la correlation entre le pnb/habitant et les variables

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UNIVERSITE D’ANTANANRIVO Domaine : SCIENCES DE LA SOCIETE Mention : ECONOMIE Grade : LICENCE Parcours : Economie MathĂ©matiques Nom et prĂ©nom de l’étudiant : M. RAZAFIHARISON Moravelo Brigitte N° : 255 ENCADREUR : Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina AnnĂ©e Universitaire 2016-2017 Date de soutenance : 06 Mars 2018 LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES MONETAIRES

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Page 1: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

UNIVERSITE D’ANTANANRIVO

Domaine : SCIENCES DE LA SOCIETE

Mention : ECONOMIE

Grade : LICENCE

Parcours : Economie Mathématiques

Nom et prĂ©nom de l’étudiant :

M. RAZAFIHARISON Moravelo Brigitte N° : 255

ENCADREUR : Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina

Année Universitaire 2016-2017

Date de soutenance : 06 Mars 2018

LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT

ET LES VARIABLES MONETAIRES

Page 2: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, je tiens à remercier le SEIGNEUR TOUT PUISSANT de m’avoir

donnĂ© la santĂ©, le courage et la force pour avoir terminĂ© mon mĂ©moire. La prĂ©sente Ă©tude n’a

pas pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sans l’aide de Dieu.

Mes gratitudes pour:

Monsieur RAKOTO DAVIDOlivaniaina (Doyen de la faculté DEGS), mon encadreur,

il m’a donnĂ© des conseils, des instructions tout au long d’élaboration de ce mĂ©moire.

Monsieur RAMAROMANANA ANDRIAMAHEFAZAFY Fanomezantsoa

(Responsable de la Mention Economie)

Madame HOLIMALALA (responsable d’annĂ©e L3)

Qui ont usĂ©s de leurs temps malgrĂ© leurs occupations, pour l’amĂ©lioration de ce prĂ©sent

mémoire.

Sans oublier mes proches, familles et amis, d’ĂȘtre toujours lĂ  et d’avoir contribuĂ©

moralement et financiÚrement pour la réalisation cette recherche.

2

Page 3: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

3

LISTE DES TABLEAUX Tableau 1: TYPOLOGIE DE LA MONETARISATION INTERNE ................................................................ 13

Tableau 2 : CONVERSION DE DOLLARS EN ARIARY ............................................................................. 15

Tableau 3 : CONVERSION en Logarithme Népérien et les calculs ....................................................... 15

LISTE DES GRAPHIQUES Figure 1 : Nuage des points ................................................................................................................. 17

Page 4: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

4

TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. 2

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................................ 3

LISTE DES GRAPHIQUES .................................................................................................................... 3

TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................. 4

INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 5

1. LE PNB COMME INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT ....................................................................... 6

1.1. DĂ©finition du PNB ................................................................................................................... 6

1.1.1. DĂ©termination du PNB ................................................................................................... 6

1.1.2. PNB, un indicateur de développement .......................................................................... 6

1.2. L’importance du PNB en matiĂšre de dĂ©veloppement ............................................................ 7

1.2.1. Importance sur la situation Ă©conomique ....................................................................... 7

1.2.2. Importance sur la population ........................................................................................ 7

2. LES DIFFERENTES VARIABLES MONETAIRE ..................................................................................... 8

2.1. La masse monétaire ............................................................................................................... 8

2.1.1. La création monétaire ................................................................................................... 8

2.1.2. Les agrégats monétaires ................................................................................................ 9

2.2. L’épargne privĂ©e et le crĂ©dit au secteur privĂ© ........................................................................ 9

2.2.1. L’épargne privĂ©e .......................................................................................................... 10

2.2.2. Le crédit au secteur privé............................................................................................. 11

3. LA CORRELATION ENTRE LA MONETARISATION ET LE DEVELOPPEMENT .................................... 13

3.1. La monétarisation ................................................................................................................. 13

3.1.1. La notion da la monétarisation .................................................................................... 13

3.1.2. Les effets de la monétarisation .................................................................................... 14

3.2. Analyse empirique ................................................................................................................ 14

3.2.1. Présentation et application du modÚle ........................................................................ 14

3.2.2. Interprétation et apports personnels .......................................................................... 18

CONCLUSION ........................................................................................................................................ 20

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 21

Page 5: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

5

INTRODUCTION

Le produit national brut ou le PNB représente le total de la valeur des biens et

services produits par tous les citoyens d’un pays pendant une annĂ©e donnĂ©e, y compris ceux

qui vivent en dehors du territoire national. Cet indicateur est indispensable pour mesurer la

croissance économique. Dans les pays en développement comme Madagascar, le niveau de

la production et de revenu sont trÚs faible. Pourtant, la problématique du financement de la

croissance par la mobilisation de l’épargne privĂ©e pour faire un crĂ©dit utilisĂ© pour financer

l’investissement demeure une prĂ©occupation majeure pour les dĂ©cideurs de politiques

Ă©conomiques. C’est la raison pour laquelle le thĂšme choisi pour cette analyse concerne la

corrélation entre le PNB et les variables monétaires.

Il convient de rĂ©pondre aux questions suivantes : Qu’est –ce qu’on entend par le

PNB ? Quelles sont les variables monétaires influençant le PNB ? Existe-t-il un lien spécifique

entre la monétarisation et le développement ?

C’est ainsi que le problĂšme central se pose : Quelle corrĂ©lation existe-il entre le PNB

et les variables monétaires en Madagascar?

L’objectif gĂ©nĂ©ral de cette Ă©tude est d’identifier la corrĂ©lation entre le PNB et les

variables monétaires.

Ce qui nous amÚne à dire que le PNB est un indicateur de développement.

Intervenant dans le marché monétaire, la masse monétaire est une variable importante. A

court terme, l’épargne et le crĂ©dit font partie des variables monĂ©taires. La monĂ©tarisation,

Ă©tant un rĂŽle que la monnaie remplit dans la croissance Ă©conomique, permet de mieux juger

l’importance des efforts actuels analysant l’intĂ©gration de la monnaie dans la croissance.

Le rĂ©sultat attendu de cette Ă©tude est de dĂ©gager l’interdĂ©pendance du PNB et de la

masse monétaire pour identifier le niveau de développement économique à Madagascar.

Pour ça, nous ferons recours des techniques économétriques fondées sur une observation

empirique dont le modĂšle est linĂ©aire simple, l’analyse des donnĂ©es, et la prĂ©sentation de

résultats obtenus.

Cette étude est repartie en trois parties. La premiÚre présente le PNB comme un

indicateur de développement. La deuxiÚme expose les différentes variables monétaires ; et

la troisiÚme montre la corrélation entre la monétarisation et le développement.

Page 6: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

6

1. LE PNB COMME INDICATEUR DE DEVELOPPEMENT

1.1. DĂ©finition du PNB

Dans le dĂ©veloppement Ă©conomique d’un pays, il est indispensable d’étudier le

revenu national. Pour le mesurer, le produit national brut ou PNB et le produit intérieur brut

ou PIB sont les critĂšres fondamentaux. Les deux termes sont un peu semblables. MĂȘme

parfois, certaines personnes les confondent. Le PNB et Le PIB sont différents par rapport à

leurs définitions.

1.1.1. DĂ©termination du PNB

Pour le PNB, il est le total de la valeur des biens finis et des services produits par un

pays, pendant une année donnée, en excluant les biens intermédiaires. Le PNB compte la

production des citoyens du pays, y compris la valeur des biens et services produits par ceux

d’entre eux qui vivent en dehors du territoire national. Il constitue l’un des termes les plus

courants utilisés dans la comptabilité du revenu national. Certaines institutions

multilatérales, comme la Banque Mondiale, mentionnent fréquemment cette notion de

revenu national brut. La division du PNB par la population totale donne une mesure du

revenu individuel, ou montre l’évolution du niveau de vie au fil du temps. Pour le calcul de

PNB, on compte le PIB plus les revenus en provenance des opĂ©rateurs Ă  l’étranger moins les

revenus issus des opérateurs étrangers1.

Mais pour la comparaison du PNB entre pays, les revenus nationaux exprimés en

diffĂ©rentes monnaies posent un grand problĂšme, d’oĂč l’intervention du terme PPA ou paritĂ©

du pouvoir d’achat de la monnaie nationale dans le taux de change. Cette PPA, en fait, une

mĂ©thode qui permet de mesurer la monnaie nationale en fonction de son pouvoir d’achat

interne. C’est la mesure que la plupart des Ă©conomistesprĂ©fĂšrent lorsque l’on considĂšre le

bien-ĂȘtre par habitant et lorsqu’on compare les conditions de vie ou l’utilisation des

ressources entre les pays.

1.1.2. PNB, un indicateur de développement

La croissance économique peut jouer un rÎle central dans la concrétisation du

dĂ©veloppement Ă©conomique. Or, le PNB est l’un des mesures de la croissance Ă©conomique.

Donc, le PNB est comme un indicateur de développement. Et il a son importance.

1 DWIGHT H.,2008, p53

Page 7: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

7

1.2. L’importance du PNB en matiĂšre de dĂ©veloppement

1.2.1. Importance sur la situation Ă©conomique

L’importance fondamentale du PNB est qu’il reflĂšte la situation Ă©conomique du pays.

En effet, il permet aussi d’analyser l’impact des variables telles que la politique monĂ©taire et

budgétaire, les chocs économiques. Ces informations permettent de mieux informer les

institutions ou mĂȘmes les agents Ă©conomiques de la situation de l’économie du pays.

1.2.2. Importance sur la population

La croissance du PNB/Hab est considérée comme une amélioration de vie générale

de la population. Donc, il est le reflet du niveau de vie et du bien-ĂȘtre.

Le PNB est l’ensemble des productions produites par les citoyens du pays. Il est un

indicateur de dĂ©veloppement et reflĂšte la situation Ă©conomique du pays. Mais il n’est pas le

seul, il y a d’autres variables intervenant dans l’économie.

Page 8: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

8

2. LES DIFFERENTES VARIABLES MONETAIRE

Une variable fait partie des variables monĂ©taires lorsqu’elle joue un rĂŽle dans le

marchĂ© monĂ©taire. Dans ces variables monĂ©taires, il y a la masse monĂ©taire, l’épargne

privée et le crédit au secteur privé.

2.1. La masse monétaire

Lorsqu’on parle de la masse monĂ©taire, on parle toujours de sa crĂ©ation, ses agrĂ©gats

et ses contreparties.

2.1.1. La création monétaire

DĂ©finition

La création monétaire consiste en la transformation des créances sur les agents non

bancaires en moyens de paiement immédiatement utilisables pour effectuer des rÚglements

ou pour disposer un nouveau pouvoird’achat2. Elle est diffĂ©rente de la conversion de la

monnaie et le transfert de la monnaie.

Les agents créateurs de la monnaie

L’agent crĂ©ateur de la monnaie n’est pas unique, c’est-Ă -dire non seulement la

Banque Centrale qui crĂ©e la monnaie en achetant de l’or et des devises Ă©trangĂšres, en

refinançant les banques périphériques, ou encore en accordant des nouveaux concours à

l’Etat ; mais, il y a d’autres agents crĂ©ateurs de la monnaie :

-le Trésor Public : il crée de la monnaie en transformant une créance en instruments

utilisables sur le marché des biens et services

-les Ă©tablissements pĂ©riphĂ©riques en achetant des titres Ă©mis par l’Etat

-les banques commerciales par la monnaie scripturale. Elles créent de la monnaie

lorsqu’elles octroient des crĂ©dits aux agents non financiers comme le mĂ©nage et

l’entreprise3 ; lorsqu’elles accordent un crĂ©dit au TrĂ©sor Public ; et lorsqu’elles achĂštent des

devises Ă  un agent4.

Influence de la création monétaire sur le PNB

Théoriquement, la création monétaire exerce une augmentation des achats. La

demande globale augmente donc. Ce qui incite les entreprises Ă  produire plus. Alors, le PNB

augmente aussi.

2 RUIMY M., 2004, p31 3SMIDA M., 2007, p89-90 4RUIMY M., 2004, p32

Page 9: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

9

2.1.2. Les agrégats monétaires

Les catégories de la masse monétaire

Les agrégats monétaires sont les indicateurs statistiques regroupant tous les actifs

permettant des achats de biens et services ou le rùglement d’une dette sur un territoire

donné ou facilement convertibles en moyens de paiement avec un faible risque en capital.

Les agrĂ©gats monĂ©taires n’intĂšgrent pas les actifs monĂ©taires dĂ©tenus par les agents

non monétaires. Les différents actifs sont classés selon leur degré décroissant, c'est-à-dire

les actifs les plus liquides sont classés dans M1, puis ceux moins liquides dans M2 et ainsi de

suite5.

Les différents agrégats monétaires sont :

-M1, tout d’abord, il regroupe tous les billets, les piĂšces et les dĂ©pĂŽts Ă  vue munis de

chéquiers

-M2, c’est le M1 plus les dĂ©pĂŽts quasi-monĂ©taires

-M3, c’est le M2 et les dĂ©pĂŽts contractuels et les emprunts obligatoires Ă©mis par les banques

-M4, les moins liquides, comprend le M3, les emprunts de l’Etat auprùs du public (emprunts

nationaux+les bons du trĂ©sor+les bons d’équipement) et les titres de crĂ©ance

interentreprises qui sont émis sur le marché monétaire6.

Ses contreparties

Elles représentent les causes de la création de la monnaie par le systÚme créateur de

cette monnaie. Il s’agit des crĂ©ances qui sont achetĂ©es par le systĂšme et qui occasionnent la

crĂ©ation monĂ©taire7, notamment les crĂ©ances sur l’Etat, crĂ©ances sur les organismes publics,

sur le secteur privé, et sur les autres institutions financiÚres.

En plus de la masse monĂ©taire, l’épargne et le crĂ©dit au secteur privĂ© aussi peuvent ĂȘtre

des variables monĂ©taires lorsqu’ils sont Ă  court terme, c'est-Ă -dire son Ă©chĂ©ance est Ă  3mois

jusqu’à 2ans.

2.2. L’épargne privĂ©e et le crĂ©dit au secteur privĂ©

Evolution de l’épargne et le crĂ©dit

L’épargne et le crĂ©dit ont toujours existĂ©.

5 RUIMY M., 2004, p37 6SMIDA M.,2007, p27 7Ebenda,p96

Page 10: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

10

Dans le troc libre, l’épargne est rĂ©elle et s’effectue sous forme de stockage de biens,

et est limitĂ©e par les capacitĂ©s d’entrepĂŽt et les possibilitĂ©s de conservation. Pour le crĂ©dit, il

est aussi rĂ©el et sous forme de prĂȘt d’objet.

Le troc Ă©talonnĂ©, par une marchandise qui s’impose par arbitrage comme numĂ©raire,

souvent l’or, facilite l’épargne par la facilitĂ© de la conservation de la monnaie et dĂ©veloppe le

crĂ©dit qui s’ajoute aux autres formes celle de prĂȘt numĂ©raire.

Et enfin, la monĂ©tarisation. Il n’y a vraiment monĂ©tarisation qu’avec la pratique d’une

monnaie fiduciaire et scripturale. L’épargne et le crĂ©dit bĂ©nĂ©ficient aussi les formes qui les

rendent conformes aux besoins de chaque agent8.

2.2.1. L’épargne privĂ©e

Dans la circulation de la monnaie, il y a trois catĂ©gories fondamentales d’agents : les

banques qui crĂ©ent la monnaie, les entreprises qui l’empruntent, et les mĂ©nages qui la

dĂ©pensent ou l’épargnent.

DĂ©finition de l’épargne privĂ©e

L’épargne privĂ©e est une opĂ©ration qui permet de mettre une partie du revenu

courant de cĂŽtĂ© n’étant pas consacrĂ©e Ă  une consommation immĂ©diate. Elle apparait comme

le retranchement Ă  une consommation possible. Donc, l’épargne privĂ©e correspond aux

dépÎts des ménages ou des particuliers dans les banques.

Formes de l’épargne

Elle constitue deux formes :

-l’épargne financiĂšre : avec les moyens de paiement

-l’épargne non financiĂšre : avec l’investissement immobilier

Pourquoi les ménages épargnent-ils ?

Ils Ă©pargnent pour quelques raisons : pour une certaine inertie de la consommation

quand le revenu augmente, pour le dĂ©sir d’amĂ©nager ses dĂ©penses dans le temps en

fonction des variations prévues ou imprévues du complexe revenu-besoin, et pour le désir

d’enrichissement9.

Influence d’épargne sur le mĂ©nage

Le taux d’épargne des mĂ©nages reprĂ©sente la division de l’épargne par le revenu

disponible. Il dĂ©termine le comportement d’un mĂ©nage : s’il est nĂ©gatif, un mĂ©nage dĂ©pense

plus qu’il reçoit sous forme de revenu rĂ©gulier.

8 SAINT- MARC M., 1972, p19 9 PRADEL P., 1965, p59-62

Page 11: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

11

ThĂ©orie de l’épargne

La thĂ©orie de l’épargne change selon les courants de pensĂ©es : Irving Fisher a comme

thĂ©orie l’impatience de l’épargne. En effet, la cause de l’absence de l’épargne est attribuĂ©e Ă 

la personnalitĂ© de l’individu, et pas Ă  l’insuffisance du revenu ou Ă  des dĂ©penses inĂ©vitables

et élevées.

Par contre, Keynes, dans « ThĂ©orie gĂ©nĂ©rale de l’emploi, de l’intĂ©rĂȘt et de la

monnaie » 1936, introduit une loi psychologique : une personne est apte à épargner la

différence entre son revenu actuel et la charge de son niveau de vie habituel. Donc, pour lui,

l’épargne est un rĂ©sidu du revenu aprĂšs la fixation de la consommation. Et comme en rĂ©alitĂ©,

la consommation et l’épargne sont complĂ©mentaires par rapport au revenu, la fonction de

consommation peut ĂȘtre aisĂ©ment transposĂ©e en fonction d’épargne10.

En somme, les plupart des mĂ©nages Ă©pargnent. Il n’y a pas de crĂ©dit s’il n’y a pas

d’épargne car c’est l’épargne qui est Ă  l’origine du crĂ©dit.

2.2.2. Le crédit au secteur privé

Définition du crédit

Le crédit au secteur privé est une opération qui consiste pour un préteur (ménage, un

particulier) à mettre à disposition d’un emprunteur (une entreprise), une somme d’argent

moyennant un engagement de remboursement Ă  une date dĂ©terminĂ©e Ă  l’avance. Il vient de

l’épargne. Les titres privĂ©s de crĂ©dit Ă  court terme sont les effets de commerce notamment

la lettre d’échange, le billet Ă  ordre11.

Classifications du crédit

Le crédit est classifié selon deux critÚres :

-la garantie : il peut ĂȘtre un crĂ©dit personnel ou un crĂ©dit rĂ©el

-la durĂ©e : il peut ĂȘtre court, moyen et long terme

-l’emprunteur : public ou privĂ©12

Processus d’octroi du crĂ©dit

Il existe six Ă©tapes pour octroyer du crĂ©dit : d’abord, la demande de crĂ©dit ; ensuite,

la prĂ©paration du crĂ©dit ; puis l’analyse ; l’autorisation, le traitement, enfin la surveillance et

le remboursement. Les deux premiĂšres concernent le responsable clientĂšle et les autres

concernent le spécialiste en crédits.

Le prix du crĂ©dit : l’intĂ©rĂȘt

Pour Aristote, l’intĂ©rĂȘt ne peut pas exister car il a dit : « L’argent n’est pas en soi

productif : si on le thĂ©saurise, il est Ă©vident qu’il reste en Ă©tat, sans accroitre ». Mais

10 PRADEL P., 1965, p63 11 PETIT-DUTAILLIS G., 1964, p19 12Ebenda , p76, p91, p92

Page 12: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

12

contrairement, pour certains Ă©conomistes, il dĂ©termine l’importance de la rĂ©munĂ©ration

rĂ©clamĂ©e par le banquier en contrepartie de l’octroi d’un crĂ©dit. Donc, le taux de crĂ©dit Ă 

court terme est en fonction des trois éléments : les frais généraux entrainés par la gestion du

crĂ©dit, la rĂ©munĂ©ration des capitaux qu’il a empruntĂ©s, et une marge destinĂ©e Ă  couvrir les

risques13.

Influence de crédit sur le PNB

L’augmentation d’épargne privĂ©e amĂšne Ă  l’augmentation de crĂ©dit car l’emprunt de

l’entreprise augmente aussi. Ce qui entraine l’augmentation de sa production aussi. Donc le

PNB du pays augmente car l’entreprise est un centre de dĂ©cision Ă©conomique, d’oĂč sa

production est importante dans la croissance Ă©conomique.

La masse monétaire est la variable principale intervenant dans le marché

monétaire.Ses agents créateurs sont beaucoup et ses agrégats sont classés du M1 à M4.

Autres variables monĂ©taires : l’épargne et le crĂ©dit. Les deux sont liĂ©s par des banques. En

fait, l’épargne et le crĂ©dit ont toujours existĂ© mais c’est leur forme qui change. L’introduction

de la notion de la monétarisation donne une norme entre le développement et la monnaie.

13 PETIT-DUTAILLIS G., 1964, p64-65

Page 13: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

13

3. LA CORRELATION ENTRE LA MONETARISATION ET LE

DEVELOPPEMENT

La monétarisation est une théorie à la fois monétaire et une théorie du développement.

Elle analyse d’une part les structures monĂ©taires et d’autre part leur Ă©volution.

3.1. La monétarisation

L’étude de la monĂ©tarisation a pour principal intĂ©rĂȘt d’ĂȘtre un moyen e renouveler les

approches théoriques du rÎle de la monnaie dans la croissance.

3.1.1. La notion da la monétarisation

DĂ©finition

La monĂ©tarisation est dĂ©finie comme l’évolution des indices reprĂ©sentant les

fonctions de la monnaie, Ă©volution telle qu’elle permet aux agents l’utilisation fonctionnelle

optimum de leurs ressources monétaires. Elle se différencie de la monétisation qui désigne

l’usage d’une marchandise comme numĂ©raire, et de l’expansion monĂ©taire qui reprĂ©sente

un accroissement de la masse monétaire14.

Types de la monétarisation

Il y a deux types de monétarisation :

-la monétarisation interne qui concerne une économie fermée

-et la monĂ©tarisation externe qui concerne une Ă©conomie ouverte Ă  l’extĂ©rieur15

L’évolution dans cette monĂ©tarisation se fait par Ă©tapes qui sont caractĂ©risĂ©es autour

des trois systÚmes monétaires principaux : le troc libre, le troc étalonné, et la

monétarisation. Le tableau suivant montre ces différentes étapes.

Tableau 1: TYPOLOGIE DE LA MONETARISATION INTERNE

Niveau de monétarisation

Fonction d’étalon de valeur

Fonction de transaction et

moyen de paiement

Fonction d’épargne (accumulation de

valeur)

Fonction de crédit

Troc libre

Pas d’étalon et termes de l’échange

Situé sur le marché du village

Epargne réelle 3 contraintes : -stockage -conversation -transport

Crédit réel non négociable

Troc étalonné

Etalon-marchandise et prix

Extension du marché classe commerçants

Epargne de monnaie-marchandise mĂȘmes contraintes attĂ©nuĂ©es selon les monnaies

Crédit de monnaie-marchandise non négociable

Valeur dépend de Extension de Epargne fiduciaire Crédit en espÚces

14 SAINT-MARC M., 1972, p19 15 Revue Ă©conomique, mai 1970, p468

Page 14: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

14

Niveau de monétarisation

Fonction d’étalon de valeur

Fonction de transaction et

moyen de paiement

Fonction d’épargne (accumulation de

valeur)

Fonction de crédit

Monétarisation fiduciaire puis scripturale

la confiance basĂ©e sur le pouvoir d’achat

l’espace transactionnel (ubiquitĂ©)

(Ă©liminant du stockage et de la conversation) Epargne scripturale (plus de contrainte)

et crédit scriptural négociables Classe des intermédiaires financiers

Source : SAINT-MARC M., « Monnaie espace incertitude », 1972

La relation entre la monétarisation et le développement économique constitue un

phénomÚne véritable.

3.1.2. Les effets de la monétarisation

D’une part, la monĂ©tarisation entraine des effets de croissance, c'est-Ă -dire une

augmentation réguliÚre de PNB.

Et d’autre part, elle entraine des effets sur le dĂ©veloppement, c'est-Ă -dire sur la

modification des structures de production et de consommation. Ces effets sont des effets de

convergence qui sont la convergence des prix et la convergence des espaces de transaction ;

et des effets sociologiques : apparition de la classe des commerçants et apparition de la

classe des intermédiaires financiers, par exemple les banques16.

Le dĂ©veloppement diffĂšre de la croissance par l’introduction des aspects du bien ĂȘtre

humain. Lorsqu’on parle de la croissance, on utilise le PNB, par contre, pour le

développement, on utilise le PNB/ Hab.

Au-delà de toutes ces théories, nous devons faire une analyse empirique pour

pouvoir aller dans la réalité.

3.2. Analyse empirique

3.2.1. Présentation et application du modÚle

PrĂ©sentation du modĂšle d’analyse et le choix des variables

Pour pouvoir vérifier la corrélation entre le PNB et les variables monétaires à

Madagascar, le recours Ă  l’analyse empirique d’un modĂšle Ă©conomĂ©trique linĂ©aire simple est

une méthode plus concrÚte et plus simple.

Ici, on prend le modÚle qui est déjà utilisé par SAINT-MARC dans son ouvrage « La

monnaie espace incertitude », de la forme log-log.

L’analyse empirique prĂ©sente comprend deux variables : la masse monĂ©taire en

Ariary qui est la variable expliquée, et le PNB/Hab exprimé en Ariary aussi qui est la variable

explicative. La pĂ©riode que nous allons examiner ici c’est de l’annĂ©e 2005 Ă  2017.

16 SAINT-MARC M., 1972, p102-103

Page 15: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

15

Donc le modÚle se présente comme suit :

ln PNB/Hab= a ln MM+ b

On pose : X=ln PNB/Hab et Y=ln MM

L’équation devient : y= ax+ b

Apres avoir prĂ©senter le modĂšle d’analyse et les variables, maintenant les donnĂ©es

seront appliquées dans ce modÚle.

Application du modĂšle aux donnĂ©es d’études

Les PNB sont en Dollars, alors il faut les convertir en Ariary pour qu’ils y aient avec les

masses monétaires.

Tableau 2 : CONVERSION DE DOLLARS EN ARIARY

Année Cours PNB en dollars PNB en ariary PNB/ Hab

2005 2003.02 16.05 32148.47 1.753

2006 2142.30 17.27 36997.52 1.959

2007 1873.88 18.44 34554.34 1.778

2008 1708.37 20.13 34389.48 1.719

2009 1956.06 20.12 39355.92 1.913

2010 2090.46 19.41 40575.82 1.918

2011 2025.06 20.66 41837.74 1.924

2012 2194.97 21.76 47762.54 2.137

2013 2206.91 22.03 48618.22 2.117

2014 2414.81 36 86933.16 3.685

2015 2933.51 34.91 102408.83 4.225

2016 3176.54 37.48 119056.71 4.782

2017 3116.11 39.81 124052.34 4.865

Source : Banque Centrale de Madagascar, rapports annuels de 2005 Ă  2017

Le PNB/Hab est exprimĂ© en millions d’Ariary et la masse monĂ©taire (dĂ©cembre) en

milliards d’Ariary.

Tableau 3 : CONVERSION en Logarithme Népérien et les calculs

AnnĂ©e PNB/HAB MM 𝒙𝒊 𝒚𝒊 𝒙𝒊 − ïżœÌ…ïżœ 𝒚𝒊 − ïżœÌ…ïżœ Produit (𝒙𝒊 − ïżœÌ…ïżœ)𝟐 (𝒚𝒊 − ïżœÌ…ïżœ)𝟐

Page 16: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

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AnnĂ©e PNB/HAB MM 𝒙𝒊 𝒚𝒊 𝒙𝒊 − ïżœÌ…ïżœ 𝒚𝒊 − ïżœÌ…ïżœ Produit (𝒙𝒊 − ïżœÌ…ïżœ)𝟐 (𝒚𝒊 − ïżœÌ…ïżœ)𝟐

2005 1,753 2177,3 0,561 7,686 -0,339 -0,819 0,278 0,115 0,671

2006 1,959 2740,8 0,672 7,916 -0,228 -0,589 0,134 0,052 0,347

2007 1,778 3302,4 0,575 8,102 -0,325 -0,403 0,131 0,106 0,162

2008 1,719 3725,9 0,542 8,223 -0,359 -0,282 0,101 0,129 0,080

2009 1,913 4105,5 0,649 8,320 -0,252 -0,185 0,047 0,063 0,034

2010 1,918 4499,2 0,651 8,412 -0,249 -0,094 0,023 0,062 0,009

2011 1,924 5237 0,654 8,564 -0,246 0,058 -0,014 0,061 0,003

2012 2,137 5599,3 0,759 8,630 -0,141 0,125 -0,018 0,020 0,016

2013 2,117 5893,9 0,750 8,682 -0,151 0,176 -0,027 0,023 0,031

2014 3,685 6549,3 1,304 8,787 0,404 0,282 0,114 0,163 0,079

2015 4,225 7497,9 1,441 8,922 0,540 0,417 0,225 0,292 0,174

2016 4,782 9009,5 1,565 9,106 0,664 0,601 0,399 0,441 0,361

2017 4,865 10073,2 1,582 9,218 0,682 0,712 0,486 0,464 0,508

Somme 34,775 70411,2 11,707 110,568 1,880 1,991 2,476

Moyenne 0,901 8,505

Pour savoir la corrélation entre les deux variables, il faut calculer son coefficient de

régression r

On détermine a et b par les formules suivantes :

et

a=1.880

1.991 et b=8.505-0.94x0.901

a=0.94 et b=7.65

L’équation est alors : y=0.94x+7.65

a=đ¶đ‘œđ‘Ł(𝑋,𝑌)

𝑉𝑎𝑟𝑋=

∑ (đ‘„đ‘–âˆ’ïżœÌ…ïżœ)(đ‘Šđ‘–âˆ’ïżœÌ…ïżœ)𝑛𝑖=1

1

𝑛(đ‘„đ‘–âˆ’ïżœÌ…ïżœ)2

b=ïżœÌ…ïżœ − đ‘ŽïżœÌ…ïżœ

Page 17: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

17

Représentation graphique de nuage des points

Figure 1 : Nuage des points

En regardant le graphique, les points semblent corrélés positivement. Mais, il faut le

démontrer par calcul de son coefficient de régression r.

Maintenant, on calcule r :

r=đ¶đ‘œđ‘Ł(𝑋,𝑌)

đœŽđ‘„đœŽđ‘Š

r=1.880

√1.991√2.476

r=0.847

Il est un peu difficile de proposer une interprétation à une simple lecture de ce

coefficient surtout que les variables sont toutes plus ou moins liées entres elles, et parce

qu’il n’est calculĂ© qu’à partir d’un Ă©chantillon d’observations (l’annĂ©e 2005-2017) C’est

pourquoi la théorie des tests statistiques a été utilisée ici et elle permet de lever cette

indétermination.

Test de significativité de r par rapport à 0 avec pour un seuil α=0.05

Soit Ă  tester l’hypothĂšse H0 : r=0 ou la corrĂ©lation entre le PNB/Hab et la masse

monĂ©taire est significativement Ă©gale Ă  0, contre l’hypothĂšse H1 : r≠0

y = 0,944x + 7,6553RÂČ = 0,7169

7,6

7,8

8

8,2

8,4

8,6

8,8

9

9,2

9,4

0 0,5 1 1,5 2

ln M

M

ln PNB/habitant

Nuage des points

Nuage des points

Linéaire (Nuage despoints)

Page 18: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

18

{H0 : r = 0

H1 : r ≠ 0

Sous l’hypothùse H0, on a 𝑟

√1−𝑟2

𝑛−2

suit une loi de Student à n-2 degrés de liberté. Et on calcule

une statistique 𝑡∗=|𝑟|

√1−𝑟2

𝑛−2

. Et on note 𝑡𝑛−2

đ›Œ2⁄

la valeur lue dans une table de Student au seuil

α=0.05 à n-2 degrés de liberté.

RÚgle de décision :

-{Si 𝑡∗ > 𝑡𝑛−2

đ›Œ2⁄

, alors on rejette H0

Si 𝑡∗ ≀ 𝑡𝑛−2

đ›Œ2⁄

, alors on accepte H0

Applications numériques

n=13

r=0.847

-𝑡∗=|0.847|

√1−0.8472

13−2

âŸč 𝑡∗=5.284

-𝑡𝑛−2

đ›Œ2⁄

=𝑡110.025

, en regardant dans la table de Student, on a 𝑡110.025=2.201

𝑡∗=5.284>𝑡110.025=2.201âŸč alors, la rĂšgle de dĂ©cision ici c’est de refuser H0

3.2.2. Interprétation et apports personnels

Interprétation

L’hypothĂšse H0 est refusĂ©e, donc le coefficient de corrĂ©lation entre le PNB/Hab et la masse

monétaire est significativement différent de 0. En plus, r=0.847 est proche de 1, ce qui

signifie que ces deux variables sont corrélées positivement. Autrement dit, si la masse

monétaire augmente, le PNB/Hab aussi augmente. Donc, la corrélation entre eux est

vérifiée.

Apports personnels

Le dĂ©veloppement des variables monĂ©taires est des mesures qui doivent ĂȘtre mise en

Ɠuvre pour assurer une amĂ©lioration du niveau de la production du pays et du revenu de la

population. Le cas macroĂ©conomique joue un rĂŽle important d’autant plus que le cas

microéconomique. En effet, les ménages qui épargnent et les entreprises privées qui

Page 19: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

19

investissent sont les acteurs principaux dans le circuit financier. Et ils permettent

d’entreprendre les activitĂ©s productives intervenant Ă  la croissance Ă©conomique c'est-Ă -dire

Ă  l’augmentation du PNB. Mais pour que cette derniĂšre amĂšne au dĂ©veloppement, c’est lĂ 

que l’Etat intervienne. C’est lui qui assure le dĂ©veloppement du pays, sans lui il n’y a que la

croissance. En fait, le développement se différencie de la croissance par une amélioration

qualitative et durable d’une Ă©conomie c'est-Ă -dire pour l’indice de dĂ©veloppement humain.

Page 20: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

20

CONCLUSION

En guise de conclusion, le PNB est un indicateur utilisé pour connaitre le niveau du

dĂ©veloppement et la situation Ă©conomique du pays. Ensuite, la monnaie peut ĂȘtre crĂ©Ă©e par

la Banque Centrale, le Trésor Public, et les banques. En plus de la masse monétaire,

l’épargne et le crĂ©dit sont aussi mentionnĂ©s dans cette recherche comme variables

monétaires. Ils influencent le PNB. En fait, leurs croissances amÚnent à la croissance du PNB.

En outre de tout ca, la monétarisation entraine des effets sur la croissance et le

développement.

L’objectif de cette Ă©tude a Ă©tĂ© d’identifier la corrĂ©lation entre le PNB et las variables

monĂ©taires. Pour Ă©laborer ce travail, nous avons fait l’analyse empirique oĂč nous avons

calculé le coefficient de corrélation, fait un test de sa significativité. Alors, le résultat a

confirmĂ© qu’il existe un lien positif entre le PNB/Hab et la masse monĂ©taire. D’oĂč, la

corrélation entre le PNB/Hab et les variables monétaires étudiées ici est évidente. Donc, il y

a une interdépendance entre eux. Tout ça nous ramÚne dans la politique économique que

ledĂ©veloppement des variables monĂ©taires est des mesures qui doivent ĂȘtre mise en Ɠuvre

pour assurer une amélioration du niveau de la production du pays et du revenu de la

population Mais, il y a d’autres variables qui interviennent dans le marchĂ© monĂ©taire.

Page 21: LA CORRELATION ENTRE LE PNB/HABITANT ET LES VARIABLES

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BIBLIOGRAPHIE

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