le journal de sainte-marie n°55

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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINTE-MARIE – BIMESTRIEL GRATUIT – N° 55 – JAN./FÉV. 2010 S ainte - Marie

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Le Journal de Sainte-Marie. N°55 - Janvier-Février 2010.

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JOURNAL D’INFORMATION DE LA VILLE DE SAINTE-MARIE – BIMESTRIEL GRATUIT – N° 55 – JAN./FÉV. 2010

Sainte-Marie

Depuis quelques années à voscôtés, avec l’ensemble de l’équipemunicipale, j’agis dans la trans-parence et la vérité sur tous lesenjeux qui engagent notre ville.

Aujourd’hui, nous sommes à unmoment important, avec le vote dubudget 2010.

Vous le savez, à Sainte-Mariecomme dans beaucoup d’autres col-lectivités locales du département,

la situation est rendue de plus en plus difficile du fait de lacrise financière généralisée.

J’ai souhaité vous proposer un tour d’horizon des princi-pales actions qui rythmeront l’année. Les chiffres clés, lesressources, les dépenses, tous les éléments et les projetspour comprendre les choix budgétaires de 2010.

Nos choix budgétaires sont faits avec une double contrainte :encadrer l’évolution des dépenses de la Ville et pallier le dés-engagement de l’État. Le tout avec l’ambition, dans uncontexte de crise, d’agir pour le développement de notreville. Notre souhait est de poursuivre les actions initiéesdepuis le début de mandat, dans la continuité du nécessaireeffort d’investissement pour l’amélioration du cadre de viede tous les habitants.

Comme je vous l’ai annoncé, et conformément à nos enga-gements, les taux de la fiscalité resteront inchangés, ce quiimplique une stricte maîtrise des dépenses.

Un investissement ambitieux et volontaire

Le niveau d’investissement restera fort, avec plus de 20millions d’euros de travaux dans la ville. Sainte-Marie s’estinscrite dans un processus de reprise d’activité écono-mique par la mise en œuvre d’un programme pluriannueld’investissement ambitieux et volontaire de 80 millionsd’euros d’ici 2014. Nous travaillons à optimiser en per-manence le service rendu à la population par rapport auxdépenses effectuées. Le désengagement financier de l’Étatse poursuit année après année et tout laisse à croire queles transferts de charges ne sont pas accompagnés par lestransferts de recettes.

Le projet pour Sainte-Marie que vous avez validé en mars2008 est engagé : le budget 2010 qui sera présenté finmars en est l’expression. Il traduit notre volonté d’agirautrement, au service de tous, pour bâtir une société plushumaine, plus solidaire, plus respectueuse de l’environ-nement et de renforcer la place de Sainte-Marie dans l’ag-glomération.

Cette nouvelle année est pour nous l’occasion de présenterun budget offensif, résolument tourné vers le bien-être desSainte-Mariennes et des Sainte-Mariens.

C’est notre priorité depuis que vous nous faites confiance :elle est au cœur de nos engagements et nous veillonsconstamment à la respecter.

Bonne lecture à tous !

ÉDITOAgir autrement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.02

AMÉNAGEMENTBeauséjourPremière éco-ville. . . . . . . . . . . .p.03 à 06

AMÉNAGEMENTLes chantiersen cours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.07

L'OPPOSITIONUnion pour le changementet le progrès . . . . . . . . . . . .p.08

L'OPPOSITIONGénération Avenir. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.09

VIE MUNICIPALELes Conseilsde quartiers. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.08-09

VIE MUNICIPALELa PoliceMunicipale. . . . . . . . . . . .p.10 à 12

UN ÉLU,UNE DÉLÉGATIONJ.-P. SouprayenRamaye.. . . . . . .p.13

ACTION SOCIALEFormation professionnelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.14-15

VIE MUNICIPALEBudget 2010Orientations budgétaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.16-17

ACTION SOCIALECCAS : le Centresocial. . . . . . . . . . . . . .p.18-19

VIE MUNICIPALEHommage àGoulam HousseinLambate

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.20

VIE MUNICIPALE* Développementéconomique* Programmation de lacellule économique.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.21

FESTIVITÉS* Salon à Duparc* Programmationde l'OTI

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22

CULTURE* Expositionà la Médiathèque* Programmation culturelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.23

SPORT* Tennis de table* Programmation sportive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.24

FESTIVITÉSNouvel anchinois. . . . . . . . . . . . . . . . .p.25

ACTION SOCIALE* De bellesvacancesavec le CUCS

* Le Collectif d'Animation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.26

ANNIVERSAIRENoces d'Or* Noël et Ghislène Moniteur* Roland et Lydie Apou.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.27

OMPALes clubsSeniors. . . . . . . . . . . . . .p.28-31

SPORTCross régionalà Bois Madame.. . . . . . . . . . . . . . . .p.32

Agir autrement

N° 55 – janvier/février 2010Le journal de Sainte-Marie

http://[email protected]

Tél. 02 62 72 10 24 • Fax 02 62 72 10 16

Publication gratuite de la Ville

Directrice de publication :Christine Vidy

Directeur de rédaction :Gilbert Leclerc

Comité de rédaction :Service CommunicationMairie de Sainte-Marie

Photos :W. Childéric

Service CommunicationMairie de Sainte-Marie

Réalisation et impression :Graphica Saint-André

DL No 4578 • Mars 2010Tirage : 13 000 exemplaires

SOMMAIRE

02 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 03

BEAUSÉJOUR

Première éco-ville

Vue aérienne.

C’est avec la victoire définitivedevant le Conseil d'État le10 novembre 2007 que le pro-jet de développement urbainde Sainte-Marie prend toute

sa justification. Ce sont plus de 2 000 loge-ments, dont 800 logements sociaux, deséquipements publics, des axes routiers qui

verront le jour dans les années à venir, toutcela dans un environnement protégé. Beau-séjour sera le premier éco-ville de l'île.Ainsi notre commune prend possession deses mi-pentes et ouvre la porte vers lesHauts. Beauséjour va devenir un cœur deville, en reliant entre eux plusieurs quar-tiers traditionnels.

La Ville de Sainte-Marie est accompagnéepar CBo Territoria dans ce projet horsnormes.

Un véritable partenariat entre volonté poli-tique et aménagement réfléchi et maîtrisé.

Les premiers travaux ont commencé, lesengins préparent le terrain sur des hec-tares.

Place au plus grand chantier des pro-chaines décennies.

Rome ne s'étant pas faite en un jour, il aura fallu dix ans à Beauséjour pour queles travaux tant espérés commencent. Dix années semées d'obstacles judiciaires,d'embûches administratives, pour que finalement ce projet ambitieux voie le jour.

AMÉNAGEMENT

BEAUSÉJOUR

04 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

DES LOGEMENTS

Ce sont donc, sur une période de 8 à 10 ans,environ 2 000 logements qui doivent êtreconstruits dont 800 logements sociauxdans une démarche de mixité sociale etune logique d'habitat durable.

Il s'agit à la fois de répondre aux besoinsde renouvellement du parc de logementsinsalubres, mais également à la fortecroissance démographique que connaîtnotre commune. En ce domaine, les objec-tifs du PLH de la CINOR pour la période2009-2015 sont la construction de 2 500logements par an.

La ZAC de Beauséjour s’inscrit ainsi dansle développement urbain du chef-lieu versl’Est de l’agglomération, et bénéficie dela proximité des zones économiques deGillot, La Mare, Duparc, Galileo et laTechnopole. Ce sera donc un véritablecœur de ville.

Tous ces logements sont pensés dans unsouci du respect de l'environnement et del'économie d'énergie.

La démarche se traduit par le choix d'unearchitecture traversante pour une venti-lation naturelle des bâtiments, l'installa-tion de chauffe-eau solaires, de l'utilisa-tion de matériaux adaptés, de l'expositiondes bâtiments et du stationnement sousles bâtiments sans oublier la gestion deseaux pluviales.

Une première tranche de travaux com-mencera à la fin du mois de mars, enlimite du quartier de Bois-Rouge.

L'opération le "Carré des Lataniers"concerne au final 84 logements collectifsprivés allant du T2 au T4.

La ZAC de Beauséjour a pour ambitiond'être "la future ville de Sainte-Marie"selon les termes de Jean-LouisLagourgue. Cette ville à mi-pentes per-mettra de répondre aux besoins delogements, mais également de desser-vir les écarts des Hauts, ceux-ci étantséparés par des ravines et isolés descentres d'activité et des commercessitués sur la frange littorale. Ce cœurde ville devra donc offrir toutes lescommodités d’une ville de 15 000 habi-tants. Car, en plus des 7 500 nouveauxhabitants prévus à Beauséjour, s'ajou-tent les 8 000 personnes vivant actuel-lement à Moka, L'Espérance, LaConfiance, Beaumont La Ressource,Piton Caillou, Chiendent et RavineCoco. Les 80 hectares de la ZAC serontdonc consacrés à la construction delogements, d'équipements publics,sans oublier les espaces paysagers etles voies de communication.

AMÉNAGEMENT

Duparc

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 05

DES ÉQUIPEMENTS

Il ne peut y avoir de ville sans services qu'ilssoient publics ou privés. 10 000 m² leurseront consacrés. C'est pourquoi différentscommerces et services verront le jour.

Une supérette est prévue au départ, ainsique des commerces de proximité et lapossibilité d'accueillir des artisans etpourquoi pas un marché ? Tout aussi indis-pensables, un centre médical et une phar-macie compléteront ces services.

En matière d'équipements publics, laconstruction d'un lycée dont la livraisonest programmée pour 2012, d'une mairieannexe, d'un pôle de services, d'un CASE,d'une crèche, et d'un groupe scolaire aété d'ores et déjà validée.

L'édification d’une clinique de soins desuite a également été retenue ainsi qu'unerésidence pour personnes âgées.

Les équipements de loisirs ne sont pasoubliés.

AMÉNAGEMENT

À commencer par l'École de Musique tantattenduemais aussi une résidence hôtelière,un centre sportif et à terme une piscine.

DE L’EMPLOI

La réalisation de cette ville nouvelle géné-rera d'importantes créations d'emploisdirects et indirects que ce soit dans les ser-vices commerciaux, les services adminis-tratifs, les services à la personne, la main-tenance des espaces publics et des logementsou encore la gestion des espaces verts.

École Bois Rouge

Futur lycée

Centre-ville et La Mare

06 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

BEAUSÉJOUR

UN CADRE DE VIE

Sur le site de la ZAC est conçu unParc urbain, véritable respirationpour ce projet et pour ses futurshabitants.

C'est une démarche environnemen-tale qui a été voulue dès la concep-tion, afin d'apporter un cadre de viede qualité en privilégiant la naturedans un environnement urbain.

Il faut donc créer des continuitésentre les espaces naturels existants,préserver les corridors écologiquescomme celui de la Ravine de LaMare, en créer de nouveaux, choisirdes espèces, endémiques de préfé-rence, économes en eau, 10 000plants sont actuellement en pépi-nière, réduire les impacts hydrau-liques sur l'environnement par lacréation de bassins d'orages, l'und'eux devant accueillir un practice,et se soucier dès à présent du trai-tement des déchets. La CINOR doitimplanter une déchetterie.

Beauséjour respectera la charte"Chantier propre". Ainsi verra le jourla première éco-ville réunionnaise.

DES DÉPLACEMENTS FACILES

En tant que cœur de ville, du fait de sacentralité géographique, la ZAC de Beau-séjour constituera une plateforme detransports.

Les liaisons en bus avec les quartiersavoisinants seront développées, l'accèsautomobile se fera par les CD 61 et 62 etdes pistes cyclables seront conçues enparallèle de tous les axes.

Les modes de déplacement doux, piétons,cyclistes seront toutefois privilégiés, lais-sant à la voiture une place secondaire.

Basé sur une politique de transportsvolontariste, Beauséjour sera relié auxBas de Sainte-Marie par un transport encommun en site propre, TCSP.

En interconnexion avec le réseau detransports de la CINOR et la future garedu tram-train à La Mare, il entre dansl'ensemble du projet de développementdurable et partagé qui structure ce nou-veau quartier.

AMÉNAGEMENT

LES CHANTIERS EN COURS

Point sur les travauxLe paysage sainte-marien change à vue d'œil. Les travaux sont certes parfoissource de désagréments, mais ils représentent aussi le dynamisme de notre Ville.Le JSM vous propose un petit tour d'horizon des chantiers en cours ou à venir.

L’école maternelle Ann-Mary Gaudin de La Grange est sortie de terre et arboredéjà son grand préau. Son ouverture est prévue pour la rentrée scolaire2010/2011. Conjointement à ce grand chantier, des travaux de réfection maissurtout d'aménagement de la rue Émery Talvy commenceront au cours decette année. La rue existante débouchera alors sur l'ancienne route natio-

nale. Les automobilistes pourront ainsi rejoindre la voie littorale pour rallier, soit lecentre-ville, soit La Convenance.

Le Pôle d'échanges

Pour rester au centre-ville : les travaux deconstruction du Pôle d'échanges, dont lemaître d'ouvrage est la CINOR, doiventdébuter dans peu de temps. Il sera situédans le prolongement du nouveau marchéforain. Véritable gare routière pour lesréseaux Cars jaunes et Citalis, il abriteraégalement un local commercial.

Cet équipement doit représenter un relaisentre le centre-ville et la future gare dutram-train à Duparc et ainsi favoriser ledéveloppement de l'usage des transportsen commun et bien sûr fluidifier la circu-lation en ville.

L'école Ann-Mary Gaudin de la Grange.

La Crèche de La Mare.

Le Pôle d'échanges.

Une crèche à La Mare

Très attendue, la crèche de La Mare a prisdu retard. En effet le site étant classé entant que patrimoine industriel, l'architecteThierry Constantini a dû revoir ses planspour répondre aux critères de l'architectedes monuments de France.

C'est chose faite. D'une capacité de52 places, cette crèche sera gérée par leCCAS, Centre Communal d'Action Socialede la Ville.

Les travaux, dont le coût s'élève à 2 millionsd'euros, sont financés à 80 % par la Caissed'Allocations Familiales. Ils débuteront enmai pour s'achever début 2011. Au préala-ble, la rue André Lardy qui se trouve en par-tie sur l'emplacement dévolu au nouveaubâtiment, sera déplacée par la CINOR dèsle mois d'avril.

Zone Artisanale des Gaspards

Les travaux débuteront mi-2010 avec l'im-plantation de la déchetterie de la CINOR pré-vue en bordure de la route départementale.

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 07

Ils se poursuivront avec la construction d'unCASE à l'entrée de la zone. Les projets sontactuellement à l'étude en Mairie.

AMÉNAGEMENT

COMITÉS DE QUARTIERS

Des remontées constructives

La loi du 27 février 2002 précise les limites du droit à l’expression des membres de l’op-position municipale. Un délai a été fixé pour l’exercice de ce droit. Aucun texte ne nous a étéadressé durant ce délai pour une publication dans ce numéro 55 du JSM par « Union pour lechangement et le progrès ».

Après une année d'installation, lesComités de quartiers ont atteint leurvitesse de croisière. Ils travaillent sur leterrain. Ainsi, ce sont 150 fiches quisont remontées à la cellule exécutive,représentant quelque 300 demandesd'interventions des services.

C’est dans un souci d’efficacitéet afin d’améliorer le fonc-tionnement des comités dequartiers, qu'il a été décidéd’affecter à chaque conseil un

référent administratif. Celui-ci est à ladisposition de tous pour toute questionrelative à son secteur.

Deux référents

Chaque Sainte-Marien trouvera ci-dessous la répartition géographique desaffectations :

Céda PICARD − 0262 53 99 03 −

Ravine Coco/Chiendent/Montée Sano,Grande Montée/Le Village, Beaumont/La Ressource, Bois Rouge/Ravine desFigues/Beauséjour, Espérance, Ravine desChèvres/Les Cafés/Beaufond, La Confiance,La Convenance.

Jimmy SAMY ARLAYE− 0262 53 99 03 / 0692 40 70 02 −

Duparc/Carreau Coton, Terrain Elisa/Fla-court/LaPaix, Centre Ville/Cocotiers/Talvy,La Découverte/Le Verger, Rivière desPluies/Gillot/Moka, La Mare/Coco Robert,Piton Cailloux, Gaspards/Impasse Révo-lution.

Nids de poule et sécurité

Les demandes d'intervention les plusnombreuses concernent la voirie, autre-ment dit les fameux nids de poule quifleurissent à la saison des pluies et l'éla-gage qui est un vrai souci également encette période estivale et cyclonique.

Les fresques extérieures réalisées par Jean-Philippe Adam et son équipe au CASE de Terrain Elisa.

Outre ces travaux d'entretien, des travauxde peinture extérieure ont été effectués,ainsi que des fresques intérieures réaliséespar Jean-Philippe Adam et son équipe auCASE de Terrain Elisa. C'est à eux que l'ondevait déjà les fresques de la crèche de La

Confiance et de La Découverte.Autre souci des citoyens : la sécurité surles routes. Dans ce cadre des ralentisseursont été installés à La Mare, rue Commins etMarchesseaux et un miroir sécurise main-tenant l'école de La Grande Montée.

08 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

L’OPPOSITION

VIE MUNICIPALE

La loi du 27 février 2002 précise les limites du droit à l’expression des membres de l’op-position municipale. Un délai a été fixé pour l’exercice de ce droit. Aucun texte ne nous aété adressé durant ce délai pour une publication dans ce numéro 55 du JSM par « Géné-ration Avenir ».

Le miroir qui sécurise l'accès à l'école Yves Barrau.

Ralentisseurs à La Mare.

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 09

L’OPPOSITION

Depuis sa création, le service de PoliceMunicipale ne cesse de s’adapter aubesoin de sécurité des administrés deSainte-Marie, avec des missionsaccrues. Un recrutement en haussedonc avec notamment, l'arrivée dansl'équipe d'Isabelle Assy, lauréate duconcours, porte le nombre des policiersmunicipaux à 16. Outre ses nouvellesmissions, la Police Municipale travailleen étroite collaboration avec les servicesde gendarmerie, pour une coordinationefficace. L'équipe de Yannick Rosier,chef de la Police Municipale, est plusque jamais au service de la population.

Les policiers municipaux agissentdans deux cadres. Le premier, lapolice administrative, découle desprérogatives confiées par le Mairedans le champ de ses pouvoirs de

police. Ainsi la Police Municipale est char-gée en matière de prévention et de sur-veillance du bon ordre, de la tranquillité,de la sécurité et de la salubrité publique.

Le second est le cadre judiciaire par la qua-lité d’agent de police judiciaire adjoint(art 21-2 du Code de procédure pénale) quileur permet de rendre compte de touscrimes, délits ou contraventions dont ils

ont connaissance. La transmission de cesécrits doit se faire conformément à l’arti-cle 21-2 du Code de procédure pénale,c’est-à-dire au procureur de la Républiquepar l’intermédiaire de l’officier de policejudiciaire territorialement compétent (Gen-darmerie Nationale).

Dans ce dernier cadre, la Police Munici-pale relève les infractions au code de laroute, de l’environnement, de la voirie rou-tière, de la santé publique, de l’urbanisme,etc, qu’elle a constaté dans le cadre de laflagrance (art 53 du CPP).

L'environnement

Depuis plusieurs années, dans le but depréserver la propreté de la ville et un cadrede vie agréable pour chacun, le Maireaffirme son engagement dans le domainede l’environnement. Il a confié cette mis-sion à la Police Municipale.Les agents la remplissent sur le terrain encoordination avec les îlotiers du cadre devie de la CINOR.

Un nouveau système de surveillance et unenouvelle organisation leur permettent demieux cibler leurs interventions et de déter-miner d’autres axes tels que les ravines etdécharges illicites.

LA POLICE MUNICIPALE

Au service de la population

Un exemple de ce que l'on ne devrait plus voir !

Patrouille d'information auprès des habitants conduite conjointement par la Police Municipaleet la Gendarmerie Nationale.

Différents partenaires

En matière de sécurité proprement dite,la Police Municipale travaille avec diffé-rents partenaires. Une convention lie laPolice Municipale au CCAS dans le cadred'un soutien au Centres de loisirs enmatière d'Éducation routière.

Une patrouille est désormais en servicesur le réseau CITALIS. De façon à éviter lesentiment d'insécurité dans les transportsen commun, policiers et contrôleurs par-courent les lignes et veillent aux arrêts.Chaque semaine, les interventions sontcoordonnées avec la Gendarmerie Natio-nale pour assurer la sécurité aux abordsdes établissements scolaires ou surles routes.

Une patrouille pédestre conjointe va à larencontre des habitants dans le but de lesinformer sur les moyens de sécuriserleurs biens en cas d'absence dans le cadrenotamment de l'Opération TranquillitéVacances". Le dossier à remettre à laPolice Municipale est disponible par Inter-net sur le site de la Ville ou dans leslocaux de la Police : 15, rue du 20décembre à La Découverte.

La formation

La Police Municipale de Sainte-Marie estarmée depuis juillet 2002. Elle a, dès lors,suivi l’évolution réglementaire pour avoir

10 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

VIE MUNICIPALE

l’autorisation préfectorale en 2004, puisen 2007, le suivi du Centre National de laFonction Publique Territoriale (CNFPT)pour l’entraînement.

Cette évolution a institué le monitorat déli-vré aux agents des collectivités par les par-tenaires d’État (Gendarmerie Nationale etPolice Nationale), pour des formationsencadrées par le CNFPT et permet une cer-taine autonomie des policiers municipaux.Cependant, le législateur a voulu établirun contrôle et une certification des forma-tions et de l’entraînement.

Les entraînements encadrés par les moni-teurs municipaux aux maniements desarmes ont débuté en 2009. Leur monito-rat est valable 5 ans. Il leur faudra ensuiteparticiper à un recyclage tous les 5 ans.

La Police Municipale est maintenant auto-nome en matière d’entraînement au tir.Trois de ses agents ont obtenu leur diplômede Moniteur Maniement d’Armes (MMA).Il s'agit de Patrice Marcou, Fabrice Assonet Rodolphe Damour.

La certification des entraînements et de leurcontenu est sous le contrôle du CNFPT etde l’État. Voici-ci ce que dit l'arrêté du3 août 2007 : les moniteurs de Police Muni-cipale ont vocation à assurer les formationsà l'usage des armes de l'ensemble desagents organisées par le CNFPT dans lesconditions déterminées par celui-ci. Yannick Rosier, chef de la Police Municipale, entouré d'une partie de son équipe.

Rodolphe Damour, Fabrice Asson et Patrice Marcou, Moniteurs Maniement d'Armes de Sainte-Marie.

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 11

VIE MUNICIPALE

PRÉVENTION :La lutte contre le cambriolage

Informez vos voisins de votre absenceet donnez-leur une clé.

Renforcez votre système de fermetured’une 2e serrure.

Verrouillez votre porte dès que vousquittez votre domicile (garage, habita-tion), ne laissez pas de clé sur la ported’accès de votre habitation.

Faites allumer une lampe la nuit pourfaire croire à une présence.

Relevez les renseignements (type,marque, n° de série) de votre matérielhifi, vidéo... Photographiez vos meubleset objets de valeur.

Ne cachez pas vos clés sous le paillas-son ni dans ou sous un pot de fleurs.

Faites relever le courrier par un voisin.

Ne laissez pas vos objets de valeur enévidence.

Ne conservez pas à votre domicile d’im-portantes sommes d’argent.

Évitez de laisser vos fenêtres entrou-vertes la nuit.

Équipez vos fenêtres de grilles, de volets...

LE RESPECT D'AUTRUI :UNE ATTITUDE CITOYENNELa lutte contre le bruit

Vous n’aimez pas être dérangé par lebruit, alors évitez d’en faire vous-même !

Quelques précautions suffisent pour fairemoins de bruit et respecter son voisinage.

Prévenez votre voisin lorsque vous allezfaire du bruit à l’occasion de circons-tances exceptionnelles : fête, travaux...

Pensez à respecter le sommeil desautres.

Le jardinage et le bricolage

Les travaux bruyants sont autorisés de :

8h30 à 12h et de 14h30 à 19h du lundiau vendredi.

9h à 12h et 15h à 18h le samedi.

10h à 12h les jours fériés et ledimanche.

Procurez-vous les outils les moins bruyants(la puissance sonore est indiquée surl’étiquette).

Les animaux

Faites garder vos chiens durant votreabsence.

Éduquez-les à ne pas aboyer de façonintempestive ou mettez-leur un collieranti-aboiement (disponible chez les vété-rinaires).

Les abris de volailles, chiens, cabris...doivent être éloignés de votre voisinage.

Les élevages d’animaux doivent être ins-tallés à 25 mètres au moins des habita-tions voisines (Règlement sanitairedépartemental).

La musique

On écoute la musique pour soi. Baissezle volume, surtout après 22h.

Posez les baffles sur un meuble, éloi-gnez-les du mur afin d'améliorer le sonet éviter la résonance.

Écoutez votre musique avec un casque.

Avec votre groupe de musique, organi-sez vos répétitions dans un lieu adapté.

En appartement

Posez votre calou pilon sur un linge quiétouffera les bruits.

Ne gardez pas vos talons chez vous.

Baissez les volumes sonores : télévision,radio, chaîne hi-fi...

Limitez les jeux bruyants des mar-mailles : pétards, tambours...

CONSEILS PRATIQUES

Mieux vivre ensemble

Une patrouille assurant la sécurité des transports en commun.

Les horaires de laPolice MunicipaleDu lundi au vendredi :

8h à 16h30 : accueil public

7h à 19h : intervention patrouille

Le week-end (samedi et dimanche) :intervention de la patrouille de 8hà 18h.

Tél. :0262 72 10 22

12 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

VIE MUNICIPALE

UN ÉLU, UNE DÉLÉGATION

Jean-Paul Souprayen-Ramaye

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 13

Jean-Paul Souprayen-Ramaye est avanttout un homme de terrain. Il l'a prouvétoute sa vie. C'est cette expérience quil'a poussé, une fois la retraite arrivée, àse mettre à la disposition de Jean-LouisLagourgue et de son équipe.

Cet enfant de La Mare qui a usé sesfonds de culotte au collège AdrienCerneau aux côtés de RichardNirlo ou encore Jean-Marc Albac,connaît Jean-Louis Lagourgue

depuis l'enfance. À l'issue du collège,le jeune Jean-Paul passe le concours pourrentrer dans la Marine Nationale, biendécidé à suivre une formation profession-nelle solide.

La fée électricité

C'est ainsi que de 1968 à 1973, non seule-ment il apprendra son métier et obtiendrason diplôme d'électricien, mais il quitterala Royale avec le grade de second maîtrede 1re classe. " À l'époque, c'était dur desortir de La Mare, les professeurs nouspoussaient à passer les concours. Moi, ceque je voulais c'était recevoir une forma-tion pour revenir à La Réunion." Revenudans son île, notre diplômé en électricité,maintenant marié et bientôt père de troisenfants, trouve immédiatement du travaildans l'entreprise où se déroulera toute sacarrière professionnelle. Toute sa vie, il seformera et finira même par former lesautres, les élèves de BTS par exemple,venus se confronter au terrain.

Car le terrain, il le connaît et on le connaît."Après un cyclone par exemple j'étais par-tout avec mon équipe. Il y avait tant à faire !Il y a eu aussi l'Opération 6 000 branche-ments dans les années 80 qui m'a fait fairele tour de l'île. Mon travail passait avanttout." Ce que confirme sa femme Sylvianed'un hochement de tête entendu. C'est parcequ'il ne se "voyait pas courir deux lièvres àla fois" que Jean-Paul Souprayen-Ramayea attendu d'être en préretraite pour se met-tre au service de ses concitoyens dans uncadre non professionnel.

L’engagement en politique

À 55 ans, il accepte donc la propositionqui lui est faite de rejoindre l'équipeconduite par Jean-Louis Lagourgue auxélections de mars 2008.

Étant entendu qu'il œuvrera dans sondomaine de prédilection, ce sera doncl'Électrification rurale qui lui sera délé-guée. "Je suis à la retraite, j'ai tenu maparole. Je me suis engagé, mais je tenaisà rester dans mon domaine ou en tous casdans le génie civil. "Mais..."Ce n'est pasfacile, j'ai toujours la tentation de faireles travaux moi-même, pour l'instant jesuis en train d'apprendre" dit-il en riant.

"Sainte-Marie est électrifiée à 100%. Lestravaux à venir concernent l'éclairagepublic, depuis La Convenance jusqu'àDuparc, par tranches bien sûr." Noussommes sûrs qu'il y veillera tant sa pas-sion pour la fée électricité est grande.

Outre sa délégation à l'Électrificationrurale qui l'amène à travailler avec lesservices techniques, notre élu de Chien-dent, et cela tombe sous le sens, repré-sente la Commune au sein du Sidelec, leSyndicat Intercommunal d'Électricité duDépartement de La Réunion, créé en 2000par Jean-Louis Lagourgue alors Présidentde l'Association des Maires. Il siège éga-lement dans les commissions d'attribu-tion des marchés publics, rôle qu'il prendtrès au sérieux.

De plus, il représente son quartier d'adop-tion, Chiendent-Monte Sano qui n'a aucunsecret pour lui, au sein des Comité de quar-tiers. Le travail ne manque à cet hyperac-tif, ce qui désole un peu son épouse, maistant que le courant passe !

VIE MUNICIPALE

14 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

Dans le cadre du CUCS, Contrat Urbainde Cohésion Sociale, seize jeunes Sainte-Mariens rénovent l'aire de loisirs de l'im-passe Révolution depuis quelques mois.Un moyen pour eux de découvrir unmétier par le biais d'une formation sur leterrain et de s'insérer dans la vie profes-sionnelle.

Ils étaient quatre-vingt-dix candidats,il n'y avait que seize places. Le Mairea donc tranché. Afin de faire dispa-raître les frictions "historiques" entreles jeunes des quartiers, Jean-Louis

Lagourgue a choisi de faire travaillerensemble des jeunes de La Découverte,des Gaspards et du Verger.

Rien de tel pour apprendre à se connaîtreet à se respecter que d'avoir un projet com-mun. D'autant que ces jeunes gens parta-gent déjà les mêmes difficultés, celles d'unparcours personnel parfois difficile, et lamême envie de vouloir s'en sortir.

Ils vont pouvoir le faire par le biais de cechantier d'insertion. Sous la houlette deleur formateur-métier, Guillaume Cabre-

Ibarra, ils apprennent les rudiments dedifférents métiers : la maçonnerie, lacharpente, la peinture, la soudure... Ilsse forment sur le terrain en reconstrui-sant le kiosque et en rénovant le terrainde basket, ainsi que l'aire de jeux pourles petits.

Mais ils reçoivent également une forma-tion théorique à raison de cinq heures parsemaine. Trente heures de pratique et cinqheures de théorie, le bon dosage pourremettre le pied à l'étrier de ces jeunes.Avec 85% de placements dans le mondedu travail à la sortie de ce type de dispo-sitif, Guillaume Cabre-Ibarra est confiant,ses stagiaires décrocheront des contrats àla suite de ce chantier.

L'équipe se compose de : Patrice Boisedu,Cédric Candama, Jérémy Copeau, DavidDonat, Patrick Frazia, Jérôme Kichenas-samy, Jonny Léon, Yoann Marinier, Dimi-tri Moinaché, Kévin Moinaché, AnchedineOusseni, Wilfried Palaniaye, Janis Tsifo-lahy, Christopher Vilpont, Mickael Lari-chedy, Giovanny Robert, Patrice Gonthieret Loïc Dalleau.

CONSEILS PRATIQUES

Chantier d'insertion

Le kiosque en cours de rénovation.

Le vendredi matin est consacré au travail administratif.Les stagiaires autour de Guillaume Cabre-Ibarra, leur formateur.

ACTION SOCIALE

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 15

Le PIL vise à la formationpar le biais d'un chantierd'insertion et fait appel àplusieurs partenaires:le CUCS, la Mission Localeet l'Organisme de forma-tion. Il concerne les jeunesde 16 à 25 ans.

Le point de départ duchantier de l'impasseRévolution fut la nécessitéde réhabiliter l'aire dejeux, dégradée et doncdevenue dangereuse pourles utilisateurs. Il fut doncdécidé de l'inscrire dans la

programmation des actionsd'insertion voulues par lesélus en charge des ques-tions sociales.

Ce parcours de formationdure 6 mois. Il est financéà 80% par l'État et 20%par la Ville par le biais duCUCS. La Mission Localeintervient dans le choix etl'éligibilité des stagiaires :quant à l'organisme de for-mation, l'OIDF, il met à dis-position le formateur Guil-laume Cabre-Ibarra. Unefois l'aire de jeux de l'im-

passe Révolution terminée,les stagiaires se chargerontde rénover celle de Zatte-Mangue à La Découverte.

Au programme des 5 pro-chaines années sont pré-vues l'extension du CASEdu Verger, la constructiond'une Maison de quartieraux Gaspards, la construc-tion d'un pôle de servicesde proximité à La Décou-verte ainsi que la construc-tion de sanitaires sur le ter-rain de football deFlacourt.

Le Plan d'Initiatives Locales

ACTION SOCIALE

BUDGET 2010

Les orientations

16 LE JOURNAL SAINTE-MARIE N° 55 JAN./FÉV. 2010

Le Budget communal évalué à 64 mil-lions d’euros pour 2010 comprend3 budgets distincts et autonomes :BUDGET PRINCIPAL - BUDGET EAU -BUDGET POMPES FUNÈBRES. Les troisbudgets doivent être approuvés parl’assemblée avant des délais régle-mentaires et ce, sous la surveillancedu représentant de l’État qui effectueun contrôle sur la légalité des actesadministratifs.

Contexte et contraintes

L’équipe municipale s’est engagée pen-dant la nouvelle mandature 2008-2014 àne pas augmenter les impôts locaux afinde donner du pouvoir d’achat aux famillessainte-mariennes. Les taux communauxd’imposition appliqués en 2008 aux taxesfoncières sur le bâti et le non bâti ainsiqu’à la taxe d’habitation seront doncreconduits en 2010. Le montant de cetteressource financière devrait se situerentre 10,4 et 10,7 millions d’euros en2010 contre 10,2 millions inscrits au bud-get primitif de 2009.

L’augmentation des recettes attendue en2010 s’explique par le dynamisme desdemandes de permis de construireobservé à Sainte-Marie depuis plusieursannées.

Ce phénomène est le résultat de la miseen œuvre d’un plan local cohérent etvolontaire d’aménagement du territoirequi parvient à concilier à la fois protec-tion des terres agricoles et urbanisation.

La commune bénéficie également d’au-tres ressources provenant de l’octroi demer collecté par les douanes et de l’Étatau titre des dotations de fonctionnement.

Des dotations de l’État modérées

La mise en œuvre des plans de relancepour doper le pouvoir d’achat desménages et soutenir le secteur bancaireont réduit mécaniquement les marges demanœuvre budgétaire du gouvernement.

Dans ces conditions, il sera difficile d’exi-ger de l’État qu’il abonde en 2010, en plusde tous les efforts budgétaires déployésdepuis plusieurs mois pour soutenir l’éco-nomie, les dotations de fonctionnementdes collectivités locales.

D’ailleurs, comme nous l’avions annoncélors des orientations budgétaires de 2009,nous attendons jusqu’à l’horizon 2011,voire 2012, une progression des dotationsqui devrait être à peine suffisante pour

couvrir l’augmentationdes dépenses du budgetcommunal due à l’inflationdes prix.

Ces contraintes d’ordrebudgétaire nous obligentlors de la préparation duprochain budget, d’ajusternotre programme d’activi-tés pour tenir compte de lasituation financière réellede la commune.

Trois objectifs

Nous avions instauré l’an-née dernière un plan d’ac-tions 2009-2010 visanttrois objectifs :

1. Encadrer l’évolution desdépenses de fonctionne-ment pour retrouver unecapacité d’autofinance-ment adaptée au pro-gramme ambitieux enmatière d’investissement.

En cette période d’aléaséconomiques et de tensionsbudgétaires, il nous appar-tient plus que jamais de sou-tenir le plan d’actions 2009-2010 et l’organisation miseen œuvre pour atteindre lesobjectifs fixés. Conformé-ment à nos engagementsdonnés à la population à ladernière élection municipaleen particulier celui concer-nant la réalisation de 80 mil-lions d’euros de travaux etd’équipements d’ici 2014,nous consacrerons cetteannée plus de 32 % du bud-get total de la commune aufinancement de l’investisse-ment.

Cet effort budgétaire consi-dérable démontre notredétermination de poursuivre le dévelop-pement de la ville et ce, malgré la périodede turbulence économique qui sévit dansle département et les difficultés actuellesde la commune d’accroître dans cecontexte ses ressources financières.

2. Résorber progressivement le déficitbudgétaire de fonctionnement constatéen 2007.

Nous avions proposé au début de l’année2009 un plan de réduction des dépensesde fonctionnement des services munici-paux étalé sur 2 ans (-10 % chaqueannée) afin de ramener le coût de cesdépenses de 5,8 millions d’euros en 2008

VIE MUNICIPALE

à près de 4,8 millions d’euros d’ici fin2010. Sur la base des premiers chiffresdisponibles, nous pouvons d’ores et déjàannoncer que les objectifs fixés pour 2009sont en phase d’être respectés avec unediminution des dépenses de près de 10 %par rapport à 2008.

Il s’agit maintenant de concrétiser l’orien-tation donnée en abaissant à nouveau lesdépenses de fonctionnement de 10 % en2010. Pour atteindre cet objectif, nousavions proposé au début de l’année 2009de réorganiser les services municipaux etd’assurer une répartition plus équitabledes missions entre les agents pour mieuxvaloriser leur savoir-faire. La poursuite

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 17

de ces mesures permettrait d’atteindre àla fin de cette année le coût objectif de27,9 millions d’euros de masse salarialequi était inscrit dans le plan d’actions2009-2010 élaboré au début de l’année2009.

3. Dégager à l’horizon 2011 les margesde manœuvre budgétaire pour financerles nouvelles mesures du projet munici-pal sur la seconde partie du mandat.

La démarche de modernisation du servicepublic et la construction d’un plan pluri-annuel de restructuration du budget com-munal à la fois déterminé et pragmatiqueont été accueillies favorablement par lesbanques locales. Toutes les garanties nous

ont donc été données dans l’accompa-gnement financier des projets commu-naux dans les années à venir et notam-ment du programme d’investissement de80 millions d’euros défini pour la man-dature 2008-2014. Cette année, lesbesoins de financement bancairedevraient se situer entre 3 et 6 millionsd’euros.

Les projets

Des actions ciblées seront menées en2010 pour tenir compte à la fois descontraintes budgétaires de la communeet de notre volonté d’agir rapidement etefficacement dans la lutte contre la criseéconomique et ses conséquences en

matière de destruction d’emplois, lacrise du logement en proposant àtravers les documents réglemen-taires d’urbanisme les conditionsd’un aménagement du territoireéquilibré, respectueux de l’envi-ronnement et en cohérence avecnotre souci permanent de consoli-der les liens entre les quartiers desHauts et des Bas et la crise socialequi ne permet plus à de nom-breuses familles de vivre dans desconditions décentes.

Ces actions sont inscrites dansnotre projet politique 2008-2014qui poursuit 3 axes stratégiques, àsavoir :

− Favoriser l'épanouissement,encourager la réussite et amélio-rer le cadre de vie.

Dans le cadre du 1er axe retenonsle démarrage des travaux deconstruction de la nouvelle crèchede La Mare et des vestiairesdu complexe sportif de Flacourtainsi que les travaux de réhabili-tation et de sécurisation d’un bâti-ment communal situé à la GrandeMontée qui abritera une Maisondu 3e âge.

− La livraison de l’école Ann-MaryGaudin de Lagrange pour la ren-trée 2010-2011, le plan de réno-vation des écoles, leur équipementen matériel informatique et larevalorisation du budget de laCaisse des Écoles entrent dansl'axe visant à encourager la réus-site.

Quant à l'amélioration du cadre devie, l’année 2010 marque le débutdes grands travaux du programmede 20 millions d’euros en eaupotable qui devraient durer entretrois et quatre années.

− La consultation des entreprises opéréel’année dernière s’est avérée fructueuseet une première tranche des travaux sor-tira de terre dès cette année pour unmontant avoisinant les 6 millions d’euros.Par ailleurs, ces nouvelles installationsgarantiront la distribution de l’eau dansle nouveau quartier Beauséjour en coursd’aménagement.

L’année 2010 sera marquée par le démar-rage effectif de la construction du nou-veau quartier de Beauséjour, par le lan-cement des travaux de développement duquartier de Moka, par la poursuite del’aménagement du centre-ville dans lecadre du PRU ainsi que la livraison de lanouvelle gendarmerie.

VIE MUNICIPALE

Les futurs locaux du Centre Social au CASE de la Rivière des Pluies.

CCAS

Le Centre SocialOutil au service du développementsocial local, le Centre Social est à la foisun lieu d’entraide, d’écoute, de rencon-tre et d’animation dédié à l’actionsociale et familiale pour les habitantsdu secteur de la Rivière des Pluies.

Il accueille tout le monde, sans distinc-tion d’âge, de culture ou de catégoriesociale. Véritable lieu de médiationouvert à tous, il contribue à créer ouentretenir des liens sociaux, familiaux

et intergénérationnels. Il est en cela uneexpression vivante de la citoyenneté quis’appuie sur les compétences des habitants.

Deux vocations

Le Centre Social propose des activités etdes services favorisant l’insertion, l’accès àla culture et aux loisirs. Il rassemble leshabitants autour d’activités éducatives etde projets culturels ou festifs.

Le Centre Social a deux vocations : déve-lopper la citoyenneté et la vie associa-tive mais également promouvoir lesfamilles par l’éducation et la culture.

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Dans le cadre de l’AccueilCollectif des Mineurs, ACM,anciens centres de loisirs,les enfants étaient invités àdécouvrir les richesses descultures de l’océan Indien àtravers le thème « L’enfantdans sa culture et son envi-ronnement ».

Les six centres d’Accueil Col-lectif des Mineurs du mois dejanvier dernier ont mis à l’hon-neur, l’environnement et la cul-ture réunionnaise. Les enfantsont eu le plaisir de découvrir autravers des ateliers de musique,de danse et d’arts plastiquestoutes la diversité de la culture

CCAS

Toutes les cultures

de notre île. Cette découvertes’est terminée en fin de centrepar une exposition durant troisjours dans le hall de la Média-thèque.

L’événement

La nouveauté 2010 fut l’ouver-ture, pour la première fois lorsde ces dernières vacances, d’uncentre d’accueil à l’école del’Espérance. En effet, l’écolerénovée et sécurisée répondmaintenant aux normes vouluespour l’organisation d’ACM et

c’est avec impatience que lesenfants, comme les parents,attendaient les activités qui leuront été proposées.

Le spectacle, véritable fête dequartier, organisé le 21 janvieren clôture du centre, a donnélieu à des moments de liesse etd’émotion chez les petits et lesgrands mais aussi chez PauletteDubard, élue du secteur, plusque satisfaite de l’expérience.Celle-ci sera renouvelée dès lesvacances de mars. On trépignede plaisir à l’Espérance.Exposition des travaux des enfants à la Médiathèque.

Un élément de culture réunionnaise, la culture tamoule, vue par les enfants.

ACTION SOCIALE

En suscitant l’engagement et la participa-tion des habitants à la vie sociale etlocale, en participant au développementsocial local en concertation avec le mou-vement associatif, les collectivités localeset les administrations et en soutenant l’ac-tion des autres acteurs associatifs, le Cen-tre Social met en réseau des partenaireset est un lieu d’accueil des associations quipeuvent y intégrer leur siège social ou yexercer des activités.

Il répond également aux besoins des habi-tants, et notamment des familles les plusfragilisées, avec un accueil et une écouteofferts dans un lieu d’information et de ren-contre. Il favorise leur insertion sociale pardes activités destinées à faciliter leur vie

quotidienne et il aide les parents à retrou-ver leur juste place dans l’éducation deleurs enfants par le biais d’actions d’aide àla parentalité.

Un lieu et une équipe

Le Centre Social de la Rivière des Pluiesconcerne les quartiers de Moka, Gillot,Duparc, Rivière des pluies, Carreau Coton,Grande Montée les Bas, Desbassyns et San-tos Dumont.

Depuis l’arrivée du responsable SergioNarayanin en fin d’année 2009, l’équipeest au complet pour mettre en œuvre lesmissions de la structure. Elle travaille sur2 axes : l’animation globale et l’animation“collective famille”.

Dans le cadre de l’animation globale, unatelier hebdomadaire animé par XavierPerrez et intitulé « Informatique pour tous »a débuté en janvier 2010. Des jeunes béné-ficiaires du RMI s’initient à la bureautique,à l’usage d’Internet, ainsi qu’à la construc-tion d’outils tels qu’un CV. Il s’agit de ren-dre l’outil informatique accessible à tous.

Dans le cadre de l’animation “collectivefamille”, un groupe d’habitant de 15 per-sonnes s’est constitué et les rencontres sefont pour l’instant au CCAS de la Rivière

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des Pluies. Ces moments de travail collec-tif sont productifs puisque le rythme desréunions a été collectivement fixé tous lesquinze jours. L’animation “collectivefamille” est une mission importante duCentre Social confiée à la référente familleMirella Hoareau.

Ces deux activités seront complétées pardes actions intergénérationnelles et d’in-sertion ou autres validées par les groupesde bénévoles identifiés.

Le Centre Social sera localisé au niveau duCASE de la Rivière des Pluies. Des travauxseront réalisés pour accueillir l’ensembledes activités et la population d’ici ledeuxième semestre 2010.

Néanmoins, pendant la construction deslocaux, l’équipe du Centre Social conti-nuera de fonctionner dans l’espace duCCAS.

Les Centres Sociaux font l’objet d’un agré-ment par la Caisse d’Allocations Familiales,renouvelé sur présentation d’un Projet socialélaboré avec les habitants et en concerta-tion avec les partenaires. Les CentresSociaux n’agissent pas seuls, ils travaillentd’abord avec la population du secteur etdéveloppent des partenariats avec les col-lectivités, les institutions et les associations.

Comprendre l’environnement et ces enjeux au tra-vers d’un jeu.

Le spectacle de fin d’activités a constitué un véri-table événement à L’Espérance. Les parents et les enfants ont contribué à la réussite de cette première expérience dans leur quartier.

L’atelier « Informatique pour tous » peut êtrevictime de son succès !

ACTION SOCIALE

HOMMAGE

Goulam Houssein LambateUne figure de la commune nous a quit-tés en fin d’année dernière : GoulamHoussein Lambate, qui a exercé lemétier de taximan pendant près de qua-rante ans. Il laisse derrière lui le souve-nir d’un homme apprécié par toute unegénération de Sainte-Mariens.

Né le 5 juin 1931, Goulam Lam-bate a débuté son activité de taxi-man en février 1954 à Sainte-Marie. Il fut le premier détenteurde la patente sur le territoire. Il

a pris sa retraite en novembre 1992,après 38 années de dur labeur au coursdesquelles il a côtoyé une grande partiede la population. À une époque où lesmoyens de transport n’étaient pas aussivariés que maintenant, il a su remplir safonction et exercer sa mission avec unsens aigu du dévouement.

derniers ont d’ailleurs repris le flambeaude leur père puisqu’ils exercent le mêmemétier, l’un à Saint-Denis (Isaac) et l’autreici à Sainte-Marie (Shabir).

« Un bon moune »

Une de ses filles, Mme Farida Beauvoir, l’amême remplacé à une certaine période.« Il a été un long moment malade et je mesuis lancée à sa place dans le véhicule.Cela a duré quatre ans, de 1984 à 1988 »,se rappelle-t-elle précisément. Mme MarieÉlysée, retraitée résidant dans le quartierde la Découverte, a bien connu le regrettédéfunt. « C’était vraiment un bon moune,Monsieur Loumbate, toujours souriant etprêt à rendre service. D’ailleurs il étaitconsidéré comme un membre de la famille,tellement il était proche des gens. Pour nousemmener chez le docteur, à l’hôpital ou bienfaire les courses, on pouvait compter surlui », se souvient-elle.

Il est décédé le 14 octobre dernier. Sesobsèques ont été suivies par une fouleimpressionnante venue lui rendre un der-nier hommage.

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Très apprécié des habitants, il savait serendre disponible à toute heure du jour etde la nuit afin de leur rendre service.

Celui que tout le monde ici surnommaitaffectueusement « Loumbate », a eu sixenfants, quatre filles et deux garçons. Ces

M. Goulam Lambate au volant de son taxi, en 1979, garé devant son domicile.

M. et Mme Goulam Lambate lors d’un voyage à Agrah, en Inde.

VIE MUNICIPALE

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Les Bons ”Plants” de la St-ValentinLe 14 février, c’est la fête des amoureux,et quand ça tombe un dimanche, il n’ya aucune raison de ne pas en profiter.C’est ce qu’a fait la toute nouvelle Cel-lule Économique de la Ville en organi-sant son marché mensuel de La Mareautour de la Saint-Valentin.

Tout au long de la journée, les visi-teurs ont pu trouver, outre les”Bons Plants” habituels, descadeaux plus spécifiques commeles fameuses solanacées dites

Pommes d’Amour ou des coffrets d’orchi-dées ornés d’un délicat petit cœur rouge.Ils ont pu également assister en fin d’après-midi à un défilé de vêtements proposé parde jeunes garçons et filles sur le thème duduo amoureux, en toute innocence bienentendu. Prochain ”Bons Plants”, les 11avril, 9 mai et 13 juin prochains avec denouvelles surprises. Et, quant au marchéaux Fleurs, il devient hebdomadaire à par-tir du mois de mars. Il se tient tous les jeu-dis sur la place du Marché Forain de 7 à13 heures.

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 21

LA CELLULE ÉCONOMIQUEC’est à la demande de l’équipe muni-cipale que la cellule économique a étécréée en 2009, sous la houletted’Yves Ferrières, adjoint au Maire.Tout en s’appuyant sur les autres ser-vices municipaux, elle se donne pourobjectif de soutenir le dynamismeéconomique engagé depuis plusieursannées par la Ville et propose desactivités commerciales attractives etvalorisantes pour le front de mer. Desopérations mensuelles seront organi-sées avec une recherche constantede qualité.

Compositionde la cellule économique :

Yves Ferrières - Adjoint au Maire •Stéphan Servan - Directeur GénéralAdjoint des Services • Jean-René Cou-rounadin - Régisseurmunicipal •CalineIchane -Secrétaire • Eddie Ramsamy etJimmy Rivière - Chargés des relationsavec les exposants et la presse.

Pour tous renseignementscontactez le 0692 95 07 55

Tout le monde a joué le jeu pour cette fête des amoureux.

Un marché qui a désormais ses habitués.

Tout un symbole en cette Saint-Valentin.

VIE MUNICIPALE

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SALON

Duparc et la Saint-ValentinL'association CAAP, Créateurs Artisteset Artisans Péi, tenait son premier salonles 6 et 7 février derniers à Duparc.Cette association de 47 artisans, dissi-dente d'Arts et Traditions, est née le20 décembre 2009. Elle entend bienfaire reconnaître le talent des créateursréunionnais.

Pour sa première manifestation,CAAP avait choisi le thème de laSaint-Valentin. En effet, qui necherche pas à cette occasion uncadeau original, voire une pièce

unique? Si ce salon est resté plus modesteavec ses trente et un exposants, que sesprédécesseurs, les fameux Fait Main, il aquand même attiré quelques huit centspersonnes sur les deux jours d'exposition.Ainsi Jean-Fred Huet, son Président, sem-ble avoir eu raison de rester fidèle à Sainte-Marie et à sa salle ”fétiche” de Duparc.Ce n'est qu'un début pour une associationqui milite pour le droit aux artisans devivre de leur art et de leur talent. Et cecipour le plus grand bonheur des visiteursqui se sont habitués à ces rendez-voussainte-mariens.

La salle de Duparc accueillait le premier salonde CAAP Réunion.

Saint-Valentin oblige, les créateurs de bijouxétaient présents.

De magnifiques bouquets pour les amoureux.

FESTIVITÉS

EXPOSITION À LA MÉDIATHÈQUE

« La France au combat »Après la magnifique présentation del'entre-deux guerres, l'Association desAnciens Combattants de Sainte-Marie aproposé aux passionnés, comme auxcurieux, une exposition sur les annéesde guerre de 1940 à 1945.

Composée de panneaux riches eninformations sur le déroulement deces événements dramatiques et dela reconquête du territoire natio-nal jusqu'à la chute de l'IIIe Reich

ainsi que d'objets, cette exposition bénéfi-cie également d'un éventail bibliographiquesur le sujet disponible à la Médiathèque.Lors du vernissage de cette exposition,en présence d'Yves Ferrières, adjoint auMaire et délégué aux Associations Patrio-tiques, André Crestet, Président de l'Asso-ciation des Anciens Combattants, a honoréun homme qui a combattu pour la Francependant cette période. Albert Joséphine,aujourd'hui nonagénaire et très fatiguén'a pu se déplacer. C'est donc sa fille,Ismène qui s'est vu remettre la Médailledu Djebel, médaille associative qui vientrécompenser les services rendus au mondeassociatif. Outre ses états de service de

Les honneurs sont rendus à Albert Joséphinequi, du fait de son grand âge, est représentépar sa fille Ismène.

Une exposition qui propose images, documentset archives.

combattant, Albert Joséphine a été, delongues années durant, le contrôleur auxcomptes de l'association.

Exposition « Observatoirephotographique des pay-sages » du 4 au 30 mars 2010dans le hal l de la média-thèque. En partenariat avec leConseil d'Architecture d'Ur-banisme et de l'Environne-ment.« L'Observatoire photogra-phique des paysages de LaRéunion » est une invitation àregarder différemment nos pay-sages. À partir d'un choix decent clichés noir et blanc, cin-quante points de vue sont re-photographiés annuellement ;à la même date et parfois à lamême heure (de 2003 à 2007)par le photographe FrançoisLouis Athénas. L'expositiondonne à voir comment l'activitéhumaine modèle le paysage,comment cohabitent traditionet modernité...

Exposition peintures « Coupde cœur » de Françoise MerleFrançoise et Claude Roche.Du 15 mars au 12 avril 2010dans la salle d'exposition.

Exposition dans le cadre duprojet Convergence avec l'Ar-tothèque du 30 avril au 27 mai2010.

Travail sur la diversité desmédiums.Action dans le cadre de lasemaine de la presse du 22au 27 mars 2010.Action dans le cadre de lapresse magazine à partir du7 avril 2010.

Atelier de calligraphie chi-noise pour adultes et enfants àpartir de 10 ans de mars à juin2010. Tous les mercredis de

10h à 12h et tous les samedisde 9h à 12h de mars à juin2010 dans le hall de la média-thèque.

Atelier de Pâques. Date àdéterminer. Prendre contactavec la Médiathèque pour toutrenseignement.

FESTIVAL INTERNATIONALDE JAZZLe 23 mai sur le port de Sainte-Marie de 16 h à 21h30 « Hom-mage à Django Reinhardt ».Au programme Môta, NathalieRajaonarison et Steeve Devillepour une session manouche.Précédant le concert, du 17 au21 mai des Master-Class serontorganisées dans les écoles etles quartiers de la Ville avec lesartistes invités. Et de ces ren-contres entre les habitants etles musiciens naîtront des”bœufs”, que l'on souhaitemémorables, dans les quar-tiers. Pour tout renseignementcontactez le 0262 53 21 00.

Au programme…

N° 55 JAN./FÉV. 2010 LE JOURNAL SAINTE-MARIE 23

CULTURE

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TENNIS DE TABLE

Les vétérans à l’honneur

De gauche à droite : Jean-René Balbine et sa fille, Claude Louis, Laurent Magetti, Albert Descamps, Stéphane Goudeau, Lydie Duquesne et au premier plan Hubert Rubelon.

Les séances de Gym Plein Air ont reprissur le plateau noir du Complexe Omni-sports de Flacourt.

Elles auront lieu de 18h à 19h lesmardis :– 23 mars et 30 mars– 6 avril, 13 avril, 20 avril et 27 avril– 4 mai, 18 mai et 25 mai

Entrée libre tout publicles 24 et 25 avril :Championnats Régionaux de Sabre au Com-plexe Omnisports de Flacourt organisés parla Ligue d'Escrime et le Bourbon EscrimeClub de Sainte-Marie.

Pour tout renseignement contactez le0692 86 44 97

Programmation sportive

Le gymnase de Duparc a accueilli unefois encore des Championnats Régio-naux de Tennis de Table. C'était le13 février dernier et il s'agissait cettefois des championnats Vétérans. C

ette compétition, sponsorisée par leComité des Médaillés de la Jeunes-seet des Sports ainsi que par la Liguede Tennis de Table, réunissait 32participants licenciés dans la dizaine

de clubs de l'île. Les pongistes sainte-mariensont fait honneur à leur club, le SMTT, enremportant trois récompenses. En Vétérans1, moins de 50 ans, Jean-René Balbinemontesur la troisièmemarche du podium. En Vété-rans 3, plus de 60 ans, c'est le PrésidentClaude Louis qui se place deuxième.Quant aux féminines, Lydie Duquesne finitquatrième juste au pied du podium.

SPORT

La tradition chinoise était à l'honneur le16 février dernier à la salle des fêtes dela Mare. Célébrée sur l'ensemble du ter-ritoire réunionnais, la fête des Lan-ternes, qui marque aussi le Nouvel Anchinois et l'entrée dans l'année du Tigre,a mis à l’honneur les traditions de laChine qui s'éveille…

En présence du Vice-Consul de Chine,Wang Kejun et de Roland Chane,représentant de la communautésainte-marienne, le premier magis-trat de la ville a rappelé que la célé-

bration du Nouvel An chinois, la fête dudouble 10 et la fête de Guan Di, sont peuà peu devenue des portes qui continuentde s'ouvrir entre la communauté chinoiseet les autres composantes de la sociétéréunionnaise.

Ce que La Réunion connaît avant tout dela Chine, ce sont les boutiques ”chinois“ainsi que sa cuisine réputée et appréciéed’un grand nombre de gourmets.

L’opportunité du Nouvel An est donnée dese retrouver en famille, entre amis, pourcélébrer les traditions, les racines, l’identitéd’une communauté qui contribue largementau mieux vivre ensemble à Sainte-Marie…

Les nombreux invités ayant répondu pré-sents à l’invitation de la municipalité ontpu assister à la danse du lion, effectuée pardes membres de l’association Hong De.

Les pétards et le rouge

Un partenariat a d’ailleurs été établi entrecette dernière et la Ville dans le but de favo-riser le développement de ses activités. Ils'agit pour la mairie de Sainte-Marie depoursuivre son engagement à favoriser etaccompagner le rayonnement et la diversitédes expressions culturelles sur son territoire.

Le Vice-Consul a souligné qu’à chaque fête,une légende est associée. « Pour lespétards, le bruit et le rouge sont desnotions symboliques pour notre culture.Nous combattons ainsi le mal, lesdémons », a t-il expliqué.

Le maire a particulièrement mis en avantles contributions des membres de la com-munauté chinoise à la vie sociale et éco-nomique de la Ville.

« Vous nous apportez beaucoup par votretravail, votre savoir et votre talent. Sainte-Marie que nous connaissons et aimonsaujourd’hui, ne serait pas ce qu’elle estsans les apports importants au fil des ansde ses habitants d’origine chinoise », a t-ilprécisé.

Jean-Louis Lagourgue entouré du Vice Consul de Chine Wang Kejun et de Roland Chane, le représentantde la communauté.

La gastronomie chinoise est unanimement appréciée.

La danse du lion, interprétée par les membresde l’association Hong De.

La fête des Lanternes clôture quinze joursde festivités.

NOUVEL AN CHINOIS

Le Tigre de métal

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FESTIVITÉS

LA RÉUNION, MON ILE

De belles vacancesDans le cadre des actions du ContratUrbain de Cohésion Sociale, CUCS, deuxéducatrices spécialisées de l’Associa-tion Réunionnaise pour le Développe-ment de La Réunion interviennent surchacun des quartiers, Gaspards, Verger,Découverte, à raison d’un jour parsemaine.

Cependant, leur action ne limite pasà ce seul jour. Pendant lesvacances d’été, des activités de loi-sirs ont été organisées pour lesjeunes. Des sorties diversifiées et

enrichissantes qui ont conquis les heureuxparticipants.

En piste avec le casque…

La première sortie a eu lieu dans l’est de l’îleavec les jeunes du Verger. Force est deconstater que les jeunes roulent encore tropsouvent sur leur ”booster” sans porter leur

manifesté un réel intérêt pour la maîtriseet la conduite de l’animal.

Un peu d’histoire…

Les jeunes des Gaspards ont commencéleur journée à Saint-Gilles-les Hauts par lavisite guidée du musée de Villèle, haut lieude l’histoire de l’esclavage dans notre île.Le but : faire découvrir aux jeunes une par-tie marquante de l’histoire de La Réunion,à savoir l’esclavagisme et l’origine de lapopulation. Lors de la visite, ils se sontmontrés curieux et intéressés.

L’après-midi : détente, plaisir mais aussiprudence et respect des consignes, expli-quées par le maître nageur, dans un parcd’attraction aquatique à l’Étang Salé.

Un programme intense et diversifié

Actuellement d’autres activités de loisirsen faveur des jeunes de la ZUS se pour-suivent dans ce cadre (La forêt de l’Aven-ture à la Saline, le quad du Maïdo, le Parcde la Luge…).

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casque. Or les 14/25 ans représentent lacatégorie d’âge la plus touchée par les acci-dents de la circulation. Il s’agissait donc enl’occurrence de les initier à la pratique duKart sur le circuit Félix Guichard de Sainte-Anne. Confrontés ainsi à l’application deconsignes strictes en matière de sécuritéroutière, il était intéressant et primordialque ces jeunes puissent projeter ces règlessur leurs propres pratiques.

Très à l’écoute des consignes, ils n’ont pashésité à poser des questions pertinentessur le déroulement de l’activité, notam-ment sur ce qu’il était interdit de faire. Ilsont été très attentifs et ont pu bénéficierde toute l’attention des professionnels pré-sents et de leurs conseils avisés. Une atmo-sphère bonne enfant s’est vite installée.Cette bonne ambiance a duré toute la jour-née et a permis à l’ensemble du groupe des’amuser tout en respectant les consignesdonnées.

En milieu aquatique…

Cette fois, direction La Saline et la pratiquedu kayak de mer. Une monitrice deRun’Aventures ainsi qu’une éducatrice ontencadré les groupes pendant l’initiation etles randonnées aquatiques. Au travers decette activité sportive et de loisir, les jeunesont découvert la faune et la flore du lagon.Ils ont ainsi été sensibilisés à la protectionde la nature.

L’après-midi, changement de milieu avecune visite aux Écuries d’Eldorado à l’ÉtangSalé. Là encore, il fut question de respectdes consignes données à appliquer stricte-ment dans un souci de sécurité et de res-pect de l’animal. Une promenade équestrea clôturé cette initiation des jeunes qui ont

Le Collectif d’Animation deSainte-Marie propose auxjeunes Sainte-Mariens dehuit à dix-sept ans, dedécouvrir l’Ile Maurice àl’occasion de séjours d’unesemaine pendant lesvacances scolaires.

Le premier de ces séjours sedéroulera du 10 au 17 mai pro-

chains. Logés dans un hôtel dePereybère, encadrés par desprofessionnels de la petiteenfance, les enfants pourrontà la fois se détendre et s’amu-ser à la plage, mais égalementvisiter l’île et rencontrer dejeunes Mauriciens dans lecadre d’échanges musicaux ousportifs.

Des séjours sont égalementprévus pour la période juillet-août. Du 6 au 13 juillet pour lesmoins de 12 ans, du 16 au 23juillet pour les plus de 12 anset du 26 juillet au 2 août pourles 8/17 ans.

Afin d’ouvrir ces séjours à tousles enfants, des aides debourses auprès de la Caisse

d’Allocations Familiales pour-ront être établies par le Collec-tif, organisme par ailleurs agrééJeunesse et Sports.

Pour tout renseignement,n’hésitez pas à contacterle Collectif d’Animationau : 0262 53 34 81ou 0692 76 61 47

SÉJOURS DE VACANCES

À la découverte de l’île sœur

Un intéressement réel des jeunes sur la maîtrise et laconduite de l’animal.

Il fait bon sortir un peu.

ACTION SOCIALE

NOCES D’OR

Deux couples unisIls ne se sont pas donné le mot et pour-tant… M. et Mme Noël Moniteur ainsi queM. et Mme Roland Apou ont célébré leursnoces d’or à une semaine d’intervalle,au début du mois de janvier. Il est vraique fêter 50 années de mariage repré-sente un événement particulier.

Une belle surprise

Noël et Ghislène, ancien maçon etfemme au foyer, ont eu la surprisede voir tous les membres de leurfamille réunis le dimanche 10janvier au CASE du centre-ville

et de célébrer avec eux leurs noces d’or.

Une célébration réussie

Il y a cinquante ans, le 16 jan-vier 1960, Lydie Alaguiry etRoland Apou se sont mariés àSainte-Marie. De leur unionsont nés 6 enfants, 9 petits-enfants et 3 arrière-petits-enfants. La joie et l’émotionétaient palpables le dimanche

17 janvier dernier, à l’aubergeLes Citronnelles de Terrain-Élisa, au moment de fêter leursnoces d’or. Roland Apou alongtemps exercé le difficilemétier de tourneur à l’usinesucrière de la Mare avant determiner sa carrière à l’usine deBois Rouge tandis que Lydies’est occupée de son foyer.

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Ghislène et Noël Moniteur, 50 ans de bonheur.

La famille réunie pour une célébration réussie.

Les membres de la famille ont fait une belle surprise aux époux.

Lydie et Roland Apou ont reçu de nombreux cadeaux à cette occasion.

VIE MUNICIPALE

Ghislène Sinamalé et Noël Moniteur se sontunis le 4 janvier 1960 à Sainte-Marie.13 enfants, 26 petits-enfants et un arrière-petit-enfant composent leur grande famille.Prétextant l’anniversaire d’un des neveux,

c’est en fait pour eux qu’une centaine depersonnes se sont retrouvées au CASE.« On voulait absolument partager unmoment fort et je crois que ce fut réussi »,indique l’une des filles des époux Moniteur.

LES SENIORS

Bienvenue aux clubs !

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L’allongement de l'espérance de vie etles départs à la retraite à un âge moinsavancé qu'autrefois, privilégient desSeniors très actifs, en forme et avidesde sorties et de découvertes. Un son-dage récent auprès de personnesâgées de 55 à 75 ans met en évidenceleurs passions. Le JSM se propose devous faire découvrir au fil des parutionsles associations de Seniors de notrecommune.

Les Seniors sont 70 % à avoir des pro-jets plein la tête. Ce sont les voyagesqui arrivent largement en tête à 65 %puis la famille, la maison, le bénévolat à 36 %, il faut le souligner, et

ensuite les activités physiques, les loisirscréatifs et la mise en place de nouveauxapprentissages comme les technologies del’information et de la communication.La vie de leurs clubs en témoigne.

Entre tradition et modernité.

Les Seniors aiment se retrouver entre euxlors de sorties dans l'île ou au cours devoyages plus lointains. Certains, magie desnouvelles communications, ont mêmetissé des liens très forts avec leurshomologues de clubs métropolitains.

Ils ont le souci permanent de transmettre.On n’hésite plus à qualifier cette époque,de la vie comme une période d’intense épa-nouissement. À Sainte-Marie, les clubs ontpour partenaires l'OMPA, Office Municipal

Les présidents des clubs Seniors réunis autour de Vivienne Dalleau, adjointe déléguée aux personnes âgées,et de Lucie Jugant, présidente de l'OMPA.

pour les Personnes Âgées, présidé parLucie Jugant, le CCAS et son responsableSeniors, Fred Turpin et bien entendu laVille à travers la délégation aux personnesâgées dont Vivienne Dalleau à la charge.

ACTION SOCIALE

V i v i e n neD a l l e a u ,qui assureavec pas-sion sadélégation

depuis de nom-breuses années, considère quela prise en compte des attentesde nos aînés et des familles estune priorité constante de lamunicipalité. « Nous sommesconfrontés à une véritable muta-tion démographique et sociolo-gique : celle du vieillissement etde l’allongement de la durée devie dans notre pays. Lors de maprise de fonction les activitésétaient un peu au point mort.Mon but est de les développerainsi j’entends faire preuve d’unesprit d’anticipation dans mafonction de déléguée auxSeniors pour répondre dumieux

possible à leurs besoins. L’épa-nouissement de nos aînés passepar une bonne organisation deleur temps libre. Je souhaiteégalement que l’accent soit missur le développement deséchanges intergénérationnels àLa Réunion comme avec laMétropole. Un projet est actuel-lement à l’étude pour un « jume-lage » avec Marseille. Je suisconvaincue que ces contactsnoués représentent un intérêtpour les jeunes ; ils peuventbénéficier des liens tissés parleurs aînés. Notre implicationpasse aussi bien sûr par le biaisdes actions initiées tout au longde l’année au niveau des clubs.L’organisation de la SemaineBleue en octobre représente letemps fort de la vie de nosclubs. Notre commune entendêtre exemplaire en direction des

personnes âgées. Il faut savoirque les clubs regroupent plusde 750 adhérents à Sainte-Marie. »

Lucie Jugant, présidente del’OfficeMunicipal des PersonnesÂgées depuis 7 ans, est la pre-mière à confirmer que lesSeniors savent et aiment s’amu-ser. « Et j’en connais beaucoupparmi les adhérents des 14 clubsaffiliés à l’OMPA, qui ne man-quent pas une occasion de leprouver. Nos associations, parleur vivacité, sont en effet lapreuve que beaucoup de per-sonnes âgées ont en communde nombreux centres d’intérêtset d’affinités sur lesquels seconstruit une amitié durable. Lesdifférentes actions mises enœuvre à Sainte-Marie démon-trent bien que l’entraide, le sou-

tien, l’échange de conseils etbien sûr le partage des loisirs estune réalité dans la vie quoti-dienne des clubs. L’OMPA sou-tient les clubs dans leurs projetsen suscitant des initiatives :Par exemple, organiser des donsen cas de décès ou à l’occasionde noces d’or ainsi que deuxrepas associatifs par an,mais également dans leur fonc-tionnement, en fixant le montantdes cotisations ou en versantdes subventions. Je crois à lacapacité del ’ O M P Ad’aider lesSeniors àp r o f i t e rpleinementde cettepériode deleur vie. »

RENCONTRE AVEC VIVIENNE DALLEAU ET LUCIE JUGANT

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LES SENIORS

Club Élisa

Fort de ses 35 membres il est présidé parAndré Desiles. Comme son nom l'indique ilest domicilié : 176, rue Élisa, Terrain Elisa.

Il réunit ses adhérents le plus souvent à lamairie annexe de Terrain Élisa. Son bureauest composé d’André Desiles, président –

Les travaux de l'Assemblée Générale du Club Élisa.

Des membres actifs réunis devant la mairie annexe de Terrain Élisa.

ACTION SOCIALE

Anne-Marie Desiles, vice-présidente –France Cazal, trésorière – Anne-Marie Dar-gonne, secrétaire.

Le principal de ses activités tourne autourde sorties mensuelles dans toute l'île. Il estprévu, cette année, un voyage à Maurice.

Contact :0262 53 42 61

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LES SENIORS

Club Hortensia

Direction La Découverte où se trouve leclub Hortensia : 15, rue de la Liberté.Roger Virama préside aux destinées dece club dynamique qui se réunit tous lesjeudis au local de La Découverte.Pour tout renseignement sur ce clubappelez le 0692 03 29 27.

Ses 45 membres aiment leurs sorties dudimanche et prévoient un voyage pour l'îleMaurice cette année.

Le bureau des Hortensia est composé de :Roger Virama, président – Yves Éthéve,vice-président – Maxime Lagrave, tréso-rier – Charles Bégue, secrétaire – Marie-Jacqueline Adam, trésorière-adjointe –Marie-Sylviane Payao, secrétaire-adjointe.

Rencontres intergénérationnelles lors de la Semaine Bleue.

Les membres du club réunis dans le local de La Découverte.

ACTION SOCIALE

Contact :0692 03 29 27

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LES SENIORS

Une Maison du 3e âge« Notre volonté est de faire davantaged’année en année, afin d’améliorer vosconditions de vie et être à votre écoute.Vous savez que vous pouvez compter surma vigilance pour que notre collectivités’engage dans des actions fortes à voscôtés. Je tiens tout de même à rappe-ler qu’en plus de tout cela nous avonsrégulièrement, depuis ces dernièresannées, développé des actions pouraméliorer le quotidien de nos anciens. »Ainsi s'adressait Jean-Louis Lagourgueaux Seniors sainte-mariens dans lescolonnes du JSM fin 2009.

L’équipement de proximité à des-tination des Seniors à la GrandeMontée est l'illustration de cettevolonté. Les consultations desentreprises étant achevées et les

financements par le Conseil Généralaccordés, les travaux de réhabilitation etde sécurisation d’un bâtiment communalsitué à la Grande Montée vont être lan-cés. Il sera ensuite mis à disposition desSeniors du quartier afin de leur permet-tre de se retrouver pour échanger etassurer des activités et ce, dans un cadre

convivial et de qualité. Car le manque delieu de réunion spécifique est le souci leplus souvent évoqué par les dirigeantsdes clubs Seniors de notre ville. Ce bâti-

ment est un moyen de remédier à cemanque et ne peut que permettre l'amé-lioration des travaux et initiatives desassociations.

Rendez-vous lors de la prochaine Semaine Bleue en octobre prochain.

ACTION SOCIALE

CROSS RÉGIONAL

Des creux et des bosses

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Le site de Bois Madame n'attire pas queles pique-niqueurs le dimanche. Lapreuve, ce sont des centaines d'athlètesqui sont venus s'affronter sur ce magni-fique parcours lors des derniers cham-pionnats régionaux de cross qui ont eulieu le 7 février dernier.

Tout le gratin de l'athlétisme réu-nionnais était là ou presque.Depuis les tout-petits des écolesd'athlétisme jusqu'aux ténors dela discipline comme Raymond Fon-

taine, David Hauss ou Jean-Louis Prianonle régional de l'étape.

Cette manifestation organisée par la Ligues'est appuyée sur le CASM, Club d'Athlé-tisme de Sainte-Marie, présidé par l'inal-térable Charles Catherine. Un CASM privéà la dernière minute de Willy Désiré etJerry Perrault, forfaits.

La chaleur qui régnait sur le littoral sainte-marien n'a pas entamé le moral desconcurrents, même celui des plus jeunesprenant le départ en plein midi. Les cou-reurs ont enchaîné les boucles, de 390 à1 820 mètres, sur le tracé parsemé decreux et de bosses comme tout parcoursde cross-country qui se respecte. Ils ne sesont pas arrêtés pour goûter à la relativefraîcheur des sous-bois, n'ayant qu'unseul but : franchir la ligne d'arrivée leplus tôt possible.

En plein midi, le départ est donné, c'est la ruée chez les plus jeunes.

Seniors-Espoirs Hommes

1- Raymond Fontaine

2- Arnaud Moël

3- David Hauss

Seniors-Espoirs Femmes

1- Léonor Piuza

2- Marie-Olivia Dijoux

3- Daisy Pausé

Vétérans Hommes

1- David Dupuy

2- Jean-Benoît Talimbola

3- Éric Lacroix

Juniors Hommes

1- Joe Ericson Sinacoinde

2- Kévin Técher

3- Grégoire Prono

Vétérans-Juniors Femmes

1- Armande Cadet

2- Viviane Franchin

3- Clarita Laude

Cadets

1- Julien Acadine

2- Ruddy Barret

3- Anthoumane Ahmamadi

Cadettes

1- Pamela Clorate

2- Florence Pavot

3- Flaviana Ernest

Le podium

Le public encourageait les coureurs tout au longdu parcours.

La magnifique foulée de la championne franco-mozambiquaine Léonor Piuza.

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