kidnapping contre rançon le baromètre sécuritaire du kivu ......les fdlr sont l’aile politique...

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GROUPES ARMÉS: FDLR-FOCA Les FDLR ont été créées en 2000, lorsque l’ALiR I et II – les mouvements de rébellion formés de troupes de l’armée rwandaise d’avant le génocide, après que celle-ci ait été vaincue, et de différentes milices affiliées – ont fusionné et adopté un nouveau nom pour rompre avec leur associaon avec le génocide, dans lequel certains de leurs dirigeants avaient été impliqués. Les FDLR sont l’aile polique de l’organisaon, tandis que l’aile armée porte le nom de Forces combaantes Abacunguzi (FOCA). Après avoir aeint leur apogée militaire et économique au début des années 2000, les FDLR ont commencé à connaître des défecons, les mouvements RUD-Urunana et FDLR-Soki s’en séparant. L’armée congolaise (Forces armées de la République démocraque du Congo, FARDC) a ensuite lancé une série d’opéraons militaires an-FDLR, appelées Umoja Wetu et Amani Leo, même si celles-ci ont souvent été entravées par les collusions entre des membres des FDLR et des membres des FARDC. Bien que le commandement central autour du commandant militaire du groupe, le lieutenant-général Sylvestre Mudacumura – recherché depuis 2012 par la Cour pénale internaonale pour soupçon de crimes de guerre commis dans l’est du Congo – et du leader polique du groupe, le général major Victor Byiringiro, reste inchangée, les FDLR ont perdu bon nombre de leurs commandants de haut rang suite à une série de reddions, de captures et d’exécuons. En 2016, la plus importante scission interne qu’ait connue le groupe a entraîné la créaon du CNRD-Ubwiyunge, une autre facon dissidente. Depuis, les acvités des FDLR se sont en grande pare limitées à l’ouest du territoire de Rutshuru et au nord de celui de Masisi. Si, d’après les esmaons, les effecfs des FDLR se montaient à environ 6 500 en 2008, ils ne se situeraient aujourd’hui qu’entre 500 et 1 000 combaants. Le groupe a également perdu le contrôle de la majeure pare du territoire et des zones minières qu’il contrôlait autrefois. Fin 2017, la capacité opéraonnelle des FDLR est sérieusement limitée par son manque de munions. FDLR-RUD Le RUD-Urunana est une facon dissidente des FDLR-FOCA apparue en 2007 suite à un différend au sein de l’équipe dirigeante qui aurait porté sur la rémunéra- on de certaines unités. Jean-Damascène Ndibabaje, alias Musare, et quelques centaines de combaants ont fait défecon pour créer le RUD-Urunana qui, depuis, est acf dans le nord des chefferies de Bwisha et de Bwito, en territoire de Rutshuru. Si l’influence militaire du RUD s’est amoindrie ces dernières années, le groupe aurait collaboré avec différents groupes armés, y compris les FDLR-FOCA, ainsi que des milices Hutu congolaises, dont plusieurs opèrant en tant que Nyatura, lors d’opéraons militaires conjointes et d’aaques contre des civils. En 2016, son dirigeant Musare a été tué dans des circonstances mystérieuses. Des sources locales indiquent que ce meurtre serait lié aux clivages croissants entre des groupes armés avec des bases dans les communautés Hutu et Nande. Le groupe existe toujours, mais sa force est marginale par rapport à la vaste zone dans lequel il opère. Mai-Mai Charles Charles Bokande est apparu comme un acteur armé clé dans le nord du territoire de Rutshuru en 2014, puisant parmi la communauté Nande pour trouver un souen et des recrues. Ancien combaant des Maï-Maï Jackson, puis des Maï-Maï Shetani-FPC de Kakule Muhima, Charles a réussi à mere au point un disposif de racket et d’extorsion efficace sur la rive sud du lac Édouard, taxant les campements lucrafs de pêcheurs. Son influence s’étend jusqu’au village de Nyamilima et au poste-fronère ougandais d’Ishasha. Sous les ordres de Charles, le groupe est également connu en tant qu’« Alliance des forces armées de résistants patriotes Mai-Mai » (AFARPM). Si Charles affirme protéger la populaon Nande du Rutshuru contre les groupes armés rwandophones, les FARDC et les gardiens du Parc naonal des Virunga, son groupe a également commis de nombreux enlèvements contre rançon et s’est adonné à un commerce transfrontalier illégal. Mazembe Nommé en référence au club de football le plus populaire du pays à Lubumbashi, les Maï-Maï Mazembe sont une milice d’auto-défense fortement fragmentée qui est apparue entre mi-2015 et début 2016 en réponse aux abus commis de longue date par les FDLR contre les communautés Nande et Kobo du sud des territoires de Lubero et de Walikale. Plusieurs milices Kobo et Nande sont apparues (notam- ment l’Union des patriotes pour la défense des innocents, UPDI) et se sont mises à aaquer des civils et des combaants Hutu, souvent avec le souen du NDC-R. En 2016, l’UPDI a été intégrée au sein du NDC-R, tandis que de nombreuses facons Maï-Maï Mazembe restent autonomes fin 2017. Il n’existe pas de coordinaon claire entre les groupes ; il arrive que certains se baent les uns avec les autres ; mais globalement, le mouvement est devenu de plus en plus hosle envers le NDC-R. En octobre 2017, les facons Mazembe contrôlaient une grande pare du sud du territoire de Lubero, les principales facons étant dirigées par Albert Kasheke, Kitete Bushu, un commandant du nom de « Kabido » et un autre com- mandant du nom de « Safari », ancien commandant de l’UPCP-Lafontaine. Nyatura John Love This Nyatura facon was created in 2016 by Muhawenimana Bunombe, Cee facon Nyatura a été créée en 2016 par Muhawenimana Bunombe, alias John Love. John Love est un instuteur congolais de la communauté Hutu qui gérait un pet cybercafé à Nyanzale, dans l’ouest du territoire de Rutshuru. Il a rejoint les FDLR, dont il réparait les ordinateurs tout en suivant une formaon militaire. Avec la bénédicon de certains commandants supérieurs des FDLR, il a ensuite créé sa propre milice, qui opère autour de Muriki, en territoire de Rutshuru, avec une centaine de combaants. Le groupe de John Love coopère avec le Nyatura-FPC de Dominique Ndaruhutse et fait pare de la coalion CMC. En 2016 et 2017, il a pris part à des combats intenses contre le NDC-R et différentes facons Mazembe dans le nord de la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru, souvent avec le souen tacite des FDLR. ex-M23 Issu d’une longue tradion de de rébellions soutenues par le Rwanda dans l’est du Congo, dont le Rassemblement congolais pour la démocrae (RCD)-Goma et le CNDP, le M23 est apparu début 2012 sous les ordres de Sultani Makenga et Bosco Ntaganda. La plupart de ses dirigeants provenaient de la communauté Tutsi congolaise. S’il a rapidement acquis une force de combat significave, conduisant à la prise historique de Goma en novembre 2012, il a dès le début souffert de dissensions internes et n’a jamais réussi à égaler la puissance du CNDP de Laurent Nkunda. À l’issue d’iniaves diplomaques régionales et de pressions internaonales, le M23 a quié Goma au bout de deux semaines puis a parcipé à des pourparlers avec le gouvernement congolais à Kampala. En février 2013, le mouvement s’est scindé en deux facons, dirigées respecvement par Bosco Ntaganda et Sultani Makenga. Tandis que l’aile Ntaganda a pris fuite vers le Rwan- da en mars 2013, les troupes de Makenga ont fait face à une pression croissante de la part des commandos FARDC et d’une brigade d’intervenon agressive de la MONUSCO, entraînant la défaite du mouvement en novembre 2013. Début 2017, des éléments de l’ancien M23 ont brièvement tenté de faire renaître le mouvement en territoire de Rutshuru. Depuis, des rapports sur une acvité ex-M23 dans les territoires de Masisi et Rutshuru connuent. Inconnu La catégorie « inconnu » dans le BSK est ulisée dans le cas d’un incident confirmé, mais où il y a une absence d’informaon sur le groupe armé ou la force armée responsable, pas assez de preuves pour confirmer l’identé du groupe ou de la force responsable, ou des éléments de preuve contraires. Dans le contexte des kidnappings à Rutshuru, Nyiragongo et Goma, de nombreux acteurs criminels non idenfiés ont été responsables de tels incidents au cours des dernières années. Cela inclut parfois d’anciens soldats, d’anciens membres de groupes armés ou d’autres bandits qui travailleraient en collaboraon avec l’armée congo- laise, la police ou des autorités gouvernementales locales. Ces derniers peuvent parfois assurer un libre passage et/ou rer profit d’une rançon. Cependant, l’identé exacte du groupe responsable n’est pas vérifiée, raison pour laquelle les auteurs de ces incidents sont répertoriés comme « inconnus » dans le BSK. Le Baromètre sécuritaire du Kivu (BSK) est un projet mené en coopéraon entre le Groupe d’Étude sur le Congo, basé au Centre sur la coopéraon internaonale de l’Université de New York, et Human Rights Watch. L’objecf du Baromètre sécuritaire du Kivu (BSK) est de cartographier les violences exercées par les forces de sécurité étaques et par les groupes armés dans l’est de la République démocraque du Congo afin de mieux comprendre les tendances et les causes de l’insécurité et des violaons graves du droit internaonal relaf aux droits humains et du droit humanitaire. Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]. Le Baromètre sécuritaire du Kivu www.kivusecurity.org @KivuSecurity Kidnapping contre rançon Incidents à Rutshuru, Nyiragongo et Goma République démocraque du Congo

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Page 1: Kidnapping contre rançon Le Baromètre sécuritaire du Kivu ......Les FDLR sont l’aile politique ... rang suite à une série de redditions, de captures et d’exécutions. En 2016,

GROUPES ARMÉS:

FDLR-FOCALes FDLR ont été créées en 2000, lorsque l’ALiR I et II – les mouvements de rébellion formés de troupes de l’armée rwandaise d’avant le génocide, après que celle-ci ait été vaincue, et de différentes milices affiliées – ont fusionné et adopté un nouveau nom pour rompre avec leur association avec le génocide, dans lequel certains de leurs dirigeants avaient été impliqués. Les FDLR sont l’aile politique de l’organisation, tandis que l’aile armée porte le nom de Forces combattantes Abacunguzi (FOCA). Après avoir atteint leur apogée militaire et économique au début des années 2000, les FDLR ont commencé à connaître des défections, les mouvements RUD-Urunana et FDLR-Soki s’en séparant. L’armée congolaise (Forces armées de la République démocratique du Congo, FARDC) a ensuite lancé une série d’opérations militaires anti-FDLR, appelées Umoja Wetu et Amani Leo, même si celles-ci ont souvent été entravées par les collusions entre des membres des FDLR et des membres des FARDC.

Bien que le commandement central autour du commandant militaire du groupe, le lieutenant-général Sylvestre Mudacumura – recherché depuis 2012 par la Cour pénale internationale pour soupçon de crimes de guerre commis dans l’est du Congo – et du leader politique du groupe, le général major Victor Byiringiro, reste inchangée, les FDLR ont perdu bon nombre de leurs commandants de haut rang suite à une série de redditions, de captures et d’exécutions. En 2016, la plus importante scission interne qu’ait connue le groupe a entraîné la création du CNRD-Ubwiyunge, une autre faction dissidente. Depuis, les activités des FDLR se sont en grande partie limitées à l’ouest du territoire de Rutshuru et au nord de celui de Masisi. Si, d’après les estimations, les effectifs des FDLR se montaient à environ 6 500 en 2008, ils ne se situeraient aujourd’hui qu’entre 500 et 1 000 combattants. Le groupe a également perdu le contrôle de la majeure partie du territoire et des zones minières qu’il contrôlait autrefois. Fin 2017, la capacité opérationnelle des FDLR est sérieusement limitée par son manque de munitions.

FDLR-RUDLe RUD-Urunana est une faction dissidente des FDLR-FOCA apparue en 2007 suite à un différend au sein de l’équipe dirigeante qui aurait porté sur la rémunéra-tion de certaines unités. Jean-Damascène Ndibabaje, alias Musare, et quelques centaines de combattants ont fait défection pour créer le RUD-Urunana qui,

depuis, est actif dans le nord des chefferies de Bwisha et de Bwito, en territoire de Rutshuru. Si l’influence militaire du RUD s’est amoindrie ces dernières années, le groupe aurait collaboré avec différents groupes armés, y compris les FDLR-FOCA, ainsi que des milices Hutu congolaises, dont plusieurs opèrant en tant que Nyatura, lors d’opérations militaires conjointes et d’attaques contre des civils. En 2016, son dirigeant Musare a été tué dans des circonstances mystérieuses. Des sources locales indiquent que ce meurtre serait lié aux clivages croissants entre des groupes armés avec des bases dans les communautés Hutu et Nande. Le groupe existe toujours, mais sa force est marginale par rapport à la vaste zone dans lequel il opère.

Mai-Mai CharlesCharles Bokande est apparu comme un acteur armé clé dans le nord du territoire de Rutshuru en 2014, puisant parmi la communauté Nande pour trouver un soutien et des recrues. Ancien combattant des Maï-Maï Jackson, puis des Maï-Maï Shetani-FPC de Kakule Muhima, Charles a réussi à mettre au point un dispositif de racket et d’extorsion efficace sur la rive sud du lac Édouard, taxant les campements lucratifs de pêcheurs. Son influence s’étend jusqu’au village de Nyamilima et au poste-frontière ougandais d’Ishasha. Sous les ordres de Charles, le groupe est également connu en tant qu’« Alliance des forces armées de résistants patriotes Mai-Mai » (AFARPM). Si Charles affirme protéger la population Nande du Rutshuru contre les groupes armés rwandophones, les FARDC et les gardiens du Parc national des Virunga, son groupe a également commis de nombreux enlèvements contre rançon et s’est adonné à un commerce transfrontalier illégal.

MazembeNommé en référence au club de football le plus populaire du pays à Lubumbashi, les Maï-Maï Mazembe sont une milice d’auto-défense fortement fragmentée qui est apparue entre mi-2015 et début 2016 en réponse aux abus commis de longue date par les FDLR contre les communautés Nande et Kobo du sud des territoires de Lubero et de Walikale. Plusieurs milices Kobo et Nande sont apparues (notam-ment l’Union des patriotes pour la défense des innocents, UPDI) et se sont mises à attaquer des civils et des combattants Hutu, souvent avec le soutien du NDC-R. En 2016, l’UPDI a été intégrée au sein du NDC-R, tandis que de nombreuses factions Maï-Maï Mazembe restent autonomes fin 2017. Il n’existe pas de coordination claire entre les groupes ; il arrive que certains se battent les uns avec les autres

; mais globalement, le mouvement est devenu de plus en plus hostile envers le NDC-R. En octobre 2017, les factions Mazembe contrôlaient une grande partie du sud du territoire de Lubero, les principales factions étant dirigées par Albert Kasheke, Kitete Bushu, un commandant du nom de « Kabido » et un autre com-mandant du nom de « Safari », ancien commandant de l’UPCP-Lafontaine.

Nyatura John LoveThis Nyatura faction was created in 2016 by Muhawenimana Bunombe, Cette faction Nyatura a été créée en 2016 par Muhawenimana Bunombe, alias John Love. John Love est un instituteur congolais de la communauté Hutu qui gérait un petit cybercafé à Nyanzale, dans l’ouest du territoire de Rutshuru. Il a rejoint les FDLR, dont il réparait les ordinateurs tout en suivant une formation militaire. Avec la bénédiction de certains commandants supérieurs des FDLR, il a ensuite créé sa propre milice, qui opère autour de Muriki, en territoire de Rutshuru, avec une centaine de combattants. Le groupe de John Love coopère avec le Nyatura-FPC de Dominique Ndaruhutse et fait partie de la coalition CMC. En 2016 et 2017, il a pris part à des combats intenses contre le NDC-R et différentes factions Mazembe dans le nord de la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru, souvent avec le soutien tacite des FDLR.

ex-M23Issu d’une longue tradition de de rébellions soutenues par le Rwanda dans l’est du Congo, dont le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)-Goma et le CNDP, le M23 est apparu début 2012 sous les ordres de Sultani Makenga et Bosco Ntaganda. La plupart de ses dirigeants provenaient de la communauté Tutsi congolaise. S’il a rapidement acquis une force de combat significative, conduisant à la prise historique de Goma en novembre 2012, il a dès le début souffert de dissensions internes et n’a jamais réussi à égaler la puissance du CNDP de Laurent Nkunda. À l’issue d’initiatives diplomatiques régionales et de pressions internationales, le M23 a quitté Goma au bout de deux semaines puis a participé à des pourparlers avec le gouvernement congolais à Kampala. En février 2013, le mouvement s’est scindé en deux factions, dirigées respectivement par Bosco Ntaganda et Sultani Makenga. Tandis que l’aile Ntaganda a pris fuite vers le Rwan-da en mars 2013, les troupes de Makenga ont fait face à une pression croissante de la part des commandos FARDC et d’une brigade d’intervention agressive de la MONUSCO, entraînant la défaite du mouvement en novembre 2013. Début 2017, des éléments de l’ancien M23 ont brièvement tenté de faire renaître le mouvement

en territoire de Rutshuru. Depuis, des rapports sur une activité ex-M23 dans les territoires de Masisi et Rutshuru continuent.

InconnuLa catégorie « inconnu » dans le BSK est utilisée dans le cas d’un incident confirmé, mais où il y a une absence d’information sur le groupe armé ou la force armée responsable, pas assez de preuves pour confirmer l’identité du groupe ou de la force responsable, ou des éléments de preuve contraires. Dans le contexte des kidnappings à Rutshuru, Nyiragongo et Goma, de nombreux acteurs criminels non identifiés ont été responsables de tels incidents au cours des dernières années. Cela inclut parfois d’anciens soldats, d’anciens membres de groupes armés ou d’autres bandits qui travailleraient en collaboration avec l’armée congo-laise, la police ou des autorités gouvernementales locales. Ces derniers peuvent parfois assurer un libre passage et/ou tirer profit d’une rançon. Cependant, l’identité exacte du groupe responsable n’est pas vérifiée, raison pour laquelle les auteurs de ces incidents sont répertoriés comme « inconnus » dans le BSK.

Le Baromètre sécuritaire du Kivu (BSK) est un projet mené en coopération entre le Groupe d’Étude sur le Congo, basé au Centre sur la coopération internationale de l’Université de New York, et Human Rights Watch. L’objectif du Baromètre sécuritaire du Kivu (BSK) est de cartographier les violences exercées par les forces de sécurité étatiques et par les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo afin de mieux comprendre les tendances et les causes de l’insécurité et des violations graves du droit international relatif aux droits humains et du droit humanitaire. Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : [email protected].

Le Baromètre sécuritaire du Kivu www.kivusecurity.org

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