les structures de santé privées dans la mise en œuvre de la politique nationale de traitement...
DESCRIPTION
Les structures de santé privées dans la mise en œuvre de la politique nationale de traitement antipaludique - Présentation de la 5e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Eugène MANZINGO - Médecin - Ministère de la Santé / Inspection de la Santé - Mbandaka, RDC - [email protected]TRANSCRIPT
Les structures de santé privées dans la mise en œuvre de la politique nationale de traitement antipaludique
CAS DE LA R.D.Congo
Eugène Manzingo EVALUATION
par les FACILITATEURS
PLAN DE PRESENTATION
� I INTRODUCTION� II POLITIQUE NATIONALE DE LUTTE ANTIPALUDIQUE EN RDCongo
� III LES STUCTURES PRIVEES ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUENATIONALE DE TRAITEMENT ANTIPALUDIQUE
IV CONCLUSIONV.BIBLIOGRAPHIE
LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
I INTRODUCTION
� Population totale:49.000.000 hab.� Système de santé publique totalementeffondré� Emergence des structures de santé privées opérationnelles ou non,appartenant a :
-confessions religieuses-entreprises, individus.
Paludisme en RDC
Prévalence de la fièvre chez les enfants de moins de 5 ans : 41 % (MICS 2, 2001)
59 % de motif de consultations externes chez les enfants de moins de 5 ans (PNLP,
2001)
Enfants de moins de 5 ans représentent 58,5 % de l’ensemble des cas du
paludisme (PNLP, 2001)
Pays endPays endéémiquemique
100 % de personnes expos100 % de personnes exposééeses
dont :dont :
97 % des personnes vivant dans les zones 97 % des personnes vivant dans les zones àà
paludisme stablepaludisme stable
3 % 3 % des personnes vivant dans les zones des personnes vivant dans les zones
àà paludisme instablepaludisme instable
Paludisme en RDC
II. La politique nationale de lutteantipaludique en R.D.Congo
� Énoncé: La politique nationale de lutte contre le paludisme s’inscrit dans le cadre global de l’initiative mondiale « FAIRE
RECULER LE PALUDISME »(F.R.P.) etconsiste en la réduction des souffrances et de la pauvreté causée par cette endémie
. Nouvelle politique de traitement antipaludique� Arrêté Ministériel N°1250/CAB/MIN/S/BYY/PT/0024/2005
� Artésunate – amodiaquine : médicament de première intention dans le traitement du paludisme simple
� Quinine constitue le médicament de:� traitement de deuxième intention� Traitement du paludisme grave
� Sulfadoxine – pyriméthamine : médicament de traitement préventif intermittent chez la femme enceinte
Les orientations stratégiques
Deux axes stratede lutte
A.Strategie
de
base
B.Strategie
d’ appui
2 Grands axes
Strategique de
Lutte.
Accès palustre simple
Accès palustre grave
•Séquelles
•Décès3 4
PEC correcte, précoce et efficace
A.Strategie de base
Prise en charge des cas du paludisme
(Diagnostic et traitement)
� Diagnostic rapide
� Traitement
� correct
� précoce (endéans 24 heures dès l’apparition des premiers signes de la maladie)
avec des médicaments efficaces
Promotion de l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide
Enfants de moins de 5 ans Femmes enceintes
Paludisme pendant la grossesse
•Faible poids à la naissance
•Avortement
•Mort-né
•Accès palustre aigu
•Anémie
5
Traitement préventif intermittent de la gestante
Assainissement péri et intra domiciliaire
La surveillance epidemiologique
La communauté
Poste de santé/C.S
B.C.Z.S
District sanitaire
Inspection médi
cale provinciale
Niveau
central
. Renforcement des capacités
institutionnelles
B. Stratégie d’appui:
Information,éducation,communication.Partenariat.Recherche appliquée et opérationnelle.
� III LES STRUCTURES PRIVEES ET LAMISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUENATONALE DE TRAITEMENT
ANTIPALUDIQUE
.Structures sanitaires privées
appartenant à:.-ONGs.-Confessions religieuses-Entreprises privées-Conventionnées -Tradipraticiens
Critères de fonctionnalité (opérationnalité) d’une structure sanitaire privée.
1.Ressource humaine disponible etqualifiée
2. paquet minimum d’activités:CurativesPréventivesPromotionnelles.
3.Moyens logistiques.
RAPPORT ENTRE STRUCTURE SANITAIREPRIVEE OPERATONNELLE ET LE SECTEUR
PUBLIC
PRIVEEOPERATIONNELLE
MinistèreDe la
Santé
AUTRES STRUCTURES PRIVEES
ONGS DE
SANTE
ProgrammesSpécialisés(P.N.L.P,PEV…
STRUCTURES PRIVEES NON OPERATIONNELLE ET LE SECTEUR PUBLIC
� Ministere
PRIVEES NONOPERATONNNELLES
MINISTERE
DE LASANTE
AUTRESSTRUCTURES
PRIVEES
Programmesspécialises
O.N.GDE
SANTE
Organisation des structures privées et mise en œuvre de la politique nationale antipaludique
� Structures privéesopérationnelles(B.D.O.M
� Association sans but lucratif� Comité de gestion existe� Activitées PREVENTIVE,
CURATIVE ET PROMOTIONNELLE INTEGREES.
� Ressources humaines qualifiées.
� Médicaments antipaludiques disponibles(ACTs,quinine,S.P
� Structures privées nonopérationnelles:
� Structure médicales a but lucratif
� Pas de comite de gestion.� Faible intégration des
activités préventive,curative� et promotionnelle de qualité
douteuse.� Ressources humaines peu ou
non qualifiées(auto formés)
Organisation des structures privées et mise en œuvre de la politique nationale antipaludique (suite)
� Rupture fréquente ou absence d’antipaludique
� Pas de partenaire d’appui.� Faible niveau de collaboration
entre le ministère santé et autres partenaires
DIFFICULTE DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE NATIONALE DE TRAITEMENT
ANTIPALUDIQUE
� Collaboration étroite entre Le ministère de la santé et autres partenaires
� Pas de partenaires d’appuiLA POLITIQUE NATIONALE DETRAITEMENT ANTIPALUDIQUEEST MISE EN OEUVRE
IV Conclusion
� La mise en œuvre de la politique nationalede traitement antipaludique par les acteurs devant conduire cette lutte demeure un élement capital.le partenariat actif entre le secteur médical public et privé doit être redynamisé dans la lutte contre le paludisme.
V.bibliographie
� Etat de lieu du secteur de la santé.KINSHASA:Minisanté,1999:542-568� Projet de politique nationale de lutte contre le paludisme en RDC:Minisanté,2005
� Mouchet J., Carnevale P.,Coosemans M., Lulvez J., Manguin S., 2004, John LibbeyEurotext, Paris