le journal de l'interniste

6
Nous remercions nos lecteurs de nous signaler les reunions, symposiums, congres, qui sont prevus darts leur region. Les informations doivent etre adressees au : Secretariat de redaction La Revue de M~decine Interne Service du Pr B Devulder CHRU de Lille, 59037 Lille Cedex Le Comite de redaction assure la publication reguliere du Journal de I'interniste en exergue de chaque numero de La Revue de m6decine interne. Les animateurs du Journal de I'interniste sont d'abord les lecteurs de La Revue de m#decine interne. IIs peuvent soumettre au comite de redaction toute information d'inter6t general relative 9_ I'exercice profes- sionnel des m6decins internistes, li- beraux, hospitaliers et hospitalo-uni- versitaires et des medecins specialistes de toutes les disciplines concernees par le concept de mede- cine interne. ~ Les lecteurs de La Revue de medecine interne trouveront r6guli~- rement dans ces colonnes I'an- nonce des congr~s nationaux et in- ternationaux de m~decine interne ainsi que toutes informations utiles concernant les activites de la Socie- te nationale frangaise de m~decine interne, du Syndicat des m6decins internistes frangais, de la Commis- sion pedagogique nationale de me- decine interne, de la Soci~t~ medi- cale des h6pitaux de Paris, des soci~t~s de medecine des regions de France, de I'Association euro- peenne de m~decine interne, de rlSIM (International Society of Inter- nal Medicine), etc. votre r~gion. VOUS A VEZ DIT MEDECINE POL YVALENTE ? Depuis 1990, le concours national de pra- ticien hospitalier comporte un concours specifique de medecine interne et de me- decine polyvalente. En 1993, la mede- cine polyvalente g6riatrique s'est egale- ment individualisee. Par ailleurs, les h6pitaux generaux (prin- cipalement de moyenne importance) ont un grand besoin de praticiens hospitaliers (PH), chefs de service ou non. II est Iogique de penser que les commissions locales (conseil d'administration et conseil medical d'etablissement) recherchent des m~decins de qualite. L'interniste, ouvert ~. la medecine de soins, r~pond idealement & cette de- mande. Depuis des annees, la SNFMI et le syndicat national des medecins internistes frangais demandent que seuls les services denommes de m6decine interne subsistent dans ces h6pitaux generaux avec, en prin- cipe, un intemiste qualifie comme chef de service, ces services effectuant de la me- decine generale, mais aussi une ou plu- sieurs orientations ou specialites, non exclu- sives, en fonction des besoins de retablissement hospitalier et des competen- ces des medecins exergant dans cet h6pital. Gr&ce 9. notre ami Ph Renou*, alors con- seiller technique du ministere, le jury des concours nationaux de PH, non seulement de medecine interne, de g6riatrie, mais aus-. si de medecine polyvalente est dor#navant constitue majoritairement d'internistes, << ces derniers pouvant ¢tre les garants d'une qualite suffisante des PH, non seule- ment dans le concours de type I, mais aussi darts les concours de type II, III ou IV >,. Tout pourrait donc ctre clair et, 9_ce titre, j'ai eu la charge de presider le jury du con- cours de medecine polyvalente de 1993. Plus de la moitie des membres (sur 18 au total) etaient des internistes. Cette nou- velle composition du jury est une reussite et je puis temoigner du s6rieux, de la ri- gueur et de I'impartialite de tous, d'abord pour I'(~crit et les auditions des candidats, puis, pendant 2 jours et demi, en assem- blee pleniere. *Renou Ph. Medecine interne- M~decine poly- valente. Concours national de praticien hospi- taller. Rev Med Interne 1994;15:85-86. Cependant, nous n'avons pas ~te pleine- ment satisfaits. En effet, d6s la premiere seance dite d'informations, nous avons bute sur la definition m~me de << medecine po- lyvalente >,. Ce sigle nous a paru batard, ne correspondant pas a. un cadre unique : medecine generale ?, medecine de moyen sejour ?, medecine d'accueil et d'urgences ? La definition m~me de cette medecine <<polyvalente ,, conditionnait le libelle des questions <,exigees >, au con- cours et les crit#res & retenir darts I'entre- tien oral, 9. partir des titres et travaux et des services rendus. Or, il se trouve que dans ,,notre ,, con- cours 1993 de <, medecine polyvalente ,>, 50% des candidats se destinaient 9_ des postes d'urgence. Parmi eux, seulement 10% ont 6te inscrits sur la liste d'aptitude. Pourquoi cette disproportion ? Un quart des candidats ont une sp~cialite d'or- gane (gastroenterologie, cardiologie, en- docrinologie...) et se pr6sentent, comme ils en ont le droit, en medecine polyva- lente, S'ils sont inscrits sur une liste d'ap- titude, ils ne pourront ou/et ne voudront a priori se destiner entierement et libre- ment& un poste d'urgences. IIs se con- sacreront 9_ leur specialite favorite (par exemple, I'endoscopie digestive, I'echo- cardiographie...). Une des meilleures preuves est leur choix, quasi immediat, dans leur specialit6 d'origine, quand ils ont eu la chance d'etre regus 9_deux ty- pes de concours de PH, celui de ieur spe- cialite et celui de medecine polyvalente. Doit-on conserver le sigle de ,, medecine polyvalente ,, ? A priori, nous serions tentes de ne plus raccepter car il il est trop ,, generique >, et il recouvre trop d'activites disparates. II est plus simple et plus limpide de definir des listes d'aptitude de candidats prepares <,& la medecine interne ,>, <<& la geriatrie >,, << aux urgences et accueil ..... Un concours specifique existe pour les deux premieres (medecine interne et geriatrie). II semble qu'apres notre intervention, 9_ I'issue de nos deliberations de 1993, il soit introduit pour 1995 un concours sp6cifique pour les

Upload: hatuyen

Post on 01-Jan-2017

215 views

Category:

Documents


2 download

TRANSCRIPT

Page 1: Le Journal De l'Interniste

Nous remercions nos lecteurs de nous signaler les reunions, symposiums, congres, qui sont prevus darts leur region. Les informations doivent etre adressees au : Secretariat de redaction La Revue de M~decine Interne Service du Pr B Devulder CHRU de Lille, 59037 Lille Cedex

Le Comite de redaction assure la publication reguliere du Journal de I'interniste en exergue de chaque numero de La Revue de m6decine interne.

Les animateurs du Journal de I'interniste sont d'abord les lecteurs de La Revue de m#decine interne. IIs peuvent soumettre au comite de redaction toute information d'inter6t general relative 9_ I'exercice profes- sionnel des m6decins internistes, li- beraux, hospitaliers et hospitalo-uni- v e r s i t a i r e s et des m e d e c i n s specialistes de toutes les disciplines concernees par le concept de mede- cine interne. ~ Les lecteurs de La Revue de medecine interne trouveront r6guli~- rement dans ces co lonnes I'an- nonce des congr~s nationaux et in- ternat ionaux de m~decine interne ainsi que toutes informations utiles concernant les activites de la Socie- te nationale frangaise de m~decine interne, du Syndicat des m6decins internistes frangais, de la Commis- sion pedagogique nationale de me- decine interne, de la Soci~t~ medi- cale des h6p i taux de Paris, des soci~t~s de medecine des regions de France, de I 'Association euro- peenne de m~decine interne, de rlSIM (International Society of Inter- nal Medicine), etc.

votre r~gion.

VOUS A VEZ DIT MEDECINE POL YVALENTE ?

Depuis 1990, le concours national de pra- ticien hospitalier comporte un concours specifique de medecine interne et de me- decine polyvalente. En 1993, la mede- cine polyvalente g6riatrique s'est egale- ment individualisee. Par ailleurs, les h6pitaux generaux (prin- cipalement de moyenne importance) ont un grand besoin de praticiens hospitaliers (PH), chefs de service ou non. II est Iogique de penser que les commissions locales (conseil d'administration et conseil medical d'etablissement) recherchent des m~decins de qualite. L'interniste, ouvert ~. la medecine de soins, r~pond idealement & cette de- mande. Depuis des annees, la SNFMI et le syndicat national des medecins internistes frangais demandent que seuls les services denommes de m6decine interne subsistent dans ces h6pitaux generaux avec, en prin- cipe, un intemiste qualifie comme chef de service, ces services effectuant de la me- decine generale, mais aussi une ou plu- sieurs orientations ou specialites, non exclu- s ives, en fonc t i on des beso ins de retablissement hospitalier et des competen- ces des medecins exergant dans cet h6pital. Gr&ce 9. notre ami Ph Renou*, alors con- seiller technique du ministere, le jury des concours nationaux de PH, non seulement de medecine interne, de g6riatrie, mais aus-. si de medecine polyvalente est dor#navant constitue major i ta irement d'internistes, << ces derniers pouvant ¢tre les garants d'une qualite suffisante des PH, non seule- ment dans le concours de type I, mais aussi darts les concours de type II, III ou IV >,. Tout pourrait donc ctre clair et, 9_ ce titre, j'ai eu la charge de presider le jury du con- cours de medecine polyvalente de 1993. Plus de la moitie des membres (sur 18 au total) etaient des internistes. Cette nou- velle composit ion du jury est une reussite et je puis temoigner du s6rieux, de la ri- gueur et de I'impartialite de tous, d'abord pour I'(~crit et les auditions des candidats, puis, pendant 2 jours et demi, en assem- blee pleniere.

*Renou Ph. Medecine interne- M~decine poly- valente. Concours national de praticien hospi- taller. Rev Med Interne 1994;15:85-86.

Cependant, nous n'avons pas ~te pleine- ment satisfaits. En effet, d6s la premiere seance dite d'informations, nous avons bute sur la definition m~me de << medecine po- lyvalente >,. Ce sigle nous a paru batard, ne correspondant pas a. un cadre unique : medec ine g e n e r a l e ?, medec ine de moyen sejour ?, medecine d'accueil et d'urgences ? La definition m~me de cette medecine <<polyvalente ,, conditionnait le libelle des questions <,exigees >, au con- cours et les crit#res & retenir darts I'entre- tien oral, 9. partir des titres et travaux et des services rendus. Or, il se trouve que dans ,,notre ,, con- cours 1993 de <, medecine polyvalente ,>, 50% des candidats se destinaient 9_ des postes d'urgence. Parmi eux, seulement 10% ont 6te inscrits sur la liste d'aptitude. Pourquoi cette disproportion ? Un quart des candidats ont une sp~cialite d'or- gane (gastroenterologie, cardiologie, en- docrinologie...) et se pr6sentent, comme ils en ont le droit, en medecine polyva- lente, S'ils sont inscrits sur une liste d'ap- titude, ils ne pourront ou/et ne voudront a priori se dest iner ent ierement et libre- men t& un poste d'urgences. IIs se con- sacreront 9_ leur specialite favorite (par exemple, I 'endoscopie digestive, I'echo- card iographie. . . ) . Une des mei l leures preuves est leur choix, quasi immediat, dans leur specialit6 d'origine, quand ils ont eu la chance d'etre regus 9_ deux ty- pes de concours de PH, celui de ieur spe- cialite et celui de medecine polyvalente.

Doit-on conserver le sigle de ,, medecine polyvalente ,, ?

A priori, nous serions tentes de ne plus raccepter car il il est trop ,, generique >, et il recouvre trop d'activites disparates. II est plus simple et plus limpide de definir des listes d'aptitude de candidats prepares <, & la medecine interne ,>, << & la geriatrie >,, << aux urgences et accueil ..... Un concours specifique existe pour les deux premieres (medecine interne et geriatrie). II semble qu'apres notre intervention, 9_ I'issue de nos deliberations de 1993, il soit introduit pour 1995 un concours sp6cifique pour les

Page 2: Le Journal De l'Interniste

498

urgences avec des candidats qui auront effectue un sejour d'au moins 2 ans dans cette specificite. Ceci paraft Iogique, 9_ condition de conserver tous les types de concours (de I & IV), et d'avoir un jury constitue majoritairement d'internistes. Que reste-t-il alors de la ,, medecine po- lyvalente ,, ? Ce sigle correspond en pra- tique 9_ autant de cas particuliers que de situations locales propres : PH non chef de service dans un service de medecine interne, PH dans un service d'un etablis- sement general de moyenne ou de faible importance... (rappelons que le PH dolt jouer un r61e important dans I'enseigne- ment et la recherche clinique et eventuel- lement therapeutique, que I'h6pital dans lequel il travaille soit universitaire ou non). Tout service de medecine devrait ~tre di- rige par un interniste (nomme par le con- cours specifique de medecine interne) et non par un medecin de << medecine poly- valente ,, qui n'aurait eu, en fait, qu' une formation de specialiste d'organe (comme la cardiologie, la gastroenterologie, etc). Dolt-on continuer a discuter de I'adequa- tion la plus favorable pour chaque candi- dat (ad#quation entre services rendus, ti- tres et travaux et poste propos6) ?

Pour la medecine polyvalente, il y a eu 277 inscrits aux differents types de con- cours. Nous nous sommes heurtes aux al6as des renseignements fournis sur les services reel lement rendus par chacun des candidats, et sur la nature des profils de postes proposes (certains h6pitaux ne jouent pas la transparence). Certes, nous serions tentes de nous rallier au souhait de Ph Renou : puisqu' il s'agit d'un concours, qu'on prenne les meilleurs aux differentes epreuves par classement, ,< les jurys ne connaissant pas la destina- tion des candidats, et devant apprecier leur qualite intrinseque independamment de toute autre consideration >,. Je ne pense pas que cola soit une bonne solution, car il est demande au jury de decla- rer un candidat apte & exercer une activite precise (urgences, cardiologie, psychiatrie...) dans une situation tr~s particuliere (exercice en ville universitaire ou non, en metropole ou en territoire d'outre-mer par exemple), sus- ceptible de n'interesser qu'un hombre limit6 d'61us potentiels. Dolt-on permettre ~ n'importe quel m6de- cin th#s# de se presenter en ,, m#decine polyvalente ,~ ? La reponse est evidemment oui, car cer- tains medecins qui, pour des raisons di-

verses, Wont pu acceder & I' intemat ou & une special i te << pointue >, se revelent competents 9_ un emploi precis dans un hSpital general de petite ou moyenne im- portance. Le concours de type IV dolt res- ter tres ouvert, mais les criteres de recru- tement sent encore 9_ preciser. En conclusion, nous pensons souhaita- ble le maintien des quatre types de con- cours, et le sigle m6decine polyvalente devrait disparaftre. S'il etait maintenu, il ne devrait plus correspondre qu'& certai- nes situations particulieres ne pouvant ~tre categoriees pour I 'ensemble des eta- blissements hospitaliers. La classification des emplois ne peut qu'ai- der les jurys dans leur choix des candidats les plus adaptes aux profils des postes mis en recrutement. Une telle classification permettrait aux jeunes internistes de de- couvrir des possibilites interessantes de carrieres, precises et diversifiees, 9_ travers le concours national de PH.

Pr JM R6my Service de medecine interne HOpital Raymond-Poincare 92380 Garches

E n marge du 30 congrds national de m decine interne, Metz, 8-10 juin 1994 ALLOCUTION D'OUVERTURE DU PROFESSEUR PIERRE GODEAU, PRE:SIDENT DE LA SNFMI

La 30 e reunion de la SNFMI s'inscrit dans une tradition dej& bien etablie : tour de France nous conduisant aux quatre coins de I'Hexagone, alternance entre villes de CHU et CHG, coordination et cooperation entre hospitalo-universi taires, hospita- liers et medecins liberaux. Le congres de Metz illustre une nouvelle lois le dynamisme de notre Societe et I'interp6- netration entre la SNFMI et le syndicat des medecins specialistes en medecine interne o~J notre ami Pierre-Louis Caraman occupe depuis Iongtemps des fonctions essentiel- les. ~,ce titre, notre reunion se presente sous un jour privilegie puisqu'elle va associer 9. des activites essentiellement scientifiques une demonstration mediatique de rimpor- tance de la medecine interne et du r61e es- sentiel qu'elle dolt jouer dans le syst~me de sante. En roccurence, les themes du con- gr~s sont bien choisis. Rein et m6decine interne, tout d'abord. Nos contacts avec la nephrologie sent etroits et je ne choisirai que quatre exemples :

- toutes les maladies de syst~me aux- quelles s'interessent les internistes, lu- pus ery themateux, sc lerodermie, sar- co i ' dose , a n g e i t e s n e c r o s a n t e s , syndrome des antiphospholipides, com- portent des atteintes renales qui influent sur les conditions du diagnostic, du pro- nostic et du traitement de la maladie ;

- t ous les medicaments que nous utili- sons peuvent avoir une toxicite renale ou des conditions d'utilisation modifiees en cas d'insuffisance r~nale ; - beaucoup de maladies courantes, hy- pertension, diabete, ont des rapports etroits avec le rein ; - enfin, la pathologie des dialyses et des transplantes dent les nephrologues ont plus particulierement la charge, concerne la pluplart des secteurs de la medecine interne, &te l point qu'on ne saurait ~tre specialiste en nephrologie sans avoir une solide formation d'interniste et sans se re- cycler en permanence en medecine in- terne.

Une cooperation constante entre servi- ces de medecine interne et de nephrolo- gie est 9. ror igine d'un enrichissement commun de nos connaissances et d'une meilleure prise en charge des patients. Discuter des indications d'une biopsie re- nale, solliciter des informations comple- mentaires sur tel point particulier de phy- s i o p a t h o l o g i e r e n a l e , a s s u r e r une meilleure prise en charge d'un insuffisant renal au stade de predialyse, sont des problemes que nous envisageons quoti- diennement avec les nephrologues. Nos rapports etroits avec eux sont enfin ma- terialises par la reflexion concemant I'interet d'un tronc commun, ou plut6t d'un arbre com- mun de medecine interne dans la formation des specialistes : les contacts preliminaires pris dans ce domaine avec diverses speciali- tes nous ont permis de constater que la ne- phrologie a et6 rune des toutes premieres dis- ciplines & consid~rer cette eventualite comme hautement souhaitable. Nous nous felici- tons de eette communaute de vue.

Page 3: Le Journal De l'Interniste

- ® " °= - " = 499

Le choix du deuxieme theme, celui des de- mences, souligne I'int~r~t des internistes pour ce probleme de sant~ publique qui risque de prendre de plus en plus d'importance avec le vieillissement croissant de la population. Le spectre de la maladie d' Alzheimer do- mine evidemment ce probl~me mais I'inter- niste s'interroge surtout sur la possibilit~ de decouvrir une d~mence curable. Ce theme nous conduit & une double reflexion sur les rapports de la medecine interne avec la psychiatrie et avec la geriatrie. Nes rapports avec la psychiatrie sent etroits et pourraient faire le theme d'un congres tout entier. Deja. Hugues Rousset avait sen- sibilise notre societ~ b. ce probleme Iors d'un congr~s organise conjointement par les in- ternistes lyonnais et stephanois. L'interniste est souvent le dernier recours avant le psy- chiatre. La participation d'un psychiatre aux activites d'un service de m~decine interne est une necessite absolue. Une recente reu- nion ~. la Salp~tri~re a permis de jeter les bases d'une cooperation m~dico-psychiatri- que avec la creation d'une association me- dico-psychiatrique hospitali~re. .~, cSte des demences seniles et pr6seniles, I'immunodepression VlH est devenue une preoccupation medicale majeure et si le de- clin de la syphilis tertiaire a rel~gue aux ou- bliettes la PG, les d~mences d'origine vas- culaire observees dans le cadre des vascularites et du syndrome des antiphos- pholipides pourraient faire I'objet d'~tudes prospectives de la part de notre societ& Les demences du sujet &ge mettent en ve- dette les rapports de la medecine in- terne avec la g#riatrie.

Dans nombre de services de m6decine interne, I'&ge moyen des patients s'el~ve progressivement, paral lelement & I'ele- vation de I'esperance de vie & 60 ans qui en 1990 etait d~j& de 18 ans dans le sexe masculin et de 24 ans dans le sexe femi- nin. Tout interniste est donc conduit, de gre ou de force, par choix ou par neces- site, & s'int~resser & la geriatrie et & ac- qu~rir des connaissances supplementai- res dans ce domaine. Inversement, les geriatres doivent ~tre des internistes si I'on admet que i'objectif de la medecine interne est de s'int~resser au patient dans sa globalite, ce qui impose de prendre en consideration son milieu social ou socioculturel, son environnement, notamment en cas de maladie chronique justifiant un suivi therapeutique & Iongue ~cheance. Cependant, il est egalement evident que I'exercice de la g~riatrie comporte des specificit~s, notamment darts les soins & apporter aux patients qui ont perdu leur au tonom ie et /ou leur independance, dans la raise en place de structures hos- pi tal ieres et extrahospi ta l i~res perfor- mantes de soins aux personnes &gees, darts la coordination des diverses disci- plines medicales int~ressees, dans la re- cherche clinique et fondamentale sur les processus de vieill issement. Mais oQ se situe la limite entre medecine interne de I'adulte et m~decine interne geriatrique ? C'est I& la difficult& La no- tion relat ivement nouvel le de dissocier I'esp~rance de vie globale, de la survie indemne de maladie chronique et sans

e n 12 exempla!res, accompagnes dun r6sume presentant le travail en 2 pages aac{y!ographi~e~etd,un#urricuium vitae pr#ciS en 12 6Xemplaires.

incapaci t6 v ient i l lustrer le caractere mouvant et arbitraire de la limite entre I'&ge adulte et la vieillesse. Les maladies chroniques qui entrainent une s~nilit6 precoce, les sujets &ges qui gar- dent des capacit~s fonctionnelles, physi- ques, intellectuelles non d6grad6es, I'exten- sion progressive chez le viei l lard des indications de la chirurgie valvulaire corona- rienne ou carotidienne, les travaux montrant I'inter6t de la r6animation chez le sujet &ge, demontrent chaque jour que la prise en charge d'un patient de la tranche d'&ge 65- 75 ans n'est guere differente de celle d'un sujet plus jeune d'une d6cennie. Une reflexion en profondeur m'a personnel- lement convaincu que I'int6r~t de la mede- cine interne est de tisser des liens ~troits avec la geriatrie et que I'epanouissement et le developpement de cette discipline se rea- liseraient pour le mieux dans cette optique. Un recent s~jour & Geneve dans le ser- vice de notre col legue Jean-Pierre Mi- chel, m'a permis d'enregistrer avec satis- faction que c'etait aussi son point de vue, ega lement partag6 par ses col l~gues d'Outre-Atlantique comme en font foi les conclusions d'une recente reunion des enseignants en geriatrie & Leesburg, en Virginie, en septembre 1993. Toutefois, il etait essentiel que les inter- nistes aient pris conscience des besoins specifiques de I'enseignement de la g~- riatrie. C'est, je crois, ce qui s'est fait ces dernieres annees avec la promotion de nombreux col legues geriatres universi- taires en medecine interne. II reste cependant des obstacles qui de- vraient 6tre facilement surmontes : ainsi, I'orientation secondaire vers la geriatrie de medecins venant d'autres disciplines (cardiologie, rhumatologie, neurologie,..) ne leur permet pas actuellement de con- courir en m~decine interne, seule vole possible de qualification. Ce probleme n'est qu'un exemple particu- lier illustrant une anomalie regrettable des m6canismes de qualification, soit par le Conseil de I'Ordre, soit par les systemes en vigueur de validation des formations specialis~es. La filiere des DES impose actuellement un choix definitif de carri6re des le 5e semestre. De toute evidence, il faut etablir des passerelles entre les sp6- cialites, et definir un droit & I'evolution, & I'adaptation dans un monde qui n'est pas fige, et dent les transformations et les mu- tations s'effectuent & un rythme acceler& II faut que chaque m6decin puisse envisa- ger & tout moment de sa carriere un chan- gement d'orientati0n ou une reconversion. Notre generation a vu la fin du sanato- rium, le d~clin de I 'hemodynamique, les

Page 4: Le Journal De l'Interniste

500 i - n ........... ~ " ='~ '~= = =

profondes mutations de la chirurgie di- gestive, la fin de la radiologie digestive detr0nee par I'endoscopie, la multiplica- tion des precedes d'imagerie medicale. Chaque jour nous appor te un nouvel e x e m p l e d '~vo lu t i on sc ien t i f i que et technologique, et I 'essor fulgurant de la gen~t ique depuis 3 ans n'est que la f igure de proue d 'une carave l le avan- c~e dans Pocean de nos connaissan- ces .

La medecine interne saura preserver sa place si elle fait constamment la preuve de sa quali t~ d 'adaptat ion. Notre r01e dans le syst~me de I'urgence-accueil en est un autre exemple. Ce message est ~videmment destin~ aux jeunes internistes, & ceux qui sont encore en formation aussi bien qu'a ceux qui, dej& en pleine activitY, ont encore 30 ans d'exercice devant eux : soyez vigilants, soyez dynamiques. Defendez vos posi- tions et evitez que la Iongue marche qui vous a conduit & acquerir le titre presti- gieux d'interniste ne soit une marche reculons. C'est en vous tournant r~solu- ment vers I'avenir et en ~vitant les pi~ges de la routine et du confort des situations acquises que vous just i f ierez I 'estime dont vous ben~ficiez. Aussi bien en pra- tique sportive que dans Part de la guerre,

Prix de I'institut Lilly Fcance

dans la recherche scientifique ou dans la competition economique, le succes ou le salut sont dans I'attaque et dans la nova- tion, jamais dans les combats d'arriere- garde ou dans le statisme. La ligne Ma- ginot que nous visiterons samedi est le plus bel exempie d'une ligne de defense, sans doute inegalable, mais dont on n'avait pas prevu qu,on pouvait la con- tourner;.. En matiere de progr~s m~dicaux, combien de techniques sont devenues obsoletes ? et ont ~te, elles aussi, contournees sans

i

avoir ~t6 reellement utilisees ! La force de I ' interniste est de ne pas ~tre I 'otage d'une technique mais de se situer au car- refour des techniques et des specialit6s. Remise en cause permanente, cdt~res de ju- gement ben~ficiant d'un recul n~cessaire, harmonieuse symbiose associant aux tradi- tions solideset auxvaleurs s0res lesv~ritables innovations, le defi merite d'etre relev~. Vous serez, j'en suis convaincu, suffisamment ar- m6s pourtriompher, etjesouhaite que ce con- gres de Metz soit une ~tape marquante dans le renouveau de la medecine interne.

E N DIRECT DE LA SNFMI

CONGRES NA TIONA UX DE MEDEClNE INTERNE

Reims 8-10 decembre 1994

31 e congr~s de la SNFMI Lieu : centre Reims-Champagne Congres. Presidents : Pr Jean-Fran?ois Deville, Pr Jean-Claude I~tienne et Pr Marc Leute- negger. Jeudi 8 d6cembre 9 h - 12 h 30 : symposiums satellites or- ganis~s sous I'~g.ide de La Revue de M~- decine Interne (Editions Scientifiques El- sevier). 14 h : assemblee g~n~rale du conseil scientif ique de la SNFMI (presidents : Pierre Galanaud et Lo'fc Guillevin) : proto- coles de recherche en m~decine interne. 17 h : conference : Medecine, psychiatrie et litterature, Philippe-Jean Parquet. Vendredi 9 d6cembre 8 h 30 - 10 h 30 : Diab~te sucr6 : - pathog6nie du diab~te de type 1 et p r e -

vention, Jacques Orgiazzi (Lyon) ; - pathogenie du diab~te de type 2, Jean- Marie Brogard (Strasbourg) ; - diabete sucre et ath~roscl~rose, Marc Leutenegger (Reims) ; - perspectives des progr~s th~rapeutJ- ques, G6rard Reach (Bobigny) ; 11 h - 12 h 30 : communications. 12 h 30 : assemb l~e g~nera le de la SNFMI. 14 h 30 - 18 h 30 : communications. Samedi 10 decembre 8 h 30 - 10 h 30 : La sarcoi'dose, actuali- tes et perspectives :

- d~finition et approche immunologique actuelle de la maladie, Jean-Pierre Battesti (Bobigny) ; - sarcoi'dose cutan~e, I~douard Grosshans (Strasbourg) ;

- sarcoi'dose endothoracique, Max Perrin- Fayolle (Lyon) ;

- sarcoi'dose ost~oarticulaire, Jean-Paul Es- chard (Reims) ;

- les bases du diagnostic de la sarcoi'dose devant une manifestation rare et isolee, Ca- therine Chapelon (Paris) ;

- le traitement de la sarcoi'dose, Jean Deville (Reims). 11 h - 12 h 30: communications.

Caen 8-10 juin 1995

32 e congr~s de la SNFMI

President: Pr Philippe Letellier Jeudi 8 juin

- symposiums satellites organis~s sous I'~gide de La Revue de M6decine Interne (l~ditions Scientifiques Elsevier) ;

- - 7 e r~union mixte Inserm - SNFMI : La camera ~_ positrons (conference), Pr De- rion. Vendredi 9 juin Les douleurs et leurs traitements :

- 18 h 30 : donnees neurologiques : impli- cations pour la physiopathologie et le traite- merit de la douleur, JM Besson ; - strategie du traitement de la douleur can- cereuse, E Pichard-Leandri ; - s6m~iologie et traitement des douleurs neurog~nes, P Cesaro ;

Page 5: Le Journal De l'Interniste

" " ° " = - ~ 5 0 1

- principes d'organisation d'un centre d'eva- luation et de traitement de la douleur, F. Bou- reau ; - presentations libres de medecine interne. Samedi lO juin 8 h 30 : La tuberculose en 1995 : - epidemiologie de la tuberculose, V Shoo- bel; - nouveiles methodes d'identification du BK, B Carbonnelle ;

- tuberculoses multir~sistantes : diagnostic, recherche et prophylaxie, C Perronne ; - tuberculose et immunodepression, C Mayaud ; - communications.

Nice 7-9 d#cembre 1995

33 e congr~s de la SNFMI

President : Pr Pierre Dujardin. Programme Jeudi 7 decembre : - symposiums satellites sous I'~gide de La Revue de M~decine Interne ;

- assembl~e generale du conseil scientifi- que de la SNFMI (presidents : Pierre Ga- lanaud et Lo'fc Guillevin) : protocoles de re- cherche en medecine interne. Vendredi 8 decembre :

- le sida ; - presentat ions libres de m~decine in- terne. Samedi 9 d#cembre :

- peau, soleil et medecine interne ; - I'irradiation cutanee par le soleil induit une cascade complexe d 'evenements cellulaires et mol~culaires, JP Ortonne ; - les photodermatoses medicamenteu- ses : comment les diagnostiquer et les explorer ? JC Bean ; - lupus et soleil, JP Lacour ; - la photocanc~rogenese cutan~e, JP Cesarini ; - les lucites et leur photoprotection, M Jeanmougin.

Amiens 20-22 juin 1996

34 e congr~s de la SNFMI

Presidents : Prs Jean Baillet, Jean-Pierre Ducroix, Albert Fournier et Lionel Prin. Les propositions de communications et de posters seront adress~es, comme pour chaque congres de la SNFMI, au se- cretariat general de la SocietY. Programme Jeudi 20 juin : - 8 e conference mixte Inserm - SNFMI ;

- conference : Les cytokines et la patho- Iogie osteoarticulaire. Vendredi 21 juin :

- pathologie du sommeil - Presentations libres de m~decine in- terne. Samedi 22 juin : Chlamydiae et medecine interne.

Brest 12-14 decembre 1996

35 e congr~s de la SNFMI Presidents: Prs Yvon Pennec, Jean Jouquan. Les propositions de communications et de posters seront adressees, comme pour chaque congres de la SNFMI, au se- cretariat general de la Societe. Cette session sera organisee en partena- riat avec la Societ~ de pathologie infec- tieuse de langue frangaise (SPILF), pre- sident : Professeur Max Micoud. Th#mes

• auto- immunite : - un concept generateur d'outils explica- tifs, - un concept generateur d'outils diagnos- tiques, - un concept generateur d'outils thera- peutiques, - synthese : evolution des concepts et perspectives; • infections fongiques : - mecanismes de la pathogenicite, - les nouveaux marqueurs 6pidemiologi- ques, - les molecules utilisables en therapeuti- que et leur vectorisation, - synth~se et probleme du diagnostic des candidoses profondes.

AUTFtES MA NIFES TA TIONS

FRANCE

Amiens 14-16 septembre 1994

Festival international du film m~dical - FILMED 94 Depuis 1988 est organise tous les 2 arts

Amiens un festival international du film m~dical. Chaque biennale a r~uni 4 000 a_ 6 000 personnes autour de 300 b. 350 films du monde de la sante. Des centai-

nes de medecins, de toutes les speciali- t~s venus de toute la France et de diffe- rents pays etrangers, participent & ce fes- t ival , con f ron ten t leurs exp(~riences m~dicales et aussi leur experience de realisation, en se mesurant dans de mul- tiples categories, du film ,, grand public >> aux films les plu s sp~cialises. Parmi les disciplines repr~sentees, il est cree pour la premiere fois cette annee, un pele de medecine interne et therapeutique. Outre son aspect de competition, cette ma- nifestation sera I'occasion d'~changes peda- gogiques agrementes d'un environnement culturel et convivial tres appreciable. Renseignements et inscription :Catherine Ducrocq, secretariat de FILMED, 3, rue des Louvels, 80000 Amiens. T~I : 22 80 05 80 ; fax : 22 80 06 80.

Bordeaux 6 octobre 1994

Coll~ge des internistes d'Aquitaine

F o r m a t i o n m e d i c a l e con t inue . Pro- gramme scientifique sur demande. Renseignements et inscriptions : uni- versite de Bordeaux 2, amphithe&tre 5, 146, rue Leo-Saignat, 33000 Bordeaux.

Lille 12-14 octobre 1994

Congr~s annuel de nutrition

Lieu : espace congres de la faculte de , medecine.

Organisateurs : Associat ion frangaise de nutrition et Societe de nutrition et de di~tetique de langue frangaise. Th#mes :

- influence biologique des produits de la fermentation digestive ; - comportement alimentaire et anthropo- metrie de I'enfant ; - communications libres et affichees. Confe- rence : Determinisme gen~tique de I'obesit~ (P Stunkart) (Philadelphie, Pennsylvanie). Renseignements - Inscriptions :

- secretariat scientifique : Muriel Calle- waert, USN A, 6, rue du Professeur-La- guesse, 59037 Lille Cedex. T~I : 20 44 47 89 ; fax : 20 44 41 84 ; - secretariat administratif : Nutrika, 2, rue du President-Kennedy, 59280 Armentieres. T~I: 20 44 17 80 ; fax : 20 44 17 79.

Page 6: Le Journal De l'Interniste

502 ~ = ° " "~ - - = _

Poitiers 16 septembre 1994

R~union de la Soci~t~ francaise de pharmacologie clinique et th~rapeutique Th~me : Les interact ions medicamen- teuses : << pour le meil leur ou pour le pire >> ? Pr#programme Premiere partie :

- d~finition, principaux mecanismes ; - incompatibilites physicochimiques des medicaments injectables ;

- medicaments et aliments ; - medicaments et alcool ; - les interact ions m~dicamenteuses : problemes methodologiques ; - les modeles d'~tude in vitro. Deuxi#me partie : - les interactions avec les antihypertenseurs ; - interactions medicamenteuses et : . epilepsie / nouveaux antidepresseurs / d i ab~ te / a n t i b i o t i q u e s / pe rsonnes &gees ; - I 'ordonnance et les interactions medica- menteuses.

Strasbourg 9-12 octobre 1994

5 e congr~s international francophone de g~rontologie Journ6es internationales francophones de perfectionnement en gerontologie. Renseignements et inscriptions : avant le 15 septembre 1994 a_ : CGSA/Journees internationales francophones de perfec- t ionnement en gerontologie, 38, rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris.

Toulouse 8-10 septembre 1994

12 e congr~s de la Soci~t~ francaise d'endocrinologie Lieu : Centre international des congr~s. Th#mes scientifiques :

- transduction du message hormonal ; - hormone de croissance ; - t i s s u adipeux, obesit# ; - diabete non insulinodependant - ovulation ; - immunite et endocrinologie ; - therapie genique ; - retentissement hormonal des therapeu- tiques du cancer ; - groupe d'etudes et de recherche sur les st#roi'des ; - inactivation genique in vivo ;

- nouve l les techniques scient igraphi- ques en endocrinologie ; - nodules thyroi'diens ; - nouveaux traitements de I'hirsutisme. Informations et renseignements : - Paris : Mercure Communication, 12 e con- gres de la Societe fran~aise d'endocrinolo- gie, 9, avenue Matignon, 75008 Paris. Tel: (1) 42 99 17 70 ; fax : (1) 42 99 17 60 ;

- Toulouse : sewice d'endocdnologie, hSpital Purpan, place du Dr-Baylac, 31059 Toulouse Cedex. Tel : 61 77 25 22 ; fax : 61 77 25 23.

ALLEMAGNE

Berlin 10-14 septembre 1994

12th World Congress of Cardiology et 16th Congress of the European Society of Cardiology R ~ : EuE~oean Heart House, 20e5, route des Colles, Les templiers, BP 179, 06903 Sophia Antipolis Cedex. Tel: 92 94 76 00; fax: 92947601.

CANADA

Montreal 16-17 septembre 1994

19 e r~union des endocrinologues de langue fran,caise Conferences plOni~res :

- I 'hypertension arterielle - stress et ses g~nes, Pr Hamet (Montreal) ; - homeostasie du systeme nerveux central. Insulinoresistance et diab~te de type 2 dans le mod61e animal. Implications cliniques, B Jeanrenaud (Geneve) ; - therapie genique, A Kahn (Paris). Symposiums :

- I'insulinoresistance, P Lefebvre (Liege) - pathologie des recepteurs hormonaux E Milgrom (Paris) ; - I'hormone de croissance, P Kelly (Paris) - la menopause, Ph Bouchard (Paris) ; - hormones et cancer, F Labrie (Quebec) - l e cancer thyrofdien, R Belanger (Montreal) ; - tumeurs hypophysaires, M Chretien (Montreal); - I' imagerie en endocrinologie, C Jaffiol (MontpelNer). Table ronde : - le syndrome de Cushing, JP Luton (Paris). Renseignements : Pr Claude Jaffiol, hS- pital Lapeyronie, 34059 Montpell ier Ce- dex. Tel (33) 67 33 83 82.

Montreal 9-14 octobre 1994

10th International Symposium on Atherosclerosis Secretariat scientifique : Atherosclerosis Montreal 1994, IRCM, 110, avenue des Pins Ouest, Montreal (Quebec), Canada H2W 1R7. Tel : (514) 987 57 42 ; fax : (514) 987 57 43.

Toronto 14-16 octobre 1994

Diabetes obesity and atherosclerosis

Secretariat: Banting and Best Diabete Cen- tre, CCRW 3-845, The Toronto Hospital (Ge- neral Division), 200, Elizabeth Street, Toron- to, Ontar io, Canada M 5G 2C4. T e l : (416)978-4656 ; fax : (416) 978-4108.

REGIONS

Lille 27-30 septembre 1994

La semaine de FMC de Lille. ! ! es journ~es Jacques-Jaillard

Portees par leur succ~s, les << JJJ - de Lille offrent aux medecins et aux person- nels de sante une formation continue tra- ditionnelle, interactive et conviviale pen- dant 4 jours consecutifs, fin septembre, dans les Espaces-Congres de la facult~ de medecine, sur le site du centre hospi- talier et universitaire. Chaque jour, deux editoriaux, trois mises au point, cinq communications, trois con- f~rences, dix tables rondes, une soiree culturelle ou de gala. Plus de 100 sujets diff~rents sont traites, sur un mode dy- namique et participatif, et toutes les ac- tua l i tes med ica les et therapeut iques sont envisagees. Cette annee, gr&ce & un partenariat avec I'ASPEPS, plusieurs sessions sont consa- crees & la prise en charge du douloureux chronique et des soins palliatifs. La conference de cloture sera presentee par le Professeur Andre Capron, Directeur de I'lnstitut Pasteur de Lille, sur << les vaccins du futur >>. Plus de 1 500 congressistes sont attendus. Renseignements et inscriptions : Mar- tine Warembourg, cabinet du doyen, fa- culte de medecine, 59045 Lille Cedex. Tel : 25 88 01 89 ou 20 62 69 01.