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Le Paradoxe du sacré by Franco FERRAROTTI; Claude Javeau; TWenty Years of Jewish-Catholic Relations by Eugène J. FISCHER; James A. RUDIN; Marc H. TANENBAUMReview by: Doris BensimonArchives de sciences sociales des religions, 34e Année, No. 67.2 (avril-juin 1989), p. 267Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/41623281 .

Accessed: 16/06/2014 02:28

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BULLETIN DES OUVRAGES

67. 338 FEROLDI (Vincent). La Force des enfants. Des Coeurs Vaillants à PA.C.E. Paris, Éd. Ouvrières, 1987, 336 p.

Cette étude comble une lacune et annonce une thèse d'État qui promet d'être importante. Le mouvement Cœur Vaillants-Âmes vaillan- tes est né en 1928, pour « revitaliser » les patronages, dans les mêmes années que les mouvements spécialisés de jeunesse (J.O.C., J.A.C., J.E.C., etc.) qui marquaient une muta- tion de l'Action catholique. Son importance - numérique, pédagogique, ecclésiale - sera considérable. Il s'est illustré (si l'on peut dire) par un hebdomadaire du même nom qui associa longtemps Hergé, Tintin et une B.D. dont la célébrité devait dépasser les frontières du mouvement. Mais si l'on voit bien la trans- formation de C.V.-AV. en Action catholique de l'enfance (1956), on aurait aimé plus de développements sur les origines et les débuts trente ans plus tôt. Le mouvement n'est pas né de rien, et ne s'est pas posé sans s'opposer : il aurait fallu évoquer l'Union des Œuvres et la Cité des Jeunes. La thèse y pourvoira.

Émile Poulat

67. 339 FERRAROTTI (Franco). Le Paradoxe du sacré. Bruxelles, Les Epe- ronniers, 1987, 111 p. (Trad, de l'italien sous la supervision de Claude Javeau, et Préf. par le même).

(Cf. Arch., infra, p. 191-210).

67. 340 FISCHER (Eugène J.), RUDIN (James A),

TANENBAUM (Marc H.), éds. Twenty Years of Jewish-Catholic Relations. Mahwah (N.J.), Paulist Press, 1986, 236 p. Après de très longs débats, le 28 octobre

1965, le Concile Vatican II, a publié la décla- ration Nostra Aetate concernant les relations de l'Église avec les religions non-chrétiennes. Le passage de ce document relatif aux Juifs constitue un nouveau départ du dialogue judéo-chrétien.

A partir de ce texte, les auteurs catholiques et juifs de cet ouvrage collectif jettent un regard critique sur l'évolution des relations judéo- chrétiennes pendant les deux dernières décen-

nies. Ils constatent certains progrès notam- ment concernant l'exégèse biblique et la litur- gie catholique de la semaine sainte. Mais ils déplorent aussi la lenteur de la transformation des mentalités. Plus particulièrement, l'analyse des manuels d'enseignement religieux utilisés aux États-Unis et en Europe met l'accent, malgré quelques progrès, sur le chemin qui reste à parcourir pour une meilleure compré- hension des Juifs par la catéchèse catholique. On peut aussi signaler les deux contributions consacrées à la controverse sur l'État d'Israël.

Mais un dialogue entre catholiques et Juifs s'est instauré et même institutionnalisé. Des représentants officiels de l'Église et des rabbins en ont pris l'initiative essayant d'y associer le plus grand nombre de leurs coreligionnaires respectifs. Écrit par des Américains, l'ouvrage insiste surtout sur le développement des rela- tions judéo-chrétiennes aux Etats-Unis même s'il se réfère à certaines déclarations récentes de Jean-Paul II. Cet « américano-centrisme » est-il un témoignage de la vitalité du catholi- cisme et du judaïsme aux États-Unis qui, dans un pays démocratique, à majorité protestante, essayent de parvenir à une compréhension réciproque ? Il est néanmoins un peu frustrant pour le lecteur français qui sait que les « ami- tiés judéo-chrétiennes » connaissent un déve- loppement important en Europe et plus par- ticulièrement en France.

Doris Bensimon.

67.341 Un fondateur dans la tourmente révolu- tionnaire. Pierre de Clorivière (1735-1820). Colloque du Centre Sèvres, 22-23 Nov. 1985. Christus. Paris, N° 131, Hors Série, 4e trim. 1986, 166 p. Ce numéro spécial de la revue Christus

rassemble les contributions présentées lors du colloque public organisé pour le 250e de la naissance du Père de Clorivière, par les Facul- tés du Centre Sèvres et par les deux instituts qu'il créa en pleine tourmente révolutionnaire : la société des Prêtres du Cœur de Jésus (ac- tuellement « Groupes Évangile et Mission »), et la société des Filles du Cœur de Marie. La destinée de ce malouin issu d'une dynastie de marchands et d'armateurs, formé dans un collège anglais et à la Faculté de Droit de Paris, entré dans la Compagnie de Jésus et admis à y prononcer ses vœux à la veille de la

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