la vie des biarrots

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1 Biarritz N°22 – 1 er semestre 2010 Editorial Les oppositions municipales agissent par coups média- tiques successifs, deux exem- ples récents le démontrent. D’abord le tintamarre déjà ou- blié sur le rapport de la Cham- bre régionale des comptes, consacré à l’Office de tou- risme, il devait ébranler jusqu’aux fondations de Javal- quinto, l’édifice où il est hé- bergé. Quelques explications données par l’équipe munici- pale plus tard et il ne reste rien plus rien des annonces ca- tastrophiques proférées avec fracas. Biarritz tourisme et son directeur sont toujours en place et ont travaillé avec un grand professionnalisme à préparer la saison et ses prolongements, nos opposants sont donc pas- sés à autre chose. C'est-à-dire à la SOGICOBA. En effet, l’adossement de l’organisme biarrot à ERILIA, bail- leur social d’envergure nationale, devenait le nouveau che- val de bataille de nos opposants. Ce devait être une catastrophe pour les locataires des HLM biarrots livrés à les en croire « aux mains du grand capital ». Rumeurs, tracts, discours enflammés… rien n’a manqué à la dramaturgie orchestrée par les oppositions liguées de la droite à la gauche et réciproquement. Pourtant quelques mois sont passés et rien a changé pour les locataires des logements sociaux de Biarritz, sauf la cer- titude pour eux de bénéficier des services d’un des plus ef- ficaces gestionnaires de logements sociaux du pays, filiale de la Caisse d’Epargne et organisme à l’origine fondé par des syndicalistes. Et dire qu’on a parlé de logements bradés à un spéculateur. Mais comme disait ma grand-mère, plus c’est gros, plus ça passe. C’est vrai qu’elle disait aussi qu’il ne faut pas pren- dre les gens pour des « gogos » et j’ajouterai surtout pas les Biarrots. Max BRISSON Premier Adjoint au Maire, Crédibilité ? Les travaux du quotidien : Troisième Forum de discussion : Se loger et vivre à Biarritz p. 6 p. 4 et 5 p. 10 et 11 Directeur de la publication : Frédéric Domège Directeur de la rédaction : Vincent Dubecq Secrétaire de la rédaction : Alain Puyau Interview de Max Brisson Premier adjoint au Maire : Les programmes voirie et bâtiments communaux 2010 : Un grand merci aux joueurs du Biarritz Olympique pour cette épopée en coupe d’Europe et les moments inoubliables qu’ils nous ont fait vivre. P19 © Denise SEVY Aupa BO

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Numéro du 1er semestre 2010 de la "Vie des Biarrots"

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Page 1: LA VIE DES BIARROTS

1 • Biarritz

N°22 – 1er semestre 2010

Editorial

Les oppositions municipalesagissent par coups média-tiques successifs, deux exem-ples récents le démontrent.

D’abord le tintamarre déjà ou-blié sur le rapport de la Cham-bre régionale des comptes,consacré à l’Office de tou-risme, il devait ébranlerjusqu’aux fondations de Javal-quinto, l’édifice où il est hé-bergé. Quelques explicationsdonnées par l’équipe munici-

pale plus tard et il ne reste rien plus rien des annonces ca-tastrophiques proférées avec fracas.

Biarritz tourisme et son directeur sont toujours en place etont travaillé avec un grand professionnalisme à préparer lasaison et ses prolongements, nos opposants sont donc pas-sés à autre chose. C'est-à-dire à la SOGICOBA.

En effet, l’adossement de l’organisme biarrot à ERILIA, bail-leur social d’envergure nationale, devenait le nouveau che-val de bataille de nos opposants. Ce devait être unecatastrophe pour les locataires des HLM biarrots livrés à lesen croire « aux mains du grand capital ».

Rumeurs, tracts, discours enflammés… rien n’a manqué à ladramaturgie orchestrée par les oppositions liguées de ladroite à la gauche et réciproquement.

Pourtant quelques mois sont passés et rien a changé pourles locataires des logements sociaux de Biarritz, sauf la cer-titude pour eux de bénéficier des services d’un des plus ef-ficaces gestionnaires de logements sociaux du pays, filialede la Caisse d’Epargne et organisme à l’origine fondé pardes syndicalistes.

Et dire qu’on a parlé de logements bradés à un spéculateur.Mais comme disait ma grand-mère, plus c’est gros, plus çapasse. C’est vrai qu’elle disait aussi qu’il ne faut pas pren-dre les gens pour des « gogos » et j’ajouterai surtout pas lesBiarrots.

Max BRISSONPremier Adjoint au Maire,

Crédibilité ?

Les travaux du quotidien :

Troisième Forum de discussion :

Se loger et vivre à Biarritz

p. 6

p. 4 et 5

p. 10 et 11

Directeur de la publication : Frédéric Domège

Directeur de la rédaction : Vincent Dubecq

Secrétaire de la rédaction : Alain Puyau

Interview de Max BrissonPremier adjoint au Maire :

Les programmes voirie et bâtiments communaux 2010 :

Un grand merci aux joueurs du

Biarritz Olympique pour cette épopée en

coupe d’Europe et les moments inoubliables

qu’ils nous ont fait vivre. P19

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3 • Biarritz

Comme en 2004,les élections ré-gionales de mars

2010 ont vu la victoirede la coalition écolo-so-cialiste dans la quasi-totalité des régions deFrance. C’est très claire-ment une défaite pourl’UMP.

Il n’en fallait pas moinspour que nombre d’ob-servateurs « avertis » yvoient la prochaine vic-toire de Martine Aubryaux élections présiden-tielles de 2012.

Le raccourci est à mon sens facile et il fait fi de nombreux para-mètres. Ces spécialistes de la « politique fiction » ont-ils oubliéque 2 ans avant 2004 il y eu 2002 et la non-qualification du partisocialiste au 2ème tour de la présidentielle et que 3 ans après, en2007, la victoire de Nicolas Sarkozy et de l’UMP fut éclatante ?

C’est oublier également que le parti socialiste va devoir affron-ter des primaires qui s’annoncent encore plus animées qu’en2006 alors qu’il ne présente toujours pas un programme alter-natif de gouvernement et affiche parfois, comme c’est le cas pourla réforme des retraites, une vraie démagogie électoraliste irres-ponsable.

Faire croire ainsi qu’il existe une possibilité de sauver notre sys-tème de répartition des retraites sans allonger la durée du travailet sans augmenter les prélèvements est absurde.D’ailleurs, le volte face de Martine Aubry en 24 heures sur ce sujeten est l’illustration.

Le taux d’abstention (un français sur deux) est aussi un paramè-tre qui nous empêche de tirer de vrais enseignements sur la géo-graphie politique de notre pays. On peut d’ailleurs penser que legros des abstentionnistes vient des électeurs UMP désireux delancer quelques messages bien sentis à nos responsables natio-naux : moins d’ouverture, plus de sécurité, moins d’immigration…Les électeurs de droite se sont exprimés en boudant les urnes.

La chute vertigineuse du Modem et le renouveau du Front na-tional ont également marqué ces élections régionales.Le parti de François Bayrou a subi une vraie correction au niveaunational, seul Jean Lassalle et Jean-Jacques Lasserre ont finale-

ment su tirer leur épingle du jeu dans notre département.Il faut dire que leur implantation en milieu rural est réelle et quel’UMP dans ce domaine a certainement failli. Il faut en tirer les le-çons.

Quant à la montée du Front national, elle s’explique comme pourl’abstentionnisme par un glissement de notre électorat désireuxde donner un avertissement au gouvernement.

Mais les électeurs ont-ils conscience qu’en faisant cela, ils créentdes triangulaires donnant la victoire à la gauche et par la mêmeassurent la mise en place d’une politique à l’opposé de ce qu’ilsrecherchent.

Faut-il rappeler que le Parti socialiste, ce sont les 35 heures, lesrégularisations massives d’immigrés, le recours systématique àl’impôt… Ce vote là est donc une fausse solution.

Quelles conclusions peut-on tirer de ce scrutin dans notre ville ?On l’a vu, le Modem dans le département a évité le naufrage, neperdant que 7 points au premier tour de 2004 grâce à de bonsscores en zone rurale. Si l’on ajoute son score au 2ème tour àcelui de l’UMP, la droite et le centre arrivent dans le départementà faire jeu égal avec le parti socialiste et ses alliés ce qui est trèssignificatif en vue des élections cantonales prochaines, où la ma-jorité départementale de droite et du centre joue son avenir. Uneentente est impérative à moins de faire cadeau du départementà la gauche.

A Biarritz, l’UMP est arrivée largement en tête au 1er tour(34,6%), comme au second tour (42,31%).

C’est encore plus flagrant sur le canton ouest où la liste d’AlainLamassoure obtient 39,03% au premier tour et 47,24% au se-cond dans le cadre d’une triangulaire.

Ces résultats largement en faveur de l’UMP constituent une bellerécompense pour la section de Biarritz qui ne ménage pas sesefforts.

Frédéric DomègePrésident de Biarritz avec vous

Conseiller municipal délégué

Les leçonsd’une défaite

LA VIE POLITIQUE LE BILLET DU PRÉSIDENT DE BIARRITZ AVEC VOUS

Frédéric Domège

Page 4: LA VIE DES BIARROTS

4 • Biarritz

La vie des biarrots :Les oppositions municipales reprochent à l’exécutif biarrot de privi-légier le centre ville, les touristes, les investissements prestigieux, bref

le paraître pour ne pas dire le « bling-bling ».Pensez-vous que ces affirmations soient fondées ?

Max Brisson :Elles ne sont nullement fondées, elles sont même injustes. Si on prend laliste des travaux en cours ou en préparation dans les bâtiments de la ville,on notera que tous les quartiers sont concernés et tous les types de ser-vices rendus aux biarrots par ces équipements.Il en est ainsi, année après année, pour la Maison des associations à Pé-tricot où nous rénovons la VMC, pour l’épicerie sociale à Saint-Martin oùsont menés des travaux de désamiantage et un ravalement complet. Jepourrais aussi citer la cuisine centrale de nos écoles, avenue de Verdun,avec la nouvelle cour de livraison ou la crèche Ohakoa où sont reprises lesinstallations électriques.

LVB : Et les écoles, on dit parfois qu’elles sont oubliées par la municipalité, toutcomme les gymnases ?

MB :C’est une infirmation tout aussi injuste que la précédente. Cette annéedes travaux de mise en conformité électrique, d’isolation et d’économied’énergie seront réalisés dans toutes les écoles.Le ravalement de l’école Victor Duruy sera achevé à la Négresse.Des remplacements de chaudières et de ventilo-convecteurs sont lancésdans les gymnases de Larochefoucauld et la Négresse.Dans les écoles et les gymnases nous poursuivons les diagnostics éner-gétiques et accessibilités et nous allons entreprendre, en partenariat avecles Goëlands, pour l’aménagement de la salle Dagorette.Bien sûr nous ravalons la Mairie (et elle en avait besoin !) mais vous voyezque nous entreprenons aussi des travaux moins visibles dans beaucoup debâtiments disséminés dans tous les quartiers et utilisés d’abord par lesbiarrots, les écoliers ou les associations de notre ville.J’aurai aussi pu parler des lourds travaux que nous menons ou que nousallons entreprendre à Notre Maison, au Foyer de l’Age d’Or, à la Média-thèque, à la crypte Sainte Eugénie, au Royal ou à la Gare du Midi.

LVB :Cela signifie donc que vous entretenez le patrimoine des Biarrots ?

MB :Bien sûr puisque nous y consacrons aumoins 1,5 millions d’euros en pro-grammes courants, c'est-à-dire sans lesopérations exceptionnelles comme ac-tuellement l’agrandissement du Muséede la mer. Mais nous cherchons aussi àanticiper avec le diagnostic accessibi-lité pour répondre aux nouvelles règlesqui demandent avec raison que les per-sonnes à mobilité réduite puissent ac-céder, comme les autres, à tous lesbâtiments recevant du public. Noustravaillons aussi au diagnostic énergé-tique et fluide pour réduire nosconsommations et entrer dans une lo-gique de développement plus sobre etplus durable.

LVB :On vous reproche aussi, le mauvais en-tretien de la voirie et des trottoirs, sur-tout dans les quartiers.

MB :Je peux entendre cet argument. Nous

LA VIE DE LA CITÉ RENCONTRE AVEC MAX BRISSON

« Pour les Biarrotsd’abord »

Interview de MAX BRISSONPremier adjoint au Maire

Les trottoirs et les tapis d’enrobé de l’avenue Edouard VII refaits à neuf.

Page 5: LA VIE DES BIARROTS

5 • Biarritz

avons dans le passé baissé la garde sur le sujet, mais ce n’est plus le casaujourd’hui.En 2006, nous avons établi un diagnostic complet de l’état de notre voi-rie et de nos trottoirs. Depuis, chaque année, nous consacrons 1,2 millions € à sa réhabilitationdans le cadre d’un programme pluri-annuel qui, je crois, commence à fairesentir ses effets.Cette année 12 avenues et rues importantes seront concernées par leprogramme « enrobé » que nous réservons aux itinéraires à forte circu-lation et 26 par le plan « enrobés coulés à froid (ECF) » qui nous permetpar ailleurs de faire disparaître les enduits qui donnaient à notre voirie sonaspect fragile.Au total, 55 000 m2 de routes biarrotes seront traitées en 2010 soit deuxfois plus qu’il y a 5 ans. Là aussi regardez la liste que nous publions dans ce numéro de « la vie desBiarrots » et vous verrez que tous les quartiers sont concernés et pas seu-lement le centre-ville, mais aussi le Phare et le Golf, Beaurivage, Saint-Martin, La Négresse et le Braou.Alors, certes, nous travaillons avenue Edouard VII qui elle aussi, méritaitla reprise des trottoirs et de la chaussée mais nos efforts portent égale-ment sur les rues d’Harausta, Philippe Veyrin, Chiquito de Cambo ou Prin-gle…Et il s’agit là des programmes courants. Nous lançons aussi chaque annéedes opérations plus exceptionnelles comme cette année la création durond point de la Milady et la reprise totale de la rue de la plage ou l’amé-nagement du haut de la rue du Cardan.Vous voyez quand on parle de ces chantiers qui sont pour moi ceux duquotidien, on est très loin du « paraître » et du « bling-bling ».

LVB :Pourtant ce qui est le plus spectaculaire c’est la création de la cité del’Océan et la rénovation du Musée de la mer ?

MB : Oui, mais c’est aussi le chantier Kléber où nous aménageons un nouveauquartier avec plus de 380 logements, des équipements publics pour lesBiarrots, des commerces et des bureaux.Et là c’est un programme 100% biarrot si j’ose dire.Mais plus généralement, je ne comprends pas qu’on oppose les grandsdossiers de la municipalité et la vie quotidienne des Biarrots, cela n’aaucun sens.La raison d’être du programme Biarritz-Océan (La cité de l’Océan et leMusée de la mer) c’est l’emploi des Biarrots.Les emplois directs bien sûr qui seront créés par la structure mais sur-tout les emplois indirects au bénéfice des hôtels, restau-rants et commerces de Biarritz.Et pour créer ces nouveaux emplois, il faut investir et com-battre l’immobilisme et le déclin face aux destinationsconcurrentes qui se développent à un rythme soutenu.L’équation est simple, pour rénover nos écoles il faut créerdavantage de plus value en renforçant notre principalesource de création de richesse à savoir le tourisme mais ilfaut aussi diversifier nos activités et nos sources d’emplois.Pour cela je crois beaucoup au développement à Biarritzd’une filière de recherche et d’entreprises innovantes au-tour des problématiques liées à l’océan. Je ne suis d’ailleurspas le seul à y croire, des universités, des établissementsscientifiques comme IFREMER, des investisseurs s’intéres-sent à notre démarche. Quand ces acteurs s’engageront, ilsferont taire les sceptiques.

LVB :Oui, mais une crainte demeure, le coût et l’endettement.

MB :Ce que l’on ne dit pas assez, c’est que ce sont les clients dela Cité de l’océan et ceux du Musée de la mer qui rem-bourseront l’investissement réalisé.

Il n’y a pas d’exemple de rénovation lourde d’un Musée de la mer et deconstruction d’un aquarium qui ne débouchent sur une très forte crois-sance des entrées. A Biarritz, ce sera comme à la Rochelle, d’ailleurs lesconcepteurs sont les mêmes.Quant à la Cité de l’Océan, elle séduira les enfants mais aussi les parentset grands-parents qui n’oseront plus faire part de leur scepticisme du dé-part. Elle génèrera surtout une nouvelle capacité de séduction et doncd’attraction.Ce combat vous le voyez est celui de l’emploi.Biarritz Océan, c’est donc d’abord un outil pour donner à notre économietouristique de nouveaux équipements qui valorisent et renouvellent sonimage mais c’est aussi un projet à plus long terme, celui de faire émergerde nouvelles activités de congrès, de colloques et de recherche sur la thé-matique de l’océan.

LVB : Mais tout cela est loin du quotidien des gens…

MB :Non, tout est lié. Notre programme municipal est un tout. Il ne faut pasopposer les grands dossiers et le quotidien des Biarrots.Vous voyez, pour répondre à votre première question, je dirais que troislignes de forces majeures sous-tendent notre action : L’emploi de Biarrots,le logement des Biarrots, le quotidien des Biarrots.

LVB : Au risque d’endetter la ville ?

MB :C’est le fantasme de certains mais c’est un mensonge. La chambre ré-gionale des comptes a indiqué dans son dernier rapport que la situationfinancière de Biarritz était très saine, tout le reste est littérature et hélaspropagande politicienne.

LVB :Quel est le chantier récent dont vous êtes le plus fier ?

MB :Il est modeste mais pour moi essentiel. C’est la rénovation, par leséquipes techniques de la ville, du jardin de Notre Maison.Il était dans un état déplorable, il a retrouvé son lustre et est rendu auxpensionnaires de la maison de retraite.Vous voyez, une réalisation simple pour une destination simple : la quié-tude des Biarrots et parmi eux les plus anciens.

L’école Victor DURUY entièrement rénovée.

Page 6: LA VIE DES BIARROTS

C’est devenu un « leimotiv » des réunions du Maire dans la ville, desséances des conseils de quartier ou des « Cafés rencontre » que j’or-ganise chaque mois : « Vous ne pensez qu’au centre ville ou au front

de mer. »

Pour tordre le cou très concrètement et une fois pour toute à cette affir-mation, je vous propose de lire le programme 2010 de rénovation des ruesde notre ville et des travaux sur les bâtiments communaux.

Ces tableaux montrent tout simplement l’ampleur du chantier. Tous lesusages sont concernés : sport culture, accueil des tous petits, hébergementdes personnes âgées… et bien sûr tous les quartiers.C’est la face cachée de l’action municipale. Je suis persuadé que peu à peu les Biarrots se rendront compte de cet ef-fort collectif pour réhabiliter nos rues, nos trottoirs et nos équipements.Je serai dans tous les cas très attentif à ce que ces plans pluri-annuels soientmenés jusqu’à leur terme au profit de tous les quartiers de notre ville.

Max BRISSON1er adjoint au Maire

Chargé des travaux, de la voirie et des bâtiments communaux

6 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ LES TRAVAUX DU QUOTIDIEN

Dans tousles quartiers

- Maria Pia : Changement des volets roulants- Mairie : Ravalement, travaux d’isolation et chaufferie- Villa expo : Rénovation de la toiture- Maison des associations : Remplacement de la VMC et de la ventilation- Age d’or : Rénovation de la salle principale- Port Vieux : Travaux de menuiserie et d’étanchéité- Epicerie sociale : Opération de désamiantage et ravalement- Cuisine centrale : Aménagement de la cour de livraison- Notre Maison : Ravalement du bâtiment ancien, aménagement du parc,

travaux sur la chaudière et isolation- Ohakoa : Mise en conformité électrique- Médiathèque : Lasure des façades

- Crypte Sainte Eugénie : Opérations de sécurité- Eglise Sainte Eugénie : Rénovation de 2 vitraux- Ecole du Reptou : Changement de la chaudière et travaux de conformité

électrique- Ecole Victor Duruy : Ravalement des façades- Toutes les écoles : Travaux liés au diagnostic énergétique- Gymnase Larochefoucauld : Remplacement de la chaudière- Aguilera : Travaux sur les installations électriques et l’éclairage- Dagorette : Aménagement de la salle- Plaza berri : Remplacement de la verrière- Gare du midi : Travaux d’isolation et d’étanchéité- Royal : Rénovation du chauffage et de la climatisation

Patrimoine communal - Le programme 2010

Enrobés : Avenues et rues

- 18 juin 1940, Edouard VII, Elisabeth II, Golf, Maysonnnabe,Moura, Pringle, Pasteur, Parme, Jardin public.

Enrobés coulés à froid (ECF) : Avenues, rues, impasses et allées.

- Haitzart, Minerva, Albert 1er, Russie, Université américaine, Mi-chelet, Rhune, Victor Million, Palline, Constantine, Cheville, Ha-rausta, Philippe Veyrin, Chiquito de Cambo, Larre, DocteurGutierrez, Golf, Tamames, Marron, Montémar, Ocho Christobal,Marbella, Acacias, Frènes, Prunuss, Gabrielle Dorziat.

Le programme annuel est doté de 1,2 millions d’euros ( 750 000euros en marchés destinés aux entreprises et 450 000 euros enrégie pour les travaux de trottoirs menés par le Centre TechniqueMunicipal).

* Les aménagements autour de la cité de l’océan (rond point de laMilady, rue de la plage et parkings) sont réalisés dans le cadred’un programme spécifique de même que le haut de la rue Car-dan aux Rocailles.

Voirie communale* - Le programme 2010

D’importants travaux à la salle Dagorette.

Le programme est doté chaque année de 1,5 à 2 millions d’euros

Page 7: LA VIE DES BIARROTS

7 • Biarritz

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris, le lundi de Pâques, lamort de mon prédécesseur et ami Armand Saury.

Dès que la nouvelle m’est parvenue je me suis rendu à son domicile pourdire à Pierrette mon émotion et ma peine.

Je dois en effet beaucoup à Armand.

En 1992, alors que je dirigeais sa dernière campagne électorale, il m’avaitindiqué que la fois prochaine, ce serait lui l’animateur de la campagne etmoi le candidat.

Homme de parole, homme de droiture et de probité, il fut bien sûr au ren-dez-vous.

Et en 1998, avec simplicité et conviction, il dit aux nombreux Biarrots quil’estimaient, « mon successeur, c’est lui » et les Biarrots lui firent une nou-velle fois confiance, je fus élu Conseiller général.L’homme, on le sait, était discret, simple, chaleureux, mais il avait surtoutet par-dessus tout une formidable capacité à faire attention aux autres.

Pendant ce qui était pour moi une échéance élec-torale de première importance, il fut donc tou-jours à mes côtés, me prenant littéralement parla main pour aller à la rencontre des autres. Etc’est bien, main dans la main, que nous avonsgagné cette élection.

Depuis, jamais son soutien ne me manqua et sur-tout pas en 2001, quand je dus subir les condam-nations d’une partie de mes amis politiqueslorsque je pris la décision de participer à l’exécu-tif municipal.

Il fut d’ailleurs à cette époque lui-même l’objetd’odieux quolibets de la part de personnes aveu-glées par la haine, et ce pour la seule raison qu’ilm’avait avec détermination apporté son soutien.

Face à ces attaques il affichait, il est vrai, unflegme très britannique qui me rassurait et mepermit de poursuivre la route.

Jusqu’à la fin, il me prodigua ses conseils et sesencouragements mais surtout son amitié pro-fonde, féconde et tellement sincère et désinté-ressée qu’elle tranchait dans un mondepolitique où domine trop souvent le paraître.

Je dois beaucoup à celui qui m’avait un jour demandé de l’appeler Armand,lui, qui pour beaucoup de Biarrots restait «docteur», un titre qui signifiaitchez eux estime et respect.

Armand Saury, c’était un symbole, celui d’un Biarritz qui n’existe plus, celuid’un « village » où tout le monde se connaissait, se jaugeait et finalementse respectait.

Mais foin de nostalgie car Armand jusqu’à la fin fut aussi un homme de sontemps, curieux de tout, de sciences, d’innovations et de recherche. Un homme de grande culture, de foi intense, vraie, bref un honnête homme,marqué par ses humanités.

J’ai eu la chance et l’honneur de le connaître.

Il fut mon ami.

Max BRISSON

LA VIE POLITIQUE HOMMAGE

Armand Saury,mon ami

Armand Saury et Max Brisson, une amitié et un soutien réciproque indéfectible.

Page 8: LA VIE DES BIARROTS

8 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ INAUGURATION

« Notre Maison »,plus qu’un nom, un symboleC

omme l’a écrit à Didier Borotra le Président du Conseil général JeanCastaings, à l’occasion de l’inauguration de « Notre Maison », le nommême de cet établissement porte un message, « celui de la préserva-

tion du lien social et de la cohésion entre les générations ». Si le maintien à domicile est la première réponse des pouvoirs publics,conforme au désir le plus cher de nos aînés de rester le plus longtemps possi-ble chez eux, dans leur famille, dans leur maison, au milieu des objets, des sou-venirs qui les ont accompagné tout au long de leur existence, ledéveloppement des établissements est nécessaire, lorsque la dépendance, lasolitude, l’éloignement, ne permettent plus de faire autrement.Ainsi, avec une extension de 32 places dont une dizaine dédiée à la prise encharge de la maladie d’Alzheimer, l’agrandissement de « Notre Maison »,conduit par la ville de Biarritz en partenariat avec l’office 64 de l’habitat, par-ticipe à ce défi de notre société.Cette réalisation n’a été possible que parce que Jean-Jacques Lasserre, lorsqu’ilétait Président du Conseil général, a mis fin au moratoire qui avait été érigé enrègle dans le département depuis des années. C’est surtout parce qu’il a eu lecourage de pointer que c’était sur la côte et non dans le reste du départementque le déficit était le plus grand. C’est enfin parce que Président Lasserre avaitclairement indiqué que c’était là qu’il fallait construire de nouveaux équipe-ments et non dans le reste du département, paradoxalement là où il y en avaitdéjà le plus mais où le manque de places était le plus important.Je tenais à rappeler cette décision peu appréciée à l’époque (2006) par d’au-tres territoires mais qui permettait de placer « Notre Maison » en tête de listedes opérations post-moratoires.Aujourd’hui, l’agrandissement est réalisé, l’établissement s’est étendu et mo-dernisé. Pourtant il n’a perdu ni son âme, ni son identité et reste « Notre Mai-son », ce qui est le plus important.Car une maison de retraite : ce sont aussi et surtout des femmes et deshommes qui pour beaucoup d’entre eux vivent l’entrée en établissementcomme la solution ultime.Une maison de retraite, ce sont aussi des femmes et des hommes qui, bienmalgré eux, épuisent les aidants familiaux, souvent pris, à leur tour, de beau-coup de culpabilité et de remords.Pour toutes ces raisons, le premier devoir d’une municipalité, c’est d’offrir auxpersonnes âgées une prise en charge individuelle pleinement adaptée, qui les

sécurise, qui prenne en compte autant que possible leur histoire, leur passé,leurs origines, qui allège autant que faire se peut, les conséquences d’une dé-pendance toujours plus lourde.« Notre Maison » répond déjà et répondra d’autant mieux, à l’avenir, à de telsenjeux que les travaux achevés aujourd’hui en font plus encore, un lieu de vie,un espace ouvert, agréable, tout à la fois intégré dans la ville et suffisammentprotégé, un lieu paisible et rassurant, un lieu d’accueil pour les personnes âgéeset leurs familles. Les travaux achevés en font également un outil de travail plus performant pourles personnels soignants, de services, les équipes administratives et compta-bles et ils le méritent très largement.Une opération de la sorte est toujours un challenge.Il a été relevé dans l’intérêt premier des personnes âgées bien entendu, maisaussi pour améliorer la cohésion sociale et le bien-vivre à l’échelle de la ville.Voilà une donnée que nous devons toujours avoir à l’esprit lorsque nous trai-tons de l’aide aux personnes âgées, nous ne pouvons raisonner uniquement enterme de coûts, nous devons d’abord penser en terme deservice, de stratégie économique et de renforcement del’emploi médico-social mais surtout en terme de solidaritéet de cohésion sociale du territoire.Et c’est là l’essentiel.

Frédéric DOMÈGE

Le Parc réaménagéA

ncienne propriété des Petites Sœurs des Pauvres, le parc de deux hec-tares, avec ses allées et ses petits monuments religieux, avait besoind’un rajeunissement.

Le Centre Technique Municipal a assuré la reprise des petites maçonneries,la rénovation des statuaires et la réalisation de la Pergola du « Jardin deMarie ».Le Service des Jardins, sous la direction de Patrick SASAL, lui a redonné uneforme harmonieuse.Le parti pris a été de conserver l’ambiance « début du siècle » les bosquetsd’érables, les grands arbres, comme les cèdres, les magnolias, les tulipiers ontété mis en valeur.Une collection de 20 cerisiers accompagne l’agrandissement de la Maison

de Retraite, avec sur le talus, la création d’une mini colline aux 80 horten-sias appartenant à 11 variétés différentes.Avec la création du Jardin de Marie, une roseraie a été composée autourd’une belle terrasse de 100 m², agrémentée d’une pergola pour des rosiersgrimpants. 11 variétés différentes (80 rosiers) parfumeront l’espace agréa-ble pour les pensionnaires de la Maison de Retraite.Bravo et merci aux Services Municipaux du Centre Tech-nique et du Service des Jardins pour cette belle réalisation.

Anne-Marie DUBECQAdjointe au Maire déléguée

au Développement Durable et aux Jardins

Le nouveau bâtiment de notre maison.

Page 9: LA VIE DES BIARROTS

La publication des résultats du der-nier recensement de population,effectué par l’INSEE, a suscité une

véritable émotion dans notre ville. L’an-nonce d’une diminution de la popula-tion résidente inquiète les Biarrots. Auxinterrogations sur les motifs de cetteperte de population s’ajoute la crainted’une remise en cause de l’un des fonde-ments de notre communauté, celui deloger les Biarrots dans leur ville.

L’augmentation du nombre des rési-dences secondaires n’est pas un phéno-mène nouveau qui n’affecterait que

Biarritz. On l’observe dans toutes les villes touristiques. Il traduit l’en-gouement pour les sites balnéaires méridionaux, prisés par les jeunes re-traités dans une population où l’espérance de vie augmente, etcertainement aussi pour la recherche d’investissements immobiliers spé-culatifs. De ce point de vue, l’attrait de Biarritz est bien la preuve du re-haussement de l’image de notre station, largement diffusé dans les médiasnationaux et internationaux. Mais cet essor du résidentiel secondaire privecruellement de logements disponibles toute une population qui vit et tra-vaille dans Biarritz où elle ne trouve pas à se loger. L’exaspération des Biar-rots qui cherchent simplement à loger leur famille est bien légitime devantles volets baissés des d’immeubles et des grandes villas une bonne partiede l’année. Cette situation intolérable remet en cause l’équilibre mêmedes relations intergénérationnelles.

La seule réponse, efficace et rapide, que la Municipalité peut opposer àcette évolution spéculative et discriminatoire du marché immobilier estde construire davantage de logements. C’est ce qu’elle fait à travers sonprogramme de logements sociaux dans le nouveau quartier Kléber. Maiscette démarche doit respecter des règles, la première étant la préserva-tion du cadre de vie, car il n’est pas question de se lancer dans une courseau nombre d’habitants ! Dans le passé, Biarritz a trop souffert de la dé-gradation de son patrimoine à la suite d’opérations immobilières contes-tées. Biarritz à une identité à laquelle les Biarrots sont attachés, c’estpourquoi, les cabinets d’urbanisme qui seront, certainement un jour ame-nés à réfléchir sur les logements à construire, devront tenir compte descodes identitaires de cette ville.

S’il n’est pas question de remettre en cause la politique d’urbanisme pro-tecteur menée dans notre ville, il est important que les Biarrots soient en-tendus, notamment en donnant leur avis sur ce qu’ils perçoivent et viventau quotidien. Au fond, il est primordial de savoir où se situe l’équilibreentre l’exigence de se loger et la préservation du cadre de vie. Le ques-tionnaire ainsi que les articles qui suivent lancent des pistes de réflexionsqui ne demandent qu’à être prolongées. Alors, bon cheminement !

Alain PuyauConseiller municipal, Délégué

9 • Biarritz

Préserver la qualitéde vie et se loger

LA VIE DE LA CITÉ LE FORUM

LE FORUMComment

participer ?Par courrier, en détachant

l’encart, des pages 10 et 11 à adresser à :

UMP biarritz/BAV-BP 113

64200 BIARRITZ

Par courriel,

en consultant les sites :

biarritzavecvous.com

umpbiarritz.com

sondage.umpbiarritz.com

Dossier préparé par : Alain PUYAU, Philippe NALPAS,Georges CASENAVE, Max BRISSON, Vincent DUBECQ, Frédéric DOMÈGEAlain Puyau

Page 10: LA VIE DES BIARROTS

10 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ LE FORUM

« Logement et Urbanisme à

15 questions1 - Dʼune manière générale, êtes vous satisfait de vivre à Biarritz ?

� Très satisfait � Plutôt satisfait

� Plutôt pas satisfait � Pas satisfait du tout

2 - Etes-vous à Biarritz ?

� Locataire � Locataire de logement social

� Propriétaire � Hébergé à titre gratuit

3 - Dans quel quartier de Biarritz résidez-vous ?

� La Négresse

� Centre ville

� Braou/Ranquine/Aguilera

� Milady/Colline/Beaurivage

� Saint Charles/Phare/Larochefoucauld

� République/Larrepunte/Saint Martin/Lahouze

Autres, précisez :

4 - Pensez-vous quʼil est facile de se loger aujourdʼhui à Biarritz ? Si non, pourquoi ?

� Oui Non � trop cher

� Pas assez dʼoffre

� Trop vétuste

Autres, précisez :

5 - Avez-vous eu personnellement des difficultés pour vous loger ?

� Oui � Non

6 - Etes vous satisfait de votre logement ?

� Oui � Non

7 - Trouvez-vous lʼarchitecture biarrote :

� Très belle � Très hétéroclite

� Trop bétonnée � Bien préservée

Cocher une ou plusieurs cases

Page 11: LA VIE DES BIARROTS

11 • Biarritz

Biarritz » pour donner votre avis

Bulletin à retourner à :

UMP Biarritz – Biarritz avec vous – BP 113 – 64200 BIARRITZ

On peut aussi remplir le questionnaire en consultant les sites :

umpbiarritz.comsondage.umpbiarritz.com

Nous vous remercions de votre participation et

nous vous invitons à prendre connaissance des

réponses sur nos sites :

« biarritzavecvous.com » et

« umpbiarritz.com ».

8 - La ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbainet Paysager) englobe une très grande partie de la commune deBiarritz. Elle permet de protéger lʼarchitecture biarrote mais im-pose de nombreuses contraintes. Seriez vous favorable à une ré-vision de la ZPPAUP ?

� OUI � NON

9 - Il existe peu de foncier à Biarritz. Pensez-vous malgré tout quʼilfaut permettre de construire du logement sur les quelques terrainsqui restent ?

� OUI � NON

10 - Biarritz est la commune la plus dense du département, êtesvous malgré tout favorable à ce que lʼon construise plus delogements ?

� OUI � NON

Si non pourquoi ?

11 - Etes-vous favorable à des études dʼurbanisme par quartierset par rues recherchant les moyens dʼaugmenter le nombre delogements ?

� OUI � NON

12 - Accepteriez-vous, dans des conditions très strictes, que danscertains quartiers, les droits à construire soient augmentés (hau-teur, occupation des sols) ?

� OUI � NON

13 - Souhaitez-vous que soit envisagée la construction de nouveauxquartiers en périphérie ?

� OUI � NON

14 - Souhaitez-vous un effort accru en faveur des logements sociaux ?

� OUI � NON

15 - Estimez-vous nécessaire de développer des programmes dʼac-cession sociale à la propriété ?

� OUI � NON

Page 12: LA VIE DES BIARROTS

12 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ LE FORUM

Il y a quinze ans,

la ZPPAUPL

orsqu’elle est créée en 1995-96, la Zone de Protection du Patrimoine Ar-chitectural Urbain et Paysager (ZPPAUP) est l’une des mesures pharesd’un projet urbain qui introduit une dimension culturelle de l’espace. La

révision du plan d’occupation des sols ( POS ) s’accompagne d’ un inventairedes bâtiments qui classe 837 immeubles dans la zone de protection ( 7 autitre des monuments historiques, 230 villas protégées et 600 constructionsprésentant une architecture intéressante) et fixe les priorités de la politiqued’urbanisme qui définit le patrimoine bâti et paysager de la station comme uneréférence identitaire. Cette politique municipale est bien accueillie par la po-

pulation, très attachée à l’histoire et à la valorisation du site. A cette date, iln’existe pas de spéculation foncière et immobilière comparables à celles dudébut des années 2000 et la demande en logements est encore maîtrisable. Quinze ans après sa mise en place, la ZPPAUP a atteint son but. On peut enjuger par l’écho très favorable que la presse nationale et internationale ac-corde à l’éclectisme du patrimoine immobilier de Biarritz ou encore à la qua-lité de vie reconnue de façon générale par la population. Dans le même temps,la ZPPAUP n’a pas empêché la municipalité de réaliser des programmes d’ur-banisme ambitieux dans la zone classée, programmes destinés à embellir laville. Néanmoins, le dispositif atteint ses limites face à la demande accrue delogements, sa logique étant à cet égard contraire à celle d’une extension ducadre bâti. Or, en ces temps de difficultés économiques, la réglementation ri-goureuse que le dispositif impose aux propriétaires des bâtiments protégésainsi qu’à l’aménagement des zones classées soulèvent quelques réflexions.La principale concerne l’assouplissement des exigences de réglementationqu’elle impose pour répondre, au cas par cas, aux attentes locatives de la po-pulation. En d’autres termes, comment conserver cette qualité environne-mentale qu’assure la ZPPAUP tout en satisfaisant dans la zone protégée unedemande sociale forte qui s’articule autour de l’un des droits les plus fonda-mentaux, celui de se loger ? La ZPPAUP ne saurait être remise en questionmais les contraintes qu’elle impose en matière de logement et de construc-tion dans la zone classée méritent des aménagements sous l’arbitrage despouvoirs publics. Cette « actualisation » de la ZPPAUP en ferait un outil mo-derne de gestion du territoire qui associerait une véritable dimension socialeà la protection de l’environnement et à la qualité de vie des habitants.

Alain PUYAU

La récente vente de la SOGICOBA à l’opérateur ERILIA a suscité des po-lémiques partisanes et un battage médiatique bien disproportionné àl’enjeu d’une telle opération.

De quoi s’agit il en réalité, sinon de constater que la SOGICOBA n’a plus lataille nécessaire a une poursuite efficace de ses activités de constructeur et debailleur social.Cette situation est tout à fait banale dans le monde des acteurs du logementsocial en France : il y a de nombreuses années que la course à la taille critiqueest menée sur tout le territoire et s’est soldée par la fusion de dizaines d’opé-rateurs.

Il est de fait qu’aujourd’hui dans le domaine du logement social, comme danstous les autres il est de saine gestion de rechercher systématiquement deséconomies d’échelles.Pour être un opérateur de logement social efficace, la bonne volonté et le soucisocial sont certes nécessaires, mais pas suffisants.

C’est particulièrement le cas pour les investissements dans de nouveaux pro-jets, ou il faut non seulement disposer des fonds propres requis pour l’équili-bre des opérations, mais aussi des équipes techniques adaptées. On ne peutconstituer de telles équipes que si le volume des opérations et leur nombre lejustifient. Au total l’adossement de la SOGICOBA à ERILIA est une décision de bonnegestion, analogue a celles prises partout ailleurs et en rien nuisible aux occu-pants actuels et futurs des logements.

George Casenave

Le patrimoine protégé par la ZPPAUP.

Des logements pour les Barriots.

ERILIA : Une décision de bonne gestion

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A VENIR

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A VENIR

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A VENIR

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16 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ LE FORUM

Notre forum sur les transports urbains a particulièrement intéressé lesBiarrots. Vous êtes en effet nombreux à nous avoir répondu, environ 300dont une large majorité par internet.

Des commentaires pertinents, sur les déplacements dans Biarritz mais égale-ment sur le BAB, indiquent bien l’importance du sujet et la préoccupation denos concitoyens, à court et plus long termes sur la mobilité urbaine et toutesles difficultés qui en découle.

La voiture encore et toujoursLes déplacements dans Biarritz intra muros se font principalement à pied(50%) mais la voiture est toujours le moyen de déplacement privilégié en par-ticulier pour faire les courses. Les parkings souterrains sont moyennement uti-lisés, les places en surface (horodateurs) restent le stationnement que vousutilisez le plus souvent avec les abonnements de zones qui connaissent uncertain succès.

Les piétons inquietsBeaucoup d’entre vous qui circulent à pied en ville se plaignent du stationne-ment sauvage des véhicules sur les trottoirs, c’est un problème récurrent es-sentiellement lié au manque de civisme des automobilistes et qui demandeune surveillance policière accrue.

Assurer le confort, la sécurité, la continuité et la convivialité des itinéraires pié-tons passe, inévitablement par l’aménagement des trottoirs et des passagesprotégés.

Le chronobuscontesté et appréciéVous êtes très nombreux à vous déplacer sur le BAB, 48% pour faire les courseset 38% pour les loisirs.Le chronobus, ligne en site propre, est encore peu connu et emprunté (5%)mais beaucoup d’entre vous jugent que ce mode de transport qui vise à réduirele temps de parcours moyen des bus, est une bonne expérience. Pour vous, non seulement il faut maintenir le chronobus mais il faut aussiétendre son parcours et développer son usage.

En revanche la diminution de l’espace urbain dévolu à la voiture, qui est laconséquence directe de ce nouveau mode de déplacement, ne vous satisfaitpas. Vous dénoncez les « bouchons » et donc effet inverse de l’objectif visé parcette opération, plus de pollution donc plus d’émission de gaz à effet de serre.

Les vélos : l’avenir de Biarritz ?68% d’entre vous considèrent que le vélo est un mode de transport qui doitse développer.La continuité des itinéraires cyclables et leur cohérence, la rapidité, la sécuritéet le jalonnement de ces itinéraires sont des conditions essentielles pour en-courager l’usage du vélo en ville.Pour vous une chose est claire, la diminution de la vitesse est le principal fac-teur d’une politique cyclable, mais celle-ci n’est effective que si on a recourtaux aménagements de type « zone 30 » avec des dispositifs de ralentisse-ment qui sont autant d’outils mis à la disposition des villes.Le prêt de vélo gratuit est un succès, il fait des émules un peu partout en Franceet chez nos voisins angloys ce sont plus de 5000 personnes qui ont empruntél’été dernier les bicyclettes pour se déplacer.L’expérience pourrait être tentée à Biarritz malgré une configuration très dif-férente de notre voierie.

La navette plébiscitée

Les chiffres du sondage nous incitentà réfléchir sur des projets de déve-loppement de ce mode de transportdoux, en particulier pour desservirdes sites comme la Côte des Basquesoù le stationnement est déficient,

mais aussi le futur parking d’Iraty qui tiendra lieu, en haute saison, de parkingde délestage et pourquoi pas une liaison de navette avec la gare de la Né-gresse pour faire un lien avec le rail.

Le topo : l’avenirVous êtes à 98% favorables à ce TER qui pour-rait être conçu sur le modèle espagnol et quirelierait Hendaye au BAB. Dans l’attente, vousespérez des TER plus confortables et fonction-nels, aux cadences plus fréquentes et aux ho-raires plus adaptés. Et comme nous, vouspensez que le Conseil Régional doit faire rat-traper son retard à l’Aquitaine .

En conclusion, des réponses concrètes et beaucoup d’attentes : la questiondes déplacements urbains sera, à n’en pas douter, au cœur des prochains dé-bats municipaux.Notre ligne de conduite y sera claire : aller résolument vers des moyens di-versifiés et performants de déplacement sans tordre le cou au bon sens.

Martine SarniguetAdjointe au Maire

Chargée de la réglementation

Le transporturbain au cœurdes débats

Dossier préparé par : Martine SARNIGUETet Nathalie MOTSCH

Martine SARNIGUET

Le Chronobus

La navette

Le Topo

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17 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ LE FORUM

Transports urbains : les résultats

Comment vous déplacez vous dans Biarritz ?- à pied : 50 %- en deux-roues : 4%- en voiture : 35 %- en autobus : 3%- en navette : 8 %

Souhaiteriez-vous changer de mode de déplacement ?

- oui : 48 % (raisons évoquées à 98 % : pollution /bruit)- non : 52 %

Si vous utilisez votre voiture comme mode detransport :Quel stationnement utilisez-vous ?

- Les parkings souterrains : 30%- Les places de surface : 60 %- Les places gratuites : 10 %

Pour éviter les problèmes de stationnement, laisseriez-vous votre voi-ture dans un parking de délestage en périphérie ?

- oui : 78 %- non : 22 %

Dans les cas où vous utilisez les places gratuites en périphérie, est-ceque vous utilisez la navette gratuite pour accéder au centre ville ?

- oui : 85 %- non : 15 %

Si vous utilisez la navette gratuite commemode de transport :Trouvez-vous le circuit adapté :

- oui : 75 %- non : 25 %

Est ce que les horaires de la navette sont satisfaisants :

- oui : 60 %- non : 40 % (attente jugée trop longue dans 95 % des cas)

Quels seraient, pour vous, les lieux importants à desservir ?

- Gare : 30%- Clinique : 30%- Halle dʼIraty : 5%- Cité de lʼocéan : 5%- Aéroport : 30%

Si vous utilisez un vélo comme mode detransport :Etes-vous satisfait de ce mode de transport à Biarritz :

- oui : 5%- non : 95 %

Vous considérez-vous en sécurité en vélo à Biarritz ?

- oui : 3%- non : 97 %

Quelles sont vos attentes concernant le réseau de pistes cyclables ?

- 72 % des réponses plébiscitent la création dʼun réseau routierde pistes cyclables.

Considérez-vous que le vélo est un mode de transport qui doit se dé-velopper ?

- oui : 68 %- non : 32%

Vous déplacez vous sur le BAB ?

- pour raisons professionnelles : 14 %- pour vos loisirs : 38 %- pour faire vos courses : 48%

Lorsque vous vous déplacez sur le BAB, quelque que soit la raisonde votre déplacement, quels modes de transport utilisez-vous ?

- Voiture : 88 %- Bus : 6%- Chronobus : 5%- Deux-roues motorisées : 1%- Vélo : 0

Concernant la nouvelle ligne en site propre « Chronobus » ?Que pensez-vous de ce mode de transport plus écologique ?

- 89 % des réponses ignorent lʼexistence du chronobus.

Utiliseriez-vous, sʼil existait, pour vos déplacements dans lʼagglomé-ration littorale, un train conçu sur le modèle dʼEuskaltrain en Guipus-coa « le topo » et qui relierait Hendaye au B.AB ?

- oui : 98 %- non : 2%

298 Réponses : 247 Internet, 51 Papiers.

Page 18: LA VIE DES BIARROTS

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19 • Biarritz

LA VIE DE LA CITÉ UN CLUB, UNE VILLE

Aupa BO

Quels souvenirs l’élu que je suis gardera de cette finale de la couped’Europe au stade de France ?

Bien sûr l’essai de la 74ème minute qui redonna espoir à nos supportersmais aussi la vaillance de nos joueurs en défense, qui maintint le suspensejusqu’au bout…Le souvenir également, plus douloureux celui-là, de la domination incon-testable de la mêlée toulousaine…là, où très souvent se gagnent les matchs.Le souvenir enfin et surtout de la marée rouge et blanche au stade deFrance comme dans les rues de Biarritz le jour du match et le lendemainpour la réception des héros malheureux.

Qu’une ville de la taille de Biarritz fasse jeu égal avec une métropolecomme Toulouse prouve à mes yeux deux choses simples :

- le rugby, chez nous, c’est davantage qu’un sport et qu’un sys-tème économique, c’est un élément clé de notre identité parti-cuilère…Un peu comme en Irlande.

- le BOPB rayonne au-delà de notre ville et peut lui aussi prétendreau statut de club du Pays basque.

Biarritz et le BOPB ne sont donc ni une villeni un club à part, sur leur rocher, à distancerespectable du Pays basque, bien aucontraire, ils en sont des éléments consti-tutifs à part entière.

A Biarritz, le BO nous est nécessaire car ilcontribue à l’âme de notre communauté,au lien entre les générations et à l’identitémême de notre cité. Des données qui j’ensuis sûr seront demain au cœur du débatpublic biarrot.

« Il n’y a pas de grand club sans amour »disait à juste titre Serge Blanco, j’ajouteraiqu’il n’y a pas de vraie ville sans passion etle BOPB fait partie de ces acteurs majeursqui chaque année, renforcent au-delà denotre image, la passion que l’on peut porterà notre petite communauté et lui rappel-lent qu’elle puise dans son histoire et uneculture particulière, une identité singulièrequi explique son attractivité et son rayon-nement. Mais nous savons aussi que dansnotre société ces données sont fragiles.

L’uniformatisation est en marche, les transformations sociologiques rédui-sent les repères hérités, l’accélération des mobilités menace la transmis-sion des traditions les plus ancrées. Le rugby lui-même devient affaired’argent, de transfert de recrutement mondialisé.

Loin de moi l’idée de s’inscrire dans la nostalgie d’un passé idéalisé, et en-core moins de ne pas inciter mes concitoyens à l’ouverture et à l’accueil,d’ailleurs au cœur de notre histoire. Mais tout est question d’équilibre… Etnous avons aussi besoin de transmettre des repères et des valeurs.

Pour cela une municipalité a besoin de relais, le BOPB parce qu’il a su dansle monde du rugby professionnalisé doit trouver une place éminente touten restant fidèle à son histoire, à sa ville et à son pays est au premier rangd’entre eux.

Max BRISSON1er adjoint au Maire

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