le garagiste avril 2011

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Le Garagiste Avril 2011

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Page 1: Le Garagiste Avril 2011

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PRODUCTIVITÉFaire vite et bien

p.26

FACTURATIONDroits et obligations

p.30

PRÉVENTION Aucun compromis

p.28

Mark Stermer, président et directeur général

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C A L E N D R I E R D E S É V É N E M E N T S 2 0 1 1

Sommaire À L A U N E 2816 24

37 Grand Forum

Une 5e édition dans la mire

43 Papier, carton et récupération

Des tonnes et des tonnes en atelier

53 Au Salon de Québec

Des heures au garage !

PUBLIREPORTAGES14 Grands gagnants de la moto

Un cadeau tombé du ciel

16 Coventa

À 35 ans, plus indispensables que jamais

24 MAS Industries

Un joueur unique en pièces de châssis

36 Congrès Vast-Auto 25e anniversaire

Lancement des festivités

40 NAPA Chambly Richelieu

Une équipe qui voit loin

42 Automobiles Claude Couture

Une référence à Mont-Saint-Hilaire

50 57e Congrès de Bestbuy

Un événement de prestige

CHRONIQUES6 Soyez branché et performant

8 Un gardien de but

TECHNOLOGIE20 La culasse unique de Fiat

38 Prix de l’AJAC remis à Ford

PNEUS ET ROUES22 Pneus à faible résistance

23 Que conseiller à vos clients ?

33 Un service essentiel ?

47 Roues dans le décor

GESTION34 À peine 3 réussites sur 10

44 Indissociable de la rentabilité

52 Gérer la performance globale de l’entreprise

RELÈVE48 Soutenir les formateurs : une mission

49 Un échantillon sans pareil

ENTRETIEN46 Honda Accord 2007

DOSSIERS26 Facturation

28 Productivité

30 Prévention

D A N S C H A Q U E N U M É R O

4 Mot de la rédactionDe l’or en pages

10 Nouvelles

12 Nouveaux produits

53 Annonceurs

54 Le dernier mot

Compétence et prospérité

12 maiExpo-Ventes NAPA/CMAX

Ottawa

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25 au 29 maiAutopromotec

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2 juinTournoi de l’AIA-Québec

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8 juinGala Méritas

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9 juinTournoi CAA-Québec

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Page 4: Le Garagiste Avril 2011

4 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

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M O T D E L A R É D A C T I O N Président Jean-Luc Rousseau

Éditrice Isabelle Courteau

Rédacteur en chef Guy O’Bomsawin

Journalistes et collaborateurs Raynald Bouchard, Claude Boucher, Shirley Brown, Robert Comtois, Gilles Couture, Marius D’Eschambeault, Éric Descarries, Étienne Gévry-Boucher, Roger Goudreau, Daniel Grenier, Guy O’Bomsawin, René Primeau, Technoserv

Graphisme Le Patchwork Communications graphiques, Kevin Foster

Impression Solisco

Réviseurs et traducteurs François Querry et Philippe Crowe

Photographe Bianca Diorio

Adjointe administrative Françoise Poynee

Responsable de la diffusion Nancy Belleville

Adjointe aux ventes Marie-Hélène Côté

Directeurs du développement des affaires Luc Champagne [email protected]

Réjean A. Rousseau [email protected]

Alain P. Gariépy [email protected]

514-984-2269

Abonnement1 an : 29,95 $ 2 ans : 49,95 $ 3 ans : 59,95 $

Publiée par

455, rue Notre-Dame Est, bureau 311Montréal, QC H2Y 1C9✆ 514-289-0888 / 1-877-989-0888

514-289-5151❚ [email protected]

La revue Le Garagiste, membre de l’AIA Canada, est publiée 8 fois par année. La direction laisse aux auteurs l’entière responsabilité de leurs textes. Les articles non signés relèvent de la rédaction. Toute reproduction totale ou partielle n’est permise qu’avec l’autorisation écrite de l’éditeur. Le masculin est employé comme genre neutre dans le but d’alléger les textes ; on ne doit y voir aucune discrimination.

Nous reconnaissons l’aide fi nancière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques (FCP) pour nos activités d’édition.

Postes Canada Convention de la Poste-publications no 40014105. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à Rousseau Communication Automobile / Service des abonnements, 455, rue Notre-Dame Est, bureau 311, Montréal, QC H2Y 1C9

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, Bibliothèque nationale du Canada, ISSN 1711-2842

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Au fi l des lustres, ce sont des milliers de pages par lesquelles elle a véhiculé ce qu’on fait de mieux dans l’univers de

l’entretien et de la réparation.

Cette fois, c’est au cœur même de ce qui le fait évoluer dont il est question, puisqu’on y aborde la productivité en ce qu’elle a de plus englobant et de plus puissant.

Le dépassementLe mot, on le connaît ; le principe aussi son-dage à l’appui, dans lequel, il y a plusieurs années, les Québécois affi rmaient souhaiter être plus productifs, faire plus en une journée.

Aujourd’hui, moyens, formation et contexte aidant, on constate que cet objectif est atteint par plusieurs, et même largement dépassé chez les techniciens passionnés par la profession.

À preuve, le remplacement en 4 heures de la courroie de distribution d’une TDI et d’un roulement à billes, réalignement inclus, alors que la norme est de 5 heures unique-ment pour effectuer la première tâche !

Un mode de penséeComme le civisme, la productivité n’est pas le fait d’une seule action. Elle découle d’un mode de pensée, d’action et de comporte-ment dont les premiers à en bénéfi cier sont ceux qui y adhèrent.

Dans ces pages, on le constate amplement, tout transpire la productivité si on y voit

l’art de faire feu de tout bois, de transformer l’information en action, ou d’enrichir celle-ci.

Les propos de Sako Chahinian, Denis Albert, Marcel Leclerc et Frank Tonon, tout comme ce qui est ressorti des présentations sur la prévention et la Loi de la protection du consommateur, sont à lire.

Un coffre au trésorSi productivité est synonyme de valeur ajoutée, cette édition constitue inconstesta-blement une sorte de coffre au trésor quant à la mine de renseignements propres à l’enrichir davantage.

Les volets de la fi ne gestion comme de la relève n’y sont pas en reste ni, d’ailleurs, l’étalage de produits et de services dont le juste usage ne saurait être que productif.

Qui plus est, l’ensemble est sur fond d’écono-mies, fut-ce par la performance qu’on y offre sous le sceau d’une technologie de pointe.

Du chaud au froidPar ailleurs, aussi détachable que soit notre supplément sur la climatisation, il mérite tout autant qu’on s’y arrête, le savoir étant l’essence première de la productivité.

À parcourir absolument !

Guy O’Bomsawin redacteur en [email protected]

De l’or en pagesPar son contenu, cette édition me rappelle l’agréable

surprise que j’ai eue il y a 16 ans, en découvrant cette

revue dans la salle d’attente de mon garagiste.

Page 5: Le Garagiste Avril 2011

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Construit avec l’élément leplus précieux de tous…

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accrue de stockage d’oxygène et une réduction des émissions à la sortie d’échappement, afi n de résoudre

les problèmes d’émissions des véhicules datant de 1996 et des années plus récentes.

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Page 6: Le Garagiste Avril 2011

6 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

C O N N E C T I V I T É

LE #1 DES EMPLOISDE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE !

PAR PIERRE BEAUDOIN

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Toutefois, lorsque vous êtes aux prises avec un véhicule qui présente un problème récurrent dont la cause,

et par conséquent la solution, semblent introuvables, on sait que plusieurs réponses s’offrent à vous par l’internet.

Sites gouvernementauxEn consultant le site de la National Highway

and Traffic Safety Administration des États-Unis, vous pourriez possiblement découvrir que ce problème n’est pas aussi « unique » qu’il le semble.

En consultant par exemple le www.nhtsa.gov

et en cliquant sur la section Vehicle Safety , puis sur l’onglet Recalls, vous verrez apparaître divers choix.

Il vous suffi ra alors de cliquer sur le thème Search our complaint database dans l’on-glet File a complaint. Par la suite, vous n’aurez qu’à inscrire les informations demandées à chaque étape : type de recher-che, année, marque, modèle, etc.

Le résultat obtenu pourrait vous permettre de documenter votre cas et de continuer vos démarches pour trouver une solution au problème auquel vous faites face.

Un autre site qui demeure très utile, par-ticulièrement lorsque le problème iden-tifié présente des risques pour la sécurité, est celui de Transports Canada qu’on trouve par Google en écrivant Rappels

Transports Canada.

Sites de serviceD’autres avenues s’offrent aussi à vous, dont, entre autres, des forums d’aide. Les plus populaires sont ceux de l’IATN

- International Automotive Technician’s

Network, et Identifi x, en anglais seulement, pour lesquels il y a des frais.

Au Québec, OBD3 Solutions Diagnostic

Automobile, à www.obd3solutions.com, offre des services de forum et de partage des connaissances, ainsi que de soutien technique et de formation en ligne, moyen-nant également des frais.

En sortant des sentiers battus grâce à l’internet, vous découvrirez vous-même d’autres voies de solution à des problèmes qui semblaient au départ complexes, mais qui sont bien connus de la grande confrérie des gens de métier.

Pierre Beaudoin est le directeur principal des Services

techniques de CAA-Québec.

Grâce à l’internet

Soyez branché et performantEn 2011, très rares sont les ateliers d’entretien qui n’ont pas accès aux

populaires logiciels électroniques d’information technique et de réparation,

qui ont remplacé avec les années nos conventionnels manuels d’atelier.

En sortant des sentiers battus grâce

à l’internet, vous découvrirez vous-

même d’autres voies de solution.

Page 7: Le Garagiste Avril 2011

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Page 8: Le Garagiste Avril 2011

8 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

P R O F E S S I O N N A L I S M E

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Les techniciens sont- i ls alertes, concentrés, minutieux ? Ont-ils l’air de savoir exactement ce qu’il y a lieu de

faire ? Sont-ils bien outillés, bien équipés et prêts à entraider ?

Si c’est le cas, le client pourra parier qu’il s’agit d’un garage très bien géré, en étant aussi certain d’avoir raison, qu’il y a de chances que l’entreprise soit rentable.

On y est alors en mode productif, en valeur ajoutée, lequel ne peut que motiver, susciter le dépassement de même que la valori-sation de chacun ainsi que de l’équipe, à l’image du milieu sportif.

L’inattenduLa voie de la productivité ne peut être que celle d’une équipe qualifi ée, sagement constituée par un garagiste qui a le don d’affecter les techniciens aux tâches dans lesquelles ils excellent.

Puisqu’il est impossible toutefois que la perfection, le sans-faute, l’ultime rendement soient au rendez-vous à tout coup, il est normal qu’on ait à corriger le cap comme le fait un capitaine de bateau.

Là où la compétence est la règle, il y a des chances que tout se passe bien 80 % du temps, sauf qu’il est nécessaire d’être prêt le cinquième du temps à régler l’inattendu.

Être prêts à toutIl faut s’occuper sur-le-champ de tout ce sur quoi on risque de perdre le contrôle, puis-que certaines situations peuvent entraîner la perte d’un précieux client.

Derrière le 20 % d’imprévus se cachent des inattendus de toutes natures qui, surtout lorsqu’une série de mauvais événements se déclenche, pourraient coûter très cher.

Il peut s’agir de n’importe quoi : un bruit suspect, un voyant qui ne s’éteint pas, une odeur bizarre ou, bête noire, une anomalie intermittente.

Un joueur cléPersonne ne peut évidemment avoir réponse à tout en claquant des doigts, ce qui est d’autant vrai que la technologie réserve mille surprises, aussi qualifi é que le personnel puisse être.

Sachez alors compter sur un gardien de but, un technicien qui, plein de ressources sans être un champion de l’attaque, inspi-rera confi ance et s’occupera du cas et du client ; une solution rentable.

Aussi productive que soit une équipe, il est bon qu’elle ait dans ses rangs un spé-cialiste de ce type de gestion qui, par son professionnalisme, renforcera d’ailleurs la confi ance de tout client.

PAR ROGER GOUDREAU

> [email protected] feu jaune

Un gardien de butQu’est-ce qui devrait sauter aux yeux d’un client qui

met le pied dans votre atelier ? S’il est vraiment averti, il

s’arrêtera à l’équipe et en tirera aussitôt une conclusion.

Page 9: Le Garagiste Avril 2011

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Tous les jetons authentiques et les justificatifs d’achat de pièces MOOG pour châssis devront être reçus au siège du programme le 30 juin 2011 dernier

délai. Pour être éligible pour la récompense, vous devez avoir atteint le niveau 1 (15 points), le niveau 2 (25 points) ou le niveau 3 (35 points), sur la base

des achats qualificatifs et des jetons correspondants. La valeur maximale de prime est de 75 dollars. Les niveaux et/ou les primes ne peuvent pas se

cumuler. Aucune reproduction mécanique des jetons de 1 point n’est autorisée. Les jetons de 1 point et les justificatifs d’achat de pièces MOOG pour

châssis deviennent la propriété de Federal-Mogul et ne sont pas retournés. Federal-Mogul ne sera pas responsable en cas d’envoi tardif, perdu, volé,

endommagé, fourvoyé ou en port dû. Programme nul et non avenu là où il est interdit, taxé ou restreint par une loi. Federal-Mogul se réserve le droit

d’auditer les formulaires de remboursement remplis. Des soumissions frauduleuses peuvent entraîner des poursuites. Le programme ne peut se

combiner avec aucune autre offre. Compter 10 semaines pour la livraison de la prime suite à la réception de tous les documents de demande au siège

du programme. Toutes les informations recueillies sont gardées confidentielles. Les informations ne sont conservées que pour des utilisations en

interne. S’il n’y a pas eu de prime sélectionnée, ce sera par défaut une carte cadeau Amazon.ca. Visitez le site www.TotallyMOOGRewards.com pour

tous les détails et restrictions du programme. iTunes et iTunes Gift Card sont des marques commerciales déposées d’Apple, Inc. La société Apple ne

participe pas à cette promotion et ne la parraine pas. NASCAR est une marque commerciale déposée de la National Association for Stock Car Auto

Racing, Inc. Cette entité ne participe pas à cette promotion et ne la parraine pas. *Amazon.ca ne parraine pas cette promotion. Amazon, Amazon.ca, et

le logo Amazon.ca sont des marques commerciales d’Amazon.com, Inc. ou de ses filiales. Des bons-cadeaux (GC) d’Amazon.ca ne peuvent s’utiliser

que pour obtenir des marchandises éligibles sur Amazon.ca. Ils ne peuvent pas servir à l’achat de bons ou de chèques-cadeaux. Ils ne peuvent pas

être regarnis, revendus, transférés en valeur ou remboursés en liquide, ou servir à tout autre but. Consulter le site www.amazon.ca/gc-legal pour

l’ensemble des termes et conditions. Ces bons GC sont émis par Amazon.com, Inc. (société du Delaware) et protégés par © 2010.

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Page 10: Le Garagiste Avril 2011

10 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

N O U V E L L E S

Un Zénith pour LecavalierLe samedi 2 avril, Sébastien Jean, pré-sident d’Immovex Rive-Nord, remet-tait à Éric St-Pierre, Nathalie Chasles et François Lajeunesse, respectivement directeur des Ressources humaines, adjointe du Président et responsable du Développement des affaires chez Pièces automobiles Lecavalier, le prix Zénith 2011 en Gestion stratégique des Ressources

humaines, attribué par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-Jérôme.

Cette distinction est le résultat du travail d’équipe orchestré par Éric St-Pierre, et de l’implication du personnel de cinq comités internes qui permettent à Lecavalier d’évo-luer de façon constante et remarquable. www.lecavalier.com

100 becs sucrés

Pour une 44e fois d’affilée en autant d’années, la Cabane à sucre de l’AIA-Québec a encore rassemblé un 8 avril une foule de fi dèles; une centaine, de fait, de ceux qui ne sauraient se passer de ce rituel.

Dirigé par Jacques Parent, l’événement a compté non seulement des invités de l’AIA Canada, mais aussi de ces secteurs étroitement liés à l’industrie que sont le CPA Montréal et l’École des métiers de l’équipement moto risé de Montréal.

Ont pris un moment de pose : Roger Goudreau, du CPA Montréal, Serge Gauthier, de l’ÉMÉMM, Jacques Parent, Andrew Shepherd, de l’AIA Canada, Paul Richard, de l’organisation de l’événement, Claude L’Écuyer, Joël Bernard et Marc Brazeau, de l’AIA Canada, et Gaëtan Dussault, de l’AIA-Québec.

BOURSES & DONSCinq Québécois fi gurent parmi ceux qui ont reçu une bourse Marion-Roberts, soit 500 $ : Audrey Desautels, Félicité Lafrance, Stéphanie et Jean-François Metcalfe ainsi que Gabrielle Turcotte.

Lors du Grand Forum de mars tenu à Saint-Hyacinthe, les participants ont contribué au fi nancement de la Fondation Un coup de main pour les enfants, créée en 2005 par l’AIA Canada, en donnant quelque 900 $. Cette Fon-da tion aide les groupes communautaires de diverses façons : achat de chaise roulante, frais de camp d’été pour diabétiques ou handicapés, aménagement de lieux d’accueil ou de loisirs, soutien à un centre hospitalier, et le reste. www.aiacanada.com

D’une pierre 2 mauvais coupsNDLR - Sous cette photo parue en page 29 de notre édition de mars, il fallait lire Robert Larivée, Sylvianne Tanguay, et leurs étudiants en Ventes de pièces de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe. Ils étaient tous au Grand Forum de l’AIA-Québec. Nos excuses.

Auto Prévention – Conseil 2011Comme il est de coutume, la journée du 28e Colloque d’Auto Prévention, qui avait lieu le vendredi 1er avril, était aussi l’occasion d’y tenir l’assemblée générale annuelle de cette association sectorielle, et d’y arrêter le conseil d’administration pour l’année en cours. Celui-ci est composé de Michel Bourbeau, coprésident patronal, Jean-Guy Trottier, directeur général d’Auto Prévention, Daniel Lapointe, coprésident syndical, Lise Roy, Denis Melançon, trésorier, Claude L’Écuyer, André Bouchard, Simon Matte, Jean Leclerc, André Giguère, Éric Titley, Sylvain Martin, Gérald Sarfati, Claude Bernier, et Gaétan Tremblay. www.autoprevention.qc.ca

Page 11: Le Garagiste Avril 2011

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12 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

P R O D U I T S

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Le Multiplaz-3500 n’est offert qu’en ligne, mais l’entreprise compte avoir bientôt ses distributeurs, tant au Canada qu’aux États-Unis. www.multiplaz.com

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Page 13: Le Garagiste Avril 2011

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P U B L I R E P O RTA G E PAR GUY O’BOMSAWIN > [email protected]

Professionnels jusqu’au bout des doigts, ces frères, que le hasard n’avait encore jamais surpris, venaient d’être

totalement comblés, puisque 2011 est déjà, pour eux, une année marquante.

Cette moto Harley-Davidson Sportster Iron 883, de 10 000 $, tombe pile, puisqu’ils célébreront en août le 25e anniversaire de leur atelier, le Garage Claude Dallaire & Fils, situé à Saint-Mathieu-de-Beloeil.

L’engin si envié n’est pas tombé en mains profanes, Martin Dallaire étant un pro du guidon. Depuis ses 16 ans, il a toujours possédé pareille machine.

Une campagne majeureLes frères Dallaire n’ont pas été seuls à se réjouir. Michel Brunelle, copropriétaire du magasin NAPA Pièces d’auto des Patriotes,

qui a pignon à Beloeil, soutient que tous leurs clients en sont fi ers.

Dans le domaine des pièces depuis 42 ans, et représentant émérite, Michel ajoute que cette grande campagne de promotion, la meilleure qu’il ait connue, a eu un effet subs-tantiel sur les achats.

D’importants magasinsMichel est l’un des six copropriétaires du magasin de Beloeil, ainsi que des magasinsNAPA Pièces d’auto Chambly-Richelieu et NAPA Pièces d’auto Laprairie, qui comptent 50 employés et 20 véhicules.

Les autres associés de ces magasins qui desservent une grande partie de la Rive-Sud de Montréal sont Alain Brunelle, Éric Charland, Michel Fontaine, Dominic Morin et Yves Pelletier.

Des partenaires majeursLes partenaires de ce concours, qui se ter-minait le 31 décembre 2010, sont NAPA Courroies et Boyaux, NAPA Pompes à eau, NAPA Produits Temp, et Spectra Premium.

Lors de la livraison de la moto, Michel Pomerleau, vice-président Opérations Magasins chez UAP, Steve Houle, de Standard Motor Products, Michel LeBlanc, de Gates et NAPA Groupe Chauffage et Refroidissement, de même que de Scott Cléroux, de Spectra Premium, les représentaient.

Le 4 mars, jour de la remise chez Léo Harley-

Davidson, de Brossard, Luc Dallaire venait

de quitter pour des vacances ensoleillées.

Grands gagnants de la moto

Un cadeau tombé du cielC’est ce que s’est exclamé Martin Dallaire, lorsqu’il a appris le 29 janvier que

lui et son frère Luc étaient les grands gagnants de la campagne automnale

de NAPA Chauffage et Refroidissement, et de ses partenaires.

Martin Dallaire, cogagnant de la Harley-Davidson, entouré de Michel Pomerleau, Michel Brunelle, Michel Fontaine, Michel LeBlanc, Yves Pelletier, Alain Brunelle, Steve Houle et Scott Cléroux

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P U B L I R E P O RTA G E PAR GUY O’BOMSAWIN > [email protected]

Les roues tournent, chez Coventa. C’est le moins qu’on puisse dire depuis que David a entrepris il y a 5 ans de suivre littéralement les traces de son père sur les routes du Québec,

ainsi que d’une partie du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario.

À deux, sans compter ces autres représentants que sont Michel Parent et Nicolas Bujold qui a joint Coventa il y a peu, ce sont quelques millions de kilomètres que Jacques et David cumulent avec une passion égale.

Purs coureurs, ils sont à n’en point douter aussi sportifs l’un que l’autre, aussi piqués par les défi s, mordus de liberté et d’autonomie, que du besoin inné de rendre service et d’être occasionnellement tentés de décrocher la Lune.

En plein dans le milleLe sens qu’ils ont de la liberté est celui qu’ont les champions. Il

s’exerce essentiellement dans la volonté commune d’aller toujours au-delà des attentes, d’offrir ce que recherchent les professionnels.

Aussi étrange que soit le fait de continuer à sillonner sans cesse le Québec malgré l’avènement de l’informatique et surtout d’une connectivité qui promet tout, leurs perpétuelles tournées de la clien-tèle sont loin d’être anachroniques.

Jacques et David l’affi rment sans équivoque. Autant l’internet crée l’illusion d’avoir la planète et le plus inimaginable marché à portée de doigts, autant Coventa devient plus indispensable que jamais.

Une situation motivanteMême si le domaine de la vente fait face à un magistral revirement de situation sur le plan de l’information, dans un monde où les clients ont accès à une somme considérable de renseignements, ils n’en sont que plus motivés.

Maintenant qu’est loin l’époque où on envoyait par la poste une page de catalogue, faute de fax et autres technologies modernes, et que quelques clics suffi sent pour en apprendre plus qu’il n’en faut, Coventa n’en est que plus utile.

Le fait que l’entreprise soit tout à fait à l’heure de l’informatique et du cyberespace, et que l’envoi des factures se fasse avant même que les commandes ne soient livrées, n’a changé en rien la nature de sa mission.

Une tournée primordialeEn réalité, cette mission a une importance davantage grandissante, en raison d’une abondance de produits et de prix qui exigent infi ni-ment plus de discernement qu’autrefois.

Sociale par défi nition, en ce qu’elle favorise au premier plan le contact humain et direct, la tournée qui conduit régulièrement les équipes de Coventa à visiter les clientèles aux 8 semaines est deve-nue hautement primordiale.

Cette tournée est aux antipodes de la fausse relation que crée l’internet entre un client et un fournisseur, laquelle n’est que très rarement marquée par un échange direct avec l’acheteur.

Un nouveau contexteComme le dit David, il est maintenant de plus en plus courant que

Canada

Pour leurs 35 ansde ventes et service

exceptionnels etpour avoir aidé

Samson à devenir#1 au Canada!

félicite

À 35 ans

Plus indispensables que jamaisDepuis 2000, c’est la troisième fois que Coventa célèbre un anniversaire, dont

une seconde fois sous le signe du père et du fi ls, puisque Jacques et David

Parent sont de ceux qui se passent le relais de la manière la plus complice.

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D O S S I E R PAR GUY O’BOMSAWIN > [email protected]

Félicitations à Coventa

pour ses 35 ans !

Manchons thermorétractables et accessoires de câblage

Lampes de travail et enrouleurs

David Parent - Ventes et Marketing — Jacques Parent - PDG

l’acheteur ait l’impression de tout savoir sur les produits qui l’inté-ressent, alors que rien ne lui garantit la pleine satisfaction à laquelle s’est toujours engagée Coventa.

Tout le monde est parfaitement libre d’acheter quoi que ce soit par une transaction en ligne, même s’il n’est pas nécessaire d’échanger avec un fournisseur, ou qu’il est carrément impossi-ble de le faire.

Pour certains achats, dont les produits de consommation les plus courants, ça ne cause aucun problème, mais il en est tout autrement dans le cas des produits spécialisés, surtout s’ils sont plutôt coûteux et qu’un suivi est indiqué.

Rien à l’aveugletteC’est là, comme le soulignent Jacques et David, que leurs ser vices ont tout leur poids, puisque leur compagnie se porte totalement garante de ce qu’elle vend.

Dans son créneau spécialisé, qui ne s’adresse qu’à des grossistes dont les clients ont des besoins très précis en matière de produits peu cou-rants et de grande qualité, on ne s’aventure pas à acheter à l’aveuglette.

Les générations précédentes en connaissent la raison par expérience, alors que la génération montante, la relève qui est maintenant de l’âge de David, le sait aussi par la formation qu’elle a acquise.

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P U B L I R E P O RTA G E

Le personne à personneLe besoin de savoir ce qu’on achète n’a rien à voir avec les époques, puisqu’il n’est ici question que de ce gros bon sens sur lequel est fondée l’inébranlable réputation de Coventa, dont l’approche se fait de personne à personne.

De nos jours, alors que les offres venant de toutes parts suscitent une méfi ance d’un niveau jamais atteint, le réfl exe est de tendre à s’en remet-tre d’abord à des gens de confi ance, à des entreprises irréprochables.

Connaissant la droiture, l’intégrité et l’engagement personnel dont fait solidement preuve Jacques Parent depuis 35 ans, on comprend que Coventa soit indispensable.

Toujours le haut de gammeJamais une gamme de produits n’est offerte par son équipe sans que sa qualité et sa fi abilité aient d’abord été mises à l’épreuve, et sans qu’une totale garantie ne l’accompagne.

Quant à ses produits, ils sont principalement dans des catégories recherchées par rapport à leur usage, à leur rareté, ou à une qualité qui en font des pièces, des accessoires ou des outils d’un rendement supérieur voire exceptionnel.

C’est d’ailleurs le cas de ce qu’offre notamment Coventa de façon exclusive sous les marques SPG International, Hamsar et Genesis, de même que Samson, The TankShop et TransCube, dans le domaine de la lubrifi cation.

La cruciale relationRelève accomplie, dont la formation décuple la profonde connaissance qu’il a de l’entreprise et de son approche, David est partant pour que la prochaine décennie soit à l’image du dynamisme qui la caractérise.

Il fait magistralement le pont entre les années où la télécom-munication en était à ses balbutiements et l’ère d’une technologie époustoufl ante, parce qu’il sait à quel point la relation humaine demeure cruciale.

Maintenant à l’aube de la trentaine, il se rappelle avec émotion ces moments de son enfance où, accompagnant son père, il se deman-dait toujours pourquoi celui-ci lui semblait parler si longtemps avec ses clients.

Solides valeursDans ses tournées, ceux à qui il a affaire, qu’ils soient de la première, de la seconde ou de la troisième génération, reconnaissent en lui ce Jacques Parent dont l’écoute et le réfl exe de bien servir fait école.

À raison d’ailleurs, puisque père et fi ls se font un devoir et un plaisir d’être constamment à l’affût des produits de haut de gamme et d’avant-garde, lesquels ils dénichent entre autres dans les grandes foires telles celles de Las Vegas.

Autant il est étonnant de constater à quel point l’environnement se transforme en 35 ans, autant il est renversant de voir que les valeurs les plus profondes demeurent inébranlables.

Gens de solutionsIl n’y a rien de plus précieux en affaires que de pouvoir compter sur une entreprise et des gens fi ables auxquels s’en remettre en des situations les plus diverses, en sachant qu’ils auront toujours une solution à proposer.

C’est ce qu’offre depuis 35 ans toute l’équipe de Coventa grâce aux valeurs de Jacques Parent, que David fait siennes et partage volontiers à son tour, et pour le meilleur : un atout inestimable.

Alors que David et Michel Parent, de même que Nicolas Bujold ont charge d’un marché qui s’étend jusqu’au nord du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’à l’est et au nord-est de l’Ontario, Jacques développe dans l’automobile comme dans l’industrie lourde un marché de la lubrifi cation qui l’amène jusqu’au Labrador, au Nunavut et au Nunavik, tout en demeurant extrêmement actif à l’AIA-Québec, dont il est membre du conseil d’administration, de même qu’au CÉTÉMMM.

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T E C H N O L O G I E PAR ÉRIC DESCARRIES > [email protected]

Le principe Multi-Air

La culasse unique de FiatFiat est de retour en Amérique du Nord et n’arrive pas les mains vides. Grâce à son

directeur général Sergio Marchionne, Italien et Canadien, la marque a su redorer son image

européenne par une plus grande fi abilité et un renouveau technologique étonnant.

Or, nous allons nous aussi profi ter de ce renouveau dont le fer de lance est incontestablement la culasse

MultiAir, dont est doté le quatre cylindres de 1 368 cm3 de la petite 500.

Qu’est-ce que le MultiAir ?Le principe MultiAir a été dévoilé au public européen en 2009 avec la Fiat 500. Sur le bloc-cylindres — de fonte ! — repose une culasse en aluminium confi gurée pour deux arbres à cames en tête… mais il y en a qu’un seul.

Celui-ci actionne les soupapes d’échappe-ment de façon traditionnelle. En ce qui tou-che aux soupapes d’admission, il actionne des solénoïdes qui permettent de désaccou-pler la soupape de l’arbre à cames avec un mécanisme de fermeture indépendant.

En effet, entre les lobes d’admission de l’arbre à cames et les soupapes d’admission, il y a une chambre hydraulique de laquelle l’huile peut s’échapper grâce à un solénoïde. Lorsqu’il est fermé, cette chambre devient un corps solide, et la soupape suit le profi l de la came de l’arbre.

Si ce solénoïde laisse échapper l’huile de la chambre, celle-ci absorbe une partie du mouvement de la came, et la soupape ouvre moins grand. C’est surtout à bas régime que cette chambre laisse échapper l’huile, afi n de maximiser la quantité d’air dans la cham-bre à combustion, et d’améliorer le couple.

À régime intermédiaire, c’est l’ordinateur qui gère le tout et, soupape par soupape, il peut interagir différemment afi n de maximi-ser le fl ot d’air y pénétrant.

Du sérieux !Résultat ? FIAT estime que la puissance maximale est ainsi accrue de 10 %, que le CO2 diminue d’environ 15 %, et que l’éco-nomie de carburant est au moins de 25 % par rapport à la consommation d’une plus grande cylindrée de puissance équivalente, l’émission d’hydrocarbures et d’azote étant du coup réduite de façon importante.

Qu’ajouter, sinon que la FIAT 500 vient pour une quatrième année consécutive d’être désignée la voiture européenne émet-tant le moins de CO2, soit avec 123,1 gr au kilomètre ; une mesure qui est à la veille d’apparaître en Amérique du Nord!

Ce principe MultiAir pourrait très bien « faire des p’tits » car FIAT le met à la disposition, de tout constructeur qui voudrait l’utiliser, mais sous licence. Croiriez-vous que Ferrari songe à l’adopter ?

Enfi n, mentionnons que ce petit moteur de 101 chevaux à 6500 tr/mn et 98 lb-pi de cou-ple à 4000 tr/mn est aussi construit à Dundee, au Michigan, à l’usine GEMA — Global Engine

Manufacturing Alliance de Chrysler.

Attendez-vous à voir le système MultiAir sur d’autres moteurs de Chrysler-FIAT !

Le moteur de la nouvelle FIAT 500 2012 affi che

l’identifi cation MultiAir.

Le quatre cylindres de la FIAT 500 utilise le principe MultiAir.

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(PH

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Les soupapes d’admission du système MultiAir fonctionnent

grâce à des solénoïdes et des chambres hydrauliques.

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PAR ÉRIC DESCARRIES > [email protected] N E U S E T R O U E S

Michelin Energy Saver A/S

Une offre grandissante

Pneus à faible résistanceAprès la ruée vers les pneus d’hiver et de performance, voici une toute

nouvelle demande qui commence à gagner de la popularité auprès

des consommateurs : celle des pneus à faible résistance.

Ce type de pneus a fait son entrée dans l’automobile par la porte des voitures hybrides, afin de les rendre

encore plus économiques. Selon plusieurs manufacturiers, les adopter peut réduire la réduction de la consommation dans une proportion de 6 %.

Pelure d’orangeLeur friction étant moins élevée, ils pro-duisent moins de chaleur; ce qui réduit la demande d’énergie nécessaire à déplacer un véhicule. Pour les fabriquer, chaque manufacturier a sa recette, dont une sculpture moins accentuée de la bande de roulement.

Certains ont poussé les recherches jusqu’à créer des caoutchoucs plus écologiques et en grande partie recyclables. Ainsi chez Yokohama utilise-t-on de l’huile de pelure d’orange pour remplacer les huiles à base de pétrole !

Attendez-vous à ce que des clients commen-cent à vous parler de pneus plus « écolo-giques » même si leur voiture n’est pas une hybride. Plusieurs grands manufacturiers proposent donc des dimensions applicables aux véhicules courants.

France et FinlandeOn trouve de ces pneus chez Michelin dont l’Energy Saver A/S devrait, selon son fabri-cant, faire économiser 4,5 % plus de carbu-rant que des pneus équivalents de bonne qualité.

L’Energy Saver est disponible pour des jan-tes de 15 à 17 pouces, dans des grandeurs répondant bien aux exigences des proprié-taires de voitures hybrides. D’autre part, on retrouve au catalogue de ce manufacturier français les HydroEdge avec Green X.

Ce type de pneus est tout indiqué pour une meilleure adhérence sur pavé mouillé, mais aussi pour une certaine économie de carburant. L’HydroEdge est disponible en plus de 25 grandeurs pour des jantes de 14 à 18 pouces.

Nokian propose par ailleurs le eNTYRE à haut rendement, pour des jantes allant de 14 à 19 pouces, et une panoplie de grandeurs.

Japon et États-UnisChez Bridgestone, on a le pneu Ecopia EP100 qui, selon le manufacturier japo-nais, permet une économie de 4 %,

comparativement à un pneu conventionnel. Ce pneu, aussi offert en équipement d’ori-gine sur plusieurs hybrides japonaises, est un pneu d’été disponible pour certaines jantes de 14 à 17 pouces.

Yokohama suggère de son côté le dB Super E-Spec. Composé d’huile de pelures d’orange, il est offert dans une gamme restreinte de jantes de 15 à 16 pouces qui correspondent bien aux attentes d’un proprié taire de voiture hybride.

Chez l’Américain Goodyear, il y a l’Integrity, pour jantes de 14 à 17 pouces, monté en usine sur plusieurs nouveaux véhicules, ainsi que le tout récent Assurance Fuel Max, livrable en 35 grandeurs pour jantes de mêmes dimensions.

Italie et CoréeChez Pirelli, on commercialise le Scorpion Verde pour VUM avec jantes de 17 à 20 pou-ces, alors que Hankook a annoncé l’arrivée imminente d’un pneu de même confi guration.

Ce ne sont là que quelques exemples. Attendez-vous à ce que plusieurs autres manufacturiers emboîtent le pas !

Bridgestone Ecopia EP100Goodyear Assurance Fuel Max

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PAR ÉRIC DESCARRIES > [email protected]

Même si une grande majorité d’auto-mobilistes se tournent vers les magasins à grande surface ou les

ateliers spécialisés pour acheter leurs pneus, il y en a encore beaucoup qui se fi ent plutôt à leur garagiste. C’est le cas des clients les plus loyaux.

Le prix d’abord ? Ce qui risque d’intéresser d’abord votre client, c’est le prix. Malheureusement, trop d’automobilistes optent pour un pneu de moindre qualité tout simplement parce qu’il est nettement moins cher, ou en raison du peu de kilométrage qu’ils font en une année.

Ils ne voudront peut-être pas payer pour un pneu de bonne qualité qui, pourtant, aura beaucoup plus à offrir. Peut-être ne sont-ils pas conscients que leur vie et celle de leurs passagers tient sur quatre surfaces plus petites que deux paumes.

Le même pneuSi votre client tient à se limiter à un mini-mum de qualité, le meilleur choix sera de lui proposer exactement le même pneu que celui qui équipait son auto d’origine et que recommande le constructeur.

Attention à celui qui possède un véhicule dont les pneus d’origine sont de perfor-mance — bien souvent d’indice de vitesse V — et qui veut économiser en choisissant un pneu à moindre rendement.

Il faut lui expliquer que les pneus de son véhicule sont exactement ceux qu’il faut pour une tenue de route et un freinage effi caces. Des pneus de qualité inférieure pourraient le déséquilibrer en situation d’ur-gence… même s’il dit ne pas conduire vite !

Les grandes marquesSi, au contraire, le client tient à avoir des pneus plus performants ou plus sûrs, il sera plus facile à servir, sachant d’ailleurs que de

plus en plus de Québécois sont au courant de la qualité des pneus et du niveau de sécurité qui leur est associé.

Quels sont les meilleurs pneus sur le marché ? Il y en a plusieurs, dont beaucoup ont un rapport qualité-prix qui a de quoi satisfaire. Et qui dit qualité dit aussi durabilité et longévité.

Ce sont surtout les grandes marques qui offrent les meilleures gammes, comme le démontrent diverses publications dans lesquelles on voit le nom des Michelin, Goodyear, Bridgestone, Hankook, Pirelli, Continental et autres.

Diversité et gonfl ageLa saison estivale qui s’annonce ne vous apportera pas le même achalandage que lors de la pose des pneus d’hiver. Par consé-quent, il y a de fortes chances que vos fournis seurs livrent plus rapidement.

Cependant, si vous tenez à entreposer des pneus, arrêtez-vous aux dimensions les plus en demande. Même si la diversité dépasse l’imagination, il y en a qui sont plus popu-laires ; celles qui s’appliquent notamment aux petites voitures des 4 ou 5 dernières années.

N’hésitez pas par ailleurs à recommander le gonfl age à l’azote, puisque ce gaz d’une grande stabilité est tout aussi indiqué pour les pneus à profi l bas que pour les pneus conventionnels.

Si on vous parle de pneus à faible résis-tance, sachez qu’il en est question dans cette édition en page 38.

Pneus d’été

Que conseiller à vos clients ?

La plupart des grands manufacturiers offrent une garantie limitée contre les bris, mais il est recommandé de leur pro-poser une garantie complémentaire ou totale, moyennant un supplément.

LES GARANTIES

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24 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

Mark Stermer est président et d i r e c t e u r g é n é ra l d e M A S Industr ies, qu’ i l a fondée en

1997. MAS a d’abord proposé tout un éventail de produits mais, comme il l’avait constaté avec le temps, l’en-treprise était malgré cela encore loin d’être en tête de liste.

Il s’est vite aperçu de l’importance de se spécialiser, et d’être le meilleur de sa catégorie. « J’ai choisi l’industrie du châssis, de la suspension et de la di-rection. L’entreprise y est devenue très populaire et a fait tout un bond, dit-il. »

En nette ascensionPour y arriver, Mark avait besoin de consei ls éclairés sous l ’aspect des meilleures pratiques. C’est ainsi qu’il

MAS Industries

Un joueur unique en pièces de châssisLe nouveau et très vaste bâtiment LEED de MAS Industries, une entreprise maintenant

située à Boisbriand, témoigne de l’importance de ce distributeur de pièces de

châssis dont le marché comprend le Canada, les États-Unis et le Mexique.

a fait appel à une entreprise éprouvée et ultra-spécialisée en organisation in-terne et en mise en marché.

Ensemble, ils ont vu que MAS avait besoin de battre de vitesse la concur-rence lorsqu’arrivaient de nouvelles pièces, d’avoir une excellente visibilité, de fournir des services de catalogage et d’expédition de premier ordre, d’avoir des prix concurrentiels et des emballa-ges bien conçus.

Appl iquant cette recette de façon systématique, ils se sont dit que plus de contrats suivraient. Et l’expérien-ce le conf irme. « Nous avons opté pour le modèle de gestion traditionnel des marchés secondaires canadien et américain, avec grand succès ! » d’ajouter Mark.

Des gammes très complètes« Nous ne sommes pas une entreprise de pièces de châssis à gamme limitée. Nous dominons le marché avec plus de 4 500 numéros de pièces, et le compte s’accroît rapidement.

« Une telle variété de pièces ne se re-trouve pas dans les produits des gran-des marques; ce qui explique que nous comptons le plus important programme de bras de suspension en Amérique du Nord » de préciser Mark.

Ce volet est celui dont la croissance est la plus rapide, puisque que les ga-ragistes préfèrent remplacer le bras de suspension au complet, munis des joints à rotule déjà montés, plutôt que de remplacer les joints et les coussinets

séparément; ce qui sauve beaucoup de temps en main-d’œuvre et réduit nette-ment les risques de retour.

Toujours la bonne pièce« Grâce à notre système de contrôle, nous avons des produits d’excellente qualité, et les méthodes de fabrication de nos manufacturiers sont fondées sur trois paramètres, le jumelage, le format et la fonctionnalité, selon les spécifications des pièces d’origine.

« Un autre point fort est notre catalo-gage exceptionnellement précis ! Nos catalogues sont harmonisés avec ceux des fournisseurs de pièces d’origine, de sorte que nos numéros et nos applica-tions demeurent à jour; le client obtient par conséquent la bonne pièce à tout coup, et le jumelage est parfait !

« C’est la référence la plus précise qui soit, et nous appliquons également cela à notre catalogue électronique ainsi qu’à notre site web de catalogage mis à jour à chaque semaine, dont l’adresse est www.masindustries.com.

« Comme nous sommes devenus un grand distributeur sur le marché mexi-cain, la base de données de notre cata-logue comprend aussi des applications adaptées aux véhicules de ce marché. »

Des ventes dynamiquesGeorge Greene, directeur des ventes de MAS pour l’Amérique du Nord, a joint l’entreprise il y a deux ans, avec son bagage d’expérience et de contacts de l’industrie américaine de l’automobile, au niveau des groupes opérationnels.Mark Stermer, président et directeur général de MAS Industries

À L A U N E

PAR SHIRLEY BROWN

> [email protected]

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Il a ainsi été en mesure de développer assez tôt de nouveaux marchés nord-américains. « Nous ne reculons devant rien pour prouver aux clients actuels et potentiels que MAS Industries est en train de devenir le chef de file de l’industrie du châssis en Amérique du Nord » commente-t-il.

« Nous excellons au Canada où, cette année, nous avons l’intention de mettre beaucoup l’accent sur ce vaste marché, souligne George. MAS Industries vient d’ailleurs recruter un nouveau directeur des ventes pour le Canada.

« Il s’agit de Steve Cantin, qui contribue par sa formidable expérience dans les ventes, tant du côté du marché secon-daire qu’industriel, puisqu’il a travaillé

durant quelques décennies pour de grands fabricants !

« Un de ses rôles consistera à fournir des conseils d’expert aux équipes de l’agence SSM de tout le Canada, afin de développer de nouveaux marchés et de fournir du soutien aux clients actuels. »

Prix et reconnaissancesMAS Industr ies, qu i approv is ion -n e a u x É ta t s - U n i s l e s m e m b re s APA - Automotive Parts Associates – a reçu en 2009 et 2010 le prix « Professional ’s Choice Supplier of the Year » , Pro fess iona l ’s Cho ice étant la marque privée d’APA. Cette année, MAS a également décroché le prix « Headquarters Manufacturer of Choice » décerné par le même réseau.

Bestbuy Distributors, un des membre les plus important de l ’APA, s ’ap-provisionne d’ailleurs chez MAS. De plus, MAS, qui fournit des produits à d’autres groupes également améri-cains, a été nommée en 2010 fournis-seur de l’année.

À long terme, Mark Stermer veut faire de MAS Industries le premier fournis-seur de pièces de châssis du marché secondaire nord-américain, Mexique inclus.

Le chemin parcouru depuis 1997 sous le signe de la qualité, et qui l’a amené à centupler la superficie de l’entre-prise et à se concentrer principale-ment sur les bras de suspension, est la meilleure garantie de réussite.

Dans un bâtiment LEEDMAS Industries vient d’emménager dans un bâtiment neuf et spacieux, dont l’en-vironnement, qui comprend un système de gestion d’entrepôt, est propice à une productivité nettement accrue.

« Nous sommes très fi ers de nos nouvelles

installations certifi ées LEED : la norme du Conseil du bâtiment durable du Canada. C’est un bâtiment vert, très éconergétique, et spécifi quement conçu en fonction de nos besoins en distribu-tion. Son ouverture offi cielle sera faite incessamment », indique Sylvain Boivin, directeur des Opérations.

En plus d’avoir à Boisbriand ce nouveau centre de distribution, où est désor-mais son siège social, et des entrepôts à Mississauga et à Moncton, MAS a récemment ouvert des centres de dis-tribution dans le nord et le sud de la Californie pour mieux servir ses clients actuels, et pour ses besoins d’expansion.

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PAR RAYNALD BOUCHARD > [email protected]

Me Marc Migneault, avocat, Offi ce de la

protection du consommateur

La Loi de la Protection du consommateur

Aussi limpide que si vous l’aviez rédigée… ?Une prémisse fondamentale sur la Loi sur la protection du consommateur :

elle est d’ordre public, c’est-à-dire qu’on ne peut pas y renoncer à l’avance ou

dans un contrat, et elle s’applique particulièrement à toutes les transactions

de 50 $ et plus entre un commerçant et un consommateur.

Un des conférenciers les plus courus lors du récent Grand Forum de l’AIA, Me Marc Migneault n’avait pourtant

pas à priori le thème le plus « sexy » à livrer aux participants en coiffant sa conférence du titre Réparation d’automobiles et Loi sur

la protection du consommateur.

Sa prestation fut pourtant un succès sur toute la ligne, car elle rappelait de façon convaincante à l’assistance ses obligations quotidiennes et incontournables envers les consommateurs.

L’objectif que s’était fi xé Me Marc Migneault dans sa présentation en mars dernier devant quelque 450 participants au Grand Forum de l’AIA-Québec était de leur livrer un condensé vulgarisé des principales règles en matière de droit de la protection du consommateur sur l’entretien et la réparation automobile.

Voici donc dans un premier temps tout ce que vous devez retenir sur la Loi de la

protection du consommateur, dite LPC, sous forme de questions/réponses entre Le Garagiste et Marc Migneault. Sur la page opposée, vous aurez l’occasion de vous familiariser avec certains problèmes à éviter à tout prix!

LG : Quelles sont les sanctions applica-bles en cas de non-respect de la Loi par le commerçant ?MM : On parle de constats d’infraction, entendus en Chambre pénale, pour des montants variant de 300 $ à 100 000 $ par chef d’accusation.

Quels sont les recours des consommateurs ?Leurs recours relèvent de la Chambre civile. S’il s’agit d’un cas de non-respect sur la forme, comme une facture non conforme aux exi-gences, ils peuvent demander l’annulation du contrat, et dans ce cas le commerçant aura à faire la preuve qu’il n’y a pas eu préjudice.

Lorsqu’il s’agit de non-respect de fond, comme une absence d’évaluation, ils dispo-sent d’une panoplie de recours incluant des dommages-intérêts punitifs. Enfi n, dans le cas de lésion ou d’abus, par exemple avoir demandé plus du double de la juste valeur marchande d’une réparation, les consom-mateurs peuvent exiger une diminution allant jusqu’à l’annulation du coût chargé pour la réparation.

Comment défi nit-on le terme consommateur ?Toute personne physique sauf si cette per-sonne se procure un bien ou un service pour son commerce. Par exemple :-Jean Tremblay, déneigeur, est un

consommateur ;-Déneigement Jean Tremblay inc., n’est pas

un consommateur ;-Jean Tremblay, vendeur itinérant, est un consommateur s’il se procure les biens pour lui-même, ou n’est pas un consommateur s’il le fait pour son commerce.

Quelle est la portée du terme réparation selon la LPC ?Il s’agit de tout travail sur une « automo-bile », soit un véhicule moteur adapté au transport sur les chemins publics, à l’ex-ception des cyclomoteurs, vélomoteurs et motocyclettes. Les camions de tout tonnage sont inclus dans cette défi nition.

Par contre, des travaux dont le coût n’excède pas 50 $, ou encore la vente et l’installation de pneus ou d’une batterie qui font l’objet d’une seule et même facture ne constituent pas une « réparation » au sens de la LPC.

FA C T U R AT I O N

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Me Marc Migneault passe en revue les meilleures façons pour les garagistes d’éviter d’avoir à faire face à des sanctions pénales ou à des recours bien fondés en droit de la part des consommateurs.

La fameuse pancarteAffichée dans un endroit bien en vue, sa fonction est d’informer les consommateurs sur vos obligations et sur leurs droits. Ces obligations incluent l’évaluation écrite, la facturation détaillée, l’indication du tarif horaire de la main-d’œuvre et les garanties sur les réparations. Elle est disponible aux Publications du Québec.

L’évaluation au cœur du processusObligatoire à moins de renonciation écrite en entier et signée par le client, l’évaluation doit toujours être écrite et gratuite sauf, dans des cas rares, si on en fait connaître le montant au préalable. Passons rapide-ment sur les modèles d’évaluation com-munément utilisés quant à la nature de la réparation, aux pièces à poser, à la remise des pièces ainsi qu’au coût total incluant la main-d’œuvre.

Ce qu’il faut d’abord retenir du processus, c’est que vous êtes liés par cette évaluation, sans oublier que le consommateur pourrait éventuellement exercer un recours contre vous en cas d’abus, comme une estimation bien au-delà de la valeur de la réparation.

Il est important de souligner qu’on ne peut effectuer une réparation non prévue dans l’évaluation sans obtenir une autorisationqui, à défaut d’être écrite, doit être consi-gnée dans l’évaluation en indiquant les détails de cette autorisation.

La facturation : clarté et précisionLa prise de livraison constitue sans doute le moment le plus réconfortant du pro-cessus de transaction avec un client. Tous

les détails comptent : description de la réparation, pièces posées en spécifi ant leur nature et leur prix, nombre d’heures en main-d’œuvre facturé, caractéristiques de la garantie, etc.

Le droit de rétentionIl s’agit du droit pour le garagiste de retenir un véhicule jusqu’au paiement des travaux dûment autorisés par le client. C’est là que prend toute l’importance de fournir une évalua-tion écrite car, autrement, vous perdez ce droit.

Les garanties prévues par la LPCD’une façon générale, vous êtes respon-sables des garanties signées par vos employés, des pièces défectueuses de sous-traitants et de la durée de vie raisonnable d’un produit.

Qu’en est-il de la garantie de trois mois ou 5 000 km?

Obligatoire dans tous les cas, à partir de la livraison de l’automobile, sauf dans le cas d’un usage abusif par le consommateur qu’il vous incombe de prouver.

Cette garantie comprend les pièces et la main-d’œuvre ainsi que des frais raisonna-bles de dépannage et de remorquage.

Finalement, la garantie est automatique-ment transférée lors de la vente de l’auto-mobile à un autre consommateur.

L’obligation de résultatSelon la jurisprudence, les mécaniciens et les carrossiers ont une obligation de résultat en ce sens que seuls la force majeure et le fait du consommateur peuvent être soulevés en défense. En d’autres termes, cela signifi e qu’après avoir effectué les travaux, le pro-blème ne devrait normalement plus être pré-sent du point de vue du consommateur.

Pour éviter les problèmes :

On ne peut effectuer une réparation non prévue dans l’évaluation sans en avoir l’autorisation.

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PAR ÉTIENNE GÉVRY-BOUCHER > é[email protected]

Chez certains techniciens émérites, la productivité est atteinte par des méthodes différentes de celles

préconisées par les manufacturiers. Chez d’autres, même si les guides sont forcément valables, on y va aussi par d’autres chemins pour être d’une efficacité et d’une renta-bilité optimales.

Embrayage et boîte de vitessesLa productivité lors des inspections, ou quand vient le temps de remplacer l’embrayage ou la boîte de vitesses, repose généralement sur l’expérience du technicien.

À Pierrefonds, le propriétaire de Trans-Mico Transmission, Sako Chahinian, est un spécia liste de longue date dans le domaine. Son entreprise dessert l’ensemble du terri-toire montréalais depuis 1979.

« Bien tenir compte des particularités de chaque modèle est une étape importante

avant d’entamer le travail. C’est selon moi la meilleure méthode pour s’assurer d’être productif, explique-t-il. »

Démontage du châssisComme la tendance est aux tractions avant depuis longtemps déjà, les manuels des concessionnaires suggèrent parfois d’enlever le moteur du véhicule pour effectuer les travaux. Toutefois, des méthodes plus effi caces sont souvent envisageables. En enlevant le châs-sis sous le devant de la voiture, le technicien a la voie libre pour changer ou faire l’entre-tien de la boîte de vitesses.

C’est d’ailleurs la méthode proposée dans le Mitchell pour certains modèles. L’équipe de Trans-Mico Transmission opte quant à elle pour cette façon de faire pour tous les modèles de véhicules.

Gain de 45 pour centAlors que le guide indique 9 à 10 heures pour effectuer le remplacement d’une boîte de vitesses, l’expérience leur a démontré qu’ils pouvaient réaliser le même travail en 5 à 7 heures. Ceci a un effet direct sur la productivité de l’atelier, tout comme sur le portefeuille du client, qui en ressort satisfait.

Les cas plus compliqués et demandant plus d’heures de travail sont assez exceptionnels,

souvent liés à une usure importante de la voiture, ou à plusieurs pièces rouillées.

Freins, suspension et directionIl est évident qu’une inspection et un change ment de freins n’impliquent pas le même effort que pour un embrayage, mais l’importance de bien suivre toutes les éta-pes du processus est évidente.

« Le travail à effectuer est assez similaire d’un modèle à l’autre, sauf si l’on a affaire à des voitures très haut de gamme, hybrides ou exotiques », souligne Denis Albert, de OK Centre du pneu Laval/Chomedey

À moins qu’une voiture ne soit dès le départ étiquetée par le client comme étant possi-blement dangereuse, la clé de la produc-tivité avant l’inspection des systèmes de freinage, de suspension et de direction passe par un essai routier.

Incontournables essaisLes bruits suspects entendus par le client ne sont évidemment pas nécessairement bien

Productivité

L’art de faire vite et bien Comme dans tout secteur économique, la productivité liée à l’expertise est

la clé du succès pour les ateliers, mais aussi un attrait majeur pour une

clientèle qui aime que les choses soient faites vite et bien.

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identifi és et associés aux bonnes composan-tes. À son retour à l’atelier, le technicien peut donc procéder à une inspection visuelle.

Comme les clients ont souvent tendance à confondre les problèmes de roues et de freins, il est primordial de vérifi er la suspen-sion et la direction. Une rapide inspection suffi t pour savoir à quoi s’en tenir.

S’il s’agit carrément d’un problème de freins, l’idéal est d’enlever les roues afi n de s’assurer de déceler toutes les anomalies, et de se concentrer surtout sur les plaquettes, les disques, les étriers et le fi lage du sys-tème antiblocage.

Des pièces, à l’huileSi c’est un système à étriers aux quatre roues, il convient d’enlever celles-ci afi n d’en profi ter pour vérifi er les composantes de la direction, y compris les bras de suspension inférieurs et les amortisseurs.

Comme il est possible qu’un problème soit causé par de l’huile à freins contaminée, on en vérifi e aussi le niveau et la qualité. Ces inspections, qui rendent la tâche d’entretien ou d’installation beaucoup plus efficace, sont préalables à toute soumission.

Systèmes d’échappementLes systèmes d’échappement sont aujour d’hui beaucoup plus avantageux en termes de productivité. Depuis la dernière décennie, les fabricants utilisent tous l’acier inoxydable ; ce qui en accentue substantiellement la durée.

Cette amélioration marquante fait en sorte que seul les joints d’étanchéité qui relient deux pièces d’échappement, ou une pièce d’échappement avec le moteur, cèdent à court ou moyen termes.

Créer une surpressionCe genre de fuite se détecte rapidement par une accélération faite en essai routier. Une fois à l’atelier, on recrée une surpression du système pour déceler d’où proviennent les problèmes.

« On peut même, par moments, incliner le moteur pour reproduire une situation d’accélération en pente mais, en obstruant complètement le système, la pression aug-mente et les fuites deviennent encore plus évidentes » indique Marcel Leclerc de La Pneumathèque Plus, un atelier de Québec.

Chauffer les boulonsLa désinstallation et l’installation des systè-mes d’échappement sont aujourd’hui facili-tées par le concept de traction avant. Tout se décrochant d’une seule pièce, il est beau-coup plus simple d’en remplacer un élément.

Comme on ne les change plus aux 3 ou 4 ans, mais plutôt après une dizaine d’années, les boulons sont beaucoup plus endomma-gés. Ils rouillent et collent davantage. Pour les enlever, il faut les saisir : les chauffer et les refroidir à l’eau.

Climatiseurs« Avec l’expérience, il est évident qu’on peut soi-même trouver d’autres façons de faire pour améliorer la productivité, sinon pous-ser plus loin la vérifi cation des systèmes » dit Frank Tonon, coordonnateur technique et formateur en systèmes de climatisation chez Spectra Premium.

L’été approche, synonyme de climatisation et de systèmes très sollicités. En périodes de canicule, les pressions augmentent et les ventilateurs sont constamment actifs ; ce qui se traduit par une accumulation de charges.

Tester la performanceIl faut donc tenir pour importants les tests de performance, dont il est peu ou pas question dans les guides des manufacturiers. Pour bien s’assurer du fonctionnement des climati-seurs, il faut recréer des conditions de hautes températures et de taux élevés d’humidité.

C’est notamment le cas lors du rempla-cement d’un évaporateur. Pour certains modèles, il est parfois prescrit une durée allant jusqu’à 14 heures pour le remplacer, puisqu’il faut retirer l’ensemble du tableau de bord.

Cependant, à force d’effectuer ce genre de tâche, il est possible et très avantageux de prendre l’habitude de ne pas démonter certaines pièces lorsque vient le temps de le sortir du véhicule; ce qui permet de gagner un temps précieux tout en obtenant des résultats identiques.

Condenseurs à changerLa productivité passe aussi par la pré-voyance. Dans le cas de climatiseurs fonc-tionnant avec un compresseur à condenseur en parallèle, des accumulations de débris peuvent s’introduire dans le système.

Comme ces condenseurs ne peuvent être nettoyés correctement lorsqu’ils sont contaminés, il ne faut pas oublier de les changer pour éviter de nuire à la perfor-mance du compresseur et d’en limiter la durée de vie.

Un élément capitalLa productivité, qui ne se définit qu’en fonction du minimum de temps requis pour effectuer les tâches, mais selon des règles de l’art enrichies par son expertise person-nelle, est un élément majeur de rentabilité. S’y arrêter est capital.

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Le flambeau a été passé à Raymond Arpin Surprenant, communicateur chevronné et enthousiaste, qui s’est

présenté sur scène avec énergie pour bien faire passer le message.

Des accidents onéreuxLorsqu’on analyse les impacts directs et indirects entraînés par un manque de conscientisation et de mise en applica-tion des méthodes de prévention, celle-ci devient du coup une priorité à gérer.

Des accidents, souvent à la chaîne, peuvent provoquer un grave problème de main-d’œuvre. Les coûts directs sont reliés à des baisses marquées de productivité, mais les coûts indirects, souvent négligés, peuvent s’élever à plus de 10 000 dollars par cas.

Un accident risque en outre d’entraîner une perte de clientèle et de nuire à la réputation de l’entreprise, laquelle peut aussi être mise à très rude épreuve lorsque les médias en font état à grande échelle.

L’apport de chacunIl faut que la prévention fasse partie inté-grante de la culture d’une entreprise, que toute l’équipe en connaisse l’objectif, en comprenne le sens, et la fasse sienne afi n d’agir en conséquence.

Il est capital de faire en sorte que chacun s’en sente responsable, et à tous les échelons, en instaurant un climat d’interaction qui favorise le développement des réfl exes appropriés.

On sait que l’entraide et l’ouverture d’esprit contribuent grandement à mettre fi n aux accidents ainsi qu’aux incidents qui souvent précèdent les cas les plus graves, mais

encore faut-il que les dirigeants d’entreprise favorisent ces attitudes.

Une valeur ajoutéeFace aux plus réfractaires, qui ne voient pas l’importance d’une telle action, la tolérance zéro est de mise. La meilleure manière d’agir est alors d’en démontrer la pertinence dans le cours des opérations quotidiennes.

Par ailleurs, insister auprès des candidats sur le fait que la prévention est une valeur primordiale qu’il est nécessaire de partager et essentielle de pratiquer est une excel-lente initiative.

La prévention est une valeur ajoutée, et non une menace à la rentabilité. Le port d’un équipement adéquat, l’entretien des appareils et de l’outillage, des inspections régulières et des formations d’appoint sont donc à favoriser.

Un placement majeurDepuis la création d’Auto Prévention, en 1983, des conseils et des programmes gratuits de formation et d’information, conjugués à une compétence et à un profes-sionnalisme accrus, ainsi qu’à de l’équipe-ment et de l’outillage plus sécuritaires, ont nettement amélioré le bilan de la santé et de la sécurité.

Ainsi, en près de 30 ans, le nombre d’acci-dents est passé de 12 600 à 2 680, et ce nombre diminue régulièrement à chaque année. Il faut toutefois continuer d’agir avec vigilance, car aucune entreprise n’a le moyen de perdre par accident du personnel qui en fait le succès et la réputation.

Transmettre à son équipe le feu sacré d’une prévention à pratiquer sans compromis, est par conséquent l’un des placements les plus rentables qu’on puisse faire.

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PAR ÉTIENNE GÉVRY-BOUCHER > é[email protected] O S S I E RP R É V E N T I O N

L’objectif d’Auto Prévention

Transmettre le feu sacréAprès la traditionnelle assemblée annuelle, le 28e colloque d’Auto Prévention

a débuté par une conférence empreinte d’une pointe d’humour, mais portant

cependant un titre des plus chaud : « Transmettre le feu sacré de la prévention ».

Raymond Arpin Surprenant

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PAR ÉTIENNE GÉVRY-BOUCHER > é[email protected]

Matières dangereuses

Du nouveau – Le SIMDUT 2.0Lors du même événement, on a donné un aperçu de la nouvelle version

du SIMDUT : le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail.

Cette version, qui sera offerte à l’automne, répond à la nécessité de conscientiser le personnel à

l’utilisation avertie des produits nocifs et de l’équipement qui y est relié. On rappelle que, depuis sa création en 1989, il est obligatoire d’inscrire les employés à une session sur le SIMDUT.

Plus simple, plus clairLes produits sont aujourd’hui très différents de ceux qui étaient utilisés il y a une ving-taine d’années. Bien qu’il y ait moins de solvants, de plus en plus remplacés par des produits à base d’eau, il faut souligner que les produits sont généralement tous nocifs.

La classifi cation et l’étiquetage de ces produits restent inchangés, mais la nouvelle version du SIMDUT les répartit mieux, en plus de compor-ter des ajouts importants, tels des volets sur les gaz d’échappement et les nettoyeurs à freins.

L’étiquette SIMDUT fi gurant sur le conte-nant permet à qui manipule, utilise ou entrepose des matières dangereuses de mieux les identifi er et d’être davantage sen-sibilisé aux justes mesures de prévention.

Une panoplie de mesuresLes principes de prévention préconisés par le programme sont simples : éliminer les ris-ques en faisant un bon choix de produits et

d’équipement, contrôler les risques intrin-sèques, et se protéger à l’aide du matériel adapté à chaque produit.

S’ajoutent des gestes simples comme le port de gants et de lunettes, et l’aménage-ment de zones ventilées, qui réduisent le nombre d’incidents et les risques de mala-dies et qui ont une incidence directe sur la rétention des employés.

Le SIMDUT permet aussi d’identifi er ou de se doter des moyens nécessaires pour agir de manière appropriée en cas d’urgence, que ce soit au niveau des douches, des extincteurs ou des premiers soins.

En atelier et en régionEn moyenne, 1500 personnes bénéficient chaque année de la formation offerte gratui-tement par Auto Prévention, laquelle débu-tera en septembre par la tenue de sessions en entreprise et par des présentations régionales.

La nouvelle version du programme SIMDUT, dite 2.0, a été conçue de manière à tirer le maximum du multimédia. Elle comprend des animations, de la vidéo et des photos, de même que des témoignages.

On estime qu’il est plus que de bon ton de veiller à ce que les professionnels de l’entre-tien et de la réparation soient constamment à jour dans leur connaissance du SIMDUT, lequel est un volet crucial de la prévention.

De l’école au travailComme le SIMDUT est déjà connu de la relève issue des centres de formation, l’ar-rivée de celle-ci dans les entreprises est d’un précieux atout pour quiconque tient à réduire les risques d’accident et à ce que son personnel se sente davantage en sécurité.

La nouvelle fi che signalétique du SIMDUT a été optimisée à 16 parties, conformément aux exigences internationales.

Richard Bellemare, Gérard Blouin, Pierre Borduas, Antoine Brisebois, Alain Daoust, Francis Desjardins, Sylvain Hamel, Martin Lavallée, Vincent Legault-Barrette, Steven Michaud, Yvon Tanguay, Bruno Tourigny, Claude Viau, Cynthia Weightman, le Centre d’études professionnelles de Saint-Jérôme, le Garage Hamel, Mercedes-Benz Rive-Sud, Nissan Sherbrooke, Réparatech, Subaru Magog et TB Mécanique ont contribué au développement du SIMDUT 2.0 produit par Auto Prévention.

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PAR ÉTIENNE GÉVRY-BOUCHER > é[email protected] O S S I E RP R É V E N T I O N

Air comprimé et outils pneumatiques

D’importants risques à gérerAu même colloque du 1er avril, une seconde session était au programme, portant cette fois

sur l’utilisation et la conception des systèmes à air comprimé et des outils pneumatiques.

Le bruit a de graves incidences, puisqu’il risque de provoquer une surdité professionnelle qui se manifeste par

un défi cit d’audition soit temporaire - les oreilles qui silent - soit permanent. Ses effets peuvent donc être très néfastes.

L’usage fréquent et répété de la plupart des outils pneumatiques qui produisent des niveaux de bruit assez important peut causer une surdité. Par exemple, un ciseau pneumatique standard peut produire jusqu’à 116 dBA.

Pour atténuer leur impact, les solutions consistent à porter des coquilles, à installer des silencieux aux outils et à utiliser des outils équipés d’un silencieux ainsi que des compresseurs à vis, sinon à isoler les com-presseurs ; ce qui réduit considérablement les risques de surdité.

Les vibrations et le froidOutre le bruit, l’exposition au froid et aux vibrations provoquées par l’utilisation de cer-tains outils peuvent contribuer à l’apparition de troubles musculo- squelettiques, comme les tendinites ou les bursites, qui entraînent des douleurs et des engourdissements.

Sous ce volet se classe la maladie de Raynaud, dont les symptômes se manifestent par des

doigts qui deviennent blancs et engourdis à la suite d’expositions prolongées à la fois au froid et aux vibrations.

Pour éliminer ces risques, il est conseillé de limiter les efforts musculaires importants, dont la préhension, de même que la fré-quence et la durée de l’exposition au froid et aux vibrations, d’utiliser des gants et des outils gainés et moins lourds, et de respec-ter les consignes des fabricants.

GAZ NATURELAIR COMPRIMÉAfi n d’éviter les accidents, il est essentiel de bien identifier la tuyauterie comme le prescrit la loi, qui oblige d’ailleurs à se munir d’accouplements sécuritaires, et qui interdit d’utiliser l’air comprimé pour se nettoyer.

Pour déceler une défi cience du système, il est de mise de vérifi er à l’aide d’un mano-mètre la pression d’air fournie à l’outil avant son fonctionnement. La différence entre

les pressions statique, l’outil à l’arrêt, et dynamique, l’outil en fonction, doit être de 10 % au plus.

La pression dynamique doit correspondre en outre à la pression de service indiquée par le fabricant. Souvent, le débit d’air est insuffi sant en raison de conduits sous-dimensionnés ; ce qui augmente le temps d’utilisation des outils pneumatiques.

Coûts et gratuitéIl est aussi à noter qu’une fuite d’un demi-pouce répartie sur toute la longueur d’un réseau entraîne des pertes pouvant se chiffrer à 12 820 $ par année ! Un système conforme et bien entretenu devient donc vite très rentable.

Quiconque désire faire le point sur les avantages de la prévention peut obtenir gratuitement, et en atelier, la formation et les conseils personnalisés de l’équipe d’Auto Prévention, laquelle enrichira bientôt ses services d’une formation en ligne !

Sans protection adéquate, il est interdit d’outrepasser les durées d’utilisation fi xées par la loi selon le niveau de bruit produit par un outil.

Niveau de bruit Temps permis

dB(A) (heures)

85 16

90 8

95 4

100 2

105 1

110 0,5

115 0,25

Plus de 115 0Chaque fois que le bruit augmente de 3 dBA, son intensité double.

LA RÉGLEMENTATION QUÉBÉCOISE

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PAR CLAUDE BOUCHER > [email protected]

De toutes les propriétés qu’on accorde à l’azote, certaines font l’unanimité. Il est vrai de dire que les pneus ainsi

gonflés conservent mieux leur pression, caractéristique particulièrement importante pour les pneus à profi l bas.

Il est aussi vrai que l’azote conserve mieux la pression lors des changements de tempéra-ture, en raison de l’absence d’humidité, et a le grand avantage de réduire la corrosion de certaines composantes, notamment les valves.

Une valeur ajoutéeNéanmoins, pour un détaillant de pneus ou un atelier de mécanique offrant aussi le

service de pneus, le gonfl age à l’azote est en passe de devenir plus qu’un avantage concurrentiel : une véritable nécessité.

L’approche des groupes de détaillants de pneus quant à l’azote varie beaucoup, selon qu’il s’agisse de bannières ou de succursales corporatives. Chez AutoPneu, on laisse le soin au propriétaire de chaque centre de faire un choix.

Pneu Xpert, à Longueuil, fait partie des détaillants du groupe Autopneu qui ont choisi d’offrir ce service, et l’entreprise a fait l’acquisition d’un générateur d’azote.

Chez Touchette Pneus et Mécanique, les trois succursales en sont aussi équipées, tan-dis que chez Robert Bernard, les 12 succur-sales ont fait de même depuis plus d’un an.

L’azote Made in QuébecPlusieurs fabricants de générateurs d’azote ont pris d’assaut ce marché somme toute récent. Si des noms comme TireBlast, Tire Saver ou Branick vous sont familiers, c’est que vous avez commencé à faire vos recher-ches pour un fournisseur.

Au Québec, une entreprise de Victoriaville, Distribution JG, propose des appareils fabri-qués ici sous le nom de AMP Technologie. Le AZ PRO-08 est destiné aux détaillants de pneus automobiles, alors que le AZ PRO-T vise les détaillants de pneus pour poids lourds et les parcs de camions.

Le prix reste souvent un frein à l’acqui-sition de ces appareils, mais malgré un certain scepticisme chez les consomma-teurs, le gonfl age à l’azote est devenu plus qu’une simple mode : une nécessité pour les détaillants.

Gonfl age à l’azote

Un service essentiel ?Le gonfl age à l’azote est présenté par plusieurs

comme une bonne solution pour régler bien des

maux associés à la perte de pression.

P N E U S E T R O U E S

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34 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

G E S T I O N PAR RAYNALD BOUCHARD > [email protected]

Divers facteurs expliquent cette situation, à commencer par une culture familiale diffi cile à casser et

par le fait que les cédants sont peu portés à accorder leur confi ance à leur propre relève.

Ce faible niveau de confiance s’explique, selon Éric Dufour, par la complexité gran-dissante d’une gestion qui requiert de plus en plus de compétences en comptabilité, en administration, en marketing et en res-sources humaines.

Opération RelèveC’est sur cet enjeu vital que porte l’Opération Relève, une série de dîners-conférences des-tinés aux dirigeants de PME québécoises, à laquelle il participe, menée en plusieurs villes du Québec.

On y livre une foule de renseignements sur les principaux défi s, dont l’acceptation de se départir de sa propre entreprise et de son équipe, la confiance en la relève, les inquiétudes quant au succès du transfert et les questions de fi nancement.

Nouvelle réalitéContrairement à ce qui se passait il y a 20 ans ou plus, très peu de propriétaires de petites entreprises sont aujourd’hui enclins à céder les rênes de l’organisation sans exi-ger une juste compensation fi nancière.

« Le transfert d’entreprise comporte mainte-nant de grands risques, précise Éric Dufour, en raison de la complexité des charges qui sont dévolues à l’acquéreur qui, souvent, chez les garagistes, est un descendant direct du propriétaire.

Il faut donc, à défaut de disposer d’une relève solide, s’ouvrir à de nouvelles formules

d’actionnariat ; d’où l’intérêt d’avoir accès dans toutes les régions du Québec à des listes d’acquéreurs potentiels. »

S’y prendre tôtOn estime entre 5 et 7 ans la période d’in-cubation nécessaire pour amorcer et com-pléter le processus de transfert d’une PME.

« Il faut donc, conclut Éric Dufour, s’y prendre suffi samment tôt pour bien le réussir et, surtout, prendre le temps de dresser un portrait complet de l’organisation et du potentiel de la relève en place. »

Début avril, la tournée Opération Relève 2011 comptait huit régions au calendrier. On s’y inscrit au www.lesaffaires.com/operation-releve.

Éric Dufour, CA associé, responsable du Service de

management stratégique chez Raymond Chabot Grant Thornton

Transferts d’entreprise

À peine 3 réussites sur 10On estime que 7 PME sur 10, particulièrement

des entreprises familiales, éprouvent de réels

problèmes de transfert intergénérationnel.

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36 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

C ’est dans une atmosphère empreinte d’enthousiasme et de confi ance que s’est déroulé du 10 au 13 février le

Congrès 2011 de Vast-Auto Distribution et du Groupe MMO.

Un nombre record de clients de tou-tes leurs bannières s’est rassemblé au Hilton Lac-Leamy pour deux jours inten-ses de rencontres ainsi déclinées :

• Expo-vente regroupant plus de 40 fournisseurs

• Sessions de formation technique et de gestion

• Présentation des nouveaux programmes de marketing et des campagnes publicitaires

• Présentation des programmes de vente

• Présentation des innovations technologiques en appui aux magasins et aux ateliers

Congrès 2011 – 25e anniversaire

Lancement des festivitésParmi les conférenciers invités, on comptait Patrick Dubois de Bosch et John Watt de l’AIA Canada. À eux seuls, les deux hom-mes ont attiré plus de 250 personnes.

L’événement fut aussi le moment tout désigné pour lancer les festivités entou-rant le 25e anniversaire de Vast-Auto Distribution.

Après une vidéo et des photos mar-quant les grandes étapes de Vast-Auto, et surtout un rappel émouvant des personnes qui y ont contribué, Jean Del Vasto a insisté sur les grandes réalisations et remercié ses clients, ses employés et ses fournisseurs.

Le banquet s’est conclu par l’annonce du Colloque 2012, qui se tiendra en juin en Espagne, au Gran Melia Don Pepe.

tee-

t

Vast-Auto et Groupe MMO

Gagnants2010

Fournisseur de l’année Gates

Auto Mécano Garage M Hunter

Ontario Jobber of the year

#1 Auto Parts

Bannière OCTO

Octo Sherbrooke Garage Réjean Ruel

Monsieur Muffl er Monsieur Muffl er Mont-Laurier

Auto Value Centre de Service Certifi é Mécanique Auto S Vermet

Auto Value Expert en pièces Pièces d’auto Gilles Didier - Sorel

Jean Del Vasto, présidentVast-Auto Distribution

P U B L I R E P O RTA G E

Page 37: Le Garagiste Avril 2011

| www.autosphere.ca | Avril 2011 | Le Garagiste | 37

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Plutôt en coulisses lors du Grand Forum de 2010, le couple Jean-Luc Rousseau et Isabelle Courteau, président et éditrice

de Rousseau Communication Automobile, étaient cette fois au cœur de l’action.

C’est à eux et à leur équipe enrichie par l’ex-pertise exceptionnelle de Rémy Rousseau, qu’est revenue cette année la tâche d’orga-niser le Grand Forum au nom et avec l’entier appui de l’AIA-Québec et de l’AIA Canada.

Ils sont fascinés par le dynamisme et l’esprit qui anime les professionnels de l’entretien et de la réparation, grossistes et fournis-seurs inclus, et par cette volonté et cette audace qui font du Grand Forum un éton-nant succès.

Même passion, même intérêtJean-Luc et Isabelle, qui ont été avec leur équipe les maîtres-d’œuvre de la pro-grammation comme de la logistique de la quatrième édition, voient à quel point cet événement est tenu pour un moment clé.

En ce 9 mars 2011, la quatrième édition du Grand Forum et sa diversité de sessions sur des sujets majeurs a d’ailleurs refl été une fois de plus le fait que tous partagent la même passion pour une rentabilité fondée sur la compétence, le professionnalisme et une saine gestion.

Ils l’ont surtout constaté par le fait que les quelque 450 personnes qui ont en même temps profi té de cette journée pour échan-ger avec collègues et partenaires, et qui représentaient à parts égales les grands secteurs de l’industrie, y ont partagé un même savoir.

Toujours en grande demandeLe pouls qu’ils ont pris des participants au lendemain de l’événement par la voie du site autosphere.ca et d’une invitation en ce sens faite par courriel, a de nouveau confi rmé que le Grand Forum est crucial.

Il est incontestablement chaque fois attendu avec impatience par ceux qui ne cessent

d’en apprendre toujours davantage sur une profession et un rôle qu’ils n’abandonne-raient pour rien au monde, et la relève suit leurs pas avec le même engouement.

Bref, ils estiment que tous les éléments sont déjà en place pour faire de l’édition 2012 un autre grand rendez-vous à la fi ne pointe de leurs attentes.

Grand Forum

Une 5e édition dans la mireVous étiez au Grand Forum du 9 mars ? Vous les avez vus, vous leur avez parlé.

Ils étaient à l’accueil et partout. Attentifs. À l’affût. À l’écoute. À échanger.

Jean-Luc Rousseau et Isabelle Courteau, président et

éditrice de Rousseau Communication Automobile

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L’exercice comprend également des gagnants par catégorie, comme vous l’avez certainement vu sur le site www.autosphere.ca, mais il ne s’arrête pas là, puisqu’on décerne aussi un prix de la

Technologie de l’année.

La ceinture gonfl ableCette année, les dirigeants de l’AJAC ont perfectionné la méthodologie menant à cette distinction, en invitant chaque constructeur à présenter leurs nouveautés à une douzaine de journalistes spécialisés en technologies.

Bien que certains constructeurs aient eu plusieurs innovations au pro-gramme, c’est Ford qui a mérité le trophée pour sa ceinture de sécu-rité gonfl able, conçue pour les passagers arrière du nouvel Explorer.

Ampli et stabilisateur• Si Ford a gagné, il faut mentionner Toyota, dont un petit

amplificateur Bongiovi, installé dans un véhicule courant pour rehausser la qualité sonore, a retenu l’attention du jury. À moins de 300 $, c’est une innovation qui valait la peine d’être jaugée.

• Toyota a aussi mis sur les rangs le système de suspension KDSS — Kinetic Dynamic Suspension System, que l’on retrouve sur le 4Runner. Ce système stabilise la suspension au moyen de conduites d’huile sous pression.

Batterie et volets• Pour sa part, Hyundai en a impressionné plusieurs avec la nouvelle batterie au lithium polymère de la Sonata Hybrid, alors que Ford est revenu avec son système de contrôle MyTouch.

• D’autres constructeurs y présentaient des innovations méca-niques, dont GM avec les volets de bas de calandre de la nouvelle Cruze ECO, qui se referment à plus de 40 km/h pour accentuer l’aérodynamisme et réduire la consommation de carburant.

Angle mort et écovertisseur• GM a aussi suggéré les nouveaux porte-moyeux de la Buick LaCrosse, dont les ajustements sont facilités par une géométrie combinant la robustesse des jambes de force de type MacPherson à la simplicité des bras triangulaires les plus courants.

• Nissan y avait ses propres présentations dont la technologie de détection en angle mort et la pédale d’accélération ECO, qui repousse légèrement le pied lorsque les conditions de conduite sont propices à une économie de carburant.

Détecteur de piétons• Enfi n, Volvo présentait aux membres de l’AJAC sa technologie de détection des piétons, laquelle, à basse vitesse, freine sa nouvelle berline S60 si une personne est trop près du véhicule.

Attention. C’est la technologie la plus pratique qui gagne.

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T E C H N O L O G I E PAR ÉRIC DESCARRIES > [email protected]

Meilleure technologie 2011

Prix de l’AJAC remis à FordL’Association des Journalistes Automobiles du Canada, l’AJAC, réunit chaque automne

près d’une centaine de journalistes pour évaluer et juger plus d’une centaine de nouvelles

automobiles et camionnettes afi n de choisir l’auto et la camionnette de l’année.

(PH

OTO

FO

RD

)

C’est à Ford que l’AJAC a remis le Prix 2011 de la Meilleure technologie.

Page 39: Le Garagiste Avril 2011

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Forts d’une expérience jumelée tant dans les domaines de la technique que de l’informatique, ces associés de

longue date ont su développer sur la rive du Richelieu une expertise qui déborde de leur région immédiate.

« Alors que nous avons acquis, il y a quatre ans, un second magasin situé à McMasterville, nous avons acheté celui de La Prairie il y a presque un an, afi n de dis-poser d’un atelier d’usinage et d’agrandir notre territoire », souligne Alain.

Toujours sous la bannière NAPA Pièces d’auto, l’entreprise compte donc trois magasins dont la surface d’entreposage totalise environ 30 000 pieds carrés, com-prenant des stocks de plus de 4 millions de dollars.

Un personnel forméAu-delà des chiffres, c’est en grande partie grâce à une solide équipe de pro-fessionnels chevronnés que l’entreprise a atteint les objectifs d’abord envisagés par ses fondateurs.

Le cheminement des nouveaux employés y est d’ailleurs encadré par les services de NAPA Excellence, qui permettent, par le web, un meilleur suivi et une constante mise à jour des produits et des services.

L’implication envers les nouveaux arrivants ne se fait pas que de façon ponctuelle comme l’explique Alain : « Il y a de la for-mation continue qui se fait pratiquement tous les mois ».

« De plus, chaque fois que le représentant d’un fournisseur se présente, on tient une séance d’information pour s’assurer que

NAPA Chambly Richelieu

Une équipe qui voit loinLe succès d’une entreprise ne repose jamais que sur des chiffres. C’est ce que

démontrent depuis 17 ans Alain Brunelle et Yves Pelletier, deux partenaires

qui tiennent avec fi erté la barre du magasin NAPA Chambly Richelieu.

toute l’équipe est à jour dans ses connais-sances et son expertise. »

Une relève choisieComme Yves et Alain savent qu’il faut voir à ce que l’avenir à long terme de l’en-treprise soit pris en main avec la même conviction, ils se sont associés quatre partenaires déjà pleinement engagés sur la même voie novatrice.

« Nos associés étaient déjà impliqués dans l’entreprise, soit directement ou indirecte-ment. Ce sont des gens de confi ance qui sont avec nous depuis quatre à huit ans », précise Alain.

Bien qu’ils aient commencé à planifier cette relève depuis l’âge de 45 ans, Alain Brunelle et Yves Pelletier ont encore plu-sieurs années devant eux, puisqu’ils ne comptent pas se retirer de sitôt.

Bien planifi és« C’est sûr que nous avons l’intention d’en arriver un jour à réduire notre contri-bution. Lorsque viendra ce temps, tous

seront prêts; ça ne se fera pas à l’impro-viste comme c’est trop souvent le cas au Québec », affi rme-t-il.

« Au quotidien, ce sont toutefois 52 em-ployés qui, par la mise en commun de leurs efforts, font en sorte que le tout fonctionne comme il le faut, conclut Alain Brunelle. »

Yves Pelletier et Alain Brunelle, copro-priétaires du magasin NAPA Chambly Richelieu et cofondateurs de Pièces d’auto Chambly Richelieu.

Six hommes d’avant-gardeDans une optique d’expansion et de relève, Yves et Alain ont misé avec justesse sur quatre associés dont le dynamisme, avec l’entier appui d’UAP, assure à l’entreprise une croissance prometteuse.

Leurs associés sont Dominique Morin, Éric Charland, et Michel Fontaine, qui gèrent respectivement les magasins de La Prairie, Richelieu et McMasterville, de même que Michel Brunelle, qui est responsable des ventes au magasin de McMasterville.

Yves Pelletier et Alain Brunelle

P U B L I R E P O RTA G E

Page 41: Le Garagiste Avril 2011

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Page 42: Le Garagiste Avril 2011

42 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

Au départ, le garage ne comprenait que deux baies. On a commencé tranquillement, avec de l’esthétique

d’abord, et de l’antirouille », explique Stéphane Couture, qui a pris la relève.

Histoire de famille« Claude, mon père, travaillait alors pour la Société de transport de la communauté urbaine de Montréal, la STCUM. Il y était technicien en mécanique diesel. »

« J’ai donc commencé à travailler à l’atelier à 16 ans; ma mère le gérait, et quand mon père revenait de Montréal, il nous aidait. »

Lorsqu’est venu le temps de prendre la relève de l’entreprise, Stéphane n’a pas hésité. Tout jeune, il savait déjà qu’il vou-lait avoir son propre garage.

« J’aimais ça. J’ai toujours aimé les défi s ! Il faut dire que le garage est toute ma vie. Je n’ai jamais cessé d’y travailler. Je suis pratiquement né dans un garage », ajoute-t-il en riant.

Des services variésAu fi l du temps, l’espace de travail a été porté à 9 baies de mécanique générale et de carrosserie, comprenant le débosse-lage et la peinture, et l’atmosphère y est exceptionnelle.

Un excellent esprit, teinté de complicité, anime son équipe de six professionnels. « Si quelqu’un a besoin d’aide, on le com-prend tout de suite par le regard, et on sait du coup ce qu’il y a lieu de faire. ».

Aujourd’hui, bien que centré sur la méca-nique générale, Stéphane Couture conti-nue à offrir ses services de carrosserie, et

Automobiles Claude Couture

Une référence à Mont-Saint-HilaireL’atelier Automobiles Claude Couture a ouvert ses portes à Mont-Saint-Hilaire en

1985. Originaire de Beloeil, la famille Couture y a vite fait sa marque.«

Claude vend toujours des véhicules d’oc-casion sous le sceau de l’AMVOQ.

Le sceau de NAPAL’atelier est aux couleurs de NAPA AUTOPRO depuis 17 ans; un choix qui s’est fait naturellement. « C’est une bonne bannière. Nous sommes bien appuyés et on nous offre de la formation adéquate », ajoute-t-il.

Grâce à cette association, l’atelier bénéfi -cie de toute une gamme de programmes spécialisés tels que NAPA Excellence, NAPA PROShop et NAPAFIX.

En plus du système de commande de pièces informatisé NAPA PROLink, le pro-gramme de suivi et de rappel automatisé du client et le programme d’évaluation du service à la clientèle NAPA 360° leur permettent d’être encore plus effi caces.

HonnêtetéIl existe plusieurs raisons expliquant la fi délité de leur clientèle. Selon Stéphane, un simple mot caractérise le service offert par son entreprise : l’honnêteté.

« On évalue le coût des travaux avec le plus de précision possible, et s’il y a un problème qui entraîne des coûts additionnels, on les absorbe », soutient-il.

Comme il est d’abord technicien, c’est sa conjointe, Lyne Sylvestre, qui s’occupe de l’administration et de la facturation, de même que de l’accueil de la clientèle.

L’objectif pour 2011En 2011, l’objectif d’Automobiles Claude Couture est d’être également banniéré en carrosserie. « On veut mettre l’accent là-des-sus, parce qu’on serait les seuls du réseau NAPA AUTOPRO à offrir ce service à Mont-Saint-Hilaire », dit-il.

Lyne Sylvestre, Stéphane et Claude Couture

Des rénovations ont été faites en 2010, et deux portes ont été ajoutées; superfi cie totale : 6 500 pi2.

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E N V I R O N N E M E N T

PAR ROBERT COMTOIS

> [email protected], carton et récupération

Des tonnes et des tonnes en atelierLa récupération du papier et du carton, en abondance dans les ateliers en raison des emballages, représente un

grand potentiel d’économies et permet de contribuer substantiellement à la diminution des gaz à effet de serre.

Jeter du papier et du carton, dont la fabri-cation produit beaucoup de gaz à effet de serre et de rejets toxiques dans les cours d’eau, provoque l’épuisement des ressources et contribue au remplissage pré-maturé des sites d’enfouissement.

Or, l’un des effets les plus néfastes sur la santé et l’environnement est le biogaz que produit l’enfouissement, surtout le méthane, dont le bois, le papier et le carton sont causes ; ce gaz a un indice de réchauffement vingt-et-une fois supérieur au gaz carbonique.

L’apport des ateliersUne étude de Recyc-Québec indique qu’un ate-lier comptant de 4 à 8 baies peut envoyer au recyclage entre 6 et 16 mètres cubes de papier et de carton par mois, voire, chez les gros concessionnaires, jusqu’à 32 mètres cubes.

De bonnes solutionsAvant même de penser au recyclage, voici quel-ques solutions qui vous permettent de réduire la consommation de papier et de carton.• Archiver les documents électroniques

plutôt que de les imprimer• Imprimer recto-verso avec les impri-

mantes, photocopieurs et télécopieurs• Utiliser du papier qui contient au

moins 30 % de fi bres recyclées post-consommation

• Transformer en blocs-notes le papier déjà utilisé d’un côté

• Exiger que les fournisseurs reprennent les emballages réutilisables

• Trouver d’autres solutions appropriées à votre contexte

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Robert Comtois est chargé de projets chez Nature-Action Québec.

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Page 44: Le Garagiste Avril 2011

44 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

G E S T I O N

Pour ce faire tout en étant rentable, une gestion rigoureuse du temps d’atelier est indispensable. Vous êtes en affaires

pour faire des profi ts, et votre client vous fait confi ance pour que vous lui fassiez faire des économies.

Le temps d’exécutionUne productivité accrue aura un effet positif sur le bilan de l’entreprise. Mais, avant d’aller plus loin, entendons-nous sur la défi nition de la productivité. Ceux d’entre vous qui ont eu la chance d’assister à la conférence de mon collègue John Watt lors du Grand Forum de Saint-Hyacinthe ont eu droit à un bon exposé sur le sujet.

Celui-ci ayant parlé d’ateliers atteignant une productivité de plus de 130 %, je lui ai demandé si, en ce qui touche aux fac-tures présentées aux clients, il y a un rap-port entre le temps réel d’exécution, qu’il s’agisse du temps gagné ou du temps ; bref, si la facturation doit varier selon la perfor-mance des techniciens.

Les gains sur mesureQue les techniciens parviennent à faire le travail en moins de temps n’a rien à voir avec la facturation, me répondit-il. Nous avons donc la même défi nition de la productivité, qui se défi nit par la capacité d’accomplir un travail donné à l’intérieur d’une période de temps donné.

Si le guide établit que le temps d’exécu-tion est de 1 heure et que le technicien prend 60 minutes, sa productivité est de

100 % ; s’il lui faut 90 minutes, elle est de 83,3 % ; s’il a terminé en 48 minutes, elle est de 125 %. À productivité constante ce technicien fera, à raison de 25 % plus de par heure, une journée qui rapportera 10 heures de facturation.

Les forfaits-référencesPuisque ce temps économisé résulte de capacités supérieures à la normale de la combinaison technicien-atelier, il est cor-rect et raisonnable de facturer le temps forfaitaire plutôt que le temps réellement travaillé, tel qu’inscrit dans les guides d’estima tion reconnus, sans causer pour cela préjudice au client.

Dans le cas inverse, lorsqu’un technicien prend plus de temps que le temps forfai-taire, il n’est pas approprié de facturer le client pour le temps réel d’exécution, ce temps étant la référence juste et offi cielle.

La juste facturationRespecter le temps forfaitaire sans tenir compte du temps enregistré par le techni-cien, qu’il l’ait dépassé ou non, est tout à fait correct, puisqu’il y a un lien direct entre le résultat de la productivité et ce que rap-porte la clientèle.

Si vous investissez en équipement de diagnos tic, outillage, formation, et autres pour améliorer cette productivité, c’est grâce à ce que paie le client. Il est par conséquent normal que votre facturation le refl ète de façon équitable. Il en va de votre intérêt comme du sien.

Gilles Couture oeuvre au sein de l’industrie automobile

depuis 1985. Il a occupé les postes de conseiller technique,

directeur  du service, directeur des réclamations. Il a fait des

études en sciences administratives et en TQM (Total Quality

Management). Sa fi rme de consultation existe depuis 2003.

Plusieurs facteurs ont un effet positif sur la productivité, notamment les compétences du technicien, l’équipement mis à sa disposition, l’effi cacité de la confi guration des installations, la clarté de la plainte notée sur le bon travail, et la constatation de la défaillance en présence du client.

La productivité

Indissociable de la rentabilitéLa fonction de votre atelier est de remédier au problème éprouvé par un client, comme

de le prévenir, d’accroître la performance de son véhicule ou encore d’ajouter à ses

options par la vente d’accessoires tels que les démarreurs à distance, par exemple.

PAR GILLES COUTURE

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Page 45: Le Garagiste Avril 2011

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Page 46: Le Garagiste Avril 2011

46 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

E N T R E T I E N PAR ÉTIENNE GÉVRY-BOUCHER > é[email protected]

De la livraison à aujourd’hui

Honda Accord 2007À Québec, le Centre Technique Marc et Michel a récemment reçu de

CAA-Québec une note parfaite pour la qualité de son service. On s’y spécialise

dans l’entretien et la réparation, sous la bannière AutoPLACE Maître Mécanicien.

Marc Grondin, copropriétaire de l’atelier, résume bien l’importance de l’entretien préventif : « C’est un

bénéfi ce net pour le portefeuille du client, puisque c’est le seul moyen de garder une voiture économique et fi able ! »

À 37 kilomètres• « Une femme s’est présentée en novem-bre 2007 au volant d’une Honda Accord fraîche ment livrée par le concessionnaire. Elle n’affi chait que 37 km à l’odomètre. Le motif de la visite était l’achat et la pose de pneus d’hiver », dit Marc.

• « Au printemps, un changement d’huile saisonnier a suivi à 2 950 km. Nous avons posé les pneus d’été pour une meilleure économie et une meilleure adhérence », explique Marc.

• Une autre vidange de l’huile à moteur a été faite à l’automne, à 8 600 km. Marc Grondin suggère donc que celle-ci se fasse sur une base régulière, suivant le kilomé-trage ou encore aux 6 mois, en raison de notre climat.

Filtre à air et bougies• À 20 000 km, son équipe a par ailleurs procédé à une inspection générale, sui-vant les recommandations du manufac-turier. Le fi ltre à air a été remplacé, et un problème a été détecté sur une pièce de la conduite. Comme la voiture était toujours sous la garantie, Marc a conseillé de faire faire cette réparation par un concessionnaire.

• « Les bougies et autres pièces périphéri-ques sont inspectées selon le kilométrage ou les recommandations des constructeurs. On les change habituellement vers 96 000 km, mais dans le cas de l’Accord 2007, cette opération se fait plutôt à 160 000 km.

Dans ce cas, il est par conséquent extrême-ment important d’enlever les bougies pour les inspecter aux 48 000 km, et de les net-toyer afi n d’éviter qu’elles saisissent. »

Économies notablesChez Marc et Michel, une inspection com-plète coûte une soixantaine de dollars ; ce qui inclut un rapport écrit et un suivi pour s’assu-rer que le client est informé des travaux à exécuter, de sorte qu’il n’y ait pas de surprise lorsque vient le temps de les effectuer.

« Une bonne démarche doit passer par plusieurs points importants, rappelle-t-il. La vérifi cation de la qualité des huiles et liqui-des, incluant l’antigel, ainsi que des phares, de la conduite, et du système de freinage sont des étapes essentielles.

Et il ne faut surtout pas oublier l’huile à transmission automatique. Celle-ci étant complexe et fragile, il vaut mieux débour-ser 150 $ pour en remplacer le lubrifi ant, plutôt que de débourser 2 000 $ et plus pour faire réparer ou remplacer une boîte de vitesses, souligne-t-il. »

Certifi é Clé Verte, et membre du réseau

Garage recommandé CAA-Québec, le Centre

Technique Marc et Michel a été ouvert en 1993.

www.garagemarcetmichel.com

Cet article est le premier d’une série qui présentera des cas concrets de clients qui ont fait affaire avec des spécialistes de l’entretien préventif. Marc Grondin propose à sa clientèle deux inspections complètes par année, soit lors du changement de pneus ou de vidanges

d’huile. Quant à l’Accord 2007, elle y est maintenue dans un état impeccable.

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| www.autosphere.ca | Avril 2011 | Le Garagiste | 47

Comme il y a une profusion de roues d’alliage, sensibles au calcium, leurs surfaces de contact se corrodent et se

marient mal au moyeu. Si on ne les nettoye pas adéquatement, il y a des risques qu’elles se desserrent.

Il faut les détartrer, nettoyer également les moyeux et lubrifi er ceux-ci, et en informer le client en lui indiquant qu’une roue ne peut être bien équilibrée que si elle adhère parfaitement à la machine.

À vérifi er après 80 kmOn doit par ailleurs vérifi er le fl an des boulons

afi n d’être sûr qu’il n’est pas usé, puisqu’il est important qu’il ait le bon angle, éviter de lubri-fi er les fi lets afi n que le couple de serrage ne soit pas faussé…. et le vérifi er après 80 km !

Je suis sûr que certains réagissent déjà en disant : « Hé, personne fait ça. Ça fait des années que j’installe des pneus et j’ai jamais eu de problèmes ». Eh oui, il faut des années avant de changer nos habitudes.

Il est recommandé par les constructeurs d’inscrire sur la facture le kilométrage et le couple de serrage auquel on s’est conformé, et d’inviter évidemment le client à revenir. Il

en va de sa satisfaction, de sa sécurité et de votre réputation.

Facturez au juste prixDire qu’on s’imagine qu’il n’y a rien de com-pliqué à changer des pneus… et je n’ai même pas abordé la question des systèmes de sur-veillance de la pression ! Facturez comme il se doit. Ce qu’on fait vaut le juste prix.

Pssst…. Ne participez pas au festival des enjo-liveurs perdus. Veillez à bien les réinstaller.

Membre des réseaux CAA-Québec, de NAPA AUTOPRO et de

OK Pneus, Daniel Grenier est propriétaire de Trafi k Pneus &

Mécanique, situé à Trois-Rivières.

PAR DANIEL GRENIER

> daniel@trafi k.qc.caUn problème courant

Des roues dans le décor ?Si on demandait à plusieurs garagistes s’il est arrivé que des clients perdent

des roues, la grande majorité répondrait « Jamais ». Curieusement, les assureurs

disent que c’est la principale cause de réclamation. Trouvons l’erreur.

Le pont élévateur à ciseaux EFX60 de Rotary Lift a été lancé lors du récent Salon de la NTEA à Indianapolis. (Photo NTEA)

PAR ÉRIC DESCARRIES > [email protected] camionnettes

Nouveau pont élévateur EFX60C’est à l’exposition de la National Truck Equipment Association qui s’est

tenue en mars à Indianapolis que Rotary Lift a dévoilé le EXF60.

Il s’agit d’un pont élévateur à ciseaux ancré au sol, très robuste, dont les caractéristiques rendent l’installation et

les opérations plus rapides et plus faciles.

Doté d’une selle comprenant des adap-tateurs rabattables, il inclut une gamme

infi nie d’ajustements permettant aux tech-niciens de placer ceux-ci de façon précise.

Ces adaptateurs peuvent même tourner sur eux-mêmes afi n qu’on soulève par le châssis ou les essieux tout véhicule de poids moyen ou allant jusqu’à 60 000 livres.

Ultra-robustesComme les ponts élévateurs à ciseaux ont tendance à s’user plus vite, Rotary a procédé à des essais allant jusqu’à 30 000 cycles, l’équivalent de 15 à 30 ans de service.

Les articulations de centrage sont plus lourdes et leur résistance, selon le manu-facturier, est 33 % supérieure aux ponts équivalents. Les axes de pivot sont 37 % plus robustes et ont 12,5 % plus de surface pour les paliers.

Ces axes sont protégés par des plaques 59 % plus résistantes que celles d’autres ponts à ciseaux de même type. Testé par ETL et certifié ALI, le EFX60 de Rotary, est en outre équipé d’un système de ver-rouillage breveté. www.rotarylift.com

P N E U S E T R O U E S

Page 48: Le Garagiste Avril 2011

48 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

R E L È V E

Et pourtant, force est de constater que le secteur automobile demeure toujours le parent pauvre au niveau

de la relève parmi la quarantaine de corps de métiers représentés à ces compétitions.

Attirer et mieux formerLes métiers de l’automobile n’ont toujours pas la cote auprès des jeunes en raison de préjugés tenaces sur les conditions de travail. Cela explique en partie le taux d’abandon élevé dans les écoles et aussi, hélas, chez les apprentis.

Mais d’autres causes sont à la source de cette désaffection et font l’objet d’une forte implication de la part de l’AIA, principale organisation nationale représentant les inté-rêts du marché secondaire de l’auto mobile.

Ces causes se retrouvent dans le faible soutien tactique aux centres de formation et, également, à l’intérieur même des entre-prises des services automobiles.

Contribution souhaitéeL’évolution technologique sans précédent qui a caractérisé l’industrie automobile au cours de la dernière décennie n’est pas près de ralentir avec l’arrivée des véhicules hybrides et électriques.

Le principal enjeu pour les écoles consiste donc à mettre à jour le contenu de leurs cours et, surtout, à disposer des outils et des équipements nécessaires pour faire en sorte que les étudiants bénéficient d’un apprentissage adéquat.

L’AIA cherche à sensibiliser les centres de formation ainsi que les entreprises de mécani-que, de carrosserie, de pièces automobiles et

de recyclage aux bienfaits pour ces écoles de disposer d’outils d’apprentissage performants.

Pourquoi, par exemple, nos étudiants ne pourraient-ils pas tous avoir accès à des véhicules d’expérimentation sur les lieux d’apprentissage ?

Des apprentis à accompagnerLe ratio compagnons/apprentis, comme le démontre une récente étude du CSMO-Auto, s’est détérioré au cours des 10 dernières années au Québec. Dans la région de Montréal, par exemple, le nombre de compagnons mécani-ciens 1ère classe a chuté de près de 20 % entre 1999 et 2007, alors qu’au cours de la même

période, celui des apprentis de 1ère année bondissait de 80 %. L’étude conclut également qu’il devient de plus en plus diffi cile pour un apprenti de progresser dans son emploi en vue d’atteindre le statut de compagnon. L’une des solutions à ce problème consiste à met-tre en place des mécanismes de maillage compagnons/apprentis à l’intérieur même des entreprises.

L’AIA veut faire une promotion active de cette pratique d’accompagnement qui contribuera à favoriser la progression profes sionnelle et la rétention de la relève.

Me Claude l’Écuyer est conseiller principal de l’AIA Canada,

attaché à la division du Québec

PAR CLAUDE L’ÉCUYER

> [email protected]

Claude Côté, formé au Centre de formation professionnelle de l’Automobile, situé à Sainte-Thérèse, sera l’unique concurrent du secteur automobile au sein de l’équipe canadienne qui participera au 41e Mondial des Métiers, qui se tiendra à Londres du 5 au 8 octobre 2011.

Claude, qui a aussi remporté la médaille d’Argent aux dernières Olympiades québécoises et l’Or aux Olympiades canadiennes de 2010, fait partie de la jeune cohorte qui constitue une relève du meilleur choix.

Formation de la relève

Soutenir les formateurs : une missionDepuis la mise sur pied il y a plus de 10 ans des Olympiades canadiennes des métiers et

de la technologie, placées sous l’égide de Compétences Canada, les équipes du Québec

ont performé d’une façon exceptionnelle en termes de participation et de médailles.

Page 49: Le Garagiste Avril 2011

| www.autosphere.ca | Avril 2011 | Le Garagiste | 49

R E L È V E PAR GUY O’BOMSAWIN > [email protected]

Dans une robe signée BASF Carisma, cette Camaro entièrement fi nancée par un groupe de partenaires reliés à l’automobile, est un pur produit de Compétence Rive-Sud ; en voici les caractéristiques.

Entièrement remise à neuf par les élèves, remontée à la clé dynamométrique et équipée d’un ordinateur programmable pour la gestion du rendement moteur, le véhicule comprend des vitres en Lexan, des sièges de course, des ceintures de sécurité 5 points, une cage de sécurité 6 points, un moteur 5.7 litres de 400 chevaux, un turbo hydramatique 350 conçu pour la course, et un différentiel Ford de 9 pouces également conçu pour la course.

Cette Camaro répond par ailleurs à toutes les normes de la NHRA – National Hot Rod Association.

Le groupe du Défi CFCRS était formé d’Éric Dumont, enseignant en carrosserie, Jéssica Parent, Claude Tessier, enseignant en mécanique, Jean-Francois Audrain, David Morin Aziz, et Anthony Landry.

La formation à son meilleur

Un échantillon sans pareilVous n’avez pu être au Grand Forum du 9 mars ? Dommage. En

plus de l’expertise propre au quotidien de l’industrie, on y avait

une vitrine sensationnelle de celle de nos centres de formation.

Aucun amateur de performance, de course voire même d’accélération n’a pu résister, dont Marc Migneault,

de l’Office de la protection du consom-mateur, qui a en aussi la passion comme violon d’Ingres.

Entièrement refabriquée pour l’accéléra-tion, son banc d’essai étant la célèbre piste de course Napierville, la Camaro et son écu-rie y avaient une place d’honneur.

À deux vitessesBolide à double vocation, constamment amélioré par les élèves du Centre de formation Compétence Rive-Sud de La Prairie, sous la direction des enseignants Claude Tessier et Éric Dumont, le véhicule est le symbole même du dépassement.

Il fait d’ailleurs le pont entre ces grandes pas-sions que sont celles de la mécanique et de la carrosserie les plus poussées, et de ce qu’elles ont d’essentiel dans le vécu quotidien, qu’il soit d’ordre sportif ou purement conventionnel.

Sur la bonne voieAu-delà du laboratoire dont on pourrait le qualifi er, il est l’instrument par excellence d’une initiative appelée Défi CFCRS auquel d’autres centres de formation participent annuellement lors d’une compétition tenue début juin depuis 9 ans.

Ce Défi offre l’occasion à plusieurs dizaines de jeunes fanatiques de vitesse de se mesurer où il faut, plutôt que de se prêter à ce genre d’exercice dans les rues ou sur les routes, les incitant ainsi à opter pour cette voie.

Page 50: Le Garagiste Avril 2011

50 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

P U B L I R E P O RTA G E PAR SHIRLEY BROWN > [email protected]

57e Congrès de Bestbuy

Un événement de prestigeLe mois dernier, Bestbuy Distributeurs tenait sa 57e rencontre annuelle des

actionnaires et décernait le prix du fournisseur de l’année. C’était aussi l’occasion

d’une journée d’accueil et d’une expo-vente au siège social et à l’entrepôt.

L’assemblée générale annuelle a culminé avec un souper méditerranéen et la guitare flamenco enflammée

de l’artiste canadien Johannes Linstead, accompagné de son groupe. C’est le départ prochain d’une croisière sur la Méditerranée, organisée par Bestbuy ce printemps, qui a inspiré cette thématique.

On y a par ailleurs présenté le conseil d’admi-nistration de 2011, constitué du président réélu Dale Devlin, d’Halton Automotive ; les autres réélus sont le vice-président Doug Squires, de Colonial Auto Parts & A.P.M., le secrétaire-trésorier Farrukh Alam, d’Alam’s Auto Parts, Claudio Sceppacerqua, de Young Automotive Professionals, Brad Nahorney, de Sapphire Auto et Don Harvey, de Central Transport Refrigeration.

Deux nouveaux administrateurs ont en outre été nommés : Ghazi Mankal, de Canadian Auto Part Suppliers et Gino Morelli, de Pièces d’auto G.C.M.

Jeff VandeSande, président de Bestbuy, et Howie Mackenzie ont dévoilé le nom du fournisseur de l’année, PROMAX, auquel ils ont remis la plaque Horace J. Pratt. Ce prix a été reçu par Ramzi et Sam Yako.

De plus, Bestbuy y a fait connaître sa contri-bution 2011 à l’hôpital des enfants malades de Toronto, soit 15 000 $ ; ce qui porte à 628 000 $ le total de son appui fi nancier à cette institution.

Dale Devlin, le Dr Robert Hamilton, de l’hôpital des enfants malades, Ghazi Mankal, Farrukh Alam, Brad Nahorney, Don Harvey,

Claudio Sceppacerqua, Gino Morelli, Doug Squires et Jeff VandeSande, président de Bestbuy

La journée d’accueil et l’Expo-vente Bestbuy attirent toujours beaucoup de gens de l’industrie, invités à découvrir les nouveautés.

Étaient présents à la journée d’accueil et à

l’Expo-vente Bestbuy : Richard Cliche, d’Entrepôt

Auto Québec, Clément Samson, de Distribution Pièces d’auto

Rive-Sud et Bernard Lefebvre, de Bestbuy Distributeurs.

Page 51: Le Garagiste Avril 2011

Maintenant, nous offrons un service complet!

©, 2010, Ashland Canada Corp.

ValvolineMD offre maintenant une gamme complète de produits chimiques pour entretien automobile Série professionnelle Valvoline. Avec la Série professionnelle Valvoline, vous obtenez un vaste choix de produits, de services et de solutions de qualité professionnelle, tous appuyés par des programmes de marketing qui sont parmi les meilleurs dans l’industrie. La Série professionnelle Valvoline offre aux consommateurs le meilleur rapport qualité-prix et vous aide à augmenter vos ventes.

Page 52: Le Garagiste Avril 2011

52 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

G E S T I O N

Gérer la performance globale de l’entreprise, c’est fixer l’orientation que vous souhaitez lui donner à

moyen et long termes. Une fois l’orientation défi nie, vous serez plus en mesure d’établir vos priorités de travail. Le tout débute par votre vision.

Quelle est votre vision ?Un vieil adage dit : « Si tu ne sais pas où tu vas, tu arrives ailleurs ! ». Cet adage s’applique à nos entreprises chaque fois que le patron ne sait pas où il va, puisque ses collègues le savent encore moins.

Pour donner du dynamisme à votre entre-prise, vous devez clarifi er la destination que vous comptez atteindre, et partager cet objectif avec tous ceux qui vous suivent.

C’est ce qu’on appelle avoir une vision. Pour bien arrêter votre vision, imaginez de quelle manière vous aimeriez décrire votre entre-prise dans cinq ou dix ans.

Cette vision plus large doit s’accompagner d’une vision concrète de ce que vous vous engagez à livrer au quotidien.

Quels sont vos objectifs ?Pour atteindre la destination que vous vous êtes fi xée plus haut, vous devrez vous don-ner des objectifs progressifs. Que devrez-vous réussir spécifi quement chaque année afi n d’y arriver ?

Si Être reconnu par les consommateurs

comme le meilleur choix pour l’entretien et

la réparation de véhicules de votre commu-

nauté est votre vision, demandez-vous ce que vous devez faire concrètement pour y arriver, et traduisez les réponses en objec-tifs que vous répartirez dans le temps.

Identifi er des défi sLes objectifs peuvent êtres multiples et variés, passant de l’image et du service à la clientèle, à l’amélioration de la constance des bilans des véhicules qui entrent dans l’atelier.

Un exemple de ceci pourrait se lire comme suit. Que tous s’entendent, d’ici la fi n de

juin 2011, sur une procédure uniforme pour

effectuer l’inspection de chaque véhicule.

N’hésitez pas à rehausser les objectifs. Il faut qu’ils comportent un élément de défi

qui amène chacun à se surpasser. S’ils sont trop facilement atteignables, vos collègues ne feront pas suffi samment preuve de créa-tivité pour les atteindre.

Faire connaître et mesurerVision, mission et objectifs devront être connus de tous. Vous devez partager vos rêves pour que vos collègues vous aident à les réaliser, et tenir pour ce faire des réunions d’affaires.

Défi nir clairement ce qu’il y a lieu de faire pour les concrétiser, et partager votre désir d’atteindre vos buts est primordial, mais encore faut-il qu’ils sachent de quelle façon y participer si vous voulez qu’ils s’y engagent.

Le dernier maillon de la chaîne est de mesu-rer les résultats. Vous vous devez de vérifi er régulièrement le niveau d’avancement vers l’atteinte des objectifs et, chemin faisant, de corriger le tir au besoin.

Célébrer les succèsN’oubliez surtout pas de célébrer les succèsavec votre équipe. Soulignez toute étape importante vers l’atteinte de vos objectifs de façon concrète et différente du quotidien.

La reconnaissance augmente la satisfaction des collègues, les incite à garder le rythme et à s’impliquer encore plus.

Bonne gestion, et à la prochaine !

NDLR - Pour en savoir davantage au sujet de la mission,

consultez l’article Vision et mission : 1ère étape pour devenir

une entreprise de classe mondiale, paru dans Le Garagiste

d’avril 2008.

PAR MARIUS D’ESCHAMBEAULT

> [email protected] les résultats

Gérer la performance globale de l’entrepriseDans l’article précédant intitulé Gérer ça compte, nous avons exposé les

trois piliers qui conduisent à une compétitivité et à une prospérité accrues.

Cette fois, nous explorons davantage chacun de ces piliers.

N’hésitez pas à rehausser les objectifs.

Il faut qu’ils comportent un élément de défi

qui amène chacun à se surpasser... encore

faut-il qu’ils sachent de quelle façon y parti-

ciper si vous voulez qu’ils s’y engagent.

Page 53: Le Garagiste Avril 2011

| www.autosphere.ca | Avril 2011 | Le Garagiste | 53

I N I T I AT I V E S PAR GUY O’BOMSAWIN > [email protected]

ANNONCEURSAffi nia Canadawww.affi niagroup.com 13AGNA Freinswww.agnabrakes.com 7AIA Canadawww.aiacanada.com 21April Super Flowww.aprilsuperfl o.com 56Auto-jobs.cawww.auto-jobs.ca 6Blue Streak - Hygrade Motorwww.bluestreak.ca 3Coventawww.coventa.ca 16-17-18Duret et Landrywww.duretetlandry.com 23Federal Mogulwww.federalmogul.com 9Gateswww.gates.com 14Gem-Carwww.gem-car.biz 54Genesis LED Solutionswww.genesisledsolutions.com 19MAS Industrieswww.mas-industries.com 24-25Merithian Products Corp.www.merithian.com 17Mevotechwww.mevotech.com 35Mobil 1www.mobiloil.ca 41Napa Auto Partswww.napacanada.com 55Napa Excellencewww.napaexcellence.ca 49Napa Pièces d’autoswww.napacanada.com 40-42NGK Sparks Plugs Canadawww.ngksparksplugs.ca 45Pennzoilwww.pennzoil.com 39Pièces Automobiles Lecavalierwww.lecavalier.com 37Promecanixwww.promecanix.com 38Ronnoco Saleswww.ronnocosales.com 16Rotary Liftwww.rotarylift.com 43

Shad’s R&R 15-34POUR LES ENFANTS

POUR LA DISTROPHIE MUSCULAIRE

Shell Canadawww.shell.ca 2SPG Internationalwww.spginternational.com 18Tennecowww.tenneco.com 5-8Valvolinewww.valvoline.com 11-51Vast-Autowww.vastauto.com 36VL Communicationswww.vlcom.com 33

C’est tantôt avec nostalgie tantôt avec des yeux tout neufs que les mordus d’autos ont été ébahis par la réplique

de la station-service de 1954 qui a été le clou de ce salon.

Beaucoup se revoyaient dans les luxueuses, élégantes et impressionnantes voitures de l’époque, ou dans cette coccinelle aussi mythique qu’exotique et de classe tout à fait à part.

L’impact du passéUn choc à tous égards que cette réplique, dont le fait de constater que chaque époque a une avant-garde qui au fi l des ans devient une arrière-garde dont il faut pourtant rete-nir l’essentiel.

L’expérience a été fort révélatrice en rappe-lant notamment combien il est important de savoir entretenir une image qu’on a de prime abord voulu belle et un service qu’on a tenu à être de première classe, toutes époques confondues.

Elle a aussi été très étonnante du fait que de nombreux articles des années 50 et 60, dont le téléphone à cadran, témoignaient de l’effarante évolution qu’on connaît, aux côtés d’annuaires depuis longtemps disparus.

Or ces annuaires, le Marcotte entre autres, transportaient comme par magie ceux qui les consultaient, puisqu’ils y retrouvaient à la manière d’aurefois les coordonnées de noms de parents, de proches et d’entrepri-ses jadis réputées.

Tout un étalageCouleurs, design, Imperial 1961, Fargo 1952, moteur HEMI Chrysler 1951, essence à 36,5 ¢ le gallon, publicité des années 1910 à 1950 : tout y était pour exalter les connaisseurs et renverser les non-initiés.

Telle est la façon éclatante qu’a trouvé CAA-Québec, avec la collaboration des Belles Autos d’Hier, d’attirer l’attention sur les services automobiles et sur la fi erté d’être des professionnels de l’entretien.

Au Salon de Québec

Des heures au garage !Des milliers de visiteurs du Salon de l’auto de

Québec en ont eu plein la vue à la mi-mars, et

auront dans la mémoire longtemps ce qu’ils y auront

vécu par un sensationnel retour sur le passé.

Page 54: Le Garagiste Avril 2011

54 | Le Garagiste | Avril 2011 | www.autosphere.ca |

L E D E R N I E R M O T

Certains fondent leur approche sur le fait « qu’ils sont en affaires pour faire de l’argent ». C’est bien, mais ce ne doit pas

être l’objectif premier. Si engranger des profi ts est votre seule préoccupation, vous ne réussirez qu’à vous créer de perpétuels casse-têtes.

Votre local sera trop cher, les employés seront diffi ciles à trouver parce que vous ne voudrez pas les payer convenablement, les clients seront trop exigeants, le taux horaire ne sera jamais assez élevé, le prix des pièces sera trop cher, vous ne ferez pas assez de profi ts ou vous perdrez de l’argent.

La bonne approcheDans toute entreprise, petite ou non, ate-liers indépendants inclus, l’objectif premier du propriétaire est d’axer sa mission sur faire et offrir ce qu’il y a de mieux, qu’il s’agisse de produits ou de services.

Effectuer les travaux selon les plus hautes normes, livrer à temps au prix convenu et à

la satisfaction du client en font partie. Pour s’en convaincre, il suffi t de prendre connais-sance de la mission des entreprises qui sont synonymes de réussite.

Toutes, sans exception, fondent leur pros-périté sur des critères de qualité en matière de compétence du personnel et de service à la clientèle. C’est ainsi que vous créez une culture d’entreprise et une productivité qui conduit à la profi tabilité.

Une affaire d’équipeCette valeur ajoutée qu’est la productivité est une affaire d’équipe. N’ayez pas peur de bien payer vos techniciens. Investissez dans la compétence par la formation conti-nue. Traitez votre personnel avec respect et faites- lui sentir qu’il contribue à la crois-sance de votre entreprise.

Peut-être avez-vous l’impression que les employés bien payés vous privent d’un profi t immédiat, mais ils représentent en

réalité un investissement à long terme qui est indissociable de cette productivité qui conduit à la profi tabilité.

Donner l’exempleComme chef, vous devez en outre donner l’exemple en vous inscrivant à des cours, des sessions et des congrès, sinon au Grand Forum annuel de l’AIA-Québec, afi n de par-faire vos connaissances et de les partager avec votre personnel.

Il est aussi important d’exercer ce genre d’infl uence sur 4 employés que sur 400, parce qu’il vous appartient de livrer à temps et à juste prix un véhicule qui aura été entretenu ou réparé de façon impeccable, et à la satisfaction du client.

Les hommes d’affaires qui ont comme pre-mier objectif de se concentrer sur la totale satisfaction de la clientèle enregistrent des profi ts qui les rendent prospères : c’est un fait irréfutable.

Productivité

Compétence et prospéritéGaragistes, conseillers à la clientèle, techniciens, gestionnaires, tous

reconnaissent que la prospérité d’une entreprise repose sur l’apport personnel,

la valeur ajoutée par chacun, au-delà du rôle qui lui est confi é.

PAR RENÉ PRIMEAU

> [email protected]

Page 55: Le Garagiste Avril 2011

Chez NAPA, notre ligne complète de pièces de châssis est conçue de façon précise pour résister même aux conditions routières les plus difficiles. De plus, nous avons des pièces pour pratiquement toutes les marques et tous les modèles, vous offrant ainsi les pièces de châssis que vous recherchez. Grâce à ce savoir-faire, NAPA assoit sa réputation depuis 80 ans. Alors, en matière de pièces d’auto, vous pouvez faire confiance à NAPA. Nos pièces font beaucoup de chemin, tout comme le châssis des véhicules de vos clients. napacanada.com 1 866 438-6272

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Page 56: Le Garagiste Avril 2011

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Page 57: Le Garagiste Avril 2011

CLIMATISÉAIR

SUPPLÉMENT 2011

Page 58: Le Garagiste Avril 2011

22

NOUVEAUX PRODUITS

I SUPPLÉMENT AIR CLIMATISÉ 2011 I autosphere.ca

L es chercheurs ont par conséquent mis au point un réfrigérant moins

nocif, le R-134a, qui correspond à un standard qui sera valide jusqu’en 2017, et dont le potentiel de ré-chauffement planétaire est beaucoup moins élevé que le R12.

Il sera cependant progressivement remplacé d’ici à 2017 par un nouveau gaz encore nettement moins domma-geable, le HFO-1234yf, qu’on trou-vera incessamment dans certains des prochains modèles des constructeurs automobiles.

Toujours plus performantIl va donc de soi qu’il faille continuer à se procurer un équipement perfor-mant de récupération du R-134a, tel

Unités d’entretienAu diapason des normesDes décennies se sont déroulées depuis que les premiers gaz réfrigérants furent utilisés. Jusqu’à ces dernières années, on y relevait des effets désastreux au niveau de la destruction de la couche d’ozone.

le modèle 34988 de Robinair, qui comprend un système d’injection de colorants UV et d’impression des don-nées d’entretien.

Entièrement automatiques, ses unités combinent simplicité et précision dans la récupération, le recyclage, la vi-dange, la détection de fuites et le rem-plissage, comme l’indique Jean-Yves Delfosse, qui distribue entre autres les produits Robinair.

« Nos machines sont tout à fait confor-mes aux normes actuelles et continue-ront d’être complètement opération-nelles d’ici 2017, dit-il. Entre-temps, les ingénieurs s’apprêtent à mettre au point des appareils spécialement conçus pour le HFO-1234yf. » La 34988, de Robinair, dernier cri en matière d’entretien

Raynald Bouchard [email protected]

Page 59: Le Garagiste Avril 2011

Que vous ayez les pieds froids ou le cœur chaud, nous nous y connaissons

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Page 60: Le Garagiste Avril 2011

François Charron [email protected]

44

INTERVIEW

I SUPPLÉMENT AIR CLIMATISÉ 2011 I autosphere.ca

Dans l’industrie automobile depuis 1985, et chez MACS - Mobile Air

Conditioning Society depuis 1997, Paul parcourt les principales villes américaines afin d’y tenir des séances d’information et de formation.

Il était donc au congrès de 2011, dont le programme comprenait des études de cas, des démonstrations, des présentations sur le diagnostic des systèmes, l ’électronique, les nouveaux réfrigérants et les équipe-ments. Voici de quelle façon il nous a décrit l’avenir.

À quoi devons-nous nous attendre ?Comme la taille des systèmes de cli-matisation diminue, qu’ils consom-ment moins de réfrigérant et que les tolérances entourant les fuites sont plus strictes, il deviendra de plus en plus complexe et ardu d’en faire le diagnostic. Or, ces systèmes devront se conformer à des réglementations de plus en plus rigoureuses.

Il est donc nécessaire d’avoir de l’équipement de diagnostic à la fine pointe et de se tenir à jour par tous les moyens possibles tels, outre

Paul DeGuiseppi est directeur des services de formation chez MACS et Maître certifié

ASE L1 en mécanique automobile.

Expert de MACSEntrevue avec Paul DeGuiseppiQuiconque va ou est allé au congrès international de MACS, qui se tient fin janvier aux États-Unis, a entendu parler des sessions de Paul DeGuiseppi, ou a assisté à l’une d’elles.

des sessions, les webinaires, les expositions, les congrès, les maga-zines spécialisés, et même le web, afin de s’assurer de la qualité de son travail et d’être conforme aux règle-ments ainsi qu’aux spécifications et aux exigences des constructeurs.

Que savez-vous du réfrigérant HFO-1234yf ?GM a annoncé qu’elle équipera la totalité de sa production de 2013 avec ce nouveau réfrigérant. Pour le marché secondaire cependant, au-cune mise à niveau ne sera permise, ni même offerte. Ce réfrigérant, qui n’est pas encore sur le marché à grande échelle, est désigné soit par HFO-1234yf ou R-1234yf.

Où en sont les fournisseurs d’équipement ?Jusqu’à présent, il n’existe aucun équipement pour manipuler ce réfrigérant; on y travaille cependant. Comme il s’agit d’un gaz légèrement inflammable, cet équipement devra être doté de dispositifs de sécurité. I l n’existe encore sur le marché aucun équipement ou dispositif en mesure de l’identifier.

Quelle est la tendance en Europe ?L’industrie y utilise encore le R-134a, mais prévoit elle aussi adopter le HFO-1234yf. Certains modèles 2012 vendus plus tard au cours de l’année auront probablement ce réfrigérant, et cela ira en augmentant.

Tels étaient les propos de Paul DeGuiseppi lorsque nous l’avons inter-viewé en mars. Le 18 mai, il sera chez Spectra Premium, à Boucherville, afin d’y tenir une session de formation à la demande de ce manufacturier.

Page 61: Le Garagiste Avril 2011

5autosphere.ca I SUPPLÉMENT AIR CLIMATISÉ 2011 I

Plainte du clientChaque printemps, le propriétaire de ce véhicule fait recharger son système de cl imatisation. I l y a évidemment une fuite que per -sonne n’est parvenu à détecter.

Dans le présent cas, nous faisons face à un problème de fuite très lente. Un défi qui peut donner du fil à retordre si la procédure de diagnostic n’est pas bien suivie.

Première étapeN o u s e f f e c t u o n s d ’ a b o rd u n e inspection visuelle complète des composantes, à la recherche de traces de résidus huileux que le réfr igérant aurait pu laisser en s’échappant.

Rien de visuel n ’est décelé. Au moment de brancher les mano-mètres pour mesurer la pression statique, nous constatons que du colorant a déjà été injecté dans le système en dévissant les bou-chons des raccords.

Lampe ultrav io lette à la main, nous revérifions tout le système minutieusement : aucune trace de fuite…

Test à l’azoteNous décidons de le pressuriser à l’azote à raison de 200 lb/po2, à

Étude de casDétection de micro-fuites

Jean-Luc Sauriol [email protected]

Jean-Luc Sauriol est président fondateur d’OBD3 Solutions qui offre des milliers de solutions en

ligne, des vidéos de formation et un soutien technique maintenant par télémétrie. Cette nouvelle

approche a l’avantage d’offrir de la formation sur mesure axée sur la résolution du problème.  

 

  Fig. 3

Fig. 2

Fig. 1

 

l’aide de manomètres numériques, figure 1, puis nous attendons une vingtaine de minutes afin de voir de quel côté – basse ou haute pression – il y aurait une baisse indiquant une fuite. Comble de malheur, aucune baisse…!

Ultime recoursSans nous la i sser décourager, n o u s p o r t o n s l a p r e s s i o n à 300 lb/po2. Après une heure, une baisse est enregistrée du côté haute pression.

En utilisant un savon spécial « Big Blu », figure 2, nous badigeonnons les composantes du côté haute pression du compresseur jusqu’à la valve d’expansion. On découvre enfin la fuite, qui se situe au niveau du raccord situé entre le tuyau d’entrée du condenseur et celui-ci.

VÉHICULE : DODGE RAM 1500 1997, MOTEUR 5,2 LITRES

Comme les matér iaux u t i l i sés pour la fabrication du tuyau hau-te-pression, en aluminium, et du condenseur, en cuivre, sont diffé-rents, la corrosion a provoqué une micro-fuite. Figure 4

Conclusion A p r è s avo i r v i d é l e sys t è m e, nous avons procédé au nettoya-ge des tuyaux e t du ra c co rd , remplacé les joints toriques, et l ’ avons rechargé après l ’ avo i r m i s s o u s v i d e p o u r é v a c u e r toute humidité. Le client est re-parti avec le sourire.

Rédigé par Dany Leblanc, formateur et collaborateur

www.obd3solutions.com

Fig. 4

BULLETIN TECHNIQUE

Page 62: Le Garagiste Avril 2011

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Identificateur de liquides frigorigènesInnovateur, le Neutronics Ultima ID permet d’analyser et d’ iden-tifier rapidement les liquides fri-gorigènes approuvés par le pro-gramme EPA SNAP et d’afficher les taux de réfrigérants détectés dans le système de climatisation. Il est muni d’un bloc d’alimenta-tion rechargeable, de pinces pour le brancher à la batterie et d’une imprimante intégrée pour facili -ter la facturation.www.neutronicsinc.com

Lampe baladeuse à DEL

Sans fi l et plus bril lante qu’une lampe de 75 W, la nouvelle bala-deuse rechargeable Hemiplus à DEL de Cliplight a une autonomie de 8 h. Ergonomique, elle projet-te un large faisceau lumineux qui éclaire sans créer de zones om-bragées ou surexposées. La pile lithium-ion se recharge en 4 h.www.cliplight.com

Détecteur de fuites amélioréCe détecteur de fuites est muni d ’un capteur d ’é lectro lyte lon -gue durée qui détecte les nou-veaux HFC tels les R134a, R410a, R404a, R407c et R507, ainsi que tous les gaz de types HCFC (R22) et CFC (R12), y compris les mé-langes d’hydrocarbures approuvés par le programme SNAP. Le mo-dèle 580951 indique l’importance et l’emplacement exact de la fuite. www.cliplight.com

Système de filtrage Dual Recycle GuardFabriqué par Airstep, le nouveau système de filtrage automatique pour ré f r igérant capte débr is, agents d’étanchéité et autres pol-luants susceptibles de s’introduire dans le système de climatisation. Aucune connaissance technique n’est requise pour l ’ installation, et l’appareil passe automatique-ment du mode récupération au mode recharge. De plus, l ’appa-reil relie simultanément les côtés haute et basse pression. www.airsept.com

Mis au point par CPS, le modèle AR2700 est une un i té semi -auto -matique équipée d’un compresseur alternatif de 1/3 HP muni d ’un condenseur intégré qui lui permet de fonction-ne r même l o rsque l a température ambiante est élevée, d’un évapora-teur intégré pour protéger le compresseur contre un dé-bordement causé par un retour, d’une cartouche déshydratante de 16 po3 et d’un séparateur d’huile de 0,7 µ. La séquence de charge-ment automatique est program-mable et l’AR2700 est compatible avec les grandes marques de liqui-des frigorigènes.www.cpsproducts.com

Unité de recharge, recyclage et récupération

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> par François Charron [email protected]

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BULLETIN TECHNIQUE

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• Affiche le pourcentage actuel de R12, R134a, R22 et d’air dans le système ou réservoir• Purge d’air• Alarme d’hydrocarbures visuel et auditoire• Port d’imprimante intégré• Homologué UL satisfaisant à la norme SAR J-2210

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• Unité entièrement automatique combinant simplicité et précision• Récupération, recyclage, vidange, détection de fuite et remplissage pour le R-134A• Autres fonctions: détection de fuite de vacuum, remplissage de réfrigérant, purge d’air et vidange d’huile automatiques, gestion de réfrigérant, et plus encore.• Répond aux normes J2788

Aux États-Unis, l’Agence de pro-tection de l’environnement se

prépare également à interdire ce gaz fluoré de type HFC, au potentiel de réchauffement planétaire très élevé, lequel sera remplacé par le HFO-1234yf, dont le PRP n’est que de 4.

Avantages indéniablesNettement plus eff icace que le R-134a, le nouveau réfrigérant a une incidence très positive sur la consom-mation de carburant, se dissipe en 11 jours dans l’atmosphère, plutôt qu’en 13 ans, et ne nécessitera que très peu de modifications pour être adapté aux systèmes actuels.

Parmi les autres solutions de rem-placement du R-134a, il y avait le

Les normes et les tolérances des composantes des systèmes de climatisation récents vont de pair avec l’emploi d’un réfrigérant plus écologique.

RéfrigérantsLe R-134a est en sursisLe glas est près de sonner pour le R-134a, puisqu’il est interdit aux constructeurs de vendre en Europe des véhicules dont le climatiseur en contiendrait et qu’il y sera banni à compter de 2017.

réfrigérant HFC-152a composé d’hy-drogène et très inflammable, d’un PRP de 140, et le R-744.

Même si ce dernier n’a qu’un PRP de 1, son utilisation aurait entraîné une modification majeure des présents systèmes, de même qu’un accroisse-ment de 30 % du coût de fabrication des climatiseurs.

On trouve le règlement européen au : www.epeeglobal.org/fileadmin/epeedocuments/EPEE FAQ sur F-Gaz.pdfv

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