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84°"" Année—№99 ABONNEMENTS Trois Mois. . 4 ir. Six Mois. . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dihors du département: fr. ETRANGER 25 FRANCS INSERTIONS \nnonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers " FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTTON & ADIVIiNISTRATiON ; 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR - I Direcleir: A. GIROUARD I OTéléphon. 1-95 Mercredi 12 Décembre 1928 LE NUMERO 15 C"' Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation da trois nu- méros engage pour une innée. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. L'Indemnité parlementaire Il paraît qu'on s'est trop hâté d'an- noncer l'élévation de l'indemnité parlementaire. Ces messieurs de la « Commission de comptabilité » ont réfléchi et ont été inspirés par le Dieu de la sagesse, puisque leur rappor- teur vient de déclarer à des inter- viewçrs complaisants que l'heure de la réforme sonnera seulement quand les fonctionnaires moyens et supé- rieurs auront vu leurs traitements d'avant-guerre portés au coefficient pinq. Nous ne pouvons qu'applaudir à ce geste qui est à la fois d'équité et de prudence. On aurait sans doute mal compris que les parlementaires mis- sent leur indemnité au taux de la stabilisation sans se préoccuper de la situation des autres et il est élégant de leur part de remettre la partie. On la jouera à une heure plus oppor- tune; n'en doutons pas. Nous n'en aurons, alors, ni surpri- se, ni indignation. Nous ne protes- tons pas systématiqulment contre l'hypothèse de représentants conve- nablement rétribués, étant donné, d'ailleurs, que le taux nouveau de l'indemnité ne représentera jamais que la valeur d'avant-guerre. Toute- fois., nous demandons la permission de formuler certaine réserve. En 1920, quand les iS.ooo devin- rent 27..000, M. Rognon qui rappor- ta le projet de loi rappelait avec so- lennité les arguments qui avaient dé- jà servi dans le passé et qui devaient être invoqués de nouveau quelques années plus tard : « Il faut, disait-il, que les deux grands corps dont la représentation nationale se compose ne soient pas laissés dans une situa- tion amoindrie et que ses membres possèdent une indépendance qui leur permette de se consacrer tout entiers, sans regrets, à la gestion du patri- moine de la France et aux intérêts nationaux dont ils ont la garde ». Soulignons d'un roulement de tam- bour cette tirade majestueuse et fai- sons remarqiier ensuite que, l'indem- nité relevée, MM. les Sénateurs et MM. les Députés n'ont pas sacrifié sur l'autel de la patrie les conseils d'administration dont ils faisaient partie, les affaires industrielles qu'ils dirigeaient et que la défense de la veuve, de l'orphelin et des autres a continué l préoccuper bien davantage ceux d'entre eux qui appartenaient au barreau, que le souci de la gestion du patrimoine national, pour parler comme M. Rognon. Mais nous ne leur chercherons pas" une mauvaise querelle sur ce terrain. Nous ne sommes pas davantage de ceux qui réclament la gratuité du mandat électif et un parlement de millionnaires, que de ceux qui sou- haitent composer la Chambre et le Sénat de gens sans profession qui se- raient trop souvent aussi sans compé- tence. Seulement, nous pensons que la contre-partie de l'augmentation de l'indemnité devrait ctreja réduction très sensible du nombre des repré- sentants; d'abord, parce que rien n'exige des assemblées de 600 ou de 3oo membres, que le travail n'a jamais suivi l'ascension du nombre, au con- traire, et puis, enfin, parce que nous avons le souvenir que des engage- ments à cet égard ont été pris dans le passé et ont été violés. Nous souhaitons donc qu'on s'en souvienne quand la «Commission de Comptabilité » reparlera de la ques- tion qui lui est chère et qu'on subor- donne la réforme à. une réduction im- portante, et garantie cette fois, du nombre des parlementaires. Georges ROCHER. liiiiiiiiiiiimmiiiiiiiiiiiiimmiïïïïr Lâ Politique de Fltalie Lo <( Temps » prend en grande considé- ration, le discours de M. Mussolini, qui est résolument pacifiste, sans toutefois renon- cer à la préparation, des moyens de faire respecter l'Italie, si elle était attaquée : « On veut croire, malgré certaines appa- rences créées par des campagnes systéma- tiques de la presse fasciste, que l'Italie pas plus que la France, pas plus que l'Angle- terre ou d'autres puissances de premier plan, on songe à assigner des buts impéria- listes à ses efforts. » C'est précisément parce que M. Musso- lini souligne le fait que l'Italie fasciste poursuit une politique on réaliste qu'on doit supposer qu'elle ne rôve d''auc|une aventure. Le « Duce a tenu à dire que la période « de trfste mémoire des tours de valse » est terminée et que l'Italie entend être très prudente avant de donner son amitié à quiconque. » Pour les peuples comme pour les hom- mes, il est toujours bon de n'accorder son amitié qu'à bon escient; mais encore faut- il savoir de quel prix l'Italie désire qu'on paye son amitié qui, si précieuse qu'elle puisse être no saurait pourtant prévaloir, sur les droits, les intérêts vitaux et même la dignité des nations auxquelles elle s'of- fre. « Il faut savoir, a dit M. Mussolini, que pour l'amitié et pour son contraire, nous allons jusqu'au bout ». » Est-ce une façon de faire apprécier l'a- mitié italienne? Est-ce une menace plus ou moins déguisée à qui ne l'estimerait pas à toute sa valeur ? On ne sait trop. L'é- loquence du « Duce » est parfois déconcer- tante dans ses effets. Ce qu'on ne peut lui contester, c'est une certaine affectation d'audace et une manière de mettre les au- tres en garde contre les risques possibles de toute politique d'abandon qui consti- tuent, en somme, pour la diplomatie, au milieu des difficultésde l'heure présente, une sorte de salutaire avertissement ». NOUVELLES EXPRESS Des dissidents ont attaqué trois auto- mobiles militaires près de Colomb-Bé- char : trois officiers et un sons-officier ont été tués. La santé du roi George reste inquié- tante. M. Briand, président en exercice de la S.D.N. adresse un télégramme à la Boli- vie et au Paraguay pour leur recomman- der la procédure d'arbitrage. M. Klotz, ancien ministre, est l'objet d'une demande de levée d'immunité parlementaire. Celui-ci aurait signé des chèques sans provision et imité une signature En présence des faits et des .plaintes déposées, le procureur général a transmis la demande de levée d'immunité parle- mentaire. M. Litvinofï critique la politique de Locarno et du pacte Kellogg : il propose- rait la dissolution de l'armée rouge. Au cours de la séance publique qu'il a tenue mardi matin, le Conseil de la S.D. N. a' approuvé, sur le rapport de M. Quinonès de Léon, représentant de l'Es- pagne, les résolutions proposées par le Commité d'Hygiène dans sa dernière session. Un incendie s'est déclaré hier, à-Tours, 170, rue Jolivet, dans un entrepôt de ma- tériaux de démolition et une fabrique de paillassons. . Au cours des trav.:uxde sauvetage, qui ont duré près de deux heures, le soldat Hermès, du 8' génie, et une voisine, Mme Bézanger, ont été blessés. Les dégâts sont importants. I m 11 iiu 11» un I iJUJJiu 111111 n 11111 lis Pour éviter les douzièmes La majorité , qui donne sa confiance au ministère à propos du vote du budget, s'est accrue de jour en jour, de telle sorte qu'on a pu, pendant un temps, renoncer à re- oourir aux urnes. Le vote à nгains levées suffisait. Il est plus rapide et bien plus ex- pressif. , M. Berton, communiste bourgeois, n'a cessé d'intervenir. Bien qu'il soit décidé à ne pas voter le budget, il trouve qu'on ne lui laisse pas assez longtemps, ni assez souvent la pnroIe,et il réclame que la fin de l'année budgétaire sait roix)ussée au 3i mars. Nous voulons bien. La Commission des Finances a déjà demandé cette même ré- forme, qui paraît bien raisonnable. On sait qu'elle fut réclamée par MM. Ribot, Yves Guyot et bien d'autres. Le gouverne- ment 1920, a déposé un projet dans ce sens. Il est hors de doute que ce sont les né- nécessités do contrôle parlementaire,c'est-à- dire l'ouverture et la durée des sessions, qui doivent déterminer le point de départ de l'exercice. En faisant partir l'année budgétaire du i""' avril, — autrefois, M. Peytral deman- dait du i " juillet— on éviterait plus aisé ment les douzièmes. A la condition toute- fois qu'on ne perdît pas de temps et que tout fîlt réglé le 3i mars. Sans adhérer à la réforme. M. Guernut demande que le budget soit déposé vers le I®'' avril. Il a raison, mais à la condition que la discussion ne se prolonge pas pen- dant des mois. Nous no pouvons oublier que lorsqu'on discutait, avant la guerre, le budget pendant un long semestre, on était certain de voir infliger au pays qua- tre ou cinq douzièmes provisoires En pratique, il faut convenir que la mé- thode suivie depuis trois ans serait irré prochable, si la discussion du budget com- mençait dans les premiers jours d'octobre et non à la mi-novembre. La crise, qui suivit le Congrès d'Angers, à fait perdre à la Chambre dix jours qu'elle rattrapera avec peine, même au prix de trois séances par jour. LE GUETTEUR. -§§§- La nouvelle mésaventure du «Quotidien» Le Quotidien, « journal honnête pour d'honnêtes gens » joue vraiment de mal heur. Il y a quoique temps, il était convaincu par certains de ses collaborateurs qui le guettaient avec éclat pour fonder le jour- nal La Lumière, d'avoir reçu des concoui-s des groupements économiques qu'il se flat- tait de combattre, et d'imager aux fonds secrets. Lo voilà maintenant compromis, en mô- me temps quo la Rumeur de M. Anqu£til, dans l'affaire Hanau. S'il faut en croire \e Populaire, le Quo- tidien. aurait affirmé sa publicité finan cièro au groupe Hanau pour 3oo.ooo francs par mois. Une paille, comme on voit 1 Le Quotidien est ainsi convaincu d'avoir vécu pendant plusieurs mois de l'argent dérobé à la petite épargne par une bande d'aigrefins. Nous avons toujours pensé, et écrit, que l'entreprise du Quotidien était une vaste imposture, et qu'elle finirait par un scan- dale. Nos prévisions se réalisent point par point. Ce n'est pas cela qui redorera le blason terni du Cartel. Peut-être finira t on, dans le public, par comprendre où sont les honnêtes gens. (La République démocratique). Chez les Radicaux-Socialistes La dernière séance du Comité exécutif de la rue de Valois n'a pas été le triomphe de la clarté politique. Après un discours do M. Daladier sou- tenant la i»litique d'Angers, deux parle- mentaiTes radicaux qui avaient déjà com- battu cette poliliquo au cours du Congrès, MM. Nogaro et .Iiilien Durand ont, en des interventions vigoureuses maintenu leur opposition aux directives imposées au par- ti on ces assises mémorables. Force a bion été de faire état de leur ré- sistance,à laquelle so sont associés,au cours des derniers scrutins, 55 membres du groupe radical-socialiste de la Chambre. Pour éviter une scission dass le parti, M. Daladier a ,di1 admettre que la motion votée au cours de la séance du Comité exé- cutif, tout en réclamant l'unité de vote des élus, ne fit aucune allusion aux articles du programme d'Angers concernant la ûé- fense nationale. Seule, s'y trouve maintenue l'injonction d'avoir à voter contre los articles 70 ét 71 de la loi de Finances. UiUe fois de plus, il apparaît .donc quo le seul ciment do l'unité radicale-socialisto, c'est le bon vieil anti-cléricalisme d'autre- fois. A bas la Calotte... quoi! Et le parti radical-socialiste se flattait de s'être rajeuni I La Trêve de Décembre Elle part maintenant des premiers jours du mois. Déjà t< le facteur des imprinn^ » a commencé sa tournée et distribue d'yne main les souhaits et de l'autre les catalo- gues des grands magasins. Et tout lo rnonde, avec lui, n'est plus que sourires et que conipliments. Les que- relles do ménage s'apaisent, les. différends entre voisins s'aplanissent. Chacun est en veine do concessions. Bénissons le mois de décembre, .même s'il doit écorner notre bourse, puisque c'est grâce à lui que nous serons meilleurs que d'habitude. Ce n'est point quelque se- crète injonction de la. nature, comino celle du printemps, qui change ainsi notre ça-- ractèro avec l'hiver. Non. Ce miracle est tout artificiel. II est dû à des calendriers, qu'on vous offre avec le sourire, à des yi. trines illuminées qui sollicitent notre gé- nérosité. Mais sans doute qu'au fond nous ne sommes pas trop mauvais puisqu'il en faut si peu pour toucher notre cœur. , Et, puisque cette trêve commence cha- que année im peu plus tôt pour finir tqu- jour plus tard, il faut espérer qu'un jour elle n'aura point de fin et que, nous serons de petits saints du 1" . janvier, jusqu'à la. saint Sylvestre inclusivement. — Le Pas- sant. INFORMATIONS LA LOI DE FINANCES Au cours de la discussion de la loi de finances, à la Chambre, et sur le sixième paragraphe, M. René Brunet soutient un amendemest tendant à frapper les геф. nus jusqu'à So.ooo francs d'une taxe • de 2.5O %, et ensuite, pour les retenus supê-. rieurs, d'une taxe progressive. Après pointage, le renvoi de l'amende- ment de M. Brunet avec prise en considé. ration est repoussé par 3i5 voix contre 26З. Le gouvernement qui avait posé la question de confiance obtient donc voix de ma- jorité. , M. BRIAND PRÉSIDE A LUGANO C'esi, lundi, à II heures, que le Conseil de la Société des Nations a inauguré sa 53» session, à Lugano, sous la présidence de M. Briand, représentant de la France. Pour la première fois, le Conseil siéged à Lugano, charmanlc ville, de la'Suisse, dont le lac magnifique ne peut qu'incitér en le regardant à la rêverie et à la douceur La question qui sera c rtaincment la plus discutée, sera, celle se rapportant à l'Iva^ eualion de la Rhénanie. M. DOUMERGUE INAUGURE LE NOUVEAU CERCLE MILITAIRE Le président de la République, accompa- gné du général Lasson, cïtfif de iga rnaison militaire, a assisté, diman^e après-midi, à l'inauguration du nouveau Cercle militât' re. M. Gaston Doumergue ÎJ été reçu, par Af, Painlevé et par le générât Gouraud.

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84°"" Année—№99 ABONNEMENTS

Trois Mois. . 4 ir. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 1 2 fr.

En dihors du département: 1Б fr. E T R A N G E R 25 F R A N C S

INSERTIONS

\nnonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

" FONDE EN 1841 —

P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

R É D A C T T O N & ADIVIiNISTRATiON ; 4 , PLACE DU MARCHÉ-NOIR

- I Direcleir: A. GIROUARD I OTéléphon. 1-95

Mercredi 12 Décembre 1928

LE NUMERO

1 5 C"' Les Abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation da trois nu-méros engage pour une innée.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

L'Indemnité parlementaire

Il paraît qu'on s'est trop hâté d'an-noncer l'élévation de l 'indemnité parlementaire. Ces messieurs de la « Commission de comptabilité » ont réfléchi et ont été inspirés par le Dieu de la sagesse, puisque leur rappor-teur vient de déclarer à des inter-viewçrs complaisants que l 'heure de la réforme sonnera seulement quand les fonctionnaires moyens et supé-rieurs auront vu leurs traitements d'avant-guerre portés au coefficient pinq.

Nous ne pouvons qu'applaudir à ce geste qui est à la fois d'équité et de prudence. On aurait sans doute mal compris que les parlementaires mis-sent leur indemnité au taux de la stabilisation sans se préoccuper de la situation des autres et il est élégant de leur part de remettre la partie. On la jouera à une heure plus oppor-tune; n'en doutons pas.

Nous n'en aurons, alors, ni surpri-se, ni indignation. Nous ne protes-tons pas systématiqulment contre l 'hypothèse de représentants conve-nablement rétribués, étant donné, d'ailleurs, que le taux nouveau de l ' indemnité ne représentera jamais que la valeur d'avant-guerre. Toute-fois., nous demandons la permission de formuler certaine réserve.

En 1920, quand les iS.ooo devin-rent 27..000, M. Rognon qui rappor-ta le projet de loi rappelait avec so-lennité les arguments qui avaient dé-jà servi dans le passé et qui devaient être invoqués de nouveau quelques années plus tard : « Il faut, disait-il, que les deux grands corps dont la représentation nationale se compose ne soient pas laissés dans une situa-tion amoindrie et que ses membres possèdent une indépendance qui leur permette de se consacrer tout entiers, sans regrets, à la gestion du patri-moine de la France et aux intérêts nationaux dont ils ont la garde ».

Soulignons d'un roulement de tam-bour cette tirade majestueuse et fai-sons remarqiier ensuite que, l ' indem-nité relevée, MM. les Sénateurs et MM. les Députés n'ont pas sacrifié sur l 'autel de la patrie les conseils d'administration dont ils faisaient partie, les affaires industrielles qu'ils dirigeaient et que la défense de la veuve, de l 'orphelin et des autres a continué l préoccuper bien davantage ceux d'entre eux qui appartenaient au barreau, que le souci de la gestion du patrimoine national, pour parler comme M. Rognon.

Mais nous ne leur chercherons pas" une mauvaise querelle sur ce terrain. Nous ne sommes pas davantage de ceux qui réclament la gratuité du mandat électif et un parlement de millionnaires, que de ceux qui sou-haitent composer la Chambre et le Sénat de gens sans profession qui se-raient trop souvent aussi sans compé-tence. Seulement, nous pensons que la contre-partie de l'augmentation de l 'indemnité devrait c t r e j a réduction très sensible du nombre des repré-sentants; d'abord, parce que rien n'exige des assemblées de 600 ou de 3oo membres, que le travail n 'a jamais suivi l'ascension du nombre, au con-traire, et puis, enfin, parce que nous avons le souvenir que des engage-ments à cet égard ont été pris dans le passé et ont été violés.

Nous souhaitons donc qu'on s'en souvienne quand la «Commission de Comptabilité » reparlera de la ques-tion qui lui est chère et qu'on subor-donne la réforme à. une réduction im-portante, et garantie cette fois, du nombre des parlementaires.

Georges ROCHER.

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Lâ Politique de Fltalie

Lo <( Temps » prend en grande considé-ration, le discours de M. Mussolini, qui est résolument pacifiste, sans toutefois renon-cer à la préparation, des moyens de faire respecter l'Italie, si elle était attaquée :

« On veut croire, malgré certaines appa-rences créées par des campagnes systéma-tiques de la presse fasciste, que l'Italie pas plus que la France, pas plus que l'Angle-terre ou d'autres puissances de premier plan, on songe à assigner des buts impéria-listes à ses efforts.

» C'est précisément parce que M. Musso-lini souligne le fait que l'Italie fasciste poursuit une politique on réaliste qu'on doit supposer qu'elle ne rôve d''auc|une aventure. Le « Duce a tenu à dire que la période « de trfste mémoire des tours de valse » est terminée et que l'Italie entend être très prudente avant de donner son amitié à quiconque.

» Pour les peuples comme pour les hom-mes, il est toujours bon de n'accorder son amitié qu'à bon escient; mais encore faut-il savoir de quel prix l'Italie désire qu'on paye son amitié qui, si précieuse qu'elle puisse être no saurait pourtant prévaloir, sur les droits, les intérêts vitaux et même la dignité des nations auxquelles elle s'of-fre. « Il faut savoir, a dit M. Mussolini, que pour l'amitié et pour son contraire, nous allons jusqu'au bout ».

» Est-ce une façon de faire apprécier l'a-mitié italienne? Est-ce une menace plus ou moins déguisée à qui ne l'estimerait pas à toute sa valeur ? On ne sait trop. L'é-loquence du « Duce » est parfois déconcer-tante dans ses effets. Ce qu'on ne peut lui contester, c'est une certaine affectation d'audace et une manière de mettre les au-tres en garde contre les risques possibles de toute politique d'abandon qui consti-tuent, en somme, pour la diplomatie, au milieu des difficultésde l'heure présente, une sorte de salutaire avertissement » .

N O U V E L L E S

E X P R E S S

Des dissidents ont attaqué trois auto-mobiles militaires près de Colomb-Bé-char : trois officiers et un sons-officier ont été tués.

La santé du roi George reste inquié-tante.

M. Briand, président en exercice de la S.D.N. adresse un télégramme à la Boli-vie et au Paraguay pour leur recomman-der la procédure d'arbitrage.

M. Klotz, ancien ministre, est l'objet d'une demande de levée d'immunité parlementaire.

Celui-ci aurait signé des chèques sans provision et imité une signature

En présence des faits et des .plaintes déposées, le procureur général a transmis la demande de levée d'immunité parle-mentaire.

M. Litvinofï critique la politique de Locarno et du pacte Kellogg : il propose-rait la dissolution de l'armée rouge.

Au cours de la séance publique qu'il a tenue mardi matin, le Conseil de la S.D. N. a' approuvé, sur le rapport de M. Quinonès de Léon, représentant de l'Es-pagne, les résolutions proposées par le Commité d'Hygiène dans sa dernière session.

Un incendie s'est déclaré hier, à-Tours, 170, rue Jolivet, dans un entrepôt de ma-tériaux de démolition et une fabrique de paillassons. .

Au cours des trav.:uxde sauvetage, qui ont duré près de deux heures, le soldat Hermès, du 8' génie, et une voisine, Mme Bézanger, ont été blessés.

Les dégâts sont importants.

I m 11 iiu 11» u n I iJUJJiu 111111 n 11111 l i s

Pour éviter les douzièmes La majorité , qui donne sa confiance au

ministère à propos du vote du budget, s'est accrue de jour en jour, de telle sorte qu'on a pu, pendant un temps, renoncer à re-oourir aux urnes. Le vote à nгains levées suffisait. Il est plus rapide et bien plus ex-pressif. ,

M. Berton, communiste bourgeois, n'a cessé d'intervenir. Bien qu'il soit décidé à ne pas voter le budget, il trouve qu'on ne lui laisse pas assez longtemps, ni assez souvent la pnroIe,et il réclame que la fin de l'année budgétaire sait roix)ussée au 3i mars.

Nous voulons bien. La Commission des Finances a déjà demandé cette même ré-forme, qui paraît bien raisonnable. On sait qu'elle fut réclamée par MM. Ribot, Yves Guyot et bien d'autres. Le gouverne-ment 1920, a déposé un projet dans ce sens.

Il est hors de doute que ce sont les né-nécessités do contrôle parlementaire,c'est-à-dire l'ouverture et la durée des sessions, qui doivent déterminer le point de départ de l'exercice.

E n faisant partir l 'année budgétaire d u

i""' avril, — autrefois, M. Peytral deman-dait du i " juillet— on éviterait plus aisé ment les douzièmes. A la condition toute-fois qu'on ne perdît pas de temps et que tout fîlt réglé le 3i mars.

Sans adhérer à la réforme. M. Guernut demande que le budget soit déposé vers le I®'' avril. Il a raison, mais à la condition que la discussion ne se prolonge pas pen-dant des mois. Nous no pouvons oublier que lorsqu'on discutait, avant la guerre, le budget pendant un long semestre, on était certain de voir infliger au pays qua-tre ou cinq douzièmes provisoires

En pratique, il faut convenir que la mé-thode suivie depuis trois ans serait irré prochable, si la discussion du budget com-mençait dans les premiers jours d'octobre et non à la mi-novembre.

La crise, qui suivit le Congrès d'Angers, à fait perdre à la Chambre dix jours qu'elle rattrapera avec peine, même au prix de trois séances par jour.

LE GUETTEUR.

-§§§-

La nouvelle mésaventure du «Quotidien»

Le Quotidien, « journal honnête pour d'honnêtes gens » joue vraiment de mal heur.

Il y a quoique temps, il était convaincu par certains de ses collaborateurs qui le guettaient avec éclat pour fonder le jour-nal La Lumière, d'avoir reçu des concoui-s des groupements économiques qu'il se flat-tait de combattre, et d'imager aux fonds secrets.

Lo voilà maintenant compromis, en mô-me temps quo la Rumeur de M. Anqu£til, dans l'affaire Hanau.

S'il faut en croire \e Populaire, le Quo-tidien. aurait affirmé sa publicité finan cièro au groupe Hanau pour 3oo.ooo francs par mois.

Une paille, comme on voit 1 Le Quotidien est ainsi convaincu d'avoir

vécu pendant plusieurs mois de l'argent dérobé à la petite épargne par une bande d'aigrefins.

Nous avons toujours pensé, et écrit, que l'entreprise du Quotidien était une vaste imposture, et qu'elle finirait par un scan-dale.

Nos prévisions se réalisent point par point.

Ce n'est pas cela qui redorera le blason terni du Cartel.

Peut-être finira t on, dans le public, par comprendre où sont les honnêtes gens.

(La République démocratique).

Chez les Radicaux-Socialistes La dernière séance du Comité exécutif

de la rue de Valois n'a pas été le triomphe de la clarté politique.

Après un discours do M. Daladier sou-tenant la i» l it ique d'Angers, deux parle-mentaiTes radicaux qui avaient déjà com-battu cette poliliquo au cours du Congrès, MM. Nogaro et .Iiilien Durand ont, en des interventions vigoureuses maintenu leur opposition aux directives imposées au par-ti on ces assises mémorables.

Force a bion été de faire état de leur ré-sistance,à laquelle so sont associés,au cours des derniers scrutins, 55 membres du groupe radical-socialiste de la Chambre.

Pour éviter une scission dass le parti, M. Daladier a ,di1 admettre que la motion votée au cours de la séance du Comité exé-cutif, tout en réclamant l'unité de vote des élus, ne fit aucune allusion aux articles du programme d'Angers concernant la ûé-fense nationale.

Seule, s'y trouve maintenue l'injonction d'avoir à voter contre los articles 70 ét 71 de la loi de Finances.

UiUe fois de plus, il apparaît .donc quo le seul ciment do l'unité radicale-socialisto, c'est le bon vieil anti-cléricalisme d'autre-fois. A bas la Calotte... quoi!

Et le parti radical-socialiste se flattait de s'être rajeuni I

La Trêve de Décembre Elle part maintenant des premiers jours

du mois. Déjà t< le facteur des imprinn^ » a commencé sa tournée et distribue d'yne main les souhaits et de l'autre les catalo-gues des grands magasins.

Et tout lo rnonde, avec lui, n'est plus que sourires et que conipliments. Les que-relles do ménage s'apaisent, les. différends entre voisins s'aplanissent. Chacun est en veine do concessions.

Bénissons le mois de décembre, .même s'il doit écorner notre bourse, puisque c'est grâce à lui que nous serons meilleurs que d'habitude. Ce n'est point quelque se-crète injonction de la. nature, comino celle du printemps, qui change ainsi notre ça--ractèro avec l'hiver. Non. Ce miracle est tout artificiel. II est dû à des calendriers, qu'on vous offre avec le sourire, à des yi. trines illuminées qui sollicitent notre gé-nérosité. Mais sans doute qu'au fond nous ne sommes pas trop mauvais puisqu'il en faut si peu pour toucher notre cœur. , •

Et, puisque cette trêve commence cha-que année im peu plus tôt pour finir tqu-jour plus tard, il faut espérer qu'un jour elle n'aura point de fin et que, nous serons de petits saints du 1 " . janvier, jusqu'à la. saint Sylvestre inclusivement. — Le Pas-sant.

INFORMATIONS LA LOI DE FINANCES

Au cours de la discussion de la loi de finances, à la Chambre, et sur le sixième paragraphe, M. René Brunet soutient un amendemest tendant à frapper les геф. nus jusqu'à So.ooo francs d'une taxe • de 2.5O %, et ensuite, pour les retenus supê-. rieurs, d'une taxe progressive.

Après pointage, le renvoi de l'amende-ment de M. Brunet avec prise en considé. ration est repoussé par 3i5 voix contre 26З. Le gouvernement qui avait posé la question de confiance obtient donc 5з voix de ma-jorité. ,

M. BRIAND PRÉSIDE A LUGANO

C'esi, lundi, à II heures, que le Conseil de la Société des Nations a inauguré sa 53» session, à Lugano, sous la présidence de

M. Briand, représentant de la France. Pour la première fois, le Conseil siéged

à Lugano, charmanlc ville, de la'Suisse, dont le lac magnifique ne peut qu'incitér en le regardant à la rêverie et à la douceur La question qui sera c rtaincment la plus discutée, sera, celle se rapportant à l'Iva^ eualion de la Rhénanie.

M. DOUMERGUE INAUGURE LE NOUVEAU CERCLE MILITAIRE

Le président de la République, accompa-gné du général Lasson, cïtfif de iga rnaison militaire, a assisté, diman^e après-midi, à l'inauguration du nouveau Cercle militât' re.

M. Gaston Doumergue ÎJ été reçu, par Af, Painlevé et par le générât Gouraud.

LA RÉVISION DU PLAN DAWES

Commentant les informations de presse, suivant lesquelles les Etats-Unis auraient accepté le projet d'une représentation de l'Amérique à la commission des experts par deux citoyens américains désignés par la commission des réparations, M. Kellogg a déclaré que le gouvernement n'avait pas enoore communiqué une acceptation à un tel projet et que, d'ailleurs, il n'a jamais été consulté à ce sujet.

LES NÉGOCIATIONS GERMANO-POLONAISES

La Gazette Générale d'Allemagne dit que les négociations économiques germano-po-lonaise«, interrompues depuis quelque temps reprendront prochainement sur de nouvelles bases.

FORMATION D'UNE FRACTION DE LA CLASSE DE 1929

Le ministre de la guerre informe que les maires procéderont, à partir de la pu-blication du présent arrêté, au recense-ment des jeunes gens nés ou domiciliés dans leur commune qui atteindront l'âge de vingt ans révolus entre le 1" janvier {inclus) et le 3o juin 1929 [inclus).

Les opérations du recensement devront, conformément à l'article i5 de la loi du 3i rnars 1928 sur le recrutement de l'armée, se terminer le i® février 1929.

L'AFFAIRE DE LA <( GAZETTE DU FRANC D

La Société anonyme de lai Gazette du Franc, au capital de dix millions, a: été déclarée d'office en faillite. M" Coutari a été nommé syndic de liquidation.

Mme Hanau a comparu lundi malin, à II heures, devant la Chambre des fail-lites du Tribunal de Cornmerce.

M. Pachot, commissaire aux délégations judiciaires, et ses collaborateurs, ont pour-suivi leurs investigations rue de Provence.

Le magistrat a déalaré aux journalistes que cette nouvelle opération n'avait appor-té aucun fait nouveau à l'enquête ,

A l'ex-secrétaire de Mm.e Ilanau avait prê-té Mme Joseph, un million à Mme Hanau, alors qu^ cette dernière dirigeait la Gorn-pagnio Textile. Lors de la brouille suri'c-nue entre les deux femmes, Mme Hanau avait remboursé cette somme.

Mme Joseph, estimant que cet argent, pouvait provenir des fonds déposés à LÙ Gazette du Franc, a décidé de reverser cet-te somme au fonds commun.

Le magistrat. Ai. Glard, a pris note de la décision de Mme Joseph et a versé le <Jièque reçu au dossier.

AUTRE KRACK FINANCIER

De Strasbourg, on annonce que le nom-mé Lucien Weill, a3 ans, adminitsrateur de l'Institut financier de l'Est, s'est cons-titué prisonnier au Parciuet de Strabourg en déclarant soti entreprise en faillite

Son associé, nommé Guerfini, sujet Hon grois, est en. fuite. Le passif s'élève de qua-tre à cinq millions do francs.

FEUILLETON de L'Echo Saumuroit N» 42 — 12 Décembre

L E

Serment de l'Orpheline De A . L E F A U K E .

ClONIQDELOCALE ET REGIONALh

MESSE EN MUSIQUE A SAINT-PIERRE

Dimanche iG, Journée des Noëllistes, Messe de 11 heures i5, violon et orgue par Mme et Mlle Briand.

PROONAMMU

I. — Andatile Religioso (Tomé). 3. — .Andante (Vicuxlemj)s). 3. — Rêverie (Dancla).

Médaille MiUtaire

Elections au TriMnal i e D i m a n c h e 9 d é c e m J a r e 1 9 ^ 8

Le scrutin de dimanche a donné comme résultats dans les cantons do Saumur-Ville:

Canton sud 558 inscrits, 1.̂ 2 votants. Cantons N.-O. et N.-E., 26/1 inscrits, 34

volants. Sufirages que los candidats ont obtenus,

mais qui ne suffiront pas à les faire élire.

Le second tour aura lieu, le dimanche 23 décembre.

AU CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil Municijwl se réunira à l'Hô-tel de Ville le Samedi 22 décembre à 20 heures 3o.

Ordre du .lour : Budget 1929; Affaires diverses; Comité Secret;

LE CONGRES DES MAIRES Le Congrès des Maires de France aura

lieu Hôtel do Ville de Paris, les i3, l i , i5 décembre. M. le Maire de Saumur y assis-tera.

LISTES ELECTORALES

Les électeurs qui auront six mois de ré-sidence à Saumur, au 3i mars prochain, et qui désirent y voter en 1928 doivent se iaire inscrire à la Mairie avant le 10 janvier prochain en fournissant un certificat de ra diatiou de la Commune où ils étaient ins-crits précédemment.

Les électeurs saumurois qui auraient changé de section sont priés d'en faire la déclaration avant le 10 janvier.

COLLEGE ET ECOLE INDUSTRIELLE DE SAUMUR

Nous apprenons (pie M. Filippi, ancien principal au Collège de Saumur, vient d'ê-tre nommé principal honoraire de l'Uni-versité par arrêté ministériel du i5 novem-bre 1928.

Nos félicitations îi ce sympathique fonc-tionnaire qui s'est retiré dans notre ville.

(surrE)

— Quo diriez-wus si JMio, devenant souffrant tout à coup, vous priez cc Lapie de venir ici vous masser chaciue matin i"

Sait-il donc masser ? — On m'a dit que le docteur Ferret lui

avait donné les premières notions des pro-cétlés suédois... De la sorte, vous pourriez l'avoir à vous, rien qu'à vous, tous» les jouts pendant près d'une heure et il vous s«Mait loisible de l'étudier tout à loisir...

S la ni Ulpack approuva. — Voilà une excellente idée... — ...quoique, observa van Busch, si votre

instinct vous pousse à vous méfier de lui, il y a grande chance que son instinct lui en conseille autant, on co qui vous con-cerne.

En ce cas, conclut le littérateur, ce sera un duel entre vous.

— Tant mieux! Dans un duel on a la chance do toucher son adversaire, parce qu'on le tient là, en face de soi, à sa discré-iion...

— ...à moins qu'on no soit à la sienne, rectifia lo littérateur, auquel après rélle-xion, l'idée suggérée par van Busch n'ap-paraissait jJus aussi lumineuse qu'au pre-mier abord. , Mais, une fois lancé sur cette piste Fred

.'Vrthics n'en voulut plus démordre et le lendemain même, connno conséquence de cet entretien, au moment où Mme Lapie enlevait, avec l'aide de son apprentie, les volets de sa boutique, elle vit apparaître Jé-cho.

Le nègre avait le bras droit tout em-mailloté de lingo retenus par des épingles anglaises. En outre, un foulard attaché à l'épaule du veston soutenait l'avant-bras...

— Ha! monsieur Jécho! s'exclama la blanchisseuse, que vous est-il donc arrivé quo vous voici arrangé de la sorte ?

— Je me suis laissé glisser comme un imbécile dans l'escalier du sous-sol et c'est tort heureux que je ne me sois jws cassé la tête au lieu du bras....

— Vous vous êtes cassé le bras? — Pas tout à fait, non ! seulement foulé

lo ix)ignef. — Eh bicji ! vous vous reposerez. Los grosses lèvres du nègre s'allongèrent

en forme do mouo. — Si vous croyez qu'on peut so reposer

comme ça. che^ ce sacré capitaine, grom-mola-t-il. Ne m'a-t-il pas dit que ce qui m'était arrivé au bras gauche ne m'empê-chait pas do travailler du bras droit.

Puis, tout à coup, arrivant à l'objet de sa visite ;

Nous relevons avec le plus vif plaisir au Journal Officiel du 7 décembre dernier, dans la liste des nouveaux décorés de la Médaille militaire, le nom de M. Raoul Bi-dault, maréchal des logis chef de réserve (blessé et cité).

Nous adressons à notre sympathique con-citoyen nos vives félicitations pour cette juste décoration.

I

Foire de la Saint-Nicolas DE SAUMUR

(Place de Verdun. — Champ-de-Foire) Favorisée dimanche par une belle tem-

pérature automnale, notre grande journée do la foire St-ISicolas a été très fréquentée.

C'est ainsi qu'à diverses heures de l'a-près-midi la circulation devenait presque impossible dans les allées de la place Ver-dun.

Les multiples attractions qui s'y sont aménagées ont fait recettes et nos forains ont lieu d'être satisfaits de leur séjour en notre ville.

Du reste la soirée ne leur fut pas moins propice et la foule n'a point cessé de les envahir.

FÉDÉRATION DES MUTILÉS RÉFORMÉS

ET VEUVES DE GUERRE DE L'ARRONDISSEMENT

DE SAUMUR ET ENVIRONS o

Lo directeur de l'Artistic-Cinéma, invite gracieusement, les Membres de la Fédéra-tion des Mutilés et Veu\cs de Guerre ds rArrondissement de Saumur et Environs, à assister à la représentation supplémen-taire du fihn (( Verdun vision d'histoire » qui sera projeté à l'Artistic-Cinéma, place St-Pierre, le mardi 18 décembre, à 20 h. 3o.

L'entrée gratuite sera offerte aux Muti-lés et Réformés sur présentation de leur carnet.

Les Veuves de Guerre paieront demi place sur présentation de leur carnet.

Une réduction de demi-tarif est égalc-lement consentie à lâ famille des Mutilés et Veuves de Guerre (femmes et enfants).

» •

Les membres du Conseil d'Administra-tion de la Fédération insistent d'une façon particulière auprès des Membres de la Fé-dération pour répondre en grand nombre à l'aimable invitation du directeur de l'Ar-tistic-Cinéma.

§§§ LES BALS

Samedi, i5 décembre à 21 heures — Union de la Jeune La'ique au Foye r du théâtre.

Dimanche 16 décembre, de i5 heures à 21 heures. — Hôtel de la Paix — Matinée dansante de l'Association des Anciemies Elèves du collège de jeunes filles.

Samedi 22 dcccmbre à 21 heures. — Soi-rée dansante de la Musique- Municipale, arcades du Théâtre.

— C'est pas tout ça... jo suis venu pour savoir si votre fils pourrait pas disposer tous les matijjs, jusqu'à nouvel ordre, d'u-ne couplfi d'heures.

— Une couple d'heures ! Pourquoi faire ? •— Pour monter jusqu'à a Royal-House »

masser le capitaine après qu'il a fait sa gymnastique suédoise.

— Deux heures! Mais c'est presque tou-te la matinée! se récria la blanchisseuse en hochant la tête.

— Le capitaine paye bien, vous savez. — Je ne dis pas non; mais les clients,

qu'est-ce qu'ils diront — Les clients ! Le matin, ce sont surtout

le docteur Ferret et M. Ulpack; ceux-là ne diront rien et s'arrangeront de façon à ve-nir à un autre moment de la journée. Ils sont trop liés avec le capitaine pour ne pas vouloir l'obliger... Voyons! est-ce dit?

Mais la blanchisseuse de déclarer : — Laissez-moi tout de même le temps

ide lui en parler : je ne peux pas vous ré-pondre comm'ça tout d'go, puisque c'est lui qu'ç^ concerne.

Lo nè.gre s'assit sur une chaise, disant : — Eh bien ! allez madame Lapie, je vous

attends. — Comment I... tout de suite!... vous

voulez ?... Mais comme, en fait, le capitaine était

un bon client et que d'autre part, il était en relations avec la famille Hermaux, à la-quelle elle n'a\-ait rien à refuser, elle pas-sa dans le couloir et monta pesamment le petit escalier de bois qui menait au loge-

COMITÉ SAUMUROIS des Conférences de l'Ouest

L'Episoue ou Noid-Gaper Conférence bien particulière fut celle

donnée samedi à la salle Carnot. Les heu-reux privilégiés qui l'entendirent en con-servent un souvenir particulièrement ému. Comment IK)uvait-il en être autrement quand on songe quo le héros do cet épi-sode homériquo eu fut lui-même le narra-teur.

Rien d'étonnant alors que l'assistance anxieuse lui prodigue tant de chaude sym-pathie; aussi pendant 3 heures, Bernard Frank laisse parler son cœur et son âme d'auidacieux marin eti de pateitael com-mandant.

Avec une verve intarrissable, en un lan-gage imagé, émaillé des mots les plus sai-sissants, avec uno modestie évangélique, le conférencier narre ces heures périlleuses de surveillance et de répression de la pi-raterie : pas à pas l'auditeur haletant suit le modeste chaland à peine arrimé et ar-mé mais au fond duquel vibrent une âme maîtresse et des cœurs attachés.

Ce serait délloror pareille équipée que d'en analyser les fastes : elles relèvent de l'héro'isme et Dieu merci, no font plus par-ties de CCS gloires anonymes parsemées au cours de la grande guerre sur tous les fronts.

L'œuvre du Nord Caper fut immense et combien do nos glorieux braves des Darda-nelles y doivent leur salut.

Très simplement, bien souvent effacé, Bernard Frank narre la scène épique de l'abordage où lui-môme ot ses trois loups de mer volontaires ramènent une cin-quantaine de prisonniers, deux cents ton nés de marchandises et des. documents de la plus haute importance.

•Maintes fois l'auditoire sanctionne son admiration d'applaudissements chaleureux modeste tribut à tant do braA'oure, de grandeur d'âme et d'abnégation.

Si la Franco a rendu hommage ainsi qu'il convenait à ce grand et jeune marin, puisse notre admiration prouver à Bernard Frank combien il a capté nos cœurs et nos esprits et qu'il permette à un rescapé ayant quatre fois franchi la mer Egée et ces para-ges de Crête à la môme période, de lui dire sa fraternelle sympathie et sa respectueuse reconnaissance pour son « quart » péril-leux, vigilant et héro'ïque. A. G.

* » *

SALLE CARNOT M. André BELLESSORT

conférencier de la u Revue Française »

C'est samedi prochain, i5 décembre, à 20 heures 3o, salle Carnot que M. André Bellessort donnera sa conférence sur « Los problèmes contcmporairos dans le théâtre Fi-ançois de Curel ».

Dans lo chaos du théâtre contemporain il est difficile à chacun de reconnaître les œuvres maîtresse, colles dont les tendances caractérisont notre époque et donnent au genre un renouveau viable.

ment quo son fils et elle occupaient au-dessus des doux boutiques.

Moins maniaque que sa mère, Zizi fai-sait la grasse matinée, c'est-à-dire qu'il restait au lit jusqu'à sepc heures.

C'est ce quo la blanchisseuse avait expli-qué à Jécho pour l'inviter à prendre pa-tience, et lo nègre, pour passer le temps, avait allumé une cigarette tout on blaguant avec l'apprentie.

Enfin, Mme Lapie réapparut sur le seuil. Alors, se levant, il alla à sa rencontre avec empressement.

— Eh bien! ça va ! déclara la blanchis-seuse. Il fait sa toilette et montera à ((Royal House » . Vous pouvez dire au capitaine qu'il vous suit.

Mais le nègre n'avait, guère confiance, car il confessa :

— J'aimerais mieux l'attendre et l'em-mener avec moi.

En ce moment M. Jacasse descendait l'es-calier et directement entra dans la blan-chisserie maternelle; il tenait à la main un petit pttquet fait d'un journal et qui con-tenait ses rasoirs, son blaireau, son savon et un flacon d'alcool...

Le nègre lui ayant serré la main, l'in-firme détacha une ardoise à laquelle pen-

. dait, attaché par une ficelle, un morceau de craie et fourra le tout dans sa poche.

Après quoi, il sortit, entraînant Jécho. Ensuite, déployant ses longues pattes

d'échassier, il se mit en route, silencieuse-ment, et pour cause; le nègre marchait

1 à côté de lui, en apparence occupé à admi-

En confiant le soin d'éclairer ses audi-toires sur co sujet -à l'éminent successeur do Lemaitre et do Faguet à la Société des Grandes Conférences on a voulu leur don-ner, en même temps qu'uu guide éclaicé, une haute leçon de littérature.

En outre, curieux autant qu'érudit, l'au-teur de (( Virgile » de a la Société Japo-naise » des (( Reflets de la Vieille Améri-que » saura mieux quo tout autre mêler l'intérêt de la vie contemporaine aux hom-mes qui l'ont décrite et les confronter en ([uolquo sorte avec leur temps.

Tous ceux (pii auront entendu ce eau seur savant, spirituel et d'un entrain charmant, sauront si nous avons encore de grands auteurs dramatiques et s'il y en aura demain.

La renomniée de M. André Bellessort n'est plus à faire, son très beau talent de coniéroncier est imiversellcment connu.

Nous pouvons être assuré du plein suc cès de cette conférence au cours de la-quelle le grand historien et lo critique ré pulé qu'est M. André Bellessort, nous fai-•sant connaître la manière vïigoureuse et hardie de M. François Curel nous rappel-lera la psychologie raffinée et subtile de l'innnortel auteur de ces études profondes que sont : Les Fossiles; Le Repas du Lion; La Nouvelle Idole; La Fille Sauvage; La danse devant le Miroir; L'âme en folie; etc.

Le retentissement mondial des conféren-ces sur Balzac et sur Voltaire que M. An-dré Bellessort a donné à la Société des Con-férences à Paris l'ont placé au premier rang des conférenciers de notre époque.

Union Noëliste Les Noëlistes de Saumur auront leur

journée annuelle lo dimanche iG décembre. A I I heures i5 : Messe à l'église Saint-

Pierre. Allocution et musique. 9 • •

A 3 heures 3o : Séance récréative à Notre Dame du Fort, G, rue Basse Saint-Pii>rre.

Au programme : LE PACHA, do René Benjamin. LE FAUTEUIL DE PEZENAT, de C. Du-

clair.

— Buffet — * » »

Le Jeudi 20 décembre : séance récréative (i 2 heures.

— Buffet —

Prix des Places. — Premières : 4 francs. Secondes : 3 francs. Troisième : i franc 5o

On pourra retenir ses places chez la con-cierge, 6, rue Bisse-Saint-Pierre, à partir du jeudi i3 décembre, de une heure à qua-tre heures.

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Bureau de Renseignements gratuits Maison GOUHLLEAU, place de Nantilly

On demande plusieurs bonnes à tout fai-re. Une cuisinière, bons gages, deux maî-tres. '

Une femme do chambre sérieuses trois dames.

rer de droite et de gauche les fougères et les bruyères que les premiers rayons du so-leil levant éclairaient d'une lueur douce.

En réalité, d'un regard on dessous, il ob-servait son compagnon : évidemment stylé par le capitaine, celui-ci avait mission do surprendre chez l ' infirme un indice — si mince fût-il — capable de confirmer les soupçons, très vagues, que le coiffeur ins-pirait à son chef.

On arriva enfin à (( Royal House » et la première parole que lança le rapitaine en les voyant tous les deux apparaître sur le-seuil fut :

— Comme ça a été long! Il était enveloppé d'un ample peignoir

en tissu éponge. Ses cheveux étaient trem-pés de sueur et son visage ruisselait.

Au tour de lui, sur le linoléum, des haltères, des Iwrres d'acier, des poids, pen-dus au plafond, des ballons de caoutchouc et tous autres engins destinés à assouplir les membres et à entretenir l'élasticité des muscles.

Jécho, expliqua, désignant Isidore ; — Il était encore au lit; il m'a fallu at-

tendre qu'il eût fait sa toilette. — C'est bien ! grogna le capitaine; tu

peux l'en aller. Alors Fred .\rchies, s'étant débarrassé de

son peignoir, s'en fut s'étendre sur un lar-ge di>-an qui occupait tout un panneau de la pièce.

(A suivre).

4 -0-0-

LA SAIÑTE-BARBE

Les artilleurs de Saumur et du Saumu-rois ont fait célébrer dimanche g déceminc à II heures i5, eu l'Eglise de Saint Pierre, une niesso à la mémoire des soldats morts pour la France.

Dans l'assistance on remarquait le Colo-nel de Carpeiitry, représentant le Général l.afont empêché, lo commandant Dupuis le commandant Massiet, et de nombreux officiers de 1-Ecole de Cavalerie.

A l'Evangile, M. l'archiprÊtre Bouvet, curé de Saint-Pierre a rappelé en termes émouvants le devoir sacré pour les anciens de la guerre de ne pas oublier leurs cama-rades morts pour la Patrie et de prier pour eux. Dans un raccourci éloquent, il a dit la part importante que l'artillerie a prise pour chasser l'ennemi du territoire et rem-porter la victoire, grâce '¿u nombre crois-sant chaque jour de ses canons tirant les projectiles les plus variés.

Mlle Briand, professeur, a fait admirer son talent de violoniste dans trois mor-ceaux do style différents remarquablement exécutés; Mme Briand Tifccompagnait 5 l'orgue.

* •

Le samedi 8 décembre, un dîner amical au restaurant Molière permit à quelques anciens artilleurs de faire ou de renouve-ler connaissance; il fut animé par la joyeu-se gaieté et les souvenirs émus de la guerre Jf. Mandrile, restaurateur, servit un r^-pas qui, préparé avec un art culinaire con-sommé, fut fort apprécié ainsi que les vins fins et les liqueurs offerts par de gé-néreux donateurs.

En se séparant, on prit rendez-vous pour l'an prochain, avec l'espoir que de nombreux camarades, qui n'ava.ient pas été informés de la réunion de 1928, participe-raient à celle de 1929. Ils sont invités à donner leurs noms et adresses M. Catala, З7, rue St-Nicolas.

CHEZ NOS POMPIERS

Fidèles à une bien saine et très louable tradition, nos braves sapeurs-pompiers ont fôté dignement sainte Barbe, leur patronne en même temps qu'ils consacraient solen-nellement, samedi soir, la promotion de leur dévoué capitaine, M. Fournier, au gra-de d'inspecteur général des compagnies et subdivisions do pompiers du département do Maine-et-Loire.

Leurs agapes très fraternelles se dérou-lèrent dans la salle magnifique de l'hôtel do la Paix, qui, ñon moins magnifique-ment, faisait servir un menu savoureux et arrosé do vins délicieux.

Le capitaine-inspecteur Fournier prési-dait, entouré de M. Roimarmier, sous-pré-fet; M. de Grandmaison, député; M. Amy, maire; M. Landais, conseiller général; M. T^éon Richard, adjoint; M. Jean Delfau, se-crétaire général de la mairie; M. Prault, re-ceveur municipal; M. Frélicot, commissaire do Police; M. Hénin, ingénieur-voyer; M. le capitaine Kerninon, d'Angers; le lieu-tenant Albert, de Saumur; lieutenant Pé-rigois de Longué; lieutenant Senée, de Doué; MM. les Officiers de subdivisions d'Allonnes, Rou-Marson, Souzay; plusieurs conseillers municipaux,les représentants de la presse et enfin les sapeurs de la compa-gnie tout entière, assistés do leurs vétérans retraités et aussi de nombreux délégués des subdivisions voisines. Au total près de cent joyeux convives qui firent lo plus grand honneur au menu qualifié plus haut, tout en devisant des divers épisodes do la vie du sapeur.

C'est dire que l'harmonie la plus com-plète régna dans ce milieu de braves gens autant que gens braves et que chacun fut tout oreilles lorsqu'arriva, avec le dessert, l'heure des discours, très solennellenient annoncée par le majordome de la réunion, M. le lieutenant Albert.

Donc, à tout seigneur tout honneur, M. lo capitaine-inspecteur Fournier prend la parole et prononce un importât discours, saluant d'abord la mémoire du regretté commandant Parenteau, dont il vient d'ê-tre chargé de ses fonctions d'inspecteur départemental, et donnant à ses braves collaborateurs de bien précieux enseigne-ments. ,

M. le Maire présente alors les excuses de son premier adjoint, M. Apparu, retenu près de son fils malade; il a % son tour un souvenir ému à l'adresse du- commandant Parenteau et félicite le capitaine Fournier, appelé à succéder à ce brave des braves dans ses délicates fonctions d'inpecteur. U ïélicite également tous les sapeurs de la marche ascendante de leur compagnie de i)!us en plus prospère. Partageant les vues

du ciipitaine Fournier, en ce qui concerne l'attribution de la taxe des comiwgnies d'assurances aux caisses de secours de pom-piers, M. le Maire assure nos pompiers de toute la sollicitude du Conseil, et, saluant tout spécialement les délégations présentes, IHe son verre à la grande famille des pom-I.iers, à la France et à la République.

A son tour, M. de Grandmaison est heu-reux de saluer ce soir ses bons amis des compagnies de l'arrondissement et de Saumur, réunies autour de leurs chefs dé-voués; et, bien qu'il tient toujours à lais-ser de côté la politique, il veut néanmoins remercier ses fidèles amis du nouveau té-moignage qu'ils lui ont apporté aux der. nières élections. ,

Ceci dit, notre aimable représentant par-1 mentaire poursuit en félicitant le capi-taiiiG Fournier et ses collaborateurs, les assurant de son constant dévouement îi leur noble cause; il leur annonce que, depuis quinze jours seulement, un groupe de dé-fense des sapeurs-pompiors, auquel il s'est inscrit des premiers, est formé à la Cham-, hre, groupe qui ne pourra manquer d'ap-puyer les justes revendications des taves prélevées sur la gestion des comiAigniets »l'assurances.

A ce sujet, M. de Grandmaison donne do judicieux conseils aux compagnies qui peuvent toujours s'adresser aux pouvoirs publics, dispensateurs de crédits affectés, se faisant un devoir, quant à lui, de les appuyer lorsqu'on le tiendra au courant des délibérations prises.

Se réjouissant en outre de la haute dis-tinction à laquelle est appelé le capitaine Fournier, il constate avec tous que l'om a bien choisi l'homme qui faut à la place qu'il faut, et il boit à l'union do toutes les compagnies dans leurs revendications. « .\idez-vous, leur dit-il, vos députés vous aideront ».

Puis il fait passer sur les tables des con-vives les traditionnels <( députados » qu'on sait toujours apprécier chez nos jwmpiers.

Lui succédant, lo plus qualifié des col-laborateurs, et non des moins dévoués, le lieutenant Albert, prononce une bien déli-cate allocution qui retient tout particuliè-rement l'attention des convives, ceux-ci, d reste, approuvent par do longs bravos lès heureuses paroles du lieutenant.

Terminant très agréablement la série des toasts. M. le Sous-Préfet remercie, en une sympathique improvisation, MM. les officiers el sapeurs de leur chaleureux ac-cueil; il salue les représentants qui l'en-tourent, et rend hommage à M. le Préfet du choix qu'il fit en nommant M. le capi-taine Fournier inspecteur, en remplace-ment du regretté commandant Parenteau, dont il salue la mémoire. Il voit dans cette nomination une plus complète union de la perle de l'Anjou avec le chef-lieu du département.

Exaltant ensuite l'œuvre admirable de solidarité des Pupilles des Pompiers de France, dont il fut déjà parlé, notre sym-pathique sous-préfet à son tour, lance un vibrant appel en faveur d'une autre œuvre, non moins admirable, celle de la préser-vatioTi do la tuberculose; appel qui fut en-tendu, puisqu'un important stock de car-nets du gracieux timbre « Vivre » est aus-sitôt épuisé.

M. le Sous-préfet en remercie sincère-ment la généreuse assistance et lève son verre à la santé de tous, de M. le Préfet de Maine-et-Loire et du distingué chef de l'Etat, M. Gaston Doumergue.

Chacun de ces discours fut salué de bans frénétiques; aussi, à notre tour, nous fai-sons-nous un devoir de féliciter tous ces braves de leur cordiale entente, en remer-ciant leurs dévoués officiers de nous avoir tompté parmi leurs amis.

Très gaiement, la soirée se poursuivit en de joyeuses chansons que nos pompiers alimentent toujours et dans tous les gen-res par un inépuisable répertoire.

Et, ainsi que très aimablement nous y convia M. le capitaine-commandant Four-nier chacun conclut : « A l'année prochai-ne! » G. N.

ÉPAVES

Il a été perdu le Lundi 26 Novembre, au Théâtre, à la soirée donnée par la Croix-Rouge :

1° Une petite montre bracelet, en ar-gent, de femme ; bracelet en étoffe grise ;

2° Un cache col en soie, bleu foncé d'un côté gris de l'autre.

Prière de les rapporter chez M BRIÈRE, 9, rue de la Monnaie ; il y aura récompense.

AU THEATRE

La Grande Revue « Tambour Battant »

C'est ce soir, mercredi, que les Tournées Jean Valmy donneront la grande revue « Tambour Battant » interprétée par l'ex-traordinaire fantaisiste René Ruquel et 30 artistes et danseuses. Annonçons encore aS décors neufs et 260 costumes merveilleux.

Mardi 1 8 Décembre 1 9 2 8

une seule représentation du chef-d'œuvre d e L É O D E L I B E S

L A K M É Opéra-Comique en 3 actes

Avec le concours de : M. Jean Tibeity, M. Robert Leroy,

M. Berger, M. Andriani, Mlle Marcelle Goudard, Josette Lange. Suzanne Ruiz, Jane Devaux, Masson, de ia troupe du Grand-Téhâtre d'Angers. Au 2e acte: Gd Divertissement Indou

Dansé par Mlle Annette Nijni, M. Georges Stone, et les dames du corps

de Ballet. Au i " a c t e : Le jardin du Brahmane. Au 2= acte : Une place publique aux

Indes. Au 3 ' acte : La forêt sacrée.

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E t â t - G i v i l йе S â i i m u r

Du 8 au 12 Décembre 1928.

NAISSANCES

Christiane Raulet, à l'hôpital. Yvette Cuvilier, rue Voltaire, 5.

PUBLICATIONS DE MAUIAGE

Georges Halbert, adjudant-chef à l'É-cole de Cavalerie, et Carmen Greffin, sans profession, à Montreuil-Bellay.

Francis Pinier, employé des Postes à Saumur, route de Tours, et Jeanne Pi-quet, couturière, à Saint-Lambert-des-Levées.

MARIAGES

Camille Forest, sous-lieutenant au 23' Tirailleurs Algériens, à Sarrebourg (Mo-selle), a épousé Yvonne Bizouillier, sans profession, à Saumur.

DECES

Eugène Baugé, veuf Auger, 6r ans, chauffeur d'auto, 23, rue Fardeau.

Fai t> de S a n m i i r e l K n v i r u n v

ATTENTION AUX PICKPOCKETS Le service de police nous signale que des

vols à la tire ont été commis dans des lo-calités de la région au moment des fêtes des foires.

Le autours de ces vols n'ont pas été iden-tifiés mais on croit qu'ils pourraient se trouver il Saumur, oii l'on a signalé le vol do deux portefeuilles au cours de l'après-midi do samedi.

Les promeneurs et curieux qui viennent à la foire seraient bien avisés de ne pas exhiber le contenu de leurs portefeuilles e " public et do prendre soin de les déposer, dans une poche à l'intérieur des vestons.

En cas de vol, saisir le susiJccté et avi-ser la police d'urgence.

Des agents sont en permanence à la foi-re.

UNE FUGUE INTERROMPUE Samedi matin, vers 9 heures, quatre pu-

pilles de la colonie de St-Hilaire Fernand Gaudicheau, René Clapfer, Antoine Epar-vautel et Jules Soumagnac, réussissaient une fuite.

Aiais celle-ci fut de courte durée, car dans

la soirée les garnements s'étant dirigés sur Varennes, d'où l'un d'eux est originaire lombèrent bientôt aux mains des gendar-mes d'.Vllonnes qui avaient été alertés. ,

Aujourd'hui les fugitifs sont réintégrés PU bercail où ils doivent réfléchir sur les inconvénients d'une fuite intempestive.

CYCLISTE ET AUTO Dans la soirte de samedi, un cycliste do

Villebernier, René Gentil fut renversé pla-ce do r.\ncienne Gare jwr un automobilis-te, M. Robert Hochard, ingénieur, rue Du-petit-Thouars, qui ii ce ¿jiême instant dou-blait un véhicule chargé de charbon.

Lo cycliste fut blessé à la tête et reçut un premier pansement à la pharmacie Voi-sin pour être ensuite oondiiit fi l'hôpital par les soins du service do police.

U E P A R G J N E D E S A U M U R Séances des G, 8, 9 déccmbi-e 1928

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Extrait du Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois

Historique des Octrois de Saumur A. GIROUARD

Après maintes alternatives et vigoureuses attaques, les luttes épiques et les discours enfiévrés de ces cinquante dernières années, les octrois de Saumur sont disparus, immolés sur les autels de la démocratie en holocauste à la Liberté et au Progrès.

Loin de moi toute critique acerbe ou cauteleuse ; mais il me semblait équitable de remémorer ces vieilles coutumes en une sorte d'éloge funèbre, hommage à ces bons et loyaux serviteurs de la cité.

* *

Le plus vieil Octroi de France, que je sache, est celui de Compiègne, créé au xiv® siècle, en 1352 exactement.

Celui de Saumur est de beaucoup plus jeune, puisque notre commune, réellement établie, date de 1371, sous Charles V. Charles VII lui donna des franchises municipales ; la charte les concédant fut faite à Montreuil-Bellay en 1443. Louis XI confirma, le 31 juillet 1470, cette organisation municipale il est donc vraisemblable que nos octrois durent procéder du règne de ce prince. .

Toutefois les plus vieux documents relatifs aux percep-tions et recettes de ces droits ne remontent qu'à l'an de grâce 1493, soit la dixième du règne de Louis XII (xy" siècle).

Quelle est l 'étymologie du mot Octroi? Octroi est syno-nyme de concession. On appelait ainsi au moyen-âge les impositions ou taxes que les communes levaient elles-mêmes, avec la permission du Ro i , pour subvenir aux' dépenses municipales, telles que : constructions, réparations, déco-rations, fortifications, etc... Ces taxes étaient concédées, octroyées en vertu de lettres-patentes du Roi, rendues à la requête des habitants, lesdites lettres étant vérifiées à la Chambre des comptes, cour des Aydes.

Elles se donnaient à ferme. Les villes devaient en verser un quart au Trésor public avant l'ordonnance de 1681 par laquelle Louis XIV déclara qu'il serait levé à perpétuité, au profit du roi, la première moitié des octrois et que l'autre moitié serait employée par les maires et les échevins pour les dettes et charges de la ville.

Ils se percevaient sous diverses dénominations, comme : droit de subsistances, de pavage, de barrage, de ponlonnage. Les taxes étaient purement locales, n'ayant aucune unifor-mité, soit dans la manière de les lever, soit par rapport aux

I denrées assujetties. En certaines villes, on payait à l'entrée ;

dans d'autres, on les récupérait au fur et à mesure de la vente en gros ou pu détail.

Le premier droit d'octroi mentionné dans nos archives porte le nom de droit d'appétissement ou dixième denier sur

les vendaiits vin. Il fut accordé à la ville de Saumur par le roi Charles IX le 28 janvier 1567. Son assiette contraste singulièrement avec les théories actuelles.

Appétissement vient du latin appetere qui signifie « aimer passionnément, avoir forte inclination , se sentir beaucoup de penchants, etc... » Ce droit, destiné à ceux qui abusent du vin, était, de par son application, moral au premier chef et fort utile dans son but. Le produit augmentait les res-sources communales sans pour cela gêner les habitants. En effet, nos ancêtres pensaient avec sagesse que chacun consomme du vin au prorata de ses besoins et de ses moyens pécuniaires.

Le droit d'appétissement ou dixième denier sur les vendants

vin parut tellement équitable que le bon roi Henri IV l'accorda derechef six années aux Saumurois pour subvenir aux frais de réparations, d'entretien des murailles, fortifica-tions et barrières de la ville. Cette concession eut lieu le 21 mai 1591 ; elle dura tout le règne du plus populaire des monarques et fut renouvelée ultérieurement, pour une pé-riode de six années, le 21 juillet 1613 , par le roi Louis XIII , son fils.

Après le dixième denier sur les vendants v in , la com-mune réclama la concession d'autres droits. Elle avait , en effet, à pourvoir à son organisation intérieure et devait rechercher les populations circonvoisines qui apportaient des denrées à vendre sur les marchés, sans compter les diiTicultés locales innombrables à vaincre.

A l'exception de la voie longeant la Loire de l'est à l'ouest et descendant du sommet du coteau vers la ville, soit par la butte des Moulins, soit par la Gueule-du-Loup, tout accès, à Saumur était fermé, ici par les eaux, le Thouet au midi;,,, la Loire au nord ; là par des vallées boueuses ou maréca-geuses. 11 fallait nécessairement franchir les deux rivières sur des ponts soumis à des droits féodaux.

Edifier et aménager sans cesse , paver des chaussées et des rues, entretenir des ponts, tout cela constituait un lourd tribut pour une cité naissante. Aussi nos pères obtinrent du roi Charles IX, en 1567, l'octroi de 20 deniers par vente d'un minot de sel (39 litres), puis de Louis XIII, en 1632, une nouvelle crue de 4 livres sur chaquç muid de la même denrée, vendable au grenier municipal. Ce double octroi nous étonne singulièrement maintenant; il dénote, en effet, un ardent patriotisme de la municipalité d'alors,

(/4 suivrel

Étude de Me BAUCHARD, docteur en droit, avoué , 12, rue du Marché-Noir, à Saumur.

S é p a r a t i o n d e C o r p s

De la grosse dûment en forme|exécutoired'unjugement contradictoirement rendu par le Tribunal dvil départemental de Maine-et-Loire, section de Saumur, en date du 6 juillet 1928, enregistré et signiiié,

Entre : M.(Victor Bouet, cultivateur

demeurant à Bron, commune ,du Cotidray-Macouard,

D'une part, Et

M"" Marie Jamin, épouse de M. Victor Bouet, demeurant à Bron, commune du Coudray-Macouard,

D'autre part, Il appel t :

Que la séparation de corps d'entre les époux Bouet-Janiin a été prononcée à la requête et au profit du mari avec toutes

. ses. conséquences de droit. Pour extrait :

R. BAUCHARD.

RÉGION SAUMUR

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8 20 8 22 8 30

8 38 8 43 8 49 8 55 9 00 9 06 9 11 9 15 9 27

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19 33 19 38 19 44 19 50 19 55 20 01 20 06 20 10 20 22

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102 Tous les

Jours

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Samedi seulemt

106 Tousles jours sauf le Samedi.

6 30 6 42 6 45 6 50 6 56 7 01 7 06 7 12 7 17

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11 30 11 42 11 45 11 50 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17

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108 Tous les

jours

17 30 17 42 17 45 17 50 17 56 18 01 18 06 18 12 18 17

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Bagneux. Départ Pont-Fouchard. Halte. Place du Théâtre. Saumur P.-O. Arrivée.

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10 45 10 46 10 51 10 57

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12 15 12 16 12 21 12 27

P.-O. ET B A G N E U X 12 48 14 06 14 45 12 54 14 12 14 51 13 00 14 18 14 57 13 01 14 19 14 58

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15 10 15 H 15 16 15 22

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17 23 17 24 17 29 17 35

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5 33 7 30

5 35 10 06 6 09 10 38 6 40 11 05 6 49 11 13 7 Ol И 24 7 12 11 34 7 21 11 41 7 31 11 51 8 Ol 12 14 8 08 12 21

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783 líXPR.

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107 EXPR.

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115 EXPR.

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3331 OMN.

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20 12 23 28

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3 20

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N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes., dép, Angers, dép. St-Mathurin . La Ménitré.., Les Rosiers., St-Clément .. St-Martin . . . Saumur. arr.

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136 RAP.

0 28 1 47

2 22 2 25

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t3308 OMN.

5 29 5 56 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 40 6 51 7 05 7 13 7 39 8 15

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10 39 11 07 11 14: 11 24̂ 11.311 11 37! 11 48 11 57f 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40. 17 40;

102 EXPR.

12 03 13 24

9 59 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 551 .. .. 16 12 .. .. 16 21 ! .. .. 16.501 .. .. 17 30; 14 55 21 43 19 14

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14 47 16 15

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3334 116 (?) OMN. RAP.

16 53 16 55

Í7 ii Í7 32 18 05 22 40

S A U M U R — P O R T - B O U L E T - C H I N O N

STATIONS

SauinurOrl. Port-Boulet Avoine Chilien

1803 1809 1807 STATIONS 1802 4836 1810 6 40 7 20 7 30 7 41

leJeua'i\ .. ..

9 08 11 25 9 19 11 35 9 331 11 49 1

15 43 16 29 16 55 17 12

Chinon Avoine Port-Boulet SaumurOrl.

7 14 7 31 7 56 8 17

13 09 13 40 14 09 14 30

20 03 20 18 21 13 21 34

le Jeudi 1812

15 25 15 39 17 48 18 09

S A U M U R - B O U R G U E I L

STATIONS 1 mardi

SaumurOrl. 6 40 15 43 Port- Boulet 8 10 Í2 4Í 16 2( Bourgueil.. 8 19 12 5C 16 2?

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 40 7 56 8 17

10 54 12 29 12 44

(B)

(A) N'a lieu que le Samedi. — (s ) N'a pas lieu le Mardi

15 11 17 48 18 09

La Direction du Journal dtxlinc toutes respcnsabiliu-s four les erreurs maUrielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiauecs sont toujours les heures de départ.

16 53 19 52 20 20 20 27 20 36 20 47 20 53 21 04 21 17 21 29 21 47 21 56 22 24 22 59 5 20

18 36 19 47

20 19 20 21

21 27 0 12

O.L. 142

22 14 23 39

' Ó Ó2

0 22 0 25

Ó 43

"i 07 1 33 6 50

A N G E R S - D O U É - M O N T R E U I L - P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F°». lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun . . . . Moncontour Poitiers

1855

6 09 7 40 8 > 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 32

1857I 1863 ; EXPR.

11 36 12 49 13 10 13 17! 13 26; 13 38'

I 14 04: 14 48' 15 16 16 42:

1865

15 57 16 57 17 20

17 36; OMN. I 18 20! 19 loi' 19 41 21 14l

17 39 19 11 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

STATIONS

I S

Poitiers . Moncontour Loudun. .. Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers. Doué-la-F"«. Martigné . . . ' Angers St-L. j

1854 M.V.

1852

6 24 8 04

, 8 43, .. . . ' 9 17

I EXPR. 6 15¡ 9 27 6 29, 9 36 6 40: .. 6 481 9 48 7 12; 10 05 8 39; 11 04

1856 1868 48f0

1874

10 27 16 45 12 09 18 18 13 02j 19 12 13 36; 20 13

14 08| 20 43 14 21' 20 56 14 301 21 05 14 41I 21 14 15 01, 21 37 16 33! 22 58

I

S A U M U R A L A F L È C H E

i n iLL? " »V. 1928 et du 6 I Du 12 novembre au 14 mai inclus, le tram 110 ne anvier au 29 mars 1929, 1 arrivée à Pans-Orsay du 1 continue de Tours à Paris que les Dimanches et Fêtes,

tram 122 est reportée a 16 h. 19. (?) Tous les jours, sauf dimanches et (êtes.

Saumur dép. Vivy Longué.. . Les Haye Brion Jiu ni'» Chai'trehé Baugé .. Clefs. . La Flèche.

8 55¡ 14 49 9 071 15 00 9 21! 15 11 9 29! 9 351 9 42; 9 55

10 12 10 29

15 18 15 23 15 28 15 38 15 53 16 05

21 39 21 50 22 01 22 08 22 13 22 18 22 29 22.44 22 56

L A F L È C H E A S A U M U R

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Bri6n-Jum'" Les Hayes. 1. Longué' Vivy Saumur arr.

6 27; 6 41' 6- 56: 7 ОЗ' 7 09' 7 13i 7 21Í

.7 32 7 42!

11 10 11 24 11 40 11 47 11 541 H 58: 12 08 12 21 i n 311

17 26¡ 17 41 18 02! 18 09 18 20 IS 24 18 39 18 50 19 СЧ

.Tu ржг noua , M a i r e d e S a u m u T i p o u r l é g a l i u t i o n i s la û g Q t t u r t d u G i r a n t ,

ЩЩ^-тм iâ Ёшатшсщ Ы i| с я п ф в ^mr í twKgíimái« l o m i l i n i V