l’éducation à l’environnement et au développement durable

Mémoire

présenté pour l’obtention du Grade de

MASTER

« Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation »

Mention 1er Degré Professeur

L’EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT ET AU DEVE-

LOPPEMENT DURABLE POURRAIT PERMETTRE AUX

ELEVES D’ACQUERIR DES SAVOIRS A TRANSPOSER

EN ACTION DANS LA VIE QUOTIDIENNE

Projet présenté par

Célia PERREZ

Directeur

Professeur Audrey CLERC (SVT, ESPE de Franche

Comté)

Numéro CNU

Année universitaire 2016-2017

PERREZ Célia Master MEEF 2ème année PES Besançon 02 / 12 / 2016

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DESCRIPTIF DU MEMOIRE Champ(s) scientifique(s) : Sciences et Vie de la Terre Objet d’étude : Le développement durable Méthodologie : J’ai choisi mon sujet afin de pouvoir analyser théoriquement ce qui a été fait sur ce sujet. Puis après la théorie, j’ai réalisé une enquête de terrain afin de savoir s’il y a une continuité entre l’école et la maison à propos du développement durable. En plus de cela, j’ai aussi comparé deux écoles, l’une en Démarche de Développement Durable (E3D) et l’autre non. La lecture de livres et les recherches, ainsi que l’enquête (questionnaires) m’ont permis de répondre à ma problématique.


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Remerciements

Je tiens à remercier madame Audrey Clerc, directrice de mémoire, qui m’a sou-tenu et beaucoup aidé dans mon travail. Ses conseils ont été très précieux pour la réalisation de ce mémoire et surtout son amélioration.

Je tiens également à remercier l’école Saint-Exupéry de Danjoutin et particuliè-rement sa directrice, Nathalie Rollin, pour m’avoir accueilli dans ses locaux, avoir pris le temps de m’informer, et surtout d’avoir donnés aux élèves ainsi qu’aux parents, des questionnaires à remplir qui sont le pilier de ce mémoire.

Un grand merci à l’école Victor Hugo d’Exincourt et principalement sa direc-trice, Sylvie Thiel, qui m’a laissé réaliser des projets sur le développement durable avec ma classe et qui m’a aidé à donner les questionnaires aux parents et aux élèves.

Bien évidemment, n’oublions pas les parents et les élèves qui ont rempli les ques-tionnaires soigneusement et qui sont les éléments essentiels pour répondre à ma problématique.


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Table des matières

Introduction ...................................................................................................................................................... 6

1. Présentation du développement durable et de son éducation ..................................................................... 7

1.1. Le développement durable : définition .................................................................................................... 7

1.1.1. Quelques dates clés au niveau international .................................................................................... 7

1.1.2. Quelques dates clés pour la stratégie nationale de développement durable .................................... 8

1.1.3. L’essai de définition du développement durable .............................................................................. 8

1.2. L’éducation à l’environnement et au développement durable : définition ............................................. 10

1.2.1. La mise en œuvre progressive ........................................................................................................ 10

1.2.2. Les principes et les objectifs de cette éducation à l’environnement et au développement durable

................................................................................................................................................................. 11

1.3. Les projets de développement durable dans les écoles ......................................................................... 12

1.3.1. Les projets possibles dans toutes les disciplines y compris dans l’éducation au développement du-

rable ........................................................................................................................................................ 12

1.3.2. Un projet particulier : les principes et les objectifs des écoles et établissements en démarche de dé-

veloppement durable (E3D) ..................................................................................................................... 13

1.4. La place de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les programmes scolaires

(comparaison entre 2008 et 2015 / 2016) ..................................................................................................... 15

2. Eduquer à l’environnement et au développement durable pour que les élèves transfèrent leurs apprentis-

sages dans la vie quotidienne .......................................................................................................................... 17

2.1. Prendre en compte le développement de l’enfant ................................................................................. 17

2.2. Suivre la démarche pédagogique et didactique des sciences .................................................................. 19

2.3. Motiver les élèves .................................................................................................................................. 20

2.4. Enseigner des savoirs mais aussi des savoir-faire et des savoir-être ....................................................... 21

2.5. L’élève acteur de son apprentissage ....................................................................................................... 22

2.6. La transdisciplinarité et l’interdisciplinarité ........................................................................................... 22

2.7. Le travail en relation avec les familles (impliquer les familles) ................................................................ 23

2.8. Sensibiliser grâce à l’environnement proche des élèves ........................................................................ 25

3. Expérimentation : Les élèves dans la continuité de l’école à la maison et dans la vie quotidienne ……….... 27

3.1. Matériel et méthode ............................................................................................................................. 27

3.1.1. Les objectifs ................................................................................................................................... 27

3.1.2. Le questionnaire et le public .......................................................................................................... 27

3.1.3. Les aspects descriptifs .................................................................................................................... 27

3.1.4. Le contexte de la recherche ........................................................................................................... 28

3.1.5. Les hypothèses sur les résultats ..................................................................................................... 28

3.2. Les résultats de l’enquête de terrain ..................................................................................................... 29

3.2.1. Les résultats du questionnaire chez les élèves ............................................................................... 29

3.2.2. Les résultats du questionnaire chez les parents ............................................................................. 38

3.3. Synthèse : correspondance entre la théorie et la pratique .................................................................... 47

3.3.1. Les trois piliers de la définition du développement durable ........................................................... 47


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3.3.2. Les principes de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable ............................. 47

3.3.3. Le Projet Educatif Territorial et le projet d’école ............................................................................ 47

3.3.4. Le projet d’Ecole en Démarche de Développement Durable (E3D) ................................................. 48

3.3.5. Les programmes scolaires .............................................................................................................. 48

3.3.6. Motiver les élèves, l’élève acteur de son apprentissage ................................................................. 48

3.3.7. Enseigner des savoirs mais aussi des savoir-faire et des savoir-être ............................................... 48

3.3.8. La transdisciplinarité et l’interdisciplinarité .................................................................................... 49

3.3.9. Le travail en relation avec les familles (impliquer les familles) ....................................................... 49

3.3.10. La sensibilisation grâce à l’environnement proche des élèves (les partenaires) ............................ 49

Conclusion ....................................................................................................................................................... 50

Bibliographie ................................................................................................................................................... 51

Annexes ........................................................................................................................................................... 57

Quatrième de couverture ................................................................................................................................ 77


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Introduction

La question de la protection de l’environnement est véritablement née dans les années 60 avec les premières critiques sur la croissance productiviste faites par le Club de Rome. En effet, la principale préoccupation était le développement économique, sans prendre en compte les dommages subit par l’environnement. Grâce à cette constatation initiale sont apparus différents sommets, conférences, études scientifiques, consacrés à ce sujet, montrant que l’environnement et la nature sont en danger, que si chacun, individuellement et collectivement, n’agit pas, cela aura des conséquences irréversibles sur notre planète.

De ce fait, l’Education Nationale s’est aussi intéressée à cette question, et a décidé de mettre progressivement en place une « éducation à l’environnement et au développement durable ». Cette éducation s’amplifie d’année en année, notamment dans les programmes scolaires, puisque la planète continue de subir les agissements négatifs des hommes.

Cependant, cette éducation à l’environnement et au développement durable est souvent faite de discours que les professeurs des écoles donnent aux enfants, sans que ceux-ci ne comprennent les actions à mener derrière les paroles entendues.

En effet, dire à des enfants qu’il faut fermer le robinet d’eau correctement lorsqu’ils ont fini d’utiliser l’eau sans leur donner d’explications ou en leur disant uniquement que cela permet à la planète de mieux se porter, ne va pas permettre aux enfants d’y trouver un sens. Etant donné qu’ils ne comprennent pas pourquoi ce geste peut préserver la planète, ils ne vont peut-être pas le réitérer ces gestes chez eux ou dans la société en générale à long terme. Cette éducation va alors rester dans son aspect théorique alors que son but tend vers l’action.

Alors, comment permettre à cette éducation d’engendrer de réelles actions ? Comment sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement et au développement durable ? Comment permettre aux enfants de réitérer les paroles et les gestes mis en place à l’école dans leurs lieux de vie et ce sur le long terme ?

Dans un premier temps, je vais tenter d’expliquer ce qu’est le développement durable et comment son éducation est mise en place dans les écoles. Puis, je vais observer les possibilités qui peuvent permettre de transférer les apprentissages scolaires des enfants à des actions quotidiennes au sein de la société. Enfin, je vais comprendre si cette continuité des apprentissages entre l’école et la maison est réelle et permet l’action des enfants, en analysant les données récoltées dans une école précise.

C’est pour cette raison que ma recherche va s’appliquer sur un problème, pour l’instant, assez large : « « l'enseignement à l’éducation à l’environnement et au développement durable, en sciences, à l'école maternelle et primaire, et l'impact que cela peut avoir sur les mentalités et les actions des élèves au quotidien, et notamment dans la société ».


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1. Présentation du développement durable et de son éducation

1.1. Le développement durable : définition

1.1.1. Quelques dates clés au niveau international

L’apparition de la volonté de protéger l’environnement à long terme date de 1951 grâce à la publication du premier rapport sur l’état de l’environnement dans le monde par l’Union Internationale pour la Conservation et la Nature (UICN), qui insiste sur la réconciliation entre l’économie et l’écologie.

En 1971, le Club de Rome publie son rapport Halte à la croissance, qui insiste sur le fait que le développement économique est incompatible avec la protection de la Planète à long terme. En 1972, à Stockholm, la conférence des Nations Unies sur l’environnement urbain confirme l’affirmation du Club de Rome, mais y ajoute l’aspect social. Elle fait alors émerger la notion d’éco-développement. Il est donc possible et nécessaire d’intégrer l’équité sociale et le respect de l’écologie dans les modèles de développement économique. C’est seulement en 1980 que la notion d’éco-développement sera remplacée par celle de développement durable, sans que celle-ci ne soit réellement définit.

Après la catastrophe de Tchernobyl de 1986, le rapport de Mme Gro Harlem Bruntland, Notre avenir à tous, est publié en 1987. De ce fait, la Commission Mondiale sur l’environnement et le développement officialise le terme de développement durable. La première définition de ce concept est la suivante : « un développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »1. Depuis cette date, le concept de développement durable a été adopté et repris dans le monde entier.

Puis, des Sommets de la Terre seront mis en place pour protéger l’environnement, l’équité sociale tout en continuant le développement économique. Les deux sommets les plus marquants sont ceux de 1992 et de 2002. Le premier se déroulant à Rio est un tournant décisif puisque 173 Etats vont signer un programme d’actions, l’Agenda 21, qui dans une optique de développement durable à l’horizon du XXIème siècle. En 2002, à Johannesburg, l’engagement pour les principes de Rio est renouvelé, mais la situation environnementale et humaine continue de s’aggraver principalement pour les pays en développement.

Entre ces deux Sommets de la Terre, en 1997, le Protocole de Kyoto, un accord international est adopté, et vise notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, ce protocole sera ratifié et n’entrera en vigueur qu’en 2005. La question du changement climatique prend une grande ampleur parmi les thèmes du développement durable.

Enfin, en 2015 s’est déroulé la 21ème Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris. 195 pays sont signataires ainsi que l’Union Européenne. L’objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de stabiliser le réchauffement climatique. Cependant, c’est pendant cette conférence qu’une nouveauté apparaît, c’est la volonté de mettre en place des fonds verts pour le climat pour aider

1 Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, présidée

par Gro Harlem Brundtland, Our Common Future (Notre avenir à tous), Nairobi, 1987.


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les pays en développement. De l’argent en provenance des pays développés va être donné aux pays en développement afin qu’ils luttent, eux aussi, efficacement pour protéger la Planète à long terme. Pour concrétiser toutes ces actions, un Agenda des solutions durables est mis en place et signé par les pays présents.

Il faut maintenant se demander ce qu’il se passe concrètement au niveau national, en France, par rapport au développement durable.

1.1.2. Les dates clés pour la stratégie nationale de développement durable

En 1995, la Loi Barnier introduit quelques principes fondateurs du développement durable dans la législation française comme celui de prévention, de précaution ou encore celui de pollueur-payeur.

L’Etat adopte sa Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) en 2003 et inaugure une semaine nationale annuelle. La SNDD précise les modalités d’intégration du développement durable aux politiques publiques et permet de suivre les progrès réalisés. Le SNDD est tournée vers l'action et s'articule autour de quatre piliers : économique, social, environnemental et culturel. Les mots clés sont : l’exemplarité, la protection, la responsabilité.

En 2004 c’est le Plan Climat National qui est établi. Il regroupe des actions dans tous les secteurs de l’économie et de la vie quotidienne des Français et qui ont pour but de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre ainsi que de permettre de diviser par quatre les émissions d’ici 2050.

La Charte de l’environnement promulguée en 2005 inscrit dans la Constitution française le droit de l’environnement au côté des droits de l’Homme et des droits économiques et sociaux.

Le Grenelle de l’environnement a permis de réuni les acteurs publics, ONG, entreprises et représentants de la société civile, afin de définir les objectifs en faveur de l’écologie, du développement et de l’aménagement durables. Les lois « Grenelle I » et « Grenelle II » adoptées en 2009 et 2010 regroupent un ensemble d’engagement et d’objectifs généraux à moyen et long terme dans de nombreux domaines : bâtiment, énergie, transports, biodiversité…

Au fil des années, et face aux enjeux nationaux et internationaux de développement durable, il est alors possibl2e de donner une définition actuelle du développement durable.

1.1.3. L’essai de définition du développement durable

Pour définir cette notion de développement durable, nous pouvons utiliser la célèbre phrase de Mme Gro Harlem Bruntland, publié dans son rapport de 1987 Notre avenir à tous : « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leurs propres besoins »2.

Cependant, cette définition doit être actualisée. Le développement durable permet le développement économique, mais il faut que les progrès économiques soient en lien avec les 2 Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, présidée

par Gro Harlem Brundtland, Our Common Future (Notre avenir à tous), Nairobi, 1987.


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progrès sociaux et la préservation de l’environnement. Le développement durable doit donc combiner plusieurs exigences : la satisfaction des besoins essentiels des générations actuelles et futures, l’amélioration de la qualité de vie, le respect des droits et des libertés de la personne, et la protection de l’environnement (par exemple avec le renforcement de la fabrication et de l’utilisation de nouvelles formes d'énergies renouvelables).

La définition la plus courante et la plus compréhensible du développement durable n’est pas sous forme de phrase mais de schéma :

Pour que le développement durable fonctionne, il faut une efficacité économique combiné à l’équité sociale, associés à la protection de l’environnement. Il faut donc subvenir aux besoins humains tout en limitant les coûts économiques, réduire les inégalités entre les pays puis les personnes riches et pauvres, et enfin, protéger l’environnement en limitant les pollutions et le réchauffement climatique, ainsi qu’en réduisant les impacts néfastes sur la biodiversité qui est à la base de l’existence humaine. Au départ, le pilier « socio-culturel » n’était pas pris en compte, puisque cet aspect a été mis en avant seulement à partir de 2002 et le Sommet de la Terre de Johannesburg.


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Pour conclure, le développement durable est un concept très riche et qui a évolué au cours des années en fonction de l’économie, de l’environnement et de l’aspect social. Il est donc prévisible que cette notion et cette définition vont encore être modifiés en fonction des réalités futures.

1.2. L’éducation à l’environnement et au développement durable : définition

1.2.1. La mise en œuvre progressive

C’est en 1977 qu’a débuté l’avènement de l’éducation à l’environnement et au développement durable au sein des écoles. En effet, un circulaire est publié pour que les enseignants commencent à éduquer les enfants face à l’environnement. C’est seulement en 2004 que cette éducation changera de nom pour « l’éducation à l’environnement et au développement durable ».

En 2007, la seconde phase de l’éducation à l’environnement et au développement durable est lancée. Elle a plusieurs objectifs : inscrire cette éducation dans les programmes scolaires, mettre en œuvre des actions et des démarches multiples dans les écoles et les établissements concernant l’environnement, et former les enseignants et les personnels impliqués dans cette éducation.

En 2011 a eu lieu une troisième phase de généralisation de cette éducation. Dans les programmes scolaires de 2012 et le nouveau socle commun de connaissances et de compétences, l’éducation à l’environnement et au développement durable est réaffirmée. De ce fait, elle est inscrite dans l’ensemble du parcours scolaire des élèves. Les personnels d’inspection doivent être impliqués afin d’aider les enseignants à former les élèves. Des ressources pédagogiques adaptées à cette éducation notamment par le biais du CNDP (Centre National de Documentation Pédagogique) et du Scéren (Service culture éditions ressources pour l’éducation nationale). De plus, les écoles et les établissements sont invités à entrer dans des projets et démarches globales de développement durable (E3D). Il est aussi indiqué que cette éducation doit être interdisciplinaire et transversale. Il est aussi possible de réaliser des partenariats avec les acteurs territoriaux qui mettent en avant la politique de développement durable, afin de transmettre des réalités concrètes aux élèves. Enfin, l’objectif final est que les actions des écoles soient connues par l’ensemble de la communauté éducative (dont les parents) afin de faire mettre en valeur cette éducation et ses réussites.

L’encrage et la confirmation de cette éducation à l’environnement et au développement durable dans les écoles se réalisent en 2013. En effet, la loi de refondation de l’école fait entrer cette éducation transversale dans le code de l’éducation. Puis, la labellisation « E3D » (Ecole / Etablissement en démarche de développement durable) permet de réaliser des projets et des actions concrètes au sein des écoles.

Malgré cette mise en œuvre progressive de l’éducation à l’environnement et au développement durable, la volonté que cette éducation soit transversale et interdisciplinaire a toujours été affirmé. Il faut maintenant définir les objectifs et les principes de cette éducation.


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1.2.2. Les principes et les objectifs de cette éducation à l’environnement et au développement durable

Selon l'UNESCO, il y a quatre grands objectifs de l’Éducation au Développement Durable. Le premier est de promouvoir et d'améliorer l’éducation de base, c'est-à-dire, que chaque élève doit accéder à une éducation de qualité, pour acquérir un bien-être au sein de l'école, et plus tard, dans la société : « L’éducation de base devrait permettre d’acquérir les connaissances, les compétences, les valeurs et les attitudes qui favorisent des moyens d’existence durables, et aider les citoyens à mener une existence viable. ». Le second objectif est de réorienter les programmes d’éducation existants dans l’optique du développement durable : la durabilité doit être le thème central des contenus, méthodes et modes d'évaluation de l'enseignement, dont l'objectif est de résoudre les problèmes futurs. Le troisième objectif est d'informer et sensibiliser le public à la notion de durabilité, afin que les citoyens comprennent ce qu'est le développement durable et qu'ils agissent dans un intérêt communautaire et national, grâce à l'éducation et aux médias. Le dernier objectif est de former l’ensemble de la population active : la plus grande majorité de la société doit contribuer à la durabilité au niveau local, régional et national. Les employés devraient recevoir une formation technique et professionnelle intégrant les pratiques et les principes de la durabilité, pour que chaque individu ait des connaissances et de compétences pour agir dans ce domaine vital pour les générations actuelles et surtout futures.

Les principes de l’Éducation au Développement Durable sont les mêmes que ceux du Développement Durable : l'équité entre les générations, l'égalité entre les sexes, la paix, la tolérance, la lutte contre la pauvreté, la préservation et la restauration de l'environnement, la conservation des ressources naturelles et la justice sociale.

Mais aussi, selon la Déclaration du Sommet de la Terre de 1992 : les êtres humains ont tous droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature ; Ce droit doit être réalisé de façon à satisfaire équitablement les besoins relatifs au développement et à l’environnement des générations présentes et futures ; l’élimination de la pauvreté et la réduction des différences de niveaux de vie dans les diverses parties du monde sont des conditions indispensables du développement durable.

L’Éducation au Développement Durable est basée sur trois piliers : La société et la culture, l'environnement, l'économie. Le premier pilier a pour objectif de permettre de comprendre ce que sont les institutions sociales et leur rôle dans l'évolution et le développement. Il encourage la justice sociale, l'accès à la santé et l'égalité. Le second pilier, doit permettre de sensibiliser les élèves à la fragilité de l'environnement, ainsi que les effets de l'Homme sur l'environnement. Il faut donc leur faire prendre conscience du changement climatique, des enjeux de la protection de l'environnement, et de la biodiversité. Le troisième pilier, doit faire comprendre aux élèves les possibilités et les limites en termes de croissance économique par rapport aux impacts sur la société et l'environnement. Ce sont donc les notions de consommation responsable et durable, et de développement durable qui seront travaillées.

Il faut maintenant se demander si ces principes et ces objectifs sont respectés et surtout amplifiés dans les écoles ayant un projet de développement durable.


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1.3. Les projets de développement durable dans les écoles

1.3.1. Les projets possibles dans toutes les disciplines y compris l’éducation au développement durable

Il est possible de mettre en place plusieurs projets dans un établissement scolaire, que ce soit dans le domaine spécifique du développement durable ou dans d’autres disciplines.

Dans le projet éducatif territorial (PEDT), certains points peuvent porter sur le développement durable puisque dans ce cas, tous les acteurs territoriaux sont impliqués (entreprises, mairies, périscolaire…) et plusieurs écoles peuvent donc collaborer. Dans ce cas le projet peut être important et porter soit uniquement sur le développement durable soit sur plusieurs disciplines et axes définis par un bilan des écoles dans l’ensemble du territoire concerné. L’avantage de ce projet est qu’il engendre une participation de toute la communauté éducative, ainsi que celle des acteurs territoriaux, puisque des activités et des interventions sont prévus pour les élèves. Cela peut permettre une continuité entre l’école, le périscolaire, la maison et la société, ce qui est un point positif pour l’apprentissage des élèves. Cependant, ce projet a une durée maximale de trois ans, donc les élèves ne suivront pas le même projet toute leur scolarité, ce qui ne favorise pas le long terme.

Il aussi est possible d’intégrer le développement durable dans le projet d’école, mais celui-ci va être un projet parmi d’autres disciplines. Dans ce cas, chaque discipline a une place bien spécifique, et surtout doit répondre aux besoins des élèves selon un bilan réalisé par l’équipe éducative et pédagogique. Donc, seulement un ou deux points du développement durable peut-être pris en compte. Ici, ce projet peut durer entre trois et cinq et est plus apte de donner des apprentissages et des compétences aux élèves sur du long terme. Cependant, il est aussi possible de mettre en place un projet d’école axé principalement sur le développement durable (E3D) que je développerai dans la partie suivante, et dans ce cas, l’interdisciplinarité est de mise.

Enfin, chaque enseignant peut mettre en place un ou plusieurs projets de classes dans différents domaines. Les disciplines peuvent ne pas être liés mais il est plus favorable de mettre en place un projet interdisciplinaire sur un thème assez général. L’éducation au développement durable étant favorable à l’interdisciplinarité cela va permettre de réunir plusieurs disciplines. Cependant, comme son nom l’indique, c’est un projet de classe, qui va durer, en général, un an. Donc celui-ci ne permet pas nécessairement la continuité des apprentissages des élèves, à moins que les différents enseignants, décident de mettre en place un projet en lien avec les autres classes au fil des années, qui peut donc être progressif.

Cependant pour que l’éducation au développement durable se déroule sur le long terme, et qu’elle associe apprentissage et compétences (actions) pour les élèves, il est plus approprié de mettre en place une démarche globale de développement durable dans les écoles et établissements (projet E3D).


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1.3.2. Un projet particulier : les principes et les objectifs des écoles et établissements en démarche de développement durable (E3D)

L'adhésion à une démarche globale de développement durable dans les écoles et les établissements scolaires (E3D) est une sorte de combinaison entre le projet éducatif territorial et le projet d’école. Cependant, ce n'est pas à prendre à la légère étant donné qu'il faut que tous les acteurs de l'école soient impliqués dans ce projet de long terme, qui se déroule, en général sur 4 ans. Les acteurs seront donc, les équipes pédagogiques (enseignants, directeurs...), les élèves, les partenaires (la commune, les associations, les entreprises...), mais aussi les parents. Il faut maintenant savoir si l'adhésion à de tels projets répond aux objectifs et aux principes de l’Éducation au Développement Durable.

Ces principes et objectifs de l’Éducation au Développement Durable correspondent aux projets de Développement Durable, pour plusieurs raisons :

- La démarche E3D permet de promouvoir et d'améliorer l'éducation de base. En effet, les élèves ne restent plus uniquement des « spectateurs théoriques », comme c'est le cas dans la plupart des enseignements. Grâce à ces projets, ils deviennent acteurs sur le long terme et donc acquièrent des savoirs-être (attitudes) et des savoir-faire (compétences), qu'ils vont appliquer au sein de leur école, mais aussi, chez eux, et dans la société en générale. Ils deviennent donc des citoyens soucieux du développement durable, et cela tout au long de leur vie. Par exemple, le projet peut mettre l'accent sur les déchets et la notion de tri : les élèves ne vont pas seulement connaître les notions, ils vont trier au sein de leur établissements, et vont sûrement l'appliquer chez eux. Cela peut être permis grâce à la visite d'un centre de tri de leur commune ou leur région, ou encore en participant à des actions de leur ville sur le tri (ramassage des déchets).

- La démarche E3D permet de réorienter les programmes d'éducations existants dans l'optique du développement durable. En effet, les élèves et les enseignants, dans chaque cycle, ne vont pas uniquement faire quelques leçons pour aborder quelques notions sur le développement durable, en sciences, en technologie ou en géographie. L'ensemble des notions seront abordées et revues durant quatre ans, voire tout au long de leur scolarité dans toutes les matières, puisque le projet de Développement Durable va permettre une interdisciplinarité (sports, arts, français, mathématiques...). Par exemple, si le projet est principalement axé sur l'eau, les élèves vont savoir qu'il faut gérer les ressources limitées, et en art plastique, ils vont pouvoir gérer leur consommation d'eau, et vont pouvoir l'appliquer chez eux. Ils peuvent aussi avoir des informations sur la consommation d'eau dans leur commune.

- La démarche E3D permet d'informer et de sensibiliser le public à la notion de durabilité. En effet, les élèves vont être acteurs et non « spectateurs » dans la démarche de développement durable, ils vont donc acquérir la notion de durabilité, et pouvoir la retranscrire grâce à des actes au sein de l'école, mais aussi dans l'ensemble de la société. L'information et la sensibilisation sur la notion de durabilité sont donc bien présentes et bien évidemment appliquées. Par exemple, si le projet met l'accent sur les forêts et la déforestation, les élèves vont minimiser l'utilisation du papier et le réutiliser à bon


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escient (trier dans des bacs spécifiques entre ceux qui ne sont plus réutilisables et ceux qui le sont).

- La démarche E3D permet de former l'ensemble de la population active. En effet, les élèves vont contribuer au développement durable et à la durabilité, dans leur scolarité, et vont réitérer ces gestes au sein de la société. De plus, les enseignants et l'équipe éducative, les parents, les partenaires, vont aussi être formés. L'équipe éducative ainsi que les partenaires vont faire des recherches préalables sur le sujet, avant de mettre en place un projet concret. L'ensemble des acteurs va participer activement au projet afin d'acquérir des connaissances et des compétences nécessaires, et va, la plupart du temps adhérer et agir sur la durabilité à long terme. Par exemple, si le projet porte sur la gestion des ressources, les élèves vont essayer de réduire leur consommation d'énergie à l'école (cadre de l'équipe éducative). Ils peuvent aussi avoir accès aux consommations d'énergie dans leur commune (cadre de la commune comme partenaire), ils vont pouvoir visiter des entreprises productrices d'énergies renouvelables comme les éoliennes ou l'énergie solaire (cadre de l'entreprise comme partenaire). De ce fait ils vont essayer de réduire leur consommation d'énergie puisqu'ils seront sensibilisés. Ils sensibiliseront leurs parents qui feront de même, cela peut même aller jusqu'à convaincre ceux-ci d'utiliser une énergie renouvelable à la maison (cadre de la famille). Les enseignants et les partenaires, étant donné leur implication, vont aussi agir dans ce sens.

- Le point essentiel de ce projet, est qu'il permet de passer de spectateur à acteur par rapport au développement durable : les principes, les objectifs et les trois piliers du développement durable, ne vont donc pas seulement être connus, ils seront appliqués dans la vie quotidienne, grâce aux compétences et attitudes acquises. Les élèves vont participer à des projets au niveau de leur école via, notamment, l'obtention du label « éco-école » ou encore les « classes vertes ». Mais ils vont aussi participer à des projets d'envergures nationales et internationales (« Mille défis pour ma planète », « la semaine du développement durable »). Par exemple, si le projet porte sur la pollution, il est possible de mettre l'accent sur les transports moins polluants ou non polluants, comme les transports en commun (train, bus, métro...) ou encore les vélos (vélib, vélo personnel...). Les élèves ainsi que les enseignants pourront ensuite sensibiliser leurs proches.

Pour conclure, nous pouvons dire que ces projets de démarche globale de développement durable dans les écoles et les établissements scolaires (E3D) répondent aux objectifs et aux principes de l’Éducation au Développement Durable, et vont même au-delà, puisque l'ensemble des participants aux projets ne seront pas uniquement informés, ils vont agir pour la durabilité et transposer ces actions au sein de la société, sur le long terme.


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1.4. La place de l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les programmes scolaires (comparaison entre 2008 et 2015 / 2016)

Le programme du cycle 1 ayant été renouvelé en 2015, le développement durable fait partie intégrante des objectifs, mais n’est évidemment pas la priorité de ce cycle. Il aussi est possible de constater, dans les programmes de 2008 pour le cycle 2 et le cycle 3, que l’éducation au développement durable a une place assez faible mais est tout de même présente. Mais la place des « éducations à » et notamment de l’éducation au développement durable se concrétise et s’amplifie dans les projets de programmes pour la rentrée 2016. Le développement durable devient réellement un objectif à atteindre et n’est plus un thème abordé rapidement à l’intérieur des grandes parties.

Dans le Bulletin Officiel hors-série n°2 du 26 mars 2015, pour le cycle 1, une phrase fait référence au développement durable dans le domaine numéro 5 intitulé « Explorer le monde », dans le sous-thème nommé « Espace » et plus particulièrement dans « Découvrir différents milieux » : « Cette exploration des milieux permet aussi une initiation concrète à une attitude responsable (respect des lieux, de la vie, connaissance de l'impact de certains comportements sur l'environnement...). ».

Dans les projets de programmes de 2016, réalisés pour les cycles 2 et 3, il y a une réaffirmation de l’ambition d’éduquer les élèves à l’environnement et au développement durable. En effet, une compétence à acquérir à la fin de chaque cycle, est d’avoir une attitude responsable par rapport au développement durable.

Dans le projet de programme du cycle 2 du 9 avril 2016, dans le domaine intitulé « Questionner le monde », l’une des compétence spécifique à acquérir à la fin du cycle est d’ « Adopter un comportement éthique et responsable » en lien avec le développement durable.

Dans le projet de programme du cycle 3 du 9 avril 2016, à l’intérieur de la discipline « Sciences et technologies », là aussi une compétence à acquérir est d’« Adopter un comportement éthique et responsable » par rapport à l’environnement. De plus, parmi les trois thématiques à aborder tout au long du cycle, la première est « l’Homme est son environnement » et donc l’éducation à l’environnement et au développement durable.

En revanche, l’intérêt pour le développement durable est moins prononcé dans les programmes de 2008 comparés à ceux de 2016, puisqu’il n’est pas désigné comme une éducation à part entière, mais est intégré dans les autres domaines des sciences et technologies.

Dans le Bulletin Officiel hors-série n°3 du 19 juin 2008, concernant le cycle 2, quelques allusions à l’éducation à l’environnement et au développement sont faites. Cependant, une infime partie est réservée aux sciences dans le domaine nommé « Découverte du monde ». De ce fait, le développement durable n’est pas réellement exploité, mis à part dans le sous-thème n°2 « Découvrir le monde du vivant, de la matière et des objets » où une seule phrase est centrée sur le développement durable : « Ils comprennent les interactions entre les êtres vivants et leur environnement et ils apprennent à respecter l’environnement. ».


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Dans le Bulletin Officiel hors-série n°3 du 19 juin 2008, Concernant le cycle 3, les allusions au développement durable et son éducation se concrétisent plus amplement. C’est notamment le cas dans la présentation de la discipline nommée Sciences expérimentales et technologies : « Les sciences expérimentales et les technologies ont pour objectif de comprendre et de décrire le monde réel, celui de la nature et celui construit par l’Homme, d’agir sur lui, et de maîtriser les changements induits par l’activité humaine. » et « Familiarisés avec une approche sensible de la nature, les élèves apprennent à être responsables face à l’environnement, au monde vivant, à la santé. Ils comprennent que le développement durable correspond aux besoins des générations actuelles et futures. En relation avec les enseignements de culture humaniste et d’instruction civique, ils apprennent à agir dans cette perspective. ». Les sous-thèmes concernés par l’éducation au développement durable sont :

- La matière : « L’eau : une ressource », « L’air et la pollution de l’air », « Les déchets : réduire, réutiliser, recycler ».

- L’énergie : « Exemples simples de sources d’énergies (fossiles ou renouvelables).

- Les êtres vivants dans leur environnement : « Places et rôles des êtres vivants », « L’évolution d’un environnement géré par l’Homme : la forêt ; importance de la biodiversité ».

Cependant, même si ce n’est pas un objectif prioritaire des trois cycles, lorsque l’occasion se présente les enseignants peuvent faire de la transversalité dans ce domaine qu’est l’éducation à l’environnement et au développement durable, comme nous l’avons observé précédemment. De plus, le Bulletin Officiel du 5 janvier 2012, donne des repères de progressivité et des notions plus précises pour les cycles 2 et 3, notamment sur le développement durable.

Par conséquent, nous constatons, que l’éducation à l’environnement et au développement durable est l’une des priorités principales, plus spécifiquement pour le cycle 3. Cette éducation est donc majeure en sciences et ne doit pas être mise à part.

Pour conclure, le développement durable est orienté sur un axe principal qui est l’environnement, dont découlent deux autres aspects : le social et l’économie. En ce qui concerne l’éducation à l’environnement et au développement durable, celle-ci doit s’intégrer dans la plupart voire la totalité des disciplines et n’est pas une nouvelle matière. Elle doit permettre aux élèves de devenir des « citoyens responsables face à l’environnement ». Les projets autour de cette éducation peuvent se mettre en place grâce au projet d’école, au projet de classe ou encore au projet éducatif territorial, mais la meilleure solution reste les projets « E3D », afin de faire acquérir des savoirs de long-terme aux élèves. Face à la dégradation de l’Etat de notre Planète et face aux enjeux du développement durable, son éducation prend maintenant une réelle place dans les programmes scolaires.


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2. Eduquer à l'environnement et au développement durable pour que les élèves transfèrent leurs apprentissages dans la vie quotidienne

2.1. Prendre en compte le développement de l’enfant

Pour réaliser cette recherche et ce projet, il faut prendre en compte le développement de l’enfant. Dans le cadre de cette recherche, nous allons nous intéresser au stade de l’enfance se situant avant la l’adolescence. Les enfants, à l’école maternelle sont âgées en trois ans et six ans, et à l’école primaire entre six ans et onze ans (pour les élèves se situant dans un cursus scolaire dit « normal », c’est-à-dire, sans redoublements). L’enfance est une période qui débute de la naissance et s’achève à la puberté. Elle se caractérise par une dépendance totale aux parents (ou à l’adulte) lorsque le nouveau-né vient au monde. Le développement biologique est très important (croissance, développement neuronal…). Durant cette étape, l’enfant n’est pas encore autonome, le rôle de l’adulte est crucial et l’apprentissage joue un rôle primordial. On parle souvent de la « petite enfance » pour évoquer les premières années de la vie. Parfois elle couvre les périodes 0 à 2 ans, dans d’autres cas de 0 à 6 ans. En effet le développement de l’enfant dépend de plusieurs facteurs :

- Le langage : il faut que sa pratique soit régulière et diversifiée. Le langage doit devenir interindividuel. Ce langage concerne l’oral mais aussi l’écrit.

- La cognition : les enfants commencent à former des concepts et des théories sur le monde qui les entoure. L’imagination et le raisonnement logique apparaissent petit à petit.

- Le social et l’affectif : les émotions, les relations avec autrui, l’attachement, la représentation de soi, la construction de l’identité, les représentations du monde mental sont fondamentaux pour le bon développement de l’enfant.

- Le sensoriel et la motricité : la marche renvoie notamment à l’autonomie et est fondamentale.

- Les contextes de vie : la famille, les relations avec les pairs, l’entourage (réseau social), l’accueil des enfants (dans les crèches, le gardiennage…), l’école, les loisirs et activités extrascolaire peuvent être la clé de la réussite du développement de l’enfant.

Tous ces facteurs ont un rôle primordial dans le développement de l’enfant durant la petite enfance, d’où proviennent les différences de la durée de développement.

Il y a donc plusieurs stades à l’intérieur de l’enfance, concernant le développement de l’enfant au niveau physiologique, affectif et cognitif :

v De 0 à 2 ans : les transformations sont rapides et spectaculaires

- Niveau physiologique : La croissance en masse et en taille est rapide mais le système nerveux n’est pas à sa performance maximale. Les besoins physiologiques sont assurés par l’adulte (alimentation, sommeil, propreté). Cependant, le développement moteur est rapide durant ces deux années.


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- Niveau affectif : L’attachement est important pour le développement émotionnel et cognitif et est même cruciale durant la première année. Cet attachement crée de la sécurité pour aller découvrir le monde environnant. Cependant, la séparation avec les parents est difficile. Tout nouvel environnement (lieu ou personne) hors de la présence des parents est potentiellement effrayant. Les enfants ont souvent besoin d’un objet qui apporte la sécurité pour lui rappeler ses personnes proches.

- Niveau cognitif : L’enfant va passer du geste à la parole. Les regards, les gestes et les jeux mis en place avec les parents témoignent d’une volonté réelle de communiquer. Le développement moteur permet de nouvelles découvertes du monde environnant et de nouvelles expériences perceptives, affectives, sociales. L ’enfant crée donc l’intentionnalité.

- 18 mois : c’est une étape cruciale pour le développement puisque l’enfant acquiert la permanence de l’objet. L’enfant est donc capable de penser l’objet, même lorsque celui-ci est absent de son champ de vision. Cela permet à l’enfant d’obtenir une représentation mentale de l’objet et le langage accompagne cette représentation.

- Deux ans : Phase du non, d’obtention de la verticalité…

v De 2 à 6 ans : La maturité et le milieu permettent des acquisitions importantes pour la construction de la pensée

- Niveau physiologique et physique : Ce développement est continu et amène les enfants à acquérir la propreté. Cela leur permet de devenir plus autonome.

- Niveau affectif : L’enfant reste attaché à sa famille mais s’ouvre aux autres. Cependant, il cherche à acquérir son autonomie et veut donc « faire seul ». L’enfant prend conscience de son corps et de la différence entre fille et garçon. La relation aux autres enfants est importante. L’imitation de postures permet aux enfants d’entrer en contact avec des pairs. Les objets sont également une source possible d’interactions (l’enfant tendant un objet à un autre enfant, ou le frappant avec cet objet ou encore l’enfant qui se retire du groupe et regarde les enfants jouer avec l’objet). La coopération peut donc être provoquée, refusée ou évitée.

- Niveau cognitif : le développement du langage est d’abord social puis il devient un acte de pensée personnel. Le développement lexical s’opère sur 2 axes : l’accroissement du vocabulaire (nombre de mots disponibles) et les représentations sémantiques qui y sont associées.

- La pensée : Cette pensée est marquée par la curiosité, la pensée magique et l’animisme, l’intuition, l’égocentrisme. La pensée a donc des aspects enfantins mais elle est ancrée dans la réalité concrète, ce qui permet de développer des systèmes de représentations. Les jeux de rôles et les dessins traduisent l’entrée dans la pensée symbolique.


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v De 6 à 11 – 12 ans : l’intériorisation de l’action

- Niveau physiologique et physique : les premiers signes dépendants des caractères sexuels apparaissent ers 9 – 10 ans chez les filles, et 11 ans chez les garçons, ce qui va marquer l’entrée dans l’adolescence.

- Niveau affectif : les relations avec les pairs occupent de plus en plus de place, la participation à la vie de plusieurs groupes permet de jouer différents rôles lors des jeux (jeux à règles où le code est accepté et validé par le groupe) et, de ce fait, la dimension égocentrique régresse. En fonction des situations et des acteurs, il y a une différenciation des comportements sociaux chez l’enfant de cet âge.

- Niveau cognitif : les modifications de la pensée sont très importantes. La réversibilité de la pensée est la caractéristique principale de cette période. C’est la capacité à exécuter mentalement une action et à la penser dans son état initial et/ou final. Lorsque l’enfant développe cette capacité, il atteint le niveau opératoire de la pensée. Cette étape permet une décentration de la pensée (passage progressif des intuitions à la pensée opératoire réversible). C’est aussi une caractéristique importante pour la construction de l’espace et du temps.

Dans ce mémoire, concernant le développement de l’enfant, je vais m’appuyer sur les recherches de Piaget dans ce domaine :

- Stade sensori-moteur (0 à 2 ans) : à partir de 1 an, les enfants inventent des moyens nouveaux pour découvrir le monde en se déplaçant avec son corps, mais aussi en développant les différents sens. Cela permet de développer les sens et la motricité.

- Stade pré-opératoire (2 à 7 ans) : la fonction symbolique et le début de la représentation apparaissent chez les enfants. Petit à petit, la socialisation, les intérêts et les sentiments moraux se mettent en place.

- Stade des opérations concrètes (7 à 12 ans) : La sériation, la classification et les relations de causalité se mettent en place sur des opérations simples. La réversibilité de la pensée est acquise. Les valeurs se constituent.

- Stade de la pensée formelle (12 – 16 ans) : La pensée rationnelle se construit avec la capacité d’abstraction et la résolution d’opérations logiques.

Pour conclure, il faut que les professeurs des écoles prennent en compte les stades de développement de l’enfant et de ce fait, leur niveau et leur âge, afin que les apprentissages ne soient pas en-dessous de leurs capacités, ni trop élevés pour eux.

2.2. Suivre la démarche pédagogique et didactique des sciences

Cependant, pour que les savoirs généraux en sciences, et plus spécifiquement l’éducation au développement durable devienne un apprentissage acquis pour les élèves, il faut suivre la démarche pédagogique et didactique la plus propice aux sciences. Cette démarche, pour chaque séquence, est la suivante :


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- Proposer une situation d’entrée : elle doit concerner directement les élèves afin qu’ils soient dans une démarche active d’apprentissage. Cette situation doit être concrète afin qu’elle puisse motiver les élèves et remobiliser leurs pré-acquis. Cette situation de départ, quel qu’elle soit (Documents, observations, faits d’actualités, sorties scolaires, interdisciplinarité…) doit permettre d’aboutir à la création d’un problème accessible aux élèves.

- Réaliser une évaluation diagnostique : elle va permettre de mobiliser les pré-acquis des élèves et va être une source d’informations pour l’enseignant qui va recueillir les conceptions initiales des élèves.

- Revenir sur les obstacles aux apprentissages des élèves : grâce aux conceptions initiales et / ou aux pré-acquis des élèves, l’enseignant va ainsi pouvoir observer les obstacles des élèves et y remédier.

- Trouver des objectifs permettant de surmonter ces obstacles : pour remédier à ces obstacles, il faut que l’enseignant intègre des objectifs en fonction des programmes mais aussi des besoins des élèves.

- Réaliser différents types d’écrits : Les écrits peuvent intervenir à tous moments de la séquence et ne concernent pas uniquement l’institutionnalisation. Ces écrits peuvent êtres provisoires ou définitifs, personnels ou collectifs. Ces écrits peuvent prendre toutes les formes et toutes les fonctions possibles. La réalisation d’un cahier de sciences pour la classe entière, ainsi que celle d’un cahier d’expériences personnel permettent de prendre en compte toutes ces dimensions.

- Réaliser deux types d’évaluations : l’évaluation formative peut se situer à plusieurs moments de l’apprentissage (activité de découverte, situation de réinvestissement, processus d’apprentissage) et elle permet de faire un point sur les acquis et les non acquis des élèves, et donc d’évaluer leur progrès ainsi que de remédier aux obstacles. L’évaluation sommative, qui se situe en fin de séquence et qui permet de dresser un bilan des connaissances et des compétences des élèves.

Cette démarche didactique est active puisqu’elle implique totalement les élèves, leurs connaissances, leurs compétences et leurs attitudes.

2.3. Motiver les élèves

Il est important et nécessaire que les élèves soient motivés et intéressés par le sujet abordé, que ce soit dans le cadre de l’éducation au développement durable ou dans d’autres disciplines. S’ils ne sont pas motivés, les apprentissages ne se feront pas ou peu.

Dans l’ensemble des domaines et particulièrement en sciences, il ne faut pas bannir ni punir les erreurs des élèves, ni les considérer comme des fautes « graves ». L’erreur est une source d’apprentissage si l’enseignant arrive à la prendre en compte au moment où elle est faite. De plus, les élèves vont d’autant plus participer aux apprentissages s’ils savent que l’erreur est positive et n’est pas source de moquerie ni de « punition ». Puis, il faut laisser une place importe au tâtonnement et à la recherche des élèves, que cela se fasse en individuel, en groupes ou


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collectivement. Si l’enseignant laisse plus d’autonomie et de responsabilités aux élèves, ceux-ci vont être motivé pour apprendre par eux-mêmes et grâce à leurs compétences.

Pour motiver les élèves, il faut aussi donner un but, un objectif à atteindre qui soit légèrement au-delà de leurs capacités. Cet objectif passe souvent par une pédagogique de projet, où les élèves vont travailler et apprendre pour réaliser quelque chose de concret. Il est donc nécessaire de travailler dans la réalité des élèves, ce qui est chose aisée dans l’éducation à l’environnement et au développement durable car tout peut-être à porter de main, notamment dans une classe, une école ou dans l’environnement local et proche des élèves. Il faut que le thème abordé puisse toucher de prêt les élèves pour que la motivation et donc les apprentissages puissent apparaître.

De plus, il faut éviter de dramatiser la situation de l’environnement, même si la Planète est en danger. Il faut le savoir, sans pour autant inviter les élèves à croire qu’ils ne pourront rien faire pour protéger l’environnement, de manière individuelle, et que c’est déjà trop tard pour agir. Il ne faut donc pas faire naître de sentiment de peur ou d’angoisse chez les élèves, sinon cela peut finir par être démotivant.

Donc, il faut motiver les élèves pour qu’ils puissent sauvegarder la Planète et ses ressources, sans les angoisser et sans dramatiser la situation, ce qui est une tâche compliquée à réaliser par l’enseignant dans cette éducation à l’environnement et au développement durable.

2.4. Enseigner des savoirs mais aussi des savoir-faire et des savoir-être

Pour que les élèves puissent transférer les apprentissages de l’école dans leur vie quotidienne et dans la société, il faut leur enseigner des savoirs, mais aussi des savoir-faire et des savoir-être.

En effet, si l’élève ne fait qu’apprendre des théories sur le développement durable et la protection de l’environnement, il ne va sûrement pas retenir ces apprentissages. Il faut aussi et surtout que les élèves acquièrent des comportements et des attitudes favorables face à l’environnement. Il faut donc, en tant qu’enseignant être un modèle pour les élèves, et leur montrer dans la classe et au quotidien, les gestes individuels et collectifs qui peuvent permettre d’agir pour protéger son environnement.

Par exemple, il ne suffit pas de faire une séquence sur l’énergie où les élèves étudient les pages de leurs manuels et font des exercices sur des documents multiples. Il faut, tous les jours, leur faire comprendre qu’il faut éteindre la lumière lorsque celle-ci n’est pas nécessaire car il y a assez de lumière grâce au soleil dans la classe ou lorsqu’ils partent de la classe, afin de réaliser des économies d’énergie. C’est un geste simple qui se déroule dans une classe, mais que les élèves peuvent réitérer chez eux, et la somme de leurs actions peut être favorable pour l’environnement. De la même manière, il est possible de montrer qu’il faut bien couper le robinet d’eau une fois qu’ils ont fini de se laver les mains, ou encore de mettre en place différentes poubelles pour le recyclage au sein de la classe.

Si ces gestes sont pratiqués au quotidien dans la classe, les élèves vont vouloir les réaliser chez eux, et cela va être une bonne base pour approfondir l’éducation au développement durable, et faire naître des comportements et des attitudes favorables face à l’environnement.


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2.5. L'élève acteur de son apprentissage

Pour que les élèves soient impliqués, et aient des comportements et des attitudes positives pour l’environnement, à l’école comme chez eux et dans leur vie quotidienne, il faut aussi qu’ils soient acteurs de leurs apprentissages. Les élèves au cœur de leurs apprentissages est bénéfique aussi bien dans le cas de l’éducation à l’environnement et au développement durable, que dans les autres disciplines scolaires.

Les élèves doivent donc exposer et se poser leurs propres questions et doivent y répondre par eux-mêmes. Ce n’est pas le rôle de l’enseignant de soulever les questions concernant l’environnement et le développement durable. Il doit être une sorte de guide, de médiateur, pour amener et aider les élèves à se poser les bonnes questions et à trouver plusieurs moyens pour y répondre.

Il faut donc que les élèves comprennent les enjeux de la protection de la Planète et agissent dans ce sens, et non pas qu’ils apprennent et admettent les comportements favorables face à l’environnement.

2.6. La transdisciplinarité et l’interdisciplinarité

Pour que les élèves transfèrent leurs compétences en dehors de l’école, il est nécessaire de mettre en lien les différentes disciplines enseignées au sein d’une classe.

Il faut comprendre que l’éducation à l’environnement et au développement durable n’est pas une nouvelle discipline puisqu’elle s’imbrique elle-même dans différents domaines d’apprentissage des programmes. Ce n’est pas non plus une éducation qui doit se faire uniquement en sciences, mais bel et bien dans l’ensemble des disciplines (autant que cela est possible).

C’est pour cette raison que l’éducation à l’environnement et au développement durable fait partie du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, datant de 2015 et mis en vigueur à la rentrée 2016. En effet, cette éducation fait partie de l’ensemble des cinq domaines proposés :

- Les langages pour penser et communiquer et notamment dans les langages scientifiques et informatiques.

- Les méthodes et outils pour apprendre dans sa globalité.

- La formation de la personne et du citoyen.

- Les systèmes naturels et les systèmes techniques.

- La représentation du monde et de l’activité humaine.

De ce fait l’éducation à l’environnement et au développement durable doit être appréhendée par une approche interdisciplinaire et transdisciplinaire. En effet, ce n’est pas une activité décrochée, mais doit faire partie d’un projet ou doit être abordée à l’intérieure d’une ou plusieurs disciplines (mises en communs ou non). Je vais donner maintenant quelques possibilités d’exploitation de cette éducation dans différentes disciplines :


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- Les mathématiques : travailler sur des graphiques, des tableaux montrant, par exemple l’évolution décroissante du nombre de forêts ou de surfaces forestières (notamment primaires) du fait de la déforestation.

- Le français : réaliser une rédaction écrite sur une recherche réalisée précédemment, par exemple, sur la disparition de certains animaux due au réchauffement climatique (par exemple, les ours polaires à cause de la fonte des glaces). Cependant, les sciences impliquent nécessairement de travailler le français à l’écrit tout comme à l’oral lors des phases de corrections, des interventions des élèves et des phases de mise en commun.

- L’histoire : observer l’évolution des énergies dans l’Europe (passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables).

- La géographie : identifier sur une carte les pays les plus pollueurs du globe.

- L’éducation civique et morale : sensibiliser les élèves sur le respect de l’environnement, par exemple, en réalisant une sortie scolaire pour aller observer une éolienne, une industrie productrice d’énergies renouvelables, ou tout simplement une sortie en forêt pour constater les déchets délaissés dans celle-ci.

- Les arts : réaliser des schémas, des croquis, mais aussi des dessins en lien avec le développement durable (les transports en commun, les animaux en voie d’extinction…) ou encore étudier des artistes qui ont réalisé des œuvres en lien avec le développement durable.

Cependant la meilleure exploitation de cette éducation reste la pédagogie de projet, qui peut permettre de lier plusieurs disciplines. Par exemple, il est possible d’aborder le thème du recyclage évidemment en sciences, mais aussi en géographie pour situer les pays les plus ou les moins développés sur cette question, en histoire pour expliquer l’évolution du recyclage au cours des cycles et des périodes, en enseignement moral et civique pour aborder la question de la responsabilité individuelle et collective face au recyclage, en français grâce à un album de littérature de jeunesse, en mathématiques pour exploiter des données numériques (pourcentages, statistiques) sur le recyclage en France et dans le monde, en anglais avec des points de vocabulaire, en arts en créent une chanson sur les déchets et leur recyclage pour le spectacle de l’école ou encore en réalisant un projet de dessin ou de peinture en étudiant les artistes concernés et en faisant pratiquer les élèves, en éducation physique et sportive en créant une danse sur les déchets et leur recyclage là encore pour le spectacle de l’école, ainsi que dans le domaine du numérique, en travaillant sur différents supports et en réalisant un blog sur les déchets et leur recyclage.

2.7. Le travail en relation avec les familles (impliquer les familles)

Si le professeur des écoles veut que ses élèves transfèrent leurs apprentissages dans la vie quotidienne, il faut nécessairement impliquer les familles. Pour cela, il existe des moyens « officiels » et d’autres plus « officieux » et non obligatoires.

Dans un premier temps, il nécessaire d’organiser des concertations avec les parents grâce à des moyens officiels et obligatoires.


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Il est possible de communiquer sur toutes sortes de projets, notamment celui ou ceux en éducation à l’environnement et au développement durable, par l’intermédiaire du conseil d’école où des représentants des parents d’élèves sont conviés. Durant ces différents conseils qui ont lieu au cours de l’année scolaire, il est promordial de parler des projets mis en place. Cela va permettre aux parents référents de pouvoir expliquer (dans une discussion ou par une trace écrite) aux autres parents les différents projets et leurs enjeux. Cependant, il ne faut pas s’en tenir à cela.

Il faut donc que le professeur de la classe convient les parents à des réunions communes et / ou individuelles s’ils en sentent le besoin. Plusieurs réunions communes peuvent être prévues au cours de l’année, mais il est avant tout nécessaire d’exposer les projets de la classe lors de la réunion de rentrée. C’est à ce moment précis que les parents se sentent concerné et auront d’autant plus envie de venir, si un projet de classe est présenté lors de cette réunion, puisque cela concerne directement leurs enfants. Mais, il est aussi possible de présenter un projet dans une réunion spécifique avec tous les parents. Dans ce cas, il faut expliquer clairement le projet et ses objectifs, et c’est à ce moment que les parents vont commencer à s’impliquer dans la « vie de la classe ».

Par exemple, pour un projet en éducation à l’environnement et au développement durable, il faut expliquer aux parents qu’ils doivent être dans la continuité avec les apprentissages scolaires et transmettre la pratique de gestes simples à la maison à leurs enfants en leur donnant des exemples (éteindre les lumières lorsqu’ils ne sont pas dans une pièce, fermer le robinet d’eau lorsqu’ils ont fini de s’en servir, le fait de trier et de recycler les déchets…). Il faut aussi parler avec eux des interventions possibles en classe, des sorties prévues, voire même de la classe verte. Et enfin, leur expliquer les objectifs de ce projet est inévitable, pour qu’ils comprennent, eux aussi, le but final.

Il existe aussi des moyens plus officieux et non obligatoires pour impliquer les parents et permettre des apprentissages continus entre l’école et la vie quotidienne.

Il est d’abord possible de faire intervenir les parents au sein de la classe pour des ateliers préparés avec un petit groupe d’élève. Ou alors une communication devant toute la classe, dans le cas où le sujet est en référence avec le travail ou les loisirs du ou des parents en question. Cela va à la fois permettre aux enfants d’être réceptifs à la nouveauté, et aux parents impliquer, de s’enrichir eux-mêmes par rapport au thème abordé. Dans le même principe, les parents peuvent intervenir dans le cadre des TAP (Temps d’Activité Périscolaire) sur un thème précis décidé en lien avec l’école et le PEDT (Projet Educatif Territorial).

L’enseignant peut aussi réaliser plusieurs journées « portes ouvertes » au sein de la classe, en invitant les parents à observer le travail de leurs enfants, sur un projet précis ou sur l’ensemble des activités de la classe. Par exemple, les élèves peuvent réaliser une exposition pour leurs parents sur le sujet du développement durable. Ces « portes ouvertes » peuvent se réaliser pendant le temps de classe, où dans ce cas, les parents assistent à une ou plusieurs journées type de la classe, où ceux-ci vont voir le réel travail de leurs enfants à l’école.


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Puis, les parents peuvent accompagner leurs enfants durant certaines sorties, ce qui peut aboutir à une réelle application sur un projet, notamment dans le cadre de classes vertes ou découvertes.

Enfin, l’enseignant peut inviter les parents au spectacle de fin d’année, qui peut porter sur un thème précis, ce qui va permettre de montrer la conclusion et l’aboutissement du projet mené tout au long de l’année, qui sera d’autant plus intéressant si les parents se sont impliqué dans celui-ci.

Pour conclure, l’implication des parents peut permettre une réelle coéducation en lien avec l’école. S’ils se sentent concernés par la vie de la classe, par un projet, ils peuvent permettre de restituer aux enfants les savoirs appris à l’école chez eux. Mais, ils peuvent aussi réaliser ensemble des sorties « éducatives » en lien avec le projet ou non, ce qui va impliquer leurs enfants et nos élèves dans la société et l’aspect culturel. Mais pour que ses apprentissages puissent s’appliquer dans la vie quotidienne, il ne faut pas seulement implique les acteurs de l’école mais aussi les partenaires extérieurs à l’école.

2.8. Sensibiliser grâce à l'environnement proche des élèves (les partenaires)

Pour que les élèves transfèrent leurs apprentissages dans la vie quotidienne, il faut que l’école réalisent des activités de court-terme, moyen-terme ou long-terme, en se créant des relations avec des partenaires extérieurs, proches et connus des élèves. Dans le cadre de l’éducation à l’environnement et au développement durable, cela va permettre aux élèves d’observer la pratique de gestes quotidiens pour la protection de la planète, et donc de les appliquer par la suite dans la société plus généralement.

Il existe plusieurs partenaires possibles pour l’école :

- Le monde professionnel (entreprises…).

- L’éducation artistique et culturelle.

- Le sport.

- Les associations agréées et / ou subventionnées par l’Education Nationale.

- La commune, le village ou la ville.

Dans le cadre de l’éducation à l’environnement et au développement durable et de par la mise en place d’un projet, il est possible de réaliser des liens avec les partenaires extérieurs à l’école. Par exemple, dans le cadre d’un projet sur les déchets (réduire, réutiliser, recycler) :

- Pour faire intervenir le monde professionnel, les élèves peuvent visiter une entreprise de recyclage des déchets à proximité du village ou de la ville dans laquelle est située l’école et que les élèves connaissent.

- Pour l’éducation artistique et culturelle, les élèves peuvent aller observer une exposition d’œuvres d’arts (la peinture ou la photographie par exemple), en lien avec les déchets


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et le tri. Ou encore, faire intervenir un artiste au sein de la classe qui explique ses œuvres sur les déchets et aide les élèves à réaliser leurs propres productions.

- En ce qui concerne les associations agréées et / ou subventionnées par l’éducation nationale, il est possible de faire intervenir « Les petits débrouillards » qui sont orientés vers les sciences et l’éducation au développement durable.

- La commune doit être un partenaire primaire de l’école et de la classe. En effet, dans un premier temps dans le cadre de la mise en place du PEDT entre l’école et le périscolaire. Mais aussi pour l’invitation des enfants à des projets et des loisirs autour du village ou de la ville. Par exemple, elles peuvent proposer un ramassage de printemps des déchets pour sensibiliser les enfants (ne pas jeter les déchets dans la nature du fait des conséquences négatives sur l’environnement) ou encore, mettre en place, dans différents types d’activités extra-scolaire (danse, musique, arts visuels…) des thèmes, notamment sur le développement durable et sur les déchets.

L’enseignant, la classe et l’école ne doivent pas être seuls et doivent s’appuyer sur les partenaires extérieurs afin de réaliser des projets concrets, qui puissent permettre de sensibiliser les élèves grâce aux actions mises en place dans leur environnement proche. Cela leur permettra peut-être d’acquérir des gestes simples et quotidien au sein de la société, notamment dans le cadre du développement durable.

Par conséquent, pour éduquer correctement les élèves à l’environnement et au développement durable afin qu’ils transfèrent leurs apprentissages dans la vie quotidienne, le professeur des écoles doit mettre en avant plusieurs aspects. Il faut déjà prendre en compte le développement de l’enfant en fonction du cycle et du niveau de classe des élèves pour ne pas être en dessous de leurs capacités ni réaliser des apprentissages trop compliqués pour leur âge. Il serait aussi judicieux de suivre la démarche pédagogique et didactique des sciences, puisque l’éducation à l’environnement et au développement durable est plus proche de ce domaine, malgré son intégration dans toute les disciplines. Le fait de motiver les élèves à apprendre doit être pris en compte, sinon le projet n’aboutira pas et ne permettra pas aux élèves de réaliser des actions pour protéger la Planète dans leur vie quotidienne et sur du long terme. De ce fait, il faut enseigner des savoirs mais aussi et surtout des savoir-faire et des savoir-être aux élèves dans le cadre de cette éducation. L’élève doit aussi être au cœur de ses apprentissages et être acteur de ceux-ci pour agir. Malgré son lien très étroit avec les sciences, l’éducation à l’environnement et au développement durable ne doit pas se cantonner à une seule discipline, mais doit être trans- et interdisciplinaire. Il faut aussi que l’enseignant puisse impliquer les familles et les partenaires extérieurs à l’école, pour que les élèves transfèrent leurs apprentissages à la maison et dans la société en générale.


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3. Expérimentation : les élèves dans la continuité de l’école à la maison et dans la vie quotidienne

3.1. Matériel et méthode

3.1.1. Les objectifs

L’objectif principal de cette enquête de terrain est d’arriver à savoir si les élèves transfèrent les connaissances et les compétences apprises sur le développement durable, de l’école à la maison et dans leur vie quotidienne.

Les sous-objectifs pour mener à cette réponse sont donc les suivants :

- Savoir ce que les élèves apprennent et mettent en œuvre au sujet du développement durable à l’école.

- Connaître les actions menées par les élèves et leurs parents à la maison et dans la vie quotidienne en faveur d’un développement durable.

- Savoir si le fait d’être dans une Ecole à Démarche de Développement Durable ou dans une école sans cette démarche modifie les actions des familles à ce sujet.

3.1.2. Les questionnaires et le public

Pour en savoir plus à ce sujet j’ai décidé de réaliser deux questionnaires : l’un à destination des enfants, l’autre à destination des parents. Ceux-ci ont été réalisé à l’aide d’une enquête trouvée sur le site du Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer intitulée : « Quels sont mes gestes pour le développement durable ? ».

Ils ont été distribués à deux types de publics précis :

- Le premier a été distribué aux élèves et aux parents de CM1 – CM2 de l’école publique élémentaire Voire groupe Victor Hugo de Exincourt situé en Franche-Comté dans le département du Doubs.

- Le second a été distribué aux élèves et aux parents de CM1 et de CM2 de l’école publique élémentaire Saint-Exupéry de Danjoutin situé en Franche-Comté dans le département du Territoire de Belfort.

3.1.3. Les aspects descriptifs

J’ai choisi d’étudier les classes de CM1 et CM2 car elles font parties du cycle 3. De ce fait, les élèves ont déjà étudié le développement durable.

La première école située à Exincourt a été choisi car rien n’est mis en place, en termes de pratique, à propos du développement durable au sein de l’école mais les élèves participent tout de même à des projets en rapport avec ce thème. Et aussi car c’est l’école dans laquelle je travaille cette année.


28

La deuxième école située à Danjoutin était mon second choix car c’est une Ecole en Démarche de Développement Durable (E3D) où les apprentissages et les projets sont axés autour de ce thème.

Le nombre d’élèves est quasiment le même dans les deux écoles (183 élèves à Danjoutin et 171 élèves à Exincourt) et le niveau de vie est aussi similaire concernant les familles. Les deux établissements disposent de 7 classes en élémentaire. Ces deux écoles étant assez similaires, cela permet de pouvoir les comparer correctement.

L’école de Danjoutin est devenue une Ecole à Démarche de Développement Durable (E3D) par une volonté de l’équipe éducative d’être dans la continuité entre l’école et le collège, puisque ce dernier était déjà dans cette démarche. De plus, le maire et l’ensemble de la communauté sont dans une volonté de développement durable.

L’école d’Exincourt n’est pas une Ecole à Démarche de Développement Durable (E3D) parce que d’autres projets sont en cours. En effet, le Projet Educatif Territorial (PEDT) a beaucoup d’importance et prend déjà beaucoup de temps à l’ensemble de l’équipe éducative. Cependant les enseignants connaissent cette démarche et ils feront du développement durable leur nouvelle priorité lors de la création du prochain PEDT.

3.1.4. Le contexte de la recherche

J’ai décidé de donner le questionnaire aux élèves et aux parents en octobre. Le but étant de réaliser un deuxième questionnaire en fin d’année pour connaître les progrès des élèves sur le développement durable et pour constater les différences entre les deux écoles. Il ne fallait surtout pas expliquer aux élèves ce que voulait dire « développement durable » s’ils ne savaient pas ce que c’était sinon cela les aurait induits dans leurs réponses.

Les élèves de CM1-CM2 de l’école d’Exincourt l’ont réalisé avec moi, en tant qu’enseignante. Les élèves de CM1 et de CM2 de l’école de Danjoutin l’ont réalisé avec leurs enseignants.

Les parents l’ont reçu par le biais des élèves. Il y avait un mot de ma part dans le carnet de liaison ainsi que sur le questionnaire pour qu’ils comprennent le but de celui-ci.

Au départ, je pensais qu’il y avait un double niveau CM1 – CM2 à l’école de Danjoutin mais ce n’est plus le cas cette année. J’ai donc dû m’adapter et prendre une classe de CM1 et une autre de CM2, ce qu’il n’y a pas à l’école d’Exincourt. Les échantillons récoltés ne sont pas équitables dans les deux écoles, mais cela va pouvoir me convenir pour mes résultats.

J’ai récolté les questionnaires suivants :

- 22 questionnaires d’élèves chez les CM1 – CM2 de l’école Victor Hugo d’Exincourt.

- 54 questionnaires d’élèves chez les CM1 – CM2 de l’école Saint-Exupéry de Danjoutin.

- 18 questionnaires de parents chez les CM1 – CM2 de l’école Victor Hugo d’Exincourt.

- 44 questionnaires de parents chez les CM1 – CM2 de l’école Saint-Exupéry de Danjoutin.

3.1.5. Les hypothèses sur les résultats


29

Les élèves de l’Ecole de Danjoutin en Démarche de Développement Durable sont censés avoir plus de connaissances sur cette notion, de meilleures pratiques et mener plus d’actions diversifiées que les élèves de l’école dite « normale » d’Exincourt, à l’intérieur de l’établissement et hors de celui-ci.

Les thèmes travaillés par l’école de Danjoutin devraient être plus diversifiés, étant donné le projet E3D, qu’à l’école d’Exincourt.

Les parents de l’école de Danjoutin sont censés être plus informés de ce qu’est le développement durable et mettre plus d’actions en œuvre grâce notamment à leurs enfants, chez eux et dans la société, par rapport aux parents de l’école d’Exincourt.

3.2. Les résultats de l’enquête de terrain

3.2.1. Résultats du questionnaire chez les élèves

v Demande de définition du développement durable :

La plus grande partie des élèves des deux écoles répondent à la question par des dessins et des phrases en même temps.

Peu d’élèves ne répondent pas à la question dans les deux écoles.

Le pourcentage de réponses par une phrase est similaire pour les deux écoles.

En revanche, beaucoup plus d’élèves de l’école Victor Hugo répondent avec des dessins uniquement, par rapport à l’école Saint-Exupéry.

Cela vient peut-être du fait du manque de mots et de vocabulaire des élèves d’Exincourt pour définir le développement durable.

27%

32%

41%

0%

Manière de définir le développement

durable CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo

Exincourt

Phrases

Dessins

Dessins et phrases

Rien

26%

13%57%

4%

Manière de définir le développement

durable CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry

Danjoutin

Phrases

Dessins

Dessins et phrases

Rien


30

Les élèves des deux écoles répondent en insistant sur la notion d’environnement.

Aucun élève des deux écoles ne fait référence à la notion d’économie uniquement.

Peu d’élèves n’ont pas répondu à la question dans l’école Saint-Exupéry et aucun dans l’école Victor Hugo.

Normalement, l’inverse aurait dû se produire étant donnée la démarche E3D mise en place à Danjoutin.

Les autres notions sont abordées de manière plus forte dans l’école Saint-Exupéry par rapport à l’école Victor Hugo (Environnement et social ; social ;

environnement, économie et social).

Cela vient sûrement de la diversité des actions et des apprentissages mis en œuvre dans l’école en démarche E3D par rapport à l’école d’Exincourt.

9%

64%

0%

13%

14%0%0%

Définition du développement durable des

élèves CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Environnement et économie

Environnement

Economie

Environnement et social

Social

Envrionnement, économie et social

Ne répond pas à la question

20%

45%

0%

21%

2%

9%3%

Définition du développement durable des

élèves CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry

Danjoutin


Environnement

Economie


Social

Environnement, économie et social

Ne répond pas à la question


31

v Travail précédent cette année scolaire sur le développement durable :

La majorité des élèves des deux écoles disent avoir déjà travaillé sur le développement durable lors des années scolaires précédentes.

Ils sont plus nombreux à répondre positivement à cette question dans l’école Saint-Exupéry.

Cela semble logique puisque les élèves de Danjoutin, dans l’école en démarche E3D, réalisent plus d’apprentissages et d’actions en faveur du développement durable que dans l’école d’Exincourt sans cette démarche.

91%

9%

Travail précédent sur le

développement durable des élèves

CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo

Exincourt

Oui

Non

98%

2%

Travail précédent sur le développement

durable des élèves CM1 - CM2 Ecole

Saint-Exupéry Danjoutin

Oui

Non

14%

25%

22%

8%

10%

8%

7%

3% 3%

Thèmes travaillés les années précedentes sur le

développement durable des élèves CM1 - CM2

Ecole Victor Hugo ExincourtL'eau

Les déchets

L'énergie

La consommation

Les transports

La biodiversité

La santé

L'inclusion sociale

Autres (ex : sans précisions,volcans,

bouchons…)


32

Les élèves des deux écoles ont tous travaillé massivement sur le thème des déchets et aussi sur les thèmes de l’énergie et de l’eau. Les autres sujets seraient relativement moins travaillés dans les deux écoles, selon les dires des élèves. Mis à part pour les transports qui a été plus travaillé par les élèves de l’école Saint-Exupéry que l’école Victor Hugo. Il n’y a donc pas nécessairement une plus grande diversité des sujets travaillés en fonction de la démarche E3D.

v Nouveaux apprentissages et nouveau gestes appris cette année scolaire sur le

développement durable :

Les élèves des deux écoles sont assez indécis sur le fait d’avoir appris de nouvelles informations et de nouveaux gestes au début de l’année scolaire 2016-2017. Mais, dans les deux cas, une grande partie des élèves a un avis positif à ce sujet. Dans ce cas, le fait d’être en démarche de développement durable n’influence pas les nouveaux apprentissages sur ce thème.

14%

35%

16%

9%

13%

0%

9%1%

3%

Thèmes travaillés les années précedentes sur le

développement durable des élèves CM1 - CM2 Ecole

Saint-Exupéry Danjoutin

L'eau

Les déchets

L'énergie

La consommation

Les transports

La biodiversité

La santé

L'inclusion sociale

Autres (ex : sans précisions,volcans,

bouchons…)

59%

41%

Apprentissage d'informations et de

gestes sur le développement durable,

cette année, des élèves CM1 - CM2

Ecole Victor Hugo Exincourt

Oui

Non


33

La plupart des élèves de l’école Victor Hugo ont

travaillé massivement sur l’eau et le robinet, mais aussi, sur l’énergie et le recyclage des déchets. Le reste semble avoir été

travaillé seulement selon une faible partie des élèves.

Les élèves de l’école Saint-Exupéry sont moins indécis : ils ont travaillé sur l’énergie et sur l’eau. Le reste n’ayant pas ou peu été appris cette année.

Cela vient sûrement du fait que les projets et

les apprentissages

sont plus ciblés et précis chaque année du fait de la démarche E3D à Danjoutin.

59%

41%

Apprentissage d'informations et de

gestes sur le développement durable,

cette année, des élèves CM1 - CM2

Ecole Saint-Exupéry Danjoutin

Oui

Non

24%

12%

16%8%

4%0%0%

36%

Précisions sur l'apprentissage d'informations et de

gestes sur le développement durable, cette année,

des élèves CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Energie

Eau et robinet

Recyclage des déchets

La pollution

Réponse incohérente

Sans précisions

Course pour l'association ELA

Pas de réponses

0%0%

5%

0%0%

2%

54%

39%

Précisions sur l'apprentissage d'informations et de

gestes sur le développement durable, cette année,

des élèves CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry

Danjoutin

Energie

Eau et robinet

Recyclage des déchets

La pollution

Réponse incohérente

Sans précisions

Course pour l'association ELA

Pas de réponses


34

v Les gestes positifs vis-à-vis du développement durable au sein de l’école :

Les élèves des deux écoles sont tous d’accord sur le fait que des gestes positifs sont mis en place dans leur école vis-à-vis du développement durable.

Parmi les gestes positifs mis en place au sein des deux écoles, nous trouvons de manière simi-laire : la prévention et la lutte contre le harcèlement, le respect de la cour de l’école, le respect des camarades et le fait d’éteindre les appareils électriques et les lumières lorsqu’ils ne sont pas nécessaires.

En revanche, dans l’école Saint-Exupéry, beaucoup d’élèves réutilisent et recyclent les déchets au sein de l’école, ce qui est moins courant dans l’école Victor Hugo.

100%

0%

Gestes positifs sur le

développement durable dans

l'école des élèves CM1 - CM2

Ecole Victor Hugo Exincourt

Oui

Non

100%

0%


développement durable dans

l'école des élèves CM1 - CM2


Oui

Non

8%

10%

12%

9%

9%14%

13%

8%

15%

2%

Précisions sur les gestes positifs sur le développement durable

dans l'école des élèves CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Réutiliser et recycler mes déchets (papier…)

Consommation de l’eau du robinet en faisant attention (couper

régulièrement le robinet pour se laver les mains…)

Eteindre les appareils électriques (ordinateurs…) et les lumières

lorsqu’ils ne sont pas utilisés

Utilisation de l’eau froide pour se rincer les mains et réduire la

consommation d’eau

Mettre un pull lorsqu’il fait froid et ne pas toujours augmenter le

chauffage

Respect de la cour d’école (ne pas jeter des déchets, ni écraser

les insectes…)

Respect de mes camarades (les garçons comme les filles, les plus

petits comme les plus grands…)

Apprentissage des notions de harcèlement et de discriminations

Ne pas harceler ou discriminer quelqu’un (handicap, couleur de

peau, origine, taille, physique…)

Toutes les réponses cochées


35

96%

4%


développement durable chez

eux et en dehors de l'école

des élèves CM1 - CM2 Ecole …

Oui

Non

De manière générale, la plupart des gestes sont pratiqués dans les écoles selon les dires des élèves, malgré que certains soient moins connus et moins courants dans l’école Victor Hugo par rapport à l’école Saint-Exupéry. Ces réponses sont en lien et en accord avec le fait qu’une école soit en démarche E3D et l’autre non.

v Les gestes positifs des élèves à la maison et au quotidien vis-à-vis du développement

durable :

15%

8%

13%

9%

7%

12%

13%

11%

12%0%


dans l'école des élèves CM1 - CM2 Saint-Exupéry Danjoutin

Réutiliser et recycler mes déchets (papier…)


régulièrement le robinet pour se laver les mains…)

Eteindre les appareils électriques (ordinateurs…) et les lumières

lorsqu’ils ne sont pas utilisés


consommation d’eau


chauffage

Respect de la cour d’école (ne pas jeter des déchets, ni écraser

les insectes…)

Respect de mes camarades (les garçons comme les filles, les plus

petits comme les plus grands…)

Apprentissage des notions de harcèlement et de discriminations

Ne pas harceler ou discriminer quelqu’un (handicap, couleur de

peau, origine, taille, physique…)


100%

0%


développement durable chez

eux et en dehors de l'école

des élèves CM1 - CM2 Ecole …

Oui

Non


36

L’ensemble des élèves de l’école Victor Hugo et la majorité des élèves dans l’école Saint-Exupéry disent avoir des gestes positifs par rapport au développement durable chez eux et au quotidien. En fonction de la démarche E3D mise en place dans l’école de Danjoutin, il aurait été plus logique d’observer plus d’élèves pratiquer des gestes positifs par rapport au développement durable chez eux, par rapport aux enfants de l’école Victor Hugo. Alors que la tendance est inversée.

Les élèves de l’école Victor Hugo pratiquent beaucoup de gestes au quotidien en faveur du développement durable, selon leurs dires. Mis à part pour la participation à des actions de solidarité. Toutes les autres activités sont pratiquées par plus de 60% des élèves. Ces chiffres sont en relation avec ce qui est réalisé et appris à l’école (cf diagrammes précédents). Peut-être ont-ils coché toutes les réponses alors qu’ils ne savaient pas ce que cela voulait dire. Les élèves de l’école Victor Hugo sont très attentifs à la consommation d’eau, au respect de la nature et au respect des espaces publics et des personnes à mobilité réduite.

Les actions des élèves sont plus hétérogènes dans l’école Saint-Exupéry que dans l’école Victor Hugo. Les gestes positifs en faveur du développement durable, pratiqués à la maison sont, dans la plupart des cas, les mêmes que ceux réalisés à l’école. La connaissance des termes à sûrement permis d’éliminer certaines réponses, contrairement aux élèves de l’école Victor Hugo. La plupart des élèves de l’école de Danjoutni sont attentif à la consommation de l’eau, au fait

6%

6%

8%

5%

5%

6%

6%

7%6%

7%

8%

3%

7%

6%

8%

6%

1%

0%

Précisions sur les gestes positifs sur le développement durable chez

eux ou en dehors de l'école des élèves CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo

ExincourtVendre, donner, recycler les objets usagés

Réduire, recycler, trier mes déchets

Consommation de l’eau du robinet en faisant attention (couper régulièrement le

robinet pour les douches…)Consommation de fruits et légumes de saison, produits près de chez moi

Achat de produits et d’objets respectueux de l’environnement

Eteindre les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés et non les mettre en

veille (TV…)Utilisation de l’eau froide pour se rincer les mains et réduire la consommation d’eau

chaude (douches moins longues)Mettre un pull lorsqu’il fait froid et ne pas toujours augmenter le chauffage

Utilisation régulière du vélo ou des transports en commun pour se déplacer

Eviter de jeter des produits toxiques, médicaments… dans les WC

Respect de la nature (ne pas jeter les déchets, arracher les plantes, ne pas faire trop de

bruits…)Participation à une action de solidarité locale, nationale ou internationale (association

comme les restos du cœur)Respect des autres (les garçons comme les filles)

Connaissance des notions de harcèlement et de discrimination et ne pas les pratiquer

Respect des espaces publics (jardins, rues…) et des personnes à mobilité réduite

(personnes âgées et / ou handicapées…)Achat de produits en faisant attention aux conditions de travail (salaire…) des

employés des pays producteursToutes les réponses cochées


37

d’éteindre les appareils électriques et les lumières ainsi qu’au respect des espaces publics et des personnes à mobilité réduite.

6%

8%

9%

5%

4%

8%

4%6%5%

9%

8%

4%

8%

5%

8%2%

0%

0%


chez eux ou en dehors de l'école des élèves CM1 - CM2 Ecole

Saint-ExupéryVendre, donner, recycler les objets usagés

Réduire, recycler, trier mes déchets


régulièrement le robinet pour les douches…)

Consommation de fruits et légumes de saison, produits près de

chez moi

Achat de produits et d’objets respectueux de l’environnement

Eteindre les appareils électriques lorsqu’ils ne sont pas utilisés et

non les mettre en veille (TV…)


consommation d’eau chaude (douches moins longues)


chauffage

Utilisation régulière du vélo ou des transports en commun pour se

déplacer

Eviter de jeter des produits toxiques, médicaments… dans les WC

Respect de la nature (ne pas jeter les déchets, arracher les plantes,

ne pas faire trop de bruits…)

Participation à une action de solidarité locale, nationale ou

internationale (association comme les restos du cœur)

Respect des autres (les garçons comme les filles)

Connaissance des notions de harcèlement et de discrimination et

ne pas les pratiquer

Respect des espaces publics (jardins, rues…) et des personnes à

mobilité réduite (personnes âgées et / ou handicapées…)

Achat de produits en faisant attention aux conditions de travail

(salaire…) des employés des pays producteurs


Aucune réponse cochée


38

3.2.2. Résultats du questionnaire chez les parents

v La catégorie socio-professionnelle des parents :

Une grande majorité des parents de l’école Victor Hugo sont dans la catégorie socio-professionnelle des ouvriers. Les autres sont principalement employés et hommes ou femmes ou foyer. Il est aussi possible de constater un faible taux de personnes étant dans la profession libérale, cadres et profession intellectuelle supérieure ainsi qu’étant demandeurs d’emplois. Les autres catégories socio-professionnelles ne sont pas représentées par les parents de cette école.

0%0%0%0%0% 8%0%

19%

42%

0%

8%

17%

6%

Catégorie socio-professionnelle des parents CM1 -

CM2 Ecole Victor Hugo ExincourtAgriculteur

Artisan

Commerçant

Chef d’entreprise

Profession libérale

Cadre ou profession intellectuelle supérieure

Profession intermédiaire

Employé

Ouvrier

Retraité

Demandeur d’emploi

Homme ou femme au foyer

Autre (ici, 2 parents décédés)

0%1%

2%5%

1%

17%

5%

26%

8%

0%

15%

11%

9%

Catégorie socio-professionnelle des parents CM1 - CM2


Agriculteur

Artisan

Commerçant

Chef d’entreprise

Profession libérale

Cadre ou profession intellectuelle supérieure

Profession intermédiaire

Employé

Ouvrier

Retraité

Demandeur d’emploi

Homme ou femme au foyer

Autre (ici, 5 sans réponses, 3 militaires et 1 commercial)


39

14%

52%

23%

9%2%

Nombre d'enfants scolarisés des parents CM1 -

CM2 Ecole Saint-Exupéry Danjoutin

1 enfant

2 enfants

3 enfants

4 enfants

5 enfants

Dans l’école Saint-Exupéry de Danjoutin, la plupart des parents sont employés, cadres ou professions intellectuelles supérieures, demandeurs d’emploi ainsi qu’hommes ou femmes au foyer. Les autres catégories socio-professionnelles sont faiblement représentées par les parents, cependant, il y a plus de diversités que dans l’école d’Exincourt.

v Le nombre d’enfants scolarisés :

La majorité des familles des deux écoles comportent deux enfants scolarisés. Il y a un nombre plus grand de familles qui ont trois enfants scolarisés dans l’école de Danjoutin. Il faut aussi noter qu’il existe, dans les deux écoles, une minorité de familles ayant 4 voire 5 enfants scolarisés.

2%

65%

13%

13%

7%

Nombre d'enfants scolarisés des parents CM1 -

CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

1 enfant

2 enfants

3 enfants

4 enfants

5 enfants


40

v La présence d’un projet de développement durable dans l’école (E3D) :

Une grande majorité des parents n’ont pas connaissance d’un projet d’école à démarche de développement durable (E3D). Les autres donnent des exemples de ce qui est réalisé dans l’école. Dans celle d’Exincourt, selon les dires des parents, beaucoup ont travaillé sur l’eau. Le reste n’étant que peu ou pas évoqué. Dans l’école de Danjoutin, les parents affirment que leurs enfants ont travaillé principalement sur les déchets et que des récupérations diverses sont organisées. Il existe aussi un nombre élevé de parents qui ne donnent pas de précisions. Les projets et les exemples sont plus diversifiés et plus nombreux dans l’école Saint-Exupéry, ce qui peut venir du fait que l’école est en démarche E3D contrairement à l’établissement Victor Hugo.

5%5%

25%

5%

5%0%0%0%0%0%0%0%0%

55%

Savoir si l'école à un projet de développement durable

selon les parents CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo ExincourtClasse verte

Cirque

L'eau

Les déchets

L'énergie

Sans précisions

Ecole en démarche de développement durable (E3D)

La santé

Les jardins et potagers

Musiques et chants en rapport

Récupérations diverses (piles, bouchons…)

La solidarité

L'électricité

Ne savent pas

0%0%

2%

18%

4%

13%

9%

2%4%

2%

5%2%

2%

37%

Savoir si l'école à un projet de développement durable

selon les parents CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry DanjoutinClasse verte

Cirque

L'eau

Les déchets

L'énergie

Sans précisions

Ecole en démarche de développement durable (E3D)

La santé

Les jardins et potagers

Musiques et chants en rapport

Récupérations diverses (piles, bouchons…)

La solidarité

L'électricité

Ne savent pas


41

0%0% 9%0%0%0%

5%

5%0%

5%

76%

Savoir si les parents sont impliqués dans les projets en lien avec le

développement durable CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo ExincourtSans précisions

Récolte objets recyclables (bouchons, ampoules, cartouches usagées, lunettes)

Recyclage et tri des déchets

Enseignement des même réflexes (tri, marche…) / relais à la maison avec la famille

Manger équilibré

Achat de fournitures

Economie d’électricité

Economie d’eau

Coordination avec les enseignants

Ramassage des déchets (opération ville propre)

Pas d'implication dans les projets

v L’implication des parents dans les projets de développement durable au sein de l’école :

La majorité des parents des deux écoles ne sont pas impliqués dans les projets de développement durable. Dans l’école d’Exincourt, les parents impliqués donnent des exemples de leur réalisation et de leurs enseignements à leurs enfants à la maison, sans vraiment parler de l’école elle-même. A Danjoutin, les précisions sont similaires à l’autre école mais la récolte d’objets recyclables représente réellement une implication des parents au sein de l’école. Il serait normal que les parents de l’école Saint-Exupéry soient plus impliqués dans les projets et donnent des exemples plus concrets étant donné de la démarche E3D.

2%

4%

9%

6%

2%2%2%2%

2%0%

69%

Savoir si les parents sont impliqués dans les projets en lien avec le

développement durable CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry Danjoutin

Sans précisions

Récolte objets recyclables (bouchons, ampoules, cartouches usagées, lunettes)

Recyclage et tri des déchets

Enseignement des même réflexes (tri, marche…) / relais à la maison avec la famille

Manger équilibré

Achat de fournitures

Economie d’électricité

Economie d’eau

Coordination avec les enseignants

Ramassage des déchets (opération ville propre)

Pas d'implication dans les projets


42

100%

0%

Savoir si les enseignants informent

les parents sur les projets de

développement durable CM1 -

CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Oui

Non68%

32%

Savoir si les enseignants informent

les parents sur les projets de

développement durable CM1 -

CM2 Ecole Saint-Exupéry Danjoutin

Oui

Non

v Les informations données par les enseignants aux parents sur les projets de développe-

ment durable :

Ici, les opinions sont divergentes entre les deux écoles, malgré une majorité des parents qui affirment que les enseignants les informent sur les projets de développement durable. Une petite partie des parents de l’école Saint-Exupéry disent ne pas en être informés. Etant donné que l’école de Danjoutin est en démarche E3D, les parents devraient avoir plus d’informations et être plus impliqués par l’équipe éducative puisque le ou les projets sont plus conséquents que dans une école sans démarche E3D comme Exincourt.

v Les projets auxquels ont participé les enfants, selon les parents, au sein de l’école pri-

maire :

Dans l’école Victor Hugo d’Exincourt, trois thèmes se détachent des autres : l’eau, les déchets et l’énergie. Les autres sujets ne concernent pas beaucoup d’enfants selon les parents. En re-vanche, dans l’école Saint-Exupéry de Danjoutin, deux thèmes se détachent : les déchets et l’énergie. Les autres ont été pratiqué par un petit nombre d’élèves à chaque fois. Les deux écoles ont donc travaillé sur deux thèmes centraux et médiatisés du développement durable : l’énergie et les déchets. Il faut aussi noter que la santé et l’inclusion sociale sont les deux thèmes les

22%

32%

25%

5%

3%

7%

3%

0%0%

3%

Savoir si les parents connaissent les projets auxquels ont

particpé leurs enfants CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo

Exincourt

L’eau

Les déchets (recyclage, tri)

L’énergie

La consommation

Les transports

La biodiversité

La santé

L’inclusion sociale

Autre (ex : secours populaire Burkina)

Sans précisions


43

moins travaillés dans ces deux écoles. En effet, le pilier social étant le moins connu dans la définition du développement durable. Cependant, il faut tout de même noter une plus grande diversité des thèmes auxquels ont participés les enfants dans l’école de Danjoutin en démarche E3D, par rapport à l’école d’Exincourt, ce qui est tout à fait logique.

v Les connaissances personnelles de parents sur le développement durable :

Les parents de l’école Victor Hugo pensent principalement au côté environnemental lorsque le terme de développement durable est abordé. Plus minoritairement, ils parlent aussi du pilier social, économique ou ne répondent pas à la question.

En revanche, peut-être du fait de certains projets de l’école Saint-Exupéry, les parents définissent le développement durable principalement par le biais du pilier social. Ils parlent aussi de l’environnement et de l’économie ou des deux ensembles.

Le fait que l’école de Danjoutin soit en démarche E3D permet sûrement aux parents d’élargir leurs horizons sur ce qu’est le développement durable et de ne pas prendre en compte

10%

42%

13%

7%

12%

4%

9%0%

2%

1%

Savoir si les parents connaissent les projets auxquels ont

particpé leurs enfants CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry

DanjoutinL’eau

Les déchets (recyclage, tri)

L’énergie

La consommation

Les transports

La biodiversité

La santé

L’inclusion sociale

Autre (ex : secours populaire Burkina)

Sans précisions

31%

17%15%

6%

6%

2%

6%

17%

Connaissances personnelles des parents sur le

développement durable CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo

Exincourt

Environnement

Social

Economie



Economie et social


Sans réponses


44

uniquement le pilier environnemental comme c’est souvent le cas et comme nous pouvons l’observer avec l’école d’Exincourt.

v Les actions et les gestes quotidiens des parents pour le développement durable :

La plupart des parents des deux écoles pratiquent deux actions courantes dans les foyers à l’heure actuelle : le tri sélectif et le recyclage des déchets ainsi que l’utilisation d’ampoule basse consommation pour économiser de l’énergie. Les autres actions sont faiblement représentées par une minorité des familles dans les écoles. Il est possible aussi de remarquer que les parents ne pratiquant aucune action sont plus nombreux dans l’école Victor Hugo par rapport à l’école Saint-Exupéry, peut-être que cela est influencé par le fait qu’à Danjoutin, l’école est en dé-marche E3D.

22%

25%

18%

16%

1% 1%

5%

12%

Connaissances personnelles des parents sur le

développement durable CM1 - CM2 Ecole Saint-

Exupéry Danjoutin

Environnement

Social

Economie



Economie et social


Sans réponses

27%

3%

8%

3%5%

3%5%

18%

3%0%

7%

0%0%

13%

0%

3%

Actions au quotidien des parents pour le développement

durable CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Tri sélectif des déchets et recyclage

Compostage

Economie d’eau

Récupération eau de pluie

Produits locaux

Produits de saison

Eviter le gaspillage

Ampoules basses consommation et économie d'énergie

Utilisation d'énergies renouvelables

Engrais naturels pour le jardin (poules)

Transports en commun, marche, vélo

Sans précisions

Jardins et potagers personnels

Attention aux consommations d'électricité

Dons et actions solidaires

Aucunes actions


45

v L’influence des enfants sur leurs parents par rapport au développement durable :

39%

3%7%3%

3%

1%5%

18%

1%1%

5%

1%

1%3%

3%6%

Actions au quotidien des parents pour le développement

durable CM1 - CM2 Ecole Saint-Exupéry DanjoutinTri sélectif des déchets et recyclage

Compostage

Economie d’eau

Récupération eau de pluie

Produits locaux

Produits de saison

Eviter le gaspillage

Ampoules basses consommation et économie d'énergie

Utilisation d'énergies renouvelables

Engrais naturels pour le jardin (poules)

Transports en commun, marche, vélo

Sans précisions

Jardins et potagers personnels

Attention aux consommations d'électricité

Dons et actions solidaires

Aucunes actions

13%

10%

13%

3%

10%6%

3%

6%

3%

3%0%0%3%0%0%3%

23%

Influence des élèves sur les parents par rapport au développement

durable CM1 - CM2 Ecole Victor Hugo Exincourt

Les enfants sont des exemples

Par l'intermédiaire des projets scolaires, des sorties scolaires, de l'école et du périscolaire

Grâce aux apprentissages (conseils et gestes)

La volonté de regarder des émissions

Les gestes : trier et recycler

Les gestes : éteindre les lumières

Les gestes : fermer les portes pour économiser le chauffage

Les gestes : économiser l'eau

Les gestes : marcher / vélo (ne pas prendre la voiture)

Les gestes : utiliser moins d’emballages

Les gestes : prendre soin de sa santé

La volonté d'un avenir meilleur pour ses enfants

La participation et l'implication dans des associations (ex : APED)

Rappeler et reprendre les mauvais gestes / rappel des bons gestes

Demandes des enfants et aides des parents

Sans précision

Les enfants n'influencent pas les parents


46

Une grande partie des parents des deux écoles disent ne pas être influencés par leurs enfants par rapport au développement durable. Cependant, les enfants peuvent indiquer le chemin à suivre à leurs parents par quelques moyens. Dans l’école Victor Hugo, les familles prennent leurs enfants comme exemples, prennent en compte les apprentissages et les projets des élèves, et font attention à certaines actions grâce à eux, comme le recyclage des déchets. Dans l’école Saint-Exupéry, l’influence des enfants est principalement marquée par la volonté de marcher ou de faire du vélo à la place de prendre la voiture.

Ce qui parait contradictoire avec la démarche E3D, c’est que les parents de l’école Saint-Exu-péry sont plus nombreux à répondre que leurs enfants n’ont aucune influence sur eux par rapport au développement durable, alors qu’ils le sont moins à l’école Victor Hugo qui est une école sans démarche E3D.

v Pour conclure sur les résultats :

Certaines incohérences sont à noter. En effet, les élèves de l’école Victor Hugo d’Exincourt, sans démarche de développement durable, disent réaliser beaucoup d’actions en faveur du développement durable chez eux. Leurs parents nomment certaines actions mais pas d’autres. Peut-être que les élèves ne connaissaient pas certains termes ou ne savaient pas quoi cocher

5%5%

5%0%0%0%0%0%0%0%2%

5%

0%

5%

18%

6%

51%

Influence des élèves sur les parents par rapport au développement

durable CM1 - CM2 Saint-Exupéry Danjoutin

Les enfants sont des exemples

Par l'intermédiaire des projets scolaires, des sorties scolaires, de l'école et du

périscolaireGrâce aux apprentissages (conseils et gestes)

La volonté de regarder des émissions

Les gestes : trier et recycler

Les gestes : éteindre les lumières

Les gestes : fermer les portes pour économiser le chauffage

Les gestes : économiser l'eau

Les gestes : marcher / vélo (ne pas prendre la voiture)

Les gestes : utiliser moins d’emballages

Les gestes : prendre soin de sa santé

La volonté d'un avenir meilleur pour ses enfants

La participation et l'implication dans des associations (ex : APED)

Rappeler et reprendre les mauvais gestes / rappel des bons gestes

Demandes des enfants et aides des parents

Sans précision

Les enfants n'influencent pas les parents


47

alors ils l’ont fait sans comprendre. Ils réalisent certaines actions mais pas toutes les actions citées dans mon questionnaire, selon ce qu’ont répondu leurs parents.

Il est aussi possible de noter une plus grande précision et diversité dans les réponses des élèves et des parents de l’école Saint-Exupéry de Danjoutin, ainsi qu’un accord plus important des réponses entre élèves, entre parents et entre parents et élèves. Cela vient sûrement du fait que la Démarche de Développement Durable permet un meilleur apprentissage des élèves comme des parents, et des projets et actions mieux définis par l’école.

Le fait d’avoir réalisé un questionnaire pour les élèves et un autre pour les parents m’a permis de relier les réponses et surtout, d’observer les cohérences et les incohérences possibles dans les réponses de l’ensemble des groupes.

3.3. Synthèse : correspondance entre la théorie et la pratique

3.3.1. Les trois piliers de la définition du développement durable

Les parents comme les enfants donnent une plus grande importance au pilier environnemental dans la définition du développement durable. Cependant, il est possible d’observer une évolution des connaissances sur ce sujet du fait de l’école notamment, puisqu’une plus faible partie font référence aux piliers « économie » et « social ». Il est évident que ces deux axes, moins connus des populations, sont plus développés par les familles dont les enfants sont dans une Ecole en Démarche de Développement Durable (Danjoutin) que par les familles dans une école dite normale (Exincourt).

3.3.2. Les principes de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable

La mise en place de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable, parallèlement à la progression des mœurs de la société sur le développement durable, a permis d’accroître les connaissances, les compétences, les valeurs et les attitudes des élèves comme des familles dans le temps. Cela peut s’observer notamment par les savoirs sur les trois piliers vus dans le point précédent.

3.3.3. Le Projet Educatif Territorial et le projet d’école

Si l’Education à l’Environnement et au Développement Durable est clairement inscrit dans le Projet Educatif Territorial (PEDT), cela permet à l’équipe éducative et aux acteurs territoriaux d’être impliqués et donc d’accroître les connaissances et les pratiques des élèves. Mais, le fait de ne pas avoir de points à ce sujet à l’intérieur du projet ne désavantage pas non plus les élèves au niveau des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. Les parents ont tendance à s’impliquer davantage dans l’école et donc nécessairement chez eux grâce à la présence du développement durable dans ce Projet Educatif Territorial. Si ce thème n’est pas présent dans ce type de projet, les parents s’impliquent moins mais réalisent toute de même des actions au sein de leur foyer.

Si des points sur le développement durable sont inscrits dans le projet d’école, cela a les mêmes effets sur les élèves et leurs familles, mais dans ce cas, les acteurs territoriaux ne sont pas nécessairement impliqués, ce qui peut être moins positif quant à l’implication des familles au sein de la société.


48

3.3.4. Le projet d’Ecole en Démarche de Développement Durable (E3D)

Le fait de devenir une école labélisée E3D, c’est-à-dire, une Ecole à Démarche de Développement Durable va nécessairement engendrer des points positifs pour l’équipe éducative, l’école et les familles. En effet les parents comme les enfants ont des connaissances, des compétences, des attitudes et des valeurs plus diversifiées et complètes au sujet du développement durable contrairement à ceux des écoles sans démarche de développement durable. Les élèves ont des exemples plus concrets de ce qu’ils font pour le développement durable à l’école et chez eux, du fait de leur rôle d’acteur et non pas uniquement de spectateur, dans les écoles E3D. En effet, dans l’école dite « normale » d’Exincourt, une grande partie des élèves disent pratiquer beaucoup de gestes à l’école comme chez eux, mais aucun exemple concret ne peut être vraiment donné.

La différence induite par ce projet est surtout qualitative et pas uniquement quantitative. Les connaissances et les pratiques sont d’abord plus précises et parfois plus nombreuses dans ces Ecoles en Démarche de Développement Durable.

3.3.5. Les programmes scolaires

L’insertion et la mise en avant de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable dans les programmes permet aux élèves d’apprendre dans toutes les disciplines. Cela leur permet à tous d’avoir des connaissances plus nombreuses et diverses à ce sujet, mais aussi d’acquérir des comportements favorables vis-à-vis de celui-ci, qui peuvent s’appliquer au sein de l’école mais aussi du foyer et de la société. Ce constat est observable dans les deux écoles étudiées, qu’elle soit en démarche de développement durable ou non.

3.3.6. Motiver les élèves, l’élève acteur de son apprentissage

Si les enseignants donnent des responsabilités aux élèves ainsi que de l’autonomie, qu’ils laissent les élèves être acteurs de leurs apprentissages, ceux-ci sont plus impliqués, plus motivés et acquièrent mieux les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être. Les projets mis en place dans l’Ecole en Démarche de Développement Durable de Danjoutin permet aux élèves d’être au centre des apprentissages, ce qui a une influence positive sur eux. En effet, ils ont des connaissances et des compétences plus complètes que dans une école dite « normale ». Dans l’école « normale » d’Exincourt, les connaissances et les compétences sont aussi présentes mais sont moins diversifiées que dans une école E3D.

3.3.7. Enseigner des savoirs mais aussi des savoir-faire et des savoir-être

Le fait de mettre en place des projets ou d’être en Démarche de Développement Durable permet aux élèves d’acquérir des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être, comme cela a été dit précédemment. Cela engendre des comportements et des attitudes favorables vis-à-vis du développement durable dans l’école, mais aussi et surtout, à la maison. Il est possible de le remarquer dans les résultats des questionnaires. Les élèves de l’école de Danjoutin sont plus précis et plus en accord sur ce qu’ils font par rapport au développement durable dans l’école et dans leur foyer que dans l’école d’Exincourt. Les élèves de l’école à Démarche de Développement Durable savent mieux ce qu’ils font et pourquoi ils le font, alors que dans


49

l’école dite « normale » ils disent faire beaucoup d’actions sans réellement savoir en connaître les raisons.

3.3.8. La transdisciplinarité et l’interdisciplinarité

Lorsqu’une école est en démarche E3D, la majorité des enseignements sont axés autour du développement durable. Cela permet donc de réaliser de l’interdisciplinarité et de la transdisciplinarité. Les élèves travaillent, dans la pratique et pas uniquement dans la théorie, sur le développement durable dans différents domaines et peuvent donc généraliser leurs connaissances et leurs compétences au sein de leur maison et / ou dans la société. Ceci est observable dans les résultats des questionnaires. En effet, les élèves sont plus précis et plus en accord sur les actions qu’ils mènent au sein et en dehors de l’école, dans l’école E3D de Danjoutin. Alors que dans l’école « normale » d’Exincourt, les réponses des élèves sont plus diverses (certains réalisent beaucoup d’actions et d’autres pas du tout), du fait des inégalités sociales qui ne sont pas nécessairement comblées par l’école au sujet du développement durable.

3.3.9. Le travail en relation avec les familles (impliquer les familles)

L’implication des familles au sein de l’école permet aux élèves d’avoir des connaissances, des compétences, des attitudes et des valeurs plus exhaustives. C’est le cas au sujet du développement durable ou sur tout autre projet. Ici, le fait d’être une école E3D à Danjoutin ne permet pas réellement aux parents d’être plus impliqués dans les projets concernant le développement durable par rapport à l’école d’Exincourt. Etant donné qu’il s’agit de la première année d’application de cette démarche à Danjoutin, peut-être que les différences d’implication des familles ne sont pas significatives. Pourtant cela permettrait aux enfants de transférer leurs apprentissages et leurs actions à la maison et, plus tard, dans la société.

3.3.10. La sensibilisation grâce à l’environnement proche des élèves (les partenaires)

L’implication des partenaires de l’école dans les projets permet aux enfants de transférer leurs connaissances dans la société. En effet, dans l’école E3D de Danjoutin, les partenaires au sujet du développement durable sont nombreux, ce qui permet aux élèves d’apprendre et d’agir au sein de la société (par exemple, participer à une course pour l’association ELA). Il est évident que cela va influencer positivement leurs comportements, plus tard, chez eux et au sein de la société, au sujet du développement durable. Dans l’école « normale » d’Exincourt, les partenaires sont peu nombreux, même si celle-ci participe à quelques projets comme celui sur l’eau avec la classe de CM1-CM2 proposé par le Pays de Montbéliard. Cependant, ces projets ne sont pas réellement axés sur le développement durable mais plus sur les sciences de manière générale.


50

Conclusion

Pour conclure, il est possible de constater qu’il n’y a pas réellement de différences notables entre les deux écoles étudiées, en fonction des questionnaires. Cela vient peut-être du fait qu’il s’agit de la première année où la démarche E3D est appliquée à l’école Saint-Exupéry de Danjoutin.

Les réponses aux questionnaires sont plus hétérogènes entre les élèves de l’école Victor Hugo d’Exincourt alors qu’elles sont globalement homogènes entre les élèves de l’établissement de Danjoutin. De plus, les réponses sont plus précises et complètes dans l’école Saint Exupéry par rapport à celle de Victor Hugo.

Les connaissances des élèves de Danjoutin sont plus exhaustives par rapport à Exincourt du fait de la mise en place de la démarche E3D, ce qui engendre nécessairement des comportements plus favorables pour le développement durable. Cependant, il faut tout de même noter que les familles disent ne pas réellement s’impliquer dans les projets au sein des deux écoles malgré la Démarche de Développement Durable dans l’une qui n’est pas mise en place dans l’autre.

Les élèves et leurs familles mettent en place des comportements positifs vis-à-vis du développement durable au sein de l’établissement et à la maison, dans les deux écoles. Cependant, ces actions sont plus nombreuses, diversifiées et complètes dans l’école Saint-Exupéry de Danjoutin. De manière générale, les enfants n’influencent pas réellement leurs parents à avoir un comportement en faveur du développement durable et vice-versa, dans ces deux écoles.

La mise en place, dans les programmes, de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable date de 1977 et la labellisation E3D date de 2013. Cette mise en œuvre progressive est donc récente, ce qui induit que des améliorations sont encore à venir à ce sujet. Cela va permettre aux élèves et à leurs familles d’avoir des connaissances, des compétences, des attitudes et des valeurs encore plus positives vis-à-vis du développement durable. En effet, c’est un problème de société de plus en plus connu mais qui parfois, n’insiste que sur l’aspect environnemental. Cependant, ces savoirs évoluent déjà, comme nous avons pu l’observer dans les questionnaires.

Il serait peut-être plus efficace de réaliser de nouveau cette enquête dans quelques années, entre ces deux écoles, pour pouvoir observer les réelles différences et divergences entre les élèves et entre les familles, au sujet du développement durable.

L’Education au Développement Durable et le fait d’être labelliser E3D permet aux élèves d’appliquer leurs savoirs à l’école mais aussi à la maison et dans la vie quotidienne. Cependant, cela vient aussi et surtout du fait de la médiatisation au sujet du Développement Durable au sein de la société. L’œuvre de l’école permettra uniquement, à long terme, d’accroître les comportements positifs et les connaissances des familles. Il est aussi possible de se demander comment aider la société à améliorer ses comportements vis-à-vis du développement durable, sans que ce soit une contrainte et que cela soit applicable pour tous.


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Bibliographie

v Les textes officiels de référence par rapport au développement durable et à l’Education à l’Environnement et au Développement durable

Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat. Charte de l'environnement, loi constitutionnelle n°2005 – 205 du 1er mars 2005. Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, 2009 [consulté le 23 février 2016]. Disponible sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/spipwwwmedad/pdf/DICOM Charte_Environnement_web_cle766cbf.pdf

- C’est un texte officiel, un texte de loi exposant la Chartre de l’environnement. Il est très

général et ne s’applique pas uniquement dans un but éducatif. L'éducation au développement durable [en ligne]. Ministère de l’Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, novembre 2015 [2 mars 2017]. http://www.education.gouv.fr/cid205/l-education-au-developpement-durable.html

- Ce site est le site officiel du Ministère de l’Education Nationale. Ce texte est donc officiel, est doit être connu des professeurs des écoles. Il expose des généralités sur l’éducation à l’environnement au développement durable : les mesures, les enjeux, la mise en œuvre progressive, l’interdisciplinarité tout au long de la scolarité, le label E3D, les textes de référence.

Éducation au développement durable [en ligne]. Eduscol [12 février 2017]. Disponible sur http://eduscol.education.fr/pid23360/education-au-developpement-durable.html.

- Le site Eduscol contient un dossier complet sur l’éducation au développement durable : la présentation de cette éducation au développement durable, l’éducation au développement durable en action, des ressources pour les enseignements, des pratiques pédagogiques, des exemples de partenariat pour l’éducation au développement durable. C’est un site officiel proposé par le Ministère de l’Education Nationale, qui a pour objectif d’aider les professeurs des écoles dans leur enseignement, et qui doit servir de référence.

Secteur de l'éducation de l'UNESCO. L'éducation pour le développement durable, ouvrage de référence, outil pédagogique n°4. L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, 2012 [consulté le 26 mars 2017]. Disponible sur http://unesdoc.unesco.org/images/0021/002166/216679f.pdf

- C’est un ouvrage de référence sur l’éducation pour le développement durable. En tant

que professeur des écoles il est important de s’informer sur les textes officiels et de référence sur une discipline précise.

Les objectifs du développement durable pour l'éducation [en ligne]. L'UNESCO, [23 février 2017]. Disponible sur http://fr.unesco.org/sdgs/ed.

- Le site de l’UNESCO propose quelques objectifs du développement durable dans le cadre de l’éducation. C’est un texte qui peut aussi, servir de référence aux professeurs


52

des écoles. Quels sont mes gestes pour le développement durable ? [en ligne]. Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer [12 octobre 2016]. Disponible sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/Quels-sont-mes-gestes-pour-le.html

- C’est un questionnaire qui était une aide pour la conception des deux enquêtes de mon mémoire.

v Les ouvrages complémentaires qui servent à approfondir les textes de référence par

rapport à l’éducation au développement durable

Le développement durable (EEDD) [en ligne]. Les itinéraires de citoyenneté [23 janvier 2017]. http://itinerairesdecitoyennete.org/journees/dd/

- Ce site a pour but d’expliquer ce que sont le développement durable et l’éducation au développement durable, ainsi que les éco-gestes et l’éco-citoyenneté. Son petit plus est le résumé condensé qu’il propose sur l’Agenda 21.

L'éducation au développement durable dans les établissements scolaires [en ligne]. CAP Concours [2 mai 2017]. Disponible sur http://www.cap-concours.fr/enseignement/systeme-educatif/grands-principes-acteurs-reformes-organisation/l-education-au-developpement-durable-dans-les-etablissements-scolaires-dos10003

- Ce site internet reprend les généralités sur le développement durable et sur son éducation

dans les établissements scolaires : la loi de refondation de l’Ecole de 2013 fait entrer l’EDD dans le code de l’éducation, le Pôle National de Compétence « Education au développement durable », les textes de références, les documents à consulter et les sites à visiter.

Éducation au développement durable [en ligne]. Citoyen de demain, mis à jour le 19 février 2016 [2 décembre 2016]. http://www.citoyendedemain.net/agenda/education-au-developpement-durable.

- C’est un site qui a été créée pour la semaine du développement durable. Il expose plusieurs généralités : des définitions clés, un historique sur le développement durable, l’impact de l’Homme sur l’environnement, l’éducation au développement durable, la solidarité internationale, des ressources et des liens. Il peut être pris en compte dans le cadre de cette semaine spécifique, mais aussi pour se situer en tant que professeur des écoles, par rapport au développement durable et son éducation.

PELLAUD, Francine. Pour une éducation au développement durable. Paris : Éditions Quae, 2011, 202p. 978-2-7592-0905-7.

- Ce livre a pour but de définir le développement durable, son évolution dans la pensée des hommes occidentaux ainsi que les nouvelles représentations sur celui-ci. Après cette définition assez large, l’objectif est de définir l’éducation au développement durable, d’un point de vue didactique et pédagogique. Cette définition permet de révéler l’histoire de l’éducation au développement durable dans l’Education Nationale française. Ces définitions servent à la mise en pratique de l’éducation au développement durable, ainsi qu’à l’exposition d’exemples sur les réalisations en classe de l’école


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maternelle jusqu’au secondaire. Sous la direction de DIEMER, Arnaud & MARQUAT, Christel. Éducation au développement durable : enjeux et controverses. Louvain-la-Neuve : De Boeck, 2014, 495p. (Pédagogie en développement). 978-2-8041-8853-5 (br.).

- Ce livre est axé sur l’éducation au développement durable et son enseignement dans les écoles. L’objectif de cette éducation serait de créer de l’interdisciplinarité, de la transdisciplinarité, mais aussi des compétences pour les élèves, grâce à « pédagogie de projets ». Il faudrait donc permettre aux élèves d’acquérir des attitudes et des compétences pour les éduquer à la citoyenneté responsable. Ce livre donne aussi des exemples de pratique de « l’EDD ».

- J’utiliserai cet ouvrage comme complétement de l’œuvre de PELLAUD Francine. Institut National de Recherche Pédagogique veille scientifique et technologique. L'éducation au développement durable, dossier d'actualité n°56. INRP veille scientifique et technologique, septembre 2010 [consulté le 23 février 2016]. Disponible sur http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA-Veille/56-septembre-2010-integrale.pdf

- Ce livre numérique expose les généralités sur l’éducation au développement durable. Il

peut servir de complément aux ouvrages imprimés F. PELLAUD et de A. DIEMER. Projets pédagogiques autour du développement durable [en ligne]. SitEColes, 2011 [18 février 2017]. Disponible sur http://www.sitecoles.org/index.php?WebZoneID=590&ArticleID=2674.

- Ce site décrit un projet pédagogique d’une école ayant obtenu le label international « éco-école ». Il permet de se faire une idée de la forme que peut prendre un projet d’école sur le développement durable, sur des mêmes thèmes, en prenant en compte les différents niveaux.

HELLE, Mélanie. Éduquer à l'environnement vers un développement durable en sensibilisant les enfants à la protection de l'environnement par le biais de l'expérimentation et de situations concrètes au quotidien. Mémoire : Enseignement (MEEF). Belfort : IUFM Belfort, 2006, 1 vol.

- Cet ouvrage est un mémoire qui a pour objectif principal de sensibiliser les élèves à la protection de l’environnement grâce à des expérimentations et des situations concrètes au quotidien, en tant que professeur des écoles. Avant d’exposer les résultats de sa recherche, elle indique les raisons de l’importance de l’éducation à l’environnement, mais aussi les démarches à suivre pour la réaliser et que les élèves acquièrent un comportement de citoyen responsable.

- Ce mémoire est plus « concret » que les deux ouvrages précédents dans le cadre de ma recherche, puisqu’il a été réalisé dans l’IUFM de Belfort et plus spécifiquement dans l’école de Chaux située dans le Territoire de Belfort. Ce contexte correspond plus précisément à ma situation.

CHAILLET, Dorothée. En quoi un travail sur le thème des déchets mené dans une perspective d'EEDD peut-il permettre à des élèves de cycle 3 en situation de classe à développer des comportements de citoyen responsable ?. Mémoire : Enseignement (MEEF). Belfort : IUFM Belfort, 2007, 1 vol.


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- Ce mémoire débute avec un historique de l’Education à l’Environnement et au Développement Durable, ainsi que sa définition. Puis, elle identifie les aspects didactiques important dans cette éducation spécifique. L’objectif est de faire construire des compétences en EEDD aux élèves de cycle 3, et sa séquence porte plus spécifiquement sur une séquence ayant pour thème les déchets, dans une classe de CM2.

- Cet ouvrage a aussi été réalisé dans l’IUFM de Belfort et se rapproche aussi de ma situation tout comme le livre de HELLE Mélanie. Cependant, il porte uniquement sur le cycle 3 et est donc mon large que le mémoire précédant.

v Les ouvrages réalisés dans un cadre de pratique pédagogique exposant des exemples d’activités sur le développement durable à l’école

Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature. L'éducation à l'environnement dans le projet d'école. Grenoble : CRDP de l'académie de Grenoble CDPP Isère, 2001, 84p. (Collection environnement). 2-86622-577-5 (br.).

- Ce livre est un condensé de plusieurs fiches de projets d’école à réaliser dans les cycles 1, 2 et 3 sur plusieurs thèmes en rapport avec le développement durable.

- Cet ouvrage est un complément ayant un aspect pratique par rapport aux quatre ouvrages précédents qui eux sont plus théoriques. Du moins, celui-ci est uniquement accès sur la pratique.

CECCALDI, Agnès. Le développement durable. Paris : Nathan, 2005, 64p. 2-09-120152-9 (sous pochette) (br.) 978-2-09-120152-8.

- Cet ouvrage est uniquement orienté vers la mise en pratique de l’éducation au développement durable. En effet, il est constitué de quinze projets, de huit posters et d’un cahier d’activité (livret pédagogique). Les thèmes sont variés : maintenir l’équilibre écologique, préserver l’eau, maîtriser les énergies, valoriser les déchets, défendre les droits des enfants, développer la solidarité internationale, agir au quotidien pour un développement durable.

- Cependant le désavantage qu’il porte uniquement sur le cycle 3 et non sur l’école maternelle et l’école primaire comparé à celui de l’Académie de Grenoble.

AHMED-YAHIA-BOURIDAH, Myriam. Ma maison, ma planète … et moi ! : un projet pluridisciplinaire pour l'école primaire (cycle 3) [guide du maître]. Paris : Le Pommier, 2010, 135p. 978-2-7465-0506-3 (br.).

- Tout comme l’ouvrage de CECCALDI Agnès, ce livre est récapitule un projet disciplinaire pour le cycle 3. C’est donc une aide pédagogique mise en place pour l’éducation au développement durable crée par le dispositif de « La main à la pâte » très utilisé dans le cadre de l’enseignement des sciences à l’école primaire. Ce projet est « Ma maison, ma planète… et moi ! » qui est pluridisciplinaire. Cet ouvrage présente donc des informations pédagogiques, scientifiques, des modules pédagogiques donc plusieurs séquences sur différents thèmes à réaliser en classes, ainsi que le site internet dédié à ce projet.

Éducation développement durable [en ligne]. Terra Projet, 2010 [25 octobre 2016]. Disponible sur http://www.education-developpement-durable.fr/


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- Ce site est axé uniquement sur l’éducation au développement durable. Il propose des

activités interactives à proposer aux élèves pour appréhender le développement durable et agir dans son sens. C’est une sorte de médiathèque dédiée principalement aux professeurs. Ce site est assez complet étant donné qu’il propose des notions (connaissances) et des programmes pédagogiques interactifs (activités). Cependant, il porte uniquement sur le collège et le lycée, est c’est peut-être son seul défaut.

PAILHAREY, Claire. Sensibiliser les élèves au développement durable. Dijon : SCEREN-CRDP Bourgogne, 2008, 36p. 978-2-86621-514-9.

- C’est un DVD qui contient huit courts-métrages réalisés par des étudiants sur différents thèmes liés au développement durable : la déforestation, la pollution, les déchets, les marées noires, les oiseaux migrateurs, l’eau, la fonte des glaces, les économies d’énergie. Ces films ont été réalisés avec des images animés.

- L’avantage de ce DVD est qu’il peut donner des idées pour réaliser des projets filmiques avec les élèves. Ils peuvent aussi être visionner par les élèves comme synthèse ludique après avoir travaillé sur un thème. Le désavantage, est qu’ils peuvent être difficiles à réaliser avec des élèves de cycle 1 et même de cycle 2. Ce projet est donc beaucoup moins accessible pour les élèves des écoles maternelles et primaires, que les quatre documents cités précédemment.

v Les ouvrages possibles à utiliser avec les élèves (photographies, films et littérature de

jeunesse)

- Les photographies : La fondation GoodPlanet a pour objectif de mettre en avant l’écologie et de la faire entrer dans les consciences, afin de donner l’envie d’agir concrètement. Cette fondation est présidée par Yann ARTHURS-BERTRAND, qui est un photographe, un reporter, un réalisateur et un écologiste français. Il est possible d’utiliser, dans un cadre pédagogique, les affiches et posters légendés destinés à l’éducation. Il existe plusieurs expositions sur différents thèmes comme la forêt, l’eau ou encore les énergies. Ces photographies peuvent être utilisés avec les élèves des cycles 1 à 3 en les adaptant à leurs âges (avec ou sans la légende). Yann ARTHUS-BERTRAND, Fondation GoodPlanet [en ligne], 2005 [18 mars 2017] http://www.goodplanet.org/

- Les films et vidéos pédagogiques : Là encore, la fondation GoodPlanet est une ressource bénéfique puisqu’elle créée des films dans un but écologique. Ces films sont utilisables dans un cadre pédagogique, principalement avec des élèves de cycles 3. C’est le cas, par exemple, du film Des forêts et des hommes réalisé en 2011. J’ai trouvé une liste de ressources contenant des sites internet et des DVD utilisables avec des élèves pour regarder des films et des vidéos sur le développement durable : Centre de Document de L’AREHN, Les films et les vidéos nature-environnement en ligne ou pas [en ligne, version pdf téléchargeable], 2014. [18 mars 2017] arehn-asso.superdoc.com/Documents/pdf/Ficheoutil/filmsvideos.pdf


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Je pense aussi au film Nos voisins les hommes qui est un film d’animation réalisé par Tim Johnson et Karey Kirkpatrick en 2006. C’est un film accessible aux enfants des cycles 1 à 3 qui parle de la rencontre entre les animaux et les hommes et évidemment des effets néfastes de la consommation des hommes sur le développement durable, tourné à l’ironie.

- La littérature de jeunesse : J’ai, là encore, trouver sur internet une liste assez complète, de livres de littérature de jeunesse à utiliser avec les élèves dans un cadre pédagogique, en relation avec le développement durable. Il faut aussi s’adapter aux âges et niveaux des élèves en lecture : CRDP de l’Académie de Créteil, Education à l’environnement dans la littérature de jeunesse, bibliographie [en ligne]. [18 mars 2017] http://www.cndp.fr/crdp-creteil/telemaque/comite/environnement-bibli.htm


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Annexes

Questionnaires remplis par un élève de chaque école

v Elève de CM1, école Saint-Exupéry Danjoutin


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v Elève de CM1, école Victor Hugo Exincourt


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v Elève de CM2, école Saint-Exupéry Danjoutin


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v Elève de CM2, école Victor Hugo Exincourt


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Questionnaires remplis par un parent de chaque école

v Parent de CM1, école Saint-Exupéry Danjoutin


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v Parent de CM1, école Victor Hugo Exincourt


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v Parent de CM2, école Saint-Exupéry Danjoutin


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v Parent de CM2, école Victor Hugo Exincourt


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Quatrième de couverture

Résumé :

L’éducation à l’environnement et au développement durable est une problématique actuelle de

l’école. Celle-ci doit permettre, par l’intermédiaire des enseignants, de rendre les élèves

responsables de leur avenir en tant que futurs citoyens. Mais cet objectif ne peut pas

uniquement être atteint grâce à l’école, il faut aussi faire intervenir les familles et la société.

Récemment, ont été mis en place des projets, comme celui de la labélisation « Ecole en

Démarche de Développement Durable » qui doit permettre d’impliquer tous les acteurs du

système éducatif (élèves, enseignants, familles, entreprises, associations…).

Dans ce mémoire, est proposée une enquête par questionnaires, que j’ai établie et donnée aux

élèves et aux parents de deux écoles concernant uniquement les CM1 et les CM2. Ces deux

établissements sont l’école Saint-Exupéry de Danjoutin et l’école Victor Hugo d’Exincourt. Le

premier étant en Démarche de Développement (E3D) et le second dont ce sujet n’est pas une

grande priorité. Il s’agissait de savoir si les élèves réinvestissaient les apprentissages et les

pratiques de l’école à la maison, mais aussi, s’il y avait une différence réelle entre une école

en démarche E3D et une sans. Les élèves étant censés avoir des bagages pour la suite de leur

scolarité et aussi, plus tard, au sein de la société.

Mots clefs :

Education, environnement, développement durable, école en démarche de développement

durable (E3D), projets, savoir, savoir-faire, savoir-être, famille, maison, société, citoyen.