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    DU MME AUTEUR

    - Vaccination : loverdose ,ditions Dj, 1999, (3e dition).

    - Exercice illgal de la gurison ,Marco Pietteur diteur, 2002

    .

    - Information ou dsinformation ?Guy Trdaniel diteur, 2004.

    - Les Dix Plus Gros Mensonges sur les vaccins ditions Dangles 2005

    .

    - Le Rveil de la conscience,

    avec J. Bousquet, Guy Trdaniel diteur, 2003.

    SSN : 0986-0762

    SBN : 2-7033-0643-1 ditions Dangles,Saint-Jean-de-Braye (France) - 2006 -

    ous droits de traduction, de reproduction etdadaptation rservs pour tous pays

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    LA NOUVELLE DICTATURE

    MDICO-SCIENTIFIQUE

    LEMPRISE DES LOBBIESSUR NOTRE SANT

    Environnement et Sant durables Une collection dirige par Guy Roulier

    SYLVIE SIMON

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    Prface de Philippe DESBROSSES

    LA NOUVELLEDICTATURE

    MDICO-SCIENTIFIQUE

    LEMPRISE DES LOBBIESSUR NOTRE SANT

    SYLVIE SIMON

    18, rue Lavoisier - B.P. 30 03945800 Saint-Jean-de-Brayewww.editions-dangles.com

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    ma nice et lle spirituelle Sophie,qui na jamais css duvrer

    pour le rveil de la conscience.

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    Notre vie nous appartient,notre plante nous appartient encore,et notre monde nous appartiendra

    tant quil trouvera des hommes prts se sacrier pour des valeurs auxquelles ils croient !

    La Vrit est la plus importante de toutes nos valeurs,

    parce que si la Vrit ne survit pas,si nos gouvernements assassinent la Vrit,ils ne respectent pas le cur

    dont font preuve tous ces gensqui ne souhaitent que la Paix et lHarmonie,alors ce nest pas le monde o je suis n !

    Et ce nest certainement pasle monde o je veux mourir !

    Plaidoirie de Jim GARRISON(Procureur amricain qui a enqut

    ur lassassinat de John Kennedy)

    Nous vivons encore de nos joursavec un gouvernement trompeur,

    une presse docile,une corruption et un cynisme dominants !

    Jim GARRISON (1988)

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    L Histoire nest au fond quun ternel recommencement. Les hom-mes, les socits rptent inlassablement les mmes errements, suc-combent aux mmes tentations et sinventent les mmes souffrances.

    Le Moyen- e a connu le despotisme des clercs et lInquisition.

    Notre poque a, semble-t-il, gnr des institutions dogmatiques,corporatistes ou autocratiques pour soumettre toutes plantes, btes ethommes la suprmatie de la Science. Une science de droit divinavec ses c nes et sa turg e, tro tement m r qu e ans es orces politiques et conomiques en place.

    Dans les deux cas, le mcanisme du pouvoir est simple : il utilise la peur pour m eux asseo r sa om nat on. Y compr s a peur u r cu e,

    savamment entretenue dans les foules, par ceux qui font professionde Savoir ! Il suft dinvoquer a preuve sociale qui consiste dire quune chose est juste quand le plus grand nombre y croit... et amarche !

    PRFACE

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    Aujourdhui, ce Savoir, rel ou faux, se traduit en parts de mar-ch, notamment celles des grands laboratoires (les nouveaux sanc-uaires) et celles des multinationales, hydres modernes, mi-cheminentre pratiques lgales et pratiques maeuses.

    Les mcanismes de manipulation nont pas chang. Ils ont pour but dannihiler tout sens critique et toute vellit dindpendance parmi les individus. Ils permettent de mieux exploiter la docilit des populations, maintenues volontairement dans lignorance des chosesessentielles leur vie. Pendant ce temps, des groupes de pression in-contr s peuvent mpun ment cont nuer r pan re es su stancesoxiques de toute nature et corrompre allgrement ceux qui, de prsou de loin, expertisent, autorisent et justient cet tat de chose.

    Le livre de Sylvie Simon dresse un constat terriant de lavance du crime institutionnel dans notre socit.

    Nous savions dj que largent de la drogue reprsente plus duniers du ux des devises et des changes boursiers mondiaux et que,ans elle, le systme bancaire international seffondrerait. En clair, lerac de la drogue est indispensable lquilibre conomique mon-dial. Si lon y ajoute le prix des substances nuisibles notre sant et leaspillage des dpenses darmement (plusieurs millions de dollars par

    jour) justi galement par lquilibre de la terreur, on peut considrer que lconomie dominante dite ibrale est une entreprise de des-ruction au moins gale dans ses mfaits au totalitarisme marxiste quia svi dans les pays de lEst.

    Au regard de ces faits, il apparat urgent pour les citoyens de seapproprier leurs droits et la matrise du sens et de la qualit de leur ie, de crer des groupes de rsistance et des rseaux de dfense pour e protger des dlires et des drives des puissances occultes qui in-uencent les choix politiques dans le monde par leur emprise sur lesouvernements.

    Plus prcisment, il faut se poser la question de lincompatibilitventuelle entre science et dmocratie, entre lois du march etdroits de lHomme, et de labsence de contre-pouvoirs, face aux abusdes systmes.

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    La survie de la plante et le bien-tre de ceux qui la peuplent, hom-mes et btes, passent par des actions courageuses qui ne viendront pas

    den-haut comme on le croit gnralement. Prenons conscienceque nous sommes une tape cruciale dans un dbat de civilisation,qui, si nous ny prenons pas garde, avec les manipulations de toutena ure gntiques, politiques et psychologiques peuven nous ra-mener aux heures les plus sombres de lHistoire.

    Bien sr, je crois au triomphe des forces de lesprit et de lin-telligence qui auront raison de cet obscurantisme moderne, maispargnons-nous des souffrances inutiles gnres par nos attitudescomp a santes, pour ne pas re comp ces, avec e mensonge nst -tut onne .

    Cest grce la perspicacit et au courage de personnes commeSy v e S mon que nous y parv en rons.

    Philippe DESBROSSES Docteur en Sciences de lEnvironnement, Expert-consultant auprs de l U.E. et du Parlement europen,

    rsident du Comit de direction dEcocert, Directeur du Centre Pilote La Ferme de Sainte-Marthe .

    RFACE

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    La science est la plus rcente, la plus agressiveet la plus dogmatique des institutions religieuses.

    Paul FEYRABENDProfesseur de physique Berkeley)

    Ce livre nest pas un rquisitoire contre la science ou la mdecine,mais plutt contre la corruption lie ltat desprit inquitant qui serpand insidieusement dans le monde scientique, avec laide dumonde politique, et qui a dj t la cause de nombreux scandales.Ces derniers sont trop rarement rvls et toujours de manire iso-e pour que le public prenne conscience du mensonge institutionnelqui rgne dans le monde et particulirement en France.

    Appartenant au systme, les chercheurs qui dnoncent les drives

    actuelles de certains de leurs pairs sont dofce mis sur des voies dearage ou privs de nancement, et les mdecins encourent lexclusiondu conseil de lordre. Ce sont eux mdecins, scientiques, physiciensou biologistes qui mont encourage crire ce livre.

    VERTISSEMENT

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    Sa premire version a t rdige en 1996 et, depuis sa parution,nous aurions pu esprer un assainissement de la situation, or il nenest rien ! Non seulement la dgradation se poursuit, mais elle sembleaccentuer. Et, comme le dit si bien Milan Kundera : tre moderne,

    cest tre lalli de ses propres fossoyeurs. Certains lecteurs pourront penser que je me rpte en publiant une

    nouvelle dition de cet ouvrage, mais ce nest pas le cas. Cest prsentun ouvrage nouveau car jai retir de la premire version la plupartdes textes, soit parce quils ne sont plus dactualit ou que je les aionguement dvelopps entre-temps dans de prcdents ouvrages. Jees a remp ac s par e nouve es n ormat ons, tr s nom reuses et toutauss nqu tantes, ma s rarement connues u gran pu c tant onnopacit de notre systme de sant, les dissimulations des laboratoires,e laxisme et lincurie de nos pouvoirs publics, sinon leur complicitavec des scientiques inconscients. Jai cependant gard certains passages et le titre, car il rsume parfaitement la situation actuelle :

    es politiques sont les otages des laboratoires qui sont les vritablesdictateurs du monde moderne.Pour certains scandales, il ma sembl important de faire le point avec

    e recul acquis prsent. Les Franais ont la mmoire courte et il est bon de rappeler ceux qui lauraient oubli que certains responsablesde vues qui ont cot des vies humaines sont toujours en place.Quant ceux qui sont, pour linstant, carts du pouvoir par les jeuxlectoraux, ils nont quun dsir : retrouver un jour ce pouvoir donte got semble exquis. Comme le disait Napolon : Jai got ducommandement et je ne saurais y renoncer. Tant pis pour ceux quien feront les frais, quelques morts ou accidents de temps en tempsont ngligeables par rapport la bonne marche de la politique et deconomie. Toutefois, il est salutaire de dnoncer sans relche ces

    pratiques honteuses.

    Pour illustrer quel point ce livre est gnant pour certains pouvoirs, particulirement le lobby pharmaceutique Big Pharma commeon lappelle dans les pays anglo-saxons il est utile de signaler auecteur quil devait sortir aux ditions du Rocher en septembre 2005.

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    Or cette maison a t vendue au laboratoire Pierre Fabre durant ltet, malgr un contrat en bonne et due forme et une avance dj verse la commande, la nouvelle direction a refus de le publier. On peutes comprendre tant donn la teneur de louvrage, mais il ny a que lavrit qui blesse. Ce nest pas la premire ni sans doute la dernire foisque de puissants groupes industriels achtent une maison ddition,moyen bien simple dtouffer linformation.

    AVERTISSEMENT

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    ous vivons une poque o la science rgne en matre tout puissant et gre nos existences. Les scientiques sont consid-rs comme nos nouveaux matres penser et lune des ambitions

    de la science exprimentale est de dominer la nature en palliant ses mperfections.Dans un systme dmocratique, tout devrait tre soumis la d-

    cision des citoyens, mais ni les lus ni les gouvernements ne sont enmesure de discuter les ukases des dcideurs de la science qui restentdonc la fois juges et partis.

    Le Dr Benjamin Rush, mdecin de George Washington et signataire

    de la Dclaration dIndpendance des tats-Unis en 1776, avait pr-venu : moins que nous nincluions la libert thrapeutique dansotre Constitution, la mdecine installera un jour une dictature queous sommes incapables de concevoir pour le moment.

    NOTRE FOI EN LA SCIENCE

    CHAPITRE I

    Dans un monde o chacun triche,cest lhomme vrai qui fait gure de charlatan.

    Andr GIDE

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    Rvolts par certaines pratiques scientiques, dauthentiquesavants staient dj runis en 1988 pour faire une dclaration qui

    fut publie dans le journal anglais Nature(333, 390, 1988) et reprisedans e Mondedu 19 mars 1988 : Le dsir de connatre le mondeest aujourdhui dbord par le besoin de lexploiter. La productiondes connaissances scientiques et des innovations est largement priseen charge par des institutions buts technologiques. La recherche,uelle soit dite fondamentale ou applique , est oriente par

    des choix conomiques, sociaux, sanitaires ou militaires.

    e chercheur ne peut ignorer cette orientation, et la socit est en droit de la juger. Fonctionnant sur le mode rductionniste, [...] La science fait courir des risques graves lenvironnement, aux peupleset aux individus. [...] Lidentication de la production scientique au progrs, et mme au bonheur, est largement une mystication.

    Ce texte, rdig bien avant les nombreux scandales rcents, est parfaitement prmonitoire et dnonce les lacunes des disciplines

    cientiques qui, dfaut de tout comprendre, prtendent tout ettre en lumire. Chacune de ces disciplines ne connat que ce

    qui la concerne, et ignore ce que dautres ont dcouvert par des voiesdiffrentes. Il est stupant de voir quel point, forts de leurs titresuniversitaires, certains scientiques se permettent de dire nimportequoi sur des sujets quils ignorent visiblement.

    La dclaration publie dans Nature poursuit sa condamnation dunecertaine science premptoire, totalement dnue de conscience, qui seefuse dadmettre tout ce qui la dpasse, comme elle refuse dadmettrees propres erreurs et ses limites. u nom de la vrit scientique, la

    vie est rduite ses aspects mesurables. La spcialisation de plus en plus troite des chercheurs encourage leur myopie quant leur fonc-tion dans la socit et cre des cloisons tanches entre les disciplines scientiques. Il est certes difcile de revenir sur les acquis technolo- giques, aboutissement des activits scientiques, et qui conduisent a cration de nouveaux besoins selon une spirale industrielle que ne

    atrisent ni les chercheurs ni les consommateurs. Le lecteur trouvera en n douvrage la liste des signataires (A).

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    Dj le 17 mars 1967, dans une interview deAlsace,le Pr. Lpine,de Acadmie des sciences et de lAcadmie de mdecine , sinqui-tait et afrmait : Nous sommes des apprentis sorciers.

    Les scientiques savent prsent comment modier le gnomehumain, ouvrant la porte aux dlires les plus fous qui peuvent, sous prtexte deugnisme, entraner de terribles catastrophes. En devenantcapables de modier non seulement le patrimoine gntique dunsujet, mais aussi celui de ses descendants, on pourrait amliorer espce humaine. Cette possibilit deugnisme risque de dboucher sur es perspect ves terr antes. On est proc e es exp r ences ecerta ns naz s, te e ameux Dr Menge e. Pour nstant, ces prat quessont interdites par la convention europenne, mais, travers quelques publications, on sent poindre chez certains scientiques une inquitanteenvie de recrer une race suprieure et, malgr la position ferme duComit international de biothique sur la prise de brevets sur le gnomehumain, on se demande si certains ne se laisseront pas inuencer un

    jour par les intrts nanciers colossaux que reprsente le march dea gntique. Nous devrions galement nous proccuper du sort des malades qui

    servent de cobayes dans le cadre de la recherche gntique et que lecorps mdical a tendance considrer comme du atriel humainqui lui appartiendrait. Un rapport, publi en 1983 aux tats-Unis par Ofce of Technology Assessment rvlait que dix-huit entreprisesamricaines avaient pratiqu des tests gntiques pour slectionner eurs employs sous le prtexte dune prvention des maladies dutravail et que cinquante-neuf autres se prparaient en faire autant.Depuis, ces entreprises ont fait cole.

    Au cours des dernires annes, les nanotechnologies ont accomplide spectaculaires progrs. Dsormais, grce des micropuces instal-es dans le corps humain au cours de nimporte quel acte chirurgical,l est possible de connatre bien des choses sur cet humain et de lesuivre la trace. En janvier 2001, le prsident Bill Clinton a lanc la ational Nanotechnology Initiative, et le Congrs a approuv le budget initial de 450 millions de dollars, puis celui de 700 millions

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    de dollars en 2003. La Darpa (Defense Advanced Research Projectgency) a, pour sa part, investi des centaines de millions de dollars

    dans cette recherche qui concerne aussi larmement.En 2002, la puce informatique ery Chip, de la compagnie ADS

    (Applied Digital Solutions , a obtenu lapprobation des autorits am-icaines. On peut prsent limplanter sous la peau de tout individu

    que lon veut surveiller : enfant, malade, vieillard snile, prisonnier ouilitaire. Certains se rjouissent de ce progrs sans imaginer que

    cette nouvelle technologie risque de porter atteinte la vie prive des porteurs de puces, en transmettant leur insu des informations trs personne es. Le pr x No e e c m e R c ar Sma ey est me que e

    ve oppement es nanotec no og es concerne intrt suprieur de la nation amricaine, car elles sappliquent tous les secteurs de laie conomique et sociale, y compris celui de larmement.

    Depuis longtemps dj, les puces sont utilises par la mdecine v-rinaire pour identier des milliers danimaux travers la plante,ais cette surveillance ne stait pas encore tendue ltre humain. lheure de la mondialisation, on peut craindre que, peu peu,

    homme ne devienne un produit manufactur avec tout ce que cettednition implique. Soumis la loi du prot, les gouvernements nousmposent une socit dans laquelle certains scientiques munis de

    pouvoirs mais dpourvus de conscience comme nous le verrons plusoin nhsitent pas transformer ltre humain en une marchandisequon peut impunment vendre, acheter ou simplement jeter suivantes besoins.

    Expressdu 11 octobre 1990 sinquitait : Il sera bientt possiblede dpister tout et nimporte quoi. Comment ces informations crucia-es seront-elles utilises ? [...] Doit-on laisser faire les scientiques outablir des garde-fous ? Le Pr. Daniel Cohen, du Centre dtudes du polymorphisme humain, estime que : cest la socit de dcider, et pour cela, il faut quelle soit informe. Ce qui est loin dtre le cas.

    Quant aux greffes dorganes, elles ont engendr un commerce ducorps humain ; on retrouve des cadavres mais aussi des vivants, en-fants ou adultes, privs de certains organes. En voulant se substituer

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    au Crateur, lhomme ne connat plus ses limites et entrane, ds lors,de nombreux abus de toute sorte.

    Dans un autre domaine, pendant des annes et avec de nombreusescomplicits, on a inocul du sang contamin des patients qui ont pay de leur vie ces avures des pouvoirs politiques et mdicaux.Aucun des vritables responsables na t sanctionn pour ces dlits,except quelques rares boucs missaires.

    Lors de laccident de Tchernobyl, sans crainte du ridicule, les pou-voirs publics nous ont certi que le nuage radioactif avait bien voulucontourner les frontires de notre pays et polluer dautres contres. Etnous continuons dobir ces irresponsables !

    Ces mmes pouvoirs ne pouvaient ignorer les risques engendrs par a nourriture des animaux, notamment leurs ingestions dhormones.

    Nanmoins, tout le monde sest tu pendant des annes. Depuis 1986,es Anglais savaient que leurs vaches et leurs produits taient contami-ns mais ils ont cart de lactualit tous les chercheurs perturbateursqui tiraient la sonnette dalarme. Pendant deux ans, sciemment, ils ontcontinu dexporter les abats de bufs contamins, interdits la ventedans leur propre pays. Ds 1989, les tats-Unis et lURSS avaient boycott limportation de viande et produits drivs des bufs britan-niques, mais pas la France. La Manche, comme la ligne Maginot pour chernobyl, nous prservait de la contamination. prsent, les scandales sont trop nombreux et nos concitoyens en

    ont visiblement assez dtre pris pour des imbciles par tous ceux quidtiennent un pouvoir et en protent impunment. Ce sont ces mmesmenteurs et criminels qui srigent en juges pour sanctionner ceux quise permettent de dnoncer ces pratiques. Il est pourtant grand temps dees divulguer car, comme le disait si bien le biologiste Jean Rostand : obligation de subir nous donne le droit de savoir.

    outefois, si notre socit est loin dtre informe, les scienti-ques eux-mmes ne le sont pas de manire systmatique. Dabord parce quils ignorent souvent ce qui ne relve pas de leur strict do-maine dinvestigation, ensuite parce quils nont pas toujours, dansce m me oma ne, une v s on un voque e a r a t . Les o og stes

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    eux-m es ne parviennent pas se mettre daccord sur le commence-ent de la vie et sa n. Quand lembryon devient-il humain ? Quand

    a mort coupe-t-elle vraiment le l de la vie ? Est-ce le cerveau ou lecur qui dtermine cette vie ?

    Ce ne sont pas tellement les crimes de la science au vritable sensdu mot quil faut craindre, car tout scientique consciencieux se posedes questions dthique chaque moment, mais plutt les crimes du pouvoir sous le couvert de la science.

    Rita Levi Montalcini (prix Nobel de mdecine) avouait danse G-raliste : a recherche est un milieu redoutable 1. Dautant plusedoutable que les divergences entre la science et lthique sampli-ent cause du prot et des besoins conomiques. notre poque,es hommes sont surtout considrs comme des consommateurs quilfaut inciter consommer toujours plus en les accablant de publicits.Comme le reconnaissait rcemment et sans honte le directeur dunechane de tlvision, limportant est dendormir lauditeur an quilachte ce quon dsire lui vendre. En outre, la science privilgie pluttes recherches qui ne perturbent pas trop le consensus scientique. Or,e propre de la science devrait tre de pouvoir sans cesse remettre enquestion des ides reues.

    Jacqueline Bousquet, biologiste, chercheur honoraire au CNRS, ex- plique les errements de la science dune faon tout fait originale,

    ais qui devrait veiller bien des consciences. Pour elle, notre conti-nuum despace-temps est constitu dondes lectromagntiques donte vecteur est le photon, la fois onde et particule. Linformation estoujours disponible, mais les rcepteurs ne sont pas toujours en phaseet ne peuvent donc pas capter linformation, car un tre ne peut conce-oir que ce qui est son niveau vibratoire.

    a science est un outil et, comme tel, susceptible de perfectionne-ent ; en fait, elle volue en mme temps quvoluent les rcepteurs

    crbraux des scientiques. Notre science actuelle est devenue tel-ement rductionniste que des pans entiers de la ralit ont t sup-

    1 - N 607, 16 mai 1995.

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    prims sous prtexte que lintelligentsia qui dirige le systme est in-capable de les intgrer (comme une information dans un ordinateur).

    ela dpasse leur structure. La ralit nest pas rductible ce que peuvent concevoir les hommes en fonction de leur volution. Elle est. Dcouvrir lerreur et quelle est cette erreur, voil lobjectif.

    e Monde diplomatiquedaot 1996 a publi un article de DenisDuclos, sociologue et directeur de recherche au CNRS, sous le titre : Autophagie, grande menace de la n du sicle. Ce chercheur explique que la caractristique majeure de notre systme est bien cellee se manger so -m me , pu squ pousse e p us en p us es so-

    cits sentredvorer. Les entreprises sabsorbent les unes les autres,es marchs se croquent entre eux, et les syndicats en sont rduits demander le partage de lemploi. De leur ct, les citoyens subissent sous forme de pollution gnralise et de tragiques pandmies les con- squences de ce recyclage devenu fou, ultime phase de la vieille loi du prot.

    La situation nest pas meilleure aux tats-Unis o de nombreuxscientiques constatent quaucun secteur nchappe aux stratgies in-dustrielles, et les universits amricaines sont inltres par les intrts privs. a science est vendre et, pour certains de ses secteurs, djvendue , dclarait en 1989 Al Mayerhoff, avocat du Natural Resour-ces Defense Council , association de consommateurs. prsent, dansce pays, tous les secteurs sont touchs.

    Ds 1983, la communaut scientique amricaine a connu uneexplosion de scandales mdicaux au point que le congrs annuel deAssociation amricaine pour le progrs des sciences avait choisicomme thme de dbat : La fraude et le secret : prils jumeaux de lascience . Depuis cette poque, la fraude sest amplie, les scandalesse sont multiplis. Les scientiques qui mentent ne sont jamaiscondamns et lorsque les lobbies pharmaceutiques qui les protgentsont contraints payer une amende, elle est de trs loin infrieure au bnce engendr grce ces mensonges. Cette situation na doncaucune raison de samliorer et la gangrne stend sans quon puisseenrayer.

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    En France, en avril 1996, le magazineSciences Enjeux Sant2 nousignalait que le CNRS avait restreint les crdits accords aux units

    de recherche an de faire ponger par ses laboratoires son dcit dequatre-vingt-dix millions. Si bien quun bon millier de chercheurs fu-ent laisss sans le sou et rduits au chmage technique. Assurant lin-rim de la direction gnrale de cet organisme, M. Tambourin, alorsdirecteur du dpartement du CNRS qui nance lexprimentation ani-

    a e, a c ar au su et e a compta t e a ma son : I aut treclair : nous avons t un peu lgers, pas assez vigilants. Sur les

    douze milliards alors allous par ltat, trois taient sous la respon-abilit de ce dilettante qui reconnat avoir t un peu lger ; onest en droit de se demander jusquo peut aller cette lgret dans undomaine aussi important que la recherche.

    De nos jours, les dirigeants politiques et scientiques ainsi que lesrusts industriels ne se soucient pas le moins du monde des cons-quences plus ou moins long terme de leurs dcisions, et les enjeux

    conomiques actuels les incitent sacrier lhomme sur lautel du pro-t. Mais la plupart des citoyens en sont encore inconscients malgrmergence de multiples scandales et se trouvent incapables de rali-er quils sont lenjeu dune lutte qui dpasse, de loin, le domaine dea vache folle ou du sang contamin.

    Dans son ouvrageHomme occult, Michel Schiff, physicien des particules lmentaires, chercheur au CNRS et lInserm, dnonaite savoir des experts qui est oin dtre aussi sr quils ont tendance le croire, et nous le faire croire ainsi que la vision morceledes connaissances : a direction dune arme de chercheurs, munisdinstruments coteux tels que des ordinateurs gants, peut fausser leugement quant la pertinence dun objet de recherche.

    - Publi par lassociation Pro- nima.

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    CHAPITRE II

    Celui qui ne gueule pas la vritlorsquil connat la vrit

    se fait le complice des menteurs et des faussaires.

    Charles PEGUY

    C haque jour, nous apprenons quune information considrecomme recevable pendant trs longtemps tait errone. Daprs le philosophe Karl Popper, qui se rclame de la tradition de Kant etde Voltaire, Ce qui est scientique est ce dont la fausset peut-tredmontre , la diffrence du dogme qui refuse de cder lexp-rience. Rpondant aux questions de Guy Sorman, Karl Popper con-seillait : efusez la fragmentation des connaissances, pensez tout,e vous laissez pas noyer par la monte des informations, repousseze dsenchantement de lOccident et le pessimisme historique, puis-ue vous avez la chance de vivre en cette n du XX sicle ! Ne soyez

    dupes de rien, ni des modes, ni du terrorisme intellectuel, ni de lar- gent, ni du pouvoir. Apprenez distinguer toujours et partout le Vraidu Faux . Cette distinction nest pas aussi simple quelle le parat.

    3 Les Vrais Penseurs de notre temps, Fayard, 1989.

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    Lexprimentation scientique est elle-mme une technique de mani- pulation. Le savoir actuel des scientiques est prsent concentr dansdes banques de donnes gres par des ordinateurs et la dispositionde pouvoirs manipulateurs, quils soient conomiques ou politiques.

    Dans son ouvrageScience avec conscience, Edgar Morin, directeur de recherche au CNRS, constate que lavance des certitudes scien-tiques ne va nullement dans le sens dune grande certitude . Il penseque lobjectivit nest pas une qualit propre aux esprits scientiques.

    Le Collge de la prvention des risques technologiques, instancenterministrielle charge dvaluer en toute indpendance les risquesis lindustrie et aux technologies nouvelles, a t malencontreu-ement ferm le 21 mars 1996 alors quclataient de trop nombreuxcandales. moins que cela ne soit justement en raison de ces scan-a es que e Co ge ne pouva t p us ta re. Jean-Jacques Sa omon, son

    ancien prsident, a alors dclar en mai 1996 : Depuis plus dun an,ous ne pouvions plus dlibrer. Quatre membres taient absents et n nouveau prsident devait tre nomm par Alain Jupp, qui nen aien fait, invoquant des raisons conomiques. Cest par le Journal

    ofciel que les membres de ce collge ont appris la suppression de cetorganisme sans avertissement pralable, sans consultation ni exposdes motifs .

    Je vous fais voir lenvers des vnements, que lHistoire ne montre pas , disait de son temps Chateaubriand dans sesmoires doutre-tombe. Rien na chang et lhistoire ofcielle ne montre que ce quine dtriore pas limage des hommes qui lillustrent. lpoque oJacques Monod expliquait que linformation ne peut circuler que dansun seul sens, du noyau vers le cytoplasme cellulaire, Howard Temindmontrait que linformation pouvait suivre le chemin inverse. Cetteafrmation ne correspondant nullement au dogme de lpoque, Teminfut renvoy de son universit et perdit ses crdits. Mais, quatre ans plusard, ses travaux furent rcompenss par le prix Nobel. Malheureuse-ent, les nombreux cas dinjustice et derreurs se terminent rarement

    4 Science et avenir N o 591.

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    de si heureuse faon, considrant que la science nie tout ce quellene peut expliquer et soppose farouchement toute dcouverte qui pourrait bousculer ses dogmes. Ainsi, avant Temin, Mirko Beljanskiavait dmontr lexistence dune transcriptase inverse bactrienne quiconfrerait une action antivirale et lavait publie dans lesComptesendus de lAcadmie des sciences. Mais comme Jacques Monod af-

    rmait quune telle enzyme ne pouvait exister, le poids du prix Nobelemporta sur lafrmation dun contestataire. On ne contredit pas un

    pr x No e . Auss , a a u atten re 17 ans pour que cette couverte

    soit rvle au public, lorsque H. M. Temin a reconnu lantriorit deMirko Beljanski dans une rtrocitation parue dans le journal an-lais ature 5.

    Il est vident que chaque fois quune ide nouvelle met endanger un systme de pense depuis longtemps tabli sur le planscientique, elle dclenche une forte et immdiate raction de re- jet. Jai cit dans deux prcdents ouvrages de nombreux cas qui

    llustrent cet tat desprit, lequel transforme, du jour au lendemain,dauthentiques savants en parias.De tout temps et dans tous les pays, avec la complicit des pouvoirs

    en place, on a brim ceux qui osaient se dmarquer de la pense clas-sique. Dj en 1887, Lord Acton dnonait cette corruption dans uneettre adresse larchevque Mandell Creighton : e pouvoir tend corrompre, mais le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grandsommes sont, pour la plupart, toujours de mauvais hommes.

    Depuis deux cents ans quHahnemann a mis au point lhomopathieet que de nombreux mdecins lutilisent et constatent ses effets bn-ques, a m ec ne o c e e re use e a reconna tre sous e pr texte

    quaprs de multiples dilutions, il ne reste plus de substance active,

    ni traces de molcules dans le produit. Dans la plupart des pays de laUnion Europenne, la mdecine homopathique est pourtant parfai-5 - Volume 342 du 7 dcembre 1989.6 Information ou dsin ormation ?,Gu trdaniel diteur, 2004 et Exercice illgal de laurison, ditions Marco Pietteur, 2002.

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    ement reconnue, mais en France, dans les meilleurs cas, la mdecineofcielle ne reconnat quun effet placebo lhomopathie.

    Cependant, quatre chercheurs, issus de disciplines scientiquesaussi diffrentes que la physique et les mathmatiques, sont parve-nus dmontrer la validit des hautes dilutions homopathiques. Pen-dant dix ans, sans nancement des laboratoires et simplement pour amour de la science, ils ont observ et mesur les rayonnements

    bta mis par les solutions homopathiques. Ils ont publi leurs tra-aux en cent soixante pages7 et leurs thories ouvrent enn la porte

    une nouvelle approche des tres vivants. Lorsque la matire disparat,e e a sse ce que es auteurs ont appe un trou anc par oppos -on au trou no r ans eque a mat re est superdense. Cecmplique que, pour tout niveau de dilution, des ondes rmanentes denature neutronique sont cres et rorganisent la structure du solvant.

    insi, une solution dilue dynamise contiendrait des ondes rma-nentes en quantit proportionnelle la densit de matire ayant dis-

    paru et dont la frquence est caractristique de cette matire. Ce neerait pas la molcule chimique qui produirait un effet, mais le signalumineux quelle envoie aux cellules malades. Ce signal lumineux

    possderait une frquence qui lui permettrait dagir sur lADN. Ainsi,homopathie aurait une action physique et non chimique sur les cel-ules, ce qui expliquerait son effet dautant plus fort que les principesactifs diminuent.

    Commentaire du professeur de biologie Dominique Padirac : Sil e reste que de leau dans une dilution en 12 CH, cette eau est por-teuse de rels pouvoirs observs au compteur de radioactivit, et lasonance magntique nuclaire, les solutions homopathiques met-

    tent des rayonnements bta caractristiques. Cette thorie permetdexpliquer et dinscrire dans le corpus des sciences le mode dactiondes dilutions homopathiques.

    - Thories des hautes dilutions et aspects exprimentaux, ditions Polytechnica, 1996.

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    On aurait pu esprer que la nouvelle serait une premire mondialeet amorcerait une rvolution capable de bouleverser la mdecine clas-sique uniquement fonde sur la chimie. Hlas, il nen est rien. Enoctobre 2004, huit ans plus tard, lAcadmie de Mdecine rclamaitarrt du remboursement des prparations homopathiques sous le

    pr texte que homopathie est une mthode imagine il y a deux sicles, partir da priori conceptuels dnus de fondement scienti- que. Elle a vcu jusqu maintenant comme une doctrine lcart de tout progrs et un secteur marginal compltement en dehors du

    emarquable mouvement scientique qui a boulevers la mdecinedepuis deux sicles en faisant de celle-ci un secteur essentiel de la viede lhumanit .En effet, la mdecine a accompli le remarquable ex- ploit davoir mdicalis la sant et fait de tout bien portant un maladequi signore. Doit-on vraiment sen rjouir ?

    Et lAcadmie semble surprise que cette mthode obsolte continue avoir de nombreux partisans , car, pour elle, la plupart des produits

    homopathiques sont prsents abusivement comme efcaces dans dessecteurs varis. Ici il faut souligner quils se placent dans une illgalittotale. En effet, le Code de la sant spcie quun mdicament doit prsenter un intrt thrapeutique, et la preuve de cet intrt doittre fournie par une succession dessais pharmacologiques et cliniques,y compris des comparaisons en double-aveugle.

    Cette docte Acadmie devrait parfois lire certaines parutions scien-tiques quelle semble totalement ignorer et qui montrent bien la va-idit de cette technique thrapeutique. Elle passe galement sous si-ence le fait que des centaines de milliers de gens se soignent ainsi travers le monde et en sont satisfaits, tout comme elle prfre oublier e nombre incalculable et pourtant grandissant de mdicaments pour-vus dAMM (Autorisation de mise sur le march) qui sont retirs ducommerce aprs avoir rendu malades ou tu de nombreux consom-

    ateurs en toute lgalit, ce quelle ne peut ignorer.Il est consternant de constater le tissu de mensonges et de mauvaisefoi qui entoure lhomopathie. Ainsi, leancet qui avait annoncen 1994 (n 344) les rsultats dune tude dmontrant la supriorit

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    ignicative du remde homopathique sur le placebo dans les casdasthme allergique, publiait, en 1997, trois tudes qui conrmaienteffet des hautes dilutions dans la mme indication. Ces tudes, quicorrespondaient parfaitement tous les critres imposs et auraientalid nimporte quelle substance chimique, taient commentes

    par deux scientiques qui ne croyaient pas en lhomopathieet ses effets biologiques, ce qui leur a permis de dclarer, trs scientiquement , que ces rsultats ne pouvaient tre interprts.

    Lun eux sen exp qua t en a guant que ces r su tats pourra ent

    avoir des implications sur la conance accorde aux essais cliniquesen gnral . Cette dclaration met laccent sur la mauvaise foi decertains scientiques, alors que les essais cliniques ne seront pas remisen cause, car toute la mdecine moderne sappuie sur eux.

    Cet exemple nous prouve bien que lobjectivit nexiste pas en m-decine classique, puisque les mdecines alternatives sont cartes eteurs tudes discrdites par les gardiens du dogme allopathique qui

    dtiennent tous les postes clefs du milieu mdical. Sans doute parceque lhomopathie et les mdecines alternatives reprsentent un reldanger pour lindustrie pharmaceutique puisquelles ne cotent pascher, nont pas deffets secondaires, liminent en grande partie les dro-ues allopathiques et, surtout, responsabilisent les patients, remettant

    ainsi en cause lengrenage mortel de la socit de consommation. Il estdonc ncessaire de lradiquer, comme les microbes !

    Il est heureux que les malades commencent douter de toutes les belles paroles que leur distillent les experts par le biais des mdias,et que de plus en plus de praticiens honntes et consciencieux se ren-dent compte de la faillite de certaines thrapeutiques et commencent e poser des questions sur les mensonges des reprsentants des labora-oires. Il devient urgent dexiger des gouvernants plus de transparence,comme lont fait depuis longtemps les pays du nord de lEurope.

    Malheureusement, les mdecins franais ne sont pas libres dexer-cer leur art selon leur me et conscience, comme le recommande leerment dHippocrate, car ils sont asservis un Ordre dictateur. Autre-

    fois, avant lOrdre, donc au temps du dsordre, le serment dHippo-

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    crate donnait au mdecin le droit et le devoir dexercer la mdecine se-on sa conscience. prsent, les mdecins ne sont plus libres, car toutacte thrapeutique doit tre approuv par la sacro-sainte institution. Etce Conseil de lordre des mdecins, qui prtend sinquiter uniquementdu bien-tre des malades, sarroge le droit de faire condamner ceux quisortent des sentiers bien baliss par son despotisme et qui gurissenten dehors des rgles quil a dictes, mprisant ainsi les malades satis-faits qui ne peuvent plus se soigner comme ils lentendent.

    Je ne vais pas mtendre sur cet tat de fait que jai dj longuementdnonc , mais le public doit tre averti que cet ordre dictatorial con-amne tout ce qu gnore et D eu sa t qu gnore en es c oses

    connues e tous es tres e on sens et que par o s m me n s te pas succomber au ridicule. Ainsi, en janvier 2004,e Bulletin din- formationdu Conseil de lordre de la Haute-Savoie a publi un articleconsternant de sottise :

    a Direction gnrale de la sant a entrepris une tude avec laission interministrielle de vigilance et de lutte contre les directives sectaires, propos de la prescription, par un certain nombre de m-

    decins, dun produit dnomm Fleurs de Bach . Compte tenu de la prsence dallgations thrapeutiques (traitement de lapprhension,de la peur, des ides xes), ces lixirs sont susceptibles de rpondre la dnition du mdicament par prsentation et par fonction : ces

    dicaments nont pas pour autant fait lobjet dune autorisation de

    ise sur le march. Si cest vraiment la Direction gnrale de la sant qui a eu la brillante ide dentreprendre cette tude avec la Mission interminis-trielle de vigilance et de lutte contre les directives sectaires, elle adcidment beaucoup de temps perdre, alors que, faute de temps,elle na pas t capable de grer les 15 000 dcs occasionns par a canicule en 2003. Sans doute gagnerait-elle un temps prcieux en

    apprenant que le Dr Bach, qui a dcouvert les vertus des eurs qui portent son nom, tait un pathologiste anglais, biologiste de surcrot,

    9 - Exercice illgal de la gurison, ditions Marco Pietteur, 2002.

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    et pas un charlatan, ni un gourou de secte. Mais le simple bon sens estnn, il ne sapprend pas dans les Facults ni dans les Acadmies.

    Le mme problme sest pos pour le millepertuis, utilis depuis plusde deux mille ans et qui concurrence efcacement les antidpresseursde synthse. Il est prescrit depuis des annes dans de trs nombreux pays sans jamais avoir entran le moindre accident ni mme incident(66 millions de doses en 1994), mais, en 2002, le ministre dea Sant a souhait le retirer du march sous le motif quil pouvaitnuire lefcacit dun antiviral prescrit contre le virus HIV et quil pouvait aussi interfrer sur diverses molcules telles que la digoxine,a t op y ne, a c c ospor ne, et certa ns contracept s oraux.C ta t autant p us r cu e que eidal s gna e es centa nes e casdinteractions dangereuses de mdicaments, comme la consommationimultane dantibiotiques ou danxiolytiques, mais ni les antibiotiques

    ni les anxiolytiques nont t supprims du march.Chez nos voisins, on sest lpoque content de diffuser linfor-

    ation et, en avril 2000,e Nouvel Observateur citait le ministre dea Sant de Nouvelle-Zlande : Sauf interdire aussi le jus de pam-

    plemousse, le vin rouge ou le brocoli, il ny a pas lieu de restreindre ladiffusion du millepertuis. Mais en France, il a failli tre interdit dans lintrt du consommateur , mais surtout dans lintrt des labora- oires fabricants dantidpresseurs de synthse !

    On peut se demander si nos esponsables de la sant savent quees mdicaments qui ont t retirs de la circulation aprs avoir grave-ent endommag la sant des utilisateurs, ou mme tu, avaient tous

    obtenu leur AMM, comme nous allons le voir plus loin.Ignorent-ils galement que le Rgent qui a tu des milliards

    dabeilles na jamais obtenu dAMM, mais seulement une autori- sation provisoire de vente, caduque depuis longtemps, ou que lhor-

    one de croissance, mise sur le march et rembourse, ne disposait pas non plus dAMM ?

    Pour en revenir aux Fleurs de Bach, utilises par de nombreux m-decins et thrapeutes, le Conseil de lordre des mdecins de la Haute-Savoie, ou dautres rgions, devrait sinformer avant de prtendre

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    ens non qualis et dont la neutralit et lindpendance confession-nelle savrent pour le moins douteuses. Leur seule excuse est queeur animosit est ne aprs certains drames, mais cette motivationmotionnelle ne saurait sufre pour obtenir une information honnteet objective. out cela serait du reste sans grand intrt si ces mou-ements totalitaires ntaient pas encourags par notre Rpublique

    pourtant rpute laque qui leur distribue, depuis plusieurs annes,des encouragements et des subsides de plusieurs centaines de millierseuros par an.

    Cette aide gouvernementale a contribu au classement arbitrairee groupes, mouvements et assoc at ons e tous types, ans a ru-

    brique sectes. Et cela empche parfois didentier clairementes sectes relles et possiblement dangereuses. Sans compter que ces

    associations anti-sectes utilisent souvent des pratiques coercitives etiolentes, comparables celles des sectes quils dnoncent.

    Le 1er dcembre 1998, Madame lisabeth Guigou, alors Garde desSceaux, a envoy aux magistrats une circulaire leur demandant decollaborer plus troitement avec les associations qui luttent contre lesectes. Jusque-l, tout citoyen normal ne pouvait que se rjouir. Maisa circulaire devenait plus inquitante lorsquelle incitait dnoncer ceux qui pourraient faire partie de sectes. Cette invite la dlation, quionct onne tr s en en France, ne pouva t tre que suspecte, ma s e e

    devenait parfaitement intolrable lorsquelle numrait les critres re-enius pour dtecter les sectes. Parmi plusieurs lments dvaluation,on remarquait : le changement de mode alimentaire ou vestimentaire,abondance de courrier et dappels tlphoniques, un temps de lecturemportant, la mditation et, enn, lorientation vers des thrapeutiquesnon conventionnelles.

    Les nazis, tout comme le rgime stalinien, incitaient aussi la popu-ation la dlation sous le mme prtexte de laider. Allons-nous lesmiter alors que nombre de gens ont donn leur vie pour la libert ?

    Nos concitoyens sont de plus en plus attentifs ltat de droit, car ce qui est en cause dans ce domaine [...] cest la dmocratie ,a d-clar Jacques Chirac. Nous ne pouvons quapprouver ce vu pieux !

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    Chantal Mral, avocate la cour, a elle aussi, dnonc ces atteintes la dmocratie : Un autre droit semble sgarer. Il revt pourtant ne importance considrable. Il sagit du droit de se soigner comme

    on lentend. cet gard, les faillites se multiplient. Nombreux sont pourtant les mdecins et les patients qui revendiquent la libert dechoix dans ce domaine. Les mdecins dissidents sexposent aux sanc-tions des ordres des mdecins, sanctions allant jusqu la radiationdu tableau, cest--dire jusqu linterdiction dexercer la professionde mdecin10 . Et C anta M ra conc ua t son ouvrage en cr ant son

    curement : Etat franais vient dditer, en 1997 et dans le cadrede la Journe du timbre, un timbre lefgie de Marianne, laquelle est porteuse dun recueil intitul... Droits de lhomme. Heureusement quee ridicule ne tue pas ! pauvre France.

    10 Les Tribunaux franais face la justice europenne, Filipacchi, 1998.

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    LA MEDICALISATION

    DE LA SANTE

    CHAPITRE III

    Le vrai mdecin est le mdecin intrieur. La plupart des mdecins ignorent cette science qui,

    pourtant, fonctionne si bien.

    Albert SCHWEITZER

    es bien portants sont des malades qui signorent, et la sant est

    n tat prcaire qui ne prsage rien de bon constatait le Dr Knock, personnage cr par Jules Romains. Nous sommes arrivs au point ocette afrmation rgne en matre sur notre vie quotidienne.

    Avec la complicit de nombreux mdecins et services ofciels, lin-dustrie pharmaceutique est parvenu mdicaliser toutes les priodesde la vie. De nos jours, la naissance, la grossesse, la mnopause, lan-dropause et la vieillesse sont devenues des maladies qui ne peuvent

    tre traites que par la chimie omniprsente, sans compter la sexualit, prolonge grce au Viagra, lEdex et lUprima, ainsi qucertaines pilules du dsir . En outre, toute situation qui sort des normes est considre comme anxiogne et demande une rponse

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    chimique, mme lorsquelle est heureuse. Cette prise en charge dutress couvre des vnements comme le passage dun examen ou une

    entrevue professionnelle, un voyage important, un dmnagement ouun mariage. Aprs un accouchement, on estime normal que la jeune

    re soit dprime et il existe videmment une rponse mdicale cettat. Belle victoire ! vaincre sans pril, on triomphe sans gloire.

    Pour la vieillesse, le problme est dautant plus proccupant que les personnes ges ont plus de mal liminer les produits chimiques deeurs organismes. En 1994, la revuerescrire (n 142) signalait quees hospitalisations des gens gs taient dues un problme mdica-enteux ans une proport on qu pouva t atte n re 30 %. En e et, pr se 90 % es gens g s sont sous m caments et 30 % entre eux en

    consomment plus de cinq la fois dont lefcacit nest pas toujours prouve, mais dont les effets indsirables sont peu prs certains, sanscompter les interactions entre tous ces produits. Les familles, les m-decins et les maisons de retraites sont les complices de ce fcheux tat

    de choses.Pour rcuprer les jeunes, car personne ne doit tre oubli dans cette

    aste entreprise, le SNIP (Syndicat national de lindustrie pharmaceu-ique) a lanc dans les coles un important programme pdagogique

    pour enseigner e bon usage du mdicament . Il est certain quencommenant ds lenfance intgrer les produits chimiques dans la viequotidienne, on garantit lavenir commercial de ces produits. Ainsi, lesadolescents soigneront par la chimie leur acn, leur peur des examens,eur timidit mme, ou leur tendance grossir car ils mangent trop deucreries.

    La raison na plus cours, seuls les mdicaments chimiques sont laponse tout problme, grave ou pas.

    Cette mdicalisation sans prcdent mne une surveillance cons-ante du citoyen et sa ormalisation dans une socit pasteuriseet dirige dans ses choix. Le pouvoir mdical est prsent plus dange-eux que le pouvoir politique et menace la vie des individus.

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    Comme le notait Michel Foucault : Notre mdecine ne se contente pas de soigner. Elle tue, non par ignorance mais par savoir. Les pri- ses de mdicaments, les oprations chirurgicales font entrer lindividudans re du risque mdical.

    Lindustrie pharmaceutique devrait fabriquer des mdicaments pour urir les maladies, mais elle fabrique des malades pour vendre ses

    produits, constatait, le 16 novembre 2002, leritish medical journal qui titrait industrie pharmaceutique a fait main basse sur les auto-its sanitaires . Et le Dr Marcia Angell, ancien diteur du New En-

    gland Journal of Medicinea sa t c orus : industrie a la main mise sur Agence qui est suppose a contr er.

    Dans son ouvragehe Truth about the drug companies, elle dcla-ra t que ces compagn es p armaceut ques consacra ent p us e tempset dargent promouvoir leurs produits et courtiser les prescripteursqu la recherche de nouveaux mdicaments efcaces, prfrant crer de nouvelles maladies pour vendre les mdicaments dj existants.

    Ces derniers temps, les informations alarmantes concernant la s-curit des antidpresseurs et de certains mdicaments ont sap la con-ance gnrale dans un systme qui fonctionnait sans trop dala de- puis longtemps, et le retrait du Vioxx a rappel la sinistre poque duretrait de la thalidomide.

    Depuis plus de vingt ans, les Amricains nont cess de rclamer

    acclration des mises sur le march de mdicaments dont les labora-toires disaient dj grand bien avant leur approbation ofcielle. pr-sent, ils se demandent si toutes ces fabuleuses trouvailles mdicales

    dont le march annuel se chiffre par milliards ne sont pas com-mercialises trop vite et ne risquent pas dendommager leur sant auieu de lamliorer. Les experts dclarent enn quaucune drogue nest

    parfaitement anodine et que lon ne peut vraiment connatre ses effetsdltres que des annes aprs sa mise sur le march. Il tait temps !

    Daprs certains experts en la matire, lorsque des accidents arri-vent, il est difcile de retirer du jour au lendemain les produits du com-merce. Depuis 1997, seuls 16 mdicaments ont t supprims dans

    A MDICALISATION DE LA SANT

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    ce pays. La scurit sest dgrade depuis 1992, lorsque le Congrs aaccept que les industries pharmaceutiques paient des honoraires pour acclrer le processus de mise sur le march la demande des con-ommateurs. Au point quaux tats-Unis, environ 100 000 dcs par

    an sont dus aux mdicaments, sans compter les accidents graves maisnon mortels. Le Dr David Graham, de la FDA, estime que le systmeactuel ne pourra pas prvenir un nouveau Vioxx .

    Andrew Card, chef du personnel de la Maison Blanche, a dclar BCs This Week que la FDA a accompli un travail spectaculaire

    dans ses efforts pour protger les citoyens. Il est bien lun des seulse cro re ou u mo ns oser e re, et son att tu e prouve a co -

    us on entre es a orato res et e gouvernement actue . Pour sa part, plus lucide ou plus honnte, le snateur Edward Kennedy parlait ce

    ujet dun chec catastrophique et ajoutait : ous avons besoindtudes de la FDA pour protger la sant des citoyens et non cellesde lindustrie pharmaceutique11.

    La demande, toujours plus grande, de mdicaments de plus en plus performants est motive par le lavage de cerveau inig aux citoyens par les laboratoires, avec la complicit des services de sant et des

    dias. Sans cesse, nous sommes agresss par des conseils, pour notre bien videmment, qui ne peuvent quintroduire le doute dansnotre esprit. Sommes-nous tellement bien portants, mme si nousne constatons aucune manifestation inquitante ? Les microbes nousuettent, les maladies aussi, faisons-nous vacciner de toute urgence !Pass un certain ge, il est impratif de se prvenir contre une grippe

    qui pourrait tre ortelle, et de subir annuellement plusieurs vi-ites mdicales. Ttez rgulirement votre corps an de dceler touteumeur qui pourrait se cacher insidieusement dans un sein ou mme

    dans les deux ! Multipliez les bilans, les analyses, il est vident quonrouvera toujours quelque symptme inquitant ! Car, comme le

    ignale la revue cologiste12

    : a bonne sant porte prjudice

    11 - The Observer , 19 dcembre 2004.12 - N 1, automne 2000.

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    a rentabilit du capital. Tout sera donc fait pour sen dbarrasser. En effet, la sant ne fait pas vivre les laboratoires et seule la maladientresse ces producteurs de consommation.

    son tour, le Pr. Didier Sicard, chef de service lhpital Cochinet prsident du Comit national dthique, dnonce cette situation : Sil ny avait que de vrais malades soigner, la mdecine serait en situation conomiquement difcile. Il faut donc convaincre len- semble de la population quelle est potentiellement malade et vendredes mdicaments ceux qui nen ont pas besoin. Nombreux sontes m ec ns qu r prouvent notre m ec ne e troupeau. Quant au

    Pr. Jean Pau Escan e, est me que a m ec ne a t part e e asocit de consommation, et que a meilleure faon de faire con- sommer de la mdecine est de nourrir la lgende du corps fragile et de ses agresseurs surpuissants .

    Nous navons pas perdu la foi, nous lavons simplement reporte sur les professions mdicales, constatait dj George Bernard Shaw,et rien nest plus vrai. La conance accorde de nos jours au corpsmdical relve plus du domaine de la foi que de celui de la raison. Oncoute les diktats des experts mdicaux sans faire la moindre rservequant leur validit, oubliant souvent combien ceux-ci ont pu tredmentis et ont mme t au centre de certains scandales au cours desdernires annes.

    Il faut sempresser dajouter que, dans ce contexte, la sant estessentiellement la maladie . La sant ne fait pas vivre les laboratoi-res, et seule la maladie intresse ces producteurs de consommation.

    Dj, le 3 octobre 1991, Jean-Louis Bianco, alors ministre des Af-faires sociales et de lIntgration, dclarait lAssemble nationale : es Franais gurent parmi les champions du monde de la con- sommation de mdicaments et personne ne peut prtendre quils sont

    ieux soigns pour autant. En un an, on enregistre plus de dix-sept ille hospitalisations pour abus ou mauvais usage de mdicaments.

    La situation sest fortement dgrade depuis lors.

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    Le ministre dlgu lIndustrie et au Commerce extrieur depoque, Dominique Strauss-Kahn, partageait cette opinion : De ce

    fait, notre pays est, malheureusement, celui dans lequel on consommee plus de mdicaments sans que, pour autant, il apparaisse clairement ue la morbidit soit plus faible quailleurs.

    Dans son numro de juin 98,apital a publi une enqute trs docu-ente sur la collusion entre laboratoires, scurit sociale et hommes

    politiques. En prenant connaissance de ces dossiers, on peut constater combien le systme est verrouill, la plupart des conseillers des mi-nistres appartenant des laboratoires et bon nombre de parlementairestant rectement ou n rectement s n ustr e p armaceut que.

    a politique est-elle autre chose que lart de mentir propos ? demandait Voltaire. Cette question est toujours dactualit.

    Et, para ement, es m ec ns qu ut sent es pro u ts non agr s par ces experts douteux sont jugs et condamns, alors que les vraiscoupables sen tirent avec tous les honneurs dus leur rputation, sou-ent usurpe !

    Bien videmment, tous les responsables de la sant publique ne sont pas achetables, mais la corruption se rpand comme une pandmie.

    ltranger, un norme scandale a dnonc la corruption organise par les laboratoires, prouvant ainsi quils sont prts tout pour vendreeur marchandise. En effet, en 1991, Francesco de Lorenzo, ministre

    talien de la sant, a touch de nombreux pots-de-vin de plusieurs la- boratoires, dont SmithKline Beecham. Le Prsident de cette rme, quifabrique le vaccin anti-hpatite B, a avou avoir donn au ministre 600

    illions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccina-ion obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a t inculp etcondamn plusieurs annes de prison ferme, ainsi que Paolo CirinoPomicino, ancien ministre du Budget, et le Pr. Dulio Poggiolini, mem- bre inuent des instances europennes du Mdicament, qui fut aussi la tte de la Direction du mdicament dans son pays et Prsident deOrdre des mdecins. Plus dune soixantaine dautres membres tout

    puissants du ministre de la Sant ont galement t condamns pour diverses fautes graves que leiornale per la protezione della salute

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    (n 6, mars 1998) qualiait de pratiques maeuses. Ce qui na pasempch certains dentre eux de revenir plus tard dans les coulissesdes ministres.

    Linformation a fait la une de tous les journaux italiens, puis a treprise par un journal pharmaceutique international de langue anglai-se, crip, lequel na pas hsit publier les montants des pots-de-vinnreusement distribus par de prestigieux laboratoires pharmaceu-

    tiques tels French, Glaxo, Pzer, Shering et SmithKline. lui seul, lePr. D. Poggiolini aurait touch des sommes slevant plus de soixantem ons e o ars. Ces a ts ont auss t s gna s ans ouvrageeso ies contre a sant e Bernar Topuz et Roger Leng et13 ma s a

    presse franaise sest abstenue de parler de cet immense scandale. On peut se demander pour quelle raison. Existerait-il un rapport entre cesilence et la peur de discrditer certains laboratoires et leurs bnciai-res ? On devrait galement se demander si ces pratiques de pots-de-vin des hommes politiques ont t rserves la seule Italie.

    De toute manire, ces tentatives de corruption des fabricants demdicaments et de vaccins se retrouvent partout. Dans notre mondeoccidental, les autorits de sant entretiennent souvent des relations perverses avec les laboratoires pharmaceutiques pour lesquels lintrtdu malade parat accessoire et qui multiplient les moyens de persuasion pour parvenir leur n. Les membres des commissions, les ministreset leur entourage sont des proies de choix pour ces rapaces de la hautenance, dont le travail est grandement facilit par le dveloppementde la politique dradication des maladies et le Programme largi deVaccination.

    Pour sa part, ds 1975, le philosophe Ivan Illich avait publi auxditions du Seuil un ouvrage qui t grand bruit lpoque et qui reste

    plus que jamais dactualit,a Nmsis mdicale.Dans cet ouvrage,Ivan Illich constatait que les socits nanties dun systme mdicaltrs coteux sont impuissantes augmenter lesprance de vie, sauf

    3 - ditions Syros, 1998.

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    dans la priode prinatale, que la multiplicit des actes mdicaux estmpuissante rduire la morbidit globale et que ces actes mdicauxainsi que les programmes daction sanitaire sont devenus les sourcesdune nouvelle maladie : la maladie iatrogne, cest--dire engen-dre par la mdecine.

    inrmit, limpuissance, langoisse et la maladie occasionnes par les soins professionnels dans leur ensemble constituent lpidmiea plus importante qui soit et cependant la moins reconnue. Les me-

    sures prises pour neutraliser la iatrognse continueront avoir uneffet paradoxal, elles rendront cette maladie mdicalement incurableencore plus insidieuse, tant que le public tolrera que la profession quiengendre cette maladie la cache comme une infection honteuse et secharge de son contrle exclusif

    Pour I c , a somme es actes pr vent s, agnost ques et t ra- peutiques, abaisse globalement le niveau de sant de toute la socit,en rduisant ce qui prcisment constitue la sant de chaque individu :on autonomie personnelle. Il prche labolition dune prtrise sa-itaire qui impose une mdecine morbide et dun au contagieux :

    invasion mdicale .En 2004, les dpenses de sant ont atteint en France 183,5 milliards

    deuros, soit 11,13 % du produit intrieur brut, contre 175,6 milliardsen 2003, selon une tude de la Drees (ministres de lEmploi et de laSant), (cf. FP 18 juillet 2004).

    Les propos dIllich viennent dtre conrms, une fois de plus, par Gary Null, clbre dfenseur de la sant aux tats-Unis. Dans sonouvrage eathly Medicineil dmontre quune tude approfondie destatistiques ofcielles amricaines la men conclure que le systmedical amricain est devenu la principale cause de mortalit dans ce

    pays ! Ainsi, depuis les dix dernires annes, la mdecine amricaineest responsable du dcs de 7,8 millions de personnes, soit plus quetoutes les guerres auxquelles a particip le peuple amricain depuis sa naissance historique ! Pour la seule anne 2001, 783 936 person-nes sont mortes cause dinterventions ou de traitements mdicauxet 2,2 millions de personnes ont souffert deffets secondaires dus

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    aux mdicaments pendant leur sjour lhpital. Ces chiffres ont tconrms leur tour par une tude publie dans JAMA( Journal of the

    merican Medical Association.Gary Null a rvl que des dizaines de millions de doses danti-

    biotiques sont prescrites sans indications ncessaires, que les inter-ventions chirurgicales ou mdicales inutiles slvent 7,5 millionsde dollars par an, et que les hospitalisations superues sont values 8,9 millions. La mdecine amricaine consomme 14 % du produitnational brut, soit 1,6 milliard de dollars en 2003. ce prix-l, elledevrait tre la meilleure mdecine du monde, alors quil nen est rien.Au eu n ormer, uquer et e montrer au pu c comment v vreen onne sant , e e sest m t e a promot on es tra tements c m -ques et chirurgicaux qui namliorent pas la sant collective globale.Mais il est vident que les laboratoires nont rien faire de la sant dehumanit.

    En outre, il est notoire que seulement de 5 10 % des cas de mala-dies iatrognes sont rapports dans ce pays et que le taux de mortalitannuelle due la mdecine est certainement beaucoup plus lev quees chiffres ofciels, pourtant dj impressionnants. Gary Null con-clut : Quand le tueur numro un dune socit est le systme de sant lui-mme, il ny a aucune excuse pour refuser de repenser ce systme. Il sagit dun systme en faillite qui demande une rvisionimmdiate.

    Pour sa part, Shane Ellison, un biochimiste spcialis dans la fabri-cation des mdicaments et qui a travaill pour Eli Lilly, particulire-ment sur le tamoxifne, a publi en 2005ealth Myths Exposed pour expliquer pourquoi il a abandonn la recherche mdicale. En effet,son exprience lui a permis de comprendre que la priorit des grandescompagnies pharmaceutiques internationales tait lenrichissement etnon la sant des consommateurs.

    Il estime quil est de son devoir de rvler certaines tactiques igno- bles dont il a t tmoin et dvoile es conits dintrt, la propagandeet une science de pacotille qui alimentent e racket de lindustrie pharmaceutique, dont il cite de nombreux exemples : Depuis 1962, la

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    DA se contentait de contrler le DTC (Direct-To-Consumer), mais,dans un sordide conit dintrt, elle cautionne depuis 1997 le travail du DTC auprs des compagnies pharmaceutiques. Ofciellement cest pour prserver la sant et la scurit, mais en vrit cest pour vendredavantage de mdicaments. Et le Dr Shane Ellison numre les af-rmations du DTC qui sont en contradiction avec les dcouvertes de lacience. Il conclut : En rpandant des ides mythiques sur la sant,e DTC forge dans lesprit du public la croyance que les drogues chi-iques et non les saines habitudes et la nutrition confrent sant

    et longvit. Et, bien quen ralit la mdecine ne soit utile aux ma-ades quen priode de crise, elle a russi convaincre la plupart des gens que le maintien de la sant dpend uniquement de prescriptions

    dicales tout au long de la vie. Alors que les notices demploi desdicaments mentionnent leurs effets indsirables, les mdecins ont

    tendance nen tenir aucun compte, et se contentent de rpter leeitmotiv des compagnies pharmaceutiques, cest--dire que les b-

    ces sont largement suprieurs aux risques. Ne les croyez pas ! Ladecine occidentale est plus mortelle que nimporte quel virus, lesdrogues illgales et le terrorisme runis.

    Il signale son tour les dcs causs par ces drogues lgales quiuent 106 000 personnes chaque anne, soit un individu chaque

    5 minutes, ce qui reprsente le double du nombre de morts occa- sionns par la guerre du Vietnam. Et ces chiffres nincluent pas les

    98 000 dcs dus aux erreurs mdicales dans les hpitaux. Pour lui,e public et les mdecins devraient juger la situation en fonction deseffets rels des mdicaments et non daprs les dires des fabricantset des politiciens complaisants envers cette industrie. es bnces sanitaires de ces drogues sont illusoires. Gardez-vous dabsorber desdrogues hypnotiques, ne lisez pas les articles pseudo mdicaux crits par des ngres dans certains journaux scientiques, cartez les statis-tiques obtenues par des contorsions multiples et prenez, lorsque cest cessaire, un mdicament qui a fait ses preuves. Bien peu ont une

    vritable efcacit en dehors des urgences . Le Dr Ellison confesse

    - Auteurs anonymes la solde des laboratoires.

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    que ce constat a t une exprience troublante pour le scientique quiltait. es ides humanitaires ont disparu chez Big Pharma. Lesconnaissances chimiques ne sont plus utilises dans le dessein daider es humains, mais uniquement dans un but mortifre de prot. Les vic-times ne sont pas les mdecins mal informs mais hautement pays,

    ais leurs patients14. Cinglant, il donne dinnombrables exemples des relations entre

    industrie et la FDA. Il fait partie des nombreux scientiques qui ontdcid de passer de lautre ct de la barrire et de prvenir les con-sommateurs des dangers quils courent.

    es politiciens complaisants ont dmocratis lindustrie chimi-ue. Ce qui signie que la mise sur le march dpend de 51 % contre

    49 % qui afrment que des drogues mortelles sont salutaires et nondangereuses. La science et le choix nont plus de valeur dans ce sys-tme. Et si vous allez contre ces 51 % vous brisez votre carrire. Aussi,a majorit des scientiques choisissent de satisfaire les compagnies et on les consommateurs.

    Shane Ellison cite lexemple du Dr Curt Furberg, un membre ducomit dvaluation des mdicaments la FDA et une autorit pour a scurit des mdicaments. e Dr Furberg a dnonc le Bextra T,cousin chimique du Vioxx T, qui cause lui aussi des attaques cardia-ues. Cela a t publi dans le British Medical Journal, et Pzer a

    essay de supprimer cette information. Le Dr Furberg a immdiate-ent t rejet du groupe responsable de la scurit des Cox 2 (cyclo-

    oxygenase-2 inhibitors), ce qui a permis davoir davantage de voix en faveur du produit. La compagnie a gagn grce au vote et non la science.

    Ce biochimiste signale aussi que, ds 1933, on pouvait lire dans le New York Star : es ordonnances mdicales servent de couverture ignorance et au meurtre lgalis.

    Selon lui, a FDA est une organisation qui nest qualie que pour dire ce qui est lgal ou pas dans la prescription de drogues. Malgr ce

    14 - http://www.healthliesexposed.com/pages/cps.pdf

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    ue daucuns pensent, cela ne signie pas quelle soit capable de d-ir ce qui est bon ou mauvais pour la sant. Cest une distinction trsmportante . Il ajoute que de nombreux chercheurs dans sa disciplineont des trangers et que leur carrire leur permet de vivre dcemment

    aux tats-Unis, ce qui demande une certaine allgeance leurs em- ployeurs, au dtriment de la rigueur de leur recherche.

    Shane Ellison consacre prsent son nergie persuader des mil-iers de citoyens de refuser les drogues prescrites et de rclamer laibert de se soigner autrement. Il espre quun nouveau modle deant va merger, as sur e s mp e on sens et non e seu pro t.

    Le lm a Constance du jardinier , tir de louvrage de John LeCarr, est sorti en octobre 2005 Londres. Le scnario raconte com-

    ent n ustr e p armaceut que exp r mente en A r que es m ca-ents destins gnrer de trs importants bnces dans le monde

    occidental. On assiste ainsi plusieurs meurtres, des brutalits sau-ages, une campagne dintimidation et de menaces incluant deuxouvernements et leur service de scurit dans le seul dessein de pro-ger les intrts de ig Pharma. prs le gnrique du lm, appa-at sur lcran un commentaire de John Le Carr prcisant quaucun

    des personnages de lhistoire na rellement exist, mais quil peutcependant afrmer : u fur et mesure quavanait mon voyagedans la jungle pharmaceutique, jai ralis que, en comparaison aveca ralit, mon histoire ntait quune banale carte postale.

    Cette conance illimite accorde la mdecine dans tous les paysient aussi du fait que la technologie a accompli, depuis quelques an-

    nes, des progrs remarquables. Dans le domaine de la sant, la chirur-ie en a t le principal bnciaire. Mais si la mdecine sait actuelle-ent mieux dtecter certaines pathologies, elle ne les gurit pas pour

    autant. Sans parler du cancer qui siste la science, les mdecinsont incapables de gurir un simple zona, moins dutiliser des pro-

    duits fort dangereux dont lusage devrait tre rserv des cas trsraves. Et nombre de mdecins bien informs nhsitent pas envoyer eurs malades chez un gurisseur pour ce genre daffection bni-ne, mais invalidante et douloureuse.

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    Il ne faut pas perdre de vue que la plupart des produits chimiquesutiliss pour soigner certaines maladies ne suppriment que les symp-tmes et non les causes, ce qui explique que les malades rpondent defaon diffrente des traitements semblables.

    De surcrot, incits par les informations abondamment mdiatisesqui concernent la mdecine technologique, les malades veulent pro-ter de ces machines qui sont de plus en plus sophistiques et qui, dece fait, cotent de plus en plus cher. Ils ont pay leurs cotisations etestiment avoir droit au bnce de ce progrs, quel quen soit le prix.Par exemple, certaines pathologies ne ncessitent pas lusage dunscanner, ma s e ma a e e r c ame car sa t que p ta e sa v e

    spose e cet appare epu s peu, e ma re sen tant serv commeargument lectoral. Le mdecin gnraliste, souvent agac de ntre pour son patient quun distributeur de mdicaments ou dactes m-dicaux, aura beaucoup de mal lui faire comprendre que cet examennest pas indispensable dans son cas.

    Nos cotisations sociales sont les plus chres dEurope : 20 % alorsque la moyenne est de 11 % dans lUnion Europenne, et pourtant,comme le souligne Jean-Jacques Dupeyroux dans Droit social (n 9-10), otre systme est inapte couvrir les frais dentaires des enfantset notre assurance maladie la plus chre du monde doit tre complte par la mutualit .

    Il y a des annes, le magazineous et votre santdnonait dj : gulirement, nous sommes informs de ltat de sant de DameScu, dont le trou est devenu un puits sans fond, digne de supplanter, sous peu, la clbrit lgendaire du tonneau des Danades. Comme danstoute guerre, les marchands de canons, les trusts pharmaceutiques, promoteurs de lingnierie mdicale de haute vole, fabricants devaccins (que ceux qui se sentent oublis me pardonnent) y trouvent leur compte et, par le biais des pouvoirs publics, maintiennent la terreur an que rien nentrave le ot des retombes de royalties qui sans cesseaugmentent leurs capitaux.

    Les visiteurs mdicaux sont en gnral dexcellents vendeurs etntoxiquent les mdecins qui nous intoxiquent leur tour. Sappuyant

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    ur une thse rsume dans le magazinerescrire le 14 novembre1996, vnement du jeudiestimait que les visiteurs mdicaux

    entent une fois sur deux au sujet des effets des mdicaments. En ceui concerne les indications thrapeutiques, ils en tendent le champ

    (deux fois sur cinq ), voire prnent lemploi du mdicament dans descas totalement diffrents de ceux pour lesquels ils ont t autoriss(deux fois sur cinq galement). Quant aux informations ngatives sur es effets indsirables ou les prcautions demploi observer, elles sont e plus souvent omises : sur dix informations fournies par le visiteur

    dical, une seule concerne ces aspects. Dapr s un rapport u m n st re es A a res soc a es e u n 1994,

    e secteur de la sant ralisait alors un chiffre daffaires annuel de plusde sept cents milliards de francs, qui depuis a augment chaque anne.

    son tour, Jean Picq, conseiller la Cour des comptes, constatait : efcacit du systme sanitaire nest pas la mesure de son cot . Et dans a Croixdu 16 novembre 1996, Mgr Albert Rouet, vque de

    Poitiers et prsident de la Commission sociale des vques de France,enchrissait : es sciences et les techniques de pointe se spcialisent de plus en plus. Les progrs sont ce prix. Mais le cot de ces avan-ces est double : la sant est divise en spcialits et lhomme [...] est peut-tre moins pris en compte. Ensuite, un cart se creuse entre cestechniques et la population. [...] Des personnes sont tellement proc-cupes de leur sant quelles en deviennent victimes.

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    L e journal mdicale Gnraliste15 a rapport les conclusions detravaux du Comit national dthique pour les sciences de la vie quifaisaient tat de drives inquitantes :

    Nombre dinconduites scientiques trouvent leur origine dansa comptition pour obtenir des moyens de recherche. Les politiquesinstitutionnelles interviennent galement : parmi elles, lincitation publier laquelle sont soumis les chercheurs. Autres facteurs : les

    ERREURS ETHORREURS MDICALES

    CHAPITRE IV

    Gurisseurs ou bandit ?... Les observateurs sont souvent bien en peine

    pour dcider lequel de ces deux termes appliquer lindustrie pharmaceutique internationale.

    Peter MARSH( ew scientist - 1989)

    15 - No 607 du 16 mai 1995.

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    nstituts ou laboratoires de recherche sattachent des services de com-unication qui ont le souci dune promotion efcace. cela sajoute

    e rle que commencent jouer les socits capital-risque, que desiologistes crent ou dont ils deviennent actionnaires pour exploiter

    eux-mmes leurs dcouvertes. Enn lessor de lappel mdiatique a gnrosit publique va de pair avec un risque srieux de mauvaisenformation. Et le journal prcisait que e public doit tout instant tre en mesure de comprendre clairement si linformation qui lui est transmise est dordre scientique ou procde dune dmarche publi-

    citaire .Dans e ourna a Croix u 9 novem re 1996, e Dr Aqu no

    Morelle, docteur en mdecine et ancien lve de lENA, constataitque le XXe sicle a vu se dvelopper le processus de la responsabilitans culpabilit et que lindemnisation des victimes est devenu

    prioritaire : Importante mtamorphose du concept de responsabilit,ce dplacement de son centre de gravit de limputation des fautes

    vers lindemnisation des dommages subis a ni par dissoudre lideme de responsabilit, lindemnisation automatique des victimesconduisant progressivement tenir pour ngligeable, et mmeaux yeux de certains pour dommageable, la recherche de la vrit.

    errire la proccupation dindemniser en elle-mme parfaitement gitime, sest ainsi dveloppe une vritable rhtorique de la fatalit,centre sur la notion de risque. tablir des responsabilits, identier

    dventuels fautifs, cerner des mcanismes dfectueux : voil ce qui serait devenu inutile, puisque le risque suft juridiquement fonder indemnisation.

    En effet, daprs les rares responsables qui nissent par tre ac-cuss, tous les scandales actuels dcouleraient de la fatalit. Depuisa dernire guerre mondiale, nous sommes confronts ce respon-

    sable mais non coupable, dont se rclament les pouvoirs scienti-

    ques et politiques. La plupart des bourreaux nazis eux-mmes ontdclar avoir obi des ordres quils navaient jamais ni discuts, niconsidrs dans leur horreur. Ils ne savaient pas, afrmaient-ils pour la plupart.

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    Il est vrai que la frontire est souvent indiscernable entre le risqueet la faute. Mais lignorance nest plus admise lorsquon slve danschelle des responsabilits. Ceux qui occupent des postes lucratifscar ils impliquent des responsabilits sont coupables sils ne possdent pas la qualication requise. Ils sont galement coupables sils nesont pas capables de sentourer dexperts comptents et intgres. Or notre socit dite ibrale est ainsi faite que plus on monte dansa hirarchie, plus on est responsable et moins on devient justiciable.ous es ern ers scan a es nanc ers nous e prouvent et es a us

    actuels sont tellement nombreux que le comit dthique sest vuoblig dintervenir an que linformation ne soit pas subordonne des considrations conomiques ou politiques.

    Il faut prvenir les hommes quils sont en danger de mort... la science devient criminelle annonait dj Albert Einstein en 1946.Il tait bien plac pour juger la situation qui ne sest gure amlioredepuis lors, bien au contraire.

    La France dtient le record du monde de la consommation des m-dicaments, soit quatre fois plus que la Grande-Bretagne et deux foiset demie plus que les tats-Unis. Daprs un rapport sur la atrog-se mdicamenteuse remis par les centres de pharmacovigilance

    en novembre 1997 Bernard Kouchner, les mdicaments causeraientau moins 18 000 dcs en France chaque anne, cest--dire deux fois plus que les accidents de la route, sans compter les 150 000 hospitali-sations dues leur effet iatrogne. Or, on nous rebat les oreilles avec lavitesse qui tue, mais on parle rarement de la iatrognse. Bien entendu,ces chiffres ont t minimiss par un rapport ultrieur de lAgence dumdicament qui a imput 21 % des effets indsirables de mauvaises prescriptions des mdecins. On peut remarquer combien ce sont tou- jours les mdecins prescripteurs qui sont responsables mais jamais lesaboratoires.

    Cependant, au lieu dtre revus la baisse, ces chiffres auraient dtre revus la hausse, car on sait bien que peu de mdecins acceptentde perdre un temps prcieux multiplier la paperasserie dj contrai-nante, et de plus, bien moins encore ont envie de dclarer une erreur

    RREURS ET HORREURS MDICALES

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    de leur part, fut-elle accidentelle, surtout si elle menace la vie de leur patient.

    Entre 1972 et 1990, le nombre de mdicaments vendus en France a progress de 70 % alors quil baissait de 8 % en RFA, et sur les 5 462 pcialits pharmaceutiques remboursables, un grand nombre dentreelles nont jamais fait la preuve de leur efcacit. La revuerescrire16a publi un svre bilan des nouveaux mdicaments de 1998, dont

    oins de 20 % ont t jugs utiles. Ainsi, 80 % dentre eux nont aucuneffet thrapeutique, mais ils ont nanmoins des effets iatrognes.

    La thalidomide, qui a caus de nombreux dgts irrversibles,a t approuve par les administrations charges de son agrment.Chaque distributeur a donn lassurance que ce mdicament pouvaittre ordonn avec une scurit absolue aux femmes enceintes et auxaccouches, tant sans effets nocifs ni pour la mre ni pour lenfant .

    Il a fallu attendre que se produisent des milliers daccidents et deorts pour que ce mdicament sans effets nocifs soit enn retirde la circulation. On estime environ dix mille le nombre denfantsns avec daffreuses malformations : yeux, oreilles, curs, membresatrophis ou manquants. La moiti de ces enfants na pas survcu.Mais ce scandale a eu lieu il y a longtemps, tout le monde part lesfamilles des victimes la oubli, et il na certes pas servi de leon ceux qui dcident. Ctait, videmment, la faute de autre, celuiqui a disparu du paysage politique. Nos responsables actuels ntaient pas en poste poque, s peuvent onc sen aver es ma ns. Dapr s plusieurs tudes, 61 % des anomalies de naissance seraient dues des

    dicaments.

    Le dithystilbstrol, commercialis sous le nom de Distilbne,fut employ pour viter les avortements spontans, alors que leidal (dictionnaire des mdicaments rserv aux mdecins) indiquait djquil tait formellement contre-indiqu chez les femmes enceintes .16 - N 191, janvier 1999.

  • 8/6/2019 La nouvelle dictatute mdico-scientifique - Sylvie Simon - Don organe, pollution et mensonges, vaccins, sant, m

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    En effet, non seulement il engendrait des grossesses difciles, mais il pouvait provoquer des cancers de lutrus chez la mre et des malfor-mations de lappareil gnital de lenfant.

    Ds 1953, un mdecin amricain avait prouv linefcacit de cettethrapeutique et, en 1971, une tude amricaine portant sur quatre millefemmes pendant cinq ans dmontra tous les effets nocifs numrs ci-dessus. La FDA (Food and Drug Administration), agence de scuritsanitaire et alimentaire amricaine, en interdit immdiatement lusage,suivie au cours de lanne 1971 par les services de sant dautres pays. Mais en France, avec la bndiction des pouvoirs publics, on acont nu a m n strer pen ant s x ans supp menta res, conna ssanttous es r sques encourus par son ut sat on et ma gr e cr a armeanc par lOMS (Organisation mondiale de la sant) en 1973,dans une publication scientique intitulearcinogense chimiquetransplacentaire. Et cest seulement en 1988 que lon sest avis defaire chez nous une tude sur les effets retardement du Distilbne

    pour dcouvrir ce que les Amricains avaient prouv dix-sept ans plustt !Entre 1950 et 1977, 160 000 Franaises ont nci de ce trai-

    tement. Cela nempche pas certains de persister afrmer que noussommes les plus