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Kilwardby on Conversion by Ivo Thomas; Maxims in Kilwardby by Ivo Thomas Review by: J. Dopp The Journal of Symbolic Logic, Vol. 21, No. 3 (Sep., 1956), pp. 316-317 Published by: Association for Symbolic Logic Stable URL: http://www.jstor.org/stable/2269120 . Accessed: 22/06/2014 23:30 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Association for Symbolic Logic is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to The Journal of Symbolic Logic. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.44.78.129 on Sun, 22 Jun 2014 23:30:17 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Kilwardby on Conversion by Ivo Thomas; Maxims in Kilwardby by Ivo ThomasReview by: J. DoppThe Journal of Symbolic Logic, Vol. 21, No. 3 (Sep., 1956), pp. 316-317Published by: Association for Symbolic LogicStable URL: http://www.jstor.org/stable/2269120 .

Accessed: 22/06/2014 23:30

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316 REVIEWS

CKNCpNqpq, dans laquelle Thomas a cru reconnaitre un faux th6oreme. En r6alit6 l'auteur nous signale par lettre qu'il s'est m6pris: l'expression en question est un th6oreme parfaitement valable du calcul des propositions. Son principal argument en faveur de la these de Durr s'6vanouit donc et l'auteur en fait ses excuses. Les textes de Boece qu'il produit dans cette note renforcent au contraire l'hypothese de v.d.D., sans appuyer aucunement celle de Duirr. J. Dopp

Ivo THOMAS. Kilwardby on conversion. Dominican studies, t. 6 (1953), p. 56-76.

Ivo THOMAS. Maxims in Kilwardby. Ibid., t. 7 (1954), p. 129-146. Robert Kilwardby (K.) composa, probablement entre 1237 et 1245, un Commentaire

aux Premiers Analytiques. Thomas a 6tudi6 trois manuscrits du XIIIe siecle. Dans la premiere 6tude, il publie de cet ouvrage le chapitre concernant la conversion des propositions de inesse (ou non modales) et y joint d'importantes remarques. - K. emploie indiff6remment les mots "si", "ergo" et "igitur" pour exprimer tant6t une implication tant6t une inference; pour lui, comme pour les auteurs du XIIIe s., la distinction n'est pas encore nette. - K. pr6fere int6grer la copule dans le pr6dicat et croit que l'analyse de la proposition en trois 6l6ments (sujet, copule, pr6dicat) n'a qu'un int6ret p6dagogique ("modus loquendi propter pueros"). -K. rencontre le pro- bleme du cercle vicieux commis en d6montrant l'une par l'autre la conversion de l'universelle negative et celle de la particuliere affirmative (voir Lukasiewicz XVII 209, p. 60). 10 K. carte la solution d'Alexandre d'Aphrodise qui fait appel a l'intuition sensible ("sub arte non cadit," "de ea non oportet habere doctrinam"). 20 K. envisage un syllogisme en Ferio: "Aucun b n'est a, quelque a est b, donc quelque a n'est pas a." La conclusion est une contradiction, les deux pr6misses sont donc incompatibles et l'affirmation de la majeure entraine la negation de la mineure; la conversion de la negative est donc prouv6e. 30 K. commente ensuite la preuve d'Aristote par Mc~eatg de la facon suivante: A prouver que: "aucun b n'est a" entraine "aucun a n'est b." II suffit de prouver que la contradictoire du consequent entraine la contradictoire de la pr6misse. Faisons donc l'hypothbse "quelque a est b." Nous pouvons appeler "c" l'ensemble des a qui sont des b (par hypothese cet ensemble n'est pas vide), et nous avons donc: "tout c est a" et "tout c est b." Un syllogisme en Darapti permettrait de conclure a "quelque b est a," qui serait la contradictoire de la pr6misse donn6e. Plut6t que de recourir au Darapti, ce qui l'exposerait au reproche du cercle vicieux (si du moins on r6duit le Darapti au Darii par conversion), K. invoque directement une "maxime," laquelle peut aussi fonder le Darapti. Voici cette maxime: Superius (ici a) non potest negari ab eo (ici b) quod convenit suo inferiori (ici c). K. a donc bien vu que ce terme "c" ne repr6sente pas un objet sensible concret (comme le croyait Alexandre), mais qu'il est un terme abstrait (comme le dit Lukasiewicz, ibid. p. 60). Mais K. n'a pas not6 explicitement que c s'identifie a l'ensemble des (a et b). (Lukasie- wicz, ibid., a formalism une preuve qui se passe de cette hypothese.) - K. discute 6galement la these qui identifie les conversions a des enthymemes (les syllogismes potentialss" d'Albert le Grand). II note que ces syllogismes doivent etre r6duits aux syllogismes parfaits de la premiere figure, et cela par une conversion, ce qui fait un cercle vicieux. De plus, faute d'avoir une idee claire de la regle de substitution (qui permet identification de variables distinctes), il refuse l'assimilation de la conversion a l'enthymeme, pour la raison que l'enthymeme suppose essentiellement trois termes et que la conversion n'en a que deux. II semble que K. a eu le sentiment qu'il existe des demonstrations qui ne se ramenent pas au syllogisme.

Le recenseur propose de biffer p. 75, ligne 1, le mot "Felapton" et de remplacer h la ligne 2 le mot "Ferison" par "Festino"; les modes en question ne prouvent pas la conversion per accidens, mais seulement la subalternation.

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REVIEWS 317

La deuxieme etude est consacre a l'usage que K. fait des "maximes" ou m6ta- theoremes. L'auteur y publie d'autres extraits du meme Commentaire ayant traits aux points suivants: 10 tout syllogisme doit avoir au moins une premisse affirmative; 2? une seule premisse ne donne aucune conclusion; 30 demonstration du modus ponens par le modus tollens; 40 le faux ne derive que du faux; 50 sur les termes definis et indefinis dans les syllogismes (An. Pr. A 46, 51b 39 ss.); 60 sur la negation d'une negative, ou de la conjonction d'une affirmative et de sa negative. Ces extraits mon- trent notamment que K. connait nombre de "maximes" correspondent aux "conse- quentiae" de Pierre d'Espagne, et cela des la premiere moitie du XIIIe s. En revanche, K. ne sait pas comment effectuer la negation d'une conjonction et il ignore la loi d'Ockham (dite de De Morgan). J. Dopp

HUGUES LEBLANC. Positions and propositions on universals. Philosophy and phenomenological research, t. 12 n? 1 (1951), p. 95-104.

L'auteur essaie de formuler, en une serie d'6nonces brefs, la problematique actuelle concernant les universaux et les principales positions adoptees respectivement par le realisme platonicien, le realisme nominaliste et le phenomenalisme nominaliste. L'expose ne se r6fere pas a des auteurs determines. La problematique est present~e d'abord du point de vue que la tradition attribue a Hume, et c'est a partir de la que l'auteur cherche a caract6riser les autres positions. (Nous croyons pour notre part que peu de philosophes seront disposes a souscrire a une des problematiques ou a une des positions formulees de la sorte.) C'est presque tout une philosophic de la connaissance qui est esquissee ici et en des enonces peu nuances; beaucoup de ces enonces seront inintelligibles pour un lecteur qui ne serait pas au courant de la litterature.

L'auteur dit p. ex. (?2.3) que la relation d'appartenance (membership) ne peut relier que des variables dont les valeurs sont de types consecutifs; mais au ?2.1 il a cite la definition que Quine donne de l'individu, definition qui fait usage d'expressions non-conformes a cette regle; le lecteur n'a pas ete prevenu qu'on a passe d'un system dans un autre. L'auteur dit aussi, sans autre explication, que la signification (meaning) d'un nom peut etre identifiee a "la classe de tous les noms qui lui sont synonymes" (5. 1) (le lecteur philosophe souhaitera certainement quelque commentaire). Il dit (5.2) qu'un predicat peut etre entierement compris "des qu'on connait un objet x qui le verifie" (le lecteur pourra se demander comment ce predicat pourra etre dis- tingue d'un autre que v6rifierait de fait ce meme objet x). Il dit (6.5) que la solution de Hume dispense d'attribuer une "signification" aux noms abstraits, ces noms n'exprimant pas des "reponses [mentales] definies" (definite responses), mais seule- ment des "habitudes de reponses" (habits of responding). (Mais pour le philosophe, la "reponse definie" dont parle Hume pourrait apparaitre elle-meme comme une "classe" de reponses concretes et donc, en un sens, comme une "habitude de reponses semblables.")

Il dit (7.0) que le concept peut etre caracterise comme une "reponse [mentale] purement temporelle" a un percept, lequel serait une "reponse [mentale] spatio- temporelle." (Mais si le temps (concret) concretise autant que l'espace, on ne voit plus pourquoi le concept est plus abstrait que le percept.) Bref, on aurait beaucoup a faire si on devait relever toutes les obscurites qui subsistent dans les enonces de cette etude. La revue oui ce travail est public s'adresse a des philosophes de tendance phenomenologique; nous croyons que ses lecteurs seront portes a denoncer dans la philosophic de l'auteur un melange incoherent de doctrines ph6nomenistes et d'ato- misme physicaliste, melange tries "classique" sans doute,-mais phenomenologiquement sans fondement. J. DoPP

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