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La Gloire de Mon Père
Le Mulet fut remis entre les brancards, et nous sortîmes du village : alors commença la féérie et je sentis naître un amour qui devait durer toute ma
vie. Un immense paysage en demi cercle montait devant moi jusqu'au ciel : de
noires pinèdes, séparées par des vallons, allaient mourir comme des
vagues au pied de trois sommets rocheux. Autour de nous, des croupes de collines plus basses accompagnaient notre
chemin, qui serpentait sur une crête entre deux vallons. Un grand oiseau noir, immobile, marquait le milieu du ciel, et de toutes parts, comme
d'une mer de musique, montait la rumeur cuivrée des cigales. Elles étaient pressées de vivre, et savaient que la mort viendrait avec le soir.
Le paysan nous montra les sommets qui soutenaient le ciel au fond du paysage.
A gauche, dans le soleil couchant, un gros piton blanc étincelait au bout d'un énorme cône rougeâtre.
- Cui-là, dit-il, c'est Tête rouge. A sa droite brillait un pic bleuté, un peu plus haut que le premier. Il était
fait de trois terrasses concentriques, qui s'élargissaient en descendant, comme les trois volants de la pèlerine de fourrure de Melle Guémard.
- Cui-là, dit le paysan, c'est le Taoumé.
Puis pendant que nous admirions cette masse, il ajouta: - On lui dit aussi le Tubé.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda mon père. - Ca veut dire que ça s'appelle le Tubé, ou bien le Taoumé.
- Mais quelle est l'origine de ces mots ? - L'origine, c'est qu'il a deux noms, mais personne ne sait pourquoi.
Vous aussi, vous avez deux noms, et moi aussi. Pour abréger cette savante explication, qui ne me parut pas décisive, il fit
claquer son fouet aux oreilles du mulet, qui répondit par une pétarade. Au fond, à droite, mais beaucoup plus loin, une pente finissait dans le ciel,
portant sur son épaule le troisième piton de roches, penché en arrière, qui dominait tout le paysage.
- Ca, c'est Garlaban. Aubagne est de l'autre côté, juste au pied. - Moi, dis-je, je suis né à Aubagne.
- Alors, dit le paysan, tu es d'ici.
Je regardai ma famille avec fierté, puis le noble paysage avec une tendresse nouvelle.
- Et moi, dit Paul inquiet, je suis né à Saint-Loup. Est-ce que je suis d'ici ? - un peu, dit le paysan. Un peu, mais guère ...
Marcel Pagnol, La Gloire de mon Père, Pastorelly
LA DESCRIPTION
Dans un récit, il est souvent nécessaire d'introduire un passage descriptif qui a
pour but de faire voir un personnage, un décor, un détail important pour l'action.
1 : L'organisation de la description :
- La description est organisée : par exemple, un paysage peut être décrit selon
une disposition en plans (au premier plan, au deuxième plan, dans le fond ...).
- La description suit un ordre : un paysage par exemple peut être décrit du
premier plan vers l'arrière plan (ou l'inverse), de la gauche vers la droite.
- Elle peut être faite par un narrateur immobile qui ne voit que ce qui l'entoure.
- Elle peut être dynamique : elle est alors faite par un narrateur qui se déplace
et décrit au fur et à mesure qu'il avance.
2 : Les fonctions de la description :
- Elle fait voir au lecteur les lieux ou les personnages de l'action.
- Elle permet de montrer le point de vue du narrateur (un petit enfant ne voit
pas les choses de la même façon qu'un adulte).
- Elle crée une atmosphère.
- Elle traduit les sentiments du narrateur (peur, joie ...).
- Elle permet de rappeler des événements passés ou d'annoncer des
événements à venir en fournissant différents indices.
- Elle peut ralentir l'action et créer un effet d'attente.
LA DESCRIPTION (SEQUENCE 1)
« LA GLOIRE DE MON PERE » (MARCEL PAGNOL)
SEQUENCE 1 : LA DESCRIPTION – LA MISE EN PLACE D'UNE DESCRIPTION COMPOSER UNE DESCRIPTION
OBJECTIFS DE LECTURE ET D’ECRITURE : Comprendre le sens général du texte
Composer une description 1 : Organiser une description 2 : Rédiger une description
COMPRENDRE LE SENS GENERAL DU TEXTE : 1) Où se situe la scène ? LA SCENE SE SITUE DANS LA CAMPAGNE PROVENCALE. 2 ) A qui renvoie "Nous" ? "NOUS" RENVOIE AU PAYSAN, AU PERE DU NARRATEUR, A PAUL ET A L'ENFANT-NARRATEUR (MARCEL PAGNOL) (IL Y A AUSSI UN MULET). 3) A qui renvoie "je" ? "JE" RENVOIE A L'ENFANT-NARRATEUR (MARCEL PAGNOL). 4) Qui regarde et décrit le paysage ? IL S'AGIT DE L'ENFANT-NARRATEUR (MARCEL PAGNOL). 5) Quel est le rôle du paysan ? LE ROLE DU PAYSAN EST DE MONTRER ET DE NOMMER LES SOMMETS ENVIRONNANTS. 6) Quel est le nom de ce sommet ?
IL S'AGIT DU PIC LE TAOUME. 7) Soulignez le passage descriptif décrivant le pic de Tête Rouge. 8) Vocabulaire : - Quel mot du texte désigne une forêt de pins ? IL S'AGIT D'UNE PINEDE. - Qu'est-ce qu'une chênaie ? IL S'AGIT D'UNE FORET DE CHENES. - Comment appelle-t-on une plantation de rosiers ? IL S'AGIT D'UNE ROSERAIE. - Comment appelle-t-on une plantation de peupliers ? IL S'AGIT D'UNE PEUPLERAIE. - Comment appelle-t-on une plantation de châtaigniers ? IL S'AGIT D'UNE CHATAIGNERAIE.
ECRIRE : Décrivez la photographie ci-dessous à la première personne en présentant l'aspect général de cette vue, puis en décrivant plus en détail les éléments de cette photographie (premier plan, second plan, arrière-plan), enfin en apportant une conclusion sommaire (impression générale, informations historiques).
PHOTOGRAPHIE A DECRIRE
Willy RONIS - Les amoureux de la Bastille, 1957
Les “Amoureux de la Bastille” de Willy Ronis font partie de ces
photos d’après-guerre qui ont circulé dans le monde entier.
Riton et Marinette – c’est le nom de ces Auvergnats – ne sont montés
qu’une fois sur la colonne de la Bastille et c’était ce jour-là de 1957 !
Mais le photographe en a profité pour fixer l’imaginaire définitif de
Paris, ville des amoureux.
Dans cette œuvre, la capitale respirait déjà le romantisme de
l’Ancien Monde avec sa population d’ouvriers à casquette et de
poulbots à baguette. Avec cette image, Ronis achève de consolider le
cliché d’un Paris rêvé …
Par nature, l’œil cadre, centre et se concentre sur un objet. Ici,
Ronis parasite cette logique unitaire en cumulant dans un même
cadrage deux images, qui polarisent l’attention à parts égales : un
portrait de couple et une vue de Paris. Cette vision oblige à
accommoder le regard, à la fois sur le très proche et sur le très
lointain.
Premier cadre donc serré, concentré, mais aussi décentré, puisque
les modèles, bien au premier plan, ne sont pas au milieu. Au contraire,
coincés dans la partie gauche de l’image, ils logent en bord.
“Les Amoureux de la Bastille“, Paris, 1957.
© Ministère de la Culture - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, dist. RMN-GP, donation Willy Ronis..
Photo retouchée.
Le second cadre, panoramique cette fois, occupe les deux tiers
restant de cette vue à effet de “CinémaScope” et fait fuir le regard
dans une impressionnante profondeur de champ.
Cette composition complexe capitalise la leçon optique des maîtres de
la peinture hollandaise. Dans ces toiles, ce qui occupe le devant d’une
peinture de Brueghel n’est pas plus intéressant que ce qui se passe
derrière. Aux arrière-fonds bleutés qu’on admire dans les toiles de
van Eyck, succède un étagement de bandes grises et d’écharpes de
brume jusqu’à l’horizon.
L’œil de Ronis avait acquis cette esthétique des peintres du Nord,
visible jusque dans le traitement de la lumière. Dans cette image, la
lueur blanche, rasante et latérale d’un matin d’hiver lèche les
coupoles et sculpte les façades, en ajoutant à la scène la charge
dramatisée d’un éclairage théâtral.
“Les Amoureux de la Bastille“, Paris, 1957.
© Ministère de la Culture - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, dist. RMN-GP, donation Willy Ronis..
Photo retouchée.
Ce chef-d’œuvre de Ronis constitue un éloge de l’altitude. Il explique
alors qu’il grimpe souvent les escaliers de la colonne. Cette passion
pour l’élévation dépasse le simple goût – commun au touriste et au
photographe – pour le point de vue. Cette passion pour le belvédère
lui assure sans doute la saisie la plus totale d’un sujet.
Est-ce un signe ? Ronis produit ce chef-d’œuvre sur le lieu même d’un
de ses premiers reportages, l’arrivée du Front populaire au pouvoir,
sur la place de la Bastille. Entre-temps, en vingt ans, alors que 1936
est loin et que gronde, au-delà de la mer, la guerre d’Algérie, Ronis a
converti ce site historico-politique, marqué par deux cent ans de
luttes, en haut lieu poétique ...
A TOI DE JOUER ! PHOTOGRAPHIE A DECRIRE ...
Willy RONIS - Le 14 juillet 1936
LA DESCRIPTION (SEQUENCE 1)
« LA GLOIRE DE MON PERE » (MARCEL PAGNOL)
SEQUENCE 1 : LA DESCRIPTION – LA MISE EN PLACE D'UNE DESCRIPTION COMPOSER UNE DESCRIPTION
OBJECTIFS DE LECTURE ET D’ECRITURE : Comprendre le sens général du texte
Composer une description 1 : Organiser une description 2 : Rédiger une description
COMPRENDRE LE SENS GENERAL DU TEXTE : 1) Où se situe la scène ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 2 ) A qui renvoie "Nous" ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 3) A qui renvoie "je" ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 4) Qui regarde et décrit le paysage ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 5) Quel est le rôle du paysan ? ____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 6) Quel est le nom de ce sommet ?
____________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 7) Soulignez le passage descriptif décrivant le pic de Tête Rouge. 8) Vocabulaire : - Quel mot du texte désigne une forêt de pins ? __________________________________________________________________________ - Qu'est-ce qu'une chênaie ? __________________________________________________________________________ - Comment appelle-t-on une plantation de rosiers ? __________________________________________________________________________ - Comment appelle-t-on une plantation de peupliers ? __________________________________________________________________________ - Comment appelle-t-on une plantation de châtaigniers ? __________________________________________________________________________
ECRIRE : Décrivez la photographie ci-dessous à la première personne en présentant l'aspect général de cette vue, puis en décrivant plus en détail les éléments de cette photographie (premier plan, second plan, arrière-plan), enfin en apportant une conclusion sommaire (impression générale, informations historiques).
PHOTOGRAPHIE A DECRIRE
Willy RONIS - Le 14 juillet 1936
LE TEXTE DESCRIPTIF Objectif : Savoir écrire un texte contenant un passage descriptif.
1. Définition :
Une description correspond au passage d'un texte littéraire
dans lequel l'auteur donne des renseignements sur un
personnage ou un lieu.
Un texte descriptif offre au lecteur la possibilité
d'imaginer, de se représenter les lieux, les éléments
(personnages, animaux, objets ...) d'un récit.
2. Comment écrire une description ?
Il faut choisir le sujet à décrire : un lieu, un personnage, un
animal, un visage, un objet, un paysage, une situation ... Le
vocabulaire s'organise alors en champs lexicaux, c'est-à-
dire autour d'un même thème.
Exemple : si l'on choisit de décrire la nuit, les termes du
champ lexical seront : lune, étoiles, voie lactée, sombre,
peur, noir, cauchemar, rêve, dormir ... Il faut aussi savoir
quel sentiment on veut faire passer au lecteur.
Exemple : « Dans le ciel étoilé la pleine lune géante avait un
éclat extraordinaire, et (...) ses rayons aveuglants
répandaient sur le monde une sorte d'hiver magique. »
(Stefan Zweig).
Dans cette description, l'auteur a voulu provoquer un
sentiment d'apaisement, de volupté, de beauté et de rêve,
c'est pourquoi il a choisi les adjectifs « géante »,
« extraordinaire », « aveuglants », « magique ».
Une description spatiale (un lieu, un paysage, une maison ...)
se fait selon l'endroit d'où le narrateur voit l'élément
décrit. Soit le narrateur est immobile et décrit de son poste
d'observation, soit il se déplace dans le lieu de la description
et le découvre au fur et à mesure.
3. Les outils de la description
Pour écrire une description, il faut utiliser :
- des mots appartenant au vocabulaire spatial : ici, là, au
bord, à l'arrière ...
- l'imparfait car c'est le temps utilisé pour la description
dans un récit au passé (contrairement au passé simple utilisé
pour les actions)
- des adjectifs qualificatifs
Leur rôle est de préciser, compléter ou enrichir, les
sensations que l'auteur veut faire naître chez son lecteur :
- les adjectifs qualificatifs de couleur (bleu, rose, vert, doré
...)
- les adjectifs qualificatifs qui évoquent les formes (grand,
long, carré, minuscule ...)
- les adjectifs qualificatifs qui évoquent les sensations
(accueillant, confortable ...)
- des verbes qui indiquent des positions (s'étendre, s'étirer,
dominer ...), des formes (entourer, dessiner, serpenter ...),
des intentions (filer, se cacher, trôner, écraser ...)
- des comparaisons
Exemple : « La jeune princesse avait une peau blanche et
fragile comme celle d'un enfant. »
→ Cette comparaison permet au lecteur d'imaginer avec plus
de facilité l'aspect du personnage décrit.
L'ESSENTIEL
Une description permet au lecteur d'obtenir des
renseignements détaillés sur un personnage, un lieu, un
animal... Pour décrire, on utilise l'imparfait (pour un récit au
passé), des adjectifs, des verbes qui indiquent la position et
la forme, et des comparaisons.
TEXTE DESCRIPTF 1
LA RENTREE D'HARRY POTTER
La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière aux cheveux
noirs, vêtue d'une longue robe vert émeraude se tenait dans
l'encadrement. Elle avait le visage sévère des gens qu'il vaut mieux
éviter de contrarier, pensa aussitôt Harry.
- Professeur McGonagall, voici les élèves de première année, annonça
Hagrid.
- Merci, Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe. Le hall d'entrée du
château était si grand que la maison des Dursley aurait pu y tenir
toute entière et le plafond si haut qu'on arrivait pas à l'apercevoir.
Des torches enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme à
Gringotts, et un somptueux escalier de marbre permettait de monter
dans les étages. Guidés par le professeur McGonagall, ils
traversèrent l'immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite
salle réservée aux élèves de première année. Harry entendait la
rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers une porte
située sur sa droite. Les autres élèves devaient déjà être là.
L'exiguïté des lieux les obligea à se serrer les uns contre les autres
et ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards
un peu inquiets.
- Bienvenue à Poudlard, dit le professeur McGonagall. Le banquet de
début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez
place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les
différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très
importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre
séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde
famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le
même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle
commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom
Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a
sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au
cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant
votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons
résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque
fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra
des points. A la fin de l'année scolaire, la maison qui aura obtenu le
plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue
un très grand honneur. J'espère que chacun et chacune d'entre vous
aura à cœur de bien servir sa maison, quelle qu'elle soit. La
Cérémonie de la Répartition aura lieu dans quelques minutes en
présence de tous les élèves de l'école. Je vous conseille de profiter
du temps qui vous reste avant le début de cette cérémonie pour
soigner votre tenue. Le regard du professeur s'attarda sur Neville
dont la cape était attachée de travers et sur Ron qui avait toujours
une tache sur le nez. D'un geste fébrile, Harry essaya d'aplatir ses
cheveux.
- Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le
professeur McGonagall. Attendez-moi en silence. Elle quitta la salle.
Harry avait la gorge serrée. [...] Source : JK Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers, chapitre 7 : le Choixpeau magique
ILLUSTRATION
TEXTE DESCRIPTF 1
LA RENTREE D'HARRY POTTER
La porte s'ouvrit immédiatement. Une grande sorcière aux cheveux
noirs, vêtue d'une longue robe vert émeraude se tenait dans
l'encadrement. Elle avait le visage sévère des gens qu'il vaut mieux
éviter de contrarier, pensa aussitôt Harry.
- Professeur McGonagall, voici les élèves de première année, annonça
Hagrid.
- Merci, Hagrid, dit la sorcière, je m'en occupe. Le hall d'entrée du
château était si grand que la maison des Dursley aurait pu y tenir
toute entière et le plafond si haut qu'on arrivait pas à l'apercevoir.
Des torches enflammées étaient fixées aux murs de pierre, comme à
Gringotts, et un somptueux escalier de marbre permettait de monter
dans les étages. Guidés par le professeur McGonagall, ils
traversèrent l'immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite
salle réservée aux élèves de première année. Harry entendait la
rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers une porte
située sur sa droite. Les autres élèves devaient déjà être là.
L'exiguïté des lieux les obligea à se serrer les uns contre les autres
et ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards
un peu inquiets.
- Bienvenue à Poudlard, dit le professeur McGonagall. Le banquet de
début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez
place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les
différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très
importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre
séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde
famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le
même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle
commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom
Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a
sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au
cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant
votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons
résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque
fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra
des points. A la fin de l'année scolaire, la maison qui aura obtenu le
plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue
un très grand honneur. J'espère que chacun et chacune d'entre vous
aura à cœur de bien servir sa maison, quelle qu'elle soit. La
Cérémonie de la Répartition aura lieu dans quelques minutes en
présence de tous les élèves de l'école. Je vous conseille de profiter
du temps qui vous reste avant le début de cette cérémonie pour
soigner votre tenue. Le regard du professeur s'attarda sur Neville
dont la cape était attachée de travers et sur Ron qui avait toujours
une tache sur le nez. D'un geste fébrile, Harry essaya d'aplatir ses
cheveux.
- Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le
professeur McGonagall. Attendez-moi en silence. Elle quitta la salle.
Harry avait la gorge serrée. [...] Source : JK Rowling, Harry Potter à l'école des sorciers, chapitre 7 : le Choixpeau magique
ILLUSTRATION
QUESTIONNAIRE
1 – Souligne cinq mots du texte qui ont un rapport avec l’école.
2 – Réponds par « vrai » ou « faux » :
- Le professeur Mc Gonagall est une sorcière . VRAI
- Elle accueille les élèves de 2ème année. FAUX
- Les élèves sont inquiets, ils se lancent des regards inquiets. VRAI
- Le banquet de début d’année se déroule dans la petite salle de
Poudlard. FAUX
- L’école de Poudlard est un pensionnat pour sorciers. VRAI
- Les élèves de Poudlard sont répartis dans cinq maisons. FAUX
3 – Complète les phrases avec les mots manquants :
Le Professeur Mc Gonagall était une SORCIERE vêtue d’une longue
ROBE vert émeraude. Elle avait un visage SEVERE. Les élèves de
PREMIERE année traversèrent une salle au sol DALLE avant de se
rendre dans la GRANDE SALLE pour assister au BANQUET de
DEBUT d’année. Il permettra de connaître la répartition des élèves
dans les QUATRE maisons de Poudlard : GRYFFONDOR,
POUFSOUFFLE, SERDAIGLE et SERPENTARD.
ILLUSTRATION - IMAGE A DECRIRE
Ce dessin est un Blason représentant au premier plan le mot
"GRYFFONDOR" en écriture gothique, au second plan un lion d'or
dressé sur ses deux jambes rampant devant un arrière-plan, un fond
rouge de losanges et d'enluminures.
QUESTIONNAIRE
1 – Souligne cinq mots du texte qui ont un rapport avec l’école.
2 – Réponds par « vrai » ou « faux » :
- Le professeur Mc Gonagall est une sorcière . ________
- Elle accueille les élèves de 2ème année. ________
- Les élèves sont inquiets, ils se lancent des regards inquiets.
________
- Le banquet de début d’année se déroule dans la petite salle de
Poudlard. ________
- L’école de Poudlard est un pensionnat pour sorciers. ________
- Les élèves de Poudlard sont répartis dans cinq maisons. ________
3 – Complète les phrases avec les mots manquants :
Le Professeur Mc Gonagall était une __________ vêtue d’une longue
__________ vert émeraude. Elle avait un visage __________. Les
élèves de __________ année traversèrent une salle au sol
__________ avant de se rendre dans la __________ __________
pour assister au __________ de __________ d’année. Il permettra
de connaître la répartition des élèves dans les __________ maisons
de Poudlard : __________, __________, __________ et
__________.
ILLUSTRATION - IMAGE A DECRIRE
Ce dessin est un Blason représentant au premier plan le mot
"GRYFFONDOR" en écriture gothique, au second plan un lion d'or
dressé sur ses deux jambes rampant devant un arrière-plan, un fond
rouge de losanges et d'enluminures.