LAURENCE NERBONNE

Incarner le changement

MODE

Uniformes de vacances

SORTIR

L’été selon Martin Juneau

PROMOTION Été 2016

3 7 1 , A V E N U E L A U R I E R O U E S T , M O N T R É A L ( Q C )

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Voilà l’été !Ces jours-ci, nous semble-t-il que tout est permis. On a envie de boire l’été jusqu’à la lie, de s’approprier la rue, d’afficher ses couleurs, de vivre ses passions. Ce numéro, sur fond de pop rythmée, vous invite à la rencontre de l’électrisante Laurence Nerbonne, vous pointe les bonnes adresses et vous en met plein les yeux côté mode et beauté. Prêtes à plonger ?

MÉté 2016

04. LISTE OBJETS DE DÉSIR

08. SORTIR RESTOS, ETC.

10. À LA UNE LAURENCE NERBONNE INCARNER LE CHANGEMENT

14. TENDANCES BEAUTÉ LE POINT SUR LES SOINS HAUTE PERFOMANCE

15. NOUVEAUTÉS BEAUTÉ PLEIN SOLEIL

16. ATTITUDE MODE UNIFORMES DE VACANCES

20. PRÉCIS DE BEAUTÉ À TOUTE ÉPREUVE

21. ACTION ÇA ROULE

24. PARTIR RHÔNE-ALPES À VÉLO : L’ÉCHAPPÉE BELLE

DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J. Fortin///RÉDACTRICE EN CHEF Emilie Villeneuve, emilie.villeneuve@gmail.com///DIRECTEUR ARTISTIQUE  Martin Moreau ///RÉVISEURE LINGUISTIQUE Anne Marie Parent///CORRECTEUR D’ÉPREUVES Pierre Duchesneau///LISTE Objets de désir Recherche et rédaction : Louise Pilon ///SORTIR Restos, etc. Rédaction : Clémence Risler Photos : Cindy Boyce (Agrikol), Patricia Brochu (M.Mme), Mikaël A. Bandassak (Martin Juneau)///À LA UNE Laurence Nerbonne : incarner le changement Rédaction : Stéphanie Lapointe Photographe : Jimmi Francœur assistant-photographe : Rodolfo Moraga styliste : Sabrina Deslauriers maquilleuse-coiffeuse : Vanessa Ashley En couverture, Laurence porte une robe French Connection, 158 $, canada.frenchconnection.com et une veste Hunter, 350 $, ca.hunterboots.com///NOUVEAUTÉ BEAUTÉ Plein soleil Rédaction : Louise Pilon///PRÉCIS DE BEAUTÉ À toute épreuve Rédaction : Louise Pilon///ATTITUDE MODE Uniformes de vacances Rédaction : Louise Pilon///TENDANCES BEAUTÉ Le point sur les soins haute performance Rédaction : Emilie Villeneuve///ACTION Ça roule Rédaction : Roxanne Guérin Photos : Julien Lafond et Anne Williams (Vélo Québec)///PARTIR L’échappée belle Rédaction et photos : Madeleine Arcand

VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique : Martin Moreau Conseillère artisitque principale : Sabine Clusiau Chef d’équipe : Marc-Antoine Rousseau Graphistes : Simon Bertrand, Patrice Bourgeault, Joanie Gill, Mireille Laurin-Burgess, Véronique Lavoie et Philippe Provost IMPRESSION Imprimeries Transcontinental Tous droits réservés. Le contenu de la publication ne peut être reproduit, en partie ou en totalité, sans l’autorisation de La Presse ltée. 7, rue Saint-Jacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9 Téléphone : 514 285-7272 Faites-nous parvenir vos commentaires à : mmagazine@lapresse.ca PROCHAINE PARUTION : Septembre 2016///Découvrez la version interactive du magazine M dans la section Hors-séries, sur La Presse+.

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H 2 V 2 K 3 • T + 1 5 1 4 2 7 0 2 0 2 2 • W W W . 5 A V . C A

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04 PROMOTION LISTE

OBJETS DE DÉSIR

Oui, on les veut : pour décorer la maison, se parfumer,prendre du soleil et aussi se rendre la vie plus confortable.

Vive la lumière La lampe Fitzgerald, créée et fabriquée à la main par Karine et David, chez Hamster, est offerte en plusieurs essences de bois dont la couleur et le veinage diffèrent. On aime son petit format cube de 4 po, ses détails en laiton et son ampoule givrée. 260 $, sur commande seulement, hamsterco.com

Essences uniques Si vous cherchez un parfum non synthétique, voici une fragrance spécialisée aux notes de cognac poivré et d’absolu de rose. Concocté par la créatrice Julie S. Jones, il ne renferme que des essences biologiques et est embouteillé manuellement dans un petit flacon de 10 ml. 60 $, leslares.com

Bienvenuechez nousL’été, on reçoit souvent. Pour se faciliter la tâche (et se la jouer chic !), on apprécie les grandes assiettes de service, comme ce plat en porcelaine aux larges rebords, mesurant 14 po x 18 po. 110 $, ateliermake.com

Dernier cri Fabriquée dans un cuir souple super confortable, la sandale Laurèl à plateforme est dotée d’un talon bloc ultra-haut, d’une large bride ajustable à boucle métallique et d’une lanière cloutée. 650 $, ofelia.ca

Inspiration japonaiseOn raffole de ce tablier en lin européen aux larges bretelles entrecroisées dans le dos permettant de l’enfiler et de l’enlever facilement. Offert en taille unique. 95 $, chicbasta.com

Chic et choc Balance est une superbe table d’appoint en bois précieux dont le veinage du plateau en ébène amara s’agence parfaitement à son contour et à ses trois pattes courbées en acajou noir. De la collection Vanucci Eclectics, elle mesure 26 ¾ po de hauteur et 16 po de largeur. 825 $, designlouisgeorge.com

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Cache-cache Saviez-vous que le tannage végétal rend le cuir plus rigide, plus ferme, plus résistant et plus doux au toucher ? Chez Matu, on utilise ce procédé fait à partir de matières végétales (écorces, brindilles, racines, feuilles…) pour créer des objets fonctionnels, comme ce cache-pot Daly de teinte naturelle. 75 $, matumtl.com

En selle Quand on se déplace souvent à vélo, rien de mieux qu’un modèle avec un cadre géométrique. Plus robuste et plus résistant, le Sainte-Élisabeth nous est tombé dans l’œil avec sa belle couleur dorée. 845 $, coursellecycles.com

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Mon bikini, ma brosse à dentsLe sac à dos Warrior Bouquet est un incontournable pour se

déplacer ou voyager en tout confort. Fait entièrement à la

main, il est offert en formats de 12 L et 15 L, dans un tissu floral

imperméable avec une base et des lanières en cuir rembourrées au

dos. 200 $ et 400 $, woolfell.net

Rêve d’été Pour se détendre avec un bon livre sur la

pelouse, se faire bronzer ou servir de nappe de pique-nique, la couverture Paloma

présente un côté en coton et l’autre en nylon imperméable. Comme elle mesure seulement 1,5 m de diamètre, on n’a qu’à la rouler pour

qu’elle occupe peu d’espace dans un sac. 88,99 $, fr.juneswimwear.com

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08 PROMOTION SORTIR

QUOI ?L’idée d’ouvrir un resto haïtien à Montréal trottait depuis longtemps dans les têtes de Régine Chassagne et Win Butler, membres du groupe Arcade Fire. Pour que leur rêve devienne réalité, ils se sont associés à deux restaurateurs de Toronto. Résultat : un lieu à la déco aussi colorée qu’éclectique qui, depuis son ouverture, connaît un succès retentissant. Comme on n’y prend pas les réservations (à part pour les groupes), il faut parfois s’armer de patience… mais une fois le premier cocktail créole en main, on réalise que l’attente en valait bien le coup.

QU’EST-CE QU’ON Y MANGE ?C’est dans une constante ambiance de fête que l’on s’attable pour déguster des mets typiquement haïtiens. Le réconfort (et la friture) est donc à l’honneur au menu avec des plats à partager d’acras, de bananes pesées, de ceviche de lambi, de poulet aux noix de cajou et de poisson entier et, pour dessert, de pain patate.

QU’EST-CE QU’ON Y BOIT ?Quelques bières et vins figurent à la carte, mais c’est vraiment vers la carte des cocktails qu’on doit se tourner pour une expérience hors de l’ordinaire. Le rhum (surtout du Barbancourt) est en vedette dans ces « koktels » inventifs (le Aniset mêle du rhum, du citron vert et du pastis) ou plus classiques.

1844, rue Amherst, Montréalagrikol.ca

AGRIKOLÉtabli depuis peu dans le Village, ce repaire nous transporte en terre haïtienne pour d’exquises soirées de plaisir.RESTOS, ETC.

Nouveau resto, petit comptoir, bar de quartier : on a tout écumé. Voici ce qui nous fait saliver en ce moment.

POUR TOI, DE QUELLES FAÇONS GOURMANDISE ET ÉTÉ VONT-ILS DE PAIR ?C’est la saison des légumes ! J’aime manger des salades de tomates fraîchement cueillies avec de la burrata [fromage italien]. Mon barbecue est aussi toujours allumé, et je suis constamment à la recherche de nouveaux légumes à griller. Quand la saison du maïs bat son plein, les gens me font toujours la même demande, soit de leur préparer mon lait de maïs. J’avoue qu’il est top ! Dans mes restos, les produits de saison sont toujours mis de l’avant. En ce moment, les asperges sont par exemple à l’honneur.

SUR UNE TERRASSE À L’HEURE DE L’APÉRO, PAR UNE BELLE JOURNÉE ENSOLEILLÉE, QUE BOIS-TU ?Je bois surtout TROP, ha ! ha ! Cela dépend de mes envies... Des bulles. Un rosé du sud de la France. Un blanc fait avec du melon de

Bourgogne. Un rouge obtenu par macération carbonique. Chose certaine, ce sera du vin naturel. Et frais !

POURQUOI EST-CE IMPORTANT POUR TOI DE T’IMPLIQUER DANS DES ÉVÉNEMENTS COMME BOUFFONS!MTL ? Mon partenaire Louis-Philippe et moi croyons que pour réussir à tirer notre épingle du jeu, le fait d’avoir une super visibilité médiatique est aussi important que de cuisiner les meilleurs produits disponibles sur le marché. Et c’est ce que nous faisons depuis presque cinq ans maintenant. Nos échanges avec le public génèrent de belles retombées.

BOUFFONS!MTL Du 16 au 30 juilletbouffons.ca

L’ÉTÉ SELON MARTIN JUNEAULe festival BOUFFONS!MTL aura lieu en juillet. Le prolifique chef Martin Juneau sera parrain de ce grand happening gourmand en plein air. Il nous parle de ce que représente pour lui la belle saison sur le plan culinaire.

LE PIER 66Entrer ici, c’est être propulsé quelque part au bord de la mer. Crevettes, poissons fumés, pieuvres ou homards : les produits des océans s’y déclinent de mille et une délicieuses façons. Bref, parfait quand on a besoin de vacances, sans la possibilité de s’évader.361, rue Bernard Ouest, Montréallepier66.com

TABERNAAu cœur du Vieux-Montréal, cette nouvelle rôtisserie portugaise offre, bien sûr, du poulet grillé comme on l’aime tant, mais aussi de généreux sandwichs, des soupes-repas, des petiscos (tapas portugais) et des natas (ces irrésistibles tartelettes). 372, rue Saint-Paul Ouest, Montréaltaberna.ca

M. CHURROS ET MME BANANEUne visite dans le Vieux-Port sera désormais incomplète sans un détour par ce nouveau comptoir qui propose des bananes congelées trempées dans le chocolat (noir ou au lait), ainsi que des churros.Quai Jacques-Cartier, Vieux-Montréalvieuxportdemontreal.com/boutique-restaurant/churros-banane

M.MMEIl y a longtemps qu’on attendait ce bar à vin du chef Stelio Perombelon. La carte des nectars (près de 700 choix), autant que les plats ou même le décor : tout se révèle sublime. On y retourne encore et encore pour un simple verre, ou pour un repas composé des meilleurs produits de saison.240, rue Laurier Ouest, Montréalmmme.ca

PROFITER DE L’ÉTÉDes aliments à l’apogée de leur fraîcheur, des vins étonnants, des viandes grillées et des douceurs glacées… Voici des adresses où célébrer la saison estivale comme il se doit.

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10 PROMOTION À LA UNE

Pétillante, réfléchie, audacieuse. Trois mots qui semblent taillés sur mesure pour celle qui vient d’être sacrée Révélation Radio-Canada 2016. Entrevue avec celle qui signe

le hit pop de l’été, l’auteure-compositrice-interprète-peintre et violoniste Laurence Nerbonne.

INCARNER LE CHANGE MENT

LAURENCE NERBONNE

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Rue Saint-Denis. J’attends l’arrivée de Laurence Nerbonne, qui m’a donné rendez-vous dans un de ces endroits fréquentés par des gens pour qui le juste dosage d’éclairage et le choix de la mu-sique ambiante ont autant d’importance que le goût du café. Laurence arrive. Elle s’excuse pour ses cheveux, indomptables d’après elle. Je pense : indomptables, comme elle. Mais je me tais ; c’est trop tôt. Pour une raison difficile à expliquer, je suis séduite par la femme qui se trouve devant moi. Comme ça, oui, déjà. Comme une espèce de coup de foudre.

« JE PENSE QUE SI ON N’INCARNE PAS LE CHANGEMENT, ON NE SURVIVRA PAS. »Ces mots de Laurence Nerbonne pourraient sans doute résumer à eux seuls la démarche de la chanteuse qui, en mars dernier, lançait XO, un premier opus aux sonorités électro-pop. Un disque qui, depuis sa sortie, a su se tailler une place de choix dans le paysage musical québécois, et qui est à des lieues de tout ce que l’artiste avait présenté auparavant avec le défunt groupe indie-rock Hôtel Morphée. Laurence m’explique d’ail-leurs que c’est sans doute parce que son groupe s’est scindé qu’elle a osé faire le grand saut vers la pop. « Je n’avais peut-être pas le courage de me lancer dans quelque chose sans compromis avant, j’avais peur d’être jugée. Mais le fait qu’Hôtel Morphée s’arrête si subitement, ça a fait qu’il n’y avait plus rien de grave, finalement. Je me suis dit que je devais faire quelque chose de vraiment authentique, de proche de moi. Parce que c’est ça le plus compromettant, au fond, non ? »

De toute manière, Laurence n’a jamais choisi le chemin de la facilité ; depuis qu’elle est toute petite, la rigueur fait partie du quotidien de la musicienne originaire de l’Outaouais. « Quand j’étais jeune, la rigueur, c’était le centre de ma vie. Tout était réglé au quart de tour. J’avais trois ans et demi quand j’ai commencé à suivre des cours de violon et des cours de ballet. J’ai fait beaucoup de musique classique, j’ai parti-cipé à des orchestres. » Elle tient cependant à préciser que le fun était aussi au rendez-vous. « J’avais quand même le temps de m’amuser ! J’ai été chanceuse, en fait. Je ne peux rien regretter, parce que c’est ça qui m’aide aujourd’hui à avoir cette discipline dont je me sers dans la pop. »

Et qu’en est-il de son autre passion, la peinture ? L’artiste de 31 ans, dont les toiles sont exposées aux galeries Montcalm et Thompson depuis près d’une décennie, m’explique que le médium fait appel à une tout autre sphère de sa personna-lité. « Peindre, c’est vraiment ma sécurité. C’est bizarre ! Mais c’est quelque chose que je fais avec

mes mains et qui est super concret : ma mère peignait, mon père aussi, et je fais ça depuis que j’ai 16 ans. Ça fait partie de ma vie, comme cuisiner ! »

OSER LA POPJ’adore entendre les artistes parler de leur dé-marche, mais surtout des barrières qu’ils arri-vent à laisser tomber au fil du temps. Un peu comme si, à un moment, l’envie de créer quelque chose d’incarné devenait plus forte que l’envie de plaire. Je demande à Laurence si elle a porté longtemps le rêve de ce projet de disque, avant de passer à l’action. Sa réponse : « Je me suis dit qu’un jour, ce serait fou que quelqu’un soit game de faire de la pop, de lâcher tout le reste, en se foutant de la réception [de ses pairs, NDLR]. Et j’ai pensé : sais-tu, je pense que je pourrais assumer ça, moi. Et je vais le faire, au lieu de laisser ça à quelqu’un d’autre. »

Laurence Nerbonne peut être fière de ne pas avoir « laissé ça à quelqu’un d’autre » : sa chan-son « Montréal XO », en plus d’être jouée en

boucle sur les ondes radio d’ici, fait main-tenant partie du répertoire de Beats 1 — la radio d’iTunes — et a aussi été choisie par Apple comme trame sonore d’une publicité nationale de l’iPhone 6s. Nul doute, l ’artiste assume pleinement sa récente collaboration avec Apple. « C’est tellement difficile de se distinguer, je pense qu’on devrait juste être content, au Québec, quand il y a quelque chose de bien qui nous arrive. En fait, j’ai fait exprès de le dire publiquement quand ma chanson a été choisie pour cette publicité, parce que je pense que c’est sain et normal que les musi-ciens soient [parfois] bien payés pour leur travail. »

JUSTE ÉQUILIBRE Laurence ouvre une brèche en faisant référence aux rétributions que devraient toucher les artistes pour leur boulot. J’ose donc aborder le sujet de l’heure : comment la chanteuse se positionne-t-elle face aux nouveaux modes de consommation de la musique (diffusion en continu [streaming] et autres) qui, justement, affectent indirectement

la « paie » des musiciens ? « Je comprends le débat entourant le streaming et je trouve parfaitement injuste qu’on ne soit pas payé par Spotify ou Apple Music, mais je pense que, plutôt que de pleurer la mort du disque, il faut restructurer l’industrie. »

Le temps file, mais Laurence ne semble pas en faire de cas. Pour ma part, je resterais bien ici encore un peu, à refaire le monde avec elle, pendant que les premiers rayons s’étirent douce-ment dehors. Mais parce qu’il le faut, je conclus en demandant à l’artiste à quoi elle aspire pour les années à venir. Laurence met un temps à répondre, comme si elle ne s’était jamais proje-tée si loin. « J’aimerais contribuer à faire en sorte que les gens soient plus positifs par rapport à la musique. Je trouve qu’on a tellement de talent, mais qu’on manque parfois de… positivisme. J’aspire à ce que le Québec soit fier de sa mu-sique. J’aimerais faire partie des gens qui fassent en sorte que ça arrive. »

Laurence Nerbonne s’éloigne. Je ne peux m’empêcher de penser que le Québec n’a pas fini d’entendre parler de cette artiste qui, dans la musique comme dans la vie, semble avoir trouvé ce juste équilibre entre élan et lucidité, entre la tête et le cœur.

Laurence Nerbonne est en lice pour le Prix Félix-Leclerc 2016 de la chanson. Elle sera en spectacle le 18 juin prochain, aux FrancoFo-lies de Montréal. Autres dates dans son site : laurencenerbonne.com

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ZÉRO HYDRATANTHydratation, hydratation, hydratation ! Si cela a été le slogan des fabricants de cosmétiques des dernières années, le vent semble être sur le point de changer : « Les soins ultraperformants travaillent davantage à éduquer la peau », explique Valerie Potter-Johns, vice-présidente en développement d’affaires pour la SCM Products, une entreprise qui distribue des produits cosmétiques de grade médical et chirurgical. « Nous sommes devenus dépendants aux hydratants. La barrière confortable qu’ils créent est en fait souvent une barrière occlusive qui empêche les ingrédients actifs de pénétrer et d’agir. » On voit donc naître de plus en plus d’émulsions à la texture fine, dont la mission est de véhiculer le plus efficacement possible des nutriments qui, entre autres, aideront au maintien de l ’hydratation de manière intrinsèque.

DES ANTIOXYDANTS PARTOUTLes vitamines E et C, de même que la coenzyme Q10, sont autant d’exemples d’antioxydants que l’on trouve dans nos petits pots depuis maintenant plusieurs années. Les dermatos nous le disent, et on le sait : les radicaux libres figurent parmi les ennemis à abattre lorsqu’il est question de sauver notre peau. Les fabricants qui offrent des formules très performantes n’hésitent donc pas à augmenter les concentrations d’antioxydants dans les crèmes et les sérums (en prenant soin de ne pas proposer des quantités qui puissent causer de l’irritation), mais aussi à en ajouter à d’autres produits dans lesquels ils se font généralement plus rares, soit les mousses nettoyantes ou encore, les exfoliants.

DES DOPEURS DE COLLAGÈNE ET D’ÉLASTINELe collagène et l’élastine, promesses de jouvence s’il en est, ont besoin d’être chouchoutés. C’est eux qui garantissent l’aspect jeune et rebondi de la peau. Ils empêchent aux rides d’expression de s’imprimer trop rapidement et trop profondément. Mais voilà : stimuler le collagène et l’élastine simplement en appliquant de la crème peut sembler vain… « sauf si les particules d’ingrédients actifs sont assez fines et concentrées », rappelle Valerie Potter-Johns. Ici, on va chercher des concentrations de 0,5 % de rétinol, des mentions de lipopeptides, ou encore la présence d’acides aminés. « Les meilleurs produits contiennent des microcapsules de ces ingrédients, qui libèrent leurs propriétés doucement, tout au long de la journée et profondément dans la peau, pour un maximum d’efficacité et un minimum d’irritation. »

DES EXFOLIANTS QUI TRAVAILLENT TOUT LE TEMPSSurtout la nuit. « Si on applique un sérum qui contient aussi du rétinol et que celui-ci est fait de particules plus grosses qui restent en surface, alors on obtiendra une exfoliation progressive des couches supérieures », explique Valerie Potter-Johns. Mais de tels gestes, apparemment, ne nous sauveront pas de l ’exfoliation hebdomadaire. Les produits très performants en la matière proposent souvent des peelings enzymatiques (où les enzymes débarrasseront la peau des cellules mortes), mais aussi des peelings physiques, contenant notamment des particules ultrafines de magnésium qui délogent les cellules mortes avec efficacité tout en ayant un effet calmant sur la peau.

ON A TESTÉ: LA DAILY RENEWAL CRÈME DE ZO

C’est quoi : il s’agit de l’un de ces nouveaux hydratants dits « fonctionnels », qui entraînent la peau à l’hydratation naturelle. Bien que la texture soit agréable, voire légèrement onctueuse, elle ne laisse aucune pellicule sur la peau. Elle contient une sérieuse dose d’antioxydants et, surtout, du rétinol microencapsulé, qui permet à l’ingrédient de stimuler le collagène en profondeur sans irriter la peau — ce qui, avouons-le, est souvent le cas avec ce genre de produit.

Le verdict : après un mois d’utilisation, la peau ne réclame plus de crèmes riches et, pourtant, elle présente un aspect hydraté. Les rides profondes sont moins marquées, le teint est frais et les pores semblent resserrés. La texture aussi est beaucoup plus douce et les petits boutons occasionnels ne sont plus.

Parole de pro : « Ces produits peuvent paraître onéreux », rappelle Darine Kaddoum, technicienne médicale de la clinique PEAU Esthétique médicale. « Ils permettent cependant d’améliorer visiblement la qualité de la peau et de maintenir les résultats que l’on a pu obtenir à la suite d’interventions au laser ou des peelings professionnels qui, eux, représentent aussi un certain investissement. »

Daily Renewal Crème de ZO, 140$, PEAU Esthétique médicale, peaumontreal.com

Prête à faire passer votre routine beauté en mode haute performance ? Les nouveaux soins de la peau proposent d’« entraîner » votre épiderme à la perfection. Souvent vendus uniquement par les dermatos, ils viennent avec un mode d’emploi particulier et, surtout, de très jolis résultats. Petite liste des nouvelles tendances.

LE POINT SUR LES SOINS HAUTE PERFORMANCE

14 PROMOTION TENDANCES BEAUTÉ

PLEIN SOLEIL

01 | Bronz Repair, d’Esthederm, un soin solaire d’exception avec un haut niveau de protection antirides qui préserve la jeunesse de la peau. Il favorise aussi un bronzage lumineux, plus rapide et plus durable. Offert en deux intensités d’ensoleillement, soit modéré ou fort. 90 $, Ogilvy. 02 | Poudre illuminatrice, de Laura Mercier, pour un éclat rayonnant longue durée. Légère, elle s’applique uniformément, tandis que ses pigments réflecteurs illuminent le teint. Offerte en quatre teintes, dont Séduction. 50 $, exclusif à Sephora, sephora.com 03 | Multi-Palette Summer Glow Bronze Goddess, d’Estée Lauder, un compact trois en un qui comprend une poudre bronzante, un blush et une poudre illuminatrice pour embellir la peau sous le soleil. 55 $, en édition limitée, La Baie, Sears, Sephora et sur esteelauder.ca 04 | Rouge Coco Stylo, de Chanel, un fin bâton qui allie soin et couleur. Sa formule est aussi brillante qu’un gloss et aussi hydratante qu’un baume. 45 $, Holt Renfrew, Ogilvy, La Baie et sur chanel.com

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Ce qu’il faut pour passer un été de toute beauté.

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15 PROMOTION NOUVEAUTÉS BEAUTÉ

La boutique Les Dessous de la rue Victoria est unincontournable en lingerie spécialisée (tailles disponibles :32A à 44K), mais elle est également un arrêt essentiel avantvos vacances….très belle collection de maillots de bain.

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16 PROMOTION ATTITUDE MODE

Exit les tenues rigides, les talons qui claquent, les coupes contraignantes : il est venu le temps des vacances.

UNIFORMES DE VACANCES

BONHEUR BITUMINÉ01. Lunettes de soleil, modèle Elk, collection Vanessa Pilon. 99 $, doyle.ca

02. T-shirt Duplex, en coton filé avec impression sérigraphiée. 26 $, lecartelclothing.com

03. Jupe midi Marila en denim, 100 % coton, avec poches latérales. 160 $, shop.betinalou.com

04. Petit sac à bandoulière Matt & Nat EEHA SM, en cuir végétalien. 125 $, chapters.indigo.ca

05. Espadrille fleurie Luisa en cuir, collection The Wishbone. 158 $, brownsshoes.com

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UNIFORMES DE VACANCES

DU SABLE ENTRE LES ORTEILS06. Fourre-tout Vanwert rayé noir et blanc cassé. 35 $, aldoshoes.com

07. Grand foulard rectangulaire Wilfred pouvant servir de cache-maillot. 70 $, aritzia.com

08. Boucles d’oreilles Dusk en dentelle, crochets hypoallergéniques plaqués or. Faites à la main par Tamara Bavdek. 62 $, thisilk.com

09. Alpargatas en chambray, bout ouvert, semelle en corde. 70 $, toms.ca

10. Maillot deux pièces nouées, entièrement doublé, 80 % nylon, 20 % spandex. 119 $, mimihammer.com

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AU CHAMP11. Casquette classique Albert ajustable, en paille, de Herschel. 45 $, simons.ca

12. Boucles d’oreilles Lori, en laiton au fini martelé à la main. 50 $, neawear.com

13. Ballerine Zeta avec lacets, en suède, collection The Wishbone. 148 $, brownsshoes.com

14. Bague Amour-Blanc, en argent sterling oxydé, sertie d’une perle d’eau douce. 215 $, myeldesign.com

15. Robe soleil Candy en coton imprimé, griffée Eve Gravel. 192 $, boutiqueunicorn.com

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FEUX D’ARTIFICE16. Pendentif Imani en laiton, chaîne de 78 cm plaquée or. 50 $, neawear.com

17. Haut asymétrique Manu en coton, de Noémiah. 140 $, etsy.com

18. Lunettes Estelle, au design rétro, de la collection Supa Sundays. Verres teintés à effet miroir, protection 100 % UV. 50 $, simons.ca

19. Short Nougat en coton, de la designer Eve Gravel. 148 $, boutiqueunicorn.com

20. Chaussettes Cornet de crème glacée, de Socksmith. 16 $, simons.ca

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01 | L’anti-cernes tenue extrême Double Wear Waterproof, d’Estée Lauder, camoufle les marques de fatigue et les imperfections du contour de l’œil. Offerte en quatre teintes au fini mat, elle offre une formule crémeuse sans huile qui tient pendant 24 heures. 30 $, La Baie et Sephora. 02 | Le correcteur à sourcils Aqua Brow, de Make Up For Ever, permet de redessiner, de définir ou d’intensifier la ligne des sourcils. Offert en cinq teintes longue tenue. 28 $, Sephora, sephora.com 03 | Le stylo-gel They’re Real ! push-up liner, de Benefit, est un gel hydrofuge longue tenue qui ne contient aucun latex pour un maquillage impeccable des yeux. 31 $, Sephora, sephora.com 04 | L’Ombre Waterproof, de Clarins, est un fard à paupières scintillant, onctueux et velouté. Infusé de fines nacres, il illumine le regard, tandis que de la cire de fleur d’oranger le rend très confortable. 24 $, La Baie et en pharmacie. 05 | Le fond de teint Pro Longwear, de MAC, garantit une couvrance de moyenne à complète pendant 24 heures. Offert en huit teintes au fini satiné, il agit comme un écran anti-humidité. 40 $, dans les boutiques MAC et sur maccosmetics.ca 06 | Le mascara Hypnôse Star Waterproof, de Lancôme, dont la teinte diamant noir donne un fini glacé ainsi qu’une épaisseur, une courbure et une intensité profonde aux cils. 34,50 $, lancôme.ca 07 | The Original Make Up Eraser, une serviette démaquillante ultradouce qui élimine le maquillage le plus tenace uniquement avec de l’eau chaude. Lavable à la machine, il est réutilisable des centaines de fois sans aucun problème. 24 $, exclusif à Sephora, sephora.com 08 | Le Démaquillant yeux waterproof au bleuet apaisant, de Klorane, une formule biphase hypoallergénique à laquelle aucun mascara ne résiste. De plus, il fortifie les cils et limite leur chute. 10 $, en pharmacie.

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Par temps chaud ou très humide, pour plonger dans la piscine ou courir le marathon, voici des cosmétiques qui n’ont pas peur de l’eau.

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Plus qu’un objet de loisir ou uniquement destiné aux sportifs, le vélo est devenu un moyen de transport pour beaucoup de Québécois.

Je l ’avoue : j’ai longtemps été réfractaire à l ’idée de me déplacer à vélo en ville, pratique que j’ai vraiment découverte lorsque je suis arrivée à Montréal, il y a 10 ans. Outre ma peur liée à la pratique de la bicyclette en ville, l ’idée même d’enfourcher un vélo, chose que je n’avais pas faite depuis l ’enfance, ne m’attirait pas du tout. Pire, j’étais de ces automobilistes qui ragent lorsqu’ils doivent partager la route avec un cycliste. Je sais, j’ai honte. Mais au f il des années passées dans la métropole, et surtout au contact de cette communauté de cyclistes qui prend d’assaut les rues et les pistes cyclables de la ville, j’ai découvert tous les avantages associés à cette pratique : le vélo est un moyen de transport commode, rapide, peu coûteux, écologique et qui permet en outre de faire de l ’exercice physique. Pour parcourir de courtes distances — on parle en général de 5 km ou moins —,

c’est tout simplement le meilleur moyen de se déplacer en ville.

Je ne suis apparemment pas la seule à avoir changé son fusil d’épaule. Selon le dernier rapport État du vélo de Vélo Québec, paru en 2010 (de nouveaux chiffres sont attendus pour juin 2016), le pourcentage de cyclistes adultes pour qui le vélo est un réel mode de transport est passé de 25 % à 53 % entre 2000 et 2010 à Montréal. On parle donc d’une tendance qui se confirme d’année en année. On y apprend aussi que les hommes sont en général plus enclins que les femmes à se servir du vélo comme moyen de transport, puisque les messieurs effectuent entre les deux tiers et les trois quarts de leurs déplacements utilitaires sur deux roues.

Magali Bebronne, de Vélo Québec, explique ce phénomène par la façon dont les villes sont

conçues, puisqu’on y trouve un certain nombre de freins quant à la sécurité pour les femmes. « De manière générale, si leur trajet ne comporte pas de voies cyclables qui sont vraiment conviviales et sécuritaires, les femmes vont avoir des craintes et risquent de pas vouloir prendre leur vélo. »

L’aspect sécuritaire n’est pas le seul en cause. « Les femmes qui assument encore une grande part de la logistique familiale, comme aller chercher les enfants à l’école et faire l’épicerie, sont souvent plus chargées que les hommes et risquent de se rabattre vers d’autres moyens de transport, d’autant plus que l’offre de vélo cargo [NDLR : conçu pour transporter des enfants ou des charges importantes] n’est pas tellement intéressante », indique Magali Bebronne. Malgré ces faits, le commuting (trajet quotidien) à vélo est une tendance en hausse : de plus en plus de gens s’y adonnent.

ÇA ROULE !

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L’ABC DU VÉLO URBAINComment rendre l’expérience du commuting à vélo agréable ? « Tout d’abord, il faut trouver un vélo confortable, sur lequel on est à l’aise », énonce Julien Lafond, passionné de bicyclette et restaurateur de vélos usagés. La taille du cycliste est un bon indicateur, mais il ne faut pas négliger de calculer spécifiquement la hauteur de sa fourche afin d’avoir un vélo bien adapté. La position que le cycliste aura sur le vélo est aussi à considérer : pour être rapide, on veut être plus penché et avoir une position aérodynamique.

Par contre, on peut aussi privilégier une position du dos plus droite, plus confortable, qui permet de voir plus loin sur la route et qui incite à aller plus doucement : idéal pour éviter d’arriver en nage au bureau. On doit donc se poser quelques questions avant de procéder à l’achat : quelle utilisation fera-t-on du vélo ? Quel trajet sera emprunté ? Doit-on transporter du matériel ? Est-ce qu’un siège d’enfant devra être installé ? Il faut aussi s’assurer que le vélo a des garde-boue afin d’éviter de se retrouver avec le dos taché par les saletés de la route.

Très populaire en ce moment, le vélo de type randonneur, à mi-chemin entre le vélo de route et le vélo de cyclotourisme, est assez polyvalent : aussi utile pour se rendre au boulot situé à quelques kilomètres de chez soi que pour faire de longues randonnées en étant chargé. Il représente le juste milieu entre performance et confort. « Le vélo fixed gear [vélo de piste à une vitesse] reste toujours aussi très populaire, puisque la mécanique simplifiée et facile d’entretien permet de se rendre du point A au point B sans trop se casser la tête. C’est d’ailleurs la monture la plus utilisée par les courriers à vélo », explique Julien Lafond. Dans les tendances fortes, on remarque aussi un retour au design plus vintage, aux cadres en acier et aux accessoires chromés. Le cuir revient aussi en force, que ce soit pour les selles, les guidolines (rubans de guidons) ou les sacs de transport : comparé au synthétique, il est plus esthétique et plus durable, ce qui confère en outre à l’ensemble un look plus chic.

La chiropratique…

LE BI-CYCLE, C’EST CHICTout un marché prend forme autour de cet aspect « chic » du commuting. Plusieurs magasins se spécialisent et offrent des produits ou des vêtements destinés aux gens qui utilisent le vélo pour se déplacer, mais qui ne veulent pas avoir l’apparence du cycliste habillé en lycra de la tête aux pieds. Fitz & Follwell Cie. (115, av. du Mont-Royal Ouest) se décrit comme « une boutique qui reflète la culture raffinée du vélo à Montréal » et est l’exemple parfait du courant de pensée « cycle chic ».

Né à Copenhague et lancé par Mikael Colville-Andersen, ce mouvement a pour but de changer favorablement la perception du cyclisme urbain. Dans les pays où le cyclisme est bien intégré à la vie quotidienne, les gens ne s’habillent pas différemment lorsqu’ils vont à vélo : ils portent leurs vêtements de tous les jours et le style n’est pas sacrifié. Le blogue photos Montréal Cycle Chic — on en trouve des versions pour plusieurs villes dans le monde — le démontre d’ailleurs très bien. La boutique Dumoulin Bicyclettes (173, rue Jean-Talon Est), quant à elle, se spécialise dans la vente de vélos pliants, considérés comme le nec plus ultra du cyclisme utilitaire. Magali Bebronne de Vélo Québec le surnomme même le « caméléon du vélo utilitaire ». Comme il se plie, il est le compagnon idéal des trajets intermodaux et est un must pour le commuting à vélo. Enfin, un bon sac est toujours très utile. Magali suggère la marque Linus ; elle a le modèle The Sac, qui s’accroche sur le porte-bagage, pour lequel elle reçoit de nombreux compliments.

avec vous dans le jardin!

Se pencher, creuser, soulever, étendre… Le jardinage,c’est du sport! Rester en position penchée pendantplusieurs heures est exigeant pour le dos et les articula-tions. Vous souffrez ou souhaitez simplement prévenirles douleurs? Consultez votre chiropraticien pour êtreen mesure de vous amuser au jardin tout au long de labelle saison.

Visitez le www.chiropratique.com pour les recom-mandations de l’Association des chiropraticiens duQuébec pour jardiner sans vous blesser.

C’est mon chiro qui me l’a dit!

Le vélo. Quelle exquise façon de découvrir un coin de pays. Moyen de locomotion écolo et écono, il permet de ralentir le rythme, de respirer à plein poumons et d’observer les paysages. À chaque coup de pédale (ou presque), c’est l’occasion d’un coup de cœur : village perché, champs de lavande ou d’olivier, vignoble en terrasse... l’embarras du choix, quoi ! Bienvenue sur la ViaRhôna, véloroute verte de 815 km qui sillonne le Rhône, des rives du lac Léman aux plages de la Méditerranée.

RHÔNE-ALPES À VÉLO : L’ÉCHAPPÉE BELLE

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RHÔNE-ALPES À VÉLO : L’ÉCHAPPÉE BELLE

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LYON, VILLE GOURMANDESi le charme s’opère assurément sur les 107 km qui séparent Lyon de Valence, la route est longue. Aussi bien s’offrir le meilleur et bien remplir sa panse et ses yeux avant le grand départ.

Lyon, donc, ville bellissime, où la culture et la gastronomie règnent. À cet effet, goûtez la cuisine ô combien typique du bouchon lyonnais Chez Daniel et Denise, véritable institution, située dans le Vieux Lyon. Le pâté en croûte au foie gras de canard et ris de veau vous donnera l’« énergie » nécessaire pour pédaler encore et encore.

Juste avant d’enfourcher définitivement votre bécane, faites un arrêt au Musée (d’histoire natu-relle) des Confluences. Après avoir été ébloui par son architecture ultramoderne — faite de mil-liers de panneaux de verre —, vous pourrez suivre l’évolution de l’humanité à travers quatre salles thématiques aux scénographies exceptionnelles et les quelque deux millions d’objets historiques qu’elles abritent.

HEUREUX ŒNOPHILESDe Lyon, rendez-vous à Vienne (France), où une balade dans la ville s’impose. L’imposant Théâtre Antique, dont la construction débuta au 1er siècle de notre ère, vous transportera directement dans l’univers d’Astérix. Après une bouchée au (trop) chouette resto L’Estancot, situé dans l’un des petits passages de la ville, reprenez la vélo route vers Malleval.

Au fil de votre parcours, vous croiserez nombre de vignobles et leurs vignerons, tous plus accueillants les uns que les autres. Serrez la pince du sympa-thique Pierre Gaillard, propriétaire du domaine du même nom. En plus de vous faire visiter ses installations à échelle humaine, il vous fera dé-guster sa fierté, le Crozes-Hermitage, « profond, coloré, structuré et fruité », au dire du viticulteur.

La Cave de Tain, installée depuis 1933 dans la commune de Tain-l’Hermitage, vous plaira tout autant. Une visite guidée au travers de 1 000 hec-tares situés au pied de la célèbre colline de l’Hermi-tage et de la Cave, au cœur du vignoble historique des Côtes du Rhône, vous plongera en pleine fabri-cation vinicole. L’exercice ne serait pas complet sans une dégustation en bonne et due forme... Santé !

MON CŒUR VALENCEQui dit balade en vélo dit également pique-nique. Le plus sympa d’entre tous, vous le ferez au parc Jouvet, à Valence. Pour le rendre magique, précédez-le d’un arrêt à la Maison Nivon, boulangerie vieille de 150 ans, où vous trouverez les Pognes et autres Suisses. Ces pâtisseries typiques du département de la Drôme vous rempliront le cœur et le ventre de joie.

Le meilleur pour la fin. Ou devrait-on dire la meilleure ? Elle s’appelle Anne-Sophie Pic et elle est l’unique chef femme qui peut se vanter d’avoir obtenu trois étoiles Michelin. Un exploit, dont vous pourrez être témoin en vous asseyant au resto Le 7, Bistrot chic. En grande finale de ce trajet inoubliable, faites virevolter vos papilles gustatives grâce au gâteau opéra à la framboise et au thé matcha.Bonne route !

ÉPICURIENS COMBLÉSAprès le vin, le chocolat ! Cadenassez votre vélo devant la porte de la Cité du Chocolat Valrhona, endroit mythique de la région. Ce musée du chocolat vous fait découvrir, pas à pas, les techniques de confection de ce délice amer ou sucré. Devenez maître dans l’art de dénicher les différentes subtilités cachées dans les carrés d’Alpaco, de Majari ou de Guanaja lactée par d’amusants tests à l’aveugle. Rassasié en glucides, remontez sur votre selle et roulez jusqu’au pro-chain arrêt, le château de Tournon. La vue de cette forteresse gallo-romaine sera l’occasion de prendre votre plus beau cliché du Rhône.

Après tous ces kilomètres parcourus, offrez-vous un arrêt bien mérité à La Péniche. Comme son nom l’indique, ce restaurant installé sur une embarcation vous propose, en plus de sa vue imprenable sur le f leuve, une cuisine compo-sée de produits frais et de saison, qui changent quotidiennement.

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1 | De longues pistes cyclables permettent de visiter Lyon à vélo afin de profiter des charmes de la ville.

2 | Le Musée des Confluences de Lyon tient son nom de sa situation géographique, à la confluence du Rhône et de la Saône.

3 | Vienne est une fort jolie ville, comme en témoigne ce petit passage donnant accès au restaurant L’Estancot.

4 | Ce théâtre romain, édifié au 1er siècle, est un joyau de la ville de Vienne.

5 | Les vignobles de Pierre Gaillard.

6 | Paysage typique de la véloroute verte ViaRhôna, donnant sur des vignobles en terrasse.

7 | Construit à l’époque gallo-romaine, le château de Tournon donne une vue imprenable sur le Rhône.

8 | Vue sur la commune de Tain-l’Hermitage, du haut des célèbres collines de l’Hermitage.

9 | Visite de la Cave de Tain, qui produit, entre autres, le grand cru l’Hermitage.

10 | Vue sur le restaurant La Péniche et le Rhône.

11 | Portion de la ViaRhôna qui mène à Valence.

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Le magazine M, en collaboration avec Cadillac, est fier de vous présenter en primeur des entrepreneures audacieuses qui façonnent le Montréal de demain

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1. MYRIAM ELIE – MYEL DESIGN CRÉATRICE AUTODIDACTE Certains affirment que dans la vie, il n’y a pas de hasard. Et le parcours de Myriam Elie en est peut-être la preuve. C’est à la suite du vol de ses bijoux qu’elle s’est décidée à fabriquer quelques pièces pour remplacer ses articles préférés. Aujourd’hui, la créatrice autodidacte est à la tête de l’atelier et de la boutique MYEL Design. La jeune femme s’active maintenant à distribuer ses bijoux haut de gamme partout dans le monde. myeldesign.com

2. DOMINIQUE NADEAU – ZELOVECOMMISSAIRE DE SAVEURS Dominique Nadeau est une commissaire de saveurs qui parcourt la planète à la recherche des meilleurs produits alimentaires, créés par des artisans passionnés. Grâce à son entreprise, ZELOVE, elle rapporte à Montréal ses découvertes gastronomiques pour son plaisir et pour le nôtre. Voilà un projet audacieux, qui réunit ses trois grandes passions : les voyages, la gastronomie et la culture. zelove.ca

3. ELIZABETH STEFANKA – STEFANKA DE LA LINGERIE À LA TECHNOLOGIEPassionnée par la mode, Elizabeth Stefanka rêve de laisser sa marque dans le modèle d’affaires de l’industrie. Elle souhaite remettre la cliente au centre du processus d’achat, à une époque où domine la production de masse. Son entreprise a mis au point une cabine d’essayage munie de scanners, qui numérise la morphologie de chaque cliente pour ensuite proposer les vêtements les mieux adaptés à son physique. stefankalingerie.com/fr 4. JULIE HUBERT – WORKLAND MATCHMAKER CORPORATIVEC’est en cherchant un nouvel emploi que Julie Hubert a eu l’idée qui allait mener à la mise sur pied de Workland, une plateforme qui génère des « matchs » automatisés entre jeunes professionnels et employeurs. Workland utilise un questionnaire et un algorithme pour faire apparaître les meilleures associations possibles. C’est une avancée technologique majeure dans le domaine de la recherche d’emploi. workland.ca

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