la mise en place de la production du riz cas commune
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REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana - Tanindrazana –Fandrosoana
MINISTERE DE L’ ENSEIGNANT SUPERIEUR
ET DE LA RERCHERCHE SCIENTIFIQUE (MESupRES)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA (UGM)
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT (IUGM)
N° 923 et 925
LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme en Licence
En gestion des entreprises et des Administrations
Présenté et soutenu par : OLIVIA Bejoby et RASOANIRINA Florette
Option: FINANCES ET COMPTABILITES
Président du jury : Monsieur RANDRIAMODIASINA Julie n (Enseignant de faculté de Science).
Examinateur : Monsieur RAKOTOARIVELO Jeans Bapdiste
(Enseignant de l’IUGM).
Encadreur Académique : Monsieur ANDRIAMIFIFIDINIAIN A Josoa Hermann
(Enseignant de l’IUGM).
Encadreur Professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina
(Enseignant de l’IUGM).
Tél : 033 21 269 07 et 034 13 202 30
Adresse : Logement 207 cité Tsaramandroso (Etudiant)
Année : 2009 -2010
Promotion MEDRIKA 04 Mars 2011
Institut Universitaire de
Gestion et de Management
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana - Tanindrazana –Fandrosoana
MINISTERE DE L’ ENSEIGNANT SUPERIEUR
ET DE LA RERCHERCHE SCIENTIFIQUE (MESupRES)
UNIVERSITE DE MAHAJANGA (UGM)
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE GESTION ET DE MANAGEMENT (IUGM)
N° 923 et 925
LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ CAS COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY
Mémoire de fin d’études pour l’obtention du Diplôme en Licence
En gestion des entreprises et des Administrations
Présenté par : OLIVIA Bejoby et RASOANIRINA Florette
Option: FINANCES ET COMPTABILITES
Président du jury : Monsieur RANDRIAMODIASINA Julie n (Enseignant de faculté de science).
Examinateur : Monsieur RAKOTOARIVELO Jeans Bapdiste
(Enseignant de l’IUGM).
Encadreur Académique : Monsieur ANDRIAMIFIFIDINIAIN A Josoa Hermann
(Enseignant de l’IUGM).
Encadreur Professionnel : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina
(Enseignant de l’IUGM).
Tél : 033 21 269 07 et 034 13 202 30
Adresse : Logement 207 cité Tsaramandroso (Etudiant)
Année : 2009 -2010
Promotion MEDRIKA 04 Mars 2011
Institut Universitaire de
Gestion et de Management
REMERCIEMENTS
Nous adressons remerciement à :
-Monsieur Professeur ZAFERA Rabesa Antoine président de l’Université de
Mahajanga.
-Monsieur RAKOTOZARIVELO Philipien, Directeur de l’Institut Universitaire de
Gestion de Management.
- Madame ZARAMODY Marie Alphonie responsable administratif de l’Institut
Universitaire de Gestion de Management.
-Monsieur ANDRIAMIFIDINIAINA Josoa Hermann, Encadreur Pédagogique qui nous
a guide à la réalisation de ce mémoire ; Enseignant à l’IUGM.
-Monsieur RAJAONARIVELO Mamy Nirina, Encadreur Professionnel qui nous a
beaucoup aidé et donné des informations concernant du Projet ; Enseignant à l’IUGM.
Sans oublier les responsables et les personnels de : FOFIFA, DRDR qui nous ont donné
des informations concernant la riziculture moderne.
Nos chers parents et familles qui nous ont donné des soutiens moraux et des courages
durant nos études.
Merci à tous !
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYM ES
Ar : Ariary
Amorts : Amortissements
ANGAP : Association National pour la Gestion des Aires Protégée
BFR : Besoin Fond de Roulement
BOA : Banque Of Africa
CA : Chiffre d’Affaire
CF : Charge Fixe
CV : Charge Variable
CAF : Capacité d’autofinancement
DRDR : Direction Régional de Développement Rural
F R : Fond de Roulement
FOFIFA : Foibe FIkarohana ny Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra
FIFABE : Fikambanana Fampandrosoana Lemaka Betsiboka
HT : Hors -Taxe
i : Taux
LOVASOA : Coopérative base à Tsararano Marovoay
LDI : Programme de développement en Etat Unies
M/CV : Marge Sur Cout Variable
MPE : Maison de Petite Elevage
MAEP : Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche
N : Duré
NPK : Azote Phosphor Potassium
PCG : Plan Comptable Générale
4P : Politique Prix Communication Distribution
PLAE : Programme de Lutte Antérogé
SR : Seuil de Rentabilité
SARL : Société à Responsabilité Limitée
SRA : Système de Riziculture Améliore
SRI : Système de Riziculture Intensif
TDR : Tableau De Référence
TTC : Toute Taxe Comprise
Vo : Valeur d’ Origine
VNC : Valeur Nette Comptable
GLOSSAIRES
Arrachage : Action d’arracher
Battage : Action de battre c'est-à-dire frappé du riz
Bourgeon : Petite excroissance d’un plant, qui contient les organes embryonnaires
de la prochaine végétation
Caryopse : Fruit ses des graminées, graine unique
Coupe : Action de couper, ce qui a été coupé
Culture Asara : culture pendant la saison de pluie
Culture Jeby : Culture pendant la saison sèche
Dépailler : c’est la décortiquer c'est-à-dire machine qui a fait la séparation du riz
blanc et caryopse
Drainer : Assainir un terrain par des drains
Ecrémage : Prendre ce qu’il y a de meilleur dans la vente
Frange : Partie marginale d’une collectivité
Hétéroclite : composé d’éléments disparates
Inondation : Débordement des eaux qui submergent un terrain
Labour : Façon donnée aux terres en les labourant
Planage : Mise à niveau
Plantule : Embryon végétal
Récolte : Action recueillera des produits de la terre
Repiquage : Action de repiquer c'est-à-dire transplanté des jeunes plats provenant de
semis
Sarcleuse : Action de sarcler c'est-à-dire arraché les mauvaises herbes
Séchage : Action de sécher c'est-à-dire éliminer un liquide par absorption ou
évaporatio
Semence : Graine que l’on sème
Vannage : Action de vanner des grains c'est-à-dire nettoyer les grains en les
secourant dans un van
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I : période des récoltes-----------------------------------------------------------
Tableau II : produit en sac-----------------------------------------------------------------
Tableau III : produit en sachet------------------------------------------------------------
Tableau IV : Terme de référence du projet----------------------------------------------
Tableau V : Chronologie des activités---------------------------------------------------
Tableau VI : Calendrier d’investissement-----------------------------------------------
Tableau VII : Calendrier des fonctionnements-----------------------------------------
Tableau VIII : Tableau d’investissement et équipement------------------------------
Tableau IX: Tableau de trésorerie de départ ------------------------------------------
Tableau X : Chiffre d’affaire prévisionnelle en trois ans-----------------------------
Tableau XI: Tableau de remboursement des prêts------------------------------------
Tableau XII : Tableau d’amortissement de matériel et équipement----------------
Tableau XIII: Tableau d’amortissement de matériel dans trois ans-----------------
Tableau XIV : Besoin de financement---------------------------------------------------
Tableau XV : Ressource de financement------------------------------------------------
Tableau XVI : Besoins pour les trois années -------------------------------------------
Tableau XVII : Ressource pour le trois année------------------------------------------
Tableau XVIII: Bilan d’ouverture prévisionnelle pour première ans--------------
Tableau XIX : Charge variable pour cinq années--------------------------------------
Tableau XX: Charge fixe pour trois ans------------------------------------------------
Tableau XXI : Compte de résultat par nature prévisionnel---------------------------
Tableau XXII : Répartition par nature et par fonction prévisionnel---------------
Tableau XXIII : Compte de résultat différentiel---------------------------------------
Tableau XXIV: prévision de la trésorerie-----------------------------------------------
Tableau XXV : Tableau de bilan de clôture--------------------------------------------
Tableau XXVI : Calcule ratio de solvabilité-------------------------------------------
Tableau XXVII : Calcule du ratio d’autonomie financière---------------------------
Tableau XXVIII : Calcule du ratio de trésorerie-------------------------------------
Tableau XXIX : Réalisation quantitative durant la campagne-----------------------
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LISTE DE SCHEMA
Schéma I : Organigramme-------------------------------------------------------22
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACROYNIME
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DE FIGURE
INTRODUCTION
PARITIE I : CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE
Chapitre I : Présentation de la commune rurale Tsararano Marovoay
Chapitre II : Présentation générale du projet
Chapitre III : Itinéraire d’étude Technique
PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
Chapitre I : Stratégie commerciale
Chapitre II : Planning de réalisation
Chapitre III : Avantage et inconvénients et opportunités et menaces
PARTIE III : ANALYSES FINANCIERES
Chapitre I : Plan d’investissement
Chapitre II : Etude de faisabilité
Chapitre III : Discussion et Recommandation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
1
INTRODUCTION GENERALE
Depuis longtemps, le riz (graine), dès sa domestication par l’être humain est
considéré comme étant un aliment de base dans plusieurs pays du monde.
« A Madagascar, le riz est cultivé dans toutes les régions de l’île et par presque
tous les agriculteurs en utilisant soit la technique traditionnelle, soit le système amélioré
(SRA ou SRI). La moyenne de rendement à l’échelle nationale n’a pas progressé et
stagne autour de 2 t/ha (MAEP 2006). La révolution verte durable optée par le MAEP à
Madagascar prévoit l’obtention de 7 millions tonnes de paddy en 2012, soit un
rendement moyen de 5 à 6 tonne par hectare ». 1
En effet, bien que progressant essentiellement dans une structure informelle, ce
secteur participe activement dans la vie économique de la Nation en alimentant et en
ravitaillant de nombreuses familles.
En plus, Madagascar, qui a choisi le développement économique libéral, incite
tout un chacun à s’investir dans plusieurs domaines afin d’y participer par la création
d’emplois, d’une part et de créer des projets cadrant avec les réalités économiques du
pays, d’autre part. Etant concerné par cet espoir de la Nation envers les jeunes et en
voulant apporter notre contribution face à cet appel qui est sacré pour nous, nous avons
choisi de travailler pour ce projet qui s’intitule :
« PROJET POUR LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ cas DE
LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO MAROVOAY ».
En tout cas, les potentialités qu’offrent Madagascar en plantes du riz et la
réticence des consommateurs étrangers vis-à-vis des produits artificiels nous ont
conduites au choix de ce thème. En effet, Madagascar est un pays particulièrement
privilégié par la nature, car pratiquement, tous les végétaux des climats tropicaux, aux
climats tempérés poussent sur l’île.
La démarche qui découle de ce thème nous amène à structurer notre devoir en
trois parties complémentaires contenant chacune de trois chapitres. L’intitulé de la
première partie est le cadre d’étude et méthodologie, la présentation de la commune
1 Source : livre d’étudiant : Rice yellow mottle virus ; 2009.
2
rurale de Tsararano Marovoay, la présentation générale du projet et l’itinéraire d’étude
technique.
La deuxième partie présentera l’analyse de l’environnement du projet, la
stratégie commerciale ; le planning de réalisation ; les avantages et inconvénients et
opportunités et menaces.
La troisième partie met en exergue l’analyse financière de notre projet pour
savoir ses performances, nous étalons également le plan de l’investissement, le plan des
financements, le bilan d’ouverture, les discussions et recommandations.
3
RESUME DU PROJET
Il s’agit d’un projet d’exploitation de terre cultivable rizicole à Tsararano
Marovoay – Mahajanga. La qualité du riz que nous voulons produire est le riz de luxe
(Taille, Forme).
Pour qu’il soit bien clair, le marché qu’on a visé, c’est un marché à dimension
nationale car jusqu’aujourd’hui, Madagascar importe encore plus de 50 000 Tonnes du
riz de l’étranger tels que Pakistan, Inde, Chine,…Cela signifie qu’il y a l’insuffisance de
production du riz à Madagascar et surtout le risque de la pénurie du riz à cause des
crises politiques et économiques mondiales.
A Madagascar, nous avons choisi comme cibles pour approvisionner, les régions
de Mahajanga et Antananarivo.
Nos clients sont constitués par des consommateurs individuels et par certaines
entités (les restaurateurs, les grossistes, et les grandes surfaces). La fixation du prix peut
s’opérer par rapport à la concurrence, c'est-à-dire, Ar 50 000 le sac et Ar 8000 le sachet
avec la meilleure qualité.
La société PRORITSAMA (Production du Riz Tsararano Marovoay) est divisée
en 3 services, à savoir : Le Gérant, Chef comptable et les ouvriers.
Secteur d’activité : Secteur primaire c’est-à-dire agricole
Objectifs du projet :
Comme tout projet, notre principal objectif est d’avoir le maximum de profit tout
en cherchant en permanence les moyens de minimiser les coûts. Nous visons également
la satisfaction des besoins de la clientèle c’est à dire à couvrir le marché. En effet,
l’implantation du projet comme le notre contribuera à la lutte contre le chômage, à
l’augmentation de la richesse nationale, au développement de la région d’implantation
voire le pays, ainsi qu’à la protection de l’environnement. A cet effet, on envisage de
cultiver 10 hectares du riz. Notre objectif consiste aussi à devenir autonome après 3
années d’exercices
Lieu d’implantation : Commune Rurale Tsararano, District Marovoay, Région Boeny.
4
Raisons de cet emplacement :
• Facilité d’approvisionnement en intrant agricole (FOFIFA) ;
• Recherche d’opportunité ;
• Deux membres de l’équipe sont originaires de la région
(Mahajanga et Antananarivo).
Statut juridique : Société A Responsabilité Limitée (SARL)
Régime fiscal : régime du réel car CA est supérieur à 200 000 000 d’Ariary.
Nombre d’emplois créés : 43 emplois crées dont 40 sont des journaliers et des
saisonniers, les restes sont des personnels fixes.
Chiffre d’affaires : 58 500 000Ariary (1ère année)
Bénéfice 39 377 133Ariary (1ère année)
Total du bilan d’ouverture : 23 683 600 Ariary
Apports personnels : 4079900 Ariary ;
Financement sollicitées : 17 501 767Ariary.
Bref, toutes les rubriques ou objets d’études relatives à ce projet sont étudiés. Donc, il
s’agit d’un projet qui mérite d’être financé.
Durée du projet ?
Seuil de rentabilité ?
Période de remboursement ?
PREMIER PARTIE CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE
5
PARTIE I-CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE
Avant de proposer un projet, il faut envisager tout ce qui est autour de lui. Dans
le but d’assurer que le projet réalisable, il est bien de présenter le projet et ses membres
à ceux qui vont lire le livre (projet). Il suffit de reprendre les définitions d’un projet.
Le présent projet a comme objectifs, non seulement pour tirer un profit mais
également pour mettre à la disposition des malgaches un produit présentant un rapport
qualité prix.
On a choisi de faire la culture avant de vendre le riz pour s’assurer que le produit
à vendre est de bonne qualité.
Concernant l’organisation du projet, les promoteurs se chargent de l’embauche
des journaliers pour les travaux aux champs (la préparation du sol, entretien, repiquage,
entretiens, moissons, conditionnement, mise en sac.)
Ainsi, cette partie est subdivisée en quatre chapitre dont :
• Le premier chapitre concerne la présentation de la commune rurale Tsararano à
Marovoay ;
• Le deuxième chapitre parlera de la présentation générale du projet ;
• Le troisième chapitre abordera l’itinéraire d’étude technique.
6
CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO MOROVOAY
La commune rurale de Tsararano Marovoay est une place importante pour la
production du riz dans cette région. Elle a comme activité agricole du développement. En
effet, ce premier chapitre comporte :
• L’historique ;
• La monographique de la commune; et
• Et les objectifs de la commune.
1.1- Historique
Historiquement, elle a été crée par les Sakalava. En 1920, des colons étrangers
s’y installèrent suivi par une population hétéroclite ayant servi de main d’œuvre.
Cette migration a généré une population « melting pot » visible jusqu’ à ce jour. Les
principales ethnies présentes sont les Sakalava, Betsileo (à partir de 1900), les
Antesaka, Antefasy (depuis 1947), Antandroy (à partir de 1960), Merina (1947),
Tsimihety 1900). Actuellement, la commune compte 10 180 habitants avec une
densité de 34 Hab/km2 reparti sur 1697 ménages, soit une taille moyenne de 6
personnes par famille. Numériquement, les femmes prédominent légèrement
Au niveau du volet économique, les principales activités sont l’agriculture à
forte prédominance rizicole (3.000t/an) destiné surtout aux hommes. L’élevage passe
au second plan avec un cheptel bovin estimé à 3000 têtes et des élevages porcins,
caprins, avicole, et de palmipèdes.Les organismes et projets qui interviennent dans la
zone sont : FIFABE, ILDI, FOFIFA, LOVASOA, MPE, ANGAP, PLAE. Il y a lieu
de citer la présence d’un Centre de Recherche sous tutelle de la FOFIFA Mahajanga,
et spécialisée dans la recherche variétale rizicole.
1.2- Monographique de la commune rurale de Tsararano Marovoay
La commune rurale de Tsararano, de coordonnées géographiques fait partie
intégrante du district de Marovoay, région Boeny. D’une superficie totale de 300 km2,
elle est reliée au chef lieu du district par une piste carrossable de 10 Km et qui peut être
submergée temporairement durant les périodes de fortes pluies (janvier à Mars).
Cette commune est composée de 6 fokontany qui sont :
• Tsararano
7
• Bepako 3 km au nord du chef lieu
• Ambajanjabe, 3 km du suds
• Bekalila
• Madirokely
• Betaramahamay
La commune est délimitée au nord par celle d’Ambolomoty, au nord Ouest par
Marovoay ville, à l’Ouest par Anosinalainolona, au Sud par Ankijabe (Fivondronana
Ambato Boeny) et à l’est par Marosakoa.
1.3- Les objectifs de la commune
La commune ambitionne d’avoir accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins
de base et à l’éducation. La transformation de la piste qui la relie à Marovoay en route
goudronnée est citée dans le plan de développement.
De plus, la mise en place de petites unités de transformation pour les produits
artisanaux, aromatiques génèrera des emplois.
8
CHAPITRE II - PRESENTATION GENERAL DU PROJET
Présenter un projet c’est faire connaître l’origine en découvrant son historique, le
lieu d’implantation où le projet sera implanté, ce qui est vraiment ce projet en le
décrivant et en indiquant ses caractéristiques. Production et de commercialisation.
2.1- Historique du Projet
L’intention de créer un centre de la Production du Riz basé à Tsararano
Marovoay est l’un des fruits de nos observations au Département Gestion de
l’Université de Mahajanga (IUGM). Ainsi, nos observations sont projetées en trois
points : les cultures entrepreneuriales que nous avons acquises dans cet établissement,
notre prise de conscience de dynamiser le tissu économique dans le district de
Marovoay, et notre parfaite perception de la culture des peuples dont l’alimentation
principal est le riz.
Historiquement, la plupart de peuple Malgaches s’intéresse sérieusement à
l’alimentation du Riz.
Elle a été utilisée pendant l’antiquité pour nettoyer et soigner tant le corps que
l’esprit. Actuellement, les recherches ont été initiées entre les paysans de Tsararano
Marovoay et FOFIFA. Les résultats issus des expérimentations sont repris pour nous
permettre de prévoir la Production du Riz.
2.2- La localisation du projet
Les raisons d’implantation du projet sont caractérisées sous deux aspects :
• la synergie entre l’agriculture et l’économie commerciale car l’unité de
conditionnement constitue un atout important pour faire progresser l’agriculture
et en même temps d’intégrer l’économie rurale dans l’économie commerciale.
Ce secteur est générateur d’emplois et peut améliorer les revenus des
producteurs ruraux, ce qui donne un impact sur l’économie globale ;
• la mise en place d’un circuit de distribution vers le marché de Mahajanga et
Antananarivo.
9
2.3- Les caractéristiques du Projet
La définition du projet, son but et son objectif, son intérêt, ses caractéristiques
techniques et ses caractéristiques structurelles constituent les spécificités du projet que
nous allons présenter ci-après.
2.3-1. Définition du projet
Un projet est un ensemble d’activités réalisé suivant un processus pour
transformer des ressources en produits répondant à des objectifs précis. D’après le
support de cours de suivi et d’évaluation à l’IUGM : « un projet est précis et connu au
départ, dont l’atteinte des buts est objectivement vérifiable parce qu’il correspond à la
réalisation d’un produit ».
2.3-2. Buts et objectifs du projet
Les objectifs de l’Unité fixés consistent à cultiver du Riz, suivant les procédés
conformes aux normes culturales permettant la mise en valeur de sa qualité et respectant
les normes exigées et favorisant ainsi le développement de l’importation pour le pays.
2.3-3. Intérêts du projet
Ce projet est la part d’une source de devise au développement rural de la région.
Grâce aux activités d’extraction de la Production du Riz. De son coté, le projet favorise
le développement du secteur agricole et attire les capitaux nécessaires au
développement de la région en alimentant la caisse de l’Etat par les impôts et les taxes
versés par la région.
Sur le plan technique, les exigences de la technologie de conditionnement et de
transformation font pression sur les producteurs pour obtenir un meilleur rendement.
Ces derniers sont tenus de livrer des produits de qualité et conformes aux normes
requises, contribuant ainsi indirectement à l’amélioration de la technique agricole.
2.3-4. Caractéristiques techniques du projet
a. Origine d’idée
L’origine de nos idées est partie du fait que lors de la 1ère république, la Région
de Marovoay produisait du riz d’exportation qui se vendait dans tous les continents. Par
la suite, la production s’est ralentie et finalement l’activité a été abandonnée au profit
des variétés locales. Ainsi, le but principal est d’améliorer les produits de Riz à
10
Tsararano Marovoay par le biais des cultures managériales que nous avons acquis au
Département de Gestion de l’Institut Universitaire Gestion de Management.
L’envie de monter une petite entreprise dans une localité que nous connaissons
nous a poussés également à faire des investigations sur terrain pour l’adéquation de la
formulation stratégique de l’objectif ainsi que les moyens et ressources disponibles.
b. Inventaire des applications possibles
Comme la Production du Riz, proposée ne détient pas encore une technologie ou
un savoir-faire reconnu, les applications possibles se baseront seulement sur le travail
manuel du personnel renforcé par une organisation entrepreneuriale adaptée au
contexte. Afin de répondre aux besoins en variétés du riz sur le marché, la mise en place
d’un style stratégique flexible est conseillée.
c. Caractéristiques structurelles
Il s’agit principalement de la structure juridique tout d’abord qui va retracer tous
les cadres globaux de l’environnement des affaires ainsi que les droits et obligations y
afférentes et par la suite, la structure financière qui va garantir l’équilibre et la stabilité
des comptes de l’Unité et la crédibilité de ses transactions avec les tiers et/ou autres par
11
CHAPITRE III - ITINERAIRE D’ETUDE TECHNIQUE
C’est la méthode technique moderne pour cultiver du riz. Il est composé en trois
sections : la caractéristique de production du Riz, la mode de culture du Riz et les
différentes étapes de travail.
3.1- Caractéristique de production du Riz
Le Riz est céréale la plus cultivée et importante dans le monde. Il entre dans
l’alimentation humaine et constitue une nourriture de base pour la grande partie de la
population et surtout les malgaches.
On choisi le riz de luxe par rapport aux autres riz. Une frange de la population de
ces 2 provinces achète régulièrement cette qualité de riz .Il choisit les deux
provinces (Mahajanga et Antananarivo) pour faire l’importation du riz car les frais de
transport coutent moins chers.
3.2- Mode de culture du Riz
Avant de cultiver le riz, la préparation du sol est une étape très importante car
c’est la base de la culture pour avoir un environnement favorable de la germination et la
croissance du plante et après, on va installer de la pépinière.
Une bonne de préparation permet de :
• Améliorer la structure du sol ;
• Améliorer la topographie du terrain pour faciliter l’irrigation et le drainage ;
• Répartir et incorporer la matière organique dans le sol ;
• Obtenir une bonne efficacité des engrais minéraux apportés, et
• Contrôler les adventices
3.3- différentes étape du travail : Il y a 6 des éléments de travail :
• Pépinières ;
• Préparation du sol ;
• Repiquages ;
• Sarclage ;
12
• Entretien de la plante,
• Récolte.
a. La Pépinière
Il faut bien gérer et préparer la pépinière pour avoir une plantule vigoureuse. Une
bonne gestion de pépinière garantie des plantules robustes qui auront l’avantage
important pour faire face au problème d’inondation, d’attaque les insectes, à la
compétition avec des mauvaises herbes.
� La préparation du sol (de la pépinière) :
• Pour la pépinière, nous choisissions le sol moins argileux pour faciliter
l’enlèvement des plantules, le sol trop sableux entraine un dessèchement rapide
des plantules.
� L’emplacement de la pépinière :
• On installe la pépinière dans endroit ensoleillé proche des champs et du point
d’eau, à l’abri des animaux et des oiseaux.
� La densité de semis :
• Pour que les plantules à repiquer soient vigoureuses, la densité appropriée et
recommandée est de 0,2 kg de semence par m² ;
• Avant le semis, il faut faire les tests de germination pour s’assurer que la
semence est de bonne qualité. Pour ce faire, installer la pépinière sur un sol
approprié, bien labouré et aplani ;
• Au moment du semis, il faut jeter avec force les grains sur le lit de semis pour
qu’elles soient bien fixée dans la boue afin d’éviter qu’elles soient apportées par
les eaux d’irrigation.
• Après le semis, il faut assurer une bonne gestion de l’irrigation et protéger les
plantules contre les oiseaux, les animaux et autres prédateurs.
� L’âge des plantules :
• Le repiquage s’effectue quand les plantules sont âgées de 2 à 3 semaines car à
cet âge la racine de la plantule supporte l’arrachage.
� La gestion de l’eau dans la pépinière :
L’irrigation de la pépinière peut être conduite de la manière
suivante :
• Semer sur sol drainé (ne remettre l’eau qu’après 2 à 3 jours pour que la racine
soit bien fixée dans le sol) ;
13
• Maintenir une lame d’eau de 2 à 3 cm jusqu’aux dixièmes jours ;
• Drainer la parcelle pendant 48 à 72 heures.
• Relever progressivement la lame d’eau jusqu’à l’arrachage (5cm).
La fertilisation de la pépinière :
Pour que les plantes aient une croissance plus rapide, on apporte en couverture
une faible fumure azotée environ 10g d’urée par m².
� L’enlèvement des plantules :
Pour éviter les dégâts pendant l’enlèvement des plantules, il faut enlever les plantes
sous une lame d’eau et adapter les techniques suivantes :
• Tenir entre le pouce et l’index 2 à 3 brins de riz de manière à obtenir la
position de l’index presque perpendiculaire aux plantules et le pouce parallèle à
ces dernières,
• Exercer une faible pression vers le bas avant de tirer lentement vers soi,
• Prendre soins de tenir les plantules à la base.
b. La préparation du sol : � Pré irrigation :
Le pré irrigation est l’inondation de la parcelle pendant 2 à 3 jours avant le
premier labour
� Premier labour :
Le premier labour doit être effectué quelques semaines avant le semis pour
permettre une décomposition de la matière organique enfouie.
La profondeur se situe entre 10 à15 cm car un labour superficiel ne favorise pas un bon
développement des plantes. Par contre un labour trop profond risque d’enfouir trop
profondément les éléments nutritifs qui ne peuvent plus être adsorbé facilement par les
racines.
� Inondation :
Après le labour, il faut inonder entièrement la parcelle pour tuer les insectes
nuisibles et pour décomposer les mauvaises herbes.
Les graines des mauvaises herbes peuvent également germer durant cette
période et détruites lors de deuxième labour.
La durée de cette inondation est de 02 à 03 semaines.
14
� Application de la fumure de fond :
Avant le deuxième labour, on applique un engrain contenant du phosphore
pour que le sol soit fertile.
� Deuxième labour :
Pendant le deuxième labour, on mélange l’eau et le sol. La mise en boue
permet de bien répartir les résidus en décomposition et d’enlever les jeunes plantes
des mauvaises herbes.
� Planage :
Le but pour le planage est de faciliter la gestion de l’eau et de contrôler les
adventices.
Elle se fait en deux phases :
• Premier planage grossier pour décaper ou couper les parties enlevées de
la parcelle qui seront déposées sur des zones basses.
• Un deuxième planage plus fin après le labour et mis en eau.
c. Le Repiquage :
L’âge optimum est de 3 semaines environ et dans tous les cas il doit être
inferieur à 30 jours. On choisit le repiquage en ligne car c’est le repiquage le plus
efficace par rapport aux autres. Son adoption nécessite l’utilisation d’une corde en
fonction des espacements désirés.
La profondeur du repiquage doit être de 2 à 5 cm environ pour permettre une
bonne production de taille à partir du nœud de base.
Lorsque la jeune plantule est repiquée trop profondément, le bourgeon du nœud de base
est incapable de produire des tailles car il est privé d’oxygène.
d. La Sarcleuse :
Les travaux de sarclage sont facilités en utilisant une sarcleuse, qui est beaucoup
plus efficace si le riz a été repiqué en lignes ;
Le premier sarclage doit être entrepris le plus tôt possible et dépend de l’état
d’enherbement de la parcelle.
Ce sarclage est nécessaire pour éliminer les mauvaises herbes.
15
e. Entretien de la plante
On a choisir deux méthodes pour faire les entretiens :
Les méthodes de lutte préventive :
Pour prévenir l’enherbement des rizières les mesures suivantes peuvent être utilisées :
Bien préparer le terrain ;
Nettoyer les canaux et les abords de la parcelle ;
Utiliser des semences de qualité (une bonne semence ne contient pas des grains
de mauvais herbes) ;
Epurer la parcelle (enlever les « hors type ») de riz et les mauvaises herbes qui
ont échappés aux autres mesures de la lutte.
Les méthodes de la lutte curative :
La lutte contre les adventices peut se faire de manière efficace par :
• Les grains chimiques (NPK, DAP, Urée) ;
• Engrais naturel (exemple : fumier de parc, Guanomad), et ;
• Engrais organique « bouse de vache ou zezika tahin’ny omby » ;
f. Récolte
La récolte est la dernière tache à faire pendant la culture du riz .Quand les
75% du paddy sont murs, c’est le moment de la récolte.
La récolte comprend 5 opérations :
� La Coupe : c’est la première tâche à faire pendant de la récolte ;
� Le battage : c’est la séparation de grain de riz de la paille.
� La Séchage : c’est la tige coupée et sont laissée sur le sol trois à quatre jours pour un
premier séchage .puis le séchage se fait dans des aires prédéfinies avec des
matériaux de synthèse du type sac polypropylène en vente au marché.
� Le nettoyage : il se fait par vannage aux matières légères (pailles, poussières et grain
vide).
� Le dépailler SB-30 : elle consiste à séparer le caryopse de ses enveloppes. Et après,
on effectuera la mise en sachet suivi d’un stockage et un écoulement régulier du
produit sur les marché locaux.
16
Tableau n°1 : Période des récoltes
Mois
Nov
Dec
Jan
Fev
Mars
Avr
Mai
juin
Juil
At
Sept
Oct
Activité
1ère Culture
1ère
récolte
2èmeCulture
2ème
récolte
Source : Auteurs, janvier 2011
• Le rendement :
La superficie à exploiter est de 10 ha avec un rendement de 6t /ha du récolte ;
On propose de produire 2 fois (culture Jeby et culture Asara), soit deux périodes
de rizicole grâce à la fertilité et l’humidité des terrains.
En conclusion, dans cette partie, nous pouvons dégager que le riz s’adapte bien
aux conditions climatiques et techniques modernes pour la production. Il peut devenir
une source de devises interne pour Madagascar tout comme les autres produits
(manioc ; mais). Ainsi, nous avons pu donc avoir des connaissances générales sur les
enjeux du projet, il est temps maintenant de présenter l’analyse de l’environnement du
projet laquelle constitue la deuxième partie de nos études.
DEUXIEME PARTIE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU
PROJET
17
PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET
Cette deuxième partie de notre travail comprend trois chapitres qui couvriront en
grande partie des approches théoriques, à savoir :
• la stratégie commerciale ;
• le planning de réalisation ;
• l’avantage et inconvénient et opportunité et menace.
CHAPITRE I - STRATEGIE COMMERCIALE
Il y a des stratégies commerciales pour faire la vente de la production. Ainsi il
applique les formations sur les cours théoriques au sein d’un établissement.
1-1 Etude de l’offre et de la demande
1-1.1 Etude de l’offre :
Il s’agit d’un projet d’exploitation de terre cultivable du riz avec irrigation d’eau
à la commune rurale de Tsararano Marovoay - Mahajanga. Alors, nous savons bien
que depuis longtemps, la plupart des peuples malgaches s’intéressent sérieusement à
l’alimentation du riz. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exploiter cette
terre pour pouvoir produire du riz car cela est une alimentation de base des malgaches.
La qualité du riz que nous voulons produire est le riz de luxe (taille, forme). C’est pour
cela que nous avons choisi des meilleures semences qui viennent de FOFIFA à
Tsararano Marovoay.
Comme les schémas ci- dessous l’indiquent :
Paddy Riz blanc
Riz en emballage
18
1-1.2 Etude de la demande
La demande est définie comme « la quantité d’un produit ou d’un service que le
marché désire acquérir par unité de temps dans un environnement de marketing en
évolution «. Pour l'analyse de la demande de notre projet, nous allons constater le
processus des dépenses locales d'une part, selon qu'elle soit dans la consommation totale
et les dépenses d'autre part, lorsque la demande est aperçue par les importations. En
effet, les importations sont la traduction de la demande clientèle. Ainsi, l'illustration de
tous ceux-ci se trouveront dans :
• les attentes de la clientèle potentielle ;
• le degré de satisfaction de la clientèle potentielle ;
• la situation de la demande ; et
• l'évolution du besoin de marche.
1-2 Etude du marche vise
1-2.1 Cycle de vie du marché
Pour qu’il soit bien clair, le marché qu’on a visé, c’est un marché à dimension
nationale car jusqu’aujourd’hui, Madagascar importe encore plus de 50000 tonnes du riz
à l’étranger tels que Pakistan, Inde, Chine,… Cela signifie qu’il y a l’insuffisance de
production du riz à Madagascar et surtout le risque de la pénurie du riz à cause des
crises politiques et crises économiques Mondiales. Donc, il est évident que nous
n’exportons pas nos produits parce que nos pays même importent du riz.
A Madagascar, nous avons choisi comme cibles à approvisionner, la région
Boeny et Analamanga (Mahajanga _ Antananarivo). Du fait c’est loin par rapport à
Ambatondrazaka et aussi de la forte densité de la population engendrant ainsi une
demande en ravitaillement non négligeable.
1-2.2 Clientèle
Les clients sont constitués par les consommateurs individuels et par certaines
entités (restaurants, grossistes, grandes surfaces…).
19
D’après les enquêtes que nous avons effectuées, nous avons bien observé que la
majorité de ces clients exige une meilleure qualité comme la notre « Riz de luxe ». Le
délai de règlement des ventes se fait à 25 jours du promoteur.
1-2.3 Concurrence
Vu que Madagascar est un pays producteur du riz, des concurrents sont nombreux.
A l’exemple des grands producteurs de riz issus de Marovoay et d’Ambatondrazaka
ainsi que des importateurs du riz de l’étranger.
� Les points forts de ces concurrents sont :
• Ils sont connus et expérimentés.
• Leur introduction sur le marché national a déjà pris une certaine place définitive.
• Ils ont des points de vente réguliers.
� Les points faibles de ces concurrents sont :
• La qualité de leurs produits est moins bonne.
• Ils adoptent une stratégie commerciale traditionnelle.
• Leur production dépend de l’eau de pluie.
1-3 Marketing Mix (4P)
1-3.1 Politique de production
Notre exploitation se décompose en quatre phases auxquelles sont associées des
caractéristiques concernant les ventes des produits finis et la rentabilité. La longueur du
cycle de vie et la durée de chaque phase varient selon les produits en fonction, d’une
part, des évolutions techniques et commerciales, d’autre part, des stratégies des sociétés
concurrentes.
Les quatre phases sont :
� Etude : période dans laquelle on fait des recherches.
� Lancement : période dans laquelle on procède à la publicité.
� Expansion : Période dans laquelle le produit est en pente ascendante.
� Maturité : Période dans laquelle la société est en pleine productivités
20
1-3.2 Politique de prix
La variation du prix du riz dépendrait amplement de la loi de l’offre et de la
demande mais elle peut s’opérer au prix par rapport à la concurrence. Par ailleurs, cette
règle pourrait ne pas être suivie du fait de l’existence de la concurrence.
La fixation découle de l’observation des prix pratiqués par la concurrence et selon
la stratégie choisie en cohérence avec le marchéage de produit et l’image de la société
c'est-à-dire :
Tableau n °2 : produit en sac
Eléments 50 KG
stratégie d’écrémage (prix élevé) Ar 55.000
stratégie de pénétration (prix bas) Ar 45.000
Alignement sur la concurrence Ar 50.000
Source : Auteurs, novembre 2010
Tableau n°3 : produit en sachet
Éléments 5Kg
Stratégie d’écrémage (prix élevé) en Ar 8500
Stratégie de pénétration (prix bas) en Ar 7000
Alignement sur la concurrence Ar 8000
Source : Auteurs, novembre 2010
1-3.3 Politique de distribution
Pour la politique de distribution, il s’agit d’un choix de circuit de distribution
composé de canaux utilisés pour l’acheminement des produits jusqu’aux
consommateurs.
21
Le canal se caractérise par sa longueur c'est-à-dire le nombre de l’intermédiaire.
Parfois, on utilise le canal direct c'est-à-dire aucun intermédiaire (Producteurs -
Consommateurs).
A certain moment, on adopte le canal qui signifie l’existence d’un intermédiaire
(Producteurs - Intermédiaires - Consommateurs). On utilise le canal long, le moment où
notre société se propose d’élargir ses actions vers d’autres régions.
Producteurs - Plusieurs intermédiaires - Consommateurs.
1-3.4 Publicité
Nos moyens utilisés pour informer notre clientèle sur notre produit sont par les
messageries électroniques (E- mail ou le téléphone direct).
Les mesures publicitaires envisagées reposent sur :
• Les publicités médiatiques tels que le publi - reportage, inscription dans
le journal « Mada - Business » mensuel.
• Participation aux relations publiques comme des foires.
22
CHAPITRE II : PLANNING DE REALISATION
C’est le plan de travail jusqu’au récolte. A l’instar de la société, le projet a aussi
le TDR, un organigramme, le calendrier d’investissement et le fonctionnement.
1-2 Terme de Référence de Poste
Pour le commence, nous n’avons pas besoin de beaucoup de travailleurs dans le
but de réduire les dépenses. Malgré cela, il est obligatoire d’avoir un gérant, un chef
Administratif et Financier, un chef de production, un chef Personnel, et un chef
Mécanicien
Tableau n ° 4 : terme de référence du poste (TDR)
Source : Auteurs, novembre 2010.
1-3 Organigramme
Source : Auteurs, novembre 2010
Nombre Titre Responsable Diplôme
1 Gérant Florette Bacc+3
1 Comptable Olivia Bacc+3
40 Journalier
1 Sécurité
Chef comptable
Gérant
Ouvriers
Sécurité
23
Formation suivie des équipes de direction :
Promoteur : Les promoteurs sont ceux qui donnent l’idée de création. Ici, il assure le
contrôle dans la gérance de ce projet .Ceci étant pour qu’il puisse consacrer son temps à
d’autres taches et d’honorer le style d’un dirigeant « faire- faire autremendit le savoir
déléguer ses pouvoir et ses autorités à d’autre personnes aptes à le remplacer.
Gérant: Le gérant est celui à qui le promoteur a délégué toute son autorité, et à la
capacité de prendre des décisions à la place du promoteur. Il est donc le représentant du
promoteur.
La chef comptable : Il assure tout ce qui est en rapport avec le coté financier de
l’association. Il établira à la fin de l’exercice un bilant comparant le prévu avec la
réalisation. En d’autre terme, il fera dégager un écart sur le plan financier de l’exercice.
Journaliers : Ils sont aussi appelés des saisonniers ou ouvriers .Ces deniers s’occupent
de la culture de riz proprement dite. Ils sont donc sous l’autorité directe du gérant.
Sécurité : Il assure la sécurité de la production, les entrées et sorties dans le magasin de
stockage.
1-4 Calendrier d’Investissement et Fonctionnement
Les calendriers ont pour but de reconnaitre d’un seul coup d’œil la chronologie et
la succession des tâches .Elle doit être également élaborée pour pouvoir prédéfinir les
activités qui doivent être associé en parallèle les taches.
II est obtenu à partir du plan de calendrier d’investissement. Le tableau n°6 nous
montre le calendrier d’investissement.
24
Tableaux n°5 : chronogrammes des activités
ACTIVITES TACHE DE PROGRAMME PERIODE LIVRAISON
Terrain • Pépinière
• Préparation du sol
• Repiquage
• Sarclage
• Entretien de la plantule
• Récolte
• Coupe
• Battage
• Transports
• Séchage
• Nettoyage
• Dépailler
• Emballage
• Ventes
15jours
14jours
20jours
25jours
14jours
30jours
10jours
30jours
5jours
3jours
20jours
30jours
30jours
30 jours
120jours
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
x
X
X
oui
Source : Auteurs, novembre 2010
25
Tableau n°6 : Calendrier d’Investissement
Source : Auteurs, novembre 2010.
-Le chiffre « 1» signifie que la tâche qui se trouve sur la partie des « tâches suivantes »
a une tâche qui la précède dans la partie des « tâches précédentes ».
Tâches
Précédents
Taches
suivants
N D J F MM AA MM jJ 4J AA SS O
Novembre
Décembre
0
Janvier
0 1
Février
0 1 0
Mars
0 0 0 1
Avril 0 0 0 0 1
Mai 0 0 0 0 0 1
Juin 0 0 0 0 0 0 1
Juillet 0 0 0 0 0 0 0 1
Aout 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Septembre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
Octobre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
26
-réciproquement à cela, le chiffre « 0 » montre que la tâche n’a pas de précédente.
-les lettres « Novembre jusqu’à Octobre » représentent les taches qui sont mentionnées
dans le tableau chronogrammes des activités.
Tableau n°7 : Calendriers des fonctionnements
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N D J F M A M J J A S O
Source : Auteurs, novembre 2010
Les Calendriers des fonctionnements sont la reproduction sous un tableau bien
ordonné et plus explicite du plan de chronogramme des tâches .En regard de ce tableau,
il arrive tout de suite dans la pensée que présentant le calendrier de réalisation du projet
pour les parties colorées.
A la suite de ce calendrier de fonctionnement vient le plan d’action. Ceci a pour
objet de calculer et de mettre en évidence la durée effective (en jours) de l’exécution
tout en gagnant du temps grâce aux taches qui peuvent être commencées en même
temps. Il est possible de déterminer le chemin de critique dans l’exécution du projet.
27
CHAPITRE III - AVANTAGES ET INCONVENIENTS, OPPORT UNITES ET MENANCES
Avant de positionner sur la culture, il faut mieux connaitre quels sont nos
avantages et nos faiblesses ainsi que nos opportunités et menaces dans le but de prévoir
en avance les obstacles qui peuvent survenir. Et comme nous voulons monter notre
projet concernant la mise en place de la production, nous devons bien atteindre nos
objectifs.
3-1 Avantages et Inconvénients
3-1.1 Avantage
• La température de Tsararano Marovoay est très efficace pour la culture du Riz. • Le riz de Tsararano Marovoay est fréquent par rapport au riz des autres provinces
• La complémentarité de nos compétences et capacités constitue un grand atout pour la réalisation de ce projet.
• La saison culturale Asara était satisfaisante tant du point de vue répartition géographique qu’au point de vu fréquence de la pluie durant les 3 mois.
• La saison culturale Jeby a toujours existé et la production est meilleure par rapport a la production Asara présentait et satisfaisante pour les paysans de Tsararano Marovoay.
3-1.2 Inconvénients
• Les paysans ne produisent pas beaucoup car ils pratiquent la culture traditionnelle ; • Manque d’expériences dans l’évacuation des produits. Ce sont les collecteurs qui viennent à Marovoay et qui imposent leur prix
3-2 Opportunités et Menaces
3-2.1 Opportunités
Les opportunités sont les existences de double fonction c’est - à - dire culture et
vente du riz, dans ce cas, il n’y a pas d’obligation pour la disponibilité en produit ni de
recherche de fournisseur.
3-2.2 Menaces
• Les diverses maladies pyricularia- oryzae et panachure jaune du riz existent dans
la riziculture.
• Pendant la phase de maturité, la culture risque d’être appropriée par des « fody,
papillon et criquet ».
28
• Il y a aussi les cataclysmes naturels par exemple les cyclones, pour la production
ASARA, sécheresse pour la production JEBY et qui peuvent détruire notre
culture.
• La plupart des cas, les bœufs constituent un danger permanent pour la culture.
Les bouviers ne contrôlent pas leurs bœufs et les laissent sans surveillance
pendant la journée et les font entrer tous les soirs. Durant la journée, ces animaux
sont capables de descendre dans les rizières et de manger les plants de riz.
Ainsi, cette partie a été consacrée les stratégies commerciales de production pour
la réalisation du projet, et ce, compte tenu des moyens mis en œuvre. En bref, la
production du riz de luxe donne la satisfaction du client comme les consommateurs et
les détaillants. En fait, malgré la simplicité du planning de la réalisation, qui assure le
fonctionnement continu de travail. C'est la deuxième partie qui constitue le point fort et
point faible ; de l’opportunité et menace. Quant à la troisième partie, elle concernera
l'analyse financière du projet.
TROISIEME PARTIE L’ANALYSE FINANCIERE
29
PARTIE III- ANALYSES FINANCIERES
La troisième partie est constituée le résultat positif de l’entité grâce aux
méthodes de travail utilisée, à la connaissance professionnelle de la riziculture et aussi
les hommes qui s’intéressant.
Elle est subdivisée en trois sections :
• Le plan d’investissement ;
• L’étude des faisabilités et ;
• Les discussions et recommandations.
CHAPITRE I- PLAN D’INVESTISSEMENT
Ce sont les objets des dépenses de notre investissement :
• achats et approvisionnements ;
• frais des personnels ;
• prestations de service externes ou sous-traitance nécessaire au projet
sur le plan technologique, juridique, économique et commercial ;
• investissement matériel ou quote-part d'amortissement d'équipement
rentrant dans la réalisation du projet ;
• investissement dans les équipements productifs, dans l'aménagement
des locaux ;
Nous avons répartit en trois sections pour leur description détaillée, à savoir :
• le coût d’investissement ;
• le remboursement des emprunts ;
• et le plan de financement.
30
1-1 Coût d’investissement :
1-1.1 Investissement et équipement du projet
Par définition, « un investissement est l’engagement des ressources (capitaux
propres, emprunt) dans des projets industriels ou commerciaux dont on attend des
profits futurs »1. Cette section est le commencement de la présentation des informations
financières du projet. Alors, nous allons voir combien coûte l'investissement engagé ?
Et comment se déroulera son compte de gestion ?
31
Tableau n°8 : Investissement et équipement
Source : Auteurs 2010
Désignations
Montant
HT Achats Locations
Crédit de
bail Apports
Immobilisation
Incorporelle
Prospection 22.500 X
Etude et prestation 30.000 X
Frais d'acquisition 100.000 X
Immobilisation
corporelle
Cubota 3.752.000 X X
Balance 496.000 X X
Dépailler 5.266.000 X X
Sarcleuse 300.000 X X
Bèche (petit outillage) 40.000 X X
Faucille petit outillage 60.000 X X
Matériel Mobilier de
Bureau 100.000 X X
Matériel Informatique 600.000 X X
Total d'investissement 10 766 500
32
Tableau n°9 : Tableau de trésorerie de départs
Source : Auteurs, novembre 2010
La trésorerie est l’ensemble des ressources immédiatement disponible en caisse,
compte courant, effets négociable qui permettent les associés de faire face à leur
dépense.
Le financement de la trésorerie de départ assure la pérennité du projet.
BESOINS MONTANT
Publicité et lancement 500.000
Salaire personnel (ASARA) 614.000
Salaire personnel (JEBY) 617.000
Carburant et lubrifiant 1 250 000
Intrant- agricole 3.615.000
Eau et électricité 20.100
Location terrain 1.500.000
Location magasin 800.000
Location de transport 1 426.000
Achat d'emballage 2 475 000
TVA d’investissement -
Fourniture de Bureau 100.000
Acompte d’Impôt -
TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100
33
L e Chiffre d’Affaire Prévisionnel :
1ha 6t
10ha 60t paddy
60t paddy 60 000 kg
60000 kg paddy x 0.75 = 45000 kg de riz blancs
45000Kg / 50 = 900 sacs de riz blancs
1sac 10sachets de 5kg
450 sacs ?
450 sacs x 10sachets = 4500 sachets
450sacs x 50000 Ar = 22 500 000 Ar
4500sachets x 8 000 = 36 000 000Ar
CA = 22 500 000 + 36 000 000 = 58 500 000
CA = 58 500 000 Ar
Le chiffre d’affaire représente pour l’association de la prévision des ventes .Ce CA
nous permet d’établir la quantité à produire parce que cette prévision est une valeur
déterminant la quantité moyenne possible qui pourra d’être vendu.
Tableau n°10 : Le chiffre d’affaire prévisionnel pour les trois années d’exploitations
Année Année1 Année2 Année3
Chiffre d'affaires 58 500 000 70 200 000 81 900 000
Source : Auteurs, novembre 2010.
Le CA prévisionnel est très important dans la gestion de toute sorte de projet pour
pourvoir dégagé le bénéfice. Il est augment 20% de chaque année.
Calcul Fond de Roulement (FR)
34
Le fond de roulement est l’indicateur qui se calcule par la différence entre les
ressources stable et emploie stables dans le bilant du projet.
FR = Capitaux permanent - Actifs Immobilisés
Capitaux permanent = capital + subvention + Emprunt
= 4079900 + 2 101 933 + 17501767
= 23 683 600
Actif Immobilisés = 10 766 500
FR = 23 683 600 - 10 766 500 = 12 917 100
FR = 12 917 100 Ar
Trésorerie = FR (pour la première année d’exploitation)
Trésorerie = 12 917 100 Ar
1-2 Remboursements des emprunts
Pour illustrer ce tableau d'amortissement, il faut connaître la théorie des emprunts, ses
modes de calcul et de leur remboursement.
1-2.1 Note de calcul
L'emprunt est le procédé financier mettant en face deux entités : l'emprunteur et
le prêteur. Ici, dans notre projet, le procédé se présente entre cette Unité et la banque
BOA à Mahajanga. En effet, BOA met à la disposition du projet dit emprunteur une
somme de Ar 17501767 à charge en vue de la restituer. Cette somme représente les 60%
du total de l'investissement.
Qui dit emprunt, dit nécessairement remboursement de la somme empruntée.
Alors, pour notre projet, cette somme empruntée sera pour 5 années et elle doit produire
des intérêts pendant cette période de 5 ans et ces intérêts sont aussi bien entendu à
rembourser
1-2.2 Mode de calcul de remboursement des emprunts
Ici, avec la BOA, on assiste à un emprunt ordinaire. Et le remboursement sera
effectué à l'aide d'annuités. C'est-à-dire, ce remboursement s'effectue en un temps
déterminé. Ainsi, l'annuité variée à chaque période servira d'une part à payer l'intérêt du
capital emprunté.
35
Dans le cadre du projet, le taux d'intérêt octroyé par la banque est de 5 % compte
tenu de la variété des besoins (fonctionnement et investissement). La fraction du capital
est appelée amortissement de la période ou encore fonds d'amortissement. Ainsi, on
peut récapituler de la façon suivante :
Annuité = amortissements + intérêts
Le calcul se déroulera comme suit :
• V0 = le montant du capital emprunté
• a = annuité
• A = amortissements
• D = intérêts
• i = le taux d'intérêt pour un Ariary par période
• 5 = le nombre de versement.
Tableau n° 11 : Tableau de remboursement des prêts
Année
Capital débit
de période Annuités Intérêt
Amortissement
du prêt
Capital fin
période
1 17 501 767 4 042 467,13 875088 3 167 379,13 14 334 387,87
2 14 334 387,87 4 042 467,13 716719,3935 3 325 747,74 11 008 640,13
3 11 008 640,13 4 042 467,13 550432,01 3 492 035,12 7 516 605,01
4 7 516 605,01 4 042 467,13 375830,25 3 666 636,88 3 849 968,13
5 3 849 968,13 4 042 467,13 192498,41 3 849 968,13 0
Source : Auteurs 2010
Annuities = (1) x i 1- (1 + i) -n
(2) = 17501767 x 0.05
1 - (1 + 0.05)-5
= 17501767 x 0,230 9748
= 4 042 467, 13Ar
(3) = (1) x 0.05
= 17501767 x 0.05 = 875 088
36
(4) = (2) - (3)
(4) = 4 042 46, 13 – 875 088 = 3 167 379, 13
(5) = (1) - (4)
(5) = 17501767 – 3 167 379, 13 = 14 334 387, 87
Il suffit de déterminer la première ligne du tableau, c'est-à-dire, l'annuité
constante et le premier amortissement. Pour ce faire, on utilisera le procédé
suivant : déduire de cette annuité «a» et du montant des intérêts payés « V0 X i »,
le premier amortissement de la première période, le tableau sera établi de proche
en proche.
37
1-2.3 Amortissement des matériels et équipements
Tableau n°12 : Tableau d’amortissement des matériels et équipements
Désignations
Montants de valeur
d'origine (Vo) Durée de vie (n)
Amortissement
annuel
Frais d'établissements 152.500 5ans 30.500
Cubota 3.752.000 5ans 750.400
Balance 496.000 5ans 99.200
Dépailler 5.266.000 5ans 1.053.200
Sarcleuse 300.000 5ans 60.000
Matériel Mobilier de
Bureau 100.000 5ans 20.000
Matériel Informatique 600.000 4ans 150.000
TOTAL 10 666 500 2163300
Source : Auteurs 2010.
38
Tableau n° 13 : Tableau d’amortissement de matériel pour les trois années
Désignations année 1 année 2 année 3
Frais d'établissements 152.500 152000 15000
Cubota 3.752.000 3700000 3500000
Balance 496.000 486000 400000
Dépailler 5.266.000 5200000 5000000
Sarcleuse 300.000 200000 100000
Matériel Mobilier de Bureau 100.000 90000 70000
Matériel Informatique 600.000 500000 400000
TOTAL 10666500 10328000 9485000
Source : Auteurs, novembre 2010.
L’amortissement, c’est la dégradation des valeurs des biens suite à des usures.
Elle se calcule annuellement. La somme de ses amortissements constitue la Dotation
aux Amortissement d’un exercice. La détermination de l’amortissement est obtenue par
la formule suivante :
Amortissement = La valeur d’acquisition (Vo) / sa durée de vie (n)
1-3 Le Plan de Financement
Le plan de financement est l'outil prévisionnel pour les mois et les années à
venir. Ce sont des documents, des instruments qui prévoient l'activité du projet et les
moyens à mettre en œuvre ainsi que leur financement.
1-3.1 Le Tableau de financement :
Le tableau ci-après répartit les emplois et les ressources : d’une part, les emplois
composés du fond de roulement initial de montant d'Ar12 917 100 et l'acquisition des
immobilisations dont le total de l'investissement est d’Ar 10 766 500, d’autre part, les
ressources sont composées du fonds propres Ar 6181833 soit 20% du patrimoine et les
emprunts s'élevant à Ar 17501767.
BESOINS
39
L’ensemble des :
• Investissements. dans l'outil de production, investissements commerciaux, et
même dans les réseaux de distribution.
• Besoins en fond de roulement l'exportation nécessite une augmentation des
stocks, un alourdissement des crédits clients du fait des délais de crédits et de
règlements plus longs
• Engagements financiers, et risque de chan.
40
Tableau n°14 : Les Besoins de financements
BESOINS MONTANTS
INVESTISSEMENTS
Immobilisation Incorporelle
Prospection 22 500
Etude 30 000
Frais d'acquisition 100 000
Immobilisation corporelle
Cubota 3 752 000
Balance 496 000
Dépailler 5 266 000
Sarclage 300 000
Bèche 40 000
Faucille 60 000
Matériel Mobilier de Bureau 100 000
Matériel Informatique 600 000
TOTAL D'INVESTISSEMENT 10 766 500
TRESORERIES
Publicité et lancement 500 000
Salaire personnel (ASARA) 614 000
Salaire personnel (JEBY) 617 000
Carburant et lubrifiant 1 250 000
Intra- agricole 3 615 000
41
Eau et électricité 20 100
Location terrain 1 500 000
Location magasin 800 000
Location de transport
1 426
000
Achat d'emballage
2 475
000
Fourniture de Bureau 100 000
TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100
TOTAL BESOINS DE FINANCEMENTS 23 683 600
Source : Auteurs 2010
42
Tableau n°15 : Les ressources de financements
RESSOURCES MONTANTS
0-CAPITAUX PROPRE
Apports :
Associé A 2039950
Associé B 2039950
Subvention 2101933
TOTAL CAPITAL 6 181 833
PASSIF NON-COURANT 17 501767
Emprunts : 17501767
Banque BOA
TOTAL RESSOURCES 23 683 600
Source : Auteurs, novembre 2010.
RESSOURCES
Les ressources sont constituées par :
• Le CAPITAL est Fonds d’une entreprise, ensembles des moyens de production
et qui peu rapporter des intérêts
• L’EMPRUNT : c’est la totalité des sommes destinés à l’acquisition des divers
matériels agricoles
43
1-3.2 Tableau du besoin pour les trois années
Tableau n°16 : Les besoins pour les trios année
BESOINS Année 1 Année 2 Année 3
INVESTISSEMENTS
Immobilisations Incorporelles
Prospection 22 500 22 500 22 500
Etude 30 000 30 000 30 000
Frais d'acquisition 100 000 100 000 100 000
Immobilisations corporelles
Cubota 3 752 000 3 752 000 3 752 000
Balance 496 000 496 000 496 000
Dépailler 5 266 000 5 266 000 5 266 000
Sarclage 300 000 300 000 300 000
Bèche 40 000 40 000 40 000
Faucille 60 000 60 000 60 000
Matériel Mobilier de Bureau 100 000 100 000 100 000
Matériel Informatique 600 000 600 000 600 000
TOTAL
D'INVESTISSEMENT 10 766 500 10 766 500 10 766 500
TRESORERIES
Publicité et lancement 500 000 500 000 500 000
Salaire personnel (ASARA) 614 000 614 000 614 000
Salaire personnel (JEBY) 617 000 617 000 617 000
Carburant et lubrifiant 1 250 000 1 250 000 1 250 000
44
Intrant agricole 3 615 000 3 000 000 3 000000
Eau et électricité 20 100 20 100 20 100
Location terrain 1 500 000 1 500 000 1 500 000
Location magasin 800 000 800 000 800 000
Location de transport 1 426 000 1 200 000 1 200 000
Achat d'emballage 2 475000 1 800 000 1 800 000
Fourniture de Bureau 100 000 100000 100 000
TOTAL DE TRESORERIES 12 917 100 8 699 100 11 399 100
TOTAL DES BESIONS 23 683 600 19 465 600 22 165 600
Source : Auteurs 2010.
45
Tableau n°17 : Les Ressource pour les trois années d’exploitation
RESSOURCES Année 1 Année 2 Année 3
0-CAPITAUX PROPRE
Apports :
Associé A 2039950 3140 366.5 3 165 366.5
Associé B 2039950 3140366.5 3 165 366.5
Subvention 2101933
TOTAL CAPITAL 6 181833 6 280 733 6 330 733
PASSIF NON-
COURANT 17 501767 17 501767 17 501767
Emprunts : 17501767 17501767 17501767
Banque BOA
TOTAL RESSOURCES 23 683600 23 782 500 23 832 500
Source : Auteurs 2010.
46
CHAPITRE II- ETUDE DE FAISABILITE
Cette faisabilité repose sur trois sections :
• le bilan prévisionnel ;
• les comptes de gestion et
• les comptes des résultats prévisionnels selon le PCG 2005.
2-1 Bilan d’ouverture de prévisionnel.
Ce sont les états prévisionnels de la situation des actifs et passifs. Il est
primordial de présenter le bilan d'ouverture. Tous les comptes du bilan sont évalués à
partir de la détermination des amortissements et provisions et des frais financiers ; pour
exécuter le travail de l’année suivant.
Tableau n° 18 : Le bilan d’ouverture de la première année
ACTIFS VO Amorts VCN PASSIFS MONTANTS
Actifs Non courants :
Capitaux
Propres
Immobilisation
Incorporelle:
Frais d’établissement 152500 152500 Capital 4079900
Immobilisations
Corporelles:
Subvention
d’équipement 2101933
Cubota 3752000 3752000 Emprunt 17 501 767
Balance 496000 496000
Dépailler 5266000 5266000
Sarclage 300000 300000
Bèche 40000 40000
Faucille 60000 60000
47
Matériel Mobilier de
Bureau 100000 100000
Matériel Informatique 600000 600000
Total actifs non
courant 10766500
Actifs Courants:
Stocks - - -
Créance
Disponible 12917100 12917100
Total actifs courants
Total des actifs 23 683 600 - 23 683 600
Total des
passifs 23 683 600
Source : Auteurs, novembre 2010.
Le bilan d’ouverture nous présente la totalité des ressources utilisées et les
moyens pour la réalisation de notre proje2- 2- Compte de gestion
Les comptes de gestion regroupent les comptes de produits et les comptes de
charges du projet.
� Comptes des produits
Ce sont les comptes figurés durant l'évolution du chiffre d'affaires. En fait, ce
sont les résultats des ventes de la production du riz. Mais si on réfère au compte des
produits ventilés par le PCG 2005.
� Comptes des charges
Ces comptes sont ceux regroupés dans les comptes à supporter de l'unité pour
ses opérations. Ainsi, ils s'obtiennent par l'imputation par nature :
• Des achats consommés ;
• Des services extérieurs ;
• Des autres services extérieurs ;
• Des appointements ;
48
• Des dotations aux amortissements.
Toutefois, le projet supportera les charges financières dues aux remboursements
des emprunts, même s'il n'aura plus des produits financiers à escompter.
Tableau n°19 : Les Charges variables pour les cinq années d’exploitation
DESIGNATION Année 1 Année2 Année 3 Année 4 Année 5
Achats consommés : 7 360 100 5 795 000 6 070 500 5 685 800 5 975 900
Intrant-agricole 3615000 3 625 000 3 650 000 3 615 000 3 655 000
Emballage 2 475000 900 000 950 000 850 000 800 000
Eau et électricité 20100 20 000 20 500 20 800 20 900
Carburant et lubrifiant 1250000 1 250 000 1 450 000 1 200 000 1 500 000
Service extérieur : 3 726 000 4 026 000 3 826 000 3 966 000 4 126 000
Location terrain 1500000 1 600 000 1 700 000 1 800 000 1 900 000
Location magasin de stockage 800 000 9 00 000 700 000 6 00 000 800 000
Location de transport 1 426000 1 526 000 1 426 000 1 566000 1 426 000
Autre service extérieur : 500000 600000 400 000 450000 500 000
Publicité et lancement 500000 600000 400 000 450000 500 000
TOTAL Charge variable 11 586 100 10 421 000 10 296500 10 101 800 10 601 900
Source : Auteurs 2010.
L’évaluation de ces charges variables est rendue possible grâce à des recherches
que l’équipe a procédées et suivant l’évolution du volume de production.
49
Tableau n°20 : Les charges fixes pour cinq années
DESIGNANTION ANNEE1 ANNEE2 ANNEE3 ANNEE4 ANNEE5
Appointements : 1 231 000 1 231 000 1 231 000 1 231 000 1 231 000
Salaire personnel (Asara) 614000 614000 614000 614000 614000
Salaire personnel (Jeby) 617000 617000 617000 617000 617000
Dotations aux amortissements 2163300 2163300 2163300 2163300 2163300
Charge financier 875 088 875 088 875 088 875 088 875 088
TOTAL DES CHARGES
FIXES 3 394 300 3 394 300 3 394 300 3 394 300
3 394 300
Source : Auteurs, novembre 2010.
Indépendantes de l’activité de l’entreprise pour une capacité de production ou de
vente déterminée.
2-2 Compte de Résultat prévisionnel
Ce sont des états financiers établis pour chaque situation des fins des exercices.
En fait, ce sont des comptes des résultats de l'exercice et d'un état de variation de l'avoir
net relatif à l'exercice. Pour notre étude de ce projet, les comptes des résultats à étudier
sont pour ceux des premiers exercices. Ces comptes des résultats se présentent par
nature et par fonction.
• Quantité globale : 450 sacs
Désignation Quantité (kg) Prix Unitaire Ar) Montants
Production vendue 80% 360 50 000 18 000 000
Stocks finals 20% 90 50 000 4 500 000
Total 450 50000 22 500 000
50
• Quantité globale : 4500 sachets
Désignation Quantité (kg) Prix Unitaire (Ar) Montants
Production vendue
du 100%
4500 8000 36 000 000
Total 4500 8000 36 000 000
La vente prévisionnelle est estimée à 80% de la production total qui correspond
à 45000 kg ou 60 tonnes en valeur de 58 500 000 Ar. Pour le reste de la production,
c'est-à-dire les produits non vendus constituent le stock final
Tableau n°21: Le Compte de résultat par nature prévisionnel
Désignation Opération Montant
Chiffre d’affaire 58 500 000
Production stockée 4 500 000
I-Production de l’exercice 58 500 000
Achats consommée : 7 460 100
Intrant agricole 3 615 000
Eau et électricité 20 100
Fourniture de bureau 100 000
Carburant et lubrifiant 1 250 000
Achat d’emballage 2 475000
Service extérieur : 3 726 000
Location de terrain 1 500 000
51
Location de magasin de stockage 800 000
Location de transport 1 426 000
Autre service extérieur : 500 000
Publicité 500 000
II-Consommation de l’exercice 11 686 100
III-Valeur Ajoute de l’exercice (I-II) 46 813 900
Appointement 1 231 000
IV-Excédent Brut d’Exploitation 45 582 900
Dotation aux amortissements 5 330 679
V-Résultat opérationnel 40 252 221
Charge financière 875 088
VI- Résultat net de l’exercice 39 377 133
Source : Auteurs, 2010.
L'analyse du compte de résultat permet en outre de mesurer la rentabilité d’un
projet, ou d’un projet, c'est à dire permet de mesurer dans quelle mesure, une associe ou
un projet du fait de son activité de production, dégage un bénéfice ou au contraire une
perte au cours d'un temps déterminé. Il reprend alors l'ensemble des produits et des
charges enregistrées par l’associé au cours de cette période et en détermine le solde qui
constitue le résultat de l'association (résultat du projet = total des produits - total des
charges).
Le chiffre d’affaire est réalisé à partir de la vente des produits fait dans l’année
d’exercice, elle s’élève à Ar 58 500 000 .Ce chiffre d’affaire est diminué de la
consommation de l’exercice, c'est-à-dire des charges liées à l’activité qui s’élève à Ar
11 586 100 et peut obtenir la valeur ajoutée d’une valeur d’Ar 46 813 900 .Ce chiffre
nous permet de mesurer la richesse réelle créée par cette société du fait et de son activité
productive, et c’est grâce à ce supplément de valeur que le projet va pouvoir rémunérer
les différents acteurs qui ont contribués à sa production, comme les personnels (salarié
52
ou journaliers), perçoit, les apporteurs des capitaux externe (banque), les apporteurs des
capitaux internes (les promoteurs).
L’EBE est donc un bon indicateur de la performance industrielle et commerciale
du projet.
Bref, après avoir pris en compte l'ensemble des produits et les charge, nous
avons pu dégager un résultat positif d’Ar 39 377 133. Ce résultat est bénéficiaire qui
nous permet de donner une idée très approximative de la capacité du projet à réaliser
des profits du fait de son activité de production. On peut donc conclure que le projet est
rentable.
Tableau n°22 : Les répartitions des charges par nature et par fonction
Charge par nature Montants
Fonction
administrative
Fonction
exploitation
Fonction de
vente
Intrant agricole 3615000 3615000
carburant et lubrifiant 1250000 625000 625000
eau et électricité 20100 20100
achat d'emballage 2475000 2475000
location de terrain 1500000 1500000
location de magasin
stockage 800 000 800000
location de transport 1 426 000 356500 1069500
Fourniture de bureau
publicité et lancement 500000 500000
dotation aux amortissements 5 330 679 5 330 679
charges financières 875088 875088
Total charge par nature 17791867 6 850 867 6896500 4044500
Source : Auteurs 2010
53
Tableau n°23: Compte de résultat différentiel d’exploitation
Source : Auteurs 2010
Rubrique Opérations Montants Pourcentage
Chiffre d'affaire net 58 500 000 100
Chiffre d’affaire 58 500 000
Production stockée 4 500 000
cout variable 11 686 100
Intrant agricole 3 615 000
Achat d'emballage 2 475 000
Location terrain 1 500 000
Location magasin de stockage 800 000
Location de transport 1 426 000
Publicité et lancement 500 000
Eau et Electricité 20100
carburant et lubrifiant 1250000
fourniture de bureau 100000
marge sur cout variable 46 813 900 80,02
charge fixe net 7 436 767
dotation aux amortissements 5 330 679
appointement 1 231 000
charge financière 875 088
Résultat d'opérationnelle 39 377 133
54
Par définition, le compte de résultat différencie est une analyse du résultat courant
faisant apparaitre la ou les marge en somme et pourcentage à parti du chiffre d’affaire
net (provenant des ventes de marchandises pour les entreprise commerciale et de la
produit vendue pour les entreprises industrielles).
• La Capacité d’autofinancement
Une association, au cours d'un exercice voit sa trésorerie affectée par des
mouvements entrants et sortants correspondant au différents flux occasionnés par son
activité : elle devra financer des charges qui se traduisent par des décaissements (achat
intrant agricole, paiement des salaires...) alors que dans le même temps. La différence
entre ces décaissements et ces encaissements fait apparaître un solde que l'on appelle
Capacité d'Autofinancement. Si la CAF ne suffit pas à couvrir l'ensemble des besoins de
financement du projet, alors celle-ci devra faire appel à d'autres modalités de
financement.
La Capacité d'Autofinancement représente l'ensemble des ressources, dégagées au
cours de l'exercice, grâce aux opérations de gestion de l'association. Elle définit donc le
montant global des ressources que l'entreprise pourrait consacrer à l'autofinancement.
Elle peut s’obtenir de deux manières suivantes :
Par l’excédent brut d’exploitation (EBE) :
Capacité d'Autofinancement =
EBE
+ Autres produits "encaissables" d'exploitation
+ Transferts de charges
+ Produits financiers "encaissables"
+ Produits exceptionnels "encaissables"
- autres charges "décaissa blés" d'exploitation
- charges financières "décaissa blés"
- charges exceptionnelles "décaissa blés"
55
- participation des salariés aux résultats
- impôts sur les bénéfices
Et par le résultat de l’exercice :
Capacité d'Autofinancement =
Résultat de l'exercice
+ Dotations aux amortissements et provisions
+ Valeur comptable des éléments actifs cédés
- reprises sur amortissements et provisions
- produits de cessions des éléments actifs cédés
- quote-part des subventions d'investissement viré au compte de résultat
D’après la deuxième formule la capacité d’autofinancement est de :
Capacité d’autofinancement = 39 377 133 + 2163300
= 41 540 433 Ar
Ce chiffre indique la capacité d’autofinancement, puisque le CAF est un
indicateur très important qui permet de mieux juger de l'équilibre financier du projet.
Plus ce CAF est important, et plus le projet est en mesure de faire face à ses besoins de
finance.
2-3 Le plan de la trésorerie prévisionnelle.
Tableau n°24: La prévision de la trésorerie (Montant en Ar):
Le tableau de la trésorerie provisionnelle est le plan des flux monétaire de ce
projet. Le tableau n°24 ci-dessous nous montre la gestion du portefeuille du projet.
56
Désignation Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mais Juin Juillet Aout Septembre Octobre Total
Encaissement
Emprunt 17501100 - - - - - - - 0 0 6835267
Capital 4079900 - - - - - - - 0 0 4079900
Subvention 2001933 - - - - - - 0 0 2001933
Vente au comptant 14625000 14625000 14625000 14625000 0 0 58500000
Total des encaissement 12917100 6304662 5992862 55028120 5502812 5012762 4522712 16367787 45007937 590166212 59016212 58704412 71417100
Decaissement
Intrant agricole 3615000 - - - - - - - 0 0 3615000
Achat d'emballage - - - 2475000 - - - 0 0 2475000
Appointement 153875 153875 153875 153875 153875 - - - - 153875 153875 153875 1231000
Location terrain 1500000 - - - - - - - 0 0 1500000
Location magasin de
stockage 800000 - - - - - - - 0 0 800000
Location de transport 178250 178250 178250 178250 178250 178250 178250 178250 0 0 1426000
Carburant 156250 156250 156250 156250 156250 - - - 156250 156250 156250 1250000
57
Electricité 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 1 675 20 100
Dotation aux
amortissements - - - - - - - - - 5330679 5330679
Publicité - - - - 125000 125000 125000 125000 0 0 500000
Charge financière - - - - - - - - - 875088 875088
Fourniture informatique 4187288 4187288
Petit outillage 100000 - - - - - - - - - 100000
Revenu de CA 2925000 2925000
Remboursement de
Dette Fournisseur - - - - - - - - - - 20000 20 000
Remboursement - - - - - - - - - 2292291 2292291
Total des décaissements 6612438 311800 490050 490050 490050 2779925 304925 304925 304925 311800 311800 13017146 28547446
CASH FLOW -6612438 -311800 -490050 -490050 -490050 -2779925 -304925 -304925 -304925 -311800 -311800 -13017146
-28547446
CASH FLOW CUMULE 6304662 5992862 5502812 5012762 4522712 16367787 30687862 45007937 59328012 59016212 58704412 42869654 42869654
Source : Auteurs 2010
58
2-4 Bilan de la fin de l’exercice prévisionnel
Tableau n°25:Le bilan de clôtures
Actif
Valeur
d’origine
(VO) Amortis VNC Passif Montants
Actifs Non courants :
Capitaux
Propres
Immobilisation
Incorporelle :
Frais d’établissement 152500 30500 122000 Capital 4079900
Immobilisations
Corporelles :
Subvention
d’équipement 2101933
kubota 3752000 750.400 3 001 600 Résultat 39 377 133
Balance 496000 99.200 396 800 Emprunt 14 334 387 .87
Dépailler 5266000 1.053.200 4 212 800
Sarcleuse 300000 60.000 240 000
Bêché 40000 40 000
Faucille 60000 60 000
Matériel Mobilier de
Bureau 100000 20000 80 000
Matériel Informatique 600000 150000 450 000
Total actif courants 10 766 500 8 481 200
Total passif
courants 59 893354
0-Actifs Courants :
Passif non
courant
59
Stocks 4 500 000 - 4 500 000
Dette
fournisseur 20000
Créance 4 062 500 - 4 062 500
Disponible 42 869 654 - 42 869 654
Total actif non courants 51 432 154 51 432 154
Total passif
non courants 20 000
Total actifs 62 198 654 59 913 354 Total passifs 59 913 354
Source : Auteurs, novembre 2010.
Calcul BFR :
• Besoins en fonds de roulement BFR :
Le besoin en fond de roulement est une nécessité pour entamer l’étape suivant. Le flux
financière s’explique par la variation de divers encaissements et décaissements. Le
mouvement des comptes débiteurs et créditeurs crée des impacts sur la réalisation de nos
produits.
Ainsi, pour la réalisation de notre projet, on estime le besoin du fond de roulement
(BFR)
Stock de riz : 0
Délai de recouvrement des créances : 25 jours
Délai de règlement de dette fournisseur : 30 jours
CA prévisionnel pour la première année :
Crédit client = CA x délai de paiement moyen (en jours) /360
= 58 500 000 x 25 / 360
= 4 062 500Ar
Dette fournisseur = Achat x délai de paiement moyen (en jours) :
60
Intrants agricoles
Semences : 12kg 1ha
120 kg 10 ha
120kg x 2000 = 240 000
Engrais:
2500 x750 = 1 875 000
3000 x 500 = 1 500 000
= 3 375 000
Achat d’emballage:
Sacs : 300sacs x 1200 = 360 000 (sacs de paddy)
450 sacs x 700 = 315 000 (sacs de riz blanc)
360 000 + 315000 = 675000Ar
Sachet : 1sachet 5 kg
10sachet 50 kg
4500sachets x 400 = 1 800 000 Ar
Emballages = 315000 + 1800000
= 2 475 000Ar
Dette fournisseur = 240000 x 30/ 360 = 20 000
BFR = Stocks + crédit clients - dette fournisseur
= 0 + 4 062 500 - 20 000 = 4 042 500
BFR= 4 042 500 Ar
61
CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE (SR)
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires minimum à atteindre à la première année
pour couvrir toutes les charges que nous avons estimé
SR = Charge fixé x Chiffre d’affaire
Marge sur cout variable
SR = 7 436 767 x 58 500 000
46 813 900
SR = 9 293 199 Ar
� Mesure de seuil de rentabilité
• Ratio de Seuil de rentabilité économique :
Ce ratio est un indicateur plus pertinent de la rentabilité mesurée en termes d’efficacité
du processus productif.
SR économique = Investissement net x 100
Investissement total
SR économique = 10 766 500 x 100
23 683 600
Ratio SR économique = 45,46%
• Ratio de Seuil rentabilité financier :
Ce ratio mesure la rentabilité exprimée par rapport aux capitaux investissements des
l’entreprise.
Ratio de SR financier = Résultat net x100
Capitaux propres
Ratio de SR financier = 39 377 133 x100
43 457 033
62
Ratio de SR financier = 90,61%
Si la rentabilité financière est supérieure à la rentabilité économique alors on dit que
l’entreprise bénéficie d’un effet de levier.
• Ratio de Seuil de Rentabilité commerciale :
Ce ratio exprime la rentabilité de l’entreprise en fonction de son volume de l’activité.
Ratio de SR commerciale = Résultat net x 100
Chiffre d’affaire
SR commerciale = 39 377 133 x 100
58 500 000
SR commerciale = 67,31%
D’après ce calcul, le seuil de rentabilité est de 75 % du CA. Notre société peut obtenir
de bénéfice à partir du CA en montant de 8 478 227Ar par an. Ce qui signifie que ce projet
est rentable.
Date de seuil de rentabilité :
Date SR = SR X 12/CA
= 9 293 199 x 12 / 58 500 000
= 1, 91 mois
= 0, 91 x 30 jours = 27, 3 jours
Date de SR = 27 Février 2012
• Donc le SR sera atteint à partir du 22 Février 2012.
• Seuil de rentabilité en quantités :
SR en quantité = SR en valeur
Prix de vente unité
63
SR en quantité = 9 293 199 = 185,86 sacs
50 000
SR en quantité = 9 293 199 / 8000 = 1161,64 sachets
On calcul des indices :
Indice de sécurité = Marge de sécurité x 100
Chiffre d’affaire
Indice de sécurité = 49 206 801 x 100 = 84,11 %
58 500 000
• Marge de sécurité = CA annuel - SR
Marge de sécurité = 58 500 000 – 9 293 199 = 49 206 801
Pour bien vérifier l’efficacité de notre projet nous allons déterminer les ratios suivants :
Les Ratios :
Sont des chiffres qui mesurent et permettent de contrôler d’équilibre de l’entreprise dans le
domaine financier, économique, social et technique.
• Ratio de solvabilité
Ce ratio permet de mesurer la solvabilité du projet, c’est-à-dire qu’il est capable d’assurer le
règlement de ses dettes à l’échéance. Le projet ne se trouve pas dans une situation de défaut
de paiement auprès de ses fournisseurs.
Ce ratio est obtenu en effectuant le rapport entre les actifs total et les dettes à court terme.
Tableau N° 26: Calcul du ratio de solvabilité
Rubriques Opération Montant
Actif total 59 913 354
Capitaux étrangers 14 334 387,87
Total 4,18
Source : Auteurs 2010
64
• Ratio d'autonomie financière
Le Ratio d’autonomie financière mesure l’équilibre financier ou le degré d’indépendance du
projet vis-à-vis de ses créanciers. Si le projet peut financer elle-même ses activités, il pourrait
s’améliorer les biens de l’actif et les capitaux propres. Elle s’obtienne par le rapport entre les
capitaux propres et les dettes à court terme.
Tableau n° 27: Calcul du Ratio d’autonomie financière
Rubriques Opération Montant
Capitaux propres 43 457 033
Capitaux étrangers 14 334 387.87
Total 3,03
Source : Auteurs 2010.
• Ratio de la trésorerie
Ce ratio présente peut d’intérêt car les deux termes ne sont pas comparables d’un coté à la
valeur des disponible et de l’autre à dette à cour terme qui s’échelonne à sur plusieurs mois.
Les 2.98 > 1 qui signifient que le projet ne sera pas frappé par une difficulté financière.
Tableau n°28 : Calcul du ratio de trésorerie
Rubriques Opération Montant
Disponible 42 869 654
Dette à court terme 14 374 387.87
Total 2.98
Source : Auteurs 2010.
65
CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMADATIONS
Ce chapitre se divise en 2 grandes sections. Dans la première section nous parlons la
discussion et dans la deuxième section la recommandation (concernant la culture du riz).
3-1 Discussions.
Cette section consiste à relever les causes de la diminution du rendement obtenu,
ainsi que la discussion sur le résultat.
3-1.1 Discussion sur la cause de la diminution du rendement.
De nos jours, les paysans pratiquent toujours les techniques culturales
traditionnelles, ils perdent beaucoup de temps. En plus, ils utilisent des matériels
archaïques, pendant et après la récolte tous les travaux se font manuellement.
Le prix de semence n’est pas à la portée des paysans. Dans la pratique, les
cultivateurs utilisent des semences à variétés non améliorées parce qu’ils n’arrivent
pas à acheter la semence de qualité.
Concernant les rizières, la plupart des paysans ne possèdent pas leur propre
terrain. Ceux qui ont la possibilité de louer seulement peuvent travailler.
En plus la plupart des paysans dans le district de Marovoay ne savent ni lire ni
écrire et n’arrivent pas à suivre les formations venant des chercheurs agricoles. Le
taux d’analphabétisation s’élève à 80%. Pourtant, ceux qui ont la possibilité de
comprendre, de suivre et d’appliquer la formation ne peuvent pas avoir un bon
rendement à cause du manque des moyens matériels et financiers.
Pendant la saison de récolte, l’offre est plus grande que la demande. Les
collecteurs profitent la situation, ils ont fixés le prix sur le marché.
A Madagascar, le manque de riz blanc est l’un des problèmes majeurs
actuellement. La population malgache souffre énormément à cause de cette situation.
Les collecteurs qui ont des stocks du riz préfèrent garder leurs produits dans leurs
magasins de stockage. Ils attendent la saison de pluie pour vendre ses produits à des
prix plus élevé. Madagascar a beaucoup
66
d’opportunité sur la culture du riz mais c’est l’égoïsme de chacun qui domine en
premier. Cette mentalité ne conduit jamais le pays au développement.
3-1.2 Discussion sur le résultat
Tableau n°29 : La réalisation quantitative durant la campagne en riziculture
Saison Surface (ha) Production (t)
Asara 1 500 4 600
Jeby 2000 8000
Total 3 500 12 500
Source : objectif de la production commune rural Tsararano Marovoay, édition 2010.
Ce tableau montre le rendement à l’hectare pour la culture traditionnelle faite
par paysans la commune rurale de Tsararano Marovoay pour l’année 2010.
• 12 500t = 12 500 000kg du riz de paddy
• 12 500 000 *0.75 = 937 500 kg (riz blanc)
• 937 500kg /50 = 18 750sacs
CA = 18 750 x 40 000 = 750 000 000
CA = 750 000 000 Ar (chiffre d’affaire de paysans)
3500 ha 750 000 000
67
10 ha 58 500 000
1 ha ?
1ha = 58 500 000 / 10 = 5 850 000
3500 ha x 5 850 000 = 20 475 000 000Ar (chiffre d’affaire prévisionnel
du projet)
Sur une superficie totale de 3 500ha, la production obtenue est de 12 500 tonnes. Soit
12 500 000 kg du riz de paddy. Le 75% du poids du paddy seulement constituent du riz blanc
mais non pas la totalité.
D’après le calcul, le 937 500 kg donne 18 750 sacs de 50 kg de riz blanc et vendu à
40 000Ar le sac. Le chiffre d’affaire des paysans est donc de 750 000 000Ar pour l’année
2010.
D’après notre étude sur le projet de la mise en place d’une unité de production du riz à
Marovoay. Nous avons choisi de cultiver du riz sur une superficie de 10ha. Nous avons
adopté la technique culturale améliorée (SRI ou SRA), nous envisagerons d’avoir 6 tonnes
par hectare. Les chiffres d’affaires sont de 58 500 000Ar. Donc si les paysans pratiquent la
technique améliorée sur un terrain de 3500ha, le chiffre d’affaire s’élève à 20 475 000 000Ar.
Nous pouvons constater à partir de ce résultat qu’il y a beaucoup de différence entrent les
chiffres d’affaire obtenus par la technique culturale améliorée et la technique culturale
traditionnelle (750 000 000Ar).
C’est la raison pour laquelle que nous avons choisi de faire ce projet sur la mise en
place d’une unité de production du riz dans le district de Marovoay afin de faire connaitre aux
paysans de cette région l’importance de l’utilisation de la technique moderne ainsi que la
rentabilité des résultats obtenus.
3-2 Recommandations.
- Nous proposons en premiers lieu de former les paysans afin qu’ils puissent apprendre à lire
et à écrire. C’est plus facile pour eux ensuite de comprendre et d’appliquer les formations
venant des chercheurs agricoles.
- Nous incitons les paysans à appliquer la technique moderne de culture du riz comme les
SRA et SRI pour avoir un bon rendement. L’Etat malgache devrait fournir des moyens
matériels comme les tracteurs et les intrants agricoles aux paysans. Ces derniers n’arrivent pas
à acheter des engrais à cause de leurs prix trop élève.
68
- Les terrains devront être labourés et l’existence de ces tracteurs permet de faciliter les
taches. Les paysans peuvent ainsi cultiver du riz au moins de 2fois par ans avec un bon
rendement à l’hectare.
- L’Etat doit suivre de près les stocks des collecteurs pour éviter la hausse du prix du riz sur le
marché. Ces stocks devraient être vendu et mises à disposition des consommateurs.
- Nous savons actuellement le problème de Madagascar sur le manque du riz, la seule solution
pour éviter ce problème est d’inciter et d’encourager les paysans à cultiver. Madagascar
n’importera plus de riz à l’étrangers en retour .Il devrait aider les paysans pour toute les
problèmes rencontrés au niveau de la production du riz.
Bref, la mise en place de cette production du riz dans le district de Marovoay va
apporter beaucoup d’avantage pour les paysans mais aussi sur l’économie nationale du pays.
L’augmentation de la production est un signe de développement pour un pays. Lorsque la
production augmente, le PIB du pays va s’améliorer en même temps. L’accroissement des
PIB permet le développement d’un pays.
69
CONCLUSION
Le mot « production du riz» suscite beaucoup de débats et de discussions tant au niveau
des producteurs que chez les consommateurs. Des formations, des séminaires ont été organisés
partout pour exploiter cette branche qui prend une importance et une influence grandissantes
dans l'agriculture. A Madagascar, un grand nombre de riziculture existe à part la région de
Mahajanga comme Marovoay et celui d’Antananarivo.
L'île de la chine qui a été le pays producteur du riz connaît actuellement des sérieux
problèmes. A l'inverse, la géraniculture prend de plus en plus de l'abondance à Madagascar
grâce à la faiblesse du coût de production, d'où une orientation de plus en plus déterminée des
organisateurs vers ce secteur. Ce travail de recherche nous permet donc de démontrer
l'importance du « PROJET POUR LA MISE EN PLACE DE LA PRODUCTION DU RIZ cas
COMMUNE RURALE de TSARARANO MAROVOAY», et les avantages obtenus du
réalisateur de la région et de notre pays.
En ce qui concerne la réalisation ou la mise en place du projet, les politiques de
réalisation doivent être systématiques. Il faut définir les objectifs, déterminer les problèmes que
l'on peut rencontrer pendant la réalisation, fournir les moyens nécessaires, tracer la stratégie de
mise en œuvre et mettre en place toutes les tactiques.
Dans la première partie, nous avons vu le cadre d’étude et la méthodologie et la position
prévisible du futur promoteur vis-à-vis de ses études techniques du projet. Dans la deuxième
partie, notre recherche consiste à l’analyse de l’environnement du projet. Les politique de
marketings envisagés sont aussi incluses dans cette partie .La technique de production détaillée
montre la facilité de production mais nécessite au maximum des soins et de contrôle de qualité.
Pour le planning de réalisation des programmes de production, des personnes de disciplines
mettent ensemble leur connaissance, compétence et savoir-faire. En troisième partie, le travail
est orienté vers l'analyse financière. Moyennant les moyens financiers nécessaires, l'activité
peut être exécutée lorsqu'on sait comment les gérer. Son évaluation sur le plan financier a mis
en exergue la rentabilité des investissements à travers les résultats des exercices et la viabilité
du projet.
Le choix de ce projet nous permet de participer au développement du pays, d’exploiter
notre patrimoine naturel, d’améliorer le niveau de vie des ménages, de satisfaire les besoins de
consommateurs qui sont sources de devises et d’améliorer la situation économique du pays.
Donc, les intérêts de la réussite de ce projet ne se limitent pas tout simplement pour le
promoteur, pour notre Etablissement, mais aussi, pour la région et les habitants. Enfin, avec
70
notre volonté et nos efforts de plus en plus et mêmes d'accélérer notre spécialisation en gestion,
nous attirons l'attention des bailleurs de fonds au financement de notre projet.
BIBLIOGRAPHIE
1. Livre d’étudiant : Rice yllow mottle virus ; 2009
2. Petite Larousse : édition .7423-10/1993.
3. Philip koTLER : le Marketing : la mise en pratique des décisions, p26, 1974 ;
4. pp 105-106 (March, 29 -April 1996) Antananarivo Madagascar
5. Razakamiaramana, 2001. Etude comparative des 2 systèmes de riziculture, annuelle:
Marovoay et haute terre central. Poste présente à réunion annuelle de l’agronome
américain. Minneapolis USA.
6. Shaka ; D, 1996. Rice diseases at high altitude .In smear proceedings on conference
for highlands
7. Station Régionales de Recherche
8. Support de court : Madame Hasina ; édition 2007-2008
9. Support de court : Monsieur ANDRIAMIFIDINIAINA Josoa Hermann ; édition
2009-2010
10. Support de court : Monsieur RAJAONARIVELO Mamy ; édition 2009-2010
WEBOGRAPHIE
1. http://www.crown-product.com ; « historique de culture du riz » 12 /01/2011
2. http://www.burgeap.fr « technique de systeme ameliore » du 12/01/2011;
3. : http://www.jaeggi.nt « historique de marovoay » du 16/01/2011;
4. http://www.frbiz.com « engrain pour traitement de production du riz » du
16/01/2011 ;
5. http://www.com. « monographique de la commune rurale de tsararano marovoay »
du 16/01/2011, disponible sur le site ;
6. http://www.apce.com/pid1610/plan-de-tresorerie.html?espace=1&tp=1 13/02/2008.
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Annexe I : Le repiquage en ligne
Annexe II : Illustration de la gestion de l’eau pour une parcelle
Annexe III : Type de plante d’Oryza sativa L.
Annexe I : le repiquage en ligne
Annexe I : Le repiquage en ligne
Annexe II : Illustration de la gestion de l’eau pour une parcelle
Annexe III : Type de plante d’Oryza sativa L.
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACROYNIME
LISTE DES GLOSSAIRES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DE FIGURE
INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................. 1
RESUME DU PROJET ................................................................................................................ 3
PARTIE I-CADRE D’ETUDE ET METHODOLOGIE .............................................................. 5
CHAPITRE I – PRESENTATION DE LA COMMUNE RURALE DE TSARARANO
MOROVOAY ................................................................................................................... 6
1.1- Historique .......................................................................................................................... 6
1.2- Monographique de la commune rurale de Tsararano Marovoay ...................................... 6
1.3- Les objectifs de la commune ............................................................................................ 7
CHAPITRE II - PRESENTATION GENERAL DU PROJET .................................................. 8
2.1- Historique du Projet .......................................................................................................... 8
2.2- La localisation du projet ................................................................................................... 8
2.3- Les caractéristiques du Projet ........................................................................................... 9
2.3-1. Définition du projet ................................................................................................. 9
2.3-2. Buts et objectifs du projet ........................................................................................ 9
2.3-3. Intérêts du projet ...................................................................................................... 9
2.3-4. Caractéristiques techniques du projet ...................................................................... 9
a. Origine d’idée ................................................................................................................... 9
b. Inventaire des applications possibles .............................................................................. 10
c. Caractéristiques structurelles .......................................................................................... 10
CHAPITRE III - ITINERAIRE D’ETUDE TECHNIQUE ...................................................... 11
3.1- Caractéristique de production du Riz ............................................................................. 11
3.2- Mode de culture du Riz ................................................................................................... 11
3.3- différentes étape du travail : ............................................................................................ 11
a. La Pépinière ........................................................................................................... 12
b. La préparation du sol : ........................................................................................... 13
c. Le Repiquage : ....................................................................................................... 14
d. La Sarcleuse : ........................................................................................................ 14
e. Entretien de la plante ............................................................................................. 15
f. Récolte ................................................................................................................... 15
� Le rendement : ....................................................................................................... 16
PARTIE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET ......................................... 17
CHAPITRE I - STRATEGIE COMMERCIALE ....................................................................... 17
1-1 Etude de l’offre et de la demande ................................................................................... 17
1-1.1 Etude de l’offre : .................................................................................................... 17
1-1.2 Etude de la demande .............................................................................................. 18
1-2 Etude du marche vise ...................................................................................................... 18
1-2.1 Cycle de vie du marché ......................................................................................... 18
1-2.2 Clientèle ................................................................................................................. 18
1-2.3 Concurrence ........................................................................................................... 19
1-3 Marketing Mix (4P) ........................................................................................................ 19
1-3.1 Politique de production ......................................................................................... 19
1-3.2 Politique de prix .................................................................................................... 20
1-3.3 Politique de distribution ........................................................................................ 20
1-3.4 Publicité ................................................................................................................. 21
CHAPITRE II : PLANNING DE REALISATION .................................................................... 22
1-2 Terme de Référence de Poste .......................................................................................... 22
1-3 Organigramme ................................................................................................................ 22
1-4 Calendrier d’Investissement et Fonctionnement ............................................................. 23
CHAPITRE III - AVANTAGES ET INCONVENIENTS, OPPORTUNITES ET
MENANCES .................................................................................................................. 27
3-1 Avantages et Inconvénients ............................................................................................ 27
3-1.1 Avantage ................................................................................................................ 27
3-1.2 Inconvénients ......................................................................................................... 27
3-2 Opportunités et Menaces ................................................................................................ 27
3-2.1 Opportunités .......................................................................................................... 27
3-2.2 Menaces ................................................................................................................. 27
PARTIE III- ANALYSES FINANCIERES ............................................................................... 29
CHAPITRE I- PLAN D’INVESTISSEMENT ........................................................................... 29
1-1 Coût d’investissement : ................................................................................................... 30
1-1.1 Investissement et équipement du projet ................................................................ 30
1-2 Remboursements des emprunts ...................................................................................... 34
1-2.1 Note de calcul ........................................................................................................ 34
1-2.2 Mode de calcul de remboursement des emprunts ................................................. 34
1-2.3 Amortissement des matériels et équipements ....................................................... 37
1-3 Le Plan de Financement .................................................................................................. 38
1-3.1 Le Tableau de financement : ................................................................................. 38
1-3.2 Tableau du besoin pour les trois années ................................................................ 43
CHAPITRE II- ETUDE DE FAISABILITE .............................................................................. 46
2-1 Bilan d’ouverture de prévisionnel. .................................................................................. 46
� Comptes des produits ............................................................................................ 47
� Comptes des charges ............................................................................................. 47
2-2 Compte de Résultat prévisionnel .................................................................................... 49
� La Capacité d’autofinancement ............................................................................. 54
2-3 Le plan de la trésorerie prévisionnelle. ........................................................................... 55
2-4 Bilan de la fin de l’exercice prévisionnel ....................................................................... 58
� Ratio de solvabilité ................................................................................................ 63
� Ratio d'autonomie financière ................................................................................ 64
� Ratio de la trésorerie .............................................................................................. 64
CHAPITRE III- DISCUSSIONS ET RECOMMADATIONS .................................................. 65
3-1 Discussions. .................................................................................................................... 65
3-1.1 Discussion sur la cause de la diminution du rendement. ....................................... 65
3-1.2 Discussion sur le résultat ....................................................................................... 66
3-2 Recommandations. .......................................................................................................... 67
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................... 69
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES