Le Théâtre de l’Instant Volé présente

MAIS N’TE PROMÈNE DONC PAS TOUTE NUE!

de

G. FEYDEAU

Mise en scène

Virgil TANASE David LEGRAS

Interprété par

Magali BROS Clarisse Ventroux David LEGRAS Julien Ventroux Denis BARRÉ Romain de Jaival et Victor Alain GRANIER M. Hochepaix

CONTACT: David LEGRAS

11, rue Montorgueil 75001 PARIS 06.03.45.61.09

david.legras@yahoo.fr theatredelinstant@yahoo.fr

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« Mais n’te promène donc pas toute nue! » a été écrit en 1911. Feydeau, alors âgé de 49 ans, a déjà connu le succès avec de nombreuses pièces, notamment La Dame de chez Maxim’s, Un fil à la patte… Depuis quelques années, son métier l’ennuie. En panne d’inspi-ration et las du vaudeville, il va retrouver le bonheur de créer en puisant dans sa douloureuse expérience conju-gale la substance des ces pièces. En effet, à cette époque, l’auteur, qui ne tardera pas à divorcer, s’est séparé de son épouse et s’est installé dans un hôtel qu’il ne quittera que dix ans plus tard. Ain-si dispose-t-il maintenant du recul nécessaire pour dé-peindre l’enfer de son couple et en faire ressortir tout le comique latent. Feydeau trouve dans la futilité, dans la consternante bêtise des motifs de querelles qui déchirent un couple naguère uni, non seulement matière à faire rire, mais aussi sujet à satisfaire sa misanthropie essen-tielle. Il ne s’agit donc pas ici d’un court vaudeville, mais d’une authentique farce cruelle sous son apparence bur-lesque.

« Le comique est la réfraction du drame. » G. Feydeau

Feydeau s’explique: « Je pars toujours de la vraisem-blance… Un fait, à trouver, vient bouleverser l’ordre de marche des événements naturels tels qu’ils auraient dû se dérouler logiquement. J’amplifie l’incident. Si vous com-parez la construction d’une pièce de théâtre à une pyra-mide, on ne doit pas partir de la base pour aboutir au som-met comme on a fait jusqu’ici. Moi, je retourne la pyra-mide: je pars de la pointe et j’élargis le débat! » Dans « Mais n’te promène donc pas toute nue! », M. Ventroux exerce un métier de représentation où l’image du mari doit à tout prix rester prestigieuse. M. Ventroux est un homme politique. Il est député. Son épouse a la fâcheuse manie de se promener chez elle en tenue légère. Ce travers entretient un conflit permanent entre les deux époux. Fey-deau qui se hâtait toujours de mettre en présence les per-sonnages qui ne devaient pas se rencontrer, organise un dé-filé imprévu de personnalités. Malgré les efforts redoublés du député pour conserver les apparences et maintenir sa femme loin des regards extérieurs, Clarisse - tel un diable sortant inlassablement de sa boîte et qu’on ne peut contenir sous son couvercle - n’aura de cesse de le rappeler à sa na-ture corporelle, contrariant ainsi les aléas du jeu social. Finalement, après que sa femme a « fait voir son der-rière au rédacteur du Figaro », sous l’œil amusé du célèbre voisin Georges Clemenceau « qui est tout le temps à sa fenêtre », Ventroux comprend que « sa carrière politique est dans l’eau ! »

« Toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien. » J. Racine - Préface de Bérénice

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Romancier, auteur de pièces de théâtre, journaliste, traducteur, il met en scène

de nombreuses pièces en Roumanie pour le Théâtre National de Bucarest et le Théâ-

tre National de Iasi ; puis en France pour le Théâtre Renaud-Barrault, le Théâtre de

l’Odéon, le Théâtre de la Cité Universitaire, le Lucernaire et le Mouffetard à Paris.

Ces dernières années, il adapte et met en scène Les jumeaux vénitiens de Goldoni,

Les contes drolatiques de Balzac, La Mouette de Tchékhov, La Règle du jeu de Re-

noir, À la Recherche du temps perdu de Proust, Le Petit Prince de Saint Exupéry. Il

adapte aussi Crime et Châtiment de Dostoïevski, créé au Théâtre du Luxembourg.

Après ses débuts aux ateliers de Pierre Richy, elle participe à ses créations au

théâtre de Ménilmontant. Puis elle joue dans des comédies telles que Le Sofa de So-

fie au Mélo d'Amélie, Politic Academy au théâtre Le Triomphe, Les Dactylos à l’Ak-

téon Théâtre, et Du rififi à la morgue à Paris, Avignon, et en tournée. Elle joue éga-

lement dans Le portrait de Dorian Gray, Kean mis en scène par A. Labati, La Save-

tière prodigieuse, La Méprise, L’île des esclaves, dans une adaptation d' Electre, mi-

se en scène par M. Mailfort, et dans Aladdin à la Comédie de Paris. Actuellement,

elle joue dans La Baba Yaga mis en scène par Philippe Ferran et fait partie de

l'équipe de "Colors", spectacle d'improvisation au théâtre du Gymnase.

Après le Conservatoire d’Avignon et les cours Florent, et des débuts dans Ha-

mlet de Shakespeare, mis en scène par Patrice Chéreau, il joue dans Les caprices de

Marianne, mis en scène par Jean-Paul Rouve, Exercices de style au Café de la Gare

et au Petit Théâtre de Paris, Dommage qu’elle soit une putain mis en scène par Tho-

mas Le Douarec au Théâtre du Trianon. Puis, sous la direction de Virgil Tanase, il

joue dans Les contes drolatiques, La Mouette et À la recherche du temps perdu au

Lucernaire, La Règle du jeu au Trianon et Le Petit Prince à la Comédie des Champs

Elysées et au Théâtre la Pépinière. Plus récemment il a joué dans Tartuffe, mis en

scène par Philippe Ferran.

Après ses débuts à la Rochelle avec le Théâtre de la Ville en Bois et les cours

Florent, il joue dans Dommage qu’elle soit une putain mis en scène par Thomas Le

Douarec au Théâtre du Trianon et Les Précieuses ridicules mis en scène par R. Na-

varro. Sous la direction de Virgil Tanase, il joue dans La Mouette au Lucernaire et

La Règle du jeu au Trianon. Puis il joue dans L’Étourdissement, mis en scène par

Luc Clémentin, dans Le goût des autres, L’Odyssée de M. Personne, et Vendredi

Ravioli (one man show), mis en scène par Philippe Ferran. Il tourne également dans

de nombreux téléfilms notamment sous la direction de T. Petit.

Virgil TANASE

Magali BROS

David LEGRAS

Denis BARRÉ

Après une formation avec la LIF (Ligue d’Improvisation Française), Carlo

Boso, Philippe Gaulier, il joue notamment dans Bars mis en scène par Cervantès,

Pour un oui ou pour un non, Angelo tyran de Padou, et Don Quichotte. Il met en

scène Molière par elle-même, Pièces détachées, Perroquet vert, L’Illustre voyage,

et La langue d’Anna. Ces dernières années il joue dans Œdipe roi avec le Théâtre

de la Forêt ; sous la direction de T. Bédard, dans La bibliothèque censurée, Les sai-

sons en enfer du jeune Ayyas ; de V. Tanase dans La Mouette et La Règle du jeu ;

de J. Zimina dans Le Kaddich ; de W. Arbache dans Le Cid. Actuellement il tour-

ne dans Une Cerise noire par la Française de Comptage.

Alain GRANIER

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« Irrésistibles explosions de rires ! »

Le Monde

« La ruine politique du député Ventroux provoquée par les

déambulations incessantes de son épouse Clarisse en tenue

légère, n’en a pas moins pour vocation de nous amuser.

Injonction suivie à la lettre par la compagnie de David

Legras. »

L’Express

« Cette représentation aux trouvailles multiples est un

régal d’ingéniosité et de franche bonne humeur. La mise

en scène de David Legras respecte la loi absolue de maître

Feydeau : rythme et sincérité. Sous les applaudissements

la petite troupe reprend son souffle. Le public aussi,

menacé à chaque instant de s’étouffer de rire. »

La Provence

« Pièce délirante. Feydeau voulait faire rire et les comé-

diens du Théâtre de l’Instant Volé avec leur spontanéité et

leur créativité ont particulièrement réussi. »

Ouest-France

« Ces comédiens ont vraiment le sens du burlesque aux

effets réglés au millimètre près. Ils atteignent la perfection

et sont irrésistibles. Côté spectateurs, de grandes

explosions de rires. »

L’Union

« L’excellence de Feydeau éclate dans cette mise en scène.

Un petit bijou ! »

Madame Figaro

« On s’évade avec un excellent Feydeau. »

Le Figaro