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La Gazette - périodique d’informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondiales parution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : [email protected] L L a a G G azette azette N°31 - 3 juin 2005 Comité éditorial : Claude Bériot, François Dénéréaz, Jo Doyen, Rosy Giraudel, Brigitte Rochas, Yves Tardieu A u référendum, Villedieu a voté non à une très large majorité, au dessus du score du non dans le Vaucluse et dans la France entière. Buisson présente le même score à quelques décimales près. Ce résultat massif amplifie le résultat très important obtenu par le non contre le traité de Maastrciht en 1992 (61 % des voix à Villedieu). La campagne électorale à Villedieu a eu le même impact qu’ailleurs. Progressive-ment, de plus en plus d’entre nous se sont intéres- sés au débat, au traité, à l’Europe. Il y a eu même une réunion publique il est vrai peu fréquentée. Organisée par le comité départe- mental pour le non, dont notre premier adjoint Henri Favier était membre, elle n’a réuni que cinq personnes, toutes membres du conseil municipal (JLV, AM, MR, HF et YT) Elle était animée par deux membres du parti des travailleurs qui fréquentent régulièrement Villedieu et y sont très bien accueillis. C’est la cinquième réunion qu’ils animent au villa- ge depuis 2002 lors la venue du candidat de leur parti à l’élection présidentielle, Daniel Gluckstein. La virulence de leurs propos pour le non m’a semblé quelquefois très exa- gérée, même si notre petite assemblée était d’accord. Je suis arrivé avec la conviction de voter non et je suis parti très perplexe et indécis, indé- cision qui a duré jusqu’à mon entrée dans l’isoloir. Depuis 1958, il y a eu en France 9 référen- dums. Villedieu a voté oui en 1958 pour la constitution de la V e République (61 %), en 1962 pour l’indépendance de l’Algérie (approbation des accords d’Evian avec 92 % des voix), en 1972 pour l’entrée de la Grande Bretagne dans le marché commun (53 % mais presque 50 % d’abstention), pour les accords de Nouméa sur la Nouvelle Calédonie (80 % mais une assez forte abs- tention) et enfin au référendum sur le quin- quenat en 2000 avec 68 % de oui mais 78 % d’abstention. La municipalité avait refusé d’organiser ce scrutin en protestation contre la fermeture de l’hôpital de Vaison. Villedieu a voté non à cinq reprises : contre l’autodétermination de l’Algérie en 1961 (52 %), contre l’élection du président de la République au suffrage universel en 1962 (70 %), contre la réforme du Sénat et des régions en 1969 (ou pour le départ du géné- ral De Gaulle (75 %), contre Maastricht en 1992 et contre le traité constitutionnel euro- péen en 2005. Le résultat de ce 29 mai rapproche en tout cas les Villadéens des Hollandais etVilledieu de la Hollande et où le score du non a été encore plus élévé qu’en France. Voilà une façon inattendue de faire l’Europe ! Yves Tardieu Inscrits 389 Votants 310 80 % Exprimés 298 OUI 97 32 % NON 201 68 % Inscrits 209 Votants 160 77 % Exprimés 157 OUI 48 30 % NON 109 70 % A Villedieu A Buisson Non, non et non ! Mobilisation des viticulteurs L e mercredi 25 mai les viti- culteurs de Villedieu et Buisson se sont à nouveau forte- ment mobilisés pour défendre leur profession. Plus de 30 d’entre eux sont partis en bus à la manifestation de Nîmes dont les médias se sont largement fait l’écho. C’est la quatrième mani- festation de ce type à laquelle ils participent après Avignon, Montpellier et Narbonne. Cette mobilisation répétée, massive et, il faut bien le dire exceptionnel- le, est à la hauteur de la crise que connait le secteur viticole. La manifestation de Nîmes s’est déroulée dans une ville bouclée par les autorités. Les commerces avaient été fer- més à la demande de la pré- fecture, les rues étaient désertes et même sans voitures. Ce dispositif a été ressenti par de nombreux manifestants comme une manoeuvre à leur encontre. Le retour des Villadéens a été moins mouvementé que le retour des Gardois ou des Audois que la pres- se a relaté. La virulence des actions dans le Languedoc est due à une grande tradition de lutte dans cette région et aussi à une crise plus précoce que chez nous. Les viticulteurs de nos villages se sont seule- ment entendus et rassemblés pour laisser passer gratuitement les automobilistes au péage d’Orange pendant une heure. La Gazette reviendra dans son prochain numéro sur ces mobili- sations et sur les difficultés de la viticulture Yves Tardieu

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Page 1: La Gazettelagazettedevilledieu.free.fr/gazettes_pdf/gazette... · ne faut pas oublier que c'est un pays surpeu-plé, l'étranger n'est pas forcément le bienvenu. Nous nous en rendons

La Gazette - périodique d’informations villadéennes (surtout), cantonales, nationales et mondialesparution et pagination irrégulières - BP5 - 84110 Villedieu

site internet : www.lagazettedevilledieu.com - adresse électronique : [email protected]

LLa a GGazetteazetteN ° 3 1 - 3 j u i n 2 0 0 5

Comité éditorial : Claude Bériot, François Dénéréaz,Jo Doyen, Rosy Giraudel, Brigitte Rochas, Yves Tardieu

A u référendum, Villedieu a voté non àune très large majorité, au dessus du

score du non dans le Vaucluse et dans laFrance entière. Buisson présente le mêmescore à quelques décimales près. Ce résultatmassif amplifie le résultat très importantobtenu par le non contre le traité deMaastrciht en 1992 (61 % des voix àVilledieu).

La campagne électorale à Villedieu a eu lemême impact qu’ailleurs. Progressive-ment,de plus en plus d’entre nous se sont intéres-sés au débat, au traité, à l’Europe. Il y a eumême une réunion publique il est vrai peufréquentée. Organisée par le comité départe-mental pour le non, dont notre premier adjointHenri Favier était membre, elle n’a réuni quecinq personnes, toutes membres du conseilmunicipal (JLV, AM, MR, HF et YT) Elleétait animée par deux membres du parti destravailleurs qui fréquentent régulièrementVilledieu et y sont très bien accueillis. C’estla cinquième réunion qu’ils animent au villa-ge depuis 2002 lors la venue du candidat deleur parti à l’élection présidentielle, DanielGluckstein. La virulence de leurs propospour le non m’a semblé quelquefois très exa-gérée, même si notre petite assemblée étaitd’accord.

Je suis arrivé avec la conviction de voter nonet je suis parti très perplexe et indécis, indé-cision qui a duré jusqu’à mon entrée dansl’isoloir.

Depuis 1958, il y a eu en France 9 référen-dums. Villedieu a voté oui en 1958 pour laconstitution de la Ve République (61 %), en1962 pour l’indépendance de l’Algérie(approbation des accords d’Evian avec 92 %des voix), en 1972 pour l’entrée de laGrande Bretagne dans le marché commun(53 % mais presque 50 % d’abstention),pour les accords de Nouméa sur la NouvelleCalédonie (80 % mais une assez forte abs-tention) et enfin au référendum sur le quin-quenat en 2000 avec 68 % de oui mais 78 %d’abstention. La municipalité avait refuséd’organiser ce scrutin en protestation contrela fermeture de l’hôpital de Vaison.

Villedieu a voté non à cinq reprises : contrel’autodétermination de l’Algérie en 1961(52 %), contre l’élection du président de laRépublique au suffrage universel en 1962(70 %), contre la réforme du Sénat et desrégions en 1969 (ou pour le départ du géné-ral De Gaulle (75 %), contre Maastricht en1992 et contre le traité constitutionnel euro-péen en 2005.

Le résultat de ce 29 mai rapproche en toutcas les Villadéens des Hollandais etVilledieude la Hollande et où le score du non a étéencore plus élévé qu’en France. Voilà unefaçon inattendue de faire l’Europe !

Yves Tardieu

Inscrits 389

Votants 310 80 %

Exprimés 298

OUI 97 32 %

NON 201 68 %

Inscrits 209

Votants 160 77 %

Exprimés 157

OUI 48 30 %

NON 109 70 %

A Villedieu

A Buisson

N o n , n o n e t n o n !

M o b i l i s a t i o n d e s v i t i c u l t e u r s

L e mercredi 25 mai les viti-culteurs de Villedieu et

Buisson se sont à nouveau forte-ment mobilisés pour défendreleur profession. Plus de 30

d’entre eux sont partis en bus àla manifestation de Nîmes dontles médias se sont largement faitl’écho. C’est la quatrième mani-festation de ce type à laquelle ils

participent après Avignon,Montpellier et Narbonne. Cettemobilisation répétée, massive et,il faut bien le dire exceptionnel-le, est à la hauteur de la crise que

connait le secteur viticole.

La manifestation de Nîmess’est déroulée dans une villebouclée par les autorités. Lescommerces avaient été fer-més à la demande de la pré-fecture, les rues étaient

désertes et même sans voitures.Ce dispositif a été ressenti parde nombreux manifestantscomme une manoeuvre à leurencontre.

Le retour desVilladéens a été moinsmouvementé que leretour des Gardois oudes Audois que la pres-se a relaté. La virulencedes actions dans leLanguedoc est due àune grande tradition delutte dans cette régionet aussi à une crise plus précoceque chez nous. Les viticulteursde nos villages se sont seule-ment entendus et rassembléspour laisser passer gratuitementles automobilistes au péaged’Orange pendant une heure.

La Gazette reviendra dans sonprochain numéro sur ces mobili-sations et sur les difficultés de laviticulture

Yves Tardieu

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La Gazette - N°31 -3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 2

N ous sommes enfin allés à New York.Depuis notre enfance nous en rêvions

et diverses circonstances ont maintes foisretardé ce voyage. Une amie nous a invités àla rejoindre et nous avons sauté dans unavion pour passer 13 jours avec elle àHarlem. Nous voulions connaître New Yorket pas les Etats-Unis. Cette ville nous fasci-nait et nous ne fûmes pas déçus.Le premier choc fut, lorsque, sortant dumétro, nous nous sommes retrouvés àTime square. La hauteur des immeublesa beau nous être familière grâce aux mul-tiples films et autres documentaires, ilnous semblait être des nains et immédia-tement nous avons pris l’attitude destouristes, les yeux écarquillés et la têtedans les nuages.Décrire New York me semble impos-sible, aussi je préfère faire une liste de ceque nous avons aimé ou détesté.

Nous n’avons pas aimé

- L’arrivée : un hall triste, une attente inter-minable, des douaniers et des policiers auxmines rébarbatives, nous nous sentions cou-pables mais coupables de quoi ?- Le sous-sol : le métro et le train sontsombres et noirs. A la fin de notre séjour,nous regrettions presque les pubs qui enva-hissent les couloirs du métro parisien.- Un drôle de magasin où les poupées res-semblaient à de vraies fillettes et les fillettesà de vraies poupées.- Les ordures : New York semble ne passavoir gérer ses ordures, à partir de midi lestrottoirs sont envahis pas les sacs poubelle,les encombrants, matelas, fauteuils, lavaboset divers.

Nous avons aimé

- La ville cosmopolite, les changementsd’une rue à l’autre. Le bouillonnement de lavie.- Prendre le ferry de Long island pour reve-nir en bateau sur Manhattan et, pour unmoment, nous mettre à la place des milliersd'immigrants qui, voyant se profiler la statuede la Liberté, croyaient à la terre promise.Admirer l’ensemble des gratte-ciel et ressen-tir fortement le vide laissé par les toursjumelles.- Les immeubles aux architectures multiplesqui se reflètent les uns dans les autres, lesconstructions baroques : gothiques, poin-tues, rondes, recouvertes de cuivre,d’acier, …

- Les water towers, gros cylindres de bois quiponctuent la majorité des toitures.- Le ciel limpide et la lumière.- Le printemps et ses arbres somptueux, descentaines de magnolias parés de milliers defleurs roses ou blanches, les compositionsflorales dans chaque rue, chaque place.- Toutes les expositions d’art contemporain.

Se retrouver face à des Matisse, Picasso,Léger, Van Gogh, Mondrian, Klee,Modigliani, Chagall, etc. et surtout passerune matinée devant les œuvres de Basquiatsi représentatives de sa vie, de ses passions etde sa mort.- Découvrir la plage de Brighton et seretrouver en Russie, revenir par le bus ettout au long de l’interminable Cosney streetpasser de Russie en Israël puis en Inde et auPakistan, chaque bloc de rue différent parses costumes, ses magasins, par sesenseignes en différentes langues, ses églises,ses temples ou ses mosquées.- Déambuler des heures et des heures dansles rues de Manhattan et s’ébahir à chaqueinstant devant les camions rutilants, leslimousines sans fin, les doubles enjoliveursdes 4x4 continuant de tourner lorsque lavoiture s’arrête ou restant immobiles lors-qu’elle se met en marche.- Photographier les bornes d’incendie étin-celantes, les camions de pompiers, les écrousdes roues de camions…- Manger à n’importe quelle heure une nour-riture simple ou plus élaborée, des viandesexquises, des portions trop copieuses, despâtes et des pizzas à faire oublier l’Italie.- Pique-niquer à Central park avec des amisau milieu d’oiseaux inconnus et d’écureuilscurieux et gourmands.- La gentillesse et l’amabilité des New-Yorkais. Ils saluent les chauffeurs de bus etleur disent au revoir et merci, ils s’excusentlorsque par hasard ils vous frôlent, ils s’arrê-tent pour vous renseigner dès qu’ils vous

voient chercher votre itinéraire dans lemétro ou dans la rue. Un contrôleur de trainne nous a pas quittés pendant tout un trajetd’une heure de peur que nous manquionsnotre correspondance. Il est descendu sur lequai pour nous indiquer où se trouvait lanavette.- Harlem, un quartier vivant, où les gens

vous rendent votre sourire etessaient leurs quelques mots defrançais pour essayer de communi-quer avec vous. Harlem et l’officedu dimanche où les mamas revêtentleurs plus beaux atours et leurs cha-peaux les plus fleuris, et où leshommes deviennent des gravuresde mode. Harlem et ses « burns-tones », alignements de maisonspresque identiques, avec des entre-sols et des perrons menant à uneentrée où trône un bel escalier de

bois entouré de moulures et volutes. Harlemet ses gospels qui parviennent à vous fairepleurer de bonheur.

Majo et Yvan Raffin

L E S V I L L A D É E N S P A R C O U R E N T L E M O N D E

R a f f i n e n A m é r i q u e

A B u i s s o n !

P our les Villadéens, le monde commen-ce à Buisson. On en voit ici deux spé-

cimens qui n’ont pas hésité à franchir laD 51 pour aller à la recherche de sensationsfortes le jour du vide-grenier !

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 3

V oilà quasiment 11 semaines que noussommes ici. Notre arrivée a été digne

des Quiétils car nous n'étions pas en règle auniveau du visa et c'est à l'aéroport de Nagoyaque nous l'avons su. Ce fut donc, pour mapart, deux heures d'interrogatoire avec deuxJaponais qui ne parlaient pas un mot d'an-glais et encore moins de français et une tra-ductrice qui me parlait par téléphone. Cela,jusqu'à ce qu'ils acceptent de nous laisserpasser la frontière.

L'immigration au Japon est très contrôlée. Ilne faut pas oublier que c'est un pays surpeu-plé, l'étranger n'est pas forcément le bienvenu.Nous nous en rendons compte même à l'inté-rieur de l'exposition qui se dit universelle.

Très difficile aussi de récupérer les mallescontenant nos marionnettes. On parle del'administration française mais celle duJapon, c'est quelque chose !

Nagoya est une très grande ville un peu al'américaine avec ses buildings et ses grossesartères. Peu de Japonais parlent l’anglais et lamajorité des inscriptions en ville est en Kanji.Faire les courses dans les premiers temps étaitune aventure, déjà parce que les produits sontdifférents et que rien n'est écrit dans notrealphabet.

C'est comme ça par exemple qu'en voulanttirer la chasse d'eau dans les toilettes du métro,

j'ai déclenché l'alarme et vu débarquer desagents au pas de course. Très drôle !

L'exposition est, elle, assez décevante, il fautbien le dire. Le thème "respect de la nature" n'apas vraiment sa place ici... Une forêt a étédétruite pour construire cet immense sitequi ressemble assez à un parc d'attractions.N'oublions pas non plus que c'est Toyotaqui a financé pour moitié toute l'exposition.Elle est gérée comme une grosse entrepriseavec pour objectif principal la rentabilité.Tout est donc axé sur la consommation (res-tauration en tout genre, modes de déplace-ment sur le site même, ...) tout se paye et trèscher. Un visiteur dépense en moyenne10 000 yens par jour sans compter l'entréedu site.

Les pavillons de chaque pays du monde sontmalheureusement pour la plupart desagences de voyage. Sans être chauvine, lepavillon de la France est une belle réussite.Dans une grande pièce carrée est projetéesur chaque mur une vidéo sur le thème de lamondialisation (images et danseurs) trèsréussie, très émouvante. Ici au moins on n’apas fait l’impasse du thème. C’est a prioritrès bien perçu par les visiteurs.

Je n'ai pas pu visiter les pavillons japonaisqui concernent la technologie de pointeparce qu'il faut parfois faire quatre heures dequeue.

L'aventure n'est pas facile et nous sommesconfrontées à la hiérarchie japonaise, carc’est elle qui nous emploie. Il a fallu se battrepour avoir de meilleures conditions de tra-vail. Le minimum quoi !

Mais bon, pour les Quietils c'est tout demême une belle aventure. Le public japonaisest finalement assez proche de celuid'Europe, si ce n'est que les Japonais s'enga-gent plus facilement corporellement.Ils parlent à nos Quiétils silencieux autantqu'en France, la différence est qu'évidem-ment, on ne comprend rien, c'est assezdrôle.

On vit ce long séjour comme une “grosserésidence de travail” en nous donnant denouveaux enjeux très régulièrement. Nousreviendrons plus fortes de cette aventure. Çac'est sûr !Depuis quelques jours il fait très chaud(environ 32° ) et surtout très humide, nousjouons en pleine heure chaude. Imaginez ceque cela peut donner avec notre attirail sur ledos. Vers le 10 juin ce sera la saison despluies (six jours sur sept, pendant un mois) !On commence a être sur les rotules et il vafalloir tenir encore quatre semaines...Après nous irons à Fukuoka (plus au sud)pour une semaine, où nous jouerons troisjours avant de rentrer en France puis la sai-son commencera enEurope !

Anne-Laure Gros

D e retour de Thaïlande, Je tiens à vous remercier detout coeur, au nom des petits amis de Tao, de les avoir

soutenus dans ces moments difficiles.Après l'urgence, une phase de reconstruction à plus longterme s'est mise en route. Des associations françaises nousaident à le faire. C’est pourquoi je repars le 18 juin sur leterrain pour apporter soutien moral, physique et financier,pour des actions menées trois mois auparavant ce qui, sansvotre aide à tous, n'aurait pas été possible.

Eric Nieff

Mon contact : [email protected] ou 04 90 28 97 16

L e s Q u i é t i l s a u J a p o n

U n g r a n d m e r c i à t o u s V o y a g e à R o m e

M adame Boyer, professeur delatin au collège Joseph

d’Arbaud à Vaison, avait proposé audébut de l’année scolaire un voyage àRome. Par la suite Monsieur Ieva,professeur d’italien, MonsieurBourgue, professeur d’anglais ainsique Madame Gauterin professeurd’histoire et géographie, ont décidéde se joindre à elle afin de l’organiser.Ce voyage concernait les élèves desclasses de 4e et 3e latin et les élèves de3e faisant de l’italien. Il s’est déroulédu dimanche 3 au vendredi 8 avril.

Le séjour a coïncidé avec la mort duPape Jean Paul II et notre program-me s’en est trouvé tout« chamboulé ». Nous avons pu néan-moins visiter de nombreux monu-ments, mais nous avons du aban-donner le projet d’aller visiter la basi-lique Saintt Pierre, la chapelle Sixtine,et la place Saint Pierre. Nous n’avonspas pu approcher de la place, denombreux pèlerins étant venus pourl’occasion.

Notre hôtel se situait à 38 km deRome, nous étions donc au calme.Les déplacements n’étaient pas tropperturbés par la circulation due àl’évènement exceptionnel. Je doisdire quand même que j’ai été trèssurprise de voir de quelle façon rou-lent les Italiens ! Par exemple, cer-tains conducteurs, lorsque des voi-tures gênaient sur la route, n’hési-taient pas à les déplacer. J’ai vu aussibeaucoup de Romains griller desfeux rouges.Nous avons tous adoré la beauté decette ville, ses monuments et ses pay-sages. Et puis le fait de partager cesmoments intenses avec les copainsde classe et les professeurs fait que jegarderai de merveilleux souvenirs deces quelques jours passés à Rome.

Je dédie cet article à Monsieur Ieva,mon professeur d’italien mort tragi-quement d’un accident de la route lejour même de notre arrivée.

Mathilde Giraudel,élève de troisième

L E S V I L L A D É E N S P A R C O U R E N T . . .

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 4

E P H É M É R I D E

U n l u n d i à l ’ é c o l e

D epuis quelques semaines, le lundi à l’école est placé sous le signe de laThaïlande. La salle de motricité de la maternelle se transforme en véri-

table ruche.

Aux quatre coins de la pièce on s’active, on s’affaire.Le but de tout cela est la réalisation d’un livre. Un carnet de voyage que lesenfants de l’école sont en train d’illustrer sous la houlette de Marie Gresa etde Stéphane Lebras. Ces dessins seront ensuite confiés au maquettiste qui lesscannera, les sélectionnera avant de réaliser la maquette définitive du livre.Parallèlement, Marie construit une histoire autour de différents thèmes pourprésenter la Thaïlande aux enfants.Suite à la maquette réalisée par Lionel Thinque, la société Graphot de SaintPaul Trois Chateaux imprimera l’ouvrage.

Au fond de la salle un groupe d’enfants se concentre sous l’œil vigilant de lacaméra de Bernard Gourlia. Ce cinéaste de Séguret a l’habitude d’intervenirdans les écoles et d’animer des projets “cinéma”. Il fait découvrir cet art auxécoliers.Ici, en l’occurrence, il interviewe les enfants, leur fait exprimer ce qu’ils res-sentent, ce que représente pour eux ce carnet de voyage. Ce film va suivrel’aventure jusqu’au bout et permettre aussi aux enfants de bien comprendre laconception et la fabrication d’un livre de A à Z. Le travail du maquettiste etde l’imprimeur sont également filmés.

Dans un autre coin, un autre groupe d’enfants écoute Marie qui lit l’histoirequ’elle vient d’écrire ; le récit de voyage d’un enfant, comme son fils Tao, quiraconte la Thaïlande, la nature, les animaux, la cuisine, Bangkok et les régionsplus sauvages du nord, les coutumes et ses rencontres avec les enfants dupays. Ce sera évidemment la trame du livre que les enfants illustrent.

A son tour, Stéphane décrit aux enfants le projet de livre auquel ils participentpour qu’ils en comprennent bien l’enjeu et le but.

Encore ailleurs, un atelier photo : chaque enfant est photographié avec unaccessoire ou un chapeau thaï et sera présenté dans le livre.Anne Kastens, la présidente de l’amicale, filme également ce travail. Les deuxfilms seront montés conjointement pour garder une trace de cette belle aven-ture et présentés lors de la fête de fin d’année.

On l’aura compris, les 70 enfants de l’école se mobilisent ainsi que leurs troisinstitutrices qui, ont sous leurs yeux l’exemple d’un bel investissement paren-tal dans une démarche qui repousse les limites de l’école et qui associe étroi-tement enfants et adultes dans un même élan de solidarité.

Armelle Dénéréaz

Sous l’œil de la caméra de Bernard Gourlia

Sous le chapeau thaï

Sous la houlette de Mylos

S ur la photo ci-contre, Marie Gresa est en compagnie de Mireille Straet etdes trois institutrices : Ghislaine Beloeil, Aurélie Martin et Laetitia Pons.

Une occasion pour La Gazette de présenter à ses lecteurs Laetitia Pons quiremplace depuis le mois de janvier le remplaçant du remplaçant de LaetitiaMevel, en congé de maternité et en charge de la classe des grands.

Elle assume sa tâche avec sérieux et gentillesse même si pour ces débuts dansla profession elle n’a pas eu un poste dans des conditions faciles.

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L e 27 avril, tous les enfants del’école de Villedieu, accompa-

gnés de leurs parents, ont réponduprésent à l’invitation pour admirerleur travail et surtout le présenteraux autres visiteurs. Un vrai régalpour les yeux que tous ces pastelscolorés qui recouvraient les murs dela galerie presque trop petite pour lesaccueillir tous.C’est en effet une grande satisfactionet un grand plaisir qui habitaient lesenfants ainsi que Marie, Stéphane,Mylos, Lionel et les autres.

Car le livre est en train de voir le jourgrâce à leur travail et à l’acharnement de cesquelques adultes qui s’affairent depuis deuxmois autour du projet. « La Thaïlande deTao », carnet de voyage qu’ils élaborent, estpratiquement terminé et promet d’êtremagnifique par la qualité des dessins, destextes et de la mise en page.« Plus que quelques retouches chez Lionel le

maquettiste et ensuite c’est au tour de l’imprimeur.Pour la fête de l’école fin juin, le livre sera là et prêtà être vendu. » explique Stéphane Lebras, che-ville ouvrière de ce projet.Le soir du vernissage, lors du lancement dela souscription, déjà 1 200 € ont été collectéssur les 5 000 € nécessaires à la fabricationdes 2 000 exemplaires de cet ouvrage. Unvrai succès pour Marie qui pense déjà aux

sommes qu’elle pourraremettre à ses amis thaïlan-dais si durement touchés endécembre dernier par le tsu-nami.Il est encore possible desouscrire au prix de 12 €, enallant à la Fleur de sel, ruePaul Buffaven à Vaison. Dèssa sortie les souscripteurspourront y retirer leur exem-plaire.Si aucun élu du conseilmunicipal de Villedieu,pourtant invité, n’était pré-sent, en revanche Pierre

Meffre, maire de Vaison, a été très impres-sionné par ce vernissage et l’avancée du pro-jet. Il se déclare prêt à apporter son soutienà cette réalisation et surtout à donner desorientations pour aider à la diffusion de l’ou-vrage.

Armelle Dénéréaz

A f f l u e n c e d e s g r a n d s j o u r s à l a g a l e r i e 2 b i s à V a i s o n

M a r c h e p o u r l a d é c r o i s s a n c e

L e mercredi 13 avril, à l’ini-tiative de Jean-Claude

Besson-Girard, FrançoisSchneider a fait halte à Villedieulors de son périple à pied à tra-vers la France, commencé enjuillet 2004, en compagnie deson ânesse Jujube.Parti de Luc-en-Diois, il a rejoint

l’océan Atlantique et revientpetit à petit vers la Drôme avantde terminer son parcours lors dela “grande marche pour la décroissan-ce” qui partira en juin prochainde Lyon pour arriver à Magny-Court le 3 juillet.

Pourquoi cette marche ? Pourlutter “contre la croissance, lesexcroissances, contre toutes les

tumeurs”. Tel est son objectif.Lors de ce périple, FrançoisSchneider cherche à rencontrerles gens, leur parler, faire parta-ger son expérience. Il se dit “col-porteur d’idées de décrois-sance oudémissionnaire de croissance”.

L’un de ses grands maîtres àpenser est Yvan Illich qui, lorsde sa dernière apparition àl’Unesco en 2002, avait participéà un colloque « défaire le dévelop-pement, refaire le monde ».Ce concept qu’il cherche à pro-mouvoir remonte à plus de tren-te ans avec la première crisepétrolière.

Devant les dégâts de la mondia-lisation, de la consommation àoutrance, l’épuisement des res-sources énergétiques, le gaspilla-ge, la pollution de la planète, lesdysfonctionnements Nord-Sud,il est plus que jamais temps deréagir et de trouver d’autresmodes de fonctionnement.

La décroissance soutenable paraîtdonner des orientations pourtrouver des solutions à tous cesmaux que l’Occident impose au

reste du monde.Lors des conférences–débats,François Schneider aborde tousces aspects négatifs et essaie dedonner quelques pistes laissées àla réflexion de chacun.Ceci impose une remise encause personnelle et collectivede nos modes de vie. Parexemple : intégrer des limitesaux technologies existantes,

favoriser la proximité, imposer desquotas aux extractions des res-sources naturelles, des normes detoxicité et de pollution. Il y a aussides petits gestes de la vie quoti-dienne comme développer le co-voiturage, favoriser les commerceslocaux, pratiquer le compostage, letri des déchets, le recyclage.

En conclusion, grâce à ladécroissance, on gagne plusd’espace pour l’art et la convi-vialité, plus de temps pour soi etpour les autres, plus de nature,plus de sécurité. « Moins de biensamène à plus de liens », la réductiondu vouloir d’achat, la réductionde l’économie mercantile auprofit du social et de l’écolo-gique.Ce débat qui a eu lieu à laMagnanarié, a réuni une vingtai-ne de personnes d’horizons bienvariés qui ont ensuite échangéleurs idées autour d’un repas misen commun.

Armelle Dénéréaz.

Jean-Claude Besson-Girard

Jujube et François Schneider

E P H É M É R I D E

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 6

E o l i e n n e s : o ù e n e s t - o n ?

E n v i s i t e à V i l l e d i e u

D eux enquêtes publiques sesont déroulées du 14

février au 15 mars dans les com-munes de Visan et de Vinsobres.L’une dans le cadre du projet dela révision simplifiée du POS etl’autre sur la demande de permisde construire du parc des huitéoliennes.

La décision de délivrance dupermis de construire, quidépend des préfets de la Drômeet du Vaucluse, n’est pas encoreconnue à ce jour. Cependant, lacommission d’enquête a renduune conclusion motivée concer-nant la révision des POS.

En substance, les commissairesrappellent que l’enquête a mobi-lisé un important public qui s’estexprimé sur les registres, (il en afallu trois pour la commune deVinsobres) sans compter lesnombreux courriers.Sur le fond : la révision simpli-fiée, l’intérêt général.L’article L 123-13 du code del’urbanisme définit les règles dela révision simplifiée, cet articlecomporte trois cas :1) qu’elle ne porte pas atteinte àl’économie générale du projetd’aménagement et de dévelop-pement durable2) qu’elle ne réduise pas un espa-ce boisé, une zone agricole, unezone naturelle et forestière, pro-

tection édictée en raison desrisques de nuisance de la qualitédes sites, des paysages ou dumilieu naturel3) qu’elle ne comporte pas degraves risques de nuisance.

Le projet présenté est contradic-toire avec les points 2 et 3 del’article L 123-13.En effet, l’impact d’une indus-trie éolienne n’est pas compa-tible avec la préservation du pay-sage et comporte des risques denuisances. D’autant qu’un projetde mise en place d’un parc natu-rel régional des Baronnies,incluant la commune deVinsobres, n’a pas été pris encompte dans la partie paysagèredu dossier, alors que l’article L123-13 du code de l’urbanisme yattache une grande importance.D’autre part :- le projet envisagé situé en siteclassé à « sensibilité très forte »pour les paysages et lignes decrête remarquables, forme unefrontière visuelle et engendredes perturbations importantes etnéfastes à leur beauté reconnue.- la concertation de l’ensembledes habitants et des acteurs dedéveloppement s’est réduite à del’information et on note au pas-sage que le permis de construirea été déposé en décembre 2004alors que la révision a été délibé-rée en janvier 2004 pour être

achevée en décembre 2004.(J’ajoute une observation per-sonnelle : manifestement, ladécision avait été prise avant laconcertation !)

La prise en compte de l’intérêtgénéral a été occultée. Le projetaurait pu être l’émanation d’unplan énergétique d’ensemble,suivant des stratégies régionaleset départementales et présentépar une intercommunalité etnon uniquement le résultatd’une démarche privée.

De plus, l’implantation desmachines crée une servituded’inconstructibilité sur la com-mune de Saint-Maurice dans lalimite de 500 m.

Enfin, l’implantation de troismachines sur l’aire d’AOC côtesdu Rhône Villages Vinsobres encours d’agrément va nécessiterl’arrachage de nombreux piedsde vigne, sans compter qu’àl’avenir des périmètres de pro-tection clôturés seront mis enplace pour prévenir des risquesd’accidents comme ceux quisont arrivés dans différentesrégions de France.Selon une étude de l’IFOP, réali-sée dans le Languedoc-Roussillon, ce sont surtout lesprofessionnels du vin qui ontune image négative de la percep-

tion d’éoliennes dans le paysageviticole. Les consommateurs etles négociants se déplacent etvisitent les caves ou les coopéra-tives avant de passer leurs com-mandes. La viticulture est encrise et le principe de précautionveut anticiper, en évitant d’ajou-ter un élément dans la chute desventes de vins.

Compte tenu de ces éléments,les commissaires enquêteurs ontémis un AVIS DEFAVO-RABLE à la révision simplifiéedu POS.

Les associations de défense dumassif Visan, Saint-Maurice,Vinsobres, Initiative citoyenne,Vent de colère, les médias et lesélus n’ont pas ménagé les effortsd’information et de mobilisationdes citoyens. Je considère que lasauvegarde de nos paysages a étéobtenue grâce à cette fortemobilisation de la population.Que tout le monde soit remer-cié !Les avis défavorables des com-missaires enquêteurs et de lacommission des sites à la modi-fication des POS vont dans lesens des opposants au projet.Toutefois, la lutte continue ! Eneffet, les préfets auront le der-nier mot.

Laurent Ayme

N ous avons effectué des reportages surles thèmes suivants :

- Le conseil municipal- Les fêtes locales- Les commerces- La cuisine provençale.

Pour cela nous avons interviewé des per-sonnes locales telles que Monsieur le maire,Jean-Louis Vollot, le président du comitédes fêtes, Rémy Berthet-Rayne, les commer-çants (tabac presse, bar, épicerie) et MajoRaffin.

Nous avons été bien accueillis. Ces per-sonnes nous ont consacré de leur temps etont répondu à nos questions de façon trèssympathique.

Nous avons été surpris par certainesréponses. Par exemple :- Que la mairie était autrefois une habitationavec un tunnel qui servait de cave.- Que le tabac-presse soit si petit avec denombreux articles et que le café semble figéavec peu d’évolution au fil des années.- Que Majo soit aussi passionnée par la cui-sine et son envie de faire redécouvrir le goût

des légumes (bien qu’elle n’était pas profes-sionnelle au départ).- Que le village soit aussi dynamique à tra-vers ses différentes fêtes. Par exemple lesconcerts, la fête de la soupe, du vin, la jour-née où une cinquantaine de peintres se ras-semblent pour faire une gigantesque toile,…

Nous tenons à remercier sincèrement toutesces personnes qui ont rendu notre travailplus facile.

Les sixièmes de Bernard Brayer

Du 9 au 13 mai, les sixièmes, encadrés par Bernard Brayer, du collège de Bénaud situé à Firminy dans la Loire ontséjourné à la Magnanarié afin de découvrir les différents lieux provençaux. Le mardi matin était consacré à la décou-verte du village de Villedieu.

E P H É M É R I D E

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8 m a i

L ors des concerts de l’Ascen-sion, le Chœur européen de

Vaison la Romaine a rempli par deuxfois la cathédrale de Vaison.Pas loin de 1 000 personnes autotal sont venues écouter la messedu gloria de Puccini pour laquelle120 choristes, accompagnés parl’orchestre à cordes et l’Ensemblede cuivres d’Avignon, s’étaient ras-semblés sous la direction deClaude Poletti.Pour commencer le concert, l’or-chestre a interprété la Pavane deRavel et mis le public dans uneatmosphère propice à l’écoute dela messe qui suivit.Cette œuvre de jeunesse, écrite parGiacomo Puccini, n’a jamais été

éditée de son vivant. Retrouvéedans les années 50, cette messelaisse une place de choix au gloria; celui-ci, éblouissant et généreux,est déjà une petite prouesse pourles exécutants.Une empreinte de lyrisme, uneorchestration brillante, l’opéran’est pas loin. L’on ressent l’in-fluence des opéras de Verdi.Le Chœur européen de Vaison,rejoint pour la circonstance parl’Ensemble choral de la Côte deNyon en Suisse, a démontré unefois encore ses possi-bilités et le travailaccompli pendant lesmois de préparation.Tous ces choristes

ont eu un grand plaisir àchanter cette œuvre. Plaisirpartagé par l’assistanceenthousiasmée par l’interpré-tation brillante et qui l’aprouvé par des applaudisse-ments fournis.« Je suis bouleversé par ce concert ettrès heureux que Vaison possèdeun chœur de cette qualité » nous aconfié Pierre Meffre.

Un rapprochement franco-suisse.L’ensemble suisse, pour sapart, a travaillé sous la direc-

tion de son chef ChristopheGesseney et semblait très satisfaitde cette collaboration musicale. Cedéplacement en Provence fut éga-lement l’occasion de visiter larégion et de tisser des liens avec lesVaisonnais qui les accueillaientchez eux.Balades, excursions et visites decaves étaient au programme !

Cette série de concerts a continué.Le samedi 21 mai, c’est le publicde Saint Ruf à Avignon qui a

applaudi le chœur vaisonnais, cettefois seul, les Suisses étant repartisen Helvétie. Toutefois cinq coura-geux ont refait la route pour leweek-end et ont rejoint le chœurpour le concert de Nyons ledimanche 22 mai. C’est en apo-théose que s’est terminé ce mara-thon choral. L’église Saint-Vincentétait archi-comble.. Le chef,d’ailleurs satisfait de cette quatriè-me prestation, a même manifestéson contentement à ses choristesce qui est ma foi plaisant et encou-rageant. (parole de choriste !)

Pour ceux qui auraient tout raté,une dernière chance de se rattra-per : le lundi 25 juillet à Valréas. LeChœur européen de Vaison,accompagné de l’orchestre à cordedu haut-Vaucluse et l’ensembledes cuivres d’Avignon, donneraune fois encore cette messe du glo-ria de Puccini dans le cadre desnuits de l’Enclave.Avis aux amateurs !

Armelle Dénéréaz

L ’assistance étaitmaigrelette pour

les cérémonies du 60e

anniversaire de l’ar-mistice du 8 mai1945, une vingtainede personnes...Damien Dénéréazque l’on voit ici avecJacques Bertrand a,en revanche, lu avecbeaucoup de convic-tion et de cœur lesmessages officiels. Enl’absence de la sonne-rie aux morts et de laMarseillaise, l’assis-tance a écouté Lechamp du départ.

Yves Tardieu

M a r a t h o n c h o r a l

Q ue peut bien faire Yann Palleiro perché sur cette fenêtre ? Unebonne cuite ? Le souci d’épater une jolie passante ? Une punition

de Sandra qui en marre de son souci d’épater les jolies passantes ? Entout cas, il y avait de l’animation le 2 juin au croisement de la rue del’Eglise et de la rue des Remparts. Huguette, Yvelise, Marcelle, Sandra ont

toutes la tête levée pour admirer l’agilité de la bête. En fait, il ponce etpeint. Yann et Sandra ont demandé l’autorisation de repeindre volets etfenêtres de leur voisin M. Bonnet afin de rendre la rue plus jolie .L’ouverture de La Remise se prépare. Ce sera le jeudi 9 juin.

Yves Tardieu

U n s i n g e à l a f e n ê t r e

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U ne compétition de skate board(contest) a transformé

Villedieu, l’espace d’une journée, en« capitale » du skate et de la glissepour tous les skateurs de la région :plus de 300 jeunes se sont retrouvésau skate park ce dimanche 22 mai.Grosses angoisses sur la météo quiannonçait pluie et orages .Mais la conviction a été plus forte queles prévisions et les quelques gouttesde pluie matinale furent de l’eau béni-te : Villedieu a bénéficié d’un tempsquasi exceptionnel interrompu par unnuage passager qui a fait fuir lesmoins convaincus en milieu d’après-midi ; mais le contest a aussitôt reprisde plus belle et l’ambiance chaude desparticipants a suffi à faire sécher lapiste au plus vite !

Le contest était organisé par lesjeunes de l’association du skate parkde Villedieu avec le magasin Circled’Avignon devenu partenaire officielde l’association. Les propriétaires dece magasin de skate, Nicolas, Michaëlet Stefan ont été en effet les seuls pro-fessionnels du skate de la région àcroire en ce projet de création deskate park dans le village lorsquecelui-ci a été déposé en 2003. Ils ont,sans hésiter, soutenu les jeunes finan-cièrement et moralement apportantainsi une crédibilité au projet auprèsdes autres partenaires financiers.Merci à Circle !Les sessions se sont déroulées de lamanière suivante :

Moins de 16 ans

Passage par équipes de deux, lesjeunes s’attribuant des noms d’équi-pe. Démonstrations très perfor-mantes, parfois amusantes, certainsjouant parfaitement le jeu du duo,

d’autres totalement individuels.Cette catégorie a vu se distinguer en3e position, deux jeunes Villadéens :Martial Arnaud et Thibault Paris« team crado », en 2e place : UlysseGros et Amory Jienne « team PDGskating » de Remoulins et 1er : XavierDesrousseaux et Adrien Guigues« team chili » d’Avignon.

Plus de 16 ans

3e : Benjamien Friburgo de Bagnol,2è : Redouane Saad d’Istres et 1er :Gaël Félix.

Les lots ont été généreusementofferts par Circle : planches de skate,paires de chaussures, accessoires deplanche, T-shirts, magazines, etc.

L’ambiance musicale, indispensable àce type d’événement, a été gracieuse-ment assurée par des jeunes deVaison qui ont mis leur matériel etleur professionnalisme à la disposi-tion de l’association pendant toute lajournée : merci à Florent Chauvin,Arnaud Monin, Vincent Tenon etSamuel Dedieu.

Un chili con carne géant avait été prépa-ré pour tous par l’association. Le« pizzaiolo » de Cairanne, M. Huet,complétait le menu de ses délicieusespizzas.

Circle souhaite pouvoir organiser, ence site exceptionnel, des manifesta-tions régulières et de plus en plusimportantes. Les jeunes ont été una-nimement enthousiastes et ont faitpreuve d’un état d’esprit plein d’ami-tié, de complicité et de sportivité.

Régine Bellier

C o n t e s t e t c h i l i

1 e r m a i a u P a l i s

On a aussi joué au foot avec ici les membres duKadew football club

et au foot-volley

et au tennis

et au lever de coude

L es amis de l'école du Palis ont choisicette journée placée sous le signe du

muguet pour se retrouver au camping duPalis.

Daniel et Danièle Léturgie, maîtres des lieuxet membres de notre association, avaientbien fait les choses. Leur accueil chaleureuxa joué un grand rôle dans la réussite de cetterencontre : balançoires, jeux de boules, jeux

de cartes, promenade dans lequartier ont succédé au pique-nique.Le repas, autour d'un buffetcomposé de préparations mai-son, a rassemblé un certainnombre de gourmands pour nepas dire de gourmets. Le vindu pays était là, bien entendu !

En fin d'après-midi petits etgrands ont pris rendez-vous pourles prochaines animations :- le feu de la Saint , le vendredi 24juin à l'école.- la soirée du samedi 23 juillet avecson repas provençal et le spectaclede Roger Pasturel et René Sette.

Brigitte Rochas

E P H É M É R I D E

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Le cycle 3 de l’école primairevient de participer à un chal-

lenge langues vivantes.Rassemblant six écoles du can-ton, Roaix, Sablet, Séguret,Cairanne, Rasteau et Villedieu,cette manifestation a eu lieu àSablet.Organisée par l’équipe pédago-gique de Bollène sous la houlettede Christiane Mery, cette journéeavait pour but de faire pratiqueraux enfants les langues étran-gères et notamment l’anglais. Lesinstituteurs des écoles concer-nées qui pratiquent l’anglais àl’école sont souvent assistés

d’intervenants extérieurs pour laplupart anglophones.Les quelques 150 élèves ont étéaccueillis à la salle des fêtes deSablet Pour commencer la jour-née chaque école a tout d’abordprésenté une petite saynète ouune chanson en anglais à tousleurs camarades, et ensuite,répartis en équipes mixtes de sixenfants, ils se sont succédé dansles ateliers animés par leursmaîtres, maîtresses ou interve-nants.Le thème de la journée était lesanimaux. Sous forme de jeux ilsont pu mettre à profit leurs

c o n n a i s s a n c e sacquises durant l’an-née et mettre en com-mun leur vocabulaire.Après un passage dans chaqueatelier les équipes ont comptabi-lisé les points acquis au cours duparcours et se sont retrouvés enfin de journée pour le palmarès.Mais là, point de compétition, lebut principal de la journée étantde montrer aux enfants l’utilité,l’intérêt et surtout la joie de pou-voir s’exprimer dans une autrelangue et ainsi de pouvoir com-prendre l’autre.

Un petit refrain en serbo-croate a même était abordé par certainsalors que d’autres reprenaient enchoeur un canon en provençal.

Un melting-pot linguistique quiprouve avec quelle facilité lesenfants peuvent apprendre unelangue étrangère dès le plusjeune âge.

Armelle Dénéréaz

Louis, fils de Franck et Camilla Saumade est né le 14 avril. Nul doute que l’informatiquen’aura aucun secret pour Louis et sa grande soeur pour lesquels la crèche est ni plus nimoins que le cyber-café de leurs parents, Net et Cie. Entre parc et biberons Camilla reçoitles clients, donne ses conseils et s’occupe de ses petits.

Franck Bédouin l’a échappé belle. Trois femmes à la maison déjà.Heureusement, France vient de donner à Diane et Alix un petitfrère, Arnaud, qui est né le 24 mai. Un petit croquet de Provence

tout chaud à la boulangerie de la place de Villedieu

La Gazette - N°31 -3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 9

I l s s o n t n é s d e p u i s q u e l q u e s s e m a i n e s

L e t ’ s s p e a k e n g l i s h

Paul Bertrand est né le 23 février à Valréas. On le voit ici avec Lisa quivient d’avoir trois ans le 9 mai et avec Sophie. Manque sur la photo

Olivier. Il aurait pu être en train de manifester ou de démamer ou desulfater mais non ! A ce moment-là il était à l’entrainement du moto

ball.

Il parait qu’Olivier était un “beau bébé” et il l’est resté. Son filsprend la suite : plus de quatre kilos à la naissance et à trois mois iln’a rien perdu : l’oeil vif, le muscle tendu, il ne faudra pas longtemps

avant de lui offrir pour son Noël une moto et un ballon.

Alice Servan est née le 23 mai. Aline et Pierre Marcellin sont donc ànouveau grand-parents puisqu’il s’agit de la fille de Myriam etd’André Servan.

Cela fait bien deux ans que La Gazette se disait qu’il fallait présenter les naissances de l’année. Après plusieurs tentatives infructueuses,c’est chose faite à partir de ce numéro.

E P H É M É R I D E

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 10

I l y avait bien 200 personnes qui ont participé à la« Transvilladéenne » à travers champs et bois, val-

lons et collines, pour découvrir des paysages et lessources récemment redécouvertes du village. A mi-par-cours les vignerons ont offert des pauses dégustation enpréambule à l’apéritif concert qui suivait dans leslocaux de La Vigneronne.

L’ensemble des cors d’Avignon, dirigé et présenté avectalent et humour par Eric Sombret, a donné un vibrantconcert au cours duquel Tannhäuser de Wagner acôtoyé les accords de la musique du film Star Wars. Undoux éclectisme qui fait apprécier la musique aux ama-teurs de côtes du Rhône et sans doute vice-versa.A La Vigneronne, l’alliance musique et vin fonctionne etles amateurs l’ont bien compris. Un panier du vigneronpermettait de se restaurer pour conclure cette fête de lavigne et du vin sous le signe de la convivialité.

Armelle Dénéréaz

L A V I G N E , L E V I N , E T L ’ O L I V I E R

L a f ê t e d e l a v i g n e e t d u v i n

H i s t o i r e d ’ e a u : F o n t L a u r e n t e t S a i n t J o y e u x ( 2 e é p i s o d e )

S amedi 7 mai, le soleil et un mis-tral modéré se partageaient le

ciel du domaine du Gros Pata où lavigne et le vin étaient à l'honneur.Malgré la coupure d'électricité de laveille, tout était prêt pour recevoir lesvisiteurs. Sur place, les huîtres, lacharcuterie, le fromage, la pâtisserieoffraient un choix alléchant. Pour lesvins, une large palette étaitproposée :- les blancs d'Alsace- les vins du Sud-Ouest accompa-gnés des produits locaux, foie gras,cassoulet ; le monbazillac avait lebeau rôle.- enfin, le champagne dont le stocks'avéra insuffisant face à la demande.

Bien sûr les vins du Gros Pata setaillaient la part du lion. Certainsd'entre eux ont reçu une médailled'or ou d'argent au concours descaves particulières ainsi qu'à Macon."Fraîcheur d'été", rosé dernier né dela production, occupait une bonneplace ! L'affluence des grands jours récom-pensait les efforts de toute la famillequi n'avait pas ménagé sa peine.Satisfaits et un peu fatigués aprèscette première expérience, ils sontpartants pour une seconde édition.

Sabine Garagnon et Brigitte Rochas

Nous avons publié dans notre précédent numéro le début d’un conte de Marie-Henriette Quettier : une histoire de fontaine, de sources,de chaleur, d’eau et de mousse... En voici la suite. La fin dans notre prochain numéro.

Chaque pas est une réflexion,chaque enjambée une conniven-ce avec le Temps, majuscule,chaque avancée un face à facevertigineux avec la vie oubliée.Et un engagement, lourd desens, pour l’ici-bas.Pour chacun d’entre nous.

Le sol s’arc-boute, la pentes’amorce.Vers où ? Les chemins sontdepuis longtemps effacés. On aoublié la configuration du lieumalgré les cartes et les relevés deprécision.Qui sait encore qu’un petit étang

étale ici ses eaux dormantes ?Qui voit encore que la sécheres-se n’est qu’apparente et qu’au-delà de ces apparences la sèveest riche, la terre gonfle laissantéchapper ombelles et épis, lebois se charpente, d’année enannée plus fougueux et plusentreprenant avec les lisières.L’étang oublié, retourné à l’étatsauvage, les chemins rendusinaccessibles en disent bien longsur les lieux. Combien decouples pourtant ont dû seretrouver dans ce coin de para-dis, cachant des amours secrètes,jouissant, intimidés, de quelques

moments de liberté et d’un pre-mier baiser. Combien rêvent-ilsencore de ces heures tranquilles,loin de tout, pour vivre le silen-ce de leurs émotions ?L’étang auréolé brille encore desserments échangés. Il esquisseencore, au plus profond, leurimage reflétée, enlacés et com-plices.Inattendu, insolite, un nénupharsurprend, s’étale, ses couleursexplosent dans le décor sombre.La lumière joue dans l’étang,ricoche sur les ronds de l’eau, semire dans l’immense feuille, s’ar-rête au creux de la berge. Malgré

l’eau croupie, elle miroite, folle,éclate en clartés aveuglantes,feux de la rampe pour le balletd’insectes qui se joue à la surfa-ce.Images volées…Privilège.Souffle coupé, on prend davan-tage conscience du message : ilest Temps de renouer des liens,denses, avec la nature si peu res-pectée.Grand temps.

L’évolution aurait-elle fait tourner latête à l’homme qui ne se soucie plus del’essentiel ?

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 11

E n raison de l’arrêté préfectoral du 15avril 2005 concernant la sécheresse,

l’utilisation du canal du moulin est soumiseà certaines restrictions, en particulier l’arro-sage de jour ainsi que la nécessité de procé-der à une économie d’eau de 20 % sur laprise d’Aygues.En conséquence, le règlement du canal parudans La Gazette 30 est modifié et sera rétabliau plus tard le 30 septembre.

Publication du règlement :

Règlement d’utilisation du canal du moulin en appli-cation de l’arrêté préfectoral N°SI 2005-04-15-0030-pref du 15/04/2005.

Art 1. En raison de la sécheresse les arrosages nesont autorisés que de 20 h à 9 h, c'est-à-dire uni-quement de nuit.

Les horaires sont les suivants :1er Section : de Mirabel au Sacrestan

du dimanche 20 h au lundi 3 h.2e section : du Sacrestan à Garagnon.

du lundi 3 h au lundi 9 h.3e section : de Garagnon à Bertrand

du lundi 20 h au mardi 3 h.4e section : de Bertrand à Arrighi

du mardi 3 h au mardi 9 h.5e section : de Arrighi à Tardieu

du mardi 20 h au mercredi 9 h.6e section : de Tardieu au Rieu

du mercredi 20 h au jeudi 9 h.7e section : du Rieu à la Rouvière

du jeudi 20 h au vendredi 3 h

8e section : de la Rouvière à Favierdu vendredi 3 h au vendredi 9 h.

9e section : de Favier à Cléranddu vendredi 20 h au samedi 3 h

10e section de Clérand à Cellierdu samedi 3 h au samedi 9 h.

11e section : de Cellier à Torteldu samedi 20 h au dimanche 1 h

12e section : les Hauts Vernaisdu dimanche 1 h au dimanche 5 h

13e section : les Bas Vernaisdu dimanche 5 h au dimanche 9 h.

Art 2. La prise d’eau à Aygues sera réduite de 200l/s à 160 l/s soit une économie de 20%. Les usa-gers devront diminuer d’autant leur consommationd’eau.

Art 3. Exceptions : les cultures arrosées par micro-aspersion, les goutte à goutte, les godets et semis peu-vent être arrosés de nuit comme de jour.

Art 4. Durée d’application du règlement : il cesserad’être valable quand les débits représentatifs serontremontés pendant dix jours à la suite à une pluvio-métrie significative. Il sera définitivement suspendu le30 septembre.

Art 5. : Une contravention ou délit de 5e classe : soitune amende de 1 500 € pour non respect des articlesprécités. La police de l’eau pourra effectuer descontrôles.Il convient, à propos de l’article 5 et dessanctions, de savoir qui est la police de l’eau

et qui opère ces contrôles :- agents assermentés de la DDAF1 et duCSP2.- agents assermentés au titre des ICPE3

- les agents des corps de gendarmerie

Les exploitations agricoles, les collectivités,les particuliers, les associations d’irrigationet les installations classées pour la protectionde l’environnement peuvent être controlées.

Concernant l’arrosage de nuit il convient derappeler que la FDSEA 844 a demandéimpérativement aux maires de prendre rapi-dement un arrêté municipal autorisant lapratique de l’arrosage de nuit avec des moto-pompes par dérogation à l’arrêté sur les nui-sances sonores. Cela ne sera peut-être pasune véritable gêne pour certains vacanciersqui se couchent aux aurores !

François Dénéréaz

1 DDAF : Direction départementale del’agriculture et de la forêt.2 CSP : Conseil supérieur de la pêche.3 ICPE : Installations classées pour la pro-tecttion de l’environnement4 FDSEA 84 : Fédération départementaledes syndicats d’exploitants agricoles duVaucluse.

M ardi 10 mai à 15 heures,Jean Dieu, le président

de la cave La Vigneronne, s’estrendu à l’école de Villedieu pourremettre les prix du concours dedessins organisé dans le cadrede la fête de la vigne et du vindu 7 mai.

Ce jour-là, les visiteurs de lacave ont pu admirer les dessinsdes enfants exposés au caveau.

En fin d’après-midi, le jury,composé de membres duconseil d’administration de lacave, a distingué trois dessins :

celui de Thibaut Serret en cycle1, de Tao Etienne en cycle 2 etd’Alexis Bouffies en cycle 3.Ils ont reçu chacun un diplômeet un cactus fleuri (parce que çapousse comme la vigne !). Maiscomme tous les dessins étaientparticulièrement réussis, chaque

participant au concours a reçuun « mini » cactus. Beaucoupd’applaudissements et de bonnehumeur !

Bénédicte Brunel

E t l ’ e a u d u c a n a l ( s u i t e )

V i n o u t é q u i l a ?L A V I G N E , L E V I N E T L ’ O L I V I E R

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U n soir à la sortie du conseilmunicipal, j’ai demandé à

Michel Coulombel une photo deson barbu de fils. Bien obligé delui expliquer pourquoi, je lui parledu trombinoscope suscité par labarbe de Jean-Louis Vollot.Facétieux, en même temps que laphoto de son fils, il me donne lasienne, avec un petit sourire.

Madeleine et Michel Coulombelhabitaient alors à Nancy et pos-sédaient un chalet dans lesVosges. Néanmoins, ils fréquen-taient régulièrement le sud grâceà une amitié ancienne avecFrancine et Régis Sauvage.Michel Coulombel et RégisSauvage ont travaillé ensembledans la même entreprise et dansle même bureau en 1956 sur lechantier du canal de Donzère-Mondragon. Ils se sont vuschaque année pendant lesvacances et faisaient du bateauensemble.

Le désir de sud est d’abord lié aubateau. Dans un premier temps,ils ont cherché une maison plusproche de la mer mais la difficul-

té à trouver quelquechose à des prix raison-nables les a conduits àchercher dans notrerégion.

Lors d’un séjour àVilledieu, FrancineSauvage leur parle d’uncabanon à vendre.Contact pris avec les pro-priétaires, les Dubourg,l’affaire se fait très vite etles Coulombel devien-nent propriétaires du“cabanon de Mondet”(du nom du propriétaire“historique” de la mai-son).

Cette maison était à l’origine pré-vue pour leur retraite. Les diffi-cultés professionnelles rencon-trées à Nancy les conduisent àvenir s’installer plus tôt. MichelCoulombel prend une année sab-batique en 1981 pour aménageret agrandir la maison.

La famille quitte Nancy et la mai-son de Villedieu devient sa rési-dence principale. Michel

Coulombel travaille dans larégion puis à Paris. Madeleinereste à Villedieu et la maison estalors table d’hôte.

Avec la maison, il y a des vigneset les Coulombel deviennentcoopérateurs. Après avoir tentéde s’occuper de leur vigne avecles conseils et l’aide de RaoulTéton et même l’achat d’un trac-teur, ils les ont confiées à Alain

Martin.Depuis 1994, date de sa retraite,Michel Coulombel vit complète-ment à Villedieu.

Finalement, la mer et les bateauxse sont éloignés progressivementet le cabanon-étape est devenu leport d’attache.

Yves Tardieu

La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 12

O N E N R E C A U S EB a r b e s , b o u c s e t a u t r e s a v a n t a g e s p i l e u x

B a r b u m y s t è r e

Le trombinoscope des barbus afait couler quelque salive. Le

caractère d’authentique barbu decertains a été mis en cause :Lionel Lazard ou RolandFontana ne font pas l’una-nimité en tant que “vraibarbu”.

En fait, la notion de barbun’est pas si simple à cerneret le comité éditorial de LaGazette 30 a quelquefoishésité. Il a plutôt agi par éli-mination en n’incluant pasles porteurs de boucs et lesmal-rasés. Néanmoins il n’a pas fixéde limite à la longueur du poil. Sansle dire il a donc défini ainsi le barbu :“Porteur de poil d’une oreille à l’autre enpassant par le menton, assez longtempspour que tout le monde s’en rende compte”.Même muni de ce viatique, leslimites sont difficiles à cerner :Sébastien Abély est assez souventbarbu mais il prétend ne pas porter

la barbe. Simplement il ne se rasepas souvent. Finalement, lui, HaraldKoestler ou d’autres ont tranché

eux mêmesleur situa-t i o n . A udétour d’unec o nve r s a -tion au bis-trot je leur aid e m a n d és’ils étaientbarbus et ilsm’ont dit“non”.

Les oubliés ont été traqués maisfinalement il n’y en a pas tant que ça: André Parmentier, mais il n’étaitpas à Villedieu à ce moment là etdonc pas photographiable. HubertDröge n’a pas souhaité être photo-graphié et Sylvain Grenner n’est pasà Villedieu depuis longtemps. Sabarbe est courte mais il se définit luimême comme barbu !

Le barbu mystère est resté mysté-rieux pour beaucoup. En l’absenced’indice personne n’a vraimenttrouvé. Ce barbu est MichelCoulombel. Cette photo a été priseen 1980 lorsqu’il est arrivé àVilledieu. La Gazette l’a photogra-phié à nouveau au même endroit etc’est l’occasion d’un article pourraconter comment, avec sa femmeMadeleine, ils sont arrivés là. Onpeut jouer aussi au jeu des septerreurs en comparant les deux pho-tos.

Le barbu le plus indiscutable denotre trombinoscope, RenéKermann, m’a gentiment faitremarquer qu’il n’était pas nécomme ça. Nous lui avons doncdemandé de rechercher des preuvesde cet état de fait. Voilà un autrearticle et un autre jeu des septerreurs pour notre prochain numé-ro.

Yves Tardieu

André Parmentier

Sylvain Grenner

En 1980 et en 2005, au même endroit mais la maison s’est agrandie etla barbe a blanchi

Un non barbu

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 13

L a Gazette, après avoir affublé le “Zé” d’un Renault express dans son numéro28, a tenté de corriger sa méconnaissance du parc automobile villadéen en

lui attribuant un “berlingot” dans le numéro 30. Damned ! Une image valantmieux que de longs discours :

Dans le même numéro, le comité éditorial a confondu Bélier et Bellier.

Toujours dans le numéro 30, La Gazette qui ne reculedevant rien, a transformé les hirondelles en yrondelles. Ilfallait le faire ! C’est en tout cas l’occasion de se souvenirdu papier à en-tête et de l’enseigne de cette papeterie vai-sonnaise des années passées.

Yves Tardieu

On ne peut guère

confondre berlingo et

berlingot !

Là on laisse à cha-

cun la

possibilité

d’apprécier...

B é l i e r s e t Y r o n d e l l e s d a n s u n B e r l i n g o t ?

D ans l’article sur les pins du conseil municipalde 1977, j’ai oublié un personnage de la photo,

à mon grand regret. En fait, la légende de la photoprévue initialement a été remplacée par un para-graphe dans l’article et la secrétaire de mairie, quin’était pas élue, a disparu de l’énumération desconseillers.

Marthe Bonnet était malgré tout présente grâce àl’extrait du registre des délibérations municipales quenous avons publié. Ses comptes rendus détaillés sontrédigés avec une écriture très lisible et dans un styletrès clair, sans aucune faute ni rature.

YvesTardieu

B U I S S O N

C e l a n ’ é t a i t p a s a r r i v é d e p u i s 1 9 5 4 !

U n v i d e g r e n i e r p l a c é s o u s l e s i g n e d e l a c h a n c e

E n ce premier dimanche demai, la petite église de

Buisson a connu l’affluence desgrands jours.Les sept enfants qui ont suivichaque mercredi le catéchisme àVilledieu recevaient leur premièrecommunion. Célébrée par le pèreDoumas, cette cérémonie était unévènement dans l’église. En effet,depuis l’année 1954, plus aucunecommunion n’avait été célébrée àBuisson !Les catéchistes, Jeanine Serret etClaudie Degl’Innocenti, avaientpourtant le souvenir de ces célé-brations autrefois dans leur village

et ont été très heureuses de pou-voir à nouveau accueillir cesenfants dans l’église de Buisson.Une bien jolie cérémonie au coursde laquelle Alban Brichet a reçu lesacrement du baptême alors que sagrande sœur, Justine, était parmiles premiers communiants.A la sortie de la messe, JullienBellion, Justine Brichet, JulesChancel, Viva de Moustier,Rebecca Dénéréaz, MallauryDurma et Gaël Maillet, ont posépour la traditionnelle photo sousun soleil éblouissant.

Armelle Dénéréaz

I l s’en est fallu de peu que levide grenier n’ait lieu ce

dimanche de Pentecôte. Pluie laveille, pluie le lendemain. Parbonheur, dimanche, un beausoleil permit aux nombreux ven-deurs de s’installer et aux nom-breux visiteurs de venir chiner àBuisson. Cette manifestationlocale garde un cachet très villa-geois. Chacun en profite pour

vraiment débarrasser qui songrenier, qui son garage. Quantau visiteur, il saute sur l’occasionqui s’offre à lui, comme cesvieilles cornues reléguées aufond d’un hangar qui devien-dront objets de décoration oubacs à fleurs.

C’est ainsi que va la vie desobjets vendus sur les trottoirs

lors de ces brocantes dudimanche, lieux de découvertesmais aussi d’échanges. En cebeau dimanche de printemps,c’est la première fête au villageet l’on se retrouve pour bavarderun peu, pour boire un verre à labuvette aménagée dans uneruelle à l’abri des remparts.

« Tout le monde est satisfait de sajournée » commente Marie-Claude Chèze la présidente,épaulée par tout le bureau, del’association “Buisson, Loisirs etfêtes” qui pense déjà à la pro-chaine manifestation qu’il va fal-loir maintenant préparer.

Armelle Dénéréaz

O N E N R E C A U S E

M a r t h e B o n n e t

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 14

M O T O B A L L

S amedi 21 mai, au stade duPalis, avait lieu le sixième

match de la saison pour le moto-ball vaisonnais. Ce match s’estsoldé par un score de 2 à 2. Sansbeaucoup de buts et quelquefoiscrispant pour le spectateur, il aété néanmoins passionnant. LesVaisonnais ont attaqué avecbeaucoup d’envie. Il se sontheurtés tout le long du match àune défense camarétoise trèsefficace. Les quatre joueursdéfendaient ensemble pourempêcher les Vaisonnais de sor-tir de leur camp et ils ont trèssouvent réussi. Malgré cela, lesVaisonnais ont eu plusieursoccasions très nettes dans lesdeux premiers quart-tempsqu’ils ont dominés. Jérémy Usclat a ouvert lescore à la 35e minute.

Par la suite, l’équipe de Camaret a plutôt prisle dessus en bénéficiant du travail de sonnuméro 4, Davy Sbardelloto, puissant,agressif, malin, qui a considérablement gênéVaison. Heureusement, Olivier Bertrand asouvent su lui résister ou le contrer. C’est luiqui pour Vaison a réussi à égaliser à la 70e

minute. Camaret menait alors 2 à 1 et s’étaitprocuré de nombreuses occasions.

Le match était alors intense, chaque équipepouvant l’emporter. Les heurts étaient fré-quents même s’il est resté finalement trèscorrect.

Vaison a rencontré déjà les grosses équipesdu championnat : défaite 1 à 0 contreValréas, 6 à 1 à Neuville et 3 à 1 à Troyes.Ces résultats sont assez logiques. La seulevraie déception est la défaite à domicilecontre Carpentras, équipe largement à laportée des Vaisonnais. A noter que ce matchnul contre Camaret est honorable car lesCamarétois sont la quatrième équipe quicompte dans ce championnat.

L’équipe de Vaison a connu un renouvelle-ment important à l’inter-saison. FranckMagne a pris sa retraite et AnthonyFraudeau est retourné à Neuville. Il y a euquatre arrivées : Stéphane Cuoq (suspendule jour du match et absent de la photo),Jérôme Guillerey, Gilles Soleihac et l’entraî-neur Philippe Jouve. Ils arrivent de Bollène.L’arrivée d’un nouvel entraîneur a modifiéun peu les choses, les entrainements sontbeaucoup plus tactiques maintenant. Ainsi le

but marqué parOlivier Bertrandest le résultatd’une combinai-son travaillée àl’entrainementet reproduite enmatch. Deuxattaquants sedirigent vers undes poteaux decorner, l’unavec la balle etl’autre chargé de faire écran etde le protéger. Le centre de ladéfense est alors dégarni et sila combinaison fonctionne uncentre en retrait peut êtreeffectué et permettre un tirdangereux.

Le samedi 28 mai, lesVaisonnais sont allés à Robionpour un match en retard avec,à nouveau, un résultat nul 1 à1. Ce résultat est d’autant plusdécevant que les Vaisonnaisont touché sept fois lespoteaux ce jour-là.. Pendant cetemps se déroulait enAllemagne le championnatd’Europe des nations auquelparticipaient le numéro 4 de Camaret ainsique le gardien de Vaison.La France a terminé 3e en battant laBiélorussie. L’Allemagne est championne enayant battu la Russie.

Après ces sept premiers matchs, Vaison est7e avec 10 points, une victoire, deux nuls etquatre défaites. Le prochain match est à

Houlgate le 11 juin. On souhaite un succèspour ce déplacement de près de 1 000 km, leplus long de la saison contre une équipe trèsproche au classement, rivale directe duMBV.

Yves Tardieu

Un des nombreux accrochages, sans méchanceté ni dommage entre joueurs.

Un public particulièrement attentif : on reconnait aupremier plan Christian L’Homme, Alain Peugeot et

Claude L’Homme

L’équipe 2005 du moto ball vaisonnais avec de gauche à droite : 7 : Alain Bertrand, 9 : Jérôme Usclat, Gilles Soleyhac (gardien), 6 : Olivier Bernard, Jérémy Gervais

(gardien), 5 : Olivier Bertrand, 4 : sylvain Do, 3 : Jérôme Guillerey

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La Gazette - N°31 -3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 15

E ncore une historie de Drômois…Celle-là n’est pas une rumeur, elle est

vraie. Du 14 au 28 mai dernier, on a vu cir-culer de nuit dans la commune une camion-nette immatriculée 26. Sur les chemins vici-naux et aux abords du village, elle s’arrêtaitet deux individus en sortaient, équipés d’unesorte d’antenne comme pour la télé, qu’iltendaient alentour. Au son d’un « bip, bip,bip » tout de même assez discret, ils ten-taient de repérer les déplacements d’unepetite bestiole volante répondant au douxnom de minioptère de Schreibers (mini,pour les intimes).

C’est une chauve-souris assez courante danstout le sud de l’Europe. De taille moyenne,front bombé, pelage gris-brun, museau trèscourt, plutôt mignonne (enfin, ça peut sediscuter…). Elle vit en colonies dans desgrottes naturelles situées dans les massifscalcaires de nos régions. Peu de temps aprèsle coucher du soleil, elle sort chasser despapillons et des moustiques, d’un vol rapidequi rappelle celui des hirondelles et des mar-tinets. La campagne en cours, menée par lecentre ornithologique Rhône-Alpes et sonantenne de la Drôme, avait pour but demieux connaître les déplacements nocturnesde l’espèce, liés à sa recherche de nourriture.Les spécialistes ont donc suivi par radio-pis-tage des chauves-souris de Schreibers surlesquelles ils avaient préalablement fixé unmini-émetteur (ce qui en soi est un exploit :

je n’ai pas assisté à celui-là, mais pour avoiraidé un jour un spécialiste à poser un émet-teur sur une autre espèce de chauve-souriscavernicole, je peux vous assurer qu’il fautavoir des réflexes rapides et des nerfs d’acierpour capturer un animal alors que toute lacolonie crie et fonce dans toutes les direc-tions alentour).

Les biologistes du centre ornithologique quiont sillonné la commune s’intéressaient par-ticulièrement aux déplacements nocturnesde chauves-souris repérées dans descavernes naturelles près de Suze-la-Rousse.

Ils ont donc prospecté dans un rayon d’en-viron 30 kilomètres alentour, ce qui corres-pond à la zone normale de recherche denourriture de cette espèce. Une zone tout demême assez étendue pour une petite bête

qui ne fait que 15 à 18 grammes. Il n’est sansdoute pas impossible qu’il y ait d’autrescolonies de Minoptères de Shreibers plusproches de nous dans la région, car en faitcette espèce est assez répandue. Au village,on sait qu’on voit souvent des chauve-souris,notamment les nuits de printemps et d’été.Ce ne sont probablement pas toutes desmini, il y a sans doute d’autres espèces com-munes comme le grand murin dans noscieux. Mais leur attitude en vol est caracté-ristique : les chauve-souris se suivent engroupe et passent en vols rapides dans lesrues et les jardins, en chasse d’insectes àquelques mètres au dessus du sol. Ellescontournent toujours les sources lumineusesen accélérant ; c’est un réflexe chez elles.Lorsqu’elles découvrent tout à coup unesource de lumière vive, elles fuient car ellesrecherchent la noirceur, donc elles accélè-rent. Pour savoir où est l’obstacle (un mur,aussi bien qu’un lampadaire) elles disposentd’un merveilleux moyen d’écholocationnaturel : elles émettent des ultra-sons et ana-lysent l’écho pour savoir où elles se situentdans l’espace. C’est un principe que le sonardes marins n’a fait qu’imiter.

Pourquoi devrait-on se préoccuper deschauve-souris, au risque de troubler le som-meil des Villadéens, quelques nuits tous lescinq ou six ans ? Ceux et celles qui vivent àla campagne savent à quel point l’équilibreentre les animaux est important, à quel

point, par exemple, il nous fautdes oiseaux et des chauve sourispour contrôler les populationsd’insectes volants. Ils savent àquel point la santé générale denotre environnement naturel –ce qu’il en reste, qui est unerichesse – en dépend totalement.Mais, pour répondre à la ques-tion, on peut simplement penserà la beauté du vivant et j’ai legoût de citer un grand et sagehomme, Charles Darwin, qui ter-minait ainsi son fameux livreL’Origine des espèces, en 1859 :« Tandis que la planète poursuivait sesrévolutions selon la loi immuable de lagravitation, une infinité de formes mer-veilleuses et étonnantes, nées d’un com-mencement très simple, n’ont cessé de sedéve-lopper et se développent encore ».

Jean-Pierre Rogel

Dessin de Jeane Montano-Meunier, extrait de Inventaire de la faune deFrance, Nathan-MNHN, Paris, 1992.

C O N N A I S S O N S - N O U S B I E N N O T R E V I L L A G E ?M i n i l a p e t i t e c h a u v e s o u r i s

P h o t o m y s t è r e

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La Gazette - N°31 - 3 juin 2005 - Périodique à parution et pagination irrégulières - page 16

Les beignets d'anchois de tatan Clairette

Elle a 19 nièces et neveux. L'avez-vous reconnue ?

Pour 6 à 8 personnes, il faut :1 bol de farine,3 œufs,1 pincée de sel,1/2 sachet de levure alsacienne,3/4 d'un bol de lait tiède,des anchois au sel,huile de friture.

Faire dessaler les anchois. Casser les œufs pour séparerles blancs des jaunes. Battre les blancs en neige ferme.Dans un saladier mélanger la farine, la levure, le sel, lelait tiède, les jaunes puis ajouter les blancs en neigesans les casser afin d'obtenir une pâte souple et homo-gène. Couper les anchois dessalés en morceaux, lesincorporer à la pâte. Prélever une cuillère de cette pré-paration et la plonger dans le bain d'huile bouillante ;laisser dorer, retirer, déposer sur du papier absorbant.A servir avec une salade verte de pays. Bon appétit àtous.

Brigitte Rochas.

P A T C H W O R K

J ’ a i p r é p a r é J ’ a i l u

L i s e o u l i a n o

V ene de legi l'article dòu numero 30 de"La Gazette" sus lis eouliano, e meme

s'acò plai pas en aquèli que li volon pas, iéu,ai ren contro.

Me dirès : "Vires l'esquino i coulino deVinsobres e, meme se quihon d'eouliano suslou Sant Amand, li veiras pas. " Acó's verai.

Dison que gastaran lou vin. Vèse pas coume.Me semblo que disien parié, i'a ben quàuquisan, di ligno d'auto tensioun, mai se n'enparlo plus.

Quant a l'image, crese pas que ço que i'aurasus li coulino empacho lou vin de se vendre :i'a tant d'àutri resoun que sabès tòuti : lacouncurrenço, li poun dòu permes...

Siéu pas proun saberudo pèr vous parla disavantage e di desaveni (inconvénients) didiferento façoun de proudure l'eleitricita.Acò lou laisse is especialiste.Revenen au païsage. Quand vesès de tablèudi siecle passa (parle pas di carto poustalo,lou prougres avié deja passa pèr aqui quandlis enventeron), que i'a ? d'aubre, d'oustaud'uno autour resounable, de pichoto routo,de ribièro... Se regardas lou meme endré,aro, plus gaire d'aubre (es èli qu'agarisson lisauto), de grato-cèu, d'autorouto, de rou-

toundo (rond-point), de poutèu e de pilouneeleitri, de pont quiha a 300 m. d'aut, de bar-rage, de levado de TGV… Tòuti li fes qu'unproujet es esta presenta, li gènt an roungui-gna, manifesta, e pièi lou proujet s' es réalisae, au bout e quauque tèms, res ié fai plusatencioun.

I'a un pau mai de cent an, la Tourre Eiffelfasié cridan: èro ourrible. Aro, tòuti lisestrangié e meme li Francès, quand venon àParis, la van foutougrafia o n'acheton unepichoto en souveni. Es toujour laido, maiplus res se n'apercèu.

Avans la guerro de 39-45, i'avié deja l'eleitri-cita, mai èro pas forto (tre qu'un tron peta-vo dou coustat de Mountelimar, lou courèntèro coupa) alor, pèr tira l'aigo di pous un paufouns, li granjo avien d'eouliano que sa rodoviravo en crasinant de que i'avié un pau demistrau. Aro, res se n'en sert plus, mai n'enresto quàuquis uno, tòuti rouvihado. Quantjouguès que la mita di gènt sabon, plusounte se trovon ? Es verai qu'èron mensauto qu'aquèli d'aro, mai èron tamben mensfino.

Pèr fini, voudrièu vous faire remarca que i' aquaucaren que tout lou mounde vei, que resa demanda que siegue supremi e, subretout,que res voudrié se n' en passa e, pamens, es

pas tant poulit qu'acò : lou nas au mitant dela figuro. N'i a de pounchu, de croucu, delong, de court, d' escagassa, de rouge ememe de vioulet, fan de brut pèr se mouca,esternudi, soun de distributour de microbe,dison que n’i a que furnon ounte faudriépas…

Alor, à quand uno manifestacioun emé depancarto : "Noun i nas !"

V oici deux mois que Jean Paul II nous a quitté. Quereste-t-il après l’orage médiatique qui s’est abattu

durant les derniers moments de son existence ?Le bandeau de son livre Mémoire et identité peut fournirune réponse : le testament politique et spirituel de JeanPaul II.Spirituel ; car tous les grands sujets y sont traités : reli-gion, philosophie, histoire, théologie se déploient deconcert pour amener la question fondamentale du bienet du mal.Politique parce que les hommes ont cherché de toustemps depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours à donnerune réponse à cette interrogation en créant différents systèmes de gouverne-ment. Inévitablement les deux totalitarismes qui frappèrent le vingtième sièclesont commentés à plusieurs reprises.C’est ainsi que curieusement la lecture de l’ouvrage nous fait oublier celui quifut le pape pour découvrir l’homme Carol Wojtyla et qui consciemment nousinvite à suivre son regard et ses interrogations sur le monde. En particulier surl’Europe qui se construit depuis deux millénaires. Karol Wojtyla est clair à cesujet, pas d’identité sans mémoire, en effet l’histoire a-t-elle une limite ? et sur-tout de quelle nature est son dépassement ? Ce livre écrit simplement, permetde mieux comprendre les enjeux politiques qui s’expriment aujourd’hui dans laconstruction européenne et il a surtout le mérite de promouvoir une unitéaccessible à tous.

François Dénéréaz

I n c r o y a b l e m a i s v r a i

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La Gazette - N°31 - quintidi 15 prairial an CCXIII - Périodique à parution et pagination irrégulières - supplément à scotcher

A S C O T C H E R S U R L E F R I G O

L a G a z e t t eB u l l e t i n d ’ a d h é s i o n

2 0 0 5

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse électronique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cotisation annuelle : 15 € Chèque c Espèces c

Mercredi 15 juin

Fête de fin d’année de l’école intercommu-

nale de musique au théâtre du Nymphée à

21 h.

Jeudi 16 juin

Buisson accueillera le tour féminin Drôme

Vaucluse. Le matin, les participantes démar-

reront de la place du village pour une épreu-

ve contre la montre en direction de Villedieu

avec une arrivée à Vaison.

Samedi 18 juin

+ Cérémonie commémorant l’appel du

général De Gaulle. Rendez-vous devant la

mairie à 18 h.

+ Nocturne au skate park avec un dîner chili

con carne, pizzaïolo et buvette.

+ Ce même jour, Buisson fêtera la musique

avec dîner de rue.

Dimanche 19 juin

Le Tennis club de Villedieu organise un tour-

noi à partir de 10 h avec pique-nique fami-

lial auquel vous êtes invités à participer et

partager les paniers repas que chacun

apportera. Une buvette est prévue à cette

occasion.

Lundi 20 juin

Le groupe belge de Liège avec Jean-Luc

Anslot sera cette année encore à la

Magnanarié pour son repas avec le Club des

aînés. Participation 20 €.

Inscriptions chez Thérèse Robert.

Mardi 21 juin

Fête de la musique sur la place de Villedieu

avec l’orchestre Les petits cochons, soirée

organisée par le Comité des fêtes avec la

participation du bar et de la crêperie.

Samedi 25 juin

Fête de l’école de Villedieu (voir encadré).

Mercredi 29 juin

L’école intercommunale de musique donne-

ra un concert sur la place à 18 h 30. Concert

suivi d’un repas.

Samedi 9 juillet

Fête de la Paroisse. Elle débutera par une

messe à 18 h suivie d’un apéritif dans le jar-

din de l’église. Au repas paëlla et présenta-

tion d’une pièce de théâtre « Cocu, battu et

content ». Sans oublier, la tombola tradi-

tionnelle.

Jeudi 14 juillet

Vide grenier sur la place. Les inscriptions se

font par téléphone auprès de Cyril Marcellin

au 06 12 71 65 56 ou de Rémy Berthet au

06 75 24 95 90.

Le soir bal et grillades.

Samedi 16 juillet

Rock et pistou sur la place.

20, 21 et 22 Juillet

Festival de la chanson organisé par La

Gazette dans le jardin de l’église. Au pro-

gramme :

mercredi 20 - le groupe Let Hit Be

jeudi 21 - Denis Caron et son groupe

vendredi 22 - Jean-Marc Dermesropian

Nous vous en reparlerons.

Samedi 23 juillet

La Confrérie tiendra son chapître d’été qui

débutera par une messe à 17 h. Elle sera sui-

vie par la cérémonie d’intronisation de nou-

velles personnalités. Vers 19 h 30 sur la

place, apéritif « nouvelle orléans » avec le

groupe Boo Boo Jazz qui animera également

le dîner « thoyonnade » à la cave à 21 h.

Fête de l’école

Le samedi 25 juin les enfants vous recevront pour leur fête de fin d’an-

née.

La journée débutera par l’ouverture de la buvette où l’apéritif pourra

s’accompagner de crêpes confectionnées sous les directives de

Stéphane Lebras.

Entre 16 et 18 h des jeux seront organisés : concours de dessins,

d’échecs, de boules, ...

Un musicien animera cette première partie de la fête au son de son

accordéon.

Puis à 18 h 30 les enfants présenteront leur spectacle.

Entre 19 et 20 h apéritif et repas pour les enfants.

A partir de 20 h 30, repas et chacun pourra danser sur la musique

orchestrée par Olivier Sac.

Naturellement une tombola est prévue.

Les dessins réalisés pour le livre « La Thaïlande de Tao » seront expo-

sés et le livre sera à la vente dans la cour de l’école et devant le bar.

Badaboum

L’école du cirque présentera deux spectacles gratuits les 18 et 19 juin

au théâtre du Nymphée. De nombreux numéros de qualité ont été sélec-

tionnés. Certains ont été présentés lors des rencontres régionales des

écoles de cirque le 15 mai dernier près de Cannes et le seront aux ren-

contres nationales les 25 et 26 juin à Strasbourg.

P e r m a n e n c e d ' H e n r i F a v i e r , p r e m i e r a d j o i n tL e j e u d i d e 1 7 à 1 8 h e u r e s e n r e m p l a c e m e n t d u s a m e d i d e 1 1 à 1 2 h e u r e s .