la clé de sol fait son cinéma

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La Clé de Sol fait son cinéma Ile de Noirmoutier 8 juin 2012

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programme du concert

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La Clé de Sol fait son cinéma

Ile de Noirmoutier

8 juin 2012

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Edito

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Intro

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Qui?

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Qui?

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Qui?

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Qui?

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Ière partie

Programme

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Programme

FIN

IIème partie

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Programme

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Programme

«Ayant été élevé dans la tradition

de la musique populaire, ma

musique en est forcément

influencée. Elle s'adresse

directement aux gens. Je

considère qu'il n'y a pas un style

propre à la musique de film. Il y a

de la musique pour le cinéma

comme il peut il y avoir de la

musique pour le théâtre ou le

ballet. Le genre est une chose, et

la classification "musique de film"

en est une autre. Lorsque je signe

la musique du Grand Blond ou de

Nous irons tous au Paradis, c'est

de la musique de genre, c'est à

dire qu'elle subit des influences

autres que purement "classiques ",

en l'occurrence du jazz et de la musique populaire..»

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Programme

«Voilà presque quarante ans, Pierre Barouh me présentait un jeune réalisateur

qui allait marquer le cinéma français : Claude Lelouch. Cette rencontre fut

décisive pour la suite de ma carrière. La musique a toujours eu une importance

fondamentale dans les films de Claude. Il fit le pari de me confier la musique

d’un film qui deviendra mythique : UN HOMME ET UNE FEMME. La musique et les

chansons, dont les textes étaient de Pierre Barouh, furent enregistrées avant le

tournage du film. Notre interprète était Nicole Croisille. Cette méthode de

travail se pérennisera jusqu’à aujourd’hui.»

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Programme

Malgré son succès, le musicien breton garde un

mauvais souvenir de cette expérience au point

de ne plus vouloir y être associé. Il estime

souffrir d'un malentendu avec le public.

« (Ce malentendu) est entretenu par une partie

du public qui ne voit ma musique que par la

lorgnette de ce film. J’avais donné mon accord

à Jean-Pierre Jeunet pour l’utilisation de

morceaux figurant sur des albums précédents et

il a choisi ceux qui cadraient avec l’ambiance

Montmartre, ce folklore énervant, qui m’énerve

moi-même. Si c’était à refaire, je ne le referais

pas »

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Programme

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Programme

Christophe Barratier et Bruno Coulais

ont préparé la musique en septembre

2000, soit 9 mois avant le tournage. Le

compositeur en témoigne : "Les chants

ont été enregistrés préalablement au

tournage, repris partiellement ensuite

et enfin soutenus par une orchestration

complémentaire. La musique était le

sujet du film. Il fallait rendre visible les

progrès du choeur à travers le film et

composer une musique simple et sans

prétention en jouant davantage sur

l'émotion que sur la recherche

stylistique."

La recherche de l'interprète de Pierre Morhange a été

fastidieuse. Christophe Barratier tenait en effet à ce

que le comédien choisi soit également un chanteur.

Le compositeur Bruno Coulais, qui l'accompagnait,

raconte la découverte de Jean-Baptiste Maunier : "Ce

jour-là, nous sommes à Lyon, (...) pour rendre visite

aux petits Chanteurs de Saint-Marc. Alors que nous

gravissons l'escalier du collège, nous parvient l'écho

d'un air de Purcell dominé par une incroyable voix de

soprano... Voix que nous identifions bientôt : c'est

celle d'un jeune garçon de douze ans, au physique de

jeune premier. (...) Ce sera lui. La chorale est

excellente. Ce sera elle."

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Programme

Lucas était attaché à son idée de départ

d'œuvres classiques. Il demande à

Williams de s'inspirer de Felix

Mendelssohn, Piotr Tchaïkovski, Gustav

Holst et surtout Richard Wagner. Avec

toutes ces références, la musique prend

une place prépondérante, interagissant

avec les images, appelée parfois à

soutenir l'action et à préparer le

spectateur avant celle-ci, à créer

l'émotion ou des atmosphères… Le

compositeur déploie et module ses

thèmes, les assemble ou les confronte

pour figurer au mieux les événements

relatés à l'écran.

Page 19: la clé de sol fait son cinéma

Programme

«Étant donné le mutisme d’Ada, le rôle qu’elle [la musique] tient va bien au-delà

de l’habituelle force expressive . La musique est la voix d’Ada. Le son du piano

est le miroir de son humeur, de ses pensées oralement inexprimées. […] Je devais

créer une sorte de scénographie auditive qui était d’une importance semblable à

celle des décors et des costumes»

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Programme

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Programme

La mélodie de Misirlou, l'Egyptienne en grec, a été largement popularisée dans

les années 1960 par le guitariste Dick Dale, en pleine vague de musique surf. Il

arrangea la chanson en un solo de guitare, suite à la demande d'un fan qui

désirait voir jouer Dale un morceau entier sur une seule corde. C'est ainsi que ce

morceau devint célèbre dans la culture occidentale.

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Programme

«Suite à Lola, Jacques m’a apporté un scénario

dialogué, L’Infidélité ou les parapluies de Cherbourg,

qu’il souhaitait traiter en musical ; c’était un incroyable

projet où le chant devait se substituer à la parole, mais

avec une dimension réaliste, proche de la vie

quotidienne...L’idée était d’avoir un tempo chanté qui

soit le plus près possible de la parole, avec les mêmes

attentes et précipitations que dans le langage de tous

les jours. J’ai beaucoup tâtonné avant d’arriver au style

voulu. Pour le long week-end du 11 novembre 1961,

Jacques et moi sommes partis travailler sur l'île de

Noirmoutier. C'est dans l'arrière salle d'une auberge,

autour d'un vieux piano que le déclic a eu lieu avec la

séquence de la bijouterie, pour laquelle j’ai ébauché un

thème à la saveur néoclassique : «Nous sommes dans

une situation difficile, Geneviève est grande et m’aide

de son mieux…» Jacques m’a aussitôt lancé «Michel

c’est ça la couleur! Le mariage entre la musique et les

mots semble couler de source!» C’était comme une

bobine de fil : j’avais trouvé le bout, il ne restait plus

qu’à tirer.»

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Programme

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ProgrammeProgramme

«Round Midnight était très dur parce

qu'il avait une mélodie complexe, fallait

pas s'éparpiller. Il fallait qu'on entende

les accords, la grille, mais aussi ce qui

venait par-dessus. C'était un de ces

thèmes qu'il faut entendre. Pas comme

une mélodie ou un motif ordinaire de

huit mesures, en mineur. Un thème dur à

apprendre et à retenir. J'arrive toujours

à la jouer, mais pas trop, sauf quand je

travaille seul. Ce qui me donnait le plus

de mal, c'était toutes ces harmonies. Il

me fallait entendre le thème, le jouer et

improviser de telle façon que Monk

entende la mélodie.» MILES DAVIS

Page 25: la clé de sol fait son cinéma

Programme

La musique signée Elmer Bernstein

apporte une énergie considérable

au film d’Ivan Reitman, même si

une partie de sa composition n’a

pas été utilisée et remplacée dans

le film par des chansons pop, et

que la célébrissime chanson titre

"Ghostbusters" signée Ray Parker Jr.

a très largement cartonné dans les

charts pendant de nombreuses

années, éclipsant de ce fait le score

de Bernstein tombé par la suite

dans l’oubli (pour la petite info, on

raconte que la chanson de Ray

Parker Jr. fut écrite en seulement

quelques heures après que le

chanteur eut vu dans le film les

spots publicitaires tournés pour les

S.O.S. Fantômes et qu’il eut décidé

de reprendre le slogan « Who gonna

call ? Ghostbusters ! »)

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Programme

«J'étais un des deux pianistes répétiteurs de la comédie

musicale Funny Girl avec Barbara Streisand. L'autre

pianiste faisait répéter Barbara, et moi, les autres

chanteurs. Une femme a appelé l'autre pianiste en lui

disant qu'elle cherchait quelqu'un pour jouer lors d'une

soirée. Il a répondu qu'il n'était pas disponible mais il

l'invitait à appeler son copain Marvin, moi. Elle

m'appelle donc, m'expose la situation, précisant que

l'organisateur de la soirée avait eu pour habitude

d'utiliser des enregistrements, mais que venant

d'acheter un piano, il lui fallait impérativement un

pianiste. J'ai d'abord refusé, mais apprenant qu'il

s'agissait du grand producteur Sam Spiegel, je me ravisai

et me présentai aussitôt auprès de cette femme. J'ai

passé la soirée à jouer tout ce qu'il voulait pour qu'au

final, sachant que j'étais aussi compositeur, il m'annonce

qu'il souhaitait donner sa chance à un nouveau

compositeur. Après Leonard Bernstein, le producteur de

Laurence d'Arabie et de Sur les Quais me mit en selle.

C'est ainsi qu'a débuté ma carrière dans la musique de

films».

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Programme

Le James Bond Theme, la fameuse chanson

qui accompagne le traditionnel générique des

James Bond d'EON Productions, a été composé

par Monty Norman en 1960 puis orchestré

pour la première fois par John Barry pour

James Bond contre Docteur No en 1962. À

l'origine, cette chanson était une chanson

créée par Monty Norman dans les années 1950

sous le titre de A House for Mister Biswas. La

version « retouchée » donnera le James Bond

Theme. La paternité de cette musique a été

la source d'un long procès entre les deux

auteurs, mais Monty Norman a finalement eu

gain de cause en 2001.

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Programme

Les paroles de Joan Baez sont

inspirées par les mots de

Bartolomeo Vanzetti au juge Thayer

:«Si cette chose n’était pas arrivée,

j’aurais passé toute ma vie à parler

au coin des rues à des hommes

méprisants. J’aurais pu mourir

inconnu, ignoré : un raté. Ceci est

notre carrière et notre triomphe.

Jamais, dans toute notre vie, nous

n’aurions pu espérer faire pour la

tolérance, pour la justice, pour la

compréhension mutuelle des

hommes, ce que nous faisons

aujourd’hui par hasard. Nos

paroles, nos vies, nos souffrances ne

sont rien. Mais qu’on nous prenne

nos vies, vies d’un bon cordonnier

et d’un pauvre vendeur de poisson,

c’est cela qui est tout ! Ce dernier

moment est le nôtre. Cette agonie

est notre triomphe.»

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Programme

James Cameron voulait

d'abord Enya pour

composer la bande

originale, mais elle

déclina la proposition.

Se tournant finalement

vers James Horner, c'est

le compositeur lui-

même qui décida

d'écrire dans le style de

la chanteuse irlandaise.

Le même James

Cameron ne voulait pas

de chanson. Mais James

Horner était certain de

son fait avec le titre My

heart will go on, écrit

par Will Jennings sur le

thème principal. Il

enregistra donc en

secret une maquette

avec Céline Dion qui

conquit finalement le

réalisateur. La chanson

remporta l'Oscar.

Le single reste encore

aujourd'hui le plus

vendu au monde.

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Programme

«L'histoire est intéressante. Il y avait un film New York

New York de Martin Scorsese avec Liza Minelli et Robert

de Niro. Nous avions été engagés pour écrire la musique

de ce film. Le jour où nous sommes allés présenter les

chansons, il y avait Robert de Niro sur un canapé et Liza

Minelli et Martin Scorsese à l'autre bout de la pièce.

Alors que Martin Scorsese et Liza Minelli nous disaient

que tout était parfait, Robert de Niro faisait des signes

à Martin Scorsese. Ils se mirent à discuter pour que

finalement, Martin Scorsese revienne vers nous, quelque

peu gêné. De Niro trouvait la musique trop légère pour

le film. Scorsese nous demanda alors s'il nous était

possible de retravailler New York New York.... Fred Ebb

et moi, on s'est dit alors, un peu renfrognés, :«Ce n'est

quand même pas un acteur qui va nous dire comment

écrire une musique et des chansons!» Nous avons décidé

d'accepter, sommes rentrés chez Fred et en une demi-

heure, avons réécrit la chanson qui existe aujourd'hui.

Sans De Niro, nous n'aurions jamais écrit de cette

façon,... Merci De Niro.»

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