magazine portrait vol 1 - no 1
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Vol 1 no 1, Bertrand RobergeTRANSCRIPT
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PORTRAIT /3
le plus nouveau des magazines de québec! un magazine bimestriel fait ici, pour les gens d’ici et qui parle
exclusivement de gens d’ici!
Après plusieurs mois de travail, je peux enfin vous présenter lE seul magazine de québec dont les vedettes sont…
nul autre que vous-mêmes! Chaque numéro vous permettra de découvrir la vraie vie des personnes qui vous
entourent et qui contribuent à faire de notre ville, un endroit unique et toujours en évolution.
qui sait, nous parlerons peut-être de vous un jour!
Parce que chacun, jeune ou moins jeune, a une histoire à raconter, un itinéraire de vie unique et des anecdotes
personnelles à livrer, je suis certain que vous aimerez lire sur des personnalités publiques autant que sur des personnes
plus discrètes, mais dont le parcours est tout aussi étonnant!
Je vous invite à faire la lecture de ce tout premier numéro de PORTRAIT avec attention. Il vous présente le profil
de gens d’affaires comme Bertrand Roberge, président de BMW ville de québec, de personnalité publique comme
nathalie Clark, des athlètes de calibre olympique de la famille laRoche du lac-Beauport, de gens
engagés dans des causes sociales et d’autres qui mangent du sport ou des arts! Se cachent aussi dans ses pages,
une invitation à nous proposer vos histoires et un jeu-questionnaire menant à un tirage.
Avec PORTRAIT, découvrez le côté privé des personnalités publiques de québec! Apprenez-en plus sur les histoires
extraordinaires vécues par des gens tout aussi extraordinaires! Vivez le parcours souvent laborieux de gens
d’affaires et de leurs belles réussites! Vibrez en découvrant le profil de québécois engagés à aider les gens d’ici!
Bon été et, surtout, bonne lecture!
ÉDITEuR
Stéphane Gadoury
RÉDACTRICE En CHEF
Sandra Gravel
DIRECTRICE DE PRODuCTIOn
Aïcha Ricbourg
VEnTES
418 877-9735
PHOTOGRAPHIES
Pascal Duchesne, Carl Daigle
RÉDACTIOn
Sandra Gravel, Sylvie lamothe
Audrey St-Amand
CHROnIquEuRS
Dr Marc lacroix, Guyaume Arsenault
RÉVISIOn lInGuISTIquE
Sandra Gravel, Sylvie lamothe
GRAPHISTES
Aïcha Ricbourg, Patrick Verret
DISTRIBuTIOn COMMERCIAlE
Serge Monico
DISTRIBuTIOn RÉSIDEnTIEllE
Transcontinental
SITE InTERnET
www.magazineportrait.com
COnCEPTIOn ET HÉBERGEMEnT WEB
www.neweb.ca - [email protected]
COuRRIEl
PROCHAInE PARuTIOn
Septembre 2012
Magazine PORTRAIT
815, boul. lebourgneuf, bureau 212
québec (qc) G2J 1C3
Téléphone : 418 877-9735
Télécopieur : 418 624-8633
le magazine PORTRAIT est distribué dans la
grande région de québec, à 40 000 exemplaires
par parution, 6 fois par année.
Tous droits réservés. Toute reproduction, partielle
ou intégrale de cette publication, par quelque
procédé que ce soit, est strictement
interdite sans autorisation préalable.
PORTRAIT prend toutes les précautions pour
vérifier et corriger le contenu du magazine et se
dégage de toutes responsabilités liées à des
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qui pourraient s'y glisser.
VOICI PORTRAIT!
SOMMAIRE
4PORTRAIT TOuRISTIquE
lE MAInE DAnS TOuS SES ÉTATS
8PORTRAIT DE FAMIllE
lA lÉGEnDAIRE
FAMIllE lAROCHE
12PORTRAIT VIVRE HORS quÉBEC
AnnE-MARTInE GRAVEl
14PORTRAIT SAnTÉ
COnSEIlS SAnTÉ POuRlA SAISOn ESTIVAlE
16PORTRAIT DE PERSOnnAlITÉ
nATHAlIE ClARk
18PORTRAIT D’AFFAIRES
YVAn DROuIn
20PORTRAIT HuMAnITAIRE
COllETTE GAulIn
24PORTRAIT D’ARTISTE
CHRISTInE nADEAu
28PORTRAIT PRInCIPAl
BERTRAnD ROBERGE
36PORTRAIT DE JEunE
REnÉ-PIERRE lÉGARÉ
38PORTRAIT D’AFFAIRES
CÉlInE lAVOIE
42PORTRAIT PHIlAnTROPIquE
lA MAISOn lE PETIT BlAnCHOn
46PORTRAIT D’AFFAIRES
ClInIquES lACROIx
50PORTRAIT SPORTIF
SERGE MBOG
54PORTRAIT D’HISTOIRE
AÉRODROME GOMIn
56PORTRAIT DE lA VIE uRBAInE
BBq FEST
59PORTRAIT DE
lA SCènE ARTISTIquE
64 CInÉMA
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4/PORTRAIT
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LEMAINE
DANS TOUSSES ÉTATS
ien connu ce Maine. Il est le seul État des États-Unis dont
le nom est monosyllabique, 25 % de ses ancêtres sont
Canadiens français et Acadiens. Il est le premier producteur
mondial de bleuets; mais nous le connaissons pour autre chose.
S’il est si populaire ici, au Québec, c’est qu’il représente actuellement
la destination vacances estivales la plus choisie par un grand nombre
de Québécois. Pour la mer, direz-vous. Pourtant, les touristes les
plus prospecteurs diront aux fidèles d’Old Orchard qu’ils n’ont
encore rien vu!
B
PORTRAIT touristique
PORTRAIT/5
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TYPIQUEL’État du Maine est bordé au nord
et à l’ouest par la province de Québec et
s’enfonce dans l’océan Atlantique au
sud-est. Atteignable en quelques heures
de voiture, cet accès direct à la mer est
parfaitement situé pour les Québécois
qui le considèrent comme le lieu de
voyage par excellence depuis plusieurs
générations.
Ils en ont fait, au fil des ans, un endroit
typique de villégiature, un environnement
où il est bon de profiter et de se reposer,
tout simplement. Pour eux, le Maine,
c’est surtout les plages : d’immenses
traînées de sable sur lesquelles la
mer fait déferler ses dynamiques
et abondantes vagues. Les enfants y
érigent des châteaux de sable, les
parents s’éclipsent le temps d’une
marche, les plus téméraires font du surf.
La ville de Wells est d’ailleurs la plus
reconnue pour la pratique de ce sport, sa
large plage offrant les vagues idéales.
Les jours de vent – ou de coups de soleil! –,
les vacanciers se hâtent vers les
manèges et arcades qu’offrent les parcs
d’attractions de certaines villes de l’État.
Old Orchard, entre autres, fait des milliers
d’heureux chaque saison avec son Palace
Playland. Et « vivement les jours de
pluie! » vous diront les plus consomma-
teurs. Les principales cités touristiques du
territoire regorgent en effet de boutiques
de toutes sortes. S’y trouvent de véritables
hangars à souvenirs, certes, mais égale-
ment des outlets, où petits et grands font
provision de vêtements de marque à
moindres coûts.
Voilà qui dépeint bien le séjour typique
du Québécois dans ce coin des États-Unis.
Mais ce n’est pas tout. Une région dotée
d’un tel potentiel offre encore plus à voir.
Le Maine, plusieurs le savent déjà,
n’est pas que villégiature et exhibe de
nombreuses autres facettes.
MAIS AUSSI HISTORIQUEQuel symbole associe-t-on au Maine?
Contre toute attente, ce ne sont pas les
plages. On attribue à cet État un symbole
autrement plus révélateur, celui d’un
gardien qui se dresse contre vents et
marées sur les rives rocheuses de l’océan
Atlantique : le phare. De l’extrême Sud à
la frontière canadienne, plus de 60 de
ces constructions sillonnent la côte,
véritables veilleuses pour les marins qui
naviguaient et naviguent encore la nuit.
Aujourd’hui, plusieurs sont accessibles au
public ou font même office de musées.
Quoique très symbolique, l’implantation
des phares n’est qu’une infime partie de
l’histoire qui a construit l’identité unique
du Maine. La découverte de la région par
les Algonquins, l’arrivée de Samuel de
Champlain, les conflits anglo-américains
pour le territoire, le fait français… : le
Maine a son histoire bien à lui, histoire
que les Québécois prennent plaisir à
6/PORTRAIT
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découvrir. La ville de Portland est
d’ailleurs beaucoup visitée à cette fin. On
y trouve une architecture caractéristique,
un vieux port, des musées et des
festivals qui témoignent bien de la
culture et de l’histoire de l’État.
SPORTIFPour bien des sportifs québécois, l’État du
Maine représente un terrain hautement
convoité, parce qu’accessible en seule-
ment quelques heures de route. Il est
entre autres prisé par les pêcheurs. En
effet, à la pêche commerciale de la
région (pendant longtemps le moteur de
l’économie du Maine) s’ajoute aujourd’hui
la pêche sportive, qui attire une foule de
touristes chaque année. Plusieurs fleuves
traversent l’État qui compte également
une multitude de lacs et de rivières.
S’offre donc aux amateurs de pêche une
grande variété d’espèces à conquérir.
Les randonneurs y trouvent également
leur compte, puisque le centre et l’ouest
du Maine sont montagneux à souhait.
Le Baxter State Park, par exemple, est
célèbre pour ses imposantes montagnes,
véritables mines d’or pour les randonneurs
les plus dégourdis. Des sentiers
tranquilles et sauvages entourés de cours
d’eau à l’eau claire et bordés de plants de
bleuets, d’inusitées parades d’orignaux,
un panorama à couper le souffle une
fois au sommet : voilà ce qu’offrent aux
alpinistes les forêts du Maine.
Et le Maine n’est pas que ça. Il est tout
aussi culturel, artistique, gastronomique…
Voilà pourquoi les Québécois l’ont découvert
il y a des années et continuent de
l’explorer aujourd’hui.
- AUDREY ST-AMAND
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8 / PORTRAIT
La légendaire famille
LaRocheL’élan pour s’élever et le caractère pour retomber sur terre
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PORTRAIT /9
PORTRAIT de famille
ans les années 1980
et 1990, ils ont participé à
des centaines de Championnats
mondiaux, de Coupes du monde et
de Jeux olympiques. Ceci sans
compter les multiples présences de
démonstration et les spectacles
qu’ils ont offerts à travers le monde.
Aujourd’hui, retraités de la compétition sportive, nos champions
poursuivent chacun leur route, mais le sport est resté dans leur
vie, car pour eux, c’est un style de vie. Tout ce qui pouvait leur
apporter des sensations fortes les intéressait. Comme nous
le dit Philippe, le plus jeune des fils LaRoche, « on a tous une
énergie intense et un peu excessive. Heureusement qu’on a eu
le sport dans notre jeunesse sinon, je ne sais pas où on serait
rendus aujourd’hui. On finissait une chose et on en commençait
une autre aussitôt après. »
une enfance sur Les pistes
Les jeunes LaRoche ont grandi dans une maison que leur père
Guy, architecte de profession, agrandissait au rythme de
leurs naissances. Installée
directement sur les pistes
de ski au Lac-Beauport,
la famille disposait d’un
accès direct aux pistes.
Les enfants ont donc
inévitablement appris à
skier très jeunes et à dépasser leurs propres limites. « Nos
parents étaient très sportifs, ça a été naturel pour nous de suivre
leurs traces », nous dit Philippe. Leur mère Suzanne s’adonnait
à la natation et c’est
plutôt leur père qui
semble leur avoir
transmis le gène
« a c r o b a t i q u e » ,
puisqu’à l’époque, il
effectuait des sauts en
patins au-dessus de
barils. Son record
personnel : 13 barils!
Le goût des hauteurs
Nés entre 1958 et 1968, les enfants LaRoche sont dans l’ordre :
Yves, Dominique, Simon, Bernard, Alain, Philippe et Lucie. Des
hyperactifs du sport qui servent de modèles à de nombreux
jeunes athlètes encore aujourd’hui à cause de leur extraordinaire
talent et de leur passage remarqué dans le monde du sport.
Blonds aux yeux bleus, rieurs et sans cesse en mouvement, les
LaRoche ont impressionné les gens de Québec, mais aussi le
monde entier. Ici, on voyait les frères s’entraîner (sans coach!)
sur les pistes du Lac-Beauport, et l’été, sur un tremplin qui se
Les membres de la famille LaRoche ont visité presque tous les sommetsenneigés au cours de leurs carrières internationales dans le monde du ski.
Une fille, six garçons tous nés avec une détermination et une énergie inépuisable.
« Nos parents étaient très sportifs, ça a éténaturel pour nous de suivre leurs traces. »
Philippe ayant remporté la médaille d’argent
aux jeux Olympique d'hiver de Lillehammer
Yves et Bernard durant une compétition de ski alpin
Maison familiale au pied des pentes du Mont Saint-Castin
D
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10 / PORTRAIT
jetait dans le lac. Leurs bouilles sympathiques apparaissaient
souvent dans les quotidiens. Mais ailleurs, ils ont épaté le
monde du ski parce qu’ils ont réellement créé de nouvelles
catégories de compétitions qu’ils ont élevées à des niveaux de
difficulté jamais vus!
Toutes les disciplines du ski les attiraient et les stimulaient.
Le ski alpin, le slalom géant, les
bosses, le ballet, les sauts, le ski
libre ou le ski acrobatique ont
poussé chacun des La Roche vers
des sommets internationaux.
Ce sont eux qui, grâce à
leur acharnement et à leur
motivation, ont amené le ski
acrobatique aux Jeux olympiques.
Médaillés d’or, d’argent, de
bronze, ou à tout le moins
toujours dans les 20 premiers,
partout. Yves, Alain et Philippe ont même été intronisés au
Temple de la renommée du ski canadien.
Les frères ont été remarqués pour leur performance et
la fougue qu’ils partageaient avec leurs amis. C’est avec eux
que le Québec Air Force a pris naissance; un nom qui leur fut
attribué un peu naturellement puisque c’étaient toujours
des membres de l’équipe de Québec qui montaient sur une
ou plusieurs marches du podium. Un nom qui les suit
encore aujourd’hui en tant que pionniers d’un sport extrême qui
en a fait naître bien d’autres par la suite.
Lucie, la plus jeune et la seule fille, a fait carrière du côté
du ski alpin. « Une de mes amies pratiquait ce sport. Comme
je voulais skier avec elle, je l’ai suivie! », nous raconte celle
qui s’est aussi rendue jusqu’aux Jeux olympiques. « J’avais
20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle,
je trouve que les enfants sont poussés très jeunes vers le niveau
international. C’est important que leurs parents restent vraiment
proches d’eux pour les guider dans leurs décisions. »
« J’avais 20 ans aux olympiques, mais aujourd’hui, nous dit-elle, je trouve que les enfants sont poussés
très jeunes vers le niveau international. C’est important que leurs parents restent vraiment proches d’eux
pour les guider dans leurs décisions. »
Philippe aux Jeux olympiques d'hiver d'Albertville en 1992, le ski acrobatique est une discipline en démonstration.
Il gagne l'or à l'épreuve du saut.
Alain en 1989 Lucie en compagnie de sa mère Suzanne
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PORTRAIT / 11
Lucie - descente et super-géant
Aujourd’hui, Lucie vit à Toronto avec son mari et ses trois enfants. Elle etson conjoint possèdent une entreprise en aménagement paysager.
Alain, Bernard et Simon
PORTRAIT DE FAMILLE
de retour aux pieds des montagnes
Pour la majorité des membres de la famille LaRoche,
l’atterrissage après la retraite s’est fait en douceur, mais non
sans difficultés. Chacun s’est donc trouvé une nouvelle niche lui
permettant de poursuivre sa route et de bâtir une famille.
La famille LaRoche aura excité, ébranlé,
ému et secoué le monde et, en premier, la
population de Québec, par son « énergie
au cube » comme nous dit Philippe, par
sa joie de vivre et par sa capacité à
retomber sur terre après avoir touché le ciel.
- SANDRA GRAVEL
De gauche à droite en commençant par la 1re rangée Yves,
Lucie, Bernard, Philippe, Suzanne, Guy, Dominique, Alain et
Simon
Mariage de Guy et Suzanne en 1955 au
Château du Lac-Beauport
Jimmy, 14 ans, fils de Lucie
Philippe - ski acrobatique
Après avoir été propriétaire de la Cage aux sports de Chicoutimi et deCharlesbourg, Philippe se concentre, depuis 2006, sur l’établissement de Lebourgneuf. Il est aussi porte-parole pour les six Cages aux sports deQuébec. Il reste très proche du domaine du ski. Ainsi son expertise a étémise à contribution aux Jeux olympiques de Vancouver alors qu’il étaitchef de pistes. Philippe est père de deux filles et s’implique dans LEUCAN,Cité Joie et dans la Fondation Yves La Roche.
Dominique - ski acrobatique
Celui qui a toujours aimé la rénovation, met aujourd’hui cette qualité au service des clients de la région de Québec lorsqu’il les conseille dans le cadre de son travail de courtier immobilier chez Royal LePage. « J’adore accompagner les acheteurs dans leur recherched’une résidence. Je vois facilement les travaux à faire qui peuventaméliorer une maison, raconte Dominique. Les gens aiment avoir ce pointde vue, surtout quand ils s’y connaissent peu en travaux résidentiels. »
Yves - ski acrobatique
De toute la famille, c’est Yves qui a eu la plus grosse adaptation à faire. L’accident de parapente qu’il a subi en 1989 et qui l’a laissé partiellementparalysé le condamnait au fauteuil roulant pour le reste de ses jours. Il a puisédans son caractère acharné, la force de repartir à zéro, de réapprendre à parler et à marcher, pas après pas. « Aujourd’hui, nous dit Yves (et avec raison!), je suis fier du chemin que j’ai parcouru. J’ai redéfini ma vie complètement. Je donne des conférences à travers le Québec et je rencontrebeaucoup de jeunes chaque année pour leur parler de rêve, de déterminationet de victoire. La plus importante étant la victoire sur soi-même… » Yves prêteaussi son nom au Centre national d’entraînement acrobatique Yves LaRoche. Situé au Lac-Beauport, ce centre unique au monde permet auxdébutants et aux experts en acrobatie de s’entraîner avec un encadrementprofessionnel.
Heureux? Yves l’est de plus en plus ! Encore plus depuis qu’il a décidé de suivreson cœur et son nouvel amour vers Trois-Rivières.
Le premier travaille à la Station touristiqueStoneham. Il est aussi bénévole à la Fédérationquébécoise de ski acrobatique. Son fils pratiquele ski. De son côté, Bernard s’est entouré de nature en devenant guide chasse et pêche.
Quant à Simon, il dirige Le Relais et préside le Club de ski du centre. « Le sport m’a tellement apporté, dit-il, que j’ai voulu introduire ça dansma famille comme style de vie. Mes trois enfants sont membres du Club,c’était naturel pour moi de m’impliquer pour les encourager. »
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Vivre au pays de la musique!
Petite, elle rêvait de vivre dans un pays où il n’y aurait pas d’hiver.Aujourd’hui, cette Charlesbourgeoise enseigne le français et les arts visuels au secondaire… à La Nouvelle-Orléans!
Bienvenue dans le monde d’Anne-Martine Gravel.
12 / PORTRAIT
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cette femme à la personnalité attachante
a grandi et a vécu la majeure partie de
sa jeunesse à Québec et c’est après
des études à l’Université laval en
enseignement des arts qu’elle s’installe
en louisiane avec son conjoint québécois.
Dès son arrivée, anne-Martine doit
s’adapter à une langue qu’elle maîtrise à
peine et à une nouvelle culture. Malgré
son enthousiasme et la chaleur tropicale
qu’elle adore, les premières années sont
difficiles. Mais grâce à sa personnalité
sociable, elle se crée rapidement un bon
réseau d’amis francophones.
elle met au monde son fils et termine
une maîtrise en littérature la même
année. Sa première union prendra
malheureusement fin quelques années
plus tard, mais elle gardera le moral,
déterminée à rester dans cette ville
qu’elle a adoptée depuis bientôt 6 ans.
en 1998, un cancer du sein viendra de
nouveau bouleverser sa vie. elle le vaincra
avec courage, mais aussi grâce au soutien
constant de Jonah, son nouvel amoureux,
rencontré quelques semaines avant
le diagnostic-choc. De cette période
douloureuse, anne-Martine parle avec
beaucoup de sagesse. « cela m’a fait
réaliser à quel point il est important de
faire ce que l’on aime dans la vie et, avec
ceux qui comptent vraiment! »
Malgré tous les bouleversements, cette
période de sa vie se termine positivement,
puisqu’en 2001, à Québec, anne-Martine
épouse son américain d’origine sud-
coréenne avec qui elle aura ensuite sa
fille chloé aujourd’hui âgée de 10 ans.
LE passagE dE L’ouragan KatrinaDès les premières menaces de Katrina
en août 2005, anne-Martine quitte la
ville avec sa famille pour se réfugier au
Mississippi où ils passeront les deux
prochains mois anxieux de savoir ce qu’il
advient de leurs amis et de leur ville.
À leur retour, ils découvrent une ville
sinistrée où tout manque. Plusieurs de
leurs amis et collègues ne reviendront
plus. « la ville était sens dessus dessous,
se remémore anne-Martine, mais notre
maison a été pas mal épargnée. c’est
avec Katrina que j’ai vraiment compris le
danger que représente un ouragan.
Je suis restée plus craintive depuis. »
La famiLLE, LE français Et LEs arts tous s’affairent à reconstruire la ville et
à reprendre le cours de leur vie. Pour
anne-Martine, sa famille et son rôle
d’enseignante sont les pôles les plus
importants de sa vie. « Je passe beaucoup
de temps avec mon conjoint et mes
enfants et en enseignant le français,
je partage aussi ma culture avec mes
étudiants, car je leur fais découvrir nos
habitudes, notre façon de vivre à Québec
avec plusieurs photos de l’hiver à l’appui! »
anne-Martine aime aussi découvrir
d'autres cultures. ainsi, depuis 12 ans,
elle dirige le Programme international de
l’école : une journée d’activités sur la
diversité des cultures et des talents.
Principalement orienté vers les arts de la
scène, le programme est développé
avec les étudiants de l’école. « tout le
monde contribue à sa façon, soit par ses
idées, soit par le temps qu’il donne.
c’est un effort collectif auquel je crois
énormément », précise l’enseignante
avant de poursuivre, « je tiens beaucoup
à ce programme qui valorise la beauté
dans la diversité. Ça fait partie de moi!
Mes enfants ont appris le français même
s’ils vivaient aux États-Unis. Ma fille va à
l’école française comme mon fils l’a fait
avant elle. il a même fait son secondaire
à l’école où j’enseigne! », puis anne-
Martine ajoute avec émotion, « le jour
de sa remise de diplôme fut d’ailleurs un
moment magique pour moi. imaginez,
votre fils termine ses études avec
plusieurs mentions d’excellence à l’école
même où vous enseignez. Je ne connais
aucun parent qui aurait été plus fier que
moi ce jour-là! »
Et QuébEc dans tout ça?« Québec? c’est chez nous! J’y reviens
deux fois par année. J’ai besoin de voir
ma famille, de revoir ma ville natale.
Même si je ne m’ennuie pas de l’hiver,
j’adore passer les vacances des Fêtes à
Québec. Je l’ai toujours fait. »
anne-Martine est une bonne vivante
et une femme positive. rien ne fera
disparaître la Québécoise en elle, mais
elle aime beaucoup la vie en louisiane
pour sa chaleur, son histoire, le tempéra-
ment festif de ses résidents et sa culture
musicale qui colore le quotidien de cette
destination prisée par les touristes et les
producteurs d’hollywood.
aujourd’hui, en pleine forme, elle participe
annuellement à la course pour la
recherche contre le cancer du sein.
- SANDRA GRAVEL
« Cela m’a fait réaliser à quel point il est importantde faire ce que l’on aime dans la vie et, avec ceux
qui comptent vraiment! »
PORTRAIT vivre hors Québec
PORTRAIT / 13PhotograPh i e : F lorence Snow
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LE SOLEIL ET LA CHALEUR : Pour apprécier les journées chaudes et
humides, il faut s’hydrater adéquatement
et régulièrement. Qu’il s’agisse d’eau, de
thé glacé ou de limonade, il faut boire
régulièrement afin de remplacer les
pertes qui sont plus importantes qu’en
période hivernale. Un bon truc consiste à
commencer la journée par deux grands verres d’eau et à garder
à l’esprit que les besoins quotidiens de notre corps en liquides
se situent aux alentours de 3 à 4 litres.
Une alimentation plus légère constituée de plus de fruits et de
légumes frais et faibles en gras nous aide à mieux nous sentir
et à perdre les quelques kilos en trop accumulés durant la saison
froide. Des fruits, comme la pastèque, joignent l’utile à l’agréable
dans la mesure où ils fournissent un apport en eau considérable.
Pour leur part, les petits fruits comme les bleuets et les mûres
ont des propriétés anti oxydantes bénéfiques. Il ne faut pas
oublier de remplacer les pertes électrolytiques pouvant
occasionner des crampes en ajoutant un apport sodé minimum.
Il faut consommer modérément la caféine et l’alcool qui
accroissent le phénomène de déshydratation – il est d’ailleurs
recommandé de ne pas dépasser 2 à 3 consommations d’alcool
par jour.
En ce qui a trait à l’activité physique, il est suggéré de s’y adonner
le matin et en fin de journée, en évitant la période entre 10 h
et 14 h où la chaleur atteint son paroxysme. Les enfants et les
personnes âgées, en raison d’une régulation thermique moins
efficace, sont plus sujets aux fameux coups de chaleur qui se
manifestent par des céphalées, des étourdissements, des crampes
musculaires, de la fatigue, de la confusion ainsi que de la
tachycardie. N’hésitez pas à consulter un médecin lorsque de
telles situations se produisent. Nul besoin, par ailleurs, de vous
dire qu’il est dangereux de laisser les enfants ou les animaux
de compagnie dans l’automobile lors des journées chaudes et
ensoleillées.
Il est bon de rechercher l’ombre et d’éviter les périodes
d’exposition prolongées au soleil, en plus d’utiliser une protection
solaire FPS de 15 ou plus. Les verres avec filtre contre les UV
14 / PORTRAIT
Dr Marc Lacroix PDG Réseau des Cliniques
médicales Lacroix
www.cliniquemedicalelacroix.com
pour la saison estivaleÀ l’approche de la belle saison, voici une
série de conseils santé qui vous permettrontde profiter pleinement de votre été.
portrait_14-15_Layout 1 2012-06-14 11:20 Page 1
PORTRAIT / 15
permettent de protéger les yeux et à long terme de réduire
l’incidence des cataractes. De plus, des verres protecteurs
servent aussi de protection contre les corps étrangers lorsque
vous passez la tondeuse ou le coupe-bordure. Porter des
vêtements pâles et légers en plus d’avoir un ventilateur dans la
chambre à coucher aide à combattre la chaleur lors des journées
de canicule, de même que le port de chapeau et de casquette
réduit l’exposition directe au soleil. Advenant un coup de soleil,
il est bon d’appliquer sur la peau un hydratant à base d’aloès.
LES INSECTES : Peu friands de chaleur, les moustiques et
autres insectes se manifestent davantage
à la tombée du jour. Il faut donc porter
des vêtements longs afin de s’en prémunir
et utiliser des répulsifs à base de DEET
afin de les éloigner. Les chandelles ou
autres produits à base de citronnelle sont
assez efficaces pour éloigner la plupart des insectes. En cas
de piqûres, évitez de vous gratter et appliquez de la glace
directement sur les rougeurs, ce qui diminue l’œdème et les
démangeaisons. On peut aussi utiliser les antihistaminiques
comme le Benadryl qui peut être pris en comprimés ou sous
forme de crème applicable sur la lésion. Garder la peau hydratée
aide aussi à atténuer les symptômes qu’occasionnent les
piqûres de moustiques.
Si vous êtes sujet aux allergies aux piqûres de guêpes, il est
primordial d’avoir un stylo injecteur d’épinéphrine, comme
l’EpiPen non périmé. Les dates de péremption sont indiquées
sur le tube et il faut les vérifier régulièrement, puisque le
médicament perd rapidement de son efficacité. Il est à noter
que des EpiPen sont disponibles en dose enfant et en dose
adulte. Lorsque nous sommes loin des hôpitaux à la campagne,
il est crucial d’en avoir sous la main, puisque les réactions
anaphylactiques potentiellement mortelles aux piqûres de
guêpes surviennent en quelques minutes seulement.
LA BAIGNADE : Concernant les activités aquatiques, tant
en eau libre que dans une piscine, on ne
rappellera jamais assez les règles de
base. Premièrement, ne laissez jamais
un enfant sans surveillance dans ou
autour de la piscine, un accident est vite
arrivé. Ne nagez jamais seul car même
les nageurs expérimentés peuvent avoir
besoin d’assistance. Ne plongez jamais
en eau peu profonde ou lorsque vous ne connaissez pas très
bien le plan d’eau. Chaque année, plusieurs personnes se
causent des fractures cervicales résultant en une paralysie
irréversible, voire un décès. Gardez toujours un téléphone près
de vous advenant que vous deviez signaler une urgence.
Quelque soit le type d’embarcation, portez votre veste de
sécurité en tout temps et installez une bouée de secours avec
ligne flottante bien en vue. Lorsque vous naviguez à proximité
de baigneurs, éteignez toujours votre moteur pour éviter
les blessures graves que peut engendrer une hélice en
mouvement. Assurez-vous d’avoir toujours un moyen de
communication efficace ainsi qu’une trousse d’urgence
répondant aux normes canadiennes.
Enfin, vous devriez connaître les rudiments de la réanimation
(RCR). La maîtrise de ces notions simples peut sauver une vie
et ne prend que quelques heures de votre vie. Plusieurs activités
de formations sont disponibles et peu dispendieuses.
Renseignez-vous!
Je vous souhaite de vivre un été magnifique en toute sécurité!
- DR MARC LACROIX
PORTRAIT SANTÉ
PORTRAIT santé
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UN SeUl gUide : lA pASSioN!
16 / PORTRAIT
Si tous les chemins mènent à Rome, on peut dire que tous les chemins mènent aubonheur pour Nathalie Clark. Avide de nouveautés et la tête pleine de projets,l’animatrice bien connue de TVA a su se dessiner une existence à son image :
vivante, authentique et débordante d’imagination!
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PORTRAIT de personnalité
’est autour d’un bon café que POrTrAiT a rencontré la
souriante épicurienne Nathalie Clark. Celle qui suit
son cœur avec une détermination enthousiaste
transforme ses rêves en une multitude de projets concrets
pour sa vie personnelle ou professionnelle. Sa plus récente
collaboration : le magazine LUXE.
vive Les projets!
À n’en pas douter, Nathalie Clark a une vie bien remplie!
« Mais seulement remplie de ce que j’aime! D’abord, ma famille
qui passe en premier. Ensuite, j’ai toujours des idées en tête et
je réussis à matérialiser la plupart d’entre elles. Fonceuse, je n’ai
pas peur d’aller vers les gens pour leur proposer mes projets.
Quand je m’enthousiasme pour une idée, c’est plutôt rare qu’elle
ne voie pas le jour! », précise la polyvalente animatrice qui, en
plus de travailler à TVA, tient ses propres chroniques au Journal
de Québec et à FM93. Aussi porte-parole des condos Le Vert et
Le Vert Mezzanine, elle anime généreusement depuis quelques
années la soirée-bénéfice De l’ombre à la lumière de la YWCA.
Voici maintenant qu’elle ajoute son grain de sel à au magazine
LUXE. « Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me
permet encore de marier mon travail avec des gens et des
sujets qui me passionnent. »
Les différentes chroniques qu’elle tient lui font rencontrer des
gens qu’elle estime beaucoup et découvrir de magnifiques endroits.
« imaginez, je visite des hôtels et des restaurants design et
de très belles résidences d’artistes comme celle d’Halle Berry
dans les Laurentides! C’est absolument fascinant et ça continue
toujours! »
Nathalie Clark a amorcé sa carrière à la télévision à TVA.
Sa personnalité curieuse et intéressée fut certainement un
précieux atout pour celle qui anima pendant plusieurs années
une émission sur la vie culturelle à Québec et plusieurs
chroniques sur la décoration, deux de ses passions. En cours
de route, la gastronomie s’est ajoutée à ses multiples talents.
Celle-ci l’amène maintenant à rencontrer de fameux chefs
cuisiniers, comme ce fut le cas pour le Gala des grands chefs
du Manoir richelieu de novembre 2011 et qui a fait l’objet d’un
récent reportage. Nathalie, qui adore faire la cuisine, fut enchantée
de côtoyer ces maîtres et d’avoir accès à leurs grands secrets
culinaires. Secrets qu’elle s’empresse ensuite d’appliquer aux
recettes des repas qu’elle concocte pour sa famille.
La famiLLe avant tout
Nathalie Clark a grandi à Québec et a fait le choix, il y a
longtemps, d’y demeurer pour être près de sa famille.
Amoureuse de son Pierre depuis 16 ans et comblée par les trois
enfants – maintenant jeunes adultes – qui partagent leur vie,
Nathalie se considère choyée. « Ma famille est très précieuse
pour moi. Mes parents et mon frère sont extraordinaires et ils
ont toujours été très proches de moi. On aime vraiment se
retrouver ensemble autour d’un bon repas. Oui, c’est sûr que j’ai
eu des offres pour aller à Montréal, mais il y a tant à faire à
Québec et tant à voir! Pourquoi partir d’ici? Pour des cotes d’écoute
ou un plus vaste lectorat? Ce n’est pas du tout ce qui m’anime.
Ça ne l’a jamais été. »
Le pLaisir du travaiL
Nathalie Clark a toujours fait confiance en la vie pour la guider
dans sa carrière. Elle garde aussi un esprit ouvert aux occasions
qui se présentent. Ainsi, après 25 ans à TVA, elle a récemment
découvert que la scénarisation et la réalisation lui allaient plutôt
bien. À l’aise et forte de son expérience professionnelle, elle s’y
sent comme un poisson dans l’eau. « Au risque de me répéter,
quand ça m’intéresse, je plonge! J'ai amorcé une réflexion sur
ma retraite de la météo. Je n'ai pas de plan précis, mais je suis
convaincue que j'aurai l’occasion de mettre à profit mon
expérience en communication et en relations publiques ou
encore qu'un poste relié à toutes mes passions se présentera.
Je fais confiance à la vie ! »
Aucun doute que l’avenir de Nathalie Clark nourrira ses passions
dans toutes les sphères de sa vie… Grâce à sa vitalité
contagieuse, elle attire les occasions heureuses ou bien elle
les crée, tout simplement!
- SANDRA GRAVEL
C
« Je suis heureuse de cette nouvelle collaboration qui me permettra encorede marier mon travail avec des gens et des sujets qui me passionnent. »
PORTRAIT / 17
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Yvan
Dro
uin
un début de carrière à un âge précoce
YvanDrouin
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PORTRAIT / 19
Yvan Drouin n’avait que 5 ans lorsqu’il a fait ses débuts dans la
vente. C’est dire qu’il est tombé dedans quand il était petit!
Et sa passion pour la vente ne s’est jamais affaiblie depuis.
C’est que l’homme au large sourire et au regard espiègle a su
conserver intact le plaisir qu’il ressent à aider les gens à trouver
la résidence de leur rêve!
C’est à Beauport, dans les champs de son père agriculteur,
qu’Yvan Drouin a appris le sens du mot travail. Enfant, il travaillait
aux champs à la culture des légumes, et c’est au marché qu’il
se rendait vendre la récolte familiale. La vente était probablement
la voie qu’il devait suivre si l’on en juge par le nombre de prix et
de prestigieux honneurs auxquels il a eu droit au cours de sa
carrière en immobilier. À l’échelle
internationale, il a reçu plusieurs prix,
dont le trophée Lifetime Achievement –
seulement remis à ceux qui démontrent
une carrière exceptionnelle. Au Québec,
il a été plusieurs fois nommé lauréat du
Club des diamants et du Cercle des
Légendes accordé en fonction des
sommes totales des transactions
effectuées au cours d’une année. Comme si ce n’était pas
suffisant, Yvan Drouin fut encore une fois couronné en 2012
au cours du Gala des MAX/IMM qui s’est déroulé à Montréal
le 18 février dernier.
Pour Yvan Drouin, ces prix seraient sans valeur s’il n’avait
personne avec qui partager son succès et surtout s’il n’avait pas
la satisfaction de bien répondre à ses clients. « C’est grâce à de
nombreuses années de travail, bien sûr, si j’en suis là, mais c’est
aussi grâce à toute l’équipe avec qui je travaille. Si l’on vend bon
an mal an autour de 250 propriétés par année, c’est parce qu’on
est plusieurs… plusieurs passionnés de l’immobilier », précise-t-il
tout sourire en montrant la photo des membres de son équipe.
Cette équipe de courtiers et d’administrateurs s’est jointe à lui
au fil des années, au rythme des rencontres d’affaires et des
occasions de collaborations. Il est évident que l’homme a
su s’entourer de précieux partenaires aux forces variées et
complémentaires.
Et, semble-t-il, il ne rate jamais l’anniversaire d’un des membres
de son équipe, car il affectionne les fêtes et prend plaisir à
célébrer avec eux lorsque l’occasion se présente. « Son épouse
et lui aiment bien recevoir les gens de l’équipe. Ensemble, ils
forment un couple vraiment charmant qui célébrera ses 25 ans
de mariage cette année! », poursuit Louise Thomassin
récemment devenue arrière-grand-mère dans une famille
qui compte 5 générations de femme!
« J’aime ce que je fais, nous dit le principal intéressé. Ne me
parlez pas de prendre ma retraite, ça ne m’intéresse pas. J’aime
le monde. J’aime les maisons. J’aime prospecter sur des terrains
et imaginer de futurs développements résidentiels. C’est certain
qu’avec le temps, j’ai diminué un peu mes heures de travail par
semaine. Je me garde du temps pour m’entraîner 4 fois par
semaine pour garder la forme et je voyage avec mon épouse
qui est aussi l’administratrice du bureau. »
Yvan Drouin est comptable de formation et aussi l’ancien
propriétaire fondateur de Construction Drouin et Parent,
compagnie à laquelle il s’est consacré pendant plus de 23 ans
avant de se lancer dans l’achat et la vente de propriétés.
Avec une moyenne de 150 mandats de vente à la fois, Yvan
Drouin est un homme occupé. Il a su construire son réseau
de clients, d’acheteurs et de vendeurs, qui proviennent de
différents coins du Québec, du pays et même de partout dans
le monde! Et tous ont droit à un service empressé, car toute son
équipe fait des recherches avec lui pour trouver la maison ou
le condo que ses clients souhaitent habiter ou pour vendre la
propriété qu’ils possèdent.
Aujourd’hui, Yvan Drouin repense aux années passées à
travailler aux champs, à ses études et à son début de carrière
et il savoure chaque moment de sa vie avec plaisir et
enthousiasme.
- SANDRA GRAVEL
PORTRAIT d’affaires
« Yvan aime le monde avec qui il travaille. Il aime les maisons qu’il visite et il voit toujours le beau côté des choses. C’est unhomme généreux qui adore ce qu’il fait. »
LOUISE THOMASSIN, ADJOINTE
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Bénévole pour la Fondation Gilles Kègle, Colette Gaulindécidait, l’automne dernier, de se lancer un défi de
taille : escalader le Kilimandjaro.
20 / PORTRAIT
« Je n’aurais jamais cru vivre ça un jour. » Dans ses yeux bleu
océan, l’émerveillement se mêle à l’incrédulité. Colette Gaulin
semble encore surprise de sa propre réussite. Et pour cause.
Le sommet du Kilimandjaro, beaucoup en rêvent, mais peu s’y
rendent. Sans doute faut-il une bonne dose de détermination,
de persévérance et… un brin de folie.
Sixième et dernière enfant d’une famille très modeste, Colette
est initiée très jeune à l’« effort collectif ». À Sainte-Marie, en
Beauce, sa famille occupait une vaste maison. Pour joindre les
deux bouts, ses parents y accueillaient des pensionnaires et
y exploitaient – en véritables visionnaires – la première friperie
au Québec! Bref, la maison était toujours pleine de monde et
chacun devait mettre la main à la pâte.
Au secondaire, première expérience de bénévolat pour
l’étudiante avec Ambulance St-Jean. Déjà, la vocation médicale
se pointait. Elle était « de garde » dans les arénas, pour les
premiers soins aux sportifs. Après ses études de médecine, c’est
à l’hôpital de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, qu’elle
a décroché son premier emploi. Urgence, obstétrique, soins
intensifs : « il fallait être polyvalent. » Quelques années plus tard,
Colette obtient une maîtrise en santé publique et, depuis l’an
2000, c’est au ministère de la Santé qu’elle poursuit sa carrière.
« Un peU plUs haUt, Un peU plUs loin… »
En décembre 2010, une collègue de travail lui a proposé d’être
bénévole pour la Fondation Gilles Kègle. Elle ne se doutait
pas encore que son implication la mènerait en Tanzanie!
C’est par Marc Provost, le directeur de la Fondation, qu’elle a
entendu parler du projet d’expédition. D’abord volontaire pour
participer à la campagne de financement, elle était tentée
par l’expérience, mais doutait de sa capacité. « J’ai toujours
fait du plein air et j’suis plutôt en forme, mais s’attaquer au
Kilimandjaro… c’était une autre paire de manches. »
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Puis, la fibre communautaire s’est mise à vibrer et l’aventurière,
à rêver. Des papillons dans le ventre, elle plonge dans l’aventure,
à l’automne 2010. Son premier défi : ramasser 10 000 $.
Pas évident, mais grâce aux nombreuses collectes organisées,
elle peut passer à l’étape suivante, plus intensive, celle de la
préparation mentale et de l’entraînement physique. Celle où les
participants sont aussi sensibilisés à tous les écueils de ce type
d’expédition. Colette et trois autres médecins du groupe
décident alors de préparer une trousse de premiers soins
polyvalente qui leur permettra d’intervenir efficacement en cas
de problème.
Puis, c’est le compte à rebours et les multiples détails de
dernière minute. « Certaines personnes m’encourageaient, mais
d’autres évoquaient les risques de l’expédition ». Colette sent
la tension monter quotidiennement. Lorsqu’elle grimpe avec les
autres participants dans l’autobus qui les conduit à l’aéroport
Trudeau, elle se sent fin prête. Le trac s’envole et une belle
fébrilité s’installe.
« Je veUx aller encore plUs loin… »
À l’arrivée, l’excitation est à son comble : les 37 grimpeurs
rencontrent leurs porteurs et guides. Pas moins de 135 personnes
accompagneront le groupe pour assurer le transport des
bagages, de la nourriture et de l’équipement.
Un dernier rappel des consignes de sécurité et c’est la première
montée, de 1 800 à 3 000 mètres. La forêt fluviale se laisse
traverser aisément, malgré la petite pluie. À l’arrivée au camp,
les guides ont déjà monté les installations et les tentes. ouf!
Si la deuxième journée est difficile – monter à 3 900 mètres
sous une pluie tenace mêlée de neige –, la troisième journée
s’avère encore plus éprouvante : escalade à 4 700 mètres et
redescente à 3 900 mètres pour l’acclimatation. Les ruisseaux,
gorgés d’eau, sont difficiles à traverser et les vêtements sont
trempés. Les grimpeurs souffrent du froid et certains commencent
à ressentir les effets de l’altitude, hypothermie, maux de tête,
gastro-entérite, etc. « Nous, les médecins, on faisait face au défi
supplémentaire d’aider les personnes atteintes. »
« peUt-être bien qU'Un peU plUs haUt… »
En dépit de ces complications, le moral des troupes tient bon.
Selon Colette « la solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment
fait toute la différence; on se sentait soutenu par les autres. »
Pour se donner du courage, ils s’inspirent de Gilles Kègle.
« on pensait souvent à lui durant l’expédition, confie Colette.
on se disait que lui, il n’arrête jamais de prendre soin des autres.
il escalade son petit Kilimandjaro tous les jours. Ça, c’est du
dépassement! »
Au jour 4, ascension à 4 000 mètres dans le brouillard et
l’humidité. La pluie fait relâche et on tente de faire sécher ses bas...
PORTRAIT humanitaire
PORTRAIT /21
« La solidarité, l’entraide et le partage ont vraiment fait toute la différence;
on se sentait soutenu par les autres. »
Colette Gaulin
PhoToGrAPh i ES : CoLETTE GAUL iN
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22 / PORTRAIT
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Au jour 5, c’est le programme ultime : montée à 4 700 mètres,
puis repos jusqu’à 23 h, moment du réveil par les guides pour
l’ascension au sommet. Seulement 30 personnes entreprendront
cette dernière étape, les autres étant trop incommodés.
Fatiguée, Colette commence à sentir ses forces l’abandonner,
mais son guide la regarde en face et lui lance : « you’re
gonna make it. » heureusement. « C’était une nuit magique,
indescriptible. on voyait plein d’étoiles dans le ciel et des éclairs
en dessous des nuages, en contrebas, qui s’allumaient ici et là.
Aussi, j’oublierai jamais l’image de cette procession de lampes
frontales qui montent dans la nuit. »
« Je troUverai d'aUtres chemins. »
Lorsque Colette arrive au sommet, c’est l’euphorie générale
chez les grimpeurs et l’émotion est à son comble. il fait
jour maintenant et la vue du mythique glacier s’offre aux
participants, impressionnés. Pour Colette, c’est un moment
unique, rempli d’une immense fierté. « Jamais je n’aurais cru
pouvoir relever un aussi grand défi. Mais j’ai décidé de me faire
confiance et j’ai trouvé en moi des ressources insoupçonnées. »
À ce sentiment d’accomplissement, s’ajoute la satisfaction de
s’être impliquée à fond dans une cause humanitaire. « J’ai l’ai
fait pour moi, bien sûr, mais de penser aux personnes démunies
que j’aurai pu aider m’a rendue doublement fière. J’ai réalisé
l’importance de l’engagement social. »
Dans son témoignage écrit de l’aventure, Colette a inscrit :
« Aujourd’hui, il me semble que plusieurs rêves deviennent
possibles. il suffit d’y croire… » Peut-être faut-il se rendre un peu
plus haut, un peu plus loin, pour trouver le chemin qui mène… à soi.
- SYLVIE LAMOTHE
Colette et son porteur
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24 / PORTRAIT
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Vivre le moment présent est devenu le mode de vie de
Christine Nadeau, une artiste peintre heureuse d’avoir réussi à
mettre sa passion pour la peinture au premier plan dans ses
journées. Rencontre avec une artiste spontanée, au bonheur
contagieux!
C’est très jeune que Christine Nadeau a commencé à toucher à
l’art visuel sans savoir qu’il s’agissait là de la voie qu’elle
prendrait une fois adulte. Née en plein cœur de Limoilou, elle
déménagera avec sa famille, vers l’âge de 7 ans, dans le haut
de Charlesbourg, plus près de la forêt où elle découvrira les
randonnées, l’exploration des cours d’eau et la beauté des
montagnes vues de près!
Christine Nadeau se souvient que le plus beau cadeau qu’elle a
reçu, enfant, fut un tableau vert et une boîte de craies. C’était
tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Des heures
durant, elle laissait aller ses gestes et jouait avec les couleurs,
même si la palette était limitée. Encouragée par ses parents et
stimulée par son père qui crayonnait aussi à l’époque, Christine
a continué à dessiner pour plus tard découvrir la peinture.
SUIVRE SA VOIEAujourd’hui, Christine Nadeau vit de son art. Son créneau?
La nature, les paysages extérieurs d’automne ou d’hiver,
les scènes marines où la lumière joue un rôle de premier plan.
Les tons chauds la rejoignent particulièrement et servent bien
ses compositions fortes et son puissant coup de pinceau.
Son art reproduit des scènes naturelles dans lesquelles l’artiste
intègre l’humain en interaction avec d’autres ou dans une
solitude contemplative. Les noms qu’elle donne à ses œuvres
expriment bien les pensées de l’artiste : Quiétude, Un jour parfait,
Doux ciel de février, Lumière d’automne.
Christine Nadeau produit environ 75 toiles par année, qui
servent à satisfaire aux demandes des six galeries qui exposent
ses œuvres, ici à Québec, mais aussi à Alma, en Ontario et à
l’Ile-du-Prince-Edouard dans les Maritimes. « J’ai eu beaucoup
de chance, je crois, nous dit Christine Nadeau, dès mes
premières présences à des symposiums, j’ai vendu des toiles
et une galerie m’a contactée. Je m’en souviens comme si c’était
hier, la Galerie Kreato dans le Vieux-Québec m’a approchée la
première. J’étais très surprise, mais aussi très fière! »
Depuis quelques années, Christine Nadeau se consacre presque
entièrement à son art – le reste de son temps va à sa famille –
et les choses coulent de source pour elle. Celle qui s’étonne
quelque peu de son succès sera présidente d’honneur de la 20e
édition du Symposium Arts et Reflets de Château-Richer et du
Symposium de peinture MAMU « Ensemble! » de Sept-Iles qui
réunit des artistes canadiens et inuits sous un même chapiteau
le temps de vivre de riches moments interculturels. « C’est un
privilège pour moi de répondre « oui » à de telles invitations et
c’est aussi un grand honneur que l’on me fait, conclut-elle. »
RENCONTRER LA VIEEntre l’enfance et l’âge adulte, Christine Nadeau n’a pas fait que
dessiner ou peindre. Une formation en arts graphiques lui a
donné une base sur laquelle elle a pu fonder une entreprise
qu’elle a dirigée pendant une quinzaine d’années. Mais, une
autre passion s’exprimait à travers ses relations avec les gens
de son entourage : l’écoute attentive et l’aide aux autres.
PORTRAIT /25
PORTRAIT d’artiste
Christine
Nadeauartiste peintre
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26 / PORTRAIT
« Quand on aime la peinture comme je l’aime, on aime autant
en parler qu’en faire! »
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La maladie et la mort de son père viendront affermir cette force
qui l’habitait et elle entreprendra des études en psychologie en
vue d’accompagner des personnes vers leurs derniers jours.
Cette voie, malgré son appel très fort, ne semblait pas
nécessairement la bonne, puisque la peinture s’imposera à elle
et prendra une plus grande place dans sa vie. Comme s’en
réjouit Christine Nadeau, « de bien belles choses se sont mises
à arriver et ça ne s’est pas arrêté ».
« Aujourd’hui, mes journées sont remplies par la peinture et,
moi, je suis comblée! Je travaille intensément tous les jours.
Parfois, je prends quelques jours pour retrouver la nature,
me laisser inspirer. Je fais des croquis sur place ou je prends des
photos si le temps manque et que je veux capter la lumière du
moment. »
VIVRE LE BONHEURLoin du profil de l’artiste torturé par son art, Christine Nadeau
respire le bonheur et est aussi lumineuse que ses toiles. « Oui,
je suis heureuse, je peux faire ce qui me passionne le plus. C’est
une chance incroyable! Mais il a fallu que j’apprenne à faire de
la place à ma peinture. Au début, je ne lui donnais que trois
heures par semaine, maintenant, je peins tous les jours. »
Bien installée dans son atelier de Boischatel, Christine Nadeau
apprécie ses moments de solitude où elle peut laisser libre cours
à son art. Mais elle a aussi besoin d’être en relation avec les
autres. Sa famille passe en premier, viennent ensuite les
rencontres qu’elle fait lors de symposiums ou d’autres événements
artistiques (un peu partout au Québec et même en Europe) et
ses élèves, à qui elle enseigne depuis bientôt cinq ans à la
Maison Vézina de Boischatel. « Un rôle exigeant, mais que j’aime
énormément. Quand on aime la peinture comme je l’aime, on
aime autant en parler qu’en faire! »
- SANDRA GRAVEL
PORTRAIT /27PhOtOGRAPh I ES : PASCAL DUSChESNE
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EN COUVERTURE
28/PORTRAIT
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PORTRAIT/29
bertrand
RobeRge
UNE CARRIÈRE QUI ROULE SUR LA PASSION
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Vivre de sa passion! Toute personne rêve de le faire, mais
certains y parviennent de façon admirable. C’est le cas de
Bertrand Roberge qui, tout jeune, carburait déjà à l’automobile.
Histoire d’un homme qui a gravi les échelons un à un sur
l’autoroute du succès!
Une simple rencontre avec Bertrand Roberge suffit pour saisir
le style d’homme d’affaires qu’il est et pour avoir une petite
idée du travail qu’il a accompli entre le moment où il a fait son
cours de mécanicien à l’École technique de l’automobile et le
jour où il a acquis la concession BMW ville de Québec, en 2007.
Bertrand Roberge est né dans la petite municipalité de Saint-
Tite-des-Caps sur la Côte-de-Beaupré. Très jeune, il ressentait
déjà la passion de l’automobile. La preuve, à l’âge de 20 ans,
il en était déjà à sa 36e!
DIRECTION : DROIT DEVANTLe sympathique président et unique propriétaire de la concession
BMW de Québec a commencé sa carrière dans le domaine
en tant que mécanicien, mais… pour une semaine seulement.
« Il semble que ce n’était pas tout à fait ma place, dit-il en se
rappelant ce souvenir comme d’une bonne blague. Je crois que
j’aimais les autos plus que les freins que mon patron me
demandait de réparer. » Ce plaisir que lui procure le monde de
l’automobile a toujours continué de grandir en lui. Ainsi, il n’est
pas étonnant de lire les définitions des mots passion, rêve,
liberté et joie peintes sur les murs du coin café (expresso svp)
de la salle d’exposition de BMW.
30/PORTRAIT
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C’est au milieu des années 1960 que Bertrand Roberge s’oriente
vraiment vers la vente en commençant par des véhicules d’occasion.
Lui qui en avait déjà acheté et vendu plus d’une trentaine avait
probablement développé quelques petits trucs pour négocier!
Les années suivantes prouveront hors de tout doute qu’il était bel et
bien sur la bonne voie, car il fut tour à tour représentant pour Fillion Ford
Mercury, puis président de Mario Auto véhicules d’occasion, de Roberge
Nissan, d’Automobiles Roberge Lincoln Mercury, de Roberge Hyundai et
de BMW ville de Québec. En 2010, il investissait 12,7 millions de dollars
dans cette dernière acquisition afin de construire de vastes locaux ultra
modernes pour les concessions BMW et Mini.
PORTRAIT/31
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32/PORTRAIT
Un passionné de l’automobile et de la vente qui a su faire
croître chacune de ses entreprises tout en gagnant le respect
et la confiance de ses employés, collègues d’autres régions,
associés et même de concurrents, avec qui il casse la croûte
régulièrement d’ailleurs. En près de 50 ans de carrière, il est
clair que Bertrand Roberge a su faire évoluer sa passion pour
l’automobile et ses habiletés de gestionnaire, tout comme il a
su aiguiser son sens des affaires.
CONDUITE DYNAMIQUEMais le secret de son succès est peut-être caché dans son
approche simple et transparente. « J’ai toujours entretenu de
bonnes relations avec les gens, à commencer par mes clients,
mais aussi avec toutes les personnes qui collaborent avec moi,
précise Bertrand Roberge. Je fais confiance aux gens, aux
employés. Oui, à ces derniers j’explique mes attentes et
l’approche que je souhaite les voir adopter, mais ensuite, je leur
fais confiance et ça va très bien. » Dans ce style de gestion, on
reconnaît la simplicité et le calme d’un homme qui n’a plus rien
à prouver à personne. Un homme qui a bâti sa carrière et qui
peut maintenant jeter un regard serein sur ses entreprises.
Car, il en a plusieurs.
En plus de ses concessions automobiles, Bertrand Roberge
possède des immeubles commerciaux locatifs et des parts
importantes dans VR Camions Experts, une entreprise
d’entretien et de réparation de véhicules récréatifs, d’autobus
et de camions lourds.
Et ce n’est pas tout! Ayant abondamment voyagé avec son
épouse en motocyclette et en motorisé dans le sud des
États-Unis, Bertrand Roberge connaît très bien la Floride.
Il a donc répondu « oui! », sans hésiter, à la grande aventure
que lui proposait un de ses partenaires d’affaires de longue
date, soit celle de créer le Aztec RV Resort, un vaste parc pour
véhicules récréatifs de luxe à Margate dans la grande région
de Fort Lauderdale. Un parc pour motorisés de classe A, doté
d’installations de qualité supérieure, dont les terrains varient
entre 3 100 et 9 000 pieds carrés. Toujours dans cette partie
de la péninsule américaine, l’homme d’affaires est un des
actionnaires du Universal Palms Hotel, un établissement de
grand confort qui ouvre ses portes à toutes les bourses.
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PORTRAIT/33
« J’ai touJours entretenu de bonnes relations avec les gens, à commencer parmes clients, mais aussi avec toutes les personnes qui collaborent avec moi! »
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34/PORTRAIT
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PORTRAIT/35
MOTEUR DU CŒURMalgré tout ce succès entrepreneurial, Bertrand Roberge
reste un homme très simple et modeste, heureux de ce
qu’il a accompli. Il a probablement aussi insufflé une partie
de sa passion à ses trois enfants, puisqu’ils ont tous
commencé leur carrière dans le monde de l’automobile, à
ses côtés. Aujourd’hui, deux d’entre eux sont toujours dans
le domaine. Est-ce que les 5 petits enfants feront de même?
Il est encore un peu tôt pour le dire, car ils n'ont qu'entre
8 et 16 ans.
Aujourd’hui, Bertrand Roberge peut s’offrir un peu plus de
temps de détente et de voyage avec les siens. Lui et son
épouse ont beaucoup voyagé seuls, mais ils se sont souvent
joints aux manufacturiers automobiles pour certaines
destinations comme l'Argentine, le Japon, la Chine, la Corée,
Dubaï, etc. Leur prochaine destination? Les Jeux olympiques
de Londres cet été. Puis pour Noël, toute la famille partira en
croisière, grands et petits! Et pourquoi pas?
Après avoir donné beaucoup de son temps et de son
énergie à ses entreprises et à la communauté d’affaires
de Québec (on sait de source sûre qu’il l’aide encore
beaucoup…), Bertrand Roberge peut bien se permettre
de profiter de la vie. Mais il demeure tout de même une
personne engagée. Prochainement, il sera partenaire
officiel majeur pour la deuxième année consécutive du
tournoi de golf de la Fondation du CRUV.
- SANDRA GRAVEL
« J’aime ce que Je fais et Je n’ai surtout pas envied’arrêter, mais Je suis aussi capable de prendredes vacances, de partir en voyage et de confierles rênes aux autres. J’ai de très bons employés.ils font partie du succès de mes entreprises. etça, ça fait toute la différence! »
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JEUNE ÉLECTRON LIBRE
Parfois, au hasard des rencontres, on découvre
des gens aux allures discrètes, mais au
parcours étonnammentbien rempli. René-Pier
Légaré fait partie de cette catégorie.
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PORTRAIT de jeune
PORTRAIT 43
es temps-ci, ce grand gaillard de 24 ans remplit ses
journées en étudiant en travail social au Cégep
de Sainte-Foy et en faisant du scouting au hockey
(reconnaissance de talents) pour une entreprise internationale.
Mais, il a aussi étudié en arts et technologies informatiques et
joué du coude dans le monde de la politique, en plus de faire
du bénévolat – par temps perdu – et de lire des biographies
comme celles de Winston Churchill et d’Edward Moore
Kennedy, pour inspirer son côté visionnaire.
L’ÉCOLE DE LA VIE
C’est d’abord l’école de la vie qui a donné à René-Pier son
caractère déterminé et sa volonté d’avancer. Les choses n’ont
pas toujours été faciles pour ce jeune, mais il a appris à attraper
la balle au bond et à repartir plus fort. Comme il le dit lui-même,
« j’aime me retrouver hors de ma zone de confort, parce que
c’est quand j’étais dans cette zone que j’ai appris le plus sur
moi-même et sur la vie. Aujourd’hui, je me trouve chanceux de
pouvoir être dans l’inconfort presque à temps plein! Ça peut-
être désagréable au début, mais c’est là qu’on fait nos plus
grands apprentissages ».
C’est d’ailleurs cette ouverture aux expériences nouvelles qui
l’a amené à explorer une facette moins connue du hockey :
le scouting. Il aimait ce sport, mais ne pouvait plus le pratiquer
à cause d’une mauvaise blessure.
L’ÉCOLE DU HOCKEY
Comment s’est-il retrouvé à faire de la reconnaissance de
hockeyeurs pour Rinknet? « Par curiosité, répond simplement
René-Pier. J’ai toujours été attiré par ce qui touche le hockey,
y compris ce qui se passe en dehors de la glace. En 2007,
j’ai découvert qu’un cours était offert en ligne par Sports
Management Worldwide (SMWW) et j’ai décidé d’embarquer. »
Grâce à cette décision (et à cet investissement!), René-Pier a
découvert le monde du scouting et de la gestion d’une équipe
de hockey. Ensuite, sur une invitation du SMWW, il s’est rendu à
leur congrès annuel. Il y a fait la rencontre de « personnages
influents » du hockey, entre autres, celle de Jim Price, le fondateur
de Rinknet, et de Bryan Burke, le directeur général des Maple
Leafs de Toronto. Un personnage coloré que René-Pier admire
pour sa personnalité originale et pour son franc-parler. « Je tenais
à le rencontrer, nous dit René-Pier, parce qu’il a fait son chemin
en partant de la base et qu’il n’arrête pas d’avancer dans la vie.
En fait, il m’inspire beaucoup. »
René-Pier capte sur image les performances des joueurs de
hockey de niveau Midget AAA et il rédige des rapports à partir
des analyses qu’il fait en observant les joueurs évoluer sur la
glace. Ses résultats sont ensuite mis en ligne et offerts aux
équipes clientes. Rinknet dessert 29 des 30 équipes de hockey
de la Ligue nationale de hockey, les 50 équipes de la Ligue
canadienne de hockey dont fait partie la Ligue junior majeure
du Québec, en plus d’équipes européennes.
« Je suis très satisfait. Comme je suis un grand observateur et
que j’aime analyser, je me trouve à faire quelque chose qui me
convient parfaitement. Ça va chercher les connaissances que
j’ai acquises dans mes cours d’arts et technologies informatiques
en plus de celles que j’apprends au programme d’études en
travail social, parce que je peux observer le comportement d'un
joueur et voir comment il réagit aux situations difficiles, par
exemple. C’est un travail exigeant, mais fascinant aussi à la fois. »
L’ÉCOLE DU BÉNÉVOLAT
Ce curieux de nature est aussi un fonceur à l’âme missionnaire.
Il a été bénévole au foyer des vétérans du CHUL et participe
présentement à l’organisation du premier événement
TEDxQuébec, simplement pour le partage d’idées créatives.
Cette année, il a aussi fait sa deuxième collecte de fonds pour
Movember. Présentement en stage au Collège Saint-Charles-
Garnier, René-Pier fait encore du bénévolat, puisqu’il accompagne
les étudiants de l’école dans différentes activités d’implication
sociale complémentaires à leurs études.
L’ÉCOLE DE LA POLITIQUE
René-Pier a aussi des visions sur le monde et une volonté à
vouloir améliorer les choses. C’est donc presque naturellement
qu’il s’est rapproché de la politique en s’impliquant dans des
commissions jeunesse provinciales et fédérales. Mais après
quelques années d’expérience, il a réalisé qu’éventuellement,
sa place serait plutôt à l’échelle municipale où les actions sont
plus proches de la population.
LA VRAIE ÉCOLE?
En dehors de toute cette activité, René-Pier souhaite toujours
continuer à apprendre. « Je serai étudiant à vie!, se plaît-il à dire.
Je suis trop curieux, je n’ai pas l’intention d’arrêter d’apprendre,
mais je vais le faire à temps partiel en complément à ma vie
professionnelle. »
- SANDRA GRAVEL
C
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38 / PORTRAIT
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‘été approche… La saison des amours aussi! Oui, mais
comment faire et où aller quand on voudrait bien être
deux et que l’on est sérieux dans notre démarche?
Céline Lavoie, qui a un jour « osé » ouvrir une agence de
rencontre personnalisée, vous dit que « si vous vous sentez
ainsi, c’est qu’il est temps de mettre toutes les chances de votre
côté dans une des plus importantes démarches de votre vie,
l’amour… » et de la confier à des spécialistes qui travaillent avec
passion pour combler vos attentes.
Céline Lavoie croit en l’amour, mais elle sait aussi que pour
certaines personnes, il arrive tout seul par la grande porte, alors
que pour d’autres, il se fait attendre très longtemps. Celle qui a
souvent eu bon flair pour unir la destinée de ses amis et qui
était célibataire, a décidé de démarrer sa première agence
distinctive, À 2 c’est mieux en 2010, puis une deuxième, Roméo
et Juliette, du prénom de sa grand-mère qu’elle affectionnait
tout particulièrement.
L’été fait souvent rêver à l’amour et encourage à le célébrer,
mais lorsque nous sommes à la recherche de notre partenaire
de vie, la saison peut au contraire être une source de déprime.
Pour contrer ce sentiment désagréable, Céline conseille aux
gens d’oser! « Oui! Osez prendre action! Si vous voulez sérieuse-
ment rencontrer une personne, il faut que vous changiez vos
habitudes, que vous tentiez des choses différentes, et n’ayez
aucun doute que le résultat le sera aussi… »
La native de Chicoutimi n’a pas eu peur de prendre des risques
dans la vie et de suivre ses passions. Mot qui d’ailleurs reviendra
souvent au cours de l’entretien qu’elle a accordé à PORTRAIT.
À 22 ans, elle quittait sa ville natale pour Port-Cartier où elle
habitera pendant 15 ans et dirigera une concession automobile.
Ensuite, l’appel vers Québec se fait sentir et elle continue sa
carrière dans la vente, puis glisse naturellement vers le marketing
et le relooking d’image de marque. Grâce à ses judicieux
conseils, plusieurs entreprises – et entrepreneurs – ont d’ailleurs
nettement amélioré leur image, ce qui a incité Céline Lavoie
à ajouter le « coaching d’image » à son concept lorsqu’elle a
ouvert ses agences, afin d’optimiser la réussite des jumelages
de ses clients.
Roméo et Juliette accueille tout le monde, tandis que À 2 c’est
mieux rejoint plutôt une clientèle de gens d’affaires et de
professionnels aisés, âgés de 30 à 60 ans.
UNE RENCONTRE CONVIVIALE EN TOUTE SIMPLICITÉ
Ce n’est pas pour rien que Céline Lavoie recommande de faire
les choses différemment. Si un jour vous la rencontrez dans son
bureau, vous serez étonnés de l’atmosphère qu’elle a réussi à y
créer. Fauteuils accueillants et confortables, foyer mural,
éclairage tamisé; c’est comme si vous étiez avec une amie dans
son salon! « C’est important pour moi que les gens se sentent
à l’aise ici, puisque nous abordons ensemble des sujets qui
les touchent de près. Je suis consultante, mais je me sens aussi
parfois psychologue! », lance-t-elle avec passion et sincérité.
L
« Moi, ce que je souhaite vraiment, c’est aider les personnes qui viennent me voir à trouver ENFIN
la personne qui leur convient. »
PORTRAIT d’affaires
Consultante en recherche de partenaire de vie
PORTRAIT 43PORTRAIT/39
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Une des particularités des deux agences de Céline est qu’elle
ne montre jamais de photos à ses clients. Le tout assure une
confidentialité élevée et se base sur les valeurs des gens et non
uniquement sur le physique. « Non, moi je rencontre tout le
monde. Je deviens presque leur amie tellement je les connais.
Ils doivent remplir un profil et un test de personnalité. On en
discute. S’ils en expriment le besoin, je les mets en relation avec
ma styliste ou avec d’autres partenaires fournisseurs en qui j’ai
confiance pour des soins de coiffure, de dentition, de perte de
poids ou autres… Les gens doutent souvent de leur image, c’est
pourquoi je n’hésite pas à aborder cette question avec eux. »
Céline Lavoie ne fait rien à moitié, elle offre un service complet,
ce qui permet à tous ses clients de s’occuper un peu plus
d’eux-mêmes pendant qu’elle fait la démarche de leur trouver
la personne idéale.
HISTOIRES À SUCCÈS
Mis à part la belle histoire d’un couple très connu à Québec
qu’elle a mis en relation et qui s’est marié en septembre dernier,
Céline Lavoie raconte avec affection sa rencontre avec une
cliente dans la trentaine qui, huit mois après le décès de son
mari, a fait appel à ses services. « Après quelques semaines, je
l’ai appelée pour lui proposer le profil d’un premier candidat
potentiel, et j’ai fait la même chose avec le sien auprès de mon
client. Les deux étaient très intéressés alors je leur ai fourni le
prénom (seulement) et le numéro de téléphone de l’autre
personne. C’est ma façon de fonctionner dans mes 2 agences.
Puis, le reste leur appartient, mais soit dit en passant…, ils sont
très heureux! Assez pour que les deux frères de mon client
viennent me voir pour que je les aide aussi à trouver leur perle
rare. » Et pour l’un d’eux, c’est déjà chose faite!
- SANDRA GRAVEL
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ils sont à l’auBe De leur vie. trois, Quatre…
cinQ ans et ils sont DéJà en Marge De la vie.
la Maison le Petit Blanchon leur lance une
Bouée De sauvetage.
l’enfance est un sac à dos qu’on porte toute sa vie. si pour
certains ce sac se transporte aisément, pour d’autres il pèse
lourd et laisse des marques. Des petits qui connaissent un mauvais
départ dans la vie, on en compte toujours trop. améliorer la
qualité de vie d’enfants victimes de situations critiques, voilà le
défi que s’est lancé la Fondation le Petit Blanchon, créée en
mai 2011 par l’homme d’affaires guy Boutin. l’homme rêvait
« d’aider concrètement de très jeunes enfants à rebâtir leur
confiance et à croire en un avenir meilleur ».
née de ce rêve et d’un partenariat avec le centre Jeunesse de
Québec - institut universitaire (cJQ-iu) et la Fondation du centre
Jeunesse de Québec, la Maison le Petit Blanchon a ouvert ses
portes en mai dernier, dans la ville de Québec. on y héberge
de jeunes enfants ayant subi de graves traumatismes
psychologiques ou physiques : sévices, abandons répétitifs,
maltraitance grave et autres. Des « poqués de la vie » âgés de
3 à 8 ans… Des petits dont le développement biologique,
psychologique, social et affectif a été gravement perturbé.
« la Maison le Petit Blanchon accueille des enfants trop
souvent trahis par l’adulte » explique Jacques laforest, directeur
général du cJQ-iu et qui « dans leur état de détresse ne
peuvent pas être intégrés à une famille d’accueil ». De fait,
l’emblème de la fondation, le blanchon – l’un des êtres les plus
vulnérables de la planète – représente bien l’enfant désarmé
et fragile qui a besoin de protection.
« La Maison Le Petit Blanchonpourra accueillir des
enfants trop souvent trahis par l’adulte. »
sur la
42 / PORTRAIT PhotograPh i es : Pascal Duschesne
PORTRAIT philanthropique
portrait_42-43-44-45_Layout 1 2012-06-14 14:20 Page 1
PORTRAIT /43Bruno lepage, président du c.a. de la Fondation du centre jeunesse de Québec, Jacques laforest, directeur général du centre jeunesse de Québec
et guy Boutin, président de trimco et président de la Fondation le Petit Blanchon.
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44 / PORTRAIT
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innovation particulière, les enfants accueillis dans cette maison,
6 environ, seront encadrés par une équipe de professionnels
entièrement voués à leur mieux-être, composée notamment
d’éducateurs spécialisés et d’intervenants psychosociaux. tous
les efforts conjugués viseront à leur procurer un milieu de vie
stable et sécurisant dans lequel ils pourront reconstruire leur
identité, retrouver une capacité d’attachement et s’épanouir
pour envisager un jour un véritable projet de vie dans une vraie
famille. Qui plus est, l’apport des intervenants ne se limitera pas
à l’aspect clinique; non seulement une présence constante sera
assurée dans la maison, mais ils offriront également aux petits
la tendresse, l’attention et les soins dont ils ont tant besoin.
selon les dires de Jacques laforest, l’idée de cette approche
globale est venue du fait que l’offre de services du cJQ-iu ne
couvrait pas spécifiquement les problèmes complexes de cette
catégorie d’enfants : anxiété, dysfonctionnements multiples,
difficultés d’adaptation, etc. une classe à part, porteuse de la
détresse et de la souffrance reçues en héritage. une dure réalité
qui nous rappelle que dans une société aussi civilisée que la
nôtre, nous sommes tous responsables, nous les adultes, des
jeunes qui formeront la société de demain.
cette œuvre inspirante démontre éloquemment où peut mener
la collaboration entre gens d’affaires, fournisseurs, commandi-
taires et bénévoles lorsqu’elle est inspirée par l’humanisme.
comme le dit si bien guy Boutin : « il est possible de gagner la
course, même après un faux départ ». Mais encore faut-il être
dans la course…
- SYLVIE LAMOTHE
vous désirez faire un don, organiser des activités de financement et des levées
de fonds dont les surplus seront versés à la Fondation le Petit Blanchon,
devenir ambassadeur ou proposer des contributions importantes à la table des
administrateurs ?
communiquez avec M. guy Dorval aux coordonnées suivantes :
825, boulevard lebourgneuf, bureau 502, Québec (Québec) g2J 0B9
téléphone : 418 622-6644 cell : 418 952-6816
www.fondationlepetitblanchon.com
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annonce de l'ouverture officielle de la Maison le Petit Blanchon,
en conférence de presse à lascène lebourgneuf.
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46 / PORTRAIT
Dr Marc Lacroix
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PORTRAIT d’affaires
PORTRAIT /47
portrait_46-47-48-49_Layout 1 2012-06-14 07:19 Page 2
C’est après avoir parcouru la province pendant 10 ans en tant
qu’urgentologue que le Dr Lacroix a décidé de revenir à Québec et
de fonder la première clinique médicale privée de la ville. C’était après
avoir constaté à quel point il était difficile pour certaines personnes
d’avoir accès à des soins de première ligne rapidement.
Il était convaincu que chaque citoyen était en droit d’avoir
facilement accès à des services médicaux globaux et l’accueil
du public fut très positif. En novembre 2009, il ouvrait le premier
cabinet de consultation et deux ans plus tard, c’est tout un
réseau de cliniques, modelées sur son approche, qui l’appuie
dans sa pratique de la médecine.
Passionné par la médecine, le Dr Lacroix souhaitait « prendre le
temps de rencontrer les patients, de les écouter réellement. Les
médecins d’aujourd’hui sont forcés de pratiquer une médecine
incomplète parce qu’on leur demande d’être trop rapides,
de rencontrer près d’une dizaine de patients à l’heure et ça,
ça décourage beaucoup de jeunes médecins d’aller vers la
médecine familiale. C’est pourtant un aspect très fascinant de
la médecine, avoue-t-il en haussant les épaules. « Ce que je
voulais comme carrière n’existait pas, alors je l’ai créé. »
VERS UNE MÉDECINE PLUS PERSONNELLE
À l’heure où plusieurs Québécois ont difficilement accès à
un médecin de famille qui connaît leur dossier de santé,
« les cliniques privées, constate le Dr Lacroix, offrent un certain
espoir aux gens qui souhaitent avoir un bon médecin pour
eux-mêmes et pour les membres de leur famille ».
Son modèle repose sur deux éléments importants : l’accessibilité
et la prévention. « Pour nous, dit-il, les personnes qui viennent
nous voir doivent repartir avec le sentiment d’avoir été
écoutées, comprises et que leur santé est entre bonnes mains.
Les gens sont contents parce qu’ils viennent ici et ils sentent
qu’ils ont une vraie relation avec leur médecin, qu’ils peuvent
lui parler et qu’il prendra le temps de les écouter. »
48 / PORTRAIT
portrait_46-47-48-49_Layout 1 2012-06-14 07:19 Page 3
PORTRAIT /49PHotograPH I ES : m ICHEL roy
Pour le fondateur du réseau de cliniques médicales, pratiquer
une médecine de qualité commence par la disponibilité des
médecins traitants. « Comment voulez-vous offrir le meilleur
de vos connaissances et de votre jugement à un patient alors
que vous avez vu plusieurs dizaines de personnes au cours
d’une même journée? », dit celui qui croit en la médecine
préventive qui, elle, ne peut se faire qu’en prenant le temps
d’écouter les patients, de les examiner et de les recommander
pour des tests plus approfondis qui pourront se faire rapidement.
Inspiré du modèle de certains centres de conditionnement
physique, le réseau du Dr Lacroix a une approche semblable :
« le patient peut librement utiliser sa formule dans l’une ou l’autre
des cliniques du réseau, puisque son dossier est accessible par
informatique. Et ça, les gens aiment ça. Ils n’ont pas à répéter
leur histoire médicale, car le médecin qu’il rencontre peut la
consulter. »
Le Dr Lacroix vient d’ajouter un autre service à son réseau : le
service téléphonique des soirs et fins de semaine par lequel on
peut joindre une infirmière clinicienne qui peut conseiller les
patients de façon personnalisée. « Il s’agit d’un accès à des
consultations à distance, une sorte d’Info-Santé privé, très
apprécié de la clientèle. »
ET LE FUTUR, DOCTEUR?
Des projets, le Dr Lacroix en a plusieurs. C’est pourquoi il s’est
entouré d’une équipe qui le soutient dans l’administration et le
développement du réseau. Cette équipe attache d’ailleurs les
dernières ficelles d’autres projets : Haute-Ville de Québec,
un centre de convalescence et soins palliatifs à domicile.
« Nous développons aussi un modèle innovateur de clinique
intégrée dans des résidences de personnes âgées, piloté par
une infirmière clinicienne. »
« Plusieurs médecins me contactent pour me proposer leurs
services, affirme le Dr Lacroix. Je cherche toujours de nouveaux
collaborateurs qualifiés et polyvalents pour ouvrir le réseau à
un plus grand nombre de personnes. L’équipe médicale grandit
parce que d’autres médecins rêvent de prendre le contrôle de
leur médecine et de prendre le temps de bien faire les choses. »
Le Dr Lacroix aimerait bien qu’un jour la contribution de la
médecine privée soit reconnue au Québec. « L’aventure du
privé en santé ne fait que commencer, dit-il avec conviction.
Par la réponse actuelle que je reçois de la population et
des médecins, j’entrevois que d’ici 10 ou peut-être 15 ans,
des franchises des Cliniques médicales Lacroix seront
nécessaires pour répondre à la demande de soins et assurer
une complémentarité au système public, comme dans plusieurs
pays d’Europe qui le font déjà. »
www.cliniquemedicalelacroix.comsans frais : 1 855 841-1911
Lac-Beauport
795, boul. du Lac, bureau 300Lac-Beauport (Qc)G2M 0E4
T : 418 841-1911F : 418 841-4879
Cap-Rouge
810, Jean-Gauvin, bureau 203Cap-Rouge (Qc)G2G 1P8
T : 418 871-1911F : 418 871-1611
Saint-Jean-Chrysostome
880, rue Commerciale, bureau 210St-Jean-Chrysostome (Qc)G6Z 2E3
T : 418 834-9911F : 418 834-0511
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50/PORTRAIT
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ceux qui le côtoient pendant son travail d’enseignant à l’Académie St-Louis ou de coordonnateur à
l’École de football La Relève, connaissent son dévouement pour ce sport qui lui a appris le travail
d’équipe, la persévérance et la discipline. « ce que je souhaite, c’est redonner un peu de ce que j’ai
reçu grâce au football. Je veux faire goûter au plus grand nombre de jeunes, cette activité physique
qui demande force et intelligence. c’est un peu pour cette raison que j’ai fondé La Relève. Je me
suis rendu compte, alors que j’enseignais au secondaire à La courvilloise de Beauport, que les jeunes
finissants du primaire ne connaissaient rien de rien au football. Il nous fallait presque leur montrer
à lacer leurs chaussures quand ils se pointaient aux vestiaires la première fois! » L’idée lui est venue
d’offrir des cours durant l’hiver pour préparer ces jeunes à leur arrivée au football benjamin du
secondaire. Les jeunes ont fortement répondu à l’appel et, petit à petit, l’école a vu le jour. D’autres
entraîneurs se sont joints à lui et d’autres sites d’enseignement sont apparus à Lévis et à l’Académie
St-Louis où l’école, maintenant installée en permanence.
Serge Mbog
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Un cOAch-enSeIgnAnT qUI A DU cœUR AU venTRe!
PORTRAIT SPORTIF
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52/PORTRAIT
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Tout ce succès ne lui est pas tombé
dessus du jour au lendemain. Au
contraire, né au cameroun, Serge Mbog
migre au québec à l’âge de 10 ans, alors
que son pays natal traverse une guerre
civile sanglante. Sa mère s’installe donc à
Longueuil seule avec ses enfants qu’elle
réussit à faire vivre, à envoyer au collège
et à l’université, en plus de leur servir
de modèle de persévérance et de
détermination. Un exemple qui inspire
quotidiennement le coach Mbog dans
son approche avec les jeunes et son
école.
Reconnaissant la chance qu’il a eue, plus
jeune, d’avoir des amis qui l’ont poussé
vers le terrain de football plutôt que vers
les ruelles sombres de Montréal, il décide
à son tour de faire tâter le ballon à des
jeunes moins favorisés et de leur ouvrir
gratuitement les portes de son école
quelques semaines par année durant la
période estivale. Pour y arriver, il multiplie
les efforts et approche des donateurs
potentiels. Il réunit ainsi un groupe de
supporteurs financiers qui lui permettent
d’offrir des séjours "tout inclus" à l’École La
Relève; du transport à la boîte à lunch en
passant par l’équipement! « Ça fait main-
tenant deux ans que nous intégrons ces
jeunes à notre école. Je voulais tellement
y arriver et c’était très important pour
moi. Je suis heureux de pouvoir dire :
mission accomplie! Mais, sans l’aide
financière de Stéphane huot de Société
Immobilière huot, des Rôtisseries
St-hubert et des restaurants Tomas Tam,
ça n’aurait jamais été possible et je les
remercie. »
Recruté par glenn constantin, Serge
Mbog a joué à la défense du Rouge et Or
au cours des saisons 2001 à 2003,
parallèlement à ses études universitaires
en éducation physique. « J’ai juste
manqué la coupe vanier d’une demi-
saison, dit Serge Mbog avec un léger
regret, mais j’ai tellement appris de mes
années avec cette équipe. »
« Tout ce que j’ai envie de dire aux jeunes,
d’ailleurs je leur dis constamment, c’est
venez essayer ce sport, venez apprendre
la base, les secrets, la technique et le
plaisir d’augmenter vos capacités.
essayez-le et ensuite vous déciderez si
vous voulez continuer à le pratiquer au
niveau collégial ou universitaire. »
et si l’on demande au coach Mbog s’il
croit qu’une équipe professionnelle
viendra un jour à québec, il répond :
« Pourvu que ça ne nuise pas à la vitalité
du Rouge et Or, je dis pourquoi pas?
Ça fera encore plus d’amateurs pour le
football! »
- SANDRA GRAVEL
PORTRAIT/53
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En 1928, les pionniers de l’aviation civile de Québec établissaient à Sainte-Foy le premier aérodrome de la région, aux abords de l’emplacement actuel du CHUL.
C’était avant l’hôpital, l’Université Laval et le centre commercial.
Au temps où Sainte-Foy était encore un lieu champêtre
entrecoupé de jolis boisés. Dans des champs situés entre les
chemins Saint-Louis et Gomin, à l’est de la route de l’Église, se
trouvait l’aérodrome du Bois-Gomin, aussi appelé aérodrome
Saint-Louis. Un terrain plat, des hangars et deux pistes
d’atterrissage, il n’en fallait pas plus, à l’époque, pour organiser
un service aérien.
L’atterrissage de Lindbergh sur les Plaines d’Abraham à Québec,
en 1928, devant une foule de 3 000 curieux, avait démontré la
nécessité de construire un aérodrome dans la région. Venu ici
pour livrer un sérum au réputé pilote américain Floyd Bennet,
dans un état critique à l’hôpital Jeffery Hale, Lindberg avait dû
affronter depuis son départ de New York, la pluie, la neige et
un épais brouillard en fin de parcours, à travers duquel il a pu
discerner le Château Frontenac et les Plaines, faiblement
éclairées, seule piste d’accueil possible.
À la fin des années 20, l’aviation n’en est qu’à ses balbutiements
ici au Québec. Quatre aventuriers des airs en provenance de
Sainte-Marie en Beauce, viendront sillonner le ciel des
Québécois : Roméo, Irénée, Donat et Fernando Vachon, quatre
frères qu’on surnommera les « chevaliers de l’air ». Le cadet
Roméo est le premier Canadien français à obtenir un brevet
de pilote commercial au Québec. Recruté par la Canadian
Transcontinental Airways, la première compagnie aérienne
couvrant le territoire de l’est du Québec, il inaugure en 1928 le
premier service de courrier aérien sur la Côte-Nord durant les
mois d’hiver, une tâche encore assurée par des traîneaux à
chiens! À la base d’opérations de La Malbaie, Roméo grimpait
dans un Fairchild FC2 et partait en direction de Sept-Îles ou
Anticosti. Visant des repères rouges fichés dans la neige,
il larguait les sacs de courrier du haut des airs, sans plus de
cérémonie, de village en village.
54 / PORTRAIT
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Pendant ce temps à l’aérodrome du Bois-Gomin, les frères
Joseph et Arthur Fecteau, première de trois générations de
pilotes, gagnent leur vie en offrant des baptêmes de l’air et des
voyages d’affaires et de plaisance dans les environs de Québec.
En 1933, Arthur donne aussi des leçons de pilotage; en ce
temps, apprendre à décoller et à atterrir suffit pour savoir voler.
En 1939, les frères Fecteau partent chacun de leur côté. Joseph
travaillera notamment comme mécanicien pour Roméo
Vachon, puis il se consacrera à l’extinction de feux de forêt pour
la Canadian Transcontinental Airways. Il connaîtra une fin
tragique : en septembre 1939, lors d’un voyage d’inspection,
dérouté par un brouillard dense il doit se poser d’urgence avec
ses deux passagers, à court de carburant. on organise des
recherches, mais la majorité des avions sont réquisitionnés pour
la Deuxième Guerre mondiale. on découvrira les corps des trois
hommes, en 1940, dans une cabane de trappeur au Labrador.
D’autres Beaucerons se sont aussi démarqués par leur passion
du vol, dont le jeune Lucien Gendron qui offrait des baptêmes
de l’air aux visiteurs de l’aérodrome du Bois-Gomin, et Irénée
Faucher, voisin des frères Vachon et ami de Joseph Fecteau,
qui aimait fréquenter l’aérodrome pour y rencontrer d’autres
mordus de l’aviation.
L’aérodrome du Bois-Gomin sera utilisé pendant dix ans, jusqu’en
1938. C’est l’aéroport de L’Ancienne-Lorette qui prendra le relais
l’année suivante (le terme « aéroport » désignant, par opposition
à « aérodrome », un endroit comprenant l’ensemble des
installations nécessaires au trafic aérien : pistes équipées de
systèmes d’éclairage et de signalisation, bâtiments d’entretien,
aérogare avec tous les services, etc.). Maintenant connu sous
le nom d’aéroport international Jean-Lesage de Québec, cet
aéroport accueille plus d’un million de passagers par année.
- SYLVIE LAMOTHE
« Dès 1929, un petit terrain d’aviation avait été établi à Québec pour l’exploitation d’un service de transport postal par la voie des airs en hiver,
de Montréal à Rimouski, le long du fleuve Saint-Laurent.»
PHoToGRAPH I E : ARCH IVES DE LA V I L L E DE QUÉBEC - No23354
PORTRAIT de notre histoire
PORTRAIT /55
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Dans la vie, il y a plusieurs choses qui ravivent en nous desémotions joyeuses et véritables… C’est ce qui se passequand, à l’arrivée de l’été, les premières odeurs de BBQ se font sentir! Mmmmm du barbecue… qui veut dire parmétonymie, un repas convivial à l’extérieur à base de
grillades. Ce qui est drôle avec le barbecue, c’est que toutle monde a sa propre méthode! Ce qui peut vous
transformer en héros de votre festin d’amis, ou en zéro…
BBQ
56 / PORTRAIT
Guyaume
Arseneault Chroniqueur
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Les vrais passionnés du charcoal ont eu droit à tout un privilège
récemment, car dans le cadre du BBQ Fest, les gens pouvaient
assister ou même recevoir un cours personnalisé par la
référence mondiale en matière de BBQ, le « Maître du grill » en
personne, Steven Raichlen.
Grand littéraire à ses heures, Steven Raichlen a publié une
dizaine de livres de cuisine et nous revient cette année avec
La Bible du Barbecue. Il possède aussi sa propre émission de
télévision sur la chaîne privée Zeste où, dans un environnement
paradisiaque, il nous livre ses secrets les plus précieux. La venue
à Québec du maître du grill s’est faite sous la présidence de
Maxime Lavoie, expert du grill et responsable de la section BBQ
chez Lavoie Ace. La présence d’Olivier Simon en tant que
chef résident, gagnant du Warbecue 2011, fait honneur à sa
réputation grandissante du « grilleur masqué ».
Divers restaurants de la ville qui sont connus pour leur spécialité
de grill, comme le Charbon Steakhouse, le Barbacoa, le restaurant
Table et le Jack Saloon, étaient de la fête avec de petites
installations festives, afin de nous épater encore une fois avec
d’ingénieuses recettes proposées par leur chef respectif.
Le combat pour le titre du « Maître du Burger » opposant le
chanteur Bob Bissonnette à l’animateur radio Mathieu Marcotte
fut remporté par ce dernier avec son burger d’une livre de bacon
surnommé le « heart attack ». L’animateur de Mathieu 16-18
sur les ondes de Radio X2 se dit prêt à mettre sa ceinture en
jeu contre n’importe qui!
L’événement unique, qui avait lieu du 1er au 3 juin à la place de
l’Université-du-Québec dans le jardin de Saint-Roch, a rassemblé
les familles ainsi que les passionnés du grill.
Pour les épicuriens désirant profiter des recettes
du maître du grill, il est recommandé de
consulter barbecuebible.com. Bon appétit! ;)
- GUYAUME ARSENEAULT
PORTRAIT /57
PORTRAIT de la vie urbaine
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LE CHARBON STEAKHOUSEUnique dans le Vieux-Port de Québec, le Charbon Steakhouse vous charmera grâce à
son bœuf de l'Ouest de première qualité et ses uniques grillades de poisson. De la
queue de homard décortiquée, en passant par la trilogie de foie gras de canard,
jusqu’au steak ‘’Sterling Silver’’ grillé sur charbon de bois, le menu du Charbon vous
éblouira. Un choix fortement recommandé pour une première rencontre où l’amour
pourrait aussi être au rendez-vous! Le Charbon Steakhouse offre même le service de
boucherie personnalisé. Vous pouvez vous fier aux pièces de viande méticuleusement
vieillies, aux poissons frais, aux sauces secrètes des chefs et même aux épices maison
pour garantir la réussite de vos festins dégustés à la maison.
LE JACK SALOONVoilà du nouveau! Un restaurant entièrement dédié au barbecue, aux fumoirs et aux
recettes authentiquement américaines! Le Jack Saloon vous reçoit dans une
ambiance western des plus traditionnelles et au son d’une musique country rock…
La conception de cet endroit complètement hors du commun résulte de la rencontre
entre Ian Sévigny et Guyaume Arseneault qui ont engagé l’entreprise montréalaise
Surface Jalouse (création d’ambiance à partir de matières recyclées) pour assurer la
réalisation d’un concept jamais vu à Québec. Le chef et copropriétaire, Struggle Dave,
est véritablement un dieu en matière de créations culinaires! Avec ses tartares de
bœuf, de thon et de saumon apprêtés comme jamais vu ici, des ailes de canard
confites fumées sur bois d’érable, des poutines au chili ensevelies de porc effiloché
(pulled pork), le Jack Saloon vous fera découvrir, à sa façon, le plaisir authentique
des traditions du Texas et de la Louisiane, au grand plaisir de votre palais.
LE RESTAURANT TABLEInspiré de la cuisine d’Asie et des Amériques, Table fait redécouvrir le plaisir de goûter,
entre autres, grâce au soutien du talentueux Peter Esmond, consultant de renom
couronné de trois étoiles au Guide Michelin. Vous vivrez une ambiance peu
commune que créent les très longues tables qui invitent à se mettre à table avec
des gens que l’on ne connaît pas, ce qui peut provoquer des rencontres fort
intéressantes! Pour une cuisine réconfortante et une ambiance décontractée sans
prétention, le nouveau restaurant Table est un incontournable!
58 / PORTRAIT
POuR de bOnnes gRIllAdes!
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portrait_59-60-61-62-63_Layout 1 2012-06-14 12:05 Page 1
c’est le moindre mouvement
de la scène artistique et
culturelle de la ville de
Québec.
Portrait de la scène
artistique, c’est un encart
tout en mots et en images
vous mettant au parfum
des meilleurs événements
à venir. Littérature, musique,
théâtre, peinture;
instructif, spectaculaire,
humoristique, touchant…
Ce sont des annonces
d’événements
– du spectacle le plus
éminent au lancement
le plus underground –, des
révélations de personnalités
émergentes, des portraits
d’artistes de tout acabit;
tout ça, dans un seul livret.
Portrait de la scène
artistique, c’est votre
indispensable topo sur les
manifestations artistiques
et culturelles des quatre
coins de la Capitale.
Écrivez-nous!
Vous avez vent d’un
événement accrocheur?
Vous connaissez
un artiste en devenir?
Vous exposez du
nouveau matériel?
Faites-nous-en part!
60 / PORTRAIT
FESTIVAL D’ÉTÉCôté scène musicale, le Festival
d’été est sans contredit
l’événement à ne pas manquer.
Reconnu pour ses immenses
scènes extérieures offrant des
spectacles de qualité, il fait le
bonheur de petits et grands
depuis plus de 40 ans. Cet été,
c’est une impressionnante
sélection d’artistes qui fera
encore une fois vibrer les tympans
de milliers de spectateurs. De
gros noms fouleront en effet les
planches des scènes québécoises :
Aerosmith, Bon Jovi, The Offspring,
Johnny Hallyday. Le Festival
cadeaute également son public,
cette année, d’un événement
spécial, voire légendaire. Nulle
autre que l’exceptionnelle
production rock Roger Waters –
The Wall Live se produira sur les
plaines d’Abraham, le 21 juillet.
Ce sera alors la dernière
représentation de ce célèbre
spectacle, de quoi faire de cette
soirée l’une des plus marquantes
de l’histoire du Festival.
Une panoplie d’artistes émergents
sera également de la partie,
apportant exotisme et fraîcheur :
nouvelles personnalités, styles
audacieux, sons inusités.
Qu’ils proviennent de la scène
canadienne ou québécoise, ces
« petits nouveaux » régaleront
le public.
Quand?
Du 5 au 15 juillet.
PORTRAITDE LA SCÈNE ARTISTIQUE
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PORTRAIT /61
PORTRAIT de la scène artistique
MADONNA SUR LES PLAINESVivement septembre que les plaines d’Abraham se transforment
en piste de danse, en véritable fête pour célébrer la venue de
l’emblématique, de l’inégalée Madonna. Le public peut certainement
s’attendre à une démonstration technique magistrale en plus d’une
performance haute en couleur de la part de la star. Voilà un autre
concert qui passera à l’histoire!
Quand?
1er septembre.
LES CHEMINS INVISIBLES du Cirque du Soleil et le Moulin à images : du spectaculaire à ciel ouvert.
Et voilà qu’une autre belle saison s’annonce pour ce duo gratuit qui
charme locaux et touristes depuis quatre ans déjà.
Le Cirque du Soleil présente cette année La Frontière de pixels,
quatrième chapitre de l’épopée Les Chemins invisibles. C’est une
intrigante incursion dans l’imaginaire d’un petit garçon; c’est virtuel
et traditionnel à la fois. La musique, les acrobaties, la danse, les
costumes et les jeux de lumière en mettront plein la vue!
Quand?
Du mardi au samedi, du 23 juin au 1er septembre.
LE MOULIN À IMAGES innove aussi cet été, puisqu'il projette en deux dimensions des
images inédites. Un spectacle renouvelé sur cet incontournable écran
géant. À ses côtés, le Pavillon Espace 400e Bell offre au public une
exposition dans la même veine intitulée Exploration numérique.
Encore une fois, rendez-vous aux silos à grains du Vieux-Port!
Quand?
Du mardi au samedi, du 26 juin au 1er septembre,
ainsi que les 22, 23, 29 et 30 juillet.
En supplémentaire les 6, 7 et 8 septembre.
L’exposition, elle, sera accessible du 19 juin au 3 septembre.
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LE GRAND RIRE Pendant près d’un mois,
une savoureuse brochette
d’humoristes québécois – des
recrues prometteuses aux
orateurs les plus chevronnés –
fera rire l’assistance de plusieurs
salles de spectacle de la ville
de Québec. Martin Matte,
Mario Jean, Cathy Gauthier
et beaucoup (beaucoup!)
d’autres seront de la partie.
Plaisir garanti!
Quand?
Du 8 juin au 1er juillet.
62 / PORTRAIT
MUSÉE NATIONAL DESBEAUX-ARTS DU QUÉBECCet été, la réputée galerie saura
nourrir les yeux les plus affamés
avec une exposition peu com-
mune. Au pays des merveilles.
Les aventures surréalistes des
femmes artistes au Mexique et
aux États-Unis est la première
exposition d’envergure interna-
tionale révélant la remarquable
contribution des femmes au
mouvement surréaliste au
Mexique et aux États-Unis.
D’exclusivité canadienne, cette
collection possède sculptures,
peintures, assemblages et
photographies; bref, près de 180
œuvres au service des amateurs
d’art et d’histoire.
Quand?
Du 7 juin au 3 septembre.
MOIS DE L’ARCHÉOLOGIE Partout au Québec, en août,
c’est la 8e édition du Mois de
l’archéologie. Près de 10 000 ans
d’histoire à découvrir à travers
plus de 80 activités et grâce à la
transmission d’experts passionnés
du domaine. Québec est encore
une fois l’hôte de plusieurs
de ces activités, mines de
découvertes et véritables trésors
pour petits et grands explorateurs.
Quand?
Du 1er au 31 août.
MUSÉE DE LA CIVILISATIONCe musée frappera lui aussi très
fort cette saison, avec son été
TOUT JAPON! La tant convoitée
exposition Samouraï. Chef-
d’œuvre de la collection Ann et
Gabriel Barbier-Mueller en est
d’ailleurs la pièce maîtresse.
Pour la première fois en terre
canadienne, la collection invite
à un voyage aux côtés
des redoutables mais raffinés
guerriers. Plus de 150 ensembles
et accessoires épateront la
galerie. À cela sont combinés
des ateliers, d’autres expositions
et une journée TOUT JAPON!,
promettant des découvertes
nipponnes tant aux adultes
qu’aux enfants.
Quand?
Du 12 juin au 3 septembre.
LaScèneLebourgneuf :TOUJOURS PLUS DE SPECTACLES!
Voilà que le quartier
Lebourgneuf possède
maintenant sa propre
salle de spectacle.
Ses toutes nouvelles
planches sont munies
d’une technologie
de pointe (au grand
bonheur des artistes!)
lui conférant un
caractère unique au
sein de la Capitale.
Les spectateurs,
eux, y jouissent
d’une ambiance
enveloppante et
intimiste en plus d’une
luxueuse passerelle
panoramique et d’un
services de traiteurs
et de bar : bienvenue à
LaScène Lebourgneuf!
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64/pORTRAIT
Réalisé par : Christopher Nolan
Avec : Christian Bale, Anne Hathaway, Tom Hardy, Marion Cotillard,
Joseph Gordon-Levitt, Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman
Genre : Suspense
Synopsis : L'épique finale de la légende du chevalier noir signée par
le réalisateur Christopher Nolan. Prêtant une fois de plus ses traits à Bruce
Wayne - alias Batman -, l'oscarisé Christian Bale mène une
distribution de stars internationales. Le film met également en vedette
Anne Hathaway (qui incarne Selina Kyle), Tom Hardy (qui joue Bane), la
lauréate d'un Oscar Marion Cotillard (qui devient Miranda Tate)
et Joseph Gordon-Levitt (qui se transforme en John Blake).
Retrouvant le cinéaste pour cette nouvelle aventure, on note l'acteur
primé aux Oscars Michael Cayne (qui incarne Alfred), Gary Oldman
(qui joue le commissaire Gordon) et un autre lauréat d'un Oscar, Morgan
Freeman (qui devient une fois de plus Lucius Fox).
Sortie en salle : 20 juillet 2012
L'ascension du chevalier noir
Réalisé par : Mark Andrews, Brenda Chapman
Avec : Kelly Macdonald, Emma Thompson, Kevin McKidd, Billy Connolly,
Julie Walters, Craig Ferguson, Robbie Coltrane
Genre : Animation
Synopsis : Merida, archère talentueuse et impétueuse, est la fille du Roi
Fergus et de la Reine Elinor. Déterminée à faire son propre chemin dans
la vie, Merida défie une vieille légende sacrée aux yeux des seigneurs de
sa terre : le grand Seigneur MacGuffin, le revêche Seigneur Macintosh et
l'acariâtre Seigneur Dingwall. Les actions de Merida déclenchent sans
qu'elle le veuille le chaos et la fureur dans le royaume, et quand elle se
tourne vers une vieille sorcière excentrique pour demander de l'aide, elle
se voit accorder un souhait de mauvaise fortune. Le péril qui en découle
force Merida à découvrir le sens de la vraie bravoure afin de se défaire
d'une malédiction bestiale avant qu'il ne soit trop tard..
Sortie en salle : 22 juin 2012
Rebelle
Bientôt en salle!
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pORTRAIT/65
Réalisé par : Marc Webb
Avec : Andrew Garfield, Emma Stone,Rhys Ifans, Martin Sheen, Sally Field, DenisLeary, Irrfan Khan, Chris Zylka, Campbell Scott
Genre : Science-fiction, action
Sortie en salle : 3 juillet 2012
L’extraordinaire Spider-ManRéalisé par : Luc Dionne
Avec : Michel Côté, Patrick Huard, RachelleLefevre, Stéphane Rousseau, René Angélil,Michel Dumont, Paolo Noël, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxime Denommée
Genre : Suspense
Sortie en salle : 11 juillet 2012
OmertàRéalisé par : Woody Allen
Avec : Ellen Page, Woody Allen, Jesse Eisenberg, Alec Baldwin, Penélope Cruz, Alison Pill, Greta Gerwig, Judy Davis, Roberto Benigni
Genre : Comédie
Sortie en salle : 20 juillet 2012
Rome mon amour
Réalisé par : Fernando Meirelles
Avec : Rachel Weisz, Anthony Hopkins, JudeLaw, Ben Foster, Eminem, Jamel Debbouze, Peter Morgan
Genre : Drame romantique
Sortie en salle : 3 août 2012
360Réalisé par : Len Wiseman
Avec : Colin Farell, Kate Beckinsale, JessicaBiel, Bill Nighy, Ethan Hawke, BryanCranston, John Cho
Genre : Aventure, science-fiction
Sortie en salle : 3 août 2012
Total Recall: Mémoires programméesRéalisé par : Jay Roach
Avec : Zach Galifianakis, Will Ferrel, JasonSudeikis, Dylan McDermott, KatherineLaNasa, John Lithgow, Dan Aykroyd, Brian Cox
Genre : comédie
Sortie en salle : 10 août 2012
La campagne
PORTRAIT cinéma
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Partagez votre histoire avec nous et, qui sait, elle se retrouvera peut-être dans les prochaines pages de PORTRAIT!
envoyez-nous une brève description de votre parcours – ou de celui d’une personne
qui a marqué votre vie de manière positive –, et parmi toutes les propositions reçues,
nous en choisironsi quelques-unes qui feront l’objet d’articles dans l’une ou l’autre des
chroniques du magazine :
d’aFFaires
d’artiste
humanitaire
philanthropiQue
66 /PORTRAIT
ENTREZ DANS L’AVENTURE ET RÉPONDEZ À L’INVITATION DE PORTRAIT!
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inscrivez vos noms et coordonnées en caractères d’imprimerie :
nom : ____________________________________________
adresse : __________________________________________
numéro de téléphone : _______________________________
de Famille
de Jeune
vivre hors Québec
sportiF
1. Pour quelle cause Colette Gaulin a-t-elle grimpé jusqu’ausommet du Kilimandjaro?a) Le petit blanchonb) La Fondation Gilles Kèglec) Centraide
2. Combien d’enfants compte la famille La Rochea) 5b) 6c) 7
3.Nathalie Clark est porte-parole de quel projet de condo?a) Vert Mezzanineb) Condos du Moulinc) Bleu Mezzanine
4. De quelle ville des États-Unis est-il question dans lachronique Québécois hors Québec?a) Old Orchardb) Nouvelle-Orléans c) Boston
5. Qui est président de BMW ville de Québec?a) Bernard Robergeb) Bertrand Raymondc) Bertrand Roberge
6. Quel est le sport de prédilection de Serge Mbog?a) Baseballb) Hockeyc) Football
7. Jusqu’à quand fut utilisé l’aérodrome du Bois-Gomin?a) 1928b) 1935c) 1938
8. À quel âge Céline Lavoie a quitté Port-Cartier?a) 20 ansb) 22 ansc) 15 ans
9. Le Maine est visité par les gens de Québec, entre autres,pour?a) Ses plagesb) Son musée aquatiquec) Son parc Disney
10. La Maison le Petit Blanchon aide qui?a) Les personnes âgéesb) Les enfantsc) Les parents
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