l'internet des objets une opportunité pour l'industrie de ... · pdf...

20
n° 206 - Décembre 2017 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 5 Energie Vers une politique énergétique incitative L'internet des objets Une opportunité pour l'industrie de l'Arc jurassien

Upload: dothuan

Post on 29-Mar-2018

214 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

n° 206 - Décembre 2017Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

P. 5 EnergieVers une politiqueénergétique incitative

L'internet des objetsUne opportunité pour l'industrie

de l'Arc jurassien

www.bcn.ch/epargne3

Développez votre prévoyance Optimisez votre fiscalité

Epargne

3aTout est bondans l’épargne.

repères n° 206 - Décembre 2017

éditorial

3

agenda

2017/18

Autodesk, un arbre qui cache la forêt ?

Le départ annoncé d’Autodesk est malheureusement une bien mauvaise nouvelle pour ses employés et pour le Canton de Neuchâtel. Une restructuration du groupe à l’échelle mon-diale est invoquée. Mais l’entreprise parle aussi d’une néces-sité de se relocaliser sur des sites jugés plus attractifs ! Et si Autodesk, comme d’autres délocalisations récentes, n’était qu’un arbre qui cache la forêt d’une perte d’attractivité ram-pante de la Suisse, encore peu visible, mais bien réelle ?

Bien sûr, dans une certaine mesure, les départs de société relèvent de la normalité de l’économie. Les entreprises ac-tives à l’international - qu’elles soient suisses ou étrangères - ne peuvent pas forcément restées « vissées » dans la durée sur le même territoire. Elles évaluent leurs différents sites de façon régulière, notamment en termes de coûts/rentabilité, et les comparent à d’autres opportunités de localisation. Elles privilégient aussi pour leurs investissements stratégiques les endroits où se développent les marchés à fort potentiel et les grands projets d’innovation. Mesurée de façon multicritères, la Suisse ne correspond donc pas toujours au meilleur choix.

Toutefois, au-delà d’un cas de délocalisation en particulier, on peut quand même nourrir certaines inquiétudes concernant les signaux que donne la Suisse aux entreprises étrangères, surtout au plan politique. En effet, réputé pour sa prévisibi-lité, notre pays s’évertue depuis quelques années à agir de manière déstabilisante et à accroître l’incertitude pour les entreprises : acceptation de l’initiative sur l’immigration de masse, refus de la RIE III et initiatives contre les multinatio-nales. Les conséquences de ces choix ou intentions politiques ne sont pas toutes claires, tant s’en faut. Cette incertitude est renforcée, dans plusieurs cantons dont le nôtre, par des vel-léités croissantes de charger le coût du travail pour financer certaines tâches normalement dévolues à l’Etat ( formation, santé publique, politique sociale ). Enfin, l’inaction crasse, afin de remédier aux surcoûts des cartels d’importation, agace fortement. Il serait naïf de penser que tout cela ne pèse pas dans des décisions de délocalisations !

Les milieux qui sont à l’origine des initiatives et des opposi-tions néfastes à l’économie minimisent toujours les dégâts potentiels de leur action. Un affaiblissement de l’économie ? Les entreprises gagnent encore trop d’argent ! Des délocalisa-tions ? Pensez-donc, des menaces en l’air ! En attendant, les fermetures abruptes de sociétés à la Autodesk et le départ vers l’étranger ne sont plus des cas isolés. Il est donc temps, dans ces milieux, de reconnaître que l’économie suisse, for-tement tributaire de l’exportation, ne vit pas sous une cloche aseptisée sous laquelle on peut tout se permettre ; que la Suisse, même si elle reste compétitive et performante, perd son avance envers d’autres pays qui bougent vite; et qu’il devient dangereux de vouloir imposer aux entreprises im-plantées ici des charges salariales, des conditions de travail ou encore des contraintes opérationnelles excessives et en décalage par rapport aux pays concurrents.

> Florian Németi - Directeur CNCI

>30.1 / 6.29h00 -17h00

>2314h00 -17h00

>69h00 -17h00

>2013h30 -17h00

>1215h00 -17h00

>1313h30 -16h30

>1410h00 -12h00

>238h50 -16h45

>199h00 -17h00

>2413h30 -17h00

>1818h00

CNCI Conférence du soir : Finances publiques : comment se sortir du marasme ?Avec la participation de Pascal Broulis, Conseiller d’Etat, Chef du Département des finances et des relations extérieures ( VD )Hôtel Alpes & Lac, Neuchâtel ( [email protected] )

Janvier 2018 Cours export des Chambres de commerce romandes2 journées complètes traitant des divers domaines de l’exportationHôtel Beaulac, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI - HR Neuchâtel - HEG Arc :Séminaire de droit du travail – Le télétravailHEG Arc, Neuchâtel ([email protected])

Février 2018Cours export des Chambres de commerce romandes(2e journée)Hôtel Beaulac, Neuchâtel ([email protected])

CNCI export : La fonction de logistique dans l’entreprise » ( approvisionnement & sécurisation, gestion et stockage, entreposage, coûts...)CNCI, Neuchâtel ([email protected])

Mars 2018CNCI : Jurilex, session 1CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI Export : Le Carnet A.T.A.CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI : Jurilex, session 1CNCI, Neuchâtel ( [email protected] )

CNCI - Unine CERT : Journée de droit du travail Les certificats, Nouveautés et actualités en droit du travail Aula des Jeunes-Rives, Neuchâtel ([email protected])

Avril 2018CNCI Export : L’origine préférentielle, accords de libre-échange et statut d’exportateur agrééHôtel Beaulac, Neuchâtel ([email protected])

CNCI Export : Cours « Transports (aérien-maritime et rail-route) »CNCI, Neuchâtel ([email protected])

Impressumrepères est le mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieRue de la Serre 4, 2001 Neuchâtel. Tél. 032 727 24 10 - [email protected] - www.cnci.chParution mensuelleConception graphique : Oïko Communication visuelle - Impression : Imprimerie Baillod SA

www.bcn.ch/epargne3

Développez votre prévoyance Optimisez votre fiscalité

Epargne

3aTout est bondans l’épargne.

Votre savoir faire à haute valeur ajoutée n’a pas de prix. C’est dans cet esprit que TSM assure et suit vos produits contre tous risques durant chaque transport, chaque voyage, y compris durant les présentations commerciales, events, foires ou expositions, et ce sans interruption de couverture d’assurance.

A chaque exigence, une solution

Assureurd’exception

Assureurd’exception

TSM Compagnie d’Assurances 41, rue Jaquet Droz, 2300 La Chaux-de-Fonds, Tél. +41 (0)32 911 12 12, [email protected], www.tsm.net

La CNCI vous souhaitede belles fêtes de fin d’année,des idées pétillanteset créatives pour 2018

Un vœu pour 2018?Prenez part à notre concourssur Facebook !

Proposez un orateur pour une de nosmanifestations et gagnez un bon deCHF 200.- pour les événements 2018de la CNCI.

Pour participer au concours, rendez-vous sur:www.cnci.ch/concours2018

repères n° 206 - Décembre 2017 5

actualitéactualité

En 2016, nous évoquions la possibilité que le canton puisse se doter, par sa loi sur l’appro-visionnement en électricité ( LAEL ) d’un compromis enfin acceptable, suite à deux référen-dums auxquels la CNCI avait pris une part active ( cf. repères n°191 ). En janvier 2017, le Grand Conseil a accepté à une courte majorité la LAEL, donnant un cadre législatif à une situation de vide juridique depuis l’entrée en vigueur de la législation fédérale en 2009. Les taxes sur l’électricité, heureusement réduites, ont désormais une base légale canto-nale. La loi acceptée laisse cependant une marge de manœuvre importante aux disposi-tions d’exécutions et en particulier aux communes. La politique énergétique incitative doit maintenant se concrétiser dans les actes, en s’inspirant du règlement d’exécution cantonal ( RELAEL ).

La loi et la position de la CNCI

La CNCI a toujours préconisé qu’une poli-tique énergétique ne devait pas se faire sur le dos de ceux qui font déjà des efforts en vue de réduire leur consommation d’énergie. Cela serait en effet contre-productif de taxer les consommateurs qui se sont par ailleurs engagés à atteindre des objectifs en termes énergétiques. Autrement dit, c’est là le meil-leur moyen de les décourager et de les inci-ter à faire le minimum, alors que l’expérience montre que les mesures volontaires et inci-tatives sont les plus efficaces1. La situation est toutefois tentante : lorsqu’une collectivité a la possibilité de mettre en place une taxe, elle ne s’en prive que rarement. D’autant plus lorsque la taxe est relativement incom-

préhensible pour le consommateur, noyée dans une facture aux multiples composantes. C’est malheureusement le cas de la taxe sur l’électricité. Avec la LAEL, la possibilité est laissée aux communes d’exonérer des éven-tuelles ( mais très probables ) redevances les consommateurs conventionnés, soit ceux, précisément, qui s’engagent pour améliorer la politique énergétique. Il incombe dès lors aux communes neuchâteloises de se doter d’une règlementation ad hoc pour le prélèvement des redevances communales.

Situation actuelle dans les communes

En novembre, seules trois communes du can-ton se sont prononcées sur leur règlement communal : la Tène, La Chaux-de-Fonds et

Le Locle. Malheureusement, aucune n’a saisi l’opportunité de rendre sa parafiscalité inci-tative, n’allant pas dans le sens de l’esprit de la loi cantonale. Pire, les fonds communaux, alimentés par la taxe communale affectée ( pour rappel, les communes peuvent désor-mais également prélever un impôt déguisé appelé « redevance pour l’utilisation du sol » ), initialement prévus pour encourager des pro-jets privés et publics sont accaparés par les collectivités publiques pour l’entretien de leur patrimoine bâti ! Les grandes intentions « vertes » des communes, pour leur popula-tion, se sont vite envolées au vu de l’état des finances et de l’opportunité de taxer au maxi-mum les consommateurs, indépendamment des effets recherchés. Opportunisme, quand tu nous tiens.

Et les autres ?

Avec la LAEL, les communes bénéficient d’une formidable opportunité de mettre en place, à leur échelle, une politique énergétique cohé-rente, simple, raisonnable et efficace. En un mot, incitative. En exonérant des redevances communales les consommateurs convention-nés, elles récompensent ainsi les efforts que font les entreprises. Une source financière et de motivation supplémentaire à s’engager en vue de réduire la consommation énergé-tique au sein des entreprises pour celles qui ne l’auraient pas encore fait ou qui hésitent à reconduire l’exercice. Et, in fine, pour le bien de la collectivité. D’ailleurs, le Conseil fédéral le reconnaissait aussi dans son rapport sur la politique climatique, l’industrie a déjà atteint son objectif « Kyoto » en termes de réduction d’émissions de CO2

2. Et elle continue de se montrer exemplaire ! Aux autres communes du canton, désormais, de montrer un meil-leur exemple vis-à-vis de leurs contribuables consommateurs énergétiques que « vaches à lait, vous n’avez qu’à payer ! ».

> Matthieu Aubert Membre de la Direction CNCI

1 Voir à ce sujet les rapports d’activités de l’Agence de l’énergie pour l’économie ( AEnEc ), www.aenec.ch.

2 Cf. www.cnci.ch/sites/default/files/attached/ Rapport%20explicatif_0.pdf

EnergieVers une politique énergétique incitative ?

forum

6

Avec le développement exponentiel de l’Internet des Objets ( IoT ), nous devrons tous composer avec des machines et des objets connectés. Ces derniers, largement répartis sur le territoire, les villes, les routes, les maisons, les logements, les usines, les machines, les véhicules ou encore sur le corps humain vont produire massivement leurs propres données, vitales pour le monde numérique qui est en pleine ébullition. En générant d’énormes opportunités économiques d’innovation, de nouveaux usages, de croissance et d’emploi ; mais en traitant aussi des données dont la circulation sur la « toile » et l’exploi-tation pose d’immenses défis de sécurité et respect de la sphère privée. Face à cela, quelle opportunité notre région industrielle peut-elle saisir, à la fois en tant qu’utilisatrice de ces technologies, mais aussi et en tant que fournisseur et prestataire de produits et de services recourant à l’IoT ?

gers ( du réfrigérateur à la chaîne hi-fi ), les machines, les véhicules, les appareils médicaux. L’expression « objet connecté » désigne toute chose concrète matériellement adressable par le protocole Internet ( donc aussi bien sur un réseau local que sur un réseau élargi à l’Inter-net ) qui comprendrait un dispositif électro-nique agrégeant capteurs, capacité de traite-ment et fonctions de communication sans fil. L’Internet des Objets quant à lui consiste en

l’ensemble formé des objets capables de com-muniquer sans fil localement ou via l’Internet.

Tous les objets qui nous entourent peuvent ainsi être plus ou moins transformés en ob-jets connectés. Cependant il faut entendre ceci de deux façons : d’abord, il s’agit d’objets connectés entre eux via Bluetooth ou un autre protocole de télécommunication local, mais pas forcément à Internet. C’est le cas par exemple des balances Withings qui affichent sur les smartphone le poids mais aussi l’indice de masse corporelle ou encore l’historique des mesures. Ces objets-là, bien que souvent non connectés à Internet, pourraient l’être sans autre formalité ; en second lieu, il s’agit d’objets qui se connectent à l’Internet pour transférer des données qu’ils ont acquises en direct ou en différé. Un capteur météo émettra l’information de température ou de pression qu’il détient. Un véhicule enverra au garage la mise à jour des données sensibles.

Certains objets déjà « anciens » et courants comme la télévision ou l’automobile sont aujourd’hui des objets connectés. Mais, au-delà d’objets individuels, de quoi parle-t-on concernant l’IoT ?

Objets connectés et Internet des objets

Le terme d’objet désigne ici toutes choses qui nous entourent telles que les appareils ména-

L'internet des objetsUne opportunité pour l'industrie de l'Arc jurassien

repères n° 206 - Décembre 2017

Un livre connecté pour parler de l’internet des objets, une première !

Quels que soient les produits ou services aujourd’hui proposés, ils seront nécessairement affectés d’une manière ou d’une autre par l’Internet des Objets, ou plus simplement « IoT ». Face à ce phénomène, les

questions sont nombreuses et les réponses pour les entrepreneurs sont souvent plus difficiles à formuler qu’on aurait pu l’imaginer en première approximation. C’est préci-sément dans l’idée d’aider l’entrepreneur à y voir plus clair sur l’IoT que la CNCI rend public un ouvrage - « IoT, l’émancipation des objets » - rédigé collectivement par une vingtaine d’entrepreneurs et spécialistes de l’IoT romands.

Fait intéressant, cet ouvrage est lui-même un objet connecté. A cet égard, l’approche de la maison d’édition « G d’Encre », au Locle, est originale. Il n’y a pas de puce, mais un simple tag avec un code QR, avec une connectique qui se passe au niveau du smart-phone. Celle-ci donne la géolocalisation du livre. Ainsi, les acheteurs savent où se trouvent tous les autres livres. Bien dans l’esprit des réseaux sociaux et des « commu-nautés d’intérêt » qui s’y multiplient.

Ce livre a reçu le soutien financier des entreprises, des centres de recherche, des organisations publiques et des personnalités suivants :

Allianz Suisse, agence de Neuchâtel ; Alp ICT ; Banque Cantonale Neuchâteloise ; Cartier Manufacture ; Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura ; Confédération suisse, Secrétariat d’État à l’économie ( SECO ) ; CSEM ; Debiopharm Group ; Emmanuel Vuille Stratégie & Développement ; État de Neuchâtel ; Gasser Media ; MIND ; Micronarc ; Re-traites Populaires ; Services Industriels de Genève ( SIG ) ; Transports publics fribourgeois ( TPF ) ; Trivadis ; Vaucher Manufacture Fleurier. La CNCI tient à adresser ses plus vifs remerciements à ces entreprises et organisations pour leur précieux soutien !

Le livre peut être commandé aux Editions G d’Encre: www.editions-gdencre.ch

L'internet des objetsUne opportunité pour l'industrie de l'Arc jurassien

7

Un immense levier de croissance économique

Selon certaines études, on dénombrera 20 mil-liards d’objets connectés en 2020 ( 8 milliards en 2017 ), qui généreront dans le monde des dépenses et investissements de près de 2'000 milliards de dollars ! C’est dire si l’IOT recèle un immense potentiel de développement d’affaires. Tous les domaines de la société sont concernés, des transports à l’énergie, en passant par la santé, le commerce ou même le secteur primaire. C’est bien sûr aussi le cas dans le domaine de la production industrielle, où ce potentiel est en train de se concrétiser, en Occident comme en Asie, sur des applica-tions permettant d’optimiser, voire de révo-lutionner, la logistique, la maintenance ou la planification de la production.

En termes d’impact économique, l’émer-gence de l’IoT va donner une impulsion incroyable à différents secteurs liés à ces technologies : non seulement tous les fabri-cants d’objets connectés, mais aussi les in-dustriels de l’électronique, les opérateurs de télécommunication, les éditeurs et fournis-seurs de plateforme IoT, les analystes de Big Data et les intégrateurs de ces différentes « briques ».

IoT, une opportunité pour l’Arc jurassien industriel

Pour une région très industrielle comme l’Arc jurassien, l’IoT ( qui peut être lié à des ana-lyses de type Big Data et à de l’intelligence artificielle ) comporte des opportunités sur deux plans :

• Dans l’entreprise, comme élément d’amé-lioration de la performance opérationnelle, du client jusqu’au sous-traitant ; mais aussi comme vecteur de transformation des pro-duits existants, grâce à des services à valeur ajoutée. A cet égard, sur la voie tracée dans le « 4.0 » par des géants tels que Siemens ou ABB, les PME manufacturières locales ont l’opportunité de se rapprocher du client final et de créer davantage de valeur ajoutée par des activités de service ;

• Dans l’écosystème industriel et scienti-fique, comme élément moteur de la re-cherche appliquée et de l’innovation, en

particulier sur les élément forts de notre ré-gion : miniaturisation, basse consommation, automation et information embarquée.

Au niveau de la performance opérationnelle dans l’entreprise, l’IoT permet à l’usine de mettre en réseau ses équipements industriels, ses produits, ses ressources matérielles, ses stocks, sa logistique et ses clients. L’ensemble de ces données, structurées ou non, permet d’obte-nir de nouvelles corrélations et prédictions afin de, par exemple, identifier les causes premières des pannes, conduisant à une meilleure prise de décision et produisant donc des gains de perfor-mance et de satisfactions clients.

Au plan pratique, ce type de système apporte une visibilité en temps réel de performance et du suivi des actifs. Il offre une visibilité continue de l’emplacement et de l’état des actifs fixes et mobiles tels que les pièces critiques, des pièces en montage, de l’outillage et des marchandises et bien sûr des stocks et des livraisons. Sans oublier des nouvelles formes d’analyses dites prédictives permettant d’agir avant que ne sur-viennent les défaillances et pannes. La surveil-lance en temps réel des machines permet aussi de minimiser les temps d’arrêt ainsi que d’évi-ter des accidents de production causés par du matériel défectueux, grâce à un suivi détaillé de l’état des équipements et des paramètres d’exploitation.

A l’heure actuelle, on observe toutefois cer-tains freins à une diffusion immédiate et large de l’IoT et des « briques » de l’industrie 4.0 dans les entreprises : la difficulté de situer les enjeux nouveaux pour une prise de décision vraiment rationnelle ; la difficulté financière, organisationnelle et humaine de transformer les processus rapidement.

En définitive, après plusieurs années de « vaches maigres » conjoncturelles et de pres-sion monétaire, des changements comme l’IoT apportent de nouvelles perspectives positives pour le développement de l’indus-trie de l’Arc jurassien. Encore faut-il, pour qu’elles se concrétisent, que les entreprises - en particulier les PME - retrouvent assez vite les moyens d’investissement nécessaires, mis à mal par la crise ; soit de façon individuelle, soit en constituant des groupes à même d’augmenter la surface financière dédiée aux investissements dans la digitalisation. Avec la reprise qui se confirme dans notre région, on peut espérer que cette transformation s’accé-lère dès 2018 !

> Florian Németi Directeur CNCI

AG

EN

CE

NE

UE

.CO

M

UNE NOUVELLE ÉQUIPE, UN CENTRE DE COMPÉTENCES, UN SEUL BUT.

Route de la Gare 36CH- 2012 AuvernierT +41 32 732 90 00

Route de Prilly 21CH- 1023 Crissier (Vaud)T +41 21 694 00 00

Neuchâtel

Région lémanique

e-gestion.ch

[email protected] SA E-Gestion

Auvernier

Crissier

PATRICK SGOBBACFO

PASCAL BREGNARDIT

ANTHONY KURTHRH

CLAUDE BURGDORFERAdministrateur Qualité

LAURENTCLAUDECEO

MARC HOURIETFiduciaire

E-Gestion a été créé en mai 2004. Quel regard portez-vous sur ces 14 années?Elles sont passées si rapidement! Presque trop. Je n’ai sincèrement pas l’impression que cela fait 14 ans que nous avons décidé de nous lancer dans cette aventure. Le temps passe d’autant plus vite que nous n’avons jamais cessé d’évoluer et d’engager du personnel. Cela laisse peu de répit.

Avez-vous un événement clé qui vous vient en tête?Les 10 ans de l’entreprise. C’était un moment d’émotion car vous prenez le temps de vous arrêter et mesurer le chemin parcouru. Je me souviens m’être dit que nous avions franchi une étape et que nous pouvions être satisfaits et fiers

du résultat. Toutes les interrogations ne sont pas écartées, mais après 10 ans les bases sont solides et l’entreprise est structurée de manière professionnelle avec ses 30 employés.

E-gestion présente aujourd’hui sa nouvelle équipe dirigeante. Quels en sont les principes forts?Nous sommes dans un monde en per-pétuelle mutation. Il ne suffit pas de l’affirmer mais de s’organiser en consé-quence. Pour le dire autrement, nous avons décidé de structurer l’entreprise pour mieux coller aux exigences de nos domaines d’activité. Notre pérennité passe par la qualité de notre service. Que cela soit en assurance, en fiduciaire ou dans l’immobilier, nous devons être

très proches de nos clients, parfaitement connaître leurs besoins et leur proposer un conseil de qualité. Je le répète, notre plus-value c’est notre service.

Raison pour laquelle vous avez dorénavant un Administrateur Qualité?Oui, entre autres. Dans notre nouvelle organisation, chaque responsable de département est soumis à un contrôle qualité et à des objectifs de développe-ment. Cela signifie que notre travail doit être irréprochable et que nous devons rester curieux et attentifs à de nou-velles opportunités et ne jamais perdre de vue que notre capital, ce sont les compétences humaines. Nous sommes une équipe unie partageant les mêmes valeurs. Je suis confiant pour l’avenir !

La nouvelle organisation d’E-Gestion vue par Laurent Claude, CEO. Partage, cohésion, plaisir et réussite commune.

repères n° 206 - Décembre 2017 9

unam

Depuis le printemps 2011, Olivier Haussener préside la Fédération Neuchâteloise des Entre-preneurs (FNE). L’homme est aguerri à la proximité, aux contacts, aux échanges vifs et loyaux. Directeur d’ E. Bühler & Fils à La Tène, Olivier Haussener s’engage pour incarner les valeurs patronales et sociales : respect du travail, respect des hommes, recherche de l’efficience éco-nomique et création de richesses par l’emploi et l’investissement public et privé. Le Président de la FNE dresse un portrait de la banche de la construction ; il commente son évolution et ses perspectives.

Evolution de la construction et du génie civil

Depuis les années 2000, les métiers de la construction et du génie civil ne cessent de s’adapter aux évolutions mécaniques, techno-logiques et informatiques. La productivité est meilleure aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a vingt ans. Les entreprises sont certifiées, la qua-lité, la sécurité, l’éthique écologique sont leurs nouvelles valeurs. Attention ! Dans un marché où la concurrence est exacerbée, où le prix du travail ne reflète plus les véritables engage-ments et les risques réels d’un entrepreneur, où les marges bénéficiaires sont bientôt un souve-nir d’antan, l’avenir économique des sociétés neuchâteloises de la construction reste incer-tain. Une sorte d’inquiétude est de mise, sans peindre le diable sur la muraille, bien sûr.

La construction dans vingt ans

Les nouvelles technologies numériques vont améliorer mais également bouleverser tous les processus de planification et de construction. La question que nous devons nous poser est celle-ci : comment, d’une mutation dont la fin se réinvente sans cesse, parvenir à un avantage durable ? De surcroît, la numérisation annoncée va s’accompagner encore d’une plus grande trans-parence entre pouvoirs adjudicateurs et adjudica-taires. Les coûts et le rendement d’un ouvrage, ainsi que le calendrier de toute réalisation seront connus plus vite qu’aujourd’hui. Ce que nous pou-vons appeler la prochaine construction numérique

permettra aux entreprises de la FNE de mettre en valeur leurs performances et leurs capacités d’in-novation. En définitif, les clients de nos entreprises seront les vrais gagnants des prochains progrès.

Les rapports avec l’administration publique

A l’enseigne de la FNE, les entreprises ont main-tenant pignon sur rue au Château, dans les com-munes, dans les services des administrations. Nous en tirons une grande satisfaction. Un de nos ob-jectifs est atteint : rapprocher les mondes écono-mique et politique. En cela, notre devise est juste : « Seul, on court plus vite ; ensemble, on va plus loin ». Nous avons bien sûr de grands chantiers en plan. Nous aimerions ainsi pouvoir travailler douze mois sur douze dans notre canton, sans restriction sauf les éventuelles dégradations climatiques et saisonnières. Nous avons aussi dans notre mire la recherche d’un partenariat étroit entre l’Etat et nos entrepreneurs pour lutter avec détermination et efficacité contre tous les tricheurs qui sévissent sur les chantiers, bricoleurs ou travailleurs au noir. Enfin, pour améliorer encore l’image de marque de nos métiers, il est indispensable de poursuivre nos efforts pour assurer aux hommes la meilleure sécurité au travail, qui passe par une politique de prévention sans cesse renouvelée.

La formation professionnelle

Elle est au cœur de l’action de la FNE. Nous y consacrons chaque année 200'000 francs, avec notre partenaire syndical. Apprentissage, forma-

Olivier Haussener - Président FNE

FNEFédération Neuchâteloise des Entrepreneurs

tion continue, qualification, certification, plan de carrière : autant d’atouts à développer encore et encore pour renforcer la qualité du travail aux quatre coins du canton. Les jeunes d’aujourd’hui sont les patrons de demain. Ils sont notre fierté lorsqu’ils s’engagent sur les chantiers.

Les conditions-cadres

Notre secteur économique vit au rythme du partenariat entre syndicats des travailleurs et pa-tronal. La Convention Nationale de la construc-tion et du génie civil est notre bible ! Elle règle presque l’entier des conditions-cadres dans notre branche : salaires, temps de travail, protections diverses, vacances, retraite anticipée, préven-tion des accidents et formation professionnelle, tous ces avantages sociaux sont négociés. La Convention Nationale est étendue, ce qui signi-fie qu’elle a force obligatoire sur tout le territoire helvétique. Pour le reste, en particulier la fiscalité, les constats neuchâtelois sont connus. La FNE déplore non seulement la détérioration des fi-nances publiques aux échelons cantonal et com-munal mais surtout le manque de résultat dans l’assainissement durable de celles-ci. La rareté de l’argent public prive les entreprises d’investisse-ments réguliers et la population d’infrastructures performantes. Dans nos régions, l’entretien des patrimoines bâti et routier est délaissé, faute de ressources ou de… manque d’économies ! Des progrès restent également à faire dans l’aména-gement du territoire afin de rendre notre canton plus attractif et compétitif

Propos reccueillis par

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

Le mois prochain : Union professionnelle suisse de l'automobile - Section NE

SÉRIE SPÉCIALE

LES ARTS & MÉTIERSSE PRÉSENTENT

La FNE, c’est...• 69 membres qui remportent 85 % des marchés neuchâtelois

• 2'500 employés ; plus de 90 apprentis

• Masse salariale de 200 millions de francs

• 1'500 soumissions publiques et privées par année, un tiers en provenance d’autres cantons

• Premier salaire après l’apprentissage : Fr. 5'553.-/mois

www.fne.ch

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Rue Fritz-Courvoisier 66, 2300 La Chaux-de Fonds032 967 97 77, www.emil-frey.ch/chx-de-fds

Emil Frey SA Centre Automobile La Chaux-de-Fonds

Votre nouveau Centre TOYOTA

Véhicule illustré: Prius Hybrid Sol Premium , 1 ,8 VVT-i HSD , 5 portes , 90 kW ( 122 ch ) , CHF 36’900 .– , Ø cons . 3 ,3 l / 100 km , CO₂ 76 g / km , rendement énergétique A . L’EFFICIENCE MAXIMALE DE L’HYBRIDE

NEuchâtel Interface PMECase postale 2070, 2302 La Chaux-de-FondsT 032 853 42 54 - F 032 853 40 [email protected]

Aussi pour : vos séminaires, repas de fêtes et de travail !032 723 19 19 I www.alpesetlac.ch

www.zuttion.chBÂTISSEUR DE HAUTE PRÉCISION

DES SOLUTIONS GLOBALES

En faisant appel à notre entreprise, nos clients trouvent un

solutions globales répondant à l’ensemble de leurs besoins.

Ceci est rendu possible par notre savoir-faire couvrant tous les domaines de prestations liés aux installations

optique, télécommunication et photovoltaïque.

DES COMPÉTENCES MULTIPLES

Anos clients, des compétences et de l’expérience ont été acquises dans de multiples domaines d’activités.

Ainsi, nous sommes mandatés pour concevoir, réaliser et maintenir :

Des installations de génie électrique, réseaux de distri-bution MT/BT, stations transformatrices

optique et de télécommunication pour l’industrie

Des installations intérieures pour les bâtiments des ser-vices publiques, sociétés privées, gérances et proprié-taires privés

Des armoires et tableaux de distribution et comptage pour le génie électrique, l’industrie et le bâtiment

Des installations de télécommunication et centraux téléphoniques

Des installations photovoltaïques

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

UN INTERLOCUTEUR UNIQUE

En complétant nos équipes de montage par un bureau

interlocuteur unique et spécialisé pour toutes les phases de réalisation de vos projets, de l'étude d’un avant-projet jusqu’à l’établissement des dossiers de révision.

Les solutions techniques proposées sont celles de pro-fessionnels du terrain, l'interface entre le chantier et la conception est maîtrisée, les décisions sont facilitées et rapides.

UNE GAMME COMPLÈTE DE PRESTATIONS

Les prestations que vous pouvez attendre de notre entreprise s’appliquent à tous les types d’ouvrage. Elles englobent l’ensemble des processus de mise en oeuvre.

Étude et conception, établissement d'avant-projets

Devis descriptifs, mises en soumissions

É

P

Réalisation des travaux

Contrôle et réception des ouvrages

Établissement des dossiers de révision

Supervision, analyse et maintenance

Collectivités publiques, régies

Bureau d’étude

Infrastructures de distribution d’énergie et d’éclairage

Infrastructures routières et autoroutières, tunnels

Infrastructures ferroviaires, transports publics

R

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Industrie, manufactures

Bureau d’étude

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Stations de transformation MT-BT

Armoires et tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, lignes de production, éclairage

Salles blanches, CVS

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

Supervision et maintenance des installations

PME’s

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage

Courant faible, anti-intrusion, détection incendie

Câblages informatiques et télécommunication

Gérances / habitat

Technique du bâtiment, courant fort, paratonnerre

Tableaux de distribution et de commande

Alimentation courant fort, appareils consommateurs

Éclairage

Gestion du bâtiment, domotique (EIB, KNX)

Les solutions que nous proposons prennent en compte, dès

ainsi que les contraintes liées aux réalisations sur des sites en activité.

Ch. de la plage 16 CH-2072 St-Blaise T

Des solutions pour tous vos projets

Saint-BlaiseLes Ponts-de-MartelLa Chaux-de-FondsLe Locle / La BrévineChézard-St-Martin

Pour notre courant vert: Sun Valley – L’énergie électrique 100% photovoltaïque de proximité

www.fluckigersa.ch

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

repères n° 206 - Décembre 2017 11

unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Attention !Nouveaux taux TVA dès le 01.01.2018

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloise des Arts & Métiers

Commerce de détailOuvertures spéciales de Noël 2017L’enseigNE, qui regroupe la Fédération neuchâteloise du commerce indépendant de détail et le Groupement Neuchâtelois des Grands Magasins, a obtenu l’autorisation pour les ouvertures nocturnes spéciales de Noël des commerces du Canton Neuchâtel aux dates suivantes :

> Vendredi 15 décembre 2017, jusqu'à 20h00

> Dimanche 17 décembre 2017 pendant un maximum de sept heures, entre 9h00 et 18h00. L’enseigNE recommande à ses membres d’ouvrir leur commerce le dimanche de 10h00 à 17h00

> Samedi 23 décembre 2017, jusqu'à 20h00

Venez nombreux profiter des ouvertures spéciales de Noël chez les commerçants neuchâtelois !

> Patricia Da Costa Secrétaire patronale FNCID

Suite au refus de l’arrêté fédéral sur le financement additionnel de l’AVS par le biais d’un relèvement de la TVA, les taux TVA changeront au 1er janvier 2018. Sandra Menoud, agente fidu-ciaire à Travers, répond à trois questions.

Quels taux devront appliquer les entreprises assujetties à la TVA, dès le 1er janvier 2018 ?

Les entreprises devront mentionner les nouveaux taux TVA (cf. tableau) sur les jus-tificatifs, quittances et factures concernant des prestations fournies à compter du 1er

janvier 2018. Si les taux affichés seront ceux de 2017, les prestations devront être déclarées à ces taux-là dans les décomptes TVA, même si ces prestations auront été fournies après le 31 décembre 2017.

Qu’en est-il d’un artisan qui facture en 2018 un travail qu’il a effectué en 2017 ? Quel taux devra-t-il appliquer ?

Ce n’est ni la date de l’établissement de la facture, ni celle du paiement qui per-mettent de déterminer le taux de TVA à ap-

pliquer, mais bel et bien l’année à laquelle la prestation a été fournie. En l’occurrence pour l’entreprise en question, elle devra appliquer les taux de 2017.

Comment les entreprises ont-elles été informées sur les changements de taux et sur les points particuliers à considérer ?Où peuvent-elles s’informer ?

L'AFC, un peu prise de court, s’est lancée dans son opération de communication dès le 24 septembre 2017 : les sociétés assujetties à la TVA qui établissent leur

décompte par voie électronique ont di-rectement été informées ; les autres vont recevoir les renseignements avec leur dernier décompte TVA. Les entreprises assujetties peuvent aussi contacter leur fiduciaire ou leur association profes-sionnelle ; enfin, elles peuvent consulter le site de l’administration fédérale des contributions.

Propos reccueillis par

> Charles Constantin Secrétaire patronal UNAM

www.estv.admin.ch

8%

7.7%

Taux jusqu’au 31.12.2017

Taux dès 01.01.2018

Taux Taux normal Taux spécialhébergement

Taux réduit

3.8%

3.7%

2.5%

2.5%

CURA_Ann_reperes_A4_cmjn.indd 1 05.12.16 12:08

repères n° 206 - Décembre 2017 13

Le temps d’essai

But du temps d’essai

Le temps d’essai a pour objectif de per-mettre aux parties de se rendre compte si les prestations promises leur conviennent afin de décider s’ils acceptent de s’engager pour une plus longue durée. Il ne peut y avoir de temps d’essai pour un contrat de travail faisant suite à un contrat d’apprentis-sage, de même que lors d’un changement de fonction au sein de la même entreprise. Par contre, l’employeur qui engage un employé précédemment intérimaire, ne pourra pas considérer la mission temporaire comme temps d’essai. En effet, bien que les parties se connaissaient déjà, elles n’étaient pas di-rectement liées contractuellement.

Délimitation du temps d’essai

Dans une relation de travail de durée indé-terminée, à défaut d’accord contraire entre les parties, le premier mois de travail est d’office considéré comme temps d’essai. Il s’agit d’un mois de calendrier, indépen-damment du taux d’activité de l’employé. Par accord écrit, les parties peuvent prévoir de le réduire, le supprimer ou le prolonger. Après son expiration, il n’est pas possible de prévoir un nouveau temps d’essai, même si le délai initial était d’une durée inférieure à trois mois. La durée du temps d’essai ne saurait dépasser trois mois. Un accord pré-voyant une durée plus longue serait consi-déré comme nul. Les contrats de travail

Le temps d’essai est défini par l’art. 335b CO qui prévoit ce qui suit :

• Durant le temps d’essai, chacune des parties peut résilier le contrat de travail à tout moment moyennant un délai de congé de sept jours.

• Le premier mois de travail est considéré comme temps d’essai.

• Le temps d’essai ne peut pas dépasser trois mois.

• Lorsque durant le temps d’essai, le travail est interrompu en raison d’une maladie, d’un accident ou de l’accomplissement d’une obligation légale incombant à l’employé sans qu’il ait demandé à l’assumer, il est prolongé d’autant.

de durée déterminée n’ont pas d’office de temps d’essai, mais il est tout à fait possible d’en prévoir un. Le temps d’essai débute dès la prise effective d’emploi indépendamment de la date de la conclusion du contrat. Le délai de congé prévu par la loi est de sept jours nets sans terme, ce qui signifie que si le congé est reçu un mardi, le contrat prendra fin le mardi suivant. Ce délai peut également être réduit, supprimé ou prolongé par accord écrit, de même qu’il est possible de prévoir un terme au délai, tel que pour la fin d’une semaine par exemple. La résiliation durant le temps d’essai est possible jusqu’au dernier jour de celui-ci. C’est le moment de la récep-tion du congé qui fait foi. Le délai de congé applicable peut ensuite courir au-delà de la période du temps d’essai.

Prolongation du temps d’essai en cas d’interruption du travail

Le temps d’essai ne peut être prolongé qu’en cas de maladie, accident ou accom-plissement d’une obligation légale incom-bant à l’employé sans qu’il ait demandé à l’assumer. Il s’agit d’une liste exhaustive. Ainsi, une prolongation en cas de congé non payé ou de vacances n’est pas envisa-geable. Peu importe si l’empêchement de travailler est fautif ou non. Le temps d’essai sera prolongé du nombre de jours ouvrables non travaillés, c’est-à-dire hors jours de congé, fériés ou de repos. La prolongation n’a pas de limite, elle durera tant que le travail est interrompu ou jusqu’à ce que le contrat soit résilié.

Résiliation durant le temps d’essai

Les règles sur le congé abusif s’appliquent durant le temps d’essai ce qui n’est pas le cas de celles concernant le congé en temps inopportun. Cela signifie que durant le temps d’essai, le contrat peut être résilié valable-ment durant une période de maladie ou de grossesse par exemple. En effet, les périodes de protection de l’art. 336c ne peuvent être invoquées qu’après le temps d’essai.

> Régine de Bosset Conseil juridique i-lex

travail

revue de presse

14

>02.11.2017 Le groupe de publicité APG SGA a décroché au-près des CFF le marché de la commercialisation des surfaces publicitaires dans les gares et les trains. Le nouveau contrat prendra effet le 1er janvier 2019. APG SGA s’est vu attribuer tous les lots concernant la publicité tierce analogique et numérique dans toutes les gares de Suisse. Le contrat porte également sur la commercialisation de la publicité à l’intérieur et à l’extérieur des trains. Le nouveau contrat, dont le montant n’est pas divul-gué, durera de cinq à dix ans selon le lot, avec des options de prolongation pour les CFF. Les surfaces publicitaires numériques offrent de nouvelles possibilités, par exemple d’assurer une in-formation étendue et ciblée à la clientèle en cas de perturbation.

>03.11.2017 Les Suisses se prononcent le 4 mars prochain sur No Billag. Celle-ci veut interdire la perception d’une redevance et son versement aux radios et TV agréées. Dans l’Arc jurassien, Canal Alpha et le groupe BNJ ( RTN, RJB et RFJ ) bénéficient de la redevance. Sa disparition ferait planer une menace sur l’exis-tence de ces médias.

>03.11.2017 Le 12 novembre 2015, la toute jeune marque de cosmétiques Ferrié Paris SA inaugure ses locaux à Neuchâtel en grande pompe. L’Office de la promotion économique décide de soutenir l’installation de cette entreprise qui a introduit un éclairage LED dans ses produits de maquillage. L’aventure promet d’être lumineuse. Mais elle ne durera pas plus d’un semestre. Aujourd’hui, ils sont 33 créanciers à réclamer pour 332’000 francs de poursuites. L’entrepreneur a signifié une op-position totale à la majorité des poursuites. La société est ac-tuellement en liquidation et l’entrepreneur ne donne plus signe de vie depuis la mise en liquidation de sa société à Neuchâ-tel. Parmi les créanciers, figurent la BCN à hauteur de 108’000 francs ou la caisse cantonale de compensation pour près de 19’000 francs. La moitié des créanciers est constituée de petits entrepreneurs de la région. Ceux-ci ont de la peine à avaler la situation et le silence de l’Etat de Neuchâtel dans ce dossier.

>10.11.2017 La Croatie sera la troisième destination touris-tique proposée par Croisitour au départ de l’aéroport des Epla-tures, à La Chaux-de-Fonds. Du 31 mai au 14 octobre 2018, les voyageurs décolleront à 13h35 avec un Phenom 330 d’Air-Gla-ciers et atterriront à Pula, en Istrie, 1h40 plus tard. A eux Porec, Opatila, Rovinj, les criques et eaux cristallines de la côte nord-est du pays, le charme des petites villes et villages. Le prix ? Au-tour de 1’500 francs la semaine, comme pour l’île d’Elbe. Le vol est un peu plus long ( il coûtera 1’180 francs ), mais les hôtels ( 3, 4 ou 5 étoiles ) un peu moins cher.

Benetton, Esprit, Geox, Triumph et Vero Moda sont dans le viseur d’un rapport de la Campagne Clean Clothes ( CCC ). Sa vaste enquête dénonce les bas salaires dans l’industrie tex-tile. Le rapport « Europe’s Sweatshops » décrit les abus sur les chaînes d’approvisionnement de marques internationales en Europe de l’Est et du Sud-Est, pays qui sont devenus des des-tinations privilégiées en raison des salaires très bas qui y sont pratiqués. La CCC a interrogé plus d’une centaine d’ouvriers dans des usines de chaussures et de vêtements en Hongrie, en Serbie et en Ukraine.

Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15

>16.11.2017 Bâloise a vu ses affaires légèrement fléchir, de 0,2%, après neuf mois en 2017, à 7,22 milliards de francs. La croissance des revenus dans l’assurance non-vie a quasiment compensé le repli enregistré dans les activités vie après la ces-sion d’un portefeuille en Allemagne. Dans le domaine de l’as-surance-vie, principale source de revenus de Bâloise, le volume d’affaires s’est ainsi contracté de 1,5% en l’espace d’un an, à 2,87 milliards de francs. Outre la vente d’un portefeuille de po-lices outre-Rhin, le tassement reflète une politique de souscrip-tion restrictive. Les affaires non-vie ont pour leur part progressé de 1,9%, à 2,72 milliards de francs. En Suisse, les revenus se sont étoffés de 0,2%, à 1,23 milliard.

>24.11.2017 Développé avec un célèbre designer londonien par le groupe Brasport, le bracelet Noomoon ne devrait finale-ment pas se cantonner aux montres connectées. Son système pourrait être adopté par d’autres accessoires de sport. Dévoilé dès septembre dernier dans certains pays, il s’en est écoulé envi-ron 10’000 pièces à des détaillants. Quelques consommateurs ont également pu en acquérir dans le cadre d’une campagne sur le site de financement participatif Kick starter. Mais le vrai démarrage pourrait intervenir grâce à l’arrivée du produit sur la boutique en ligne de la marque et sur Amazon. Dépourvu de boucle et de passant, le bracelet en caoutchouc de haute qualité se ferme par un système breveté permettant d’agripper les deux brins qui s’insèrent l’un dans l’autre. >25.11.2017 La marque horlogère Louis Moinet, établie à Saint-Blaise, a été distinguée aux « Good Design Awards » avec Memoris, « le premier chronographe-montre de l’histoire ». Ce modèle a été primé aux côtés de l’iPad d’Apple. « Recevoir un Good Design Award aux côtés de firmes comme Apple est une consécration. Ce prix honore la mémoire de Louis Moinet et replace cet horloger de génie, inventeur du chronographe, au panthéon des artistes universellement reconnus », s’est réjoui le directeur général Jean-Marie Schaller. Lancés il y a 67 ans à Chicago, aux Etats-Unis, les Good Design Awards mesurent si une création enrichit le monde contemporain par son design. Près de 1000 dossiers d’entreprises ou de designers indépen-dants ont été déposés en 2016, venant de 46 pays différents.

repères n° 206 - Décembre 2017

>11.11.2017 La marque horlogère Chopard a été couron-née cette année de l’Aiguille d’Or, la principale récompense du Grand Prix d’Horlogerie de Genève ( GPHG ). Les 28 spécialistes internationaux ont décidé d’attribuer l’Aiguille d’Or de cette 17e édition à la L.U.C. Full Strike de Chopard, un modèle réalisé sur le site de Fleurier de la marque. L’entreprise genevoise se voit aussi récompenser de la meilleure montre joaillerie. Le prix spécial du Jury est allé, lui, à deux maîtres émailleuses, dont la Neuchâte-loise Anita Porchet. Les marques neuchâteloises ont été parti-culièrement remarquées. Bulgari et Parmigiani ont également reçu deux prix. Zenith, Chanel, Greubel Forsey, Ulysse Nardin et Voutilainen ont aussi été récompensées. Le Jura bernois est à l’honneur avec Longines. Les sociétés genevoises Van Cleef & Arpels, Tudor et Vacheron Constantin complètent le palmarès. Plus de 70 montres avaient été retenues pour ce Grand Prix.

>14.11.2017 Après plusieurs bâtiments du quartier de la Ma-ladière à Neuchâtel ( le stade, Microcity, le Campus Arc, le Nid-du-Crô, le CSEM et la step ), c’est au tour de la patinoire d’être dotée d’une centrale solaire photovoltaïque par Viteos. Sa mise en service est prévue pour février 2018 et, avec ses 2’000 mètres carrés, elle produira environ 310’000 kWh/an, soit l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 89 ménages. Viteos financera et gérera la production et la distribution du courant sur le réseau électrique. Cette réalisation permettra également à Viteos de proposer à ses clients davantage de courant 100% renouvelable et neuchâtelois parmi sa gamme de courants verts.

>16.11.2017 Sept start-up prometteuses se sont présentées aux investisseurs lors d’une soirée à Microcity. Pour pimenter le jeu, et peut-être orienter un peu les investisseurs, il était proposé au public de voter pour la start-up qui les convainc le mieux. A ce petit jeu, ce sont deux boîtes locales qui ont attiré le plus de suffrages, étant dotées déjà, il est vrai, d’une certaine réputation. La première est One drop diagnostics, qui livre une solution légère pour détecter des maladies cardiovasculaires. La seconde est Coat-X, fabricant d’un film ultra-mince pour emballer les dispositifs électroniques implantables.

Pour tous renseignementsChambre neuchâteloise du commerce et de l’industrieTél. 032 727 24 10 - [email protected]

Tarifs 2018 des annonces publicitaires (TVA en sus)

Nos tarifs s’entendent publicité fournie par l’annonceur en fichier pdf haute définition deux semaines avant parution

1/1 Page A4, 190 X 277 ou 210 X 297 Quadrichromie 1’050.-

1/1 Page A4 - 4e de couverture Quadrichromie 1’350.-

1/1 Page A4 de couverture Soit 2e et 3e, 190 X 277 ou 210 X 297 Quadrichromie 1’130.-

1/2 Page A4, 190 X 136 mm Noir / blanc 390.- Annonce en quadri 490.-

1/4 Page A4, 92 X 136 mm Noir / blanc 290.- Annonce en quadri 390.-

Rabais de répétition 6 insertions 5% 11 insertions 10%

Médaille d’or et Prix du Meilleur Mousseux au Mondial des Pinots 2017

Caves Mauler • Le Prieuré St-Pierre • CH-2112 Môtiers/NE • Tél. +41 (0)32 862 03 03

www.mauler.ch

Une tradition familiale prestigieuseCuvées d’exception élaborées depuis 1829

repères n° 206 - Décembre 2017

économiques. Le point faible : l’art de « se trico-ter » des problèmes alors que nous vivons dans une région qui posséderait tous les atouts pour devenir un modèle pour la Suisse. Au lieu de ça, le canton jouit d’une mauvaise image ( due notamment aux différentes frasques politiques de certains élus et à son incapacité à sortir de son marasme financier ) alors qu’il suffirait de très peu de choses pour le valoriser. Il est par conséquent urgent que le Conseil d’Etat passe des promesses aux actes. Il a eu quatre ans pour se mettre dans les dossiers ; maintenant, le diagnostic est posé, il doit impérativement empoigner les problèmes. Quant au législatif, il est regrettable de constater que les deux partis gouvernementaux sont dans l’incapacité à trou-ver un terrain d’entente et à dialoguer pour arri-ver à sortir le canton de l’impasse. Cette lutte stérile doit trouver au plus vite une issue.

Si vous pouviez changer quelque choseau niveau du canton, que feriez-vous ?

Je mettrais le Conseil d’Etat en mode " com-mando " pour résoudre rapidement les pro-blèmes inhérents au canton. Ce qui permettra d’attirer de bons contribuables, d’étoffer le tissu économique local et finalement de redonner ses lettres de noblesses au Canton de Neuchâtel. Il faut arrêter d’encourager le tourisme social et d’aligner des exercices budgétaires déficitaires.

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Il faut trouver la force d’avancer et d’y croire ! Certes, le Canton de Neuchâtel n’est pas un lieu de résidence attractif financièrement, mais il possède une multitude d'atouts spécifiques, qui en font un cadre de vie idéal.

A l'approche de Noël, je désire faire parvenir à tous les membres de la CNCI mes meilleurs voeux pour Noël et une heureuse nouvelle année.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI Relations membres CNCI

17

le patron du mois

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

Un travail intense et la capacité à développer un engagement fort de l’ensemble des collabora-teurs ; ce qui implique une unité de vue quant aux objectifs et une détermination émotion-nelle générant une fierté, une appartenance et un esprit d’équipe. En mettant en oeuvre une politique qui place l’homme au centre de l’entreprise, cela permet de faire progresser les collaborateurs et ainsi parvenir à répondre durablement aux attentes du client. C’est tout l’enjeu du management durable. Finalement, notre objectif : valoriser et assurer la pérennité de l’entreprise et de notre savoir-faire.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

Allier le savoir-faire et l’innovation en se posi-tionnant dans le moyen / haut de gamme. Tout en utilisant toujours davantage des technologies ultramodernes et inédites ainsi que de nouveaux matériaux. Aujourd’hui, par exemple, nous utili-sons l’impression 3D qui offre une large gamme de possibilités pour la fabrication d’outils de posage. Plus que jamais, les imprimantes 3D s’invitent dans les ateliers de l’industrie fine, en alternative idéale à l’usinage métal.

En ce qui concerne les nouvelles exigences fixées par Swissness, je ne suis pas du tout sa-tisfait. Cette nouvelle loi est censée permettre déterminer de manière plus précise la prove-nance géographique d'un produit ou d'un ser-vice; autrement dit, la loi définit à partir de quel point un produit peut prétendre à la provenance suisse. En réalité, la Confédération n’a fait que rédiger un mode d’emploi qui permet de faire n’importe quoi dans la légalité. Comment peut-on attribuer une origine suisse à des modèles dont la majeure partie des composants est fa-briquée à l'étranger ? C'est intolérable !

Quels sont les points forts/faibles de l’environnement économique et politique du Canton de Neuchâtel ?

Nous avons la chance de vivre dans un beau canton reconnu au niveau mondial pour sa capacité à innover dans différents domaines

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activités ?

Jusqu’à présent, la montre avait une double fonc-tion utilitaire et d’apparat: elle servait à donner l’heure, éventuellement à chronométrer, mais c’était également un bijou, une pièce d’orfèvre-rie qui permettait à son propriétaire d’émettre des indices ( sur sa richesse : prestige de la marque, mécanisme, matériau ; sur son style ou son état d’esprit : montre ludique, montre spor-tive, montre classique, montre luxueuse, etc. ). La montre, qui contribue à la création et à la démonstration d’une identité, était davantage un bijou, un objet de prestige et un marqueur social. Or le progrès technologique a permis une miniaturisation qui a entraîné une extension des fonctions de l’objet montre qui n’est pas ou n’est plus simplement de donner l’heure, ce que tout le monde a cru pendant longtemps et ce que certains continuent de penser. Cela pose donc la question de la pertinence des objets produits par les horlogers traditionnels: quelle est désormais l’utilité d’une montre qui ne sait que donner l’heure, face à la montre connectée qui permet de communiquer, de se tenir infor-mé et d’avoir à tout moment des informations sur son métabolisme ? Qui achètera encore des « simples montres » en 2020 ? Est-ce que la nouvelle génération de consommateurs - ceux de la génération Y - adhèrera-t-elle au discours traditionnel d’une marque ? Car ce sont eux les clients du futur. Et pour eux, même une montre entre 500 et 1'500 francs ( prix de la nouvelle Apple Watch 3 ) est un déjà un objet de luxe. Par conséquent, dans les prochaines années, l’hor-logerie suisse devra impérativement se démar-quer en misant sur des valeurs culturelles et sur l'innovation tout en travaillant en étroite col-laboration avec des partenaires et spécialistes horlogers. Pour ce faire, elle devra obligatoire-ment sortir de l’opacité et du culte du secret qui dure depuis près de quatre siècles et jouer la transparence. Notamment au niveau des prix. Les marques devront obligatoirement revenir à une valeur perçue plus juste par les acheteurs.

Alain MariettaAdministrateur délégué de Metalem SACadrans de montres soignés et joaillerie

La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 206 - Décembre 2017

Rt-Immo SAUne entreprise de proximité dans le domaine de l’immobilier

Madame Joëlle Rougemont a fondé RT-Immo SA après plus de 20 ans d’activité dans le domaine de l’immobilier, années durant lesquelles elle a notamment obtenu un brevet fédéral de gérante d’immeubles, puis celui de courtière en immeubles.

Ayant une solide connaissance du marché et de ses acteurs et bénéficiant d’un réseau étendu, RT-Immo SA garantit un traitement objectif et efficient des affaires qui lui sont confiées.

Entreprise dynamique, soucieuses de satis-faire ses clients et ses partenaires, elle se caractérise par sa réactivité, sa rapidité d’action et son sérieux.

Elle attache une importance primordiale aux relations qu’elle tisse avec sa clientèle et offre un service minutieux et personnalisé, pour une gestion saine et efficace, aussi bien au niveau de la gérance d’immeubles que de l’administration de propriétés par étages.

Garantir une tenue claire et transparente de la comptabilité, évaluer les rénovations nécessaires et assurer leur suivi, préserver le

patrimoine immobilier de ses clients sur le long terme et assurer un rendement opti-mum, tels sont ses objectifs.

RT-Immo SARoute de Soleure 122072 Saint-BlaiseTél. 032 756 44 44www.rt-immo.ch

YpubDepuis sa création, Ypub ne cesse d’évoluer tant dans les techniques d’impression digitale que grâce son service à la clientèle.

Nos activités touchent à tout ce qui a trait au visuel de communication. Nous réalisons physiquement ce que le graphiste crée et met en forme selon vos souhaits. Nos tech-niques de réalisation se concentrent sur deux points: la découpe de lettres et l’impres-sion digitale. Avec ces deux procédés, nous n’avons plus de limites à la création et nous pouvons concevoir des autocollants ( stickers ) pour vos vitrines, vos véhicules, vos panneaux qu’ils soient en alu, en dibond, en forex ou en plexi, mais également les enseignes, lumineuses ou non-lumineuses et bien d’autres choses encore.

Il nous est également possible d’imprimer en direct sur des bâches standard de chan-tier, de la bâche micro perforée (mesh), de l’autocollant d’une résistance de 2, 4-5 ou même 10 ans avec ou sans laminage de protection, du tissu, du polymère pour des roll-up, qu’il y ait des conditions extrêmes (chaud ou froid) ou que ce ne soit qu’éphé-mère nous avons la solution qui saura vous convenir.

De par notre métier, nous croisons la route des PME ainsi que des grandes entreprises du Canton de Vaud, mais également de celles de toute la Suisse romande. Il nous mène également sur les lieux des événe-ments les plus importants de la région, mais également pour l’implantation de nouveaux chantiers, pour la signalétique de bâtiments, l’indication d’un nouveau com-merce ou d’une nouvelle boutique!

Nous sommes polyvalents dans toutes les situations, qu’il s’agisse d’évènementiel, de projets pour les particuliers et pour les en-treprises, qu’elles soient déjà implantées ou qu’il y ait l’intégralité de l’identité visuel à concevoir, les services que nous proposons n’ont pas de limites!

Parce que la pub c’est YPUB !

YpubCh. De Treycovagnes 211400 Yverdon-les-BainsTél. 024 420 70 00www.ypub.ch

• Espace de chargement parallélépipédique• Large porte coulissante, les palettes Europe peuvent

être chargées sur le côté• Seuil de chargement bas• Portes battantes arrière avec angle d’ouverture

à 180° et 250°• Largeur de chargement de 1’268 mm• Tunnel de chargement FlexCargo® en option

LA FIABILITÉ, LA RENTABILITÉ ET LA CAPACITÉ SONT REDÉFINIES.

2,5% LEASINGdès CHF 17’650.– par mois, dès CHF 125.–*

www.garages-lanthemann.ch

Vivaro Van 1.6 CDTI, 70 kW / 95 ch (Euro 6), Prix de base CHF 27’900.–, Rabais CHF 10‘250.–, Prix net CHF 17‘650.–, mensualités CHF 232.–*. Durée 48 mois, kilométrage 10‘000 km/an, taux annuel effectif 2.5%, acompte CHF 5’580.– Casco complète non comprise, Opel Finance SA ne conclut aucun contrat de leasing susceptible d’entraîner le surendettement du client. Prix recommandé non obligatoire hors TVA (8%). Offre valable jusqu’au 31 décembre 2017.

L’AVENIR APPARTIENT A TOUS

1711_Lanthemann_Vivaro_210-297_RZ.indd 1 01.12.2017 14:27:16