magazine le jardinier d'intérieur — volume 3, no. 4 (juillet/aout 2008)
DESCRIPTION
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Un regard Un regard sur les lissur les lis
Chine : Chine : les Olympiques les Olympiques
de l’hydroponie?de l’hydroponie?
La préservation de l’eau : La préservation de l’eau : un défi majeur pour un défi majeur pour notre sièclenotre siècle
Écimage et Écimage et épinçage : pour épinçage : pour
un rendement un rendement accruaccru
Bibittes 101 : Bibittes 101 : identifi er les identifi er les locataires locataires indésirables de indésirables de nos culturesnos cultures
Juillet/Août 2008Juillet/Août 2008
Pots plus grands, Pots plus grands, plantes plus plantes plus
volumineusesvolumineusesVolume 3 – Numéro 4 Prix : 5,95$
www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel
4LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
CRÉDITS & ÉDITORIALSu
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DANS CE NUMÉRO:
16 TECHNIQUES : L’ÉCIMAGE ET L’ÉPINÇAGE Des techniques contrôlées pour un rendement accru de vos plantes Par Seb Lachance
20 BIBITTES 101 Identifiez les locataires indésirables de vos cultures Par B.B.
26 CLASSIFICATION DES PLANTES : LES LILIACÉES Un regard sur les lis Par B.B.
40 RÉUSSIR VOS BOUTURES – 3E PARTIE Clones « à la mode » Par R. Ridou
44 CHINE : LES OLYMPIQUES DE L’HYDROPONIE Par V. Green
Volume 3 – Numéro 4Juin / juillet 2008
Publié par : Green Publications Vertes
Directeur de la publication :
J.M.
Rédacteur en chef : Bruno [email protected]
Comité de rédaction : Helene Jutras
Directrice artistique : Anna Kanaras
Coordination éditoriale : Bruno Bredoux
Ont collaboré à ce numéro :
C.A., Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, Jessy Caron, Créa-Lise, Jean-Pierre Daimé, Stan Daimon, Breen Derrecka, Daniel Fortin, Herb Gardner, V. Green, Gérald Hannafi n, Paul Henderson, Helene Jutras, Luc Krol, M.L., Roxanne Labelle, Seb Lachance, Fred Leduc, Nicolas Pierre, R. Ridou, W.S., vieux bandit.
Publicité et ventes : Stan [email protected] Lydia [email protected]
Traduction : Helene Jutras, trad. a.
Conception de la couverture :
Anna Kanaras, d’après une photo de Bruno Bredoux
Illustrations : Anna Kanaras (Voir aussi les credits sur chaque page).
Distribution en kiosques :
Benjamin Limitée, Bois-des-Filion, QC
Distribution en boutiques
hydroponiques:
Voir notre site Internet :www.tigmag.com
Illustrations : Anna Kanaras
Administration : R. [email protected]
Renseignements : [email protected]
Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450 628-5325 Télécopieur : 450 628-7758www.tigmag.com
© 2008, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.
Dépôt légal : 1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097
Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles Ltée.
Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv
Plea
se
Recycle This Magazine Recy
clez ce magazine S.V.P.
Enlever tout insert ou échantillon a
upar
avan
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Tulipes, cacaoyer, pothos doré… Même combat : séduire les
humains et prospérer...
Dans son ouvrage Botanique du désir : ces plantes qui nous
séduisent (2001), Michael Pollan explique à ses lecteurs comment
les tulipes sauvages utilisèrent leur beauté naturelle pour capter
l’attention des humains et ainsi survivre et prospérer en tant
qu’espèce d’ornement domestiquée. Découvertes en Turquie il y a
trois siècles et demi, elles ont conquis les quatre coins du monde et
se sont multipliées sous forme d’hybrides toujours plus divers. Les
explorateurs étaient prêts à tuer pour ramener des espèces rares, et
Alexandre Dumas en a tiré un roman d’aventures où la botanique
se mêle aux conventions de cape et d’épée, La Tulipe noire (1850).
Les hommes ont aussi réussi à transformer des plantes peu
attirantes ou offrant de prime abord peu de qualités en source de
bienfaits incroyables. C’est le cas du cacaoyer, dont nous avons
exploré l’histoire dans notre précédent numéro. Comment, il y a
1 600 ans, les Mayas ont-ils eu l’idée de transformer les cabosses
de cet arbuste pour obtenir une boisson d’abord extrêmement
amère, qui deviendra par la suite le chocolat tel qu’on le connaît?
Le mystère reste entier, mais des siècles de persévérance ont abouti
à faire du cacaoyer un arbre cultivé sur toute la planète pour ce qu’il
a à offrir aux humains en retour. Après lui avoir donné une utilité,
on l’a choyé.
Dans ce même numéro, une de nos lectrices, Kerrie R. Barney,
nous a aussi raconté comment une petite bouture de pothos doré,
surnommée Brian, a réussi à la faire sortir de sa torpeur et de mois
de maladie et de convalescence. Le pouvoir des plantes sur les êtres
humains est extraordinaire. Il ne faut surtout pas le sous-estimer.
Et la capacité des hommes à obtenir des plantes des tonnes de
bienfaits est tout aussi surprenante. Cette relation privilégiée
– hommes/plantes – est loin d’arriver à son terme. Les plantes sont
« conscientes » de leur domestication, comme le disait, il n’y a pas
si longtemps, un certain Ed!
Bruno Bredoux
Le Jardinier d’Intérieur
Juillet 2008
Désir de plantes
Photo : © ©
2008, les Serres KCB
Ces conseils sur le processus de culture et de fl oraison des plantes
d’intérieur/extérieur dioïques peuvent vous aider à parvenir à un
bon résultat. Ils ne constituent en aucun cas une démarche unique
ou d’étalonnage, mais c’est le fruit de notre expérience maintenant
vieille de quinze ans! L’information que nous vous donnons ci-après
n’est qu’empirique! Ce n’est pas la Bible…
Procédure de départTout d’abord, laisser vos graines germer. L’une des façons de faire
cela est de mettre vos graines dans un bol avec de l’eau fraîche, que
vous devez renouveler tous les jours. Après deux à quatre jours,
les graines se seront ouvertes et seront prêtes à être repiquées en
intérieur sous des lampes, dans des serres ou en extérieur.
Culture en extérieurLes graines ouvertes peuvent être repiquées dans le sol ou dans
de grands pots. Assurez-vous que la terre possède des substances
nutritives suffi santes. Pour obtenir un haut rendement, utilisez de
grands pots. Des rendements importants peuvent être atteints si
les racines ont suffi samment d’espace pour s’étaler et croître en
santé. Pour la majeure partie des variétés, la période de fl oraison
commence lorsque le cycle de la lumière (photopériode) atteint
douze heures par jour. Ainsi, le début de la saison de fl oraison varie
pour des cultures en extérieur. Elle est fonction de la latitude.
Dans les serresLa qualité et le rendement peuvent même être supérieurs sous
une serre. Il est également possible de déclencher la fl oraison
de la plante à l’avance, en raccourcissant les cycles de lumière
(artifi ciellement) jusqu’à douze heures de lumière par jour. La
récolte est ainsi possible à tout moment, après une période de
fl oraison d’environ deux mois.
Culture en intérieurLa plantation sous des lampes est possible pour toute personne
disposant d’un petit espace. Cela demande un peu plus d’attention,
mais vous pouvez faire jusqu’à six récoltes par an. Vous pouvez
obtenir des rendements impressionnants par mètre carré avec cette
Mes astuces de base pour la culture (à l’intérieur et à l’extérieur)
6LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
INTRODUCTION
Phot
os :
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008,
les S
erre
s INTRODUCTION
méthode. Les cultures en intérieur sont plus compliquées dans la
mesure où vous devez faire attention à toutes les conditions. Par
exemple, les températures ne doivent pas excéder 25ºC, ni être
inférieures à 20ºC. Vous devez veiller à bien aérer l’espace où
vous avez installé vos cultures. Les meilleurs résultats peuvent
être atteints avec 400 ou 600 watts de lampes au sodium ou
d’autres dispositifs de lumière à haute pression. Accrochez une à
deux lampes sur 1,5 mètre carré. Veillez à cultiver vos plantes avec
un mélange équilibré de substances nutritives, qu’elles soient en
terreau ou dans un autre milieu. Si elles poussent en terre, veillez à
arroser suffi samment, mais sans exagération.
Substances nutritivesLes plantes ont besoin de beaucoup de substances nutritives, bien
plus que ce qu’il y a dans la plupart des terres. Il est donc nécessaire
de fertiliser la terre avec des matières organiques. En général, une
plante dioïque aime les terres neutres (soit un pH oscillant autour
de 6 ou 7). Les substances nutritives importantes sont le N (azote),
P (phosphore), K (potassium) et le magnésium. Le calcium est
important pour la transmission des substances nutritives vers les
plantes ainsi que pour neutraliser la valeur du pH. Par exemple, les
déjections de vers de terre contiennent beaucoup d’azote, ce qui
permet à la plante de grandir avec vigueur. Le phosphore est surtout
nécessaire pendant la période de fl oraison. Aujourd’hui, il existe
On dit que l’imitation est la meilleure forme de flatterie, mais pourquoi vous contenter des imitations quand vous pouvez avoir l’original ?
Les ventilateurs AXC sont là depuis le début et continu-ent, en silence, de dépasser toute concurrence.
Vendus complets, précâblés avec des cordons d'alimentation 120 volts, les ventilateurs AXC sont offerts en tailles allant de 4 à 16 po. Leur circulation d'air va de 106 à 1400 pi3/mn.
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États-Unis
CANADA
Photo: D.R
. – Illustrations : Afabego &
R. Ridou
également des stimulateurs biologiques, tels que les stimulateurs
de boutures et de fl oraison qui sont susceptibles d’aider votre
plante à pousser dans des conditions optimales. Ceux-ci sont actifs
seulement au cours d’une certaine phase de la vie de la plante. S’ils
sont utilisés correctement, ces stimulateurs peuvent provoquer une
différence non négligeable.
La particularité des plantes dioïques : un mâle et des femellesSéparez les plantes mâles des plantes femelles. Les femelles sont
les plantes avec les fl eurs les plus facilement reconnaissables (elles
portent les boules de pollen). Vous pouvez remarquer la différence
en observant les particularités qu’elles présentent de par la forme
même de leurs fl eurs (voir les deux illustrations ci-dessous). Afi n
d’éviter la pollinisation, séparez les plantes mâles des plantes
femelles avant qu’elles n’ouvrent leurs boules de pollen. De cette
façon, vous serez capable d’anéantir toute pollinisation.
Fleurs mâles (1) et femelles (2) du bégonia.
ClonageUne autre astuce consiste à sélectionner les femelles à cloner. De cette
façon, vous obtenez la copie conforme de la plante mère. Pour bien
choisir la plante mère, vous devez savoir à l’avance exactement celle
que vous préférez. La possibilité de créer des clones vous permet de
cultiver votre plante préférée aussi longtemps que vous le voulez.
Pour faire un clone, prenez un rameau et coupez-le au-dessus du
troisième entre-nœud, tel qu’indiqué sur la fi gure 1. Coupez les
feuilles latérales (voir fi gure 2). Les plaies formées à la suite des
coupes doivent être trempées dans des hormones pour boutures,
tel que le Rhizopon AA 0,5%. Mettez le clone dans un petit trou
dans de la terre spéciale pour clones avec une exposition au soleil
quotidienne d’au moins 18 heures. Après deux à trois semaines, les
clones poussent et ont généré suffi samment de racines pour être
plantés dans des pots plus grands. Dès l’apparition de racines, vous
pouvez utiliser un stimulateur pour boutures.
Acariens et autres pathogènesPour les cultures en intérieur, les acariens tétranyques représentent
les pires ennemis. Au début, vous pouvez diffi cilement les voir, mais
ils se multiplient rapidement, surtout avec des températures élevées.
Leur ennemi naturel est le Phytoseiulus Persimilis; les coccinelles
sont également très effi caces. Vous pouvez en acheter auprès des
entreprises de systèmes biologiques. Pour exterminer les acariens
et autres insectes, vous pouvez également utiliser des vaporisateurs
biologiques sur vos plantes. Il n’y a pas d’effets secondaires et le
produit se dissipe après quelques jours. Il est parfois nécessaire de
répéter la procédure. Enfi n, l’huile de margousier (neem) est un
produit effi cace qui stoppe toute tentative de reproduction des
insectes pathogènes. Il faut l’utiliser, diluée dans de l’eau tiède, en
applications foliaires.
La récolteRécoltez les fl eurs ou les fruits quand ils sont prêts! Pas trop tôt,
ni trop tard. La fl oraison et la fructifi cation sont souvent toujours
actives lorsque les cultivateurs commerciaux font leur récolte pour
des raisons de rentabilité et de transport vers d’autres contrées.
Récolter trop tôt n’est pas bon, car les fruits mûrissent (ou ne
mûrissent pas du tout!) après que le processus naturel ait été
stoppé par refroidissement de la récolte. Pour les fruits ou fl eurs
qui doivent être séchés, coupez les plantes, retirez toutes les
grandes feuilles en éventail afi n de vous épargner beaucoup de
travail ultérieurement. Pendez-les pour les faire sécher pendant une
1 2
8LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
INTRODUCTION
Figure 1 : La coupe de la bouture est faite au niveau du trait rouge.
Figure 2 : Coupez les feuilles latérales du clone comme indiqué (traits rouges).
Photos : © 2008, les Serres KCB, D
.R. &
EekoCorp
dizaine de jours dans une pièce à 18ºC, obscure et bien aérée.
Bonne chance avec vos plantations!
Pourquoi j’utilise les produits B’cuzz d’AtamiPour mes cultures à l’intérieur, j’utilise depuis des années les
produits B’cuzz de la compagnie Atami. Les produits B’cuzz
remplissent mes critères élevés et lorsqu’ils sont associés à nos
plantes, ils peuvent produire avec succès un produit de la meilleure
qualité! Les excellentes substances nutritives A+ B du sol sont mises
au point par des recherches établies en commun entre Atami et
des compagnies de semences en Hollande. Nous recommandons
également les stimulateurs de boutures et de fl oraison B’cuzz pour
des résultats maximums.
La recherche « high-tech » chez AtamiAtami observe au microscope comment les plantes poussent et fl eurissent. Et, s’appuyant sur les techniques les plus avancées, les employés de la compagnie effectuent des
recherches sur la culture. Cette recherche s’oriente aussi bien sur les divers substrats que sur le terreau préfertilisé, la laine minérale, les fi bres de coco, les tapis PU et les plantes elles-mêmes. Les laborantins d’Atami comparent différentes formes de culture en se fi xant comme objectif principal d’augmenter avec prudence le produit moyen d’un cultivateur sérieux. Le respect de la nature constitue la base de cette démarche et le respect du cultivateur reste l’ambition principale de la compagnie.
« Mesurer, c’est savoir »La thèse « mesurer, c’est savoir » constitue le pilier et la
base de chaque recherche en laboratoire. La biotechnologie
portant le nom « Produits B’cuzz » destinée au monde de la
croissance en est le résultat. Atami croit à l’importance des
produits non polluants. Les produits B’cuzz ne contiennent
que des substances naturelles et ne nuisent donc ni à l’homme
ni aux plantes. Vous pouvez en apprendre plus sur les produits
Atami en visitant leur site Internet au www.atami.com.
– Luc Krol*
* Luc Krol est le P.D.G. d’une compagnie européenne de semences
Industrie: Terrasses écologiques EEKO en bois torréfi éEEKO est une entreprise destinée à la fabrication de terrasses écologiques en bois torréfi é à l’aide d’un concept unique
facilitant l’installation par tout bricoleur amateur, propriétaire ou locataire.
* Simple, car l’installation de la terrasse se présente sous forme de kit. En effet, le client reçoit les planches de merisier
torréfi é qu’il n’a plus qu’à « clipser » sur les supports, l’installation de la terrasse se faisant ainsi rapidement. De plus, il
est possible d’adapter ces panneaux à l’aide de plots ajustables en hauteur, évitant ainsi la nécessité d’avoir un terrain
parfaitement rectiligne.
* Écologique, car les planches de merisier ont été au préalable trempées dans un produit à base d’extraits minéraux
et végétaux, qui pénétrera aux fi ls des ans dans le bois. Outre cet aspect écologique, ce produit
protégera la terrasse à vie sans jamais lui appliquer le moindre entretien (huile, teinture, vernis...).
* Unique, car comme dit précédemment, le concept repose sur un système de clips sans vis apparentes.
Pour information, consultez www.eekocorp.com ou contactez [email protected] (514 996-8512).
– N.P.
INTRODUCTION
Système de plots
Terrasse dans son ensemble
Photos : par les fabricants
Les Vortex « L » et Série-V d A̓tmosphère Dans la série « L », trois nouveaux modèles
de Vortex Powerfans font leur entrée sur le marché : le Vortex 6L (235 pi3/mn), le Vortex 8L (591 pi3/mn) ainsi que le Vortex 12L (820 pi3/mn). Ces nouveaux modèles ont la même puissance en pieds cubes à la minute que les ventilateurs à haut rendement de la concurrence, mais à une fraction du prix des Vortex Powerfans standards. Garantis dix ans, ils offrent une puissance
contrôlable à 100%. Parallèlement, Atmosphère propose les nouveaux Vortex Powerfans Série-V, plus silencieux et très performants. Ces ventilateurs sont munis d’un moteur à rotor extérieur balancé et autolubrifi ant équipé d’une turbine tangentielle. Le caisson ultra robuste en acier galvanisé est enduit d’un revêtement en poudre texturé
permettant l’anti-résonance et une résistance à la corrosion. Leur vitesse de rotation étant moindre, ils sont plus silencieux. Garantis trois ans, ils offrent aussi une puissance contrôlable à 100%.
Air Box continue sur sa lancée!L’édition Stealth de l’Air Box conserve toutes les qualités qui lui sont connues, mais à un prix encore plus compétitif. Pour
à partir de 249$, vous pouvez vous procurer un système de fi ltration en ligne, facile d’installation et d’entretien, qui utilise des cartouches de charbon de coco remplaçables, donnant ainsi une durée de vie illimitée à l’Air Box Stealth. Pour une application résidentielle ou commerciale,
l’Air Box Stealth est complètement étanche à l’air et est le seul système de fi ltration qui utilise 100% de sa surface fi ltrante. Pour de plus amples renseignements, appelez Hydrotek au 1 877 777-0767 ou visitez www.airboxfi lters.com.
Coco-Dan par GrodanLes produits Coco-Dan sont tous homologués OMRI et contiennent de façon naturelle du Trichoderma qui prévient certaines maladies racinaires. La gamme comprend 4 produits : Coco-Can, substrat de noix de coco fi n additionné de fumier de vers; Coco-Max, substrat de noix de coco fi n compressé; Coco-Can, une solution de rechange aux billes d’argile, qui est légère et de type « croutons »; et Coco-Caps, pour couvrir les cubes de laine de roche. Pour de plus
amples renseignements, appelez Hydrotek.
12LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
NOUVELLES & BRÉVES
Maintenant vendu par MegaWatt HydroCulture
2e partie
1. EcoSense de Scotts
Insecticide EcoSense de l’entreprise Scotts. Détruit les pucerons, les acariens tétranyques, les chenilles, les thrips, les cochenilles et plus. Offert en formule prête à l’emploi et en concentré de 500 ml.
2. Engrais DNFMegaWatt Hydroculture est maintenant le seul distributeur pour DNF au Québec. DNF est un engrais en deux parties qui contribue à améliorer la disponibilité des nutriments pour la plante. DNF a été développé en Hollande voilà maintenant 20 ans. DNF Grow A+B est idéal pour tour le cycle de végétation. DNF Bloom A+B provoque une fl oraison abondante et luxuriante.
3. Produits Humbolt Country
Trois nouveaux produits de cette marque sont offerts par MegaWatt :• Gravity 0-2-0 : Force les fl eurs à se développer à un
rythme accéléré.• BushMaster : Élimine la phase d’étirement durant le
cycle de croissance. Permet aux plantes d’entamer la fl oraison plus rapidement.
• PurpleMax : un mélange exclusif qui oriente les nutriments vers le développement des fl eurs et des couleurs. Peut être utilisé en terreau ou en hydroponie.
4. Régulateurs Lumz’N’Blooms
Deux nouveaux régulateurs font leur apparition chez MegaWatt Hydroculture. Offrant les mêmes caractéristiques que le PowerBox™, mais sans le boîtier, la Naked Box™ est conçue pour une utilisation immobile à domicile. Elle contient un dispositif électrique facilitant les différents branchements et est garantie 2 ans. Le Lumz PowerBox™ offre un boîtier refroidissant en aluminium avec un système exclusif de contrôle du bruit pour une utilisation très silencieuse. Le boîtier est équipé de fentes de ventilation et offre un concept compact. Et il est garanti 5 ans.
5. Chauffe-eau 350 watts au titane
Ce chauffe-eau au titane 350 watts est nouvellement proposé chez MegaWatt. Idéal pour un réservoir de 295 litres (65 gallons). Température réglable de 20ºC à 34ºC (68°F à 93°F).
…ainsi que 8 autres compagnies qui ont rejoint MegaWatt Distribution
(voir aussi notre numéro précédent).
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14LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Photo : D.R
. – Illustrations : J.d’I.TECHNIQUES
Cette technique de l’écimage/épinçage des branches les plus
faibles pour renforcer les branches les plus belles et accroître
leur production de bourgeons et d’infl orescences me vient d’un
ami cultivateur du sud-ouest de l’Ontario, Ned. Cette méthode
augmentera la production de votre jardin tout en réglant le
problème des branches pas assez solides pour soutenir le poids de
grosses infl orescences.
La méthode d’écimage/épinçage noº 1La méthode d’écimage/épinçage noº 1C’est une méthode de contrôle
de la croissance d’un plant
qui permet d’obtenir plus
d’infl orescences sur un seul
plant que sur deux plants réunis,
sans nécessiter une grande
augmentation de la durée
du cycle de croissance. Cette
technique est beaucoup plus
intéressante pour le cultivateur
et, surtout lui permet de gagner
de la place dans son espace de
culture intérieur, car il aura la
possibilité de quasiment doubler
sa récolte en utilisant deux fois
moins de place qu’avec le double
de plantes au sol.
La première étape consiste à
écimer les extrémités ou têtes de
vos plants. Si on retire la tête d’un
petit plant en croissance, deux
nouvelles têtes repousseront
à sa place. Puis, il faut épincer
les bourgeons des plus grandes
branches tout au long de la
croissance, ce qui augmentera
le nombre de têtes et donnera
des plants plus denses et plus
compacts, ayant l’apparence de
petits buissons. Pour des résultats idéaux, donnez à vos plantes
entre 40 et 50 watts de lumière par pied carré.
L’étape suivante consiste à entraîner les branches à pousser vers
l’extérieur, pour laisser un maximum de lumière pénétrer à l’intérieur
du plant. On suggère de plier le bout des branches vers l’extérieur et
de les maintenir en place avec des attaches (comme des attaches à
sacs-poubelle). Cette opération est délicate, car il est facile de briser
une branche en faisant l’opération, mais elle permet au centre de
la plante de recevoir plus de lumière. Elle augmente l’espace entre
les branches et force la plante à rester plus petite et compacte. Elle
augmente aussi la vigueur et la robustesse du tronc, donc sa rigidité,
entre les pétioles (ou entre-nœuds) offrant plus de prise pour les
branches principales qui soutiendront les infl orescences.
La technique de mon ami Ned va plus loin que le simple écimage/
épinçage. Il utilise la technique du point 1 évoqué ci-dessus et
y ajoute une touche radicale, le « supercropping ». Il écrase
délicatement l’intérieur des branches sans endommager l’extérieur.
Briser l’intérieur des branches amorce une croissance plus rapide.
La méthode d’écimage/épinçage noº 2 La méthode d’écimage/épinçage noº 2 ou « ou « supercroppingsupercropping » »Voici la technique modifi ée par Ned. Vous devez commencer le
traitement pendant que les plants sont encore jeunes. Vous
débutez en appliquant une légère pression sur les branches et en
L’écimage partiel et l’épinçage contrôlé L’écimage partiel et l’épinçage contrôlé des plants pour un rendement accrudes plants pour un rendement accruPar Seb LachancePar Seb Lachance
TECHNIQUESépinçant les têtes. Dans ce dessein, saisissez les têtes entre deux
doigts et opérez une légère rotation d’environ 90 degrés. Les jeunes
plants et les branches vont parfois s’affaisser. Cela est normal et il
vous faudra attendre environ 24 heures pour qu’ils reviennent à
la normale. Attendez que les plants aient doublé en taille avant
d’appliquer un second traitement.
Cette fois, utilisez vos deux mains pour effectuer quelques points
d’épinçage sur les branches, en laissant environ de 2 à 2,5 centimètres
entre chaque traitement. Il faut, encore une fois, toujours attendre
que les plants aient doublé en taille pour effectuer le troisième
traitement. Après le premier traitement, intensifi ez les traitements
en utilisant toujours les deux mains. Tordez doucement la branche
jusqu’à ce que vous sentiez un craquement : vous l’entendrez et
le percevrez. Quand vous en aurez fi ni avec la branche, il n’y aura
pas de dommage visible et la branche sera aussi droite et solide
qu’avant l’épinçage.
Le craquement que vous avez pu entendre lors du traitement est
produit lorsque la membrane intérieure de la branche se brise. La
couche extérieure, beaucoup plus solide, doit rester intacte. Ned
suggère, comme je le disais plus haut, de faire l’opération tous les
2 à 2,5 centimètres sur chaque branche. Près de deux ou trois jours
après cette opération, c’est le bon moment d’attacher vos branches
vers le bas (voir la méthode 1 ci-dessus), si vous le désirez. Après une Phot
o : D
.R.
Photos : © 2008, Truff aut &
DN
F
semaine ou deux, le temps que vos plants aient encore doublé en
volume, répétez le traitement. L’idéal est de leur donner de deux à
trois traitements avant que les fl eurs n’apparaissent, car, pendant la
fl oraison, cette opération n’est plus valide et ne fonctionnera plus.
L’environnement de culture : L’environnement de culture : éclairage et nutrition des plantséclairage et nutrition des plantsIl faut avoir à l’esprit qu’avec cette technique, la durée de vie de
vos plants sera automatiquement allongée. Il faudra donc prévoir
plus de fertilisants qu’avec une méthode de culture traditionnelle
sans ce traitement d’écimage/épinçage. La longueur du cycle
de croissance dépendra de votre style de culture et de l’espace
disponible dans votre chambre de culture intérieure. Ned n’est plus
un amateur qui s’amuse avec ses plantes. Cela fait plusieurs années
qu’il pratique cette technique de l’écimage/épinçage associée au
« supercropping » et il ne cesse d’obtenir des résultats de plus en
plus probants!
Ned utilise deux ampoules de 1 000 watts au sodium à haute
pression avec des réfl ecteurs paraboliques. La taille de ses pots
de culture varie du pot de 2,5 gallons au pot de 18 gallons. Vous
pouvez, comme lui, installer trois ou quatre pots de 18 gallons sous
une ampoule HPS de 1 000 watts. Il utilise comme substrat du
Pro-Mix® BX de Premier Horticulture, enrichi d’un mélange délicat
avec de la perlite et de la vermiculite pour augmenter l’aération dans
la terre et maintenir les racines dans un environnement propice à
leur développement et exempt d’attaque fongique. Les plantes sont
nourries avec une solution nutritive à base de formules A + B. Ned
utilise les produits d’une compagnie ontarienne, Growing Edge
Technologies (les produits G.E.T.) et en particulier les nutriments
A + B de leur gamme Aroma Formula (VA et VB pour la croissance
et FA et FB pour la fl oraison). Il complète la combinaison avec
l’Aroma Formula MB, un composé de micronutriments chélatés.
Ned a aussi réalisé une autre expérience avec, comme élément
nutritif principal, la formule A + B de la fameuse marque
hollandaise DNF (Dutch Nutrient Formula). DNF Bloom Fortifi er
est particulièrement recommandé pour accroître le nombre et la
vigueur des infl orescences en période fi nale de fl oraison. Avec la
technique de l’écimage/épinçage, Ned a pu réaliser une très bonne
récolte, même si sa phase totale de culture a été plus longue de
deux semaines par comparaison avec une méthode de culture
traditionnelle. Mais ces deux semaines lui ont apporté presque le
double du rendement qu’il aurait obtenu sans l’écimage/épinçage.
Ainsi, avec des clones qui ont été mis en phase de croissance (étape
végétative) pendant 35 jours, la fl oraison a ensuite pris 75 jours
pour donner une récolte mûre. Avec la même plante, mais sans
la technique de l’écimage/épinçage, Ned mettait ses clones en
phase végétative pendant 21 jours et il fallait 60 jours de phase de
fl oraison pour que les plantes atteignent leur maturité.
En conclusion, avec l’écimage/épinçage, il faut plus de temps,
pour moins de plantes, mais vous obtiendrez beaucoup plus de
rendement!
16LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
TECHNIQUES
Photo : D.R
. – Illustrations : Bibliothèque Langelier & D
.R.
SANTÉ DES PLANTES
Bibittes 101
Les acariens tétranyques ou « spider mites » (groupe des arachnides ou Arachnida, famille des
Tetranychoidae ou Tetranychidae)
Le combatse poursuità l’extérieur
(P.H.)La confusion règne lorsqu’il s’agit d’identifi er les parasites des plantes d’intérieur ou d’extérieur, principalement parce qu’au Canada, nous utilisons trop souvent la terminologie anglo-saxonne. Puisque la saison des « bibittes » intérieures et extérieures revient à grands pas, nous vous proposons ci-dessous un petit lexique pour vous permettre de mieux identifi er à quelle sorte de parasite/ravageur vous avez affaire et de l’associer avec la bonne terminologie francophone ou anglo-saxonne.
Trop souvent appelés par leur nom anglais, les
acariens tétranyques sont les plus célèbres des
prédateurs et ravageurs des plantes d’intérieur
et surtout d’extérieur. On les nomme aussi (par
erreur) mites-araignées en traduction littérale
de l’anglais et parce qu’une fois adultes, les
acariens tétranyques tissent une sorte de toile
qui étouffe la plante. Cependant, il s’agit bien
d’arthropodes de type arachnide (Arachnida), ce
ne sont donc pas des insectes, car ils possèdent
quatre paires de pattes comme les autres
ordres principaux de ce groupe : les araignées,
les scorpions, les pseudoscorpions, les opilions
et toutes les autres familles d’acariens (Acarii)
qui ont des régimes alimentaires très divers,
alors que la plupart des autres arachnides
sont zoophages. Les acariens tétranyques les
plus courants dans les infestations de plantes
sont Panonychus ulmi (acarien rouge) et
Eotetranychus carpini (acarien jaune, aussi
nommé tétranyque de la vigne et du charme).
La famille des acariens tétranyques est dite
« superfamille » des Tetranychoidae, car elle
compte tout de même plus de 1 600 espèces!
On y retrouve entre autres le tétranyque
tisserand (Tetranychus urticae), le tétranyque de
McDaniel (Tetranychus mcdanieli) et l’acarien
des agrumes (Panonychus citri). Il faut savoir
que les tétranyques ne sont pas des vecteurs de
virus; ils sont plutôt responsables de l’apparition
de tissus morts un peu partout sur la plante
infestée. Ils ont cependant surtout l’habitude
de vivre sous les feuilles, ce qui ne facilite en
Par B.B.
À l’extérieur, la prévention reste
toujours le meilleur moyen de
minimiser les dégâts d’une future
invasion de nos plantes par des
ravageurs ou prédateurs. Lorsque
l’on cultive à l’extérieur, par
souci pour l’environnement et
l’écosystème qui nous entourent, il
est préférable d’utiliser des moyens
et des produits biologiques afi n de
se prémunir contre les prédateurs.
Je vous ferai ici un très bref résumé
de quelques techniques biologiques
que j’emploie à l’extérieur.
Contre les insectes et les ravageursLes attaques d’insectes sont tout à
fait normales. Il ne faut donc pas
s’alarmer lorsque l’on voit des insectes
ou leurs traces sur nos plantes. Les
jeunes plantes, par contre, sont plus
vulnérables aux attaques d’insectes,
puisqu’elles n’ont pas beaucoup de
feuilles pour se protéger. Il faut donc
bien les observer.
Photos : Dupont – Illustrations : D
.R.
SANTÉ DES PLANTES
Les cochenilles, poux des serresou « scales » et « mealy bugs » (Coccoidae)
Les pucerons, aphidés ou « aphids » (Aphidoidae)
rien leur détection. Ils sont si minuscules qu’ils
sont pratiquement invisibles à l’œil nu. Ils se
nourrissent de la sève, qu’ils sucent avec leurs
petites mandibules. Les dégâts sur la plante sont
donc causés par cette ponction directe opérée
dans les cellules des feuilles. Généralement peu
dangereux à l’intérieur, ils ont tendance à se
développer rapidement dès que l’on transporte
la plante à l’extérieur. Vérifi ez donc si le dessous
des feuilles de vos plantes comporte de petits
points noirs et traitez-les au besoin.
Le meilleur remède naturel contre les acariens
tétranyques est d’introduire sur la plante un autre
prédateur, bénéfi que cette fois, le phytoseiulus
(Phytoseiulus persimilis), qui est lui-même
un acarien d’à peu près la même taille que le
tétranyque, mais de la famille des phytoséidés.
Le phytoseiulus a aussi l’avantage de s’attaquer
à toutes les espèces de tétranyques. Si vous
avez déjà du mal à identifi er à quel type de
ravageur vous avez affaire, une fois que vous
aurez découvert qu’il s’agit d’un tétranyque,
vous n’aurez pas à vous demander à laquelle
des 1 600 espèces le vôtre appartient! En
général, le dosage de répartition des acariens
phytoséides est de 5 à 20 acariens par mètre
carré de culture. Il faut cependant prendre en
considération la taille et le volume des végétaux
à traiter, de même que le taux d’infestation par
les tétranyques. Si la plante est déjà en train de
disparaître sous une toile, il ne faut pas hésiter à
utiliser l’artillerie lourde.
Les pucerons sont de petits insectes de
1 à 4 mm appartenant à la superfamille
des homoptères et aux six sous-familles des
Aphididae. Là encore, les espèces abondent,
puisqu’on compte plus de 4 000 différents
types de pucerons! Au Québec, on les appelle
aussi « poux des plantes ». L’un des plus
célèbres demeure le fameux phylloxéra, qui a fi ni
par donner son nom à la maladie de Pierce, une
maladie de la vigne causée par cette espèce.
Les pucerons vivent le plus fréquemment
regroupés en grappes au bout des tiges, ce
qui offre tout de même une bonne visibilité au
jardinier en quête de ravageurs sur ses plantes.
Ils se nourrissent eux aussi de la sève des
plantes. Déjà fort embêtants à l’intérieur, ils ont
tendance à devenir encore plus destructeurs dès
que l’on transporte la plante à l’extérieur.
Contre les pucerons, le jardinier peut utiliser de
nombreux prédateurs naturels inoffensifs pour
les plantes comme les coccinelles, les syrphes,
les guêpes parasitoïdes et les chrysopes. Et
aussi, une recette 100% naturelle d’un jardinier
sur son blogue : une décoction de feuilles de
tomate froide, à laquelle on ajoute 15 millilitres
d’alcool et 15 millilitres de savon liquide pour
l’adhérence. Un vrai remède de grand-mère!
Les cochenilles (Aspidiotus ou Coccus) sont des
sternorynques qui font partie de la superfamille
des Coccoïdes (Coccoidae) et regroupent
plusieurs genres d’insectes suceurs (on en
compte une quarantaine d’espèces, réparties en
cinq sous-familles), la plupart du temps d’origine
tropicale non rustique, mais parfaitement
capables de s’adapter à la vie à l’intérieur
dans nos contrées plus froides. En Grèce, par
exemple, les cochenilles sont un véritable fl éau
dans les oliveraies.
Les cochenilles s’agglutinent sur les tiges en
formant un agglomérat ouateux, souvent à la
hauteur du nœud de la tige avec le limbe de la
feuille (pétiole). Elles se nourrissent en tirant la
sève de la plante. Elles demeurent généralement
immobiles, mais peuvent cependant se mouvoir
Les savons insecticides comme End
All, qui sont tous non chimiques,
offrent une protection relativement
bonne contre la plupart des insectes,
et plus particulièrement contre les
aleurodes et les thysanoptères (ou
thrips, reconnaissables à leur forme
de petits bâtonnets blanc-beige de
un à trois millimètres).
Les pièges collants sont très
effi caces contre les sciarides (petites
mouches noires). Les infestations de
tétranyques (petits acariens rouges
ou blanc-beige avec deux points
noirs dans le dos, faisant comme des
yeux) sont plutôt rares à l’extérieur,
car ces bestioles n’aiment pas la
pluie, mais lorsque l’été est chaud
et sec, elles sont dangereuses. Un
produit acaricide et miticide comme
Hexakis (qui contient du Vendex
50WP – un produit de DuPont)
était très effi cace jusqu’à présent,
mais les tétranyques à deux points
s’y sont adaptés et sont devenus
ultrarésistants au Vendex [(2-
methyl-2-phenylpropyl)distannoxa
ne] (ou HMPD). On préfèrera alors
Pokon, qui sera pulvérisé sur les
feuilles avec beaucoup d’eau. Les
savons insecticides comme ceux de
la marque Safer’s sont aussi de bons
outils de prévention biologique
contre les tétranyques.
Les limaces mangent les feuilles, et
même les adorent. On reconnaît
leur passage par la bave visqueuse
qu’elles laissent derrière elles aux
alentours du site et sur les plantes.
SANTÉ DES PLANTES
Les moucherons noirs, mouches du terreau,sciarides, fongicoles ou « black fungus gnats »
(Sciaridae)
pour aller se rassembler sur un autre support et
infester une autre plante.
La coccinelle d’origine australienne Cryptolaemus
montrouzieri est très active contre les cochenilles.
Elle sera encore plus effi cace les jours de beau
temps et de forte humidité.
Il faut en lâcher environ quinze individus par
plante infestée pour obtenir un bon résultat. En
général, les jardiniers préconisent 5 coccinelles
au mètre carré de plantation.
Appartenant à la famille des Sciaridæ, les
moucherons noirs sont des diptères qui pondent
leurs œufs dans le terreau des plantes d’intérieur
ou dans tout autre type de substrat humide.
Les Sciaridæ comptent 46 espèces différentes
de mouches du terreau. Les espèces les plus
courantes dans nos jardins sont Lycoriella sp.
et Bradysia sp. Cette petite mouche noire a
tendance à se développer lorsque la terre autour
de la plante reste humide trop longtemps, sans
période de dessèchement relatif entre deux
arrosages.
En France, on l’appelle le fongicole, mais on
peut considérer que le terme anglo-saxon
« fungus gnat » décrit très bien ce diptère. Les
moucherons noirs ou scaridés se nourrissent
en effet des matières organiques du sol. Ils
constituent généralement une menace mineure
pour la plante elle-même, mais, en très grand
nombre, ils deviennent vite trop envahissants
dans la salle de culture et représentent alors une
menace à éradiquer.
Contre les moucherons, la lutte biologique se
mène aisément grâce à l’action de nématodes
comme ceux de l’espèce Steinernema feltiæ.
On peut facilement prévenir leur
passage en entourant la base des
plantes avec de la coquille d’œuf
grossièrement broyée, ce qui agira
comme une véritable barrière
antilimace.
Contre les animaux sauvagesLes attaques d’animaux sur
nos cultures extérieures sont
habituellement très ravageuses et
engendrent souvent la perte d’une
très grande partie de la récolte. Les
chevreuils sont les plus gourmands,
suivis des castors. Il existe quelques
produits effi caces, tel Skoot, qui
donne aux plantes un goût très
Illus
trat
ions
: D
.R.
Photos : Doktor D
oom &
D.R
. – Illustrations : D.R
.
Les thysanoptères ou « thrips » (Thysanoptera)
Les mouches blanches, aleurodes de serreou « white flies » (Aleyrodoidae)
Les mouches blanches ou aleurodes sont des
homoptères qui appartiennent exclusivement
à la superfamille des Aleyrodoidæ. Dans cette
superfamille, on retrouve 17 genres (ou taxons)
d’aleurodes. L’entomologiste Cockerell (je
ne plaisante pas!) a été l’un des principaux
scientifi ques à classer les genres de cette
superfamille au début du XXe siècle. Les plus
nuisibles sont Bemisia tabaci, Trialeurodes
vaporarium et Aleurothrixus fl occosus (ou
aleurode fl oconneux des agrumes).
Les mouches blanches ou aleurodes de serre
sont donc de minuscules mouches blanches
(comme le cheval blanc d’Henri IV était blanc),
qui, à l’état adulte, ont un aspect neigeux ou
fl oconneux. Elles sont décelables sous les feuilles
à l’état larvaire : elles forment des agglomérats
de points translucides. Elles se reproduisent
très vite et deviennent une véritable nuisance
lorsqu’elles envahissent peu à peu toutes les
plantes d’une salle de culture d’intérieur.
La lutte biologique contre les aleurodes propose
différents prédateurs tous aussi effi caces les
uns que les autres. Les plus traditionnels sont
les chrysopes (Chrysopa) et les coccinelles
(Coccinellidæ) comme les variétés Clitosthetus
arcuatus Rossi et Chilocorus bipustulatus L. Enfi n,
deux prédateurs entomophages originaires
d’Amérique du Sud font aussi très bien l’affaire.
Le premier est un hyménoptère (Hymenoptera)
appelé Cales noacki, mais son action doit être
complétée par celle d’un autre parasite du
Pérou, Amitus spiniferus, qui supporte mieux
les hautes températures de l’été.
L’ordre des thysanoptères regroupe plusieurs
familles, dont celle des thripidés (Thripidæ)
dont le représentant le plus connu est le thrips
du poirier (Taeniothrips inconsequens).
En fait, on compte plus de 5 000 espèces de
thysanoptères répartis au sein de 850 genres!
Ce sont de petits insectes, aussi appelés
thysanoptères allongés, à l’abdomen terminé
en pointe, ordinairement d’un noir brillant,
et qui abondent sur diverses plantes, dont ils
épuisent les feuilles par leurs piqûres. Il va sans
dire que ces petits insectes sont plus nuisibles
qu’utiles!
La punaise Orius (Orius insidiosus et Orius
tristicolor) est l’arme biologique idéale et ultime
contre les thrips.
On peut se débarrasser de ces
petits insectes et ravageurs
sur nos plantes intérieures
– à condition de les avoir
bien identifi és auparavant
– de différentes façons,
organiques ou chimiques.
Par exemple, l’entreprise
canadienne Doktor
Doom offre toute une
gamme de produits
à cet effet (www.
doktordoom.com).
En règle générale
amer, ce que les animaux n’aiment
pas! Pour cette raison, il ne faut
le pulvériser que sur les plants en
croissance, et ne jamais le pulvériser
en période de fl oraison, car ce
genre de produit aura très mauvais
goût lorsque le temps viendra de
consommer la plante ou le légume!
La méthode que je préfère pour
empêcher les chevreuils est d’ériger
une barrière presque invisible
autour du site de culture avec du fi l
de pêche de force 20 livres. Servez-
vous d’arbres comme poteaux, faites
trois barreaux verticaux en fi l de
pêche, le premier à 30 centimètres
du sol, les deux autres distanciés de
30 centimètres chacun. Vous aurez
ainsi une clôture effi cace et qui ne
déparera pas votre arrangement
fl oral, puisqu’elle sera indétectable
à l’œil nu.
Contre les humainsJe parle ici des simples passants
qui passent par hasard devant
votre résidence pendant que vous
êtes partis travailler ou faire des
courses. Il faut parfois être très
vigilant, car même en pleine ville,
comme dans mon quartier, certains
n’hésitent pas à partir avec vos bacs
de géraniums ou à déterrer tel ou
tel arbuste décoratif s’il est encore
jeune et facilement transportable et
transplantable!
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Qu’ont en commun l’ail, l’aloès, l’asperge, le dragonnier, le fragon (petit houx), les
plantes zèbres sud-africaines, le lis, le muguet, le narcisse, l’œuf-de-pintade, l’oignon
et le poireau? Étrangement, ils font tout simplement partie de la même famille, la
plus importante des familles regroupant les plantes à fl eurs monocotylédones, et
principalement des plantes à bulbes, les liliacées. L’appartenance de certaines plantes
à cette famille pose encore problème aux scientifi ques de nos jours et de nouvelles
découvertes ont fait éclater cette famille en de nouvelles appartenances à des familles
qui autrefois (en fait, il n’y a encore pas si longtemps…) étaient classées sous les
liliacées : par exemple, les colchiques sont maintenant dans la famille des colchicacées,
alors que la jacinthe et le muscari sont passés dans la famille des hyacinthacées…
Ainsi, on retrouve plusieurs écoles. Certains n’annoncent plus, dans la famille des
liliacées, que 420 espèces, réparties en 10 genres, et proposent parallèlement
une vingtaine de sous-familles devenues familles à part entière, alors que d’autres
comptent encore 250 genres dans la famille des liliacées, avec des sous-groupes
additionnant plus de 3 700 espèces réparties à travers le monde. Tout le monde
s’entend cependant sur le fait que les liliacées sont des plantes à tubercules ou des
herbes à rhizomes, qui comptent aussi dans leurs rangs certains arbres comme le
dragonnier ou des plantes qui poussent sous forme de buisson ou de petit arbuste.
Le trait principal de cette famille est de comporter de nombreuses plantes utiles à la
gastronomie, les bulbes étant une ressource nutritive aussi bien pour les humains que
pour les petits rongeurs.
Généralement, les feuilles des liliacées sont localisées au bas de la tige, même si,
chez certaines espèces, elles sont présentes tout au long de la tige. Mais pensez aux
feuilles de tulipes pour avoir une idée des caractéristiques principales des feuilles de
cette famille. Leur structure présente des rainures ou des nervures parallèles, parfois
pennées, se dressant de chaque côté de la tige pour présenter une fl eur souvent
solitaire. Il peut aussi y avoir plusieurs fl eurs. Dans ce cas, les fl eurs se présentent
sous forme de grappe. Leur complexion est d’aspect trimère (pétales ou sépales
au nombre de trois ou multiples de trois), avec, dans leur cas, plutôt deux tépales
(pétales et sépales identiques) en multiple de trois. Ces tépales présentent en fait
deux verticilles (organes placés au même niveau sur le même axe) généralement unis
à la base de la plante. Dans les deux cas, fl eur solitaire ou infl orescences variées, les
fl eurs sont actinomorphes, leur corolle offrant plusieurs plans de symétrie, c’est-à-
dire en étoile.
Les fruits, quant à eux, mûriront sous la forme de capsules ou apparaîtront sous la
forme de baies. Cette famille étant sujette aux débats incessants des scientifi ques,
nous nous garderons bien d’en faire une revue complète. Cependant, avant de traiter
plus particulièrement des lis adaptés à la culture, nous allons revenir brièvement
sur une curiosité, qui est aussi une espèce protégée, l’œuf-de-pintade ou Fritillaria
meleagris. Cette petite plante bulbeuse, originaire des montagnes de basse altitude,
des terrains marécageux et des bois où la lumière pénètre en quantité, présente une
fl eur caractéristique, d’où son surnom vernaculaire, que l’on peut cependant confondre
avec celle d’une orchidée. Sa fl eur peut être solitaire, ou on peut en retrouver deux sur
la même tige. Les fl eurs se présentent toujours sous forme de clochettes pendantes,
Photos : Archives J.d’I.
BOTANIQUE
Classifi cation des plantes : 7 – Les liliacéesPar B.B.
Photos : Archives J.d’I.
généralement de couleur pourpre plus ou moins foncée,
agrémentée d’un motif en nid-de-poule blanc. Ce
damier blanc sur fond pourpre rappelle le plumage
de la pintade, d’où son surnom. Selon d’autres
sources, la fritillaire méléagre fl eurirait au
moment de la saison où les pintades
sauvages quittent les prairies inondées
pour d’autres lieux de villégiature!
On peut la cultiver sans peine dans
les régions aux étés humides et frais.
Elle affectionne les sols humides et bien
drainés et se plaît particulièrement bien sur les
pelouses (si on ne les tond pas régulièrement!). Sa
rusticité est très bonne et l’exposition en plein soleil,
avec un passage d’ombre très légère dans la journée, lui
convient parfaitement. Bulbes disponibles auprès de la Société
d’horticulture du pays d’Auray (France) : http://hortiauray.com.
Les lisCe genre de liliacées compte plus de 80 espèces différentes, sans
parler des centaines de cultivars mis au point par les horticulteurs
depuis qu’on cultive le lis, c’est-à-dire depuis plus de 3 000 ans. À
l’état sauvage, le lis poussait principalement dans les contrées de
la zone tempérée de l’hémisphère nord, correspondant maintenant
aux États-Unis septentrionaux, à l’Europe continentale, au Japon,
à la Corée, au nord de la Chine et au sud de la Sibérie. Cependant,
et à quelques rares exceptions, il est particulièrement recommandé,
pour la culture en jardin, de donner la préférence à des cultivars et
à des hybrides plutôt qu’à des variétés sauvages. Leur rusticité est
accrue, ainsi que leur résistance aux attaques d’insectes ou aux
agents pathogènes porteurs de maladies.
Historiquement, le lis a gagné dès le Moyen-âge le privilège
d’apparaître sur les sceaux royaux. Dès le Ve siècle, on le retrouve sur
les cachets de cire et les pièces de monnaie. Plus tard, on le retrouve
comme motif de la couronne royale, ainsi qu’à l’extrémité du sceptre
royal. Enfi n, il apparaît sur les armoiries et les drapeaux. Et au Québec,
il est passé du drapeau aux plaques minéralogiques! Une goutte de
lait tombée sur Terre du sein d’Héra, épouse et sœur de Zeus, mais
aussi protectrice de toutes les femmes, aurait, selon la mythologie,
donné naissance au lis. Cette fl eur d’une blancheur resplendissante
aurait vite suscité la jalousie d’Aphrodite. Cette dernière n’aurait alors
pu s’empêcher d’y ajouter sa marque : la tache jaune des étamines.
Maintenant, et grâce aux cultivars, couleurs, formes et variétés de lis
sont innombrables. Le jardinier a la possibilité de créer de multiples
combinaisons de couleurs, de formes et d’association avec les
plupart des fl eurs du jardin.
Les variétés hybrides* Lis asiatique (« Destiny », « Enchantment »,
etc.)
Ces hybrides ont la réputation de refl éter
les couleurs de l’été. De fait, ils sont
les premiers à fl eurir dès la fi n du mois
de juin. Dans les bouquets des fl euristes,
c’est le lis le plus fréquemment utilisé. Il est en
général très court, pas plus d’un mètre cinquante
(60 cm au minimum). Les fl eurs, latérales, érigées ou
pendantes, ont une envergure de 10 à 15 cm. Selon les
variétés, les fl eurs pendantes peuvent prendre des formes de
turban enroulé, très saillantes. Zones 3 – 9.
* Lis de Pâques (« Lis longifl orum », « Lis Saint-Joseph », « Lis des
Bermudes », etc.)
C’est le descendant direct du lis né de la goutte de lait de la déesse
Héra. C’est-à-dire que le lis de Pâques demeure le lis classique par
excellence. Ces fl eurs blanches en forme de trompette dégagent un
parfum que l’on dit céleste par allusion à leur provenance. C’est la
variété la plus populaire au monde et la cultiver révèle maintenant
un manque d’originalité, sauf si on est un jardinier au classicisme
pondéré. Attention, le lis de Pâques, ainsi que les lis asiatiques, sont
particulièrement toxiques pour les chats (tous les lis le sont, mais
plus particulièrement ces deux variétés). Zone 7.
* Lis oriental (Lilium orientalis) et Lis spéciosum (« Red Beauty », «
Hot Lips », etc.)
Ces deux variétés sont les plus réputées dans le monde de la culture
du lis pour leurs caractéristiques « gigantesques » : la force de
leur parfum, leur taille adulte et celle de leurs fl eurs ainsi que pour
la diversité et la complexité de leurs couleurs. Leur fl oraison est
plutôt tardive : fi n août pour le lis oriental et septembre pour le
spéciosum. Ces lis, qui peuvent atteindre jusqu’à 2,40 mètres,
nécessitent l’emploi d’un tuteur, facteur accentué par le fait que
leurs fl eurs peuvent atteindre une envergure de 30 cm. La fl oraison
en est toujours spectaculaire, et les teintes offrent des motifs
innombrables sur le fond blanc original de la fl eur : halos, rayures,
pointillés aux teintes or, cramoisi, rose, pourpre, etc. Un terrain
riche en humus et en compost, avec un sol légèrement acide (pH
entre 5 et 5,5) convient parfaitement à l’épanouissement du lis
oriental et du lis spéciosum. Zones 5 – 9.
BOTANIQUE
* Lis Aurélien et lis trompette (« Pink Perfection », «
Golden Splendor », etc.)
Ses très jolies fl eurs en forme de trompette, le plus
souvent de teinte rosée ou pourprée, embaumant tout
le jardin, lui ont donné son nom imagé. La couleur de
ses fl eurs reste toujours dans les teintes pastel. Les
lis Aurélien et trompette fl eurissent fi n juillet, début
août, donnant des fl eurs d’une envergure de 15 à
20 cm sur un pied allant de 1,20 à 1,80 mètre pour
un étalement de 50 cm environ. Ils sont superbes
pour la fabrication de bouquets. Ils demandent une
exposition en plein soleil ou en terrain relativement
peu ombragé. Un croisement entre le lis oriental et
le lis Aurélien a donné le lis hybride Sonora (Lilium
Sonora) aux fl eurs blanches à gorge rouge foncé, en
forme de trompette et très parfumées. Zones 3 – 9.
* Lilium regale (« Lis royal », « Royal Perfumer », etc.)
Plutôt petit, ne dépassant pas 90 cm, cet hybride
fl eurit en juin et juillet. Ses couleurs sont variables, de
blanc à gorge jaune pour le plus classique, à un rouge
sang à gorge jaune pour le Royal Perfumer. Cette
variété présente des fl eurs en trompette à placentation
axile, où les carpelles soudés sont fermés. La plantation
se fait à l’automne (septembre et octobre) dans un
sol riche et bien drainé. Le bulbe de Lilium regale est
parfaitement rond avec des écailles pourpres. Dans sa
déclinaison Lilium regale ‘Alba’, la fl eur est d’un blanc
parfaitement pur jusque dans la gorge. Zone 4.
* Lilium Henryi (« Lilium Henryi ‘Citrinum’ », etc.)
Probablement en raison de sa taille, qui peut atteindre
jusqu’à 2,50 mètres, cette variété est largement sous-
utilisée dans les jardins modernes. Pourtant, ces fl eurs
éclosent en une longue hampe fl orale d’une vingtaine
de boutures, en forme de turban et d’une belle teinte
abricot aux pointillés bruns. De plus, c’est une variété
vigoureuse qui supporte très bien un sol alcalin
(pH 8) et bien drainé, où il prospèrera beaucoup
mieux que ses congénères qui préfèrent un sol acide
au pH qu’il faut constamment surveiller pour le rendre
plus acide! Dans sa variante Lilium Henryi ‘Citrinum’,
il offre un cultivar remarqué par ses fl eurs d’un écru
très pâle virant sur le jaune crémeux, avec tout un
Rorschach moucheté de picots marrons. Zone 5.
Les variétés sauvages* Lilium candidum ou Lilium longifl orum
C’est l’ancêtre sauvage du lis de Pâques (voir plus
haut) qui, malheureusement, ne s’adapte que très
peu à la culture en jardin, en raison de sa tendance
à ne pas survivre en terre l’hiver et à sa propension
à contracter des maladies comme le botrytis. Sa
fragilité entraîne une faible résistance dans les zones
les plus septentrionales. Blanc et très parfumé, il est
pourtant très convoité. Il vaut mieux se rabattre sur
un auxiliaire hybride. Si on veut tout de même tenter
sa culture, il faut planter les bulbes à une profondeur
très faible (2 cm) à la fi n du mois d’août. Zone 9.
* Lilium martagon ou Racine d’or
Son nom vernaculaire vient du fait que ce lis naît d’un
oignon jaune d’or. Son bulbe était autrefois un porte-
bonheur et sa couleur fut à l’origine de son utilisation
par les alchimistes pour tenter de transformer la
matière en or. Sa couleur lui donnait même la
particularité d’être ramassé et consommé par les
paysans du Moyen-âge lors des années de famine. Il
pousse à l’état sauvage dans les prairies humides, dans
les sols profonds, fertiles, ombragés et marécageux,
formant des mégaphorbiées, regroupements de
hautes herbes luxuriantes et vivaces au feuillage
exubérant. Fleurissant fi n juillet, il offre en effet sur
sa tige une grappe d’une quarantaine de petites
fl eurs en forme de turban dont la couleur dominante
est le pourpre rosé. Originaire des Alpes, donc d’un
climat sujet à de brusques variations, c’est aussi la
seule variété de lis qui peut s’adapter sur des terrains
particulièrement ombragés. De fait, il se naturalise
facilement en jardin. Cependant, il faut savoir que
ses fl eurs dégagent souvent une odeur fortement
nauséabonde. Zones 4 – 9.
* Lilium tigrinum ou lis tigré
Le lis tigré est le lis sauvage qui s’adapte le plus
facilement à la culture domestique. Sa couleur
orangée tachetée d’une multitude de petits pointillés
plus foncés (pourpre) lui a donné son nom, même s’il
rappelle plus le léopard que le tigre. Originaire d’Asie
orientale, c’est un lis assez petit, dépassant rarement
un mètre. Cependant, si on souhaite le cultiver, il faut
absolument le planter à l’écart des autres lis, car il
porte de façon innée un virus qui est fatal aux autres
variétés de lis. Ce lis est utilisé en homéopathie, la
teinture mère étant préparée à base de la plante entière
fl eurie. Il fl eurit d’août à septembre et est très facile à
cultiver, car il s’adapte très bien aux sols pauvres, peu
entretenus et non calcaires. Zones 3 – 9.
* Lilium canadense, lis des prés ou lis du Canada
Comme son nom l’indique, il est originaire d’Amérique
du Nord. Fleurissant en juin au bord des routes, dans
Photos : Archives J.d’I. &
B.B.BOTANIQUE
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BOTANIQUEles sous-bois ou les prairies humides, on le voit régulièrement dans
notre paysage quotidien. Ses fl eurs tachetées, à la tête inclinée,
sont rouges, orange ou jaunes. Il atteint facilement 1,50 à 1,80
mètre de hauteur. Ce lis, très répandu dans la nature, est plutôt
rare dans le commerce, car il n’est pas recommandé pour la culture,
même si certains jardiniers le transfèrent avec succès de son habitat
sauvage dans leur jardin. Il
vaut mieux le laisser dans les
sous-bois et les sols humifères
où il prospère, et ne l’utiliser
que pour la restauration d’un
lieu. Zones 3 – 9.
La reproduction des lisIl existe deux méthodes
pour reproduire les lis à
partir de bulbes. La première
consiste à diviser les bulbes
qui prospèrent en talle dans
votre jardin. Cette opération
doit avoir lieu à l’automne,
après que les lis aient déjà
fl euri de trois à cinq années
consécutives. Vous pouvez
alors dégager les amas de
bulbes, les détacher le plus
délicatement possible les
uns des autres et replanter les bulbes individuels à 30 à 50 cm de
distance dans les plus brefs délais. La seconde méthode consiste
à détacher des écailles directement sur des bulbes très sains. Ne
prélevez pas plus de quatre à cinq écailles par bulbe. Enfermez
les écailles dans un sac de plastique contenant de la vermiculite
et assurez-vous que de la condensation apparaît pour maintenir
une humidité constante à l’intérieur du sac, et ce, pendant huit
semaines. Il faut entreposer le sac entre 20 et 22ºC. Lorsque
les plantules commencent à se former, réduisez radicalement la
température ambiante (entre 2 et 4°C) ou placez-les au réfrigérateur
pendant encore six à huit semaines. Vous pourrez ensuite démarrer
traditionnellement vos boutures sous un dôme de propagation
comme vos semis annuels ou attendre la fi n des gelées pour les
planter directement à l’extérieur.
La culture des lisÀ part Lilium martagon, toutes les variétés de lis apprécient un
endroit fortement ensoleillé avec un grand minimum de six heures
de lumière par jour. C’est le soleil du matin qui leur est le plus
bénéfi que, donc il faut leur choisir une exposition plein est. Cela
permet à leur feuillage d’atteindre plus rapidement un niveau de
dessèchement qui protégera la plante du botrytis.Phot
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Photos : Archives J.d’I.
Plantez
les bulbes
qui ont été
conservés à un
taux d’humidité
relative au printemps ou à
l’automne. La profondeur de
plantation dépend des variétés
choisies et il est préférable de se
référer aux précisions de l’emballage
ou de votre horticulteur. En effet, cela peut
varier entre deux centimètres pour une variété
sauvage comme Lilium candidum ou longifl orum
jusqu’à 15 centimètres de profondeur pour certaines
variétés hybrides plus fragiles. L’espacement entre les bulbes
sera aussi variable en fonction de l’envergure de la variété
choisie, de même que la nécessité d’un tuteur ou non.
Au printemps (fi n mai/début juin),
lorsque les tiges de vos lis sont encore
entre 15 et 20 centimètres de hauteur,
il est recommandé de disposer un léger
paillis de cèdre, de paille ou de feuilles
autour de la tige. Cela permet au sol
de conserver une certaine humidité
lorsque la température extérieure
augmente. Par contre, la seule variété
qui nécessite une protection en hiver
est celle des lis orientaux (les autres
variétés subsisteront sans problème).
Pour cela, attendez la première gelée
et, le lendemain, placez au-dessus des bulbes de lis
orientaux un épais paillis (au moins 20 centimètres)
de feuilles mortes ou de paille. Recouvrez plus
tard de toile de jute et d’un poids.
Pour conserver vos bulbes d’une année
à l’autre, il faut qu’ils soient plantés
dans un sol bien drainé, riche en apport
de matières organiques
et à l’acidité/alcalinité
constamment surveillées, car les
différentes variétés de lis n’aiment
pas forcément la même chimie dans
ce domaine. Les lis orientaux sont ceux
qui préfèrent le sol le plus acide (pH 5 à 5,5),
ensuite viennent les lis asiatiques et Auréliens,
qui se situent autour de pH 6 à 6,5, tandis que les lis
martagon, candidum, regale et Henryi se destinent à un
sol alcalin qui doit tourner autour de pH 8. Pour garder une
bonne activité organique dans le sol, un apport de mousse de
sphaigne ou de compost organique est vivement conseillé.
Les engrais et fertilisants ne doivent pas être appliqués plus
de deux fois chaque année. En effet, une première cuiller à
café par bulbe de formule 7-11-11 ou 4-12-8 au début du
printemps et une seconde fertilisation de même type peu
avant la fl oraison suffi sent. Pour fertiliser les bulbes, il suffi t de
mélanger l’engrais directement à la terre au-dessus du bulbe,
sans creuser, en demeurant à la surface du sol. Au printemps,
un traitement contre le botrytis s’impose également. Quand
les lis sont en croissance ou en fl oraison, vérifi er qu’un de ses
insectes pathogènes spécifi ques n’est pas présent en soulevant
les feuilles pour en observer le dessous. Le criocère du lis s’y
cache souvent. Comme il est visible et reconnaissable à l’œil
nu (petite punaise brun foncé/rouge à huit longues pattes
noires), on peut en nettoyer les feuilles très tôt le matin en
enlevant les insectes à la main. Si la population ne le permet
pas, traitez avec un insecticide de jardin doux.
Les lis sont magnifi ques et se prêtent particulièrement bien
à la confection de bouquets de fl eurs fraîchement coupées.
Avec une eau claire et fréquemment renouvelée, ils vous
apporteront plusieurs jours de beauté. Les lis offerts en pot
peuvent se replanter avec succès en terre une fois les fl eurs
fanées.
Documentation : Wikipédia, Au Jardin Info, Les Beaux Jardins, Société
d’horticulture du pays d’Auray, Éducation à l’environnement, iVillage
GardenWeb, Jardinage.net et DocHoméo.
BOTANIQUE
Photos : vieux bandit & H
erb Gardener
PLANT HEALTHGALERIE
32LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Du 1er au 4 août, oubliez
lampes, réservoirs et minuteries
et célébrez l’éclipse solaire en
participant à la 8e édition du
festival de musique en plein
air Éclipse. Présentée par Tech
Safari à Sainte-Thérèse-de-la-
Gatineau, au magnifi que site
de plein air du Bonnet Rouge,
Éclipse est le plus important
festival du genre en Amérique
du Nord.
Les fanatiques de la musique
trance y retrouveront des artistes
importants des quatre coins du
monde: GMS, Hallucinogen,
Vibrasphere, Shpongle,
Dreamtree Project. Ceux qui
n’y connaissent rien ne seront
pas en reste : Éclipse offre bien
plus que des performances
musicales! En effet, on y
présente des conférences et
des ateliers (« Gaïa, planète
vivante » et « Pensée médicale
chinoise » intéresseront
bien des jardiniers), on y
aménage un Espace Comme-
Un communautaire où se
réchauffer la nuit et faire de
magnifi ques rencontres en tout
temps, on peut s’y baigner dans
la rivière et camper gratuitement
dans un village improvisé,
multicolore et convivial. En
soirée, les scènes s’illuminent
et les décors invraisemblables
et impressionnants prennent
l’avant-scène, jusqu’à
l’apparition du spectacle laser
et des jongleurs de feu. Le
village s’anime de feux de camp
jusqu’au petit matin.
Bien sûr, c’est la musique et
sa cadence ahurissante qui
rassemblent des milliers de
personnes de tous les âges
chaque année pour Éclipse.
Que les frileux qui craignent la
musique techno se rassurent,
cependant : on parle ici d’un
rythme qui entre par tous les
pores, qui fait tressauter les
genoux, qui met un sourire sur
chaque visage. Et ce sont ces
sourires, ce bonheur simple
de se retrouver hors de toute
routine, cet enthousiasme
partagé de vivre pleinement ces
quatre jours en pleine nature,
sous un soleil de plomb, en
autarcie et en harmonie, qui
font d’Éclipse un événement
magique, un univers en soi.
Oubliez les clichés : on va à
Éclipse en couple, entre amis,
mais aussi en famille! Le site est
sécuritaire et aucun véhicule ne
s’y déplace durant le festival
– tout l’espace est réservé
aux jeux et aux balades des
festivaliers.
Quand tout se termine, le village
disparaît sans laisser de trace
visible. Pourtant, Éclipse fait
sa marque, car c’est le rythme
au cœur que chacun repart, se
promettant bien, chaque fois,
de retrouver ses nouveaux amis
pour un autre Festival Éclipse,
une autre pause parfaite. Une
transe magique.
Pour plus de renseignements
ou pour acheter vos billets,
visitez www.eclipsefestival.com
ou contactez Catherine Turp
au 514 927-9181 (cafrine@
techsafari.ca).
Intrigué? Des émissions
consacrées au festival, incluant
des pièces d’artistes du festival,
seront diffusées d’ici au premier
août :
• Vibromassacre
le dimanche de 23h à minuit
Sur Cism : www.cism893.ca
89,3 FM à Montréal
• Psy-Fi
le samedi à 20h30
Sur Chyz : www.Chyz.ca
94,3 FM à Québec
• Séquences électro
le jeudi de 19h à 21h
Sur Cfou : www.cfou.ca
89,1 FM à Trois-Rivières
• Teknoturtle
Le vendredi de minuit à 5h
Sur Chuo : www.chuo.fm
89,1 FM à Ottawa
Entrez dans la transe... Par Helene Jutras
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Photos : Jessy Caron
L’eau : Un réquisitoire pour notre siècleCommençons notre réquisitoire pour le XXIe siècle, siècle de la
préservation de l’eau par ce texte, beau et émouvant, qui nous fait
aussi prendre conscience d’une réalité terrifi ante… Rappelez-vous,
c’est une voix off qui nous avertit au début du fi lm Le Grand Bleu
(1988) de Luc Besson : « Mystère de nos origines, secret de toute vie
sur notre planète, l’eau sauvage constitue, pour un
pays comme le Canada, un patrimoine irremplaçable.
En Amérique du Nord, tout comme en Europe, le
consommateur dispose aujourd’hui à volonté de ce
bien fragile, sans être pourtant toujours conscient
du privilège accordé… alors que les peuples qui
souffrent de la sécheresse implorent la pluie. Mais,
sans nos habitudes bénies, l’abondance est diffi cile
à gérer. Dans cet opéra quotidien, l’homme veut
être le chef d’orchestre, mais s’il n’y prend garde
et ne redevient plus modeste, il risque bien d’en
devenir l’apprenti sorcier! ». On boit véritablement
les paroles de bon sens assaisonnées d’une pointe
d’envolée lyrique de Luc Besson. Nous sommes prêts
à aborder la problématique de l’eau, qui est aussi
celle de notre siècle.
Comme vous le savez, l’équipe du Jardinier
d’Intérieur offi cie à Montréal et à Laval. Montréal et Laval sont des
îles, c’est-à-dire « des étendues de terre entourées d’eau de tous
côtés ». C’est dire quelle importance vitale l’eau représente pour
les habitants de Laval et Montréal, ainsi que pour les Québécois en
général, puisqu’on ne compte pas moins d’un million de lacs, que
l’on est loin d’avoir fi ni d’inventorier, au Québec! Et pas seulement
pour eux mais aussi pour tous les hommes, car l’histoire de l’eau se
confond – si elle ne la devance pas – avec l’histoire de l’humanité. En
effet, il y a quatre milliards
d’années, l’eau a permis
que la vie se développe sur
la terre. Depuis l’apparition
de l’homme, l’eau a
toujours fasciné et a servi
de thème à d’innombrables
œuvres artistiques où la mer,
notamment, occupe une place
importante. C’est ainsi que de
l’Antiquité à nos jours, l’eau, sous des formes très diverses, est
présente dans l’histoire de la peinture et des arts décoratifs, dans
l’histoire de la musique, aussi bien dans le folklore que dans les
œuvres des grands compositeurs.
L’eau : célébrée et subliméeEt que dire des splendides jardins de la Renaissance où l’eau joue
un rôle décoratif essentiel? Avez-vous seulement fl âné une fois
dans votre vie dans les jardins du château de Versailles à la tombée
du jour, lorsque le soleil utilise les plans d’eau comme miroir où il
s’y réverbère et les enfl amme de ses teintes du couchant? Dans la
littérature, l’Odyssée du grand Homère est, avec son héros Ulysse,
l’une des plus belles épopées maritimes de tous les temps. Ernest
Hemingway a aussi été un grand conteur d’histoires de marins, tout
comme Herman Melville et Joseph Conrad, et Jules Supervielle a
été le poète passionné de l’Enfant de la haute mer. Plus près de
nous, la mer a inspiré le cinéma : L’Île au Trésor (1950) de Byron
Haskin, Moby Dick (1956) de John Huston, les fi lms Le Grand Bleu
(1988) et Atlantis (1991) de Luc Besson, les grands reportages du
Commandant Cousteau – comme Le Monde du Silence (1956) et
Du grand large aux Grands Lacs (1982) – ainsi que la série télévisée
Histoire de la marine (1979) de Daniel Costelle et Jean-Marc Lelong
=
=
La préservation de l’eau : véritable défi
du XXIe sièclePar Créa-Lise
DÉCOUVERTE
36LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
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Photo : D.R
.DÉCOUVERTEavec Paul-Émile Victor, sont de véritables chefs-d’œuvre. On
pourrait encore citer Groenland, 20 000 lieues sur les glaces (1952),
fi lm de l’expédition de Paul-Émile Victor en 1948, réalisé par Marcel
Ichac et Jean-Jacques Languepin ainsi que Dans les pas de Paul-
Émile Victor, l’aventure polaire (2006), fi lm documentaire réalisé
par Stéphane Dugast. Bien sûr, Jacques-Yves Cousteau (1910-1997)
et Paul-Émile Victor (1907-1995) furent des bienfaiteurs qui nous
ont fait découvrir la vie aquatique et son extraordinaire richesse
ainsi que la vie de populations courageuses comme les Inuits!
De tous temps donc, les hommes ont glorifi é l’eau, source de vie.
L’immuabilité de son cycle nous est rappelée par un très ancien
conte hindou (cité par P. Kholer dans Voyage d’une goutte d’eau) :
« De l’océan viennent les nuages. Des nuages nous vient la pluie.
De la pluie naissent les rivières et les fl euves. Et des rivières et des
fl euves naît l’océan. Ainsi va le cycle de l’eau. ». Et si, parce que
ce texte a 3 000 ans, on pense que depuis les réserves d’eau ont
considérablement diminué sur Terre, on se trompe amplement.
D’après Antoine Frérot, le directeur de Veolia Eau, le premier
opérateur mondial des services de l’eau : « On entend dire que
les êtres humains vont avoir de moins en moins d’eau, que l’eau
diminuerait. Mais, ce n’est pas exact, il y aura toujours autant
d’eau! La molécule d’eau est stable. L’eau ne s’envole pas, elle
ne se perd pas, elle retombe dans le sol. Alors, c’est vrai que
l’évolution du climat change sa répartition mais à une échelle de
temps extrêmement longue. » Non, le danger, c’est la pollution qui
rend une grande partie de cette quantité constante d’eau impropre
à la consommation.
L’eau = la vie, mais est-elle là pour toujours?L’eau, dont le symbole chimique est H2O, est un élément
indispensable à toute vie. En permettant à l’homme de se désaltérer,
aux animaux de s’abreuver et aux plantes de pousser, elle insuffl e
cette vie et apporte avec elle les éléments nutritifs dont hommes,
animaux et plantes ne peuvent se passer. Et, par conséquent, l’eau
est bien vie quand elle nous offre la possibilité de nous consacrer
à la culture des plantes. Que ce soit en sol, en hydroponie, en
aquaponie ou en aéroponie, l’eau est toujours l’élément primordial
et incontournable. Les applications qu’elle permet en culture
intérieure, ainsi que les façons dont elle affecte la nutrition et la
croissance des plantes, sont innombrables. Alors, si elle venait à
manquer, que se passerait-il?
Les scientifi ques commencent
à croire que sur Mars, l’eau a
autrefois coulé. Mais que le
processus s’est brusquement
arrêté et que la vie qui
aurait pu se développer sur
la planète rouge, s’y est
défi nitivement fi gée. La Terre
subira-t-elle un jour le même
sort? Retour en arrière, disparition de l’eau = disparition du vivant…
Alors, comment l’eau pourrait-elle disparaître puisque sa quantité
et son volume semblent être constants sur notre planète?
Il y a 30 ans déjà, dans son ouvrage de référence publié chez
Fernand Nathan en 1978, Protégeons l’eau, l’explorateur Paul-
Émile Victor (1907-1995) nous rappelait, de façon humoristique :
« L’eau que vous buvez a été pissée six fois par un diplodocus! »
Dans ce texte qui a fait date, l’auteur nous entraîne dans
l’exploration, richement illustrée, de la mer en tant que source de
vie. L’exploitation outrancière de celle-ci et la pollution dont elle
est victime présentent une menace pour l’équilibre de toute la
planète. Des pistes de réfl exion sont proposées. Ce livre aborde
aussi les différents autres problèmes concernant l’eau : ressources,
utilisation, gestion, politique de protection des ressources en
eau. Une place particulière est faite à l’étude des possibilités
d’approvisionnement en eau provenant des régions polaires
(remorquage d’icebergs antarctiques). Même s’il n’a pas été
réédité depuis plusieurs années, on le trouve facilement d’occasion
sur Internet ou dans les librairies spécialisées. Plus récemment,
la revue Paris Match a consacré un épais dossier à l’eau intitulé
« L’eau : nouvel enjeu planétaire », réalisé par la journaliste Valérie
Trierweiler. Les photos qui illustrent cet article sont extraordinaires
et tout aussi éloquentes que le texte! On y apprend par exemple
que l’eau est la première cause de mortalité infantile au monde et
on y voit une photo de Mike F. Alquinto montrant des enfants se
baignant dans la rivière Wawa, un cloaque épouvantable couvert de
détritus, au cœur de la ville de Cavite, au sud-ouest de Manille aux
Philippines. Chaque minute dans le monde, 15 personnes meurent
d’avoir ingurgité une eau malsaine, principalement des enfants.
L’eau : l’or bleu...Selon l’ONU, il y a actuellement dans le monde plus de 50 confl its
entre populations qui portent sur des divergences au sujet de
ressources naturelles. Ces confl its ne sont pas tous liés à l’eau,
mais l’accès à l’or bleu crée suffi samment de tensions pour alerter
les autorités des Nations Unies tout autour du globe. Alors que
l’eau est en surabondance pour certaines populations, elle manque
cruellement à d’autres. Le World Ressources Institute estime
que plus de 250 millions de personnes font face à l’épuisement
de ressources en eau. Dix pays au monde se partagent 60% des
réserves d’eau et 12 autres pays ont en réserve 75% des 40%
restants. Par contre 26 pays sont déjà en situation d’épuisement
quasi total de leurs ressources en eau, alors que 29 pays font face à
des pénuries d’eau à répétition. Les populations qui se demandent
tous les matins s’ils auront de l’eau potable à boire, de l’eau de
pluie pour arroser leurs cultures, de l’eau courante pour laver leur
nourriture, vivent ce qu’on appelle un « stress hydrique ». On estime
que d’ici 20 ans, près de 3 milliards d’êtres humains souffriront
de stress hydrique. Actuellement, 40% de la production mondiale
de nourriture provient de cultures irriguées, mais cette agriculture
38LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
DÉCOUVERTEest en danger face aux sécheresses à répétition qui conquièrent
chaque année de nouvelles zones de la terre jusque-là épargnées.
Dans le monde, 3 millions d’enfants meurent chaque année de
manque d’eau potable pour leurs besoins vitaux. Cela va provoquer
dans les années à venir des mouvements de population jamais
vus jusqu’ici. On appelle ces nouveaux migrants les migrants de
l’environnement. On estime à 1 milliard le nombre de personnes
qui devront se déplacer d’ici 2050 pour continuer à avoir accès à
l’eau. La construction de grands barrages permet à certains pays
comme la Turquie de détourner l’eau à leur profi t en asséchant
leurs voisins et en leur redistribuant de l’eau à des tarifs prohibitifs.
Justement, le géographe américain Aaron Wolf, qui a analysé les
confl its liés à l’eau, estime que le dernier confl it important dû à
la pénurie d’eau remonte à 4 500 ans en Mésopotamie. Mais la
région, avec la guerre en Irak, le « hold-up » des barrages turcs
et les détournements de réserves d’eau de la Palestine par les
colons israéliens au détriment des populations arabes, risque
d’expérimenter très bientôt une résurgence de confl its, comme si
elle n’en avait pas déjà assez! Pourtant, le débat est avant tout
philosophique : l’eau, ou l’or bleu, est-elle une marchandise ou un
bien commun à l’humanité?
L’eau : courir pour la Blue Planet FoundationPourtant dans les pays riches, on s’active. La star américaine de Boys
Don’t Cry, Million Dollar Baby et P.S. : Je t’aime, Hilary Swank, a
lancé le départ l’an dernier, en direct du parvis des Nations Unies à
New York, d’une course de relais à pied autour du monde, à laquelle
participaient des athlètes internationaux afi n de sensibiliser le public
au fait que plus de 1,1 milliard d’habitants de la planète n’ont pas
accès quotidiennement à de l’eau courante potable. Cette course
devrait se répéter chaque année. Baptisée « Blue Planet Run », elle
comptait, pour sa première édition, 20 participants qui, parcourant
des segments de 10 miles à la fois, se relaient pour couvrir une
distance totale de 24 460 km en près de trois mois, traversant 16
pays au total. Les coureurs ont ainsi pour mission de sensibiliser les
populations des pays traversés à utiliser de l’eau propre et aussi de
leur démontrer que cela est possible grâce à des solutions simples
et peu coûteuses (on peut sauver une vie avec 30$). C’est la mission
que leur a confi é Jin Zindell, président fondateur de la Blue Planet
Foundation. Hilary Swank a déclaré : « [J’ai trop souvent tenu pour
acquis] le miracle quotidien [de l’eau potable à boire]. [...] Rendre
l’eau potable sécuritaire est un enjeu qui nous concerne tous, et tous
doivent le résoudre. [...] C’est facile pour moi de venir aujourd’hui
et de vous parler de cela. Les vrais héros sont les 20 coureurs... qui
prennent une pause de 95 jours dans leur vie. »
Avec les enjeux que présente l’eau, nous devrions tous prendre une
pause!
Sources : Touski No.14, Paris-Match No.3030 (juin 2007), http://stephane.dugast.free.fr, et EVENE.
40LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Photo : D.R
.TECHNIQUES
Ma méthode (rapide et sécuritaire)Méthode rapide : Couper une branchette sur une plante en
croissance. Si possible, faire une coupe bien nette juste sous un
entre-nœud, dégager le bas de la tige, la tremper dans du Clonex
en gel de Growth Technology (ou toute autre marque, voir ci-après
« Quelques produits de propagation recommandés »); mettre
immédiatement dans un petit godet plein de coco hydraté et arroser
fréquemment; placez les clones sous des néons. En dix jours, vous
avez des clones et, au bout de quinze jours, ils sont en croissance.
Clones, boutures, c’est la même chose. Pour faire des clones, il y a
plusieurs méthodes, mais le principe de base reste le même : couper
une branche d’une plante dite « mère » (pour l’occasion) et lui
faire prendre racines afi n d’avoir une autre plante génétiquement
identique à la plante mère. Pour la taille, pratiquez toujours la
coupe au-dessus du deuxième entre-nœud. Quatre branches se
développeront. Si vous voulez faire des clones, faites une taille au
niveau du quatrième entre-nœud, par exemple, et vous devriez
avoir huit branches principales, sans compter les branches
secondaires. Sur ces huit branches, prenez-en quatre pour faire des
clones et faites ensuite une belle taille, afi n de ne laisser sur vos
plantes mères que les branches qui soutiendront des têtes.
Vous voici donc avec des branches qui ne sont plus rattachées à la
plante mère, qui vont donc subir une sorte de stress. Une branche
Par R. Ridou
Réussir vos boutures3e partie :
clones « à la mode »
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ratio
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ouTECHNIQUES
typique pour faire un clone ressemble plus ou moins à ceci (voir le
schéma en haut de la double-page suivante) : une paire de feuilles
principales, plus une paire de jeunes feuilles en haut, de la tige vers
le bas et une belle coupure bien nette.
Vous pouvez prendre des branches ayant plus de feuilles et retirer
les plus grosses : cela limitera la déshydratation.
Comment leur faire prendre racines? Question ultramétaphysique
s’il en est, dont voici une proposition de solution : il leur faut
d’abord beaucoup de lumière et, si possible, pas de lampe HPS : les
néons conviennent parfaitement aux clones.
Ensuite, il faut les mettre dans un substrat ou un milieu humide.
N’ayant plus de raccord à la plante, ils ne sont plus autant alimentés.
L’humidité du milieu doit y remédier et le substrat doit être
oxygéné. L’oxygénation du milieu ou du substrat comptera pour
beaucoup dans la réussite des clones. Un collègue met simplement
ses clones sous néon, dans des petits pots pleins de coco. Il arrose
régulièrement avec un peu d’engrais. Le substrat est toujours bien
humide, et ses clones sont très bien ainsi. Il faut savoir aussi que le
coco est naturellement un substrat qui s’aère facilement : la chose
ne se passe pas de la même façon dans du terreau.
Un autre de mes collègues a fabriqué une machine à clones, avec
un bac de type Curver. Le bac doit absolument être étanche à
la lumière : un long diffuseur d’air plat ou même deux dans le
fond du bac, reliés à une pompe à air (matériel d’aquarium).
Dans le couvercle amovible, faites des trous dans lesquels doivent
Photos : par les fabricants
s’enchâsser les petits paniers. Ces paniers sont pleins de petites
billes d’argile et le bas de chacun doit toucher le haut de l’eau.
Dans les paniers, installez les clones dont la tige pourra être enduite
d’hormones en gel ou en poudre, ou ces hormones pourront être
ajoutées à la solution du bac. Dans un bac tel que celui-là, vous
pouvez faire une vingtaine de clones en même temps.
Vérifi ez régulièrement le niveau d’eau et si possible son pH afi n de
l’abaisser. Placez cette machine sous deux néons blancs « lumière
du jour » et vous obtiendrez des clones très rapidement. J’ai
longtemps cru que faire des clones était compliqué, et pourtant
il n’en est rien, alors ne vous en faites pas, essayez : qui ne tente
rien n’a rien.
Quelques produits de propagation recommandés1 – La poudre d’enracinement que vous trouverez dans les
quincailleries ou les grandes surfaces est Stim Root Powder # 1
pour les plantes herbacées, et Stim Root #2 pour les plantes semi-
ligneuses.
2 – Le Roots Gel de Wilson est une hormone d’enracinement en
gel qui adhère aux racines. Les horticulteurs aiment les formules
en gel, car elles préviennent l’arrivée d’oxygène dans la tige, créant
une protection contre la fl étrissure.
3 – Le Rootech Cloning Gel de l’entreprise canadienne Technafl ora
possède une formule exceptionnelle et unique contenant
des hormones, des vitamines et des engrais qui procurent un
développement rapide et sain des racines durant la croissance. C’est
un gel épais et onctueux qui adhère au tissu de la blessure pour
prévenir les infections et le choc de la coupe. Ce gel est maintenant
offert dans un nouveau fl acon de 28 onces (soit 785 g).
4 – Le No Damp® de Plant Products Co.
prévient la fonte des semis, que l’on retrouve
dans les terreaux et les substrats de culture.
Les champignons associés à la fonte des
semis sont :
• La pourriture grise
• Le fusarium
• Le pythium
Lorsque les conditions idéales se rencontrent,
les semis ou les boutures pourriront sous le niveau du sol.
5 – Le produit concentré Anti Wilt de Vita Grow est une solution à
vaporiser sur les plantes, qui laisse une couche protectrice sur les
feuilles pour prévenir la perte d’eau.
42LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
TECHNIQUES
(Les illustrations sont extraites d’une animation GIF de R. Ridou).
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bric
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6 – Le fameux SUPERthrive du Vitamin
Institute est un produit à base de
vitamine B1 qui aide les plantes à
surmonter leur stress – ici, le stress
d’être séparées de la plante mère.
7 – La poudre Transplant Power de
Growing Edge Technologies est un
mélange de vitamines qui adhère aux racines et qui ne sera pas
lessivé dans le sol.
TECHNIQUES
Nouvelles de l’industrieLambert vous présente son nouveau sac de culture hydroponique E.B. Blok®
Fait essentiellement à base de tourbe spécialement
sélectionnée, il offre aux horticulteurs une solution
de rechange biologique à la laine de roche et à la fi bre
de coco. Sa conception révolutionnaire favorise une
rétention d’eau effi cace sans compromettre le drainage.
Offrant une meilleure autonomie en ce qui concerne la
gestion de l’eau, ce substrat permettra de réduire les
stress hydriques occasionnés par la chaleur et le temps
sec. Convient pour la culture de la plupart des légumes
en serres (tomates, concombres, poivrons), mais aussi
pour les fraises et les
fi nes herbes.
– J.D.
Photos : Fleurs du Bien & D
.R.
ACTUEL
La Chine, à l’heure des Jeux olympiques
de Pékin 2008, offre encore une image
traditionnelle extrêmement arriérée
de son agriculture. Il semble que
la majeure partie du pays, qui était
pourtant, dans l’Antiquité, l’une des
régions agricoles à la fi ne pointe avec
l’Égypte, la Mésopotamie ou les Andes,
en soit restée à des techniques agricoles
reposant sur l’arairage, cette technique
de labourage superfi ciel à l’aide d’une
charrue simplifi ée et communément
appelée araire. Dans l’Antiquité
également, la Chine était à l’avant-
garde des techniques d’irrigation,
mettant au point des systèmes forts
ingénieux, exploitant le plus souvent la
crue des grands fl euves. De même, dans
les rizières étagées, on pratique depuis
plus de 1 000 ans la technique de
l’aquaponie que l’on semble seulement
découvrir en Occident.
Passer de la subsistance
à la production de marché
L’aquaponie, ce mariage de l’aquaculture
piscicole et de l’hydroponie, permet
encore aujourd’hui de nourrir des villages
entiers dans la Chine traditionnelle,
notamment grâce aux rizières peuplées
de poissons. Les poissons rejettent dans
l’eau tout ce dont les laitues ou le riz ont
besoin pour prospérer. Et les laitues ou
le riz permettent de purifi er l’eau, où les
poissons évoluent sainement en retour.
Cette méthode ancestrale de symbiose
agricole rejoint d’autres méthodes
archaïques dans le quotidien de
l’agriculteur chinois. Ainsi, on pratique
encore la méthode de l’incendie
volontaire pour défricher de nouvelles
terres, ce qui conduit à une dégradation
du milieu naturel agricole.
Dans ce contexte, c’est en grande
pompe que le gouvernement chinois
a annoncé l’an dernier « reconnaître
la culture hydroponique comme la
Chine : les olympiques de l’hydroponie
(中國: 奧林匹克 水栽法) Par V. Green
Phot
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D
.R.
ACTUELtechnique d’agriculture du futur ».
Afi n de promouvoir ses intérêts et son
image au plan international, la Chine
tente ainsi de moderniser ses méthodes
d’agriculture traditionnelles et de
revaloriser le travail des agriculteurs les
plus démunis. Le gouvernement chinois
espère ainsi demeurer compétitif au
plan agricole dans le marché mondial.
L’idée principale du projet hydroponique
chinois consiste surtout à permettre de
maximiser l’exploitation des minuscules
lopins de terre des agriculteurs les plus
pauvres du pays.
Les agriculteurs qui dépendent de ces
petits lopins font face à des diffi cultés
croissantes pour produire un peu plus
que ce qui est nécessaire à leur propre
alimentation. Le passage de l’économie
de subsistance à l’économie de marché
se fera par la maîtrise des techniques
hydroponiques. La productivité de ces
petites parcelles est handicapée par le
fait que les fermiers dépendent toujours
de charrues tirées par des bœufs pour
cultiver leurs denrées alimentaires. Non
seulement veut-on renforcer la santé
de ses citoyens à long terme, mais
les autorités ne cessent de souligner
l’importance de l’éducation de la
collectivité agricole chinoise.
Des expériences menées
un peu partout au pays
Récemment, le village de
Maxinzhuang, une région
agricole du district de
Shunyi, dans la banlieue
nord de Pékin, a servi de
terrain expérimental et
d’exemple des avantages
de l’hydroponie à l’échelle du
pays. Ce village possède d’immenses
serres qui sont actuellement utilisées
pour effectuer des essais hydroponiques
sur les fl eurs et les légumes. Ce village
a toujours été reconnu pour ses
techniques agricoles novatrices et
continue de défi nir la voie future pour
l’agriculture chinoise. À ce jour, les
expériences menées à Maxinzhuang sont
assez encourageantes pour envisager
une totale transformation de l’agriculture
maraîchère au pays… à assez long
terme, tout de même. Par ailleurs, la
serriculture est très développée en Chine
(1 000 000 hectares approximativement
en plasticulture, contre 50 000 hectares,
par exemple, pour le Japon). Mais il y
a un gros « mais », car la progression
des idées dans l’imaginaire collectif
chinois est ralentie par des décennies de
censure!
Une autre expérience, très originale
celle-là, est menée par un fermier de
l’est de la Chine depuis un peu plus
d’un an. En effet, depuis mars 2007, Ye
Fei, fermier de la province de Zhejiang,
diffuse alternativement à ses cultures
la Symphonie pastorale de Beethoven,
le matin, et des mélodies plus douces,
jouées au piano, l’après-midi. « Les
plantes et les animaux peuvent ressentir
la musique parce qu’ils sont des choses
vivantes », a-t-il déclaré au China Daily.
Ye Fei a installé une sorte de « cinéma-
maison » dans ses serres : des haut-
parleurs ont été montés dans ses dix
serres, et il a constaté que cinq variétés
de légumes sur les quinze variétés qu’il
cultive ont poussé beaucoup plus vite
que par le passé.
Si ce fermier affi rme avoir nettement
amélioré le volume et la qualité de
sa production maraîchère en faisant
écouter à ses légumes de la musique
classique, les experts agricoles chinois
ne veulent pas s’avancer sur les bienfaits
d’une telle méthode. Ainsi, Wang Yuhong,
chercheur à l’Académie des sciences
agricoles de Ningbo, ainsi que la plupart
de ses collègues, demeure fortement
sceptique. M. Wang a déclaré au China
Daily : « Il est assez compréhensible
d’utiliser de la musique sur les vaches
pour améliorer la production de lait,
mais ces techniques sur les légumes
n’en sont encore qu’au stade de
l’évaluation ». Alors le « cinéma-maison»
dans les boutiques hydroponiques
chinoises? Ce n’est pas encore pour
demain.
Mesurer l’impact de la
modernisation
Plus sérieusement, les plus grands
efforts de l’agriculture chinoise, ces
dernières années, se sont concentrés sur
les problèmes d’irrigation. Ainsi, dans le
nord-ouest de la Chine, c’est-à-dire dans
les cinq districts provinciaux de Shaanxi,
Gansu, Ningxia, Qinghai et Xinjiang, on
a effectué des analyses pour évaluer
l’impact des apports en ressources et en
technologie sur la production agricole.
Les chercheurs X. Deng, Y. Luo, S.
Dong, S. et X. Yang ont pris pour valeur
dépendante de l’analyse des données la
valeur brute de la production agricole
en prix constants de 1978.
Cela offre donc une
courbe d’évolution
des pratiques
agricoles sur
trente ans.
Pour l’instant,
les résultats
de 1978 à 1998
ont été publiés.
Ainsi, en vingt ans,
on a constaté dans les cinq
provinces concernées que l’utilisation des
ressources et les apports technologiques
ont permis de faire quintupler la valeur
brute de la production agricole durant
la période d’étude. En ce qui concerne
les apports technologiques seulement,
ceux-ci ont été multipliés par un facteur
de deux (dans certaines provinces) à huit
(dans d’autres) et ont contribué pour
45% à l’augmentation de la production
agricole dans les cinq régions.
C’est cependant principalement
l’augmentation du taux d’irrigation et
son utilisation à bon escient qui marquent
le mieux les progrès réalisés. Ainsi, rien
que l’augmentation du taux d’irrigation
dans ces districts était responsable de 9
à 19% de la croissance de la production
ACTUELagricole entre 1978 et 1998. Au point
de départ de l’étude, le taux d’irrigation
des provinces de Shaanxi, de Gansu et
de Ningxia était parmi les plus bas du
pays comparativement à la moyenne
nationale. De plus, l’Elsevier Science
Journal rapportait récemment que
« les apports technologiques en engrais
chimiques et en machines agricoles
ont été associés à [la progression] de
la production agricole dans tous les
districts provinciaux. » L’impact des
ressources et de la technologie sur la
production agricole dans le nord-ouest
de la Chine est donc un bon exemple
de ce qui arrive à tout le pays dans
le domaine agricole. L’avancée des
techniques d’irrigation favorise aussi
indirectement le développement de
l’hydroponie.
Exporter les progressions
réalisées vers les « pays
amis »Les Chinois ne veulent pas se contenter
de faire progresser l’agriculture dans leur
pays. En bons prosélytes, ils veulent aussi
en faire profi ter les pays amis, c’est-à-dire
ceux qui ont encore un gouvernement
communiste, comme Cuba ou l’archipel
du Cap-Vert. Ainsi, la Chine collabore
étroitement avec l’archipel du Cap-
Vert pour y développer les techniques
de l’agriculture hydroponique, même
si celles-ci sont encore balbutiantes au
pays. Une délégation chinoise, présidée
par le vice-directeur de cabinet pour
les affaires étrangères du ministère de
la Défense de la Chine vient d’effectuer
une visite de travail de trois jours dans
l’archipel.
À l’issue de cette visite a été signé
un protocole d’accord mettant à la
disposition du Cap-Vert du matériel
d’une valeur de cinq millions de yuan
(777 150$). L’objectif de la visite, selon
les déclarations de M. Sun Rongmao,
ambassadeur de Chine au Cap-Vert,
était de renforcer les liens d’amitié
et de coopération entre les deux
pays, mis en place depuis les années
1970, et de prolonger concrètement
le programme d’aide dans différents
domaines. Parallèlement, la ministre
de l’Environnement et de l’Agriculture
du Cap-Vert, Mme Madalena Neves,
a déclaré au journal A Semana :
« L’agriculture veut conquérir le marché
national et le tourisme. »
Si l’on considère la situation de
l’agriculture dans l’archipel, Mme Neves
estime que : « En trois ans le secteur
s’est structuré, en partie grâce au Plan
stratégique pour le développement
agricole mis en place par le
gouvernement et grâce à de nouveaux
partenaires tels que la Chine, l’Espagne
et le MCA (Millenium Challenge
Account). Grâce aussi à une plus large
participation des communautés dans
la gestion des ressources, l’agriculture
devient progressivement un secteur
multifonctionnel, orienté vers les
micro-entreprises, contribuant à la
sécurité alimentaire à travers une
production de qualité. » De plus, selon
la ministre : « La conquête du marché
du tourisme représente également un
autre défi , qui affi rme que l’agriculture
doit pouvoir répondre à la demande
croissante du secteur touristique en
termes de production et de formation
professionnelle. » La Chine intervient
surtout au Cap-Vert à travers le
lancement de projets novateurs tels
l’hydroponie, la mise en valeur des
bassins hydrographiques, etc.
Dominer ses citoyens et le
monde
On constate surtout, à travers ses
expériences menées au pays et ses aides
dispensées aux pays amis, que la Chine
ne peut pas se contenter d’imposer de
nouvelles technologies à ses citoyens : il
faut aussi qu’elle répande les « bonnes
pratiques » agricoles aux pays amis.
C’est un peu les « jeux olympiques de
l’hydroponie » pour eux aussi : ramasser
le plus de médailles pour « bonne
conduite agricole », comme la Chine ne
va pas manquer de le faire aux Jeux de
Pékin ce mois d’août!
Sources : China Daily, Elsevier Science Journal, CTA (Observatoire des sciences et des technologies au niveau du développement agricole et rural dans les pays ACP), Radio-Canada et Fleursdubien.fr.
Faut-il avoir peur de la laitue
hydroponique chinoise?
Lors d’un voyage offi ciel en Chine
en 1997, le premier ministre d’alors
du Canada, Jean Chrétien, s’était
vu offrir une laitue hydroponique
alors qu’il visitait les serres de
culture hors-terre de la China-
Beijing Evergreen Vegetable Co. Ce
geste était un signe fl agrant que
la Chine ne souhaitait pas prendre
de retard dans ce domaine et que
pour les Chinois, l’hydroponie est
un défi à relever comme tous les
autres secteurs de l’économie où ils
n’ont pas hésité à prendre le train
en marche, voire à le devancer,
ces dix dernières années. Reste le
problème majeur de l’exportation
pour les laitues hydroponiques.
Pour arriver fraîches en Amérique
du Nord, il leur faudrait prendre
l’avion (ou alors être carrément
cultivées dans un énorme « avion
hydroponique », un avion où on
aurait installé des systèmes de
cultures hors-terre – pourquoi pas,
les Chinois n’ont peur de rien…)!
Enfi n, au regard des problèmes
récents des Chinois confrontés à
l’exportation de produits comme
des jouets contenant du plomb ou
du dentifrice additionné d’antigel,
il vaut peut-être mieux pour nous
que les laitues hydroponiques
chinoises ne traversent pas le
Pacifi que, à la fois pour notre
santé et pour
la santé de
notre industrie
hydroponique!
Illustration : Fleurs du Bien
48LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Photo : Daniel Fortin
GLOSSAIRE BOTANIQUE
Le genre Acalypha comprend près de 400 espèces de plantes
herbacées, d’arbustes ou d’arbres. Les infl orescences sont très
caractéristiques, avec leurs épis pendant aux fl eurs sans pétales en
forme de chatons poilus. C’est pour cette raison que l’on affuble
ces plantes des noms populaires de queue-de-chat, queue-de-
renard, chenille pendante, plante chenille (chenille plant, red-hot
cat-tail, red cat-tails en anglais). Ces infl orescences présentent une
certaine ressemblance avec celles des Amaranthacées, mais une
étude attentive de la structure des fl eurs les classe plutôt dans la
famille des Euphorbiacées. Trois espèces sont utilisées couramment
en horticulture ornementale : Acalypha hispida, A. reptans et A.
wilkesiana.
Acalypha hispidaLa queue-de-chat ou ricinelle (chenille plant ou red-hot cat-tail en
anglais) (Acalypha hispida) est une plante d’intérieur assez populaire
et facile de culture. C’est un arbuste qui peut atteindre plus de deux
mètres lorsque planté en pleine terre, mais dont les dimensions
sont plus modestes en culture en pots. Il porte des feuilles entières,
ovales, dentées, d’un beau vert pâle. Les infl orescences, qui naissent
à l’aisselle des feuilles, apportent une touche d’exotisme. Celles-ci
sont de longs chatons rouges poilus qui pendent sur 30 à 45 cm
de longueur. La plante présente une certaine ressemblance avec
l’Amaranthus caudatus. Dans de bonnes conditions de culture, la
plante fl eurit à longueur d’année. Un cultivar à infl orescences blanc
légèrement rosé, ‘Alba’, est également offert.
Une autre espèce, l’Acalypha reptans, la plante chenille, est
également offerte dans plusieurs jardineries et pépinières. C’est une
plante tropicale le plus souvent vendue en panier suspendu, comme
potée fl eurie, car les tiges sont plutôt étalées et retombantes. Les
infl orescences sont assez similaires à celles de l’A. hispida, mais en
plus petites. Si la plante bénéfi cie d’une excellente luminosité et un
apport d’eau constant, elle fl eurit sans discontinuer.
Cultivée pour son feuillage décoratif, et non pour ses infl orescences,
l’Acalypha wilkesiana (connue également sous le nom scientifi que
Quelques Acalypha intéressants Par Daniel Fortin
Phot
o : D
anie
l For
tin
A. amentacea ssp. Wilkesiana) est une espèce malheureusement
peu offerte. Les noms populaires anglais sont assez suggestifs :
Copperleaf, Fijian Fire Plant et Jacob’s Coat. Originaire des îles du
Pacifi que, cette espèce est un arbuste de grande taille, pouvant
atteindre plus de trois mètres de hauteur et autant en étalement
dans son milieu de croissance originel. Ses feuilles entières,
dentées, ovales, plus ou moins vertes, sont maculées de brun, de
rouge et de pourpre. De nombreux cultivars au feuillage coloré
sont connus : ‘Ceylon’, aux feuilles bronze pourpré bordées de
rose et de blanc; ‘Godseffi ana’, aux feuilles vernissées marbrées de
blanc; ‘Macrophylla’, feuilles cordées d’un coloris brin roux tacheté
d’ocre; ‘Marginata’, feuilles cordées d’un vert olive teinté de bronze;
‘Musaica’, feuilles vert bronzé maculées d’orange et de rouge.
CultureLes Acalypha requièrent une lumière vive et le plein soleil durant l’automne et l’hiver. Ce sont des plantes d’intérieur qui exigent une chaleur constante autour de 20 à 22°C. Un apport d’eau constant est important; il ne faut pas laisser le sol se dessécher complètement. Elles sont sensibles à la sécheresse atmosphérique. L’humidité ambiante est diffi cile à augmenter et une vaporisation quotidienne sur le feuillage ne suffi t généralement pas. À défaut d’augmenter localement l’humidité, il vaut mieux abaisser la température de la pièce où la plante croît durant la saison froide. En période de croissance, un apport d’engrais liquide dans l’eau d’arrosage, tous les 15 à 20 jours, est indiqué.
La reproduction de plants est facile avec le bouturage des jeunes tiges.
Les pucerons, les mouches blanches, les cochenilles et les acariens tétranyques sont des ravageurs communs; il faut au besoin traiter les plants avec une solution comportant du savon insecticide.
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ATTENTION : EXPIRE FIN SEPTEMBRE 2008 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #3-4)
LE VOL.3 NO.5,SEPT. 2008,
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Table de conversion
54LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
IDÉES & RÉUSSITESPhotos : B.B., Fred Leduc &
D.R
.
Voici quelque chose que j’ai remarqué l’été dernier. Vous pouvez vous aussi en faire l’expérience. J’avais deux boutures de coléus, que j’ai plantées au même moment. L’une a été accueillie dans un contenant de trois litres, l’autre dans un contenant de 200 litres. Vous pouvez constater ce qui s’est produit : de plus gros pots... donnent de plus grosses plantes.
(J’ai aussi expérimenté exactement le même phénomène l’été passé avec les pousses de coléus que m’avait données mon amie Micheline* (ma maman du Québec). Les plantules transplantées directement dans le jardin – à mi-ombre – devant la maison et celles plantées dans de petits pots sous le pavillon ont végété tout l’été sans dépasser 25 cm. Par contre,
les plantules mises en pots de 15 litres ont atteint des hauteurs et une envergure remarquables – rien de comparab le avec le feuillage et les tiges de celles de Fred – mais très h o n o r a b l e s tout de même! Je devrais dire les « troncs » pour les coléus
de Fred, ce n’est plus de la tige, ça! C’est un tronc! Mais la règle est simple : de plus grands pots = plus d’espace pour que les racines s’étendent. Plus de racines en santé = de plus grosses plantes! – B.B.)
Des conseils et desidées sur lescontenants§ Les « Grocery Power Grow Bags » de B & B Hydroponic GardensPour que vos plant§es prospèrent en toute splendeur, vous pouvez utiliser les pots de culture « Power Grow Bags » de B & B Hydroponics (offerts à partir de 6 ml jusqu’à 60 litres) qui ressemblent à des sacs d’épicerie en papier renforcé. Un peu de pliage et ils s’ouvrent, reposant à plat sur leur base. Ils sont assez solides pour n’importe quelle plante : certains sacs peuvent contenir jusqu’à 60 litres et sont
ÉquipementÉquipementCubeCap ™ CubeCap ™ ajoute des ajoute des nouveautés à nouveautés à sa collectionsa collection
Cubecap à la rescousse!
On a longtemps cru que les
algues et les mouches des
champignons n’étaient
pas nuisibles, mais ne
représentaient qu’en
ennui au jardin intérieur.
Ce n’est pas vrai!
Une étude récente a prouvé que les
algues font concurrence aux plantes
pour l’oxygène et les nutriments. L’étude
a démontré que les larves des mouches
des champignons se nourrissent des fi ns
poils radiculaires et creusent la tige, ce qui
endommage la plante et réduit sa santé,
sa productivité et son rendement.
Les Cubecap™ conservent l’eau et les
nutriments et éliminent les problèmes
d’algues et de mouches des champignons.
Depuis le lancement de son premier
Cubecap™ de 10,15 centimètres l’été
dernier, l’entreprise Cubecap™ a obtenu
un grand succès et des critiques très
positives, provenant des quatre coins du
monde, sur ses produits innovants. Depuis
janvier, de nouveaux produits se sont
ajoutés à la gamme Cubecap™.
De plus gros pots... de plus grosses plantes
Par Fred Leduc**
IDÉES & RÉUSSITESPh
otos
: Fa
mily
Cra
ft’s
Peop
le
assez grands pour tout jardin intérieur. Il faut percer des trous dans la base et les côtés pour permettre les échanges d’air au niveau des racines
§ Les « People Pots » de Our Family CraftsLaissons l’un des People Pots présenter sa famille : « Bonjour, je m’appelle Patty. Je fais partie de la famille des People Pots. Je mesure environ 20 centimètres. Comme tous les membres de ma famille, je suis faite à la main en terre cuite. Nous avons
différentes tailles et différentes formes, du little mug (9 cm) à Tall Man (43 cm), et nous avons plusieurs utilités. Nous avons tous un émail sécuritaire pour la nourriture à l’intérieur, alors on peut nous utiliser pour servir du chili, des pommes de terre en purée, des croustilles, de la salade, des trempettes, du maïs souffl é, n’importe quoi. Ou nous pouvons contenir des serviettes, du papier hygiénique, des crayons, une bouteille de vin, des trombones... Faites preuve d’imagination. Bien sûr, nous sommes magnifi ques comme pots à fl eurs ou à plante. En plus de notre intérieur émaillé, notre extérieur est en acrylique durable : on peut donc nous utiliser à l’extérieur comme au foyer. Comme tous les articles de qualité, nous devons être lavés à la main. » Les People Pots de Our Family Crafts sont offerts ou peuvent être commandés chez : Our Family Crafts, 6955 Brevard Road, Etowah, NC, 28729, États-Unis, téléphone : 1 828 891-6306, courriel : [email protected], site Internet : http://ceramics.home.mchsi.com.
§ Pots en fi bres de coco ou en caoutchoucCette variété de pots, faits de fi bres de coco ou de caoutchouc, permet aux racines de respirer plus librement et de s’étendre à travers les fi bres. Ils sont parfaits pour la transplantation. En plus, c’est amusant, les pots de caoutchouc rebondissent comme une balle quand on les laisse tomber sur le sol!
Il existe quatre types de bouchons de
15,23 cm : d’abord, un bouchon de 15,25
cm avec un trou de 3,8 cm au centre pour
y placer directement la plante; ensuite,
un autre bouchon de 15,25 cm avec un
trou carré de 7,6 cm; puis un bouchon
de 15,25 cm avec un trou carré de 10,15
cm, permettant d’empiler les deux tailles
directement sur un bloc de 15,25 cm. Le
dernier et le plus innovateur des modèles
est un Dripcap™ de 15,25 cm permettant
d’y attacher les tuyaux de propagation.
Ce modèle peut être ouvert en son centre
pour être placé autour de la tige d’une
plante en croissance et s’y verrouiller.
Si l’entreprise l’a conçu ainsi, c’est
pour répondre aux demandes des plus
importants producteurs de tomates nord-
américains, qui souhaitaient pouvoir
ajouter le Dripcap™ environ à la troisième
semaine de maturité afi n de retenir
l’humidité pour l’expédition à travers le
pays.
L’industrie du goutte-à-goutte. Le jardinier
n’a qu’à placer le bouchon sur le bloc et à
glisser les tuyaux dans les supports en V
qui y sont joints. L’eau s’écoule ensuite à
travers le bouchon vers le
réservoir placé dessous.
Lorsque le réservoir
atteint un certain niveau,
il déborde entièrement
et uniformément sur
la surface du bloc. Plus
besoin d’insérer des
Photos : Family Craft’s People, B.B. &
D.R
.
§ Pots de plastique (et autres matières) du commerceVous pouvez utiliser toutes sortes de pots en terre cuite et en plastique, de celui de 5 ml à ceux de 25 litres et plus. Variez les couleurs, amusez-vous à faire des associations de pots de formes, de matières et de revêtements différents.
§ SoucoupesTous les contenants pour plantes ont des trous permettant le drainage du trop-plein d’eau. Mais qui protège le plancher de ce trop-plein? Des soucoupes et sous-pots dont les modèles varient de 10 à 30 cm de diamètre. Ne laissez pas les plantes tremper dans l’eau, percez vos pots s’ils ne le sont pas déjà et procurez-vous des soucoupes au diamètre légèrement supérieur à celui de la base de vos pots.
Que devient la terre dans un espace restreint (un récipient tel que pot, jardinière, etc.)?Comme nous le savons, c’est le cycle biologique de la nature qui régénère le sol. L’humus, cette terre si fertile, est principalement composé des plantes et insectes morts et en décomposition qui donneront aux racines les éléments nutritifs indispensables à leur développement. Et c’est la vie qu’il abrite qui l’aère et permet aux racines d’obtenir l’oxygène indispensable à leur bon fonctionnement.
Vous l’avez compris, dans un pot, dans une jardinière, rien de tout cela ne se produit. Dans un grand pot, dans un bon terreau, toute plante va généreusement
puiser dans cette réserve de nourriture, dont elle atteindra tôt ou tard les limites. D’où la nécessité d’utiliser rapidement des engrais lorsque l’on veut conserver de belles plantes en pot.
Mais pire, au fur et à mesure des arrosages, la terre va se tasser, devenir imperméable et étouffer peu à peu les racines qui se sont largement développées dans le pot au fur et à mesure que le terreau s’appauvrissait en éléments nutritifs. L’extrémité des racines va alors se nécroser, compromettant la croissance de vos plantes.
Contactez-nousSi vous aussi avez expérimenté ce genre de croissance parallèle entre des plantes identiques transplantées dans des pots de tailles différentes, faites-nous part de vos commentaires et envoyez-nous vos photos!
* Je peux déjà vous promettre pour très bientôt un reportage sur la préparation des boutures par Micheline dans son sous-sol. L’été arrivé, elle a un des jardins les plus luxuriants de Laval, à quelques lieues des bureaux du magazine…
** (B.B., W.S., P.B. et J.-P.D. ont contribué à cet article)
aiguilles en plastique dans les blocs. On
élimine ainsi également
pratiquement tous les
blocages causés par les
sels.
L’entreprise fabriquera
bientôt de la même façon
des Dripcap™ de 7,6 et de
10,15 cm.
Cubecap™ a installé deux tables à marée
dans ses installations de recherche, en y
plaçant 20 variétés identiques. Dix plantes
ont été cultivées avec les bouchons
Cubecap™, et dix sans. Les plantes ont
été cultivées pendant cinq semaines.
Les plantes sans bouchons étaient
arrosées une fois par jour. Celles ayant
un Cubecap™ étaient arrosées une fois
par semaine, mais ont eu une meilleure
croissance.
Après six semaines, nous avons cessé
l’arrosage des deux côtés. Une semaine
plus tard, les plantes sans bouchon étaient
mortes ou agonisaient, alors que les
plantes avec Cubecap™ allaient toujours
bien. Ces dernières ont résisté plus de
semaines et demi de plus que les autres
et n’ont utilisé qu’une fraction de l’eau et
des nutriments.
Vu les avantages offerts par les Cubecap™,
il n’est pas surprenant que l’entreprise ait
si rapidement connu du succès auprès des
horticulteurs amateurs et professionnels
de par le monde. Manifestement, les
bouchons Cubecap™ et les réservoirs
Dripcap™ sont en phase de devenir la
norme de l’industrie horticole.
Cubecap™ conserve l’eau en changeant
la façon dont les gens nourrissent leurs
plantes, une goutte à la fois!
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56LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
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entrepris sur les plantes d’intérieur sont garantis pour offrir aux
cultivateurs des plantes robustes dont la santé et la vigueur seront
incomparables! Demandez les produits Advanced Nutrients chez
votre magasin hydroponique préféré.
Le vinyle auto-adhésif blanc brillant ou à aspect métalliséPour ceux qui ne peuvent se procurer du Mylar® (voir notre numéro
précédent), le vinyle auto-adhésif utilisé en
décoration peut très bien faire l’affaire.
Même s’il est moins à la mode que
dans les années 1970 (ma mère était
une vraie fanatique, et en collait partout
de la cuisine à la salle de bain en passant par
l’intérieur des armoires et des tiroirs), on le
trouve encore très facilement dans tous les
centres de décoration et grandes surfaces de
bricolage. Évidemment, il ne faut pas choisir les modèles à fl eurs!
Toutes les marques offertes en Amérique du Nord – Magic Cover®
et d-c-fi x® au Canada (www.rona.ca, rechercher l’expression self-
adhesive vinyl) ou Kittrich Magic Cover® et Kittrich Con-Tact Paper®
aux États-Unis (www.kittrich.com) – ou en Europe – d-c-fi x® (www.
dcfi x.de) ou Vénilia (www.venilia.fr) – proposent, parmi leurs
multiples couleurs et motifs, le tout simple vinyle autocollant blanc
brillant qui offre une capacité réfl échissante parfaitement adaptée
à une salle de culture intérieure. Il existe aussi une gamme complète
de modèles brillants métallisés, de l’or à l’effet aluminium, très bien
adaptés à un usage horticole… Soyez inventifs! – R. Ridou
Thrive Alive B-1 Green au naturelThrive Alive B-1 Green est un engrais organique naturel dont le
but est de protéger et de restaurer la tonicité générale des plantes
en leur garantissant une croissance rapide et fournie, et en leur
assurant une fl oraison massive et un rendement important durant
tout le stade de fl oraison. Thrive Alive B-1 Green peut être employé
comme un amendement au sol, un régénérateur de croissance ou
en applications foliaires.
MAGASINAGE
58LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Photos : fournies par les compagnies
B. Seaweed contient 60 éléments nutritifs!B. Seaweed est fabriqué à partir de pur varech 100% biologique
de Colombie-Britannique appelé Macrocystis integrifolia, et
contient plus de 60 éléments nutritifs différents, des vitamines
et des hormones s’y développant naturellement et qui apportent
support et force au cœur de vos plantes. B. Seaweed est un
tonique de qualité supérieure pour le sol qui peut tout aussi
bien être ajouté dans les réservoirs des systèmes hydroponiques.
B Seaweed étant extrêmement concentré, il doit être dilué suivant
les recommandations du fabricant pour utilisation dans un système
d’irrigation hydroponique ou en applications foliaires.
Seaweed Extract soluble, le varech norvégien en actionSeaweed Extract soluble, comme B Seaweed, peut être utilisé en sol
comme dans un système hydroponique ou en applications foliaires.
Par contre, Seaweed Extract soluble est fabriqué à partir de 100%
de varech norvégien, nommé Ascophyllum nodsum, et récolté sur
la côte atlantique du Canada. Seaweed Extract soluble, sous forme
de poudre concentrée et véritable produit complet pour le jardinier,
peut être utilisé pour favoriser la germination des semences,
promouvoir le développement d’un système de racines en santé et
développer des tiges et des pousses de façon très rapide. De plus,
Seaweed Extract soluble ne bouchera pas les diffuseurs de solution
sur les systèmes hydroponiques et passera sans problème dans des
mailles de 1:50,000 d’ouverture.
La certifi cation de l’Organic Material Review Institute (OMRI®) pour trois produits chez Technafl oraTechnafl ora Plant Products Ltd. a récemment obtenu
le sceau de certifi cation de l’Organic Material Review
Institute (OMRI®) pour ses produits Thrive Alive B-1
Green, B. Seaweed et Seaweed Extract soluble qui
font maintenant partie de la très sélecte liste OMRI®. OMRI®
est une association à but non lucratif qui contrôle et analyse la
bonne provenance des substances utilisées pour la production,
le traitement et la manutention des produits dits organiques.
Comme nouveaux ajouts à la liste OMRI®, les produits Thrive
Alive B-1 Green, B. Seaweed et Seaweed Extract soluble sont
maintenant certifi és être « autorisés par l’OMRI® » pour leur usage
en production organique dans la catégorie des extraits de varech.
« C’est formidable! » s’est exclamé Jason Goodman, le directeur
général de la compagnie. « Non seulement pour Technafl ora Plant
Products, mais aussi pour tous nos grossistes, détaillants et clients.
L’estampille de la liste OMRI® sur nos produits envoie un message
puissant à tous nos clients. Ils peuvent continuer à utiliser avec
confi ance Thrive Alive B-1 Green, B. Seaweed et Seaweed Extract
soluble comme de très bons suppléments organiques ajoutés à leur
programme de nutrition régulier. » Utilisez Thrive Alive B-1 Green,
B. Seaweed ou Seaweed Extract soluble : ils offrent un moyen
naturel et écologique de promouvoir la croissance de vos plantes
et d’obtenir des plants robustes et en santé. Pour en savoir plus
sur ces produits et sur le procédé de sélection de l’OMRI®, visitez
www.omri.org ou www.technafl ora.com.
Le régulateur AllBright cède la place au régulateur EmpowerLe régulateur électronique MH/HPS/HID de 600 W fabriqué en
Chine sous la marque AllBright, distribuée par Quality People
Resource Co., Ltd, (personne-ressource : Mr. Prasong Leenawat,
tél : 66-2-9935975, télécopieur : 66-2-9911522) n’est plus fabriqué.
Mais la compagnie nous informe qu’il est
comparable au régulateur thaïlandais de marque
Empower distribué par la même compagnie et
offert à : www.alibaba.com/catalog/11480084/
Electronic_Ballast_For_HID_MH_HPS_.html. Les
régulateurs Empower sont compatibles avec les
installations d’éclairage MH, HPS et HID.
MAGASINAGE
Le Secret de la Rose en librairieLe romancier québécois Marc Fisher nous a invités à
sa dernière conférence donnée pour la sortie de son
nouveau livre « Le secret de la rose » (éditions Un
Monde Différent). Nous n’avons malheureusement
pas pu y assister, mais nous vous invitons à consulter
ce nouveau titre consacré au sens secret de la vie, à la
recherche de l’équilibre intérieur et à l’apprentissage de
bons moyens pour surmonter les échecs et la maladie.
Faisant suite au best-seller « Le plus vieux secret du
monde », cet ouvrage est dans la mouvance actuelle des livres
consacrés au développement personnel et à la réussite. Marc
Fisher est aussi l’auteur des romans Le millionnaire (traduit en 25
langues), Le golfeur, et Le millionnaire paresseux. Parallèlement, il
anime aussi un atelier d’écriture. Consultez le site de l’auteur à :
http://secretsdevoiles.com.
– J.d’I.
TRIMPRO XLLe temps des récoltes approche à grand pas
et pour l’occasion TRIMPRO lance cette
année une version surdimensionnée de la
Trimpro Automatik. Les grands cultivateurs
seront donc heureux d’apprendre que la
Trimpro XL à été conçue pour répondre à leurs
besoins. Cette dernière est 4 à 5 fois plus productive que la version
Automatik et sa grande capacité permet d’effeuiller des fl eurs de
grand format. Un gradateur a été installé sur le moteur afi n de
régler la puissance de l’effet de tourbillon. La hauteur de la lame est
ajustable dans le but d’établir avec précision la distance de coupe.
De plus, un nouveau design de grille vient faciliter le mouvement
des plantes sur la grille. Trimpro, le standard de l’industrie, fabriqué
au Québec! Pour information : au Québec et en Ontario : BioFloral
– Tél. : 1 877 384-9376; Ailleurs : TRIMPRO – Tél. : 450 349-0811,
[email protected]. www.trimpro.ca
Régulateurs Empower MH-HPS-HID
NOUVELLES DE L’INDUSTRIEContrôleurs environnementaux GroZone
Nous vous présentons les contrôleurs environnementaux GroZone, les plus robustes, fi ables et précis du marché! Fabriqués en Amérique du Nord, les contrôleurs GroZone sont garantis trois ans, pièces et service. Vous en voulez davantage? Si un produit doit être retourné, les détaillants autorisés pourront se procurer une unité sous forme de prêt,
évitant le temps d’attente! La ligne de produits GroZone inclut un contrôleur de température jour et nuit (Temp-1), un contrôleur de température à différentiel ajustable (Temp-2), un coupe-circuit d’éclairage à haute température (Temp-3), un contrôleur de ventilateur (Temp-1V), un séquenceur avec photocellule (Cyclestat), un contrôleur de CO2 ainsi que des commutateurs d’éclairage à quatre lampes. Tous ces contrôleurs sont certifi és ETL. Les produits GroZone sont disponibles dès maintenant… Qu’attendez-vous?
Tente de culture GrowRoomVous voulez jardiner à l’intérieur mais n’avez pas d’espace?
Vous avez un endroit en vue mais ne savez pas comment l’organiser? Laissez notre nouvelle GrowRoom prendre vos soucis en main! Fabriquée de matériaux de haute qualité, la GrowRoom est facile à assembler et munie d’un espace réservé pour un ventilateur et un fi ltre anti-odeurs. La GrowRoom est idéale pour les endroits restreints! Idéale pour la croissance, la fl oraison, le séchage, le bouturage et pour tous types de culture : en sol, hydroponique, aéroponique, mur vert, etc. La GrowRoom est offerte dans les grandeurs
suivantes : 2,5 pi sur 4,5 pi sur 7,5 pi – 4,5 pi sur 4,5 pi sur 7,5 pi – 4,5 pi sur 8,5 pi sur 7,5 pi – 6,5 pi sur 6,5 pi sur 7,5 pi et la dernière, mais non la moindre, la géante – 8,5 pi sur 8,5 pi sur 7,5 pi! La tente de culture GrowRoom de FloraCorp, pour accélérer vos cultures…
Les engrais et suppléments liquides concentrés nutri +
Nous vous présentons les produits nutri +! Une gamme complète de fertilisants de première qualité et économique. Les engrais nutri + croissance et fl oraison en deux parties fournissent aux plantes la quantité exacte de minéraux essentiels pendant toutes les étapes de leur
croissance. Les liquides nutri + sont fabriqués à partir d’ingrédients de haute qualité et d’eau à osmose inversée, permettant des cultures robustes et d’excellents résultats,
récolte après récolte. La gamme nutri + offre également une ligne complète de suppléments, incluant :
nutri + BLACK, nutri + GOLD, nutri + GREEN, nutri + THRIVE, nutri + CLEAR, et Blossom +, formant un système de fertilisation complet conçu pour des récoltes explosives et des résultats surprenants! Avec nutri + vous pouvez espérer plus!
Système aéroponique AquaJetL’Aquajet est le premier système aéroponique qui se veut la réunion ultime de l’effi cacité et de la commodité. Son concept modulaire de 2 pi sur 4 pi permet d’adapter facilement la grandeur du système à vos besoins, soit en ajoutant ou en enlevant des sections. De plus, les modules de 2 pi sur 4 pi sont beaucoup plus faciles à transporter que les encombrants systèmes concurrents, qui ont souvent des dimensions impossibles à loger à bord de votre véhicule. L’entretien post-récolte est d’autant plus simplifi é par la petite taille des modules de l’Aquajet. Le système d’alimentation de l’Aquajet est conçu pour accepter toute la pression requise à la création d’une vaporisation fi ne et abondante, sans risquer de voir le système d’alimentation fendre. La position des jets à l’intérieur du système a été étudiée afi n de maximiser l’uniformité de la brumisation, assurant ainsi que toutes les plantes reçoivent leur juste part d’éléments nutritifs. L’Aquajet fournit aux racines plus de deux fois l’espace offert par le système concurrent. Les modules de l’Aquajet sont pourvus de 18 sites de plantation, conçus pour accommoder les paniers de 3,5 po.
Tortillons de vers UndergroundFloraCorp est fi er de vous offrir son nouvel engrais de source naturelle. Les Tortillons de vers Underground sont riches en matière humique entièrement organique et naturelle. Les Tortillons de vers Underground sont les plus puissants de l’industrie, ne contiennent aucun terreau et sont idéaux pour tous les types de plantes. Les Tortillons de vers Underground augmentent la résistance aux éléments pathogènes et renforcent le système immunitaire. Essayez Underground pour les semis, la transplantation, les plantes d’intérieur ou le gazon! Éprouvés depuis longtemps, les tortillons de vers donnent d’excellents résultats. Les Tortillons de vers Underground, un choix naturel pour vos cultures…
Appelez le 1 800 384-9376 ou visitez www.fl orazone.ca pour trouver un détaillant près de chez vous.
62LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Photos : fournies par les compagnies
Photos :
64LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 3 – NUMÉRO 4
Q & R
QU ESTIONS & R ÉPONSESQU ESTIONS & R ÉPONSESPour continuer à obtenir le meilleur service disponible, envoyez vos questions à [email protected]. Nos jardiniers répondront à vos questions et commenteront vos remarques.
QQ##1 Désast re au ja rd i n1 Désast re au ja rd i n Bonjour,
Mon jardin connaît un sérieux problème, qui me hante. J’ai un
système hydroponique avec des billes d’argile. Les plantes sont
chétives depuis que je les ai plantées il y a six semaines, et ne
croissent pas du tout. J’ai rincé, lessivé, réduit l’intensité lumineuse
et les ppm, j’ai maintenu le pH. Les tiges principales indiquent
peut-être quel est le problème. Elles sont couvertes d’une couche
sèche et blanche. J’ai vaporisé cela avec de l’eau en bouteille, mais
le blanc revient toujours quelques heures plus tard. Est-ce que
c’est la fonte des semis ou l’oïdium? Je croyais que ce dernier ne
faisait qu’affecter les feuilles. Aidez-moi!
Merci, – Mark
RR Bonjour Mark,Bien sûr, il m’est diffi cile de savoir ce qui cloche dans voir les plantes, mais
je ferai de mon mieux. Je tiens pour acquis que les plantes ne reçoivent
pas plus de 18 heures de luminosité par jour et au moins 6 d’obscurité.
Que les plantes soient chétives après si longtemps n’est pas normal.
D’abord : ont-elles des racines? Si les boutures ont été placées directement
dans les billes d’argile, elles n’ont peut-être pas développé de racines,
auquel cas il n’y aura pas de croissance. Si les racines sont là, reçoivent-
elles les nutriments dont elles ont besoin pour la croissance? L’eau les
rejoint-elle, ou une ligne est-elle bloquée? Une quantité insuffi sante de
nutriments est aussi mauvaise qu’un surplus : les racines ont besoin de
nourriture pour croître.
Ensuite, je vérifi erais la température de jour et de nuit dans le jardin. De
22 à 24 degrés Celsius sont idéaux pour la croissance. Une température
plus élevée force les plantes à dépenser toute leur énergie pour survivre
plutôt que pour croître. L’air chaud contient plus d’humidité, ce qui
entraîne d’autres problèmes. Le taux d’humidité idéal se situe entre 50 et
60%. Les températures sous 15 degrés Celsius ou dépassant 32 degrés
Celsius diminueront la croissance. De l’air frais doit pénétrer au jardin et
l’air vicié doit constamment en être évacué. J’ai déjà essayé de jardiner
dans un espace qui ne parvenait pas à être au-dessous de 28 degrés (trop
de lampes, pas suffi samment d’aération), et c’était un combat de tous
les instants. Une bonne température et une bonne humidité sont des
éléments aussi essentiels que la lumière et l’eau.
Je ne peux identifi er le résidu blanc sans le voir. Cela pourrait être dû à une
accumulation de nutriments, ce qui est courant avec les billes d’argile. S’il
s’agit d’oïdium, cela signifi e que la ventilation est inadéquate, et peut-être
que l’humidité est trop élevée et que la température nocturne est trop
basse. Vérifi ez les racines, assurez-vous qu’elles reçoivent les nutriments
dont elles ont besoin, gardez le cycle lumineux, la température et
l’humidité stables et fournissez une ventilation adéquate. Ce sont les clés
d’un jardin sain, surtout lorsque vous jouez le rôle de Mère nature en
intérieur. Bonne chance et bonne culture,
– Herb Gardner
Q Q ##2: Quest ion su r la ma rée ver te2: Quest ion su r la ma rée ver teBonjour, j’ai récemment lu votre article dans Le Jardinier d’Intérieur
et j’ai une question : quel type de système hydroponique puis-
je utiliser? Je prévois un jardin de 1.5 m2 (pour la fl oraison) sous
400 watts et je me demande si d’autres articles pourraient me
guider dans la construction de mon propre système. Jusqu’à
maintenant, je songeais simplement à un système à fl ux et refl ux
formé d’un plateau avec des billes d’argile et de la laine minérale
pour les plantes. J’aime cependant le concept de la récolte
perpétuelle, mais il me faudrait alors un système dans lequel on
n’a pas à enlever et à nettoyer tout le substrat à la fois, non? Tout
conseil me serait d’une grande aide.
Merci, – Scott Thompson
RR Bonjour Scott,
Un système de seau dans un seau serait l’option idéale pour vous. On
peut l’utiliser comme système fl ux et refl ux ou comme système de goutte
à goutte, et on peut enlever un seau à la fois.
– Fred
Q Q ##3: Contrôle des champignons et thrips3: Contrôle des champignons et thripsVos articles sur le contrôle des champignons (volume 2,
numéro 4) se sont révélés très utiles pour moi... même s’il
semble que mes problèmes ne sont pas dus à des champignons,
mais probablement plutôt à des thrips!
Y a-t-il une source de renseignements que vous recommandez
pour le contrôle et la gestion des thrips? Je songe sérieusement à
utiliser également des solutions à base chimique, mais je ne sais
pas quelles pourraient être les enjeux légaux à ce sujet...
Merci de votre aide!
Salutations, – Justin Ancheta
RR Bonjour Justin,J’ai accroché du papier à mouches dans mon jardin intérieur : cela me
permet d’identifi er tout problème de bestiole volante rapidement.
Pour tous mes problèmes liés aux insectes, j’utilise End All. La meilleure
source de renseignements que j’ai trouvé sur les thrips est le site web du
gouvernement de la Colombie-Britannique : http://www.agf.gov.bc.ca/
cropprot/thrips.pdf (en anglais seulement).
– Fred
15 produits exceptionnels pour enrichir votre jardin.
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