secteurs du jouet et de la papeterie, les risques liés aux produits faisant l’objet d’une licence, le contexte du marché au détail, les litiges concernant les jouets de construction et les questions touchant le financement et les taux d’intérêt. Les énoncés prospectifs peuvent contenir des termes comme « croire », « estimer », « prévoir », « avoir l’intention de », « s’attendre à », « envisager », « planifier », d’autres expressions similaires et leurs variantes. Les prévisions formulées dans ces énoncés ne sont valables qu’à la date à laquelle elles ont été faites. La Société décline toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser publiquement tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d’événements futurs ou autrement, sous réserve des lois applicables. Les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés. De plus amples renseignements sur les risques pouvant faire en sorte que les résultats réels soient considérablement différents de nos prévisions actuelles se trouvent à la rubrique « Risques et incertitudes » de ce rapport de gestion. Lorsque nous déclarons que nous sommes d’avis que la Société est en mesure de poursuivre sa croissance, que nous prévoyons une augmentation du chiffre d’affaires au cours du prochain exercice, d’excellentes perspectives de croissance pour les marques ROSE ARTMD et MAGNETIXMD sur les marchés internationaux, l’atteinte de l’efficience opérationnelle en 2007, le recouvrement auprès des assureurs ou par d’autres recours de la quasi-totalité du montant payé à titre de règlement des poursuites relatives aux blessures causées à des enfants par l’ingestion d’aimants et le recouvrement de la totalité des fonds entiercés aux termes de l’entente d’achat d’actions, nous supposons que nous réaliserons avec succès les éléments suivants : les synergies sur le plan des coûts et des produits suite à l’intégration de MEGA Brands America, notamment les synergies découlant de la réduction des effectifs et de la fermeture d’installations de fabrication en Amérique du Nord et de la concentration dans une seule installation des activités de distribution, le maintien ou l’accroissement de la qualité des produits fabriqués dans de nouveaux établissements, la réduction du niveau des stocks, le maintien du niveau des services à notre nouvelle installation de distribution, la capacité à attirer et à retenir le personnel essentiel dans des postes-clés, à susciter l’intérêt des marchés internationaux que nous servons par l’entremise de notre service des ventes et de la commercialisation pour les marques ROSE ART et les autres produits que nous offrirons, en supposant également que les marchés de vente au détail sur lesquels nous vendons nos produits continueront d’être marqués par une forte demande pour la gamme de produits de la Société, que nos assureurs ne rejetteront pas avec succès une tranche importante des indemnités et que la tranche qui pourrait être rejetée sera recouvrable auprès des anciens actionnaires de MEGA Brands America et que le nombre et le montant des réclamations relatives à la responsabilité du fait du produit autoassurée ne seront pas importants. Tel qu’il est mentionné à la rubrique « Risques et incertitudes » du présent rapport de gestion, les risques et les incertitudes


pourraient faire en sorte qu’une ou plusieurs de ces hypothèses soient erronées en bout de ligne et que, par conséquent, la croissance réelle diffère de celle que nous avions prévue. APERÇU DE LA SOCIÉTÉ MEGA Brands conçoit, fabrique et commercialise des jouets et des produits de papeterie de haute qualité. La Société, dont le siège social est situé à Montréal, compte environ 6 000 salariés, des bureaux, des installations de fabrication et des centres de distribution dans 14 pays. Les produits de la Société sont vendus dans plus de 100 pays. La Société exerce ses activités dans deux secteurs géographiques, l’Amérique du Nord et l’International, et elle axe ses activités de vente et de commercialisation sur deux gammes de produits.

Notre gamme de jouets comprend les jouets de construction MEGA BLOKSMD pour enfants d’âge préscolaire et garçons de cinq ans et plus, les jouets de construction MAGNETIXMD pour enfants de six ans et plus et les jeux de société et les casse-têtes MEGAMC pour les familles.

Notre gamme de papeterie et de jeux d’activité comprend les produits reliés au dessin (crayons à dessiner,

crayons de couleurs, surligneurs et feutres), vendus principalement sous la marque ROSE ARTMD, les instruments pour écrire (stylos, portemines et crayons à mine), vendus surtout sous les marques ROSE ART, SRXMD et USA GOLDMD, les tableaux blancs ou en liège, les organiseurs et les accessoires, vendus essentiellement sous la marque BOARD DUDESMD, et les ensembles de bricolage et de dessin et de jeux d’activité de marques ROSE ART et MEGA.

APERÇU DU SECTEUR L’industrie du jouet traditionnel, qui exclut les jeux vidéo, les ordinateurs et les logiciels, représente un chiffre d’affaires annuel de ventes en gros d’environ 16 G$ en Amérique du Nord et de 40 G$ à l’échelle mondiale. La Société est présente dans des catégories dont les expéditions des fabricants sont estimées à environ 4 G$ pour l’Amérique du Nord et à 6 G$ pour le reste du monde. Les ventes de jouets traditionnels à l’échelle mondiale ont progressé au cours des dernières années, malgré une diminution des ventes en Amérique du Nord, ces dernières ayant reculé entre 2003 et 2005, en raison surtout de la baisse des achats de jouets pour les enfants de 12 ans et plus attribuable à la popularité croissante des jeux électroniques et du nombre moins élevé d’enfants âgés de 5 à 9 ans. La diminution des ventes en Amérique du Nord découle aussi de la concurrence serrée que se livrent les détaillants, ce qui a entraîné une réduction des linéaires de présentation pour les jouets traditionnels et une baisse des prix. Les ventes de jouets en Amérique du Nord se sont stabilisées en 2006, et la tendance démographique s’améliore, le nombre d’enfants âgés de 5 à 9 ans étant prévu s’accroître au cours des prochaines années. À l’extérieur de l’Amérique du Nord, la demande de jouets traditionnels est en hausse, plusieurs parties du monde représentant un fort potentiel de croissance des ventes en raison de la hausse du revenu disponible. La Société est un joueur important dans certaines catégories du marché de la papeterie, estimées à 94,1 G$ en Amérique du Nord. La Société est présente dans des catégories de produits qui sont estimées à environ 16 G$, selon les livraisons estimées des fabricants. À l’heure actuelle, la majorité des produits de la Société sont vendus dans le secteur des fournitures scolaires du marché de la papeterie, lequel représente environ 14 % de l’ensemble des livraisons des fabricants, et principalement dans les grandes surfaces et les pharmacies. L’important secteur des fournitures de bureau du marché de la papeterie, lesquelles sont surtout vendues par des détaillants spécialisés, offre à la Société une occasion de croissance intéressante.


STRATÉGIE, OBJECTIFS ET FAITS NOUVEAUX EN 2006 MEGA Brands a fait preuve de rentabilité et a affiché une croissance de son chiffre d’affaires durant 22 ans, soit depuis le lancement de ses premiers blocs de construction en 1985. Ce succès résulte de l’innovation en matière de produits et de l’application fidèle de nos plans stratégiques. Innovation en matière de produits L’innovation en matière de produits est le facteur clé du succès dans le secteur des jouets et le principal moteur de la croissance du chiffre d’affaires. En 2006, nous avons renouvelé environ 40 % des produits vendus l’exercice précédent avec de nouvelles gammes de produits et l’ajout, l’amélioration et le remplacement de gammes existantes. Nous répondons à cette nécessité concurrentielle en investissant de 3 à 4 % du chiffre d’affaires dans la conception, l’ingénierie, le prototypage et le développement de nouveaux produits. Plus de 60 prix et mentions ont été décernés à la Société pour l’excellence de la conception, l’innovation, les qualités éducatives et la valeur ludique de ses jouets en 2006, soit une année record au chapitre de l’innovation. Les spécialistes de l’évaluation des jouets et les critiques ont particulièrement apprécié notre ligne de produits MAGTASTIKMD, laquelle a été choisie pour plus d’une douzaine de prix, notamment dans la catégorie Smart Play/Smart Toy Program de l’organisme Dr. Toy, dans la catégorie Best Toy Award de l’Oppenheim Toy Portfolio pour le prix Gold Seal et dans la catégorie Top 12 Toys of the Year de la revue Toy Wishes. Le coffret de construction MagnaCase de la ligne MAGNETIX a été retenu comme un des meilleurs jouets pour enfants, étant primé dans les catégories 100 Best Children’s Products et 10 Best Toys of 2006 de Dr. Toy. Notre Super grue à tour CATMD a obtenu le prix Toy of the Year Award de 2006 décerné par la revue Family Fun Magazine et a reçu la mention Parents’ Choice Approved. La ligne des produits Pirates of the Caribbean a obtenu le Seal of Approval de l’organisme Today’s Parent, tandis que le Black Pearl, un ensemble de pièces pour construire entièrement un navire, a été choisi par la revue The Toy Insider comme l’un des 20 jouets les plus passionnants pour la saison des Fêtes. Beaucoup d’autres produits ont reçu des prix et des mentions en 2006, notamment l’ensemble de véhicules tout-terrain Tiny’N TuffMD, le jouet de construction Noah’s ArkMC et le MEGA WagonMC. Acquisition stratégique de licences Les produits faisant l’objet d’une licence, lesquels comptent pour environ 19,0 % du chiffre d’affaires de 2006, contre 20,0 % en 2005, sont un complément à nos initiatives de conception de produits à l’interne. Au cours des dernières années, nous avons conclu des ententes de licence avec des sociétés affiliées de Walt Disney Corporation et avec Marvel Enterprises Inc., NASCAR et d’autres. Notre objectif consiste à favoriser des marques stables, toujours populaires et qui peuvent éventuellement enrichir nos lignes de produits et stimuler la croissance du chiffre d’affaires. Le pourcentage de notre chiffre d’affaires annuel attribuable aux produits exploités sous licence est moins élevé que la moyenne de l’industrie du jouet en Amérique du Nord, qui se situe entre 30 et 35 %. En 2006, nous avons annoncé une entente de fabrication sous licence portant sur plusieurs années avec MTV Networks pour la création de jouets de construction inspirés de Dora l’Exploratrice, de Go Diego Go! et des Backyardigans. Les nouveaux produits fondés sur les personnages populaires de la marque Nickelodeon seront lancés en 2007, d’abord aux États-Unis et au Canada, puis plus tard dans l’année au Royaume-Uni, en France, en Australie et en Amérique latine. Ils seront lancés dans d’autres pays en 2008. Dora l’Exploratrice est l’une des émissions pour enfants d’âge préscolaire les plus regardées dans le monde. Elle représente également la licence de produits pour enfants d’âge préscolaire la plus importante en Amérique du Nord, la licence de jouets en général la plus importante en France et au Canada et la licence de produits pour fillettes la plus importante au Royaume-Uni.


STRATÉGIE, OBJECTIFS ET FAITS NOUVEAUX EN 2006 (suite) Prenant appui sur notre excellente relation avec Disney, l’une des plus grandes marques pour enfants au monde, nous avons annoncé en 2006 une entente portant sur plusieurs années pour le lancement mondial d’une gamme d’articles de dessin et de bricolage inspirée de brevets populaires de Disney. La nouvelle gamme mettra en vedette les Disney Princess et les Pirates des Caraïbes. Les produits seront disponibles en Amérique du Nord, en Europe, la Scandinavie comprise, en Afrique et au Moyen-Orient en 2007. Nous offrons également des véhicules pour enfants d’âge préscolaire inspirés du film de Disney Pixar, Les bagnoles. Nos gammes de produits de 2007 comprendront des ensembles de jouets inspirés de deux importants films dont la sortie en salle est prévue pour le printemps 2007 : Pirates des Caraïbes, jusqu’au bout du monde de Disney et Spider-Man 3 de Marvel. Croissance internationale La pénétration des marchés internationaux constitue l’élément moteur de notre stratégie de croissance à long terme. Nous avons établi une organisation solide des services de logistique, de commercialisation et de ventes en Europe et au Mexique, un partenariat de commercialisation avec Bandai au Japon et des concessions couvrant 60 marchés internationaux additionnels. Notre chiffre d’affaires international a augmenté de 14,6 % en 2006 pour se chiffrer à 149,6 M$, contre 130,5 M$ en 2005. Nous prévoyons une progression continue des ventes de la marque MEGA BLOKS à l’échelle internationale grâce à l’accroissement de nos parts de marché en Europe de l’Ouest et en Australie, à la pénétration de nouveaux marchés en Europe centrale et en Europe de l’Est et à la croissance des ventes en Amérique latine, en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. En 2006, MEGA Brands est devenu le numéro un dans la catégorie des jouets de construction au Royaume-Uni et en Espagne, dépassant pour la première fois l’ancien chef de file dans ces marchés européens importants. Nous avons accru notre part dans pratiquement tous nos marchés internationaux en 2006. Dans les régions de l’Australie et du Pacifique, nous avons fait en sorte de pouvoir pénétrer le marché de façon durable en établissant une filiale en Australie, après plusieurs années de croissance du chiffre d’affaires grâce à des distributeurs. Nous sommes d’avis que la Société a un solide potentiel de croissance pour les produits de marque ROSE ART et MAGNETIX sur les marchés internationaux grâce à l’organisation actuelle de services de commercialisation et de ventes. En 2006, nous avons accru la distribution des produits MAGNETIX sur plusieurs nouveaux marchés en Europe, en Asie et en Amérique latine et nous avons préparé le terrain pour l’introduction des produits de papeterie, de dessin et de bricolage sur nos marchés internationaux en 2007. Nous avons choisi un éventail d’ensembles de produits de bricolage et de jeux d’activité ROSE ART et nous avons adapté ces produits afin de les introduire sur nos principaux marchés européens en 2007. À cet éventail s’ajoute un vaste choix de produits faisant l’objet d’une licence Disney. Quant à la papeterie, nous avons consacré nos efforts aux ventes sur cinq marchés – le Royaume-Uni, la France, l’Italie, le Mexique et l’Australie – et nos produits seront disponibles à la vente au détail pour la rentrée des classes de 2007. Croissance par acquisition Nous entendons apporter un complément à notre croissance interne au moyen d’acquisitions stratégiques bien choisies qui enrichiront notre gamme de produits et augmenteront nos ventes aux consommateurs. Afin d’identifier les acquisitions éventuelles intéressantes, nous tenons compte des critères suivants : développer nos activités dans les catégories de base et les catégories en croissance, consolider notre position dans les compétences clés qui font notre force, accroître nos linéaires de présentation en multipliant les allées dans lesquelles se retrouvent nos produits, renforcer nos relations avec les détaillants de premier plan, étendre notre distribution à l’échelle mondiale et avoir accès à de nouveaux réseaux de détail. De plus, nous recherchons des acquisitions qui offriront des synergies importantes. Pour 2007, notre priorité consiste à tirer pleinement profit de l’intégration de MEGA Brands America. L’acquisition de The Board Dudes, Inc. (« Board Dudes »), qui a été conclue en février 2006, a fait de la Société le deuxième fournisseur en importance parmi les fournisseurs de tableaux blancs ou en liège et d’accessoires d’affichage, soit un créneau de 400 M$ du marché de la papeterie en Amérique du Nord d’après la valeur des marchandises livrées par les fabricants.


STRATÉGIE, OBJECTIFS ET FAITS NOUVEAUX EN 2006 (suite) Croissance par acquisition (suite) Au cours de 2006, l’intégration de MEGA Brands America, acquise en juillet 2005, a notablement progressé, conformément aux prévisions. Les mesures suivantes ont été mises en œuvre au cours de l’exercice. Nous avons ouvert un centre de distribution d’une superficie de 450 000 pieds carrés à Fife, dans l’État de

Washington, en avril 2006, afin de recevoir et de traiter tous les produits fabriqués en Chine destinés à la vente en Amérique du Nord.

Après avoir évalué nos besoins de fabrication pour 2006, nous avons fermé les installations situées à Eugene, dans l’Oregon (affiches à colorier en tissu floqué FuzzyMD) et à Lafayette, dans l’Indiana (jeux de société et casse-têtes) et avons relocalisé la production en Chine.

Après la rentrée des classes de 2006, nous avons relocalisé la production de crayons à dessiner, de peinture et de pâte à modeler à Shenzhen, en Chine, ce qui a entraîné la rationalisation des activités de l’installation de Woodridge, dans le New Jersey.

Les centres de distribution de produits dont la fabrication a été relocalisée en Chine qui sont rattachés aux trois installations ont été fermés ou ont vu leurs activités rationalisées. Nous avons également rationalisé les activités de notre centre de distribution de Montréal et avons regroupé certaines des activités de ce centre avec celles de notre installation de fabrication de Montréal.

À la fin de 2006, nous avons fermé une installation en Chine et consolidé la fabrication dans une seule installation agrandie.

Les coûts de production des lignes de produits relocalisées en Chine ont été engagés dans nos installations nord-américaines en 2006. La Société a également engagé des frais pour la construction du centre de distribution de Fife, dans l’État de Washington, lesquels ont annulé les économies réalisées sur les frais de transport engagés pour transporter, de la côte ouest au centre de distribution de Montréal, les produits fabriqués en Chine. Avec l’intégration de MEGA Brands America qui a essentiellement été achevée à la fin de 2006, nous prévoyons réaliser des gains d’efficacité à l’exploitation se situant entre 7 et 10 M$ en 2007. Nous estimons que nos usines nord-américaines contribueront à environ 25 % du chiffre d’affaires net consolidé, alors que notre usine en Chine, qui se concentre sur la production à grand volume, contribuera à 25 % du chiffre d’affaires net consolidé et que nos fournisseurs en Asie, principalement en Chine, contribueront à 50 % du chiffre d’affaires net consolidé. AUTRES FAITS NOUVEAUX Le 15 juin 2006, les actionnaires ont adopté une résolution spéciale autorisant la Société à changer sa dénomination sociale pour MEGA Brands Inc. Le 22 juin 2006, la Société a déposé une demande de modification de ses statuts constitutifs en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions afin de changer son nom. Les dénominations sociales des principales filiales de la Société ont été changées pour MEGA Brands America, Inc. (anciennement, Rose Art Industries, Inc.), MEGA Brands International (anciennement, Mega Bloks International Sàrl) et MEGA Brands Europe NV (anciennement, MEGA Bloks Europe NV). Le 8 mai 2006, les anciens actionnaires de Rose Art Industries, Inc. ont intenté une poursuite contre la Société devant la cour américaine du district sud de New York (le « procès Rosen »). Les plaignants cherchent à obtenir le paiement de la contrepartie additionnelle aux termes de l’entente d’achat d’actions (l’« EAA ») conclue entre eux et la Société le 26 juillet 2005. La Société a déposé sa défense et une demande reconventionnelle niant chacune des allégations importantes relatives à la poursuite. La demande reconventionnelle de la Société allègue que les anciens actionnaires n’ont pas respecté certaines modalités de l’EAA. La Société a comptabilisé une provision de 51,0 M$ dans ses états financiers consolidés vérifiés de 2005 relativement à la contrepartie additionnelle en attente de la détermination finale du montant à payer, le cas échéant. Au 31 décembre 2006, aucun décaissement n’avait été effectué, et la Société maintiendra la provision jusqu’à l’issue du procès. Au 1er avril 2007, la date du procès n’était pas fixée. À l’heure actuelle, la Société attend la décision de la cour sur un certain nombre de questions de procédure. Une fois la décision rendue, la Société prévoit une période d’enquête préalable prolongée.


AUTRES FAITS NOUVEAUX (suite) Le 17 novembre 2006, Jeffrey et Lawrence Rosen, anciens actionnaires de Rose Art Industries, Inc., ont intenté une poursuite contre la Société devant l’American Arbitration Association visant à réclamer des dommages-intérêts indéterminés pour le manquement présumé de la Société à leurs contrats de travail respectifs. La Société conteste la poursuite. Le 31 mars 2006, nous avons annoncé conjointement avec la Consumer Products Safety Commission (« CPSC ») des États-Unis un programme volontaire de rappel et de remplacement de jouets de construction MAGNETIX détenus par des familles ayant des enfants de moins de six ans. Cette mesure a été prise par suite de la mort d’un jeune enfant et de blessures subies par plusieurs enfants attribuables à l’ingestion d’aimants. Le 24 octobre 2006, la Société a annoncé qu’elle avait réglé quatre poursuites et dix réclamations reliées aux blessures causées à des enfants par suite de l’ingestion d’aimants. Les modalités du règlement ne comprennent aucun aveu de responsabilité. Le montant total payé au titre du règlement des poursuites et des réclamations s’élève à 13,5 M$ et il est comptabilisé à titre de règlement relatif à la responsabilité du fait du produit, dans l’état consolidé des résultats de 2006. La Société prévoit recouvrer la quasi-totalité du montant auprès de ses assureurs et par d’autres recours, même si rien ne garantit que l’issue sera favorable. Les entretiens avec nos assureurs à cet égard sont en cours. Le 14 septembre 2006 et le 5 décembre 2006, deux poursuites relatives à l’ingestion d’aimants ayant nécessité une intervention chirurgicale ont été signifiées à la Société et demeurent en suspens. Elles sont traitées par les assureurs de la Société. Le 29 mars 2007, la Société a appris qu’une troisième poursuite avait été déposée auprès de la cour américaine du district de Denver par la famille d’un enfant qui aurait subi des blessures semblables. Cette poursuite a été rapportée à nos assureurs. La Société a également été informée d’au moins sept autres affaires dans lesquelles des enfants auraient eu à subir une intervention chirurgicale après avoir avalé plusieurs aimants. Au 1er avril 2007, aucune poursuite n’avait été intentée relativement à ces affaires. La Société ne peut évaluer avec certitude l’issue de ces poursuites et réclamations ou leur incidence, le cas échéant. Par conséquent, aucune provision n’a été comptabilisée dans nos états financiers de fin d’exercice. Le contrat d’assurance responsabilité du fait du produit de la Société a été renouvelé le 1er décembre 2006. En raison du programme volontaire de rappel et de remplacement de jouets de construction MAGNETIX et de la couverture médiatique accordée à ce programme, et en raison des poursuites et des réclamations faites à l’encontre de la Société qui ont suivi, la prime d’assurance des produits MAGNETIX fabriqués avant le 1er mai 2006 est devenue prohibitive. Après une analyse approfondie des risques et des coûts d’assurance, la Société a déterminé qu’il était économiquement plus avantageux, tous facteurs considérés, de prendre ces risques à sa propre charge. Par conséquent, la Société est autoassurée contre tout incident survenu après le 1er décembre 2006 en raison de produits MAGNETIX fabriqués avant le 1er mai 2006. Le 28 mars 2007, la Société a appris que des concurrents qui vendent des jouets de construction magnétiques principalement en Europe, soit Plastwood S.R.L. et Plastwood Corporation, ont déposé une plainte contre MEGA Brands America et MEGA Brands dans le district ouest de Washington. La plainte est fondée en grande partie sur des déclarations qui auraient été faites avant l’acquisition de MEGA Brands America par la Société. La plainte n’apporte aucune preuve pour soutenir les allégations de Plastwood en lien avec la perte de ventes et d’autres conséquences. La Société estime pouvoir présenter une défense valable à l’encontre de cette plainte et entend s’opposer vigoureusement à cette poursuite. Par conséquent, aucune provision n’a été comptabilisée à cet égard dans nos états financiers de fin d’exercice. La Société a engagé de frais de litige importants en 2006, particulièrement au quatrième trimestre, et ces frais ont été en grande partie liés au procès Rosen. La direction estime que ces frais sont justifiés dans les circonstances et qu’ils seront compensés par l’indemnité que recevra la Société grâce à la revendication de ses droits aux termes de l’EAA et à ses polices d’assurance. Le procès Rosen a retardé le recouvrement des fonds entiercés de 15 M$ dans le cadre de l’EAA. La direction prévoit que la résolution du procès Rosen règlera également la question des réclamations faites à l’encontre des fonds entiercés, bien que rien ne garantisse que l’issue du procès sera favorable.


ÉLÉMENTS PARTICULIERS AYANT UNE INCIDENCE SUR L’EXPLOITATION En 2006, la Société a comptabilisé des éléments particuliers ayant une incidence sur l’exploitation. Selon leur nature, les éléments particuliers de 2006 ont été comptabilisés soit en réduction du chiffre d’affaires net, soit à titre de coût des produits vendus ou de charges d’exploitation. Ce classement a été établi conformément aux PCGR. Le tableau suivant présente un résumé de tous les éléments particuliers ayant eu une incidence sur l’exploitation au cours de l’exercice.

(en milliers de dollars US)

Exercice terminé le

31 décembre 2006

Trimestre terminé le

31 décembre 2006

(non vérifiés) Frais de remplacement des produits MAGNETIX 16 029 13 758 Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et frais connexes 15 490 1 463 Frais d’intégration 8 303 8 303 Frais de litige 4 769 3 678 44 591 27 202 Frais de remplacement des produits MAGNETIX La Société a comptabilisé des crédits et des charges de 6,6 M$ (5,9 M$ pour le quatrième trimestre) en

réduction du chiffre d’affaires net. L’incidence nette de ces charges sur le bénéfice brut s’est établie à 6,1 M$ pour l’exercice (5,5 M$ pour le quatrième trimestre).

La Société a comptabilisé des radiations de 4,3 M$ au titre des composantes MAGNETIX (4,3 M$ pour le quatrième trimestre) suite aux changements apportés à la conception de ces composantes. Ce montant a été porté au coût des produits vendus.

La Société a comptabilisé des frais de remplacement de produits de 5,6 M$ (4,0 M$ pour le quatrième trimestre), composés de : frais de transport encourus pour respecter les dates de livraison aux clients en raison de délais de fabrication survenus suite aux changements apportés à la conception des produits MAGNETIX; de frais de développement liés aux changements apportés à la conception des composantes MAGNETIX; et, de frais liés au remplacement des produits pour les consommateurs en vertu du programme volontaire de rappel et de remplacement des produits MAGNETIX annoncé conjointement avec la CPSC. Le montant total est comptabilisé dans un poste distinct des charges d’exploitation.

Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et frais connexes La Société a réglé quatre poursuites et dix réclamations reliées aux blessures causées à des enfants par suite de

l’ingestion d’aimants et elle a comptabilisé un montant de 15,5 M$ à titre de règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et frais connexes, soit 13,5 M$ pour le règlement relatif à la responsabilité du fait du produit comptabilisé au troisième trimestre et 2,0 M$ de frais juridiques connexes (1,5 M$ pour le quatrième trimestre). Le montant total est comptabilisé dans un poste distinct des charges d’exploitation.

Frais d’intégration La Société a comptabilisé une charge de 4,7 M$ relative pour l’essentiel à la radiation de stocks (4,7 M$ pour le

quatrième trimestre) par suite de la fermeture d’installations dans le cadre de l’intégration de MEGA Brands America. Le montant est comptabilisé dans le coût des produits vendus.

La Société a comptabilisé des frais d’intégration de 3,6 M$ (3,6 M$ pour le quatrième trimestre) encourus principalement pour l’établissement de la marque, la radiation d’éléments d’actif d’usines ainsi que pour la fermeture d’usines et d’autres frais d’intégration divers. Ce montant est comptabilisé dans un poste distinct des charges d’exploitation.


ÉLÉMENTS PARTICULIERS AYANT UNE INCIDENCE SUR L’EXPLOITATION (suite) Frais de litige La Société a comptabilisé des frais de litige de 4,8 M$ (3,7 M$ pour le quatrième trimestre), principalement liés

au procès Rosen. Ce montant est comptabilisé dans un poste distinct des charges d’exploitation. La direction estime qu’en vertu des conditions d’acquisition de MEGA Brands America, toutes les réclamations et tous les frais relatifs aux produits MAGNETIX, ainsi que certains autres frais, peuvent être recouvrés auprès des vendeurs, notamment les fonds entiercés de 15,0 M$ dans le cadre de l’EAA. Bien que la Société s’attende également à recouvrer la quasi-totalité du montant de 13,5 M$ lié au règlement relatif à la responsabilité du fait du produit auprès de ses assureurs et par d’autres recours, rien ne garantit que l’issue du litige sera favorable.


PRINCIPALES INFORMATIONS FINANCIÈRES Le tableau ci-dessous présente un résumé des principales données tirées des états consolidés des résultats pour les exercices terminés les 31 décembre 2006, 2005 et 2004 et les trimestres terminés les 31 décembre 2006 et 2005 :

Exercices terminés les 31 décembre

(vérifiés)

Trimestres terminés les 31 décembre (non vérifiés)

(en milliers de dollars US, sauf les données par action) 2006 2005 2004 2006 2005

Chiffre d’affaires net 547 347 384 863 215 456 164 805 166 234 Coût des produits vendus 328 822 214 668 123 821 113 272 88 559 Bénéfice brut 218 525 170 195 91 635 51 533 77 675 Frais de marketing et de publicité 26 808 24 573 13 382 10 562 13 067 Frais de recherche et de

développement 18 334 9 402 5 691 5 858 3 658 Autres frais de vente, de

distribution et d’administration 109 815 71 074 37 244 24 540 28 658

Perte (gain) de change (4 846) 2 796 (3 117) (858) 589 Règlement relatif à la

responsabilité du fait du produit et frais connexes 15 490 - - 1 463 -

Programme volontaire de rappel et de remplacement 5 612 - - 3 995 -

Frais de litige 4 769 - - 3 678 - Frais d’intégration 3 573 - - 3 573 - Éléments exceptionnels - - 5 158 - - Bénéfice (perte) d’exploitation 38 970 62 350 33 277 (1 278) 31 703 Intérêts débiteurs et autres frais

Intérêts sur la dette à long terme 22 526 9 310 1 207 6 419 5 127

Autres intérêts 177 954 170 371 (26) 22 703 10 264 1 377 6 790 5 101 Bénéfice (perte) avant impôts sur

les bénéfices 16 267 52 086 31 900 (8 068) 26 602 Impôts sur les bénéfices

Exigibles (1 217) 5 473 7 427 (5 126) 360 Futurs (7 864) 7 005 (704) (5 703) 5 331

(9 081) 12 478 6 723 (10 829) 5 691 Bénéfice net 25 348 39 608 25 177 2 761 20 911 Bénéfice par action

De base 0,79 1,35 0,93 0,09 0,66 Dilué 0,74 1,26 0,86 0,08 0,61

NOMBRE MOYEN PONDÉRÉ D’ACTIONS EN CIRCULATION 2006 2005 2004 2006 2005

De base 32 220 495 29 281 145 27 185 175 32 352 319 31 854 644 Dilué 34 189 034 31 390 456 29 331 615 34 289 179 34 080 643


PRINCIPALES INFORMATIONS FINANCIÈRES (suite) Les tableaux ci-dessous présentent un résumé des principales données tirées des bilans consolidés aux 31 décembre 2006, 2005 et 2004 et des données en dollars canadiens pour les exercices terminés à ces dates à titre d’informations supplémentaires à l’intention des investisseurs canadiens : 31 décembre (en milliers de dollars CA, sauf les données par action) 2006 2005 2004 $ $ $ Données tirées du bilan Fonds de roulement1) 124 725 101 605 101 092 Immobilisations corporelles 43 213 39 351 32 221 Total de l’actif 800 442 720 495 183 155 Total de la dette 311 954 300 953 24 572 Exercices terminés les 31 décembre (en milliers de dollars CA, sauf les données par action) 2006 2005 2004 (non vérifiés) $ $ $ Données en dollars canadiens2) Chiffre d’affaires net 637 823 448 481 251 071 Bénéfice net 29 538 46 155 29 339 Bénéfice par action

De base 0,92 1,58 1,08 Dilué 0,86 1,47 1,00

1) Le fonds de roulement correspond à l’excédent de l’actif à court terme sur le passif à court terme. 2) Les données financières en dollars US sont converties en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la fin de l’exercice terminé le

31 décembre 2006, soit 1,1653 $ CA pour 1,00 $ US, selon le principe de la conversion de convenance. Obligations contractuelles Le tableau suivant présente un résumé des obligations contractuelles des exercices à venir : Exercices

2007 2008 2009 2010 2011 Après

cinq ans Total Dette à long terme 9 000 9 000 4 200 42 600 2 600 243 750 311 150 Contrats de location-

acquisition 609 195 - - - - 804 Contrats de location-

exploitation 13 465 10 189 9 209 8 192 3 637 1 268 45 960 Total des obligations

contractuelles 23 074 19 384 13 409 50 792 6 237 245 018 357 914


RÉSULTATS D’EXPLOITATION COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 Adoption du CPN-156 En 2006, la Société a adopté les recommandations d’une nouvelle note d’orientation publiée par le Comité sur les problèmes nouveaux de l’ICCA, soit le CPN-156, « Comptabilisation par un fournisseur d’une contrepartie consentie à un client (y compris un revendeur des produits du fournisseur) ». Par conséquent, certains rabais accordés aux clients dans le cours normal des activités, et dont la juste valeur marchande ne peut être déterminée avec précision, sont comptabilisés en réduction du chiffre d’affaires. Selon le principe comptable qu’utilisait la Société auparavant, ces rabais étaient pris en compte dans le chiffre d’affaires, le coût des produits vendus et les frais de marketing et de publicité. Aux fins de comparaison, la Société a reclassé ces rabais pour l’exercice 2005. L’adoption du CPN-156 a réduit le chiffre d’affaires net de 25,8 M$ et de 22,2 M$ pour les exercices 2006 et 2005, respectivement, et de 9,8 M$ et de 9,7 M$ pour les quatrièmes trimestres de 2006 et de 2005, respectivement. Chiffre d’affaires net Le chiffre d’affaires net a augmenté de 42,2 % en 2006 pour atteindre 547,3 M$, contre 384,9 M$ en 2005. Cette hausse est essentiellement attribuable à l’ajout des résultats de MEGA Brands America pour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005, de même qu’à la croissance interne attribuable aux jeux de construction. Un montant de 6,6 M$ à titre d’éléments particuliers a été déduit du chiffre d’affaires net de 2006. Le chiffre d’affaires net provenant des jouets a atteint 333,7 M$ pour 2006, contre 291,6 M$ pour 2005, soit une hausse de 14,4 %. Cette augmentation découle en grande partie de l’ajout des jeux de construction magnétiques, des jeux de société et des casse-têtes sur l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005. La croissance interne attribuable aux jeux de construction a également contribué à la hausse du chiffre d’affaires net. Le chiffre d’affaires net provenant de la papeterie et des jeux d’activité a progressé de 129,0 % pour atteindre 213,7 M$, contre 93,3 M$ en 2005. Cette croissance reflète l’ajout des résultats de MEGA Brands America pour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005, de même que la contribution des résultats de Board Dudes. Le chiffre d’affaires net pour l’Amérique du Nord a augmenté de 56,4 % pour s’établir à 397,8 M$, contre 254,3 M$ en 2005, en raison essentiellement de l’ajout des résultats de MEGA Brands America aux résultats de l’ensemble de l’exercice 2006, tandis qu’en 2005, les résultats ajoutés ne portaient que sur une période d’environ cinq mois. Le chiffre d’affaires net provenant des jouets de construction est demeuré stable, une augmentation des ventes de produits pour les enfants d’âge préscolaire et de produits MAGNETIX ayant été annulée par un léger recul des ventes de produits pour garçons de cinq ans et plus. Le chiffre d’affaires net du secteur International a progressé de 14,6 % pour se chiffrer à 149,6 M$, contre 130,5 M$ en 2005. La Société a accru sa part de marché dans la catégorie des jouets de construction dans pratiquement tous les marchés internationaux en 2006 et elle est devenue, pour la première fois, chef de file dans cette catégorie au Royaume-Uni et en Espagne. Le chiffre d’affaires net du secteur International compte pour 27,3 % du chiffre d’affaires net consolidé de 2006, contre 33,9 % pour 2005. Coût des produits vendus Le coût des produits vendus est passé de 214,7 M$ en 2005 à 328,8 M$ en 2006, en hausse de 53,1 %. Cette augmentation est principalement attribuable à l’ajout des résultats de MEGA Brands America pour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005. Un montant de 8,5 M$ à titre d’éléments particuliers est inclus dans le coût des produits vendus de 2006.


COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 (suite) Bénéfice brut Sous l’effet de la croissance du chiffre d’affaires net, le bénéfice brut a augmenté de 28,4 % pour atteindre 218,5 M$ en 2006, contre 170,2 M$ en 2005. La marge brute est passé de 44,2 % en 2005 à 39,9 % en 2006. Cette baisse de la marge brute s’explique principalement par des frais de transport additionnels encourus pour respecter les échéanciers de livraison des produits MAGNETIX modifiés aux clients et la hausse du coût des aimants en raison d’une augmentation du prix des matières premières, le tout ayant une incidence d’environ 10,0 M$. De plus, les éléments particuliers ayant influé sur le bénéfice brut ont totalisé 15,1 M$. Les prix de la résine de plastique étaient comparables en 2006 à ceux connus en 2005 et n'ont pas eu d’incidence négative sur la marge brute. Charges d’exploitation Les frais de marketing et de publicité sont passés de 24,6 M$ en 2005 à 26,8 M$ en 2006. Cette augmentation reflète l’ajout des résultats de MEGA Brands America pour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005. Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires net, ces frais ont diminué pour s’établir à 4,9 %, contre 6,4 % en 2005, en raison d’une baisse proportionnelle des frais de marketing et de publicité engagés pour les produits de papeterie et les jeux d’activité. Les frais de recherche et de développement ont atteint 18,3 M$ en 2006, contre 9,4 M$ en 2005. Cette hausse est surtout attribuable à l’ajout des résultats de MEGA Brands America pour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005. Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires, ces frais sont passés de 2,4 % en 2005 à 3,3 % en 2006. Les autres frais de vente, de distribution et d’administration se sont chiffrés à 109,8 M$ en 2006, contre 71,1 M$ en 2005. Cette augmentation découle principalement de l’ajout des résultats de MEGA Brands Americapour l’ensemble de l’exercice 2006, plutôt qu’une période d’environ cinq mois en 2005. Ces frais correspondent à 20,1 % du chiffre d’affaires net de 2006, contre 18,5 % en 2005. Bénéfice d’exploitation En raison de ce qui précède, le bénéfice d’exploitation de 2006 s’est établi à 39,0 M$, contre 62,4 M$ en 2005. La perte d’exploitation attribuable aux activités nord-américaines s’est chiffrée à 11,7 M$ en 2006, contre un bénéfice d’exploitation de 40,3 M$ en 2005. Le bénéfice d’exploitation attribuable aux activités internationales s’est élevé à 50,7 M$, contre 22,1 M$ en 2005. Charges hors exploitation Les intérêts débiteurs se sont établis à 22,7 M$ en 2006, contre 10,3 M$ en 2005, écart qui résulte des emprunts affectés au financement de l’acquisition de MEGA Brands America. L’acquisition a été conclue le 26 juillet 2005, ce qui explique en grande partie l’écart d’un exercice à l’autre, le reste de l’écart étant attribuable à la hausse des taux d’intérêt en 2006. La Société a comptabilisé une économie d’impôts de 9,1 M$ en 2006, contre une charge d’impôts de 12,5 M$ en 2005. Compte non tenu des éléments particuliers, le taux d’imposition réel de 2006 est de 12,6 %, contre 24,0 % en 2005, ce qui reflète surtout un bénéfice d’exploitation proportionnellement plus élevé dans des territoires à faible imposition en 2006 par rapport à 2005. Le taux d’imposition utilisé pour établir la charge d’impôts est le taux d’imposition réel estimatif applicable à chaque entité de la Société. Le taux d’imposition réel tient également compte de la structure de financement mise en place après l’acquisition de MEGA Brands America. En raison de cette acquisition, la Société prévoit profiter d'économies de flux de trésorerie d'environ 100,0 M$ réparties sur une période de 15 ans puisque les écarts d’acquisition sont déductibles aux fins d’impôts aux États-Unis.


COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 (suite) Bénéfice net Le bénéfice net de 2006 s’est établi à 25,3 M$, ou un bénéfice dilué par action de 0,74 $, contre un bénéfice net de 39,6 M$ en 2005, ou un bénéfice dilué par action de 1,26 $. Le bénéfice de base par action de 2006 s’est chiffré à 0,79 $, contre 1,35 $ pour 2005. Incidence des éléments particuliers Les tableaux suivants présentent l’incidence des éléments particuliers sur l’état des résultats de 2006. La direction estime que l’analyse des résultats d’exploitation du quatrième trimestre de 2006 et de l’exercice 2006 compte non tenu des éléments particuliers est pertinente, étant donné que ces éléments ne sont pas représentatifs des activités courantes.

(en milliers de dollars US) Exercices terminés les 31 décembre

Chiffres vérifiés

2006

Éléments particuliers non vérifiés

2006

Chiffres non vérifiés avant

éléments particuliers1)

Chiffres vérifiés

2005

Chiffre d’affaires net 547 347 6 606 553 953 384 863 Coût des produits vendus 328 822 (8 541) 320 281 214 668 Bénéfice brut 218 525 15 147 233 672 170 195 Frais de marketing et de publicité 26 808 - 26 808 24 573 Frais de recherche et de développement 18 334 - 18 334 9 402 Autres frais de vente, de distribution et d’administration 109 815 – 109 815 71 074 Perte (gain) de change (4 846) – (4 846) 2 796 Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et

frais connexes 15 490 (15 490) – – Programme volontaire de rappel et de remplacement 5 612 (5 612) – – Frais de litige 4 769 (4 769) – – Frais d’intégration 3 573 (3 573) – – Bénéfice d’exploitation 38 970 44 591 83 561 62 350 Intérêts débiteurs et autres frais 22 703 - 22 703 10 264 Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices 16 267 44 591 60 858 52 086 Impôts sur les bénéfices (9 081) 16 722 7 641 12 478 Bénéfice net 25 348 27 869 53 217 39 608 Bénéfice par action, de base 0,79 0,86 1,65 1,35 Bénéfice par action, dilué 0,74 0,82 1,56 1,26


COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 (suite)

(en milliers de dollars US) Trimestres terminés les 31 décembre

Chiffres non vérifiés

2006

Éléments particuliers non vérifiés

2006

Chiffres non vérifiés avant

éléments particuliers1)

Chiffres non vérifiés

2005

Chiffre d’affaires net 164 805 5 865 170 670 166 234 Coût des produits vendus 113 272 (8 628) 104 644 88 559 Bénéfice brut 51 533 14 493 66 026 77 675 Frais de marketing et de publicité 10 562 - 10 562 13 067 Frais de recherche et de développement 5 858 - 5 858 3 658 Autres frais de vente, de distribution et d’administration 24 540 - 24 540 28 658 Perte (gain) de change (858) - (858) 589 Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et

frais connexes 1 463 (1 463) - - Programme volontaire de rappel et de remplacement 3 995 (3 995) - - Frais de litige 3 678 (3 678) - - Frais d’intégration 3 573 (3 573) - - Bénéfice d’exploitation (1 278) 27 202 25 924 31 703 Intérêts débiteurs et autres frais 6 790 - 6 790 5 101 Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices (8 068) 27 202 19 134 26 602 Impôts sur les bénéfices (10 829) 10 200 (629) 5 691 Bénéfice net 2 761 17 002 19 763 20 911 Bénéfice par action, de base 0,09 0,53 0,61 0,66 Bénéfice par action, dilué 0,08 0,50 0,58 0,61

1) Les expressions « chiffre d’affaires net avant éléments particuliers », « coût des produits vendus avant éléments particuliers », « bénéfice

brut avant éléments particuliers », « marge brute avant éléments particuliers », « bénéfice (perte) d’exploitation avant éléments particuliers », « bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices et éléments particuliers », « bénéfice net avant éléments particuliers » et « bénéfice dilué par action avant éléments particuliers » sont des mesures qui n’ont pas de sens normalisé selon les PCGR et qui ne sauraient être comparées aux mesures similaires présentées par d’autres sociétés. Nous les présentons à titre de mesures du résultat d’exploitation de nos activités courantes, compte non tenu de l’incidence des éléments exceptionnels. Nous ne tenons pas compte de ces éléments du fait qu’ils rendent plus difficile la comparaison de nos résultats financiers d’une période à l’autre et qu’ils pourraient fausser l’analyse de l’évolution du rendement de la Société.


COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2004 Chiffre d’affaires net Le chiffre d’affaires net avait augmenté de 78,6 % en 2005 pour atteindre 384,9 M$, contre 215,5 M$ en 2004. Les principaux facteurs ayant contribué à cette hausse globale sont l’ajout des résultats de MEGA Brands America à compter du 26 juillet 2005 et le succès continu de nos jouets de construction en raison d’une forte pénétration de ces produits dans les marchés internationaux. Le chiffre d’affaires net provenant des jouets était passé de 215,5 M$ en 2004 à 291,6 M$ en 2005, soit une hausse de 35,2 %. Cette forte croissance a été principalement alimentée par les ventes plus élevées de produits s’adressant aux enfants d’âge préscolaire et aux garçons de 5 ans et plus dans tous les marchés clés d’Europe, d’Amérique latine et du Canada, ainsi que par l’ajout des jouets MAGNETIX, et des jeux de société et des casse-tête à la suite de l’acquisition de MEGA Brands America. Cette hausse a été partiellement compensée par un léger déclin des ventes de jouets de construction de base aux États-Unis, reflétant un environnement commercial difficile dans le secteur du jouet, ainsi que l’approche très prudente adoptée par les principaux détaillants au chapitre des stocks. Le chiffre d’affaires net provenant de la papeterie et des jeux d’activité s’était établi à 93,3 M$ en 2005, comparativement à néant en 2004. Avant l’acquisition de MEGA Brands America, la Société n’était pas active dans ces gammes de produits. Le chiffre d’affaires net pour l’Amérique du Nord avait augmenté de 100,1 % pour atteindre 254,3 M$ en 2005, contre 127,1 M$ en 2004. Le chiffre d’affaires net du secteur International s’était établi à 130,5 M$ en 2005, soit une progression de 47,6 % par rapport aux 88,4 M$ inscrits en 2004. En raison de l’ajout du chiffre d’affaires net de MEGA Brands America en 2005, dont les ventes avaient été concentrées essentiellement en Amérique du Nord, le chiffre d’affaires net du secteur International avait compté pour 33,9 % du chiffre d’affaires net consolidé de 2005, contre 41,0 % pour 2004. Bénéfice brut Le bénéfice brut de 2005 s’était établie à 170,2 M$, contre 91,6 M$ en 2004, en hausse de 85,8 %. Cette augmentation avait découlé principalement de la croissance du chiffre d’affaires. La marge brute était passé de 42,5 % en 2004 à 44,2 % en 2005.. L’augmentation du bénéfice brut est principalement attribuable aux modifications survenues dans la gamme de produits et de clients en comparaison de 2004. Cette hausse a cependant été partiellement compensée par le niveau plus faible de bénéfice brut généré par les produits de papeterie ainsi que par la hausse des coûts de la résine de plastique au cours des six premiers mois de 2005. Charges d’exploitation Les frais de marketing et de publicité étaient passés de 13,4 M$ en 2004 à 24,6 M$ en 2005, en hausse de 83,6 %. Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires net, ces frais avaient été de 6,4 % en 2005, contre 6,2 % en 2004. Les frais de recherche et de développement avaient atteint 9,4 M$ en 2005, contre 5,7 M$ en 2004. Cette hausse avait découlé essentiellement de l’ajout des résultats de MEGA Brands America en 2005. Les autres frais de vente, de distribution et d’administration s’étaient chiffrés à 71,1 M$ en 2005, contre 34,1 M$ en 2004, soit une hausse de 108,4 %. Ces frais correspondaient à 18,5 % du chiffre d’affaires net de 2005, contre 15,8 % en 2004. Cette augmentation avait reflété principalement l’ajout des frais de MEGA Brands America à compter de la date d’acquisition et la hausse des frais de distribution attribuable à l’importante croissance des ventes internationales en 2005. En 2004, la Société avait comptabilisé 5,2 M$ à titre d’éléments particuliers qui avaient été portés au bénéfice d’exploitation comme éléments exceptionnels. Ces éléments particuliers étaient composés d’une perte de 3,6 M$, découlant du fait que certains instruments financiers dérivés n’étaient plus admissibles à la comptabilité de couverture, et de frais de 1,6 M$ liés à des services-conseils et à des services professionnels relatifs à la présence accrue de la Société sur le marché allemand.


COMPARAISON DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 ET DE L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2004 (SUITE) Bénéfice d’exploitation Le bénéfice d’exploitation de 2005 avait augmenté de 87,4 % pour s’établir à 62,4 M$, contre 33,3 M$ pour 2004. Charges hors exploitation Les intérêts débiteurs de 2005 s’étaient élevés à 10,3 M$, contre 1,4 M$ pour 2004. L’écart traduisait surtout une hausse des emprunts pour le financement de l’acquisition de MEGA Brands America et, dans une moindre mesure, la montée des taux d’intérêt moyens par rapport à ceux de l’exercice précédent. Les impôts sur les bénéfices avaient totalisé 12,5 M$ pour l’exercice 2005, contre 6,7 M$ pour l’exercice 2004. Le taux d’imposition réel avait été de 24,0 % pour l’exercice 2005, alors que celui de 2004 s’était établi à 21,1 %. Cette hausse reflétait principalement l’effet de l’acquisition de MEGA Brands America, qui avait donné lieu à une hausse du bénéfice dans des territoires à imposition élevée. Bénéfice net Le bénéfice net de 2005 avait augmenté de 57,3 %, s’établissant à 39,6 M$, soit un bénéfice dilué par action de 1,26 $, contre 25,2 M$ et 0,86 $ par action pour l’exercice 2004. Le bénéfice de base par action pour 2005 s’était chiffré à 1,35 $, contre 0,93 $ pour 2004. SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et les emprunts à court terme contractés en vertu d’une facilité de crédit renouvelable ont toujours été notre principale source de liquidités. Les flux de trésorerie provenant de l’exploitation pourraient diminuer en raison d’un fléchissement de la demande de nos produits que pourraient entraîner des facteurs tels qu’une conjoncture économique défavorable ou des changements dans les préférences du public et des consommateurs. Ils pourraient diminuer aussi à cause de la montée des coûts de fabrication et de distribution des produits. Les capitaux dont nous avons besoin sont principalement destinés au financement des stocks et des comptes débiteurs, au service de la dette et aux dépenses en immobilisations pour le développement de nouvelles gammes de produits. En raison de la nature saisonnière du secteur des jouets et de celui de la papeterie, nos besoins en fonds de roulement varient durant l’exercice. Les besoins en fonds de roulement s’accroissent généralement au cours des trois premiers trimestres à mesure que les stocks s’accumulent en prévision de la période de pointe. Activités d’exploitation Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont totalisé 15,9 M$ pour 2006, contre 25,0 M$ pour 2005. Cette diminution s’explique surtout par la baisse du bénéfice d’exploitation, en raison des éléments particuliers touchant l’exploitation qui ont été engagés au cours de l’exercice. Activités de financement Pour 2006, les flux de trésorerie provenant des activités de financement ont atteint 14,3 M$. Ils reflètent surtout un prélèvement de 40,0 M$ sur la facilité de crédit renouvelable de la Société et le remboursement d’une somme de 29,0 M$ sur la dette à long terme. En 2006, la Société a remboursé 20,0 M$ sur le capital de son emprunt à terme A de 40,0 M$ et, parallèlement, a haussé le plafond de sa facilité de crédit renouvelable pour le faire passer de 100,0 M$ à 120,0 M$. Les flux de trésorerie provenant des activités de financement de 2005 s’étaient montés à 291,9 M$, résultant principalement des emprunts et de l’émission d’actions pour le financement de l’acquisition de MEGA Brands America.


SITUATION DE TRÉSORERIE ET SOURCES DE FINANCEMENT (suite) Activités d’investissement Les liquidités affectées aux activités d’investissement de l’exercice 2006 s’élèvent à 36,0 M$, soit 17,5 M$ pour l’acquisition d’immobilisations corporelles, et le reste, pour l’acquisition de Board Dudes essentiellement. En 2005, les liquidités affectées aux activités d’investissement avaient atteint 303,0 M$, étant surtout destinées à l’acquisition de MEGA Brands America. Nous prévoyons une hausse des dépenses en immobilisations pour 2007, mais la hausse devrait être proportionnelle à la croissance du chiffre d’affaires. BILANS Au 31 décembre 2006, l’actif à court terme s’établissait à 345,6 M$, contre 297,2 M$ à la fin de 2005. L’augmentation tient surtout à l’accroissement des stocks, qui sont passés de 82,3 M$ en 2005 à 140,6 M$ en 2006. En 2006, la Société a accumulé des stocks d’articles de base en prévision des fermetures d’usine, lesquelles ont eu lieu au cours du quatrième trimestre essentiellement. En outre, le niveau de production au cours des derniers mois de 2006 a été plus élevé que d’habitude en raison de la demande de certains produits dérivés de deux films dont la sortie en Amérique du Nord est prévue pour mai 2007. L’objectif de la Société est d’abaisser le niveau des stocks à environ 110,0 M$ avant la fin de 2007. Les comptes clients sont passés de 167,4 M$ en 2005 à 153,1 M$ en 2006, baisse qui s’explique par le calendrier des livraisons et celui des recouvrements. Le passif à court terme s’est accru, passant de 195,6 M$ en 2005 à 220,9 M$ en 2006. La hausse découle de l’augmentation des comptes créditeurs et charges à payer, qui ont atteint 153,4 M$ en 2006, contre 108,0 M$ en 2005. La Société avait comptabilisé dans ses états financiers consolidés vérifiés de 2005 une contrepartie additionnelle de 51,0 M$ US à payer aux anciens actionnaires de Rose Art Industries, Inc., sous réserve de la détermination finale du montant qui est dû, s'il en est. Au 31 décembre 2006, aucun déboursement n’avait été effectué à l’égard de cette contrepartie additionnelle. En 2006, compte tenu des résultats financiers de MEGA Brands America, la Société n’a comptabilisé aucune contrepartie additionnelle à payer. Au 31 décembre 2006, le fonds de roulement se chiffrait à 124,7 M$, contre 101,6 M$ à la fin de 2005. L’augmentation est surtout attribuable aux stocks, qui s’étaient accrus à la fin de 2006. La dette à long terme à la fin de 2006 s’élevait à 312,0 M$, en comparaison de 301,0 M$ à la fin en 2005. Au 31 décembre 2006, la dette de la Société était constituée d’une somme de 14,4 M$ représentant l’emprunt à terme A de la facilité de crédit qui vient à échéance en 2009, d’une somme de 256,8 M$ représentant l’emprunt à terme B de la facilité de crédit qui vient à échéance en 2012 et d’une somme de 40,0 M$ prélevée sur la facilité de crédit renouvelable de 120,0 M$. En 2005, la Société avait conclu des swaps de taux d’intérêt afin de convertir les taux d’intérêt variables sur une portion de l’emprunt à terme B de la facilité de crédit, soit 150,0 M$, en taux fixes. Au 31 décembre 2006, la Société était en conformité avec toutes les clauses restrictives de sa facilité de crédit. Au 31 décembre 2006, la trésorerie et les équivalents de trésorerie totalisaient 13,7 M$, et la tranche inutilisée de la facilité de crédit renouvelable de la Société correspondait à 80,0 M$. D’après ses prévisions, la Société estime qu’ensemble, les flux de trésorerie provenant de l’exploitation et la tranche encore disponible en vertu de sa facilité de crédit renouvelable seront suffisants pour financer le fonds de roulement, les nouvelles immobilisations corporelles, les remboursements de la dette et d’autres obligations financières. En outre, la Société estime que le fait de pouvoir accéder aux marchés financiers, le cas échéant, lui assure des liquidités additionnelles dont elle pourrait avoir besoin. Pour en savoir plus sur la situation financière de la Société, se reporter aux tableaux « Données tirées du bilan » et « Obligations contractuelles » de la page 12 du présent rapport de gestion.


SAISONNALITÉ ET FLUCTUATIONS TRIMESTRIELLES Nos résultats d’exploitation ont toujours fluctué énormément d’un trimestre à l’autre, et nous prévoyons la même tendance pour les périodes à venir. Les résultats d’exploitation d’un trimestre donné ne sont pas vraiment représentatifs des résultats de tout autre trimestre à venir et ils ne peuvent être comparés qu’à ceux des trimestres correspondants des exercices antérieurs. Les deux premiers trimestres sont habituellement moins rentables, puisque notre chiffre d’affaires net est à son plus faible niveau de l’exercice, alors que les charges d’exploitation fixes restent relativement stables. Cette saisonnalité a la même influence sur les résultats d’autres entreprises dans notre secteur d’activité. En raison de ce facteur saisonnier, nos flux de trésorerie pour un trimestre donné ne sont généralement pas représentatifs des flux de trésorerie pour l’ensemble de l’exercice. Ainsi, la comparaison de l’état des flux de trésorerie à intervalle de douze mois est, en règle générale, plus pertinente qu’une comparaison avec la fin de l’exercice précédent. PRINCIPALES INFORMATIONS FINANCIÈRES TRIMESTRIELLES Le tableau ci-après présente les principales informations financières trimestrielles des exercices 2006 et 2005. (en milliers de dollars US, sauf les données par action) 2006 (non vérifiés) T1 T2 T3 T4 Chiffre d’affaires net 78 564 102 200 201 778 164 805 En pourcentage du chiffre annuel (%) 14,3 18,7 36,9 30,1 Bénéfice brut 34 199 42 246 90 547 51 533 Bénéfice (perte) d’exploitation 3 886 10 162 26 200 (1 278) Bénéfice net 578 4 050 17 959 2 761 Bénéfice de base par action 0,02 0,13 0,56 0,09 Bénéfice dilué par action 0,02 0,12 0,53 0,08

(en milliers de dollars US, sauf les données par action) 2005 (non vérifiés) T1 T2 T3 T4 Chiffre d’affaires net 28 323 36 103 154 203 166 234 En pourcentage du chiffre annuel (%) 7,3 9,4 40,1 43,2 Bénéfice brut 11 387 13 849 67 284 77 675 Bénéfice (perte) d’exploitation (1 434) (485) 32 567 31 703 Bénéfice net (perte nette) (1 178) (540) 20 415 20 911 Bénéfice (perte) de base par action (0,04) (0,02) 0,67 0,66 Bénéfice (perte) dilué(e) par action (0,04) (0,02) 0,62 0,61

COMPARAISON DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 Le chiffre d’affaires net consolidé du quatrième trimestre de 2006 s’élève à 164,8 M$, contre 166,2 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Le chiffre d’affaires net du secteur des jouets s’est établi à 123,1 M$ pour le quatrième trimestre de 2006, contre 118,1 M$ pour le trimestre correspondant de 2005, soit une hausse de 4,2 %. Le chiffre d’affaires de toutes les catégories de produits a grimpé, sauf celui des jeux de société et des casse-têtes. Le chiffre d’affaires net du secteur de la papeterie et des produits d’activité pour enfants a reculé, passant de 48,1 M$ pour le quatrième trimestre de 2005 à 41,7 M$ pour le quatrième trimestre de 2006. La raison principale de ce recul est la chute des ventes du quatrième trimestre de 2006, comparativement à celles du trimestre correspondant de 2005, des produits de bricolage et d’activité pour enfants, lesquels produits sont exploités sous licence.


COMPARAISON DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 (suite) Le chiffre d’affaires net du secteur de l’Amérique du Nord s’est monté à 116,9 M$ pour le quatrième trimestre de 2006, contre 127,0 M$ pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires net attribuable aux jouets de construction qui s’adressent aux enfants d’âge préscolaire et aux garçons de 5 ans et plus a atteint le même niveau que celui du quatrième trimestre de 2005, alors que les ventes de produits de bricolage et d’activité pour enfants et de jeux de société et de casse-têtes ont régressé. Les ventes de papeterie ont grimpé par rapport à celles du quatrième trimestre de 2005. Le chiffre d’affaires net du secteur International s’est établi à 47,9 M$, contre 39,3 M$ pour le quatrième trimestre de 2005, soit une croissance de 22,0 %, rendue possible grâce aux ventes de jouets de construction magnétisés et de ceux destinés aux enfants d’âge préscolaire et aux garçons de 5 ans et plus. Les ventes internationales ont représenté 29,1 % du chiffre d’affaires net consolidé du quatrième trimestre de 2006, contre 23,6 % pour le trimestre correspondant de 2005. Le coût des produits vendus est passé de 88,6 M$ pour le quatrième trimestre de 2005 à 113,3 M$ pour le quatrième trimestre de 2006, soit une majoration de 28,0 %. Celle-ci s’explique par une hausse des frais de transport engagés pour respecter les dates de livraison fixées par les clients des produits MAGNETIX modifiés et une hausse du coût des aimants en raison d’une augmentation du prix des matières premières. L’incidence de tous ces facteurs s’est traduite par une hausse d’environ 10,0 M$ du coût des produits vendus. Pour le quatrième trimestre de 2006, le coût des produits vendus englobe les éléments particuliers, qui s’élèvent à 8,5 M$. Le bénéfice brut du quatrième trimestre de 2006 a diminué par rapport à celui du trimestre correspondant de 2005, passant de 77,7 M$ à 51,5 M$ et la marge brute a diminué à 31,3 % du chiffre d’affaires net, contre 46,7 % pour la période correspondante de 2005. Le prix de la résine de plastique était comparable à son niveau du quatrième trimestre de l’exercice précédent et n’a donc pas affecté négativement la marge brute. Les frais de marketing et de publicité ont totalisé 10,6 M$, alors qu’ils avaient atteint 13,1 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires net, ces frais correspondent à 6,4 %, contre 7,9 % pour le trimestre correspondant de 2005. La diminution résulte surtout de la différence entre le calendrier des dépenses en 2006 et le calendrier en 2005. Pour les neuf premiers mois de 2006, les frais de marketing et de publicité accusent une hausse de 41,2 % en regard de ceux de la période correspondante de 2005. Les frais de recherche et de développement du quatrième trimestre de 2006 se sont accrus relativement à ceux du trimestre correspondant de 2005, passant de 3,7 M$ (2,2 % du chiffre d’affaires) à 5,9 M$ (3,6 % du chiffre d’affaires). Les autres frais de vente, de distribution et d’administration se sont élevés à 23,7 M$, contre 29,2 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Ces frais représentent 14,4 % du chiffre d’affaires net du quatrième trimestre de 2006, contre 17,6 % pour le quatrième trimestre de 2005. La diminution de ces frais s’explique par un nivellement général des frais d’administration et une réduction des primes versées en regard de celles de 2005. En raison des facteurs susmentionnés, le quatrième trimestre de 2006 s’est soldé par une perte d’exploitation de 1,3 M$, contre un bénéfice d’exploitation de 31,7 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Le secteur de l’Amérique du Nord a subi une perte d’exploitation de 34,4 M$, alors qu’il avait enregistré un bénéfice d’exploitation de 25,4 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Le bénéfice d’exploitation du secteur International est passé de 6,3 M$ pour le quatrième trimestre de 2005 à 33,1 M$ pour le quatrième trimestre de 2006. Les intérêts débiteurs se sont élevés à 6,8 M$, contre 5,1 M$ pour le trimestre correspondant de 2005, ce qui reflète avant tout une hausse de la moyenne des taux d’intérêt au cours du quatrième trimestre de 2006. La Société a comptabilisé une économie d’impôts sur les bénéfices de 10,8 M$ pour le quatrième trimestre de 2006, alors qu’elle avait inscrit une charge d’impôts de 5,7 M$ pour le trimestre correspondant de 2005. Compte non tenu des éléments particuliers, le taux d’imposition réel du quatrième trimestre de 2006 représente un taux négatif de 3,3 %, contre un taux positif de 21,4 % pour le quatrième trimestre de 2005.


COMPARAISON DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2006 ET DU TRIMESTRE TERMINÉ LE 31 DÉCEMBRE 2005 (suite) Le bénéfice net du quatrième trimestre de 2006 s’est élevé à 2,8 M$ (bénéfice dilué de 0,08 $ par action), contre 20,9 M$ (bénéfice dilué de 0,61 $ par action) pour le quatrième trimestre de 2005. Le bénéfice de base par action pour le quatrième trimestre de 2006 s’est chiffré à 0,09 $, contre 0,66 $ pour le trimestre correspondant de 2005. Pour le quatrième trimestre de 2006, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, avant la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, ont totalisé 3,0 M$, contre 30,5 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. Cet écart résulte principalement de la comptabilisation des éléments particuliers au cours du quatrième trimestre de 2006. Compte tenu de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, les flux de trésorerie provenant de l’exploitation se sont élevés à 28,7 M$, contre 11,0 M$ pour le quatrième trimestre de 2005. ACTIONS EN CIRCULATION Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation ayant servi au calcul du résultat de base de l’exercice 2006 correspond à 32 220 495, contre 29 281 145 en 2005. Pour le calcul du résultat dilué de 2006, ce nombre correspond à 34 189 034, contre 31 390 456 en 2005. Au 31 décembre 2006, 32 664 913 actions étaient en circulation, contre 32 105 575 à la fin de 2005. Au 1er avril 2007, 2 617 306 options sur actions étaient en cours. PERSPECTIVES POUR 2007 À notre avis, nous disposons d’un ensemble de produits fort attrayants pour 2007, toutes catégories confondues. Nous comptons lancer plusieurs nouveaux produits, notamment des produits de bricolage et de papeterie sur de nouveaux marchés géographiques, et offrir des articles exceptionnels exploités sous licence. Nous nous attendons à ce que le chiffre d’affaires net grimpe en Amérique du Nord et sur nos marchés internationaux. Le bénéfice net sera soutenu par les synergies d’exploitation résultant de l’intégration complète de MEGA Brands America en 2006. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES ET UTILISATION D’ESTIMATIONS Périmètre de consolidation et monnaie de présentation Les états financiers consolidés sont présentés en dollars américains (monnaie fonctionnelle) et ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada. Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société et ceux de ses filiales en propriété exclusive à compter de la date d’acquisition de ces filiales. Tous les soldes et toutes les opérations intersociétés ont été éliminés au moment de la consolidation. Utilisation d’estimations La préparation des états financiers conformément aux PCGR exige que la direction fasse des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur le montant des actifs et des passifs présentés, ainsi que sur le montant des produits et des charges constatés pour l’exercice. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. Les estimations les plus importantes de la direction portent sur l’évaluation des stocks, de la provision pour créances irrécouvrables à la fin de l’exercice, des impôts sur les bénéfices futurs, des actifs incorporels, de l’écart d’acquisition, des diverses provisions, notamment la provision pour frais d’intégration, de la responsabilité civile et des impôts sur les bénéfices. Constatation des produits Les produits sont constatés si i) une preuve convaincante d’un accord existe, ii) les marchandises ont été livrées aux clients et que ceux-ci en aient pris possession et en aient assumé le risque de perte, iii) le recouvrement de la créance connexe est probable, et iv) le prix de vente est déterminé ou déterminable. Les provisions pour rabais et incitatifs accordés aux clients ainsi que les provisions pour produits défectueux sont comptabilisées au moment où les produits correspondants sont constatés.


PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES ET UTILISATION D’ESTIMATIONS (suite) Rabais du fournisseur La contrepartie en espèces reçue d’un fournisseur est réputée constituer une réduction du prix des produits ou des services du fournisseur et doit en conséquence être comptabilisée en réduction du coût des produits vendus et des stocks connexes dans l’état consolidé des résultats et le bilan consolidé de la Société. Certaines exceptions s’appliquent lorsque la contrepartie reçue en espèces représente soit un remboursement des frais de vente supplémentaires que la Société a engagés ou un paiement en contrepartie des biens livrés ou des services rendus au fournisseur. Autoassurance La Société est autoassurée principalement à l’égard des produits MAGNETIX fabriqués avant le 1er mai 2006. Les provisions techniques au titre de cette autoassurance sont établies par la direction, qui se fonde sur les sinistres rapportés et sur une estimation des sinistres survenus mais non encore rapportés. Ces provisions ne sont pas actualisées. Frais de recherche et de développement Les frais de recherche sont imputés aux résultats, déduction faite des crédits d’impôt connexes. Les frais de développement sont aussi portés aux résultats, déduction faite des crédits d’impôt connexes, sauf s’ils satisfont aux critères de report selon les PCGR du Canada. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, les crédits d’impôt portés en déduction des frais de recherche et de développement totalisent 0,3 M$ (0,9 M$ en 2005). Conversion des devises Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises autres que le dollar américain (monnaies étrangères) et les actifs et passifs monétaires des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les éléments non monétaires du bilan libellés en monnaies étrangères et les éléments non monétaires du bilan des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change en vigueur à la date des opérations respectives. Les produits et les charges liés aux opérations conclues en monnaies étrangères et ceux des filiales étrangères intégrées sont convertis en dollars américains aux taux moyens des périodes respectives. Les gains ou les pertes de change sont portés aux résultats consolidés. Tous les gains et pertes de change non matérialisés sur des actifs et des passifs libellés en monnaies étrangères sont portés aux résultats de l’exercice. Instruments financiers dérivés La Société utilise divers instruments financiers dérivés pour gérer les risques de taux d’intérêt et de change, et documente de manière formalisée, lorsque requis, toutes les relations entre les instruments dérivés et les éléments couverts, ainsi que son objectif et sa stratégie de gestion des risques qui l’ont conduite à utiliser ces couvertures. Les instruments dérivés qui servent de couverture économique tout en n’étant pas admissibles à la comptabilité de couverture sont comptabilisés à leur juste valeur, les variations de la juste valeur étant portées aux résultats. La Société n’utilise pas d’instrument dérivé à des fins de spéculation ou de transaction. Lorsqu’elle utilise la comptabilité de couverture, la Société évalue de manière formalisée, dès la mise en place de la relation de couverture et régulièrement par la suite, si les dérivés utilisés dans les opérations de couverture permettent de compenser de façon très efficace les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Les gains et les pertes sur les contrats de change à terme qui ont été désignés comme efficaces aux fins de la comptabilité de couverture sont portés aux résultats consolidés de l’exercice au cours duquel les produits et les charges connexes sont comptabilisés. Dans le cas des swaps de taux d’intérêt, l’écart entre les intérêts prévus aux contrats de swap et les intérêts réels est porté aux intérêts débiteurs connexes.


PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES ET UTILISATION D’ESTIMATIONS (suite) Les gains ou les pertes sur les instruments dérivés qui ont pris fin ou qui ont cessé d’être efficaces avant l’échéance sont reportés aux autres actifs ou passifs, puis sont portés aux résultats consolidés de l’exercice au cours duquel l’opération couverte sous-jacente est comptabilisée. Si un élément couvert désigné est vendu, s’éteint ou vient à échéance avant que l’instrument dérivé connexe ne prenne fin, un gain ou une perte sur cet instrument dérivé est comptabilisé dans l’état consolidé des résultats. Le tableau suivant offre une information sommaire sur les engagements de la Société au 31 décembre 2006 au titre des contrats de change.

Contrats de change Notionnel

Taux de change moyen

Date d’échéance

Équivalent du

notionnel Juste valeur marchande

$ $ $ Vente – Euros contre dollars US 6 000 1,3021 Déc. 2007 7 813 (154) – Livres sterling contre dollars US 3 000 1,8746 Déc. 2007 5 624 (243) Le tableau suivant offre une information sommaire sur les swaps de taux d’intérêt au 31 décembre 2006.

Swaps de taux d’intérêt Notionnel Taux fixe Date

d’échéance

Juste valeur

marchande $ $ 150 000 4,66325 % Juillet 2012 2 828 Options sur actions et unités d’actions La Société comptabilise les rémunérations à base d’actions selon la méthode de la juste valeur. Suivant cette méthode, toutes les options sur actions attribuées doivent être évaluées à leur juste valeur à la date d’attribution. Les attributions sont passées en charges et portées au crédit du surplus d’apport sur la période d’acquisition des droits, puis sont reclassées en étant portées au capital-actions lorsque les options sur actions sont exercées. Le régime d’unités d’actions de la Société, entré en vigueur le 24 février 2005, permet au conseil d’administration d’accorder des primes sous forme d’unités d’actions qui sont fonction du nombre d’années de service et du rendement et qui deviennent acquises au bout de trois ans pour la plupart. Le régime ne crée aucune dilution, et les attributions sont réglées soit en actions, acquises sur le marché secondaire, ou en espèces, au gré de la Société. Les unités d’actions sont comptabilisées à titre de passifs, en fonction de leur juste valeur, laquelle est établie d’après la valeur à la cote des actions ordinaires à la fin de chaque période. Les unités d’actions sont traitées comme une rémunération à base d’actions et elles sont passées en charges et portées au crédit des charges à payer sur la période d’acquisition des droits qui s’y rattachent. Bénéfice par action Le bénéfice de base par action est établi en fonction du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice. L’effet dilutif des options sur actions est établi selon la méthode du rachat d’actions. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie incluent l’encaisse et les placements à court terme dans des instruments du marché monétaire dont l’échéance est d’au plus trois mois.


PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES ET UTILISATION D’ESTIMATIONS (suite) Stocks Les stocks sont évalués au coût ou à la valeur de marché si celle-ci est inférieure. Le coût est déterminé selon la méthode du premier entré, premier sorti. La valeur de marché est définie, dans le cas des matières premières, comme étant le coût de remplacement, et dans celui des produits en cours et des produits finis, comme étant la valeur de réalisation nette. Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût et amorties selon la méthode linéaire, sur leur durée de vie utile estimative ou sur la durée du contrat de location connexe, selon la période la plus courte. Les périodes d’amortissement sont les suivantes :

Bâtiments 25 ans Matériel et outillage De 3 à 15 ans Matériel informatique De 3 à 5 ans Améliorations locatives Sur la durée des baux

Subventions gouvernementales Les subventions gouvernementales pour l’acquisition d’immobilisations corporelles sont portées en diminution du coût de ces immobilisations et sont amorties de la même manière que celles-ci. Les subventions gouvernementales visant la création d’emplois sont portées aux résultats, en diminution des charges connexes, lorsque les conditions pertinentes sont remplies. Actifs incorporels Les actifs incorporels dotés d’une durée de vie utile limitée sont comptabilisés au coût, déduction faite de l’amortissement cumulé. Ils comprennent les relations clients et la propriété intellectuelle, qui sont amorties sur 20 ans, et les clauses de non-concurrence, qui sont amorties sur 5 ans. Les actifs incorporels ayant une durée de vie utile indéterminée, composés de l’appellation commerciale et de la propriété intellectuelle, sont comptabilisés au coût et ne sont pas amortis. L’appellation commerciale et la propriété intellectuelle sont soumises à un test de dépréciation tous les ans, ou plus fréquemment si des changements de situation indiquent qu’elles pourraient avoir subi une dépréciation. Au 31 décembre 2006, la Société a effectué le test de dépréciation, et aucune réduction de valeur n’a été requise. Écart d’acquisition L’écart d’acquisition représente l’excédent du coût d’acquisition des entreprises sur la juste valeur des actifs nets identifiables acquis et il n’est pas amorti. L’écart d’acquisition est soumis à un test de dépréciation tous les ans, ou plus fréquemment si des changements de situation indiquent qu’il pourrait avoir subi une dépréciation. Au 31 décembre 2006, la Société a effectué le test de dépréciation, et aucune réduction de valeur n’a été requise.


PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES ET UTILISATION D’ESTIMATIONS (suite) Frais reportés Les frais reportés se composent principalement de frais de financement. Les frais de financement sont comptabilisés au coût et amortis selon la méthode linéaire sur la durée de la facilité de crédit. Dépréciation d’actifs à long terme La direction soumet les actifs à long terme à un test de dépréciation lorsque des évènements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La dépréciation est établie au moyen d’une comparaison de la valeur comptable de l’actif avec la somme des flux de trésorerie nets futurs non actualisés attendus de l’utilisation de l’actif et de la valeur résiduelle de celui-ci (valeur recouvrable nette). En cas de dépréciation, la perte de valeur constatée correspond à l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur la juste valeur. Impôts sur les bénéfices futurs La Société utilise la méthode axée sur le bilan pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, les actifs et les passifs d’impôts futurs sont déterminés en fonction de l’écart entre la valeur comptable des actifs et des passifs et leur valeur fiscale. Ils sont calculés selon les taux d’imposition et les lois qui seront en vigueur ou pratiquement en vigueur au cours de l’exercice durant lequel les écarts temporaires sont censés se résorber. Il est plus probable qu’improbable que la totalité des actifs d’impôts sur les bénéfices futurs se réaliseront. Nouvelles conventions comptables L’ICCA a publié de nouveaux chapitres et de nouvelles directives dans le Manuel de l’ICCA, dont les suivants. a) Le CPN-156, « Comptabilisation par un fournisseur d’une contrepartie consentie à un client (y compris un

revendeur des produits du fournisseur) », lequel fournit des indications aux sociétés qui donnent des incitatifs aux clients ou aux revendeurs sous forme d’un montant au comptant, d’instruments de capitaux propres, de cadeaux, de coupons, etc. Le CPN-156 s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2006. L’adoption du CPN a entraîné une diminution du chiffre d’affaires net de 25,8 M$ pour 2006 et de 22,2 M$ pour 2005.

b) Le chapitre 3831, « Operations non monétaires », lequel s’applique à toutes les opérations non monétaires

engagées dans les périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2006. Selon les dispositions de ce chapitre, les opérations non monétaires doivent être comptabilisées à leur juste valeur, sauf si l’opération ne présente aucune substance commerciale, qu’elle constitue un échange de biens, ou un transfert non monétaire et non réciproque au profit des propriétaires, et si elle ne peut être évaluée de façon fiable. L’adoption de ce nouveau chapitre n’a eu aucune incidence importante sur les états financiers consolidés dressés au 31 décembre 2006.

c) Incidence des prises de position en comptabilité non encore adoptées L’ICCA a publié de nouveaux chapitres du Manuel de l’ICCA, qui figurent ci-après, que la Société doit adopter pour l’exercice ouvert le 1er janvier 2007. La Société étudie actuellement l’incidence que ces nouveaux chapitres, une fois adoptés, auront sur les états financiers consolidés. i) Chapitre 1506, « Modifications comptables ». Ce chapitre établit les critères de changement de méthodes

comptables, ainsi que le traitement comptable et l’information à fournir relative aux changements de méthodes comptables, aux changements d’estimations comptables et aux corrections d’erreurs.


NOUVELLES CONVENTIONS COMPTABLES (suite) ii) Chapitre 3855, « Instruments financiers – comptabilisation et évaluation ». Ce chapitre établit les normes de

comptabilisation et d’évaluation des actifs financiers, des passifs financiers et des dérivés non financiers. Tous les actifs financiers, sauf ceux classés comme détenus jusqu’à leur échéance, et les instruments financiers dérivés doivent être évalués à leur juste valeur. Tous les passifs financiers doivent être évalués à leur juste valeur s’ils sont classés comme détenus à des fins de transaction, sinon leur valeur comptable correspond à leur coût.

iii) Chapitre 3865, « Couvertures ». Ce chapitre établit des normes qui précisent quand il convient d’appliquer la

comptabilité de couverture. L’objectif de la comptabilité de couverture est d’assurer que tous les gains, pertes, produits et charges liés à un dérivé et à l’élément qu’il couvre sont portés aux résultats au cours de la même période.

iv) Chapitre 1530, « Résultat étendu », et chapitre 3251, « Capitaux propres ». Le résultat étendu représente la

variation des capitaux propres d’une entreprise au cours d’une période par suite d’opérations et d’autres événements et circonstances sans rapport avec les propriétaires. Il comprend des éléments qui seraient normalement exclus du bénéfice net, notamment les variations de l’écart de conversion liées à des établissements étrangers autonomes et les gains ou les pertes non réalisés sur des instruments financiers disponibles à la vente. Ce chapitre décrit la façon de présenter le résultat étendu et ses composantes et mentionne quelles sont les informations à fournir à leur sujet. Le chapitre 3251, « Capitaux propres », remplace le chapitre 3250, « Surplus », et décrit les modifications concernant la présentation des capitaux propres et des variations des capitaux propres, y compris l’information à fournir à leur sujet, qui découlent des nouvelles exigences du chapitre 1530. À la suite de l’adoption du chapitre 1530, les états financiers consolidés incluront un nouvel état, soit l’état du résultat étendu.

RISQUES ET INCERTITUDES Synergie découlant de l’intégration de MEGA Brands America Il se peut que nous ne puissions réaliser la synergie attendue de l’acquisition de MEGA Brands America, notamment la croissance du chiffre d’affaires ou des produits et l’économie en matière de coûts. La synergie prévue sur le plan des coûts qui découlerait de l’acquisition récente de MEGA Brands America est fondée sur les hypothèses suivantes : i) nous continuerons à produire des articles de même qualité, sinon meilleure; ii) notre nouveau centre de distribution pourra répondre à la demande des clients sans tarder et de manière efficace; iii) nous pourrons conserver les membres clés du personnel et attirer des personnes qualifiées afin de réussir l’intégration de MEGA Brands America sur le plan de l’exploitation et de l’administration. De plus, et outre les faits mentionnés sous la rubrique « Éléments particuliers ayant une incidence sur l’exploitation », l’intégration globale des sociétés pourrait donner lieu à des problèmes d’exploitation, à des dépenses et à des passifs, tous imprévus, et détourner l’attention de la direction, ce qui pourrait nuire de façon importante à notre situation financière, à nos activités, à nos perspectives commerciales et à nos résultats d’exploitation.


RISQUES ET INCERTITUDES (suite) Litiges La Société fait l’objet de plusieurs litiges qui se rapportent notamment à la responsabilité environnementale et à la responsabilité du fait du produit. Rien ne garantit que d’autres litiges ne surviendront pas dans l’avenir. Comme il a déjà été divulgué, les anciens actionnaires de Rose Art Industries, Inc. ont intenté, le 8 mai 2006, une poursuite à la Société en réclamant certains paiements en vertu de l’EAA. De plus, le 17 novembre 2006, deux des anciens actionnaires et ex-cadres de Rose Art Industries, Inc. ont fait une demande d’arbitrage, réclamant des dommages-intérêts indéterminés pour une prétendue violation, de la part de la Société, de leurs contrats de travail. L’issue défavorable d’un litige ou d’un arbitrage en cours ou futur pourrait nuire de façon importante à notre situation financière et à nos résultats d’exploitation. Les litiges pourraient entraîner des frais importants et peuvent très bien détourner l’attention de la direction sur les mauvaises priorités, peu importe le résultat. Rien ne garantit que nous pourrons en venir à un règlement favorable des litiges en cours ou obtenir une décision favorable, à défaut d’un règlement. De plus, les litiges en cours et les litiges éventuels, les procédures gouvernementales, les conflits de travail et les questions environnementales pourraient entraîner une augmentation des coûts ou l’interruption du cours normal de nos activités. Nous sommes assujettis à l’autorité de la CPSC des États-Unis et d’organismes de réglementation similaires au niveau étatique, provincial et international, et nos produits peuvent faire l’objet d’un rappel ou d’autres mesures venant de ces autorités. Nous pourrions aussi devoir rappeler volontairement certains produits pour des raisons sécuritaires. Le 31 mars 2006, nous avons annoncé conjointement avec la CPSC un programme volontaire de rappel et de remplacement des jouets de construction MAGNETIX qui se retrouvent dans des familles ayant des enfants de moins de six ans. Cette mesure a été prise par suite du décès d’un jeune enfant et de blessures subies par plusieurs autres enfants qui avaient ingéré des aimants. Environ 14 000 appels ont été reçus des consommateurs dans le cadre de ce programme en 2006. De concert avec la CPSC, la Société continue à surveiller ces jouets sur le marché afin de s’assurer que toutes les normes de sécurité sont respectées. Des produits pourraient s’avérer défectueux une fois fabriqués et vendus aux consommateurs. Les rappels ou les défectuosités pourraient donner lieu au rejet de nos produits par les consommateurs, à une atteinte à notre réputation, à une baisse des ventes, à de la publicité négative, à des amendes ou dispositions pénales, au détournement des ressources attribuées au développement et à la hausse des frais associés au service et au soutien à la clientèle. Chacun de ces événements peut avoir un effet défavorable important sur notre situation financière, nos activités ou nos perspectives commerciales. Nos produits pourraient causer des blessures à certaines personnes, et nous pourrions en conséquence faire l’objet de réclamations et de poursuites. Le 24 octobre 2006, la Société a annoncé avoir réglé quatre poursuites en justice et dix réclamations liées à des blessures causées à des enfants qui avaient avalé des aimants. Le montant total que la Société a versé en règlement des poursuites et des réclamations s’élève à 13,5 M$. Ce montant a été comptabilisé à titre de règlement relatif à la responsabilité du fait du produit dans l’état consolidé des résultats de 2006. La Société s’attend à récupérer la quasi-totalité de ce montant, soit auprès de ses assureurs, soit par le biais d’autres recours, mais rien de cela n’est garanti. Les négociations avec les assureurs sont en cours. Le 14 septembre 2006 et le 5 décembre 2006, deux poursuites ont été intentées contre la Société relativement à l’ingestion d’aimants ayant nécessité une intervention chirurgicale pour les extraire. Ces poursuites sont en cours. Le 29 mars 2007, la Société a appris qu’une troisième cause avait été soumise devant la cour américaine du district de Denver par une famille dont l’enfant aurait supposément subi des blessures similaires. La Société a aussi pris connaissance d’au moins sept autres cas où des enfants auraient subi des interventions chirurgicales pour avoir avalé plusieurs aimants. La Société n’est pas en mesure d’évaluer avec certitude les conséquences, s’il en est, que ces poursuites pourraient avoir ni prédire leur dénouement. Pour cette raison, aucune provision n’a été comptabilisée dans les états financiers de l’exercice 2006. Il est possible que de nouveaux incidents soient annoncés, que des poursuites ou réclamations soient intentées ou que des nouvelles enquêtes soient ouvertes par la CPSC ou par d’autres organismes de réglementation relativement aux produits MAGNETIX ou à d’autres produits. Il est aussi possible que d’autres rappels soient annoncés.


RISQUES ET INCERTITUDES (suite) Par ailleurs, le 28 mars 2007, la Société a appris que des concurrents qui vendent des jouets de construction magnétiques, principalement en Europe, soit Plastwood S.R.L. et Plastwood Corporation, ont déposé une plainte à l’encontre de MEGA Brands America et de MEGA Brands dans le district ouest de Washington. La plainte repose essentiellement sur des déclarations qui auraient été prononcées avant que la Société ne fasse l’acquisition de MEGA Brands America. La plainte ne contient aucune preuve qui étaye la thèse de Plastwood selon laquelle elle aurait perdu des ventes et subi d’autres conséquences. La Société estime avoir des arguments solides pour réfuter la plainte et elle a l’intention de s’y opposer vigoureusement. Toutefois, nul ne peut prédire quel en sera le résultat. Activités internationales Nos propres installations de vente, de fabrication et de distribution, et le recours à la distribution par des tiers, à la vente par des représentants de commerce indépendants et à l’externalisation de la fabrication sont assujettis aux risques habituellement inhérents à l’exercice d’activités à l’échelle mondiale, notamment aux risques suivants : i) coûts liés au rapatriement des bénéfices; ii) soulèvements populaires et instabilité politique et économique; iii) épidémies fortement concentrées de maladies transmissibles; iv) difficulté accrue de protection des droits de propriété intellectuelle; v) difficultés à se conformer aux lois étrangères, à la réglementation fiscale et à une modification des politiques gouvernementales; vi) délais de livraison accrus et un potentiel élevé de retards et d’interruptions des services de transport; vii) imposition de tarifs douaniers ou de sanctions commerciales; viii) perte du traitement de « nation la plus favorisée » dont jouit la République populaire de Chine aux États-Unis ou dans l’Union européenne; ix) difficulté à attirer et à garder des directeurs financiers locaux ayant une connaissance et une expérience des normes comptables et des normes de contrôle interne nord-américaines et sachant parler et écrire l’anglais. Rien ne garantit que ces risques n’auront pas des conséquences défavorables importantes sur notre situation financière et nos résultats d’exploitation. Assurance Bien que nous croyions avoir une assurance responsabilité du fait du produit adéquate, il existe généralement un risque que les réclamations excèdent notre montant d’assurance, qu’elles soient exclues de la garantie offerte par le contrat d’assurance ou qu’elles nous empêchent d’obtenir une assurance adéquate à l’avenir. Par suite de la campagne volontaire de rappel et de remplacement lancé de concert avec la CPSC le 31 mars 2006, qui vise les jouets de construction MAGNETIX, et en raison de la couverture de cet événement par les médias et des poursuites ainsi que des réclamations en responsabilité du fait du produit intentées contre la Société, la prime d’assurance pour les produits fabriqués avant le 1er mai 2006 est devenue exorbitante. La Société a donc décidé de s’autoassurer contre les sinistres survenus après le 1er décembre 2006 et impliquant les produits MAGNETIX fabriqués avant le 1er mai 2006. Par conséquent, tout règlement défavorable d’un litige autoassuré ayant trait aux produits MAGNETIX risque d’être lourd de conséquence pour notre situation financière et nos résultats d’exploitation. En date du 1er avril 2007, la garantie de l’assureur a été confirmée, bien que celui-ci ait signifié une réserve de droits standard à l’égard de deux des trois poursuites en responsabilité du fait du produit toujours en cours. Pour ce qui est de la poursuite la plus récente datée du 29 mars 2007, la garantie du sinistre n’a pas été évaluée.


RISQUES ET INCERTITUDES (suite) Préférences des consommateurs Nos activités et nos résultats d’exploitation dépendent en grande partie de l’attrait qu’exercent nos jouets et nos produits de papeterie. Notre succès continu dépendra de notre capacité à améliorer et à étendre nos gammes de produits existantes, ainsi qu’à mettre au point et à lancer de nouveaux produits qui seront acceptés par les consommateurs. Toutefois, les préférences des consommateurs dans ce secteur changent constamment et sont difficiles à prévoir. Chaque produit a généralement un cycle de vie court. De plus, on dénote des tendances récentes chez les enfants à délaisser des jouets à un âge plus jeune, particulièrement au profit de produits interactifs et de haute technologie, ainsi qu’une utilisation accrue de haute technologie dans les jouets. Rien ne garantit que i) l’une ou l’autre de nos gammes de produits actuelles continuera à être populaire pendant une longue période, ii) que tous les nouveaux produits mis en marché obtiendront un degré d’acceptation suffisant sur le marché, ou iii) que le cycle de vie de tous les nouveaux produits sera suffisamment long pour nous permettre de récupérer les frais de développement, de fabrication, de marketing et d’autres frais. Une baisse de popularité de nos produits existants ou l’incapacité des nouveaux produits à obtenir et à maintenir une acceptation par le marché et à offrir des marges acceptables pourrait nuire de façon importante à notre situation financière et à nos résultats d’exploitation. De plus, une publicité négative sur les jouets MAGNETIX aux États-Unis et sur d’autres marchés clés pourrait se traduire par une perte de confiance de la part des consommateurs envers cette marque. Croissance et rentabilité Rien ne garantit que notre croissance se poursuivra ou que nous serons en mesure de maintenir notre chiffre d’affaires net actuel et notre niveau actuel de rentabilité. De plus, la croissance future, si elle se concrétise, pourrait entraîner une pression accrue sur la direction et sur nos systèmes de contrôle financier. Aussi, rien ne garantit que la direction sera en mesure de gérer cette croissance efficacement. Notre incapacité à gérer une croissance future pourrait nuire de façon importante à notre situation financière et à nos résultats d’exploitation. Concentration des clients Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, nos deux plus importants clients ont représenté environ 39,1 % du chiffre d’affaires net. Nous n’avons aucun engagement ferme d’achat de la part de nos clients. Si certains de ces clients devaient cesser de faire affaire avec nous ou réduire leurs achats, pour des raisons financières ou une autre raison, les conséquences sur nos ventes, notre situation financière et nos résultats d’exploitation pourraient être défavorables. De plus, la plupart des grandes chaînes de magasins de détail ont commencé à vendre des jouets, des produits de bricolage et de dessin et des articles de bureau conçus et vendus sous leur propre marque. De tels produits de marque maison peuvent être vendus à des prix inférieurs à ceux de jouets comparables que nous vendons, ce qui peut se traduire par une baisse des achats de nos produits par ces détaillants. De plus, au cours des dernières années, plusieurs clients importants ont baissé le prix des jouets durant la période des Fêtes et celui des produits de bricolage et de dessin et de papeterie pendant la période de la rentrée des classes. Si ces tendances se maintiennent, elles pourraient compromettre sérieusement notre marge brute et notre rentabilité ainsi que la perception du consommateur quant à la valeur de notre marque. Prix des matières premières Notre principale matière première, la résine de plastique, est assujettie à la volatilité du cours du pétrole brut. Nous ne concluons pas d’opération de couverture pour contrer les fluctuations défavorables du cours. De plus, la capacité de production limitée des fournisseurs et une forte demande ont exercé une pression à la hausse sur le prix de la résine, et il n’y a aucune garantie que cette pression diminuera. Bien que nous ayons réussi à répercuter une partie de cette hausse du prix de la résine sur nos clients, il n’existe aucune garantie que nous pourrons continuer de le faire, surtout si le prix de la résine augmente substantiellement ou que les hausses de prix se maintiennent au cours d’une longue période. Le prix d’autres matières premières peut également fluctuer. Les fluctuations défavorables du prix des matières premières pourraient donc compromettre sérieusement notre situation financière et nos résultats d’exploitation.


RISQUES ET INCERTITUDES (suite) Fluctuations du change La Société est exposée à des risques de marché imputables aux fluctuations des taux de change, principalement aux fluctuations de la valeur du dollar américain par rapport aux autres monnaies comme le dollar canadien, l’euro, la livre sterling, le peso mexicain et le dollar australien. Notre politique consiste à stabiliser nos bénéfices en limitant notre exposition aux fluctuations du change, principalement par l’utilisation de contrats de change à terme. Notre approche de gestion du risque consiste à mettre en place des mécanismes de couverture pour une période maximale de 24 mois. Notre politique de couverture interdit catégoriquement les opérations de change spéculatives et non autorisées. En matière de contrat de change à terme, nous traitons uniquement avec des institutions financières bien établies. De plus, afin de restreindre le risque de subir une perte en cas de manquement de la part de la contrepartie, nous avons pour politique de ne conclure des contrats de change à terme qu’avec les membres de notre consortium de prêteurs. Ainsi, nous ne sommes pas tenus d’offrir des garanties additionnelles aux membres du consortium de prêteurs autres que l’ensemble des garanties déjà en place dans le cadre de notre entente de crédit. Saisonnalité Nos activités ayant un caractère saisonnier, nos résultats d’exploitation annuels dépendent en grande partie des ventes du troisième et du quatrième trimestre. Cette saisonnalité prend de l’ampleur, car les gros détaillants contrôlent maintenant le niveau des stocks plus efficacement grâce aux systèmes de gestion des stocks juste-à-temps. Les détaillants exigent que la Société expédie ses produits à une date de plus en plus rapprochée de la date à laquelle ils veulent vendre nos produits, ce qui engendre des délais d’exécution plus courts et une pression accrue sur la rapidité d’exécution des commandes. La logistique reliée à l’expédition d’une plus grande quantité de produits dans un délai plus court augmente le risque que nous ne soyons pas en mesure de respecter les nouveaux délais, ce qui pourrait réduire nos ventes et nos résultats financiers. Risques associés aux produits exploités sous licence Bien que nous tentions d’équilibrer notre portefeuille de produits exploités sous licence et de produits qui ne le sont pas et de faire un choix judicieux de marques et de droits appartenant à des entreprises de l’industrie du divertissement pour lesquels nous obtenons une licence d’exploitation, il se peut que les versements de redevances garanties et les avances sur celles-ci que nous sommes tenus de verser aux concédants ne puissent être récupérés par la vente de ces produits exploités sous licence. De plus, la vente de produits visés par une licence appartenant à une entreprise de l’industrie du divertissement, en particulier relativement à un film, est souvent assortie d’une durée limitée au cours de laquelle nos clients conservent en stock les produits exploités sous licence, ce qui pourrait ainsi réduire la demande de ces produits. Marché de détail Le marché de détail est très concurrentiel. Il se peut que les détaillants qui vendent nos produits connaissent des problèmes de liquidité, comme ceux qui ont entraîné la rationalisation du circuit de détail du marché de masse au cours des dernières années en Amérique du Nord. Si nos clients clés devaient retarder le paiement de leurs comptes ou cesser de faire affaire avec nous à cause de ces problèmes de liquidité ou en raison d’une faillite, notre situation financière et nos résultats d’exploitation pourraient être sérieusement compromis. Litiges touchant les jouets de construction La Société est actuellement mêlée à plusieurs litiges qui, indépendamment de leur dénouement, peuvent se traduire par des frais considérables au point d’accaparer l’attention de la direction au détriment d’autres questions tout aussi importantes. Les poursuites les plus importantes qui nous ont été intentées viennent de notre principal concurrent, le groupe Lego (« Lego »). Lego continue à contester la vente de nos jouets de construction qui sont fonctionnellement et esthétiquement compatibles avec d’autres jouets de construction sur divers marchés. Il n’existe aucune certitude que nous obtiendrons une décision favorable sur ces marchés. Des décisions défavorables dans les litiges en cours pourraient nuire à notre situation financière, à nos activités et à nos perspectives commerciales.


RISQUES ET INCERTITUDES (suite) Le 10 juillet 2006, la Grande chambre de recours de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (marques, dessins et modèles) de l’Union européenne (« OHMI ») a confirmé l’annulation de l’enregistrement de la marque communautaire tridimensionnelle d’un modèle de brique au nom de Lego Juris A/S (« Lego ») pour des produits décrits comme des « jouets de construction ». Par la suite, Lego a porté cette décision en appel devant le tribunal de première instance des Communautés européennes qui aura à statuer sur la question. La Société est d’avis que la tendance en jurisprudence sur de telles questions favorise l’accès public aux configurations pratiques de produits, comme le simple bloc de Lego, qui ne sont plus protégées par des brevets. La Société ne s’attend pas à ce que Lego obtienne une décision favorable en appel. Financement et taux d’intérêt L’augmentation des taux d’intérêt, au pays et à l’étranger, pourrait nuire au coût du financement des activités et des investissements de la Société. Une baisse des cotes de solvabilité de la Société pourrait faire augmenter le coût de financement. De plus, notre capacité à émettre des titres d’emprunt à long terme et à obtenir du financement périodique pourrait être touchée par des facteurs tels que l’incapacité à respecter les clauses restrictives relatives à la dette. Ces situations ou d’autres situations susceptibles de nuire à nos principales sources de financement pourraient entraver nos activités. CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION Nous nous conformons au Règlement 52-109, « Attestation de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs », des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. Le président et chef de la direction ainsi que le vice-président à la direction et chef de la direction financière, de concert avec la direction, ont évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la Société ainsi que la conception du contrôle interne à l’égard de l’information financière au 31 décembre 2006. Ils ont conclu que les procédures et contrôles de communication de l’information de la Société étaient adéquats et efficaces pour assurer le caractère intégral et la fiabilité de l’information importante relative à la Société et à ses filiales. Lors de son évaluation, qui était largement concentrée sur l’intégration de MEGA Brands America et de ses filiales, la direction a relevé un nombre limité de lacunes notables qui, prises individuellement ou globalement, n’ont pas été considérées comme importantes. Pour corriger ces lacunes, des contrôles manuels supplémentaires ont été exercés au cours de l’arrêté des comptes pour la clôture de l’exercice. Les lacunes notables mais non importantes dans le contrôle interne à l’égard de l’information financière, qui figurent ci-après, ont été détectées, et leur description est accompagnée des corrections envisagées à leur égard. 1. Ressources insuffisantes dans nos services de comptabilité et des finances. En raison de l’effet combiné

d’une croissance interne soutenue et de l’acquisition de MEGA Brands America et de ses filiales, la Société s’est retrouvée avec un manque de personnel. Elle aurait besoin d’un nombre supplémentaire d’effectifs suffisamment qualifiés pour répondre à ses besoins en matière de préparation et de présentation de l’information financière. Dès l’exercice 2007, nous avons mis en place une structure dans notre service des finances qui permettra de résoudre les problèmes que pose la croissance globale de la Société. Des professionnels comptables seront embauchés pour combler les lacunes.

2. Surveillance des opérations non routinières et non systématiques. Nous n’avions pas de contrôle efficace

pour surveiller et enregistrer correctement les opérations non routinières et non systématiques. Cette lacune est principalement liée à la difficulté de bien faire comprendre le contrôle interne à l’échelle de l’organisation et d’y assurer son harmonisation. En décembre 2006, un élément clé du plan de redressement réservé à cette lacune non importante, bien que notable, a été déployé lorsque la Société a converti la plateforme des technologies de l’information de MEGA Brands America en celle qu’elle utilise déjà pour que l’information financière et comptable soit uniforme et puisse être communiquée sans délai. La Société a effectué des tests manuels supplémentaires pour s’assurer que la comptabilisation de ces opérations non routinières et non systématiques est appropriée et qu’elle ne comporte aucune inexactitude importante.


CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION (suite) 3. Contrôle à l’égard de l’information financière de filiales étrangères. Nous n’avions pas de contrôle efficace

en place pour nous assurer que nos filiales étrangères étaient en conformité avec le contrôle interne à l’égard de l’information financière, notamment en ce qui concerne la surveillance et le suivi des stocks à notre usine en Chine et au centre de distribution de MEGA Brands America à Fife, dans l’État de Washington. Pour corriger cette lacune, la Société a mis en œuvre un procédé pour analyser la variation des stocks mensuellement et a confié au personnel cadre des services financiers la charge de superviser les procédures comptables et le contrôle des stocks à la clôture de chaque trimestre. La plateforme des technologies de l’information de notre usine chinoise sera convertie en 2007 pour qu’elle soit plus conforme et pour assurer une communication plus rapide et constante de l’information financière et comptable. Pour ces mêmes raisons, l’installation de MEGA Brands America à Fife a déjà converti sa plateforme des technologies de l’information, la rendant semblable à celle de la Société.

RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES D’autres renseignements sur MEGA Brands, y compris sa notice annuelle, sont disponibles sur le site Internet de SEDAR, à www.sedar.com.


RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION À L’ÉGARD DES ÉTATS FINANCIERS Les présents états financiers consolidés de MEGA Brands Inc. ont été dressés par la direction et approuvés par le conseil d’administration. La direction est responsable des renseignements et des déclarations contenus dans les présents états financiers ainsi que dans les autres sections du présent rapport annuel. Afin de s’acquitter de sa responsabilité à l’égard de l’intégrité et de l’objectivité des données contenues dans les états financiers consolidés, la direction a mis en oeuvre et maintient des systèmes de contrôle interne. La direction est d’avis que ces systèmes de contrôle interne fournissent un degré raisonnable de certitude quant à la fiabilité des registres comptables et à la préparation adéquate des états financiers, et que l’actif de la Société fait l’objet d’une comptabilisation et d’une protection adéquates. Le conseil d’administration s’acquitte de sa responsabilité à l’égard des états financiers contenus dans le présent rapport annuel principalement par le biais de son comité de vérification. Les vérificateurs nommés par la Société peuvent consulter en tout temps le comité de vérification, tant en l’absence qu’en la présence de la direction. Les vérificateurs, PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l., comptables agréés, ont vérifié les états financiers consolidés de la Société et leur rapport est présenté comme partie intégrante des états financiers consolidés. (signé) Marc Bertrand Président et chef de la direction (signé) Alain Tanguay Premier vice-président et chef de la direction financière Le 1er avril 2007


RAPPORT DES VÉRIFICATEURS Aux actionnaires de MEGA Brands Inc. (antérieurement Mega Bloks Inc.) Nous avons vérifié le bilan consolidé de MEGA Brands Inc. au 31 décembre 2006 et les états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis et des flux de trésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur notre vérification. Notre vérification a été effectuée conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers. À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de MEGA Brands Inc. au 31 décembre 2006 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. Les états financiers consolidés au 31 décembre 2005 et pour l’exercice terminé à cette date ont été vérifiés par d’autres vérificateurs qui ont exprimé une opinion sans réserve sur ces états financiers dans leur rapport daté du 23 mars 2006. (signé) PricewaterhouseCoopers Comptables agréés Montréal (Québec) Le 1er avril 2007

MEGA Brands Inc. États consolidés des résultats Exercices terminés les 31 décembre 2006 et 2005 (en milliers de dollars américains, sauf les données par action)


2006

$ 2005

$

Chiffre d’affaires net (note 3) 547 347 384 863 Coût des produits vendus 328 822 214 668 Bénéfice brut (note 4) 218 525 170 195 Frais de marketing et de publicité 26 808 24 573 Frais de recherche et de développement 18 334 9 402 Autres frais de vente, de distribution et d’administration 109 815 71 074 Perte (gain) de change (4 846) 2 796 Programme volontaire de rappel et de remplacement (note 4) 5 612 - Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit

et frais connexes (note 5) 15 490 - Frais d’intégration (note 6) 3 573 - Frais de litige (note 7) 4 769 - Bénéfice d’exploitation 38 970 62 350 Intérêts (débiteurs) et autres frais Intérêts sur la dette à long terme 22 526 9 310 Autres intérêts (note 8) 177 954 22 703 10 264 Bénéfice avant impôts sur les bénéfices 16 267 52 086 Impôts sur les bénéfices (note 9) Exigibles (1 217) 5 473 Futurs (7 864) 7 005 (9 081) 12 478 Bénéfice net de l’exercice 25 348 39 608 Bénéfice par action (note 10) De base 0,79 1,35 Dilué 0,74 1,26 Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

MEGA Brands Inc. États consolidés des bénéfices non répartis (du déficit) Exercices terminés les 31 décembre 2006 et 2005 (en milliers de dollars américains)


2006

$ 2005

$

Déficit au début de l’exercice (12 712) (52 320) Bénéfice net de l’exercice 25 348 39 608 Bénéfices non répartis (déficit) à la fin de l’exercice 12 636 (12 712) Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante.

MEGA Brands Inc. Bilans consolidés Aux 31 décembre 2006 et 2005 (en milliers de dollars américains)


2006

$ 2005

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Actif Actif à court terme Trésorerie et équivalents de trésorerie 13 658 19 567 Comptes débiteurs (note 12) 161 612 173 666 Stocks (note 13) 140 630 82 280 Impôts sur les bénéfices 9 317 - Impôts futurs (note 9) 8 354 13 396 Frais payés d’avance 12 025 8 324 345 596 297 233 Immobilisations corporelles (note 14) 43 213 39 351 Actifs incorporels (note 15) 79 517 72 230 Écarts d’acquisition (note 16) 300 829 306 973 Frais reportés 3 281 4 708 Impôts futurs (note 9) 28 006 - 800 442 720 495 Passif Passif à court terme Comptes créditeurs et charges à payer 153 437 108 025 Contrepartie additionnelle à payer au titre d’un regroupement d’entreprises (note 11) 57 825 74 075 Impôts sur les bénéfices - 4 744 Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an 9 609 8 784 220 871 195 628 Dette à long terme (note 17) 302 345 292 169 Impôts futurs (note 9) 27 782 12 682 550 998 500 479 Capitaux propres Capital-actions (note 18) 236 088 231 592 Surplus d’apport (note 19) 720 1 136 Bénéfices non répartis (déficit) 12 636 (12 712) 249 444 220 016 800 442 720 495 Engagements et éventualités (note 22) Approuvé par le Conseil, (signé) Marc Bertrand, administrateur (signé) Vic Bertrand, administrateur

MEGA Brands Inc. États consolidés des bénéfices non répartis (du déficit) Exercices terminés les 31 décembre 2006 et 2005 (en milliers de dollars américains)


2006

$ 2005

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Flux de trésorerie liés aux Activités d’exploitation Bénéfice net de l’exercice 25 348 39 608 Éléments sans effet sur la trésorerie et les équivalents de trésorerie

Amortissement des immobilisations corporelles 12 462 10 343 Amortissement des frais reportés 1 044 1 538 Amortissement des actifs incorporels 667 161 Régimes de rémunération à base d’actions 2 126 732 Impôts futurs (7 864) 7 005 Perte (gain) de change (2 610) 1 680

31 173 61 067 Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement

d’exploitation (note 20) (15 300) (36 026) 15 873 25 041 Activités de financement Produit de la dette à long terme - 300 000 Remboursement de la dette à long terme (28 998) (13 409) Remboursement de la dette de filiales à l’acquisition (624) (36 382) Variation de la facilité de crédit renouvelable 40 000 (11 000) Émission d’actions 3 882 57 158 Augmentation des frais reportés - (4 457) 14 260 291 910 Activités d’investissement Acquisition d’immobilisations corporelles (17 456) (9 977) Acquisition d’actifs incorporels - (1 391) Produit de la cession d’immobilisations corporelles 304 - Regroupements d’entreprises (note 11) (18 890) (291 623) (36 042) (302 991) Augmentation (diminution) de la trésorerie et des

équivalents de trésorerie (5 909) 13 960 Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de l’exercice 19 567 5 607 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de l’exercice 13 658 19 567 Information supplémentaire sur les flux de trésorerie (note 20) Les notes afférentes aux états financiers consolidés en font partie intégrante

MEGA Brands Inc. Notes afférentes aux états financiers consolidés 31 décembre 2006 et 2005 (les montants dans les tableaux sont en milliers de dollars américains, à l’exception des données par action)


1 Nature des activités

Le 15 juin 2006, les actionnaires ont adopté une résolution spéciale autorisant la Société à changer de dénomination sociale pour celle de MEGA Brands Inc. (antérieurement MEGA Bloks Inc.). Le 22 juin 2006, la Société a déposé les clauses modificatrices de ses statuts constitutifs en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions pour changer sa dénomination. Les nouvelles dénominations sociales des principales filiales de la Société sont les suivantes : MEGA Brands America, Inc. (antérieurement Rose Art Industries, Inc.), MEGA Brands Europe NV (antérieurement Mega Bloks Europe NV) et MEGA Brands International (antérieurement Mega Bloks International Sàrl).

La Société conçoit, fabrique et commercialise une vaste gamme de jouets, de produits de bricolage et de jeux d’activité. La Société vend et distribue ses produits dans plus de 100 pays sous les marques MEGA BLOKS, ROSE ART, MAGNETIX et BOARD DUDES.

2 Principales conventions comptables

Périmètre de consolidation et monnaie de présentation Les états financiers consolidés sont présentés en dollars américains (monnaie fonctionnelle) et ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (« PCGR ») du Canada. Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société et ceux de ses filiales en propriété exclusive à compter de la date d’acquisition de ces filiales. Tous les soldes et toutes les opérations intersociétés ont été éliminés au moment de la consolidation. Utilisation d’estimations La préparation des états financiers conformément aux PCGR exige que la direction fasse des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur le montant des actifs et des passifs présentés, ainsi que sur le montant des produits et des charges constatés pour l’exercice. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. Les estimations les plus importantes de la direction portent sur l’évaluation des stocks, de la provision pour créances irrécouvrables à la fin de l’exercice, des impôts futurs, des actifs incorporels, des écarts d’acquisition, des diverses provisions, notamment la provision pour frais d’intégration, de la responsabilité civile et des impôts sur les bénéfices. Constatation des produits Les produits sont constatés si i) une preuve convaincante d’un accord existe, ii) les marchandises ont été livrées aux clients et que ceux-ci en ont pris possession et assumé le risque de perte, iii) le recouvrement de la créance connexe est probable, et iv) le prix de vente est déterminé ou déterminable. Les provisions pour rabais et incitatifs accordés aux clients ainsi que les provisions pour produits défectueux sont comptabilisées au moment où les produits correspondants sont constatés.



Rabais du fournisseur La contrepartie en espèces reçue d’un fournisseur est réputée constituer une réduction du prix des produits ou des services du fournisseur et doit en conséquence être comptabilisée en réduction du coût des produits vendus et des stocks connexes dans les états consolidés des résultats et les bilans consolidés de la Société. Certaines exceptions s’appliquent lorsque la contrepartie reçue en espèces représente soit un remboursement des frais de vente supplémentaires que la Société a engagés ou un paiement en contrepartie des biens livrés ou des services rendus au fournisseur. Autoassurance La Société est autoassurée principalement à l’égard des produits MAGNETIX fabriqués avant le 1er mai 2006. Les provisions techniques au titre de cette autoassurance sont établies par la direction, qui se fonde sur les sinistres rapportés et sur une estimation des sinistres survenus, mais non encore rapportés. Ces provisions ne sont pas actualisées. Frais de recherche et de développement Les frais de recherche sont imputés aux résultats, déduction faite des crédits d’impôt connexes. Les frais de développement sont aussi portés aux résultats, déduction faite des crédits d’impôt connexes, sauf s’ils satisfont aux critères de report selon les PCGR du Canada. Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, les crédits d’impôt portés en déduction des frais de recherche et de développement totalisent 0,3 M$ (0,9 M$ en 2005). Conversion des devises Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises autres que le dollar américain (monnaies étrangères) et les actifs et passifs monétaires des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les éléments non monétaires du bilan libellés en monnaies étrangères et les éléments non monétaires du bilan des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change en vigueur à la date des opérations respectives. Les produits et les charges liés aux opérations conclues en monnaies étrangères et ceux des filiales étrangères intégrées sont convertis en dollars américains aux taux moyens des périodes respectives. Les gains ou les pertes de change sont portés aux états consolidés des résultats. Tous les gains et pertes de change non matérialisés sur des actifs et des passifs libellés en monnaies étrangères sont portés aux résultats de l’exercice. Instruments financiers dérivés La Société utilise divers instruments financiers dérivés pour gérer les risques de taux d’intérêt et de change, et documente de manière formalisée, si elle y est obligée, toutes les relations entre les instruments dérivés et les éléments couverts, ainsi que son objectif et sa stratégie de gestion des risques qui l’ont conduite à utiliser ces couvertures. Les instruments dérivés qui servent de couverture économique tout en n’étant pas admissibles à la comptabilité de couverture sont comptabilisés à leur juste valeur, les variations de la juste valeur étant portées aux résultats. La Société n’utilise pas d’instrument dérivé à des fins de spéculation ou de transaction.



Lorsqu’elle utilise la comptabilité de couverture, la Société évalue de manière formalisée, dès la mise en place de la relation de couverture et régulièrement par la suite, si les dérivés utilisés dans les opérations de couverture permettent de compenser de façon très efficace les variations de la juste valeur ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Les gains et les pertes sur les contrats de change à terme qui ont été désignés comme efficaces aux fins de la comptabilité de couverture sont portés aux états consolidés des résultats des exercices au cours desquels les produits et les charges connexes sont comptabilisés. Dans le cas des swaps de taux d’intérêt, l’écart entre les intérêts prévus aux contrats de swap et les intérêts réels est porté aux intérêts débiteurs connexes. Les gains ou les pertes sur les instruments dérivés qui ont pris fin ou qui ont cessé d’être efficaces avant l’échéance sont reportés aux autres actifs ou passifs, puis sont portés aux états consolidés des résultats des exercices au cours desquels l’opération couverte sous-jacente est comptabilisée. Si un élément couvert désigné est vendu, s’éteint ou vient à échéance avant que l’instrument dérivé connexe ne prenne fin, un gain ou une perte sur cet instrument dérivé est comptabilisé dans l’état consolidé des résultats. Options sur actions et unités d’actions La Société comptabilise les rémunérations à base d’actions selon la méthode de la juste valeur. Suivant cette méthode, toutes les options sur actions attribuées doivent être évaluées à leur juste valeur à la date d’attribution. Les attributions sont passées en charges et portées au crédit du surplus d’apport sur la période d’acquisition des droits, puis sont reclassées en étant portées au capital-actions lorsque les options sur actions sont exercées. Le régime d’unités d’actions de la Société, entré en vigueur le 24 février 2005, permet au conseil d’administration d’accorder des primes sous forme d’unités d’actions qui sont fonction du nombre d’années de service et du rendement et qui deviennent acquises au bout de trois ans pour la plupart. Le régime ne crée aucune dilution, et les attributions sont réglées soit en actions, acquises sur le marché secondaire, ou en espèces, au gré de la Société. Les unités d’actions sont comptabilisées à titre de passifs, en fonction de leur juste valeur, laquelle est établie d’après la valeur à la cote des actions ordinaires à la fin de chaque période. Les unités d’actions sont traitées comme une rémunération à base d’actions et elles sont passées en charges et portées au crédit des charges à payer sur la période d’acquisition des droits qui s’y rattachent. Bénéfice par action Le bénéfice de base par action est établi en fonction du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice. L’effet dilutif des options sur actions est établi selon la méthode du rachat d’actions. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie incluent l’encaisse et les placements à court terme dans des instruments du marché monétaire dont l’échéance est d’au plus trois mois. Stocks Les stocks sont évalués au coût ou à la valeur de marché si celle-ci est inférieure. Le coût est déterminé selon la méthode du premier entré, premier sorti. La valeur de marché est définie, dans le cas des matières premières, comme étant le coût de remplacement, et dans celui des produits en cours et des produits finis, comme étant la valeur de réalisation nette.



Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût et amorties selon la méthode linéaire, sur leur durée de vie utile estimative ou sur la durée du contrat de location connexe, selon la période la plus courte. Les périodes d’amortissement sont les suivantes :

Bâtiments 25 ans Matériel et outillage de 3 à 15 ans Matériel informatique de 3 à 5 ans Améliorations locatives sur la durée des baux

Subventions gouvernementales

Les subventions gouvernementales pour l’acquisition d’immobilisations corporelles sont portées en diminution du coût de ces immobilisations et sont amorties de la même manière que celles-ci. Les subventions gouvernementales visant la création d’emplois sont portées aux résultats, en diminution des charges connexes, lorsque les conditions pertinentes sont remplies. Actifs incorporels

Les actifs incorporels dotés d’une durée de vie utile limitée sont comptabilisés au coût, déduction faite de l’amortissement cumulé. Ils comprennent les relations clients et la propriété intellectuelle, qui sont amorties sur 20 ans, et les clauses de non-concurrence, qui sont amorties sur 5 ans. Les actifs incorporels ayant une durée de vie utile indéterminée, composés de l’appellation commerciale et de la propriété intellectuelle, sont comptabilisés au coût et ne sont pas amortis. L’appellation commerciale et la propriété intellectuelle sont soumises à un test de dépréciation tous les ans, ou plus fréquemment si des changements de situation indiquent qu’elles pourraient avoir subi une dépréciation. Au 31 décembre 2006, la Société avait effectué le test de dépréciation, et aucune réduction de valeur n’était nécessaire. Écarts d’acquisition

Les écarts d’acquisition représentent l’excédent du coût d’acquisition des entreprises sur la juste valeur des actifs nets identifiables acquis et ils ne sont pas amortis. L’écart d’acquisition est soumis à un test de dépréciation tous les ans, ou plus fréquemment si des changements de situation indiquent qu’il pourrait avoir subi une dépréciation. Au 31 décembre 2006, la Société avait effectué le test de dépréciation, et aucune réduction de valeur n’était nécessaire. Frais reportés

Les frais reportés se composent principalement de frais de financement. Les frais de financement sont comptabilisés au coût et amortis selon la méthode linéaire sur la durée de la facilité de crédit. Dépréciation d’actifs à long terme

La direction soumet les actifs à long terme à un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que leur valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. La dépréciation est établie au moyen d’une comparaison de la valeur comptable de l’actif avec la somme des flux de trésorerie nets futurs non actualisés attendus de l’utilisation de l’actif et de la valeur résiduelle de celui-ci (valeur recouvrable nette). En cas de dépréciation, la perte de valeur constatée correspond à l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur la juste valeur.



Impôts futurs La Société utilise la méthode axée sur le bilan pour la comptabilisation des impôts sur les bénéfices. Selon cette méthode, les actifs et les passifs d’impôts futurs sont déterminés en fonction de l’écart entre la valeur comptable des actifs et des passifs et leur valeur fiscale. Ils sont calculés selon les taux d’imposition et les lois qui seront en vigueur ou pratiquement en vigueur au cours de l’exercice durant lequel les écarts temporaires sont censés se résorber. Il est plus probable qu’improbable que la totalité des actifs d’impôts futurs se réaliseront.

3 Nouvelles conventions comptables

L’Institut Canadien des Comptables Agréés (« ICCA ») a publié de nouveaux chapitres et de nouvelles directives dans le Manuel de l’ICCA, dont les suivants : a) Le CPN-156, « Comptabilisation par un fournisseur d’une contrepartie consentie à un client (y compris un

revendeur des produits du fournisseur) », lequel fournit des indications aux sociétés qui donnent des incitatifs aux clients ou aux revendeurs sous forme d’un montant au comptant, d’instruments de capitaux propres, de cadeaux, de coupons, ou autres. Le CPN-156 s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2006. L’adoption du CPN-156 a entraîné une diminution du chiffre d’affaires net de 25,8 M$ pour 2006 et de 22,2 M$ pour 2005.

b) Le chapitre 3831, « Operations non monétaires », lequel s’applique à toutes les opérations non monétaires engagées dans les périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2006. Selon les dispositions de ce chapitre, les opérations non monétaires doivent être comptabilisées à leur juste valeur, sauf si l’opération ne présente aucune substance commerciale, qu’elle constitue un échange de biens, ou un transfert non monétaire et non réciproque au profit des propriétaires, et si elle ne peut être évaluée de façon fiable. L’adoption de ce nouveau chapitre n’a eu aucune incidence importante sur les états financiers consolidés dressés au 31 décembre 2006.

c) Incidence des prises de position en comptabilité non encore adoptées

L’ICCA a publié de nouveaux chapitres du Manuel de l’ICCA, qui figurent ci-après, que la Société doit adopter pour l’exercice ouvert le 1er janvier 2007. La Société étudie actuellement l’incidence que ces nouveaux chapitres, une fois adoptés, auront sur les états financiers consolidés.

i) Chapitre 1506, « Modifications comptables » : Ce chapitre établit les critères de changement de

méthodes comptables, ainsi que le traitement comptable et l’information à fournir relative aux changements de méthodes comptables, aux changements d’estimations comptables et aux corrections d’erreurs.

ii) Chapitre 3855, « Instruments financiers – comptabilisation et évaluation » : Ce chapitre établit les

normes de comptabilisation et d’évaluation des actifs financiers, des passifs financiers et des dérivés non financiers. Tous les actifs financiers, sauf ceux classés comme détenus jusqu’à leur échéance, et les instruments financiers dérivés doivent être évalués à leur juste valeur. Tous les passifs financiers doivent être évalués à leur juste valeur s’ils sont classés comme détenus à des fins de transaction, sinon leur valeur comptable correspond à leur coût.



iii) Chapitre 3865, « Couvertures » : Ce chapitre établit des normes qui précisent quand il convient d’appliquer la comptabilité de couverture. L’objectif de la comptabilité de couverture est d’assurer que tous les gains, pertes, produits et charges liés à un dérivé et à l’élément qu’il couvre sont portés à l’état des résultats au cours de la même période.

iv) Chapitre 1530, « Résultat étendu », et chapitre 3251, « Capitaux propres » : Le résultat étendu

représente la variation des capitaux propres d’une entreprise au cours d’une période par suite d’opérations et d’autres événements et circonstances sans rapport avec les propriétaires. Il comprend des éléments qui seraient normalement exclus du bénéfice net, notamment les variations de l’écart de conversion liées à des établissements étrangers autonomes et les gains ou les pertes non réalisés sur des instruments financiers disponibles à la vente. Ce chapitre décrit la façon de présenter le résultat étendu et ses composantes et mentionne quelles sont les informations à fournir à leur sujet. Le chapitre 3251, « Capitaux propres », remplace le chapitre 3520, « Surplus », et décrit les modifications concernant la présentation des capitaux propres et des variations des capitaux propres, y compris l’information à fournir à leur sujet, qui découlent des nouvelles exigences du chapitre 1530. À la suite de l’adoption du chapitre 1530, les états financiers consolidés incluront un nouvel état, soit l’état du résultat étendu.

4 Programme volontaire de rappel et de remplacement

Dans le cadre d’un programme volontaire de rappel et de remplacement de produits MAGNETIX annoncé conjointement avec la Consumer Products Safety Commission des États-Unis (« CPSC ») le 31 mars 2006, la Société a inscrit des frais de remplacement de 5,6 M$, constitués des frais de transport nécessaires pour respecter les dates d’expédition aux clients par suite de délais de fabrication attribuables aux modifications de conception des produits MAGNETIX, des coûts connexes liés au conditionnement et à la mise au point, ainsi que du coût des produits remplacés. En outre, la Société a porté en réduction du chiffre d’affaires une somme de 6,6 M$ pour le remboursement des produits MAGNETIX retournés par des clients. La Société a également radié 4,3 M$ au titre des pièces MAGNETIX par suite des modifications apportées à la conception de ces pièces et a aussi radié 4,2 M$ à la suite de la fermeture d’installations de fabrication dans le cadre de l’intégration de MEGA Brands America. Ces radiations ont été imputées au coût des produits vendus.

5 Règlement relatif à la responsabilité du fait du produit et frais connexes

2006

$ 2005

$

Paiements en vertu du règlement (note 22 b)) 13 500 - Frais juridiques 1 990 - 15 490 - La Société s’attend à récupérer la quasi-totalité de ce règlement de 13,5 M$, soit auprès de ses assureurs, soit par d’autres recours, mais rien de cela n’est garanti. Pour cette raison, aucune provision n’était comptabilisée au 31 décembre 2006.



6 Frais d’intégration

La Société a constaté des frais d’intégration de 3,6 M$ se rapportant principalement aux nouvelles marques, à la radiation d’actifs d’installations de fabrication, aux déplacements, aux services professionnels et à la fermeture d’usines attribuable à l’intégration de MEGA Brands America.

7 Frais de litige

La Société a comptabilisé des frais de litige de 4,8 M$ se rapportant principalement au litige qui l’oppose aux anciens actionnaires de Rose Art (note 22 a)).

8 Autres intérêts

2006

$ 2005

$

Frais de facilité de crédit, déduction faite des intérêts créditeurs 177 39 Radiation des frais reportés liés à la facilité de crédit précédente - 727 Frais de crédit-relais - 188 177 954

9 Impôts sur les bénéfices

a) Le tableau suivant présente le rapprochement de la charge d’impôts déterminée en fonction du taux d’imposition prévu par la loi et de la charge ou de l’économie d’impôts réelle :

2006

$ 2005

$

Charge d’impôts au taux prévu par la loi canadienne 5 209 16 303 Économie découlant de la structure de financement (8 466) (2 085) Incidence de la différence des taux d’imposition étrangers (11 666) (2 300) Autres éléments 5 842 560 Charge (économie) d’impôts sur les bénéfices (9 081) 12 478



b) Aux 31 décembre 2006 et 2005, les impôts futurs s’établissaient comme suit :

2006

$ 2005

$

Actifs d’impôts futurs Immobilisations corporelles 3 075 - Frais d’intégration et autres charges à payer 2 856 11 631 Frais d’émission d’actions 411 1 202 Report prospectif de perte 17 882 - Report prospectif de déduction d’intérêts 7 049 - Réévaluation d’actifs 2 571 - Autres éléments 2 516 1 557 36 360 14 390

Le report prospectif de perte est lié à MEGA Brands America et expirera au plus tard en 2026.

2006

$ 2005

$

Passifs d’impôts futurs Immobilisations corporelles 7 075 7 048 Actifs incorporels et écarts d’acquisition 11 914 4 230 Tranche non réalisée du gain de change 310 314 Autres éléments 8 483 2 084 27 782 13 676 Impôts futurs, montant net 8 578 714 Présentés dans les états financiers consolidés à titre de :

Actifs d’impôts futurs À court terme 8 354 13 396 À long terme 28 006 -

36 360 13 396

Passifs d’impôts futurs À long terme 27 782 12 682

Impôts futurs, montant net 8 578 714



10 Bénéfice par action

Le calcul du bénéfice de base et du bénéfice dilué par action est présenté dans le tableau suivant :

2006 2005

Numérateur pour le calcul du bénéfice net de base et du bénéfice net dilué par action ordinaire

Bénéfice net attribuable aux porteurs d’actions ordinaires 25 348 $ 39 608 $ Dénominateur pour le calcul du bénéfice net de base par

action ordinaire Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation 32 220 495 29 281 145 Bénéfice de base par action 0,79 $ 1,35 $ Dénominateur pour le calcul du bénéfice net dilué par

action ordinaire Nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation 32 220 495 29 281 145 Majoration pour incidence des options sur actions 1 968 539 2 109 311 Nombre moyen dilué d’actions ordinaires 34 189 034 31 390 456 Bénéfice dilué par action 0,74 $ 1,26 $

11 Regroupements d’entreprises

a) Le 24 janvier 2006, la Société a conclu, par l’entremise de sa filiale MEGA Brands America, une entente visant l’acquisition de la totalité des actions avec droit de vote de The Board Dudes, Inc. (« Board Dudes »), société fermée établie à Corona, en Californie. Board Dudes conçoit et distribue des tableaux blancs, des tableaux de liège, des tableaux de styromousse, des articles scolaires et des accessoires pour les casiers. Le coût d’acquisition de 17 M$, sous réserve de certains ajustements éventuels, a été financé au moyen des facilités de crédit existantes. Au cours du troisième trimestre de 2006, dans le cadre des ajustements, un montant de 1,9 M$ a été versé à des dirigeants de Board Dudes. Une contrepartie additionnelle et conditionnelle d’un maximum de 7 M$ deviendra payable à des dirigeants du vendeur entre 2006 et 2009, selon l’atteinte de certains objectifs de rendement. Toute contrepartie additionnelle sera portée à l’écart d’acquisition. L’opération a été conclue le 1er février 2006, et les résultats d’exploitation de Board Dudes figurent dans l’état consolidé des résultats à compter de cette date.



L’opération a été comptabilisée selon la méthode de l’acquisition. La ventilation du coût d’acquisition a été achevée au cours du quatrième trimestre de 2006. La juste valeur des actifs nets acquis s’établit comme suit :

$

Actifs acquis Éléments hors trésorerie du fonds de roulement 3 050 Immobilisations corporelles 98 Actifs incorporels 7 990 Écart d’acquisition 1) 8 376 Dette à long terme (624)

Actifs hors trésorerie acquis 18 890 Trésorerie et équivalents de trésorerie 43 Actifs nets acquis 18 933 Contrepartie

Trésorerie 18 296 Frais d’acquisition 637

18 933

1) L’écart d’acquisition est déductible aux fins de l’impôt sur les bénéfices.

b) Le 26 juillet 2005, la Société a conclu l’acquisition de la totalité des actions avec droit de vote de Rose Art

Industries, Inc., de Warren Industries, Inc. et de leurs filiales (« MEGA Brands America »), dont le siège social est à Livingston, au New Jersey. MEGA Brands America fabrique et commercialise des articles de dessin et de bricolage, des ensembles de jouets de construction magnétiques ainsi que des fournitures scolaires. MEGA Brands America était une société fermée détenant une marque de commerce prestigieuse aux États-Unis.

La contrepartie totale comprend la prise en charge d’une dette de 37 M$ de MEGA Brands America, pour un coût d’acquisition net de 319 M$. Le coût d’acquisition se compose de 292 M$ en espèces versés à la clôture, de 20 M$ sous forme d’actions ordinaires de MEGA Brands America, émises au prix de 19,00 $ CA l’action à des dirigeants de MEGA Brands America lors de la clôture, ainsi que de frais d’acquisition de 7 M$.

Un paiement conditionnel d’un maximum de 50 M$ est payable si le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (« BAIIA ») de MEGA Brands America dépasse 50 M$ pour l’exercice 2005, sur la base de cinq fois le montant excédentaire. L’entente prévoit également le paiement d’une contrepartie additionnelle équivalant à 50 % du montant en sus d’un BAIIA de 60 M$, de 65 M$ et de 70 M$ pour 2005, 2006 et 2007, respectivement.

L’opération a été financée par des facilités de crédit totalisant 400 M$, dont une facilité de crédit renouvelable de 100 M$ destinée au fonds de roulement.



L’opération a été comptabilisée selon la méthode de l’acquisition. Au 31 décembre 2005, la Société avait effectué une ventilation préliminaire du coût d’acquisition entre les actifs acquis et les passifs pris en charge, en fonction des meilleures estimations faites par la direction quant à leur juste valeur et en gardant à l’esprit l’ensemble des renseignements pertinents qui ne pouvaient être obtenus à cette date. Au cours du deuxième trimestre de 2006, la ventilation du coût d’acquisition a été achevée, ayant surtout été ajustée au niveau des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des impôts sur les bénéfices futurs et de l’écart d’acquisition. À la fin de l’exercice, l’écart d’acquisition a été réduite, après impôts, de 7,2 M$ pour tenir compte de la diminution de la provision pour frais d’intégration et frais de restructuration et de 7,3 M$ au titre de la contrepartie additionnelle à payer et d’autres ajustements de la juste valeur des actifs nets acquis.

Montant préliminaire

$

Montant définitif

$

Actifs acquis Éléments hors trésorerie du fonds de roulement 21 388 24 947 Immobilisations corporelles 6 979 6 979 Actifs d’impôts futurs 16 013 14 678 Actifs incorporels 71 000 71 000 Écart d’acquisition 1) 306 973 292 453 Dette à long terme (36 655) (36 655)

Actifs hors trésorerie acquis 385 698 373 402 Trésorerie et équivalents de trésorerie 7 933 7 933

Actifs nets acquis 393 631 381 335

Contrepartie

Trésorerie 292 503 292 503 Frais d’acquisition 7 053 7 329 Contrepartie additionnelle à payer au titre de regroupement

d’entreprises 74 075 61 503 Émission d’actions aux anciens actionnaires de Rose Art 20 000 20 000 393 631 381 335

1) L’écart d’acquisition est déductible aux fins de l’impôt sur les bénéfices.

Aux 31 décembre 2006 et 2005, la contrepartie additionnelle à payer relativement au regroupement d’entreprises s’établissait comme suit :

2006

$ 2005

$

Coût d’acquisition conditionnel 51 000 51 000 Autres incitatifs 6 825 23 100

57 825 74 100



12 Comptes débiteurs

2006

$ 2005

$

Clients 153 076 167 428 Autres 8 536 6 238

161 612 173 666

13 Stocks

2006

$ 2005

$

Matières premières 16 806 18 333 Produits en cours 17 850 12 648 Produits finis 105 974 51 299

140 630 82 280

14 Immobilisations corporelles

2006

Coût

$

Amortissement cumulé

$

Valeur comptable

nette $

Terrains 44 - 44 Bâtiments 882 17 865 Matériel et outillage 83 594 53 277 30 317 Matériel informatique 8 489 5 246 3 243 Améliorations locatives 10 401 2 745 7 656 Matériel informatique loué en vertu de contrats

de location-acquisition 1 997 1 602 395 Matériel et outillage loués en vertu de contrats

de location-acquisition 1 265 572 693 106 672 63 459 43 213



2005

Coût

$


$

Valeur comptable

nette $

Terrains 44 - 44 Bâtiments 889 7 882 Matériel et outillage 73 908 44 287 29 621 Matériel informatique 7 298 4 227 3 071 Améliorations locatives 6 127 1 896 4 231 Matériel informatique loué en vertu de contrats

de location-acquisition 1 996 1 412 584 Matériel et outillage loués en vertu de contrats

de location-acquisition 1 472 554 918 91 734 52 383 39 351

15 Actifs incorporels

2006

Coût

$


$

Valeur comptable

nette $

Appellation commerciale 1) 67 750 - 67 750 Propriété intellectuelle 1) 1 500 - 1 500 Propriété intellectuelle 1 391 145 1 246 Relations clients 8 530 477 8 053 Engagements de non-concurrence 1 210 242 968

80 381 864 79 517

2005

Coût

$


$

Valeur comptable

nette $

Appellation commerciale 1) 64 500 - 64 500 Propriété intellectuelle 1) 1 500 - 1 500 Propriété intellectuelle 1 391 36 1 355 Relations clients 5 000 125 4 875

72 391 161 72 230

1) Actif incorporel non amorti à durée de vie indéfinie



16 Écarts d’acquisition

La valeur comptable des écarts d’acquisition a varié comme suit :

2006

$ 2005

$

Solde au début de l’exercice 306 973 -

Acquisition de Rose Art (note 11) (14 520) 306 973 Acquisition de Board Dudes (note 11) 8 376 -

Solde à la fin de l’exercice 300 829 306 973

En 2006, lors de l’achèvement de la ventilation du coût d’acquisition des actifs nets acquis de MEGA Brands America, l’écart d’acquisition a été réduit de 14,5 M$.

17 Dette à long terme

2006

$ 2005

$ Facilité de crédit Emprunt à terme A, échéant en mars 2009 (note 17 a)) 14 400 40 000 Emprunt à terme B, échéant en juillet 2012 (note 17 b)) 256 750 259 350 Facilité à terme renouvelable, échéant en juillet 2010 (note 17 c)) 40 000 -

Autres dettes Obligations en vertu de contrats de location-acquisition, échéant à

diverses dates jusqu’en mai 2008 (note 17 d)) 804 1 341 Emprunt hypothécaire, remboursé en 2006 (note 17 e)) - 262

311 954 300 953 Moins la partie à court terme 9 609 8 784

302 345 292 169

Le 26 juillet 2005, la Société a obtenu auprès d’un consortium bancaire une facilité de crédit de 400 M$, qu’elle a utilisée pour financer l’acquisition de Rose Art Industries, Inc. La facilité est garantie par une hypothèque mobilière grevant tous les actifs de la Société. Au cours du troisième trimestre de 2006, la Société a modifié la facilité de crédit en effectuant un remboursement anticipé de 20 M$ sur l’emprunt à terme A et en faisant augmenter de 20 M$ la facilité à terme renouvelable. Selon les conditions de la facilité de crédit, la Société doit respecter certaines clauses restrictives en ce qui concerne le maintien de ratios financiers.



Les prélèvements sur la facilité de crédit peuvent être sous forme d’emprunts fondés sur le taux de base américain ou d’emprunts fondés sur le TIOL, au gré de la Société. L’emprunt à terme A et la facilité à terme renouvelable portent intérêt, établi en fonction des taux officiels majorés d’une marge, en l’occurrence le taux de base américain majoré d’une marge située entre 0,25 % et 1,25 %, ou le TIOL majoré d’une marge située entre 1,25 % et 2,25 %. L’emprunt à terme B porte intérêt, établi en fonction des taux officiels majorés d’une marge, en l’occurrence le taux de base américain majoré de 0,75 % ou le TIOL majoré de 1,75 %. a) L’emprunt à terme A est une facilité de crédit de 40 M$, remboursable par versements trimestriels variant

de 2 % à 4 %.

b) L’emprunt à terme B est une facilité de crédit de 260 M$, remboursable par versements trimestriels de 0,25 %, puis de 93,25 % à l’échéance.

c) La facilité à terme renouvelable est une facilité de crédit renouvelable de 120 M$ (100 M$ en 2005).

d) Les obligations en vertu de contrats de location-acquisition sont libellées et payables en dollars canadiens

(937 $ CA) et portent intérêt à des taux variant de 3,74 % à 7,65 %.

e) L’emprunt hypothécaire a été remboursé intégralement en 2006. Il portait intérêt au taux fixe de 6 %. Les versements requis au titre de la dette à long terme au cours des cinq prochains exercices et par la suite s’établissent comme suit :

Obligations en vertu de contrats de location-acquisition Facilité

de crédit Total

Exercices

Versements minimaux

$ Intérêts

$ Capital

$ Capital

$

Rembour- sement de

capital $

2007 642 33 609 9 000 9 609 2008 199 4 195 9 000 9 195 2009 - - - 4 200 4 200 2010 - - - 42 600 42 600 2011 - - - 2 600 2 600 Par la suite - - - 243 750 243 750

841 37 804 311 150 311 954



18 Capital-actions

Autorisé Un nombre illimité d’actions ordinaires sans valeur nominale

Émis et en circulation

2006 2005

Nombre d’actions

Valeur comptable

$

Nombre d’actions

Valeur comptable

$

Solde au début de l’exercice 32 105 575 231 592 27 292 469 154 434 Émises en vertu d’un placement privé 1) - - 3 100 000 54 513 Émises à des dirigeants de Rose Art - - 1 285 894 20 000 Émises à l’exercice d’options sur actions 559 338 4 496 427 212 2 645 Solde à la fin de l’exercice 32 664 913 236 088 32 105 575 231 592

1) Au total, 3,1 millions de reçus de souscription ont été échangés contre des actions ordinaires à raison de 1 pour 1. Ces reçus de

souscription avaient été initialement vendus par l’entremise d’un placement privé le 11 juillet 2005 à 22,25 $ CA, pour un produit brut de 68 975 000 $ CA avant les frais de 2,3 M$.

19 Options sur actions, unités d’actions et surplus d’apport

a) La Société compte deux régimes de rémunération à base d’actions. En vertu de ces régimes, des options peuvent être attribuées à des dirigeants et à d’autres employés clés de la Société et de ses filiales en vue de l’achat d’actions ordinaires de la Société.

En vertu du régime initial d’options sur actions, le prix de souscription de chaque option correspondait à la juste valeur estimative d’une action de la Société à la date d’attribution. Immédiatement avant la clôture du placement visé par le premier appel public à l’épargne, en 2002, la Société a instauré un nouveau régime d’options sur actions. Conformément à ce régime, les options visant 1’achat d’actions ordinaires de la Société sont attribuées à un prix de souscription correspondant à 100 % du cours des actions, lequel correspond au cours de clôture des actions ordinaires négociées à la Bourse de Toronto le dernier jour de séance précédant la date de prise d’effet de l’attribution



Au 31 décembre 2006, un total de 4 992 877 actions ordinaires demeuraient autorisées en vue d’être émises dans le cadre des régimes de rémunération à base d’actions de la Société. Les options peuvent être exercées au cours d’une période ne dépassant pas dix ans après la date d’attribution. Le droit rattaché aux options est acquis sur une période de trois années de service continu. Toutefois, si le contrôle de la Société change de mains, les options peuvent être exercées immédiatement. Les options sont ajustées proportionnellement en fonction des dividendes en actions et des fractionnements d’actions touchant les actions ordinaires de la Société. Le 24 mars 2004, le conseil d’administration a adopté une recommandation du comité de rémunération selon laquelle la Société doit restreindre volontairement l’attribution d’options à un maximum de 15 % du nombre d’actions ordinaires en circulation, même si le régime d’options sur actions, tel qu’il a été approuvé par les autorités réglementaires compétentes, permet une dilution beaucoup plus élevée que la somme des options susceptibles d’être attribuées en vertu de ce régime et des options attribuées en vertu du régime initial. Le tableau ci-dessous présente un résumé des options sur actions en cours aux 31 décembre 2006 et 2005 en vertu des régimes d’options sur actions de la Société :

2006 2005

Nombre d’options

Prix d’exercice

moyen pondéré

$

Nombre d’options

Prix d’exercice

moyen pondéré

$ (en dollars canadiens) (en dollars canadiens)

Options en cours au début de l’exercice 3 233 585 9,01 3 702 541 8,93 Attribuées - - - - Exercées (559 338) 7,96 (427 212) 7,31 Annulées (8 914) 22,13 (41 471) 19,38 Options en cours à la fin de l’exercice 2 665 606 9,18 3 233 858 9,01 Options pouvant être exercées à la fin de

l’exercice 2 610 425 8,94 3 009 997 8,12



Le tableau ci-dessous présente un résumé des données relatives aux options sur actions en cours au 31 décembre 2006 :

Fourchette des prix d’exercice

$ CA

Nombre d’options en cours

Nombre moyen

pondéré d’années à

courir

Prix d’exercice

moyen pondéré

$ CA

Nombre d’options

pouvant être

exercées

Prix d’exercice

moyen pondéré

$ CA

3,85 1 419 274 2,8 3,85 1 419 274 3,85 14,50 1 088 846 5,4 14,50 1 088 846 14,50 18,25 à 25,65 157 486 6,6 20,43 102 305 20,30

2 665 606 4,1 9,18 2 610 425 8,94

La charge de rémunération à base d’actions relative aux options sur actions s’élève à 198 $ pour 2006 (451 $ en 2005).

b) Le régime d’unités d’actions de la Société, en vigueur depuis le 24 février 2005, permet au conseil

d’administration d’accorder des primes sous forme d’unités d’actions tributaires du temps et du rendement, qui deviennent acquises après trois ans. Le régime ne crée aucune dilution, et les unités sont réglées en actions acquises sur le marché secondaire, ou en espèces, au gré de la Société.

Le tableau suivant présente un résumé des unités d’actions en cours aux 31 décembre 2006 et 2005 en vertu du régime d’unités d’actions de la Société :

Nombre d’unités 2006 2005

Unités en cours au début de l’exercice 65 768 - Attribuées 295 028 65 768 Exercées (637) - Annulées (5 175) - Unités en cours à la fin de l’exercice 354 984 65 768 Charge de rémunération au titre du régime d’unités d’actions 1 928 $ 281 $

La charge totale de rémunération à base d’actions s’élève à 2 126 $ pour 2006 (732 $ en 2005).



c) Surplus d’apport

Les montants portés en diminution du surplus d’apport se résument à ce qui suit :

2006

$ 2005

$

Solde au début de l’exercice 1 136 685 Coût de rémunération à base d’actions 198 451 Options sur actions exercées (614) - Solde à la fin de l’exercice 720 1 136

20 États des flux de trésorerie

a) Variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement d’exploitation

2006

$ 2005

$

Comptes débiteurs 15 004 2 179 Stocks (56 781) (2 694) Frais payés d’avance (3 619) (400) Comptes créditeurs et charges à payer 43 237 (31 203) Impôts sur les bénéfices (14 061) 1 626 Instruments financiers dérivés - (3 573) Contrepartie additionnelle à payer au titre d’un regroupement

d’entreprises (3 678) - Écart de conversion lié aux éléments du fonds de roulement 4 598 (1 961) (15 300) (36 026)

b) Information supplémentaire

2006

$ 2005

$

Intérêts payés 22 217 6 534 Impôts sur les bénéfices payés 14 805 1 840 Éléments sans incidence sur la trésorerie

Immobilisations corporelles détenues en vertu de contrats de location-acquisition - 517

Contrepartie additionnelle à payer au titre d’un groupement d’entreprises (12 572) 74 075

Émission d’actions ordinaires - 20 000



21 Instruments financiers dérivés

Gestion du risque de change La Société conclut des contrats de change à terme afin de gérer les risques découlant des fluctuations des taux de change, soit du dollar canadien, de l’euro, de la livre sterling, du peso mexicain et du dollar australien. Au 31 décembre 2006, la Société avait conclu des contrats de change à terme échéant tous en 2007 visant la vente de 6 Mt et de 3 M£ à des taux de change moyens de 1,3021 et de 1,8746, respectivement. La juste valeur de ces contrats à terme s’établissait à 0,4 M$ en faveur de tiers au 31 décembre 2006. Ces instruments dérivés n’ont pas été désignés comme couvertures aux fins comptables, puisque la Société a cessé de désigner toutes ses relations de couverture à l’égard des contrats de change à terme. Le passif connexe figure dans les charges à payer, et la perte non réalisée a été inscrite dans le compte de conversion des devises. Au 31 décembre 2005, la Société avait conclu des contrats de change à terme échéant tous en 2006 visant la vente de 7,25 M$ US, de 7,25 Mt et de 3,5 M£, à des taux de change moyens de 1,2439, de 1,3301 et de 1,9004, respectivement. La juste valeur de ces contrats à terme s’établissait à 2,2 M$ en faveur de la Société au 31 décembre 2005. Ces instruments dérivés étaient tous désignés comme couvertures aux fins comptables. Swaps de taux d’intérêt La Société a recours à des swaps de taux d’intérêt afin de convertir certaines dettes à long terme assorties d’un taux d’intérêt variable en dettes à taux d’intérêt fixe, dans le but d’obtenir une répartition appropriée de la dette à taux fixe et de la dette à taux variable. Les swaps de taux d’intérêt impliquent un échange périodique de paiements, sans échange du montant nominal de référence sur lequel les paiements sont établis, qui sont constatés sous forme d’ajustement des frais d’intérêts sur l’instrument d’emprunt couvert. Le montant à payer aux contreparties, ou à recevoir d’elles, est inscrit sous forme d’ajustement aux intérêts courus. Aux 31 décembre 2006 et 2005, des swaps de taux d’intérêt pour un montant nominal de référence de 150 M$ à un taux fixe de 4,66325 %, conclus avec des tiers et échéant en juillet 2012, étaient en vigueur. La Société ayant appliqué la comptabilité de couverture à ces instruments financiers, aucun montant n’a été comptabilisé à leur égard dans les états financiers consolidés. Au 31 décembre 2006, la juste valeur de ces swaps se chiffrait à 2,8 M$ (1 M$ en 2005) en faveur de la Société. Risque de crédit La Société estime ne pas être exposée à une forte concentration de risques de crédit. La trésorerie et les placements à court terme se trouvent dans de grandes institutions financières. La Société court un faible risque de crédit sur ses comptes débiteurs, mais elle surveille régulièrement ce risque et prend les mesures qui s’imposent pour empêcher une perte éventuelle, notamment en contractant une assurance crédit. La Société accorde du crédit à un client si elle est satisfaite de la situation financière de celui-ci et si elle peut obtenir une assurance crédit pour ce client.



La Société est exposée à un risque de crédit dans l’éventualité d’une inexécution des conditions des instruments financiers dérivés par les contreparties. Elle réduit ce risque en concluant des contrats avec des contreparties dont la cote de solvabilité est élevée. En général, ni un cautionnement ni une autre sûreté n’est obtenu pour garantir les instruments financiers exposés à un risque de crédit. La solvabilité des contreparties est vérifiée régulièrement. Juste valeur La Société a établi que la valeur comptable de ses actifs et de ses passifs financiers à court terme, autres que les instruments financiers dérivés dont il est question ci-dessus, se rapprochait de leur juste valeur à la date du bilan, en raison de l’échéance à court terme de ces instruments. La juste valeur de la dette à long terme de la Société se rapproche de la valeur comptable, puisque la plus grande partie de cette dette porte intérêt à des taux qui varient en fonction du taux de base américain ou du TIOL.

22 Engagements et éventualités

a) Le 8 mai 2006, les anciens actionnaires de Rose Art ont intenté une poursuite contre la Société devant la Cour américaine du district sud de New York pour obtenir le paiement de la contrepartie conditionnelle aux termes de l’entente d’achat d’actions (« EAA ») intervenue entre eux et la Société le 26 juillet 2005. La Société a présenté un mémoire de défense et une demande reconventionnelle réfutant chacune des allégations importantes de la poursuite. Dans sa demande reconventionnelle, la Société allègue que les anciens actionnaires n’ont pas respecté certaines conditions de l’EAA. La Société avait inscrit un montant à payer de 51,0 M$ US dans ses états financiers consolidés de 2005 au titre de la contrepartie conditionnelle en attendant l’établissement définitif du montant à payer, le cas échéant. Au 31 décembre 2006, aucun paiement n’avait été effectué. La Société entend maintenir cette provision jusqu’à ce qu’un jugement soit prononcé. D’après l’évaluation effectuée par la direction, aucune contrepartie additionnelle n’est payable pour 2006.

Le 17 novembre 2006, les anciens actionnaires de Rose Art ont entamé contre la Société une procédure d’arbitrage auprès de l’American Arbitration Association en vue d’obtenir des dommages-intérêts indéterminés pour une prétendue violation de leurs contrats de travail respectifs par la Société. La Société conteste la procédure.

b) Le 31 mars 2006, la Société et la CPSC des États-Unis ont annoncé conjointement un programme

volontaire de rappel et de remplacement des jouets de construction MAGNETIX qui se retrouvent dans des familles ayant des enfants de moins de six ans. Cette mesure a été prise par suite du décès d’un jeune enfant et de blessures à plusieurs enfants résultant de l’ingestion de plusieurs aimants.

Le 24 octobre 2006, la Société a annoncé qu’elle avait réglé quatre poursuites en justice et dix réclamations se rapportant à des blessures subies par des enfants à la suite de l’ingestion d’aimants. Les conditions du règlement ne contiennent aucune admission de responsabilité. Le montant total de 13,5 M$ versé en règlement des poursuites et des réclamations a été comptabilisé à titre de dépense liée au règlement relatif à la responsabilité du fait du produit dans l’état consolidé des résultats de 2006. La Société s’attend à récupérer la presque totalité de ce montant de ses assureurs et au moyen d’autres recours, mais il n’existe aucune certitude que ce résultat favorable sera obtenu.



Le 14 septembre 2006 et le 5 décembre 2006, deux poursuites relatives à l’ingestion d’aimants ayant nécessité une intervention chirurgicale pour les extraire ont été signifiées à la Société et demeurent en suspens. Elles sont traitées par les assureurs de la Société. Le 29 mars 2007, la Société a appris qu’une troisième poursuite avait été déposée auprès de la Cour américaine du district de Denver par la famille d’un enfant qui aurait subi des blessures semblables. Les assureurs de la Société ont été informés de cette poursuite. La Société est également au courant d’au moins sept autres incidents où il est prétendu que des enfants ont dû subir une intervention chirurgicale après l’ingestion de plusieurs aimants. Aucune poursuite en justice n’avait été intentée à cet égard au 1er avril 2007. La Société ne peut évaluer avec certitude l’issue de ces poursuites et réclamations, ni leur incidence, le cas échéant. Pour cette raison, aucune provision n’était comptabilisée dans les états financiers au 31 décembre 2006.

c) Le 28 mars 2007, la Société a appris que des concurrents vendant des jouets de construction magnétiques principalement en Europe, en l’occurrence Plastwood S.R.L. et Plastwood Corporation, avaient déposé une plainte contre la Société devant la Cour américaine du district ouest de Washington, alléguant avoir subi des dommages en raison de publicités trompeuses et de pratiques déloyales et trompeuses. La Société n’a pas été en mesure d’évaluer l’issue de cette poursuite, ni son incidence, le cas échéant. Aucune provision n’a donc été établie.

d) La Société est également défenderesse dans d’autres causes survenant dans le cours normal de ses activités. La Société est d’avis que l’issue de toute cause individuelle ou de l’ensemble des causes n’aura aucune incidence importante sur ses activités, sa situation financière ou ses résultats d’exploitation.

e) La Société a conclu, pour un montant de 44,7 M$, des contrats de location-exploitation relativement à des

locaux qu’elle occupe. Les loyers annuels minimaux (excluant certains frais d’occupation) à payer pour chacun des cinq prochains exercices s’établissent comme suit :

$

2007 13 465 2008 10 189 2009 9 209 2010 8 192 2011 3 637

f) Un montant total de 3,9 M$ CA a été octroyé à la Société sur une période de trois ans dans le cadre d’une

entente avec Investissement Québec. Cette subvention était conditionnelle à l’acquisition d’immobilisations corporelles pour un montant déterminé et à la création et au maintien d’un certain nombre d’emplois pour une période de cinq ans terminée en 2006.

En 2001, en 2002 et en 2003, la Société a reçu des subventions de 1,9 M$ en vue de l’acquisition de certaines immobilisations corporelles et de la création d’emplois. Environ 61 % des subventions reçues en 2001, en 2002 et en 2003 ont été portées en réduction des immobilisations corporelles. Le reste des subventions a été porté aux résultats de 2006, en réduction des charges connexes.



g) Au 31 décembre 2006, la Société avait des lettres de garantie en cours d’un montant de 1,6 M$ (2,4 M$ en 2005) relatives à des cautionnements financiers émis dans le cours normal de ses activités. Ces garanties sont émises en vertu des lignes de crédit dont la Société dispose en vertu de la nouvelle facilité de crédit.

23 Information sectorielle

Description des secteurs La Société exerce ses activités dans deux secteurs géographiques, soit le secteur Amérique du Nord et le secteur International. Les ventes et la commercialisation sont effectuées en étant réparties entre deux gammes de produits. a) La gamme des jouets englobe les jouets de construction MEGA BLOKS, dans les catégories enfants d’âge

préscolaire et garçons de cinq ans et plus, les jouets de construction MAGNETIX pour enfants de six ans et plus, ainsi que les jeux de société et les casse-têtes MEGA pour toute la famille.

b) La gamme des produits de papeterie et de jeux d’activité se compose de matériel de dessin et de bricolage (craies, crayons de couleur, surligneurs et marqueurs), principalement vendu sous la marque ROSE ART; d’instruments pour écrire (stylos, portemines et crayons à mine), vendus principalement sous les marques ROSE ART, SRX et USA GOLD; de tableaux blancs et de tableaux de liège, de classeurs à compartiments et d’accessoires, vendus principalement sous la marque BOARD DUDES; ainsi que d’ensembles de bricolage et de jeux d’activité, sous les marques ROSE ART et MEGA.

c) L’information sectorielle se rapportant aux activités de MEGA Brands dans ses régions géographiques est présentée ci-après en fonction des critères utilisés par la Société pour la gestion de ses activités. Le chiffre d’affaires net est ventilé en fonction de l’endroit où se trouve le client, alors que les actifs à long terme le sont en fonction de leur propre emplacement :

Information sectorielle

2006 $

2005 $

Chiffre d’affaires net

Jouets 333 667 291 576 Papeterie et jeux d’activité 213 680 93 287

547 347 384 863

Information par secteur géographique

2006

$ 2005

$

Chiffre d’affaires net Amérique du Nord 1) 397 778 254 318 International 149 569 130 545

547 347 384 863

1) Inclut un chiffre d’affaires net de 27,4 M$ pour 2006 (21,1 M$ en 2005) réalisé au Canada.



2006

$ 2005

$ Bénéfice d’exploitation

Amérique du Nord (11 728) 40 252 International 50 698 22 098

38 970 62 350

2006

$ 2005

$

Immobilisations corporelles, actifs incorporels et écarts d’acquisition Amérique du Nord 1) 343 312 412 752 International 80 247 5 802

423 559 418 554

1) Inclut les immobilisations corporelles au Canada de 31,1 M$ à la fin de 2006 (31,4 M$ en 2005).

Autre information

d) Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2006, le chiffre d’affaires net provenant des deux principaux

clients de la Société s’élève à 148,8 M$ (91,1 M$ en 2005) et à 65,3 M$ (33,5 M$ en 2005), respectivement.

24 Chiffres correspondants

Certains chiffres de l’exercice précédent ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour l’exercice courant.


(PAGE LAISSÉE INTENTIONNELLEMENT EN BLANC)

Vérificateurs

PricewaterhouseCoopers LLP

Agent des transferts

Compagnie Trust CIBC Mellon 1.800.387.0825

Assemblée annuelle et extraordinairedes actionnaires

Le jeudi 7 juin 2007 à 10 h 304505, rue HickmoreMontréal, Québec

Siège social

4505, rue HickmoreMontréal, QuébecCanada H4T 1K4Tél. : 514.333.5555Téléc. : 514.333.4470

Relations avec les investisseurs

[email protected]

Inscription boursière

Bourse de TorontoSymbole : MB

Actions en circulation

Au 30 mars 200732 711 213 actions ordinaires

Performance du titre ($ CA)

Exercice 2006 Premier trimestre 2007

Haut 29,75 27,20

Bas 20,25 24,56

Fermeture 26,15 25,36

Volume moyen par jour 117 165 141 390

ÉNONCÉS PRÉVISIONNELSToutes les déclarations qui n ‘ont pas trait directement et exclusivement à des faits historiques sont des « énoncés prévisionnels ». Ces énoncés représentent lesintentions, les projets, les attentes et les convictions de la Société. Dans certains cas, ces énoncés nous obligent à émettre des hypothèses et il y a un risqueimportant que ces hypothèses s'avèrent incorrectes. De plus, ces énoncés sont assujettis à des risques, des incertitudes et d'autres facteurs, dont plusieurs sontindépendants de la volonté de la Société. Nos résultats pourraient s’avérer considérablement différents de ceux annoncés dans le cadre de nos énoncés prévisionnels. De plus, certains facteurs et hypothèses importants ont été pris en considération lorsque nous faisons les déclarations contenues dans nos énoncés prévisionnels. Vous retrouverez dans les rubriques intitulées « Énoncés prévisionnels » et « Facteurs de risque » de notre rapport de gestion de l’exercice financier terminé le 31 décembre 2006 et du premier trimestre terminé le 31 mars 2007, tel que déposé sur SEDAR, plus de renseignements sur les facteurs pouvant faire en sorte que les résultats soient considérablement différents de nos attentes actuelles ainsi que sur les facteurs importants et les hypothèses relatives aux énoncés prévisionnels. Les termes « croit », « estime », « s'attend », « entend », « anticipe », « prévoit », « planifie », d'autres expressions similaires et leurs variantes identifient certains de ces énoncés prévisionnels et ne valent que pour la date à laquelle ils sont faits. La Société déclinetoute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser publiquement tout énoncé prévisionnel, que ce soit à la lumière de nouvelles informations, d'événements futurs ou autrement, sous réserve des lois applicables. Il ne faut pas accorder une confiance non fondée à ces énoncés prévisionnels.

7Juin 2007

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