les accidents exposant au sang
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LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG. Epidémiologie - Prévention. Accident Exposant au Sang. Tout contact... percutané (piqûre, coupure) sur muqueuses (œil, bouche) ou sur peau lésée (eczéma, coupure antérieure) Avec... du sang un liquide biologique souillé par du sang. EPIDEMIOLOGIE. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
1
LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG
Epidémiologie - Prévention
2
Accident Exposant au Sang
Tout contact...– percutané (piqûre, coupure)– sur muqueuses (œil, bouche)– ou sur peau lésée (eczéma, coupure antérieure)
Avec...– du sang– un liquide biologique souillé par du sang
3
EPIDEMIOLOGIE
du risque de transmission lié au sang
4
Principaux agents en cause
Les 3 principaux
VIH
VHC
VHB
Autres cas recensés
SIV
Paludisme
Syphilis
Fièvres hémorragiques...
5
Contamination virale des liquides biologiques
D’après le rapport Dormont 1996
Risque selon le type de liquide biologiqueVirus Prouvé Possible NulVHB Sang, liquides
biol. contenantdu sang
Sperme, sécrétionsvaginales, liq ascite,salive, LBA
Urines, selles
VHC Sang Sperme, sécrétionsvaginales, LBA
Urines, selles,larmes, salive
VIH Sang, liquidesbiol. contenantdu sang,
Sperme, sécrétionsvaginales, LCR, liq ascite& amniotique, LBA
Urines, selles,larmes, salive
6
Evaluation du risque de contamination lié aux AES
Dépend de plusieurs facteurs :
Portage chronique, durée de la virémie
Prévalence de l’infection
Taux de transmission après exposition
Fréquence des expositions au sang
7
Risque de transmission du VIH, VHC et VHB
Virus Evolutionchronique
Nb* deporteurs
chroniques
RisqueaprèsAPC
Charge viraleplasmatique
Vaccin Prophy-laxie
VIH 100 % 100 000 0,3 % 10-104 Non Oui
VHC 60-80 % 500 000 3 % 104-106 Non Non
VHB 10 % 100 000 30 % 106-109 Oui Oui
* estimation du nombre de personnes infectées en France
8
Infections VIH professionnelles en France (2001)
Année Année d’AESd’AES
BEH 12/2002 49-51
0 2 4 6 8 10 12 14 16
Avant 1989
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
29 présumés
13 documentés
9
Infections VIH professionnellesselon la profession (France - 2001)
BEH 12/2002 49-51
0 5 10 15 20 25
Infirmière
Médecin
AS - AH
Labo-Biol
Dent-Assist
Chirurgien
Aide opérat
Non précisé13 casdocumentés
29 caspossibles
10
13 séroconversions VIHdocumentées (France - juin 2001)
Piqûres avec aiguille creuse• Prélèvement IV (1 sur chambre impl.) 8• Hémoculture 2• Pompeuse (traînant dans sac poubelle) 1• Ponction pleurale 1• Gaz du sang 1
Patient source • SIDA 9• Lymphadénopathies 2• Primo-infection 1• VIH+ non traité-stade ? 1
BEH 12/2002 49-51
11
12 infirmier(e)s et 1 interne
6 malgré une chimioprophylaxie
– 4 AZT dont 2 avec dose et durée correcte
– 1 AZT + DDI puis AZT seul au bout de 48h
– AZT (remplacé par D4T ) + 3TC + IDV
13 séroconversions VIH documentées (France - juin 2001)
BEH 12/2002 49-51
12
Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (1)
Pays
(année)Caractéristiques
de l’AESPatientsource
Traitement
(Durée)Délai
Sympt. deprimo
infection
Séro-conversion
France
(1997)
1 piqûre prof.aig. gros calibre
dans sac dedéchets
SIDA
Trt=D4T+3TC+IDV
(charge virale <200 copies/ml)
AZT+3TC+IDV(48h)
puisD4T+3TC+IDV
(4 sem)
1h30 J 40 J 55
USA
(1998)
1 piqûre prof.dispositif àailette gros
calibre prélvtveineux
ToxicomaneVIH+, VHC+
Trt=AZT+3TC(charge virale =1450 copies/ml)
AZT+3TC+DDI+IDV
(6 sem)40 mn J 57 J 70
13
Séroconversions VIHÉchecs de tri-thérapies post-exposition (2)
J 90J 2095 min
AZT+3TC+Indinavir (stop 6h)
Puis DDI (stop 8j) +D4T+nevirapineVirus résistant :
AZT+3TC + nevirapine
SIDAMulti-traitéStavudine
Charge virale 60 000
copies/ml
Piqûre profonde
Prélèvementveineux
Grande-Bretagne
(2001)
J 45J 452 h
AZT+3TC (stop 6h)Puis DDI (stop3j) +D4T+nevirapine
+ hydroxyurée (4 sem)Virus résistant :
efavirenz + nevirapine
SIDAMulti-traité
Efavirenz+saquiCharge virale
>750 000 copies/ml
Piqûre peu prof.
Aiguille en fermant
conteneur
USA(2001)
Séro-conversio
n
Sympt.
Primo-inf
DélaiTraitement (durée)
Patient sourceCirconstances de l’AES
Pays(année)
14
Facteurs de risque de transmission après exposition percutanée au VIH
Cas USA, France, GB, Italie
33 séroconversions
91% piqûres
toutes avec aiguille creuse
Témoins Cohorte CDC
679 AES sans séroconversion
91% piqûres
1% avec aiguille pleine
Etude cas -témoins (Cardo D New Engl J 1997; 337)
15
Etude cas-témoins (N EJM 1997 ; 337)
* tous significatifs (p < 0,01)* tous significatifs (p < 0,01)
Facteurs de risque OR ajusté*IC à 95%Blessure profonde 15 6 - 41
Sang visible sur lematériel
6,2 2,2 - 21
Procédure avec aiguilleen IV ou en IA direct
4,3 1,7 - 12
Patient source en phaseterminale de SIDA
5,6 2 - 16
Prophylaxie par AZT 0,19 0,06 - 0,52
16
La source stade clinique (SIDA)charge viraletraitement / résistance
L’accident profondeur de la blessureaiguille creusediamètre de l’aiguilledélai entre geste et AES
Le soignant port de gantsprise d’une prophylaxie
Facteurs de risquede transmission du VIH
17
Séroconversions VHC documentées (France – 2001)
43 séroconversions VHC après AES notifiées chez des soignants
– 32 avec patient - source VHC +
– 11 avec patient de statut inconnu
40 piqûres, 2 coupures, 1 contact sur peau lésée
BEH 12/2002 49-51
18
Séroconversions VHC Matériels en cause (France - juin 2001)
BEH 12/2002 49-51
Syst. Prél. IVAig. Dialyse
Aig SC. IM
Trocard-mandrin
Aig. diversDispositif à
ailetteCutter
Tube Lancette
Suture
19
Risque professionnel par exposition au sang en dehors des soins Filière déchets (BEH 1994 ; 25)
2 séroconversions VIH conteneur ouvertaiguille dans sac
poubelle
Prison (Lancet 1991 ; 338 - AJIC 1997 ; 25)
1 séroconversion VIH agression avec aiguille
1 séroconversion VHC projection oculaire
20
Hépatites viralesMaladies professionnelles reconnuesdans le Régime Général de la Sécurité sociale
Obligationvaccinale
0100200300400500600700800
1975 1980 1985 1990 1995 2000
VACCIN
21
EPIDEMIOLOGIE des AES
22
Surveillance des AESMéthodes Déclaration spontanée à un système centralisé
– En France : notification à la Médecine du Travail– Surveillances mise en place : AP-HP, CCLIN– Limites :
• sous-déclaration• analyse surtout descriptive, manque de dénominateurs
Surveillance prospective– « active » par des enquêteurs– Recueil conjoint de dénominateurs : effectifs,
matériels commandés, gestes réalisés
23
AES déclarés dans les établissements de soins
Sur 100 AES déclarés :
61 à 67 chez des infirmier(e)s
58 à 75 piqûres
30 à 35 lors de prélèvements
50 à 66 après le geste (recapuchonnage,objets souillés mal éliminés…)
Source : D. Abiteboul - Blood exposure data in Europe in: C. Collins. Occupational blood-borne infections: risk and management. 1997 pp: 59-74
24
Incidence des accidents percutanés
Catégoriesprofessionnelles
Incidence estiméeAPC / personne / an
Infirmièr(e)France, USA, Italie
0,1 - 0,8
Préleveur« Phlebotomist » USA
0,4
MédecinUSA, Danemark
0,1 - 1,8
DentisteUSA
3 - 4
ChirurgienFrance USA
6 - 13
25
AES en services de soins
26
Enquête Médecine Réanimation du GERES
Enquête multicentrique prospective du 1/4/1999 au 31/3/2000
Recueil:– des AES (questionnaire GERES)– des gestes invasifs pratiqués (1 sem. par trimestre)– des infirmier(e)s exposées présent(e)s
Recensement des matériels commandés par chacun des services participants
27
Enquêtes 1990 -1992
Prélèvement capillaire
Injection
Prélèvement artériel
Prélèvement veineux
Perfusion (pose-dépose)
Hémoculture
Chambre implantée
Incidence des piqûres : 1990 : 0, 32/inf/an
1992 : 0, 21/inf/an
Risque faible
Risque élevé
28
Population incluse
32 hôpitaux (dont 8 de l’enquête 1990) 94 unités
– 65 unités de médecine : 884 IDE– 29 unités réa / USI : 622 IDE
Soit 1506 infirmier(e)s (effectifs pendant la durée de l’enquête)
29
Incidence des AES en 1999-2000 par infirmière et par an [IC 95%]
1999 - 2000– AES = 0,12 / inf /an [0,11-0,14]
– Piqûres = 0,08 / inf /an [0,07-0,10]
1990
– AES = 0,43 / inf /an p < 0,0001
– Piqûres = 0,32 / inf /an p < 0,0001
30
Procédures en cause dans 130 piqûres
Prélèvement 63 (48 %)veineux 35 (27 %)hémoculture 5 ( 4 %)test invasif 8 ( 6 %)artériel 15 (11 %)
Injection 19 (15 %)sous-cutanée 17 (13 %)
Perfusion 18 (14 %)pose (mandrin de KT) 15 (11 %)dépose (micro-perfuseur) 2 ( 3 %)
Manip chambre impl. 9 ( 7 %)
31
Evolution du nombre de piqûres pour 105 gestes 1990-1992-2000
0
10
20
30
40
50
60
1990 1992 2000
pou
r 10
0 00
0 ge
stes
Prel. Capill
Inj. SC
Prel. Art
Prel. IV
Pose perf.
DéposeperfHémoc.
32
Hiérarchie du risqueNombre de piqûres pour 100 000 gestes réalisés
1990 2000 Facteur de réduction
Prélèv. capill 7 1* 7
Injection SC 11 3* 3,5
Prélèv. artériel 17 12 -
Prélèv. veineux 23 7* 3,2
Pose de perf 26 9* 2,8
Dépose de perf 31 7* 4,4
Hémoculture 46 7* 6,5
Ch. Implantée 410 25* 17
* p < 0,01
Risque faible
Risque élevé
33
Hiérarchie du risque 1999 - 2000Nombre de piqûres pour 100 000 gestes réalisés
Prélèvement capillaire 1
Injection SC 3
Prélèvement IV 7
Hémoculture 7
Dépose de perfusion (ailette) 7
Pose de Perfusion (KT) 9
Prélèvement artériel 12
Ch. Implantée 25
34
Mécanismes en cause lors des piqûres Pendant le geste 47 (36 %)
Insertion, retrait de l’aiguille...
Après le geste 83 (64 %)
– Elimination différée d’objets souillés 26 (20 %)
– Conteneur (trop plein, mal utilisé…) 33 (25 %)
– Recapuchonnage 10 (8 %)
– Désadaptation (de l’aiguille à la main) 3 (2,5 %)
– Activation de la sécurité 8 (6 %)
– Autres 3 (2,5 %)
35
Quelques indicateurs d’évolution des pratiques
1990
(N=137)
1991-1992
(N=73)
1999-2000
(N=130)
Piqûre par recapuchonnage 14% 11% 7,5%
Piqûre par objets traînants 35% 27% 20%
Pas de conteneur à proximité 87% 40% 47%
Pas de port de gants 72% 68% 54%
36
Répartition de 89 unités de soins selon le type de matériel utilisé
Type de matériel
Sécurisé (>66%)
Mixte (33-66%)
Non sécurisé
Prél. capill. 81 (91%) 8 (9%) 0 Hémocult. 57 (64%) 12 (14%) 20 (22%) Prèl. IV 34 (38%) 7 (8%) 48 (54%) Micro-perf 34 (38%) 0 (0%) 55 (62%) KT périph 13 (15%) 5 (5%) 71 (80%) Prél. artériel 1 (1%) 1 (1%) 87 (98%)
37
Taux de piqûre/100 000 gestes intraveineux selon le type de matériel
Matériel Gestes APC par piqûre
Taux/105
gestes p
Prélèvement IV
sécurisé non sécurisé
122 265 125 632
4 23
3.3 18.3
< 0.01
Hémoculture
sécurisé non sécurisé
24 973 6 253
2 0
8 0
1
Perfusion (pose) Mandrin cathéter
sécurisé non sécurisé
23 491 69615
1 13
4.3 18.7
0.2
Perfusion (dépose) Microperfuseur
sécurisé non sécurisé
12 545 11687
1 2
8 17.1
0.6
Total
sécurisé non sécurisé
183 274 213 187
8 38
4.4 17.8
< 0.01
38
Taux de piqûre/100 000 matériels intraveineux commandés
Dispositifs Commandes 1999
APC par piqûre
APC/105
dispositifs p
Mandrin cathéter - sécurisé - non sécurisé
28010
107641
1
17
3.6
15.8
0.15 Dispositif à ailettes -sécurisé - non sécurisé
146127 120674
7
16
4.8
13.2
0.03 Dispositif prél. sous vide -sécurisé - non sécurisé
205929 122837
3 6
1.4 4.9
0.07 Total - sécurisé - non sécurisé
380066 351152
11 39
2.9
11.1
< 0.001
39
Conclusion Incidence des AES divisée par 4 entre 1990
et 2000- 1990 : 0,32/IDE/an 2000 : 0,07/IDE/an
- 1990 : 18,1/100 000 actes 2000 : 4,7/100 000 actes
Décroissance plus importante dans les unités avec>66% de matériel sécurisé
Diminution des accidents évitables Mais : plus d ’1 AES sur 2 dus à l ’élimination
incorrecte d ’objets souillés Limites : échantillon d ’hôpitaux, pas forcément
représentatif des hôpitaux français
40
Impact des matériels de sécuritésur la fréquence des APC dans 6 CHU aux USA (1993-1995)
Source : CDC. MMWR 1997; 46 : 21-25
Phase 1 Phase 2
Matériel deprélèvementveineux
Dispositif deprélèvement sous-
vide standard
Dispositif desécurité n° 1
Dispositif desécurité n° 2
Nb d’APC /
100 000 prélèv.3,6 / 100 000 0,9 / 100 000 1,2 / 100 000
41
AES au bloc opératoire
42
Fréquence des AES au bloc
AES– 6% des interventions [1.3% (Gerberding) - 15% (Tokars)]
– 10 fois plus fréquents qu’en Médecine
– Moins à risque :• aiguilles de sutures pleines• prédominance des contacts cutanéo-muqueux
Incidence des accidents percutanés (APC)
0.4 - 10 APC/chir/an (Heald 1990 - Geres, 1991)
43
Incidence des AES au bloc
Etude Spécialités Nombre d’Actes
% d’actes avec AES
% d’actes avec APC
Hussain 1988
Viscérale, ortho 2016 - 5,6
Gerberding 1991
Toutes 1307 6,4 1,7
Panlilio 1991
Viscérale, ortho, gyn., plastique
206 30,1 5
Tokars 1992
Viscérale, ortho, gyn., plastique
1382 - 6,9
Antona/Johanet 1993
Viscérale, ortho, gyn., plastique
3264 11,7 4,2
Wright 1990
Toutes 2292 10 3,1
44
Facteurs de risque d’AES au bloc
L’opérateur est le plus exposé
Facteurs de risque– Fermeture pariétale– Utilisation de doigts pour tenir les tissus– Suture de plans profonds à l’aveugle– Procédure > 3 hrs– Saignement > 300 ml (Gerberding)
Double paire de gants : 60 à 70% des contacts de la main avec le sang
45
Inoculum lors d’une piqûre
Le volume de l’inoculum augmente avec
la profondeur
le calibre de l’aiguille
si aiguille creuse (x 2)Mast. J Infect Dis. 1993 ; 168. Bennett. J Am Coll Surg. 1994 ; 178.
46
Inoculum lors d’une piqûreRésultats de 2 études in vitro
Auteurs Aiguille Diamètre de
l’aiguille
Volume sanguin (µl) inoculé à 5mm de
profondeur et gants
0 1 paire 2 paires
Bennett (J Am Col
Surg 1994)
creuse 19 G (1,1 mm)
0,73 0,5
(ns)
0,5
pleine 0 (1,1 mm)
0,27 0,06 0,01
Mast (JID 1993)
creuse 18 G (1,3 mm)
3,0 1,5 1,1
pleine 2 - 0 (0,7 mm)
1,4 0,2 0,1
47
PREVENTION
48
La prévention des AESCirculaire DGS/DH du 20/04/98 Vaccination contre l ’hépatite B Surveillance des AES pour : - guider les actions
- - évaluer leur impact Application des précautions universelles Mise à disposition de matériel de protection adapté
(gants, masques, matériels de sécurité...) Intégration de la sécurité dans l’organisation du travail Formation et information du personnel Diffusion d ’une conduite à tenir en cas d ’AES
49
Vaccination anti-VHB
Personnels vaccinés avant 25 ans – Si risque d ’AES, intérêt d ’un contrôle des
AcHBs même si ce n ’est pas exigé réglementairement
– “ Les résultats des marqueurs sérologiques du VHB …doivent être remis au soignant afin qu’il puisse s’y référer et les produire en cas d’AES.” Circulaire DGS/DH du 9/12/99
50
Non-Répondeurs après vaccination anti-VHB
Taux d ’AC anti-HBs < 10 UI /L
Contrôle réalisé 1 mois après un rappel
Absence d ’hépatite B en cours Personne ayant reçu doses additionnelles
(max 6 injections en tout)
51
Les « Précautions standards » (1)
Circulaire DGS/DH n°98/249 du 20 avril 1998
Remplacent les « précautions
universelles » qui ne prenaient pas en
compte le risque de transmission soigné -
soigné et soignant - soigné
43
52
- Porter des gants pour tout risque de contact avec un liquide biologique contaminant, une lésion cutanée, des muqueuses, du matériel souillé ; porter des gants systématiquement si l’on est soi-même porteur de lésions cutanées
- Protéger toute plaie
- Se laver les mains immédiatement en cas de contact avec des liquides potentiellement contaminants et systématiquement après
tout soin
- Se laver et /ou se désinfecter les mains après le retrait des gants, entre deux patients, deux activités
Les « Précautions standards » (2)
53
- Faire attention lors de toute manipulation d’instrumentspointus ou tranchants potentiellement contaminés
- Ne jamais plier ou recapuchonner les aiguilles
- Ne pas dégager les aiguilles de seringues ou des systèmes deprélèvement sous vide à la main
- Jeter immédiatement les aiguilles et autres objets piquants oucoupants dans un conteneur adapté (Norme NFX 30-500)
- Porter un masque, des lunettes, une surblouse lorsqu’il y a unrisque de projection (aspirations trachéo-bronchiques,endoscopies, chirurgie …)
Les « Précautions standards » (3)
54
- Décontaminer immédiatement les instruments utilisés et les surfaces souillées par du sang ou un autre liquide biologique avec de l’eau de Javel fraîchement diluée à 10 %, ou un autre désinfectant efficace
- Vérifier que le matériel a subi une procédure d’entretien (stérilisation ou désinfection) appropriée avant d’être réutilisé
- Placer les matériels à utiliser dans des emballages étanchesmarqués d’un signe distinctif
Les « Précautions standards » (4)
55
Ces mesures de base doivent être
complétées par des mesures
spécifiques à chaque discipline...
et par l’adoption de matériels de
sécurité adaptés
Les « Précautions standards » (5)
56
Mesures de préventionau laboratoire- Les précautions déjà citées doivent être prisessystématiquement par tous les prélèvements(l’identification de prélèvements « à risque » estune mesure qui peut être dangereuse, carapportant une fausse sécurité)
- Ceux-ci doivent être transportés dans des tubes ouflacons hermétiques, sous emballage étanche
- Il est interdit de pipeter « à la bouche »
57
Mesures de préventionau bloc opératoire Double gantage : le port de deux paires de gants divise par 3 le
contact cutané avec le sang au bloc (Gerberding et coll.) Aiguilles à bout mousse pour les plans aponévrotiques Proscrire l’utilisation d’aiguilles droites
(7 fois plus de risque qu’aiguille courbes)
Agrafes pour la peau Pas de passage de la main à la main Lunettes de protection Elimination par l ’opérateur de ses aiguilles et lames
(penser aux autres)
58
Matériel de sécurité Doit permettre la protection du matériel piquant ou
tranchant souillé, immédiate, facile, de préférence de façon passive (automatique) ou à activer d’une seule main
Avant implantation Former les personnel à son utilisation
Après implantation
Evaluer l’impact de l’utilisation du nouveau matériel sur l’ensemble de la procédure
Rôle du CLIN et/ou d’un groupe pluridisciplinaire
59
Surveillance des AES
« Un recueil de données sur les AES doit être mis en place dans chaque établissement »
Circulaire DGS/DH du 20/4/98 sur la prévention
Circulaire DGS/DH/DRT du 8/12/99 (grille du GERES)
Rôle du médecin du travail en collaboration avec le CLIN
Accréditation : référence SPI 7
60
Pourquoi un surveillance des AES ?
Disposer d’un dispositif d’alerte : repérer les dysfonctionnements et prendre rapidement des mesures correctrices
Cibler les actions de prévention
Evaluer leur impact
61
Exemple : impact d’une politique de prévention des AESBichat - Claude Bernard 1990 - 2000
Premiers matériels de sécurité
Surveillancedes AES
Groupe« Protection
du personnel »
Dispositif systématisé
de prise en charge des AES
« Audit » annuel
Rapport AES conseil de service
Médecine du travail - CLIN
050
100150200
250300350
400450
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
62
CONDUITE A TENIR en cas d ’AES
63
Conduite à tenir en cas d’AES Premiers soins en urgence Consulter en urgence (référent ou Urgences)
- Evaluation du risque : statut du patient source (VIH rapide, sérologie VHC…)
- Prophylaxie éventuelle
Déclarer l’accident de travail
Contacter la médecine du travailmise en place du suivi, analyse des causes de l’AES
0 - 7j
0 - 4h
0 - 5’
0 - 24h
64
Dispositif post-AES(Circulaire DGS/DH/DRT/DSS du 9 avril 1998)
Toute personne
exposée doit
24h sur 24
avoir accès à
Information homogène, écrite
Démarches rapides
Avis d’un médecin
référent
Prophylaxie éventuelle
65
Evaluation du risqueEvaluation du risque
L’accident profondeur de la blessure
aiguille creuse, diamètre
geste IV ou IA
délai entre geste et AES
temps de contact si projection
La source clinique (SIDA, hépatite active)charge virale, ARN-VHC+
traitements / résistance
66
Chimioprophylaxie post-AESINDICATIONS Repose sur
– la circulaire DGS/DH/DRT/DSS du 3 avril 2003– les recommandations du Rapport Delfraissy (dernier
=2002)
Nécessite un dispositif post-AES adapté qui permette– délai entre l’AES et le traitement au mieux < 4 heures– évaluation rigoureuse du risque pour une prescription
adaptée
67
Prophylaxie antirétrovirale Traitement de base = trithérapie
deux IN + 1 IP
Si patient connu : choix au cas par cas en fonction de son traitement et de la charge virale
Place de la bithérapie ?
Début au mieux dans les 4 heurespour une durée de 4 semaines
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Recommandations de la circulaire de 2003
La Chimioprophylaxie doit être réservée aux situations à risque identifiable .
Si faible risque, le rapport risque- bénéfice n ’est pas en faveur de la CP
Chimioprophylaxie : 2 IN ( AZT+3TC en particulier) + 1 IP
– IP : nelfinavir ( viracept) ou lopinavir (kaletra)
Non indiqués sans un avis spécialisé: Abacavir, INNRT , association D4T+DDI, Indinavir
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Recommandations de la circulaire du 3/04/03 : AES
CP non recommandéeCP non recommandéeAutres: morsures, expo peau saine, CCM faible quantité
CP non recommandéeCP si durée exposition sup à 15 mn (0,009-0,19)
CCM (quantité importante sang)
CP non recommandéeCP
(0,18-0,45%)
Piqûre SC, IM ou suture
Coupure bistouri
CP si source UDIV ou PS à risque ou originaire pays endémie
CP
(0,18-0,45%)
Piqûre après geste en IA ou IV
Source inconnueSource VIH+
(PTA)
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Recommandations de la circulaire du 3/04/03 : expo. sexuelles
CP non recommandéeÀ évaluer au cas par cas (non quantifié)
Rapport oral
CP non recommandéeCP (0,03-0,09%°Vaginal insertif
CP recommandée si FDRCP (0,01-0,18%)Anal insertif
CP recommandée si FDRCP (0,05-0,15%°Vaginal réceptif
CP recommandée si FDRCP (0,3-3%)Anal réceptif
Source inconnueSource VIH+
(PTAS)
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Recommandations de la circulaire de 2003 : autres expositions
Source VIH+
(PT)
Source inconnue
Seringue abandonnée CP non recommandée
CCM avec quantité sang importante
CP si durée expo sup à 15 mn (0,006-0,19%)
CP non recommandée
Autres cas
(cf expos prof)
CP non recommandée CP non recommandée
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Choix du traitement antiretroviral
- Patient VIH+ non traité (jamais) : traitement standardisé = (cisih )= 2INN + 1 IP
- Patient VIH + traité : -=>Charge virale détectable = historique des traitements,
génotypage , ( avis spécialisé)
=>Charge virale indétectable : même traitement que le patient source ou avis spécialisé
- Patient en interruption de traitement : - Si charge virale indétectable avant = idem tt
- Sinon : avis spécialisé
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Choix du traitement ( patient source traité)
- Si le traitement contient abacavir, névirapine, sustiva, indinavir, stavudine+ didanosine
- => avis spécialisé
- Idem si grossesse possible ou en cours
74
Statut dupatient-source
VIH+ VHC + VHB
Suivi après AESSuivi après AES
PRELEVEMENTINITIAL
Ac anti-VIH
Ac anti-VHC
+ transas
+ Ac anti-HbS
PRELEVEMENTINITIAL
Ac anti-VIH
Ac anti-VHC
+ transas
+ Ac anti-HbS
SUIVIOU
STOP
SUIVIOU
STOP
75
Prise en charge médicale SUIVI VIH (1)
Prise en charge médicale SUIVI VIH (1)
Suivi médico-légal
avant le 8ème jourau 3ème et 6ème mois
Consultation supplémentaire à 3 - 6 semaines
symptômes de primo-infection ?
sérologie + antigénémie P24
(ou ARN VIH plasmatique)
Patient-sourceVIH+ou inconnuou pr. infection
possible
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Prise en charge médicale SUIVI VIH (2)
Prise en charge médicale SUIVI VIH (2)
Si traitement Surveillance de la tolérance
J15, J30 et à la demande
3 - 6 sem. APRES L’ARRETsérologie + antigénémie P24ou ARN VIH plasmatique
3 mois APRES L’ARRET sérologie
Patient-sourceVIH+ou inconnuou pr. infection
possible
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Prise en charge médicale SUIVI VHC (circulaire du 8/12/99)
Prise en charge médicale SUIVI VHC (circulaire du 8/12/99)
Surveiller ALAT = BASE
Minimum J0, 1, 3 et 6 mois
AC anti-VHC à 0, 1, 3 et 6 mois
Patient-sourceVHC+(PCR+)ou inconnu
78
Prise en charge médicale SUIVI VHC
Prise en charge médicale SUIVI VHC
PCR chez le soignant– si ALAT – ou systématique à 1 mois
Si positivation de la PCR– contrôler par 2ème PCR– si confirmation (Conférence de consensus ANAES 2002)
soit traitement d’emblée soit surveillance des ALAT et traitement si
79
Hépatite C aiguë et interféronHépatite C aiguë et interféron
Méta-analyse de 4 essais (Hepatology 1996; 24)
134 hépatites
aigues
Evolution à 12 mois
ALAT normales ARN -VHC neg
70 patients traités
53 % 41 %
64 patients non traités
21 % 4 %
80
Hépatite C aiguë et interféronHépatite C aiguë et interféron
Jaeckel E et al. N Engl J Med 2001; 345 : 1452-7
44 hépatites C aigues (ALAT et PCR )– traitées par Interféron (5 MU/j 4 sem. puis 5 MU/sem 20 sem.)
– 1 arrêt à 12 semaines (effets secondaires)
A l’arrêt du traitement– 43 patients (98%) : PCR négative– 35 patients (80%) : ALAT normales
24 semaines après l ’arrêt du traitement42 patients (95%) : PCR négative + ALAT normales
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Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Vacciné et répondeur
Ac anti-HBs > 10 mUI/ml
( même ancien)
Ni prophylaxie, ni suivi
Patient-sourceAgHBs+
ou inconnu
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Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Non vacciné ou non
répondeur
Immunoglobulines spécifiques + vaccination
Suivi sérologie VHB à J0, 3 et 6 mois
Patient-sourceAgHBs+
ou inconnu
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Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Prise en charge après exposition au VHB (circulaire du 8/12/99)
Vacciné mais réponse inconnue
Ac anti-HBs < 10 mUI/ml
Considérer comme non-répondeur
Patient-sourceAgHBs+
ou inconnu