le profil épidémioclinique de la tuberculose ganglionnaire de l’enfant (à propos de 120 cas)

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Posters A125 But de la présentation.— Insister sur le fait que le dogme de l’abstention thérapeutique reste vrai pour la majorité des enfants porteurs d’hémangiomes de petite taille et qu’une chirurgie précoce doit être proposée pour les localisations faciales périori- ficielles. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective à pro- pos de neuf dossiers de patients colligés entre 2000 et 2010. Les auteurs ont recensé les particularités anatomocliniques des locali- sations faciales et le traitement adéquat. Résultats.— Il s’agit de neuf patients : cinq filles et quatre garc ¸ons qui présentent des hémangiomes cervico-faciaux. L’âge moyen de consultation est de quatre mois. La lésion était mixte dans sept cas et dermique pure dans deux cas (angiome de Cyrano). La localisation était labiale (n = 3), nasale (n = 3), jugicervicomentonnière (n = 2) et temporofrontopalpébrale (n = 1) Sur l’ensemble des neuf patients, cinq ont été opérés. L’âge moyen d’intervention est de 4,4ans. Le résultat final était satisfaisant. Conclusion.— L’abstention thérapeutique devant les hémangiomes de petite taille reste de règle dans la prise en charge de ce type de tumeur. Cependant dans les localisations périorificielles une prise en charge chirurgicale précoce est de règle afin d’éviter un reten- tissement morphologique, fonctionnel et esthétique irréversibles. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.334 P092 Xanthogranulome juvénile non cutané de la tête et du cou chez l’enfant : série de six cas et revue de la littérature N. Leboulanger , B. Thierry , M. Parodi , M. Blanchard , E. Genty , E. Garabedian Hôpital Armand-Trousseau, Paris, France Auteur correspondant. But de la présentation.— Le xanthogranulome juvénile (XGJ) est une lésion d’origine histiocytaire non langerhansienne de physiopatho- logie inconnue. La localisation cervico-faciale est la plus fréquente, mais la plupart des lésions (95 %) sont cutanées, superficielles. Nous rapportons notre expérience des localisations profondes cervico- faciales de l’enfant. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur dix ans (2001—2011). Résultats.— Six patients ont été pris en charge sur la période (quatre garc ¸ons, deux filles). L’âge moyen aux premiers signes cliniques était de 4,3 ans et de 5,8 ans lors de la première intervention chirur- gicale. Tous les XJG étaient uniques et localisés dans le cou (n = 4), la joue, et le corps du sphénoïde (n = 1 chacun). L’exérèse chirurgi- cale a permis la guérison dans quatre cas. Dans les deux autres cas, l’exérèse n’a pu être que partielle et la lésion a récidivé dans un cas, nécessitant plusieurs réinterventions. Le suivi moyen a été de 47 mois (8—72). Une revue de la littérature retrouve plus de 200 cas rapportés de XJG, mais les localisations isolées et non cutanées représentent moins de 5 % des cas. Conclusion.— Un XGJ peut avoir une présentation clinique initiale variée dont les ORL pédiatres doivent être informés. Une exérèse chirurgicale complète est nécessaire quand elle est possible sans risque esthétique ou fonctionnel trop important. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.335 P093 Les cellulites cervico-faciales de l’enfant S. Zribi , M. Ben Amor , N. Mezzi , R. Hannachi , I. Hariga , O. Ben Gamra , C. Mbarek , A. El Khedim Service ORL, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie Auteur correspondant. But de la présentation.— Les cellulites cervico-faciales représente un groupe d’infection fréquente, prenant des aspects cliniques variés. Il s’agit d’une pathologie de l’adulte jeune mais la popu- lation pédiatrique peut être atteinte avec une fréquence élevée. Le pronostic est en général excellant, mais certaines formes exten- sives peuvent engager le pronostic vital constituant une urgence médico-chirurgicale. L’objectif de ce travail est d’évaluer notre attitude dans la prise en charge des cellulites cervico-faciales de l’enfant. Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por- tant sur 48 enfants traités d’une cellulite cervico-faciale colligés sur une durée de huit ans (2004 à 2011). Leur épidémiologie, symp- tômes, étiologie, bactériologie, résultats de l’imagerie, siège de la cellulite, traitement entrepris et évolution ont été analysés. Résultats.— L’âge moyen de nos patients était de 5,3 ans (six mois à 16 ans). Le motif de consultation était une tuméfaction cervico- faciale dans tous les cas, associé à des signes inflammatoires dans 72 % des cas. Un trismus a été noté chez 27 % des patients, l’odynophagie dans 7 % des cas et la fièvre présente chez 56,7 % des enfants. L’étiologie dentaire était la plus fréquente (49,7 %), suivie par l’origine sinusienne (32,3 %). L’origine amygdalienne représente 10,4 % des cas et la tuberculose a été découverte dans 0,41 % des cas. Une imagerie a été pratiquée chez 82,3 % des cas ; moyen- nant une échographie associée ou non à une tomographie (72,9 %). La région submandibulaire était atteinte dans 39,5 % des cas et la région orbitaire dans 32,3% des cas. Tous nos patients ont bénéficié d’une antibiothérapie par voie parentérale. Un drainage chirurgi- cal a été entrepris dans 64,7 % des cas. Un seul cas de phlegmon périamygdalien a été traité médicalement, tous les autres cas ont bénéficié d’une incision de drainage. Une extension médiastinale a été notée dans un seul cas ayant bénéficié d’un drainage chirurgi- cale et d’une intubation et un séjour en réanimation de principe avec bonne évolution. La durée moyenne d’hospitalisation était de quatre jours (un à 26 jour). Le traitement de l’étiologie a été associé dans tous les cas. Conclusion.— Malgré l’utilisation large des antibiotiques, les cel- lulites cervico-faciale sont encore fréquentes. Les complications menacent souvent le pronostic vital. Le drainage chirurgical associé à une antibiothérapie parentale demeure la principale thérapeu- tique. Le traitement médical seul reste indiqué dans certaines formes peu étendues. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.336 P094 Le profil épidémioclinique de la tuberculose ganglionnaire de l’enfant (à propos de 120 cas) K. Dirane , L. Rafiq , S. Rouadi , R. Abada , M. Mahtar , M. Roubal , M. Essaadi , F. Kadiri Service d’ORL, hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc Auteurs correspondants. But de la présentation.— Au Maroc, la tuberculose constitue un pro- blème de santé publique. La tuberculose ganglionnaire de l’enfant constitue un motif fréquent de consultation ORL. Le but de ce travail est d’étudier le profil épidémioclinique de la tuberculose ganglionnaire de l’enfant, à travers une étude rétros- pective étalée sur deux ans (entre septembre 2009 et septembre 2011), et intéressant 120 enfants de moins de 15 ans présentant une tuberculose ganglionnaire confirmée histologiquement au service d’ORL de Casablanca. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective étalée sur deux ans (entre septembre 2009 et septembre 2011), et intéressant 120 enfants de moins de 15 ans présentant une tuberculose ganglion- naire confirmée histologiquement au service d’ORL de Casablanca. Résultats.— Tous les enfants avaient des adénopathies cervicales chroniques dépassant trois semaines. L’âge moyen de nos patients

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But de la présentation.— Insister sur le fait que le dogme del’abstention thérapeutique reste vrai pour la majorité des enfantsporteurs d’hémangiomes de petite taille et qu’une chirurgieprécoce doit être proposée pour les localisations faciales périori-ficielles.Matériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective à pro-pos de neuf dossiers de patients colligés entre 2000 et 2010. Lesauteurs ont recensé les particularités anatomocliniques des locali-sations faciales et le traitement adéquat.Résultats.— Il s’agit de neuf patients : cinq filles et quatre garconsqui présentent des hémangiomes cervico-faciaux. L’âge moyen deconsultation est de quatre mois. La lésion était mixte dans sept caset dermique pure dans deux cas (angiome de Cyrano). La localisationétait labiale (n = 3), nasale (n = 3), jugicervicomentonnière (n = 2) ettemporofrontopalpébrale (n = 1) Sur l’ensemble des neuf patients,cinq ont été opérés. L’âge moyen d’intervention est de 4,4 ans.Le résultat final était satisfaisant.Conclusion.— L’abstention thérapeutique devant les hémangiomesde petite taille reste de règle dans la prise en charge de ce type detumeur. Cependant dans les localisations périorificielles une priseen charge chirurgicale précoce est de règle afin d’éviter un reten-tissement morphologique, fonctionnel et esthétique irréversibles.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.334

P092Xanthogranulome juvénile non cutané de la tête etdu cou chez l’enfant : série de six cas et revue dela littératureN. Leboulanger ∗, B. Thierry , M. Parodi , M. Blanchard , E. Genty ,E. GarabedianHôpital Armand-Trousseau, Paris, France∗Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le xanthogranulome juvénile (XGJ) est unelésion d’origine histiocytaire non langerhansienne de physiopatho-logie inconnue. La localisation cervico-faciale est la plus fréquente,mais la plupart des lésions (95 %) sont cutanées, superficielles. Nousrapportons notre expérience des localisations profondes cervico-faciales de l’enfant.Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur dix ans(2001—2011).Résultats.— Six patients ont été pris en charge sur la période (quatregarcons, deux filles). L’âge moyen aux premiers signes cliniquesétait de 4,3 ans et de 5,8 ans lors de la première intervention chirur-gicale. Tous les XJG étaient uniques et localisés dans le cou (n = 4),la joue, et le corps du sphénoïde (n = 1 chacun). L’exérèse chirurgi-cale a permis la guérison dans quatre cas. Dans les deux autres cas,l’exérèse n’a pu être que partielle et la lésion a récidivé dans uncas, nécessitant plusieurs réinterventions. Le suivi moyen a été de47 mois (8—72). Une revue de la littérature retrouve plus de 200 casrapportés de XJG, mais les localisations isolées et non cutanéesreprésentent moins de 5 % des cas.Conclusion.— Un XGJ peut avoir une présentation clinique initialevariée dont les ORL pédiatres doivent être informés. Une exérèsechirurgicale complète est nécessaire quand elle est possible sansrisque esthétique ou fonctionnel trop important.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.335

P093Les cellulites cervico-faciales de l’enfantS. Zribi , M. Ben Amor , N. Mezzi , R. Hannachi , I. Hariga ,O. Ben Gamra , C. Mbarek , A. El Khedim ∗

Service ORL, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie∗Auteur correspondant.

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ut de la présentation.— Les cellulites cervico-faciales représenten groupe d’infection fréquente, prenant des aspects cliniquesariés. Il s’agit d’une pathologie de l’adulte jeune mais la popu-ation pédiatrique peut être atteinte avec une fréquence élevée.e pronostic est en général excellant, mais certaines formes exten-ives peuvent engager le pronostic vital constituant une urgenceédico-chirurgicale.

’objectif de ce travail est d’évaluer notre attitude dans la prise enharge des cellulites cervico-faciales de l’enfant.atériels et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective por-

ant sur 48 enfants traités d’une cellulite cervico-faciale colligésur une durée de huit ans (2004 à 2011). Leur épidémiologie, symp-ômes, étiologie, bactériologie, résultats de l’imagerie, siège de laellulite, traitement entrepris et évolution ont été analysés.ésultats.— L’âge moyen de nos patients était de 5,3 ans (six mois à6 ans). Le motif de consultation était une tuméfaction cervico-aciale dans tous les cas, associé à des signes inflammatoiresans 72 % des cas. Un trismus a été noté chez 27 % des patients,’odynophagie dans 7 % des cas et la fièvre présente chez 56,7 % desnfants. L’étiologie dentaire était la plus fréquente (49,7 %), suiviear l’origine sinusienne (32,3 %). L’origine amygdalienne représente0,4 % des cas et la tuberculose a été découverte dans 0,41 % desas. Une imagerie a été pratiquée chez 82,3 % des cas ; moyen-ant une échographie associée ou non à une tomographie (72,9 %).a région submandibulaire était atteinte dans 39,5 % des cas et laégion orbitaire dans 32,3 % des cas. Tous nos patients ont bénéficié’une antibiothérapie par voie parentérale. Un drainage chirurgi-al a été entrepris dans 64,7 % des cas. Un seul cas de phlegmonériamygdalien a été traité médicalement, tous les autres cas onténéficié d’une incision de drainage. Une extension médiastinale até notée dans un seul cas ayant bénéficié d’un drainage chirurgi-ale et d’une intubation et un séjour en réanimation de principevec bonne évolution. La durée moyenne d’hospitalisation était deuatre jours (un à 26 jour). Le traitement de l’étiologie a été associéans tous les cas.onclusion.— Malgré l’utilisation large des antibiotiques, les cel-

ulites cervico-faciale sont encore fréquentes. Les complicationsenacent souvent le pronostic vital. Le drainage chirurgical associéune antibiothérapie parentale demeure la principale thérapeu-

ique. Le traitement médical seul reste indiqué dans certainesormes peu étendues.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.336

094e profil épidémioclinique de la tuberculoseanglionnaire de l’enfant (à propos de 120 cas). Dirane ∗, L. Rafiq ∗, S. Rouadi ∗, R. Abada ∗, M. Mahtar ∗,. Roubal ∗, M. Essaadi ∗, F. Kadiri ∗

Service d’ORL, hôpital 20-Août, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc

Auteurs correspondants.

ut de la présentation.— Au Maroc, la tuberculose constitue un pro-lème de santé publique. La tuberculose ganglionnaire de l’enfantonstitue un motif fréquent de consultation ORL.e but de ce travail est d’étudier le profil épidémioclinique de lauberculose ganglionnaire de l’enfant, à travers une étude rétros-ective étalée sur deux ans (entre septembre 2009 et septembre011), et intéressant 120 enfants de moins de 15 ans présentant uneuberculose ganglionnaire confirmée histologiquement au service’ORL de Casablanca.atériels et méthodes.— Étude rétrospective étalée sur deuxns (entre septembre 2009 et septembre 2011), et intéressant

20 enfants de moins de 15 ans présentant une tuberculose ganglion-aire confirmée histologiquement au service d’ORL de Casablanca.ésultats.— Tous les enfants avaient des adénopathies cervicaleshroniques dépassant trois semaines. L’âge moyen de nos patients
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tait de 8,45 ans avec un sex-ratio garcon/fille qui était de 0,92.es zones les plus intéressées étaient la région submandibulairet jugulo-carotidienne. Des signes inflammatoires étaient retrouvéshez 25 enfants (21 %). Des signes d’altération de l’état général ontté observés chez 19 % des cas. Tous les enfants ont bénéficié d’uneadiographie du thorax, une numération de formule sanguine et’une échographie cervicale. Tous nos patients ont bénéficié d’uneiopsie ganglionnaire ou d’une adénectomie sous anesthésie géné-ale. L’histologie avait retrouvé une inflammation granulomateuseuberculoïde nécrosante dans tous les cas.onclusion.— La tuberculose ganglionnaire reste fréquente chez

’enfant, la prévention passe par l’amélioration des conditionsocioéconomiques, le dépistage et traitement des malades BK posi-ifs, source de contamination et enfin la vaccination par le BCG.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.337

095a pseudoparotidite emphysémateuse juvénile : àropos d’une observation. Krifa a, E. Gassab a,∗, S. Kedous a, F. Ben Amor a, N. Kolsi a,. Mâatouk b, S. Kadi c, K. Harrathi a, J. Koubâa a

Service d’ORL, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, TunisieService de radiologie, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir,unisieService d’ORL, hôpital régional de Msaken, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Les parotidites récidivantes juvéniles sontes parotidites non obstructives et non suppurées de l’enfant ete l’adolescent. La pseudoparotidite emphysémateuse en consti-ue une rare étiologie. Elle se définit par la présence pathologique’air au niveau de la glande parotide avec ou sans inflammation.ette insufflation forcée d’air à travers le canal de Sténon est liéeune hyperpression intrabuccale et l’emphysème sous-cutané est

econdaire à une rupture capsulaire et peut être extensif.e but de ce travail est d’étudier à travers une revue de la littéra-ure les aspects étiopathogéniques et thérapeutiques de cette rareathologie.atériels et méthodes.— Rapporter le cas d’une pseudoparotiditemphysémateuse récidivante diagnostiquée et prise en charge chezn adolescent de 14 ans.ésultats.— Il s’agit d’un adolescent, âgé de 14 ans, qui a consultéour une tuméfaction de l’hémiface droite avec la notion d’épisodesimilaires auparavant. L’examen a montré une tuméfaction indoloree la loge parotidienne droite qui s’étend vers la paupière infé-ieure. La palpation a révélé la présence de crépitations gazeusesn regard. L’orifice du canal de Sténon droit était inflammatoirevec issue de salive trouble. Le patient était apyrétique. Il a étéis sous traitement antibiotique. La TDM a montré un emphysèmee la loge parotidienne droite qui s’étend aux espaces profonds de laace et du cou. L’évolution a été marquée par la résolution rapidees signes en 24 heures. La reprise de l’interrogatoire a révélé laotion de difficultés scolaires et que les épisodes de pneumoparo-ide sont induits par le patient. Une éducation de l’adolescent, ainsiu’une information de sa mère ont été faites et le suivi n’a pas notée récidive.onclusion.— Le passage d’air dans la glande parotide peut se voirhez les joueurs d’instruments à vent ou chez les souffleurs deerre. Chez l’enfant et l’adolescent, la pneumoparotide est souventuto-induite et doit faire rechercher des troubles psychologiquesous-jacents. Le traitement de l’épisode aigu est symptomatique.a prévention des récidives fait appel à l’éducation du patientvec éventuelle prise en charge psychologique afin d’éviter les

anœuvres déclenchantes et les récidives.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.338

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096es cancers thyroïdiens chez l’enfant

. Achour , M. Mnejja , S. Kobbi , M. Ben Salah , F. Kallel ,. Chakroun , I. Charfeddine , B. Hammami ∗, F. Guermazi ,. Ghorbel

CHU Habib-Bourguiba, Sfax, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Étudier les particularités du cancer de lahyroïde chez l’enfant essentiellement d’un point de vue thérapeu-ique et pronostique.atériels et méthodes.— Nous rapportons une étude rétrospectivepropos de 11 enfants (âge < 16 ans) ayant présenté un cancer thy-

oïdien colligés sur une période de 16 ans (1996—2011).’âge moyen de nos patients était de 14 ans (dix, 16 ans), avec unerédominance féminine (7F/4H). Sur le plan clinique, le motif deonsultation était un nodule thyroïdien unique dans 54 % des cas.ésultats.— Le carcinome papillaire était le type histologique lelus fréquent. Ces patients ont été traités par thyroïdectomieotale avec curage médiastino-récurrentiel bilatéral et du secteuratéral dans 72 % des cas devant la constatation en préopératoire’adénopathies cliniques ou échographiques ou devant des formesarticulièrement agressives. Nous avons noté une multifocalité danseux cas, un envahissement ganglionnaire histologique dans 63 % desas, et des métastases pulmonaires dans deux cas.’irathérapie a été instaurée dans dix cas et a permis l’obtention’une carte blanche isotopique après quatre cures en moyenne.ne radiothérapie postopératoire a été pratiquée dans le cas duarcinome médullaire. L’évolution à moyen terme a été favorableême en cas de métastases : huit rémissions complètes avec un

ecul moyen de neuf ans.onclusion.— Le cancer thyroïdien chez l’enfant présente un poten-iel agressif, avec plus de métastases ganglionnaires et à distanceue dans la population adulte. Seul un geste thérapeutique adaptéu staging de la tumeur permet d’obtenir des taux de rémissionlevés.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.339

097e cholestéatome de l’oreille moyenne chez’enfant : facteurs prédictifs de récidive. Kermani ∗, M. Belcadhi , A. Meherzi , M. Ben Ali , M. Abdelkéfi ,. Bouzouita

Service d’ORL, CHU Farhat-Hached, Sousse, TunisieAuteur correspondant.

ut de la présentation.— Le cholestéatome de l’oreille moyennehez enfant représente un sujet d’actualité et de controverse. Ilurvient le plus souvent sur un terrain particulier caractérisé para fréquence des infections des voies aériennes supérieures et d’unysfonctionnement tubaire. Le but de ce travail est d’évaluer nosésultats dans le traitement de l’otite chronique cholestéatoma-euse chez l’enfant et d’étudier les facteurs de risque de récidive.atériels et méthodes.— Nous rapportons 96 observations d’oreilles’enfant (âge inférieur ou égal à 15 ans), opérées pour otiteoyenne chronique cholestéatomateuse sur une période de 21 ans

1990—2010). Nous avons procédé à l’étude de dix variables queous avons jugé possibles d’être des facteurs de risque de surve-ue d’une récidive cholestéatomateuse. La validation des résultatsété réalisée grâce à un test de Chi2 pour les variables qualitativest le test t de Student pour les variables quantitatives dans une pre-ière analyse univariée et par une régression logistique dans uneeuxième étude multivariée. Le seuil de signification a été fixé à

%.ésultats.— L’âge moyen de nos malades était de 11,1 ans. Le motife consultation était dans 91 % des cas un signe fonctionnel et dans% des cas une complication révélatrice. Le cholestéatome était