la grande distribution et l'évolution de notre société
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La Grande Distribution et l’évolution de notre sociétéÉTUDE
Septembre 2012
2ème LesRENCONTRES
2 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Vos interlocuteurs
Portable (BE) : (+32) (0)4 77 29 91 19Portable (FR) : (+33) (0)6 47 25 63 80Mail : [email protected]
Ligne directe : (+33) (0)1 49 07 56 77Portable : (+33) (0)6 64 39 10 71Mail : [email protected]
Bernard DUCHAMP,Associé EUROGROUP CONSULTING
Roland VAXELAIRE,Fondateur RESPONSIBILITY MANAGEMENT
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2 ème
Objectifs et finalités de l’étude
Les cabinets de conseil Eurogroup Consulting et Responsibility Management ont conduit en toute indépendance une étude sur le rôle sociétal et économique de la grande distribution alimentaire dans notre société.
A l’origine de cette étude, un paradoxe que nous souhaitons dépasser : la grande distribution est très souvent décriée et accusée de tous les maux de notre société, pourtant elle y a joué un rôle majeur. Nous avons souhaité répondre aux questions suivantes :
• Quel a été l’apport réel de de la Grande Distribution depuis 20 ans ?• Pourquoi a-t-elle une si mauvaise image aujourd’hui ?• Et demain, quel rôle peut-elle jouer dans les évolutions économiques et sociétales ?
L’étude a été conduite en plusieurs étapes :• Une analyse documentaire effectuée à partir des rapports annuels,
des bases de données financières et de toutes autres sources publiques • Des entretiens avec les différentes parties prenantes afin de croiser les points de vue :
distributeurs, industriels et filières, représentants des salariés, représentants de la société civile, représentants des pouvoirs publics
• L’administration d’un questionnaire en ligne auprès d’une centaine de personnes parties prenantes• Une restitution de l’étude et l’organisation de tables rondes est prévue fin Septembre 2012
Nous avons fait le choix de mettre en évidence les apports et effets, aussi bien positifs que négatifs, de la Grande Distribution selon 5 axes :
• La politique d’emploi• La relation fournisseurs• L’aménagement du territoire• La relation consommateurs• Le Développement Durable
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Merci aux parties prenantes
rencontrées et aux intervenants
Les distributeurs
Industriels et filières
Représentants des salariés
Représentants de la société civile et des pouvoirs publics
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2 ème
L’ histoire de La grande distribution
Les acteurs de La distribution aLimentaire
Pourquoi cette étude ?
La distribution aLimentaire et Les consommateurs
La distribution aLimentaire et Les fournisseurs
La distribution aLimentaire et ses saLariés
La distribution aLimentaire et L’aménagement du territoire
La concLusion
annexes
Sommaire
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
P. 15
P. 7
P. 31
P. 37
P. 49
P. 61
P. 75
P. 87
P. 97
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2 ème
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2 ème
L’histoire de la grande distribution
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2 ème
Le développement du commerce moderne a accompagné l’évolution de la société
L’histoire de la grande distribution
20 ans 30 ans
1950 1954 1958 1968 1948
Niveau de vie x 2
Nombre de
réfrigérateurs x 20
Nombre d’automobiles x 8
1er Magasin
Libre-Service
Nombre d’hypermarchés
2001
x 100
Fin de la
Guerre
5ème
République
1945
1er
Supermarché 1er DAB
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Juillet 1948 : Ouverture du 1er magasin libre service Goulet-Turpin à Paris dans le 18° (40m2)
Octobre 1958 :Ouverture du 1er supermarché à Rueil-Malmaison (560 m2)
L’après-guerre
– Tickets de rationnement
– Marché noir
– Interdiction de se servir
– Atomisation et foisonnement du petit commerce (40 épiceries au centre de Landerneau)
– Inflation galopante
– Crise du logement
Trois révolutions ont bâti le commerce moderne (1/3)
L’histoire de la grande distribution
La 1ère révolution : LE LIBRE SERVICE
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2 ème
Décembre 1949 : Edouard Leclerc ouvre son 1er magasin à Landerneau :
• Suppression des nombreux intermédiaires dans le commerce alimentaire.
• Début de la guerre des prix de -20 à -70%.• Développement des centres Leclerc après la circulaire
Fontanet (1960) qui interdit le refus de vendre.
Novembre 1959 :Ouverture du 60ème centre Leclerc à Issy-les-Moulineaux.
2006 :Michel Edouard Leclerc met en place le 1er comparateur de prix sur internet.
L’après-guerre
– Tickets de rationnement
– Marché noir
– Interdiction de se servir
– Atomisation et foisonnement du petit commerce (40 épiceries au centre de Landerneau)
– Inflation galopante
– Crise du logement
Trois révolutions ont bâti le commerce moderne (2/3)
L’histoire de la grande distribution
La 2ème révolution : LES PRIX BAS
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2 ème
Juin 1963 : Carrefour inaugure son 1er hypermarchéà Sainte Geneviève des bois (2500 m2).
• Des usines à produire aux usines à vendre• Alimentaire et non alimentaire• Parking géant• Développement de la voiture pour aller faire ses
courses en périphérie ou dans la commune voisine• Pompe à essence pour attirer le consommateur
1964 : Le magasin de Landerneau s’agrandit et devient le 1er hy-permarché E.Leclerc.
1967 : Ouverture du 1er hypermarché Auchan dans le Nord.
1969 : Ouverture des 1ers centres commerciaux (Parly2, Lille).
L’après-guerre
– Tickets de rationnement
– Marché noir
– Interdiction de se servir
– Atomisation et foisonnement du petit commerce (40 épiceries au centre de Landerneau)
– Inflation galopante
– Crise du logement
Trois révolutions ont bâti le commerce moderne (3/3)
L’histoire de la grande distribution
La 3ème révolution : LA TAILLE ET LE « Tout sous le même toit »
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2 ème
La concentration du secteur de la distribution « Du cabas au chariot, du chariot au clavier » (1/2)
L’histoire de la grande distribution
1959
1961
1988199119961997199819992000
1961
1996200020042010
1898
199119921998
CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ CARREFOUR PAR LES FAMILLES FOURNIER ET DEFFOREY
Création de la SARL Promodis, future Promodès, née de la fusion de deux familles normandes de grossistes dirigées par Paul-Auguste Halley et Léonor Duval-LemonnierRachat des 128 supermarchés de Primistères par PromodèsRachat d’Euromarché et de Montlaur par CarrefourPromodès rachète Felix PotinPromodès acquiert la chaîne de supermarchés CatteauCarrefour prend le contrôle de Comptoirs Modernes (Mammouth, Stoc, Marché plus)Rapprochement de Promodès (Continent, Champion, 8 à 8, Dia) et de CarrefourLancement du supermarché en ligne Ooshop
CRÉATION PAR GÉRARD MULLIEZ DU PREMIER MAGASIN À ROUBAIX DANS LE QUARTIER DES « HAUTS CHAMPS » QUI DONNE SON NOM À L’ENTREPRISE Auchan rachète le groupe Docks de France (supermarché ATAC)Auchan France crée Auchandrive, service au volantRéorganisation juridique du Groupe en 4 divisions : hypermarchés, supermarchés, Banque Accord et ImmochanOuverture d’Auchandirect à Marseille et création d’une activité dédiée au e-commerce
GEOFFROY GUICHARD OUVRE UNE ÉPICERIE DANS L’ANCIEN « CASINO LYRIQUE » DE SAINT-ÉTIENNE. LA SOCIÉTÉ DES MAGASINS DU CASINO VIENT DE NAÎTREAcquisition de La Ruche méridionaleLe groupe dirigé par Antoine Guichard fusionne avec le groupe Rallye détenu par Jean-Charles NaouriCasino rachète les enseignes Monoprix (50 %), Franprix, Leader Price, Cdiscount à partir de cette année
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2 ème
La concentration du secteur de la distribution « Du cabas au chariot, du chariot au clavier » (2/2)
L’histoire de la grande distribution
1949
1970
1998
1898
1950
1975
1983
2008
2011
2012
1969
1972
2002
2010
ÉDOUARD LECLERC OUVRE SON PREMIER MAGASIN À LANDERNEAU
Création du Groupement d’achats des centres E.Leclerc (GALEC)
Leclerc et le groupement Système U s’associent et créent une centrale d’achat commune appelé « Lucie ». L’entente ne durera que trois ans
FACE À LA CONCURRENCE DES « GRANDES MAISONS », QUELQUES COMMERÇANTS DE L’OUEST DE LA FRANCE FONDENT L’UNE DES PREMIÈRES SOCIÉTÉS D’ACHATS EN COMMUN BAPTISÉE « LE PAIN QUOTIDIEN »
Le groupement UNICO est composé de 130 sociétés coopératives et de 10 000 détaillants. C’est le début d’un vaste mouvement autour du principe de commerce indépendant associé.
C’est la création de l’enseigne Super U, moteur du développement du groupe
Système U est créé pour fédérer les différentes sociétés et enseignes d’adhérents
Les Coop de Normandie passent de Casino à Système U
Telemarket est racheté par Système U
Adhésion de Coop atlantique à la centrale d’achat Système U Ouest
LA SCISSION ENTRE EDOUARD LECLERC ET 92 ADHÉRENTS «CENTRE E. LECLERC» DONNE NAISSANCE À «EX OFFICES DE DISTRIBUTION». LES BASES DE L’ORGANISATION D’UN NOUVEAU GROUPEMENT SONT LANCÉES
«EX» devient «Intermarché» et le siège social s’installe à Paris
Plus de 2000 Intermarché en Europe
Création des enseignes Intermarché Hyper, Intermarché Super, Intermarché Contact et Intermarché Express
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2 ème
Souvenirs souvenirs …Ces enseignes qui ont disparu il y a plus ou moins longtemps
L’histoire de la grande distribution
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Les acteurs de la distribution alimentaire
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La grande distribution alimentaire est un acteur majeur de l’économie française par son poids : elle représente plus de 10% du PIB (1).
Les acteurs de la distribution alimentaire
En comparaison :
Construction :
– 1 563 000 emplois
– 257 Mds € de chiffre d’affaires
Automobile :
– 360 000 emplois
– 130 Mds € de chiffre d’affaires
Banque :
– 400 000 emplois
– 400 Mds € de chiffre d’affaires
Restauration commerciale • 50 Mds de CA • 600 000 emplois • 200 000 entreprises
Distribution alimentaire • 224 Mds € de CA • 630 000 emplois • 59 000 entreprises
Industrie agroalimentaire • 158 Mds € de CA • 585 000 emplois • 60 000 entreprises
Nombred’employés
Nombred’entreprises
La grande distribution domine largement la filière alimentaire française
Source : (1) PIB INSEE, estimations EURO-GROUP CONSULTING
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Les enseignes de distribution alimentaire ont des identités différentes : tous les modèles de gouvernance sont représentés dans le paysage de la distribution française.
Les modes de gouvernance influencent la culture des distributeurs
Les acteurs de la distribution alimentaire
Modèle du groupe intégré Modèle du groupement
d’indépendants
Modèle du groupe familial
Fonds Bourse Associés
coopérateurs Famille
Distributeur Distributeur Distributeur
Actionnaires
Distributeur
Exemples
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Les modèles français sont performants et exportables
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Sites internet et rapports d’activité des acteurs, Thomson ONE,analyse Eurogroup Consulting
Rang Acteurs Nationalité CA 2011 (Bn USD) TCAM sur 5 ans Nombre de PDV Effectifs
1 Wal-Mart Stores, Inc Etats-Unis 419 6,3% 8 970 2 100 000
2 Carrefour S.A. France 123 0,9% 15 937 471 755
3 Metro Allemagne 96 2,2% 2 131 287 929
4 Tesco Royaume Uni 95 3,5% 5 380 492 714
5 The Kroger Etats-Unis 90 6,5% 3 624 338 000
6 Costco Etats-Unis 89 5,7% 540 92 000
7 Schwarz Group (Lidl & Kaufland) Allemagne 82 12,4% 10 000 n.d
8 Rewe Group Allemagne 75 6,3% 15 445 336 000
9 Aldi Allemagne 71 7,3% 9 500 n.d
10 Target Etats-Unis 70 2,5% 1 750 365 000
11 Edeka Allemagne 61 3,0% 15 072 253 000
12 Seven & I Japon 58 5,6% 39 100 50 765
13 Auchan France 55 10,0% 2 964 269 000
14 Woolworths Australie 55 5,0% 3 199 190 000
15 Aeon Japon 51 0,7% 12 183 74 465
16 Intermarché France 49 3,0% 2 000 130 000
17 Leclerc France 44 6,7% 859 103 000
18 Safeway Etats-Unis 44 1,6% 1 694 178 000
19 Ahold Pays Bas 42 -7,6% 2 970 128 000
20 Casino France 41 -0,4% 11 663 159 230
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Les Etats-Unis, l’Allemagne et la France sont à la première place ex-aequo en termes d’acteurs nationaux dans le TOP 20 de la distribution alimentaire mondiale.
Sur le plan du CA 2011 des acteurs de la distribution alimentaire, la France est à la troisième place.
La France est le troisième pays du TOP 20 des distributeurs alimentaires
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Sites internet et rapports d’activité des acteurs, Thomson ONE, analyse Eurogroup Consulting
La France est sur le podium de la distribution alimentaire mondiale.
Ran
g
Pays Nombre
d’acteurs dans
le TOP 20
CA 2011 (Bn USD)
des acteurs
du TOP 20
TCAM sur 5 ans
des acteurs
du TOP 20
Nombre de
PDV des
acteurs
du TOP 20
Effectifs
des acteurs
du TOP 20
1 Etats- Unis 5 698 5,5% 16 578 3 073 000
2 Allemagne 5 385 6,4% 52 148 n.d.
3 France 5 312 3,2% 34 705 1 123 985
4 Japon 2 109 3,2% 51 283 125 230
5 Royaume
Uni
1 95 3,5%
5 380 492 714
6 Australie 1 55 5% 3 199 190 000
7 Pays-Bas 1 42 -7,6% 2 970 128 000
TOTAL 20 1713 4,5% 166 263 n.d.
20
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2 ème
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Les acteurs français sont bien implantés en Europe, ils couvrent au total 25 pays et individuellement :
• Auchan est présent dans 10 pays• Carrefour est présent dans 10 pays• E. Leclerc est présent dans 7 pays• ITM est présent dans 15 pays
Le groupe Casino qui est très présent à l’international est peu présent en Europe.
En revanche, Système U est implanté essentiellement dans l’hexagone.
Le modèle français s’exporte très bien en Europe.
Le modèle français est très présent en Europe…
Les acteurs de la distribution alimentaire
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2 ème
…mais aussi à l’international
Les acteurs de la distribution alimentaire
Le modèle français s’exporte à l’international, principalement en Amérique du Sud, Moyen-Orient et Asie du Sud -Est. L’international est majoritairement couvert par les groupes intégrés Carrefour, Casino et plus récemment Auchan.
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2 ème
En France, le marché de la distribution alimentaire est dominé par 6 acteurs
Les acteurs de la distribution alimentaire
Le TOP 6 français de la distribution alimentaire représente plus de 80% du marché.
Les poids des modèles de gouvernance sur le secteur s’équilibrent :
• Les enseignes fonctionnant sur le modèle du groupement d’indépendants représentent environ 40% du secteur.
• Les enseignes de groupes intégrés représentent environ 30% du secteur.
• Les groupes familiaux représentent 30% du secteur.
Ces dernières années, les parts de marché des ac-teurs ont évolué dans une proportion limitée :
• Leclerc et Système U ont gagné respectivement +1,7 et +1 points de parts de marché.
• Auchan, Intermarché et Casino ont consolidé leurs parts de marché.
• Les parts de marché de Carrefour se sont érodées.
Source : Kantar Worldpanel - LSA, Janvier 2012, analyse Eurogroup Consulting
Auchan8,5 %
Groupe Auchan
Groupe Casino
ITM Entreprises
Système U
Groupe Carrefour
E. Leclerc
Part de marché Grande distribution Alimentaire
Autre27,4 %
Carrefour19,5 %
E.Leclerc13,0 %
U9,2 %
GéantCasino5,0 %
Intermarché12,4 %
Autres5,6 %
Simply Market 2,4 %
Aldi 2,3 %
Dia / ED 2,1 %
Netto 0,8 %Franprix 1,9 %
Monoprix 2,2 %
Leader Price 2,7 %
Cora 2,7 %
Lidl 4,7 %
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2 ème
Le TOP 6 français représente plus de 166 milliards d’euros en 2011 en France
Les acteurs de la distribution alimentaire
Rang Acteurs Modèle Effectifs
France
Nombre
de PDV
CA 2011 en M€
- France
TCAM sur
5 ans
Pourcentage
du CA réalisé en France
1 Carrefour Intégré 110 000 4 631 35 179 -1,1% 43%
2 Leclerc Indépendants 95 000 607 37 846 6,7% 93%
3 ITM
Entreprises
Indépendants 117 000 2 836 33 300 4,6% 85%
4 Système U Indépendants 60 000 1 423 21 100 6,2% 100%
5 Auchan Intégré
familial
68 000 534 19 980 1,5% 45%
6 Casino Intégré 75 000 9 018 18 748 1,3% 55%
TOP 6 526 000 19 049 166 153
Source : Sites internet et rapports d’activité des acteurs, analyse Eurogroup Consulting
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2 ème
Le TOP 6 Français est présent sur tous les formats de vente (1/2)
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Kantar Worldpanel - LSA, Janvier 2012, analyse Eurogroup Consulting
Acteurs Hypermarché (Surface
supérieure à 2500m²)
Supermarché (Surface comprise
entre 400 et 2500m²)
Commerce
de proximité (Surface
inférieure à 400m²)
Hard
discount (Surface
moyenne de 700m²)
Cash &
Carry
E-commerce
(drive + livraisons)
TOTAL TOP 6 1 111 4 376 11 760 973 137 855 Drive
Auchan
Nombre 126 408 / / / 87 Drive
Enseignes • Auchan
• Auchan city • Les Halles
d’Auchan • Prixbas par
Auchan
• Simply Market
• A2PAS
/ / / • Auchan drive
• Chronodrive • Auchan.fr
• Auchan Direct • Smply Market
Casino
Nombre 122 830 7 458 608 / 115 Drive
Enseignes • Géant
Casino
• Casino
supermarchés
• Petit
Casino • Spar
• Vival • Franprix
• Monoprix
• Naturalia • Sherpa
• Casino Shop
• Casino
Shopping
• Leader
Price
• Leader Price
• Casino Express • Coursengo
• Monoprix • Mes courses
casino
EN FRANCE
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2 ème
Le TOP 6 Français est présent sur tous les formats de vente (2/2)
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Sites internet et rapports d’activité des acteurs, analyse Eurogroup Consulting
Acteurs Hyper- marché (Surface supérieure à 2500m²)
Super- marché (Surface comprise entre 400 et 2500m²)
Commerce de proximité (Surface inférieure à 400m²)
Hard discount (Surface moyenne de 700m²)
Cash & Carry E-commerce (drive + livraisons)
Carrefour
Nombre 232 977 3 285 / 137 49 Drive
Enseignes • Carrefour • Carrefour
Planet
• Carrefour Market
• Carrefour City • Carrefour contact • Carrefour express • Carrefour
montagne • Marché plus • Shopi • 8 à huit • Proxi
/ • Promocash • Courses Carrefour • Ooshop
Leclerc Nombre 487 69 51 / / 144 Drive
Enseignes • E. Leclerc • E. Leclerc • Leclerc Express / / • Leclerc Drive
ITM Entreprises
Nombre 82 1346 351 365 / 43 Drive
Enseignes • Intermarché Hyper
• Intermarché Super
• Intermarché express
• Intermarché super
• Netto / • Le Drive Intermarché • Expressmarché
Système U
Nombre 62 746 615 / / 417 Drive
Enseignes • Hyper U • Super U • Marché U • U express • Utile
/ / • Courses U • Telemarket
EN FRANCE
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2 ème
Les enseignes ont des positionnements très différents
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Sites internet et rapports d’activité des acteurs, analyse Eurogroup Consulting
Les enseignes de distribution alimentaire ont des portefeuilles de formats de magasins très différents en France.
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2 ème
Les acteurs de la distribution alimentaire
Les distributeurs sont au cœur d’un écosystème complexe
Pouvoirs publics
Syndicats et
organisations
professionnelles
Associations de
consommateurs
ONG
Parties prenantes
transverses
RE
LA
IS D
’OP
INIO
N - M
ED
IAS
Industrie agroalimentaire
Distributeurs
Clients
Grands Groupes (100)
PME (10 000)
AGRICULTURE (500 000 exploitations agricoles)
CENTRALES D’ACHAT 5 centrales principales
Hypermarchés (1 900)
Supermarchés (5 600)
Hard Discount (4 800)
Magasins de
proximité (12 000)
Cash & Carry (240)
Particuliers (65 millions de français)
Professionnels (2,7 millions
d’entreprises)
Vente en gros Vente au détail Vente en ligne
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2 ème
Les principales parties prenantes sont très structurées et influentes (1/2)
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Site internet des parties prenantes
Identité visuelle Parties prenantes Nombred’adhérents
Nombred’employés Collèges
Distributeurs Fédération desentreprises du Commerceet de Distribution
89 enseignes 14permanents
• 4 services (Europe, Filières Qualité, Réglementation Développement durable,Social)
Fournisseurs
Association Nationale desIndustries Alimentaires
10 282entreprises
Environ200
• 22 fédérations nationales sectorielles et 18 associations régionales
COOP de France 2900entreprisescoopératives
200permanentsdont 100 en central
••••
2 pôles économiques5 domaines d’expertise13 Filières11 Représentations régionales
Institut de Liaison etd’Etudes des industriesde Consommation
70 groupesindustriels
15permanents
FNSEA – FédérationNational des syndicatsd’exploitants agricoles
320 000adhérents
Environ1300
•
••••
38 associations spécialiséespar type de production4 sections sociales22 fédérations régionales94 fédérations nationales20 000 syndicats locaux
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2 ème
Les acteurs de la distribution alimentaire
Les principales parties prenantes sont très structurées et influentes (2/2)
Source : Site internet des parties prenantes
Identité
visuelle Parties prenantes
Nombre
d’adhérents
Nombre
d’employés Collèges
Salariés
Force Ouvrière Env 600 000 Non Disponible
1 500 implantations
103 Unions Départementales
24 Fédérations nationales
Confédération Générale des
Travailleurs Env. 670 000 124 salariés
857 Unions locales
96 Unions départementales
21 Comités régionaux 33 Fédérations nationales
10 Associations dans le réseau CGT
Confédération Française
Démocratique du Travail Env. 864 000 Non Disponible
18 Fédérations métiers
109 Unions départementales
Pouvoirs publics
et société civile
Word Wildlife Fund for Nature 170 000
donateurs
87 salariés +
bénévolat
10 sections : changement climatique, pollutions
chimiques, modes de vie durables, Outre mer,
espèces menacées, forêts, eaux douces, océans et côtes, agriculture, éducation à l’environnement
Association des maires de
France
34 486 maires
et 1481
présidents d’EPCI
63 salariés
7 départements opérationnels, 3 missions
spécialisées, 11 commissions permanentes et 20
groupes de travail
Consommateurs
UFC – Que choisir 140 000
adhérents 117 salariés
6 commissions politiques : NTIC/Commerce,
santé, finances, environnement, alimentation/
agriculture, logement
CLCV – Confédération de la
consommation, du logement
et du cadre de vie
32 0000
adhérents 148 salariés
Non Disponible
30 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le poids des parties prenantes dans l’écosystème de la distribution a entraîné de fortes pressions de la part de l’Etat.
Le poids des parties prenantes a poussé à une réglementation florissante
Les acteurs de la distribution alimentaire
Source : Site internet des parties prenantes
Distributeurs
Fournisseurs
Consommateurs
Salariés Pouvoirs publics et
Société civile
AC
TIO
N E
TA
T
AC
TIO
N E
TA
T
AC
TIO
N E
TA
T
AC
TIO
N E
TA
T
Ordonnance Balladur
Loi Galland
Loi NRE Circulaire Dutreil
Accord Distributeurs /
Fournisseurs
Loi Chatel
LME
Loi sur la traçabilité
Règlementation sur les
étiquettes Produits surgelés
Développement Durable
Gestion des déchets
Protection de l’environnement Législation OGM
Aménagement du territoire
Loi Royer
Loi Raffarin
Loi pour le handicap
Prévention des risques
professionnels Formation professionnelle
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Pourquoi cette étude ?
32 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La grande distribution est décriée par la presse
Pourquoi cette étude ?
33© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La grande distribution ne fait pas l’unanimité parmi les parties prenantes
Pourquoi cette étude ?
« Ils n'ont pas la figure de la victime, mais une
image d'exploiteurs » - Interview LSA
« La grande distribution c’est toujours
le musée des horreurs » - Interview
Challenges
« La quête de profit, toujours plus grande et
toujours plus rapide est une obsession de ce
secteur, seul le profit compte » - Interview
d’une organisation syndicale
« Les élus ont un rapport ambivalent à la
grande distribution : ils la critiquent en public
et, en même temps, ils sont pilotés par elle »
- Interview d’un élu
« La grande distribution [...] incarne aux yeux
des gens une puissance financière très forte et
donne le sentiment de fonctionner en cartel »
– Interview d’un élu
« Quand on regarde notre territoire, on a
l’impression que les grandes enseignes ont choisi
des implantations leur évitant de se
concurrencer entre elles »– Interview d’un élu
« Mettre fin au pillage du revenu paysan […]
et fixer un coefficient multiplicateur
encadrant les marges excessives de la
grande distribution » - Extrait du JO de
l’Assemblée nationale
« De plus en plus de commerces semblent s'affranchir des restrictions à faire travailler des salariés le dimanche […] au mépris de la loi » - Extrait du JO de l’Assemblée nationale
« Le bilan est désastreux […] Les
pressions sur les fournisseurs restent
importantes, et la crainte de dénoncer
ces pratiques tout aussi forte. » - Extrait
du JO de l’Assemblée nationale
« Ici, les chefs ne discutent pas avec leurs employées.
Sinon pour leur aboyer des ordres: "Toi, tu fermes ta caisse. Et tu vas ranger les paniers.» -
Témoignage L’express
« On se débarrasse systématiquement
des salariés en mettant des étuis de
chewing-gum dans leurs effets
personnels » - Extrait du conseil des
Prud’hommes de Nanterre
34 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La grande distribution est un des secteurs les moins aimés des français
Pourquoi cette étude ?
L’industrie alimentaire, la Grande Distribution, les banques et les assurances ainsi que l’industrie chimique sont parmi les secteurs d’activités dont les français ont une image la plus négative.
Source : Image des entreprises de commerce et de distribution auprès du grand public – TNS SOFRES 2008
L’artisanat
Les PME
Le commerce
de proximité
La restauration
et l’hôtellerie
Les agriculteurs
et les producteurs
L’industrie aéronautique
L’industrie automobile
Les laboratoires
pharmaceutiques
L’industrie alimentaire
La grande distribution
Les banques
et les assurances
L’industrie chimique
Mauvaise Image (en %) Bonne Image (en %)
Avez-vous une bonne ou une mauvaise image de ce secteur de l’économie française ?
35© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Paradoxalement les enseignes de distribution font partie des grandes entreprises préférées des français
Pourquoi cette étude ?
Source : Baromètre Image Posternak – Mars 2012
Le baromètre d’image Posternak calcule pour un panel de 30 grandes entreprises françaises leur index d’image.
Méthode de calcul : Index = pourcentage de sondés ayant une bonne image – pourcentage de sondés ayant une mauvaise image de l’entreprise considérée.
Sur le baromètre Mars 2012, 3 enseignes de distribution sont présentes dans les premières places du tableau.
Leclerc, Intermarché et Auchan sont en tête des grandes entreprises préférées des français.
Rang Entreprise Index d’image
MARS 2012
Bonne image
(en %)
Mauvaise image
(en %)
1 Yves Rocher 71 78 7
2 Leclerc 71 83 12
3 Intermarché 67 79 12
4 Auchan 61 74 14
5 Citroën 59 75 16
6 Michelin 57 71 14
7 Airbus 56 71 16
8 Danone 56 74 18
9 Crédit Mutuel 48 64 16
10 Peugeot 47 70 23
11 Caisse d’épargne 46 69 22
12 Banque Populaire 39 59 20
13 Carrefour 38 63 28
14 SFR 36 63 27
15 La Poste 35 67 32
16 Crédit Agricole 34 62 28
17 LCL 31 53 22
18 EDF 31 64 34
19 Renault 29 62 33
20 L’Oréal 27 58 31
21 Air France 27 60 33
22 Orange 27 60 33
23 Free 24 56 32
24 GDF Suez 21 56 32
25 France Telecom 17 57 40
26 BNP Paribas 16 49 33
27 Areva 15 47 32
28 Société Générale 13 48 35
29 SNCF -4 46 50
30 Total -38 29 67
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Comment les professionnels expliquent-ils l’image altérée de la grande distribution ?
La grande distribution a une image altérée car elle…
… a une valeur ajoutée perçue comme sur-rémunérée par rapport aux autres maillons de la chaîne (agriculteurs, industriels)
… a la réputation de tuer le petit commerce
… a la réputation de faire mourir la petit industrie locale,l’agriculture familiale et les PME
… incarne une société de consommation aujourd’hui contestée
… est une clible facile de par sa proximité avec les citoyens / consommateurset son degré d’exposition à l’opinion publique
… est perçue comme ayant favorisé la précarité de l’emploi
… fait disparaitre les marques nationales par l’introduction massivedes marques de distributeur
… a favorisé l’enrichissement rapide des actionnairesdes sociétés de distribution
… a la réputation de dénaturer le contact humain
… stigmatise les di�cultés du monde agricole
… est perçue comme un pollueur par la génération de déchetset la multiplicité du recours au transport par la route
… présente une o�re dont l’opulence en magasin crée des frustationschez les consommateurs
… ne communique pas su�samment /a été privée de moyens de communication pendant des années
… sou�re de l’émergence régulière de scandales sanitaires
… aurait �ni par ne pas respecter sa promesse de prix bas au pro�t d’un message prix brouillé et des promotions complexes
0 604020 80 120100 140
1
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15
Source : Enquête Eurogroup Consultingauprès d’une centaine de profession-nels (Distributeurs, Industriels etfilières et représentants de la société civile) Méthodologie : À la question « Quelles sont selon vous par ordre d’importance les 3 principales explications de l’image alternée de la grande distribution ? », score total de chaque explication proposée : 3 points pour la 1ère position, 2 points pour la 2ème position, 1 point pour la 3ème position et 0 point au-delà.
Selon les professionnels, la principale explication de l’image altérée de la grande distribution réside dans sa réputation de faire mourir le petit commerce, l’agriculture familiale, la petite industrie et les PME tout en étant considérée comme sur-rémunérée par rapport aux autres maillons de la chaîne de valeur.
Pourquoi cette étude ?
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et les consommateurs
38 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Les consommateurs valorisent la grande distribution vue sous le prisme de leur magasin car il est synonyme de :• Choix (pour 90% des sondés*).• Praticité (pour 85% des sondés*).• Hygiène (pour 74% des sondés*).
Mais dans leur posture de « citoyens » aspirant à un certain idéal sociétal, ils sont très critiques à l’égard de la grande distribution sur le plan conceptuel jugeant qu’elle incarne :
• La surconsommation (87% des sondés*).• La déshumanisation (75% des sondés*).
Les consommateurs jugent surtout très négativement la grande distribution vue sous le prisme de leur pouvoir d’achat. Ils l’associent à la cherté et estiment qu’elle n’agit pas en faveur de leur pouvoir d’achat :
• La grande distribution n’agit pas pour limiter la hausse des prix (80% des sondés*).• Il y a entente sur les prix dans la grande distribution (74% des sondés*).• Sans la grande distribution les prix ne seraient pas plus élevés (53% des sondés*).• L’augmentation des marges distributeurs est la troisième raison la plus citée pour expliquer la hausse des prix.
La distribution alimentaire et les consommateurs
Un paradoxe : crise de confiance et grande proximité
Aujourd’hui il y a une certaine défiance à l’égard de la grande distribution qui résulte de sentiments ambigus qu’éprouvent des consommateurs « bipolaires » qui aiment leur magasin mais rejettent la grande distribution.
* Etude : Image des entreprises de commerce et de distribution auprès du grand public – TNS SOFRES 2008
39© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Et si le consommateur était ingrat ou manipulé ?
La distribution alimentaire et les consommateurs
La grande distribution alimentaire a permis une démocratisation de l’accès aux produits pour toutes les catégories de population et a participé à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des produitsalimentaires.
La grande distribution a favorisé l’augmentationdu nombre de références
• En 25 ans ans le nombre moyen de références de produits de grande consommation a plus que triplé alors que la surface moyenne est restée globalement stable.
La grande distribution a œuvré en faveur du renforcement de l’offre à des produits dits « nobles »
• Les distributeurs ont enrichi leurs linéaires de produits tels que le foie gras, le saumon, le caviar, le champagne ou plus récemment les sushis, des plats « de chefs » et la création d’espaces traiteur.
La grande distribution a permis l’élargissement de la gammede produits accessibles par le consommateur grâce à des MDDde très bonne qualité
• En comparant un panier moyen de marques nationales et de MDD, l’observatoire du mouvement familial des familles rurales a constaté un écart de prix de plus de 35%.
• Lors d’un test « à l’aveugle » réalisé par le magazine Capital en Juin 2012 avec un jury d’experts 2 fois sur 3 les MDD sont jugées meilleures que les marques nationales.
• Aujourd’hui, les consommateurs s’orientent vers des MDD quel que soit leur niveau de vie.
Source : ACNielsen
40 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le pouvoir d’achat des français a augmenté de 8,5%entre 2000 et 2011.
• Choix (pour 90% des sondés*)• Praticité (pour 85% des sondés*)• Hygiène (pour 74% des sondés*)
Grâce à la diminution du poids du poste « alimentaire »dans le budget des ménages…
• La part de l’alimentaire dans le budget des ménages est passée de 38% en 1960 à 25% en 2006.
…Du pouvoir d’achat a été libéré pour d’autres catégories de consommation :
• Les loisirs et produits culturels• Les services de communication (Internet, téléphonie mobile,…)• Les produits technologiques• La santé
La distribution alimentaire et les consommateurs
Le pouvoir d’achat vous dit merci !
Source : 50 ans de consommation en France, INSEE compte nationaux,base 2000
La concentration du secteur de la distribution alimentaire et la bataille incessante menée sur les prix a permis aux consommateurs de se tourner plus vers d’autres catégories de consommation.
41© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La perception ne reflète pas la réalité, pourquoi ?
La distribution alimentaire et les consommateurs
Les consommateurs ont une perception des prix des produits alimentaires et de grande consommation trop élevés voire injustes :
• 83% des Français interrogés lors d’une période de stabilité des prix du PGC+FLS jugent que les prix dans l’alimentaire ont augmenté.
• Pourtant l’évolution annuelle moyenne sur dix ans (2001-2011) des prix d’un panier exhaustif de produits du PGC+FLS (soit 200 000 références constantes) n’est que de 0,86% alors que dans le même temps l’IPC a augmenté de 1,54%.
L’hypersensibilité prix des consommateurs est générée par le couplage de plusieurs facteurs :• L’alimentation reste pour la plupart des familles une variable d’ajustement.• La part du revenu arbitrable dans le revenu disponible des ménages baisse.• C’est une conséquence directe de l’augmentation des dépenses pré-engagées (ex: loyers, services de télécommunications,
frais de cantine, services de télévision, assurances, remboursements des prêts bancaires, etc.).• Les produits de grande consommation constituent l’acte d’achat le plus fréquent.• Les images prix sont brouillées par une politique de promotion complexe.
Malgré la hausse de leur pouvoir d’achat, les français restent très sensibles aux prix.
42 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le prix est bien plus qu’un leitmotiv c’est une raison d’être affichée :
Les enseignes se livrent une véritable guerre sur leurs « images-prix » en n’hésitant pas à se comparer entre eux à coups d’affiches publicitaires, quelques exemples :
La distribution alimentaire et les consommateurs
Les enseignes l’ont bien compris !
En 2012, la communication des grandes enseignes de distribution alimentaire est toujours très axée sur le prix des articles.
43© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Certains éléments viennent remettre en cause le modèle centré uniquement sur le prix bas :
• La stagnation de la part de marché du hard discount en France autour de 13,7% ces dernières années.
• Le changement de cap opéré par les Hard discounters avec l’introduction de marques nationales dans leurs rayons.
• Le recul, pour la troisième année consécutive, de la part de marché des premiers prix de 0,4 pt pour atteindre. 2,9% en 2011 (selon l’étude Nielsen du 24 Janvier 2012).
• L’ érosion de l’avantage procuré par une bonne image prix.
• Le recul des parts de marché des GSA dans le non-alimentaire et l’alimentaire au profit : - Des GSS, Ikea par exemple qui propose un corner épicerie. - De la vente à distance avec notamment. l’essor du e-commerce et du format drive - Du commerce de proximité.
Le consommateur cherche aussi à optimiser son équation Budget = Prix x Consommation en consommant mieux (baisse de la quantité, amélioration de la qualité) quitte à payer plus.
• Une illustration du phénomène est le développement que connaissent actuellement des magasins de proximité.
…des doutes s’installent
La distribution alimentaire et les consommateurs
Certains éléments viennent remettre en cause le modèle centré uniquement sur le prix bas. D’autres critères d’achat tels que la qualité, l’expérience client et le confort d’achat prennent déjà de l’importance.
Source : Xerfi Source : Xerfi
Sources : 1 - Kantar Wordpanel + LSA2 - Xerfi3 - Xerfi
44 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Les structures familiales se sont atomisées : • Le nombre de ménages a augmenté de plus de 36% en 30 ans alors
que sur la même période la population n’a augmenté que de 17%.• Les ménages sont de taille de plus en plus réduite : les ménages de
plus de 3 personnes représentaient plus de 31% des ménages en 1975, en 2008, ils ne représentaient plus que 19%
La société se « séniorise » :• Entre 1991 et 2011, l’âge moyen de la population a augmenté de 3,4
ans en passant de 36,9 ans à 40,3 ans• Avec le vieillissement des baby boomers et plus généralement
l’augmentation de l’espérance de vie, le rapport entre les actifs et les inactifs va accélérer son évolution pour atteindre selon les projections de population de l’INSEE un ratio de 1,36 actif pour un actif de plus de 60 ans en 2050 (contre 2,07 en 2010)
Le temps du repas est désacralisé : • Des repas à heures de moins en moins fixes• Diminution du nombre de plats et du temps de préparation• Essor des produits transformés voire du prêt à consommer• Augmentation du nombre de repas pris en dehors du domicile
La distribution alimentaire et les consommateurs
Le français change et pour cause…
La société française a profondément changé ces 30 dernières années.
22,1% 24,5% 27,0% 30,8% 33,3%
27,6% 28,4%29,4%
30,9%32,8%
19,1%18,7%
17,7%16,2%
14,8%15,3%
16,1% 15,7%13,9% 12,5%
15,8% 12,3% 10,3% 8,2% 6,5%
1975 1982 1990 1999 2008
1personne 2personnes 3personnes 4personnes >5personnes
Evolutiondelatailledesménagesentre1975et2008
Source : 2010, INSEE bilan démographique 2005 et projection de population 2006-2060
Projection de la pyramide des âges entre 2005 et 2030
45© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
L’ADN des consommateurs a-t-il muté ?
La distribution alimentaire et les consommateurs
Le rapport à la technologie s’est familiarisé :• Internet a bouleversé le monde (38,6 millions d’internautes en 2011) et participe activement au changement du rapport
des français à leur environnement
Le rapport au temps est contradictoire :• L’impatience du « tout, tout de suite »• L’instantanéité favorisée notamment par les nouveaux modes de communication et notamment le couplage d’Internet et
du nomadisme (smartphones, tablettes, …)• Le « temps pour soi » incarné par le développement des activités de loisirs consécutif à la réduction du temps de travail
Le rapport à l’espace est paradoxal :• La mobilité croissante des individus permise par la démocratisation et le développement de tous les modes de transport
gomme les frontières et le monde entier est à portée de main• Simultanément le besoin de proximité s’intensifie avec un retour en force par exemple des notions de quartier et de com-
munautés régionales
Le rapport à la société est plus égocentrique :• Les individus cherchent à affirmer / revendiquer leurs différences, s’en suit une quête de personnalisation• Mais le pendant du phénomène est une sensation croissante d’isolement entraînant les individus dans une nouvelle
recherche de lien social• La société de (sur)consommation héritée des 30 glorieuses est également remise en cause notamment par la prise de
conscience collective des enjeux du développement durable et responsable
Sous l’effet des évolutions technologiques et sociétales, le rapport des individus au temps, à l’espace et aux autres a profondément changé.
46 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le principe est simple :• Scan du QR code associé à l’article voulu
avec un smartphone• Confirmation de la commande• Paiement• Livraison à domicile
Le succès est au rendez-vous :• Les ventes en ligne ont augmenté de +130%• Le nombre de clients sur le site de vente en ligne
à augmenté de 70%• L’application smartphone est la plus téléchargée
en Corée en 2011 (900 000 téléchargements en 10 mois)
• Extension du concept à certains « abribus »• Tesco effectue une opération similaire à l’aéro-
port de Gatwick à Londres
La distribution alimentaire et les consommateurs
Quel est l’avenir de l’hypermarché ? (1/2)
Homeplus, filiale coréenne de Tesco a installé des magasins virtuels dans le métro de Séoul.
47© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Quel est l’avenir de l’hypermarché ? (2/2)
La distribution alimentaire et les consommateurs
Les consommateurs sont avides de nouvelles expériences d’achat et cherchent à s’affranchir des « contraintes magasins » telles que le temps ou le stress tout en conservant le choix et la praticité.
• Incarnation de la société de (sur)consommation aujourd’hui contestée
• Vers un retour à la proximité dans les centres villes avec des surfaces plus petites
Quel sera l’hyper de demain ?
Hyper traditionnel
Hyper Concept Store
Hyper virtuel
Hyper Drive
• Transformation de l’achat en service • Conseil personnalisé (conseiller
ou bornes d’informations tactiles) • Promotion des produits (séances
de tests, cours de cuisine, …) • Caisses « volantes »
• Exemples d’initiatives : Apple et Nespresso
• L’alimentaire sur le web représente à l’heure actuelle 2,2% des parts de marché
• Fortes problématiques logistiques liées principalement au dernier kilomètre
• Exemple d’initiative : supermarché virtuel Home plus (groupe Tesco) dans le métro de Séoul
• 1,15M de ménages ont déjà testé au moins une fois en 2011
• Le panier moyen (63€) est supérieur à celui d’un hypermarché (39€)
• Les clients sont principalement des familles jeunes, urbaines et pressées
• Existe sous plusieurs formes : Picking magasin, accolé au magasin ou en Solo
48 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et les consommateurs
Comment les professionnels envisagent l’avenir de la relation avec le consommateur ?
Pour les professionnels l’avenir de la relation consommateur repose clairement sur un renouveau de l’expérience client : cross-canal, nouvelles technologies et nouveaux services.
À l’avenir, quel rôle peur jouer la distribution dans la relation consommateur ?
Réduire la largeur et la profondeur de l’o�re en magasin
Se diriger vers l’animation de réseaux sociaux consommateursen jouant le marketing viral
Réduire le temps de présence en magasinet tendre vers plus d’espace d’accueil
Informer le consommateur
Se diversi�er en développant de nouveaux services (hors produits)
Renouveler l’expérience de vente avec les nouvelles technologiesen magasin (sell-check-out, self scanning, biométrie, …)
et à travers le M-commerce (smartphones)
Développer le e-commerce et les synergies cross-canal via des o�reset des solutions logistiques adaptées (drive, livraison directe)
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
1
2
3
4
5
6
7
Passaged’un rôle de
product providerà un rôle de
service provider
Source : Enquête Eurogroup Consulting au-près d’une centaine de professionnels (Distributeurs, Industriels et filièreset représentants de la société civile)Méthodologie : A la question « Dans les 20 prochaines années, la grande Distribution va…. », moyenne des réponses sur la base d’une échelle de 1 à 5 (1 pour une réponse « Pas du tout d’accord » et 5 pour « Tout à fait d’accord »)
49© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
50 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Les industriels et les filières doivent aux enseignes de distribution alimentaire une partie de leur développement car elles ont favorisé :
• Leur croissance en France depuis une vingtaine d’années• Leur développement à l’international grâce à leur propre expansion internationale• L’optimisation des capacités de production en leur confiant la fabrication de leurs MDD• L’amélioration de leur productivité• Des débouchés magasins pour les innovations
Mais les industriels et les filières entretiennent dans le même temps des relations tendues avec la distribution alimentaire dues principalement à :
• Une pression continue exercée sur les prix• Un manque de transparence • Des conditions d’achat très strictes• Des relations disproportionnées : le grand versus le petit
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
« Je t’aime. Moi non plus ! »
Dans leur relation à la grande distribution, les fournisseurs et plus particulièrement les industriels et les filières de l’agroalimentaire sont face à des sentiments contrastés oscillant entre adhésion et rejet.
51© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le tissu agroalimentaire est dominé par quelques grands groupes et de nombreuses PME
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Les industries agroalimentaires s’articulent autour de modèles de gouvernance très différents : des grands groupes, des entreprises familiales et des coopératives.
Lait Viande Fruits et
Légumes Céréales Boissons Autres Total
CA 2009 en M€
France 23 177 31 351 7 819 9 401 22 973 52 224 157 935
Nombre
d’entreprises 2009 1 255 9 554 1 191 665 2 849 43 973 60 004
Principales
entreprises
Agrial
o Bel
o Bongrain
Danone
Even
Glac
o Lactalis
Nestlé
o Senoble
Sodiaal
Terrena
Triskalia
Agrial
Axéréal
o Bigard
Cecab
Cooperl
o Doux
Euralis
Even
o Fleury
Michon
o Glon
o Jean Floc’h
o Jean Rozé
o Kermené
o LDC
Maisadour
Terrena
Triskalia
Uneal
Agrial
o Ardo
o Bonduelle
CECAB
Euralis
General
Mills
Maisadour
Terrena
Triskalia
Agrial
Axéréal
Cargill
CECAB
Celbert
Vivescia
Cooperl
Euralis
Invivo
Limagrain
Maisadour
SAIPOL
SCAEL
o Soufflet
Tereos
Terrena
Triskalia
Unéal
Agrial
Carlsberg
o Castel
Danone
GLAC
!nBev
LVMH
Nestlé
Pernod
Ricard
Remy
Cointreau
Terrena
Kraft
Barilla
Cadmury
Cristal Union
Mars
Nestlé
Saint louis sucre
Tereos
Grands groupes
internationaux
o Entreprises familiales
Coopératives
Source : INSEE, analyse Eurogroup Consulting
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Le chiffre d’affaires du panel d’entreprises agroalimentaire a augmenté de +60% soit l’équivalent de +4% par an sur 10 ans
• Dont 174% pour LDC, 167% pour Lactalis, 114% pour Senoble et 100% pour Agrial
Le chiffre d’affaires du TOP 6 de la distribution alimentaire a dans le même temps augmenté au rythme de 2,5% par an en moyenne soit +30% en 10 ans
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Depuis 10 ans, la grande distribution a tiré le développement de l’industrie agroalimentaire qui a connu un essor important
Entre 2001 et 2010, le chiffre d’affaires des distributeurs et des entreprises de l’agroalimentaire a progressé en parallèle.
Source : Sites institutionnels et Rapports An-nuels, analyse Eurogroup ConsultingPanel Distribution : Carrefour, Leclerc, ITM, Système U, Auchan, CasinoPanel Industrie agro-alimentaire : Bongrain, Bonduelle, Fleury Michon, LDC, Pernod Ricard, Danone, Lactalis, Senoble, CECAB, Agrial
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Plus de 70% de la production de l’industrie agroalimentaire française débouche sur la Grande Distribution :
• Une entreprise laitière fait plus de 23% de son CA avec Carrefour alors que pour Carrefour elle pèse moins d’1% de son CA.
Plus de 65% des fournisseurs des enseignes alimentaires sont des entreprises françaises mais elles représentent moins de la moitié des linéaires (hors MDD).
La distribution est contrastée selon le type de fournisseur considéré :
• Les grands groupes représentent moins de 5% des fournisseurs en 2010 mais plus de 32% des références.
• Les PME quant à elles représentent plus de 90% des fournisseurs en 2010 mais moins de 30% des références, les PME françaises ont la part belle dans le panel des fournisseurs de la grande distribution, elles représentent en effet 64% des fournisseurs.
• Les fournisseurs de MDD connaissent l’effet inverse : ils représentent moins de 2% des fournisseurs mais 35% des linéaires.
« Deux poids et deux mesures »
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Le rapport de force entre la grande distribution et ses fournisseurs est déséquilibré.
Source :Xerfi, 2009, Analyse Eurogroup Consulting
Source : FCD – Les enseignes alimentaires et les PME
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
L’essor des MDD a profondément modifié le paysage des relations fournisseurs, elles sont au cœur de la relation « Je t’aime. Moi non plus »
En 10 ans, la part de marché des MDD a augmenté de plus de 10 points, elle est passée de 23,6% en 2000 à 36% en 2011.
PME
Baisse des parts de marché des marques nationales
Grands Groupes Distributeurs
Disponibilité sur les chaînes de production
Besoin d’une stratégie de riposte /
différenciation
Besoin de rentabilisation et d’optimisation de
l’appareil de production
Production de MDD
PERTE D’AUTONOMIE
Création de nouveaux produits
INNOVATION
Nécessité de défendre la part de
marché
Prise de part de marché des MDD
Production de MDD 60% des fournisseurs sont des PME françaises
Nécessité de répondre à des Cahiers des charges stricts (caractéristiques techniques,
qualité, délais, prix)
Développement de compétences :
- Traçabilité des produits
- Optimisation de la chaîne de production
Flux tirés par les distributeurs d’ :
- Activité - Innovation - Insights
consommateurs
RELATION DE DEPENDANCE
ESSOR
Distribution de produits sous la marque
Soutien de la rentabilité de
l’enseigne (marges supérieures aux marges faites sur
les marques nationales)
Pouvoir de négociation
supplémentaire : - Levier pour
disposer de contrats plus favorables
- Levier pour tendre les prix à la baisse
RENTABILITE POUVOIR DE NEGOCIATION
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La LME, entrée en vigueur le 1er janvier 2009, a pour objectif de rééquilibrer les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs en supprimant les marges arrières pour la grande distribution.
Mais de nouvelles pratiques abusives ont été constatées par la DGCCRF par exemple :
• Des clauses de rachat d’invendus• Application de pénalités de retards de livraison• Obligation de prise en charge par les fournisseurs de l’ensemble des coûts logistiques
La « loi du silence » est souvent de mise pour les fournisseurs qui craignent d’être déréférencés. En 2009, 9 enseignes dont tous les acteurs du TOP 6 de la distribution alimentaire ont été assignées sous le couvert d’H. Novelli, Secrétaire d’Etat au Commerce pour pratiques abusives.
La distribution est contrastée selon le type de fournisseur considéré :
• Condamnation en septembre 2011 d’Eurachan à 1M€ par le Tribunal du Commerce de Lille.• Rejet par le Tribunal de Créteil des assignations de Leclerc et Système U aux motifs de manque de faits précis et de non
information au préalable des fournisseurs concernés.
En 2011 le Conseil Constitutionnel a reconnu la notion de « déséquilibres significatifs dans les droits et obligations des parties ». Il subsiste encore une incertitude sur l’interprétation juridique qu’il sera faite de la notion de « déséquilibre significatif ».
Un médiateur : les pouvoirs publics mais ont-ils atteint leurs objectifs ?
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
En France, les relations entre les fournisseurs et les distributeurs sont très tendues et se cristallisent autour de négociations commerciales « musclées ». Face à la multiplication des litiges et des déséquilibres les pouvoirs publics sont très présents, pour quelle utilité ?
56 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
L’analyse de la marge : est-ce si difficile et contradictoire ?
L’analyse des marges est difficile et ambigüe ce qui rend le débat sur le partage de la valeur complexe. À quand une analyse des marges transparente et par filière ?
Le choix de l’échantillon et de l’angle d’analyse sont
déterminants pour la comparaison des marges et
peuvent considérablement changer l’interprétation
GRANDS GROUPES
EN VALEUR RELATIVE EN VALEUR ABSOLUE EN VALEUR MOYENNE
Taux de marge nette :
Distributeurs : 1,7% Industriels : 6,6%
Rapport : 3,9 (4,9 points de marge)
Résultat net de l’échantillon :
Distributeurs : 2,7 Mds€ Industriels : 4,8 Mds€
Rapport : 1,8
Résultat net moyen par acteur :
Distributeurs : 545 M€ Industriels : 530 M€
Rapport : <1
Echantillon Industriels considéré :
Danone, Pernod Ricard, Rémy Cointreau, L’Oréal, Seb, Bonduelle, Bongrain, Fromageries Bel et Fleury
Michon Echantillon distributeurs considéré :
Casino, Carrefour, Auchan, Guyenne & Gascogne,
Sogara
PAR FILIERE Quelle pertinence y-a-t-il à comparer les produits laitiers (ex: Bongrain 2,1 % de marge nette en 2009) et les vins &
spiritueux (ex: Pernod Ricard, 14,1% de marge nette en 2009) ?
PME Quid de la marge des PME versus celle des distributeurs ?
Etude Casas & Associés – La distribution alimentaire
sur la décennie 2000- 2010, en 2009 :
Taux de marge nette :
Distributeurs : 1,7% (Auchan, Casino), 1% (Auchan, Casino et Carrefour)
Industriels : 5,7% Industriels hors Danone et Pernod
Ricard : 1,8%
Echantillon considéré :
Danone, Pernod Ricard, Bongrain, Bonduelle, LDC, Lactalis, CECAB, Agrial, Groupe Bel et Terrena
Echantillon distributeurs considéré : Casino, Carrefour, Auchan
Analyse des marges , Eurogroup Consulting, en 2011 :
QUEL ANGLE D’ANALYSE ?
QU
EL
EC
HA
NT
ILL
ON
?
Résultat net de l’échantillon :
Distributeurs : 1,7 Mds€ Industriels : 3,4 Mds€ ( 0,6 Mds€ hors
Danone et Pernod Ricard)
Résultat net moyen par acteur :
Distributeurs : 582 M€ Industriels : 344 M€ ( 76 M€ hors
Danone et Pernod Ricard)
Périmètre retenu : France et International
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La compétitivité des distributeurs français est globalement moins bonne que celle de leurs confrères européens et américains.
• Les coûts de distribution sont plus élevés que la moyenne européenne et ont en plus connu la forte augmentation entre 2000 et 2009.
• Les stocks en nombre de jours de chiffre d’affaires sont les plus élevés de l’échantillon et ont diminué entre 2000 et 2009 dans une moindre mesure que les acteurs européens et américains.
• En résultante le niveau de marge nette est inférieur et a connu une détérioration depuis 2000 alors que les autres acteurs européens et américains ont connu une amélioration.
Du côté des industriels la performance est également moins bonne que celle de leurs confrères européens et américains. Cependant entre 2000 et 2009, l’écart de performance s’est réduit mais le niveau des marges reste inférieur.
Les acteurs français ne pourraient-ils pas mieux faire ?
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Source : Etude Casas & Associés – La distribution alimentaire sur la décennie 2000- 2010, Analyse Eurogroup Consulting
Les acteurs français, industriels ou distributeurs, sont moins performants que leurs confrères européens et américains, une meilleure intégration de la filière ne permettrait-elle pas de gagner en compétitivité et productivité ?
Distributeurs Industriels
2000 2009 2000
2009
2000 2009 2000
2009
Evolution des coûts de distribution (en % du CA)
France 16,8 18 7,1% 41,2 33,2 ‐19,4%
Europe 14,6 14,5 ‐0,7% 32,6 33,2 1,8%
USA 19,6 20,6 5,1% 31,2 28,6 ‐8,3%
Evolution du ratio Stock/CA (en nombre de jours)
France 32 29 ‐9,4% 74 32 ‐56,8%
Europe 28 22 ‐21,4% 36 27 ‐25,0%
USA 30 24 ‐20,0% 30 27 ‐10,0%
Evolution du taux de marge nette
France 2,2 1,7 ‐22,7% 4,6 6,6 43,5%
Europe 2 2,6 30,0% 7,1 10,8 52,1%
USA 2,7 2,9 7,4% 10,7 12,8 19,6%
58 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Ces 5 dernières années, la pression concurrentielle exercée sur les distributeurs alimentaires par leurs fournisseurs s’est considérablement relâchée.
D’autres facteurs de pression concurrentielle se sont intensifiés :
• La pression exercée par les concurrents directs est la plus forte et a atteint son paroxysme.
• La pression exercée par les substituts (GSS et commerce de proximité) s’est accentuée comme en témoignent : - La perte de part de marché des GSA à la fois sur le non alimentaire mais aussi sur son fer de lance, l’alimentaire. - L’intensification de la concurrence entre les acteurs cristallisée autour du prix le plus bas.
• Les clients exercent également une pression plus forte qu’avant sur la grande distribution alimentaire. Clients, qui, crise oblige, restent sensibles aux prix mais qui ont aussi de fortes attentes sur leurs expériences de consommation.
Et si distributeurs – fournisseurs se trompaient de combat ?
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Les fournisseurs ne représentent plus un source importante de pression concurrentielle pour la distribution alimentaire.
Source : Xerfi
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
59© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Peut-on rêver d’un « Je t’aime. Moi aussi » ?
Offrir desprix plus bas
Achetermoins cher
Presser les fournisseurs
Eviter le déréférencement
Vendremoins cher
Rogner lesmarges
Prix Bas
Collaboration
Coopération
Co-création
Depuis 20 ans Demain ? Changement de paradigme
PRIX CLIENT
Ex : Optimisation commune de la chaîne logistique
Ex : Partage d’informations pour une meilleure connaissance du client et un category management commun
Ex : Co-développement de produits ou de services
Satisfaction des
attentes clients à
un prix compétitif
Dist
ribut
eurs
Four
niss
eurs
Consommateurs INTÉGRATION ET TRANSPARENCE DE LA FILIÈRE
Le mode de relation actuel entre les distributeurs et les fournisseurs centré sur le prix conduit à un appauvrissement de toute la filière et n’est pas durable. Les distributeurs n’auraient-ils pas intérêt à s’allier avec leurs fournisseurs pour générer plus de valeur sur toute la chaîne ? Et si le client était remis au centre des préoccupations ?
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
60 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Comment les professionnels envisagent l’avenir de la relation distributeur – fournisseur ?
La distribution alimentaire et ses fournisseurs
Source : Enquête Eurogroup Consulting auprès d’une centaine de professionnels (Distributeurs, Industriels et filières et représentants de la société civile)Méthodologie : A la question « Dans les 20 prochaines années, la grande Distribution va…. », moyenne des réponses sur la base d’une échelle de 1 à 5 (1 pour une réponse « Pas du tout d’accord » et 5 pour « Tout à fait d’accord »
Pour les professionnels l’avenir de la relation fournisseurs réside principalement dans l’amélioration de la sécurité des produits et sur la communication des approvisionnements locaux. La répartition de la valeur et le développement de relations partenariales ne semblent pas à l’ordre du jour.
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
Est-ce de la résignationou de la pudeur ?
Développer la sûreté / sécurité alimentaireet non alimentaire des produits
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
À l’avenir, quel rôle peut jouer la distribution dans la relation fournisseurs ?
Tendre vers un équilibre plus transparentde la répartition de la valeur
Développer les partenariats à moyen et long terme
Prendre la place et le rôle des marquespar l’expansion des MDD
Renforcer une politique de sélection sur la base d’autres critèresque le prix (éthique, commerce équitable, environnement…)
Développer et communiquer sur les approvisionnementslocaux pour l’ensemble de ses gammes
1
2
3
4
5
6
61© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
La distribution alimentaire et ses salariés
62 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
L’impact quantitatif de la grande distribution sur l’emploi est jugé positivement par le grand public :
• La Grande Distribution est reconnue comme une source importante de création d’emplois.• La Grande Distribution est jugée comme agissant plutôt positivement pour l’insertion professionnelle
de personnes peu qualifiées. Cependant la grande distribution a une réputation négative quant à son impact qualitatif sur l’emploi, elle est souvent associée à la précarité et à des conditions de travail difficiles :
• Ses salariés seraient moins bien payés que dans les autres secteurs à qualification égale.• Le temps partiel serait plus répandu que dans les autres secteurs et plutôt subi que choisi par les salariés.
Plus d’emploi mais quels emplois ?
La distribution alimentaire et ses salariés
L’impact quantitatif de la distribution sur l’emploi est bien vu par le grand public mais son impact qualitatif est jugé comme très négatif.
Source : Image des entreprises de commerce et de distribution auprès du grand public - TNS SOFRES
Êtes-vous d’accord avec les propositions suivantes ?
Dans la grande distribution, le temps partiel est plus choisique subi par les salariés
Dans la grande distribution, le nombre d’emplois à temps partiels est équivalent à celui des autres secteurs
La grande distribution est une source importante de création d’emplois
D’accordPas d’accord
41 % 59 %
48 % 52 %
57 % 43 %
76 % 24 %
80 % 20 %
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
63© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Aujourd’hui le commerce de détail c’est 1,7 million d’emplois soit 6,3% de l’emploi total.
• Par exemple, Casino est le 2ème employeur en Corse.• Système U est le 3ème employeur du Languedoc
Roussillon.
En 20 ans, la distribution au sens large, a permis de réaliser une création nette de 420 000 emplois.
La distribution à prédominance alimentaire représente plus de 630 000 emplois dont 500 000 rien que pour le Top 6 des enseignes de distribution.
Certains distributeurs alimentaires annoncent des créations d’emplois en 2012 :
• E. Leclerc annonce la création nette de 3 000 emplois en 2012.
• Système U assure que l’enseigne créera en 2012 au moins 2 000 emplois.
• Entre 2012 et 2014, le groupe Auchan prévoit 3 800 créations de postes dans un plan de transformation.
Les distributeurs employeurs importants ?
La distribution alimentaire et ses salariés
Le Top 6 des distributeurs représente 500 000 emplois et annonce encore en 2012 des créations d’emploi.
Source : INSEE & Ministère du travail, analyse Eurogroup Consulting
« Wal-Mart est le premier employeur privé au monde avec plus de 2 millions de salariés. Carrefour est le premier employeur privé en France »
64 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Entre 2008 et 2010, l’emploi en hypermarchés et supermarchés a très légèrement reculé :
• L’emploi en hypermarché a reculé de 0,1% alors que le nombre de points de vente a augmenté de 9,5%.
• L’emploi en supermarché a reculé de 2,2% alors que le recul du nombre de points de vente a été d’1,8%.
Depuis 2006, le ratio moyen d’employés pour 100m² de surface de vente a reculé de plus de 6% pour tous les formats de vente.
Le secrétaire fédéral FO en charge du commerce, Dejan Terglav, chiffre à 12 000 le nombre de postes menacés dans la grande distribution alimentaire en 2012.
• La FO et la CFDT de Carrefour craignent la suppression de 3 000 à 5 000 postes.
N’est-on pas au bout d’un système ?
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : INSEE & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire , analyse Eurogroup Consulting
En 2010, l’évolution des effectifs à périmètre constant montre un recul de l’emploi à hauteur de 3 500 postes. Après l’industrie (-1 million d’emploi en 20 ans), la grande distribution sera-t-elle le prochain secteur à connaître un recul de l’emploi ?
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
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LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Une majorité de l’emploi est en CDI :
• 87,5% des emplois sont de type contrats à durée indéterminée.
• La proportion de CDI est légèrement supérieure à la moyenne nationale (86,8%) et est cohérente avec la moyenne du secteur (Tertiaire : 87,7%).
Les salariés sont fidèles :
• L’ancienneté moyenne est en hausse : 7,5 ans en 2003 pour 9,5 ans en 2010.
• La proportion d’employés ayant plus de 5 ans d’ancienneté est de 61,5% ce qui est supérieur à la moyenne nationale (55,7%) et à la moyenne du secteur tertiaire (52,7%) (hors Etat & Collectivités).
La précarité de l’emploi est-elle un mythe ou une réalité ? (1/2)
La distribution alimentaire et ses salariés
L’emploi dans la distribution est relativement stable avec 87% de CDI et une ancienneté moyenne de 9,5 ans.
Source : INSEE & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire , analyse Eurogroup Consulting
66 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Dans la distribution alimentaire, la proportion de salariés présents dans l’entreprise depuis moins d’un an est supérieure à la moyenne nationale (+4 points) et à celle du secteur tertiaire (+3 points).
L’emploi en CDD est très précaire :
• La part CDI/CDD à l’entrée est inversement proportionnelle à la part globale de l’emploi CDI/CDD : 69% des entrées sont en CDD.
• Plus de 66% des CDD sont des remplacements et débouchent donc très rarement sur un CDI.
• La durée moyenne d’un CDD est de 4,9 mois pour un rempla-cement et de 5,4 mois pour un CDD de surcroît d’activité.
Le temps partiel est un important facteur de précarité :
• La proportion de salariés à temps partiel (hors contrats étudiants) est 2 fois plus importante dans la distribution que dans l’ensemble de la population (35% versus 17,8%).
• Le temps partiel touche à la fois les femmes et les hommes avec d’importantes disparités selon le genre : - 11% des hommes sont à temps partiel. - La moitié des femmes travaillent à temps partiel.
La précarité de l’emploi est-elle un mythe ou une réalité ? (2/2)
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : INSEE & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire analyse Eurogroup Consulting
La précarité de l’emploi est une réalité pour certaines catégories de salariés : les salariés à temps partiel et les salariés en CDD.
LesRENCONTRESde l’INDUSTRIE & du COMMERCE
2 ème
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2 ème
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Le seuil des 10% des employés / ouvriers les moins bien rémunérés est plus faible pour l’ensemble de la population avec moins de 603 € alors que dans la distribution non spécialisée à prédominance alimentaire, ce seuil est de 683€.
En revanche, les seuils de rémunération de toutes les autres tranches sont plus faibles dans le commerce alimentaire non spécialisé que dans l’ensemble de la population. Par exemple la moitié de la population gagne moins de 1 500€ pour 1100€ dans la distribution alimentaire.
Une partie de l’écart s’explique par la plus forte proportion de personnes à temps partiel (35% dans la distribution alimentaire pour 17,8% pour l’ensemble de la population).
Comment la grande distribution rétribue-t-elle ses salariés ? (1/2)
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : INSEE, Enquête emploi en continu 2010, analyse Eurogroup Consulting
Comparé à l’ensemble de la population « Ouvriers et Employés » le niveau de rémunération dans la grande distribution alimentaire est plus faible ce qui s’explique en partie par la plus forte proportion de temps partiel.
90 %
1 900 € 1 400 €
1 550 € 1 200 €
1 300 € 1 100 €
1 040 € 900 €
603 € 883 €
90 %
75 % 75 %
50 % 50 %
25 % 25 %
10 % 10 %
COMM
ERCE ALIMENTAIRE NON SPÉCIALISÉ
ENSE
MBLE
POPU
LATI
ON ACTI
VE
Pyramide des salaires - Ouvriers et employésQuel pourcentage des salariés gagnent par mois moins de…
68 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Le salaire annuel brut moyen de l’ensemble des catégories de salariés est supérieur au SMIC (16 125€ brut par an en 2010).
• Le salaire moyen le plus bas est celui des employés libre service du commerce à hauteur de 19 700€ brut.
• Les hôte(sse)s de caisse gagnent en moyenne 20 600€ bruts par an.
• Le salaire moyen le plus élevé correspond à celui des directeurs de magasins . Il s’élève à 52 800€ bruts par an en moyenne.
Les taux d’augmentation moyenne des salaires sont relativement faibles et oscillent selon les années entre 1,5 et 3%.
• En 2008, avant la crise, le taux d’augmentation moyen des salaires était supérieur d’un point à l’augmentation du SMIC (3,2% contre 2,1%).
• En 2009, au plus fort de la crise, le taux d’augmentation moyen des salaires était inférieur d’un point au SMIC (2,1% contre 3,2%).
• En 2010, le taux d’augmentation moyen des salaires était relativement comparable au taux d’augmentation du SMIC.
Comment la grande distribution rétribue-t-elle ses salariés ? (2/2)
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : INSEE & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire , Analyse Eurogroup Consulting
Le niveau des salaires est supérieur au SMIC mais reste assez bas.
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2 ème
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2 ème
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La distribution alimentaire dispose d’une main d’œuvre jeune :
• L’âge moyen des salariés de la branche est de 38,3 ans en 2010 soit plus d’un an de moins que l’âge moyen de la population active (39,6 ans en 2010).
• 26% des salariés ont moins de 30 ans contre 22,2% pour l’ensemble de la population active.
• La part des plus de 50 ans n’est que de 18% contre 25% pour l’ensemble de la population active.
• De nombreux jeunes sont embauchés : en contrats d’apprentissage (1% des salariés), sous forme de contrats étudiants (5,3% des salariés) ou en contrats de professionnalisation (1,5% des salariés).
L’emploi des femmes est une caractéristique de la distribution alimentaire :
• La part des femmes est de 60,5% pour 47% dans l’ensemble de la population.
• Il y a cependant d’importantes disparités selon la catégorie socioprofessionnelle : la part des femmes dans la grande distribution est supérieure pour les agents de maîtrise et les employés / ouvriers mais inférieure pour la population des cadres.
Tous les distributeurs ont des politiques « volontaristes» d’emploi de personnes handicapées ou issues de zones urbaines sensibles.
La grande distribution alimentaire reste-elle un moteur de l’intégration ?
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : INSEE & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire , analyse Eurogroup Consulting
La grande distribution alimentaire pourvoie de nombreux postes aux populations dites sensibles : les jeunes et les femmes mais un chantier énorme s’ouvre à elle : l’emploi des séniors.
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De nombreux postes d’employés ou d’ouvriers sont accessibles et pourvus par des personnes dont la formation initiale est équivalente ou inférieure au baccalauréat :
• Par exemple 40% des hôtesses de caisse n’ont pas de diplôme. Moins de la moitié des postes d’employés administratifs et de managers de rayons sont pourvus par des personnes avec un niveau de formation initiale peu qualifié et ces postes là sont difficilement accessibles à niveau inférieur au bac.
Les postes d’encadrement ou de direction sont pourvus pour les ¾ par du personnel à Bac + 2 minimum et moins de 5% d’entre eux sont issus de personnel non qualifié.
Le taux de promotion en 2010 était de 2,9% et la répartition des promotions montrent qu’il y a un fort potentiel d’évolution vers un niveau 3-4 mais un certain goulot d’étranglement vers les postes d’agents de maîtrise ou de cadres qui sont souvent pourvus en externe.
• Certaines activités administratives telles que la comptabilité ou la paie qui étaient jusqu’alors faites en magasin avec des postes issus de la promotion interne ont été mutualisées dans des CSP ce qui limite de fait le potentiel d’évolution d’une hôtesse de caisse par exemple.
La distribution alimentaire est-elle encore un ascenseur social ?
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire , Analyse Eurogroup Consulting
Les enseignes alimentaires offrent de nombreux emplois accessibles sans qualification mais l’ascenseur social à l’intérieur de leurs entreprises semble s’essouffler et souffrir d’une panne dans ses étages les plus élevés.
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La répartition du temps de travail est difficile pour toute une partie des salariés : travail de nuit, travail dominical régulier et horaires découpés.
• 7,4% des employés travaillent la nuit et 8,6% travaillent régulièrement le dimanche, ces proportions restent inférieures aux chiffres à l’échelle nationale (15% de travail de nuit et 13% de travail dominical).
Les conditions de travail sont difficiles pour tout le personnel travaillant en magasin :
• Le travail est souvent effectué dans le froid (ex: mise en rayons frais, caisses situées dans les courants d’air d’entrée/sortie des magasins,…).
• Des charges importantes et des gestes répétitifs, par exemple la charge portée par les caissières par heure peuvent atteindre 500kg avec certains packs pouvant peser jusqu’à 15kg.
• Stress et pressions exercées par la hiérarchie et les clients.
Le nombre de maladies professionnelles a augmenté de plus de 63% en 3 ans. Ces maladies sont essentiellement dues à des troubles musculo-squelettiques (TMS).
Le nombre d’accidents du travail (68 ‰ en hypermarché) est supérieur à la moyenne de l’ensemble des salariés (39 ‰).
Comment la grande distribution rétribue-t-elle ses salariés ? (1/2)
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé & Observatoire Prospectif du Commerce - Rapport de branche 2011 - Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, analyse Eurogroup Consulting
Les conditions de travail dans la grande distribution sont particulièrement difficiles comme en témoignent le niveau des accidents du travail et l’augmentation des TMS.
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L’emploi est-il menacé ?
La distribution alimentaire et ses salariés
La distribution est un des rares secteurs non « délocalisable ». Il y aura toujours besoin de main d’œuvre mais quelle main d’œuvre et en quelle quantité ? Comment les distributeurs vont-ils ajuster leurs ressources aux mutations en cours dans le secteur et plus largement dans la société ?
Séniorisation de lasociété
Automatisation(RFID, M-paiement,…)
Dématérialisation des points de vente(Drive, e-commerce,…)
Attentes de nouvellesexpériences d’achat
(Conseil, personnalisation,…)
Mutations Impact sur l’emploi
Pénurie des métiers de bouche
Responsabilité socialedes entreprises
Comment adapter lesmétiers aux séniors ?
Quel avenir pour lesmétiers en magasins,comme les hôtesses
de caisses ?
Comment se doter de ces nouvellescompétences?
Accompagnementde la reconversion
de populationfaiblement qualifiée
Problématiques Enjeux
Comment capter cesprofils « rares » ?
Comment améliorerles conditions de
travail ?
Sourcing decompétences clés
Prévention
Ergonomie
Parcoursadapté
Créationd’universitésd’entreprises
Savoir être &savoir faire
-Sur-mesureen fonctiondes besoins
de l’entreprise-
Conformeà la cultured’entreprise
-Formation
initiale, continueet cursus dereconversion
Avenir ?
?
Emploi des séniors
Besoin de moins de main d’œuvre
Menace de disparitionde certains métiers
Développementde nouveaux métiers
(Conseiller, Animateur de point de vente,…)
Difficultés derecrutement
Prise de conscience dela pénibilité du travail
Société
Distribution
Clients
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Comment les professionnels envisagent l’avenir de la relation avec les salariés ?
La distribution alimentaire et ses salariés
Source : Enquête Eurogroup Consulting auprès d’une centaine de professionnels (Distributeurs, Industriels et filières et représen-tants de la société civile)Méthodologie : A la question « Dans les 20 prochaines années, la grande Distribution va…. », moyenne des réponses sur la base d’une échelle de 1 à 5 (1 pour une réponse « Pas du tout d’accord » et 5 pour « Tout à fait d’accord »
Sur le terrain de l’emploi, les professionnels pensent qu’à l’avenir la distribution va chercher à s’affranchir des contraintes liées à l’emploi (automatisation, nouveaux business models) plutôt que de travailler sur ses aspects qualitatifs.
Attention à lacrise sociale !
Développer l’automatisation autant que possible
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
À l’avenir, quel rôle peut jouer la distribution dans l’emploi ?
Inventer l’emploi des séniors
Rester un secteur destiné aux jeunes et contribuerau développement de leurs compétences
Inventer ou réinventer de nouveaux métiers
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La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
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La grande distribution a favorisé l’expansion des zones périurbaines mais a contribué à vider les espaces ruraux.
La grande distribution a permis le développement de zones commerciales mais a détruit une partie du paysage urbain en particulier aux abords des villes.
La grande distribution a encouragé le développement d’infrastructures locales mais a également contribué à la saturation des infrastructures à proximité.
La grande distribution a créé de l’animation dans les zones périphériques mais a vidé les centres villes de leurs petits commerces.
La grande distribution a créé des emplois dans le bassin de vie mais a asséché une partie de l’emploi dans les zones déjà touchées par la désertification.
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
La grande distribution, un acteur local multifacette
L’impact de la grande distribution sur l’attractivité des territoires pour les entreprises et les populations est indéniable mais il n’est pas aisé de quantifier ses effets tant ils dépendent du prisme par lequel ils sont jugés.
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La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
L’aménagement du territoire un enjeu complexe qui implique plusieurs parties prenantes
Dans un contexte d’internationalisation de l’économie, l’attractivité des villes, des zones périurbaines mais aussi des espaces ruraux sont autant d’enjeux auxquels les pouvoirs publics doivent faire face.
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Economie Mobilité
Social DéveloppementDurable
Champd’actions
Soutien aux territoires en difficultéRenforcement del’attractivité économique des territoires
Développement desréseaux de transport
Maintien des servicespublicsDéveloppement culturelAccès aux technologies de l’information et de lacommunicationDéveloppement de bassins de vie
Sensibilisation à la nécessité de mettre en œuvre un développement durable
ÉTAT RÉGIONS
DEPARTEMENTS
COMMUNES
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La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
La grande distribution, un acteur clé de l’aménagement du territoire ?
Auchan
Carrefour
Casino
E. Leclerc
ITM
Système U
Présence géographique des principaux distributeurs
Source :Analyse Eurogroup Consulting
Le maillage territorial des grandes enseignes alimentaire est très fort : la surface totale de vente alimentaire non spécialisée représente environ 270 stades de France (46km²) et tous les département français comptent au moins deux enseignes de supermarché/hypermarché différentes sur leur territoire.
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La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
La grande distribution, un acteur de l’aménagement des zones rurales ?
Source :2008, pme.gouv d’après des données de la DGCCRF (supermarchés + hypermarchés + hard discount), analyse Eurogroup Consulting
Une étude de la surface de vente en m² pour 1000 habitants montre que la grande distribution joue le jeu de l’aménagement du territoire avec une forte présence dans les zones rurales comparée aux zones à forte densité urbaine.
Rang N° dedépartement Département
Surface de ventetotale en m2/1000
habitants
Hypermarchés Supermarchés *
Nombre Surface devente en m2 Nombre Surface de
vente en m2
1 58 Nièvre 511 11 47 866 66 65 180
2 85 Vendée 491 44 179 340 99 102 464
3 88 Vosges 478 13 66 808 110 115 715
4 89 Yonne 475 17 91 307 66 68 598
5 39 Jura 472 9 39 637 73 79 870
….
92 06 Alpes Maritimes 216 15 105 795 116 120 963
93 69 Rhône 213 21 154 268 186 196 601
94 93 Seine Saint Denis 212 25 182 097 130 117 730
95 92 Hauts de Seine 140 15 81 523 140 127 509
96 75 Paris 66 5 21 350 228 163 727 (*) : Les hard discounts sont comptés avec les supermarchés
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La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
La grande distribution, un acteur clé de l’aménagement du territoire ?
Les distributeurs sont incontestablement des acteurs importants dans les bassins de vie où leurs magasins sont implantés et contribuent largement au développement d’un tissu économique local.
Économie
Mobilité
Social Développement
Durable
Impact distribution
• Gros employeur notamment de main d’œuvre peu qualifiée• Offre de consommation large à la population• Politique de prix favorable au pouvoir d’achat• Implication dans la vie locale avec par exemple le sponsoring d’activités sportives
• Ouverture de magasins HQE• Politique de préservation de la faune et de la flore (ex: OGM, Thon rouge, huile de palme,…)• Disparition des sacs plastiques en libre service• Forte empreinte carbone liée aux déplacements en voiture
• Impact positif sur l’attractivité du territoire• Développement de partenariats
avec les producteurs locaux• Rentrées fiscales pour les collectivités territoriales
• Participation au développement d’infrastructures de transport
• Participation au désenclavement de certaines zones
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La notion de marché de consommation est un des fondamentaux du commerce, or dès le début des années 1970, un large mouvement de périurbanisation s’est amorcé en France. De manière assez logique, les grandes surfaces alimentaires se sont implantées à proximité de leurs clients.
Les zones périurbaines présentent également des avantages non négligeables pour les enseignes par rapport aux centres villes :
• Surface disponible moins limitée• Loyers moins élevés• Plus de facilités d’accès et de parking• Logistique d’approvisionnement moins compliquée
Longtemps, les élus n’ont pas souhaité voir de grande surface alimentaire s’installer au cœur de leurs villes face à la menace représentée pour les petits commerces et par voie de conséquence le mécontentement d’une partie de leur électorat.
La grande distribution a parfois eu un effet positif sur le petit commerce de proximité : par la concurrence accrue, qui l’a obligé à se moderniser et à se procurer un avantage concurrentiel. Par un effet de sélection naturelle, ceux qui n’ont pas réussi leur virage ou qui n’ont pas pu suivre le système de prix, ont disparu.
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Qui est responsable de quoi ? (1/2)
L’implantation des grandes surfaces alimentaires à la périphérie des villes répond à une logique économique soutenue par les consommateurs et les pouvoirs publics.
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Le mouvement de la population vers la périphérie et la volonté des consommateurs de retrouver « tout sous le même toit » a sous tendu le développement des supermarchés et des hypermarchés. Cela a eu deux conséquences :
• Logique de conquête de parts de marché et d’espace commercial des enseignes alimentaires.
• Attraction dans leur sillon d’autres enseignes de distribution (habillement, aménagement de la maison,…).
Des zones commerciales ont donc fleuri aux abords des villes de manière peu encadrée :
• La première loi d’encadrement de l’urbanisme commercial est la Loi de Royer de 1973 soit plus de 10 ans après l’ouverture des premiers hypermarchés.
• D’autres réglementations ont été votées par exemple, la loi Raffarin (1993) ou la LME (2008), mais n’ont pas toujours eu les effets escomptés.
Les élus ne voulaient pas de la grande distribution dans leur centre ville mais avaient une forte incitation à les avoir à leur périphérie plutôt qu’à celle de la commune voisine : création d’emplois, satisfaction des attentes de l’électorat « consommateurs » et recettes fiscales conduisant probable-ment à un certain laissez-faire.
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Qui est responsable de quoi ? (2/2)
Les périphéries ont été victimes de l’émergence de la société de consommation et de la ruée tout azimut vers l’espace commercial laissant les pouvoirs publics relativement impuissants.
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La prise de conscience des élus est primordiale. Ils ont les moyens de revitaliser leurs centres villes :• Serviciarisation des centres villes : difficultés à obtenir des baux commerciaux face à des activités de banque,
assurance, immobilier…• Manque d’animation des centres villes• Difficultés d’accès et de stationnement
Depuis quelques années, les comportements et les attentes des consommateurs ont changé, ils recherchent plus de dialogue, de convivialité et retournent au commerce de proximité.
La prise de conscience des élus est primordiale. Ils ont les moyens de revitaliser leurs centres villes :• Travaux de réaménagement (convivialité des espaces, accessibilité, parking, architecture urbaine, zones piétonnes…)• Aide au retour des commerces de bouche grâce à leur droit de préemption qui leur donne priorité sur la cession de
fonds commerciaux ou artisanaux• Activités d’animation du centre ville• Certaines villes ont déjà pris les devants : Bordeaux, Annecy, Moulins,…
Demain la grande distribution peut avoir un effet positif sur les centres villes : l’implantation de petites surfaces dans des centres villes « nouvelle génération » peut avoir un effet d’entraînement et d’attractivité pour les petits commerçants.
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Demain, retour vers le centre ville ?
Une politique locale volontariste de réaménagement du centre ville est une condition sine qua none du retour au centre ville des consommateurs, des commerces de bouche et des distributeurs. Certains élus l’ont déjà bien compris et ont donné un second souffle à leur ville.
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Ces dernières années, le développement des hypermarchés et des supermarchés est passé d’une logique de conquête à une logique de consolidation.
Dans le même temps, une certaine prise de conscience citoyenne s’opère :
• Remise en cause de la surconsommation• Préoccupations environnementales notamment sur les déplacements en voiture et la réduction des émissions de gaz
à effet de serre• Dégradation de l’image du territoire
Certains élus ont pris l’initiative en adoptant une politique de développement commercial qui va au-delà du cadre règlementaire. C’est le cas de la charte du développement commercial en Seine Aval visant notamment à maîtriser, structurer et spécialiser l’offre de périphérie avec quelques dispositions phares :
• Charte architecturale, paysagère et de développement durable• Promotion des dessertes en transport en commun• Restructuration des zones commerciales et prévention de l’apparition de friches• Mutualisation des parkings
Les distributeurs ont intégré la nécessité d’intégrer harmonieusement les grandes surfaces à l’environnement urbain et se sont professionnalisés sur le métier de l’immobilier en se dotant de leurs propres sociétés immobilières : Carrefour Property, Mercialys (Casino), Immo Mousquetaires, Immo U, Unilec-Sofilec (Leclerc) et Immochan (Auchan).
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Que deviendront les centres commerciaux ?
La sensibilité à l’harmonie de l’image des territoires s’est accrue pour toutes les parties prenantes mais l’architecture et les considérations environnementales seront-elles à l’avenir des considérations critiques à la réussite d’un projet d’implantation / restructuration commerciale ?
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Les enjeux de l’aménagement du territoire liés à la distribution sont :
• La reconquête du centre ville• La restructuration des périphéries• La préservation des zones rurales• Le développement de territoires « durables »
Aujourd’hui ces problématiques ne sont pas systématiquement traitées et lorsqu’elles le sont, c’est sans concertation entre les élus et les distributeurs ni même les élus entre eux.
A l’heure de l’archi mobilité, les centres-villes, les périphéries et les zones rurales ne sont pas des univers clos ni des univers incompatibles mais au contraire ils ont de fortes interactions et peuvent être complémentaires.
La politique d’aménagement commercial ne peut être une réussite si elle n’est pas pensée de manière globale comme l’articulation centre – périphérie – campagne et de manière concertée entre tous les élus du territoire et dans une relation de collaboration avec les distributeurs, ce qui permettrait aux distributeurs d’être encore plus intégrés au tissu local et reconnus comme tels.
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Quel avenir ? Collaboration plus que concurrence ?
Les enjeux des distributeurs et des élus se rejoignent, à quand la fin de la guerre perpétuelle pour une collaboration ?
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Comment les professionnels envisagent le rôle à venir de la distribution dans l’aménagement du territoire ?
La distribution alimentaire et l’aménagement du territoire
Source :Enquête Eurogroup Consultingauprès d’une centaine de profes-sionnels (Distributeurs, Industriels et filières et représentants de la société civile)Méthodologie :A la question « Dans les 20 prochaines années, la grande Distribution va…. », moyenne des réponses sur la base d’une échelle de 1 à 5 (1 pour une réponse « Pas du tout d’accord » et 5 pour « Tout à fait d’accord »
Crainte d'un nouveau rapport de force ?
Multiplier la présence des multi-formats
1,00 2,00 3,00 4,00 5,00
À l’avenir, quel rôle peut jouer la distribution dans l’aménagement du territoire ?
Contribuer au développement d’une politique des transportsmulti-modale
Poursuivre le développement des centres commerciauxen périphérie
Devenir un co-concepteur de l’espace publicaux côtés des élus
Être un acteur majeur de la vie des quartierset des centres-villes
Développer des bâtiments HQE et des «Green Center»
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En termes d’aménagement du territoire, les professionnels pensent qu’à l’avenir les distributeurs vont essentiellement se concentrer sur le développement de leur présence multi-format. En revanche, les professionnels ne croient / veulent pas vraiment à une collaboration aux côtés des élus dans la conception de l’espace public.
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La conclusion
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La conclusion
La distribution alimentaire : un bilan à double face ?
Les impacts positifs de la grande distribution sont incontestables et toutes les parties prenantes en ont bénéficié. Aujourd’hui la distribution en subit néanmoins les revers.
CÔTE PILE CÔTE FACE
CONSOMMATEURS
••
•
Action en faveur du pouvoir d’achatDémocratisation de l’accès aux produits et facilitésd’achatAmélioration de la sécurité des produits
•••
Développement d’une surconsommationExcès de sensibilité au prix au détriment de la qualitéDéficit de contact humain
FOURNISSEURS •••
Croissance de l’industrie agroalimentaire françaiseIncitation à l’innovationSoutien à la production via les MDD
•••
Déséquilibre du rapport de forceDétérioration de la relation commercialeManque de transparence sur la répartition de la valeur
SALARIÉS
••
•
Importantes créations d’emploisIntégration de populations à faibles qualifications et sensiblesProgression sociale
•
••
Pénibilité des conditions de travail et déséquilibre vie privée/ vie professionnellePrécarité d’une partie de l’emploiFrein de « l’ascenseur social »
POUVOIRS PUBLICS ET SOCIÉTÉ CIVILE
•••
Création d’infrastructuresAccroissement de l’attractivité des territoiresContribution au développement des collectivités locales
•
•
•
Création de déséquilibres entre les territoires et au sein du territoire (centre ville / périphérie)Concentration commerciale inesthétique et peu écologiqueObligation de mobilité (voiture)
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La conclusion
N’a-t-on pas atteint la limite du modèle ?
La grande distribution n’est-elle plus en phase avec l’évolution de la société actuelle ? La guerre des prix n’occulte-t-elle pas la valeur service initiale ?
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AN
NÉES 1960-1990
LIBRESERVICE PRIX DISTRIBUTION
Avènement de la société de consommation( 30 Glorieuses)
•
•
Prix plus bas que le petit commerce traditionnelSuppression des intermédiaires sans valeur ajoutée
Décrochage entre les distributeurs et l’évolution des consommateurs
•
••
Gestion du flux information, du flux client et flux produitsSur consommation« Oubli » de la notion de service
USINE ÀVENDRE
GUERREDES PRIX DÉCROCHAGE
AU
JOU
RD
’HU
I ••
Prix bas à outranceGuerre des prix entre les distributeurs
TAILLECHOIX
SURCONSOMMATION
•
•
•
Retour au commerce de proximitéRecentrage des surfaces de vente sur l’alimentaireDéveloppement des ventes en ligne
•
•
•
Augmentation de la surface de venteOuverture des premières grandes surfacesPlus de choix
Évolutionde la société
Évolutionde la grandedistribution
• Crise• Internet• Information• Télétravail• Formation
1960 2000 Temps
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La conclusion
Où sont passés les fondamentaux ?
La distribution a-t-elle assez pris en compte ses parties prenantes ? N’a-t-elle pas raisonné trop exclusivement selon une logique industrielle ? N’a-t-elle pas oublié l’esprit commerçant ?
CONSOMMATEURS
FOURNISSEURS
SALARIÉS
AMÉNAGEMENTDU TERRITOIRE
Produits
Prix bas
Ouvrier Gérant
Expansion
Client
Juste prix
Artisan Chef d’entreprise
Ancrage local
Changement deparadigme
AUJOURD’HUI MODÈLE INDUSTRIEL
ÉCOUTE
COLLABORATION
PARTENARIAT
LIEU DE VIE
DEMAIN MODÈLE COMMERÇANT
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La conclusion
Remettre le service au goût du jour ?
Le rapport au client ne doit-il pas sortir de sa logique « transactionnelle » pour évoluer vers plus de « relationnel » ?
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Exemples :
• Création de communautés d’appartenance• Mise en place d’une garderie• Organisation de cours de cuisine dans une optique de mise en valeur des produits• Déploiement de conseillers / hôtes de caisse nomades• Mise à disposition de bornes d’informations interactives
SERVICES
PRO
DU
CTI
VITÉ
REL
ATI
ON
CLI
ENT
Logique« Produits »
Logique« Client »
AUJOURD’HUI DEMAIN ?
RELATION
BIENS
• Partage du catégorymanagement
• Contact humain • Esprit commerçant
• Nouvelles technologies • Réseaux sociaux
FOURNISSEURS
SALARIÉS
CLIENT
en collaboration avecINFORMATION
TRANSACTION
CONNAISSANCECLIENT / CONSOMMATEUR
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La conclusion
Après 30 ans d’expansion et de centralisme, l’avenir n’est-il pas à un retour au territoire ?
Le magasin ne doit-il pas redevenir un lieu qui s’inscrit pleinement dans son écosystème et qui profite de son réseau tant interne qu’externe pour répondre au mieux à la demande ?
MAGASIN
ANCRAGE LOCAL DANS L’ÉCOSYSTÈME
Exemples • Organisation en « Marché »• Bornes de livraison aux points stratégiques de la ville « Distri’lib »• Virtualisation• Corner store• Magasin – conseil• Magasins écologiques
FOURNISSEURS
POUVOIRS PUBLICS& SOCIÉTÉ CIVILE
SALARIÉS
REPENSER LE CONCEPT
LIEU DE VIE
RECRUTEMENTLOCAL
APPROVISIONNEMENTS
LOCAUX
• Vieillissement • Mobilité• Internet• Recherche de convivialité• Importance de la proximité• Conscience citoyenne• Préoccupations environnementales
ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ
CONSOMMATEUR
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La conclusion
Faire des salariés un atout majeur !
Dans l’industrie, la machine a remplacé l’Homme. Dans la distribution, au-delà des outils et des systèmes, seule la mobilisation des salariés fera le succès du modèle de demain.
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ARTISAN / COMMERÇANT
SALARIÉ / OUVRIER
MÉTIERS DE BOUCHE
CONDITIONS DE TRAVAIL
NOUVEAUX MÉTIERS
GOUVER -NANCE
GPEC
AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL :• Réduction de la pénibilité• Lutte contre la précarité
REVALORISATION DES MÉTIERS DE BOUCHE : • Ecoles de formation (Bouchers, pâtissiers, poissonniers)• Passion de la cuisine
IMPLICATION DANS LA GOUVERNANCE • Actionnariat plus large• Participation des salariés et des parties prenantes• Rôle de la représentation du personnel
MISE EN PLACE D’UNE GPEC : • Trajectoire de carrière• Emploi des séniors• Formation professionnelle
CRÉATION DE NOUVEAUX MÉTIERS : • Compétence d’animation de points vente• Compétence de conseil• Compétence diététique / nutrition• Compétence internet
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La conclusion
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !
Dans un monde où les ressources se raréfient, est-ce qu’une approche holistique de la chaîne de valeur ne permettrait pas de mettre en lumière les synergies entre les différents maillons afin d’augmenter son efficience ?
DISTRIBUTION
Enseignes
FABRICATION
IAA
PRODUCTION
Agriculture
RESSOURCES NATURELLES CONSOMMATEUR
Tendances : • Amenuisement• Espèces menacées• Environnement dégradé par les cultures et les élevages intensifs
VISION COMMUNE & PARTAGÉE TRANSPARENCE FLEXIBILITÉ
• Collecte et traitement de l’information• Meilleure réponse aux attentes des clients• Innovation• Optimisation logistique• Reverse logistique
Favoriser une approche transverse des enjeux communs
LOGIQUE DE FILIÈRE
Tendances : • Recherche du plaisir• Attente de personnalisation• Sensibilité à l’environnement• Sensibilité à l’éthique de la chaîne de valeur
Fondamentaux d’une approche « Filière » réussie
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La conclusion
L’union fait la force !
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Les acteurs de la profession, même s’ils sont concurrents directs, n’ont-ils pas intérêt à s’allier pour créer une meilleure collaboration avec leurs parties prenantes ? De même, la création de filières alimentaires avec l’ensemble des acteurs ne doit-elle pas se développer ?
En se structurant, la profession serait plus forte face aux enjeux de la branche :
• GPEC• Conditions de travail• Transparence des marges• Logistique urbaine• Impact environnemental de l’activité• Image et communication auprès du
grand public
La profession aurait plus de poids unie face aux parties prenantes souvent plus puissantes et plus structurées (lobbys, économistes, etc.).
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Annexes
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Groupe de conseil volontairement européen et indépendant, EUROGROUP CONSULTING, accompagne ses clients, depuis 30 ans, dans la réalisation de leurs ambitions stratégiques en les aidant à :
• Élaborer, partager et décliner les stratégies• Adapter la gouvernance, les organisations
et les modes de management• Améliorer l’efficacité des opérations
EUROGROUP CONSULTING s’investit au côté de ses clients pour leur apporter une valeur ajoutée qui s’exprime dans sa capacité à :
• Imaginer les projets et leurs modalités d’exécution dans des contextes économiques et culturels divers,
• Mobiliser les acteurs de tous niveaux en adaptant, au cas par cas, les modalités de mise en œuvre, sans oublier l’influence du subjectif et de l’implicite,
• Recomposer le lien entre l’individu et le collectif en n’oubliant jamais le sens des actions, en trouvant les repères simples et adaptés.
Annexes
EUROGROUP CONSULTING
L’art de comprendre les enjeux de nos clients, de nous adapter à leur culture et d’anticiper les mutations et les ruptures fait toute
notre singularité. Il s’exprime au travers de notre engagement sans faille à leur côté.
Notre métier
Notre approche
Nos clients sont de grands groupes internationaux dont 30% des entreprises du CAC 40 et 30% du SBF 120 dans les secteurs suivants :
• Assurances, Mutualité et Protection Sociale• Automobile • Banque et services financiers • Distribution et grande consommation • Energie et Environnement • Industrie agroalimentaire• Secteur public et santé • Transport, logistique et services
Présent dans 20 pays à travers 26 bureaux, EUROGROUP CONSULTING s’est imposé comme un acteur majeur du conseil.
340 consultants en France1 200 consultants à l’international65M€ de CA en 2011
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Annexes
EUROGROUP CONSULTING
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Nos secteurs d’activité
Notre présence à l’international
Chiffres clés
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Fondée par Roland VAXELAIRE, RESPONSIBILITY MANAGEMENT est une société de conseil dont l’objectif est d’accompagner les entreprises dans la gestion de leurs parties prenantes en capitalisant sur leur écosystème et les tensions des organisations et de leurs équipes pour assurer leur performance durable.
La Tenségrité est la capacité qu’à toute structure vivante à retrouver un état d’équilibre, et donc son plein potentiel, en gérant les forces de tensions et de contractions qui la composent ou l’entourent… La Tenségrité nous inspire à considérer les organisation de manière systémique et holistique.
RESPONSIBILITY MANAGEMENT accompagne ses clients à entrer dans une dynamique de recherche d’équilibre au sein de son écosystème en dynamisant les liens :
• Au sein de leur organisation afin d’optimiser l’unité et la performance collective• Avec les composants de leur écosystème (l’environnement, les parties prenantes, les évolutions socio-économiques,
culturelles technologiques,…) pour enrichir leur créativité, leurs innovations et assurer leur performance globale et durable.
Les solutions proposées apportent de la valeur ajoutée à tous les composants de l’écosystème de leur organisation.
Nos valeurs nous guident dans tout ce que nous entreprenons et dans nos relations avec notre écosystème :
• Intégrité - Nous voulons vivre en cohérence avec nos valeurs et être authentiques• Pragmatisme - Nous transformons l’intention en actions dans une démarche de progrès ,• Humilité - Notre tâche est de faire vivre et non de persuader. Nous n’avons pas le privilège de savoir• Ouverture - Nous encourageons le métissage des approches et des expériences pour faire naître la créativité• Indépendance - Nous sommes libres et transparents
Annexes
RESPONSIBILITY MANAGEMENT
Notre métier
Nos valeurs
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RESPONSIBILITY MANAGEMENT a développé une approche originale pour accompagner les entreprises et leur capital humain à appréhender leurs enjeux d’une façon alternative en réanimant le principe universel de Tenségrité au travail. L’approche FIIT® s’appuie sur les 4 critères indispensables aux organisations d’aujourd’hui :
• Être suffisamment Flexible pour s’adapter• Ancrer sa force dans son Intégrité• Capitaliser sur l’ Interdépendance de son écosystème• Augmenter son efficacité en misant sur la Transparence
Nos expériences variées, notre expertise en CSR et développement durable, alliées à notre sensibilité aux enjeux actuels et notre ouverture aux expériences d’autres disciplines (les sciences, la philosophie, le yoga et les sagesses anciennes,...) nous permettent de proposer une démarche alternative, originale et cohérente :
• Alternance équilibrée entre théorie et pratique• Une démarche individuelle et collective• Retrouver le plein potentiel individuel pour libérer celui de l’équipe• Miser sur l’individu comme agent du changement
La Fondation GAIN (Global Alliance for Improved Nutrition), SPADEL, EXKI, The Little Gym, Bordeaux Productic, OFI Private Equity, …
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Annexes
RESPONSIBILITY MANAGEMENT
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Notre approche
Nous font confiance
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Roland VAXELAIREFondateur et manager de RESPONSABILITY MANAGEMENT
Diplômé de la Louvain School of Management et d’un MBA à l’université de Chicago, Roland VAXELAIRE est fondateur et manager de Responsability Management. Cette organisation a pour objectif d’aider les entreprises dans la gestion de leurs parties prenantes. La société de Roland VAXELAIRE travaille à développer la Tenségrité des organisations en tant que levier majeur d’agilité dans un monde de plus en plus complexe. (www.tensegrityatwork.com)
Roland VAXELAIRE est président du conseil de surveillance d’ALTER ECO et administrateur des sociétés Spadel, MerieuxNutriScience, Phitrust, Doucet ainsi que de la Fondation BESIX. Il est aussi président de l’association « Philosophie & Management ». Celle-ci s’applique à organiser des séminaires de rencontre entre philosophes et managers. (www. Philosophieetmanagement.com). Roland VAXELAIRE anime également un séminaire dans la majeure Alternative Management à HEC.
Dans le cadre de son activité, Roland VAXELAIRE aide les entreprises à faire du développement durable une stratégie de différenciation. Il s’attache à instaurer au sein des organisations, par exemple, un management par les valeurs tout en prônant une gestion dynamique des parties prenantes en vue d’une création en synergie avec son écosystème. Il apporte également un appui aux entrepreneurs sociaux et aux Impact Investors.
Entre 1982 et 2000, Roland VAXELAIRE a occupé des responsabilités de haut niveau chez Nestlé USA, SOPAD-Nestlé France, Danone Groupe (Kronenbourg, Evian, Alken-Maes) et a été directeur général du groupe GIB en Belgique. Il a ensuite dirigé Carrefour Belgique jusqu’en 2002 avant de devenir le directeur Qualité, Responsabilité et Risque du Groupe Carrefour à Paris où il avait ,entre autre, la charge, du développement durable, de la relation avec les parties prenantes et de la fondation Internationale. Dans ce cadre Roland VAXELAIRE a contribué à la création de la fondation pour la sécurité alimentaire en Chine.
Roland VAXELAIRE a été pendant 8 ans Administrateur de l’EFSA (Autorité Européenne pour la Sécurité des Aliments).
Annexes
Biographie
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Bernard DUCHAMP Associé d’EUROGROUP CONSULTING
Diplômé de l’ESSEC Business School et de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, Bernard DUCHAMP est Associé chez EUROGROUP CONSULTING, cabinet de conseil Européen en management et organisation. Au sein du cabinet, il est chargé aujourd’hui du développement des secteurs agro-alimentaire, grande distribution et logistique où il y pilote des missions de transformation.
En 1988, Bernard DUCHAMP a travaillé au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) dans un service de recherche puis il a intégré en 1989 le groupe MAZARS où il occupait la fonction de Consultant en Services Financiers avant de rejoindre EUROGROUP CONSULTING en 2000. Il devient Associé au sein de la practice Industrie et Services.
Bernard DUCHAMP se spécialise dans le pilotage de projets complexes autour de la transformation des entreprises. Il a piloté de nombreux diagnostics stratégiques et accompagné des mises en œuvre aux dimensions stratégiques, organisationnelles, et managériales. Disposant d’une forte sensibilité autour de l’humain, il a acquis une solide expérience de la mobilisation des acteurs et des manageurs dans de grands groupes industriels.
Bernard DUCHAMP a pu acquérir, tout au long de son parcours, des compétences dans les domaines de la gouvernance, des ressources humaines, de la finance et du contrôle de gestion, de la supply chain, des systèmes d’information, des forces de vente et du marketing.
Dans le cadre de ses activités, Bernard DUCHAMP a piloté plusieurs études dont en 2011 « Quelles stratégies d’alliances et quel développement international pour les groupes coopératifs ? » ainsi qu’une étude économique sur la filière Restauration en 2012. Il anime depuis plusieurs années des formations en interne et dans des grandes écoles.
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Annexes
Biographie
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Solène JULIERConsultante d’EUROGROUP CONSULTING
Diplômée de l’ESSEC Business School et ancienne élève de l’International Business School de l’université Brandeis à Boston, Solène JULIER est consultante chez EUROGROUP CONSULTING, cabinet de conseil en management et en organisation.
Solène JULIER a travaillé sur des projets d’externalisation de fonctions supports (Immobilier, formation, …) et de déploiement d’outils SI. Elle est intervenue sur des problématiques de conduite du changement, de refonte de processus et de pilotage de projet.
En 2008, Solène JULIER a travaillé chez Renault Espagne dans le département Marketing comme assistante à la planification commerciale. Entre 2009 et 2011, elle a travaillé dans la branche Business Consulting d’IBM France en tant que consultante dans le secteur postal ainsi que dans les assurances avant d’intégrer EUROGROUP CONSULTING en 2012.
Annexes
Biographie
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2 ème
Chiffre d’AffairesChambre de Commerce et de l’Industrie de ParisContrat à Durée DéterminéeContrat à Durée Indéterminée Distributeur Automatique de BilletsDirection Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des FraudesFrais Libre ServiceGestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Grandes Surfaces Alimentaires Grandes Surfaces Spécialisées Indices des Prix à la ConsommationLoi de Modernisation de l’ÉconomieMarques De DistributeursPoint De VenteProduits de Grande ConsommationProduit Intérieur BrutTaux de Croissance Annuel Moyen Troubles Musculo-Squelettiques
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Annexes
Glossaire
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CACCIPCDD
CDIDAB
DGCCRFFLS
GPECGSAGSSIPC
LMEMDDPDVPGC
PIBTCAM
TMS
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106 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
A. BRUGERE, J. SPIRI, E.VOUVET, Citoyens des villes, citoyens des champs : pour une égalité des territoires, 2012
Autorité de la concurrence, Étude thématique : concurrence et distribution, 2007
CNAMTS, «Services, commerces et industries de l’alimentation» : sinistralité des accidents du travail, des accidents de trajet et des maladies professionnelles entre 2006 et 2010
Casas & Associés, La distribution alimentaire française sur la décennie 2000-2010
C. ESNOUF, M. RUSSEL et N. BRICAS, DuaLine - Durabilité de l’alimentation face à de nouveaux enjeux, 2011
Challenges, Dossier «Ces PME qu’on assassine» , 2012
CREDOC : • Baromètre de la perception alimentaire - Baromètre n°6, 2011• Alimentation - Les nouvelles générations fuient la régularité, 2006• F. RECOURS, P. HEBEL et C. GAIGNIER, Exercice d’anticipation des comportements alimentaires des français, 2005• P. MOATI, Les consommateurs trouvent les prix injustes, 2009• P. MOATI, P. JAUNEAU et V. LOURDEL, Quel commerce pour demain ? La vision prospective des acteurs du secteur, 2010
DATAMONITOR, Food retail in France, 2010
Deloitte, Faire face à la pression - Les 250 champions mondiaux de la distribution, 2009
E. LECLERC, Ma vie pour un combat, 1974
E. LECLERC, La part du bonheur, des solutions à la crise, 1976
EPAMSA, Charte du développement commercial en Seine Aval, 2008
EUROGROUP CONSULTING & ESSEC Business School, B. DUCHAMP, S. FOUASSIÉ et R. MAUGET, Quelles stratégies d’alliances et quel développement international pour les groupes coopératifs ?, 2011
Annexes
Bibliographie (1/5)
Études & publications
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2 ème
FCD, Les enseignes alimentaires et les PME, 2009
INSEE : • A. FERRANTE, Cinquante ans de consommation en France, 2009• Grandes surfaces et réseaux d’enseignes dominent le commerce de détail, 2012• Qualité des emplois, 2012• G. SOLARD, A la campagne, comme à la ville, des commerces traditionnels proches de la population, 2009
LSA, Les 10 piliers d’une révolution commerciale, 2011
M.E LECLERC, La Fronde des caddies : vers une nouvelle société de consommation, 1994
M.E LECLERC, Y. LE BOURDONNEC, Du bruit dans le Landerneau, 2004
M.E LECLERC, N. VIAL, La planète n’est pas à vendre, 2009
Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche, Enjeux des industries agroalimentaires, 2011
Nielsen, 100% Insights, 2012, 2011
Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, Construction de l’observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires - état d’avancement, méthodes, données, 2011
Observatoire prospectif du commerce / Commerce de détail et de gros à prédominance alimentaire, Convention collective n° 3305, Rapport de branche 2011,2010,2009,2008,2007
OC&C Strategy Consultants :• Classement de l’attractivité des sites de e-commerce en France et dans le monde, 2011• Classement de l’attractivité des enseignes de distribution, 2011
S. PAPIN, Consommer moins, consommer mieux, 2009
S. PAPIN, Pour un nouveau pacte alimentaire, 2012
PwC, Sustainability : are consumers buying it ?, 2008
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Annexes
Bibliographie (2/5)
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Études & publications
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108 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
RISC International & WINCOR NIXDORF, La grande distribution et le développement durable - Initiatives locales ou stratégies nationales, Comment le développement durable s’inscrit dans la relation consommateur / grande distribution ?, 2009
TNS SOFRES, B. TEINTURIER, Image des entreprises de commerce et de distribution auprès du grand public, 2008
URBICOM Conseil, Dispositifs de régulation des implantations commerciales (CDAC et CNAC), 2009
Xerfi 700 : • Épiceries et supérettes, 2010, 2012• Boulangeries – Pâtisseries, 2011• Commerce de proximité de produits frais, 2012• Grandes surfaces alimentaires, 2011• Magasins populaires et grands magasins, 2011• Vente à distance et e-commerce grand public, 2011• Les groupes de la grande distribution en Europe, 2007
Xerfi Entreprises, Carrefour, 2010
Xerfi Global Country Trends, France, 2011
Annexes
Bibliographie (3/5)
Études & publications
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Tout au long de l’étude, nous avons consulté régulièrement les sites internet de la presse suivante :
Challenges – http://www.challenges.fr/ Le Figaro – http://www.lefigaro.fr/Le Monde – http://www.lemonde.fr/Le Point – http://www.lepoint.fr/La Tribune – http://www.latribune.fr/LSA – Conso - http://www.lsa-conso.fr/Linéaires, le mensuel de la distribution alimentaire – http://www.lineaires.com/Stratégies - http://www.strategies.fr/
BFM Radio – Marie CŒURDEROY, Carrefour «positive» malgré ses pertes en présence de Lars OLOFSSON, le 28 Août 2009BFM TV – Interview de Michel Edouard Leclerc, le 24 mai 2012BFM TV – Interview de Serge Papin, le 19 juin 2012BFM TV – Interview de Michel Edouard Leclerc, le 6 juillet 2012M6 – Emission « 50 ans qui ont changé notre quotidien – De la petite épicerie aux courses sur internet », 23 Mars 2011
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Annexes
Bibliographie (4/5)
109
Presse
Émissions
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110 © EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé© EUROGROUP CONSULTING La GRaNdE dISTRIbUTION ET L’évOLUTION dE NOTRE SOCIéTé
Auchan - http://www.groupe-auchan.com/Carrefour - http://www.carrefour.com/Casino - http://www.groupe-casino.fr/E.Leclerc - http://www.e-leclerc.com/ITM Entreprises - http://www.mousquetaires.com/Système U - http://www.magasins-u.com/ANIA - http://www.ania.net/fr/FCD - http://www.fcd.asso.fr/
Observatoire des inégalités - http://www.inegalites.frInstitut national de recherche et de sécurité - http://www.inrs.frMinistère de l’artisanat, du commerce et du tourisme - http://www.pme.gouv.fr/Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt - http://agriculture.gouv.fr/Portail de l’aménagement du territoire - http://www.datar.gouv.fr/
L’encyclopédie de la distribution et du commerce - http://www.distripedie.com
Le retail blog - http://www.ca-com.frJournée de la fidélité - http://www.journeedelafidelite.blogspot.fr/Le blog de Michel-Edouard LECLERC - http://www.michel-edouard-leclerc.com/Le site de Laurent Leroy en hommage à Goulet Turpin - http://www.leroy-goulet-turpin.com/
Annexes
Bibliographie (5/5)
Sites internet
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