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HEBDOMADAIRE SATIRIQUE NIGERIEN en furie RCCM/NI/NIA/2018/A/073/ NIF: 44 126/P N° 209 du lundi 21 décembre 2020 90.00.99.83 / 96.75.34.12 96.75.34.12 96.75.34.12 96.75.34.12 96.75.34.12 Email:[email protected] Siège Terminus, 1 er virage à gauche après l’Hôtel Terminus en venant du Rond point Grand Hôtel. PRIX : 300 F 4ème année Campagne présidentielle Un méga meeting du MPR-Jamhuriya à Tillabéri Déclaration des partis politiques membres de la «Coalition Bazoum» Salou Djibo découvre le vrai visage du PNDS-TARAYYA que seul le Président Issoufou refuse de voir Une situation sociopolitique explosive Élections législatives et présidentielle 2020-2021 Face à ce discours qui met les contestataires hors d’eux, souligne un observateur, s’organise une riposte digne de l’entêtement de faire de Bazoum le prochain président de la République alors que la Constitution le lui défend formellement. Cette violation de la Constitution, en son article 47, est un acte de provocation de trop. Mais elle met surtout les partis politiques, groupements de partis politiques et organisations de la société civile dans une posture délicate. Que décider à partir du moment où ceux qui sont au sommet de l’État se préoccupent peu du respect de la Constitution qu’ils violent délibérément et allègrement ? Un méga meeting a été organisé le dimanche 20 décembre 2020 à Tillabéri par le Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) accompagné par ses partis alliés. Des milliers et des milliers de militants et sympathisants ont pris part à ce grand meeting. Selon les informations de notre reporter sur place, le président de la coordination régionale du MPR- Jamhuriya de Tillabéri, Sadou Seydou, était le 1 er à prendre la parole pour un mot de bienvenue à la délégation. Il s’est réjoui de la forte mobilisation des militants du MPR-Jamhuriya et de leurs alliés. Le président et candidat du MPR-Jamhuriya, Albadé Abouba, était aussi fier de la forte mobilisation des populations qui sont sorties massivement l’accueillir et écouter son message par rapport à son programme de développement pour le Niger en général et pour le monde rural et la jeunesse en particulier. P.5

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  • HEBDOMADAIRE SATIRIQUE NIGERIEN

    en furie RCCM/NI/NIA/2018/A/073/ NIF: 44 126/PN° 209 du lundi 21 décembre 2020

    90.00.99.83 / 96.75.34.1296.75.34.1296.75.34.1296.75.34.1296.75.34.12Email:[email protected]

    Siège Terminus, 1er virage à gaucheaprès l’Hôtel Terminus en venant duRond point Grand Hôtel.

    PRI

    X : 3

    00 F

    4ème année

    Campagne présidentielle

    Un méga meeting du MPR-Jamhuriya à Tillabéri

    Déclaration des partis politiques membres de la «Coalition Bazoum»

    Salou Djibo découvre le vraivisage du PNDS-TARAYYA

    que seul le PrésidentIssoufou refuse de voir

    Une situationsociopolitique explosive

    Élections législatives et présidentielle 2020-2021

    Face à ce discours qui met les contestataires hors d’eux, souligneun observateur, s’organise une riposte digne de l’entêtement defaire de Bazoum le prochain président de la République alors quela Constitution le lui défend formellement. Cette violation de laConstitution, en son article 47, est un acte de provocation de trop.Mais elle met surtout les partis politiques, groupements de partispolitiques et organisations de la société civile dans une posturedélicate. Que décider à partir du moment où ceux qui sont ausommet de l’État se préoccupent peu du respect de la Constitutionqu’ils violent délibérément et allègrement ?

    Un méga meeting a été organisé le dimanche 20 décembre 2020à Tillabéri par le Mouvement Patriotique pour la République(MPR-Jamhuriya) accompagné par ses partis alliés. Des millierset des milliers de militants et sympathisants ont pris part à cegrand meeting. Selon les informations de notre reporter surplace, le président de la coordination régionale du MPR-Jamhuriya de Tillabéri, Sadou Seydou, était le 1er à prendre laparole pour un mot de bienvenue à la délégation. Il s’est réjouide la forte mobilisation des militants du MPR-Jamhuriya et deleurs alliés. Le président et candidat du MPR-Jamhuriya, AlbadéAbouba, était aussi fier de la forte mobilisation des populationsqui sont sorties massivement l’accueillir et écouter son messagepar rapport à son programme de développement pour le Nigeren général et pour le monde rural et la jeunesse en particulier.P.5

  • Page 2Le Canard en furie N°209 du lundi 21 décembre 2020

    NATION

    Amères véritésIl faut, impérativement et de toute urgence, qu’une solution soittrouvée à cette logique de confrontation qui s’annonce entre Nigériens

    BONKANO

    C’est extraordinaire, ce culotqu’ont les responsables du PndsTarayya après tant de scanda-les financier, de sang, de dro-gue et d’injustices. Ils s’adres-sent aux Nigériens comme s’il nes’agissait de ces hommes quiont fait tant de mal au peuple ni-gérien et qui, non heureux de ledépouiller de tout, veulent éga-lement le priver de sa liberté dechoisir ses dirigeants.Ils ont un si grand culot qu’ilspensent pouvoir prétendre avoirgagné des élections dans cepays et continuer, comme leclame partout leur candidat, enprincipe non partant, dans la«misérablisation» du peuple ni-gérien.Le mépris qu’ils ont pour le peu-ple nigérien est si grand et on lecomprend fort bien, on le per-çoit nettement, à la fois, dansleur conduite et dans leurs slo-gans. Dans leur conduite car ilfaut mépriser les Nigériens pourpenser que vous pouvez tout luiprendre et venir lui tendre quel-ques billets de banque volésdans les caisses de l’État ou pro-venant de sources douteusespour lui arracher leur assenti-ment. Dans leurs slogans dansla mesure où faire prévaloir « Gakarfi, ga Iko », c’est admettre etclamer que vous comptez sur laprimauté de la force sur le droitet les suffrages libres des Nigé-riens, autrement dit sur les ar-guments de la force et non surla force des arguments.Leur candidat au fauteuil prési-dentiel se paie même le luxe dese moquer des Nigériens, per-suadé que son accession à latête de l’État ne dépend pas dela volonté du peuple, mais decelui DONT IL VEUT ETCOMPTE ASSURER LA CONTI-NUITE MACABRE.Lorsqu’il m’arrive de tomber surune affiche publicitaire deBazoum et c’est fréquent puis-qu’ils ont coloré Niamey en rose,j’ai une sorte de dégoût quim’envahit. « La continuité pourun Niger meilleur – Consoliderpour avancer », nous promet-on.

    Autrement dit, AU REGARD DECE QUI EST CONNU DE LEURBILAN, on invite les Nigériens àcreuser leurs propres tombes, àdonner la caution pour se fairepoignarder davantage, se faireemprisonner pour des opinionstandis que des trafiquants dedrogue et d’armes sont aussi li-bres que l’air.On leur demande de cautionneret, insulte suprême, de revendi-quer l’injustice en votant ceux quil’entretiennent et qui en ont faitun mode gouvernance.On leur demande d’accepter queceux qui ont détourné les res-sources budgétaires, les aidesalimentaires destinées à des Ni-gériens en détresse, les fondsde l’armée en temps de guerre ;ceux qui ont fait des instancesjudiciaires des instruments d’as-servissement et de dévoiementde la démocratie aient, de nou-veau, la possibilité de reprendrede plus belle leurs pratiques dé-moniaques qui ont ruiné l’école,la santé, l’agriculture, l’hydrauli-que, la sécurité et la défense,l’administration publique, brefceux qui ont mis le Niger surcales.Lorsqu’il vous arrive de voir cesposters de Bazoum sur lesquelsil est écrit, une insulte assuré-ment, « La continuité pour unNiger meilleur », lisez plutôt « Lacontinuité pour un Niger dédiéau trafic de drogue, au terro-risme, aux détournements desdeniers et biens publics, à la rup-ture d’égalité des Nigériens de-vant la loi, à la primauté du PndsTarayya sur l’État, bref la conti-nuité de la ruine du Niger.Et lorsqu’il s’y ajoute « consoli-der pour avancer », il est évidentque pour les Nigériens, c’est iné-luctablement vers le précipice,dans le précipice. Le vide béantet malodorant où seuls prospè-rent les voleurs de l’État, les tra-fiquants de drogue ainsi que lesvautours qui se paissent d’unNiger sans âme, sans repèrescomme ce journaliste occiden-tal qui trouve le culot de dire, surles antennes d’une radio inter-

    nationale, que Bazoum est com-battu à cause de ses originesarabes. Un pyromane, celui-là.Ainsi, Bazoum va être candidatà l’élection présidentielle sansjamais avoir prouvé qu’il répondaux critères définis par la Cons-titution. Alors qu’il est fortementcontesté par une majorité écra-sante de Nigériens, Bazoum estcurieusement, furieusement,soutenu par une certaine presseinternationale, manifestementpayée à prix d’or pour faire va-loir le faux dans des analysesd’où se dégagent les effluvesmalodorantes d’argent à la pro-venance douteuse.Ainsi, Bazoum va être candidatpar la volonté de la Cour consti-tutionnelle, le juge électoral, dansun contexte de contestations tousazimuts de partis politiques, d’or-ganisations de la société civile,de citoyens libres et jaloux de lasouveraineté de leur pays. LaCour constitutionnelle a jugé,mais a-t-elle dit le droit ? LesNigériens le contestent. Est-cesans raison que les partis politi-ques et groupements de partispolitiques ont déclaré, sans am-bages, que la Cour constitution-nelle est manifestement parti-sane ? Le combat est certaine-ment à venir. Car, la désaffec-tion des Nigériens vis-à-vis dela Cour constitutionnelle est à lafois totale et manifeste. Elle nesouffre d’aucun doute maisBazoum et ses partisans la trou-vent sans reproches ET TOUTLE MONDE COMPRENDPOURQUOI. Or, lorsque le jugeconstitutionnel, l’arbitre électoral,est contesté de manière siouverte et si véhémente commec’est le cas aujourd’hui, il estévident que le match va générerdes troubles s’il n’est pas rem-placé par un autre arbitre jugéplus crédible par les parties encompétition.Dans cette affaire de Bazoum,se joue le destin de tout un peu-ple. Les partis politiques et grou-pements de partis politiques, enparticulier, sont désormais aupied du mur. Après ces décla-

    rations tonitruantes dans lesquel-les la Cour constitutionnelle a étéjugée partisane et ses actes,préjudiciables à la paix sociale,il faut logiquement s’attendre àune situation de troubles électo-raux sans précédent dans l’his-toire démocratique de ces troisdernières décennies. Il ne fautpas se voiler la face. Le Nigerest à la croisée des chemins etDieu seul sait de quoi demainsera fait.Issoufou Mahamadou a manifes-tement fait le pari d’élections àsa propre convenance. Si ellesse tiennent dans les conditionsactuelles et avec un certainBazoum qui n’a pas pu prouverque son certificat de nationalitéou plutôt, ses certificats de na-tionalité, ne sont pas des faux,ces élections vont précipiter leNiger dans une cascade de vio-lences et de troubles qu’il fautconjurer.Or, Issoufou Mahamadou, toutcomme Bazoum et tous ceux quisont dans cette logique d’élec-tions paramétrées à l’avance,n’en ont cure. Ils ont raison, cene seront pas eux qui ferontface aux forces de l’ordre dontil faut bien s’interroger sur l’es-prit républicain. Qui leur donnel’ordre de réprimer et au nom dequelle loi ? La loi qu’ils violent enpermanence ? En réprimantsystématiquement ceux qui pro-testent contre la violation des loiset la volonté des gouvernantsactuels d’abuser du pouvoird’État pour s’imposer et impo-ser leur diktat, les forces de l’or-dre perpétuent la force du fauxet du mal sur un pays qui a be-soin de paix, de concorde etd’unité pour relever les défis, in-nombrables, qui se posent àl’école nigérienne, au systèmede santé, à l’accès des Nigé-riens à l’eau potable, etc. Il faut,impérativement et de toute ur-gence, qu’une solution soit trou-vée à cette logique de confron-tation qui s’annonce entre Nigé-riens.

  • Page 3Le Canard en furie N°209 du lundi 21 décembre 2020

    POLITIQUE

    Dans moins d’une semaine, le Niger feraface à des élections ap-préhendées sous des auspicesinquiétantes.Pour cause, la can-didature de Bazoum Mohamedest fortement contestée par delarges pans de la société nigé-rienne. La société politique bienentendu, mais également la so-ciété civile, toutes deux très re-montées contre la Cour consti-tutionnelle qui a décidé queBazoum reste et demeure can-didat. Malgré des soupçons trèsprononcés sur la fausseté deses pièces d’état-civil. À ce jour,il a été enregistré quatre saisi-nes de la Cour constitutionnellequi ont toutes connu le mêmesort. À croire que c’est Bazoumqui est dans le droit et que tousces partis politiques et groupe-ments de partis politiques sontde mauvaise foi. Bazoum et lessiens ne manquent pas d’ailleursde présenter la situation sous cetangle. L’intéressé, tout commeses laudateurs, qui se comptentaussi dans la presse internatio-nale, ne manque pas de préten-dre que le candidat du PndsTarayya est pris pour cible àcause de ses origines arabes.Pourtant, à ce jour, Bazoum n’apas pu prouver l’authenticité deson certificat de nationalité. En-core moins de son acte de nais-sance. Plus qu’ soupçon, uneécrasante majorité de Nigérienssont persuadés que Bazoum afait faux et usage de faux enécriture et qu’il ne doit pas seretrouver sur la ligne de départà la présidentielle mais derrièreun cachot.

    La candidature de Bazoumirrite au plus haut point.

    Les déclarations, les unes plusvirulentes que les autres, n’y ontrien fait. Les toutes dernières,celles de l’Alliance pour la paixet la République (Apr) et deSalou Djibo du Pjp Doubara,

    Élections législatives et présidentielle 2020-2021

    Une situation sociopolitique explosiveque seul le Président Issoufou refuse de voir

    traduisent bien le malaise quis’installe avant ces élections, plusque jamais sujettes à caution. Lacandidature de Bazoum irrite auplus haut point. Elle vient ache-ver de convaincre les plus scep-tiques sur la volonté d’imposerce dernier à la tête de l’État pardes méthodes qui n’ont rien àvoir avec la démocratie. Bazoumlui-même ne tremble pas en lefaisant savoir par des parabo-les. Son discours électoral estplein de mépris pour l’électeur,nargué dans ce qu’il pense êtreson arme fatidique. Bazoum, àcoup sûr, ne compte pas sur lessuffrages des électeurs. Il ne secontente pas de faire profil bas,il provoque, irrite et clame queceux qui s’agitent et protestentcontre sa candidature, malheu-reusement, n’y peuvent rien.

    Que décider à partir dumoment où ceux qui sont au

    sommet de l’État sepréoccupent peu du respect

    de la Constitution qu’ilsviolent délibérément et

    allègrement ?

    Face à ce discours qui met lescontestataires hors d’eux, souli-gne un observateur, s’organiseune riposte digne de l’entêtementde faire de Bazoum le prochainprésident de la République alorsque la Constitution le lui défendformellement. Cette violation dela Constitution, en son article 47,est un acte de provocation detrop. Mais elle met surtout lespartis politiques, groupements departis politiques et organisationsde la société civile dans uneposture délicate. Que décider àpartir du moment où ceux quisont au sommet de l’État se pré-occupent peu du respect de laConstitution qu’ils violent délibé-rément et allègrement ? La ques-tion s’impose. Après les décla-rations, communiqués et messa-ges entendus ou lus, le camp descontestataires de la candidature

    de Bazoum est désormais aupied du mur. Les partis politiqueset groupements de partis politi-ques en particulier sont tenus dese battre ou de périr. Il n’y a pasune autre alternative. Il y ad’ailleurs peu de chance que laCour constitutionnelle statue ànouveau sur une requête à pro-pos de la candidature deBazoum Mohamed. La toute der-nière requête a été jugée carré-ment irrecevable. Elle a étéd’ailleurs précédée d’un commu-niqué de la Cour constitutionnellemettant en garde contre ceux quijettent un discrédit sur elle et sesmembres. Ce développementinattendu de la part de la Courrend improbable le dépôt d’uneautre saisine que Salou Djibo apromise.

    Les partis et groupementsde partis contestant la

    candidature de Bazoumvont-ils empêcher la tenuedes élections ou vont-ils

    abdiquer ?

    Pour la plupart des Nigériens,notamment dans les milieux po-litiques, il n’y a pas de doute,Bazoum est un candidat défendupar la Cour constitutionnelle. Cequi met davantage de l’huile surle feu qui couve. À quelques jours

    de ces élections au bout desquel-les Bazoum et ses affidés comp-tent passer dès le premier tourpour éviter tout mauvais tour, leschoses sont mal parties. Le cli-mat politique est extrêmementtendu et nul doute que ces scru-tins du 27 décembre s’annoncenthouleux. Les partis et groupe-ments de partis politiques quicontestent la candidature deBazoum, jugée anticonstitution-nelle, vont-ils rester l’arme aupied ou vont-ils demander auxmilitants d’empêcher la tenuedesdits scrutins ? Dans la logi-que de leurs contestations véhé-mentes, il n’y a pas de doute queordre sera donné aux militantsde boycotter activement les élec-tions. Et si, cela advenait, per-sonne ne pariera que les trou-bles qui vont émailler les scru-tins les rendront caduques. Lespartis de la Cap 20-21 et ceuxde l’Apr, qui seront certainementsoutenus par le Mpr Jamhuriyaet le Pjp et ses alliés, disposentde moyens humains pour empê-cher la tenue des élections.Reste à savoir s’ils vont le faireou s’ils vont accepter, la mortdans l’âme d’abdiquer face à lamachine électorale de BazoumMohamed.

    Doudou Amadou

  • Page 4Le Canard en furie N°209 du lundi 21 décembre 2020

    POLITIQUE

    Dans une déclaration publiée la se-maine dernière, des partis politiquessoutenant la candidature du prési-dent du Parti nigérien pour la démo-cratie et le socialisme (PNDS-TARAYYA) Bazoum Mohamed sesont violemment pris à certains lea-ders politiques dont le seul tort estd’avoir demandé à la Cour constitu-tionnelle de faire la lumière sur la na-tionalité d’origine de BazoumMohamed. Parmi les leaders politi-ques pris à partie par le PNDS-TARAYYA et ses alliés, il y a l’ancienChef de l’Etat de la transition mili-taire de 2010 et 2011, le Général decorps d’armée Djibo Salou, qui estaussi candidat à l’élection présiden-tielle. Dans leur déclaration, lePNDS-TARAYYA et les partis politi-ques qui gravitent autour de lui ontprésenté l’ancien chef de la juntemilitaire du Conseil suprême pour larestauration de la démocratie(CSRD) comme un vulgaire individu,allant jusqu’à le qualifier de «pétardmouillé». Bien avant la déclaration,le ministre porte-parole du gouver-nement et membre du PNDS-TARAYYA, Abdourahamane Zakaria,s’est aussi violemment pris au Gé-néral Salou Djibo dans une interviewaccordée au service hausa de laBBC. Avec un ton qui frise le mépris,il a expliqué que Salou Djibo n’a passa place en politique et qu’il a dû êtretrompé par des charlatans qui luiauraient faire croire qu’il peut être éluprésident de la République. De nom-breux Nigériens et sans doute SalouDjibo lui-même ont été surpris d’en-tendre le PNDS-TARAYYA lâcherautant des mots durs à l’égard decet officier de l’armée qui a pris tousles risques du monde pour l’aiderdans son combat contre le«Tazartché» de l’ancien Président dela République Tandja Mamadou, enorganisant le coup d’Etat du 18 fé-vrier 2010. On se souvient que lesresponsables et militants du PNDS-TARAYYA avaient bien apprécié cecoup d’Etat au point où, avec ceuxd’autres partis politiques, ils ontmême organisé une marche de sou-tien à Salou Djibo et à ses compa-gnons d’armes. Et sans que les Ni-gériens ne comprennent commentcela est arrivé, le PNDS-TARAYYAs’est arrangé à installer ses militantsaux différents postes stratégiques dela transition militaire, notamment

    Déclaration des partis politiques membres de la «Coalition Bazoum»

    Salou Djibo découvre le vraivisage du PNDS-TARAYYA

    dans le gouvernement et le Conseilconsultatif national CCN). C’estpeut-être cela qui a permis au can-didat à l’élection présidentielle duPNDS-TARAYYA, MahamadouIssoufou, d’avoir très tôt les faveursdes autorités de la transition militaire.Alors que tous les autres candidatsà cette élection attendaient patiem-ment l’ouverture officielle de la cam-pagne électorale, lui s’est rendu trèstôt sur le terrain, animant des mee-tings au vu et au su des institutionschargées de veiller au respect destextes régissant les élections. C’étaitsans surprise que le candidat duPNDS-TARAYYA a remporté l’élec-tion présidentielle de 2011. Et le jourde son investiture, les Nigériens ontété surpris de voir le Général DjiboSalou lui soulever les mains devantde nombreux Chefs d’Etat et de re-présentants du corps diplomatique,comme s’il l’aidait à célébrer une vic-toire qu’ils ont acquise ensemble.Voilà que c’est le même Salou Djiboque le PNDS-TARAYYA présente auxyeux du monde entier comme unvulgaire personnage qui entre acci-dentellement en politique.

    Tout comme beaucoup d’autresavant lui, le tombeur de l’ancien Pré-sident Tandja Mamadou découvreaujourd’hui le vrai visage du PNDS-TARAYYA, celui d’un parti qui n’aaucun sens de la reconnaissance etde la gratitude. Le président du Mou-vement national pour la société de

    Après les communales et les régio-nales organisées le 13 décembre,les Nigériens vont retourner aux ur-nes le 27 décembre afin d’élire leursdéputés et leur futur président de laRépublique. Il est superflu de direque ces élections attirent toutes lesconvoitises des différents acteurspolitiques qui ambitionnent de fairepartie de la future Assemblée natio-nale ou d’accéder au fauteuil prési-dentiel. Ces élections constituent unenjeu de taille autant bien pour lestenants du pouvoir qui cherchentcoûte que coûte à conserver le pou-voir, que pour les opposants qui veu-lent y accéder. Chaque camp vadonc se battre de toutes ses forcespour atteindre son objectif de con-server ou d’acquérir le pouvoir. Pourde nombreux observateurs, les élec-tions du 27 décembre sont des élec-tions de tous les dangers au vu dece grand intérêt qu’ils constituentpour les différents acteurs politiques.Ces observateurs pensent que dansleur souci de ne pas perdre le pou-voir, les tenants du pouvoir feront tout

    Législatives et présidentielle du 27 décembre

    Les élections de tous les dangerspour que les résultats des votes leursoient favorables, alors que les ac-teurs politiques de l’opposition joue-ront leur va-tout au cas où ils esti-ment que leur «victoire» a été volée.La polémique suscitée autour de lanationalité d’origine du candidat àl’élection présidentielle du parti aupouvoir Bazoum Mohamed est déjàun signal fort sur ce que pourra êtrel’issue de la présidentielle du 27 dé-cembre, selon de nombreux analys-tes. Ces derniers se demandent sile Parti nigérien pour la démocratieet le socialisme (PNDS-TARAYYA)et ses alliés peuvent soutenir un telcandidat de bout en bout et accep-ter qu’il perde les élections, sachanttous les risques auxquels cela peutles exposer en cas de victoire d’unautre candidat. Toute la question estde savoir comment le parti présiden-tiel et ses différents soutiens comp-tent manœuvrer pour réussir leurpari. Vont-ils, comme ils le chantent,opter pour la méthode du «coupKO», c’est-à-dire une victoire dès lepremier tour, sachant que, dans l’his-

    toire politique du Niger, aucun partiet aucun regroupement de partis n’aréussi une telle prouesse électo-rale ? Si malgré tout un tel scénariovenait à se réaliser, quelle sera laréaction des autres acteurs politi-ques, y compris ceux qui ont l’inten-tion de soutenir le candidat duPNDS-TARAYYA au second tour etqui verront finalement leur plan denégocier de postes et autres privilè-ges tomber à l’eau ? En cas d’unsecond tour et avec les contestationsqu’on observe autour de la nationa-lité d’origine de son candidat, lePNDS-TARAYYA ne craint-il pas quetous les grands partis politiques secoalisent contre son candidat et ren-dent son élection impossible ? Si unautre candidat que le sien est pro-clamé vainqueur à l’issue d’un se-cond tour, que sera la réaction duPNDS-TARAYYA ? Va-t-il tellementrespecter la démocratie pour accep-ter sa défaite, sachant que tous sescadres trempés dans des sales af-faires pourraient être inquiétés ?

    développement (MNSD-NASSARA),Seïni Oumarou, qui sait bien les ca-ricaturer dit des responsables etmilitants du PNDS-TARAYYA que«quand tu es avec eux tu es unange, mais si tu n’es pas avec euxtu es un démon».

    Hamidou Bello

    Hamidou Bello

  • Page 5Le Canard en furie N°209 du lundi 21 décembre 2020

    POLITIQUE

    PROTOCOLE D’ACCORD ETCREATION DU GROUPE « MPR-

    JAMHURIYA ET ALLIES »entre

    Le MOUVEMENT PATRIOTIQUEpour la REPUBLIQUE (MPR-Jamhuriya), représenté parMonsieur Albadé ABOUBA,

    Président du Parti,d’une part

    etLes Partis politiques alliés, ci-après désignés, représentés

    par leurs Présidents respectifs,d’autre part,

    Vu la Constitution du 25 novembre2010,

    Vu l’Ordonnance n°2010-84 du 16décembre 2010, partant Charte desPartis politiques et les textesmodificatifs subséquents,Vu la Loi organique n°2017-64 du 14août 2017, modifiée et complétéepar la Loi n°2019-38 du 18 juillet2019, portant Code électoral du Ni-gerVu le contexte politique actuel, enprélude aux élections législatives et

    Le 16 décembre dernier le siège na-tional du Mouvement Patriotique pourla République (MPR-Jamhuriya) aservi de cadre pour la signature d’unprotocole d’accord et la création d’unGroupe de soutien à la candidaturedu Président Albadé Abouba dès le1er tour des élections présidentiellesprévu pour le 27 décembre 2020. Auxtermes de ce Protocole d’accord lespartis signataires ont convenu decontribuer à la consolidation des ac-quis de la République, de l’indépen-

    Signature d’un Protocole d’Accord entre Mpr-Jamhuriya et ses alliés

    présidentielles 2020-2021,Nous, leaders des Partis politiquesalliés, ci-après désignés, signatai-res du présent Accord, conviennentde ce qui suit :•résolus à contribuer à la consoli-dation des acquis de la République,de l’indépendance nationale et àl’émergence d’un Etat de droit,•réaffirmant notre attachement auxprincipes de la démocratie plura-liste, à l’alternance démocratique,•exprimant ontre volonté de coopé-rer dans l’amitié, l’égalité, la solida-rité, le respect mutuel entre eux,d’une part, et avec tous les partispolitiques partageant les mêmes va-leurs, d’autre part,nous engageons à collaborer dansla confiance mutuelle et la solidaritéen vue de bâtir un projet de sociétécommun.Dans le cadre du présent accord,les Partis politiques signataires•s’engagent à soutenir la candida-ture de El Hadj Albadé ABOUBA dèsle premier tour des élections prési-dentielles de décembre 2020 et à

    l’accompagner dans la mise enœuvre de son programme politique,•s’engagent à soutenir les listes duMPR-Jamhuriya, aux élections légis-latives, dans toutes les circonscrip-tions dans lesquelles ils ne sont pasen compétition.Les partis signataires du présentaccord s’engagent à :•unir leurs efforts pour élire leurs con-seillers aux instances dirigeantesdes communes, villes et/ou régions,•diriger ensemble les organes exé-cutifs des communes, villes et/ourégions,•coopérer intégralement dans lesConseils municipaux, régionaux et/ou de ville,•constituer un groupe parlementaireavec l’ensemble de leurs élus res-pectifs et de l’ouvrir éventuellementaux députés d’autres partis politiquesqui le souhaitent,•répartir les responsabilités et pos-tes attribués au groupe parlementaireainsi constitué, proportionnellementà la représentativité de chaque parti.Les Partis politiques signataires

    s’engagent également à se concer-ter en vue d’harmoniser leur positionsur toutes les questions qui intéres-sent la vie de la Nation.Les réunions du groupement desditsPartis sont dirigées par le Présidentdu MPR-Jamhuriya.La vice-présidence est assurée, al-ternativement, par les Présidentsdes Partis signataires, par ordre al-phabétique des noms des partis.Le groupement ainsi créé resteouvert à l’adhésion de tout parti poli-tique nigérien, représenté ou non auparlement, qui adhère aux principeset valeurs de paix, de démocratie etde droit.Les Partis politiques signataires con-viennent de régler, dans la concer-tation et le dialogue, tout différendqui pourrait survenir dans la mise enœuvre du présent Protocole d’Ac-cord.Toutefois, chaque parti est libre d’endénoncer les termes, par une notifi-cation écrite, signée et datée, au Pré-sident du MPR-Jamhuriya qui ensaisira les autres Présidents desPartis signataires.

    Campagne présidentielle

    Un méga meeting du MPR-Jamhuriya à Tillabéri

    dance nationale et de l’émergenced’un Etat de droit. Ils ont réaffirméleur attachement aux principes dela démocratie pluraliste, à l’alter-nance démocratique, et ont expriméleur volonté à coopérer dans l’ami-tié, l’égalité, la solidarité, le respectmutuel entre eux, d’une part, et avectous les partis politiques partageantles mêmes valeurs, d’une part. Ilsse sont aussi engagés à collaborerdans la confiance mutuelle et la so-lidarité en vue de bâtir un projet de

    solidarité commun. Les partis signa-taires de l’accord se sont, en outre,engagés à accompagner le Prési-dent Albadé Abouba dans la mise enœuvre de son programme politique.Dans le cadre de la conquête dupouvoir, les partis soutenant la can-didature du président Albadé Aboubaont décidé d’unir leurs efforts pourfaire élire leurs conseillers à la têtedes communes, villes et/ou régionset de diriger ensemble les organesexécutifs des communes, villes et/

    ou régions, de coopérer intégrale-ment dans les Conseils municipaux,régionaux et/ou de villes. Ils ont aussiconvenu de constituer un groupeparlementaire avec l’ensemble deleurs élus respectifs et de l’ouvriréventuellement aux députés d’autrespartis politiques qui le souhaitent, ré-partir les responsabilités et postesattribués au groupe parlementaireainsi constitué, proportionnellementà la représentativité de chaque parti.

    Au cours de ce géant meetingorganisé à Tillabéri, AlbadéAbouba, le président et candidatdu Mpr-Jamhuriya, est intervenupar rapport aux élections localesqui se sont déroulées le 13 dé-cembre 2020 dans le calme. Cesélections ont connu des difficul-tés dans certaines zones, sur-tout à l’intérieur du pays, et beau-coup de retard dans l’ouverturede nombreux bureaux de vote.

    S’adressant aux militants et

    Un méga meeting a été organisé le dimanche 20 décembre 2020 àTillabéri par le Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) accompagné par ses partis alliés. Des milliers et desmilliers de militants et sympathisants ont pris part à ce grand meeting.Selon les informations de notre reporter sur place, le président de lacoordination régionale du MPR-Jamhuriya de Tillabéri, Sadou Seydou,était le 1er à prendre la parole pour un mot de bienvenue à la délégation.Il s’est réjoui de la forte mobilisation des militants du MPR-Jamhuriyaet de leurs alliés. Le président et candidat du MPR-Jamhuriya, AlbadéAbouba, était aussi fier de la forte mobilisation des populations quisont sorties massivement l’accueillir et écouter son message parrapport à son programme de développement pour le Niger en généralet pour le monde rural et la jeunesse en particulier.

    sympathisants du MPR-Jamhuriya et les alliés deTillabéri par rapport aux élec-tions locales de ladite région,Albadé Abouba a tenu à les féli-citer, eu égard au contexte danslequel ces élections se sont dé-roulées. « Je vous en félicite,vous avez très bien travailléparce que moi et les autres res-ponsables, nous savons dansquelle condition vous avez tra-vaillé pour assurer de très bons

    résultats pour le Mpr-Jamhuriyaet ses alliés dans la région deTillabéri ». « Toutes les voix quevous avez eues sont des voixclaires, on n’a manipulé aucunrésultat, aucun PV n’a été falsi-fié par nos militants ou nos al-liés », a déclaré Albadé qui sou-

    ligne à ce propos que ce sontdes voix sans ambigüité. Selonle président Albadé, il y a plusd’une quarantaine de partis po-litiques qui sont avec Jamhuriyaaujourd’hui et bientôt d’autresvont nous rejoindre dans les pro-chains, a-t-il dit. Arouna Y.

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    POLITIQUE

    Conception & CompositionLe Canard en furie

    Tirage: 1000 Exemplaires surLes presses de G.I.N

    Le Canard en furie Hebdomadaire Satirique Nigérien

    Directeur de publicationArouna Yacouba

    99.34.21.99Directeur Commercial

    Inoussa DICKO Email:[email protected]

    Siège Terminus, 1er virage àgauche après l’Hôtel Terminus

    en venant du Rond pointGrand Hôtel, tout droit jusqu’au

    bout de la rue.

    Même si sa candidature est défi-nitivement acceptée pour l’électionprésidentielle, le candidat du Partinigérien pour la démocratie et lesocialisme (PNDS-TARAYYA)Bazoum Mohamed ne va retrouverla paix d’esprit de sitôt. La polé-mique sur sa nationalité nigé-rienne va continuer à l’affecter pen-dant des longues années. Il va tou-jours se souvenir de ce grand dé-ballage fait autour de ses piècesd’état civil et qui a permis à denombreux Nigériens et observa-teurs étrangers de savoir qu’il dis-pose de plusieurs certificats denationalités qu’il va jusqu’à«oublier» un qu’il a pourtant utiliséen 2016. Mais Bazoum Mohamedva surtout s’interroger sur ce si-lence troublant de ses «camara-des» qui sont restés hors du dé-bat sur sa nationalité. C’est sûr qu’il

    Polémique sur la nationalité nigérienne d’origine de Bazoum Mohamed

    Le silence troublant desténors du PNDS-TARAYYA

    aurait souhaité entendre des per-sonnes comme FoumakoyeGado, Hassoumi Massaoudou,Karidjo Mahamadou et peut-êtrele président de la RépubliqueMahamadou Issoufou affirmer, neserait-ce qu’à travers un médiaquelconque, que lui BazoumMohamed est nigérien d’origine.Pour avoir vécu avec lui pendantplus d’une trentaine d’années, cespersonnes allaient sans doutebeaucoup contribuer à clore ledébat sur cette affaire qui tour-mente sans nul doute l’esprit deBazoum Mohamed. Pourquoiaucune de ces personnes n’a en-core jugé utile de s’inviter dans cedébat ? Même le présidentMahamadou Issoufou qui a failli lefaire à travers un de ses messa-ges à la Nation s’est simplement

    borné à inviter les candidats auxélections à privilégier «le débatdes programmes». Mais il n’estpas sans savoir que la question denationalité nigérienne d’originetire sa source de la Constitution,notamment l’article 47 de la loi fon-damentale. C’est ce même articlequi interdit à tout Président de laRépublique de faire plus de deuxmandats au pouvoir. Et cet articlefait partie des articles de la Cons-titution qui ne sont pas suscepti-bles d’être révisés. Commentpeut-on donc respecter scrupuleu-sement une partie de cet article(celle relative à la limitation desmandats présidentiels) et trouveranormal le débat sur l’autre partiedu même article, à savoir celle re-lative à la condition de nationalenigérienne d’origine.

    MARIAGELes Familles

    Poussy Natama au Burkina et auNiger ;

    Abdoulaye Poussy Natam auBurkina et au Niger ;

    Saley Sina à Niamey et Loga ;Diani Maimouna Ko à Niamey ;

    Maourikoye Néni et descen-dance à Niamey ;

    Dourfaye Hima à Niamey ;Amadou Poutcha à Niamey ;Alkali Yaga à Niamey et Birni

    N’Gaouré ;Issa Soumana Cissé à

    Niamey et Say ;Kadi Amadou dite Goungoulli ;

    Nagoudel à Goudel ;Amadou Adamou à Koné Kaïna

    et Niamey.Les Familles

    Tiaoura dit Souley Souna etdescendance à Niamey, France,Mali, Côte d’Ivoire, USA, Chine,

    Sénégal ;La grande famille Sadou Haoudji

    à Niamey ;La grande famille Idrissa Moussa

    garde nationale à Abala ;La grande famille Soumaïla

    Sadou à Niamey.Toutes ces familles ont la joie de

    vous faire part du mariage deleurs enfants :

    M. YACINE MOUSSA POUSSYà Niamey

    AvecMelle NADIRA MOUSSA

    SADOU à NiameyLes cérémonies religieuses

    auront lieu Incha Allah le Samedi25 décembre 2020 à 8H 30 mn

    sis au quartier SONUCI 1er

    virage après le mur de la centraleNigelec tout droit.

    La semaine traditionnelle débu-tera le même jour chez le jeune

    marié à Niamey.

    Hamidou Bello