lhote & co., factor)’ and yards, head of old- basin

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f ■* i ? f a* m H i £wtineUc de Sbbodawx. Jpurnaldu 9me District Senatorial. Publiée tou» le» Samedi». F. SANJAX. Propiiétaiie-Gérant B l ' rkac : Rue Main, entre St. Philippe et St. Louis. ABONNEMENT. Trauchet qui crayonnait avec tu- devant une coquette villa située sur rer. • ' [ i la lisière d’un boiide pins, JM . de —C'a commence bien ! grommela-1 Braulièaee sentit, malgré la distan t-il. ! ce d’âge qui les séparait, qu’il ve- —Tu n'es pas dégoûté, répondit j uait de se faire de nouveaux amis. Hector en contemplaut amoureuse | —La voiture demeure à votre dis- ment ses dessins. j position, messieurs, dit-il. Mais au- —8r les. invitations se mettent i paravaut et si rit u ne vous presse., déjà de la partie, qne sera-ce dans ; —Ces dames sont dans le salon, huit jours ? Il ne nous restera plus !interrompit une petite bonne en dé- qu'â plier bagage. GEO, PANDELY, President., NEWELL TILTON, Manager. WM. J. CUMMINGS, S e c y .& T r a s e Un An—d’avance ....... ........... fS M 11 u Numéro...................................... 10 ANNONCE». Jn carré de 10ligne«; Ihre insertion fl 50 » •* 2me 75 •* Insertion add. 50 Toute annonee indiquant la profession •Tec l’adresse, et n’nxcédaut pus quatre lignes, par an, d'avance .................... $5 OC Annonces de candidats, d’avance .... 10 00 Nécrologie, par ligne.................... 10 Toute annonce commerciale publiée M’an- née sera insérée au taux de 50 cents par pou- ce pour la première insertion et &>cents pour les insertions subséquentes. Toute annonce dont le nombre d’insertions n’est pas spécifié sera insérée jusqu'à neuve! ordre au taux ordinaire. ATELIER TYPOGRAPHIQUE. ItOTASV JOBPSRSS. Ayant tout le matériel nécessaire, nous som- mes à même d’exécuter tour les ouvrages ty- pographiques qui nous seront confiés Les brefs d'avocat, cartes d'aftaites. entêtes de factures, tickets d'habitation, blancs, circu- laires, etc. seront imprimés dans le plus bref délai et à des prix modérés. vis!* £ *. UN AMOUR AU COLLODION. NOUVELLE. Y. —Suivons le torrent, ! dit Marcel en sautant dans nu break qui pas- sait à vide. Et le break partit, au galop de ses deux petits chevaux, dans uu nuage de poussière. —Que de monde ! s’exclama Hector Tranchet en voyant la plage couverte de baigneurs et de prome- neurs. En voila uu sujet de ta- bleau! Et quel cadre, s’il vous plaît ! Pendant que tu lorgneras lçs passants, je prendrai des croquis et des notes pour une aquarelle que je médite et dont je te ferai ca- deau . .le jour de tes noces. Laissons Hector â ses occupa- tions, et suivons Marcel, qui navi- gue â travers la foule avec l'aisance d’un vieil habitué. < —Le connaissez-vous, ma chère ? demanda une dame à sa voisine en le voyant passer. —»C’est M. de Viornes. Comment, vous ne le saviez pas! —Si vous me le présentiez, quand il va repasser devant nous î —Bien voloutiers. Songeriez* vous déjà à caser Hélène i Je vous préviens que vous y perdrez votre temps et vos avances. —Vraiment, ma chère, vous al- lez vite dans vos suppositious. Je n’ai d’autre envie pour le moment qne de faire connaissance avec M. de Viornes : ou ne saurait jamais trop se créer de semblables rela- tions. —Bon, bon ! Je ne vous demande pas vos secrets. Cela vous regarde. Marcel, qui suivait du coin de l'œil ce petit manège féminin, devi- na sans difficulté qu’il était ques- tion de lui. En homme bien élevé, il ne se laissa pas longtemps dési- rer. Feignant d'apercevoir pour ia première fois Mme de T .., il s’ap* piocha d’elle et se laissa présenter à son amie avec une exquise bonne grâce qui lui valut un sQurire des pins flatteurs. —Voyons, monsieur de Viornes, dit Mme de T .., causons peu, mais causons bien. Voulez-vous nous faire l'amitié, à 31. de T., et à moi, d’accepter à déjeuner demaiu f Oh ! sans façons, vous savez. Il y mira quelques intimes, et c’est tout. Le repas ne sera peut-être pas des meilleurs : mais vous ne m’eu gar- derez pas rancune. A la mer com- me â la guerre. Nous avons établi notre campement â la villa Sans- Souci. Allons, ne vous faites pas prier, acceptez. M. de T..sera ravi. C’est pour onze heures, n’allez pas l’oublier’ VI Marcel de Viornes, ayant pris congé de Mme de T ., et de son amie* tomba sur le dos d’Hector visageant sournoisement les teure. —Très bien, Lucette, dit le colo- nei. Messieurs, peruiettez-moi de vous présenter* Et le colonel poussant la porte, auuonça d’une voix triomphante . —Mesdames, j’ai l’honneur de vous présenter MM. 3Iarcel de Vi- ornes et Hector Tranchet. Mes- sieurs, Mme de Braulières et ma fille, Berthe. Que devint 3Iarcel lorsque, le- vant les yenx, il crut démêler dans les traits de celle qui portait ce der- nier nom, Eugénie, son Eugéuie adorée! 11 faillit se trouver mal de bonheur. Car elle était là, sourian- te, à deux pas, lui tendant à l'an- glaise sa cordiale petite main!__ Il eut un instant la sauvage ten- tation de se jeter sur elle et de l’eiu- iichés comme Iporter, ce cher trésor tant couvoité. prenions un 1 Mais ce ne fut qn’uu éclair. Avec le merveilleux sang-froid des gens du monde, il s’inclina sur la maiu qui lui était offerte sans la moindre émotion apparente. Et pourtant Dieu sait s'il était ému, le pan vie Marcel ! —Charmants jeunes gens ! dit le colonel quand ils se retirèrent. —Charmants, en effet, répondit sa femme. —Qu'en pense Berthe î reprit 31. de Braulières. —Ce que vous eu pensez vous- même, riposta Berthe, non saus —Ah ça, après qui en as-tu ? Marcel se lamenta de plus belle sur sa mauvaise chance. —Faites donc des projets, cla- mait-il, pour les voir coutreearrer par uue 3Ime de T .. ! Que le diable l'emporte, elle, ses convives et son déjeuner ! —Bah ! tu n’en mourras pas. Et puis il me semble que cette brave dame est loin de mériter les malé dictions dont tu l’accables. Ce n’est pas sa faute, eu somme, si tu te trouves mal disposé â accepter son invitation. Que ne l'as tu déclinée en prétextant un empêchement quelconque ! —Le pouvais je sans éveiller ses soupçons! —Alors ne te plains pas et fais contre fortune bon visage. 31ais que faisons-nons-Iâ, des pieux ! Si nous biyu, qu’en penses tu ? Le bain pris, ils se mirent enquê- te d’une voiture. —Trop tard, beau ténébreux ! dit une voix derrière lui : toutes les voitures sont parties. 31arcel de Viornes se retourna et se trouva face avec Mme de T .. et un graud vieillard aux allures mili- taires, sur le bras duquel elle était appuyée. —3Iessienrs, reprit la pétulante 3Iine de T .. vous êtes de mes fu- turs convives. Laissez-moi donc profiter de notre reueoutre eu vous présentant dès maintenant l’un â l’antre.. Vous permettez, colonel ! . . Le grand vieillard n’était autre que 31. de Braulières. Ce nom, ce , - . ____________ lèbre dans l’armée, était bien connu rait Marcel ; mais je crois qu’Eugé de Marcel, qui s’inclina profonde u^e a embelli ment. —Tiens, fit soudain 3Ime de T .., voilà 31. Tranchet !.. Et vous ne m’aviez pasditqn’il était ici!. .C’est mal à vous, monsieur de Viornes.. Pourquoi, quand je vous ai prié à déjeqner, m'avez-vous caché que WHITNEY IRON WORKS COMPANY, TCHOÙPITOULAS, ST. JOSEPH and FOUCÄfiÄ STREETS, NEW ORLEANS, LA. OFFICE 181 Tchonpitoulas Htreet. Cwutltiag Engineers and Draughtsmen. Will furnish Estimates and Plans, and Contiac for the Construction. Erection ard Repairs of ait kinds ot f RAILROAD, STEAMSHIP, STEAMBOAT A im SAW MILL MACHINERY, AMD , IRON WORK. Sugar, Cotton and Rice Plantation Machinery • Specialty. Fully equipped for all Repairs or break down jobs requiring immediate dispatch. MANÜFACTURFRS OF BOTLER8, STEAM PUMPS, VACUUM PANS, SUGAR MILLS, VACUUM PUMPS, CORLISS, And other Engines. PRICES OIV APPIUCATiON, Material, Workmanship, and date of delivery Giiranteed. Sept. Ist-S't-ly. HOFFMAN & AÜC0IN, AGTS, --- for--- LHOTE & CO., ESTABLISHED “OLD BASIS” IN 1817. SASH, BLIND, DOOR & MOULDING FACTORY & LUMBER YARD, PLAIVTATiOIV CAHiINX all Factor)’ and Yards, Head of Old- Basin. OFFICES : Cor. Franklin Toulouse Streets, and No. U Carondelet Street, New Orleans. S T A11 orders left with them wilj meet our promt at- aug-12-S2-Iv tention. rougir. Quelques minutes après, 3Iarcel et. Hector dialoguaient furieuse- i quemeiit. Le nombre de cigares qu’ ment dans leur chambre. j H mâchonna au pied des rochers de —Que Dieu me pardonne.îunrmu- j Aallières est incalculables. •i î r ____ « _____ m r Tnnt a un tui>nio Lu L< . 9 . i 6 & 8 COMMON STREET, NEW ORLEANS, ~ HARDWARE AND SHIP CHANDLERY 8TEAM. 'TELEGRAPH é RAILROAD SUPPLIES« ^ SteamI r a i » » for the evaporation of Caue Juice. *** Worker in Copper, Brass and Sheet Iron and DEALER IN GAS PIPES AND FITTINGS. t AHOrders entrusted to me will be filled with dispatch. * > my-liî-83-Iy. -- ■ -■ - » - - w NOTICE. I l>nbH" aw notified that &S-.ÄSU,** SUP& Tout a tin terme ici-bas, même iWEepïlmat™?»"Tand'Â’ wbT l'inquiétude-, mfine l’angoisse. M. J —Hélas ! il y a loiu de la coupe !de Vioru©*, appelé par un télégram- me, fit diligence et arriva plus qu’il n’était attendu. aux lèvres!.. —Si tu commences déjà à chan- ter l'antienne du désespoir. .C’est égal, voilà une rencontre bizarre 1 —Renversante ! _____ ____ —Et moi qui entassais les malé- vons n'étiez pas seul f. .luit tile de : dictions sur cette excellente Mme nons tourner le dos, mousienr Tran j de T ,., il n’y a qu’un iustaut ! diet! Je vous reconnais si bien qne | —A propos, que penses-tu de ce je suis eu traiu de grouder 31. de : flair ? i Viornes â votre sujet! Avaucez —De quel flair! donc un peu, « il von» plaît. ! -Mai» de celui qui m’avait fait T"“ !""’ n T T " *" - J e »nia vraiment confus ma- présenta' tepè», la mère, la Mie, la l ^ î ^ e t a de m™o ^ n X IT d o dame, dit Hector en s’approchant, bonne, tout enfin. A : > 1 de l’honneur que vous voulez bien —Ali! oui, je me souvins. Eh 0,,«l,es annt* ts u,eoitî faire â nu pauvre diable tel que bien, mon ami, cela tieut'du prodi- moi. j gc. Deviner qu’une famille so com —Ta, ta, ta !. . Voyez vous pas ! _________ _ JOHN DKZAUCflE * « ïh ÿ" '****• I.e résultat d. la conférence qn'i! j l> mu » .» A ï i Mtm eut avec M. de Braulières fut faVo- j g? w  i : dh-X téressés—y compris Mme d« T .., | ei-* bien entendu. ' ' s" ** - ' * »». Marcel de Viornes est le plus charmants des maris et Berthe la meilleure et la plus aiiuunte des Tout l’houneur est de mon côté. Ah! ces artistes!..Car c’en est un, colonel, et un véritable. —Je l’aurai parié, repartit M. de Braulières. Au fait, ne cherchiez- vous pas une voiture tontà l’heure ! Huit jours après sou mariage, Marcel était occupé à mettre de *°. A^G ' Il.lvr lJne tJUli,,e so com' JTordre dans sou cabinet, lorsque le pose de pin» de .ta.» peraoune» est fllmeux cliché que s!lit ton) on f».t »ans procèdent dan» le» an-1 Su„8 u mai„ ^ ^ ^ riales de la seconde vue. Tu es pro- bablement médium, sans t’eu dous ter. —Et toi, donc ! N’as-tu montré une merveilleuse sagacité en affu* Si je ne craignais de vous paraître j Liant du noin d’Eugénie une jeune indiscret, je mettrais volontiers la fille qui s’appelle Berthe!__ Alt! mienne à votre disposition. J quelle journée étonnante ! Et comme Marcel ébauchait un ■ —Nous la marquerons d’une pier- gracieux geste de refus : j re blanche dans le calendrier de —Acceptez ! dit tout bas Mme i i‘os souvenirs, de T .. ; vous n'en aurez nul regret, | . VII je vous l’assure. Messieur, ajouta-t- j Quinze jours plus tard, Marcel de elle, je vous laisse : me voici chez j Viornes terminait nn petit discours moi. Colonel, mes amitiés â ces da- j à l’adresse de M. de Braulières par mes, je vous prie..Le déjeuner est pour demain, onze henres. Que tout le monde y songe! Le colonel, qui tout d’abord avait vu avec un certain dépit 3Ime de T.. lui jeter dans les bras, sans crier gare, ces deux inconnus, se ces mots prononcés d’une voix treinblaute : —Après-demain, si vous voulez bien l’y autoriser, mon père aura l'honneur de se présenter devant vous et de solliciter__ Ici la voix manqua à Marcel. Le félicitait maintenant de les avoir ■ colonel n’eut pas l’air de s’eu aper rencontrés. II trouvait leur conver- sation fort agréable. Le cocher, qui avait l’habitude de faire le grand tour en revenant de Pontaillac, n’ayant pas reçu de contre-ordre, exécutait militaire- ment sa tournée quotidienne. Et peraoune ne songeait à s’étonner de la duré d’an trajet qui eût dû être si rite accompli. Quand les chevaux s’arrêtèrént cevoir : —Je n’ai qu’une réponse à vous faire, monsieur ; j’attendrai M. de Viornes. Là-dessus ou se salua profondé- ment de paît et d'autre et on se sé- para. La journée du lendemain se pas- sa pour 3Iarcel dans des transes mortelles. Il n’espérait que pour désespérer de plus belle, et récipzo* me et le lui montra. —Comme tu as changé, dit-il, de- puis qne cela a été fait ! —Mais ça n’a jamais été moi, fit Berthe ; jamais je n’ai imité de toi. lette semblable. —Ah ! c'est complet ! s’écria Marcel en tombant â la renverse sur un fauteuil. Comment! il y a environ une sixaine d’années, tu n’as pas fait taire tou iwrtrait chez Fion, par nu photographe de pas- sage!.. Voyons rappelle tes souve- nirs .... —C’est inutile: je ne connais pas ce Fion et je n’étais jamais veune ici avant mon mariage. —Allons, je suis volé ! fit Marcel f avec un désespoir’contique. ! —Tant que cela! demanda lu jeune femme en l’enveloppant d’ua tendre regard. P. de Sivray. , fr e e ! _ RELIABLE SELF-CURE »UsrasaataB natrai DR. WMQ 4 CO.. 1^.-.-:.^ HEMM j®daD SlïlMl CmPUMTSuvranërëdb^akTnc vegetablePULS I VtetUfel«; Ro Orijl*.. M n 28c. AU Oniglifc NE *V A f> ERTfSEUENTS. TUST CD B1 Tl fli;, STRONG’S PECTORAL PI IN »FFrKMim USK pon ë5 R A L F A C’K.YTI R h J a s r î   . " ’«K?; .««Lts? MORPHINE— Opium H auts SSb. 5 « swä - ä S wirk* ^ vJZ* fÄ° . in,or® tumble to neve laiun r £ VOry tkuijly WHUfH it- Fit cor NEW EIHM! The andersijçood announce to their friends and the public that they have entered into co-partnersilip, under the firm uame of EPILEPSY, FITS, FALLING FIT8, CURED Roth &Fleetwood, ! _ ______ _ ^ n ^ t a Pcon^lSLCV tlingh? h th* dr>>-e busi' TÎIIS 18 KO HUMBUO. >OR INFORMA Fancy ' Articles^ ti ° n . * * * £ o r to 8TATIOyBRY AND FINN LIQÜOR8 __________ C— . •t th« old Stand, on tho corner ot Main AUffcUrinituu and St. Philip Street«. A «Wre«« * K. N. ROTH, ____« B O . I*. R O W tLL * CO. j . sleCT wood.

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Page 1: LHOTE & CO., Factor)’ and Yards, Head of Old- Basin

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£ w tin e U c de Sbbodaw x.

Jpurnaldu 9 me District Senatorial.

Publiée tou» le» Samedi».F . SANJAX. Propiiétaiie-Gérant

Bl'rkac : Rue Main, entre St. Philippe et St. Louis.

ABONNEM ENT.

Trauchet qui crayonnait avec tu- devant une coquette villa située sur rer. • ' [ i la lisière d’un boiide pins, JM. de

—C'a commence bien ! grommela-1 Braulièaee sentit, malgré la distan t-il. ! ce d’âge qui les séparait, qu’il ve-

—Tu n'es pas dégoûté, répondit j uait de se faire de nouveaux amis. Hector en contemplaut amoureuse | —La voiture demeure à votre dis­ment ses dessins. j position, messieurs, dit-il. Mais au-

—8r les. invitations se mettent i paravaut et si rit u ne vous presse., déjà de la partie, qne sera-ce dans ; —Ces dames sont dans le salon, huit jours ? Il ne nous restera plus ! interrompit une petite bonne en dé- qu'â plier bagage.

GEO, PAN DEL Y, President., NEWELL TILTON, Manager. WM. J. CUMMINGS, Secy.& Trase

Un An—d’avance....... ........... fS M11 u Numéro...................................... 10

ANNONCE».

Jn carré de 10 ligne«; Ihre insertion fl 50 » “ •* 2me “ 75“ “ •* Insertion add. 50

Toute annonee indiquant la profession •Tec l’adresse, et n’nxcédaut pus quatrelignes, par an, d'avance.................... $5 OC

Annonces de candidats, d’avance .... 10 00Nécrologie, par ligne.................... 10Toute annonce commerciale publiée M’an-

née sera insérée au taux de 50 cents par pou­ce pour la première insertion et &> cents pour les insertions subséquentes.

Toute annonce dont le nombre d’insertions n’est pas spécifié sera insérée jusqu'à neuve! ordre au taux ordinaire.

A T E L IE R TY PO G R A PH IQ U E .

ItOTASV JOB PSRSS.Ayant tout le matériel nécessaire, nous som­

mes à même d’exécuter tour les ouvrages ty­pographiques qui nous seront confiés Les brefs d'avocat, cartes d'aftaites. entêtes de factures, tickets d'habitation, blancs, circu­laires, etc. seront imprimés dans le plus bref délai et à des prix modérés.

vis!*

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UN AMOUR AU COLLODION.

NOUVELLE.

Y.

—Suivons le torrent, ! dit Marcel en sautant dans nu break qui pas­sait à vide.

Et le break partit, au galop de ses deux petits chevaux, dans uu nuage de poussière.

—Que de monde ! s’exclama Hector Tranchet en voyant la plage couverte de baigneurs et de prome­neurs. En voila uu sujet de ta­bleau! Et quel cadre, s’il vous plaît ! Pendant que tu lorgneras lçs passants, je prendrai des croquis et des notes pour une aquarelle que je médite et dont je te ferai ca­deau . .le jour de tes noces.

Laissons Hector â ses occupa­tions, et suivons Marcel, qui navi­gue â travers la foule avec l'aisance d’un vieil habitué. <

—Le connaissez-vous, ma chère ? demanda une dame à sa voisine en le voyant passer.

—»C’est M. de Viornes. Comment, vous ne le saviez pas!

—Si vous me le présentiez, quand il va repasser devant nous î

—Bien voloutiers. Songeriez* vous déjà à caser Hélène i Je vous préviens que vous y perdrez votre temps et vos avances.

—Vraiment, ma chère, vous al­lez vite dans vos suppositious. Je n’ai d’autre envie pour le moment qne de faire connaissance avec M. de Viornes : ou ne saurait jamais trop se créer de semblables rela­tions.

—Bon, bon ! Je ne vous demande pas vos secrets. Cela vous regarde.

Marcel, qui suivait du coin de l'œil ce petit manège féminin, devi­na sans difficulté qu’il était ques­tion de lui. En homme bien élevé, il ne se laissa pas longtemps dési­rer. Feignant d'apercevoir pour ia première fois Mme de T .., il s’ap* piocha d’elle et se laissa présenter à son amie avec une exquise bonne grâce qui lui valut un sQurire des pins flatteurs.

—Voyons, monsieur de Viornes, dit Mme de T .., causons peu, mais causons bien. Voulez-vous nous faire l'amitié, à 31. de T ., et à moi, d’accepter à déjeuner demaiu f Oh ! sans façons, vous savez. Il y mira quelques intimes, et c’est tout. Le repas ne sera peut-être pas des meilleurs : mais vous ne m’eu gar­derez pas rancune. A la mer com­me â la guerre. Nous avons établi notre campement â la villa Sans- Souci. Allons, ne vous faites pas prier, acceptez. M. de T..sera ravi. C’est pour onze heures, n’allez pas l’oublier’

VIMarcel de Viornes, ayant pris

congé de Mme de T ., et de son amie* tomba sur le dos d’Hector

visageant sournoisement les teure.

—Très bien, Lucette, dit le colo- nei. Messieurs, peruiettez-moi de vous présenter*

Et le colonel poussant la porte, auuonça d’une voix triomphante .

—Mesdames, j’ai l’honneur de vous présenter MM. 3Iarcel de Vi­ornes et Hector Tranchet. Mes­sieurs, Mme de Braulières et ma fille, Berthe.

Que devint 3Iarcel lorsque, le­vant les yenx, il crut démêler dans les traits de celle qui portait ce der­nier nom, Eugénie, son Eugéuie adorée! 11 faillit se trouver mal de bonheur. Car elle était là, sourian­te, à deux pas, lui tendant à l'an­glaise sa cordiale petite main!__

Il eut un instant la sauvage ten­tation de se jeter sur elle et de l’eiu-

iichés comme I porter, ce cher trésor tant couvoité. prenions un 1 Mais ce ne fut qn’uu éclair. Avec

le merveilleux sang-froid des gens du monde, il s’inclina sur la maiu qui lui était offerte sans la moindre émotion apparente. Et pourtant Dieu sait s'il était ému, le pan vie Marcel !

—Charmants jeunes gens ! dit le colonel quand ils se retirèrent.

—Charmants, en effet, répondit sa femme.

—Qu'en pense Berthe î reprit 31. de Braulières.

—Ce que vous eu pensez vous- même, riposta Berthe, non saus

—Ah ça, après qui en as-tu ?Marcel se lamenta de plus belle

sur sa mauvaise chance.—Faites donc des projets, cla­

mait-il, pour les voir coutreearrer par uue 3Ime de T.. ! Que le diable l'emporte, elle, ses convives et son déjeuner !

—Bah ! tu n’en mourras pas. Et puis il me semble que cette brave dame est loin de mériter les malé dictions dont tu l’accables. Ce n’est pas sa faute, eu somme, si tu te trouves mal disposé â accepter son invitation. Que ne l'as tu déclinée en prétextant un empêchement quelconque !

—Le pouvais je sans éveiller ses soupçons!

—Alors ne te plains pas et fais contre fortune bon visage. 31ais que faisons-nons-Iâ, des pieux ! Si nous biyu, qu’en penses tu ?

Le bain pris, ils se mirent enquê­te d’une voiture.

—Trop tard, beau ténébreux ! dit une voix derrière lui : toutes les voitures sont parties.

31arcel de Viornes se retourna et se trouva face avec Mme de T.. et un graud vieillard aux allures mili­taires, sur le bras duquel elle était appuyée.

—3Iessienrs, reprit la pétulante 3Iine de T .. vous êtes de mes fu­turs convives. Laissez-moi donc profiter de notre reueoutre eu vous présentant dès maintenant l’un â l’antre.. Vous permettez, colonel ! . .

Le grand vieillard n’était autreque 31. de Braulières. Ce nom, ce , - . ____________lèbre dans l’armée, était bien connu rait Marcel ; mais je crois qu’Eugé de Marcel, qui s’inclina profonde u e a embelli ment.

—Tiens, fit soudain 3Ime de T.., voilà 31. Tranchet !.. Et vous ne m’aviez pasditqn’il était ici!. .C’est mal à vous, monsieur de Viornes..Pourquoi, quand je vous ai prié à déjeqner, m'avez-vous caché que

WHITNEY IRON WORKS COMPANY,TCHOÙPITOULAS, ST. JOSEPH and FOUCÄfiÄ STREETS,

NEW ORLEANS, LA.OFFICE 1 8 1 Tchonpitoulas Htreet.

Cwutltiag Engineers and Draughtsmen. Will furnish Estimates and Plans, and Contiac for the Construction. Erection ard Repairs of ait kinds ot

f RAILROAD, STEAMSHIP, STEAMBOAT Aim SAW MILL MACHINERY, AMD , IRON WORK. ■

S u g a r , Cotton a n d Rice Plantation Machinery • Specialty.

Fully equipped for all Repairs or break down jobs requiring immediate dispatch. MANÜFACTURFRS OF

BOTLER8, STEAM PUMPS, VACUUM PANS, SUGAR MILLS, VACUUM PUMPS, CORLISS,

And other Engines.PRICES OIV APPIUCATiON,

Material, Workmanship, and date of delivery Giiranteed.Sept. Ist-S't-ly.

HOFFMAN & AÜC0IN, AGTS,---for---

LHOTE & CO.,ESTABLISHED “OLD BASIS” IN 1817.

SASH, BLIND, DOOR & MOULDING FACTORY & LUMBER YARD,

P L A I V T A T i O I V C A H iI N X a l l

Factor)’ and Yards, Head of Old- Basin.OFFICES :

Cor. Franklin Toulouse Streets, and No. U Carondelet Street, New Orleans.

S T A11 orders left with them wilj meet our promt at-aug-12-S2-Ivtention.

rougir.Quelques minutes après, 3Iarcel

et. Hector dialoguaient furieuse- i quemeiit. Le nombre de cigares qu’ ment dans leur chambre. j H mâchonna au pied des rochers de

—Que Dieu me pardonne.îunrmu- j A allières est incalculables.• i î r ____ « _____• • m r T n n t a u n tui>nio Lu L<

. 9. i6 & 8 COMMON STREET, NEW ORLEANS, ~

HARDWARE AND SHIP CHANDLERY8TEAM. 'TELEGRAPH é RAILROAD SUPPLIES«

Steam I r a i» » for the evaporation of Caue Juice. ***Worker in Copper, Brass and Sheet Iron and

DEALER IN GAS PIPES AND FITTINGS.t AH Orders entrusted to me will be filled with dispatch.

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l'inquiétude-, mfine l’angoisse. M. J—Hélas ! il y a loiu de la coupe ! de Vioru©*, appelé par un télégram­

me, fit diligence et arriva plus qu’il n’était attendu.

aux lèvres!..—Si tu commences déjà à chan­

ter l'antienne du désespoir. .C’est égal, voilà une rencontre bizarre 1

—Renversante !_____ ____ —Et moi qui entassais les malé-

vons n'étiez pas seul f. .luit tile de : dictions sur cette excellente Mme nons tourner le dos, mousienr Tran j de T,., il n’y a qu’un iustaut ! diet! Je vous reconnais si bien qne | —A propos, que penses-tu de ceje suis eu traiu de grouder 31. de : flair ?

i Viornes â votre sujet! Avaucez —De quel flair!donc un peu, « il von» plaît. ! -Mai» de celui qui m’avait fait T"“ !""’ n T T " * "

- J e »nia vraiment confus ma- présenta' tepè», la mère, la Mie, la l ^ î ^ e t a de m™o ^n X IT d o dame, dit Hector en s’approchant, bonne, tout enfin. A : > 1de l’honneur que vous voulez bien —Ali! oui, je me souvins. Eh 0,,«l,es annt*ts u,eoitî faire â nu pauvre diable tel que bien, mon ami, cela tieut'du prodi- moi. j gc. Deviner qu’une famille so com

—Ta, ta, ta !. . Voyez vous pas !

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eut avec M. de Braulières fut faVo- j g?w  i : dh-Xtéressés—y compris Mme d« T .., | ei-*bien entendu. ' ' s" ** - ' * » ».

Marcel de Viornes est le plus charmants des maris et Berthe la meilleure et la plus aiiuunte des

Tout l’houneur est de mon côté. Ah! ces artistes!..Car c’en est un, colonel, et un véritable.

—Je l’aurai parié, repartit M. de Braulières. Au fait, ne cherchiez- vous pas une voiture tontà l’heure !

Huit jours après sou mariage, Marcel était occupé à mettre de

*°. AG' Il.lvr lJne tJUli,,e so com' J Tordre dans sou cabinet, lorsque le pose de pin» de .ta.» peraoune» est fllmeux cliché que s!lit ton)on f».t »ans procèdent dan» le» an-1 Su„8 u mai„ ^ ^ ^riales de la seconde vue. Tu es pro­bablement médium, sans t’eu dous ter.

—Et toi, donc ! N’as-tu montré une merveilleuse sagacité en affu*

Si je ne craignais de vous paraître j Liant du noin d’Eugénie une jeuneindiscret, je mettrais volontiers la fille qui s’appelle Berthe!__ Alt!mienne à votre disposition. J quelle journée étonnante !

Et comme Marcel ébauchait un ■ —Nous la marquerons d’une pier- gracieux geste de refus : j re blanche dans le calendrier de

—Acceptez ! dit tout bas Mme i i‘os souvenirs, de T .. ; vous n'en aurez nul regret, | . VIIje vous l’assure. Messieur, ajouta-t- j Quinze jours plus tard, Marcel deelle, je vous laisse : me voici chez j Viornes terminait nn petit discours moi. Colonel, mes amitiés â ces da- j à l’adresse de M. de Braulières parmes, je vous prie..Le déjeuner est pour demain, onze henres. Que tout le monde y songe!

Le colonel, qui tout d’abord avait vu avec un certain dépit 3Ime de T.. lui jeter dans les bras, sans crier gare, ces deux inconnus, se

ces mots prononcés d’une voix treinblaute :

—Après-demain, si vous voulez bien l’y autoriser, mon père aura l'honneur de se présenter devantvous et de solliciter__

Ici la voix manqua à Marcel. Lefélicitait maintenant de les avoir ■ colonel n’eut pas l’air de s’eu aperrencontrés. II trouvait leur conver­sation fort agréable.

Le cocher, qui avait l’habitude de faire le grand tour en revenant de Pontaillac, n’ayant pas reçu de contre-ordre, exécutait militaire­ment sa tournée quotidienne. Et peraoune ne songeait à s’étonner de la duré d’an trajet qui eût dû être si rite accompli.

Quand les chevaux s’arrêtèrént

cevoir :—Je n’ai qu’une réponse à vous

faire, monsieur ; j’attendrai M. de Viornes.

Là-dessus ou se salua profondé­ment de paît et d'autre et on se sé­para.

La journée du lendemain se pas­sa pour 3Iarcel dans des transes mortelles. Il n’espérait que pour désespérer de plus belle, et récipzo*

me et le lui montra.—Comme tu as changé, dit-il, de­

puis qne cela a été fait !—Mais ça n’a jamais été moi, fit

Berthe ; jamais je n’ai imité de toi. lette semblable.

—Ah ! c'est complet ! s’écria Marcel en tombant â la renverse sur un fauteuil. Comment! il y a environ une sixaine d’années, tu n’as pas fait taire tou iwrtrait chez Fion, par nu photographe de pas­sage!.. Voyons rappelle tes souve­n irs....

—C’est inutile: je ne connais pas ce Fion et je n’étais jamais veune ici avant mon mariage.

—Allons, je suis volé ! fit Marcel f avec un désespoir’contique. !

—Tant que cela! demanda lu jeune femme en l’enveloppant d’ua tendre regard.

P. de Sivray.

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