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MAÎTRE DE STAGELivret d’accueil

REMERCIEMENTS

Nous remercions pour leur participation à l’élaboration de ce document :

Le réseau Santé Sécurité au travail de la MSA

Le SRITEPSA de la région Centre

Le lycée professionnel agricole public de la Saussaye

Le lycée professionnel agricole privé de Nermont

La M.O. « Intégrer la SST dans l’enseignement agricole »

Le service prévention des risques professionnels de la CCMSA

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SOMMAIRE

I. Préambule page 2

II. L’adolescent en stage page 4

La réglementation page 10

III. Statistiques nationales 2004-2006 page 14

Les fiches pratiques :

IV. Entretien et maintenance page 18

V. Récolte et stockage page 19

VI. Produits phytos page 21

VII. Tracteur et travail au sol page 23

Conclusion page 25

2 3

➦ Le stagiaire quelque soit son âge (même s’il est majeur), demeure pendant toute l’année de la formation sous statut scolaire et reste à ce titre sous l’autorité du directeur de l’établissement, même pendant le stage.

➦ Le stage ne peut commencer que si chaque partie :

❑Parents du stagiaire

❑Maître de stage

❑Établissement scolaire

a bien reçu un exemplaire de la convention de stage et de son annexe pédagogique dûment signée. Le cas échéant, la demande de dérogation pour machines et travaux dangereux devra être accordée par l’Inspection du Travail de l’Emploi et de la Politique Sociale Agricole après examen médical du médecin du travail et avis de l’établissement scolaire.

I. PRÉAMBULE

Voici quelques observations synthétiques qui reprennent des points importants sur la connaissance et la compréhension des jeunes.

2 3

➦ Au cours du stage une visite sur le lieu du stage est réalisée par l’un des professeurs qui encadre l’élève.

➦ Le d i rec teu r de l ’ é tab l i ssement d’enseignement se réserve le droit d’interrompre le stage ou d’y mettre fin et de retirer sans préavis le stagiaire de l’entreprise dès lors que la situation ne satisfait plus aux conditions d’hygiène, de sécurité et de moralité ainsi qu’aux conditions d’encadrement nécessaires, indispensables au bon déroulement du stage.

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« Une jeune pousse à prendre en compte »

1 . Un organisme en changement permanent :

Physique : l’adolescence est une période où la croissance du corps est plus rapide que celle des muscles. Il existe donc des périodes où il sera plus fragile, plus fatigué qu’un adulte, à taille et corpulence égales.

Il faudra en tenir compte pour la durée du travail.Surtout en fin de journée. L’adolescent a besoin d’une durée importante de sommeil qu’il faut respecter.

Mental : le jeune est troublé par les modifications de son corps, pouvant l’amener à avoir des angoisses souvent masquées par un comportement nonchalant, un sentiment de toute puissance.Parfois, il peut basculer dans l’autre sens : il manque de confiance en lui, car il n’a pas les bons repères ou les recherche.Le fonctionnement habituel d’un adolescent n’est pas celui d’un adulte : il n’a pas la même logique et ne se pose pas toujours LA bonne question.

II. L’ADOLESCENT EN STAGE

Exemples : Le stagiaire peu sûr de lui n’ose pas dire qu’il n’a pas

compris ; il dit souvent « oui, j’ai entendu »

Le stagiaire croit qu’il sait ; il est conseillé de

faire reformuler au stagiaire ce qu’il a entendu et

compris.Le jeune, au volant d’un tracteur, se croit au

« volant d’une voiture » qu’il n’a pas le droit

de conduire. Il n’a pas conscience qu’il

ne maîtrise pas l’engin, roule trop vite.

Un tracteur n’est pas une voiture

ni un 2 roues !

« volant d’une voiture » qu’il n’a pas le droit

de conduire. Il n’a pas conscience qu’il

ne maîtrise pas l’engin, roule trop vite.

Un tracteur n’est pas une voiture ✗

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2 . Le stage : C’est une grande responsabilité, il y aura un mimétisme de geste et de la pensée…Votre attitude sera enregistrée et reproduite.Le stage implique une formation professionnelle et l’arrivée dans une nouvelle famille.

Il « angoisse le jeune » voire le paralyse. Il faut le mettre à l’aise, en confiance. Au début, il ne faut pas le laisser seul.Le stage peut aussi l’exciter et alors il n’entend rien.

La formation professionnelle sert à apprendre le métier dont la sécurité fait partie, c’est pourquoi il est important d’insister sur quelques principes de bases en matière de prévention des risques.

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Il est essentiel au moment de l’accueil de faire visiter l’exploitation, de présenter éventuellement votre ou vos collaborateurs et d’insister sur les risques liés à certaines activités et à certains matériels.

Pour cela votre document unique d’évaluation des risques professionnels est l’outil idéal de présentation des activités de votre exploitation. En effet il permet d’aborder la production et les outils de production. De les mettre en perspective avec les risques éventuels liés aux postes de travail.

Le document unique obligatoire dans l’entreprise depuis

2002 est capital lors de l’accueil du jeune stagiaire .

En tant que maître de stage, vous avez la responsabilité de la

sécurité.

En effet dans le monde du travail, certaines populat ions sont p lus à r isque, ce sont notamment :

➦ les nouveaux embauchés

➦ les intérimaires

➦ les stagiaires, les apprentis …

En ce qui concerne les stagiaires, cela provient entre autres :

➦ de l’absence de maîtrise de l’outil de travail

➦ d’une déficience du sens de l’organisation

➦ de la responsabilité

➦ des risques.

de l’accueil du jeune stagiaire .

En tant que maître de stage, vous avez la responsabilité de la

sécurité.

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Pour les jeunes qui vont partir en stage, il s’agit du premier rendez-vous avec la vie professionnelle, même si parfois, ils ont l’habitude de manipuler certains équipements.Le contexte du stage fait naître un sentiment mélangé d’angoisse et d’excitation.

Angoisse de n’être pas à la hauteur, de ne pas réussir, de décevoir le maître du stage.Excitation de prouver ce que l’on vaut.On constate bien que le référent est le maître de stage. C’est lui qui va faire découvrir le métier, le contexte, le travail.

• Il est obligatoire de visiter l’exploitation avec le jeune en insistant sur les aspects de la sécurité.

• Le téléphone portable est un outil, une sécurité, mais il ne peut être appelé par les copains ou la famille, ni les appeler pendant les heures de travail.

TÉLÉPHONER EN CONDUISANT

EST INTERDIT.

• La législation sur le tabac et les autres drogues doit être respectée sur l’exploitation.

• La tenue de travail a d a p t é e d o i t ê t r e exigée à c h a q u e tâche : bottes ou chaussures de sécurité, protections auditives, lunettes…

à c h a q u e tâche : bottes ou chaussures de

La législation sur le tabac et les autres drogues doit

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3 . Le rapport de stage et l’évaluation :

Le maître de stage facilite l’accès à l’information et à la documentation nécessaires à la réalisation du rapport.

➦ Il ne rédige pas le rapport ➦ Il ne donne pas le rapport du stagiaire

précédent➦ Il répond aux questions➦ Pour les BAC PRO, il est obligatoire de

fournir le compte de résultats et le bilan de l’année

➦ Les informations sur l’exploitation et la vie familiale sont confidentielles et ne peuvent être divulguées.

Le stage fait l’objet d’une évaluation : il faut envoyer le dossier de suivi de stage, dans les délais demandés, sinon l’élève sera pénalisé.

NE PAS OUBLIER : Un jeune en 1ère BAC PRO ou en seconde professionnelle BEPA commence ses études, il est normal qu’il ne possède pas encore toutes les connaissances.

4 . RémunérationLe stagiaire ne peut prétendre à aucune rémunération de l’entreprise. Une gratification proportionnelle à sa bonne volonté, à son travail, à son mérite peut toutefois lui être versée si son montant ne dépasse pas 30 % du SMIC mensuel, avantage en nature compris.

➦ Dans le cas où l’adolescent couche sur place, il est obligatoire de nourrir et loger le stagiaire.

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5 . Le sommeil, les sorties : Il est important qu’il dorme bien.

Sous la responsabilité du lycée et de la vôtre, il n’est pas autorisé à sortir le soir. Le maître de stage est responsable de lui, même en dehors de ses heures de travail.

En aucun cas, il ne peut rentrer chez lui le soir, sans autorisation du lycée. Toute absence doit être notifiée à l’établissement.Toute modification de date de stage est subordonnée à l’autorisation de l’établissement et de l’inspection du Travail.

IL DOIT SE LEVER ET ÊTRE PRÊTÀ L’HEURE INDIQUÉE

6 . Le savoir-vi vre :Dans la famille, il doit respecter ou apprendre les règles du savoir-vivre.

Par exemple :• Se changer avant d’entrer dans la maison

d’habitation,• Ne pas allumer la télévision ou utiliser l’ordinateur, le téléphone sans autorisation,• Repecter la façon de vivre de la famille.

Ne pas hésiter à lui rappeler le savoir-vivre s’il ne le connaît pas.

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La Réglementation

7 . Durée du travail:Pour les jeunes de moins de 15 ans :

❑ La durée d’une journée de travail est de 8 heures maximum.

❑ La durée du travail par semaine est de 32 heures.Il y a une pause d’au moins 30 minutes au-delà de 4 h 30 de travail quotidien.

❑ Le repos hebdomadaire est de 2 jours consécutifs dont le dimanche.

❑ Le repos quotidien est de 14 heures entre 2 journées de travail.

❑ Le travail de nuit est interdit entre 20 h et 6 h.

Pour les jeunes qui ont de 16 ans à 18 ans

❑ La durée d’une journée de travail est de 8 heures maximum.

❑ La durée du travail par semaine est 35 heures. Il y a une pause d’au moins 30 minutes au-delà de 4 h 30 de travail quotidien.

❑ Le repos hebdomadaire est de 2 jours consécutifs dont le dimanche.

❑ Le repos quotidien est de 12 heures entre 2 journées de travail.

❑ Le travail de nuit est interdit entre 22 heures et 6 heures.

* Inspection du Travail, de l’emploi et de la Politique Sociale Agricole

Les commentaires qui suivent sont issus de la réglementation du travail que vous pouvez vous procurez auprès des services ITEPSA*. Notamment le décret D 4153-13 relatif aux conditions d’emploi des jeunes travailleurs agricoles.

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❑ Les jeunes ne peuvent être employés qu’à des travaux non dangereux dons les phases de travail sont simples.

❑ Un certain nombre de matériels et d’activités leur sont interdits.

8 . Machines et travaux interdits :Pour les jeunes de moins de 16 ans :

❑ Ils ne peuvent pas utiliser de palans, de treuils… destinés au levage de charges.

❑ Ils ne peuvent pas conduire de tondeuses ou d’engins automoteurs à essieu unique.

Exemple : motoculteur, motobineuse.

❑ Ils ne peuvent pas travailler en cellule, en fosse, en citerne.

❑ I ls ne peuvent pas travail ler à l’élagage, à l’éhoupage ni dans les activités nécessitant l’emploi d’un matériel, d’un outil ou d’une machine mécanique à moteur et fonctionnement assisté.

Pour les jeunes de 16 à 18 ans :

❑ Ils ne peuvent pas intervenir sur des machines en marche (visites de vérification, d’entretien, de nettoyage, réparation...).

❑ Ils peuvent conduire au champ un tracteur seul ou attelé à une machine à fonction ou mouvement simple.

Exemples : plateau fourrageroutil de travail du sol non animé.

❑ Ils peuvent utiliser une tondeuse à gazon à conducteur porté ou à pied.

❑ Ils peuvent conduire sur route un tracteur seul ou

Ils ne peuvent pas conduire de tondeuses ou d’engins automoteurs à essieu unique.

motoculteur, motobineuse.

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attelé à un outil porté à une remorque ou à une machine remorquée, une machine automotrice. Dès lors que l’ensemble ne dépasse pas 2,50 m de largeur.

Pour les jeunes de plus de 18 ans

❑ Ils peuvent conduire au champ un tracteur attelé à une machine à fonctions ou mouvements multiples.

Exemple : ramasseuse presseherse rotativeépandeur de fumier désileusechargeur frontal.

❑ Une machine agricole automotrice.

Si le matér ie l es t dé fectueux ou non-conforme il ne peut être utilisé.

Par exemple ce serait le cas d’un tracteur agricole non pourvu d’une structure de protection contre le renversement de type cabine ou arceau.

Les exigences de la réglementation sont exactement les mêmes pour les jeunes que pour les salariés en ce qui concerne les habilitations, les autorisations, les aptitudes médicales, …

Sans habilitation particulière, il ne peut y avoir aucun travail sur ou à proximité d’une source électrique sous tension pour un jeune.Sans habilitation ni aptitude médicale, il ne peut y avoir aucun travail de conduite d’un chariot automoteur pour un jeune.Sans habilitation particulière , il ne peut y avoir aucun travail en hauteur, sur échafaudage ou en nacelle.Sans habilitation particulière, il ne peut y avoir aucun travail au contact de produits de traitement phytosanitaires et autres produits chimiques…

ramasseuse presse

épandeur de fumier

chargeur frontal.

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Dérogation Il est important de signaler que les jeunes travailleurs de moins de 18 ans, ainsi que les élèves fréquentant les établissements d’enseignement technique publics ou privés peuvent être autorisés à utiliser, au cours de leur formation professionnelle, les machines ou appareils dont l’usage est proscrit. Ces autorisations sont accordées par l’Inspection du travail après avis favorable du où des médecins et autorisation du professeur ou du moniteur d’atelier.

Les dérogations individuelles accordées sont renouvelables chaque année. Elles sont révocables à tout moment si les conditions qui les ont fait accorder cessent d’être remplies.

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Depuis 1980 le nombre de salariés embauchés s’inscrit dans une tendance croissante. Cette évolution globale masque des disparités importantes selon les secteurs d’activités.

❑ les secteurs de la coopération et les organismes professionnels se distinguent par un nombre élevé de salariés moyen par établissement.

❑ les secteurs des cultures spécialisées et de la viticulture sont en lente augmentation.

❑ les cultures et élevages non spécialisés, les travaux forestiers ainsi que les entreprises d’entretien du paysage et des espaces verts, ont un nombre stable de salariés.

Dans la même période le temps annuel de travail moyen déclaré par salarié a diminué de 6,5 % passant de 1271 heures à 1188 heures.

En 2006 on a recensé 45 500 accidents de travail avec arrêt, 6200 accidents graves et 70 accidents mortels.

III. STATISTIQUES NATIONALES 2004-2006

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RÉPARTITION DES ACCIDENTS SELON LE MOUVEMENT ACCIDENTEL

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Les principaux mouvements générateurs d’accidents sont globalement les mêmes pour les accidents avec arrêt et les accidents graves, les pertes d’équilibre (dont chute de plain-pied et avec dénivellation ) étant à l’origine de la plus grande fréquence d’accidents graves et avec arrêt.

RÉPARTITION DES ACCIDENTS SELON LA TÂCHE DE LA VICTIME

AU MOMENT DE L’ACCIDENT

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En ce qui concerne les accidents avec arrêt :Ils sont les plus nombreux (20% et 18%) lors des tâches de manutention et transport manuel et utilisation de machines outils et véhicules.Il est cependant important de noter que les accidents mortels sont surepresentés pour les tâches correspondant à l’utilisation des machines, des outils et des véhicules.

RÉPARTITION DES ACCIDENTS SELON L’ANCIENNETÉ

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On constate que les salariés déclarés depuis moins d’un an sont les plus touchés par les accidents 41 % des accidents avec arrêt, 35 % des accidents graves, 38 % des accidents mortels.

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Parmi les salariés ayant moins d’un an ancienneté, ce sont les salariés de moins de 3 mois d’ancienneté qui sont les plus touchés.

C’est donc dans les premiers mois que les salariés ont la probabilité la plus importante de subir un accident du travail.

RÉPARTITION DES ACCIDENTS SELON LES CLASSES D’ÂGE

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Ce graphique met en évidence un double phénomène.

➦ Il met en relief une surreprésentation des victimes de moins de 30 ans. Soit 39,2% des accidents avec arrêt en 2006.

➦ Il met également en évidence une surreprésentation des plus de 40 ans dans les accidents graves.

En résumé : Plus un salarié est âgé, plus il risque d’être victime d’un accident grave, voire mortel. Et à l’opposé, plus un salarié est jeune, plus la probabilité qu’il subisse un accident avec arrêt plutôt qu’un accident grave, est importante.

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EIV. ENTRETIENMAINTENANCE

Travaux a l’atelier ➦ Montrer et expliquer les interventions.

➦ Rappeler que toute utilisation de matériel ne peut se faire que sur l’initiative du maître de stage.

➦ Avoir du matériel et une installation électrique en conformité et vérifiée régulièrement.

➦ Porter et faire porter les E.P.I.* appropriés (chaussures de sécurité, gants, lunettes).

Exemple : soudure (port du masque contre les coups d’arc…).

➦ F o r m e r e t i n f o r m e r s u r l’utilisation des matériels, les risques, et la sécurité.

Exemple : ébarbeuse à disqueQuand doit-on s’en servir ?Que doit-on vérifier sur la machine (le disque, la rallonge, l’état général...). Comment doit-on s’en servir ? (posture, mouvements...).Quels sont les E.P.I. à porter ? (lunettes, gants, tenue appropriée...).

➦ Toute intervention sur une machine doit se faire moteur arrêté, organes de transmission et de travail au repos.

* E.P.I. : Équipements de Protection Individuelle

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EV. RÉCOLTEET STOCKAGE

* E.P.I. : Équipements de Protection Individuelle

Conduite d’engins➦ Avoir du matériel en conformité.

➦ Faire respecter la règle de circulation (cf. travail du sol).

➦ Vérif ier le bon fonctionnement des dispositifs de signalisation.

Entretien journalier➦ Mettre à disposition le livret d’entretien du

constructeur.

➦ Mettre à disposition des moyens d’accès aux machines en bon état et pratiques pour prévenir des risques de chutes : escabeau, échelle, échafaudage mobile, ...

➦ Porter et faire porter les E.P.I.* appropriés :

Exemple : Chaussures de sécurité contre les risques d’écrasement. Masque anti-poussière pour le nettoyage avec la soufflette et protection auditive. Gants lors de la manipulation de lames de coupe et pour les risques thermiques.➦ Intervenir sur la

moissonneuse-batteuse moteur à l’arrêt, clé retirée.

➦ Mettre avant toute intervention sous des éléments levés hydrauliquement (benne, barre de coupe …) des chandelles ou un blocage mécanique des vérins.

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Transport du grain : Chargement, Réception, Vidange

➦ Si la livraison se fait chez un organisme stockeur (coop., négoce), il faut respecter et faire respecter les règles de sécurité (voir protocole de sécurité) lors des circulations et manœuvres (ouverture des portes).

➦ Faire vérifier la conformité de l’attelage (valve de freinage, signalisation et jumelage des pédales de freins…).

Stockage du grain➦ Interdire toute intervention dans les cellules

et en tête d’élévateur.

➦ Donner les consignes appropriées : Exemple : en cas de dysfonctionnement prévenir le maître de stage, interdiction d’intervenir sur une

installation électrique.➦ Interdiction de marcher sur le tas de grain.

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Stockage des produits phytos

➦ Pour les moins de 18 ans il est interdit de manipuler ou d’utiliser des produits phytos.

➦ Pour les plus de 18 ans une formation à l’utilisation des produits phytos est obligatoire.

➦ Respecter les règles de sécurité du stockage, notamment :

• local fermé à clé • une bonne aération, ventilation… • un affichage complet des consignes de

sécurité… • l ’accès aux f iches de données de

sécurité.

P réparation des produits➦ Rappeler les règles de sécurité et faire

porter les E.P.I. (Equipement de Protection Individuelle) :

• Masque = filtre A2P3 (Renouveler le filtre au maximum toutes les 40 h d’utilisation)

• Lunettes si demi masque • Gants néoprènes ou nytrile • Vêtement de protect ion appropr ié

(spéci f ique à cet usage) .

VI. PRODUITS PHYTOS

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➦ Informer sur les risques spécifiques au produit : lecture de l’étiquette et de la fiche de donnée de sécurité.

➦ N’utiliser que des ustensiles, des outils réservés à cet usage (pipette, verre doseur...).

➦ Préparer et faire préparer le produit dans une zone délimitée prévue à cet effet dite zone de préparation, distincte de la zone de stockage.

Traitement sur la parcelle➦ Informer et former sur l’utilisation des

différentes commandes du pulvérisateur qui doivent être identifiées.

➦ Utiliser du matériel en conformité.

➦ Toutes les in te rvent ions , su r l es pulvérisateurs, les rampes… doivent se faire hors des zones traitées avec port d’E.P.I. appropriés et adaptés.

➦ Informer et former sur le mode de gestion des fonds de cuves.

Nettoyage du matériel➦ Nettoyer le matériel dans une zone prévue

à cet ef fet : aire de nettoyage avec récupération des eaux polluées.

➦ Por ter les E.P. I . appropr iés : gants, lunet tes , combinaison. S’assurer qu’ils sont bien portés par le stagiaire.

➦ Vérifier que le matériel soit remisé en sécurité : pulvérisateur porté posé sur un sol plat ou sur un socle, support adapté.

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P réparation, prise en main du tracteur➦ Avoir du matériel en conformité (cf : documents

Cemagref…).

➦ Expliquer le poste de conduite du ou des tracteurs et mettre à disposition la notice d’instruction.

➦ S’assurer des compétences du jeune à la conduite du tracteur, des machines. Il est indispensable de le tester.

Conduite du tracteur en circulation➦ Rappeler les règles de circulation routière.Exemple : la conduite est autorisée à partir de 16 ans en

respectant le gabarit légal et sous certaines conditions d’utilisation du tracteur.(Contacter le service prévention de la MSA ou l’ITEPSA).

Attelage de matériel (tra né ou porté)➦ Montrer et expliquer les opérations nécessaires

à l’attelage et au dételage des machines (calage, branchement de fl exibles hydrauliques, …).

➦ Montrer les vérifications à effectuer avant démarrage.

VII. TRACTEUR ET TRAVAIL DU SOL

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Intervention en cours de travail

➦ Toute intervention sur une machine doit se faire moteur arrêté.

➦ Prévoir un dispositif mécanique de maintien e n p o s i t i o n h a u t e d e t o u t é l é m e n t d e levé hydrauliquement (béquille, chandelle…).

➦ Ne pas autoriser le jeune à prendre des initiatives d’intervention sur le matériel.

NUMÉRO D’URGENCE EN CAS D’ACCIDENT :

➦POMPIER 18➦SECOURS 15➦À partir d’un portable 112

PENSEZ À GARDER VOTRE TROUSSE DE SECOURS PRÈS DE VOUS

ConclusionChers lecteurs, vous arrivez au bout de votre lecture…

bravo !

Cet ensemble « d’interdits », de règles, de bonnes pratiques peut paraître frustrant en ce qui concerne les possibilités d’actions et d’initiatives du jeune mais n’oublions pas qu’il est là avant tout pour apprendre…

alors…. « montrez lui »

Merci

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