Peaugres, en Ardèche : un lieu immense et bien conçu

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Dans la région Rhône-Alpes, et le département de l’Ardèche, se trouve un safari où l’animal est roi. Pas ou peu de cages, de grands espaces avec, si nécessaire, fossés et petits murs. Beaucoup d’animaux sont totalement libres et des barrières canadiennes limitent les déplacements.

Voici comment ce lieu se présente lui-même sur Internet :

Un endroit unique à la croisée des mondes

Au cœur de l'Ardèche se trouve un espace où l'animal, la nature et l'homme ne font qu'un. Depuis toujours, le Safari de Peaugres préser-ve ce lien intime. Espèces rares et protégées, biodiversité, jeux et pédagogie : plus que jamais nous vous proposons de découvrir la vie animale et redécouvrir les instincts naturels.

Authenticité, liberté, beauté : notre parc vous accueille dans le respect des valeurs que nous partageons tous.

Le Safari de Peaugres existe pour vous faire vivre ces instants uniques, hors du temps, au cœur de la vie.

Vouloir visiter ce safari en période estivale relève de folie pure. Mais nous étions avec un groupe d’APF Evasion, et donc suivons leur programme.

Mais, rassurez-vous, nous avons commencé par un bon pique-nique.

Dès l’entrée, un bouilleur de cru plu vrai que nature nous attendait…

Le circuit débute par le gibbon à mains blanches, un habile acrobate.

Ah non, il y a erreur de photo ! Ça, c’est Stéphane, un des accompagnateurs.

Le gibbon à mains blanches, c’est lui !!!

Il faisait très chaud, et les animaux restaient à l’abri, comme ce panda roux…

Pauvre panda roux !C’est un mammifère, de cela les spécialistes sont sûrs ! Ils l’ont classé parmi les carnivores, alors qu’il se nourrit essentiellement de bambou.

Et le comble de tout, c’est que lesdits spécialistes ne sont même pas d’accord entre eux : famille des Ailuridés, ou des ursidés ?

Mais le panda roux s’en moque, et cela ne l’empêche pas de faire sa sieste !

Mais non, ce ne sont pas des cochons ! Ce sont des potamo-chères ! Oui, ma chère !

Bien sûre, comme nos porcs domestiques, ils sont de la fa-mille des suidés. Ce qui les caractérise, c’est leur robe rous-se, et une touffe de poils au bout des oreilles ! (chacun a les coquetteries qu’il peut !)

Je vous avoue que vous n’aurez qu’une petite partie de ce safari car, pour ce qui est de la marche à pied, j’ai dû abandonner très vite. La montée était rude et caillouteuse…

Mais une partie du circuit se faisait en voiture, parmi les animaux en liberté (ours, zèbres, zébus) et là vous aurez de belles photos. Seulement, pas toujours le nom de l’animal, qui ne portait pas son étiquette d’identification autour du cou ! Et de toute façon, je dois avouer que nous étions bien trop occupées à admirer. D’autant que, pendant ce circuit, il est interdit de s’arrêter et qu’Yvonne était aussi au volant…

Les gracieux flamants roses. La chaleur leur convenait bien ! Ils prenaient leur bain de soleil, s’étiraient paresseusement (une patte, puis l’autre) et retour-naient dans l’eau. Les veinards !!!

Est-ce que mes plus jeunes aminautes savent distinguer un chameau d’un dromadaire ? CHA – MEAU : deux syllabes, deux bosses. Le dromadaire compense par un nom plus long le fait qu’il n’a qu’une bosse. Ces bosses sont leur réserve de nourriture, la graisse où ils puisent en cas de disette… Ceux-ci sont des chameaux de Bactriane.

Le cheval de Przewalsski : ce petit cheval, vif, solide endurant, est très appré-cié des mongols, peuple dont les enfants savent mener un cheval avant de savoir marcher ! (et je n’ai pas fait de faute d’orthographe dans le nom, il s’écrit vraiment comme ça. A présent, par prononciation…)

Ces dames girafes abritaient leur élégance à l’ombre. Et, c’est amusant, les arbres, dont j’ignore le nom, semblent avoir une robe assortie à celle des girafes !

L’hippopotame avait trouvé la solution pour être au frais…

Mesdames les autruches cherchaient en vain une position plus rafraîchissante.

Il y a des paresseux, mais il y a des alpinistes !

Quand je vous le dis !!! L’élan du Cap le prouve !

Ils pourraient presque se faire de l’ombre avec leurs cornes ! Je vous présente les Watussis !

Un ours débonnaire a traversé devant nous.

Celui-ci ne parait pas apprécier d’être dérangé, alors qu’il est si bien dans son bain. Mais aussi, photographie-t-on quelqu’un dans son bain ? Être importuné dans son bain peut être dangereux : la preuve, Marat y fut as-sassiné !

Des bisons enfin à l’abri des indiens !

La descendance est assurée, pour eux au moins !

J’ai bien cru les entendre chanter : un, deux, trois, nous irons au bois !

Zèbres et gnous cohabitent en toute tranquillité.

Admirez les cornes torsadées des gazelles Impala ! La nature est merveilleuse !

A la soupe ! Non : au poisson !

Des chevaux dans les moteurs et des zèbres sur l’asphalte…

Bagarre ou joute amoureuse ? Ces hippopotames n’ont pas daigné m’éclairer

Cet ours paraissait occupé à chercher les cynorhodons d’un rosier sauvage, et c’est à peine dérangé au passage des véhicules…

Ce n’est pas une reconstitution du monstre du Lock Ness ! C’est une aire de jeux pour les enfants. Ils ne sont pas oubliés tout au long du parcours.

Le seul fauve que vous verrez est ce magnifique ours blanc photographié par une amie.

C’est une partie de ce que nous avons vu, et une infime partie de ce que présente le Safari de Peaugres.

Si vous avez l’occasion d’y aller, c’est une journée entière qu’il faut y consacrer, tant il y a de choses à voir.

Mais j’étais tout de même heureuse de ces heures pas-sées avec cette nature sauvage et ces animaux que l’on respectait enfin.

Et la l‘attente à l’entrée vaut vraiment la peine…

J’espère que ces photos vous plairont… Elles sont pour moi un merveilleux souvenir.

Photos : Yvonne, Aude, ChantalTexte : JackyMusique : Nuit tzigane for Gypsy violin ( Doina et danse roumaine

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la PaixJacky.questel@gmail.comhttp://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/

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