la lettre - cst.fr

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La Lettre Janvier 2001 Si vous souhaitez qu’une manifestation soit publiée dans cet agenda, envoyer l’information par e-mail à [email protected] ou, à défaut, par fax 01 47 23 09 94 ou par courrier. FIPA 2001 - 14 e édition du Festival International de programmes audiovisuels. Site : www.fipa.tm.fr du 19 au 28 janvier 2001 à Angers Festival Premiers Plans Tél. : 01 42 71 53 70 Site : www.premiersplans.org du 21 au 25 janvier à Cannes MIDEM - Marché international du disque, de l’édition musicale, et de la vidéo musique. Site : www.midem.com du 4 au 7 février 2001 à Paris SIEL / Porte de Versailles Tél. : 01 41 90 48 45 - Fax : 01 41 90 48 29 Site : http ://siel.reed-oip.fr Le 28 février 2001 à Paris Rencontres de la CST / Cité des Sciences et de l’Industrie de La Villette Site : www.cst.fr Du 6 au 10 mars 2001 à Orlando NSCA Expo 2001 Exposition et convention (National Systems Contractor Association) Site : www.nscaexpo.org Du 7 au 11 mars à Francfort Pro Light & Sound Salon International de la Musique et des équipements audio et lumière Site : messefrankfurt.com Du 28 au 30 mars 2001 au Creusot Festival du Creusot Tél. : 03 85 55 85 25 - Fax : 03 85 73 94 44 E-mail : [email protected] Tout sur la communication audiovisuelle des institutions, des entre- prises, des collectivités. agenda du 16 au 21 janvier à Biarritz Vœux 2001 : confiance, expertise, excellence A u moment d’échanger nos voeux, il n’est pas inutile d’insister sur ce qui m’est le plus cher : la confiance retrouvée. La confiance dans l’équipe de Direction, la confiance dans le nouveau Comité d’Administration, la confiance dans l’engage- ment et le travail de tous les permanents, dans la participation et l’énergie bénévole de nos adhérents. Parce que ce début de siècle est porteur du développement de toutes les technologies de l’au- diovisuel, il nous faut plus que jamais faire appel à notre force de cohésion professionnelle – laissons tomber les clivages sans lendemain - pour répondre à la multiplication des filières et des métiers que la CST se doit d’intégrer. La CST vit des évolutions considérables. La dernière Assemblée Générale en fut l’illustration à travers les tensions préjudiciables au climat et au fonctionnement de l’Association qui s’y sont exprimées. Le Comité d’Administration a unanimement regretté les débordements cons- tatés. Mais, par-delà ces problèmes, vous avez choisi les nouveaux membres de notre Comité d’Administration qui m’a élu Président. C’est donc pour tous les membres de la CST, quel que soit leur métier et leur centre d’intérêt que je me dois d’arbitrer les actions et les moyens dont dispose la Direction Générale pour avancer vers le futur. C’est pour cela que je compte sur le soutien de tous les adhérents pour mener à bien la tâche qui m’a été confiée. Vous le savez, j’ai choisi d’avancer la date de notre Assemblée Générale au mardi 27 février dans le souci de mieux harmoniser notre budget et notre calendrier d’activités. La CST fonc- tionnant désormais en année civile, de manière moins discontinue de mai à octobre, devrait gagner en efficacité. Cette toute prochaine assemblée générale sera l’occasion de vous soumettre le premier contrat d’objectifs signé entre la CST et le CNC. Il présentera pour les trois années à venir, les enga- gements stratégiques de notre association, les moyens mis en oeuvre ainsi que les indicateurs d’évaluation retenus. Il s’agit d’un dossier fondamental sur lequel ont travaillé et travaillent encore la Direction de la CST, les services permanents et les Administrateurs. Dès aujourd’hui, je soumets à votre réflexion les thèmes stratégiques proposés : 1. Le développement de la mission d'expertise technique contrôlant la qualité des salles de projection cinématographique. 2. L’élargissement de cette mission à la qualité de restitution des images et des sons selon les supports multiples de diffusion et de distribution : télévision et multimédia (Internet, DVD, Web TV, etc.). 3. L’évolution des équipements et des procédures dans les secteurs cinématographique et audiovisuel, en fonction des contextes informatique et numérique dit « de convergence ». De 2001 à 2003, la CST s’engagera sur un certain nombre d’activités inhérentes à chacun de ces thèmes qui rassembleront et mobiliseront les énergies des personnels permanents et des membres de l'association. Son but : devenir, au-delà de ses compétences actuelles, le centre d'excellence de l'expertise des images et des sons, sous toutes ses formes techniques et ses uti - lisations, à l’échelle européenne. Une telle ouverture nous imposera nécessairement de veiller à l’évolution des structures et des statuts de la CST. Car l’une des forces stratégiques de notre association n’est-elle pas la réflexion et la remise en cause dès qu’il s’agit d’adéquation justifiée ? Je vous souhaite, je nous souhaite une bonne et constructive année 2001. Christian Hugonnet Intégration des techniques numériques dans les processus de production audiovisuelle (montage et post-production) par Michèle Borghi en page 2

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Page 1: La Lettre - cst.fr

La LettreJanvier 2001

Si vous souhaitez qu’une manifestation soit publiée dans cet agenda, envoyer l’information par e-mail

à [email protected] ou, à défaut,par fax 01 47 23 09 94 ou par courrier.

FIPA 2001 - 14e édition du Festival International de programmesaudiovisuels.Site : www.fipa.tm.fr

du 19 au 28 janvier 2001 à Angers

Festival Premiers PlansTél. : 01 42 71 53 70Site : www.premiersplans.org

du 21 au 25 janvier à Cannes

MIDEM - Marché international du disque, de l’édition musicale,et de la vidéo musique.Site : www.midem.com

du 4 au 7 février 2001 à Paris

SIEL / Porte de VersaillesTél. : 01 41 90 48 45 - Fax : 01 41 90 48 29Site : http ://siel.reed-oip.fr

Le 28 février 2001 à Paris

Rencontres de la CST / Cité des Sciences et de l’Industrie de LaVilletteSite : www.cst.fr

Du 6 au 10 mars 2001 à Orlando

NSCA Expo 2001Exposition et convention (National Systems ContractorAssociation)Site : www.nscaexpo.org

Du 7 au 11 mars à Francfort

Pro Light & SoundSalon International de la Musique et des équipements audio etlumièreSite : messefrankfurt.com

Du 28 au 30 mars 2001 au Creusot

Festival du CreusotTél. : 03 85 55 85 25 - Fax : 03 85 73 94 44E-mail : [email protected] sur la communication audiovisuelle des institutions, des entre-prises, des collectivités.

agendadu 16 au 21 janvier à Biarritz Vœux 2001 : confiance, expertise, excellence

A u moment d’échanger nos vœux, il n’est pas inutile d’insister sur ce qui m’estle plus cher : la confiance retrouvée. La confiance dans l’équipe de Direction,la confiance dans le nouveau Comité d’Administration, la confiance dans l’engage-

ment et le travail de tous les permanents, dans la participation et l’énergie bénévole de nosadhérents.Parce que ce début de siècle est porteur du développement de toutes les technologies de l’au-diovisuel, il nous faut plus que jamais faire appel à notre force de cohésion professionnelle –laissons tomber les clivages sans lendemain - pour répondre à la multiplication des filières etdes métiers que la CST se doit d’intégrer.

La CST vit des évolutions considérables. La dernière Assemblée Générale en fut l’illustrationà travers les tensions préjudiciables au climat et au fonctionnement de l’Association qui s’ysont exprimées. Le Comité d’Administration a unanimement regretté les débordements cons-tatés. Mais, par-delà ces problèmes, vous avez choisi les nouveaux membres de notre Comitéd’Administration qui m’a élu Président.

C’est donc pour tous les membres de la CST, quel que soit leur métier et leur centre d’intérêtque je me dois d’arbitrer les actions et les moyens dont dispose la Direction Générale pouravancer vers le futur. C’est pour cela que je compte sur le soutien de tous les adhérents pourmener à bien la tâche qui m’a été confiée.

Vous le savez, j’ai choisi d’avancer la date de notre Assemblée Générale au mardi 27 févrierdans le souci de mieux harmoniser notre budget et notre calendrier d’activités. La CST fonc-tionnant désormais en année civile, de manière moins discontinue de mai à octobre, devraitgagner en efficacité.

Cette toute prochaine assemblée générale sera l’occasion de vous soumettre le premier contratd’objectifs signé entre la CST et le CNC. Il présentera pour les trois années à venir, les enga-gements stratégiques de notre association, les moyens mis en œuvre ainsi que les indicateursd’évaluation retenus. Il s’agit d’un dossier fondamental sur lequel ont travaillé et travaillentencore la Direction de la CST, les services permanents et les Administrateurs.

Dès aujourd’hui, je soumets à votre réflexion les thèmes stratégiques proposés :

1. Le développement de la mission d'expertise technique contrôlant la qualité des salles deprojection cinématographique.2. L’élargissement de cette mission à la qualité de restitution des images et des sons selon lessupports multiples de diffusion et de distribution : télévision et multimédia (Internet, DVD,Web TV, etc.).3. L’évolution des équipements et des procédures dans les secteurs cinématographique etaudiovisuel, en fonction des contextes informatique et numérique dit « de convergence ».

De 2001 à 2003, la CST s’engagera sur un certain nombre d’activités inhérentes à chacun deces thèmes qui rassembleront et mobiliseront les énergies des personnels permanents et desmembres de l'association. Son but : devenir, au-delà de ses compétences actuelles, le centred'excellence de l'expertise des images et des sons, sous toutes ses formes techniques et ses uti-lisations, à l’échelle européenne.

Une telle ouverture nous imposera nécessairement de veiller à l’évolution des structures et desstatuts de la CST. Car l’une des forces stratégiques de notre association n’est-elle pas laréflexion et la remise en cause dès qu’il s’agit d’adéquation justifiée ?Je vous souhaite, je nous souhaite une bonne et constructive année 2001.

Christian Hugonnet

Intégration des techniques numériques dans les processusde production audiovisuelle (montage et post-production) parMichèle Borghi en page 2

Page 2: La Lettre - cst.fr

Géographie économique

T emps digital, mondes virtuels, cybermonde,

u ne n v i r o n n e m e n t

moderne transforme en profon-deur tout l'ensemble de l'indus-trie. Parallèlement, selondivers rythmes et vers de nom-breux types d'industrialisation,se transforment des activitésnaguère encore plus ou moinsartisanales, comme celles desmonteurs de cinéma, télévi-sion, audiovisuel et multimé-dia. Face à l’implantation de lamatière numérique et auxdéveloppements irréversiblesdes techniques liées à l’infor-matique, bien des métiers sontconfrontés à l'architectured'une communication en ligne.Il y a non seulement les entre-preneurs et les acteurs de laproduction audiovisuelle desprogrammes et de la diffusiontélévisuelle mais égalementceux des industries des télé-communications. Il en résulte, entre autres effets,que la prépondérance de laproduction d’image se retrouvedans tous les réseaux. S’affi-chant sous de multiples for-mes, se banalisant dans la répé-tition, l’image devient lemaître d'œuvre dans les biensculturels en donnant au cinémaun rôle essentiel et capital.Complétant image, son ettexte, l’informatique et lenumérique sont les principalessources techniques qui prolon-gent le développement de l'i-mage dans les domaines de laculture, y compris celui dessciences. Par ailleurs, qu'il s'a-gisse de financement, de coûts,de structures industrielles, detransformations sociales etéconomiques ou aussi de phé-nomènes irrationnels commela fréquentation, l'ensemble de

ces données fait ressortir que lecinéma est le sceau du XXesiècle (1) et que le cinéma nepeut être, par nature qu'en criseet en perpétuel bouleversement(2).

Montage et post-production

Si le cinéma fut à l’origined’une révolution considé-rable dans l’univers des

spectacles, les emplois récentsde l’image et du son aboutis-sent, il est vrai, à de profondsremaniements mais il s’agitd’un ensemble présentant plu-tôt un caractère évolutif.Actuellement le montage plusou moins noyé dans la post-production suit grosso-modotoujours les mêmes règles.L’exercice du métier de mon-teur ne consiste pas à utiliserun ordinateur pour faire dumontage, quel que soit l’élé-ment de transfert qu’il utili-sera, l’histoire montre quel’outil, bien qu’indispensable,n’est pas l’élément premierdans l’organisation et dansl’assemblage des images et dessons. En revanche, les mon-teurs, experts d’un outil aussiperformant qu’un ordinateur,deviennent les utilisateursd’une pratique innovante etcontinuent de transmettre lapart artistique du montage.C’est sans doute par descontradictions supposées entremontage traditionnel et mon-tage virtuel, qu’il existe des casoù le montage se réalise à lafois avec des outils tradition-nels et avec des outils informa-tisés. Certes, un éclairagerécent sur la découverte destechniques performantes peutmasquer l’intérêt des contenus,des programmes et du dévelop-pement de la création. Lechamp d’observation montreque l’utilisation au tournage du

digital vidéo (DV), provo-quant l’apparition de petitescameras d’utilisation simple etd’un poids léger, fissure lafrontière entre professionnelset amateurs éclairés. La perti-nence de l’outil, la facilitéd’exploitation et l’éventuellebaisse des coûts permettent derépondre à des demandes nom-breuses et diversifiées pourfournir les réseaux en contenussans toujours garantir une qua-lité suffisante. Avec l’émer-gence de ces petits systèmesapparaît une culture originale,notamment aux plans écono-mique et social. De même, deslogiciels complexes apparais-sent qui découpent l’image,conditionnent son cadre, sacomposition, jouent sur lesmouvements internes et exter-nes et transforment sa palettede couleurs. Tous ces logicielsparfaitement maîtrisés par desacteurs extérieurs au cinéma età l’audiovisuel se retrouventdans la planète image animéeet sont aussi engagés dans lesmoyens de diffusion. Le mon-tage en multimédia peut paraî-tre inscrit, sur certains points,dans le prolongement du mon-tage traditionnel. Le monteuren multimédia doit savoirconstruire une histoire avec ousans storyboard mais il doitaussi savoir déplacer, animer,découper, cadrer, transformer,colorer une image, sonoriserun plan, placer un texte et gra-ver un CD-rom. Toutes cestâches peuvent se réaliser surune seule machine informati-sée avec une seule personne. Ilfaut savoir que la reconnais-sance et la mise en place desfonctions récentes se produi-sent dans un espace chaotiqueoù les événements rationnelsse heurtent à la gestion de laproduction. Plus précisément,pour les entrepreneurs indus-triels de production, l’avancée

d’un ordre numérique exige laparticipation financière desnouveaux acteurs diffuseurs detransmissions de flux. Vu laconvergence incontestable del’ordinateur, du téléphone et dela télévision, l’évolution quiaffecte management, produc-tion, diffusion, s’oriente vers laconcentration des marchés.Pareille tendance diffère selonqu'il s’agit de cinéma, de télé-vision ou d’audiovisuel mais laconfrontation des secteurs dueà la matière numérique créedes innovations dans le travailqui réclament de fait, d’autresformes de réglementation.

Perspectives

I l conviendra de soulignerque le séisme provoqué

p a rles dernières techniques

numériques dans les secteursde la production de l’image etdu son permet de mettre en évi-dence quelques axes deréflexion, comme l’abondancede production d’images danstous les réseaux, l’évolutiondes métiers, les transforma-tions du parcours des compé-tences, l’augmentation signifi-cative des effectifs, ledéveloppement de la dérégula-tion des droits de la productionet de la diffusion et le renforce-ment des tendances libérales.Enfin, le cinéma, élément d’o-rigine artistique et industrielleassure la pérennité d’unevaleur ajoutée à toute produc-tion d’Images et reste, par défi-nition, un art composite.

Michèle BorghiDépartement montage

20 décembre 2000

(1) P. LEGENDRE le hors-temps du cinéma. Les cahiersdu cinéma HS : Le siècle ducinéma(2) P.J. BENGHOZI Lecinéma entre l’art et l’argentParis. L’Harmattan. Coll. Leslogiques sociales. 1989

Communication au 3e colloquedu Groupe de Recherche enInformation et Communicationréalisée à Montpellier le 30Novembre et le 1 décembre2000.

“Intégration des techniques numériquesdans les processus de montage et de post-production audiovisuelle”Dans le développement de la post-production, importantchangement affectant l’ensemble de l’industriecinématographique et télévisuelle, le montage paraîtl’élément le plus profondément modifié.

Page 3: La Lettre - cst.fr

GROUPE DE TRAVAIL"QUALITE SONOREEN DIFFUSION TELE-VISION"Alain Besse a fait un état d'avan-cement de ce groupe de travailcréé en décembre 1999, suite auForum du Son Multicanal 1999.Les travaux portent sur l'étudedes causes et des solutions pourla synchronisation son/image,notamment lors des sessions dedirect. Ils portent aussi sur lagestion des niveaux sonores, etsur les compléments à apporter àla recommandation PAD établiepar le SNVC et la CST en 1993.Trois recommandations ont étérédigées, et sont en cours de pré-sentation à la Ficam pour infor-mation, avant d'être diffusées entant que recommandations défi-nitives. Ces projets, ainsi que lecompte-rendu des réunions, sontdisponibles sur le site CST.

PRESENTATION DU DEPARTEMENT MON-TAGEFrançoise Berger-Garnaultinforme le département de lacréation d'un atelier, géré parChantal Piquet, sur les échangesde fichiers entre les prestataires.Elle annonce également son sou-hait d'une réunion avec les gensdu son, début février, sur lesproblèmes 24/25 en montagevirtuel notamment, avec décli-naison de toutes les options. Ledépartement Montage souhaitemener une réflexion sur toutesles solutions permettant de gérercorrectement ces problèmes decadence.Yannick Chevalier précise qu'ilexiste un logiciel de compres-sion-expansion temporelle utili-sé en publicité.

THÈME DESPROCHAINESRENCONTRES : LE SAVOIR-FAIRELa Commission SupérieureTechni-que de l’Image et du Sonest un lieu unique de réflexionsur la nature même de nos outilset de notre savoir-fairecinématographique, télévisuelet multimédia. Les “Rencontres” du 28 févrierauront pour thème “Le Savoir-Faire”. L’occasion de prendre unrecul nécessaire par rapport àl’outil, mais aussi de faireémerger la raison même de nosprofessions : la raison artistique.

CINEMA NUMERIQUEIl semble que le cinéma numé-rique se dirige vers l'utilisationde pistes numériques non com-

pressées (réduction de débit).C'est du moins ce qu'il ressortdes derniers dossiers SMPTEsur le sujet. Si c'est le cas, quel-les garanties aura-t-on qu'il s'a-git bien d'un son non compres-sé? Quelles recommandationssont à établir dans ce sens? Unsous-groupe sera créé, dans lecadre du groupe de travail"Cinéma Numérique". Les per-sonnes intéressées peuvent pren-dre contact avec Alain Besse.

PROTOCOLE SUR LESNIVEAUX SONORESDES PUBLICITES ET BAN-DES ANNONCESLes signataires du Protocole surla limitation des niveaux sonoresdes pubs et des B.A. se sont misd'accord pour utiliser le systèmeDolby Modèle 737 afin d'éva-luer l'énergie sonore des bandessonores, pour une valeur de 82Leq(m), avec mise en applica-tion au 3 Janvier 2001. Dolby ena fait une présentation complé-mentaire à l'Elysée Biarritz le 15Novembre.Au-delà de ce résultat positif, laquestion est posée de réfléchir àla réalisation systématique desbandes sonores des pubs et BAen son numérique. En France,les mixages destinés à l'étrangersont déjà fait en numérique!Concernant la mise en applica-tion du nouveau protocole, laquestion est posée du contrôledu respect de ses termes. Lespropositions sont que, dans unpremiers temps, les laboratoiresde report optique puissent tirerle signal d'alarme en cas dedépassement. La CST pourraitalors servir d'organisme decontrôle en cas de litige ou dedésaccord.Concernant les longs métrageset l'utilisation du modèle 737,les mixeurs sont invités à donnerleur avis sur les méthodes etmoyens de contrôle de l'énergiesonore, dans le respect des liber-tés de création. La question estposée de savoir si la courbeTASA de pondération m desniveaux Leq est celle qui doitaussi être utilisée pour les longsmétrages. (Question posée àDolby).

EQUILIBRAGES DES NIVEAUX DTS –DOLBY DIGITAL

Un test a été réalisé par la CST.Toutes choses étant égales parailleurs, il semble qu'en diffu-sion il n'y ait pas d'écart, si l'on apris la précaution de régler les

systèmes en niveau électrique ensortie de processeur à 300 mVpour un signal Dolby Tone. Ilfaut éviter de se caler unique-ment avec le signal de bruit roseen acoustique.Une méthodologie sur les d'ali-gnements du DTS sera prochai-nement rédigée.

RAPPEL DES PROJETSDE TRAVAUX POURLE DEPARTEMENTSONSuite à la réunion du 17 octobre2000 un listage de thèmes estproposé : étude sur la compatibi-lité des formats : répartition descanaux, niveaux d'alignementnumérique. Daniel Goletty pré-cise qu'il prépare un systèmegérant les répartitions en contrô-le AES. On peut désormaisenvoyer un signal AES sanssignal audio, contenant juste lesbits de code. Les problèmes dephase peuvent être résolus enplaçant les signaux gauche etdroite sur la même paire AES.Mise en place d'informations surl'acoustique des salles. Lesinstallateurs de cabine et lesarchitectes sont demandeurs destages sur le sujet, via le dépar-tement Exploitation.Création de moyens de contrôlesson : bandes test à lister et àréaliser.Lancement d'une étude sur leson dans le multimédia. Etablirune recommandation demandantqu'à chaque augmentation dudébit, le son en profite.Son associé au cinéma numé-rique. Aujourd'hui, il est prévude rester en 5.1 AC3, avec unflux de 400 kbits/s. Au GaumontAquaboulevard, le son associéau prototype est en PCM. Etablirune recommandation.Niveaux sonores. On constateque si pour les spécificationsliées aux bandes sonores analo-giques de type SR, en terme deniveaux crêtes, il n'y a pas de

problèmes de perception tropforte, dès que l'on dépasse ceslimites, ça peut coincer. La per-ception du niveau est une valeurrelative, non une valeur absolue.Etablir un tableau récapitulatifdes niveaux relatif (se référenceraux normes existantes, et éven-tuellement compléter). Mettreen place des démos à l'intentiondes décisionnaires économiques.Etablir le dialogue avec lesexploitants. Analyser la gestionde la dynamique des bandessonores. Comparer avec les ban-des sonores d'autres médias,avec lesquelles les spectateursont construit leur audition. Cecise fera au travers de la relancedu groupe de travail “NiveauxSonores”, en stand-by depuis unan. Contacter l'étudiant CNAMayant réalisé une projectioncomparative des différents for-mats son pour intégrer ses tra-vaux à la réflexion.Rencontres de la CST 2001 :proposer rapidement des thè-mes.

PROCHAINE REU-NION DU DEPARTE-MENT SON

Notez donc sur vos agendas laprochaine réunion duDépartement Son, qui aura lieule 17 Janvier 2001 à 20h30.

FORUM MULTICANAL2000

Le compte-rendu de cette impor-tante manifestation tenue enparallèle du dernier SATIS figu-rera en bonne place dans LaLettre de février.

L A V I E D E L ’ A S S O C I A T I O N - L A V I E D E L ’ A S S O C I

Page 4: La Lettre - cst.fr

COMMISSION SUPÉRIEURE TECHNIQUE DE L’IMAGE ETDU SON

11, rue Galilée 75116 Paris

E-MAIL :

[email protected]

SITE WEB :

www.cst.frServices Administratifs 01.53.23.90.80Services Techniques 01.53.23.90.60

Télécopie - Fax 01.47.23.09.94Yves Louchez 01.53.23.90.80

Dominique Bouyala-Dumas 01.53.23.90.80

Lignes directes :

Jean-Marie Adam 01.53.23.90.67

Michel Baptiste 01.53.23.90.81

Alain Besse 01.53.23.90.62

Michel Grapin 01.53.23.90.61

Jean-Michel Martin 01.53.23.90.64

Pierre Rossillon 01.53.23.90.66

Matthieu Sintas 01.53.23.90.63

Directeur de la Publication

Yves Louchez

Coordination et Réalisation

Gisèle Clark

Dossiers Techniques

Matthieu Sintas

Secrétariat

Valérie Seine

Réalisation Imprimerie FONTENAILLE

101, rue Hoche 92700 Colombes

ISSN 9755 — Dépôt légal janvier 2001

Election des représentants des départementsConformément aux statuts, chaque départementde la CST doit élire ses représentants afin desiéger au Comité de Programmes. Nous rappe-lons que tout membre actif peut se présenter surune liste déposée au secrétariat de la CST dansun délai de 7 jours avant la date de laréunion/élection.Les élections se dérouleront conformément auxdispositions du texte "Réunion statutaire desdépartements". Ce texte peut être consulté sur lesite Internet (www.cst.fr).En cas d'impossibilité d'assister à une réunion,les Membres peuvent se faire représenter par undes Membres du Département concerné, dontvous trouverez également la liste sur le siteInternet.Si le quorum n’a pas été atteint lors de cetteréunion, il sera prévu un autre rendez-vous.

Dates des réunions statutaires en Janvier :lMercredi 10 à 9h00 LABORATOIRESl Mardi 16 à 19h30

IMAGERIE ELECTRONIQUElMercredi 17 à 20h30 SONlJeudi 18 à 20h00 IMAGESlJeudi 18 à 20h00 MONTAGElMercredi 24 à 20h00 MULTIMEDIAlJeudi 25 à 18h30 EXPLOITATION SALLES

Formation au son multicanalPour répondre à la demande des diffuseurs, laCST et l'IEMCA (Institut Européen duMultimédia du Cinéma et de l'Audiovisuel), pro-

posent de mettre en place une formation“Production, écoute et diffusion sonore en mul-ticanal”, à destination conjointe des techniciensde post-production cinéma / audiovisuel (chefsmonteurs, chefs opérateurs du son et directeurstechniques), des directeurs de production et desréalisateurs. Cette formation de 5 jours (35 heu-res) aura lieu à Paris du 22 au 26 janvier 2001,pour un effectif de 12 participants, et permettrade consolider le niveau théorique des partici-pants, de former l'écoute critique à ce mode dediffusion, d'apprécier l'incidence de ces nouvel-les techniques sur les coûts de production et d'in-tégrer ces techniques dans le cahier des chargesdesdites productions. Les formateurs sont AlainVilleval et Jean Chatauret. Consulter le Site :www.iemca-fr.com pour tout renseignementcomplémentaire.

CST On-LineConsulter les annonces, découvrir la liste desproduits (bandes test, publications, etc.), lireles dossiers techniques ou encore prendreconnaissance des dernières infos, tel est lepanorama des services offerts par le sitewww.cst.fr. On y trouve également lescomptes-rendus des différents départementset groupes de travail, ainsi que les archivesde La Lettre, dont le site est le complémentindispensable.

Le Studio Gabriel fait peau neuveLe 27 novembre dernier, tous les projecteursétaient braqués sur le Studio Gabriel, quiinaugurait avec panache (Potel & Chabotoblige) sa nouvelle régie numérique Thomson

(mélangeur Altéo et grille Probel Freeway). Leséquipements vidéo ont été entièrementrenouvelés (caméras numériques Thomson1657D équipées de zooms Canon et Fujinon,mémoire d'images DV-Extreme de Pinnacle,convertisseurs et distributeurs Snell & Wilcox).Une superbe réalisation du départementingénierie de la SFP.

L’adieu à Claude LEON

Claude LEON nous a quittés au début de cemois de décembre. Membre de la CST durantplus de trente ans, il a assumé deux mandatsde Président en parfaite intelligence avec sonami Claude Soulé. Lors de sa première prési-dence, à la fin des années 70, il a apporté l’é-nergie nouvelle nécessaire à l’associationpour retrouver toute sa place, à une époqueoù les techniques cinématographiques, tantpour l’image que pour le son, évoluaient déjàtrès vite.

Scientifique de formation, mais aussi philo-sophe, musicien, il a été le batteur de BorisVian. Nous connaissions sa grande culture, ilnous a souvent étonnés, surpris, par les méta-phores qu’il affectionnait, et ses théories ori-ginales, notamment sur la lumière qu’il avaitdéveloppées dans son ouvrage “L’imagepar le film” (Diderot Editeur).

Sa forte personnalité n’avait d’égale que sacourtoisie.

A lui, notre fidèle souvenir.

Michel Baptiste

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