lausanne sessions

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Beaux-arts de Dresden: poste de directeur dans un des centres culturels de l’Allemagne. Présence de Goethe, Schopenhauer. Renaissance artistique de l’Allemagne, liée au mouvement ROMANTIQUE au 19e siècle. Développement du théâtre de Dresden, avec l’arrivée du jeune Richard Wagner: possibilité de jouer ses premiers opéras. Activités de Semper: lectures; activités bureaucratiques. Réforme du département d’architecture: rassemblement des différents atelierS en un seul, ouvert du matin au soir, encourageant les interactions entre étudiants. Atelier personnel ras- semblant les meilleurs étudiants sur des commissions. Mariage avec Bertha Thimming en 1835. Combat intellectuel contre les conventions sociales de Dresden. Design de structures provisoires et d’arcs de triomphe pour l’anniversaire du roi Anton. Hoftheater, Dresden, premier prix, 1837. Reconnaissance architecturale nationale et internationale de Semper. Difficulté: proximité de 2 monuments baroques, Zwingerkirsche et Hofkirsche. Amphithéâtre de forme circulaire: richesse des effets sculpturaux; dimension dramatique romantique; sculptures plastiques de l’école de Dresden. Projet considéré comme le plus beau théâtre d’Allemagne. 1842: Wagner nommé directeur. Nouvelle galerie d’art, Dresden. Autre pièce maîtresse de Dresden réalisée par Semper. The Crisis of Architectural Historicism in Germany. Semper nommé à Dresden sans grande expérience ni oeuvre construite. 3 éléments: éducation française chez Gau; Grand tour architectural; pamphlet sur la polychromie. Appréciation positive du caractère français de l’enseignement de Semper à Dresden. Mais importance déterminante de son essai sur la polychromie, au centre d’une con- troverse européenne sur l’archéologie. Arrivée du Néoclassicisme en Allemagne: réorganisation de l’école privée de David Gilly en la Berlin Bauakademie en 1790 = pierre de fondation du mouvement. En même temps, déclin en France. Style éclectique de von Klenze critiqué violemment par Gau et Semper: Glyptothèque accueillant les marbres d’Egine, de style revival grec. Projet Walhalla, von Klenze: pastiche du Parthénon. In Welschem Style sollen wir bauen, Hübsch: critique de l’historicisme; plaidoyer pour un style objectif, adapté aux matériaux modernes, au climat et aux besoins sociaux de l’Allemagne. Influence profonde de Schinkel sur Semper. Série de peintures de paysage durant l’occupation napoléonienne, de scénographies et de dioramas. Vocabulaire néoclassique, puis spartiate pour la Neue Wache (bâtiment du corps de garde): portique dorique; riches décorations. Schauspielhaus, Berlin: simplification du langage classique par le développement d’un système de trabéation TECTONIQUE: socle monumental rustiqué; bandeaux horizontaux composés de puissantes frises. Charlottenhof: transposition de motifs italianisants. Altes Museum: ordre géant de 18 colonnes ioniques de 12 m: grandiose portique de 75 m. Cycles de fresques colossales: allégories décrivant l’évolution de la culture humaine à travers la mythologie. A l’intérieur, cycles de peintures murales. Conception de l’architecture comme théâtre urbain. Nouveauté radicale = représentations non plus religieuses, mais traduisant l’émergence des valeurs bourgeoises (moralité publique, patriotisme). Bauakademie: structure en briques de terre cuite; murs coupe-feu. Motifs historiques représentant l’architecture simultanément comme un art et une science. Plantes d’acanthe = origine naturelle de l’architecture. Portes et fenêtres = gigantesques tapisseries tendues entre les parties structurelles de maçonnerie. Conclusion: influence de Schinkel = théâtralité de l’architecture; référence antique; support allégorique. Mais différence dans le choix de la trame stylistique. The Making of an Architect. Premiers mandats à Dresden. Projet de rénovation de la salle des Antiquités du Palais japonais: fond architectural pour la mise en scène des statues antiques. Blocage des parties basses des fenêtres limitant l’éclairage naturel. Décoration des 7 salles par des fresques polychromes brillantes. Chaque salle possède un thème: style pompéien; style grec; style Renaissance. Utilisation des couleurs vives en relation avec l’image de l’Antiquité classique. Projet de maternité: construction symétrique simple sur 3 niveaux; plan en forme de H; extérieurs stuqués; clocher émergeant du pavillon central. Projet de piédestal pour la statue du roi Friedrich August I. Commission majeure: transformation de la construction de Schinkel: addition d’une bande feuillue en dessous des statues d’angle et au-dessus du socle en granit. Granit brun. Sculpture en bronze placée dans la cour Zwinger, célébrant l’espace baroque en anticipant le projet de théâtre. Hoftheater, Dresden, 1835. Projet préliminaire: terrasses et jardins italianisants; évocation d’une place de marché pour les espaces publics, avec fontaines et sculptures; proportion des arcades déterminées par celles de Zwinger; toiture circulaire de l’auditorium. Emplacement final du théâtre: alignement sur l’aile ouest de Zwinger; refus des crédits pour l’orangeraie connectant les deux édifices. Lüttichau associé d’office au projet: mésentente et tensions. Voyage en Europe pour étudier des monuments de référence. Villa Rosa, 1839, Dresden, pour la famille Oppenheim. Situation en limite de la ville: retraite d’été au bord de l’Elbe. Style vénétien: motifs de décorations provinciaux de la Renaissance; jardins spacieux. Maison carrée: socle rustiquée sur la façade principale. Façade articulée par deux paires d’escaliers, et entrée sous forme de triple arc. Loggia central: caryatides. Plan faisant référence à la Villa Rotonda de Palladio: division des salles en 9 carrés; salon orthogonal sur deux niveaux, connectant le vestibule avec le salon sud. Style Renaissance = tendance romantique. Oppenheim Palais. Palais Renaissance également pour la famille Oppenheim. Parcelle triangulaire: plan centré autour d’une réception octogonale au centre du triangle. Influence des palais renaissants sans le caractère de gravité. Intérêt = décorations de façade et intérieures. Fenêtres latérales des chambres disproportionnées. Apparition de puissants effets plastiques du travail de la pierre du socle, qui deviendront un trait de l’architecture de Semper. De même, fort contraste entre la puissance du socle rustiqué et la légèreté des détails des niveaux supérieurs. Influence: Palazzo Pandolfini, Florence. Dès 1840, petits mandats à Dresden, non construits. Proposition pour la rénovation du palais Renaissance de Schwerin: transformation du palais existant en un pentagone irrégulier avec des tours pittoresques. Extension sous forme de terrasses le long du lac. Concours pour la Neue Art Gallerie, Dresden. Edifice comparé aux plus belles œuvres du Cinquecento. Commande: besoin d’un musée pour exposer les célèbres collections de peintures de la ville. Site initial sur la rive droite de l’Elbe. Influ- ence de l’Alte Pinakothek de Munich réalisée par von Klenze. Projet: large bloc rectangulaire, avec fenêtres sous forme d’arcs au piano nobile; éclairage zénithal des espaces d’exposition; pavillons d’angle contenant les services et les escaliers. Hall central surmonté d’un dôme. Propositions refusées. Choix d’un nouveau site. Proposition de Semper: bâtiment conçu comme une extension de l’aile est de Zwinger, doublant la superficie de la cour et des espaces publics. Fameux rendu de 1848: repositionnement de l’arsenal au nord du complexe le long de la rivière; renforcement de l’axe principal du forum. Au final, cour Zwinger élargie, avec théâtre sur l’aile droite et musée sur l’aile gauche, et une balustrade basse avec deux colonnes de la Victoire délimitant spatialement l’extrémité nord du complexe. Plan magnifique, accepté après 10 ans de délibérations. Mais élimination de la connexion avec le théâtre, et rotation de la galerie à 90 degrés. Puis agrandissement du programme du musée: rabaissement de la façade Zwinger d’un demi-degré en réponse par Semper. Réalisation: soin des détails, en particulier le rusticage. Contrôle sur l’épaisseur et la profondeur des JOINTS = trait sempérien. Rugosité et brutalité exceptionnelles de la pierre = intensification exceptionnelle des détails supérieurs. De bas en haut: de l’élémentaire à la sophistication. Rusticage pour Semper = idée esthétique, expression des forces qui mettent en relation la construction avec le terrain. Rythme régulier des joints = battement de la façade. Façade arrière aux proportions baroques délicates, en contraste. Arc triomphant proéminant en façade, avec riche traitement décoratif. Richesse du programme allégorique du musée, emprunté à la mythologie grecque pour la façade faisant face au théâtre. Façade sur Zwinger avec références chrétiennes de la Renaissance. Traitement monumental de l’extérieur du musée; traitement aussi simple que possible de l’intérieur, avec pour seules décorations les œuvres elles-mêmes.= Influence de l’Altes Museum de Schinkel. Conclusion: scène urbaine pour l’art; dramatisation du rôle de l’art dans la culture. Transposition d’un portique grec chez Schinkel; transposition d’un palais de la Renaissance chez Semper. Sens de l’échelle; préférence pour la plasticité des formes; qualité composition- nelle. Neue Art Gallerie = œuvre de transition, élaboration d’une vision théâtrale de l’architecture. The Dresden Hoftheater. Hoftheater, Dresden: œuvre de grand succès, ayant assis la réputation de Semper. Vernissage avec une performance de Goethe. Particularité: rupture avec les typolo- gies établies de théâtres, et influence énorme sur le développement des typologies au 19e. Théâtres traditionnels: programme complexe inséré dans une forme rectangulaire. Hoftheater: articulation individuelle des différentes composantes. Mur arrondi de l’auditorium faisant face à l’espace public principal. Forme ronde de Semper = jeu conceptuel sur l’extension du forum Zwinger à une échelle plus large. Masse positive du théâtre reflétant les masses négatives des deux galeries baroques hémisphériques. Autre caractéristique: utilisation d’une Bekleidung faisant référence à la Renaissance.= Contextualisation avec le style baroque des galeries. Continuation des arcs avec les mêmes proportions. Fascination française pour l’architecture de la Renaissance: publications de Percier et Fontaine. Autre caractéristique du Hoftheater: innovations techniques et dans la machinerie théâtrale. Abandon des loges traditionnelles et des boxes pour des sièges dans un espace ouvert, plus démocratique. Galerie ouverte au 4e niveau. Elimination des colonnes intérieures. Illumination des intérieurs par des lampes à gaz. Qualité acoustique de l’auditorium non surpas- sée à l’époque: forme elliptique plutôt que ronde; design acoustique des cloisons et des parapets, variant les angles de projection. Isolation structurelle du sol de l’orchestra. Utilisation abondante du bois pour ses qualités de réverbération. Couleurs du théâtre: blancs et gris des intérieurs, avec des décorations illuminées d’or. Allégories intérieures représentant les arts du spectacle. Image en relation avec la théâtralité polychrome du temple grec primitif, avec ses ornements, draperies, textiles, habillé et peint. Procession cérémonielle du public, en relation avec celle des prêtres primitifs. Vaudoyer, commentaire de la fantaisie Hypnerotomachie Polphili de la Renaissance: l’architecture considérée comme une illusion. Influence des représentations perspectives pittoresques de Percier et Fontaine: tension visuelle de la vue intérieure de l’auditorium, légèrement ex- centrée. Architecture charnelle et sensuelle: importance du concept de Bekleidung. Unité des effets de surface: usage puissant de la peinture, de la sculpture et de l’architectonique pour animer les surfaces. Concept typiquement allemand de Gesamtkunstwerk ou synthèse des arts, déjà présent dans son traité sur la polychromie. Importance de l’iconographie et des allégories. Essai de Wagner sur le théâtre: critique des loges non démocratiques, en relation directe avec Semper. Déclin du théâtre grec lié au déclin de l’architecture: jeu sur les fausses valeurs de la luxure et de l’égoïsme. Setbacks in Hamburg. Concours pour une nouvelle Bourse d’échange: départ pour Hambourg. Bourse = important symbole pour la ville de commerce international. Programme inadéquat, site mauvais, faible budget, jury inapproprié. Proposition de Semper: palais Renaissance, à plan rec- tangulaire avec salle des marchés centrale. 2 escaliers monumentaux situés le long du canal.= Référence = Altes Museum de Schinkel. Deuxième proposition: ajout d’un campanile comme geste public. Grand incendie de Hambourg en 1837. Destruction de la Nikolaikirche. Masterplan par Semper: construction de squares, et relocalisation de l’église. Plan de Venise comme modèle: connexion d’une série de monuments publics avec les canaux. Bourse placée à l’intérieur d’un large forum urbain.= Création de nouveaux foci urbains. Réalisation de la pharmacie du frère de Semper, 1843. Façade Renaissance. Pharmacie au rez-de-chaussée; appartement au premier; appartements de location en dessus. Maçonnerie rustiquée du socle. Sculpture de Saint-Georges. Balcons ornés de sphinx, protecteurs des secrets de la nature. A nouveau, usage narratif de l’architecture. Proposition de reconstruction de la Nikolaikirsche en style gothique tardif: réemploi des fondations; insertion de la tour endommagée. Mais destruction de l’église, et concours international. Proposition de Semper: corps de bâtiment allongé, d’influence Renaissance, à plan carré autour d’un large hall, couronné d’un dôme faisant référence à Santa Maria del Fiori de Brunelleschi. Tourettes, cœurs et annexes extérieures contrebutant la superstructure. Rendu perspectif extraordinaire. Au final, dôme remplacé par un campanile traditionnel. Revival gothique in- fluencé par Pugin en Angleterre, Viollet-le-Duc et Lassus en France avec la restauration de Notre-Dame. Semper opposé au gothique, pour son manque de surfaces extérieures.= Architecture donnant l’impression d’être inachevée. Recherche d’un TYPE PRIMITIF de l’église = Urtypus des plans centrés des églises de Constantinople, correspondant davantage à l’égalitarisme du culte luthérien que la nef allongée gothique. Projet d’influence roman de la Nikolaikirsche. Campagne religieuse contre toutes les propositions non gothiques. Uber den Bau evangelischer Kirschen: publication d’un texte de défense par Semper. Considérations économiques et capacité des places assises du programme: proposition de Semper meilleure. Puis débat sur le dôme = définition d’une tour. Finalement, humiliation par le jury. Assyrian Alabaster. Construction des bases théoriques de ses futures recherches et publications lors de ses années d’enseignement à l’Académie des Beaux-arts de Dresden. Lectures, recherches historiques et archéologiques. Influence de 2 livres: Handbuch der Archäologie der Kunst de Müller; Italianische Forschungen de Rumohr. Rencontre avec Rumohr lors de son voyage en Italie. Intérêt de Semper pour l’Egypte, en opposition aux classiques Winkelmann et Lessin et leurs terminologies abstraites. Approche plus directe de l’architecture, par l’observation. Müller: opposition à l’idée de Beauté néoplatonicienne. Beauté roman- tique productrice de vibrations correspondant à sa structure interne.= Refus de l’esthétique allemande idéaliste, qui va se poursuivre avec Hegel et Schelling. Rumohr: double refus des théories artistiques romantiques et néoclassiques. Figure de transition dans la naissance de l’histoire de l’art comme science par Jakob Burckhardt. Passage de la trabéation grecque à la voûte romaine ≠ décadence, mais raisons climatiques plus froides, et densité urbaine plus grande. Colonne grecque absorbée par le mur romain: pure décoration, support des ornements intérieurs. Conceptuali- sation de la notion de STYLE par Romohr: refus de la division chronologique de Winckelmann de l’architecture grecque en 4 styles; étymologiquement, stylus est l’instrument d’écriture permettant de graver les tablettes. Style = accommodation de l’artiste aux qualités de la matière. Lehre der Gebäude, cours de Semper: 9 types d’édifices; analyse de l’architecture selon le climat, la fonction, la tradition, les matériaux. Explication des modèles originels de l’architecture = ursprüngliche Gebilde. Formes normales des modèles: modifications selon les variables du lieu, du climat, des matériaux, de l’imagination. Influence du prédarwinisme et des sciences naturelles: conditionnement de la forme par les circonstances naturelles. Mais surtout, influence de l’ARCHEOLOGIE et de l’ANTHROPOLOGIE. 3 types architecturaux postulés par Quatremère en 1785: grotte; tente; hutte.= 3 modes de vie: chasseurs; cueilleurs; planteurs. Influence énorme des recherches de Paul Emile Botta sur Semper: archéologie des civilisations assyriennes. Monuments de Ninive, 1849: découverte de ziggourats, de temples colossaux, de métropoles aux plans réguliers. Régime théocratiques rigides: naissance de la liberté esthétique en Grèce et de la Beauté idéale. Intérêt de Semper pour les premières formes architecturales. Concept de Urformen, de 2 types: 1. Mur comme limite verticale, avec fonction de protection; 2. Toiture tressée des climats nordiques. Principe de fermeture = Gehege: premier élément de l’architecture primitive. Isolation du monde. Au centre, le FEU comme focus de la domesticité. III. REFUGEE IN PARIS AND LONDON 1849-1855. The Semper Barricade. Barricades de 1848 à Paris: Semper rattaché à la cause révo- lutionnaire. Républicain anti-royaliste. Construction de barricades à Dresden: la « barricade Semper » renommée, considérée comme une petite forteresse. Semper accusé de trahison: fuite à Paris. Abandon de sa famille, ses enfants, son poste à l’Académie de Dresden. Refuge chez l’artiste français Charles Séchan. Décision de partir se reconstruire en Angleterre: importance cruciale des bibliothèques et musées les plus importants d’Europe dans ses développements futurs. The Four Elements of Architecture. Récupération de ses notes théoriques suite à son exil de Dresden. Construction d’un livre théorique sur l’architecture qui fera de Semper l’un des architectes les plus influents d’Europe. Découverte d’une perspective fondamentalement nouvelle de l’architecture lors de ses études sur les sculptures assyriennes au Louvre. Théorie architecturale comparative: comparaison de 9 typologies, d’un point de vue historique allant jusqu’à l’époque contemporaine. Habitat = 1ère catégorie. Absence de synthèse et fragmentation de la théorie architecturale selon Semper: textes pléthoriques sur l’esthétique, la construction, les matériaux ou les typologies d’édifice. Critique du Néoclassicisme et du schématisme de Durand; de l’approche purement constructive de Rondelet; de l’esthétique allemande idéaliste. Critique des 3 courants de l’architecture contemporaine: 1. Eclectique historique; 2. Esthétique; 3. Matérialiste. Au contraire, importance d’un nombre restreint de formes normales: infinies variations de ses formes en analogie avec la nature. Architectes: création de formes originelles = ursprüngliche Gebilde, organiques au sens où elles manifestent leurs lois internes. Die Vier Elemente der Baukunst, Semper. Introduction au thème des 4 ELEMENTS DE L’ARCHITECTURE: éléments précédents leur appartenance aux arts. 1. La TERRE: élément symbolique donnant naissance à la civilisation. Embryon de toutes les institutions sociales. Contient le FEU comme point central de toute maison. Les 3 autres élé- ments servent à conserver la flamme sacrée. 2. Le TAPIS: protège le feu des inondations. Dans sa manifestation en maçonnerie, il devient les fondations et le stylobate du temple. 3: le TOIT: protège le feu des intempéries. 4. Les MURS: protègent le feu du vent, et délimitent l’ESPACE INTERIEUR, privé et différent du monde extérieur. Division des 4 éléments en 2 types d’habitat: 1. Les huttes, définies par les toitures en pente du Nord de l’Europe. 2. Les maisons à cour définies par les murs. Chapitre dédié à l’architecture assyrienne: développement du PRINZIP DER BEKLEIDUNG, à partir des observations sur les plâtres assyriens du Louvre. Habitations primitives: murs composés de terre crue, soutenue par des branches entrelacées. Ensuite, remplacement par des textiles formés de fils et de nœuds. Assyriens renommés pour leurs TAPIS, suspendus verticalement sur des structures plus durables. Tapis suspendus = origine du mur; limites visibles des espaces; murs arrières en maçonnerie ≠ délimitation spatiale, mais simple protection et support. Ensuite, transformation des tapis en gypse et panneaux de métal, stucs et mosaïques.= Habil- lage des murs. Polychromie des temples grecs = imitation des motifs des tapis primitifs. Donc, principe de la polychromie lié à l’origine de l’architecture dans les 4 éléments. Réouverture du débat sur la polychromie en 1830 par Hittorff: Restitution du temple d’Empédocle à Sélionte; ou l’architecture polychrome chez les Grecs. Débat à la Royal Institute of Architecture à Londres en présence de Semper. Die Vier Elemente. Premier chapitre dédié uniquement à la polychromie: présentation du Jupiter olympien de Quatremère comme la plus importante contribution théorique dans l’art du 19e. Ensuite, chapitres concernant l’art grec = pour la première fois dans l’histoire, synthèse unitaire des arts en un tout harmonieux. Théâtre comme métaphore de la résurrection des arts. Chapitre 5: présentation des 4 éléments. Critique des 3 types d’habitat de Quatremère: LAUSANNE SESSIONS

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un a

rt et

un

e sc

ienc

e. P

lant

es d

’aca

nthe

= o

rigin

e na

ture

lle d

e l’a

rchi

tect

ure.

Por

tes e

t fen

être

s = g

igan

tesq

ues t

apis

serie

s ten

dues

ent

re le

s par

ties s

truct

urel

les d

e m

açon

nerie

. Con

clus

ion:

influ

ence

de

Schi

nkel

= th

éâtra

lité

de l’

arch

itect

ure;

réfé

renc

e an

tique

; sup

port

allé

goriq

ue. M

ais d

iffér

ence

dan

s le

cho

ix d

e la

tram

e st

ylis

tique

. The

Mak

ing

of a

n A

rchi

tect

. Pre

mie

rs m

anda

ts à

Dre

sden

. Pro

jet d

e ré

nova

tion

de la

sal

le d

es A

ntiq

uité

s du

Pal

ais

japo

nais

: fon

d ar

chite

ctur

al p

our l

a m

ise

en s

cène

des

sta

tues

ant

ique

s. B

loca

ge d

es p

artie

s ba

sses

des

fenê

tres

limita

nt l’

écla

irage

nat

urel

. D

écor

atio

n de

s 7 sa

lles p

ar d

es fr

esqu

es p

olyc

hrom

es b

rilla

ntes

. Cha

que

salle

pos

sède

un

thèm

e: st

yle

pom

péie

n; st

yle

grec

; sty

le R

enai

ssan

ce. U

tilis

atio

n de

s cou

leur

s viv

es e

n re

latio

n av

ec l’

imag

e de

l’A

ntiq

uité

cla

ssiq

ue. P

roje

t de

mat

erni

té: c

onst

ruct

ion

sym

étriq

ue si

mpl

e su

r 3 n

ivea

ux;

plan

en

form

e de

H; e

xtér

ieur

s stu

qués

; clo

cher

ém

erge

ant d

u pa

villo

n ce

ntra

l. Pr

ojet

de

piéd

esta

l pou

r la

stat

ue d

u ro

i Frie

dric

h A

ugus

t I. C

omm

issi

on m

ajeu

re: t

rans

form

atio

n de

la c

onst

ruct

ion

de S

chin

kel:

addi

tion

d’un

e ba

nde

feui

llue

en d

esso

us d

es st

atue

s d’a

ngle

et a

u-de

ssus

du

socl

e en

gra

nit.

Gra

nit b

run.

Scu

lptu

re e

n br

onze

pla

cée

dans

la c

our Z

win

ger,

célé

bran

t l’e

spac

e ba

roqu

e en

ant

icip

ant l

e pr

ojet

de

théâ

tre. H

ofth

eate

r, D

resd

en, 1

835.

Pro

jet p

rélim

inai

re: t

erra

sses

et j

ardi

ns it

alia

nisa

nts;

évo

catio

n d’

une

plac

e de

mar

ché

pour

les e

spac

es p

ublic

s, av

ec fo

ntai

nes e

t sc

ulpt

ures

; pro

porti

on d

es a

rcad

es d

éter

min

ées p

ar c

elle

s de

Zwin

ger;

toitu

re c

ircul

aire

de

l’aud

itoriu

m. E

mpl

acem

ent fi

nal d

u th

éâtre

: alig

nem

ent s

ur l’

aile

oue

st d

e Zw

inge

r; re

fus d

es c

rédi

ts p

our l

’ora

nger

aie

conn

ecta

nt le

s deu

x éd

ifice

s. Lü

ttich

au a

ssoc

ié d

’offi

ce a

u pr

ojet

: més

ente

nte

et

tens

ions

. Voy

age

en E

urop

e po

ur é

tudi

er d

es m

onum

ents

de

réfé

renc

e. V

illa

Ros

a, 1

839,

Dre

sden

, pou

r la

fam

ille

Opp

enhe

im. S

ituat

ion

en li

mite

de

la v

ille:

retra

ite d

’été

au

bord

de

l’Elb

e. S

tyle

vén

étie

n: m

otifs

de

déco

ratio

ns p

rovi

ncia

ux d

e la

Ren

aiss

ance

; jar

dins

spac

ieux

. Mai

son

carr

ée:

socl

e ru

stiq

uée

sur l

a fa

çade

prin

cipa

le. F

açad

e ar

ticul

ée p

ar d

eux

paire

s d’e

scal

iers

, et e

ntré

e so

us fo

rme

de tr

iple

arc

. Log

gia

cent

ral:

cary

atid

es. P

lan

fais

ant r

éfér

ence

à la

Vill

a R

oton

da d

e Pa

lladi

o: d

ivis

ion

des s

alle

s en

9 ca

rrés

; sal

on o

rthog

onal

sur d

eux

nive

aux,

con

nect

ant l

e ve

stib

ule

avec

le sa

lon

sud.

Sty

le R

enai

ssan

ce =

tend

ance

rom

antiq

ue. O

ppen

heim

Pal

ais.

Pala

is R

enai

ssan

ce é

gale

men

t pou

r la

fam

ille

Opp

enhe

im. P

arce

lle tr

iang

ulai

re: p

lan

cent

ré a

utou

r d’u

ne ré

cept

ion

octo

gona

le a

u ce

ntre

du

trian

gle.

Influ

ence

des

pal

ais r

enai

ssan

ts sa

ns le

car

actè

re d

e gr

avité

. In

térê

t = d

écor

atio

ns d

e fa

çade

et i

ntér

ieur

es. F

enêt

res l

atér

ales

des

cha

mbr

es d

ispr

opor

tionn

ées.

App

ariti

on d

e pu

issa

nts e

ffets

pla

stiq

ues d

u tra

vail

de la

pie

rre

du so

cle,

qui

dev

iend

ront

un

trait

de l’

arch

itect

ure

de S

empe

r. D

e m

ême,

fort

cont

rast

e en

tre la

pui

ssan

ce d

u so

cle

rust

iqué

et l

a lé

gère

té d

es d

étai

ls d

es n

ivea

ux su

périe

urs.

Influ

ence

: Pal

azzo

Pan

dolfi

ni, F

lore

nce.

Dès

184

0, p

etits

man

dats

à D

resd

en, n

on c

onst

ruits

. Pro

posi

tion

pour

la ré

nova

tion

du p

alai

s Ren

aiss

ance

de

Schw

erin

: tra

nsfo

rmat

ion

du p

alai

s exi

stan

t en

un p

enta

gone

irré

gulie

r ave

c de

s tou

rs p

ittor

esqu

es.

Exte

nsio

n so

us fo

rme

de te

rras

ses l

e lo

ng d

u la

c. C

onco

urs p

our l

a N

eue A

rt G

alle

rie, D

resd

en. E

dific

e co

mpa

ré a

ux p

lus b

elle

s œuv

res d

u C

inqu

ecen

to. C

omm

ande

: bes

oin

d’un

mus

ée p

our e

xpos

er le

s cél

èbre

s col

lect

ions

de

pein

ture

s de

la v

ille.

Site

initi

al su

r la

rive

droi

te d

e l’E

lbe.

Influ

-en

ce d

e l’A

lte P

inak

othe

k de

Mun

ich

réal

isée

par

von

Kle

nze.

Pro

jet:

larg

e bl

oc re

ctan

gula

ire, a

vec

fenê

tres s

ous f

orm

e d’

arcs

au

pian

o no

bile

; écl

aira

ge z

énith

al d

es e

spac

es d

’exp

ositi

on; p

avill

ons d

’ang

le c

onte

nant

les s

ervi

ces e

t les

esc

alie

rs. H

all c

entra

l sur

mon

té d

’un

dôm

e. P

ropo

sitio

ns

refu

sées

. Cho

ix d

’un

nouv

eau

site

. Pro

posi

tion

de S

empe

r: bâ

timen

t con

çu c

omm

e un

e ex

tens

ion

de l’

aile

est

de

Zwin

ger,

doub

lant

la su

perfi

cie

de la

cou

r et d

es e

spac

es p

ublic

s. Fa

meu

x re

ndu

de 1

848:

repo

sitio

nnem

ent d

e l’a

rsen

al a

u no

rd d

u co

mpl

exe

le lo

ng d

e la

rivi

ère;

renf

orce

men

t de

l’ax

e pr

inci

pal d

u fo

rum

. Au

final

, cou

r Zw

inge

r éla

rgie

, ave

c th

éâtre

sur l

’aile

dro

ite e

t mus

ée su

r l’a

ile g

auch

e, e

t une

bal

ustra

de b

asse

ave

c de

ux c

olon

nes d

e la

Vic

toire

dél

imita

nt sp

atia

lem

ent l

’ext

rém

ité n

ord

du c

ompl

exe.

Pla

n m

agni

fique

, acc

epté

apr

ès 1

0 an

s de

délib

érat

ions

. Mai

s él

imin

atio

n de

la c

onne

xion

ave

c le

théâ

tre, e

t rot

atio

n de

la g

aler

ie à

90

degr

és. P

uis a

gran

diss

emen

t du

prog

ram

me

du m

usée

: rab

aiss

emen

t de

la fa

çade

Zw

inge

r d’u

n de

mi-d

egré

en

répo

nse

par S

empe

r. R

éalis

atio

n: so

in d

es d

étai

ls, e

n pa

rticu

lier l

e ru

stic

age.

Con

trôle

sur l

’épa

isse

ur e

t la

prof

onde

ur d

es JO

INTS

= tr

ait s

empé

rien.

Rug

osité

et b

ruta

lité

exce

ptio

nnel

les d

e la

pie

rre

= in

tens

ifica

tion

exce

ptio

nnel

le d

es d

étai

ls su

périe

urs.

De

bas e

n ha

ut: d

e l’é

lém

enta

ire à

la so

phis

ticat

ion.

Rus

ticag

e po

ur S

empe

r = id

ée e

sthé

tique

, exp

ress

ion

des f

orce

s qui

met

tent

en

rela

tion

la

cons

truct

ion

avec

le te

rrai

n. R

ythm

e ré

gulie

r des

join

ts =

bat

tem

ent d

e la

faça

de. F

açad

e ar

rière

aux

pro

porti

ons b

aroq

ues d

élic

ates

, en

cont

rast

e. A

rc tr

iom

phan

t pro

émin

ant e

n fa

çade

, ave

c ric

he tr

aite

men

t déc

orat

if. R

iche

sse

du p

rogr

amm

e al

légo

rique

du

mus

ée, e

mpr

unté

à la

myt

holo

gie

grec

que

pour

la fa

çade

fais

ant f

ace

au th

éâtre

. Faç

ade

sur Z

win

ger a

vec

réfé

renc

es c

hrét

ienn

es d

e la

Ren

aiss

ance

. Tra

item

ent m

onum

enta

l de

l’ext

érie

ur d

u m

usée

; tra

item

ent a

ussi

sim

ple

que

poss

ible

de

l’int

érie

ur, a

vec

pour

seul

es d

écor

atio

ns le

s œuv

res e

lles-

mêm

es.=

Influ

ence

de

l’Alte

s M

useu

m d

e Sc

hink

el. C

oncl

usio

n: sc

ène

urba

ine

pour

l’ar

t; dr

amat

isat

ion

du rô

le d

e l’a

rt da

ns la

cul

ture

. Tra

nspo

sitio

n d’

un p

ortiq

ue g

rec

chez

Sch

inke

l; tra

nspo

sitio

n d’

un p

alai

s de

la R

enai

ssan

ce c

hez

Sem

per.

Sens

de

l’éch

elle

; pré

fére

nce

pour

la p

last

icité

des

form

es; q

ualit

é co

mpo

sitio

n -ne

lle. N

eue A

rt G

alle

rie =

œuv

re d

e tra

nsiti

on, é

labo

ratio

n d’

une

visi

on th

éâtra

le d

e l’a

rchi

tect

ure.

The

Dre

sden

Hof

thea

ter.

Hof

thea

ter,

Dre

sden

: œuv

re d

e gr

and

succ

ès, a

yant

ass

is la

répu

tatio

n de

Sem

per.

Vern

issa

ge a

vec

une

perf

orm

ance

de

Goe

the.

Par

ticul

arité

: rup

ture

ave

c le

s typ

olo-

gies

éta

blie

s de

théâ

tres,

et in

fluen

ce é

norm

e su

r le

déve

lopp

emen

t des

typo

logi

es a

u 19

e. T

héât

res t

radi

tionn

els:

pro

gram

me

com

plex

e in

séré

dan

s une

form

e re

ctan

gula

ire. H

ofth

eate

r: ar

ticul

atio

n in

divi

duel

le d

es d

iffér

ente

s com

posa

ntes

. Mur

arr

ondi

de

l’aud

itoriu

m fa

isan

t fac

e à

l’esp

ace

publ

ic p

rinci

pal.

Form

e ro

nde

de S

empe

r = je

u co

ncep

tuel

sur l

’ext

ensi

on d

u fo

rum

Zw

inge

r à u

ne é

chel

le p

lus l

arge

. Mas

se p

ositi

ve d

u th

éâtre

reflé

tant

les m

asse

s nég

ativ

es d

es d

eux

gale

ries b

aroq

ues h

émis

phér

ique

s. A

utre

car

acté

ristiq

ue: u

tilis

atio

n d’

une

Bek

leid

ung

fais

ant r

éfér

ence

à

la R

enai

ssan

ce.=

Con

text

ualis

atio

n av

ec le

styl

e ba

roqu

e de

s gal

erie

s. C

ontin

uatio

n de

s arc

s ave

c le

s mêm

es p

ropo

rtion

s. Fa

scin

atio

n fr

ança

ise

pour

l’ar

chite

ctur

e de

la R

enai

ssan

ce: p

ublic

atio

ns d

e Pe

rcie

r et F

onta

ine.

Aut

re c

arac

téris

tique

du

Hof

thea

ter:

inno

vatio

ns te

chni

ques

et d

ans l

a m

achi

nerie

théâ

trale

. Aba

ndon

des

loge

s tra

ditio

nnel

les e

t des

box

es p

our d

es si

èges

dan

s un

espa

ce o

uver

t, pl

us d

émoc

ratiq

ue. G

aler

ie o

uver

te a

u 4e

niv

eau.

Elim

inat

ion

des c

olon

nes i

ntér

ieur

es. I

llum

inat

ion

des i

ntér

ieur

s par

des

lam

pes à

gaz

. Qua

lité

acou

stiq

ue d

e l’a

udito

rium

non

surp

as-

sée

à l’é

poqu

e: fo

rme

ellip

tique

plu

tôt q

ue ro

nde;

des

ign

acou

stiq

ue d

es c

lois

ons

et d

es p

arap

ets,

varia

nt le

s an

gles

de

proj

ectio

n. Is

olat

ion

stru

ctur

elle

du

sol d

e l’o

rche

stra

. Util

isat

ion

abon

dant

e du

boi

s po

ur s

es q

ualit

és d

e ré

verb

érat

ion.

Cou

leur

s du

théâ

tre: b

lanc

s et

gris

des

inté

rieur

s, av

ec d

es d

écor

atio

ns il

lum

inée

s d’o

r. A

llégo

ries i

ntér

ieur

es re

prés

enta

nt le

s arts

du

spec

tacl

e. Im

age

en re

latio

n av

ec la

théâ

tralit

é po

lych

rom

e du

tem

ple

grec

prim

itif,

avec

ses o

rnem

ents

, dra

perie

s, te

xtile

s, ha

billé

et p

eint

. Pro

cess

ion

céré

mon

ielle

du

publ

ic, e

n re

latio

n av

ec c

elle

des

prê

tres

prim

itifs

. Vau

doye

r, co

mm

enta

ire d

e la

fant

aisi

e H

ypne

roto

mac

hie

Polp

hili

de la

Ren

aiss

ance

: l’a

rchi

tect

ure

cons

idér

ée c

omm

e un

e ill

usio

n. In

fluen

ce d

es re

prés

enta

tions

per

spec

tives

pitt

ores

ques

de

Perc

ier e

t Fon

tain

e: te

nsio

n vi

suel

le d

e la

vue

inté

rieur

e de

l’au

dito

rium

, lég

èrem

ent e

x-ce

ntré

e. A

rchi

tect

ure

char

nelle

et s

ensu

elle

: im

porta

nce

du c

once

pt d

e B

ekle

idun

g. U

nité

des

effe

ts d

e su

rfac

e: u

sage

pui

ssan

t de

la p

eint

ure,

de

la sc

ulpt

ure

et d

e l’a

rchi

tect

oniq

ue p

our a

nim

er le

s sur

face

s. C

once

pt ty

piqu

emen

t alle

man

d de

Ges

amtk

unst

wer

k ou

synt

hèse

des

arts

, déj

à pr

ésen

t da

ns so

n tra

ité su

r la p

olyc

hrom

ie. I

mpo

rtanc

e de l

’icon

ogra

phie

et d

es al

légo

ries.

Essa

i de W

agne

r sur

le th

éâtre

: crit

ique

des

loge

s non

dém

ocra

tique

s, en

rela

tion

dire

cte a

vec S

empe

r. D

éclin

du

théâ

tre g

rec l

ié au

déc

lin d

e l’a

rchi

tect

ure:

jeu

sur l

es fa

usse

s val

eurs

de l

a lux

ure e

t de l

’égo

ïsm

e.

Setb

acks

in H

ambu

rg. C

onco

urs p

our u

ne n

ouve

lle B

ours

e d’

écha

nge:

dép

art p

our H

ambo

urg.

Bou

rse

= im

porta

nt sy

mbo

le p

our l

a vi

lle d

e co

mm

erce

inte

rnat

iona

l. Pr

ogra

mm

e in

adéq

uat,

site

mau

vais

, fai

ble

budg

et, j

ury

inap

prop

rié. P

ropo

sitio

n de

Sem

per:

pala

is R

enai

ssan

ce, à

pla

n re

c-ta

ngul

aire

ave

c sa

lle d

es m

arch

és c

entra

le. 2

esc

alie

rs m

onum

enta

ux si

tués

le lo

ng d

u ca

nal.=

Réf

éren

ce =

Alte

s Mus

eum

de

Schi

nkel

. Deu

xièm

e pr

opos

ition

: ajo

ut d

’un

cam

pani

le c

omm

e ge

ste

publ

ic. G

rand

ince

ndie

de

Ham

bour

g en

183

7. D

estru

ctio

n de

la N

ikol

aiki

rche

. Mas

terp

lan

par

Sem

per:

cons

truct

ion

de s

quar

es, e

t rel

ocal

isat

ion

de l’

églis

e. P

lan

de V

enis

e co

mm

e m

odèl

e: c

onne

xion

d’u

ne s

érie

de

mon

umen

ts p

ublic

s av

ec le

s ca

naux

. Bou

rse

plac

ée à

l’in

térie

ur d

’un

larg

e fo

rum

urb

ain.

= C

réat

ion

de n

ouve

aux

foci

urb

ains

. Réa

lisat

ion

de la

pha

rmac

ie d

u fr

ère

de

Sem

per,

1843

. Faç

ade

Ren

aiss

ance

. Pha

rmac

ie a

u re

z-de

-cha

ussé

e; a

ppar

tem

ent a

u pr

emie

r; ap

parte

men

ts d

e lo

catio

n en

des

sus.

Maç

onne

rie r

ustiq

uée

du s

ocle

. Scu

lptu

re d

e Sa

int-G

eorg

es. B

alco

ns o

rnés

de

sphi

nx, p

rote

cteu

rs d

es s

ecre

ts d

e la

nat

ure.

A n

ouve

au, u

sage

nar

ratif

de

l’arc

hite

ctur

e. P

ropo

sitio

n de

reco

nstru

ctio

n de

la N

ikol

aiki

rsch

e en

sty

le g

othi

que

tard

if: ré

empl

oi d

es fo

ndat

ions

; ins

ertio

n de

la to

ur e

ndom

mag

ée. M

ais

dest

ruct

ion

de l’

églis

e, e

t con

cour

s in

tern

atio

nal.

Prop

ositi

on d

e Se

mpe

r: co

rps

de b

âtim

ent a

llong

é, d

’influ

ence

Ren

aiss

ance

, à p

lan

carr

é au

tour

d’u

n la

rge

hall,

cou

ronn

é d’

un d

ôme

fais

ant r

éfér

ence

à S

anta

Mar

ia d

el F

iori

de B

rune

llesc

hi. T

oure

ttes,

cœur

s et a

nnex

es e

xtér

ieur

es c

ontre

buta

nt la

supe

rstru

ctur

e. R

endu

per

spec

tif e

xtra

ordi

naire

. Au

final

, dôm

e re

mpl

acé

par u

n ca

mpa

nile

trad

ition

nel.

Rev

ival

got

hiqu

e in

-flu

encé

par

Pug

in e

n A

ngle

terr

e, V

iolle

t-le-

Duc

et L

assu

s en

Fran

ce a

vec

la re

stau

ratio

n de

Not

re-D

ame.

Sem

per o

ppos

é au

got

hiqu

e, p

our s

on m

anqu

e de

surf

aces

ext

érie

ures

.= A

rchi

tect

ure

donn

ant l

’impr

essi

on d

’être

inac

hevé

e. R

eche

rche

d’u

n TY

PE P

RIM

ITIF

de

l’égl

ise

= U

rtypu

s des

pl

ans

cent

rés

des

églis

es d

e C

onst

antin

ople

, cor

resp

onda

nt d

avan

tage

à l’

égal

itaris

me

du c

ulte

luth

érie

n qu

e la

nef

allo

ngée

got

hiqu

e. P

roje

t d’in

fluen

ce ro

man

de

la N

ikol

aiki

rsch

e. C

ampa

gne

relig

ieus

e co

ntre

tout

es le

s pr

opos

ition

s no

n go

thiq

ues.

Ube

r den

Bau

eva

ngel

isch

er K

irsch

en:

publ

icat

ion

d’un

text

e de d

éfen

se p

ar S

empe

r. C

onsi

déra

tions

écon

omiq

ues e

t cap

acité

des

pla

ces a

ssis

es d

u pr

ogra

mm

e: p

ropo

sitio

n de

Sem

per m

eille

ure.

Pui

s déb

at su

r le d

ôme =

défi

nitio

n d’

une t

our.

Fina

lem

ent,

hum

iliat

ion

par l

e jur

y. A

ssyr

ian

Ala

bast

er. C

onst

ruct

ion

des b

ases

théo

rique

s de

ses f

utur

es re

cher

ches

et p

ublic

atio

ns lo

rs d

e se

s ann

ées d

’ens

eign

emen

t à l’

Aca

dém

ie d

es B

eaux

-arts

de

Dre

sden

. Lec

ture

s, re

cher

ches

his

toriq

ues e

t arc

héol

ogiq

ues.

Influ

ence

de

2 liv

res:

Han

dbuc

h de

r Arc

häol

ogie

der

Kun

st d

e M

ülle

r; Ita

liani

sche

For

schu

ngen

de

Rum

ohr.

Ren

cont

re

avec

Rum

ohr l

ors d

e so

n vo

yage

en

Italie

. Int

érêt

de

Sem

per p

our l

’Egy

pte,

en

oppo

sitio

n au

x cl

assi

ques

Win

kelm

ann

et L

essi

n et

leur

s ter

min

olog

ies a

bstra

ites.

App

roch

e pl

us d

irect

e de

l’ar

chite

ctur

e, p

ar l’

obse

rvat

ion.

Mül

ler:

oppo

sitio

n à

l’idé

e de

Bea

uté

néop

lato

nici

enne

. Bea

uté

rom

an-

tique

pro

duct

rice

de v

ibra

tions

cor

resp

onda

nt à

sa s

truct

ure

inte

rne.

= R

efus

de

l’est

hétiq

ue a

llem

ande

idéa

liste

, qui

va

se p

ours

uivr

e av

ec H

egel

et S

chel

ling.

Rum

ohr:

doub

le re

fus d

es th

éorie

s arti

stiq

ues r

oman

tique

s et n

éocl

assi

ques

. Fig

ure

de tr

ansi

tion

dans

la n

aiss

ance

de

l’his

toire

de

l’art

com

me

scie

nce

par J

akob

Bur

ckha

rdt.

Pass

age

de la

trab

éatio

n gr

ecqu

e à

la v

oûte

rom

aine

≠ d

écad

ence

, mai

s rai

sons

clim

atiq

ues p

lus f

roid

es, e

t den

sité

urb

aine

plu

s gra

nde.

Col

onne

gre

cque

abs

orbé

e pa

r le

mur

rom

ain:

pur

e dé

cora

tion,

supp

ort d

es o

rnem

ents

inté

rieur

s. C

once

ptua

li-sa

tion

de la

not

ion

de S

TYLE

par

Rom

ohr:

refu

s de

la d

ivis

ion

chro

nolo

giqu

e de

Win

ckel

man

n de

l’ar

chite

ctur

e gr

ecqu

e en

4 st

yles

; éty

mol

ogiq

uem

ent,

styl

us e

st l’

inst

rum

ent d

’écr

iture

per

met

tant

de

grav

er le

s tab

lette

s. St

yle

= ac

com

mod

atio

n de

l’ar

tiste

aux

qua

lités

de

la m

atiè

re. L

ehre

de

r Geb

äude

, cou

rs d

e Se

mpe

r: 9

type

s d’é

dific

es; a

naly

se d

e l’a

rchi

tect

ure

selo

n le

clim

at, l

a fo

nctio

n, la

trad

ition

, les

mat

éria

ux. E

xplic

atio

n de

s mod

èles

orig

inel

s de

l’arc

hite

ctur

e =

ursp

rüng

liche

Geb

ilde.

For

mes

nor

mal

es d

es m

odèl

es: m

odifi

catio

ns se

lon

les v

aria

bles

du

lieu,

du

clim

at,

des m

atér

iaux

, de

l’im

agin

atio

n. In

fluen

ce d

u pr

édar

win

ism

e et

des

scie

nces

nat

urel

les:

con

ditio

nnem

ent d

e la

form

e pa

r les

circ

onst

ance

s nat

urel

les.

Mai

s sur

tout

, infl

uenc

e de

l’A

RC

HEO

LOG

IE e

t de

l’AN

THR

OPO

LOG

IE. 3

type

s arc

hite

ctur

aux

post

ulés

par

Qua

trem

ère

en 1

785:

gro

tte;

tent

e; h

utte

.= 3

mod

es d

e vie

: cha

sseu

rs; c

ueill

eurs

; pla

nteu

rs. I

nflue

nce é

norm

e des

rech

erch

es d

e Pau

l Em

ile B

otta

sur S

empe

r: ar

chéo

logi

e des

civi

lisat

ions

assy

rienn

es. M

onum

ents

de N

iniv

e, 1

849:

déc

ouve

rte d

e zig

gour

ats,

de te

mpl

es co

loss

aux,

de m

étro

pole

s aux

pla

ns ré

gulie

rs. R

égim

e th

éocr

atiq

ues

rigid

es: n

aiss

ance

de

la li

berté

est

hétiq

ue e

n G

rèce

et d

e la

Bea

uté

idéa

le. I

ntér

êt d

e Se

mpe

r pou

r les

pre

miè

res

form

es a

rchi

tect

ural

es. C

once

pt d

e U

rfor

men

, de

2 ty

pes:

1. M

ur c

omm

e lim

ite v

ertic

ale,

ave

c fo

nctio

n de

pro

tect

ion;

2. T

oitu

re tr

essé

e de

s cl

imat

s no

rdiq

ues.

Prin

cipe

de

ferm

etur

e =

Geh

ege:

pre

mie

r élé

men

t de

l’arc

hite

ctur

e pr

imiti

ve. I

sola

tion

du m

onde

. Au

cent

re, l

e FE

U c

omm

e fo

cus d

e la

dom

estic

ité. I

II. R

EFU

GEE

IN P

AR

IS A

ND

LO

ND

ON

184

9-18

55. T

he S

empe

r Bar

ricad

e. B

arric

ades

de

1848

à P

aris

: Sem

per r

atta

ché

à la

cau

se ré

vo-

lutio

nnai

re. R

épub

licai

n an

ti-ro

yalis

te. C

onst

ruct

ion

de b

arric

ades

à D

resd

en: l

a «

barr

icad

e Se

mpe

r » re

nom

mée

, con

sidé

rée

com

me

une

petit

e fo

rtere

sse.

Sem

per a

ccus

é de

trah

ison

: fui

te à

Par

is. A

band

on d

e sa

fam

ille,

ses e

nfan

ts, s

on p

oste

à l’

Aca

dém

ie d

e D

resd

en. R

efug

e ch

ez l’

artis

te

fran

çais

Cha

rles

Séch

an. D

écis

ion

de p

artir

se

reco

nstru

ire e

n A

ngle

terr

e: im

porta

nce

cruc

iale

des

bib

lioth

èque

s et

mus

ées

les

plus

impo

rtant

s d’

Euro

pe d

ans

ses

déve

lopp

emen

ts fu

turs

. The

Fou

r Ele

men

ts o

f Arc

hite

ctur

e. R

écup

érat

ion

de s

es n

otes

théo

rique

s su

ite à

son

exi

l de

Dre

sden

. C

onst

ruct

ion

d’un

livr

e th

éoriq

ue su

r l’a

rchi

tect

ure

qui f

era

de S

empe

r l’u

n de

s arc

hite

ctes

les p

lus i

nflue

nts d

’Eur

ope.

Déc

ouve

rte d

’une

per

spec

tive

fond

amen

tale

men

t nou

velle

de

l’arc

hite

ctur

e lo

rs d

e se

s étu

des s

ur le

s scu

lptu

res a

ssyr

ienn

es a

u Lo

uvre

. Thé

orie

arc

hite

ctur

ale

com

para

tive:

co

mpa

rais

on d

e 9

typo

logi

es, d

’un

poin

t de

vue

hist

oriq

ue a

llant

jusq

u’à

l’épo

que

cont

empo

rain

e. H

abita

t = 1

ère

caté

gorie

. Abs

ence

de

synt

hèse

et f

ragm

enta

tion

de la

théo

rie a

rchi

tect

ural

e se

lon

Sem

per:

text

es p

léth

oriq

ues s

ur l’

esth

étiq

ue, l

a co

nstru

ctio

n, le

s mat

éria

ux o

u le

s typ

olog

ies

d’éd

ifice

. Crit

ique

du

Néo

clas

sici

sme e

t du

sché

mat

ism

e de D

uran

d; d

e l’a

ppro

che p

urem

ent c

onst

ruct

ive d

e Ron

dele

t; de

l’es

thét

ique

alle

man

de id

éalis

te. C

ritiq

ue d

es 3

cour

ants

de l

’arc

hite

ctur

e con

tem

pora

ine:

1. E

clec

tique

his

toriq

ue; 2

. Est

hétiq

ue; 3

. Mat

éria

liste

. Au

cont

raire

, im

porta

nce

d’un

nom

bre

rest

rein

t de

form

es n

orm

ales

: infi

nies

var

iatio

ns d

e se

s for

mes

en

anal

ogie

ave

c la

nat

ure.

Arc

hite

ctes

: cré

atio

n de

form

es o

rigin

elle

s = u

rspr

üngl

iche

Geb

ilde,

org

aniq

ues a

u se

ns o

ù el

les m

anife

sten

t leu

rs lo

is in

tern

es. D

ie V

ier E

lem

ente

der

Bau

kuns

t, Se

mpe

r. In

trodu

ctio

n au

th

ème

des 4

ELE

MEN

TS D

E L’

AR

CH

ITEC

TUR

E: é

lém

ents

pré

céde

nts l

eur a

ppar

tena

nce

aux

arts

. 1. L

a TE

RR

E: é

lém

ent s

ymbo

lique

don

nant

nai

ssan

ce à

la c

ivili

satio

n. E

mbr

yon

de to

utes

les i

nstit

utio

ns so

cial

es. C

ontie

nt le

FEU

com

me

poin

t cen

tral d

e to

ute

mai

son.

Les

3 a

utre

s élé

-m

ents

ser

vent

à c

onse

rver

la fl

amm

e sa

crée

. 2. L

e TA

PIS:

pro

tège

le fe

u de

s in

onda

tions

. Dan

s sa

man

ifest

atio

n en

maç

onne

rie, i

l dev

ient

les

fond

atio

ns e

t le

styl

obat

e du

tem

ple.

3: l

e TO

IT: p

rotè

ge le

feu

des

inte

mpé

ries.

4. L

es M

UR

S: p

rotè

gent

le fe

u du

ven

t, et

dél

imite

nt l’

ESPA

CE

INTE

RIE

UR

, priv

é et

diff

éren

t du

mon

de e

xtér

ieur

. Div

isio

n de

s 4 é

lém

ents

en

2 ty

pes d

’hab

itat:

1. L

es h

utte

s, dé

finie

s par

les t

oitu

res e

n pe

nte

du N

ord

de l’

Euro

pe. 2

. Les

mai

sons

à c

our d

éfini

es p

ar le

s mur

s. C

hapi

tre d

édié

à l’

arch

itect

ure

assy

rienn

e: d

ével

oppe

men

t du

PRIN

ZIP

DER

B

EKLE

IDU

NG

, à p

artir

des

obs

erva

tions

sur l

es p

lâtre

s ass

yrie

ns d

u Lo

uvre

. Hab

itatio

ns p

rimiti

ves:

mur

s com

posé

s de

terr

e cr

ue, s

oute

nue

par d

es b

ranc

hes e

ntre

lacé

es. E

nsui

te, r

empl

acem

ent p

ar d

es te

xtile

s for

més

de

fils e

t de

nœud

s. A

ssyr

iens

reno

mm

és p

our l

eurs

TA

PIS,

susp

endu

s ve

rtica

lem

ent s

ur d

es st

ruct

ures

plu

s dur

able

s. Ta

pis s

uspe

ndus

= o

rigin

e du

mur

; lim

ites v

isib

les d

es e

spac

es; m

urs a

rriè

res e

n m

açon

nerie

≠ d

élim

itatio

n sp

atia

le, m

ais s

impl

e pr

otec

tion

et su

ppor

t. En

suite

, tra

nsfo

rmat

ion

des t

apis

en

gyps

e et

pan

neau

x de

mét

al, s

tucs

et m

osaï

ques

.= H

abil-

lage

des

mur

s. Po

lych

rom

ie d

es te

mpl

es g

recs

= im

itatio

n de

s mot

ifs d

es ta

pis p

rimiti

fs. D

onc,

prin

cipe

de

la p

olyc

hrom

ie li

é à

l’orig

ine

de l’

arch

itect

ure

dans

les 4

élé

men

ts. R

éouv

ertu

re d

u dé

bat s

ur la

pol

ychr

omie

en

1830

par

Hitt

orff:

Res

titut

ion

du te

mpl

e d’

Empé

docl

e à

Sélio

nte;

ou

l’arc

hite

ctur

e po

lych

rom

e ch

ez le

s Gre

cs. D

ébat

à la

Roy

al In

stitu

te o

f Arc

hite

ctur

e à

Lond

res e

n pr

ésen

ce d

e Se

mpe

r. D

ie V

ier E

lem

ente

. Pre

mie

r cha

pitre

déd

ié u

niqu

emen

t à la

pol

ychr

omie

: pré

sent

atio

n du

Jupi

ter o

lym

pien

de

Qua

trem

ère

com

me

la p

lus i

mpo

rtant

e co

ntrib

utio

n th

éoriq

ue

dans

l’ar

t du

19e.

Ens

uite

, cha

pitre

s con

cern

ant l

’art

grec

= p

our l

a pr

emiè

re fo

is d

ans l

’his

toire

, syn

thès

e un

itaire

des

arts

en

un to

ut h

arm

onie

ux. T

héât

re c

omm

e m

étap

hore

de

la ré

surr

ectio

n de

s arts

. Cha

pitre

5: p

rése

ntat

ion

des 4

élé

men

ts. C

ritiq

ue d

es 3

type

s d’h

abita

t de

Qua

trem

ère:

Lausanne sessions

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2

2005 / 2006

Laboratoire d’Architectures Ter-ritorieales (LATER), Professeur Vincent Mangeat

Entre quatre murs Acte / Installation - écueils de sableEntre terre et ciel: des plate-formes d’atterrissage, Des planchers sous un pont: un cybercafé, Des espaces pour des pierres: es-pace muséal, Les pieds dans l’eau: un bain au bord d’un fleuve, De l’habit à l’habiter: un premier espace pour le corps

2007 / 2008

Atelier de la Conception de l’Espace (ALICE), Professeur Di-eter Dietz

Gravity and its impact on the form of a pavilion Overflow: installation for London Festival Of Architecture 2008 (Seite 4)

Atelier Bernard Khoury (DW5), Professeur Bernard Khoury

Koweit-City Super-Mall: Stop the shoppers

2009

Atelier Buchner Bründler (Urban Sound Lab), Professeur Andreas BründlerHouse of Sound

AllerWirdGut Architektur ZT GmbH (Praktikum)

Erweiterung Kulturzentrum Eisen-stadt

Restaurant und Eingangsbereich Burg ForchtensteinWohnungsteilung in Wohnhaus In-nichen

2010

Mikou Desing Studio (Praktikum)

Ecole et centre de loisirs à BobignyCollège Jean Lurçat à Saint DenisPiscine Olympique de TourcoingCampus technologique de Bottrop 2011 /2012

Laboratoire de la Production d’Architecture (LAPA), Professeur Harry Gugger

Athens Lessons - Urban Constitu-tion for Athens’ city center (Seite 20)Mediterranean Transport Hub(Seite 30)

LOFT - London Farm Tower (Wettbewerb)

Ocean - Urban Fish Farm

Enoncé Théorique de Master, Professeur Chritian Gilot, Profes-seur Harry Gugger, Assistent Götz Menzel

Stars Of Bümpliz-Bethlehem(Seite 42)

2013

Projet de Master, Professeur Chritian Gilot, Professeur Harry Gugger, Assistent Götz Menzel

Project Fellergut besser - A star of Bümpliz-Bethlehem(Seite 50)

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Juni 2004

Juni 2009

01.09.2009 bis 28.02.2010

01.03.2010 bis 30.08.2010

Juni 2012

2001 bis 2005

2004 bis 2007

August bisSeptember 2011

September 2011 bis Juni 2012

August 2012bis März 2013

Sprachen

Software

Kultur

Sport

und sonst

Ausbildung

Maturität in Wirtschaft und Recht am Gymnasium Köniz

Bachelor of Science in Architecture an der ETH Lausanne

Praktikum im Architekturbüro AllesWirdGut in Wien (AT)

Praktikum im Architekturbüro Mikou Desing Studio in Paris (F)

Master of Science in Architecture an der ETH Lausanne

Berufliche Tätigkeit Raumpfleger bei Schweizerische Vereinigung für Qualitäts- und Management-Systeme (SQS)

Raumpfleger und Küchenhilfe im Alters- und Pflegeheim Lilienweg in Köniz

Freelancer bei CONVERGEO - Huang & Waldvogel

Projektassistent (Erstjahrstudenten EPFL ALICE)

Aushilfsmitarbeiter für Versicher-ungsmutationen bei Visana

Weitere Kenntnisse

Deutsch (Muttersprache), Franzö-sisch (Studium), Englisch (Studi-um)

CAD-Programme, Bildbearbeitung-sprogramme, Layoutprogramme, Textverarbeitungsprogramme, Tabellenverarbeitungsprogramme

Interessen

Ballett, Theater, Konzerte

Fussball, Snowboarden, Inlineskat-ing

Fotografie, Reisen, Kochen, Lesen

Sandro ToniettiArchitekt Dipl. ETH

Ausbildung

Berufliche Tätigkeit

Weitere Kenntnisse

Interessen

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Overflow ist eine temporäre Instal-lation, die im Rahmen des London Festival Of Architecture 2008 ent-worfen und realisiert wurde - eine Intervention im öffentlichen Raum von London. Overflow wurde in einer Gruppe von zwölf Studenten der Ecole Polytechnique Fédéral de Lausanne EPFL erarbeitet. Es han-delt sich um ein ist ein architekto-nisches Artefakt in grossem Mass-stab, das mit den Gezeitenkräften der Themse interagiert. Es verstärkt

die Naturkraft und projiziert sie in Form eines räumlichen Filters aufs Land. Dieser Filter beeinflusst un-unterbrochen die Wahrnehmung der städtischen Landschaft. Die Struktur basiert auf einem radialen Raster, das speziell auf die Bewegung von Passanten zugeschnitten ist. Abhän-gig vom Blickwinkel verlangsamen oder beschleunigen die radialen Li-nien die Wahrnehmung der Perspek-tive. Die Geometrie generiert eine verlaufende Porosität, welche vom

Blickpunkt der Passanten und von der Position des durch die Gezeiten beeinflussten Filters abhängig ist.

Le projet consiste dans la concep-tion et la construction d‘une ins-tallation éphémère dans la ville de Londres. Il s’agit d’une intervention dans l‘espace public qui a été réalisé dans le cadre du London Festival Of Architecture 2008. Overflow a été élaboré dans un groupe de douze étudiants de l’Ecole Polytechnique Fédéral de Lausanne EPFL. Over-

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flow est un artefact architectonique à grande échelle qui interagit avec les forces marémotrices de la Tamise. Il amplifie la force naturelle et l‘étend sur la rive en forme d’un filtre spa-tial. Ce filtre influence et transforme continuellement la perception du paysage urbain. La structure est basée sur une grille radiale qui est conçue en vue des mouvements des passants. Selon le point de vue, les lignes radiales accélèrent ou décé-lèrent la perspective. La géométrie

génère une porosité à gradient. Le degré de porosité dépend aussi bien du point de vue que de la position du filtre, et par conséquence directe-ment de la hauteur de la marée.

Overflow is an ephemeral instal-lation that has been designed and produced for the London Festival of Architecture 2008. It’s an interven-tion in London’s public space. The project has been elaborated by a group of twelve students from Ecole Polytechnique Fédéral de Lausanne

EPFL. Overflow i s a large-scale ar-chitectural artefact interacting with the tidal movements of the river Thames. It is amplifying and extend-ing the tidal movements over the land in the form of a spatial screen, thus continuously transforming the perception of the urban landscape. The structure is based on a radial grid. The geometry, animated by the tidal movements and the movements of passers-by produces a constantly changing porosity in gradient.

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Zahlreiche Lehrmodelle und Struk-turtests begleiteten den Entwick-lungsprozess und beeinflussten das endgültige Projekt massgeblich. Konzipiert als eine flexible, vorge-spannte Styroporstruktur (9 auf 15 Meter), dreht Overflow im Rhyth-mus der Gezeiten um die Brüstung der Flusspromenade.

De nombreuses maquettes d‘étude et beaucoup de testes struc-turels ont accompagné le développe-ment du projet final. Conçu comme une structure flexible, précontrainte, en polystyrene (9 sur 15 mètres), Overflow pivote selon le rythme de la marée autour du parapet de la pro-menade.

A large number of study models, structural tests and mock-ups ac-companied the development of the final project. Conceived as a flexible pre-tensioned polystyrene structure of 9 by 15 meters, fastened on the embankment parapet as a hinge, it pivots according to the tidal ampli-tudes of the river Thames.

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Die radiale Geometrie von Over-flow führt zu komplexen Grund-modulen. Sämtliche Kreuzmodule, bestehend aus jeweils zwei U-förmi-gen Elementen, sind Unikate. Jedes Element weist spezifische Masse und Winkel auf. Grundlage für die Produktion war die Vermessung al-ler Einzelteile im Computermodell. Die gesamte Struktur wurde an der ECAL in Renens produziert.

La géométrie radiale de Overflow implique un degrés de complexité élevé des modules de base. Chaque croix, consistant de deux éléments en U, est une pièce unique qui pos-sède des dimensions et des angles spécifiques. Le mesurage de chaque module dans le modèle informatique était crucial pour la production. Toute la structure a été produite dans les locaux de l’ECAL à Renens.

Overflow’s radial geometry im-plies a high degree of complexity of each basic module. Every single cross, consisting of two U-elements, is a unique piece with specific di-mensions and angles. The measur-ing of each element within the digi-tal model was indispensable in order to guarantee a precise production. The whole structure was produced at ECAL in Renens.

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Nach dem erfolgreichen Test-aufbau auf einem Fussballfeld in Renens wurde Overflow mit einem Lastwagen nach London trans-portiert. Ursprünglich wurde das Projekt für Tower Bridge Plaza entworfen. Aufgrund von organi-

satorischen Engpässen seitens des Veranstalters wurde die Installation am Southwark Walkway direkt vor der Tate Modern aufgebaut. Die Jury des National Architecture Stu-dent Festival zeichnete Overflow mit dem Festival Signpost Prize aus und

wählte es zum Best Overall Project des Festivals.

Après un essai d’assemblage sur un terrain de football à Renens, Over-flow a été camionné vers Londre. À l’origine, le projet était brouillonné pour Tower Bridge Plaza. À cause

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de contraintes du coté de LFA, Overflow a été monté au Southwark Walkway devant la Tate Modern. Le jury du National Architecture Stu-dent Festival a primé Overflow avec le Festival Signpost Prize et l‘a cou-ronné comme Best Overall Project.

After a test assembly on a soc-cer field in Renens, Overflow was transported to London. The project was originally designed for Tower Bridge Plaza. Due to organizational restrictions on the part of London Festival of Architecture, Overflow

was erected on the Southwark Walk-way in front of Tate Modern. Over-flow was awarded the prize for Sign-posting and won first prize as the festival‘s Best Overall Project by the final jury of the National Architec-ture Student Festival.

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14With the aid of about 50 passers-by Overflow was installed at high tide around 4pm on June 20th, 2008.

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16Overflow at high/low tide at the Southwark Walkway in front of Tate Modern.

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Athens Lessons offers an urban constitution for the city’s central districts one and three - an Urban Constitution consisting of a series of rules that propose a scenario for planning development patterns within the locality. It is a synthesis of Athens’ contextual milieu, chal-lenged into a conceptual strategy for spatial planning and urban design. The intention is that the Urban Con-stitution will influence the debate on how to produce livable and locally-rooted urban structures. The Urban Constitution presented here serves both as an analytical reflection on

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the city as it is and as it could be. Although it is easy to point out

the obvious problems Athens faces today – density, congestion, pollu-tion, lack of organization, lack of public and green space, need for more public transportation, massive immigration, public dept, and so on – it is a much more complex feat to understand why and how these prob-lems are specific to Athens and what their underlying causes and con-nections are. Incidentally, the same holds true with regards to Athens’ qualities. To move past generalities and into the depth and specificity of

this urban issue, one has to analyze the history and society that shaped today’s Athens, as well as the central themes of the city’s current urban landscape. Only then is it possible to elaborate on what might be a viable strategy for future development.

Two approaches were used to analyse Athens’ urbanity: first, other Mediterranean coastal cities – Al-exandria, Barcelona, Beirut, Malta, Marseille, and Palermo – were as-sessed. This was done in order to achieve an understanding of the context of the Mediterranean region as well as to analyze how variations

within that region have led to differ-ent urban structures and solutions.

The second approach focused on five themes that have strongly influ-enced Athens: Archaeology, Econo-my, Environment, Immigration, Or-ganization.

Maps and statistical data show the relation of each theme to the evolution of Athens’ urban struc-ture. Important general information such as density, population growth, and territorial expansion over time, economic stratification or traffic net-works are also taken into considera-tion.

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22Working session in situ, Kerameikos neighborhood, Athens, November 2011

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29Conceptual model illustrating the urban constitution for Athens’ city center.

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32Larissa railway station – today Athens’ main station is small, overage and badly connected.

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Athens’ central station is far from what one would expect a capital’s train station to be. It’s surprisingly small, old and badly connected to the Greek national network. The reason for this backwardness may be due to the historical fact that Greece has always focused on sea travel, thus neglecting its railway development.

Central stations are usually the expression of a city’s grandeur – a prestigious spot acting as a monu-mental door into the metropolis. The project intends to modernize the ex-isting train station to create such an emblematic space in Athens. Unify-ing the two existing bus terminals and tying the new transport knot to the local transport network (metro, tram, and local buses), the project aims to build an efficient public transport system for the city.

But is the essence of a Mediterra-nean train station? Imagine the aesti-

val scene of passengers stepping off a train at Athens Central Station: the overwhelming heat – the desire for shadow and cooling off. The Medi-terranean area is a region that ex-cites the senses – it is full of intense odours and colours. The project is about creating shadow, about the scent of the local vegetation.

The central and ample site of the ancient railway station is the perfect opportunity for an infrastructure in-spired by such distinctiveness. To-day’s railway track field is wound into the urban fabric. The project re-vitalizes the site, proposing not only a transport hub but also a large urban park to restore the spatial continuity between the two neighbourhoods. A monumental pergola in line with the arriving trains produces a rhythmic shadow play. The smooth bend of the pergola opens progressively to-wards the park. This strong gesture

brings the park right into the heart of the train station. The vegetation invades the space, taking the role of a second solar filter. The overlay of artificial and natural shadow, punc-tuated by water fountains, creates an exceptional spatial condition and a fresh climate.

A series of transversal aerial walkways distribute the passenger fluxes in an efficient way and of-fer generous urban connections be-tween the two neighbourhoods. The facilities are condensed in program-matic boxes, placed at specific spots in the park as well as in the train sta-tion, allowing for maximum spatial flexibility. The large roof surface of the monumental pergola, ideally ori-ented, is made of solar panels, pro-ducing a large amount of green en-ergy directly injected into the train lines – an asset considering Greece’s delicate economic context.

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40View from the main aerial walkway. The park invades the train station creating a Mediterranean Condition within the station.

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Stars of Bümpliz-Bethlehem proposes an urban portrait of Büm-pliz-Bethlem. It aims to grasp its character by confronting the built environment with statistical and so-cio-cultural data. Strategies for fu-ture development emerge from this condensed urban portrait.

In urban analysis the plan is the most common tool of investigation. A plan shows the geometry of a city, its patterns, its hierarchies and intern relations. This study consciously disclaims the appropriateness of the plan as primary tool of investigation in the case of Bümpliz-Bethlehem.

Instead of an analysis with the aid of the plan the study proposes the sec-tion as principal tool of research.

The plan of Bümpliz-Bethlehem shows a chaotic aggregation of self-contained housing ensembles. There are no apparent hierarchies that structure the plan. Streets are not strategic entities that respond to a certain urban logic – they are rather leftovers between the thoroughly planned housing ensembles. The geometry of Bümpliz-Bethlehem is the result of the successive transfor-mation of former agricultural estates into housing ensembles. It does not

reflect a conscious urban planning but the ancient land tenure. The names of the Siedlungen reveal the nature of this urbanisation process - they refer directly to the former land owners. Tscharnergut for example can be translated as “estate of the Tscharner family”. Bümpliz-Beth-lehem is characterized by the two extremes “order” and “chaos”: Strict order and thorough planning on the scale of the individual Siedlung - chaos and wild aggregation on the scale of the district. The plan is satu-rated by this contrast. The observ-er’s attention is either focused on the

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highly controlled internal configura-tions of the Siedlungen or on their chaotic aggregation. The decision to analyse the area with the aid of the section is an attempt to overcome this contrast. In section, the rigorous geometry of the Siedlungen, as well as their chaotic aggregation is fading out. In this way the saturated noisi-ness of the plan is turned down. The city is no longer perceived as a con-fusing aggregation of smaller units, but as a sequence of spaces. The section offers a linear reading of the city space. This allows focusing not only on the two extremes – chaos

and order – but also on the spaces in-between, on the transitions from one Siedlung to another. Furthermore the sectional reading accentuates the remarkable heterogeneity and the specific ambience of Bümpliz-Beth-lehem. Against this background the section is considered as a promising tool capable of offering a new point of view.

The section’s role in this study is not reduced to its function as prin-cipal tool of investigation. It forms as well the structure of the paper. Themes are not articulated in con-secutive chapters, they are rather

projected directly on the section it-self. Specific moments in the section give reason to address important themes.

The section works also as a stage that is used to offer a glimpse into Bümpliz-Bethlehem’s daily life. People in the section are placed ac-cording to personal observations. The number of silhouettes corre-sponds to the number of persons counted in situ. From time to time these silhouettes start talking – they discuss with each other, they tell stories or they just peruse their daily routine.

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Project Fellergut besser emerg-es from the sectional urban study Stars Of Bümpliz-Bethlehem. The aforesaid section reveals fragments of a picturesque garden city, cheap and simple Kriegssiedlungen, post-World War II serial houses, CIAM-influenced large-scale ensembles and vestiges of a former farming village cohabiting side by side. The patchwork-like urban body of Büm-pliz-Bethlehem appears in section as a linear succession of very diverse city spaces and transition moments. This comprehension of the city as a sequence of different spatial condi-tions is reflected in the project.

The project organizes an ur-ban sequence from the old village through the Fellergut-Siedlung, a 1970’ies housing ensemble, to the railway station.

Due to its configuration the Fell-ergut-Siedlung, a 1970’ies housing ensemble, forms an obstacle in the urban body of Bümpliz Bethlehem. The Siedlung separates the village center in the south from the railway station in the north.

By transforming the interior landscape of the Fellergut-Siedlung into an agricultural landscape park (apple tree plantation), the project establish a direct connection be-tween these two urban entities.

At the southern entrance of the park, the project proposes the im-plantation of a building for the civil registry office of Bern. The castle of Bümpliz on the other side of the street and this new building form a symbiosis – civil wedding ceremo-nies will take place in the beautiful spaces of the castle while the admin-istration will be located in the new building. Furthermore the project proposes the replacement of today’s kindergarten. The new Kindergar-ten stands between the park’s apple trees.

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Autumn morning

The train stops. The door opens. She steps on the station platform and takes a deep breath of the fresh autumn morning air. He follows her, takes her hand and pulls her out of the train station. The shopping street outside is al-ready crowded. Her eyes wander over the façades of the high-rise buildings up to the balconies on the top. She tries to imagine the view one has from up there. She gazes over the street towards the apple trees standing on the small square, heavy with ripe fruit. She remembers the words written on the web page: Follow the apple trees and you will find the civil registry office.

They pass between two enor-mous buildings heading for the stony walkway that continuous under the apple trees. All of a sudden everything seems to be-come very quiet. The noisiness of the shopping street and the train station fades out. She is surprised by the peacefulness inside this housing ensemble. A little boy and his grandmother are feeding old bread to the sheep standing on the meadow at the side of the walkway.

Suddenly three young girls run towards them – one of the girls holds a bottle filled with a golden-brownish liquid. A bit shy, the girl with freckles asks if they

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would like to taste their self-made apple juice. Proudly she explains that the farmer has come to the kindergarten in order to help picking apples. Afterwards they produced together their own ap-ple juice. Very pleased, she takes a sip of the sweet juice and hands him the bottle. She tells the girls how fantastic their juice tastes. Proud and delighted the girls run off over the meadow back to their kindergarten.

With the sweet taste in their mouth they continue strolling along the stony path that leads to the forecourt of the civil regis-try office. They enter the building and climb the stairs to the first floor. At the reception a young man invites them to take a seat in one of the meeting rooms facing the castle. He announces that the employee who’s organizing their civil wedding would be joining them in an instant.

They wait by the window en-joying the view over the treetops towards the castle. A group of people is standing in front of the château – something is in the air – everybody is staring towards the castle’s entrance – waiting... Leaning on him she asks herself: What will it feel like the moment I step out of this castle? Just married… She smiles at him – he kisses her – the employee in charge enters the room.

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s, ré

side

nces

roya

les

de S

TYLE

NEO

CLA

SSIQ

UE.

Car

rière

de

Sem

per p

lus c

haot

ique

. Con

flits

, hum

iliat

ions

, rés

urre

ctio

n ar

tistiq

ue. C

arriè

re p

réco

ce à

Dre

sde,

la F

lore

nce

sur l

’Elb

e, st

oppé

e pa

r les

évé

nem

ents

pol

itiqu

es d

e 18

48. B

anni

ssem

ent d

e pa

trie:

exi

l et p

auvr

eté.

Rec

onst

ruct

ion

grad

uelle

de

sa c

arriè

re à

Lon

dres

pui

s Zur

ich,

mar

quée

par

des

ho

stili

tés e

t des

frus

tratio

ns. T

riom

phe

artis

tique

fina

l = se

cond

pro

jet p

our l

e H

ofth

eate

r, D

resd

en. Œ

uvre

con

stru

ite m

onum

enta

le d

e Se

mpe

r dép

réci

ée a

u 20

e: œ

uvre

écr

ite a

ppré

ciée

pou

r son

car

actè

re «

mod

erne

». I

nflue

nce

sur l

’art,

l’ar

chite

ctur

e, l’

esth

étiq

ue, e

t mêm

e l’a

rché

olog

ie e

t l’a

nthr

opol

ogie

de

la se

cond

e m

oitié

du

19e.

Gie

dion

: déc

aden

ce d

e l’E

cole

des

Bea

ux-a

rts à

par

tir d

e 18

30, e

t tra

nsfe

rt du

savo

ir à

l’Eco

le P

olyt

echn

ique

.= P

rém

isse

s non

arc

hite

ctur

aux

de l’

arch

itect

ure

mod

erne

: stru

ctur

es e

n ac

ier d

e la

Bib

lioth

èque

Sai

nte-

Gen

eviè

ve d

e La

brou

ste;

con

-st

ruct

eurs

com

me

Gar

nier

, Per

ret,

Cor

busi

er; i

ngén

ierie

de

Eiffe

l. D

onc,

imag

e né

gativ

e de

l’hi

stor

icis

me

du 1

9e. P

ourta

nt, s

iècl

e trè

s pro

lifiqu

e, m

arqu

é pa

r la

rupt

ure

de S

chin

kel e

n di

rect

ion

d’un

e ab

stra

ctio

n ra

dica

le p

ure.

Sem

per i

llust

re le

DEC

LIN

DE

L’H

ISTO

RIC

ISM

E. A

rchi

tect

e le

plu

s infl

uent

de

la se

cond

e m

oitié

du

19e:

arc

hite

ctur

e al

lem

ande

des

30

dern

ière

s ann

ées d

u 19

e op

éran

t tot

alem

ent s

ous s

on p

arad

igm

e th

éoriq

ue. P

rem

ier a

rchi

tect

e du

19e

à p

oser

le p

robl

ème

de la

mod

erni

té. D

onc,

inco

hére

nce

entre

théo

rie e

t œuv

re se

mpé

rienn

e. In

com

préh

ensi

on d

u 20

e à

prop

os d

e l’a

rchi

tect

ure

du 1

9e: q

ualifi

catif

supe

rfici

el d

e pl

ural

ité d

es s

tyle

s. Si

ècle

de

chan

gem

ents

radi

caux

: ind

ustri

alis

atio

n; n

ouve

aux

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ram

mes

; dém

ocra

tie e

t val

eurs

bou

rgeo

ises

(Nie

tzsc

he e

t le

« bo

n go

ût »

). A

ppor

ts th

éoriq

ues:

Vie

r Ele

men

te d

er A

rchi

tekt

ur; P

rinzi

p de

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ekle

idun

g. S

empe

r: ic

onog

raph

ie e

t mot

ifs c

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ruct

ifs u

tilis

ant d

es ré

fére

nts

dans

l’hi

stoi

re d

e l’e

xpre

ssio

n te

cton

ique

. Mon

umen

talit

é ch

ez S

empe

r = e

mph

ase

mis

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r l’ic

onog

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ie. I

cono

grap

hie

com

plex

e =

Art

Gal

lerie

, Dre

sden

; sec

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et p

our l

e H

ofth

eate

r. Fe

stsp

ielh

aus

de

Mun

ich

lié à

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ner:

l’allé

gorie

com

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poin

t de

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rt du

des

ign.

Rep

rése

ntat

ion

d’A

pollo

n et

Dio

nyso

s pou

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seco

nd H

ofth

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r à la

mêm

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oque

que

la N

aiss

ance

de

la tr

agéd

ie d

e N

ietz

sche

. Em

erge

nce

de n

ouve

aux

prog

ram

mes

arc

hite

ctur

aux

au 1

9e: m

usée

s, lib

rairi

es, t

héât

res,

hall

d’op

éra.

Sch

inke

l = c

ontin

uité

ave

c un

e vi

sion

de

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hite

ctur

e co

mm

e TH

EATR

E ur

bain

. But

: ins

truct

ion

de la

jeun

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étro

pole

alle

man

de à

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ytho

logi

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guée

par

l’hi

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re e

urop

éenn

e. A

rchi

tect

ure

mon

umen

tale

de

Sem

per =

syn

thès

e ar

tistiq

ue p

roch

e de

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le d

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i Wag

ner:

varia

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sur l

es su

rfac

es; e

xagé

ratio

n du

rust

icag

e; e

spac

es p

ublic

s aud

acie

ux; e

ntré

es p

alat

iale

s et p

roce

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nnel

les.

But

= é

tonn

emen

t du

spec

tate

ur; s

entim

ent d

’app

arte

nanc

e au

x rit

uels

col

lect

ifs d

écrit

s par

Wal

ter B

enja

min

. Exe

mpl

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scen

sion

cav

erne

use

dans

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ôme

du M

usée

d’a

rt de

Vie

nne

= ex

erci

ce sp

atia

l sur

des

pro

porti

ons g

rand

iose

s. Pr

inci

pe d

e l’a

rchi

tect

ure

de S

empe

r = T

HEA

TRA

LITE

. Gar

nier

: la

théâ

tralit

é co

mm

e se

ns p

rem

ier e

t inn

é de

l’hu

man

ité; l

e m

onde

com

me

théâ

tre e

t rep

rése

ntat

ion;

l’ég

lise

(spe

ctac

le sa

cré)

et l

e th

éâtre

(spe

ctac

le p

rofa

ne) c

omm

e pr

emiè

res t

ypol

ogie

s de

l’arc

hite

ctur

e; in

fluen

ce d

e l’a

nthr

opol

ogie

. Thé

atro

n en

gre

c =

lieu

pour

per

cevo

ir. T

héât

ralit

é ch

ez S

empe

r lié

e à

sa fa

scin

atio

n et

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tude

s sur

les m

otifs

arti

stiq

ues a

rché

olog

ique

s, et

la P

OLY

CH

RO

MIE

sur l

es m

onum

ents

ant

ique

s. Et

udes

en

Italie

, Sic

ile e

t Grè

ce

lors

du

Gra

nd to

ur. N

aiss

ance

de

l’arc

hite

ctur

e m

onum

enta

le: a

ppar

ition

d’u

ne sc

ène

théâ

trale

prim

itive

dan

s le

tem

ple

grec

= st

ruct

ure

supp

orta

nt o

rnem

ents

et t

extil

es, a

ccue

illan

t les

rite

s col

lect

ifs. I

nstin

ct p

rimiti

f des

peu

ples

pou

r les

rite

s = c

onst

ruct

ion

sem

périe

nne

d’un

e th

éorie

de

la

repr

ésen

tatio

n. T

héât

ralit

é se

mpé

rienn

e ph

ysiq

ue, c

harn

elle

pré

sent

e da

ns la

mat

éria

lité

de s

on a

rchi

tect

ure.

Thé

âtra

lité

et m

onum

enta

lité:

thèm

e du

MA

SQU

E =

mas

que

de c

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val c

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rité

prim

itive

de

l’art.

Sem

per =

der

nier

arc

hite

cte

à se

con

fron

ter à

l’hé

ritag

e ar

tistiq

ue d

e la

R

enai

ssan

ce. V

ie: s

ucce

ssio

n de

con

quêt

es, d

e ja

lous

ies e

t de

duel

s. Tr

iang

le in

telle

ctue

l du

19e:

Sem

per /

Wag

ner /

Nie

tzsc

he. S

empe

r = a

rtist

e, ré

volu

tionn

aire

pol

itiqu

e, th

éoric

ien

enga

gé, a

rchi

tect

e de

mon

umen

ts. E

mpr

ise

sur l

’orie

ntat

ion

cultu

relle

de

son

époq

ue. I

. TH

E D

ESPO

ND

ENT

YEA

RS

1803

-183

4. G

öttin

gen,

Mun

ich,

Reg

ensb

urg.

Nai

ssan

ce d

e Se

mpe

r en

1803

à A

ltona

, ban

lieue

d’H

ambo

urg,

por

t sur

l’El

be. V

ille

libér

ale,

cos

mop

olite

et p

oliti

quem

ent a

uton

ome.

Fab

rique

de

vête

men

ts e

n la

ine

de la

fam

ille

de la

mèr

e de

Sem

per.

Dés

ir de

car

rière

com

me

offic

ier

dans

l’ar

tille

rie. S

es p

aren

ts: é

tude

s de

droi

t. Et

udes

de

mat

hém

atiq

ues à

l’U

nive

rsité

de

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tinge

n. V

olon

té d

e qu

itter

l’un

iver

sité

pou

r Pol

ytec

hniq

ue à

Par

is. V

oyag

e en

Alle

mag

ne c

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cré

à l’é

tude

des

pon

ts e

t des

cat

hédr

ales

. Etu

dian

t rév

olté

con

tre le

s con

vent

ions

soci

ales

, l’o

ppre

ssio

n de

l’ég

lise

et d

e l’é

tat.

Idéa

ux ro

man

tique

s: b

oire

, pro

voqu

er d

es d

uels

. Etu

dian

t int

ellig

ent,

mai

s sa

ns b

ut. 1

825:

idée

d’e

ntre

pren

dre

des

étud

es d

’arc

hite

ctur

e. In

scrip

tion

à l’A

cadé

mie

des

Bea

ux-a

rts d

e M

unic

h en

182

5. V

oyag

e à

Reg

ensb

urg:

étu

des

d’hy

drau

lique

et p

robl

èmes

ave

c la

po

lice.

Arr

ivée

à P

aris

en

1826

. Par

is, B

rem

erha

ven,

Par

is. R

enco

ntre

ave

c G

au: a

rchi

tect

e al

lem

and

ayan

t cré

é un

e pe

tite

écol

e d’

arch

itect

ure

à Pa

ris. G

au c

itoye

n fr

ança

is a

près

les i

nvas

ions

nap

oléo

nien

nes:

dép

art à

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is a

vec

son

ami H

ittor

ff. G

au: v

oyag

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Egy

pte

avec

le b

aron

von

Sa

ck: A

ntiq

uité

s de l

a Nub

ia, o

u m

onum

ents

inéd

its d

es B

ords

du

Nil,

situ

és en

tre la

pre

miè

re et

la se

cond

e cat

arac

te (1

822-

27).

Voya

ge d

e Gau

à R

ome p

our c

ompl

éter

les i

llust

ratio

ns d

e Maz

ois d

ans s

on li

vre L

es R

uine

s de P

ompé

i. D

épar

t de P

aris

pou

r Bre

mer

have

n en

182

7: jo

b d’

ingé

nieu

r en

hyd

raul

ique

. 182

9: d

ispu

te a

vec

ses

pare

nts,

et d

épar

t ave

c se

s af

faire

s. Vo

yage

à B

ruxe

lles,

Rot

terd

am: t

our a

rchi

tect

ural

et d

’ingé

nier

ie. R

etou

r à P

aris

et t

rava

il ch

ez G

au. S

empe

r: su

pério

rité

du fo

nctio

nnal

ism

e fr

ança

is (z

wec

kmäs

sige

r) s

ur le

s m

étho

des

tradi

tionn

elle

s al

lem

ande

s. In

fluen

ce d

es m

étho

des d

e co

mpo

sitio

n B

eaux

-arts

sur c

es d

essi

ns d

e pa

villo

ns d

e ch

asse

, mai

son

de G

arde

s dan

s un

styl

e do

rique

. Ent

repô

t de

stoc

kage

le lo

ng d

’un

cana

l, D

resd

en, 1

829:

por

tique

ouv

ert s

ur u

ne c

our;

band

eau

cont

inu

de fe

nêtre

s car

rées

. Pro

jet d

e B

ours

e, H

ambo

urg,

182

9:

plan

en

2 pa

rties

; cou

r à p

ortiq

ue o

uver

te, j

uxta

posé

e à

l’esp

ace

d’éc

hang

e fe

rmé.

Car

actè

re it

alia

nisa

nt d

es fa

çade

s et d

es in

térie

urs:

pré

mis

ses d

e l’i

ntér

êt d

e Se

mpe

r pou

r les

effe

ts p

last

ique

s. Se

mpe

r étu

dian

t: fa

cilit

é re

mar

quab

le d

u de

ssin

et a

ssur

ance

. Ret

our à

Par

is e

t vis

ite d

e to

us le

s m

onum

ents

de

la v

ille.

Sem

per:

cons

truct

ion

des

barr

icad

es d

e Pa

ris e

n 18

30. D

écis

ion

d’un

Gra

nd to

ur e

n Ita

lie e

n 18

30, n

éces

saire

à s

on é

duca

tion.

The

Deb

ate

on P

olyc

hrom

y. Im

porta

nce

de la

rela

tion

à G

au d

ans

sa c

arriè

re. A

ppro

che

péda

gogi

que

de G

au c

alqu

ée s

ur D

uran

d et

ses

Le

çons

don

nées

à l’

Ecol

e Po

lyte

chni

que:

app

roch

e ty

polo

giqu

e et

mod

ulai

re. M

ais p

roje

ts B

eaux

-arts

dan

s son

ate

lier.

Gau

: égl

ise

de S

aint

-Sév

erin

; égl

ise

Sain

te-C

lotil

de, j

alon

du

revi

val g

othi

que

en F

ranc

e. P

roje

t de

mai

son

de G

arde

, Gau

, 184

3. F

aibl

esse

des

pro

jets

de

Gau

= m

anqu

e de

pui

ssan

ce e

t d’a

rticu

latio

n de

l’or

dre

doriq

ue; p

robl

èmes

de

prop

ortio

n de

la fr

ise.

Mai

s im

porta

nce

de s

on œ

uvre

théo

rique

: étu

de d

e l’a

rchi

tect

ure

égyp

tienn

e; d

essi

ns d

es ru

ines

de

Pom

péi.

Influ

ence

sur

tout

e un

e gé

néra

tion

d’ét

udia

nts.

Influ

ence

sur

Sem

per:

impo

rtanc

e de

s m

otifs

cora

tifs;

inté

rêt a

rché

olog

ique

de

ses r

eche

rche

s, m

ais a

ussi

rem

ise

en c

ause

des

idée

s reç

ues d

e l’é

poqu

e su

r l’a

rchi

tect

ure

antiq

ue. Q

uatre

mèr

e de

Qui

ncy

chef

de

l’Aca

dém

ie d

es B

eaux

-arts

de

1816

à 1

839:

util

isat

ion

des o

rdre

s cla

ssiq

ues;

ada

ptat

ion

de fo

rmes

par

adig

mat

ique

s, dé

rivée

s de

s mon

umen

ts im

péria

ux d

e R

ome.

Influ

ence

sur l

a B

ours

e du

Pal

ais B

rong

niar

t et l

’Egl

ise

de la

Mad

elei

ne. P

rix e

xorb

itant

au

nom

d’u

n id

éal e

sthé

tique

. Suc

cess

ion

de G

rand

prix

de

Rom

e su

rdou

és: D

uban

, Lab

rous

te. E

tude

s de

5 an

s à l’

Aca

dém

ie fr

ança

ise

de R

ome:

con

fron

tatio

n au

x œ

uvre

s cla

ssiq

ues,

par d

es re

levé

s. 4e

ann

ée: r

econ

stru

ctio

n ar

chéo

logi

que

d’un

mon

umen

t cla

ssiq

ue. 5

e an

née:

pro

jet c

onte

mpo

rain

d’im

porta

nce

natio

nale

. Dér

ive

des i

ntér

êts d

es é

tudi

ants

, des

mon

umen

ts c

lass

ique

s aux

arc

hite

ctur

es m

oins

con

nues

des

Etru

sque

s, de

s col

onie

s gre

cque

s, de

l’ép

oque

méd

iéva

le e

t des

déb

uts d

e la

Ren

aiss

ance

. Rem

ise

en c

ause

de

l’idé

al d

e B

eaut

é cl

assi

que

de Q

uatre

mèr

e: in

fluen

ce d

e la

loca

lisat

ion

et d

es c

ondi

tions

soci

ales

sur l

es p

ropo

rtion

s = m

onum

ents

gre

cs m

assi

fs d

e Pa

estu

m e

t de

Sici

le; m

urai

lles n

on c

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ique

s de

Pom

péi;

tom

bes

étru

sque

s. R

econ

stru

ctio

n du

Tem

ple

de N

eptu

ne, P

aest

um, 1

828,

Lab

rous

te =

scan

dale

à l’

Aca

dém

ie: t

empl

es p

artie

llem

ent p

eint

s en

coul

eur;

prop

ortio

ns.=

Inte

rpré

tatio

n co

ntex

tuel

le e

n Si

cile

du

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ple

grec

idéa

l de

l’Acr

opol

e, se

lon

le g

eniu

s loc

i: m

étho

de p

our l

es p

roje

ts n

éocl

assi

ques

à

Paris

. Aut

re é

bran

lem

ent d

e la

cul

ture

Bea

ux-a

rts =

déb

at su

r la

POLY

CH

RO

MIE

. Im

age

des m

onum

ents

de

la G

rèce

à l’

apog

ée c

lass

ique

sous

Pér

iclè

s com

me

enje

u: c

odifi

catio

n pa

r Win

ckel

man

n de

l’es

thét

ique

néo

plat

onic

ienn

e da

ns la

scul

ptur

e gr

ecqu

e pa

r l’u

tilis

atio

n de

la c

oule

ur

blan

che,

reflé

tant

la lu

miè

re d

u m

arbr

e et

les c

onto

urs d

e la

form

e. T

rans

posi

tion

au te

mpl

e gr

ec: m

asse

pris

mat

ique

de

mar

bre

blan

c, a

ux p

ropo

rtion

s dél

icat

es a

ccen

tuée

s par

les b

as-r

elie

fs e

t fris

es d

écor

ativ

es. J

usqu

’au

mili

eu d

u 19

e, im

age

clas

siqu

e du

tem

ple

non

inte

rrog

ée, e

t con

firm

ée

par l

’arc

héol

ogie

et l

a ph

ilolo

gie.

Déc

ouve

rte d

e dé

cora

tions

pei

ntes

par

Stu

art e

t Rev

ett e

n 18

51 su

r le T

empl

e de

Thé

sée:

con

firm

atio

n de

la rè

gle

clas

siqu

e du

bla

nc, p

ar l’

appl

icat

ion

de lé

gère

s tou

ches

col

orée

s aux

élé

men

ts se

cond

aire

s de

la c

onst

ruct

ion.

Vitr

uve:

des

crip

tion

des t

rigly

phes

bl

eus d

es te

mpl

es e

n bo

is. U

tilis

atio

n de

la c

oule

ur d

ans l

’arc

hite

ctur

e no

n cl

assi

que:

bas

-rel

iefs

égy

ptie

ns e

t mur

s de

Pom

péi =

con

firm

atio

n du

bla

nc c

omm

e pa

radi

gme

de l’

arch

itect

ure

clas

siqu

e. T

empl

es e

n co

uleu

r = d

écad

ence

pro

vinc

iale

. Cha

ngem

ent d

e pa

radi

gme

avec

les v

oyag

es

arch

éolo

giqu

es a

ngla

is. D

odw

ell:

tem

ples

et s

tatu

es g

recq

ues p

olyc

hrom

es, y

com

pris

à l’

âge

d’or

de

Péric

lès.

Rel

evés

arc

héol

ogiq

ues d

e C

oker

ell:

confi

rmat

ion

de la

pol

ychr

omie

, et d

ésta

bilis

atio

n de

l’id

éal e

sthé

tique

cla

ssiq

ue. L

e Ju

pite

r oly

mpi

en, o

u l’a

rt de

la sc

ulpt

ure

antiq

ue c

onsi

-dé

ré s

ous

un n

ouve

au p

oint

de

vue,

Qua

trem

ère,

181

5. R

econ

stitu

tion

des

stat

ues

de Z

eus

et A

thén

a de

Phi

dias

, en

or e

t en

ivoi

re =

piè

ces

maî

tress

es d

e la

scu

lptu

re a

ntiq

ue s

elon

Pau

sani

as. Q

uatre

mèr

e dé

fend

ces

sta

tues

con

tre le

s cr

itiqu

es d

u 18

e: im

pure

té d

e l’o

r et d

e l’i

voire

face

au

mar

bre;

imita

tion

des t

issu

s et d

e la

pea

u en

vio

latio

n av

ec l’

esse

nce

de la

scul

ptur

e qu

i est

la fo

rme;

ext

rava

ganc

e. Q

uatre

mèr

e: la

cou

leur

com

me

le p

lus p

uiss

ant a

ttrib

ut d

es st

atue

s. H

isto

ire d

e la

pol

ychr

omie

dan

s la

scul

ptur

e: st

atue

s-m

anne

quin

s, id

oles

prim

itive

s en

bois

, pei

ntes

et h

a -bi

llées

de

mat

éria

ux. M

étho

de d

e co

nstru

ctio

n =

asse

mbl

age

d’un

e so

us-s

truct

ure

en b

ois e

t mét

al. C

oule

ur: p

rote

ctio

n co

ntre

les e

ffets

du

tem

ps; m

asqu

e co

ntre

les i

mpe

rfec

tions

des

mat

éria

ux; é

vite

r la

mon

oton

ie d

es g

rand

es su

rfac

es. U

ne so

rte d

e pe

intu

re sa

ns ê

tre d

e la

cou

leur

: offr

ir l’a

ppar

ence

et n

on la

réal

ité d

e l’i

llusi

on. A

ppro

pria

tion

des t

hèse

s de

Qua

trem

ère

et a

pplic

atio

n à

l’arc

hite

ctur

e. C

ocke

rell

et le

s scu

lptu

res d

’Egi

ne. P

roje

t de

Gly

ptot

hèqu

e, M

unic

h, L

eo v

on K

lenz

e, a

ccue

illan

t les

mar

bres

d’E

gine

: arr

ière

-fon

d co

mpo

sé d

’une

pei

ntur

e d’

un te

mpl

e av

ec

des r

elie

fs c

olor

és.=

Arc

hite

ctur

e an

tique

pol

ychr

ome.

Cha

rpen

tes d

e l’a

rchi

tect

ure

antiq

ue p

eint

es e

n ro

uge,

ble

u, v

ert.

Ant

iqui

tés d

’Ath

ènes

, Stu

art e

t Rev

ett.

Influ

ence

sur B

rond

sted

, Rei

sen

und

Unt

ersu

chun

gen

in G

riech

enla

nd: c

oule

ur m

asqu

ant l

es d

éfau

ts d

e co

nstru

ctio

n. 3

cat

égor

ies

dans

la p

eint

ure

de m

onum

ents

: 1. P

eint

ure

de g

rand

es s

urfa

ces

évita

nt la

mon

oton

ie; 2

. Pei

ntur

e co

mm

e pr

oduc

tion

d’ill

usio

n et

d’e

ffets

scu

lptu

raux

; 3. C

oule

ur h

arm

onis

ant s

culp

ture

et a

rchi

tect

ure.

Mon

umen

ts e

n m

arbr

e sy

stém

atiq

uem

ent p

eint

s en

bla

nc: c

ontin

uité

liss

e sa

ns jo

ints

; m

asqu

e su

r la

poro

sité

de

la p

ierr

e; p

répa

ratio

n de

s sur

face

s pou

r la

coul

eur.

Hitt

orff:

reco

nstru

ctio

n d’

un te

mpl

e en

Sic

ile. D

émar

che

insp

irée

des r

eche

rche

s arc

héol

ogiq

ues d

e G

au e

n Eg

ypte

. Déc

ouve

rte d

e m

étop

es p

eint

es. F

ragm

ents

pei

nts d

u Te

mpl

e d’

Empé

docl

e. A

rchi

tect

ure

antiq

ue

de la

Sic

ile, H

ittor

ff: c

onst

ruct

ion

d’un

e th

éorie

gén

éral

e de

la p

olyc

hrom

ie a

ntiq

ue e

n un

syst

ème

= pe

ndan

t arc

hite

ctur

al d

e la

théo

rie p

olyc

hrom

e de

Qua

trem

ère.

Tem

ple

d’Em

pédo

cle:

reco

nstit

utio

n ex

trava

gant

e en

tière

men

t col

orée

, com

posé

e de

frag

men

ts ré

colté

s en

diffé

rent

s end

roits

et

diff

éren

tes p

ério

des.

Scan

dale

che

z le

s déf

ense

urs d

’une

app

roch

e sc

ient

ifiqu

e de

l’ar

chéo

logi

e. T

hèse

= u

nive

rsal

ité d

e la

pol

ychr

omie

; cou

leur

com

me

prin

cipa

l var

iabl

e du

syst

ème

déco

ratif

ant

ique

. CO

ULE

UR

per

met

tant

de

nuan

cer l

e ca

ract

ère

de c

haqu

e te

mpl

e da

ns l’

usag

e ré

gulie

r et

iden

tique

des

3 o

rdre

s cla

ssiq

ues.

Italy

, Sic

ily, G

reec

e. G

rand

tour

arc

hite

ctur

al d

e Se

mpe

r à R

ome:

mon

umen

ts c

lass

ique

s rom

ains

ant

ique

s et d

e la

Ren

aiss

ance

. Etu

de e

t rel

evés

sur l

es ru

ines

. Voy

age

à N

aple

s: e

squi

sses

de

mai

sons

de

cam

pagn

e ve

rnac

ulai

res.

Puis

Pae

stum

et l

a Si

cile

: si

te le

plu

s hel

léni

que

de l’

Italie

, aya

nt c

onse

rvé

les t

raits

de

cara

ctèr

e pr

imiti

fs d

es te

mpl

es g

recs

. Pal

erm

e: n

aiss

ance

de

l’int

érêt

de

Sem

per p

our l

’arc

héol

ogie

. Esq

uiss

es d

u G

rand

tour

pub

liées

dan

s Sou

veni

rs d

e vo

yage

. Pui

s déc

isio

n fo

ndam

enta

le d

e pa

rtir e

n G

rèce

, alo

rs o

ccup

ée p

ar

l’Em

pire

otto

man

: esq

uiss

es d

u Pé

lopo

nnès

e; é

tude

s dét

aillé

es d

es P

ropy

lées

, de

l’Ere

chte

ïon

et d

u Te

mpl

e de

Thé

sée.

Rec

onst

ruct

ion

du T

empl

e de

Thé

sée,

Sem

per.

Déc

ouve

rte fo

ndam

enta

le: p

eint

ure

poly

chro

me

non

seul

emen

t des

inté

rieur

s des

tem

ples

rich

emen

t déc

orés

, mai

s aus

si d

es

mar

bres

bla

ncs d

es e

xtér

ieur

s (be

klei

det),

ain

si q

ue le

s bas

-rel

iefs

. Ret

urn

to R

ome.

Ret

our e

n Ita

lie. P

ersp

ectiv

e en

cou

leur

de

l’Acr

opol

e, S

empe

r: pr

épar

atio

n d’

une

reco

nstru

ctio

n à

larg

e éc

helle

des

tem

ples

de

l’Acr

opol

e. D

émon

stra

tion

de l’

opul

ence

des

Anc

iens

dan

s l’u

tilis

atio

n de

la

coul

eur.

Tent

ativ

e de

théo

risat

ion

SYST

EMIQ

UE

de la

pol

ychr

omie

dan

s l’a

rchi

tect

ure

antiq

ue: r

envo

i au

syst

émis

me

de H

ittor

ff, e

n fa

isan

t réf

éren

ce n

on p

lus a

ux œ

uvre

s min

eure

s ou

prov

inci

ales

, mai

s aux

mon

umen

ts d

e l’A

crop

ole.

Rec

onst

ruct

ion

auda

cieu

se d

u pa

ssé:

pos

ition

dan

s la

cont

rove

rse

paris

ienn

e de

l’Ec

ole

des B

eaux

-arts

. Sem

per à

l’In

stitu

t arc

héol

ogiq

ue d

e R

ome:

acc

ès a

ux to

mbe

s étru

sque

s. Et

ude

de la

col

onne

Tra

jan:

déc

ouve

rte d

e fr

agm

ents

de

pein

ture

. Rec

onna

issa

nce

des r

eche

rche

s arc

héol

ogiq

ues d

e Se

mpe

r: re

spec

t des

spéc

ialis

tes p

our s

on a

mbi

tion

inte

llect

uelle

et a

rtist

ique

. Ber

lin: p

rése

ntat

ion

de se

s des

sins

pol

ychr

omes

à S

chin

kel =

pas

sage

sym

boliq

ue d

e la

torc

he e

ntre

deu

x gé

néra

tions

. Pre

limin

ary

Rem

arks

. Pre

mie

rs é

crits

: Vor

läufi

ge B

emer

kung

en ü

ber b

emal

te A

rchi

tect

ur u

nd P

last

ik b

ei d

en A

lten.

Rem

arqu

es p

rélim

inai

res s

ur

la p

olyc

hrom

ie d

e l’a

rchi

tect

ure

et d

e la

scul

ptur

e an

tique

s. C

ouve

rture

: éch

afau

dage

pom

péie

n, su

r leq

uel v

ienn

ent s

e gr

effe

r des

édi

fices

de

tout

es le

s pér

iode

s his

toriq

ues;

tem

ple

grec

dan

s la

verd

ure,

sym

bolis

ant l

a so

urce

prim

itive

. Déd

icac

e à

Gau

. Cha

pitre

s add

ition

nels

: Die

Anw

end -

ung

der F

arbe

n in

der

Arc

hite

ctur

und

Pla

stik

. Util

isat

ion

de la

cou

leur

dan

s l’a

rchi

tect

ure

et la

scul

ptur

e: p

lanc

hes d

e dé

tails

arc

hite

ctur

aux

des t

rois

ord

res a

ntiq

ues;

pla

nche

s sur

la p

olyc

hrom

ie c

hez

les E

trusq

ues,

les R

omai

ns e

t dur

ant l

e ch

ristia

nism

e. P

réfa

ce =

pol

émiq

ue su

r l’a

rchi

tect

ure

cont

empo

rain

e: c

rise

de l’

arch

itect

ure

et d

es a

rts, i

ncap

able

s de

répo

ndre

aux

nou

veau

x dé

sirs

soci

aux.

2 c

oura

nts t

rom

peur

s en

répo

nse

à ce

tte c

rise:

gril

les d

e co

mpo

sitio

n de

Dur

and,

soit

com

posi

tion

méc

aniq

ue d

es é

dific

es e

t des

vill

es; t

racé

s rég

ulat

eurs

, aya

nt fa

cilit

é l’é

clec

tism

e pa

r la

copi

e de

styl

es h

isto

rique

s. El

oge

des b

esoi

ns so

ciau

x O

RG

AN

IQU

ES d

e la

Grè

ce a

ntiq

ue, l

iés à

des

sent

imen

ts p

oliti

ques

et r

elig

ieux

. Elo

ge é

gale

men

t de

la si

mpl

icité

dom

estiq

ue a

ngla

ise:

atte

ntio

n au

x dé

tails

; sen

s de

l’adé

quat

ion

(Zw

eckm

ässi

gkei

t) en

tre c

onfo

rt et

éco

nom

ie. A

rchi

tec-

ture

ver

nacu

laire

ang

lais

e =

élog

e de

la si

mpl

icité

. Thé

orie

des

BES

OIN

S co

mm

e se

ule

final

ité d

e l’a

rchi

tect

ure:

théo

rie re

pris

e pa

r Otto

Wag

ner.

Pevs

ner:

Sem

per c

onsi

déré

com

me

prot

o-fo

nctio

nnal

iste

. Thé

orie

de

la P

OLY

CH

RO

MIE

: pol

ychr

omie

com

me

règl

e du

rant

tout

e l’h

isto

ire d

e l’a

rt. T

héor

ie b

anni

e pa

r la

théo

rie d

e W

inck

elm

ann

et l’

esth

étiq

ue n

éocl

assi

que.

Arc

hite

ctur

e pr

imiti

ve d

e N

ubie

, égy

ptie

nne

et é

trusq

ue: u

sage

luxu

rieux

de

la p

olyc

hrom

ie. M

atur

ité d

u do

rique

: usa

ge p

arci

mon

ieux

de

la p

olyc

hrom

ie, i

ntég

rée

dans

un

syst

ème

et a

ppliq

uée

selo

n de

s loi

s én

oncé

es. D

éclin

de

la p

olyc

hrom

ie a

près

la c

hute

de

Rom

e, à

l’ex

cept

ion

du M

oyen

Age

. Err

eurs

d’in

terp

réta

tion

de W

inck

elm

ann,

Stu

art e

t Rev

ett:

trace

s de

coul

eur s

ur le

s tem

ples

de

Paes

tum

, en

Sici

le e

t dan

s les

ruin

es d

e Po

mpé

i ≠ d

écad

ence

arti

stiq

ue. E

rreu

r néo

clas

siqu

e: im

itatio

n du

squ

elet

te d

u te

mpl

e gr

ec, d

ans

sa p

uret

é bl

anch

e. N

éocl

assi

cism

e sé

vère

, sec

et f

roid

= e

rreu

r d’in

terp

réta

tion.

Pol

ychr

omie

ant

ique

com

me

néce

ssité

: lut

te c

ontre

l’éb

loui

ssem

ent;

harm

onis

atio

n de

s éd

ifice

s ave

c le

ur e

nviro

nnem

ent;

poro

sité

des

cal

caire

s rec

ouve

rts d

e st

uc b

lanc

pou

r êt

re p

eint

s; co

uleu

r dire

ctem

ent a

ppliq

uée s

ur le

s mar

bres

. STR

UC

TUR

E du

tem

ple a

ntiq

ue =

écha

faud

age b

asiq

ue su

r leq

uel v

ienn

ent s

’acc

roch

er d

es o

bjet

s à fo

nctio

n SY

MB

OLI

QU

E: em

blèm

es, s

acrifi

ces d

’ani

mau

x, fl

eurs

. Pro

cess

us g

radu

el d

e MO

NU

MEN

TALI

SATI

ON

: 1. A

ccro

chag

e d’

un ta

pis s

acrifi

ciel

com

posé

de

la la

ine

de l’

anim

al; 2

. Pei

ntur

e du

tapi

s dire

ctem

ent s

ur le

mur

; 3. F

ils d

u ta

pis s

culp

tés c

ompo

sant

le re

lief;

4. F

ilet t

ress

é av

ec d

es p

erle

s com

posa

nt la

cor

nich

e de

s Pro

pylé

es; 5

. Fin

alem

ent,

com

posi

tion

de l’

astra

gale

. Con

clus

ion:

cha

que

form

e ar

chite

c-tu

rale

ou

élém

ent a

naly

sabl

e du

poi

nt d

e vu

e d’

un p

arco

urs

depu

is l’

orig

ine

de la

stru

ctur

e su

ppor

tant

un

TAPI

S. T

empl

e gr

ec =

stru

ctur

e au

ser

vice

de

ritue

ls c

olle

ctifs

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