les revues électroniques : état des lieux, évolutions et usages 14 décembre 2006 marie-laure...
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Les revues électroniques : état des lieux, évolutions et usages
14 décembre 2006Marie-Laure Malingre
Plan 1. Les revues électroniques : définitions et
typologies 2. Les revues électroniques et le champ de
l’édition : contexte, rapport au secteur de l’édition imprimée et émergence de nouveaux processus
3. Les revues électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
4. L’offre éditoriale : panorama général 5. Modalités d’appropriation : interfaces,
fonctionnalités, usages. Quelques exemples
1. Les revues électroniques : définitions et typologies
Place et fonction des revues Rôle central des revues dans l’élaboration et la
diffusion de la pensée scientifique Rôle social pour les chercheurs Croissance exponentielle des revues scientifiques, et
multiplication des revues électroniques 2005 : chaque jour ouvrable, parution d’environ 10
nouvelles revues électroniques (serveur NewJour) = Croissance d’environ 2000 nouvelles revues par an. Investissent tous les domaines du savoir Périodiques représentent entre 50 et 80% des dépenses
documentaires des bibliothèques universitaires françaises
1. Les revues électroniques : définitions et typologies
Quels contours et quelles définitions pour la revue électronique ? Au centre : La revue scientifique, publication
périodique ayant vocation à diffuser sous forme d’articles les travaux des chercheurs
Version électronique et en ligne de la revue savante
Objet spécifique de par son support numérique / nouveaux modèles de communication scientifique
Revues exclusivement numériques
1. Les périodiques électroniques : définitions et typologies
Typologies déterminées selon divers critères : Critères définis par analogie avec les
revues imprimées Critères spécifiques aux supports
électroniques Autres aspects à prendre en
considération : type de contenu, contrôle du contenu (modération, peer review), présentation
1. Les périodiques électroniques : définitions et typologies
Parmi les publications périodiques électroniques, on distingue :
Les revues scientifiques Diffusion du savoir Validation de la recherche Authentification de l’antériorité des découvertes Reconnaissance (réseau de citations, facteur d’impact,
notoriété de la revue)Comment le passage au numérique en réseau affecte-t-il
ces fonctions ? Revues gratuites / Archives ouvertes Autres dispositifs de communication scientifique sur le
réseau Changement de technologies + remise en jeu des valeurs
associées aux supports traditionnels Des questions essentielles : archivage à long terme /
question juridique de leur consultation et de leur utilisation
1. Les périodiques électroniques : définitions et typologies
Les revues de sommaires Sommaires des derniers articles d’une
sélection de revues dans un domaine donné (Cybergéo par exemple )
Promotion de la revue Souvent gratuité de la revue de sommaire,
mais facturation de l’accès au texte de l’article
Les pré-publications Les rapports de laboratoire
1. Les périodiques électroniques : définitions et typologies
Les lettres, bulletins d’information Souvent par sociétés savantes ou institutions
scientifiques Informations brèves (projets scientifiques,
annonces de congrès, de nouvelles publications…) Rythme de parution souvent irrégulier Possibilité de diffusion automatique via la
messagerie électronique Les journaux Les Web’zines Les périodiques contrôlés, s’opposent à
l’auto-publication personnelle ou institutionnelle
1. Les périodiques électroniques : définitions et typologies
Fort développement, étroitement lié à l’émergence de nouveaux dispositifs de communication de la science
Voir « La communication scientifique revue et corrigée par Internet » par Hélène Bosc
Remise en cause du contrôle de la publication scientifique par les grands éditeurs commerciaux
Volonté de récupérer la maîtrise de la diffusion du savoir
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Diffusion sous forme imprimée Coûts de production importants Pacte légitime entre scientifiques et éditeurs
-imprimeurs : l’auteur cède ses droits à l’éditeur et renonce à toute rémunération ; en contrepartie, l’éditeur investit pour la production et la distribution, puis amortit cet investissement par le biais de souscriptions (source : Archimag, les publications électroniques)
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Fragilisation de ce pacte par l’augmentation du coût des abonnements, à cause de conséquences de celui-ci sur l’accès.
L’apparition d’Internet et des moyens de diffusion électroniques remettent en cause cet équilibre.
Diffusion se libère de ses supports traditionnels contraignants et coûteux
Mise en place des licences et de technologies de contrôle des accès par les éditeurs, pour assurer à rentabilité et survie.
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Les intérêts des éditeurs et ceux des scientifiques ne correspondent plus.
« Dans un environnement numérique, le modèle économique sur lequel repose la communication scientifique met l’éditeur en position de s’opposer à la dissémination la plus vaste d’une production pourtant non commerciale ». (Archimag)
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Phénomène de concentration (fusions nombreuses) et commercialisation excessive de la publication scientifique
Mouvement de réaction avec l’initiation des archives ouvertes et de l’Open Access
2 stratégies : l’archivage ou la publication en libre accès
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Emergence de l’Open Access mouvement qui cherche à apporter une
réponse à la question de la meilleure diffusion possible des résultats de la recherche.
Réflexion et remise à plat du système, en tenant compte des 4 fonctions essentielles des publications scientifiques :
Enregistrement, validation, visibilité, archivage Nécessité d’une assise économique stable pour
assurer ces 4 fonctions qui ont un coût. Evolution progressive des éditeurs vers
d’autres dispositifs
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Evolution aussi vers de nouveaux services pour de nouveaux usages sur les interfaces : texte/ image / son Personnalisation /profils Exploitation des résultats Veille documentaire : établissement de
profils et systèmes d’alerte, revues de sommaires, utilisation des fils RSS pour la veille
2. Les périodiques électroniques et le champ de l’édition
Qu’est-ce qu’une veille par fil RSS ? RSS = Riche Site Summary / Really Simple
Syndication On parle de : Fil RSS ou flux RSS ou syndication
de contenu ou abonnement à des flux RSS Un fil RSS est un fichier texte au format XML qui
circule entre des ordinateurs affiliés et reliés sur internet; il sert à signaler des nouveautés.
Alertes : sur une requête, sur une revue et un numéro …
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Évolution du marché de l’information Numérisation croissante des contenus Généralisation des réseaux de communication Développement de contenus gratuits sur
Internet
Les acteurs Les éditeurs Les intermédiaires : agrégateurs, agences
d’abonnement Les clients : bibliothèques, consortiums
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Modèles de distribution des périodiques électroniques Périodiques électroniques gratuits Périodiques électroniques payants
Éditeurs commerciaux Organisations sans but lucratif Publicité Périodiques électroniques financés par les auteurs Presses universitaires / numérique
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Tendances actuelles(cf. enquête « Médias électroniques » 2006 par Swets)
Offres d’accès; types d’accès privilégiés Abonnement en direct = en retrait (38,64%
en France) l’abonnement via un portail ou un
distributeur se détachant nettement (56,82% en France).
Le paiement à la consultation (ou « pay per view) peu utilisé
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
modes de tarification privilégiés le forfait avec accès illimité occupe la
1ère place = 59,18% baisse du forfait par site depuis 2003 Pay per view marque des points
Type d’offre Offre de titres par bouquets de plus en
plus répandue
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Mode d’acquisition Mutualisation des besoins au sein d’un
consortium ou d’un regroupement de sites. En France : extension des consortiums
Critères de choix privilégiés richesse du contenu clarté de l’offre mise à jour régulière de l’information offre tarifaire qualité de l’ergonomie en dernier
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Nouveau modèle économique renversement du mode de financement, d’un système
lecteur-payeur à un système auteur-payeur. Mais en réalité, dans la majorité des cas, ce n’est pas
le chercheur lui-même qui finance la diffusion de son article.
Différentes alternatives sont possibles : coût de publication inclus dans le financement alloué
à une recherche support institutionnel d’une université, par exemple, à
un éditeur, qui permet à tous ses chercheurs de publier des articles gratuitement ou à faible coût
sponsoring, publicité, etc.
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Dans ce modèle, chaque contribution a un coût unique non négligeable, mais :
tous les articles sont librement accessibles
le coût global du système est de 30% inférieur à celui du modèle actuel lecteur-payeur
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Modèles d’open access Barrière mobile (moving wall) =
abonnements conservés, mais libre accès après une période fixe d’embargo
Preprints = libre accès avant publication Auto-archivage = diffusion libre sur sites
personnels ou serveurs institutionnels Hybride / auteur = l’auteur choisit entre
l’abonnement et l’OA, à condition qu’il finance la diffusion de son article
Journaux peer-reviewed en OA, financés par le mode auteur-payeur
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Exemples : Springer open Choice :
Modèle hybride où chaque auteur décide du mode de diffusion de son article, libre s’il en finance la diffusion ou limité par abonnement
= modèle de transition pour l’édition scientifique commerciale ?
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Exemples : PLoS (Public Library of Science) :
initiative émanant de la communauté scientifique
Est devenu un éditeur scientifique Open Access
fonctionnement sur le modèle auteur-payeur
Facteur d’impact de PLoS Biology très positif
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Rôle des intermédiaires : Agences d’abonnement Un interlocuteur unique intermédiaire entre les bibliothèques et les
éditeurs. gestion des commandes, des réclamations, des
factures et des campagnes de réabonnement Services complémentaires (groupage pour
périodiques étrangers Quelques exemples majeurs
Ebsco Information Services, l’une des agences leader sur le marché.
Swets, principal concurrent d’Ebsco. Lavoisier
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Catalogues Swets travaille avec 65 000 éditeurs dans le monde,
Ebsco 78 000 et Lavoisier 15 000 Exemple de Swets : portefeuille de 280 000 revues Dans le cas d’un éditeur manquant, prise de contact
par l’agence d’abonnement
Principales agences en France Concentration du marché entre un petit nombre de
prestataires Ebsco Information Services, Swets Information
Services, Lavoisier, CID, EM Inter, France Publications, IS Abonnements, Prenax
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Les consortiums « Un consortium est un groupement
d’entreprises juridiquement indépendantes (une association de bibliothèques ou de services d’information) réunissant sous une direction unique des moyens financiers ou matériels en vue d’exécuter en commun des opérations déterminées »
Isabelle Antonutti
3. Les périodiques électroniques : acteurs, techniques et modèles économiques
Objectifs « Rassembler un pouvoir d’achat suffisant
pour négocier avec des éditeurs un accès collectif à un ensemble de périodiques ou de bases de données » (Archimag)
Consortiums informels (pas de personnel dédié)
Consortiums officiels, avec un statut juridique (et structure de coordination)
Exemple : Couperin
4. L’offre éditoriale : panorama général
Grandes tendances : 2 perspectives : offre / usages de la
publication électronique
Accélération de la communication Diffusion la plus large des résultats de
recherche (open access)
4. L’offre éditoriale : panorama général
Construction juridique des droits d’auteur se met en place (creative commons)
Partage des ressources et négociations au travers des consortiums pour l’achat des abonnements
Gestion en ligne de ces abonnements + gestion et contrôles adaptés dans le fonds documentaire
4. L’offre éditoriale : panorama général
Classement des domaines : D’abord l’information scientifique,
technique et médicale (STM) Puis les sciences humaines et sociales
(SHS) (montée en puissance) Enfin dans des proportions moindres,
le domaine juridique, l’économie et la finance + les informations généralistes.
4. L’offre éditoriale : panorama général Les leaders mondiaux de l’édition scientifique
1/ Elsevier, qui a racheté Masson, n° 1 français de l’édition médicale, en juin 2005
2/ Springer 3/ John Wiley & Sons
L’éditeur américain a annoncé le 17 novembre le rachat du britannique Blackwell’s Publishing (n° 1 britannique de l’édition scientifique, derrière Elsevier, avec 825 titres) = + de 2000 titres potentiels
Evolutions en cours Développement des consortiums / négociation des
tarifs Développement de l’open access
4. L’offre éditoriale : panorama général
Les grands éditeurs commerciaux Reed Elsevier
Commercialisation de périodiques électroniques dès 1995
Rapide progression de l’éventail de titres proposés : 1200 titres en 1999, plus de 2000 en 2005 (plus de 7,2 millions d’articles)
Portail ScienceDirect permettant d’accéder à l’ensemble de ses ressources électroniques
4. L’offre éditoriale : panorama général
Mise à disposition sur le portail du moteur de recherche Scirus
Tarification sur la base de licences (pour une institution ou un consortium)
En outre, commercialisation d’autres produits électroniques (dictionnaires et annuaires en chimie, médecine, informatique, électronique…)
Omniprésence d’Elsevier dans le domaine de la médecine et des sciences + poids économique
Rachat en 2001 d’Academic Press (maison d’édition scientifique américaine; cf. Ideal, 175 titres de périodiques)
4. L’offre éditoriale : panorama général
Ingenta Un des principaux concurrents d’Elsevier Près de 15 millions d’articles Dont 5400 en texte intégral Plus de 327 000 périodiques en langue
anglaise Base de données de tables des matières Fourniture de documents
4. L’offre éditoriale : panorama général
Springer Verlag / service Link En 1997, mise en place du service Link
en 1997 En 1998, 200 revues scientifiques sur les
400 de son catalogues sont disponibles sur internet
En 2005, plus de 1300 périodiques avec les titres des filiales de l’éditeur
Antériorité : 1997 (sauf numérisation rétrospective en mathématique)
4. L’offre éditoriale : panorama général
La plupart des revues paraissent à la fois sous forme imprimée et sous forme électronique; quelques revues sont exclusivement électroniques (ex : Experimental Biology Online)
Accès aux informations bibliographiques, tables des matières et résumés est gratuit
Texte intégral accessible par abonnement à la version imprimée + consultation des articles en facturation pay per view
Acquisition de Kluwer en septembre 2004
4. L’offre éditoriale : panorama général
H. W. Wilson Maison d’édition américaine Large éventail de publications , à destination de
l’enseignement secondaire et universitaire Publication de revues sur CD ROM Une trentaine de titres en 2004 Système OmniFile qui lie automatiquement les
notices des bases bibliographiques aux articles en texte intégral, selon l’abonnement aux périodiques concernés
Recherche de partenariats notamment auprès des éditeurs de périodiques électroniques
4. L’offre éditoriale : panorama général
Blackwell’s Maison d’édition et librairie anglaise spécialisée
dans les publications universitaires Serveur BlackwellSynergy 825 revues électroniques, soit environ un demi-
million d’articles en texte intégral Un tarif standard + un tarif « Premium » qui
autorise le prêt entre bibliothèques Une majorité de titres sont repris aussi par des
intermédiaires (Ebsco, Ovid, OCLC-FirstSearch…) Vient d’être rachetée par Wiley
4. L’offre éditoriale : panorama général
John Wiley & Sons La plus ancienne maison d’édition nord-
américaine Après le rachat de Blackwell’s, un
catalogue de 2000 titres potentiels ; essentiellement en sciences, techniques et médecine, presque tous accessibles en ligne
Stratégie : marché des abonnements individuels
4. L’offre éditoriale : panorama général
Masson 1er éditeur français à avoir publié en 1998 des
périodiques électroniques sur Internet En 2004, une cinquantaine de revues médicales
disponibles sur le site E2MED Revues en français Moteur de recherche sur le texte intégral des
articles Les éditions de physique – EDP Sciences
Une quinzaine de revues renommés (Annales de physique, Journal de Physique…) + autres domaines
Portail EDP Sciences
4. L’offre éditoriale : panorama général
Publications des universités et des centres de recherche L’exemple des Mathématiques
EMIS (European Mathematical Information Service) par l’European Mathematical Society, oriente vers un ensemble de périodiques mathématiques
En France, la cellule MathDoc (Université de Grenoble)
Projet « Digital Mathematics Library » de numérisation rétrospective pour une centaine de revues internationales (participation de JSTOR)
Publications d’organismes académiques (MIT)
4. L’offre éditoriale : panorama général
Développement dans d’autres disciplines
Droitrôle des universités américaines
Sciences humainesProgression, mais encore faible proportion des périodiques électroniques
4. L’offre éditoriale : panorama général Presses universitaires
HighWire Press (1995), privée mais rattachée à la bibliothèque de l’Université de Stanford en Californie
Périodiques + comptes rendus de congrès Contrepoids aux éditeurs commerciaux Alliances avec des presses universitaires (Rockfeller
University Press) et des société savantes En 2005, plus de 850 périodiques en ligne (y compris
titres d’autres éditeurs); liens avec PubMed, SCI et GenBank
Berkeley Electronic Press – BePress Même esprit 28 revues (11 en économie, 5 en droit, 6 en sciences
politiques, 6 en STM)
4. L’offre éditoriale : panorama général
Publications des sociétés savantes Institute of Physics (IoP)
Toutes les revues de l’IoP sont disponibles sous forme électronique (environ 40 titres dont le Journal of Physics)
Accès gratuit au texte pour les personnes et les institutions abonnées à la version papier
4. L’offre éditoriale : panorama général
ACM (Association for Computing Machinery)
Tout ce qui est lié aux technologies de l’information
Une cinquantaine de revues de haut niveau
En 2004 : portail Bibliothèque numérique de l’ACM = 34 revues de premier plan + un millier de revues secondaires
4. L’offre éditoriale : panorama général La numérisation de documents et
l’accès au rétrospectif Type JSTOR (Journal Storage, 1994,
fondation Andrew-Mellon) Préservation à long terme de documents
numérisés : 553 titres et 18 millions de pages en 2005
Sciences humaines et sociales et sciences exactes travaillant sur le long terme (botanique, mathématique…)
Numérisation exhaustive de chaque titre (sauf les 3 à 5 dernières années pour un titre vivant)
Négociation avec les éditeurs de droits d’accès permanents + fourniture de tirages papier
4. L’offre éditoriale : panorama général Portails fédérateurs : projets d’éditeurs
commerciaux et projets open access Projet Cairn
Site inauguré en septembre 2005 Édition et diffusion de revues électroniques en SHS 200 titres prévues d’ici 2008 Principe de la barrière mobile
Revues.org Regroupement d’éditeurs de revues francophones en un
portail unique Fédération de revues en sciences humaines et sociales,
soutenue par le Ministère de la Recherche, la MSH et l’Université d’Avignon
Objectif d’ouverture de l’édition scientifique // open access 40 revues en 2006 (cf. Annales historiques de la Révolution
française, etc.)
4. L’offre éditoriale : panorama général
Erudit Portail francophone (canadien) Consortium interuniversitaire (Université de
Montréal, Université Laval-Bibliothèque, Université de Québec à Montréal)
Revues universitaires sans distinction d’éditeur ou de pays
Une quarantaine de titres Sciences humaines et sociales et sciences
naturelles Corpus : articles récents + articles ayant fait
l’objet d’une numérisation rétrospective Persee
Portail français de revues en SHS Soutien de la Sous-Direction des Bibliothèques
4. L’offre éditoriale : panorama général
BioMedCentral Principal éditeur de journaux en OA et
éditeur commercial (autour de PubMed Central)
Propose plus de 60 nouvelles revues électroniques en sciences biomédicales + autres périodiques ayant une politique éditoriale « individuelle »
Frais administratifs du peer review et de la mise en ligne pris en charge par celui qui publie
Bonne visibilité des publications
4. L’offre éditoriale : panorama général
PLoS (Public Library of Science) initiative émanant de la communauté
scientifique, d’abord sous forme revendicative est devenu un éditeur scientifique Open Access,
sans but lucratif. lancement d’un premier journal en 2003, puis
d’un 2ème en 2004 ; 3 autres ont suivi en 2005 et un 6ème est annoncé pour 2006 (tous sous licence Creative Commons).
titres (peer-reviewed) fonctionnant sur le modèle auteur-payeur
facteur d’impact du 1er journal lancé en 2003, PLoS Biology (été 2005) la place parmi les meilleures (les plus citées).
4. L’offre éditoriale : panorama général
Springer Open Choice Août 2005 développement de son
modèle hybride Open Choice (par Jan Velterop)
permet à chaque auteur de décider du mode de diffusion de ses articles, libre s’il en finance la diffusion ou limité par abonnement.
4. L’offre éditoriale : panorama général
Articles déposés en archives ouvertes Les débuts = archives de prépublications
Archive de pre-prints de Paul Ginsparg en physique des hautes énergies, ArXiv.org
CogPrints de Stevan Harnad (pre-print et e-print en psychologie, neurosciences…)
Puis, WoPEc (Working Papers in Economics) Les développements
OAI / Initiative de Budapest (2001) : auto-archivage et revues alternatives
4. L’offre éditoriale : panorama général
Emergence des archives ouvertes / archives institutionnelles
Négociations avec les éditeurs Exemples
HAL et HAL-SHS ArchiveSic
Le DOAJ (Directory of Open Access Journals) Initiative de l’Open Society Institute (Université de
Lund) soutenue par la SPARC (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalition) en 2003
Actuellement 2498 revues scientifiques ( tous domaines)
Recherche au niveau de l’article / au niveau de la revue
4. L’offre éditoriale : panorama général
Ressources Revues en ligne en SHS, Annaïg Mahé
(URFIST de Paris)http://www.ext.upmc.fr/urfist/SHS/SHS2.html
Revues scientifiques et Internet : quelques repères, G. Chartron, maj par A. Mahéhttp://www.ext.upmc.fr/urfist/Versailles-revues.htm
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
L’exemple de la fonction de veille
Interface de ScienceDirect : 4 types d’alertes possibles
Search alerts Volume/Issue Alerts Citation Alerts Topic Alerts
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Procédure de search alert : Création d’un compte personnel sur
l’interface d’accès aux revues Authentification Recherche Sauvegarde comme alerte de recherche Donner un nom à la recherche Paramétrer l’alerte (email, fréquence) Possibilité de modifier les propriétés de
l’alerte de recherche
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Volume / Issue Alert Identifier le(s) titre(s) de revue souhaité et cliquer
sur le bouton Add (à droite du titre) Sauvegarder la liste
Citation Alert Indique par e-mail lorsqu’un article sélectionné est
cité par de nouveaux articles disponibles en ligne Faire une rechercher et ouvrir un article Sélectionner le lien « Cited by » Choisir la sauvegarde comme alert de citation et
compléter
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Le profil d’utilisateur permet de : Sauvegarder des recherches pour
pouvoir les relancer par la suite De sélectionner une liste de revues
favorites De recevoir des alertes par courrier
électronique et faire de la veille
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Exercices : Etablir une veille sur ScienceDirect, et
sur d’autres interfaces proposant ce service
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Pour créer un compte personnel (Profil), cliquez sur le lien
Une fois que l’on dispose d’un compte, on s’authentifie ici
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Le lien « Register Now » ouvre ce formulaire qu’il faut remplir (les * indiquent les champs obligatoires
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Après avoir créé le compte personnel, faire sa recherche
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Sur la page de résultats, cliquer sur le lien « Save as Search Alert »
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Donner un nom à l’alerte
L’écran d’alerte reprend la stratégie de recherche
Indiquer la fréquence d’alerte
Sauvegarder l’alerte
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Un clic sur l’onglet Alerts permet d’afficher les alertes crééesVoir les derniers résultats ou les autres résultats par date
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
L’écran affichant les alertes permet de voir non seulement les « Search Alerts », mais aussi les « Topic Alerts », les « Volume / Issue Alerts » et les « Citation Alerts »
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Pour une veille sur les citations d’un article, faire la recherche et afficher l’article souhaité à partir de la page de résultats
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Sur la page de l’article, cliquer sur « Save as Citation Alert »
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Spécifier les paramètres de l’alerte
Enregistrer l’alerte
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Ecran My Profile :
Un clic sur l’onglet
« My Profile » ouvre un
écran avec plusieurs fonctions disponible
s
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Fonctions disponibles sur l’écran My Profile : Ajouter ou supprimer des titres de
revues ou des ouvrages à la liste de favoris
Ajouter ou supprimer des alertes Changer le mot de passe Générer un rapport
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Autre exemple :
l’interface de Blackwell
- Register pour créer un compte- les champs Username et PassWord pour s’authentifier- l’onglet My Synergy pour accéder à la personnalisation et aux alertes
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Gestion des alertes à partir de l’écran My Synergy
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Autre dispositif de veille : le fil RSS RSS avec Blackwell Synergy
Agrégateur de flux RSS à télécharger sur le poste
Abonnement au fil RSS (indiquer l’URL au programme)
Dans Blackwell, cliquer sur le lien RSS
5. Modalités d’appropriation : interfaces, fonctionnalités, usages.
Autre dispositif de veille : le fil RSS RSS avec Blackwell Synergy
Lecteur de flux RSS à télécharger sur le poste
Abonnement au fil RSS (indiquer l’URL au programme)
Dans Blackwell, cliquer sur le lien RSS