marc et sophie

6
1 POURQUOI UN TITRE PAREIL ? E nthousiasme, confiance, talent. Une jolie devise à graver sur un fronton. On la voit déjà, n’est-ce pas ? Et on se dit waouh ! À un détail près, ça ne suffit pas ! Les mots, c’est important, c’est sûr ! Mais quelles actions défendons-nous ? Et bien, justement celles nées du plaisir, de l’engagement et du talent de chacun d’entre nous. C’est ça que nous sommes venus vous dire. Nous nous appelons Marc, Sophie... Nous sommes entrepreneurs à Belfort, informaticiens, graphistes, coach, consul- tants, ergonomes, artistes et nous avons décidé à travers nos métiers d’incarner cet enthousiasme et de passer à l’action. Nous avons installé nos activités à l’Usine, parce que nous nous sommes dit qu’ensemble, ce serait plus facile. Nous sommes même devenus rédac’ chefs pour l’occasion. Les pieds dans le présent et la tête dans l’avenir, voilà ce qui nous rassemble. C’est notre rêve que nous vous offrons et nos talents que nous mettons au service de tout ça. Nous avons décidé d’en faire un journal, parce que ça laisse une trace, une expo, parce que ça se déplace, et puis, c’est beau aussi une expo. Puisque la fortune, la nôtre, celle de notre territoire, et surtout celle au service du bien-être de tous doit être le prix du talent et du talent seul. Et comme c’est seulement à l’homme qui sait ce qu’il vaut de le proclamer. Et bien, nous, on se dit que nous devons en avoir le courage. On cherche un nom, on brainstorm, on s’amuse mais on ne trouve pas. On pense à la thématique du café, la boisson qui pour nous symbolise un peu le travail, la fatigue aus- si, l’énergie. On associe direct alors au marc de café puis à Marc. On se dit que Marc c’est cool, que ça pourra même représenter un mec qui bosse à l’Usine. On voulait insister sur la dimension humaine, la personne de l’entrepreneur. Ça tombe bien. Et puis, Marc, il pourrait être le rédac’ chef de la revue, mener les interviews, nous balancer des idées. Pour l’événement de lancement en plus ça sonne bien « venez nous voir, on va vous présenter Marc ». What the fuck ? Bon après on se dit que Marc c’est un peu restrictif, qu’on nous dira que ça manque un tantinet de féminité. On essaye de le féminiser, « Marcette », « Marcelle », « Marseille la belle endormie »... Nah, nul. Finalement, bim ! « Marc et Sophie », ça fait les deux, féminin, masculin, pas d’jaloux. On se dit que y’aura deux rédac’chefs... MARC & SOPHIE la revue qui a plein de rédac’chefs N°1 La revue créée de toute pièce dans un bureau de l’Usine BIENVENUE SUR NOTRE SITE WEB PAPIER PLAN DU SITE NEWS ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS MARC ET SOPHIE ONT DES POTES EN MODE VEILLE POINT DE VUE Marc, Sophie et les entrepreneurs de l’Usine

Upload: lusine-a-belfort

Post on 10-Mar-2016

222 views

Category:

Documents


0 download

DESCRIPTION

Marc et Sophie, la revue qui a plein de rédac' chefs

TRANSCRIPT

NP 1

POURQUOI UN TITRE PAREIL ?

Enthousiasme, confiance, talent. Une jolie devise à graver sur un fronton.

On la voit déjà, n’est-ce pas ? Et on se dit waouh !

À un détail près, ça ne suffit pas ! Les mots, c’est important, c’est sûr ! Mais

quelles actions défendons-nous ? Et bien, justement celles nées du plaisir, de

l’engagement et du talent de chacun d’entre nous. C’est ça que nous sommes

venus vous dire.

Nous nous appelons Marc, Sophie...

Nous sommes entrepreneurs à Belfort, informaticiens, graphistes, coach, consul-

tants, ergonomes, artistes et nous avons décidé à travers nos métiers d’incarner

cet enthousiasme et de passer à l’action. Nous avons installé nos activités à

l’Usine, parce que nous nous sommes dit qu’ensemble, ce serait plus facile.

Nous sommes même devenus rédac’ chefs pour l’occasion.

Les pieds dans le présent et la tête dans l’avenir, voilà ce qui nous rassemble.

C’est notre rêve que nous vous offrons et nos talents que nous mettons au service

de tout ça. Nous avons décidé d’en faire un journal, parce que ça laisse une trace,

une expo, parce que ça se déplace, et puis, c’est beau aussi une expo.

Puisque la fortune, la nôtre, celle de notre territoire, et surtout celle au service

du bien-être de tous doit être le prix du talent et du talent seul. Et comme c’est

seulement à l’homme qui sait ce qu’il vaut de le proclamer. Et bien, nous, on se dit

que nous devons en avoir le courage.

On cherche un nom, on brainstorm, on s’amuse mais on ne trouve pas. On pense à la thématique du café, la boisson qui pour nous symbolise un peu le travail, la fatigue aus-si, l’énergie. On associe direct alors au marc de café puis à Marc. On se dit que Marc c’est cool, que ça pourra même représenter un mec qui bosse à l’Usine. On voulait insister sur la dimension humaine, la personne de l’entrepreneur. Ça tombe bien. Et puis, Marc, il pourrait être le rédac’ chef de la revue, mener les interviews, nous balancer des idées. Pour l’événement de lancement en plus ça sonne bien « venez nous voir, on va vous présenter Marc ». What the fuck ?

Bon après on se dit que Marc c’est un peu restrictif, qu’on nous dira que ça manque un tantinet de féminité. On essaye de le féminiser, « Marcette », « Marcelle », « Marseille la belle endormie »... Nah, nul. Finalement, bim ! « Marc et Sophie », ça fait les deux, féminin, masculin, pas d’jaloux. On se dit que y’aura deux rédac’chefs...

MARC & SOPHIEla revue qui a plein de rédac’chefs

N°1

La revue créée de toute pièce dans un bureau de l’Usine

BIENVENUE SUR NOTRE SITE WEB PAPIER

PLAN DU SITE

NEWS

ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

MARC ET SOPHIE ONT DES POTES

EN MODE VEILLE

POINT DE VUE

Marc, Sophie et les entrepreneurs de l’Usine

2 3

Tout le monde le sait maintenant, l’Usine propose des locaux, des bureaux aux travailleurs indépendants. Aujourd’hui, on a décidé de vous parler de ce qui se passe entre ces 4 murs, de vous parler de Marc, de Sophie, des trucs qu’ils créent, des idées qu’ils ont, de leurs projets, de leurs talents.

De ce qu’ils mettent en œuvre pour construire demain. Leur pierre à l’édifice en somme.

Pour ça, on a créé une campagne visible à l’Usine en mars-avril et ensuite dans d’autres lieux. On vous tient au jus.

NEWS

Être au milieu et à l’écoute de gens qui créent et travaillent ça aide à comprendre combien il leur est important de coopérer, de s’entourer pour être plus fort. Il faut parfois être douze pour réussir.La plateforme développée à l’Usine c’est ça. Un projet arrive, un entrepreneur a un besoin, une compétence manquante pour un appel d’offre par exemple, et bien, la plateforme se charge de relayer l’info aux personnes

directement concernées. Elle permet aussi de partager des docs, d’organiser une réunion et plein d’autres trucs encore.

C’est aussi simple que ça. La programmation est plus compliquée en revanche... Remerciement à l’IUT Informa-tique, Quentin, Maxime, Yamine entre autres, à Jonathan, et à Guillaume, développeur indépendant qui bosse à l’Usine.À découvrir prochainement à l’Usine.

Quand la consommation

devient collaborative.

Belfort-Marseille en train  : environ 100 euros. Belfort-Marseille en covoiturage : environ 45 euros au 7 mars 2013.

Lancé en 2006 par un ex-étudiant en informa-tique, covoiturage.fr (maintenant Blablacar.fr) est un exemple de success story à la française tel qu’on aimerait en voir plus. L’idée est pour-tant simple  : pourquoi voyager seul dans une voiture qui a cinq places ? B-A BA.Frédéric Mazzella, lorsqu’il lance son site de covoiturage, pose les bases de la consomma-tion collaborative : partager un bien plutôt que le posséder et le sous-utiliser, économiser en co-finançant un service. Depuis l’idée fait mouche et les pratiques collaboratives fleurissent  : le couch-surfing pour loger chez l’habitant, le crowdfunding permettant le financement par la foule, le coworking pour le partage de bureau, le co-voiturage ou le troc que l’on ne présente plus. Il faut dire qu’en temps de crise et d’éventuelle baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, toutes les solutions sont les bienvenues...

Internet est notre ami.

Au vu des avantages potentiels offerts par ces pratiques collaboratives, on en vient à se demander pourquoi avoir attendu si longtemps pour démocratiser le partage de voiture au-delà du simple « auto-stop » ?Pourquoi cette consommation commence seulement aujourd’hui à jouir d’un peu de visibilité et d’attention ? Tout simplement parce que le cœur de cette nouvelle forme d’économie si l’on

veut, c’est justement sa capacité à mettre en relation des personnes aux besoins complé-mentaires dans une optique de confiance. On imagine l’automobiliste qui crève d’envie de partager sa voiture, qui ne demande que ça, mais qui est tout seul chez lui, sans personne à qui causer. Seul...

C’est là que l’Internet est beau, noble, formidable, qu’il est notre ami. C’est lui en effet, du haut de sa quarantaine à tout casser, qui va permettre au mecs comme Frédéric (voir plus haut) de créer les plateformes qui vont bien.

Ceux qui ne sont pas contents

Evidemment, comme à chaque fois que c’est bien, il y en a qui ne sont pas contents. Là, pour le coup, on peut les comprendre. Ceux qui ne sont pas contents parait-il, ce sont les chauf-feurs de taxis. En mauvais journaliste on n’a pas tellement vérifié la source mais pas grave, c’est tout de même plausible. Donc apparemment, des chauffeurs de taxis seraient montés au créneau pour attaquer en concurrence déloyale le covoiturage. Pas con mine de rien. L’intérêt néanmoins de cette information (ou intox) c’est, comme le lecteur l’aura compris, de montrer en quoi l’essor du collaboratif peut venir faire bouger ce qui est installé, historique, acquis.

Pour les voitures c’est chaud, mais nous on partage nos bureaux si ça vous dit. [email protected]

Pour parler officiel, la conso’ collaborative désigne un modèle où l’usage prédomine sur la propriété.

Avec Internet, les pratiques collaboratives se démocratisent au

point de remettre en question sérieusement les modèles classiques,

historiques de consommation.

Twelve-made-(wo)man

ÇA ARRIVE PRÈS DE CHEZ VOUS

L’Usine a d’incroyables talents !

2 3

MARC&SOPHIE ONT DES POTES

Marc et Sophie ont rencontré Sarah et Florent autour du bar de l’Usine. Ils ont sympathisé et leur ont posé des questions sur ce qu’il et elle font, ce qui les botte, les turlupine, sur leur projets, leur travaux d’entrepreneurs-créateurs. Interesting.

« J’ai vu des clients étonnés quand je parlais de devis ! »

100 000 x 5 euros.

> SALUT SARAH. ÇA VA ? QUOI DE NEUF ? THÉ, CAFÉ, GROG ?Euh... Café léger s’il te plait. Sans sucre please.

> BON SARAH, TU CONNAIS LA RÈGLE : PRÉSENTATION, JOB, PARCOURS, ETC.Alors, je m’appelle Sarah, 31 ans, illus-tratrice. Je suis freelance depuis quelques temps déjà... 3 ans je crois maintenant. Je suis sorti de l’école des Beaux-Arts de Mulhouse en 2007 et après quelques passages en agence de com’ j’ai monté ma petite boîte. Depuis je travaille en indépen-dante. Personne au-dessus de moi si ce n’est le client. Pour le moment ça me va, même si, des fois, c’est pas tous les jours fastoche...

> AH OUAIS ? À QUEL NIVEAU ?Ben, le travail salarié ça a ses inconvénients évidemment mais ça a aussi ses avantages. Le salaire fixe notamment. Le fait que tu n’aies pas forcément à te soucier chaque matin de faire « rentrer » de l’argent, de trouver de nouveaux clients, de démar-cher, etc. Bon, c’est aussi un peu ça qui est intéressant quand tu es freelance, c’est que tu touches à tout, tu es obligée de connaître un peu la compta’, les aspect commerciaux, etc. Tu as à la fois la casquette du patron, et le chapeau de l’employée. (rire)

> OK ! C’EST LE DÉMARCHAGE, LA RECHERCHE DE CLIENTS QUI TE STRESSE LE PLUS DONC ?Oui et non si tu veux. Le plus gros souci dans un métier comme le mien, un métier créatif quoi, c’est que parfois, les personnes que tu as en face ne comprennent pas qu’il faut te payer. Tu vois ce que je veux dire ?

> MOI OUI, LE LECTEUR PEUT-ÊTRE PAS. EXPLIQUE !Eh ben en fait, certains clients potentiels peuvent penser que tu t’amuses à illustrer, que c’est pas vraiment sérieux et donc qu’il n’ont pas nécessairement besoin de te payer pour ton taf. J’en ai vu des étonnés quand je proposais un devis !

> OUAIS JE VOIS LE TRUC, T’ES PAS LA SEULE À ME DIRE ÇA. UN REMÈDE ? Ouais dans l’absolu il faut sûrement que je sois certaine de la qualité de ce que je fais. Et pour ça, à plusieurs c’est plus simple. On a un retour direct sur ce qu’on fait et en plus, ça nous donne plus de poids. Ça, c’est le meilleur moyen.

> NICKEL, BON JE CROIS QU’ON EST BON. ON A LE COMPTE, UN DERNIER MOT ? Oui, il est pas top ton café... Rires.

> FLORENT BERTIN-DENYS, DENYS C’EST TON PRÉNOM ? Non, c’est Florent ! (rires)

> AHAHA, OUI JE SAIS, C’ÉTAIT UNE BOUTADE... DONC T’ES TOUT NOUVEAU À L’USINE, TU NOUS EN DIS PLUS SUR TOI ?Alors, je viens de Belfort et j’ai un BTS en Conception et Industrialisation en Microtechniques, et j’ai fait trois ans en alternance à L’ENSMM, école d’ingénieur à Besançon. J’ai fait mes armes dans plusieurs PME et dans une start-up spécialisée dans le bio-médical.

> ET ENSUITE TU CRÉES TA BOÎTE ? CREAMOOV.Oui, tout ça c’est grâce surtout à mon expérience dans les petites boîtes. C’est parce que j’ai pu observer sur le terrain la manières dont elles se finançaient et finan-çaient leurs projets que j’ai eu l’idée de Creamoov, un outil basé sur le crowdfunding et qui propose des solutions alternatives pour financer, accompagner et aider les entreprises.

> ATTENDS, « CROWDFUNDING » TU M’EXPLIQUES ?Oui désolé ! (rires) Pour te la faire officiel, le crowd-funding est né aux US dans les années 2000, ça signifie « financement participatif ». Le principe est simple : c’est financer un projet ou toute autre chose par plein de petits apports. En gros, imaginons que tu aies besoin de 500 000 euros et bien c’est peut-être plus facile de les avoir en faisant 100 000 fois cinq euros que l’inverse. Aujourd’hui, grâce au Net et aux réseaux sociaux, récolter des fonds de cette manière devient bien plus facile. Tu vois le truc ?

> YES, FASTOCHE. DONC TOI TU FAIS ÇA POUR DES PROJETS LOCAUX, RÉGIONAUX EN FAIT. T’ES TOUT SEUL LÀ-DESSUS ?Alors j’avais un associé mais il est parti rencontrer les tribus Kanak en Nouvelle-Calédonie !

> TU DÉCONNES ? Non, non je t’assure ! Et puis t’inquète pas, je ne suis pas seul, j’ai intégré le dispositif INTS (Innovation Non Technologie et Sociale), je suis donc suivi par BGE Franche-Comté.

> PLUS BELLE LA VIE. ON TE SOUHAITE QUE LE MIEUX. POUR FINIR, UN TRUC ?« Dis-moi et j’oublierai. Montre-moi et je me souvien-drai. Laisse-moi faire et je comprendrai. »

* Directement inspirée de faits réels, de choses entendues à l’Usine. Et si pour vous c’est pareil, venez boire un café.

Florent Bertin-Denys. CRÉATEUR DE CREAMOOVwww.creamoov.com

Sarah C. ILLUSTRATRICE FREELANCE*

4 5

- Open Da... quoi ?- Open Data, mec.

Prenons Marc. En rentrant chez lui le soir, Marc aime ouvrir une canette de bière.

Il décompresse. Comme Marc rentre souvent chez lui le soir, le nombre de canettes vides qu’il amasse est grand. Marc est nouveau à Belfort et il veut débarasser ces canettes vides qui encombrent sa cuisineProblématique  : Marc n’a aucune idée de l’emplacement du point collecte le plus proche.

L’Open Data à la rescousse.

Open Data en français ça veut dire Données Ouvertes. Une politique d’Open Data consiste, pour une mairie (la ville de Bel-fort par exemple), une collectivité (le Terri-

toire de Belfort), une institution (la SNCF), à ouvrir ses données, à mettre à disposition librement un ensemble d’informations. Ces infos, ça peut être par exemple le prix des loyers par zone, le trafic automobile dans certaines rues à certaines heures, la fréquentation des écoles, les horaires d’arrivée des trains et... les coordonnées géographiques de localisation (GPS) des points recyclages belfortains !

Plus belle la ville.

Imaginons une mairie qui mette à disposition du public ce type de données et notamment celles recensant les emplacements des points de collectes de verre. Imaginons de l’autre côté, qu’un étudiant de la ville, un petit génie de

l’informatique, un entrepreneur ou un designer par exemple, se serve de ces données et les inclue sur une carte en ligne de la ville (Google map etc.).

Le résultat est plutôt intéressant non ? Par simple partage d’informations, la mairie de la ville a permis à des personnes de créer, de travailler, et a rendu un sacré service à ses habitants.

Revenons-en à Marc tiens. Sans l’ouverture des données, Marc se fait un lumbago en portant ses cannettes à 750 mètres de chez lui. Avec l’Open Data et les travaux de personnes compétentes, Marc se connecte, visualise la carte en ligne et trouve le point-recyclage le plus proche de chez lui.

Magique.

EN MODE VEILLE

NUMÉRIQUE. Comment en ouvrant ses données, une ville stimule son économie locale, gagne en image et évite des lumbagos ?

L’Open Data, pourquoi c’est cool pour une collectivité ?

- ça permet à ses talents (étudiants, entrepreneurs etc.) de s’exprimer via la création d’applications, de services nouveaux- ça stimule l’activité économique et créative- ça offre de nouveaux services aux habitants et citoyens- ça leur éviter un lumbago- c’est bon pour l’image de la ville : quelle ville cool, elle est connectée, elle est moderne !

En savoir plus :

http://www.data.gouv.fr/

Une ville, une collectivité, une entreprise détient plein de données : horaires des bus, localisations de services (Poste, DAB etc.), informations économiques par exemple.

(Ces données ne sont pas confidentielles.)

La mairie de la ville décide d’ouvrir ses données, de les partager, de les mettre à disposition de ses habitants/citoyens.

Des étudiants, des experts ou des entrepreneurs se servent légalement de ces données et...

... créent des applications mobiles, des sites web nouveaux, des cartographies en utilisant ces informations.

Les habitants utilisent ces services et sont vachement contents.

La carto-party.Ou comment récolter des données non disponibles  ?

Parfois, une mairie n’a pas en sa possession certaines données qui pourtant pourraient intéresser des créateurs, étudiants, entrepreneurs et qui pourraient faire l’objet d’un nouveau service. Peut-être ne sait-elle pas exactement où se trouvent ses zones d’accès handicapés par exemple ?

Les cartoparty ça sert à ça. L’idée  : des volontaires, des habitants, parcourent la ville et recensent eux-mêmes les localisations de certains services (distribank, point-collecte etc.). Ils mettent ensuite en commun leurs informations. À la fin d’une journée par exemple, un fichier de données peut donc être constitué par ces habitants. Il sera ensuite utile aux développeurs et entrepreneurs pour la création de l’applica-tion, du service, du site web voulu.

En + bref

En conclusion !

4 5

Vu le succès des bêbêtes et le nombre de ventes, pas mal de personnes ont écrit sur

la nouvelle révolution industrielle à venir, sur l’impact économique et tout.Nous, puisqu’on fait rien comme les autres, on s’est plutôt demandé comment, à notre échelle, au niveau perso, ça pouvait nous aider d’avoir une imprimante 3D à la maison. Non pas qu’on aime pas les révolutions industrielles mais bon...

Alors, attention, mise en situation :On vous transporte dans une famille.

12 mai 2022 – Conversation.Deux frères, un père. (La mère bosse dans l’industrie. Il est pas là)

« - Nathhhannn ! Nathaaaaann ! - Quoiiii ?- Tu m’prêtes ton Action Man ?- Non tu me l’as déjà pris hier, t’as qu’à t’en réimprimer un autre- Mais ya plus d’plastique dans l’impri-

mante  ! Paaaappaaaa, Nathan il veut pas me prêter son Action Man ! »

Ou encore « Chéri (ou Loulou), c’est toi qui a les clés de ma voiture ?- Non.- Bon ok j’en réimprime alors. »Discussion close. Pas d’embrouille.

Voilà, c’est ce côté-là de la révolution amenée par ces nou-veaux modes de production qui nous intéressent aujourd’hui. On imagine facilement les retombées en terme de vie domestique, personnelle et familiale. Il faut imaginer le nombre de discussions stériles, d’histoires, d’engueulades et de casse-tête, qui pourront être évités par un simple « Ok je réimprime ». Il faut imaginer aussi le temps gagné, les économies faites, les déplacements en moins. L’avenir quoi.

Bon, évidemment, il faut qu’il y ait du plastique dans l’imprimante...

On aime bien nous faire croire n’importe quoi des fois. On nous a d’ailleurs mis en tête qu’un hacker c’est un méchant, un pirate, une menace. Conneries. Un hacker à l’origine, c’est quelqu’un qui détourne un usage, pour créer un nouvel usage. Une fille qui prend des cure-dents au lieu de baguettes pour manger chinois, c’est une hacker. C’est aussi simple que ça. L’association HackGyver, porteuse du hackerspace belfortain, propose aux gens qui aiment ça, à ceux que ça botte, de bidouiller des machines, de créer des choses nouvelles à base de choses anciennes. Ils ont créé une imprimante 3D d’ailleurs.

INNOVATION SOCIALE. Les imprimantes 3D, on commence à connaître tant elles se démocratisent et se commercialisent. Normal, c’est génial. Produire, reproduire, créer des objets de toute pièce à partir d’un modèle informatique, c’est un peu le rêve quoi ! On lance le modèle, on clique sur «impression», et hop, le plastique fond, la forme se fait. Grandiose.

POINT DE VUE

les imprimante 3D

Révolution industrielle et familiale ?

Un modèle d’imprimante 3D Makerbot

Sa commercialisation est sujette à controverse : elle irait à l’encontre de certains des principes de

la philosophie du «libre».

Un hacker, c’est pas méchant.

HackGyver, le hackerspace

de Belfort

www.hackgyver.orgTous les mercredis soirs 20h à l’Usine

moderne !est

Elle pratique le coworking !

Etablie à son compte depuis 1873, elle a décidé de partager son bureau avec d’autres. Indépendante et libre d’entreprendre, elle a quitté le foyer la journée,pour retrouver d’autres entrepreneurs au sein d’un espace de coworking.Adieu nuisances et démotivation, bonjour échanges, économies et productivité.

Mars 2013Responsable de publication : L’Usine à BelfortDirecteurs de la rédaction : Marc, Sophie et les entrepreneurs de l’Usine.Impression : RovilTirage : 150 exemplaires cousus main dans nos bureaux

N°1

L’Usine à Belfort 6 rue de l’étang - Techn’Hom 190000 Belfort www.lusineabelfort.fr [email protected]

MARC & SOPHIE