kweni news decembre 2014
DESCRIPTION
Le magazine de l'organisation Kweni. Il parle des activites de l'organisation et du peuple kweni de Cote D'Ivoire.TRANSCRIPT
KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
MARIEMARIE--JOSEE TA LOUJOSEE TA LOU
Decembre 2014
2 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
2
MarieMarie--Josée Ta Lou, de la Cote D’Ivoire. Née le18 NOV 1988, cette sprinter ivoirienne a son palmarès, Josée Ta Lou, de la Cote D’Ivoire. Née le18 NOV 1988, cette sprinter ivoirienne a son palmarès, 3 médailles d’or, 3 médai3 médailles d’or, 3 médailles d’argent lles d’argent
et une médaille de bronze en athlétisme. Presqu’inconnue dans son pays, Marieet une médaille de bronze en athlétisme. Presqu’inconnue dans son pays, Marie--Josée réside au Sénégal ou elle s’entraine ardemmeJosée réside au Sénégal ou elle s’entraine ardemment. L’or-nt. L’or-
ganisation Kweni veut lui souhaiter une bonne fin d’année et encore plus de médailles en 2015. Nous sommes avec toi, chère diganisation Kweni veut lui souhaiter une bonne fin d’année et encore plus de médailles en 2015. Nous sommes avec toi, chère dignegne Kweni.Kweni.
3 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
3
MarieMarie--Josée Ta Lou, de la Cote D’Ivoire. Née le18 NOV 1988, cette sprinter ivoirienne a son palmarès, Josée Ta Lou, de la Cote D’Ivoire. Née le18 NOV 1988, cette sprinter ivoirienne a son palmarès, 3 médailles d’or, 3 médai3 médailles d’or, 3 médailles d’argent lles d’argent
et une médaille de bronze en athlétisme. Presqu’inconnue dans son pays, Marieet une médaille de bronze en athlétisme. Presqu’inconnue dans son pays, Marie--Josée réside au Sénégal ou elle s’entraine ardemmeJosée réside au Sénégal ou elle s’entraine ardemment. L’or-nt. L’or-
ganisation Kweni veut lui souhaiter une bonne fin d’année et encore plus de médailles en 2015. Nous sommes avec toi, chère diganisation Kweni veut lui souhaiter une bonne fin d’année et encore plus de médailles en 2015. Nous sommes avec toi, chère dignegne Kweni.Kweni.
4 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
4
HAVE YOU
TRIED THE
KWENI
CUISINE
LATELY ?
5 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
5
CONTACTS: 07 96 51 54/ 05 42 72 75/ 03 01 09 10 (Bureau Kweni Cote D’Ivoire, Abidjan)
L a tradition des Gouro
empêche le développe-
ment du pays Gouro.
Pour qu'un pays se développe de
nos jours, il faut des entreprises
privées pour le faire. Ce sont les
personnes qui créent ces entre-
prises privées. C'est pourquoi
chaque mois vous payez l'eau et l'électricité a Bouygues.
Ce qui fait que notre culture nous empêche d'avoir des personnes très riches, c'est
que dans notre culture il existe un proverbe qui dit "que les enfants du riche sont
toujours pauvres", alors que c'est lorsqu'on hérite d'une fortune qu'on a le temps
de la fructifier en créant très tôt des entreprises. Mais comme l'écrit Ariane Deluz
dans "organisation sociale et tradition orale, les Gouro de Cote D'Ivoire, " Du fait
du jeu des mariages hypogamiques, que le riche Gouro se doit de faire contracter
a ses sœurs et a ses descendants des qu’il a atteint une certaine notoriété, et des
libéralités auxquelles, il est tenu ainsi que les dépenses élevés qu'impliquent ses
funérailles, il se ruine a mesure qu'il s'enrichit, a partir d'un certain stade de pou-
voir sociopolitique qu'il acquiert. Les funérailles grandioses avec ses lots de bœufs
a tuer ne sont pas fait pour accumuler les richesses. Alors qu’il faut des riches
Kweni pour créer les entreprises et investir dans la région.
Encore et encore, le reflexe de division, la maladie du sabotage de toute activité
qui valorise l’autre ou qui fait qu’on parle de l’autre, la manipulation, la facilite, la
mendicité, la jalousie endémique, et la culture des guerres fratricides concourent a
tuer le développement dans le pays Gouro. Aussi longtemps que nous adopterons
ces comportements tout le pays Gouro en souffrira. La responsabilité du dévelop-
pement repose sur chaque individu.
EDITORIAL par Dr John Tra
Editorial 5
Les grands défis du peuple
Kweni
6
Révoltes des peuples a l’oc-
cupation Française
8
Quel système pour dévelop-
per notre région?
10
Nous avons besoin de lea-
ders
22
Dieu, pouvons nous prouver
son existence?
26
Les Kweni 27
La conscience de la mort 30
L’intervention Francaise en
pays Kweni
32
Dans ce numéro
Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni. La mise en page du magazine est faite par John Tra.
6 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
6
D epuis 2009 le frere Brede Grohe aka Sehi Nin Casro
avons commence a penser a la valorisation du peuple
Gouro, cette initiative a engendre la création du défunt
site internet http://lesgouro.net. Cette initiative a été ressuscitée
par la participation du frère Martin Tra Bi qui a donne naissan-
ce a l'organisation Kweni a la fin de 2010 et les freres et sœurs,
Noel Diangone, Gerogette Zamble, Feu Beatrice Zahoula, Jo-
seph Iritie, Frederic Youan, Olivia Guinenan, Zre Emmanuel,
etc. y ont injecte le souffle kwenique pour faire avancer la ma-
chine. Et la reconnaissance aux Etats Unis fut légalise en 2011.
Depuis plus de 4 ans donc nous cherchons les voies et moyens
pour faire la promotion du peuple Kweni et son développe-
ment. Et par expérience donc voici ce que je vois comme pro-
blème qui se pose au peuple qui cherche a se développer.
Nous avons 2 GRANDS PROBLEMES parmi les Kweni/
Gouro
1. Nous ne sommes pas nombreux en Cote D'Ivoire. La popu-
lation Kweni/Gouro est tout au plus 700 000.
2. Nous sommes divises.
Divises parce que nous aimons la division. Nous rêvons de
divisions. En 2012, certains de nos frères dans l'organisation
Kweni sont sortis pour aller créer KAADO, en 2014 d'autres
ont trouve des raisons farfelues pour tenter de créer un autre
groupe. L'ironie c'est qu'ils sortent pour aller parler d'unité. Il
faut être Gouro pour réussir cette usurpation intellectuelle.
Les Grands Defis du Peuple Kweni Les Grands Defis du Peuple Kweni
Ces deux grands problèmes de division et de petit nombre nous
handicapent dans le pays. La Cote D'Ivoire a aujourd'hui 20 000
000 d'habitants. Si nous sommes 700 000 (3.7%), nous ne faisons
donc pas le poids . Aucun politicien sérieux ne se fatiguerait a
venir vers nous pour assurer son élection. Puisque non seulement
nous ne sommes pas nombreux, mais nous sommes divises. Donc
tout ce que nous pourrions apporter a un candidat c'est tout au
plus 100 000 votes, et ca dans le cas ou tout le monde vote. C'est
donc dire que notre division ne nous aide pas a être pris au sé-
rieux pour qu'un politicien ou un gouvernement veuille dévelop-
per notre région en échange de vote.
Nous avons donc dit que si nous attendons les politiciens pour
développer nos régions, ca prendra du temps, mieux vaut nous
mêmes nous unir, et commencer le travail nous mêmes. Nous
devons forcer le gouvernement a trouver un intérêt autre que poli-
tique a développer nos régions. Lorsque ces régions seront pré-
sentables et potentiellement forts pour le gouvernement, il y trou-
vera son intérêt. C'est ce que nous a Kweni pensons, car politi-
quement nous ne faisons pas le poids comme je l'ai dit plus haut.
D'autres frères trouvent que s'ils ajoutent les mwan, les wan, les
yaoure, etc... aux Gouro, cela fera un bon nombre qui pourrait
alors être pris au sérieux par le gouvernement actuel et ainsi pou-
voir justifier l'aide demande. Mais la encore, Banny leur a rétor-
qué lorsqu'ils sont allés le voir qu'ils commencent eux mêmes le
développement et le gouvernement pourrait alors les aider.
Donc notre peuple n'a pas beaucoup de choix s'il veut survivre.
En Cote D'ivoire il y a 80 langues, 79 sont des langues vivantes,
7 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
7
Une solution a notre probleme.
Apres avoir presente les deux grands problemes que nous avons
en tant que peuple pour arriver a nous developper, il faut au
moins que je propose des solutions pour donner a chacun l'espoir
de lendemains meilleurs.
La strategie que nous avons pense, et essaye de mettre en place a
e t e e n 3 e t a p e s :
Premiere etape: Recreer l'identite du peuple. Donner au peuple
une fierte d'etre, d'agir, d'exister dans cette multitude d'ivoiriens.
Nous avons donc trouver necessaire de revenir a nos sources en
changeant carrement de nom, et en adpotant le nom de nos ance-
tres, nom qui etaient lie a des grandes valeurs et de grandes reali-
sations. Nous avons adopte le nom Kweni qui donne a chacun
une identite noble. Il fallait rendre a chaque membre de notre
peuple, une vision d'unite, de fierte et de grandeur. C'est pourquoi
nous designons desormais notre peuple Kweni. Certes nos amis
d'en face trouvent a redire, et a en faire de la polemique, mais
nous avons d'autres chats plus serieux a fouetter, ainsi on avance.
Deuxieme etape. Partager avec tous l'ideal d'unite qui conduirait
ineluctablement a une force economique qui nous permettra de
poser des actions concretes dans nos regions. Il y a donc eu les
campagnes de sensibilisations pour dire au peuple que nous som-
mes kweni. Car dans la vie, tout est question de l'idee qu'on a de
soi meme. Il n'y a rien de grand qui se fait sans fierte. On ne cher-
che pas a devenir le premier de la classe sans une fierte et un de-
sir de ne pas echouer. Il est donc necessaire que notre peuple ar-
rete de douter de lui meme pour croire qu'il peut faire quelque
chose de par lui meme, sans tendre la main a qui que ce soit, sans
mendier l'aumone a qui que ce soit.
Troisieme etape. Unir nos efforts pour creer des projets de deve-
loppement. C'est la plus importante et la plus difficile. Parce que
cette partie ne peut se faire avec une seule personne, encore
moins 10 personnes. Elle a besoin de 1000, 5000 , 10000.. Et
c'est a ce niveau la que nous sommes arrives. Cette partie de la
strategie a besoin de la confiance, et surtout de l'honnetete de
chacun. C'est pourquoi ca me peine lorsque certains passent au-
tour et fabriquent des mensonges sur les membres de l'organisa-
tion. Des fois j'ecoute ce que certains disent, et ca fatigue et ca
retarde la realisation de cette plus importante etape qui aiderait a
sortir notre peuple de l'anonymat. La confiance les uns dans les
autres est importante a ce niveau de la marche. C'est dommage
que juste un mensonge, une mauvaise rumeur, une action mal
interpretee peut retarder la consolidation de la confiance les uns
dans les autres, mais nous pensons qu'avec le temps, beaucoup de
kweni croiront que nous ne nous sommes pas engages dans cette
mission pour de l'argent, encore moins pour des postes politiques
comme certains nous accusent de vouloir le faire. Pourquoi?
Brede Grohe
et une est une langue éteinte. C'est a dire qu'il n'existe plus de
personne en CI qui parle cette langue. Parmi les 79 langues
parlées en Cote D'ivoire 4 sont entrain de disparaitre. Dans 10
ans, surement que ces 4 langues vont disparaitre. Pour 1 des 4,
il reste seulement 10 personnes de ce groupe ethnique.
C'est dire que notre petit nombre de Kweni et notre amour
pour les palabres et les insultes, les dénigrements, les menson-
ges, les haines sans fondement, les jalousies inutiles vont nous
amener a disparaitre dans un pays ou nous étions les premiers
habitants. Qu'avons nous pas entendu dire de nous autres dans
l'organisation Kweni. Que de haines et de mensonges grossiè-
res. Mais c'est ca aussi la croix a porter et la malédiction qui
accompagne ce peuple.
Notre salut serait donc de devenir économiquement forts pour
pencher les gouvernements sur notre cas, comme le font les
juifs aux Etats Unis. Et pour être économiquement forts, nous
devons nous donner la main. Chacun doit arrêter de diaboliser
son frère et sa sœur. Si nous ne sommes pas economiquement
forts, alors dans 2 a 3 générations, nos danses zaouli seront
dans les musées, et les noms de nos villages seront remplacés.
Qui sait aujourd'hui ou se trouve les villages d'Elengue et de
Favela?
Martin Tra Bi
8 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
8
La source: Pacification de la Cote D'Ivoire racontée par le gouverneur An-
goulvant. Bingerville, 15 mars 1916.
O pérations du détachement Bourgeron. — Dans la nuit du 14 au
15 janvier, les Nanafoués attaquent le village indigène de Tiébis-
sou, sans inquiéter notre bivouac, tuent 2 habitants, en blessent
15 autres. Dès le 17 les opérations commencent, chaque compagnie ayant
reçu mission de soumettre une ou, deux des sous -tribus situées sur la rive
droite du Kan. Cette première partie du programme est réalisée du 17 au
30 janvier ; les villages qui ont opposé la plus grande résistance sont ceux
de Dibi- kro, enlevé le 19 janvier parla la brigade, et de Do-Sakassou, pris
le 26 janvier par la Compagnie Javouhey. Le 30 janvier tout le détachement
est rassemblé à Saleboukro sur la rive droite du Kam et le 1er février Salé-
kro tombe entre nos mains. Un poste est immédiatement commencé sur
remplacement où nous étions établis en 1900 et le pavillon national flotte
de nouveau à l'endroit même où nous avions été obligés de l'abaisser 9 nus
auparavant. Pendant les jours suivants. Les troupes opèrent tout autour
de Salékro, entre Le Kan et le Bandama : le 5 mars la compagnie Jacobi,
envoyée en liaison avec le détachement Reymond, enlève les sillages yaou-
rés de Bénou et Tanou, ce dernier très fortement défendu. L'action, menée
méthodiquement et vigoureusement, détermine le 15 mars la soumission
complète des Nanafoués. La brigade Jigaudon est maintenue au poste
de Salékro pour compléter le désarmement.
Opérations du détachement Heymond. — Du 21 au
31 janvier le détachement surveille les Nanafoués du sud et
les Akoués. Il installe une compagnie à Satiahiry, une autre à
Suibonou, fait sa liaison avec la brigade Jigaudon opérant chez
les Dillas. Le peloton de Bazelaire, envoyé au gué de Gouàbo,
surprend un parti rebelle et lui fait subir des pertes sérieuses.
Le I er février le détachement quitte Bocabo où a été créé un
dépôt de vivres. Il se porte, par Aley, sur Koronou, Koikou-
mianou qu'il détruit. La 10e Compagnie se relie à Bocabo, net-
toie la partie Est des Atoumbréfoués. Le 7 lévrier tout le déta-
chement marche sur les Bessérénous dont les villages sont
brûlés dès le 9 ; il se porte ensuite en deux groupes sur les Nia-
nous (10e Compagnie), les Bos et Vos (9e Compagnie). Seul le
village de Cracofiero oppose une vigoureuse résistance. Le 20,
le détachement est rassemblé près de Caviessou ; il actionne
les Krans, les Tans, ravitaille le poste de Bouallé et marche con-
tre les Atombréfoués que le Capitaine Jacobi a déjà attaqués
par le nord les 1 et 5 mars. Le 8, le chef de la tribu se sou-
met. Un poste provisoire est Immédiatement crée «à Tikékro ;
il sera occupé par un détachement de la. I0e Brigade.
Les renseignements recueillis sur les Ayaous font prévoir
une résistance énergique et nécessitent une nouvelle répartition
des troupes : Les détachements précédemment formés sont
dissous; une Compagnies et une pièce sont affectés, contre les
Ayaous, au Commandant Bourgeron ; la 7e brigade, installée à
Salékro et Tikékro, devant assurer l'achèvement de La soumis-
sion des Nanafoués et Yaourés.
Le détachement Bourgeron comprend : Chef de Bataillon Bour-
geron Commandant. Lieutenant Bénézet, Adjoint. Médecin Aide-
Major de la classe Gambier. Compagnie Capitaine Jacobi (puis
Capitaine Javouhey). 7° Compagnie Capitaine Larroque.
9° Compagnie Capitaine Reymond. 10 e Compagnie Capitaine
REVOLTES DES PEUPLES A L’OCCUPATION
FRANCAISE
9 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
9
Posth. Pièce d'artillerie Lieutenant Doucet. Au total 13 officiers, 30 hom-
mes de troupe européens, 671 hommes de troupe indigènes, 478 por-
teurs.
L'action se produira du sud au nord. Le 15 mars les compagnies Re-
ymond et Posth quittent la
frontière yaouré et se dirigent, en battant le pays Ayaou du
sud, vers le gué d'Amanzi ou a été concentré le reste du détachement.
Elles arrivent à Ainanzi le 20, n'ayant rencontré aucune résistance sur
leur route ; en même temps la compagnie Jacobi, chargée de reconnaître
la rive droite du Banda ma jusqu'au Kan, a pu atteindre Tokronou sans
trouver de rebelles; elle a, ensuite, aidée de la, compagnie Larroque,
parcouru les sous-tribus Ahali, Tokronou, Pacpouabo et N'Dénou ; par-
tout le pays est à peu près désert. Quelques villages gouros qui ont donné
asile aux Ayaous, sont détruits. Le 22 mars, tout le détachement est ras-
semblé à N'Dénou ; le lendemain, tandis que la compagnie Posth enlève
le village gouro de Mamnigui, les 3 autres compagnies et l'artillerie se
portent à l'attaque de
Diacohou, signalé comme fortement occupé. L'ennemi, impressionné par
l'artillerie, résiste peu. Une fois terminée la fouille de la région boisée
qui s'étend de Diacohou à Ahali, les compagnies vont occuper chacune
un secteur qui leur est attribué ; compagnie Posth : sous-tribu Ahali —
compagnie Jacobi région avoisinant N'Dénou ; — compagnie Larroque
forêt Diacohou — Atosé et villages gouros compromis ; — compagnie
Reymond en réserve sur la rive droite du Bandama. Les Ayaous se dé-
fendent énergiquement, mais ne peuvent arrêter nos progrès ; tous Les
secteurs des compagnies sont fouillés méthodiquement, et la liaison éta-
blie avec Zuénoula par le Capitaine
Reymond. A la lin d'Avril la résistanee des rebelles commence à faiblir :
le Commandant militaire peut ainsi distraire du détachement la com-
pagnie Larroque et la porter contre les Kodés du nord chez lesquels il
est urgent d'intervenir. Dès les premiers jours de mai les soumissions
commencent, mais elles vont tellement lentes qu'il nous faut encore
continuer à opérer avec la compagnie Posth et une section de la l Fe
brigade) jusqu'au 17 juin, date à laquelle le dernier village se présen-
te. Les compagnies Reymond et Javouhey ont été depuis le
3 mai envoyées contre les Kodés du sud. Les Ayaous ont eu 611 guer-
riers tués.
Les troupes chargées de réduire les Kodés sont ainsi réparties en deux
groupes : au nord la compagnie Larroque:
2 Officiers, 2 Sous-officiers européens, 139 Indigènes,
102 Porteurs; au sud le détachement du Commandant Bourgeron com-
prenant les 1e et 9e compagnies (Capitaines Javouhey et Re-
ymond) : au total : 7 Officiers,7 Sous-officiers européens,
6 Sous-officiers Indigènes, 200 Tirailleurs, 170 Porteurs.
a) La compagnie Larroque quitte Sopa le 22 avril, détruit
Les 23, 24 e1 25 les villages Grobonou, Néaoulo, ce dernier au
pays gouro; traverse le Bandama au confluent du Kan, enlève
Niambrun et arrive à Béoumi Le 27 chercher des guides. Dès le
29 elle se remet en marche, attaque les Diabanas, les poursuit
sur la rive droite du Bandama ; châtie Les Ouans, les villages
d'Ourougé et Akendé, franchit Le Bandama, détruit Fitabourou
Les Ayaous et les Yaourés sont limitrophes des tribus
gouros, pour la plupart insoumises ; ils ont avec elles des rela-
tions de parenté et d'intérêts ; il est donc naturel que les opéra-
tions entreprises contre eux aient leur répercussion en pays
REVOLTES DES PEUPLES A L’OCCUPATION
FRANCAISE
10 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
10
Quel système pour développer
notre région? Communisme, so-
cialisme, ou capitalisme?
D ans le système communiste, tout le monde travaille et les ri-
chesses produites sont distribuées selon les besoins de chaque
personne. Tout le monde est donc egal, et rien n'appartient a
personne, tout appartient a tout le monde. Par exemple, le village se ré-
unit, et tous les membres du village vont travailler dans un grand champs,
et le produit du champs est vendu et on distribue a chaque personne du
village selon ses besoins.
Dans le système socialiste, tout le monde travaille, mais les richesses sont
distribuées selon les efforts de chacun. Si quelqu'un a travaille 2 heures il
reçoit un salaire selon ses deux heures. Si quelqu'un a travaille 10h, il re-
çoit selon ses 10 heures. Mais le gouvernement s'arrange pour que chacun
ait le minimum qu'il lui faut pour vivre. Dans le cas du village, tous les villa-
geois travaillent et le chef du village regarde et prend un peu dans la caisse
du village pour que les orphelins ait a manger, et les vieilles reçoivent un
peu, et ne meurent pas de faim. Et si elles sont malades, la caisse du village
payent leur ordonnances. Ici les coopératives et les communautés aident
beaucoup dans l'exécution de ce système. Les coopératives si elles sont
bien organisées peuvent aider au développement du village par la produc-
tion de grandes richesses et de grandes réalisations.
Dans le système capitaliste, c'est a chacun pour soit, un grand laissez faire.
Le gouvernement laisse chacun se chercher, et et le gouvernement ne doit
pas intervenir. Dans un tel système, la compétition est rude, et les plus
forts exploitent les plus faibles. Le marche est donc libre.
Dans le cas du village, tout le monde a son champs et tout le monde tra-
vaillent. Si il y a une mauvaise saison que les champs n'ont pas donne, le
riche du village prête aux pauvres planteurs du village avec intérêts. Il de-
vient plus riche, et il peut employer plus de travailleurs du village pour
travailler dans ses champs. Il devient encore très riche, et peut acheter
des machines et tracteurs et agrandir son champs, et pour ne pas que les
villageois le haïssent, il construit un hôpital et une école, et les villageois
peuvent se soigner. Et il devient encore plus riche. Et désormais, les villa-
geois lui doivent leur bien être. Il contrôle tout et permet le développe-
ment du village.
Quel système pour développer le pays Kweni? Le communisme ne peut
pas marcher parce que le peuple gouro est plus reconnu pour ses palabres
inutiles et sont instinct rebelle. Le socialisme est difficile si les femmes
Gouro sont engagées.
Le capitalisme tend a s'installer facilement....
Beatrice Zre
11 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
11
12 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
12
LA SECTION DE BOUAFLA ACCUEILLE LES RESPONSABLES LA SECTION DE BOUAFLA ACCUEILLE LES RESPONSABLES
DE L’ORGANISATION KWENIDE L’ORGANISATION KWENI
13 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
13
LA SECTION DE BOUAFLA ACCUEILLE LES RESPONSABLES LA SECTION DE BOUAFLA ACCUEILLE LES RESPONSABLES
DE L’ORGANISATION KWENIDE L’ORGANISATION KWENI
14 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
14
gouro. Dès la fin janvier, en effet, une certaine effervescence est
signalée à Bouaflé et Zuénoula ; au début de février, nos recon-
naissances et escortes sont attaquées sur les routes de Bouaflé
à Sinfra et Zuénoula. Les 7 et 8 les Gouros attaquent le poste
de Sinfra ; mais le poste, bien défendu par sa garnison, secouru
par la section restée en réserve à Dimbokro et par un détache-
ment venu de Bouaflé sous les ordres du Lieutenant Deslau-
Les Kodés du nord commencent à faiblir et offrent
leur soumission; des reconnaissances continuent à circuler
vers Akendé et entre les rivières Kan et Bandama. Le 20 mai,
un peloton de la compagnie quitte le pays Kodé pour aller
s'installer à Zuénoula. En somme les Kodés du nord ont peu
résisté, sauf aux passages du Bandama et dans les villages de
Gbo et Niambrnn. Les 2 compagnies du détachement Bourgeron doi-
vent opérer du sud au nord, parallèlement l'une à l'autre, la
compagnie Javouhey à l'est, la compagnie Reymond à l'ouest.
Elles ont comme objectifs respectivement, la compagnie
Javouhey : Ando, Abouakro ; la compagnie Reymond : Len-
guébo, les Guenfiensous ; elles doivent se réunir dans la région
d' Abouakro, pour châtier Zodécan et Konsou et descendre
ensuite chez les Zodéprifoués et les Farifoués. Ce plan est s,uivi
rigoureusement, malgré une résistance énergique des Kodés en
plusieurs endroits notamment à Ando. Kékrénon-Zodékan-
Abouakro ; tous les villages ont été châtiés le 25 Mai ; et dès
cette date les rebelles offrent leur soumission et commencent à
rendre leurs fusils. Depuis le 20 mai, la compagnie Reymond
a quitté le pays et s'est installée à Sinfra ; le 1er juin la compa-
gnie Javouhey renvoie un peloton chez les Ayaous, ne laissant
en pays kodé que le peloton Aulnerens, repousse toutes les tentatives
des rebelles. Le 21 les communications sont rétablies. Il ne peut être
question de soumettre sur-le-champ ces tribus
audacieuses; Le Commandant Militaire veut simplement les
contenir et les empêcher de se joindre aux rebelles du Bandama, c'est
à cela que vont s'employer les Commandants des postes de Sinfra,
Bouaflé et Zuénoula. Pendant les mois de février-mars et avril, une
série de petites
opérations sont dirigées contre les Gouros; la plupart d'entre
elles sont heureuses, particulièrement les reconnaissances
conduites par le Lieutenant Bénard, contre les Sinfras (25-
20 février, 7-11 mars) : par contre un convoi se dirigeant de
Zuénoula sur Vavoua et une reconnaissance revenant au pre-
mier de ces postes (Capitaine Sermage) sont très violemment
attaquées et perdent 10 tuès, 7 blessés.
Dès avril, les détachements opérant en pays ayaou peuvent
pénétrer chez les Gouros et châtier les villages frontières ; cette action
ramène les tribus à la défense de leur propre territoire, et elles peuvent
aisément être contenues jusqu'au milieu de
juin, époque à laquelle les premières troupes disponibles de
la colonne du Bandama viennent occuper les secteurs gouros. An 15
juin 1911, la situation sur le Bandama est suffisamment bonne pour
permettre de fixer au Ier juillet la date de la. fin des opérations.
Les tribus des deux rives dn Bandama sont définitivement
« soumises, et de Longtemps on. entendra plus parler d'elles.
« Elles n'ont plus ni fusils ni poudre ; elles ont payé l'impôt arriéré et
payent celui de l'année en attendant de s'ac-
quitter de l'amende de guerre lorsque celle-ci aura été fixée. • Les fau-
teurs de la révolte, qui n'ont pas trouvé la mort en
" nous combattant, attendent en prison la peine qui leur sera
justement Infligée; Les corvées de portage, la construction des postes, le
débroussaillement des pistes et des routes sont exécutés sans difficultés,
à la première injonction de l'auto-
rité administrative.
15 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
15
Totem, Abidjan, Cote D’Ivoire
16 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
16
L’EQUIPE DE LA COMMUNICATION DE KWENI: De gauche a droite: Olivier Irie Bi, Dekao Jeanne Faye Lou, Marie Pascale Digbeu
17 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
17
L’EQUIPE DE LA COMMUNICATION DE KWENI: De gauche a droite: Olivier Irie Bi, Dekao Jeanne Faye Lou, Marie Pascale Digbeu
18 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
18
19 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
19
20 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
20
21 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
21
22 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
22
Nous Avons Besoin de
Leaders
L e people Kweni a besoin de leaders. Parmi les lea-
ders, il y a ceux qui sont appelés, ceux qui sont bi-
pes, et ceux qui s’appellent eux mêmes. On les re-
connait par leurs œuvres.
Moise
Ce fut un peuple sorti d'Egypte ou il souffrait de la discrimi-
nation. Moise est venu parler de sortir d'Egypte pour aller sur
une terre ou coule le lait et le miel. Le peuple a décide de par-
tir a la recherche de cet idéal. Moise n'est pas entre dans le
pays promis. Il est mort dans le désert dans la misère et la
récrimination. Mais son peuple est rentre dans la terre promi-
se. Le peuple avait besoin de grandes idées, un leader pour le
mener pour un temps, et d'autres Josué et Caleb ont continue
et sont arrives a Canaan. Ces deux ont appris des erreurs et
des souffrances que Moise a subi dans le désert.
Le cas de Jonas.
Dieu avait un message pour la ville de Ninive, et il a trouve
un monsieur pour aller leur parler. Jonas, n'avait pas envie de
mener cette mission. Il a voulu fuir, et s'est retrouve dans le
ventre d'un poisson. Quoi qu'il fit, il était comme condamne a
mener cette mission. Il ne pouvait pas choisir, Dieu était sur
son cas, et a la fin, il était oblige. Il n'avait pas le choix. Mais
il a beaucoup souffert le pauvre.
Le peuple Americain avec George Washington
Le peuple Américain est sorti de toutes les nations pour venir
en Amérique chercher un idéal de liberté. Il était sous le joug
des anglais. Et un matin il s'est révolté contre le colon, et sous
le leadership de George Washington, les américains sont allés
en guerre contre l'armée Britannique. Ils ont réussi a vaincre
les anglais. George Washington était le parfait général d'ar-
mée parce qu'il n'était pas marie, et donc n'avait rien a perdre
et donc, le peuple l'a choisi pour mener la bataille contre les
anglais. Il n'avait pas d'idéal a défendre, le peuple lui a délé-
gué ce role de leader. Et il l'a bien assume. Et au devant du
peuple, il a mené la mission. Son nom a été donne a la
première capitale des USA, et il n'y a désormais que les
noirs qui portent le nom Washington.
Gandhi.
Il était le leader des Indiens de l'Inde contre les anglais.
Il lutta par la non violence pour accorder l'indépendan-
ce a l'Inde. Il a été assassiné par un Hindou.
Martin Luther King.
Les Jeunes noirs américains du sud ayant commence a
se révolte contre la domination noire avait besoin d'un
leader, et ils ont demande a Martin Luther King de les
représenter et de véhiculer leurs messages de liberté et
d'égalité. MLK a prêché la non violence et la désobéis-
sance comme moyen de lutte. Il a pris le risque de le
faire. Il a ete Tue par le gouvernement américain.
Malcom X.
Comme Martin Luther King, Malcom X était un leader
noir américain qui luttait contre l'oppression des noirs.
Il a été tue par ses partisans d'hier, the Nation of Islam.
Kwame Nkrumah
Il a été le président du Ghana. Il a parle de panafrica-
nisme. Sous son pouvoir, il a développé le Ghana, et
voulait les états unis d'Afrique. Il a été tue par un gha-
néen
Jésus Christ
Il est venu parler d'amour du prochain. Il a nourrit ses
frères et sœurs. Il a enseigner, et guéri les malades, res-
suscite les morts. Son peuple la accuse de tous les cri-
mes et fait arrenter. Et après juste 3 ans de ministère, Il
a été tue.
La liste est longue...Tirons leçons des exemples susci-
tés.
Le job de leader est un job très dangereux, épicé de
beaucoup de sacrifices, de méchancetés, de dénigre-
ments, d'ingratitudes, de tueries, et de rejets. Dans le
cas de notre peuple, un leader du passe que nous avons
en mémoire, c'est Banhoun. Il a lutte contre la colonisa-
23 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
23
tion. Mais Il a été trahi et exécuté. Depuis donc notre
peuple se cherche une vision.
C'est ca le défi que tout leader devra relever. Et pour arri-
ver a créer la richesse, c'est le peuple qui devra la créer et
non le leader. Aucun leader n'a sorti son peuple de l'es-
clavage ou de la pauvreté par sa richesse personnelle. Le
leader donne la vision, et le peuple exécute pour atteindre
le bien être. Les grandes visions peuvent être articulées
par le leader, et selon la prédisposition du peuple, la vi-
sion se réalise. Elle peut prendre du temps, mais elle se
réalise toujours avec ou sans le leader. Mais le leader a
besoin de personnes ayant bien compris la vision pour la
passer a la génération suivante. Jésus a parle de naitre de
nouveau, et même si après juste trois ans il a été tue, Paul
a compris le message et a parle de croire en Jésus pour
être sauve. Pour notre peuple nous avons parle depuis 3
ans de 1.) naitre de nouveau c'est a dire abandonner le
corps de gouro pour revêtir un plus glorieux, celui de
Kweni, 2.) de s'unir pour arriver 3.) au développement.
Tel fut notre message.
Nous pensons que cet idéal sera épouse par notre peuple,
et que le peuple n'attendra pas que nous l'unissions sans
effort de sa part. C'est le peuple qui devra porter sa pro-
pre croix pour arriver au développement et a l'unité. C'est
la mission que nous confions a chacun, et a tous. Le mes-
sage n'est pas complique, a chacun donc de choisir. Le
role du leader n'est pas facile comme l'histoire l'a démon-
tre. Ce n'est pas aussi de gaité de cœur que les leaders se
mettent devant comme dans le cas de Jonas. Ceux des
nôtres qui se trouvent a la Haye sont la parfaite évidence
de ce que peuvent subir les leaders. Le peuple doit jouer
sa partition s'il désire vraiment sortir de sa condition de
paupérisation exacerbée. Si notre peuple s'enorgueillit d'
être un peuple sans royaume et tres indépendant, qui ne
suit personne, je pense que sa condition actuelle d'extrê-
me pauvreté est la preuve du caractère insensé de son
orgueil. Chaque peuple a besoin de leader, quitte a lui de
le soutenir ou de le tuer.
Fenêtre sur la vie au bord de la route, Sinfra
24 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
24
KWENI EN ACTIVITE 2014KWENI EN ACTIVITE 2014
Invite a radio Marahoue
Mission a Zraluo
Cooperative Leman Kahouan
Festimaz 2014
Kweni a Goebohigla
Reunion mensuelle a la chamber d’agriculture
25 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
25
KWENI EN ACTIVITE 2014KWENI EN ACTIVITE 2014
Festimaz 2014
Mission a Minfla Fete de l’independence a Zuenoula
Avec les cadres de Zuenoula
Chez le prefet de Zuenoula
26 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
26
E st ce que nous pouvons prouver scientifiquement que
Dieu existe? Vous remarquerez que j'aime soulever des
fois des questions difficiles. Mais c'est comme ca. Lors-
qu'on écoute les savants de notre temps, ils tendent tous a reje-
ter le Dieu de la Bible, mais il ne rejettent pas forcement un dieu
créateur, mais de nos jours ils tendent même a dire que Dieu ne
pourrait exister.
Quelle est la position du chrétien? Que doit être la position du
chrétien? Certains évitent les débats qui fâchent, qui poussent a
la limite de nos connaissances, mais nous devons avoir le coura-
ge d'aborder les questions difficiles. Moi lorsque je prends la
connaissance que nous avons de notre temps, du cosmos, des
galaxies, plutôt que de dire que Dieu n'existe pas, tout me pous-
se a dire que Dieu est merveilleux.
Stephen Hawking, Neil Degrasse Tyson, et 87% astrophysiciens
tendent de rejeter Dieu comme nous le présentons.
Ce que je sais c'est que les lois de la nature sont immuables et
ce qui est vrai sur le plan microscopique tend a être applicable
sur le plan macroscopique voir cosmique.
Comment est ce que je me représente la création de Dieu ?
Pour moi notre galaxie est comme une seule cellule de notre
corps, et que a l'intérieur de cette cellule, les différentes planètes
sont comme les électrons qui gravite autour du noyau d'un ato-
me, et ce noyau peut être comme le soleil autour duquel gravite
la terre et les 7 autres planètes de notre système solaire. Et ce
corps duquel provient la petite cellule parmi des milliards la peut
bien être l'assemble de Dieu lui même. Il y a des milliards de
cellules dans le corps humain. Faisons le calcul.Ce qui est mer-
veilleux, c'est que la matrice a partir de laquelle a été créé la
plus petite cellule semble être la même matrice qui gère cha-
que galaxie.
Alors, comment est ce que un individu qui est a l'intérieur d'un
atome qui est dans la molécule qui elle fait partie des millions
d'autres molécules qui sont renfermées dans une cellule qui
fait partie de milliards d'autres cellules peut savoir si Dieu
existe ou pas?
L'homme ne peut démontrer expérimentalement que Dieu
existe parce que son instrument de mesure est a la dimension
de ses perceptions et Dieu est dans une dimension trop gran-
de pour être compris et perçu. C'est comme un poux qui est
dans tes cheveux et qui veut savoir si tu aimes mangues ou
placali. Mais comment pouvons nous atteindre Dieu?
Personnellement je pense que c'est lorsque nous sortons du
corps que nous avons que notre esprit peut appréhender la
réalité du divin car il se libère du temps et de l'espace.
Je peux me tromper mais bon, c'est ca la nécessité des debats.
DIEU, POUVONS NOUS DEMONTRER
SON EXISTENCE?
27 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
27
L es Kweni ou Lo pour les Malinké, plus connus sous le
nom de baoulé de Gouro, sont un peuple important; ils
sont échelonnés du Sassandra au Bandama et, surtout
vers l'aval, le long de la rive droite de ce fleuve. Leur domaine
est une pénéplaine monotone, hérissé de quelques inselbergs,
mais le fait essentiel est qu'il est à cheval sur la zone des savanes,
vers Zuénoula, et sur la grande forêt vers Vavoua, Bouaflé et
Sinfra. Comme pour les Dan, dont la langue est très proche, les
ancêtres, porteurs de cette culture, étaient jadis établis plus au
nord, notamment vers Koro, au sud d'Odienné. Dès le XVII ème
siècle ils se trouvaient déjà rejetés vers les marges forestières
(Vavoua, Zuénoula), les Malinké tenant en force l'axe Séguéla-
Mankono.
Les Kweni ont établi depuis des siècles des relations commercia-
les fondées sur le commerce du kola, ce qui explique que de
nombreuses lignées d'origine Dioula se soient fondues parmi les
Kweni du Nord dont ils ont influencé la culture.
Mais les Kweni s'étaient largement étalés à l'est de Bandama,
jusqu'à la région de Bouaké. C'est de là qu'ils furent refoulés au
début du XVIII ème siècle par la mise en place de la société
Baoulé, avec qui eurent lieu des métissages et des échanges
culturels importants. Une tribu Kweni, les Yaouré, est restée en
arrière complètement encerclée par les Baoulé qui lui donnent
le nom de Kanga-Bonu, "les esclaves de la forêt". Les autres ont
reflué à l'Ouest du Bandama, très au sud vers Oumé, où ils ont
refoulé les Gban (Gagou), et aussi de Sinfra à Bouaflé où ils se
sont trouvés au contact des Bété dont ils ont absorbé de nom-
breux lignages; tel est le domaine où les ont trouvés les conqué-
rants français, qui se sont heurtés chez eux, jusqu'en 1912, à une
résistance particulièrement acharnée.
Les Kweni s'opposent fortement aux Dan par les rites religieux,
le style de la sculpture et certains aspects de l'économie, mais les
structures sociales de base, comme la langue, sont extrême-
ment proches.
Comme chez les Dan, des nuances assez importantes distin-
guent la culture des groupes du Sud, établis en pleine forêt, de
ceux du Nord, marqués par leur milieu de savane et une in-
fluence Malinké sensible.
La densité est très variable; forte en savane, elle est faible en
forêt. Les villages étaient très petits dans le Sud, comptant
généralement moins de 200 habitants en moyenne mais, à
l'époque coloniale, leur taille a plus que doublée. Ceux du
Nord ont toujours été plus importants (de 500 à 1.000 habi-
tants). Leur architecture est moins uniforme que chez les Dan;
à côté des grandes cases rondes, on trouve une forme ovale
dans le Sud, où existaient jadis des cases en couronne (avec
cour centrale) analogues à celles des Gban. La rareté de l'eau
en surface, surtout en forêt, explique souvent la localisation
des villages.
Les Kweni sont organisés comme les Dan en lignages patrili-
néaires (goniwuo) unis par les mariages patrilocaux et polyga-
miques. Ces lignages sont regroupés en clans (sonè). Une ou
plusieurs lignages constituent un village (fla), qui est l'unité
politique de base. Plusieurs villages constituent une alliance, ou
ben, mot que les Français ont traduit par tribu. Il s'agit d'une
société démocratique, égalitaire et sans état. On n'y trouvait
pas de véritables chefs, car les migone étaient seulement des
notables influents dont le titre n'était pas hérité. Leur pouvoir
était purement individuel et ne s'étendait au-délà de leurs villa-
ges que s'ils contrôlaient l'ordre sur des marchés importants. Il
n'y avait pas de chef de ben : à tous les niveaux, l'autorité ap-
partenait à des conseils.
Les villages ici sont divisés en deux moitiés opposées dont le
rôle militaire et rituel était important, surtout dans le Nord.
Traditionnellement, les Kweni ne possédaient presque pas
d'esclaves; les prisonniers, s'ils n'étaient pas intégrés à la famil-
le de leur maître, étaient vendus aux Dioula acheteurs de kola.
La religion chez les Kweni a deux aspects : le culte des ancê-
tres, dans le cadre de chaque lignage, et celui des esprits de la
nature qui prend l'aspect de grandes sociétés dites secrètes,
dont les masques remarquables, parmi les plus beaux d'Afrique
LES KWENI
28 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
28
KWENI STYLE La Beauté Du Kamandjé
29 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
29
KWENI STYLE La Beauté Du Kamandjé
30 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
30
C omment sait -on que quelqu'un est mort?
C'est une question essentielle pour compren-
dre la vie. C'est la question qui se pose a la
science depuis toujours, et jusqu'a présent on en a
pas la réponse. Au début, on se disait que c'est lors-
que le cœur s'arrête qu'on est mort. Mais on a su
après que le cœur pouvait cesser de battre et être re-
mit en marche. Et donc l'arrêt du coeur ne signifiait
pas la mort. On a donc penser a l'activité du cerveau.
Si le cerveau cesse de fonctionner, est ce que cela
veut dire qu'on est mort? La science définit la mort
comme la fin de toute activité cérébrale. La mort est
la fin de la conscience.
Mais la encore on commence a douter de cette défi-
nition. Car on constate que certaines personnes sont
prononcées mortes selon cette définition, mais lors-
qu'elles ressuscitent, elle disent ce qu'elles ont enten-
du et vu autour d'elles. C'est donc dire que l'arrêt des
activités cérébrales ne signifie pas qu'on est force-
ment mort. Y'a donc un autre niveau de conscience
qui n'est pas forcement perçu par l'activité cérébrale.
Ceux qui meurent et qui reviennent...
De plus en plus on écoute le témoignage de ceux qui
meurent et qui reviennent a la vie, et on constate que
dans la majorité des cas, elles disent toutes qu'elles
sont sorties de leur corps, et voyaient leur corps en
bas. Elles regardaient de la haut, et voyaient au
dessus de la tête des gens qui essayaient soit de les
ranimer soit qui opéraient sur elles. Elles disaient
par exemple "je voyais un homme chauve dans la
salle" ou "celui la a dit ceci sur mon corps".
On comprend la qu'il existe un autre niveau de
conscience qui ne dépend pas de ce que voient les
yeux du corps, ou les oreilles du corps. Il y a une
dimension autre que charnelle de la vie. Ceci la
science est entrain d'essayer de comprendre car la
vie n'est plus si simple a définir et la mort n'est pas
si catégorique.
La lumière qui attire.
Plusieurs de ceux qui sont morts et ressuscites di-
sent qu'ils ont vu une lumière forte et douce. La
science expliquait au début cela par des excitations
biochimiques de la mort, mais la encore, on com-
mence a douter de cette définition. La réalité de
l'âme est donc entrain de s'imposer a la science. La
science est donc entrain de découvrir ce que nous
africains avons depuis longtemps compris. A sa-
voir que les morts ne sont pas morts.
Et Birago Diop l'a bien écrit dans son poème
"Souffle".
La Vie et la Conscience de La Vie et la Conscience de
la Mort. la Mort.
31 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
31
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres,
La voix du feu s'entend,
Entends la voix de l'eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglot:
C'est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis
Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire
Et dans l'ombre qui s'épaissit,
Les morts ne sont pas sous la terre
Ils sont dans l'arbre qui frémit,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l'eau qui coule,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres,
La voix du feu s'entend,
Entends la voix de l'eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglot:
C'est le souffle des ancêtres.
Le souffle des ancêtres morts
Qui ne sont pas partis,
Qui ne sont pas sous terre,
Qui ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis,
Ils sont dans le sein de la femme,
Ils sont dans l'enfant qui vagit,
Et dans le tison qui s'enflamme.
Les morts ne sont pas sous la terre,
Ils sont dans le feu qui s'éteint,
Ils sont dans le rocher qui geint,
Ils sont dans les herbes qui pleurent,
Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure,
Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres,
La voix du feu s'entend,
Endents la voix de l'eau.
Ecoute dans le vent
Le buisson en sanglot:
C'est le souffle des ancêtres.
Il redit chaque jour le pacte,
Le grand pacte qui lie,
Qui lie à la loi notre sort;
Aux actes des souffles plus forts
Le sort de nos morts qui ne sont pas morts;
(suite de la page 27..Les Kweni)
Noire, ont influencés la sculpture des Baoulé. Ces socié-
tés sont inégalement réparties : si le gyè se trouve chez
tous les Kweni, le yunè n'existe que dans le Nord.
Comme chez les Dan, l'agriculture itinérante repose avant
tout sur le riz, mais en seconde place l'igname a nette-
ment supplanté le manioc. Le coton est cultivé dans le
Nord et la banane dans le Sud. C'est aussi dans le Sud que
l'on trouve la kola dont l'exportation a joué un rôle histo-
rique majeur. Tous les marchés traditionnels se trouvaient
en effet concentrés dans le Nord, où les Dioula venaient
faire leurs achats. Depuis l'époque coloniale, le café et,
dans le Sud, le cacao, jouent un rôle croissant, cequi
ébranle l'ancien système d'autosubsistance.
La chasse collective au filet, qui influence toute la structu-
re sociale, était importante surtout en forêt. La pêche ne
jouait qu'un rôle secondaire. L'artisanat était considérable;
les tisserands fabriquaient de remarquables tissus aux mo-
tifs symboliques, mais les forgerons travaillaient exclusive-
ment du fer acheté aux Malinké.
Comme chez les Dan, les Kweni possèdent donc une
cultureque ses traditions rattachent au Nord, dont l'in-
fluence n'a jamais cessé, mais qui s'est depuis des siècles
adaptée à un milieu forestier.
Le lourd pacte qui nous lie à la vie,
La lourde loi qui nous lie aux actes
Des souffles qui se meurent.
Dans le lit et sur les rives du fleuve,
Des souffles qui se meuvent
Dans le rocher qui geint et dans l'herbe qui pleu-
re.
Des souffles qui demeurent
Dans l'ombre qui s'éclaire ou s'épaissit,
Dans l'arbe qui frémit, dans le bois qui gqmit,
Et dans l'eau qui coule et dans l'eau qui dort,
Des souffles plus forts, qui ont prise
Le souffle des morts qui ne sont pas morts,
Des morts qui ne sont pas partis,
Des morts qui ne sont plus sous terre.
Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres....
32 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
32
Source: Anthropologie économique des Gouro de Cote D'Ivoi-
re.
page:48-50
Auteur: Claude Meillassoux
L a conquête coloniale et ses séquelles administratives
furent parmi les facteurs qui modifièrent le plus profon-
dément le caractère du peuplement Kweni. De 1906 a
1912, pendant tout le temps que durèrent les opérations militai-
res, les Gouro se refugièrent dans la brousse, abandonnant leur
village a l'approche de l'ennemi, Ils le retrouvaient en général
brule et même leur soumission ne leur épargnait pas toujours
cette brimade. Apres leur reddition, les militaires leur dési-
gnaient l'endroit ou ils devaient reconstruire. La soumission
toutefois n'était jamais complète a cote de ces villages officiels,
des campements clandestins se reconstituaient dans la brousse.
Ce fut une des taches de l'administration militaire que de dé-
truire ces campements. Un rapport de 1928 signale la destruc-
tion de 283 campements des tribus To et Ouadie (pour respecti-
vement 10 et 5 villages). Pour cette même année 3271 campe-
ments sont détruits dans le cercle.
L'effort de l'administration fut particulièrement brutal dans la
subdivision de Zuenoula ou sévit de 1913 a 1916 le capitaine
Foussat (son titre était alors celui de "chef de la circonscription
Gouro"). Le capitaine a laisse parmi les Gouro un souvenir très
profond et un surnom: diagone, le tueur. Son nom est mention-
ne en relation avec la plupart des déplacements et des regrou-
pements de villages entrepris dans la région. Ces mesures
avaient naturellement l'avantage de faciliter les contrôles admi-
nistratifs. Elles simplifiaient aussi, en rassemblant les popula-
tions le long des voies de communications, les recensements
fiscaux, la perception des taxes, l'imposition des prestations en
nature et en travail, l'entretient des routes, etc. Pour ces mêmes
raisons les Gouro tentaient inlassablement d'y échapper en aban-
donnant les villages officiels pour reconstituer de nouveaux
écarts. Le problème du regroupement n'a jamais cesse d'être la
préoccupation des administrateurs. En 1958, il y a encore des
villages considérés comme officiellement regroupes qui sont en
réalité séparés en plusieurs installations distinctes. Ainsi en est il
de Balogui, par exemples, qui figure au recensement comme un
seul village, n'ayant officiellement qu'un seul chef de village,
mais qui est compose de trois agglomérations portant chacune un
nom et fonctionnant sur le plan traditionnel comme des unités
autonomes. De nombreux villages projettent des écarts dans la
brousse , écarts que les paysans cherchent a dissimuler et a l'ad-
ministration a ignorer.
Si l'effort administratif s'est heurte et se heurte encore a des sour-
des résistances, il n'a pas été néanmoins sans avoir de profonds
e f f e t s .
En se reportant encore une fois aux sources de la tradition, on
constate que sur 115 villages sur lesquels nous avons des rensei-
gnement a cet égard 76 ont été déplacés par l'administration, dont
certains plusieurs fois: vieproye, par exemple, qui après avoir été
brule fut déplacé trois fois par les autorités coloniales; Zrabissei-
fla, deux fois. Ce furent surtout les villages de la subdivision de
Zuenoula qui subirent ces contraintes. Les Yassua du nord (12
villages primitifs déplacés sur 23, rassembles en 12 nouveaux
villages, les Ouadie (5 installations primitives déplacées sur 10,
regroupes en 5 nouveaux villages), les Oue dont tous les villages
ont été déplacés par l'administration, semblent avoir été les plus
f r a p p e s .
L'intervention Militaire L'intervention Militaire
Française Dans Le Pays Française Dans Le Pays
KweniKweni
33 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
33
port aux centres administratifs est aggrave par l'éloignement par
rapport aux routes. Ce qui était autrefois un facteur de sécurité
pour les villageois devient un inconvénient dans la perspective
d'une agriculture d'exportation.
Les déplacements se faisaient parfois sur d'assez longues distan-
ces. L'importance des regroupements a déjà été signalée plus
haut: le nombre des villages de la subdivision de Zuenoula a
diminue de plus de moitie en même temps que les effectifs
moyens augmentaient; certains villages regroupes abritent main-
tenant de 800 a 1000 habitants, tel Blefla (zon), 1053 habitants
qui rassemble 5 installations antérieurement distinctes, ainsi que
Zraluho (Bien), 802 habitants et Binzra (Ouadie) 944 habitants-
dont 372 Baoule.
Par contre, dans la région forestière, l'effort de l'administration
est moins systématique. Il porte sur les Bonon et les Gonan sans
parler de Dieta qui fut chasse par un administrateur insomniaque
que le bruit des palabres empêchait de dormir. La plupart des
autres villages de la foret occupent leur emplacement primitif et
leur diminution en nombre semble due surtout aux effets de la
conquête: mort, émigration vers les pays voisins épidémie de
grippe de 1919, etc. Le rapport Aquillot signale que les Nana ont
beaucoup souffert des opérations militaires. Un autre rapport de
1916 mentionne la disparation de 73 personnes chez Nagadua,
sans doute enfuies. En 1914, chez les Go plus au nord, 150 habi-
tants sont portes absents. L'effectif moyen des villages de foret
de ce fait est demeure sans doute approximativement le même. Il
aurait été supérieur a celui des villages de la savane boisée mal-
gré une plus faible densité: La population , moins nombreuse se
rassemblait en de plus grosses localités. L'implantation est, elle
aussi, restée ce qu'elle était. L'éloignement des villages par rap-
Chasse mouche fabriqué en 1839
34 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
34
Herve Bah Bi, reverend pasteur
35 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
35
Une nuit au village, Goebohifla
36 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
36
AN
CIE
NN
E P
RIS
ON
CO
LON
IALE
DE
ZUEN
OU
LA