l’annÉe de la colombie en france au musÉe … · cuatro à quatre cordes, la bandola à caisse...

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L’ANNÉE DE LA COLOMBIE EN FRANCE AU MUSÉE DU QUAI BRANLY–JACQUES CHIRAC A l’occasion de l’année de la Colombie en France, le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose une programmation riche et variée : un colloque international centré autour de l’œuvre de Paul Rivet, un cycle de lectures et tables rondes dédiées à la Colombie d’aujourd’hui, un concert, une installation dans le cabinet des arts graphiques « Fragments de la Colombie photographiée, 1848-1997 » et des commentaires d’œuvres sur le Plateau des Collections. Une statue du site archéologique de San Agustín intitulée El murciélago sera également présentée dans le hall du musée.

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L’ANNÉE DE LA COLOMBIE EN FRANCE AU MUSÉE DU QUAI BRANLY–JACQUES CHIRAC

A l’occasion de l’année de la Colombie en France, le musée du quai Branly – Jacques Chirac propose une programmation riche et variée : un colloque international centré autour de l’œuvre de Paul Rivet, un cycle de lectures et tables rondes dédiées à la Colombie d’aujourd’hui, un concert, une installation dans le cabinet des arts graphiques « Fragments de la Colombie photographiée, 1848-1997 » et des commentaires d’œuvres sur le Plateau des Collections. Une statue du site archéologique de San Agustín intitulée El murciélago sera également présentée dans le hall du musée.

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THÉÂTRE CLAUDE LÉVI - STRAUSS*COLLOQUE AUTOUR DE PAUL RIVET EN PARTENARIAT AVEC LE MUSEE DE L’HOMMEJeudi 14 décembre de 9h30 à 18h au Musée de l’HommeVendredi 15 décembre de 9h30 à 18h30 au musée du quai Branly - jacques Chirac

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac et le musée de l’Homme - Muséum national d’Histoire naturelle, en partenariat avec l’Institut français et les autorités colombiennes, proposent la tenue d’un colloque international centré autour de l’oeuvre de Paul Rivet (1876-1958) de la fin des années 1920 jusqu’à la fin des années 1940. L’ambition du colloque est de rappeler le rôle crucial joué par Paul Rivet et ses équipes pour la discipline anthropologique : intitutionnalisation de l’ethnologie à travers la création de l’Institut d’Ethnologie et réorganisation du musée d’Ethnographie du Trocadéro, qu’il dirige avec Georges Henri Rivière à partir du printemps 1928 ; fondation du musée de l’Homme, inauguré en 1938 ; direction de l’Institut ethnologique national colombien créé à son intention en mai 1941 ; professionnalisation des premières générations d’ethnologues français et colombiens ; modernisation des méthodes muséales et innovations dans la diffusion des connaissances anthropologiques, etc.

Comité scientifique : Serge Bahuchet (MNHN/Musée de l’Homme), Claude Blanckaert (CNRS, CAK), André Delpuech (Musée de l’Homme), Frédéric Keck et Carine Peltier (musée du quai Branly - Jacques Chirac), Christine Laurière (CNRS), Ernesto Montenegro (ICANH), Roberto Pineda (UNAL), Céline Valadeau (IFEA) et Fabian Sanabria (UNAL).

EL CHOLO VALDERRAMASpectacle – Samedi 14 octobre, 19h et dimanche 15 octobre, 17h

Dans le cadre du Festival de l’Imaginaire et de l’année France - ColombieEn collaboration avec la Maison des Cultures du MondeOrlando Cholo Valderrama, poète, compositeur et interprète, est reconnu dans son pays comme un des plus grands « cantautores llaneros », qui perpétuent la tradition orale de la société pastorale des Llanos, plaine s’étendant à l’est de la Colombie et au sud du Venezuela. Les Llaneros sont des éleveurs cavaliers, dont la musique rythme tous les temps de l’année et de la vie. Ils s’accompagnent d’instruments d’origine espagnole : le petit cuatro à quatre cordes, la bandola à caisse piriforme, la grande guitare bandolon, la mandoline bandolin et la harpe, arpa llanera. Les maracas, d’origine indigène, donnent le rythme. Les formes de ces chants témoignent d’apports multiples encore peu étudiés, valses et fandangos, ballades chantées, polyrythmies africaines et decimas espinelas (dizains).

EL MURCIÉLAGO, ŒUVRE DU SITE DE SAN AGUSTÍN19 septembre 2017 au 15 janvier 2018

En étroite collaboration avec l’Institut Colombien d’Anthropologie et d’Histoire (ICANH), une statue archéologique du site de San Agustín intitulée El murciélago est présentée du 19 septembre 2017 au 15 janvier 2018 dans le hall du musée du quai Branly – Jacques Chirac.

HALL *

© M-N. Robert - courtesy Maison des Cultures du Monde

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Le salon de lecture Jacques Kerchache propose de consacrer un cycle de rencontres et de tables rondes dédiées à la Colombie d’aujourd’hui. D’octobre à décembre 2017, des écrivains, des artistes ou encore des chercheurs ou conservateurs sont invités afin d’échanger sur la Colombie contemporaine. Une série de rencontres autour de la littérature colombienne est proposée, ainsi que des projections en salle de cinéma.

CINÉMA COLOMBIEN : CALIWOOD Projections de films dans la salle de cinéma

Rencontre et projection de plusieurs films, à l’occasion de la sortie de la revue Cinémas d’Amérique latine, n° 25, « Cinéma colombien : Caliwood », (Presses universitaires du Midi, avril 2017). Ce numéro est consacré à Caliwood, une mouvance cinématographique et artistique créée dans les années 1970 par un groupe de jeunes de la ville de Cali, en Colombie.

Avec les rédactrices du numéro, Amanda Rueda, maîtresse de conférences au département Art&Com, université de Toulouse, Marie-Françoise Govin, enseignante, Marion Gautrau, maîtresse de conférences au département d’études hispaniques, université de Toulouse, Tania Roelens, psychanalyste et anthropologue et Francis Saint-Dizier, président de l’Association des Rencontres Cinémas d’Amérique Latine.

Samedi 16 septembre à 19h15

SALON DE LECTURE JACQUES KERCHACHE*

La Tierra y la sombraRéalisation : César Augusto Acevedo, 2015,1 h 37,Pyramide Distribution.

Dimanche 17 septembre à 16h30 2 CalicalabozoRéalisation : Jorge Navas, 1997, 1 h 44,Production : Ojo Tachado Producciones.

Samedi 23 septembre à 19h30Los NadieRéalisation : Juan Sebastián Mesa, 2015, 1 h 24,Alpha Violet.

Samedi 30 septembre à 19hEl Abrazo del serpienteRéalisation : Ciro Guerra, 2015, 2 h 05Distribution : Diaphana.

Dimanche 1er octobre à 14h30Todo comenzo por el finRéalisation : Luis Ospina, 2015, 3 h 28.

FIGURINES DE L’EL DORADO Dimanche 24 septembre à 16hRencontre pour les jeunes de 5 à 12 ans

Par Noémie Monier, rédactrice en chef de Baïka, magazine trimestriel qui mêle fiction et documentaire pour sensibiliser les 8 -12 ans à la diversité culturelle et à ses richesses. À travers des récits mythologiques, des interviews, des reportages et des jeux, le magazine éveille ses lecteurs aux textes fondateurs d’autres cultures et propose des rencontres qui élargissent les horizons.

L’ART CONTEMPORAIN ET LA PHOTOGRAPHIE COLOMBIENNESamedi 14 octobre 10h - 18hJournée d’étude

La scène artistique colombienne est l’une des plus dynamiques d’Amérique latine. Cette journée propose de la découvrir ou de mieux la connaître grâce à la présence de plusieurs artistes en France. La journée s’articule en deux temps : d’une part, autour de la publication Contemporary Art Colombia (TransGlobe Publishing, 2016), dirigée par Catherine Petitgas. Sont invités les deux auteurs, Christine Barthe et Jaime Ceron (sous réserve) ainsi que les artistes vivant en Colombie, Liliana Angulo, Maria José Arjona et Joanna Calle. D’autre part, la commissaire et critique d’art Mildred Durán Gamba présente plusieurs jeunes artistes colombiens vivant en France : Ivan Argote, Marcos Avila Forero, Andres Salgado, Guillermo Moncayo et Laura Huertas Milan. En effet, les liens culturels entre la France et la Colombie sont anciens et cette journée est l’occasion de revenir plus en détail sur la spécificité de ces échanges grâce à la parole des artistes.

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RETOURNER DANS L’OBSCURE VALLÉEVendredi 13 octobre à 19h

Un écrivain virtuose, un monde halluciné, trois continents : une ode vibrante à la poésie, la seule issue possible. Santiago Gamboa présente son dernier roman, Retourner dans l’obscure vallée traduit de l’espagnol (Colombie) par François Gaudry, éditions Métailié, septembre 2017.

LES PEUPLES DU RIO PIRÁ-PARANÁ, AMAZONIE COLOMBIENNE: 50 ANS DE DOCUMENTAIRESamedi 25 novembreà 16hProjection de films ethnographiques et rencontre avec l’anthropologue Stephen Hugh-Jones sur les Indiens du fleuve Pirá-Paraná.

à 18h301. Brian Moser 1961 “Pirá -Paraná”(20 min)2. Brian Moser 1971 “War of the Gods” (1 h)3. Brian Moser 1981 “A Small Family Business” (1 h)

Dimanche 26 novembre à 16h4. Austrian film Federschmuckfest bei den Barasana (Yeba masá) made by Fritz Trupp in 19755. Wade Davis 2011 Peoples of the Anaconda (1 h)6. Titus Moser 2016 « Ignacio’s Legacy” made (1h)

DIVERSITÉ LINGUISTIQUE ET GLOBALISATION : LE CAS DE LANGUES AMÉRINDIENNES DE COLOMBIESamedi 16 décembre à 17h

Rencontre avec le linguiste Jon Landaburu, chercheur en sciences humaines, CNRS, l’un des plus grands spécialistes des langues autochtones de la Colombie.

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Des œuvres conservées dans les collections du musée du quai Branly – Jacques Chirac sont commentées par des spécialistes.

PLATEAU DES COLLECTIONS*

© musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Cyril Zannettacci

BEFORE « AMÉRIQUE LATINE »*L’Amérique latine hispanophone est mise à l’honneur avec un accent sur les pays andins, et un focus spécial sur le Pérou et la Colombie. Le BEFORE « Amérique Latine » sera l’occasion de mettre en lumière les créations contemporaines des pays de cette région du monde, avec des artistes invités (street art, de la performance vidéo, de la musique etc.)

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CABINET DES ARTS GRAPHIQUES*FRAGMENTS DE LA COLOMBIE PHOTOGRAPHIÉE, 1848-1997 Du 13 juillet au 29 octobre 2017

Une installation intitulée FRAGMENTS DE LA COLOMBIE PHOTOGRAPHIÉE, 1848-1997 est proposée au sein du cabinet des arts graphiques du 13 juillet au 30 octobre 2017. La photographie s’implante rapidement en Colombie au 19e siècle. Dès novembre 1841, le peintre et miniaturiste colombien Luis Garcia Hevia expose des essais de daguerréotypes à Bogota, tandis que le Baron Gros, dans la même ville, réalise en 1842 plusieurs daguerréotypes de grande qualité. A partir de 1848, les premiers studios colombiens de Garcia Hevia et de l’américain Bennet sont en activité.

Au début du 20e siècle des voyageurs européens comme Eugène Robuchon ou Jules Crevaux mènent des explorations qui donnent lieu à des photographies. La pratique se diversifie dans les années 1930 et, à la fin de la décennie, Paul Beer accompagne Félix di Giovanni en exploration dans la région de l’Orénoque et l’est de la Colombie. Il en ramène de nombreuses images, dans le droit fil des usages anthropologiques de la photographie. Les liens étroits entre la Colombie et le scientifique Paul Rivet sont renforcés lors de l’exil de celui-ci dans le pays entre 1941 et 1944. A Bogota, Rivet participe activement à la formation d’une première génération d’anthropologues. Il encourage plusieurs missions de recherche et de collecte. Les photographies de Gerardo Reichel-Dolmatoff, Juan Friede, Henri Lehmann témoignent de cet élan. On retrouve dans les images certaines figures historiques comme Gregorio Hernandez de Alba, et au dos des tirages les noms des nombreux photographes qui ont participé à ces prises de vue : Cuatrecasas, Lindner, Estrella notamment.

La collection photographique du musée permet de constater l’abondance des échanges historiques entre la France et la Colombie. Cette installation en donne quelques exemples fragmentaires, ainsi qu’un éclairage sur des productions plus contemporaines, comme les images de Hernán Díaz et celles de Juan Manuel Echavarria. L’extrait de l’œuvre Corte de Florero opère un retour métaphorique vers les usages scientifiques de la photographie, à la croisée de l’optique et du dessin.

L’accrochage FRAGMENTS DE LA COLOMBIE PHOTOGRAPHIÉE, 1848-1997 propose un panorama sur un siècle de pratique de la photographie en Colombie, depuis les premiers ateliers locaux de daguerréotypes, les photographes explorateurs puis les modernistes des années 1930, en évoquant aussi les échanges scientifiques entre l’Europe et la Colombie dans les années 1940. L’accrochage met en lumière un ensemble méconnu particulièrement riche, notamment en relation avec la recherche anthropologique de l’entre-deux guerres. L’ensemble présenté témoigne aussi d’aspects plus récents de la création photographique avec les photographies de Hernan Diaz et Juan Manuel Echavarria.

L’installation fait ainsi appel aux ensembles historiques mais également à des acquisitions récentes (dont Paul Beer, Hernan Diaz, Juan Manuel Echavarria).

Indiens Paez admirant l’appareil. Photographe : Henri Lehmann. © musée du quai Branly - Jacques Chirac

* INFORMATIONS PRATIQUESmusée du quai Branly – Jacques Chirac37 quai Branly – 75007 Pariswww.quaibranly.fr

Horaires :Fermeture le lundi (sauf petites vacances scolaires, toutes zones confondues)Mardi, mercredi, dimanche : 11h00 - 19h00Jeudi, vendredi, samedi : 11h00 - 21h00

* CONTACTS PRESSEAgence Alambret Communication01 48 87 70 [email protected]

musée du quai Branly - Jacques [email protected]

Lucie CAZASSUSResponsable des relations mé[email protected]