L'ImproVisteLEs dernières nouvellesde LA Viste

N°1Janvier

2017

Violences à Marseille :

Les films et les jeux vidéos montrés du doigt

Pokemon Go ! Retour sur un phénomène mondialLes déchets : bientôt submergés ?

L'interview exclusive du Proviseur

Dossier : Les préjugés, comment s'en sortir ?Et aussi, la mode, notre sondage ...

Prix littéraire des lycéens et apprentis : qui a dit que les jeunes nelisaient pas ?

Le mot ...

Enfin !

Quatre mois de travaillaborieux mais noussommes satisfaits durésultat !En temps «AccompagnementPersonnalisé », animépar trois professeursmotivés qui y croient. Àquoi croient-ils ? À lapossibilité de laisserdes élèves du lycées’exprimer et en leurcapacité à se mobiliserautour d’un projetcommun. Ce ne fut pastoujours facile maisvous apprécierez parvous-mêmes…

... de la rédaction

Ainsi, une fois le cadre journalistique posé, les principes, la Charteéditorialiste, la liberté d’expression, l’attribution des fonctions et tout cequi s’en suit, nous sommes entrés dans le vif du sujet ! Les élèves desclasses de 1ASSP-S1 et TASSP Domicile ont spontanément listé unensemble de thèmes sur lesquels il leur importait d’écrire. « Madame,moi je veux faire ça… Moi je veux écrire sur ça… On pourrait parler deça…». Certains hallucinants, d’autres excellents mais ce qui comptaitétait surtout l’approche souhaitée par nos apprentis journalistes. Il nousa donc fallu entreprendre un travail d’étayage propice à faire formulerla motivation du thème et l’approche envisagée. Cela donne ce qui suitdans ces pages. En couverture, l’enquête sur les règlements de compte àMarseille et l’influence des films et jeux vidéo.Un groupe s’est penché sur le phénomène Pokémon Go et s’est mis à écrire

en insistant sur les dangers liés à l’utilisation du jeu.C’est par une approche éco-citoyenne que Yousra nous dresse un bilan

inquiétant de la pollution par les déchets. On apprend notamment qu’ilfaudra 100 ans à une canette en aluminium pour être dégradée. Testez à ceteffet vos connaissances en matière de vitesse de dégradation des déchetsjetés à terre au lycée dans le Quizz…Voici la genèse de l’article sur la flemme. Un mardi, deux élèves

n’avaient…, comment dire, … pas très envie de produire des écrits. Ah !Problème. « Mais pourquoi ? », leur avons-nous demandé. « Madame, j’aila flemme, mais vraiment, et j’ai pas de thème ! ». A lire en page 10.Plus léger « Blonde ou Brune… » : des élèves ont eu envie d’identifier les

« goûts » de la communauté du lycée… Très subjectif mais bon, un peu delégèreté et de souplesse. À vous de voter.D’autres articles, notamment sur les préjugés, l’historique de la basket ou

encore le projet prix littéraire de la région PACA des 2ASSP2.

Pour ce premier numéro, un grand merci à M. Toujas d’avoir accepté derépondre aux questions des élèves. Il leur a consacré un temps conséquentpour une interview : « … l’idée pour moi de la bonne gestion d’unétablissement, c’est que les élèves puissent se sentir chez eux et heureux devenir au lycée… ».

Contenu

TRIBUNE4-5 Pokemon ? Go !

Enquête :6-8 Les déchets vont-ils nous

submerger ?

Insolite9 La Flemme, stop ou encore ?

Société10-11 Violence, films et jeux vidéos

Enquête12-13 Ces préjugés qui ont la vie dure

Sondage / Mode14-17 Brune ou blonde ? / Les Stan

Smith

Exclusif18-20 L'interview du Proviseur

Pokémon GO : Le jeu dépasse les500 millions de joueurs !

Pokémon Go est un jeu vidéo gratuit,téléchargeable sur Smartphonedisponible sur iOS et Android.Le jeu est sorti le 23 juillet 2016 enFrance. Il est possible d’y jouer en soloet en multi-joueurs.Cette application permet aux

utilisateurs de voyager dans le monderéel et virtuel de Pokémon où il estquestion : - d’aller à l’extérieur pourtrouver et attraper des Pokémonsauvages ! - d’explorer les villes etvillages de régions et bien plus dans lemonde entier pour capturer autant dePokémon possible.

Aux novices, voici les instructions dujeu : Il s’agit de rechercher unPokémon.Une fois rencontré, le jouer doit le viseravec l’écran tactile de son Smartphoneet lancer la Poké Ball pour l’attraper.Il se doit de garder un œil sur lui ou ilpourrait lui échapper ! Autre possibilitéofferte : rechercher les PokéStopssitués près d’un endroit comme : - desCréations artistiques - des Monumentshistoriques - des Monuments religieuxetc.À partir de ces lieux on peut trouver desPoké Balls et d’autres objets qui vontnous aider dans la capture desPokémons !

Le président d’Israël aposté une capture d’écranPokémon GO en direct deson bureau. On peut y voirun Miaouss à 10 points decombat faire irruption surle tapis. La photos’accompagne du message(en Hébreu) « appelez lasécurité ».

Revers du succés de Pokémon : un jeudangereux !! Et oui, plusieurspersonnes sont récemment décédéesface au phénomène de société«Pokémon go» !

À San Diego, deux hommes sonttombés d’une falaise en tentant decapturer un Pokémon. L’un d’eux esttombé de 15 mètres, et l’autre d’environ30 mètres. À Toledo, dans l’Ohio, deuxjoueurs de Pokémon GO se sontintroduits dans un zoo en pleine nuitafin de capturer un Pokémon. Lessuspects ont été appréhendés àproximité de la cage du tigre.

Des sociétés d'autoroutes américainesse sentent même obligées de diffuserdes messages d'avertissement !

et les mettre dans la poubelle, on peutpréserver notre terre qui est pour nousun grand berceau, respecterl’environnement et apprendre les bonnesmanières à notre entourage. Doncpensez à laisser la terre propre pour lesgénérations futures, pour nos enfants etles enfants de nos enfants.

Les déchets, véritablemarée qui va finir par nousnoyer !

En réalisant un simple geste commene pas jeter les papiers PAR TERRE

Alors qu’ils restent longtemps, parfoistrès longtemps dans notreenvironnement, saviez-vous qu’undéchet que l’on jette sans le vouloir, vapolluer pendant des années voire mêmequelques centaines d’années notremilieu naturel ?

Jeter les déchets dans la nature estpresque devenu normal...

La gestion des déchets au lycée

- Mouchoir en papier : 3 mois- Pelure de fruit : de 3 à 6 mois- Brique de jus : jusqu’à 5 mois- Mégot de cigarette: 2 à 5 ans- Chewing-gum : 5 ans- Papier de bonbon : 5 ans !- Canette en acier : 100 ans !- Canette en aluminium : 10 à 100 ans- Bouteille en plastique : 100 à 1000ans

A quelle vitesse se dégradent lesdéchets jetés par terre au lycée ?

- Installer plus de poubelles visibles dansla cours de récréation.- Créer une affiche dans le sas pourinciter les fumeurs à jeter leur mégot decigarette dans le cendrier.

- Il existe un compacteur à canette aufoyer- Des poubelles situées à chaque étagedans les escaliers

Les actions proposées :

Ce qui existe déjà au lycée

État des lieux

Un mouchoir en papier se dégrade en….A. 3 moisB. 6 moisC. 12 mois

Une pelure de fruit se dégrade en…

A. 1 à 3 moisB. 3 à 6 moisC. 9 à 12 mois

Une brique de jus se dégrade en…

A. 18 moisB. 9 moisC. 5 mois

Des papiers de bonbon se dégradenten…A. 2 ansB. 3 ansC. 5 ans

QUIZZ : À quelle vitesse se dégradent lesdéchets jetés par terre au lycée ?

Une canette se dégrade en…

A. de 20 à 200 ansB. de 10 à 100 ansC. de 30 à 300 ans

Une bouteille en plastique se dégradeen…A .100 à 1000 ansB. 200 à 2000 ansC. 300 à 3000

Un mégot de cigarette se dégrade en

A. 6 à 9 ansB. 2 à 5 ansC. 3 à 6 ans

Un chewing-gum se dégrade en …

A. 6 ansB. 3 ansC. 5 ans

Réponses dans le prochain numéro

La Flemme,c'est quoi ?

La flemme chez les jeunes :manifestations et risques

Quand on a l’impression que notre corps ne suit pluspour : le matin se reveiller ; aller à l’école ; faire sesdevoir ; aller chercher la télécomande ; aller auxtoilettes ; se lever quand on nous appelle ; faire leménage … DONC TOUT LE TEMPS !!!!

Attention au :- Décrochage scolaire - Déprime - Angoisse -Désorganisation - Echec vital..

Sentiment de paresse, désirde ne rien faire.

Plus de souci, plus de vains désir de travail, mais unesage acceptation de notre flemme (remettre les choseà demain, ne pas faire les choses à 100 %, voire ne pasles faire du tout...), bref la procrastination.

Comment lutter contre laflemme ?

NOUS CONSTATONS QU’IL N’Y AAUCUN REMEDE CONTRE LAFLEMME BREF ... SI T’ES TOUCHE PARLA FLEMME C’EST LA FIN !

Reportage signé par des flemmards qui ont préféré rester anonymes...

Réglements de compte :Les films ou jeux vidéo sont-ils lacause de la violence des jeunes ?

36 morts par balles depuis le début del'année dans la région marseillaise.Depuis un mois, la série estparticulièrement sanglante avec quinzemorts par arme à feu depuis le 7 août.

De nos jours, on déplore de plus en plusde problèmes de violence, d’alcoolismeet de tabagisme chez les jeunes. Nousnous sommes interrogés sur l’influencedu cinéma importé sur l’éducation dujeune public.

Nous pensons que certains films ontune mauvaise influence sur certainsjeunes qui reçoivent les images sans lesinterroger, les comprendre ou lescontextualiser.

Ceci est d’autant plus vrai quand ils’agit de films qui véhiculent desimages prohibées.

Nous pouvons élargir notre point devue sur les jeux vidéo.

Scarface, réalisé par Briande Palma (1983), met envedette Al Pacino dans lerôle de Tony Montana, petitgangster cubain émigré auxÉtats-Unis qui va devenirau fil du temps l'un des plusgrands trafiquants dedrogue.

Enquête de vérité !!!! A quoi sontreliés ces règlements de compte ?Ces règlements de comptes sont reliés àdes trafics de drogues très fréquents àMarseille, dans tous les arrondissementsde Marseille mais surtout dans lesquartiers Nord de la cité phocéenne.

Les règlements diminuent ouaugmentent ?Les règlements de comptes sont enaugmentation à Marseille depuis les 30dernières années, la ville de Marseille faitbeaucoup parler d’elle dans le domaine dela délinquance, du trafic de drogue et desrèglements de comptes.

Les victimes sont-elles de plus enplus jeunes ?Les règlements de comptes à Marseilletouchent principalement les jeunes car cesont les plus influençables.

Nous nous sommes interrogés :« Peut-on penser sans préjugés ? »

Les préjugés sont des opinions préconçues que l’on a sur quelqu’un, quine reposent sur aucun fait avéré mais sur des généralisations sansfondements, formées à l'avance selon certains critères personnels et quiorientent en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cettepersonne.

“Il faut savoir que la plupart des préjugés prennent racinedans notre éducation mais aussi dans l’héritage culturel quenous recevons. ”

Ceci nous amène donc à dire qu’il existe une corrélation entre préjugés etdiscrimination.

La discrimination est le fait de traiter une personne ou un groupe de façonparticulière et de porter ainsi des préjugés.

À l’école, les enfants déjà disposent de stéréotypes et ils les utilisent dans leursjugements.

Concrètement, au quotidien, comment cela se manifeste-t-il ?

Au travail, dans les médias, tousles jours, envers les femmes, laliste est longue :

- On s’attend à ce qu’elles fassent desenfants et qu’elles quittent leur poste.- On s’attend à ce que forcément si leur

enfant est souffrant, ce soit elle quirestent à la maison.- Elles sont jugées de manière plussévère lorsqu’elles donnent leur avis.- Elles sont censées avoir de bonnescompétences relationnelles.- Elles sont souvent considéréescomme des subalternes de leurs maris.- Elles sont naturellement perçuescomme plus faibles que leurs collèguesmasculins.- Elles sont plus jugées sur leurapparence que les hommes.

Le vivre ensemble est le nouvelenjeu de notre société :

De nos jours, beaucoup de préjugés sebasent sur la religion ou bien même surle physique. L’intolérance générale vis-à-vis des religions augmente… Maisaussi les violences.

Sondage : Brune ...

Sarah Sampaio est un mannequin PortugaisElle mesure 1.73m pour un poids de 54kg. Elle défile pour les marques Blumarine (en) et Kevork Kiledjiandurant la saison Printemps/Été 2012 et commence à travailler avec Victoria's Secret en posant pour leurseconde marque PINK. Elle fait la publicité de la marque Calzedonia.

ou Blonde ?

Alena Shishkova est un modèle russeElle est née à Tioumen, en Russie, le 12 novembre 1992. Elle mesure 1375 pour 54 kg. Elle est mannequindepuis petite, à 16 ans elle signait des contrats avec des agences telle que Donna Models ou Women Milanou même Model Management Moscow, et elle le fait encore. Elle a actuellement 24 ans.

Rdv au bureau des surveillants pour voter ; cloture des votes le 31 janvier.

“Pourquoi les Stan Smith sont-elles redevenues à la mode ?”

Saviez-vous que les chaussures Stan Smith ont étéinventées par Stanley (Stan) Roger Smith, ancienjoueur de tennis professionnel américain, devenuentraîneur. Il fut l'un des cinq meilleurs joueurs dumonde dans la première moitié des années 1970.En 1971, Adidas veut conquérir les Etats-Unis etlui fait signer un contrat. Peu à peu, la cultureurbaine fait une place de choix à la Stan Smith.On en voit dans la rue, portée avec un jean, dansles années 1970. Puis dans les années 1980, elleest également commercialisée avec un scratch à laplace des lacets ou avec un contrefort de diversescouleurs, pour changer du vert. Et en 1990, leGuinness des records répertorie la basket pour ses22 millions d’exemplaires vendus dans le monde! Enfin, dans les années 1990-2000, elle est auxpieds des Beastie Boys, le groupe de rap Run-D.M.C. ou encore Akhenaton. Aujourd’hui, depuisson grand retour en 2014 (alors que la marqueaux 3 bandes avait décidé l’arrêt de sa fabricationen 2011) la Stan Smith, c’est la « cool attitude »incarnée !

Pourquoi ce retour à la mode des baskets? Depuis quelques années, les chaussures de nosparents sont redevenues à la mode. Pour notregénération, elles ont évolué en étant plus tendance,modernes avec des nouvelles collections et desnouvelles couleurs. Longtemps réservée auvestiaire sportif, la basket est maintenant unaccessoire de mode à part entière. Aperçue auxpieds des people et sur les défilés haute couturedès le printemps-été 2014 (en version brodée defleurs chez Dior ou ornée de dentelle chez Chanel),la chaussure de sport apporte une touche dedécontraction et de nonchalance à tous les looks.

La Stan Smith et après ? Pour anticiper la findu règne Stan Smith, les communicants d’Adidasse sont attelés à lui trouver un successeur, avecune autre basket mythique : la Superstar ! À grandrenfort de promotion donc, et surtout aidé d’uncertain Pharrell Williams, le modèle retrouve uneseconde jeunesse sous le nom de Supercolor,déclinée en pas moins de 50 teintes.

La mode est donc bel et bien un éternelrecommencement ?

Et oui ! Pour autant, le produit neressort jamais exactement tel qu’ilétait. Tout revient, mais pas avec lamême approche. Les codes restentmais la façon de porter lesvêtements changent. Par exemple,le jeans est plus fin en bas (lapreuve en est avec le jeans Levi’s501 CT). Ce qui est nouveau pourles baskets, c’est que le style devientmoins formel et les baskets,débarrassées de leur connotationsportive, sont devenues un essentieldans notre façon de s’habiller tousles jours. Avant, on ne portaitquasiment jamais de basket autravail maintenant on peut et toutle monde le fait. C’est hyperconfortable, repris par tous, aussibien chez les hommes que chez lesfemmes.

Comment le phénomène a-t-ildémarré ?Ça vient de plusieurs paramètres.D’abord, il y a les "influenceurs". Parexemple, quand un styliste très influentdans le milieu de la mode ou un artistetrès connu porte des Stan Smith, lemonde de la mode le note et le reprendaussitôt. Puis, il y a aussi une supercommunication dans les magazines demode. Maintenant les baskets sontcomplètement intégrées.

Quelles seront les prochainestendances ? La basket blanche atoujours la côte, vintage et montante !

Nous avons rencontré:Monsieur Jean-Philippe Toujas,proviseur de notre lycée.

C'est en toute franchise que notre proviseur, MonsieurToujas, a bien voulu répondre à notre interview ; voiciles nombreuses facettes de son métier.

Quel genre d’élève étiez-vous ? Et quelle était la matière que vousdétestiez le plus ?J’étais plutôt studieux, très travailleur. La matière que je détestais le plus étaitle Latin.Que faisiez-vous avant d’être proviseur ?J’étais professeur de Robotique Industrielle.

Comment devient-on Proviseur et pourquoi avez-vous choisi cemétier ? On devient proviseur en passant un concours et après avoir étéprofesseur ou conseiller principal d’éducation. J’ai choisi ce métier car c’étaitune évolution logique de carrière. Quand on est professeur, au bout dequelques années d’enseignement, on veut peut-être évoluer et deux choixs’offrent à nous : devenir Inspecteur ou Chef d’Etablissement. Tous les deuxétant accessibles par concours, j’ai passé le concours de Chef d’Etablissement,car j’avais trouvé les limites de mon métier d’enseignant, c’est-à-dire que j’avaisl’impression de faire toujours la même chose depuis 13 ans. Mais ça c’est trèspersonnel, chaque enseignant voit son métier de manière différente. Donc, j’aipassé ce concours et on commence dans ce métier en tant en étant d’abordAdjoint, puis Chef d’établissement dans un collège et enfin Proviseur dans unlycée.

En tant que proviseur avez-vous subi une violence d’un élève ?Non, ça m’est arrivé de devoir m’imposer physiquement mais envers desadultes. Notamment des parents qui voulaient agresser des professeurs.

Qu'elle a été votre plus grande satisfaction en tant que chefd’établissement ? Celle que je cite le plus souvent c’est un élève qui m’a dit «Vous savez, vous m’avez sauvé la vie. C’était ou le lycée avec vous ou la prisonparce que le juge ne me laissait pas le choix ». Il y a quelques élèves commeça qui sont dans des situations personnelles particulièrement problématiqueset dramatiques. Finalement, ils acceptent de jouer le jeu avec nous c’est-à-direde respecter les règles qu’on leur impose mais aussi en même temps qui sontreconnaissants de les avoir sortis d’une impasse.

Est-ce que l'école transmet desvaleurs, en plus des savoirsnécessaires pour l'insertion desjeunes dans la société de demain?J’espère bien ! Et c’est même la missionessentielle de l’école. Je préfère formerdes élèves citoyens et responsables,avec des valeurs républicaines plutôtqu’un élève qui soit bon en maths, enfrançais et qui ne respecte rien dans lavie. L’essentiel est toujours de sortir del’école en étant grandi, c’est-à-diregrandi par des valeurs républicaines,des valeurs de loyauté, des valeurs delaïcité, des valeurs de travail avecautrui, en groupe, de vivre ensemble.

Comment définiriez-vous votrerôle au lycée ?On essaye d’avoir un établissement où

les élèves sont heureux car en fait, onne peut pas apprendre dans unétablissement où on ne le serait pas.C’est pour ça que nous mettons enplace, pour vous, tout un tas de chosesqui vous paraissent peut-être pasforcément agréables mais quifinalement essayent de faire de vous debons citoyens, de bons élèves et quivous permettent de rendre aussi leschoses agréables. C’est un ensembled’éléments pour que les élèves soientheureux dans leur établissement. Doncon s’emploie par exemple à faire debons emplois du temps, à essayer

“Je préfère former des élèves citoyens et responsables, avec desvaleurs républicaines plutôt qu’un élève qui soit bon en maths, enfrançais et qui ne respecte rien dans la vie. ”

Que faites-vous pendant que noussommes en cours ? Je travaille moiaussi ! Mon activité en tant queproviseur est la partie administrative,c’est-à-dire que je m’occupe de labonne marche du lycée dans sonensemble, c’est pour cela que jem’occupe moins des élèves et depédagogie qui relève davantage dudomaine du proviseur adjoint.

Pouvez-vous citer uninconvénient de votre fonction ?L’incovénient c’est que je suisresponsable juridiquement de tout cequi s’y passe, 24h/24h, 7j/7j. Laresponsabilité passe par la sécurité deslieux (à l’intérieur mais aussi auxabords du lycée), à la publication d’unarticle sur le site du lycée, auxaménagements des salles, etc.

d’avoir un cadre de vie agréable, queles lieux soient propres, quel’établissement puisse être ouvertpendant les vacances, etc. En cemoment, je travaille sur un projet pourque l’établissement ouvre lesinstallations sportives le soir. En fait,l’idée pour moi de la bonne gestiond’un établissement, c’est que les élèvespuissent se sentir chez eux et heureuxde venir au lycée. Je déteste l’idée qu’ilspuissent y venir de manièrecontraignante parce que de toute façonc’est un passage obligé. Si un élève vaau lycée en reculant, c’est qu’il y aquelque chose qui ne se passe pas bien,ou chez lui, ou chez nous. Si c’est chezlui, on ne peut pas faire grand-chosemais en revanche, mon rôle c’est derendre l’accueil le plus agréablepossible.

Que pensez-vous des nouvellestechnologies ? Arrivez-vous àsuivre ?Je suis un addict des nouvelles

technologies : tablette, smartphone,etc. d’autant qu’avant d’être proviseur,j’étais professeur de robotiqueindustriel donc je m’y connais assezbien. Toutefois, je pense qu’on en estarrivé à un point où on ne les utilisepas comme un outil mais qu’on en estdevenu complètement esclave. C’est-à-dire qu’à force d’être pris par les SMS,les réseaux sociaux comme Snapchat,Twitter, etc. il y a une dépendance. Jetrouve qu’aujourd’hui les élèvesperdent énormément de temps et deconcentration à cause de ça.

Quelles sont vos ambitions pourle lycée ?Comme je l’ai dit précédemment, pourmoi il faut que le lycée soit un lieu devie pour les élèves qui y passent enmoyenne 8h/jour c’est-à-dire presqueautant qu’à la maison donc il faut quece lycée, qui est un lieu d’apprentissageoù l’on DOIT apprendre à la fois desmatières ET des valeurs, soit agréable.C’est aussi notre rôle, notre ambitionde faire du lycée un cadre de vieagréable car je suis sûr qu’une fois quele cadre du vie est agréable, il est plusfacile d’apprendre.

“Je suis un addict des nouvelles technologies :tablette, smartphone, etc. ”

J’ai beaucoup d’exemples d’élèves quirentrent à la maison, qui ne vont pasfaire leurs devoirs scolaire mais quivont en même temps passer 2h devantFacebook ou bien les devoirs serontfaits tout en twittant ou en regardantles réseaux sociaux et donc, forcémenton n’est pas concentré.

Nous vous remercions, souhaitez-vous rajouter quelques derniersmots ?Je souhaite à tous les élèves une belle

réussite.

Projet prix littéraire de la région PACA des2ASSP2“Prix littéraire des lycéens et apprentis : qui a ditque les jeunes ne lisaient pas ?”

La classe 2 ASSP2 avec leur professeurde français Madame Archane etMadame Mattei, documentaliste dulycée, participent au projet prixlittéraire des lycéens et des apprentisde la région PACA. Ce projet proposeune amicale compétition littéraire quipermet aux jeunes de distinguer lesœuvres d’un romancier d’une part,d’un scénariste et d’un dessinateur debandes dessinées d’autre part. Leslycéens sélectionnés de toute la Régionse rencontreront à plusieurs reprises etéchangeront leurs expériences delecture.

La classe a rencontré des écrivains, deslibraires et visité des lieux culturelstels que la maison de la Poésie etmédiathèque. Diverses expositionsponctuent ce projet et des ateliersd’écriture sont mis en place. Les élèvesétaient ravis de rencontrer des auteurscomme Sorj Chaladon, ils lui ont posédes questions auxquelles l’auteur arépondu avec passion, parfois avecémotion. Les sujets abordés : lafamille, la violence, la construction del’identité ont été très enrichissants etse sont faits dans un climat deconfiance.

Certains élèves ont pu faire dédicacerleur livre et la rencontre s’est terminéepar un gouter offert par le lycée.D’autres rencontres, comme celle dePierre Defendini, éditeur etorganisateur de festivals littéraires. Il aparlé de son métier, de son rôle auprèsdes auteurs, des festivals qu’il aorganisés. Un recueil de poèmes,illustrés par des photographies et desdessins, réalisé par la classe 2 ASSP2clôturera le projet.

Pour conclure

S'investir dansson lycée

La vie lycéenneregroupe l’ensembledes droits et desdevoirs des lycéens(dont le droit depublication), leursinstances dereprésentation (desCVL au CNVL) ainsique les projets etinitiatives qu’ilsportent. Pourfavoriser l’expressiondes lycéens, il existeun réseau national dedélégués qui sontautantd’interlocuteursprivilégiés pour lesélèves souhaitants’investir dans leurétablissement.Vous pouvezcontacter le déléguénational à la vielycéenne par courrielà l’adresse suivante :dnvl@education.gouv.frPour obtenir lescoordonnées de votredélégué académique,rendez-vous sur le siteinternet de la vielycéenne :www.vie-lyceenne.education.fr

Pourquoi créer un journal dulycée ?

CRÉER ET PARTICIPER à l’élaboration d’un journallycéen est l’une des multiples possibilités de s’exprimerdans son établissement.Les journaux lycéens sont un élément essentiel d’une vielycéenne riche et dynamique.PARTAGER DES IDÉES, donner de la vie à son lycée, c’estpossible avec un peu de curiosité, une dose d’implicationpersonnelle et une grande envie d’écrire. CONSTRUIREUN JOURNAL c’est aussi réaliser un travail d’équipe, del’écriture à la maquette, en passant par le respect decertains droits et le financement du projet.

Nous espérons que tu as aimé ce numéro de L'ImproVisteet te donnons rendez-vous au PROCHAIN NUMÉRO !

Breaking news : Depuis le mercredi 4 janvier 2017, noussoutenons les enseignants de notre lycée qui font desactions afin de conserver les moyens ZEP (classesdédoublées, moyens supplémentaires... ) pour notreétablissement et ainsi mettre toutes les chances de notrecôté pour notre réussite !!!

Les élèves de 1ASSP-S1 et de TASSP-D