les accidents dues à la toxicité des gaz gmap niveau 2 alain flour
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Les Accidents dues à la Toxicité des G Az
GMAPNiveau 2
Alain Flour
Accidents biochimiques
Les gaz que l'on respire peuvent être toxiques dès lors que leur pression partielle dépasse un certain seuil. Les plongeurs sportifs respirent de l'air comprimé.
Qu’est que la pression Partielle ?
L'air n'est pas un gaz unique mais un mélange de gaz composé de
AZOTE (N2) --> 80 % --> 0,8 b Pression partielleOXYGÈNE (O2) --> 20 % --> 0,2 b Pression partielle
Essoufflement/L'hypercapnie
Notre corps utilise de l’oxygène et produit un déchet « le gaz carbonique » évacué lors de l’expiration
Face à un effort, le plongeur va augmenter sa fréquence respiratoire et son amplitude
Lors que cette adaptation atteint ses limites, notre organisme se dérègle.
Nous n’avons plus le temps d’expirer le gaz carbonique que notre corps réclame de l’air et une asphyxie par le CO2 apparaît.
Danger, l’essoufflement est un facteur souvent déclencheur d’accidents de plongée.
Conduite à tenir
Avertir les autres plongeurs
Se calmer en arrêtant tout effort
Se forcer à expirer pour évacuer le CO2 en excès
Conduite à tenir face a un essoufflement
Calmer le plongeur
Remonter lentement le partenaire à l’aide de la stab et effectuer la remontée à vitesse contrôlée et faire les paliers
En surface, le rassurer, éviter tout effort et sur le bateau le mettre à l’aise et ouvrir sa combinaison pour l’aider a respirer
prévention
Ne jamais s’immerger si déjà essoufflé en surface
Ne pas faire d’effort en plongée
Gérer sa respiration en insistant sur l’expiration
Avoir un bon matériel
Être en forme physique
la narcose
Appelée également ivresse des profondeurs. Elle est due à l'association azote (encore lui) profondeur selon un mécanisme qui n'a pas encore livré ses secrets.
Elle peut se manifester dès les 30m.
Symptômes
Un narcosé peut être agité ou, au contraire anormalement calme (apathique).
Il y a diminution des capacités intellectuelles
baisse des réflexes
augmentation du dialogue intérieur
gestes répétitifs
diminution du champ visuel
la victime ne se souvient pas, après coup, avoir été narcosée
Conduite a tenir
• Pour stopper une narcose, il suffit de remonter pour faire baisser la pression ambiante et observer une disparition des symptômes.
• Cette remontée (quelques mètres suffisent souvent) donne normalement le signal de fin de la plongée en cours
• On peut limiter les risques de narcose en évitant de descendre à des profondeurs qui nous sont inadaptées
• L'apprentissage des plongées profondes doit être progressif. Attention aux plongées de début de saison, il faut laisser son organisme se réadapter.
Ivresse des profondeurs
Les accidents liés au froid
Niveau 2
Possibilité de 2 types d’accidents liés au froid :
- l’hypothermie : la déperdition calorifique la température centrale < 35°C
- le choc thermo-différentiel
Equilibre thermique
Notre corps à une température centrale de 37 °C et cutanée de 33°C
L’équilibre thermique dans l’air de de 24 °C et dans l’eau de 33°C
L’eau est 25 fois plus conductrice de chaleur que l’air donc en immersion on va se refroidir beaucoup plus vite que dans l’air
La régulation thermique
Pertes de chaleur en plongée par conduction, convection et par ventilation.
- Régulation de la température : Thermorécepteurs périphériques et centraux.
Réactions du corps au froid
Première phase : phase de sensation de froid
De 37°C à 35°C
Sensation de froid
Travail musculaire spontané : de petits frissons aux grands frissons soit tremblements, claquements des dents.
Travail musculaire volontaire : mouvements, exercices.
Mobilisation des réserves : plus grande consommation d’O2, accélération du rythme ventilatoire et cardiaque.
Vasoconstriction cutanée,
envie d’uriner.
redressement des poils, « chair de poule ».
Hypothermie à partir de 35°C
2nde phase : phase d’insuffisance
De 35°C à 31°C
Si le plongeur reste au froid, signes plus graves. Début de confusion mentale, Altération du jugement, Augmentation de la rigidité musculaire, engourdissement, Disparition de la lutte active, des frissons.
3ième phase : phase d’Urgence vitale
De 30°C à 25°C
Le plongeur continue à se refroidir. Perte de connaissance, Risque de décès : troubles cardiaques arrêt.
conséquences du froid
- La fatigue musculaire, - Risque de crampes,
- L’essoufflement,- L’accident de décompression,
- La noyade.
Causes et facteurs favorisants
- Eau froide,- Saison,- Protection insuffisante,- Fatigue physique,- Alimentation mal
équilibrée,- Froid avant de plongée,- Durée de la plongée,- Attente dans l’eau, en
surface,- Milieu : mer, carrière,
lac,…
- Les observations
Signe « j’ai froid » (?), Désintérêt à la plongée, Se recroqueville sur lui-même, Tremblements (bras, lèvres), Ventilation plus importante et donc consommation accrue.
Les observations
Symptômes
- Les sensations : Augmentation du rythme de la ventilation, de la consommation, Fatigue excessive, Barre au front, Perte de sensibilité aux mains, aux pieds, Frissons, Crampes, Claquements des dents, tremblements, Envie d’uriner.
Conduite à tenir - Traitement
- Avant la plongée : Pas se changer trop tôt,
ou/et bien couvert, Bien spécifier qu’ils doivent
dire quand ils ont froid.
- Dans l’eau :
Dès les premiers signes « j’ai froid » ou symptômes fin de plongée
Pas de palier ou paliers courts.
- Retour en surface :
Se sécher et se changer rapidement (si possible)
Réhydrater Réchauffer par l’intérieur (boisson
chaude) Ne pas frictionner Pas d’alcool Vêtements chauds qui protègent
du vent L’allonger sous une couverture Attendre le réchauffement
progressif Rester vigilant Si cas extrêmes, appel des
secours.
S’alimenter correctement avant une plongée, Surtout ne pas plonger à jeun, Leur dire de bien se couvrir avant, pendant et après, Combinaison adaptée à la température, Éviter les mouvements brusques qui favorise la circulation
d’eau, Éviter les efforts musculaires, Éviter l’exposition longue au froid avant, pendant, après, Avoir un sommeil récupérateur.
Préventions
Le choc thermo-différentiel
Définition :Syncope ou crise d’hydrocution à la suite d’uneimmersion brutale dans l’eau froide susceptible
d’entraîner une noyade.Due à la différence de température entre la peau
et l’eau et provoque un arrêt cardio-ventilatoire.
la noyade
elle peut survenir après un essoufflement, une panne d'air, une narcose, une panique, une syncope, un choc, une panne de matériel, bref toute cause qui vous fera lâcher votre détendeur et boire la tasse fatale.
Il est à noter que cet accident peut souvent s'accompagner d'un accident de décompression puisque l'évacuation de l'azote n'est plus normale pour cause de ventilation défectueuse.
Plusieurs niveaux de gravité ont été définis.
Le stade 1 est atteint quand la personne ayant bu la tasse est consciente mais épuisée.
Le stade 2 est atteint quand la personne a de plus de réelles difficultés à respirer.
Le stade 3 est atteint quand la personne est un peu dans le cirage en respiration accélérée et incomplète (comme dans l'essoufflement), le pouls est rapide.
Le stade 4, ultime, est atteint quand la personne est inconsciente et ne ventile plus. Le cœur pourra cesser de battre et il n'y a pas de temps à perdre.
Conduite à Tenir
• Le noyé devra être sorti rapidement de l'eau et les secours prévenus rapidement.
• Selon le degré de gravité et les circonstances, le noyé pourra subir une réanimation (vous apprendrez tout ça au CFPS), oxygénothérapie, évacuation au caisson hyperbare.
limiter les risques de noyade
• c'est savoir nager correctement,
• c'est éviter de plonger en cas de fatigue,
• avoir un bon entraînement pour modifier certains réflexes naturels qui s'avèrent dangereux sous l'eau,
• rester à l'écart des filets immergés, prohiber l'hyperventilation en apnée et l'absence de surveillance surface que ce soit en plongée libre ou en plongée apnée