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Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro
La grève de la SNCF
LEVÉE D’EMBARGO JEUDI 5 AVRIL 2018 À 21H
Sondage réalisé avec etpour
Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 4 et 5avril 2018.
Echantillon de 1 013 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans
et plus, parmi lesquelles 205 sympathisants de gauche, 131 sympathisants LaREM, 120
sympathisants de droite hors FN, et 170 sympathisants du FN.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.
Précisions sur les marges d’erreur
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat
d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la
taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc
compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5]. Dans un échantillon de près de 200 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 5,7% : le
pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [14,3 ; 25,7].
L’œil du sondeur (1/2): Gaël Sliman, Cofondateur et président d’Odoxa
L’opinion publique ne s’est pas « retournée » : les Français sont toujours opposés au mouvement de grève àla SNCF… mais la mobilisation d’un important noyau-dur pro-cheminots sur les réseaux sociaux est bienréelle
L’opinion publique n’est pas la mobilisation. La minorité silencieuse n’est pas le noyau dur militant… et, dans unconflit social appelé à durer, les deux sont importants et légitimes. Or, tout l’intérêt de notre dispositif double Odoxa-Dentsu Consulting consiste justement à mesurer les deux :
D’une part, le sentiment de la majorité silencieuse mesuré par sondage (par Odoxa), et d’autre part, le niveau demobilisation produit par un sujet sur les réseaux sociaux (mesuré par Dentsu-Consulting).
Tout l’intérêt de cette double mesure sur le conflit en cours à la SNCF est de montrer que :
• Non, contrairement à ce qui a récemment été véhiculé à tort dans de nombreux médias, l’opinion publique nes’est pas – du tout – retournée au sujet de la grève à la SNCF. Elle est même remarquablement constante dansson adhésion aux réformes engagées et dans son rejet, très majoritaire, du mouvement des cheminots.
• En revanche, assez logiquement avec le démarrage réel du conflit social, on voit bien progresser le niveau demobilisation, voire de radicalisation des pro-cheminots (même s’ils représentent une minorité de nosconcitoyens). Sur les réseaux sociaux la puissance de la mobilisation relevée par Véronique Reille-Soult estimpressionnante et n’est nullement compensée par des militants ou supporters de Macron ou de la réforme.
L’œil du sondeur (2/2): Gaël Sliman, Cofondateur et président d’Odoxa
Voici les enseignements clés du sondage sur l’état de l’opinion publique :
1) Les Français sont toujours une large majorité de 57% contre 42% à estimer que la grève reconductible à laSNCF est un mouvement qui n’est « pas justifié »
2) Mais ils sont toujours très partagés sur l’attitude que le gouvernement devrait adopter face à cette grève : unpeu plus d’un sur deux (51% contre 48%) estime que le gouvernement devrait lâcher du lest
3) Il faut dire que le mouvement pénalise déjà le quotidien de nombreux Français : un sur trois (33%) se ditpénalisé par cette grève dans ses déplacements, et presque un sur deux l’est parmi les jeunes et les habitantsde la région parisienne
4) Par ailleurs, l’inquiétude sur les suites de ce mouvement est profonde : 6 Français sur 10 pensent que cemouvement pourrait conduire à un blocage généralisé du pays comme en 1995
Mais surtout, plus fâcheux pour le gouvernement, sur les réseaux sociaux, observés et analysés par VéroniqueReille-Soult (CEO de Dentsu consulting), on observe bien une mobilisation accrue des « pro-cheminots » avec plusde 189 400 messages émis avec les #JeSoutiensLaGrèveDesCheminots et #JeSoutiensLesCheminots. Ce soutien aumouvement repose toutefois bien davantage sur la défense plus générale des services publics et l’opposition augouvernement, que sur la défense stricte des cheminots et le maintien de leur statut.
Gaël SLIMAN, Co-fondateur et président d’Odoxa@gaelsliman
Résonance sur les réseaux sociaux (1/2)L’œil de Véronique Reille Soult, CEO de Dentsu Consulting
Sur les réseaux sociaux, les grévistes mobilisent fortement et parviennent à faire converger les luttes
Plus de 189 400 messages avec les #JeSoutiensLaGrèveDesCheminots et #JeSoutiensLesCheminots.Certes tous ne sont pas positifs mais la grande majorité des messages sont autant de témoignages de compréhension sur lemouvement. Les internautes et usagers sont mécontents des incidences de la grève sur leur quotidien, ils se plaignent desconditions générées par les grèves, mais ils soutiennent l’expression des grévistes.
Il est à noter que aucun # n’est sorti de façon significative à ce jour contre le mouvement (#StopGreve #ArretGreve#JeNeSoutiensPasLesCheminots #JeNeSoutiensPasLesGrevistes, tous ces # plafonnent à 4 500 messages), signe quel’exaspération mobilise moins que le soutien aux grévistes, même si elle monte.
Pour les internautes le responsable du mouvement est principalement le gouvernement : Pas d’écoute, pas de prise encompte de la situation locale et pas de lisibilité sur la réforme de la SNCF. Sur plusieurs forums les interrogations montent :« En quoi consiste vraiment la réforme ? C’est juste le statut des cheminots ? Que propose le gouvernement ? C’est pas clair ».
On note aussi que des rapprochements (voire d’étonnants amalgames) sont faits avec d’autres mécontentements, les grévistescristallisant dans ce cas le mécontentement global. #ConvergencesDesLuttes : les principaux mécontentements se rencontrentsur les réseaux. La hausse du diesel, l’augmentation des contrôles techniques, la limitation à 80 km/h, la hausse de la CSGpour les retraités, les licenciements facilités par la nouvelle loi travail… des sujets très variés qui trouvent comme pointcommun le sentiment de ne pas être écoutés par le gouvernement.
Résonance sur les réseaux sociaux (2/2)L’œil de Véronique Reille Soult, CEO de Dentsu Consulting
Retrouvez les éléments détaillés de l’analyse sur les réseaux sociaux à la fin de ce rapport
Le soutien au mouvement repose sur la défense des services publics et l’opposition au gouvernement, pas sur le maintien du statut de cheminot
Le soutien au mouvement des cheminots reste fragile. Les internautes qui s’expriment ne prônent pas le maintien du statut,mais défendent le service public et dénoncent le manque d’écoute et d’explications du gouvernement. Les internautes sontsouvent d’accord pour mettre fin aux statuts des cheminots, mais ils ne croient pas que ce soit là le véritable problème de laSNCF. Ils craignent les dérives de la concurrence et déplorent le manque de clarté et de lisibilité. Exemple de verbatim « Si legouvernement ne veut rien changer, comme il le martèle, pourquoi parler de réforme ? »
Enfin, quand on cherche sur les forums et dans l’ensemble des messages qui seraient les responsables d’une grève quis’installerait, c’est clairement le gouvernement qui est pointé. C’est à lui de se montrer pédagogue et de faire passer lesmessages. C’est à lui de trouver des solutions et de proposer des alternatives. Les voix qui dénoncent les grévistes restentfaibles.
On notera que les revendications des étudiants ainsi que l’ensemble des manifestions et mouvements autour des universitésmontent et viennent souvent en complément du mouvement des cheminots, mais sont moins rapprochés des autresmécontentements et sont donc peu dans « la convergence des luttes ».
Véronique Reille-Soult, CEO de Dentsu Consulting@reillesoult
Synthèse détaillée de Gaël Sliman (1/3)
Du strict point de vue de l’opinion publique – du sentiment de la majorité silencieuse – les choses n’ont pas bougé, s’agissant du regard
porté par les Français sur ce mouvement social.
Non seulement, la réforme de la SNCF proposée par le gouvernement est très largement soutenue (65% dans notre sondage Odoxa-Aviva-
BFM-Challenges publié ce jeudi 5 avril), mais en plus, contrairement à ce qui a récemment été véhiculé à tort dans de nombreux médias,
l’opinion publique ne s’est pas – du tout – retournée au sujet de la grève à la SNCF.
57% des Français estiment que le mouvement de grève reconductible et illimité des syndicats n’est « pas justifié », alors que seulement
une minorité de 42% l’estime « justifié ».
Ce niveau est inchangé depuis notre précédente mesure effectuée il y a quinze jours, le 23 mars dernier : à l’époque 58% des Français
(contre 41%) estimaient que le mouvement annoncé n’était pas justifié.
Alors, si les Français soutiennent toujours massivement la réforme et sont toujours hostiles au mouvement de grève à la SNCF, pourquoi a-
t-on pu lire que « l’opinion publique se serait retournée » ?
Tout simplement parce que la mobilisation des pro-cheminots s’est logiquement densifiée et se fait fortement entendre, notamment sur
les réseaux sociaux.
1) Les Français sont toujours une large majorité de 57% contre 42% à estimer que la grève reconductible à laSNCF est un mouvement qui n’est « pas justifié »
Synthèse détaillée de Gaël Sliman (2/3)
L’éclairage à ce sujet de Véronique Reille-Soult, notre partenaire de Dentsu-Consulting, est particulièrement intéressant : elle montre bien
que « sur les réseaux sociaux, les grévistes mobilisent fortement et parviennent à faire converger les luttes ».
C’est aussi ce que montrait déjà un sondage de nos confrères d’Elabe pour BFMTV qui montrait que l’indice de « mobilisation » (sympathie
+ adhésion) à la grève avait progressé, même s’il ne concerne toujours qu’une minorité de Français.
Comme le montre la mobilisation accrue sur les réseaux sociaux, le fait que la majorité silencieuse soutienne sa réforme et donne tort aux
grévistes ne saurait suffire à rassurer totalement Emmanuel Macron.
Mais ce n’est pas le seul élément de réflexion qu’il devra avoir à l’esprit : en effet, interrogés sur l’attitude qu’ils souhaitent que le
gouvernement adopte par rapport aux syndicats, les Français se montrent beaucoup plus partagés que l’impopularité des grévistes ne
pourrait le suggérer :
Symboliquement, ils sont même désormais une courte majorité (51% ; +1 point) à estimer que « le gouvernement doit tout faire pour
éviter cette grève, quitte à renoncer à certains points de sa réforme » plutôt qu’à estimer (48% ; -1 point) au contraire que « le
gouvernement doit tenir bon et ne rien « lâcher » aux syndicats, quitte à devoir subir un long conflit social ».
Logiquement, cet équilibre 50/50 masque de profondes disparités entre les sympathisants de gauche qui, pour les trois-quarts d’entre eux
(77%) demandent au gouvernement de revenir sur sa réforme, et, d’autre part, les trois-quarts des sympathisants LaREM et LR qui eux,
estiment qu’il ne doit « rien lâcher ».
2) Mais un peu plus d’un Français sur deux (51% contre 48%) souhaiterait tout de même que legouvernement fasse des concessions aux syndicats
Synthèse détaillée de Gaël Sliman (3/3)
Le fait qu’un peu plus d’un Français sur deux demande des concessions au gouvernement s’explique probablement par deux facteurs
concomitants :
D’une part, nombreux sont les Français qui se disent déjà affectés dans leur quotidien par la grève (ou envisagent de l’être bientôt) alors
qu’elle ne fait que commencer. Un Français sur trois (33%) exactement dit être déjà pénalisé par cette grève ou pense l’être à l’avenir en ce
qui concerne ses déplacements, que ce soit pour se rendre au travail ou préparer ses départs en vacances.
Certes, ce niveau moyen est plutôt en deçà des anticipations qu’avaient les Français avant le début de ce conflit (39% pensaient qu’ils
seraient pénalisés le 23 mars dernier), mais il est déjà tout à fait préoccupant ; d’autant que cette « moyenne » masque des réalités parfois
bien plus problématiques pour certaines populations : ainsi, la part des Français gênés atteint même 43% auprès des habitants de la région
parisienne et 49% auprès des 18-24 ans… populations particulièrement concernées par les désordres dans les transports en commun.
D’autre part, les Français prévoient surtout que ce mouvement pourrait « conduire la France à un blocage complet comme celui que la
France a connu en décembre 1995 » ! 59% des Français en font l’anticipation, contre 41% qui pensent que cela n’arrivera pas.
Bref, plus que jamais la voie à suivre pour le gouvernement ressemble à une étroite ligne de crête…
3) Pourquoi une telle demande de concessions ? Parce que les Français sont nombreux à souffrir desconséquences de cette grève (un sur trois se dit pénalisé) et parce que 6 Français sur 10 (59%) anticipent queces mouvements aboutiront à un blocage complet du pays, comme en 1995
Gaël Sliman, Cofondateur et Président d’Odoxa@gaelsliman
Résultats du sondage
Les syndicats de la SNCF ont mis en place une grève reconductible et illimitée et feront grève 2 jours par semaine chaque semaine pendant trois mois (jusqu’en juin).
Trouvez-vous ce mouvement de grève reconductible illimité justifié ou pas justifié ?
Regard porté sur le mouvement de grève reconductible illimitée
Tout à fait justifié17%
Plutôt justifié25%Plutôt pas justifié
26%
Pas du tout justifié31%
(NSP)1%
ST Justifié : 42%ST Pas justifié : 57%
*Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié le 23/03/2018
Rappel du 23/03/2018* : 41%Rappel du 23/03/2018* : 58%
17%
36%
5%
10%
18%
25%
32%
12%
11%
27%
26%
19%
31%
24%
22%
31%
12%
51%
55%
33%
1%
1%
1%
Ensemble
sympathisants de gauche
sympathisants LaREM
sympathisants de droite hors FN
sympathisants du FN
Tout à fait justifié Plutôt justifié Plutôt pas justifié Pas du tout justifié (NSP)
Justifié
42%
68%
17%
21%
45%
Les syndicats de la SNCF ont mis en place une grève reconductible et illimitée et feront grève 2 jours par semaine chaque semaine pendant trois mois (jusqu’en juin).
Trouvez-vous ce mouvement de grève reconductible illimité justifié ou pas justifié ?
Regard porté sur le mouvement de grève reconductible illimitéeselon la proximité partisane
Rappels 23/03*
41%
63%
16%
23%
51%
*Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié le 23/03/2018
Personnellement, pensez-vous que cette grève reconductible de trois mois de la SNCF va vous pénaliser dans vos déplacements, que ce soit pour vous rendre au travail ou préparer vos départs en vacances ?
Français pénalisés par la grève reconductible de la SNCF
12%
21%
23%
44%
Oui, elle va beaucoup vous pénaliser
Oui, elle va un peu vous pénaliser
Non, elle ne va pas vraiment vous pénaliser
Non, elle ne va pas du tout vous pénaliser
➢ Rappel 23/03* : 39%ST Pénalisés 33%
ST Pas pénalisés
67%
*Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié le 23/03/2018
➢ Rappel 23/03* : 60%
49% des 18-24 ans40% des cadres43% en région parisienne
Quelle attitude souhaitez-vous que le gouvernement adopte par rapport aux syndicats ? Pensez-vous que le gouvernement doit tout faire pour éviter cette grève, quitte à renoncer à certains points de sa réforme, ou estimez-vous au contraire que le gouvernement doit tenir bon et ne rien « lâcher » aux syndicats, quitte à devoir subir un long conflit social ?
Attitude à adopter par le gouvernement
Le gouvernement doit tout faire pour éviter cette grève, quitte à renoncer à certains
points de sa réforme51%
Le gouvernement doit tenir bon et ne rien « lâcher » aux
syndicats, quitte à devoir subir un long conflit social
48%
(NSP)1%
*Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié le 23/03/2018
➢ Rappel 23/03* : 50%➢ Rappel 23/03* : 49%
51%
77%
20%
27%
50%
48%
22%
78%
71%
50%
1%
1%
2%
2%
Ensemble
sympathisants de gauche
sympathisants LaREM
sympathisants de droite hors FN
sympathisants du FN
Le gouvernement doit tout faire pour éviter cette grève, quitte à renoncer à certains points de sa réforme
Le gouvernement doit tenir bon et ne rien « lâcher » aux syndicats, quitte à devoir subir un long conflit social
(NSP)
Quelle attitude souhaitez-vous que le gouvernement adopte par rapport aux syndicats ? Pensez-vous que le gouvernement doit tout faire pour éviter cette grève, quitte à renoncer à certains points de sa réforme, ou estimez-vous au contraire que le gouvernement doit tenir bon et ne rien « lâcher » aux syndicats, quitte à devoir subir un long conflit social ?
Attitude à adopter par le gouvernementselon la proximité partisane
*Sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro publié le 23/03/2018
Rappels du 23/03*
50% - 49%
72% - 26%
17% - 83%
34% - 66%
59% - 39%
+1
+5
+3
+5
+11
Pensez-vous que ces mouvements de mobilisation des syndicats contre la réforme de la SNCF pourraient conduire la France à un blocage complet comme celui que la France a connu en décembre 1995 ?
Crainte d’un blocage complet du pays
Oui, certainement14%
Oui, probablement45%
Non, probablement pas35%
Non, certainement pas6%
ST Oui : 59%ST Non : 41%
14%
20%
6%
12%
18%
45%
48%
25%
37%
54%
35%
27%
61%
42%
18%
6%
5%
8%
9%
9%1%
Ensemble
sympathisants de gauche
sympathisants LaREM
sympathisants de droite hors FN
sympathisants du FN
Oui, certainement Oui, probablement Non, probablement pas Non, certainement pas (NSP)
Crainte d’un blocage complet du paysselon la proximité partisane
ST Oui
59%
Pensez-vous que ces mouvements de mobilisation des syndicats contre la réforme de la SNCF pourraient conduire la France à un blocage complet comme celui que la France a connu en décembre 1995 ?
68%
31%
49%
72%
ST Non
41%
32%
69%
51%
27%
Résonance sur les réseaux sociaux
Résonance sur les réseaux sociauxMéthodologie
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