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Avis Technique 12/12-1607
Revêtement composite pour bassin et plage de
piscine Composite coating for pools
and pool decks Komposit-beschichtung für
pool und poolstrand
KHIRAL – Bassins et plages Titulaire : Société SPPM
27-29 rue Raffet FR-75016 PARIS
Tél. : 01.40.09.70.15 Fax : 01.45.25.81.34 E-mail : [email protected] Internet : www.sppm.fr
Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 12
Revêtements de sol et produits connexes
Vu pour enregistrement le 10 juillet 2012
Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr
Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2012
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Avis
Tech
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valid
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Le Groupe Spécialisé n° 12 « Revêtements de sol et Produits Connexes » de la Commission chargée des Avis Techniques a examiné, le 8 mars 2012, le revêtement composite pour bassins et plages de piscines KHIRAL – Bassins et Plages présenté par la Société SPPM. Il a formulé sur ce procédé l’Avis Technique ci-après. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne.
1. Définition succincte Revêtement composé de verre ADVANTEX, silice et résine époxy, visant les deux fonctions étanchéité et revêtement de sol en bassin et plages de piscine tel que conçu et décrit au Dossier Technique.
2. AVIS
2.1 Domaine d’emploi accepté Il est identique au domaine d’emploi proposé au § 2 du Dossier Technique. Ainsi, sont visés : Les travaux neufs et de rénovation, Les bassins et plages de piscines situées en intérieur (terre plein ou
plancher intermédiaire), Les bassins et plages (sur terre plein uniquement) de piscines
situées en extérieur (toiture exclue) en climat de plaine, Les bassins dont l’eau est traitée au chlore, Les bassins dont l’eau est chauffée jusqu’à 40 °C ou avec eau de
mer. Sont exclus : Les bassins et plages de piscines situées en extérieur en climat de
montagne, Les bassins et plages de piscines situées sur des toitures, Les plages de piscines sur galeries techniques en extérieur, Les bassins dont l’eau est traitée à l’ozone ou au brome. Dans le cadre de ce domaine d’emploi, le procédé KHIRAL-Bassins et Plages assure la double fonction étanchéité du support et revêtement de sol, des zones de bassins, plages attenantes au bassin, pataugeoires, pédiluves, goulottes, bacs tampons, margelles, escaliers immergés…
2.2 Appréciation sur le procédé
2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi
Réaction au feu Les systèmes revendiqués ont fait l’objet de rapports de classement européen de réaction au feu selon la norme NF EN 13501-1. Les classements de réaction au feu obtenus sont les suivants : Bfl S1 pour les systèmes KB1 (RA12-0084), KP1 (RA12-0084) et KP2 (RA12-0083).
Données environnementales et sanitaires Il n’existe pas de FDES pour ce procédé. Il est rappelé que les FDES n’entrent pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.
Prévention des accidents, maîtrise des accidents et maîtrise des risques lors de la mise en œuvre et de l’entretien Les produits définis au § 4 du Dossier Technique disposent d’une Fiche de Données de Sécurité (FDS). L’objet de la FDS est d’informer l’utilisateur de ce produit sur les dangers liés à son utilisation et sur les mesures préventives à adopter pour les éviter, notamment par le port d’équipements de protection individuelle (EPI).
Glissance Les systèmes ont fait l’objet d’essais de type réalisés au plan incliné avec opérateurs pieds nus selon le référentiel de la norme XP P05-011 et à l’aide du dispositif FSC 2000.
Etanchéité Compte tenu des résultats d’essais de laboratoire et des dispositions de mise en œuvre retenues dans le Dossier Technique établi par le demandeur, notamment pour ce qui concerne le traitement des points singuliers et l’entretien, on peut estimer que l’étanchéité de l’ouvrage final pourra être assurée normalement dans le temps.
2.22 Durabilité-Entretien Dans le domaine d’emploi défini au § 2 du Dossier Technique et dans le respect des conditions d’entretien décrites aux § 23 et 24 et d’hivernage rappelés au § 20, la durabilité du revêtement composite KHIRAL peut être appréciée comme satisfaisante. Elle est toutefois subordonnée : à une surveillance régulière visant à repérer d’éventuelles amorces
de dégradation localisées pouvant apparaître en cours d’usage, en particulier au niveau des points singuliers ;
à la rapidité d’intervention afin de réparer ces éventuelles faiblesses ;
à un bon niveau d’entretien. La Société SPPM s’engage à remettre une notice d’entretien au Maître d’ouvrage et de lui apporter son assistance technique pour l’entretien en cas de demande. Il appartient au Maître d’ouvrage et à l’exploitant de veiller à ce que la fréquence minimale d’entretien préconisée (cf. § 23.31) soit respectée. Dans le cas où l’entretien des voiles est prévu être réalisé au jet sous pression, il appartient au Maître d’ouvrage et à l’exploitant de veiller à ce que la pression maximale requise ne soit pas dépassée.
2.23 Fabrication L’efficacité de l’autocontrôle du fabricant est satisfaisante.
2.24 Mise en œuvre La reconnaissance et la préparation des supports ainsi que la préparation et l’application des mélanges sont exclusivement réalisées par des entreprises agréées par la Société SPPM au sens du § 7 du Dossier Technique. Dans le cas de travaux en extérieur, l’entreprise devra s’assurer que les conditions sont réunies pour pouvoir utiliser les produits, et du respect de la durée pratique d’utilisation qui résulte de la température réelle rencontrée.
2.3 Cahier des Prescriptions Techniques
2.31 Exigences relatives aux supports Ce type d’ouvrage fait l’objet de diverses exigences spécifiques mentionnées au Dossier Technique, notamment en termes de cohésion du support et d’adhérence du revêtement existant ; celles-ci doivent être spécifiées dans les DPM. La description des pentes en bassin est à la charge du lot gros-œuvre et devra être spécifiée dans les DPM. La description des pentes en plage doit être définie par le Maître d’œuvre et spécifiée dans les DPM. Les plans doivent être remis à l’entreprise de mise en œuvre du procédé KHIRAL. Les pentes ainsi définies dans les DPM doivent être vérifiées à l’aide d’un dispositif adapté avant application du revêtement. En cas de présence de fissures dans le support de largeur supérieure à 1 mm ou de fissure avec désaffleur, une étude devra être réalisée par un bureau d’étude spécialisé.
2.32 Glissance Les DPM doivent prévoir les zones où une résistance à la glissance est spécifiée ainsi que l’exigence requise par exemple par référence à la norme NF EN 13541-1 et au tableau du § B.1. Les contrôles réalisés en zone plane et en bajoyer, à la réception de l’ouvrage fini, permettent d’assurer l’obtention du niveau de glissance défini dans les DPM. Un suivi périodique de cette caractéristique devra être défini et mis en place par le Maître d’ouvrage et l’exploitant afin de répondre à l’exigence d’entretien régulier et de réfection spécifiée au § 17 du Dossier Technique.
2.33 Traitement des points singuliers Le Maître d’ouvrage devra définir, dans le cadre d’une étude préalable, les modes de raccordement aux accessoires concernés. Le respect des dispositions décrites dans le Dossier Technique nécessite le recours aux accessoires de raccordement correspondants. Pour les évacuations situées en plage, le choix entre siphon ou caniveau à fente doit être défini par le Maître d’œuvre et spécifié dans les DPM.
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2.34 Assistance Technique La Société SPPM est tenue d’apporter son assistance technique sur chantier à l’entreprise de mise en œuvre. Pour chaque chantier, les fiches de contrôles annexées au Dossier Technique, remplies par l’entreprise de mise en œuvre, sont obligatoirement remises à la Société SPPM pour validation. Le contrôle de la résistance à la glissance dans chaque zone, tel que défini aux DPM, est réalisé par l’entreprise SPPM avant réception du chantier.
Conclusions
Appréciation globale L’utilisation du système dans le domaine proposé est appréciée favorablement.
Validité 2 ans, venant à expiration le 31 mars 2014.
Pour le Groupe Spécialisé n° 12 Le Président
Marc TESTAUD
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Dossier Technique établi par le demandeur
A. Description 1. Principe
Définition KHIRAL est un revêtement composite, ultra mince, fusionnant 2 fonctions principales : étanchéité et revêtement de surface. Il est composé de verre ADVANTEX®, silice et résine époxy. Son épaisseur est de 4,5 mm. Il est destiné à : revêtir les surfaces immergées des bassins de piscine. Le KHIRAL
constitue un revêtement d’étanchéité adhérent à la structure en béton. Il est de classe C au sens du fascicule 74 ;
revêtir les plages de piscine qui sont assimilées à des locaux U3P3E2C2. Le KHIRAL est adapté à ce classement.
Il intègre les fonctions complémentaires suivantes : Résistance à la glissance : permet de respecter les différentes
glissances de la norme NF EN 13451-1 ; Hygiène : ne favorise pas le développement des microorganismes ; Nettoyabilité : l’entretien est défini dans une notice remise à la
réception du chantier. Un système de raccordement par engravure permet d’assurer l’étanchéité des liaisons avec les inserts déjà scellés.
2. Domaine et limitation d’emploi Le revêtement KHIRAL est destiné : aux bassins de piscine. Il réalise une étanchéité de classe C au sens
du fascicule 74 n° 98-350. - Bassin, pédiluve, goulotte, bac tampon, margelles, escaliers
immergés, - Eau traitée au chlore, - Les bassins dont l’eau est traitée à l’ozone et au brome sont à
exclure. aux plages de piscine avec remontées en plinthe et raccordement
aux bassins. Les conditions suivantes sont admises : Piscines situées sur terre plein ou en étage, Piscine couverte ou extérieure, Plages intérieures, Plages extérieures sur terre plein, Piscines extérieures en climat de plaine, Travaux neufs et de rénovation. Les revêtements KHIRAL, en fonction de leurs différentes finitions, conviennent aux principales utilisations suivantes : Usage public ou privé, Centres aquatiques :
- Normés de type GE, M, C (course, waterpolo, synchronisée, plongeon),
- De type 1, 2, 3 de la norme NFEN 15288-1, - Bassins ludiques, - Pataugeoires, - Réception de toboggan, - Spa,
Thalassothérapie : eau de mer, Balnéothérapie, Bains japonais : eau chaude jusqu’à 40 °C, Thérapeutique, Fosse à plongée. Ne sont pas visées : Les piscines et plages extérieures en climat de montagne, Les piscines et plages situées sur des toitures, Les plages extérieures sur galerie technique, Les plages avec plancher chauffant en dalle ou chape désolidarisée
isolée.
3. Références normatives Fascicule 74, annales de l’ITBTP n° 350, La FFN et la conception des piscines, NFP 90 – 320, NF EN 15288 - 1 et 2, NF EN 13451 -1 à 11, Code du sport.
4. Définition qualitative et quantitative
4.1 Présentation des versions du KHIRAL Le procédé KHIRAL est un procédé d’étanchéité continu à base de résines époxydiques sans solvant, préparées et appliquées directement sur chantier. Un tissu de verre est incorporé à la mise en œuvre. Les résines époxydiques sont à deux composants. Le durcissement des mélanges est obtenu par une réaction entre composants qui entraîne la polymérisation du produit. La durée d’utilisation est fonction du volume de mélange, de la température des composants et de la température ambiante.
4.2 Structure
4.21 Bassin
4.211 Complexe en radier
Tableau 1
4.212 Complexe en bajoyer
Tableau 2
Système KB1 KB2 KB3
Destination Eau de Ville intérieur ou extérieur
Thalasso thérapie
Bain japonais
Bac tampon Goulottes
Primaire Support sec : KS 10 à 300 g/m²
Support humide : ETANPRIM SH à 350 g/m² Saupoudrage à refus avec surplus de silice
Couche de base armée
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 Kg /m² de KS 20
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 Kg /m²
de KS 20 ou d’ETANPRIM SH
Saupoudrage à refus avec surplus de silice
Couche de masse
1 kg/m² du KS 30 coloré avec
incorporation de 1 Kg/m² de silice
0,4/0,9
1 kg/m² du KS 100 coloré avec incorporation de 1 kg/m² de silice
0,4/0,9
600 g/m² de KF 210 coloré
Saupoudrage à refus avec surplus de quartz color
Regarnissage
600 g/m² du KS 30 incolore
600 g/m² du KS 100 incolore
Vernis 150 g/m² du KF 200
Système KB1 KB2 KB3
Destination Eau de Ville Intérieur ou
extérieur
Thalasso thérapie Bain japonais
Bac tampon Goulottes
Primaire Support sec : KS 10 à 300 g/m²
Support humide : ETANPRIM SH T à 350 g/m² Projection à refus de silice
Couche de base armée
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 Kg /m² de KV 20
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 kg /m² de KV 20 ou d’ETANPRIM SH T
Projection à refus de silice
Couche de masse
KV 30 coloré à 900 g/m²
KV 100 coloré à 900 g/m²
KF 210 coloré à 600 g/m²
Projection à refus de quartz color
Regarnissage 600 g/m² du KV 40 incolore
600 g/m² du KV 110 incolore
0 / ² d 200
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4.22 Plages extérieures ou intérieures
Tableau 3
4.23 Epaisseur des systèmes
Système KB1, KB2, KP1, KP2 KB3 Couche de base armée 2 mm 2 mm
Couche de masse + regarnissage
2,5 mm 0,5 mm
Total 4,5 mm 2,5 mm
4.3 Couche de préparation du support Tiré à zéro
Lorsque le support présente, après préparation, une forte rugosité de surface (millimétrique), la texture fine est obtenue par la mise en œuvre d’un tiré à zéro. Il est réalisé à partir : - soit d’un mélange du liant époxy du primaire et de silice type 1 ou
2 (voir § 4.4.17). Le rapport pondéral varie en fonction de la rugosité entre 1 pour ½ et 1 pour 1 ;
- soit d’ETANPRIM SH THIXO+ éventuellement chargé de silice type 3.
Débullage des voiles béton Le bullage du béton en voile est annulé par le remplissage des bulles à l’aide du STRATILAC ER ou EL ou ETANPRIM SH THIXO+.
Mortiers de résine Les mortiers de résine sont formés d’un liant organique (KS10 ou ETANPRIM SH) et de sable de silice naturelle type 2 ou type 4 ou coloré (quartz color). Leurs caractéristiques dépendent du rapport pondéral liant/sable. Note : Plus le rapport est élevé plus le mortier est étanche. Au-delà de 1 pour 10, le mortier est poreux et nécessite un bouche pore de fermeture. Par contre, le coefficient de dilatation thermique augmente, il faut donc réduire l’épaisseur du mortier.
Tableau 4 - Choix du mortier de résine
Type Rapport pondéral Utilisation Liant
organique
A 1/7 Scellement d’accessoire d’épaisseur de 1 à 2 cm,
comblement de petites cavités KS 10 sur support sec
ETANPRIM SH sur support
humide
B 1/10
Réalisation de chape ou rattrapage de défaut de
planéité centimétrique (2 à 3 cm), remplissage de cavité
C 1/14 Forme de pente jusqu’à 5 cm d’épaisseur.
D 1/10 Réalisation de plinthes en quartz coloré
PRIMTOP 309 ou KV 40
ETANTOP 309 sur primaire ETANPRIM SH (uniquement en radier). Ouvrage rapporté conforme au § 9.
4.4 Caractéristiques d’identification des constituants
4.41 Résine KS 10 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : primaire pour support sec (humidité < 4,5% selon DTU 54.1), liant pour tiré à zéro et mortier de résine. Conditionnement : kit 15 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 5 en annexe.
4.42 Résine KS 20 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de stratification pour la couche de base armée. Conditionnement : 10 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 6 en annexe.
4.43 Résine ETANPRIM SH Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : primaire pour support humide, liant pour tiré à zéro, pour couche de base, ou pour mortier de résine pour le procédé barrière TECTOPROOF. Conditionnement : kit 5 et 25 kg, fut de 200 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 7 en annexe.
4.44 Résine ETANPRIM SH THIXO Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : primaire pour support humide, résine pour le procédé barrière TECTOPROOF pour relevé ou pente > 30 %. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 8 en annexe.
4.45 Résine ETANPRIM SH THIXO + Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : primaire fortement thixotropé pour zone de béton bullée, reprise de bulle type E(1) – échelle 7 ou plus de la norme P 18-503. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 9 en annexe.
4.46 Résine KS 30 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de couche de masse et couche de regarnissage. Conditionnement : kit 15 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 10 en annexe.
4.47 Résine KS 100 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant résistant à l’eau de mer et à la chaleur. Fonction : liant de couche de masse et couche de regarnissage. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 11 en annexe.
4.48 Résine KV 20 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de stratification pour la couche de base armée en relevé et pente > 30%.
Conditionnement : kit 10 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 12 en annexe.
4.49 Résine KV 30 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de couche de masse en relevé et pente > 30%. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 13 en annexe.
Système KP1 KP2
Destination Support sec ou humide Pour dallage et
plancher collaborant procédé Barrière
Primaire
Support sec : KS 10 à 300 g/m²
Support humide : ETANPRIM SH à 350 g/m²
ETANPRIM SH à 350 g/m²
Saupoudrage à refus avec surplus de silice
Couche de base armée
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 kg /m² de KS 20
Tissu VP 45 noyé dans 1,4 kg /m²
d’ETANPRIM SH Saupoudrage à refus avec surplus de silice
Couche de masse
1 kg/m² du KS 30 coloré avec incorporation de 1 kg/m² de silice 0,4/0,9
Saupoudrage à refus de quartz color Regarnissage 600 g/m² du KS 30 incolore
Vernis 150 g/m² du KF 200
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4.410 Résine KV 40 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de couche de regarnissage en relevé et pente > 30% et liant pour mortier en quartz color pour la réalisation des plinthes à gorges. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 14 en annexe.
4.411 Résine KV 100 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant résistant à l’eau de mer et à la chaleur. Fonction : liant de couche de masse en relevé et pente > 30%. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 15 en annexe.
4.412 Résine KV 110 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant. Fonction : liant de couche de regarnissage en relevé et pente > 30%. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 16 en annexe.
4.413 Résine PRIMTOP 309 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant en phase aqueuse. Fonction : liant pour mortier en quartz color pour la réalisation des plinthes à gorge. Conditionnement : kit 10 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 17 en annexe.
4.414 Résine KF 200 Nature chimique, type : résine polyuréthane aliphatique bi-composant solvantée. Fonction : finition incolore. Conditionnement : kit 5 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 18 en annexe.
4.415 Stratilac EL Nature chimique, type : pâte époxy bi-composant sans solvant. Fonction : adhésif structural époxy pour le procédé TECTOFLEX, platine métallique, pour le calfeutrement des fissures, congés, remplissage profil EP4S. Conditionnement : kit 5 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 19 en annexe.
4.416 Stratilac ER Nature chimique, type : pâte époxy bi-composant sans solvant. Fonction : mastic époxy pour congé, fissure, remplissage profil EP4S. Conditionnement : kit 5 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 20 en annexe.
4.417 Silice naturelle Nature chimique : sables extra-siliceux secs, roulés et calibrés. Fonction : agrégats des systèmes KHIRAL. Granulométrie : type 1 : 0,1/0,6 (incorporation ou saupoudrage). type 2 : 0,4/0,9 ou 0,4/0,8 (saupoudrage ou incorporation). type 3 : 0,1/0,4 (incorporation). type 4 : 0,1/2 (mortier résine). Conditionnement : sac 25 kg
4.418 Quartz color Nature chimique : sables extra-siliceux secs, roulés et calibrés colorés par enrobage dans une résine PU pigmentée. Fonction : agrégats pour multicouches en quartz color. Granulométrie : 0,7/1,3 mm. Conditionnement : sac 25 kg.
4.419 ETANSIF 2000 Nature chimique : latex non ionique de styrène butadiène carboxylé. Fonction : latex pour améliorer l’adhérence et les performances des mortiers à base de liant hydraulique. Conditionnement : bidon 3l, 10l et 30l. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 21 en annexe.
4.420 SYLOTHIX 53 Nature chimique : fibre de polyéthylène. Fonction : agent thixotrope très puissant à base de fibres de polyéthylène utilisé pour thixotroper les liants époxy. Le SYLOTHIX 53 permet le masticage des fissures et le comblement des petites cavités. Conditionnement : sac 10 kg.
4.421 Procédé TECTOFLEX Procédé de pontage souple de fissures et joints de dilatation composé : D’une bande élastomère d’épaisseur 1 ou 2mm. D’un adhésif époxy (ETANCOL 492 ou 303 ou STRATILAC EL). Cf. tableau 22 en annexe.
4.422 ETANTOP 309 Nature chimique, type : mortier hydraulique modifiés. Fonction : ragréage de support. Conditionnement : sac 25 kg. Caractéristiques du mortier : Cf. tableau 23 en annexe.
4.423 ETANCOL 492 Nature chimique : pâte époxy à deux composants sans solvant. Fonction : adhésif structural époxy pour le procédé TECTOFLEX, platine métallique, pour le calfeutrement des fissures et pour le remplissage du profil EP4S. Conditionnement : Cartouche de 400 ml et kit 5Kg. Cf. tableau 24 en annexe.
4.424 ETANCOL 303 Nature chimique : pâte époxy à deux composants sans solvant. Fonction : adhésif structural époxy pour le procédé TECTOFLEX, platine métallique, pour le calfeutrement des fissures. Conditionnement : kit 1 et 5Kg. Cf. tableau 25 en annexe.
4.425 TF7 Nature chimique : Résine polyuréthane à deux composants sans solvant. Fonction : adhésif structural époxy pour le procédé TECTOFLEX et collage du profil EP4S, prise rapide. Conditionnement : Kit prédosé de 5 Kg ou double cartouches (2 fois 200 ml). Cf. tableau 26 en annexe.
4.426 TF40 Nature chimique : Résine polyuréthane à deux composants sans solvant. Fonction : adhésif structural époxy pour le procédé TECTOFLEX et collage du profil EP4S, prise rapide. Conditionnement : Kit prédosé de 5 Kg. Cf. tableau 27 en annexe.
4.427 Tissu VP45 Nature chimique : Tissu en fils de verre ADVANTEX de masse surfacique 350 g/m². Fonction : armature pour le KHIRAL. Conditionnement : rouleau de 1,27 m ou 20 cm de large et 60 m de long. Cf. tableau 28 en annexe.
4.428 Vandex Grout 20 Nature chimique : liant hydraulique. Fonction : mortier de scellement par KHIRAL CF. Conditionnement : sac de 25 kg.
4.429 Résine KF 210 Nature chimique, type : résine époxy bi-composant sans solvant.
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Fonction : liant pour couche de finition colorée. Conditionnement : kit 25 kg. Caractéristiques de la résine, du durcisseur et du mélange : Cf. tableau 29 en annexe.
4.430 SIKASIL - POOL Nature: mastic silicone neutre monocomposant. Fonction : calfeutrement en piscine (bassin, plage). Conditionnement : cartouche de 300 ml.
4.431 Profil SCHLUTER DILEX-HKS Nature: profilé à gorge en inox A4 dilatable. Fonction : joint de dilatation en angle. Conditionnement : barre de 2,50 m.
4.432 Equerre SCHLUTER SCHIENE E-V4A Nature: Equerre en inox A4. Fonction : arrêt KHIRAL pour bouche de soufflage. Conditionnement : barre de 2,50 m.
4.433 Profil MIFASOL HO 38/14 Nature: profilé en aluminium avec bande souple. Fonction : couvre joint de dilatation. Conditionnement : barre de 4 m.
4.434 Gutta G139 Nature: Mastic-colle polyméthane à prise rapide. Fonction : Collage du profil d’arrêt en plastique. Conditionnement : Cartouche de 300 ml.
4.435 Mastic SIL 60 Nature : mastic silicone neutre Fonction : Réalisation des joints d’étanchéité Conditionnement : cartouche de 310 ml
4.436 MS 108 Nature : mastic colle MS Polymer Fonction : Réalisation des collages et joints d’étanchéité Conditionnement : cartouche de 290 ml
4.5 Accessoires SPPM
4.51 KHIRAL PB KHIRAL PB est un porte buse en PVC. Il est taraudé en 1" ou 2" pour recevoir, d’un côté, des accessoires à visser (prise balai, buse de refoulement…), de l’autre, une canalisation à coller.
4.52 KHIRAL CF KHIRAL CF est un caniveau à fente en acier inox 316L pour plage, de faible encombrement (40 mm d’épaisseur). Il peut être incorporé dans la forme de pente. Manufacturé en longueur standard de 3 m, il comporte de nombreuses pièces spéciales (en Té, croix, about, piquage ….). Les caniveaux possèdent des brides en extrémités permettant un assemblage par boulonnage.
4.53 KHIRAL AD KHIRAL AD est un accroche-doigt en acier inox 316 L. Il est conforme à la norme EN 13451-1. Manufacturé en longueur standard de 3 m, il comporte des pièces d’about fixées sur les têtes de bassin. Les accroche-doigts possèdent des brides en extrémités permettant un assemblage par boulonnage.
4.54 KHIRAL WG KHIRAL WG est une goulotte en acier Inox 316 L de type Wiesbaden. Il possède les mêmes accessoires et le même mode d’assemblage que les accroches-doigts.
4.55 Collerette CK Les collerettes CK sont des platines en acier inox de 25 mm de large, soudées en continu sur un accessoire en inox, pour permettre le raccordement en engravure de la base armée (exemple : insert ligne d’eau, hublot, boitier, fixation d’échelle,…)
5. Etiquetage Chaque emballage comporte une étiquette mentionnant :
le nom et les coordonnées de la Société SPPM ; la référence du produit :
- le code produit, - la quantité en kg. - le numéro de lot de fabrication, - l’identification toxicologique et les phrases de risques, - la date de péremption.
6. Fabrication des résines La fabrication des constituants résine, tissu et sable est réalisée en France, dans des usines certifiées ISO 9001 version 2000 sous cahier des charges de la Société SPPM. Ils subissent les contrôles internes suivants : Sur résine :
- Réception des matières premières en AQP avec production de ulletins d’analyse avant livraison ;
- sur les produits finis : □ viscosité, □ durée de vie en pot.
Sur sable : - Par coupure.
Sur tissu : - Grammage et certificat qualité pour les fils.
7. Exigences relatives à l’entreprise La Société SPPM confie la mise en œuvre du procédé KHIRAL exclusivement à des entreprises agréées qui doivent remplir plusieurs conditions et notamment : Disposer d’un personnel qualifié dans l’emploi des résines ainsi que
du matériel nécessaire pour la préparation du support, l’application des produits et du matériel de contrôle défini dans le présent Dossier Technique ;
Posséder les qualifications QUALIBAT 3372 ou 3373 et 6243 ; Accepter les indications des techniciens SPPM, pouvant aller jusqu’à
la suspension des travaux si les conditions d’une bonne exécution n’étaient pas réunies.
La Société SPPM dispose en permanence d’au moins un technicien pouvant contrôler les supports et l’application des revêtements sur chantier. Elle met son assistance technique à disposition des applicateurs pour la mise en route des premiers chantiers et la maîtrise des aspects particuliers de ce procédé (reconnaissance et préparation des supports, définition des travaux préliminaires nécessaires, points particuliers, confection et mise en place des mélanges…). La Société SPPM dispose d’un centre de formation pour les applicateurs. Elle les forme aux contrôles et à l’application des produits par deux méthodes : Formation par module vidéo pédagogique validé par QCM
informatisé ; Démonstration des mises en œuvre par un technicien.
8. Dispositions préalables à l’étude et à la mise en œuvre
Il est rappelé que l’étude concernant la stabilité de l’ossature et des éléments porteurs de l’ouvrage ne relève pas de la compétence de l’entrepreneur. La reconnaissance de supports, réalisée contradictoirement entre l’entrepreneur, le maçon et le maître d’œuvre, a pour objet de vérifier avant le début des travaux que les supports et les ouvrages annexes sont conformes aux règles de l’art et au présent dossier technique, et de définir les solutions constructives dans les cas non prévus, notamment en rénovation. Note : la réception des fissures est à faire après préparation du support voir § 11.
8.1 Supports admissibles en bassin La structure sera en béton armé calculé conformément au fascicule 74 avec un coefficient α ≤ 450 ; chapitre VI « cas particulier des piscines ». Les actions à prendre en compte sont celles de l’article IV.5 en tenant compte des effets de la température pour le remplissage à l’eau froide. Cette reconnaissance est formalisée sur la fiche de contrôle n° 1 A et B (identification, contrôle et réception du support).
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8.11 Supports neufs
Sur le béton de structure Le KHIRAL peut être appliqué directement sur la structure en béton armé âgée de plus de 28 jours. Le béton sera mis en œuvre conformément au fascicule 74.
Ouvrages rapportés Ils seront adhérents au support béton.
Fond de bassin Bajoyer
Chape ou dalle de classe C35 selon NF EN 206-1
cohésion 1,5 MPa épaisseur mini 5 cm
Mortier de réparation généralisé de classe R3 ou R4 suivant EN 1504-3
cohésion 1,5 MPa. Epaisseur : consulter la fiche
technique du produit
MAPECEM PRONTO sur barbotine d’adhérence épaisseur mini : 3 cm
Béton projeté conforme à la norme NF EN 14487-2 et aux recommandations
de l’ASQUAPRO
Mortier de résine Type C sur primaire époxy Epaisseur minimum 1 mm
Mortier de résine Type C sur primaire époxy Epaisseur minimum 1 mm
(prendre une version thixotrope pour le liant époxy)
Chape avec une cohésion superficielle de 1,5 Mpa*
Enduit réalisé par projection de mortier type Weber Rep VM 216
* Pour obtenir une cohésion superficielle de 1,5 MPa le mortier de la chape doit avoir la composition suivante : - 450 kg/m3 de ciment CEM II de classe 32,5 R. - 1400 kg/m3 de sable 0/4. - 1 kg/m3 de fibre synthétique. - Le dosage en eau est 0,45
8.12 Revêtements en place
8.121 Carrelage collé ou scellé
Revêtement conservé L’ancien revêtement peut être conservé s’il est en bon état et adhérent au mortier de pose. Ces différents critères doivent être vérifiés par une étude préalable à l’appel d’offres. Cette étude (également appelée diagnostic) est définie à l’annexe 3 du Dossier Technique.
Revêtement déposé Dépose du revêtement existant y compris les chapes et mortier de pose pour retrouver le support béton.
8.122 Polyester Les piscines en coques polyester peuvent présenter des désordres souvent dus à des phénomènes d’osmose ou d’hydrolyse se manifestant par la formation de cloques. Elles peuvent se former à 3 niveaux différents :
- Type 1 : entre coating et le gelcoat ; - Type 2 : entre le gelcoat et le stratifié ; - Type 3 : à l’intérieur du stratifié.
La réparation des coques en polyester par le procédé KHIRAL se limite aux désordres de type 1 et partiellement de type 2 (la surface des altérations doit être inférieure à 5 % de la surface totale). Les désordres de type 3 ne peuvent pas être réparés.
8.123 Autres revêtements
Résine époxy non armé L’ancien revêtement peut être conservé s’il est en bon état et adhérent au support. Ces différents critères doivent être vérifiés par une étude préalable à l’appel d’offres. Cette étude (également appelée diagnostic) est définie à l’annexe 4 du Dossier Technique. En complément, un essai d’adhérence suivant FC n° 6 sera réalisé. Si σ ≥ 1,5 MPa, la résine en place est conservée. Si σ < 1,5 MPa, elle est éliminée. Fréquence voir § 19.
8.2 Support admissible en plage Il est rappelé que les éléments porteurs doivent être calculés avec les charges d’exploitation indiquées à l’article VI.2.1 « actions variables » du fascicule 74.
Cas des plages sur terre-plein Le support est un dallage armé au sens du DTU 13.3 Partie 2. Le type de liaison plage/bassin retenue doit permettre de garantir une désolidarisation des dalles ou dallages constituant les plages attenantes au bassin. Le dispositif utilisé permet la reprise des efforts verticaux au droit de la liaison et évite la transmission d’efforts horizontaux ou de moments de flexion entre le bassin et les plages. L’amplitude maximale des déplacements prévisibles au droit des joints ainsi créés doit faire l’objet d’une étude particulière. Le dispositif d’appui devra être dimensionné en tenant compte de ces déplacements. Le référentiel de calcul utilisé est la norme NF P 11-213-2 (DTU 13.3 Partie 2), dérogeant à l’article 1 en tant que support d’étanchéité. L’espacement des joints respectera l’article 5.6.6. Les sollicitations de retrait différentiel ne sont pas à prendre en compte. Les effets de la température sont à prendre en compte conformément à l’annexe C article 3.2.1.5. Pour la prise en compte du gradient thermique dû à l’ensoleillement, la valeur recommandée par défaut C = 70°C/m est applicable aux revêtements de coloris clair. Conformément à l’article 6.1 du DTU 59.1, les teintes sombres sont à proscrire (coefficient d’absorption solaire > 0,7).
8.21 Supports neufs à base de liant ciment
Eléments porteurs
Plancher dalle avec continuité sur appuis : Dalle pleine en BA (Béton Armé) coulée in situ Dalle pleine coulée sur prédalles en BA (Béton Armé) Dalle pleine coulée sur prédallles en BP (Béton Précontraint)
Plancher en béton coulé sur bacs acier collaborant avec continuité sur appuis
Plancher constitué de dalles alvéolées en BP ou BA avec dalle collaborante rapportée en BA, avec continuité sur appuis
Plancher nervuré à poutrelles en BA ou BP et entrevous de coffrage avec dalle de répartition complète coulée en œuvre
Le KHIRAL peut-être appliqué directement sur ces éléments porteurs âgés de 28 jours. Les réservations nécessaires pour les siphons et caniveaux doivent être prévues à la conception de l’ouvrage. Ce point est particulièrement important pour les planchers collaborants et planchers à dalles alvéolaires.
Ouvrages rapportés Les ouvrages rapportés seront réalisés en adhérence sur l’élément porteur âgé d’au moins 2 mois. L’exigence de cohésion superficielle est de 1 MPa en ouvrage intérieur et de 1,5 MPa en ouvrage extérieur.
Plage Intérieure Plage extérieure Dalle classe C20 non armée Cohésion superficielle 1 MPa
Epaisseur mini : 5 cm
Dalle classe C25 Cohésion superficielle 1,5 MPa
Epaisseur mini 5 cm MAPECEM Pronto sur barbotine
d’adhérence. Epaisseur mini 1,5 cm
MAPECEM Pronto sur barbotine d’adhérence.
Epaisseur mini 1,5 cm Mortier de résine
Type C sur primaire époxy Epaisseur minimum 1 mm
Mortier de résine Type C sur primaire époxy Epaisseur minimum 1 mm
Chape bénéficiant d’un Avis Technique
Chape bénéficiant d’un Avis Technique
ETANTOP 309 épaisseur : 4 à 50 mm
ETANTOP 309 épaisseur : 4 à 50 mm
Désolidarisation périphérique : joint sec. Joint de fractionnement : joint sec tous les 60 m² et au plus tous les
8 m linéaires.
8.22 Sol en place Il appartient aux DPM de définir, partant du brut béton, l'ouvrage à construire :
- le plan de pente, - le raccordement aux avoisinants, - la position des siphons, caniveaux et cloisons.
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Les DPM doivent tenir compte d’une épaisseur minimale indiquée dans le tableau ci-dessous au point bas pour réaliser une forme de pente et prévoir les décaissés nécessaires à la mise en place des siphons et caniveaux.
Type d’ouvrage rapporté Epaisseur minimale
Dalle 5 cm
MAPECEM Pronto 1,5 cm
Mortier de résine type C 0,1 cm
Chape spécifique Voir AT
ETANTOP 309 4 mm
Carrelage de sol scellé ou collé Revêtement conservé
Un ancien revêtement peut être conservé si l’étude préalable a conclu à la faisabilité de la mise en œuvre du procédé KHIRAL (voir annexe 3).
Revêtement déposé Dépose du carrelage existant et des formes de pente éventuelles pour retrouver le plancher béton.
Anciens supports à base de liant hydraulique Après dépose de l’ancien revêtement (enduit de préparation de sol et forme de pente comprise) ou ancien plancher non recouvert. Dans tout les cas, on retrouve le support béton.
Les anciennes résines Résine polyuréthane
Elle est complètement éliminée. Résine époxy
Un essai d’adhérence suivant FC n°6 sera réalisé. Si σ ≥ 1 MPa la résine en place est conservée. Si σ < 1 MPa elle est éliminée. Fréquence voir § 19.
8.23 Relevés sur parois
Supports minéraux Le Cahier du CSTB 3567 classe les parois des locaux de piscine pour l’exposition à l’eau en EC.
Type de support Nomenclature
du CPT (cf. tableau 1)
Degré d’exposition à l’eau des locaux
EC
Maçonnerie (béton – enduit base ciment) S1 – S2 – S3 admis
Plaques de parement à base de ciment ou de
ciment-silicate
Ce type de support doit faire l’objet d’un Avis Technique ou dans le
DTA qui précise le degré d’exposition à l’eau des
parois
Carreaux de terre cuite hourdés au ciment S12
Ce type de support doit faire l’objet d’un Avis Technique ou dans le
DTA qui précise le degré d’exposition à l’eau des
parois
8.3 Exigences relatives au support
8.31 Caractéristiques des éléments porteurs
Bassin Plage Intérieure Plage extérieure
Radier Bajoyer Sol Relevé Sol
Parement Il sera de type lissé au
sens du DTU 21
Il sera classé « parements soignés fins » conformément au § V.4.2.1 du
fascicule 74 n° 98 T.O et le
bullage conforme au §
V.4.2.2
Il sera de type lissé
au sens du DTU 21
Voir DTU ou AT du support
Il sera lissé au sens du DTU 13.3
Tolérance :
Planéité
Flèche 2 m
Flèche 20 cm
7 mm
2 mm
5 mm
2 mm
7 mm
2 mm
Voir DTU ou AT
du support
7 mm
2 mm
Bullage
10 % de la surface, bulle maxi 1 cm², profondeur maxi 5mm
Désaffleur
des arrêts de coulage
Inférieure à 3 mm avec un linéaire inférieur à 1 m par m²
Inférieure à 3 mm avec un
linéaire inférieurà 1 m par m²
Cohésion superficielle
≥ 1,5 MPa ≥ 1,5 MPa ≥ 1 MPa ≥ 0,5 MPa ≥ 1,5 MPa
Durée d’absorption à la goutte
d’eau
Entre 60 et 240 secondes
8.32 Caractéristiques dimensionnelles des bassins Les bassins normés (GE, M, C) auront des tolérances dimensionnelles conformes à la règlementation de la FFN en tenant compte d’une épaisseur de 4,5 mm pour le revêtement KHIRAL.
8.33 Délai de séchage pour recevoir le KHIRAL
Support Age Plancher porteur 28 jours
Mur en béton 28 jours
Chape, dalle, enduit 15 jours
Cloisons (pour les joints) 7 jours
MAPECEM PRONTO 24 heures à 20°C
Mortier de résine 12 heures à 20°C
ETANTOP 309 12 heures à 20°C
8.34 Support humide, procédés barrière En plage, les supports nécessitant un procédé barrière sont revêtus de KHIRAL KP2 dans lequel le procédé barrière TECTOPROOF bénéficiant de l’Avis technique N°12/10-1582 est incorporé : Les dallages sur terre plein et plancher en bac collaborant reçoivent systématiquement le KHIRAL KP2. Pour les autres supports :
- sec en surface : on utilise le primaire KS10 ; - humide en surface : on utilise le primaire ETANPRIM SH.
8.4 Pente (voir § 16.1) en plages de piscine Un plan de pente doit être établi par le Maître d’œuvre. Les pentes sont nécessaires et doivent respecter les prescriptions des DPM Avant mise en œuvre du KHIRAL les pentes seront vérifiées à l’aide d’un inclinomètre ou dispositif laser d’implantation ou de relevé (voir fiche de contrôle n° 1A). Les pentes minimales à respecter sont les suivantes: L’article A.322-21 du code du sport prévoit « pour éviter la
stagnation de l’eau, les pentes sont comprises entre 3 et 5 %. » L’arrêté du 1er Août 2006 précise que : les pentes admissibles aux
personnes handicapées doivent être inférieures à 2 %. L’article § 5.5.2 de la norme EN 15288-1 « exigences de sécurité
pour la conception » demande des pentes comprises entre 2 et 5 %.
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Pour éviter la stagnation d’eau entre les siphons la noue doit avoir une pente minimale de 0,5% (annexe C de la NF P 10-203-1).
Note : les pentes de noue inférieure à 1,5% peuvent conduire à des rétentions d’eau.
9. Mise en œuvre des ouvrages rapportés Si des formes de pentes ou un rattrapage d’épaisseur sont nécessaires, ils peuvent être réalisés par la mise en œuvre des ouvrages complémentaires adhérents décrits aux § 8.1 et 8.2.
9.1 Radier bassin, plage
9.11 Réalisation d’une dalle traditionnelle adhérente Sa mise en œuvre s’effectue comme suit : Mise en œuvre, sur support préparé par grenaillage ou rabotage,
application, sur un support préalablement humidifié, d’une barbotine adjuvantée à l’ETANSIF 2000 (4 litres d’ETANSIF 2000 + 8 litres d’eau + 25 Kg de ciment) ;
Application, sur la barbotine fraîche, de béton fabriqué in situ ou livré en toupie ;
Dressage à la règle puis talochage.
9.12 Réalisation d’une chape à prise rapide MAPECEM PRONTO
Sa mise en œuvre s’effectue comme suit : Préparation du support par grenaillage ou rabotage ; Humidification à refus du support, sans film d’eau en surface ; Application d’une barbotine adjuvantée à l’ETANSIF 2000 (4 litres
d’ETANSIF 2000 + 8 litres d’eau + 25 kg de ciment) ; Préparation du mortier MAPECEM PRONTO en gâchant 2,2 litres
d’eau pour 25 kg de MAPECEM PRONTO. Le malaxage est réalisé à l’aide d’un malaxeur à axe vertical ;
Etalement du mortier sur la barbotine fraîche, dressage à la règle puis serrage par talochage.
Au-delà de 6 cm d’épaisseur, réaliser la chape en 2 passes espacées de 4 h minimum, après humidification et interposition de la barbotine. Les reprises de coulage et les jonctions avec les zones conservées seront enduites de barbotine. Dans le cas d’un séchage supérieur à 24 h mais inférieur à 72 h le primaire du KHIRAL est toujours réalisé à l’aide de l’ETANPRIM SH. Au-delà de 72 h de séchage, tous les primaires peuvent être utilisés. Par temps chaud, une application après 12 heures est possible si la cohésion superficielle (FC N°2) de la chape MAPECEM PRONTO est supérieure à 1,5 MPa.
9.13 Réalisation d’un mortier de résine Sur le support préparé par grenaillage ou rabotage, application d’une couche de primaire (ou de tiré à zéro) à base de résine KS10 ou d’ETANPRIM SH sur support humide ou exposé à des reprises d’humidité. Le mortier de résine est appliqué sur le primaire frais. Le mortier est obtenu par mélange du liant époxy retenu en primaire et du sable type 4 dans le rapport pondéral de 1/14. Le mélange sable/résine est réalisé pour de petites quantités à l’aide d’un mélangeur électrique manuel, et pour les grosses quantités d’un malaxeur à cuve fixe. Le mélange est appliqué sur le sol puis régalé à la lisseuse. L’épaisseur et la pente sont respectées par la mise en place de plats métalliques servant de gabarit. Le mortier est égalisé en déplaçant une règle aluminium sur les gabarits. Le mortier est serré puis lissé à l’aide d’une lisseuse inox. Le KHIRAL est mis en œuvre au plus tôt 12 heures après réalisation du mortier de résine.
9.14 Réalisation du bouche-pore Pour les dosages supérieurs ou égaux à 1/10, le mortier de résine doit être bouche poré avant la réalisation du KHIRAL. Le bouche pore est réalisé à l’aide du primaire thixotropé au Sylothix 53. Il est mis en œuvre, au minimum 12 heures après la mise en œuvre du mortier de résine, à la raclette caoutchouc, à raison de 400 g/m².
9.15 Réalisation de l’ETANTOP 309 Préparation du support par grenaillage ou rabotage. Application du primaire époxy ETANPRIM SH et saupoudrage à refus avec surplus de silice de type 2. Le lendemain : balayage et aspiration du sable non incrusté.
Préparation des mélanges Dans un récipient contenant de l’eau de gâchage, verser doucement l’ETANTOP 309 et mélanger pendant 3 mn à l’aide d’un agitateur mécanique. La quantité d’eau de gâchage est de 4,5 à 5 litres d’eau par sac de 25 kg d’ETANTOP 309.
Mise en œuvre Déverser au sol l’ETANTOP 309. L’étaler à l’aide d’une raclette crantée à l’épaisseur désirée puis passer le rouleau débulleur (picots de 30 mm minimum). Pour les grandes surfaces, la mise en œuvre s’effectue à l’aide d’une machine type PUTZMEISTER MP35. Le mélange est donc effectué automatiquement et l’eau dosée à l’aide d’une pompe doseuse.
Saupoudrage de silice de type 2 dans l’ETANTOP 309 Avant la fin de prise (1 heure), l’ETANTOP 309 est saupoudré à refus de silice de type 2. Le KHIRAL est appliqué après au moins 12 heures de séchage.
9.2 Les bajoyers
9.21 Béton projeté Il sera réalisé par projection suivant les recommandations de l’ASQUAPRO et la norme NF EN 14487-2.
9.22 Mortiers de réparation généralisé La surface peut être reprofilée à l’aide de mortier de classe R3 ou R4 type Madaprimo de chez WEBER ou Planitop 400 de chez MAPEI en réparation manuelle ou VM211 ou 216 en projection par voie humide.
9.23 Pâte époxy Les ragréages fins et les bouches porages seront réalisés à l’aide de STRATILAC ER.
10. Principe du traitement d’un bassin et de sa plage
10.1 Surfaces revêtues Le revêtement KHIRAL en piscine revêt, en général, les parties suivantes :
- radier, - bajoyer, - margelle, - tête de bassin, - goulotte, - caniveaux de plage (éventuel), - le JD séparant le bassin des plages, - plage avec remontée en plinthe.
Schéma 1 - Principe de mise en œuvre avec une goulotte finlandaise
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10.2 Résistance à la glissance
10.21 Partie horizontale La résistance à la glissance est mesurée, dès la fin des travaux, à l’aide du FSC2000 (fiche de contrôle n° 9).
10.22 Partie Verticale Dans les bassins sportifs les murs d’extrémités comportent, pour le virage des nageurs, une surface antidérapante (μ ≥ 0,40) allant de 80 cm sous le niveau de l’eau à 30 cm au dessus.
Schéma 2 - Zone de virage
10.23 Marquages Ils seront réalisés, soit en réalisant une couleur différente, soit dans la couche de masse, soit en rapportant un film KF 210 coloré. On distingue les marquages :
- de sécurité (paragraphe 5.6.2.1 de la NF EN 15288-1) : margelle, bande « bleu foncé » sous le niveau de l’eau ;
- technique : lignes de nage, waterpolo, natation synchronisée… Ils seront conformes au règlement de la FFN.
10.24 Plaques signalétiques Les indications de profondeur sont réalisées à l’aide de plaques signalétiques collées au TF7 au revêtement KHIRAL. Elles seront conformes au § 5.3 de la norme EN 15288-1. Les chiffres auront une hauteur d’au moins 70 mm. Plots de départ : s’ils sont demandés, les numéros seront conformes à l’annexe A de la norme EN 13451-1
11. Préparation du support
11.1 Préparation du support Les supports sont préparés de manière à obtenir les cohésions superficielles réclamées au § 8.31. La préparation des surfaces dans les conditions décrites ci-après est insuffisante pour faire apparaître les défauts internes de non-conformité du support. Ces opérations de préparation de surface n’ont pour objet que d’optimiser l’adhérence du KHIRAL mais ne permettent pas de faire ressortir les vices non apparents et non visitables du support lui-même.
11.11 Les supports neufs Les supports neufs sont préparés par grenaillage, ponçage diamanté non lisse ou abrasif suivi d’une aspiration, d’un hydro sablage ou d’un sablage à sec.
11.12 Les supports béton anciens Les supports béton anciens sont préparés suivant leur état par un ou plusieurs des moyens suivants :
- Ponçage diamanté non lisse puis aspiration, - Grenaillage, - Rabotage, - Décapage eau haute pression puis séchage, - Hydro sablage, - Sablage à sec,
11.13 Les anciens carrelages Les anciens carrelages conservés (voir § annexe 3) sont préparés de la manière suivante :
- Eliminer les carreaux cassés ou sonnant creux. - Dégraisser par lessivage puis rincer à l’eau. - Après séchage, déglacer la surface par ponçage diamanté ou
hydro sablage. - Reprofiler ponctuellement à l’aide de mortier de résine en cas de
besoin. - Les pâtes de verre seront systématiquement déposées y compris
les résidus de colle à carrelage. Note 1 : pour les carrelages avec un relief antidérapant, le retirer soit par usure au disque diamant soit à l’aide d’une surfaceuse de sol. Après préparation, la cohésion superficielle du carrelage devra être supérieure à 1MPa (fiche de contrôle n°2).
11.14 Polyester La couche de finition sera systématiquement et complètement éliminée par ponçage ou décapage à l’eau à une pression minimale de 100 bars pour neutraliser et évacuer le liquide éventuellement présent dans les cloques. Attendre ensuite le séchage complet de la coque. Repérage des cloques de type 2 (cf. § 8.122) et élimination des cloques à l’aide d’une ponceuse équipée d’un disque diamant. Le ponçage est limité à la surface du stratifié (type 3 non visé cf. 8.122) Réparation de ces cloques à l’aide de plastrons rectangulaires de la couche de base armée en recouvrant la partie saine sur au moins 15 cm (voir § 12.4.2). L’ensemble de la surface sera recouvert d’une couche d’ETANPRIM SH à raison de 400 g/m² suivit d’un saupoudrage de silice type 2.
11.15 Les autres anciennes résines Les résines conservées (voir § 8.1.2.3) seront préparées par ponçage au disque diamant.
11.16 Mise en conformité du support Si les supports présentent des défauts de planimétrie ou des défauts de pente, ils pourront être repris suivant l’importance des défauts par l’une ou l’autre des techniques mentionnées au § 9.
11.17 Organisation du chantier La préparation de surface est réalisée au plus tard la veille de la première application. Le bassin doit être hors d’eau et hors d’air (pour les piscines intérieures) durant toute la durée de stockage et de réalisation.
11.2 Traitement des fissures du support Il s'agit là de la préparation des fissures préalablement à la réalisation du revêtement.
11.21 Fissures contractuelles sans désafleur d’ouverture maximale de 0,3 mm
Aucun traitement n’est nécessaire, le KHIRAL ponte ces fissures.
Schéma 3 - Traitement des fissures d’ouverture ≤ 0,3 mm
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11.22 Fissures sans désafleur de largeur comprise entre 0,3 et 1 mm
Elles seront obturées : Soit par injection d’une résine époxy fluide. La résine sera conforme
à la NF EN 1504-5 ; Soit par ouverture en V puis calfeutrement à l’aide des produits
suivants : - Produit de scellement hydraulique conforme à la norme NF
P 18-821 en horizontal et mortier de réparation de classe R4 en bajoyer.
- Mortier de résine époxy type A. - Pâte époxy STRATILAC ER.
Schéma 4 - Traitement des fissures d’ouverture > 0,3 mm et ≤ 1 mm
11.23 Fissures de largeur supérieure à 1 mm ou avec désafleur
Un support qui présente des fissures d’ouverture > 1 mm ou dont les lèvres présentent un désafleur doit faire l’objet d’une étude par un bureau d’études de calcul de structure pour vérifier sa stabilité. Cette étude ne relève pas de la compétence de l’entreprise.
12. Mise en œuvre des procédés KHIRAL
12.1 Hygiène et sécurité Tous ces produits doivent être utilisés conformément à leur étiquetage et à la réglementation en vigueur. Se reporter aux Fiches de Données de Sécurité des produits.
12.2 Stockage et conditions de pose
12.21 Stockage des produits Les résines sont stockées à l’abri de l’humidité et d’une forte chaleur, à une température comprise entre + 5 °C et 30 °C. Dans ces conditions, la durée de stockage est de 2 ans pour les résines époxy et de 12 mois pour les polyuréthanes.
12.22 Conditions d’ambiance Température d’application minimale : 5 °C. Température d’application optimale : 15 °C à 25 °C. Température d’application maximale : 40 °C. Hygrométrie maximale de l’air : 85 % HR. Température du support : + 5 °C ≤ Ts ≤ 35 °C. Pas de condensation : la température du support doit dépasser de 3°C celle du point rosée.
12.3 Confection des mélanges des résines
12.31 Choix de la résine En partie horizontale, on utilise les résines KS. En partie verticale, on utilise les versions thixotropées KV.
12.32 Mélanges Ils sont conditionnés dans des kits prêts à l’emploi. Les mélanges résine + durcisseur sont réalisés à l’aide d’un agitateur mécanique dont la vitesse de rotation n’excède pas 300 tr/mn pour limiter l’inclusion de bulles d’air. Pour éviter les risques de mauvais mélanges, il est recommandé d’homogénéiser la résine de base (le cas échéant additionné de pâte colorante) puis d’ajouter le durcisseur à la résine et de le mélanger 3 à 5 mn jusqu’à uniformité de teinte.
12.4 Application en partie horizontale
12.41 Primaire Le primaire est appliqué sur support préparé conformément au § 11.1. Application au rouleau d’une couche de primaire pur KS 10 ou ETANPRIM SH ou à la raclette d’un tiré à zéro composé d’un mélange de primaire et de silice dans le rapport pondéral maximal de 1/1. La consommation dépend de l’état du support.
12.42 Couche de base armée Appliquer au rouleau ou à la raclette une couche de liant KS20. Afficher le tissu VP45 puis maroufler au rouleau ou à la spatule à maroufler. Les laizes comportent en lisière un fil coloré pour matérialiser les 5 cm de recouvrement qui assurent la continuité de l’armature. Laisser le tissu s’auto-imprégner du liant pendant 4 heures à 20 °C minimum. Après un délai d’attente d’au moins 12 heures, saturer le tissu d’une 2ème couche de liant de KS20. Saupoudrer à refus de silice de type 2 ou de quartz color.
12.43 Couche de masse Le mélange de la couche de masse est réalisé à partir du liant résine KS30 ou KS100, pigmenté ou non, et de silice de type 2 en rapport pondéral 1/1. Le mélange est appliqué à l’aide d’une lisseuse. L’épaisseur sera donnée par la silice calibrée du mélange. Cette couche sera saupoudrée à refus de quartz coloré de granulométrie 0,7/1,3. Après durcissement, l’excès de quartz coloré sera balayé et aspiré mécaniquement. Selon la rugosité recherchée, un écrêtage par ponçage pourra être réalisé. Il sera suivi d’un dépoussiérage minutieux par aspiration. Pour obtenir les résistances à la glissance définis au § 10.2, il n’y aura pas d’écrêtage.
12.44 Regarnissage Application en 1 couche de 600g/m² de KS30 ou KS100.
12.45 Vernis de finition Application au rouleau de 1 couche KF 200 à raison de 150 g/m².
12.46 Délai de recouvrement Pour les systèmes KHIRAL, le délai de recouvrement entre couches est au minimum de 12 heures à 20 °C.
12.5 Application en partie verticale
12.51 En bajoyer de bassin Après application de la couche de base armée réalisée à l’aide du liant KV20, mise en œuvre de la couche de masse KV30 ou KV 100 à l’aide d’une lisseuse. Saupoudrage immédiat et avant la fin de la DPU de la résine de quartz coloré. Le quartz est projeté mécaniquement à l’aide d’une « poudreuse ». Le lendemain, écrêtage au disque abrasif, puis regarnissage à la raclette caoutchouc à raison de 600g/m² de KV40 ou KV110. Le jour suivant, application du vernis KF 200 à l’aide d’un rouleau à raison de 150 g/m².
12.52 En paroi verticale de bac tampon ou goulotte Après application de la couche de base armée réalisée à l’aide du liant KV20. Saupoudrage immédiat et avant la fin de la DPU de la résine de silice naturelle Le lendemain, écrêtage au disque abrasif puis regarnissage à la raclette caoutchouc à raison de 600 g/m² de KF210.
12.6 Application en relevé de plage La hauteur des relevés est d’au moins 10 cm. Le primaire sera appliqué comme précédemment. Dans la version tiré à zéro, le liant est thixotropé au SYLOTHIX 53. Réalisation d’un congé en enduit STRATILAC EL. La couche de base armée sera réalisée à l’aide de bande VP45 de 20 cm de large. Le recouvrement sur la partie courante est au minimum de 5 cm.
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12.61 Relevé avec une plinthe à gorge en quartz color (plage intérieure)
Plinthe Dans ce cas, on réalise une plinthe à gorge insérée entre les couches de KHIRAL de la manière suivante :
- Application en relevé d’un primaire saupoudré de silice, - Réalisation d’un congé en enduit STRATILAC EL, - Couche de base en relevé, armée et saupoudrée de silice, - Application au sol de la couche de base armée saupoudrée de
silice, - Réalisation à l’aide d’une « truelle à gorge » d’une gorge en
quartz color arrondie à l’aide du mortier de résine type D, - Réalisation au sol de la couche de masse avec du quartz color, - Application en plinthe de 2 couches de la couche de regarnissage
KV40, - Application au sol de la couche de regarnissage incolore, - Application du KF 200.
Arrêt en tête Il se réalise de 2 manières :
- bloqué sous l’arrêt de la faïence ( la faïence doit être posée avant l’exécution du KHIRAL) ;
- par un profil d’arrêt surmonté d’un mastic sanitaire.
Schéma 5 - Relevé en plinthe sous carrelage en plage
Schéma 6 - Relevé en plinthe sous peinture en plage
12.7 Joint de fractionnement et de retrait Les joints de fractionnement des chapes seront de préférence réalisés en joint sec. Les joints par profilé plastique seront assimilés à des joints secs. Les joints sciés seront calfeutrés à l’aide d’une pâte époxydique.
Schéma 7 : Joint de retrait et de fractionnement
Schéma 8 - Joint de retrait et de fractionnement en rénovation Cas d’un ancien carrelage conservé
12.8 Joint de dilatation Les joints de dilatation doivent figurer sur les plans gros-œuvre.
12.81 En bassin Sauf techniquement obligatoire (bassin de 50 m en zone sismique), les joints de dilatation sont à proscrire en neuf. Note : les zones sismiques sont limitées aux zones de sismicité 1 et 2 (en zone 2 uniquement les bâtiments en catégorie d’importance I et II). En rénovation, le joint sera à 2 étages. Il comprendra du bas vers le haut :
- une tôle Inox collée d’un côté à l’aide d’une pâte époxy ; - système TECTOFLEX en 2 mm ; - base armée interrompue au droit du joint ; - mortier de résine ; - couche de masse.
Les exemples donnés ci-après sont limités à des joints de largeur maxi de 20 mm.
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Schéma 9 - Joint de dilatation en bassin
12.82 Liaison bassin/plage Le KHIRAL sera interrompu de part et d’autre du joint qui sera ponté à l’aide du système TECTOFLEX. Dans ce cas, un décaissé sera prévu dans le gros œuvre. Le choix du type de couvre joint de dilatation est défini dans les DPM (profilé ou calfeutrement mastic). Dans le cas d’un ancien carrelage conservé, ce dernier est déposé de part et d’autre du joint de dilatation pour retrouver l’élément porteur. Le joint entre plage et bassin est traité à plat. Le long de la tête de bassin, il est à 90°.
Schéma 10 - Joint de dilatation bassin/plage
Schéma 11 - Joint de dilatation - Pied de tête de bassin
Entre tête de bassin et plage Dans chaque cas, une étude particulière doit être réalisée notamment pour le raccordement des joints à plat et l’équerre. Les liaisons en T et en croix sont réalisées avec des pièces préfabriquées de Tectoflex.
et Les joints sont toujours constitués :
- du système TECTOFLEX. - d’un joint mastic. - d’une protection par mastic ou profil préfabriqué.
12.83 Joint de dilatation en plage Les joints de dilatation en plage ne doivent pas recouper les fils d’eau. La mise en œuvre est identique à la liaison bassin/plage.
Schéma 12 - Joint de dilatation en plage avec couvre joint manufacturé
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Schéma 13 - Joint de dilatation en plage avec cornière métallique
13. Traitement des points singuliers en bassin
13.1 Traitement des angles rentrants en bassin Un congé Stratilac EL sera réalisé avant la pose du KHIRAL en bassin.
Schéma 14 - Angle rentrant
13.2 Traitement des goulottes On distingue deux familles de goulottes.
13.21 Goulotte sur parois on retrouve surtout ces goulottes dans les piscines publiques construites avant 1968 et dans les piscines privées.
Schéma 15 - Goulotte sur bajoyer
13.22 Goulotte sur plage De nombreux modèles existent mais 2 principaux sont utilisés :
13.221 Système « Wiesbaden » C’est un système sans margelle, qui existe en céramique ou en inox.
Schéma 16- Goulotte Wiesbaden céramique
Schéma 17 - Goulotte KHIRAL WG en inox
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13.222 Système « Finlandais » C’est un système de goulotte brise vague avec margelle immergée
Schéma 18 : Goulotte Finlandaise
13.3 Accroche doigts Conformément à l’article 5.6.1 de la norme EN 15288-1, les bords du bassin doivent comporter un système de prise pour les doigts conforme à la norme EN 13451-1. Ce système est réalisé à l’aide du profil KHIRAL AD en inox 316 L. Le profil doit être situé à moins de 300 mm du niveau de l’eau. En présence d’une goulotte Wiesbaden, l’accroche doigts est intégré dans la goulotte.
Schéma 19 - Accroche doigts KHIRAL AD sur goulotte Wiesbaden
13.4 Accès au bassin
13.41 Échelles, marches Elles seront conformes à la NF 13451-2. Les fixations dans le bassin sont à éviter. Les mains courantes, pour accéder aux échelles ou marches, seront fixées soit dans la margelle, soit dans la plage. Si un joint de dilatation existe entre le bassin et la plage, la fixation de l’échelle devra s’écarter d’au moins 15 cm du JD.
Schéma 20 - fixation des échelles avec boitier sans collerette
Schéma 21 -Fixation des échelles avec boitier avec collerette CK
13.42 Escaliers intégrés Ils seront conformes au § 5.6.3.2 de la norme FN 15288-1. Les marches auront une résistance à la glissance conforme à la norme NF EN 13451-1 (voir tableau du § B.1). Les arêtes de marche seront arrondies (rayon ≥ 3 mm). Les fixations des mains courantes seront réalisées à l’aide de scellements chimiques.
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Schéma 22 – Escaliers
13.5 Plots de départ Ils doivent être conformes à la norme NF EN 13 451-4. On distingue 2 types de plot de départ : les plots préfabriqués amovibles ou fixes. Ils sont fixés sur le revêtement KHIRAL à l’aide de fixation chimique.
Schéma 23 - Plot de départ préfabriqué
13.51 Les plots en Béton Armé. Le revêtement KHIRAL habille tout le plot. La surface supérieure ainsi que la partie supérieure de la face avant auront une finition antidérapante conforme à la norme NF EN 13451-1. Les chiffres peuvent-être dessinés en rapportant une couche de KF 210 à l’aide d’un pochoir ou être intégrés dans la couche de masse (§ 10.23).
Schéma 24 - Plot de départ en béton armé
13.6 Fixation chimique Les fixations traversant le revêtement KHIRAL seront de type « chimiques » ce qui assure la continuité de l’étanchéité. Dans ce cas, l’élément à sceller constitué d’un insert mâle ou femelle doit être assorti lors du montage d’une sujétion de raccordement complémentaire constitué par exemple d’une collerette ou rondelle solidaire. L’excès de résine sous la pression de la collerette doit recouvrir le KHIRAL.
Schéma 25 - Fixation chimique
13.7 Raccordement sur les pièces à sceller
13.71 Principe Les pièces à sceller sont composées de deux parties : une canalisation qui est scellée ou prise au coulage du béton. Cette
canalisation est recouverte sur toute la longueur de sable de silice collé ;
un embout qui est vissé ou collé sur cette canalisation et qui débouche dans le bassin.
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Raccordement à l’aide du porte buse KHIRAL Le porte buse KHIRAL (KHIRAL PB) est une pièce qui est insérée entre l’embout et la canalisation. Il comporte une collerette solidaire qui permet d’encastrer la base armée par engravure.
Raccordement sur la canalisation Ce cas est fréquent en rénovation. Une réservation de 5 cm x 5 cm est créée autour de la canalisation. La base armée habille la réservation et se retourne sur la canalisation.
Raccordement platine en PE Fréquent en thalassothérapie, le raccordement du KHIRAL sur des platines en polyéthylène demande un traitement spécial : Flammage du PE et application du dégraissant MC 365 en fine
couche ; Application de la couche de base armée sans saturation ; Mise en place de vis inox tous les 10 cm (en quinconce) ; Application de la couche de saturation.
13.72 Bouche de refoulement / aspiration Ces accessoires doivent être conformes à la norme NF EN 13451-3. On distingue 4 types de bouches : Entrée d’eau par le fond ; Entrée d’eau par le bajoyer. Elles sont situées à une distance
comprise entre le niveau d’eau et 80 cm en dessous ; Sortie d’eau par le fond ; Sortie d’eau par le bajoyer. Elles sont situées à une distance
comprise entre le niveau d’eau et 80 cm en dessous. Les bouches compatibles avec le revêtement KHIRAL doivent de préférence être filetées mâle pour un vissage dans un insert taraudé.
Schéma 26 - Bouche de refoulement
13.73 Prise balai Cette prise qui permet de brancher le balai ou un robot de nettoyage des parois est habituellement placée 30 cm au-dessus de la margelle environ. La prise doit être filetée mâle pour un vissage dans un insert taraudé.
Schéma 27 - Prise balai
13.8 Ligne d’eau Le boitier de fixation des lignes d’eau doit supporter une traction de 15 kN (art. 4.2 de la NF EN 13451-5). L’implantation doit permettre aux flotteurs d’extrémités de la ligne d’eau d’être à la surface de l’eau. La couche de base armée est soit ancrée sur une collerette solidaire du boitier, soit habillée de la réservation.
Schéma 28 - Boitier de fixation des lignes d’eau avec collerette CK
13.9 Hublot Ils ont habituellement 2 fonctions : Surveillance sécurité et analyse du style des nageurs ; Eclairage par la mise en place d’un projecteur derrière le hublot. Les hublots doivent disposer d’une platine périphérique pour recevoir la base armée. Ils seront scellés dans une réservation gros-œuvre à l’aide d’un mortier de scellement sans retrait conforme à la norme NF EN 1504-6.
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Schéma 29 - Hublot avec collerette CK
13.10 Projecteur d’éclairage immergé Ils permettent surtout de nager en sécurité la nuit mais peuvent également avoir des effets d’éclairage sur le plan d’eau. On distingue les projecteurs : à incandescence, halogènes, fibres optiques. Ils sont soit placés derrière un hublot (voir § 13.9), soit encastrés dans le bajoyer. S’ils sont pris au coulage du béton, ils doivent comporter une collerette solidaire pour permettre le raccordement de la base armée ou permettre à la base armée de rentrer dans le boitier. S’ils sont scellés dans une réservation, la base armée habillera cette réservation.
Schéma 30 - Projecteurs sous marin
13.11 Haut parleur Ils sont similaires aux projecteurs d’éclairage.
Schéma 31 - Haut parleur sous-marin
13.12 Evacuation fond de bassin Dispositif installé au point bas de la piscine pour aspirer une partie de la masse d’eau pour la recycler ou pour vidanger la piscine. Ce regard doit être conforme à la norme NF EN 13451-3 et à l’article 4.9 de la NF EN 13451-1. On distingue 2 modèles : 1 regard en béton fermé par une grille munie de percements de
Ø ≤ 8 mm Une boite préfabriquée (bonde de fond).
Schéma 32 - Regard fond de bassin
13.13 Système anti noyade Les caméras sont rapportées sur le revêtement KHIRAL et fixées par chevilles chimiques.
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Schéma 33 - Raccordement système anti-noyade
13.14 Fond mobile Le KHIRAL habille la réservation.
Schéma 34 - Ancrage pour fond mobile
14. Pédiluve Le code de santé publique impose le passage obligatoire des baigneurs dans un pédiluve contenant de l’eau désinfectante avant l’accès aux bassins. Les pédiluves pour PMR ont les caractéristiques minimales suivantes (Saisine AFSSET n° « 2006/11 »). Hauteur d’eau maximale 15 cm, Longueur minimale 3 m, Pente inférieure à 5 %. Un pédiluve est équipé d’une arrivée d’eau, de préférence située au dessus du relevé d’étanchéité et d’une vidange avec garde d’eau amovible. Le KHIRAL est relevé au minimum 10 cm au-dessus du niveau de l’eau.
Schéma 35 - Pédiluves PMR
15. Bac tampon Placé à proximité de la piscine, il recueille en outre les eaux de surverse des goulottes. Le bac tampon est équipé : d’une vidange, d’un trop plein, d’un évent de dégazage, d’une régulation de niveau, d’une trappe d’accès, d’une échelle. Exposé à la pollution, il doit être nettoyé régulièrement. Le revêtement adapté est le KHIRAL KB3 qui a une finition lisse.
16. TRAITEMENT DES POINTS SINGULIERS EN PLAGE
16.1 Pente Le plan de pente est réalisé en tenant compte : des exigences du § 8.4, du niveau du plan d’eau dans les bassins, du niveau des locaux annexes, du type d’évacuation siphon ou caniveau à fente (voir annexes 6
et 7)
16.2 Raccordement sur siphon Les siphons sont généralement disposés tous les 5 à 6 m environ en partie centrale des plages dans une noue qui comporte une légère pente de 0,5 % environ. Les pentes sont comprises entre 3 et 5 % sauf au niveau de l’accès handicapé où elles sont limitées à 2 % (voir exemple en annexe 5). Note : pour les pentes voir § 8.4 Le raccordement sur siphons inox est réalisé avec le profil EP4S.
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Schéma 36 - Raccordement siphon avec profil EP4S
Le raccordement sur siphon PVC se fait par pincement.
Schéma 37 - Raccordement siphon PVC
16.3 Raccordement sur caniveau à fente (KHIRAL CF)
Les caniveaux KHIRAL CF sont installés parallèlement aux bords du bassin en une ou deux rangées suivant la largeur des plages. Une simple pente de 3 à 5 % ramène les eaux de plage vers ces caniveaux (voir exemple annexe 6). Les caniveaux sont constitués d’éléments préfabriqués de 3 m assemblés par un système de bride et contrebride et de pièces spéciales (L, +, About…). Les évacuations se font par piquage sous les caniveaux et sont disposées tous les 6 m.
Schéma 38 - Etanchéité caniveau à fente et évacuation
Schéma 39 - Caniveaux liaison par bride
16.4 Plinthe Le KHIRAL est remonté verticalement sur au moins 10 cm (voir § 12.6) par rapport au niveau fini du revêtement.
16.5 Insert Les gaines recevant les échelles, lignes de waterpolo et les drapeaux sont scellées dans des réservations étanchées avec la base armée ou par raccordement sur une collerette solidaire (avec collerette CK).
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Schéma 40 - Gaine avec collerette CK
Schéma 41 - Gaine sans collerette
16.6 Avaleur ligne d’eau Le dispositif comportera le profil EP4S soudé en périphérie. Le couvercle contient une réservation pour loger le revêtement KHIRAL et assurer la résistance à la glissance.
Schéma 42 - Avaleur de ligne d’eau
16.7 Bouche de soufflage Les bouches de soufflage doivent être démontables pour leur entretien. Le procédé KHIRAL s’arrête à la périphérie sur une cornière adaptée collée à l’aide d’un adhésif époxy.
Schéma 43 - Bouche de soufflage
16.8 Insert pour sièges PMR Les dispositifs de soulève-personne sont fixés au bord de plage dans un insert adapté, qui comporte une platine pour recevoir la base armée du KHIRAL.
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Schéma 44 - Insert PMR avec collerette CK
16.9 Raccordement sur menuiserie extérieure Le KHIRAL se relève sur au moins 10 cm. La bavette de la menuiserie vient le protéger en tête. Au droit des portes, le KHIRAL s’arrête dans une engravure.
Schéma 45 - Relevé de menuiserie extérieure
Schéma 46 - Arrêt sur porte extérieure
17. Résistance à la glissance Un certificat de conformité est remis au Maître d’ouvrage. Il lui appartient de faire mesurer périodiquement les rugosités et de prévoir si nécessaire le renouvellement de la couche anti glissante. Un contrat d’entretien est proposé par l’entreprise (voir § 24). Lors de la réception du revêtement KHIRAL, la résistance à la glissance est contrôlée de la manière suivante : Les zones planes : Fond de bassin.
- Marche d’escalier. - Fond de pédiluve. - Plages. Le contrôle est effectué à l’aide du FSC 2000, le coefficient du frottement doit être conforme au tableau du § B.1.
Les bajoyers La rugosité sur les zones de retour de nage sera contrôlée tactilement par comparaison à un étalon témoin.
18. Contrôle de la mise en œuvre
18.1 Contrôle des conditions d’ambiance (fiche de contrôle n° 7)
La mise en œuvre du procédé KHIRAL exige que les conditions suivantes soient satisfaites :
Pour les résines époxydiques Température ambiante Ta : + 10° C < Ta 40° C Humidité relative : HR 85 % Température du support : + 5°C ≤ Ts ≤ 35°C Température au point de rosée Td : Ts Td + 3° C Le contrôle s’effectue à l’aide d’un psychromètre qui mesure les paramètres Ta, HR, Ts et calcule Td
18.2 Contrôle de la polymérisation des couches de KHIRAL
La bonne polymérisation des résines époxydiques se vérifie le lendemain après la mise en œuvre, par sondage tactile. Le film polymérisé est dur et légèrement collant. Une mauvaise polymérisation se constate par une consistance molle, plastique et de la résine qui « colle » à la peau. En cas de doute, faire une mesure de la dureté shore D (FC n° 10). Note : contrôle non formalisé sauf si la remise en eau s’effectue plus de 5 jours après séchage du revêtement KHIRAL.
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18.3 Contrôle d’étanchéité (fiche de contrôle n° 8)
Le contrôle de l’étanchéité est réalisé de la manière suivante : Le contrôle de porosité est réalisé à l’aide d’un balai diélectrique. La surface de la couche de base armée est balayée sous une tension de 7,5 kV. L’apparition d’un arc électrique et d’un signal sonore détecte la présence d’une porosité dans l’étanchéité. Le pinhole est alors repéré en le cerclant au crayon puis obturé à la pâte époxy.
19. Récapitulatif des contrôles
N° Description Matériel Norme Spécifications Fréquence Observ.
1 A
Réception des
supports hydraulique en bassin
Mètre règle inclinomètre
DTU Fascicule
74 Voir fiche systémati
que Avant
travaux
1 B
Réception des
supports hydraulique
en plage
Mètre règle inclinomètre
DTU Fascicule
74 Voir fiche systémati
que Avant
travaux
2 Cohésion superficielle
Dynamomètre à soufflet
NF P 18-852/858 NF EN 1542
1,5 MPa - Bassin
1 MPa - Plage
A chaque coulage du béton
et au minimum tous les 250 m²
1 mesure
= 3
Pastilles
3 Porosité à la goutte d’eau
Compte goutte
chronomètre DTU 54-1 60 < Am <
240
A chaque coulage du béton
et au minimum tous les 250 m²
1 mesure
= 5
Gouttes
4 Humidité massique
Bombe au carbure
Méthode B1 du
DTU 53-2 ou DTU 54-1
Hm ≤ 4,5 %
En cas de doute pour
l’utilisation du
KS10 ou KS10T
5 Largeur des fissures Fisurotest lf< 0,3 mm
Toutes les
fissures
Repérer sur plan
les fissures lf
> 0,3 mm
6 Adhérence Dynamomètre à soufflet
NF P 18-852/858
1 MPa plage 1,5 MPa bassin
Sol résine
existant 1 mesure fond de bassin
1 mesure bajoyer en plage tous les 250 m²
1 mesure
= 3
pastilles
7 Conditions d’ambiance
Psychomètre à 2 sondes
NF EN ISO
13788
HR < 85% 10°C ≤ T1 ≤
40°C T2 ≥ 5°C
T2 ≥ Td +3°C
Local chauffé : 1 fois par semaine Local non chauffé : matin, midi
8 Continuité
de l’étanchéité
Balai diélectrique
ASTM D4787
Voir fiche
Toute surface après
polymérisation
9 Glissance FSC 2000 Voir § B.1 Voir §17
1 mesure
= 3 allers retour
10 Dureté Shore D Duromètre NFEN
868 Voit FT produit Remise en eau
11 Epreuve à l’eau
Jauge graduée
Fascicule 74 Voir § 21 A la
demande
20. Hivernage des piscines extérieures Les bassins de piscines extérieures non chauffées doivent être mis en « hivernage » dès que la température extérieure commence à descendre en dessous de 15 °C (cf. Art. VI.3 du fascicule 74). Deux techniques sont utilisées :
L’hivernage actif Un système met l’eau en circulation pour éviter qu’elle ne gèle dès que la température descend en dessous de quelques degrés. Ce système doit être fourni et mis en place par une société spécialisée.
L’hivernage passif Cet hivernage classique est réalisé :
dès que la température descend en dessous de 15 °C : on effectue, bassin en eau, un nettoyage complet ;
l’eau est ensuite traitée par une chloration choc et un ajustement de pH ;
on ajoute un produit d’hivernage pour éviter la prolifération des algues (consulter les fabricants pour le mode opératoire) ;
lorsque le niveau de l’eau est descendu sous le niveau (10 à 20 cm) des prises balai et de refoulement, avec vidange complète des canalisations. Mettre des bouchons d’obturation sur les prises.
on dispose sur l’eau, à la périphérie du bassin, des flotteurs compressibles pour éviter la pression de la glace sur un revêtement KHIRAL ;
conformément aux commentaires de l’article VI.3 du fascicule 74, par très grand froid, la couche de glace est à briser dès qu’elle atteint 3 cm d’épaisseur ;
La pose d’une bâche d’hiver peut renforcer la protection au gel (consulter les fabricants pour le choix et le type de bâche adapté à la piscine).
21. Mise en service, épreuve a l’eau La mise en service du bassin et des plages peut avoir lieu après 5 jours de séchage du revêtement KHIRAL. Le délai de 5 jours peut être réduit et la remise en eau peut-être réalisée dès que l’on a atteint la dureté shore D maximale de la couche de masse. Si une épreuve à l’eau est demandée, elle sera réalisée selon la procédure suivante :
21.1 Remplissage Le bassin sera rempli d’eau en respectant la procédure suivante conforme à celle décrite à l’article XV.1.1.2. du fascicule 74 n° 98-3 TO. Obturer toutes les évacuations y compris celles de la goulotte, Remplir le bassin en continu à la vitesse maximale de 1 m par jour, Remplir jusqu’au dessus des goulottes. Note : ne pas remplir d’eau froide un bassin soumis à une forte chaleur.
21.2 Epreuves à l’eau Conformément à l’article XV.1.1.2. du fascicule 74 n° 93-3 T0, le constat doit être réalisé au bout de 10 jours d’immersion. Deux types de contrôles sont effectués :
- stabilité du niveau d’eau. - humidité sur parois (à l’extrados de l’ouvrage).
Ils sont formalisés sur l’imprimé « Procès verbal des épreuves d’essais à l’eau » joint en Annexe 1 fiche de contrôle n°11.
21.21 Stabilité du niveau d’eau Pendant le remplissage et durant les premiers jours qui suivent, le Maître doeuvre fait vérifier l’étanchéité des canalisations, vannes, etc. Dès qu’il n’y a plus de perte d’eau par les canalisations, on vérifie la stabilité du niveau d’eau suivant la procédure ci-dessous : Une jauge graduée en mm est fixée sur la structure de l’ouvrage. Sa
partie inférieure est immergée dans l’eau. On mesure les variations du niveau toutes les 24 heures ;
Le débit admissible Db est de 250 cm³ par m² de surface mouillée (Sm) par 24 heures ;
On a donc en litre par 24 heuresDb = 0,250 Sm ; Si S est la surface du plan d’eau en m², la variation maximale e en
mm par 24 heures du niveau du plan d’eau est S.e = 0,250 Sm ; Si e est la variation relevée on aura e<e ; Cette inégalité doit être satisfaisante au bout de 10 jours.
e<0,250SmS
e en mm S et Sm en m²
21.22 Présence d’humidité sur les parois Les parois ne doivent pas présenter de suintements d’eau. Toutefois, des tâches humides sans écoulement ne font pas obstacle à la réception. En effet, la mise en eau provoque, en règle générale, l’expulsion d’une partie de l’eau occluse dans les bétons avant mise en place du revêtement KHIRAL. Le délai d’évacuation peut atteindre 1 mois. L’eau occluse provient des anciennes fuites, des travaux de décapage et de la mise en eau avant l’étanchéité.
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22. Produits chimiques dans l’eau du bassin Conformément au § 6.1.11 de la norme NF EN 15288-2, des produits chimiques doivent être injectés dans l’eau du bassin afin que la qualité de l’eau soit conforme à la réglementation en vigueur. Le code de la santé publique impose une autorisation pour les produits de traitement de l’eau. Ceux qui possèdent aujourd’hui une telle autorisation et pour lesquels le procédé KHIRAL a été testé sont : Le chlore sous ses différents formes (chlore gazeux, eau de Javel,
hypochlorite de calcium) ; Les dérivés d’acide isocyanurique (parfois également surnommés
« chlore choc » pour l’acide diisocyanurique et « chlore lent » pour l’acide triisocyanurique)
Des détails concernant les concentrations autorisées peuvent être trouvées dans le guide de l’AFSSET intitulé Risques sanitaires liés aux piscines - Évaluation des risques sanitaires liés aux piscines- Partie 1 : piscines réglementées daté de juin 2010. Le revêtement KHIRAL résiste aux produits ci-dessus dans le cadre d’une utilisation normale.
23. Entretien des revêtements KHIRAL en bassin
23.1 Préambule A la suite de la réception, les travaux d’entretien lors des vidanges incombent au Maître d’ouvrage. Comme tous les ouvrages d’étanchéité, ils comportent des visites périodiques au moins semestrielles pour le bassin. La Société SPPM fournit une notice d’entretien propre à chaque piscine.
23.2 Condition de service Le personnel intervenant sur le revêtement KHIRAL doit être équipé de bottes à l’exclusion de toutes chaussures munies d’antidérapants métalliques. L’outillage ou le matériel d’entretien ne devra être ni contendant, ni coupant. Les pieds d’échelles ou de l’échafaudage devront être munis de caoutchoucs de protection. La fréquence de nettoyage doit être adaptée à la vitesse d’encrassement de manière à éviter les gros nettoyages nécessitant l’utilisation de moyens risquant de blesser le revêtement KHIRAL. Eviter les vidanges :
- de trop longue durée (plusieurs semaines), - lors de période de grand froid ou de forte chaleur en piscine
extérieure. La vidange doit s’effectuer en continu à la vitesse maximale de 1 m/24 h. Les bassins extérieurs doivent être gardés en eau lors de la fermeture (voir Article 20 hivernage). Remise en eau :
- Remplir le bassin en continu à la vitesse maximale de 4 cm/h ; - Si la température du bassin est chaude et que le remplissage est
réalisé à l’aide d’eau froide, et pour éviter les chocs thermiques, refroidir les parois du bassin ;
- Attendre le matin pour une piscine extérieure soumise à la chaleur du soleil ou asperger les parois d’eau froide pour les piscines situées au-dessus d’un local technique chaud.
23.3 Entretien L’entretien comprend une visite préalable des ouvrages (radier, bajoyer, goulotte, margelle immergée, pédiluve) pour déterminer, suivant l’importance de l’encrassement, les travaux nécessaires à effectuer pour éliminer les salissures et les microorganismes présents sur les différentes surfaces. Il doit comporter deux phases distinctes :
- nettoyage et désinfection, - détartrage.
Il faut que chaque responsable établisse un plan de nettoyage adapté aux caractéristiques des différentes zones d’accueil du public. Le plan doit comporter les indications suivantes :
- l’établissement, ainsi qu’un plan de repérage des locaux ; - la nature des produits d’entretien utilisés et le nom du
fournisseur ; - le lieu d’application des produits ; - la fréquence d’utilisation des produits ; - le mode d’emploi de chacun des produits ainsi que leur mode
d’application ;
- les conditions de stockage de ces produits et le local utilisé à cet effet ;
- les règles de sécurité relatives à leur utilisation. La gamme de produits de nettoyage proposée ici est issue de la gamme de produits de DIVERSEY et a été testée sur le revêtement KHIRAL.
23.31 Fréquence La fréquence de chacune de ces opérations doit être définie pour chaque zone et consignée dans le plan de nettoyage de la piscine. Un exemple de fréquence est proposé ci-dessous. Il est à adapter en fonction du type de piscine et de sa fréquentation. Fréquences minimales conseillées des opérations d’entretien à adapter au type d’établissement :
Opération
Lieu
Nettoyage
DésinfectionDétartrage Vidange
Décapage
(machine) Observations
Pédiluves
Pour de fortes fréquentations le pédiluve doit être nettoyé plusieurs
fois par jour.
Bassin et bac
tampon
Minimum :
2 fois par an
Nettoyage par brossage des parois
et des goulottes, passage de
l’aspirateur ou du robot.
Nettoyage du bac tampon lors de la
vidange semestrielle.
Plusieurs fois par jour Quotidien
Hebdomadaire De mensuel à Semestriel Note : certains bassins (thérapeutiques par exemple) peuvent exiger des fréquences plus élevées.
23.32 Nettoyage sans vidange Nettoyage du bassin : bajoyer, radier, goulotte et margelle immergée doivent être brossés, aspirés ou passés au robot. Nettoyage du pédiluve : utilisation du « JONTEC STRIDE DEGRAISSANT » de chez DIVERSEY de la manière suivante : Appliquer le produit à la brosse ou par aspersion. Brosser le revêtement à l’aide d’une brosse dure. Rincer abondamment avec de l’eau potable. Racler l’eau (utilisation d’une raclette).
23.33 Nettoyage lors des vidanges
Nettoyage et désinfection Prélavage et élimination des grosses salissures. Lavage avec brossage énergique. Rinçage et élimination des salissures et des produits de nettoyage. Exemple d’application du détergent désinfectant « Sprint DS 5001 » de chez DIVERSEY : dosage 50 ml pour 10 L de solution (0.5 %). Augmenter localement la concentration pour les salissures tenaces. Applications : Manuelle : doser le produit dans un pulvérisateur rempli d’eau.
Pulvériser la solution sur une chiffonnette propre et essuyer. Utiliser une éponge pour les salissures tenaces. L’utilisation d’un balai à poils durs type balai brosse est possible, mais le balayage à sec est à proscrire.
Machine (autolaveuse/monobrosse) : Autolaveuse : Doser le produit dans le réservoir de l'autolaveuse rempli d'eau et appliquer la solution au sol par étalement. Laisser agir de 5 à 10 minutes, sans laisser sécher la solution au sol puis mettre en fonction l’aspiration de l’autolaveuse pour enlever les eaux résiduelles de lavage (travailler par bandes se chevauchant). Monobrosse : Appliquer la solution de produit au sol puis frotter la surface à nettoyer Laisser agir de 5 à 10 minutes. Puis frotter une seconde fois et aspirer directement les eaux résiduelles au moyen d’un aspirateur à eau. Rincer les surfaces traitées à l’eau, puis utiliser de nouveau un aspirateur à eau ou racler les eaux résiduelles. Ne pas utiliser de disque abrasif (ni marron, ni noir) pour le nettoyage mécanisé.
L’utilisation d’une machine est possible sur le fond de bassin. Les voiles peuvent être nettoyés avec de l’eau sous pression (inférieure à 50 bars).
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Détartrage Application du produit détartrant. Rinçage. Exemple d’utilisation du détartrant « SANI SID PUR-ECO » de chez DIVERSEY : Dosage : de 0.5% à 8%
Application : - Doser le produit dans un seau rempli d'eau ; - Appliquer la solution sur la surface à l'aide d'une éponge ou d'une
chiffonnette ; - Laisser la solution agir quelques minutes ou frotter la surface à
l’aide d’un balai à poils dur. Le balayage à sec est à proscrire. Traiter localement les dépôts épais avec un tampon approprié ;
- Rincer abondamment à l'eau claire et laisser sécher. Le contact du produit ne devra jamais dépasser 10 minutes, ni la concentration maximale de 8%. Un contact trop concentré et/ou trop long peut entrainer une coloration permanente du revêtement KHIRAL.
Regard de fond de bassin Retirer la grille d’aspiration, la nettoyer à l’eau claire pour éliminer toutes les souillures organiques et minérales, brosser avec « JONTEC STRIDE dégraissant », laisser agir 15 minutes puis rincer à l’eau claire. Racler l’eau résiduelle vers les évacuations. Le regard sera nettoyé comme le bassin.
Nettoyage des accessoires Les accessoires (buse, hublot, éclairage, garde corps, barre de maintien…) sont habituellement en matière plastique ou en inox. Les matières plastiques se nettoient avec les mêmes produits que le KHIRAL. Les inserts et accessoires en inox se nettoient généralement avec les mêmes produits que le revêtement KHIRAL. Quelques précautions sont tout de même à observer : En cas de surface polie, frotter avec un chiffon doux dans le sens du
polissage. Eviter l’utilisation de laine de fer ou d’objet dur susceptible de rayer la surface de l’inox ;
Eviter tout contact avec un autre élément métallique ; Ne pas utiliser l’eau du bassin pour nettoyer les inserts en inox,
mais utiliser de l’eau du robinet (voire de l’eau déminéralisée pour les surfaces inox avec finition très lisse) ;
Eviter tout contact avec des produits contenant du chlore (eau du bassin en cas de traitement au chlore, eau de Javel, …) ;
Rincer abondamment à l’eau du robinet (ou eau déminéralisée) à la fin du nettoyage. Si possible, sécher à l’aide d’un chiffon pour éviter les traces.
Les accessoires vissés sur les portes buses KHIRAL PB seront dévissés lors de l’entretien semestriel. Les parties en contact (accessoires/KHIRAL) seront brossées et désinfectées. Pour les accessoires comportant des parties amovibles ou des grilles, suivre les instructions des fabricants.
24. Entretien des revêtements KHIRAL en plages
24.1 Préambule L’entretien est à la charge de l’utilisateur des locaux. On trouvera ci-après des dispositions générales applicables aux piscines courantes à caractère privatif ou collectif. L’entretien consiste à éliminer les salissures et les micro organismes présents sur les différentes surfaces. Il doit comporter deux phases distinctes :
- nettoyage et désinfection ; - détartrage.
Il faut que chaque responsable établisse un plan de nettoyage adapté aux caractéristiques des différentes zones d’accueil du public. Le plan doit comporter les indications suivantes :
- l’établissement, ainsi qu’un plan de repérage des locaux ; - la nature des produits d’entretien utilisés et le nom du
fournisseur ; - le lieu d’application des produits ; - la fréquence d’utilisation des produits ; - le mode d’emploi de chacun des produits ainsi que leur mode
d’application ; - les conditions de stockage de ces produits et le local de stockage ;
les règles de sécurité relatives à leur utilisation.
La gamme de produits de nettoyage proposée ici est issue de la gamme de produits de DIVERSEY et a été testée sur le revêtement KHIRAL. Dans tous les cas de nettoyage des plages, les produits et eau de rinçage devront être évacués soit par un aspirateur à eau (dans le cas d’utilisation d’une machine de type monobrosse), soit aspirés par la fonction d’aspiration d’une autolaveuse, soit évacués ou raclés vers les siphons des plages. Ces eaux de lavage ne doivent JAMAIS entrer en contact avec l’eau du bassin (selon le type de traitement de l’eau, des réactions sont possibles entre l’eau du bassin et les eaux de lavages). Ne pas utiliser de disque abrasif (ni marron, ni noir) pour le nettoyage mécanisé.
24.2 Nettoyage et désinfection Il y a lieu de se référer aux fiches techniques et Fiches de Données de Sécurité des produits pour obtenir les recommandations relatives aux précautions de manipulation et d’élimination des produits cités ci-après.
24.21 Partie courante
Fréquence La fréquence de chacune de ces opérations doit être définie pour chaque zone et consignée dans le plan de nettoyage de la piscine. Un exemple de fréquence est proposé ci-dessous. Il est à adapter en fonction du type de piscine et de sa fréquentation. Fréquences conseillées des opérations d’entretien à adapter au type d’établissement :
Opération
Lieu
Nettoyage
Désinfect° Détartrage
Décapage
(machine) Observations
Vestiaires
Après chaque classe pour les piscines scolaires et en
fonction de la fréquentation pour les piscines publiques
Casiers
WC et douches
Fréquence à adapter selon la fréquentation. Ne pas oublier
de nettoyer les siphons de sol : ôter le cache, nettoyer et
désinfecter à l’eau de javel.
Zones de circulation Fréquences à adapter selon la
fréquentation
Plages
Fréquence à adapter selon la fréquentation. Ne pas oublier
de nettoyer les siphons de sol : ôter le cache, nettoyer et
désinfecter à l’eau de javel.
Plusieurs fois par jour Quotidien Hebdomadaire De mensuel à Semestriel
Nettoyage et désinfection Prélavage et élimination des grosses salissures. Lavage avec brossage énergique. Rinçage et élimination des salissures et des produits de nettoyage.
Exemple d’application du détergeant désinfectant « Sprint DS 5001 » de chez Diversey : dosage 50mL pour 10L de solution (0.5%). Augmenter la concentration pour les salissures tenaces.
Applications Manuelle : doser le produit dans un pulvérisateur rempli d’eau.
Pulvériser la solution sur une chiffonnette propre et essuyer. Utiliser une éponge pour les salissures tenaces. L’utilisation d’un balai à poils durs type balai brosse est possible, mais le balayage à sec est à proscrire.
Machine (autolaveuse/monobrosse) : Autolaveuse : Doser le produit dans le réservoir de l'autolaveuse rempli d'eau et appliquer la solution au sol par étalement. Laisser agir de 5 à 10 minutes, sans laisser sécher la solution au sol puis mettre en fonction l’aspiration de l’autolaveuse pour enlever les eaux résiduelles de lavage (travailler par bandes se chevauchant). Monobrosse : Appliquer la solution de produit au sol puis frotter la surface à nettoyer Laisser agir de 5 à 10 minutes. Puis frotter une seconde fois et aspirer directement les eaux résiduelles au moyen d’un aspirateur à eau. Rincer les surfaces traitées à l’eau, puis utiliser de nouveau un aspirateur à eau ou racler les eaux résiduelles. Ne pas utiliser de disque abrasif (ni marron, ni noir) pour le nettoyage mécanisé.
Détartrage Application du produit détartrant. Rinçage.
Exemple d’utilisation du détartrant « Sani Sid Pur-Eco » de chez Diversey : dosage de 0,5 % à 8 %.
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Application Doser le produit dans un seau rempli d'eau. Appliquer la solution sur la surface à l'aide d'une éponge ou d'une
chiffonnette. Laisser la solution agir quelques minutes ou frotter la surface à l’aide
d’un balai à poils dur. Le balayage à sec est à proscrire. Traiter localement les dépôts épais avec un tampon approprié.
Rincer abondamment à l'eau claire et laisser sécher. Le contact du produit ne devra jamais dépasser 10 minutes, ni la concentration maximale de 8 %. Un contact trop concentré et/ou trop long peut entrainer une coloration permanente du revêtement KHIRAL.
24.22 Siphons et caniveaux
Désinfection Nettoyer et rincer à l’eau claire les surfaces pour en éliminer toutes les souillures organiques, minérales, etc. Doser l’eau de javel à 12° chlore dans la proportion de 0,5 l de javel pour 10 litres d’eau froide, ou utiliser le détergent dégraissant « Sprint DS 5001 » de chez Diversey. Laisser agir pendant 10 minutes et puis rincer abondamment à l’eau pure froide pour éliminer toute trace de chlore au contact de l’inox. Ne jamais utiliser d’eau chaude pour cette désinfection.
Nettoyage Se munir de gants de protection, d’une éponge et d’un seau. Pour avoir accès à la cuvette il faut enlever la rosette qui sera
nettoyée séparément. Eponger l’eau stagnante dans la garde d’eau. Retirer les déchets se trouvant au fond de la cuvette. Nettoyer soigneusement la cuvette. Toute apparition de point
suspect doit être gommée à l’aide de produits de nettoyage et de passivation. Il est conseillé de faire appel à des professionnels. Il faut naturellement éviter le contact d’éléments ferreux (brosse métallique, toile émeri usagée, tampon Jex, etc.) et de tout ce qui est susceptible de provoquer des rayures.
Rincer abondamment avec une eau potable (non chargée en chlorure) si possible chaude.
Compléter la garde d’eau et recomposer le siphon sans oublier la cloche ou le panier.
Renouveler la garde d’eau aussi souvent que nécessaire pour éviter le croupissement ou l’évaporation.
24.23 Caniveau à fentes Le caniveau est nettoyé de la manière suivante : Tous les jours, nettoyage par le haut à l’aide d’un jet bouton. On
part du milieu des 2 évacuations vers l’évacuation. Toutes les semaines, aller sous la piscine pour nettoyer les débris
accumulés dans les siphons par dévissage du tampon par le dessous.
Tous les 6 mois, désinfection et nettoyage du caniveau à l’aide d’un furet de nettoyeur HP. Un accessoire est fourni pour faciliter l’introduction du furet.
24.24 Accessoires Les accessoires (échelle, insert, avaleur de ligne d’eau…) sont habituellement en matière plastique ou en inox. Les matières plastiques se nettoient avec les mêmes produits que le KHIRAL. Les inserts et accessoires en inox se nettoient généralement avec les mêmes produits que le revêtement KHIRAL. Quelques précautions sont tout de même à observer : En cas de surface polie, frotter avec un chiffon doux dans le sens du
polissage. Eviter l’utilisation de laine de fer ou d’objet dur susceptible de rayer la surface de l’inox.
Eviter tout contact avec un autre élément métallique. Ne pas utiliser l’eau du bassin pour nettoyer les inserts en inox,
mais utiliser de l’eau du robinet (voire de l’eau déminéralisée pour les surfaces inox avec finition très lisse).
Eviter tout contact avec des produits contenant du chlore (eau du bassin en cas de traitement au chlore, eau de Javel,…).
Rincer abondamment à l’eau du robinet (ou eau déminéralisée) à la fin du nettoyage. Si possible, sécher à l’aide d’un chiffon pour éviter les traces.
Pour les accessoires comportant des parties amovibles ou des grilles, suivre les instructions des fabricants.
Les inserts avec éléments escamotable seront régulièrement aspirés et désinfectés.
24.3 Nettoyage approfondi du revêtement KHIRAL en plages
Lorsque le sol est très encrassé ou comporte des tâches tenaces, il peut être rénové à l’aide de JD ACTIVAL. Appliquer JD ACTIVAL à la concentration maximale de 5 % dans les zones encrassées. Laisser agir puis brosser à l’aide d’une brosse à poils durs. Rincer abondamment à l’eau potable. Racler (utilisation d’une raclette).
24.4 Détachage
24.41 Traces laissées par frottement de semelles et roulettes en caoutchouc
C'est surtout dans les premiers temps que le sol peut être marqué par des transferts de caoutchouc. Un bon entretien, avec un produit détergent neutre type « JONTEC ASSET », les élimine normalement peu à peu.
24.42 Dépôts ponctuels de goudrons, bitumes, fuel ou taches rebelles
Employer, pur, sur les dépôts localisés, un nettoyant spécifique type «SPRINT SPITFIRE». Pulvériser et frotter. Rincer.
24.43 Traces de ciment, plâtre et enduits Nettoyer à l'aide d'un mélange eau tiède + détergent acide non moussant «SANI CALC D5», dilué à 10 %. Brosser, puis rincer.
24.44 Chewing-gum Les chewing-gums peuvent être retirés à l'aide d'une bombe réfrigérante (TAPI GUM) et/ou d'une brosse métallique ainsi qu'une spatule.
24.45 Traces d’émulsions vinyliques ou acryliques Verser sur les tâches un décapant type « JONTEC N° 1 ». Laisser agir 5 minutes, brosser, puis aspirer ou essuyer. Sinon Sprint Spitfire. Rincer Dans le cas de traces importantes, utiliser un produit décapant type « JONTEC n°1 » avec une méthode mécanisée (monobrosse). Appliquer, brosser puis rincer.
24.46 Autres traces tenaces II suffit de déterminer logiquement, selon la nature de la tache, quel est le produit apte à la dissoudre sans altérer le support. Dans tous les cas, si vous avez besoin de plus amples informations concernant l'entretien spécifique du KHIRAL, consulter la Société SPPM.
25. Maintenance / Réparation Les fonctions revêtement et étanchéité du procédé KHIRAL ne peuvent être durablement satisfaites que si les bassins sont surveillés régulièrement au cours de leur exploitation et si leur usage est conforme à leur destination initiale. Il comporte des visites périodiques de surveillance au moins une fois l’an. L’entreprise applicatrice propose systématiquement un contrat d’entretien. Le Maître d’ouvrage peut leur confier cette prestation
25.1 Bassins Au cours de ces visites seront en particuliers vérifiés les points suivants :
Intérieur du bassin, goulotte - Etat général du revêtement. - Présence de fissures, éclats, coupures, cloques, dégradations. - Raccordement sur tous les inserts : fissures, décollements, rouille. - Etat des scellements : déchaussement, rouille. - Etat des surfaces antidérapantes.
Extérieur du bassin - Si le bassin est visitable par l’extérieur (présence de galerie
technique) - Fuites au droit des inserts. - Présence de fissures infiltrantes ou non.
En cas de défaut constaté, le Maître d’Ouvrage fera entreprendre sans délai les réparations nécessaires en conformitées avec les prescriptions décrites ci après.
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Réparation Les revêtements KHIRAL sont réparables. La réparation s’effectue de la manière suivante : Repérer la zone constatée et la délimiter avec un scotch en mordant
d’au moins 10 cm sur la zone saine. La zone saine aura une forme polygonale simple (carré ou rectangle).
Enlever la partie déposée et poncer jusqu’à retrouver l’armature. Restaurer l’armature puis refaire la couche de masse.
Modification des ouvrages ou des accessoires En cas de modification qui dégradent le revêtement, il y a lieu d’appeler l’entreprise pour réassurer la continuité de l’étanchéité et de la finition. Si de nouveaux scellements doivent être réalisés, ils doivent être effectués à l’aide de résines époxydiques. L’étanchéité du scellement est de la responsabilité de l’entreprise qui a effectué les travaux.
25.2 Plages Les fonctions sol et étanchéité du procédé KHIRAL Plage ne peuvent être durablement satisfaites que si les ouvrages sont surveillés régulièrement au cours de leur exploitation et si leur usage est conforme à leur destination initiale. L’entretien comporte des visites périodiques de surveillance au moins une fois par an. Au cours de ces visites seront en particulier vérifiés les points suivants : Sol : rayures, fissures, éclats, coupures, dégradations, la glissance. Plinthes : angles cassés, éclats, décollements, état des mastics, Dés et socles : éclats, décollements, fissures, état des mastics de
calfeutrement. Pieds d’huisserie : éclats, décollements. Joint de dilatation : épaufrures, désaffleures, décollements, état des
mastics. Scellements : déchaussements, rouille. Siphons et caniveaux : leur bon fonctionnement, l’état du
raccordement au KHIRAL : fissures, décollements. Note : tout changement d’évacuation nécessite la reprise du KHIRAL.
Raccordement aux autres revêtements : fissures, décollements. Zones difficilement accessibles : socle ou dés sous matériel, les recoins. Les zones doivent être systématiquement nettoyées et vérifiées. En cas de défaut constaté, le Maître d’Ouvrage fera entreprendre sans délai les réparations nécessaires en conformité avec les prescriptions décrites ci-après. Note : Quel que soit le type de réparation, celle-ci aura un aspect et une texture différente du revêtement existant. Les travaux de maintenance nécessitent l’utilisation de solvant et des temps d’attente pour la polymérisation des résines, ils ne peuvent être réalisés que pendant un arrêt d’exploitation. Les mastics doivent être régulièrement déposés et remplacés. Note : En cas d’urgence, une dégradation peut être reprise pendant la nuit à l’aide de résines méthacrylates (système KHIRAL KP5 non décrit dans le présent Avis Technique), consulter la Société SPPM.
25.3 Dégradations localisées affectant l’épaisseur du revêtement
25.31 Rayures profondes ne nécessitant pas de reprise du revêtement
La cause doit d’abord être recherchée et éliminée par l’utilisateur. La rayure doit être stoppée de la manière suivante : Nettoyage et dégraissage au MEC de l’intérieur de la rayure. Ponçage ou tronçonnage pour ouvrir légèrement les rayures. Coulage de la couche de regarnissage.
25.32 Fissures Les fissures structurelles affectant le support porteur ne sont pas traitées dans ce paragraphe. Rechercher préalablement l’origine de la fissuration et l’éliminer. Les fissures ouvertes sont traitées de la façon suivante : Base armée non dégradée : Tronçonnage pour ouvrir légèrement la
fissure et garnissage à l’aide d’un mastic. Base armée partiellement dégradée : Il y a nécessité de reprise de
la base armée. Tronçonnage du KHIRAL de part et d’autre de la fissure. Traitement de la fissure et reprise du KHIRAL.
25.33 Reprise localisée du revêtement Toujours reprendre le KHIRAL de façon judicieuse, soit en créant une forme géométrique (carré, triangle, rectangle), soit en changeant de mélange de coloris pour démarquer. Pour ce : Tronçonnage au pourtour de la zone à réparer ; Dépose du revêtement par tout moyen manuel, piquage, rabotage
suivant les surfaces et les délais ; Démolition du support s’il est défectueux ; Ragréage localisé à l’aide d’un mortier de résine ; Application du KHIRAL suivant la méthodologie décrite dans le
présent dossier technique. La couche de finition doit chevaucher d’environ 1 cm les parties non déposées au pourtour de la reprise.
25.4 Dégradations superficielles Rechercher d’abord la cause de la dégradation puis l’éliminer ou la traiter. Le traitement s’effectue de la façon suivante : Nettoyage de l’ensemble de la surface : il doit être adapté au degré
d’encrassement. Il doit permettre de dégraisser le revêtement et d’éliminer les taches tenaces.
Ponçage mécanique de l’ensemble de la surface jusqu’à la base armée.
Renouvellement du multicouche (couche de masse et regarnissage).
25.5 Rénovation de la couche de résistance à la glissance
Si au cours d’une visite périodique de surveillance, il s’avère que les couches de finition doivent être renouvelées, il faut suivre la procédure suivante : Mesurer le coefficient de glissance à l’aide du FSC2000.
Si la valeur est inférieure aux valeurs requises, il y a lieu de renouveler la couche antiglissante. Dans ce cas, faire appel à l’entreprise qui a mis en œuvre le revêtement KHIRAL ou à la Société SPPM.
Pour rénover la couche de résistance à la glissance, procéder comme suit : Nettoyer la surface à l’aide du JD ACTIVAL et laisser sécher. Poncer au disque diamant la surface pour revenir à la couche de
masse. Aspirer la poussière à l’aide d’un aspirateur industriel. Appliquer une nouvelle couche de masse et un regarnissage (voir
§ 12.4). Nota : un contrat d’entretien avec mesure périodique de la glissance peut être conclu avec l’entreprise.
25.6 Scellements La mise en place de scellements après l’exécution du KHIRAL assure seule la continuité du revêtement et nécessite le recours à un produit à base de résine synthétique satisfaisant les exigences de la norme NF P 18-822. Dans ce cas, l’élément à sceller constitué d’un insert mâle ou femelle doit être assorti lors du montage d’une sujétion de raccordement complémentaire constitué par exemple d’une collerette ou rondelle solidaire. L’excès de résine sous la pression de la collerette doit recouvrir le KHIRAL. Note 1 : l’étanchéité au droit des scellements est de la responsabilité de l’entrepreneur réalisant le scellement. Note 2 : pour que le scellement assure la continuité de l’étanchéité, le diamètre de forage doit être le plus faible possible compatible avec la bonne mise en œuvre du système de fixation (voir schéma 25).
B. Résultats expérimentaux B.1 Résistance à la glissance suivant Annexe E de
la NF EN 13451-1
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Résistance au glissement FSC 2000
Groupe d’évaluation
Zones horizontales de bassin de profondeur d’eau comprise entre 800 mm et 1350 mm μ ≥ 0,40 12°
Zones horizontales de bassin de profondeur d’eau comprise entre 0 mm et 800 mm μ ≥ 0,40 18°
Zones de bassin inclinées jusqu’à 8°, de profondeur d’eau comprise entre 0 et 1350 mm
μ ≥ 0,40 18°
Zones de bassin inclinées jusqu’à plus de 8°, de profondeur d’eau comprise entre 0 et 1350 mm
μ ≥ 0,42 24°
Bordures de bassins émergées μ ≥ 0,40 18° Margelles μ ≥ 0,42 24° Plots μ ≥ 0,42 24° Escaliers d’accès à l’eau μ ≥ 0,42 24° Rampes d’accès à l’eau μ ≥ 0,42 24° Pédiluve μ ≥ 0,42 24° Plages μ ≥ 0,40 18°
B.2 Autres Résultats Cf. tableau ci-après.
C. Références A ce jour, plus de 10 000 m² ont été réalisés en France.
Résultats expérimentaux - Tableau des résultats (autres résultats)
N° Essai
Caractéristique d'aptitude à l'emploi Méthode d'essai
Spécifications
KB1 KB2 KP1 KP2
1 Résistance à la fissuration de la couche d'étanchéité
NF EN 1062-7 annexe C § C2 Etat initial et après vieillissement chaleur NF EN 14891 § A 6.5 - 14 jrs à +70°C
Catégorie 3 : ≥ 1,5 mm
2 NF EN 1062-7 annexe C § C2 Etat initial et après vieillissement chaleur NF EN 14891 § A 6.5 - 14 jrs à +70°C
3
Résistance à la fissuration de la couche d'étanchéité + la couche du revêtement de sol
Essai fonctionnel interne Endurance aux mouvements des supports (500 cycles avec une charge de 2,5 T et 500 cycles à 3,4 tonnes) état initial
Revêtement non fissuré et nondécollé
4
Essai fonctionnel interne Endurance aux mouvements des supports (500 cycles avec une charge de 2,5 T et 500 cycles à 3,4 tonnes)après vieillissement suivant NF EN 14891 § A 6.5 - 60 jrs à + 70 °C
Revêtement non fissuré et nondécollé
5 Essai fonctionnel interne Endurance aux mouvements des supports (500 cycles avec une charge de 2,5 T et 500 cycles à 3,4 tonnes) après vieillissement température - 14 jrs à - 20°C
Revêtement non fissuré et nondécollé
6
Adhérence en traction directe
NF EN 14891 § A.6.3 adaptée Après immersion 60 jrs dans l'eau à 23 °C
≥ 1,5 MPa (100% cohésive béton) 7 Après immersion 60 jrs dans l'eau à 40 °C
8 Après immersion 60 jrs dans l'hypochlorite de sodium concentré (9,6 %) à 40 °C
9 Après immersion 60 jrs dans l'eau de mer artificielle à 40 °C
10 Etanchéité autour des pénétrations Annexe G de l'ETAG 022 Catégorie 2
11
Dureté de surface
NF EN 13892-6Etat initial
SH70 ( ≥ 70 N/mm²) 12 Après vieillissement dans l'hypochlorite de sodium concentré (9,6 %) - essai n° 7
13 Après vieillissement dans l'eau de mer artificielle à 40°C - essai n° 8
14 Choc coupant Essai CSTB Système étanche
15 Résistance chimique aux produits de traitement NF EN 13529 C2
16 Résistance chimique aux produits d'entretien NF EN 423 C2
17 Tenue au cycle Gel/Dégel NF EN 1348 - § 8.5 + Adhérence suivant NF EN 1542 2,4 MPa
19 Résistance au Rayonnement UV en présence d'humidité
TR 010 de l'ETAG 005 Irradiance totale 400 MJ/m² + caractéristiques mécaniques suivant NF EN ISO 527-3 à 23 °C
Contrainte à rupture : 20 MPa Allongement : 4,8 %
20 Adhérence sur support humide NF EN 13578 100% cohésive béton
21 Etanchéité sous contre-pression d'eau NF P 18-862 / / / ≥ 2 MPa
22 Réparation NF EN 14891 § A 6.3 ≥ 1,5 MPa (100% cohésive béton)
23 Essai de développement des champignons ISO 846 méthode A Aucun développement
24 Essai de développement des bactéries ISO 846 méthode C Aucun développement
25 Réaction au feu NF EN 13501-1 En coursau cstb
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Annexes au Dossier Technique
Annexe 1 – Fiches de contrôles
Identification, contrôle et réception du support n° 1 A – Plage Identification, contrôle et réception du support N° 1 B – Bassin Cohésion superficielle N°2 Contrôle de porosité du béton n° 3 Humidité massique du support n° 4 Mesure de fissure au fissurotest n° 5 Contrôle d’adhérence n°6 Contrôle des conditions d’ambiance n° 7 Contrôle au balai di électrique n° 8 Contrôle de glissance n° 9 Contrôle de la dureté shore n° 10 Epreuve à l’eau n° 11
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Annexe 2 - Tableaux des caractéristiques des produits
Tableau 5 - KS10
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Incolore Incolore
Masse volumique à 23 °C NF EN ISO 2811-1 1,15 ± 2 % g/cm3 1,05 2 % g/cm3
VISCOSITE A 23 °C NF EN ISO 3219 1910 ± 20 % mPa.s 500 ± 20 % mPa.s
RAPPORT PONDERAL D’EMPLOI 65,7 34,3
Mélange : Résine + Durcisseur
COULEUR Interne incolore
MASSE VOLUMIQUE NF EN ISO 2811-1 1,11 ± 2 % g/cm3
VISCOSITE A 23 °C (200S-1) Pas NF EN ISO 3219 1170 ± 20 % mPa.s
DUREE PRATIQUE D’UTILISATION (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 80 min
à 15 °C 70 min
à 20 °C 40 min
à 25 °C 30 min
à 35 °C 15 min
TEMPS HORS POISSE
Interne
à 10 °C 19 h
à 15 °C 13 h
à 20 °C 6h
à 25 °C 5h
à 35 °C 3h
Tableau 6 - KS20
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Jaune pâle Jaune
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,34 ± 2 % g/cm3 0,99 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 4400 ± 20 % mPa.s 490 ± 20 % mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 74 26
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,23 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 2510 ± 20 % mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 6 h
à 15 °C 3 h 40
à 20 °C 95 min
à 25 °C 60 min
à 35 °C 30 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 30 h
à 15 °C 24 h
à 20 °C 12 h
à 25 °C 7 h
à 35 °C 8 h
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
46 12/12-1607
Tableau 7 - ETANPRIM SH
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Blanche Incolore
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99% 76 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,14 ± 2 % g/cm3 1,01 ± 2 % g/cm3
Rapport pondéral d’emploi 100 58
Mélange : Résine + Durcisseur
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,1 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 2000 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 5 h 20
à 15 °C 3 h 30
à 20 °C 90 min
à 25 °C 36 min
à 35 °C 20 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 24 h
à 15 °C 16 h
à 20 °C 9 h
à 25 °C 4 h 30
à 35 °C 3 h
Dureté shore D à 7 jrs NF EN ISO 868 > 60
Tableau 8 - ETANPRIM SH THIXO
Désignation Méthode Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Blanche Incolore
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99 % 76 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,12 ± 2 % g/cm3 1,01 ± 2 % g/cm3
Rapport d’emploi : en poids 100 56
Mélange : Résine + Durcisseur
Extrait sec en % NF EN ISO 3251 > 99 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,1 ± 2% g/cm3
Viscosité NF EN ISO 3219 5000 ± 20% mPa.s à 23°C
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 5 h 20
à 15 °C 3 h 30
à 20 °C 1 h 20
à 25 °C 27 min
à 35 °C 16 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 24 h
à 15 °C 16 h
à 20 °C 9 h
à 25 °C 5 h 45
à 35 °C 3 h 15
Dureté shore D à 7 jrs NF EN ISO 868 > 60
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
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Tableau 9 - ETANPRIM SH THIXO+
Désignation Méthode Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Blanche Incolore
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99% 90 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,13 ± 2% g/cm3 1,01 ± 2% g/cm3
Rapport d’emploi : en poids 100 56
Mélange : Résine + Durcisseur
Extrait sec en % NF EN ISO 3251 > 99 %
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,1 ± 2% g/cm3
Viscosité NF EN ISO 3219 31 000 ± 20% mPa.s à 23°C
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 5 h 20
à 15 °C 3 h 30
à 20 °C 1 h 40
à 25 °C 45 min
à 35 °C 18 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 24 h
à 15 °C 17 h
à 20 °C 9 h
à 25 °C 4 h
à 35 °C 3 h
Dureté shore D à 7 jrs
NF EN ISO 868 > 60
Tableau 10 - KS 30
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Incolore Incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,15 ± 2 % g/cm3 1,05 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 1910 ± 20 % mPa.s 500 ± 20 % mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 65,7 34,3
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,11 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 1170 ± 20 % mPa.s à 23°C
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 80 min
à 15 °C 70 min
à 20 °C 40 min
à 25 °C 30 min
à 35 °C 15 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 19 h
à 15 °C 13 h
à 20 °C 6 h
à 25 °C 5 h
à 35 °C 3 h
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
48 12/12-1607
Tableau 11 - KS100
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne liquide liquide
Couleur Interne incolore incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,11 g/cm3 1,02 g/cm3
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 1700 ± 20 % mPa.s 500 ± 20 % mPa.s
Rapport d’emploi en poids 100 40
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 1100 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 260 min
à 15 °C 120 min
à 20 °C 60 min
à 25 °C 38 min
à 35 °C 19 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 26 heures
à 15 °C 18 heures
à 20 °C 14 heures
à 25 °C 10 heures
à 35 °C 4 heures
Tableau 12 - KV20
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Blanche Jaune
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,32 ± 2 % g/cm3 1,04 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 4950 ± 20 % mPa.s 2970 ± 20 % mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 72 28
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Blanche
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,22± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 4380 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 6h
à 15 °C 3h20
à 20 °C 80 mn
à 25 °C 55 min
à 35 °C 30 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 26h
à 15 °C 15h
à 20 °C 10h
à 25 °C 7h
à 35 °C 8h
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
12/12-1607 49
Tableau 13 - KV30
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Pâte Liquide
Couleur Interne coloré Jaune
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,15 ± 2 % g/cm3 1,05 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 180 000 ± 20 % mPa.s 590 ± 20 % mPa.s
Rapport d’emploi en poids 66,3 33,7
Couleur Interne Coloré
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,12 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 170 000 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 75 min
à 15 °C 60 min
à 20 °C 30 min
à 25 °C 20 min
à 35 °C 10 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 5 h
à 15 °C 3 h 30
à 20 °C 2 h 30
à 25 °C 2 h
à 35 °C 1 h 30
Tableau 14 - KV40
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Visqueux Liquide
Couleur Interne Incolore Jaune
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,17 ± 2 % g/cm3 1,05 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 26900 ± 20 % mPa.s 520 ± 20 % mPa.s
Rapport d’emploi en poids 66,6 33,7
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,13 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 6430 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 60 min
à 15 °C 40 min
à 20 °C 30 min
à 25 °C 20 min
à 35 °C 10 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 5h
à 15 °C 3 h 30
à 20 °C 2 h 30
à 25 °C 2 h
à 35 °C 1 h 30
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
50 12/12-1607
Tableau 15 - KV100
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Pâte Gel
Couleur Interne Blanche grisâtre incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,21 ± 2 % g/cm3 1,02 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 400000 ± 20 % mPa.s 17000 ± 20 % mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 100 32
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Blanche
Masse volumique NF EN ISO 2811-1
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 170 000 mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10 °C 220 min
à 15 °C 105 min
à 20 °C 60 min
à 25 °C 40 min
à 35 °C 20 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 29h
à 15 °C 21h
à 20 °C 16h
à 25 °C 10h30
à 35 °C 4h
Tableau 16 - KV110
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide Liquide
Couleur Interne Incolore Incolore
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,317 ± 2% g/cm3 1,036 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 25600 ± 20% mPa.s 2900 ± 20% mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 72 28
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Blanc
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,22 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 7000 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
à 10°C 150 min
à 15°C 75 min
à 20°C 45 mn
à 25°C 32 min
à 35°C 22 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10°C 21h
à 15°C 17h
à 20°C 14h
à 25°C 11h
à 35°C 4h
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
12/12-1607 51
Tableau 17 - Primtop 309
Désignation Norme Résine Durcisseur Eau Mélange
Consistance Interne liquide liquide liquide
Couleur Interne Jaune pâle Ambre claire Blanc laiteux
Masse volumique à 23 °C (g/cm3) EN ISO 2811 1,14 ± 0,2 % 1,06 ± 0,2 %
Viscosité à 20 °C (mPa.s) EN ISO 12092 950 ± 2 0% 550 ± 20 % 700 ± 20 %
Extrait sec sur mélange après 3 heures à 105 °C EN ISO 3251 72,5 ± 2 %
Rapport d’emploi (kg) 100 93 60
DPU NF EN ISO 9514
à 20°C 2 heures (formation d’un gel)
Temps Hors Poisse Interne + 5 °C
7 h + 10 °C
6 h + 15 °C
4 h + 23 °C
3 h 30 min
Caractéristique mélange pondéral 1/10 PRIMTOP 309 + Quartz color
Caractéristiques mécaniques
après durcissement de 7 jours à 20 °C
Traction EN ISO 527 Résistance à la rupture
Allongement à la rupture Module d’Young
5,8 ± 0,6 MPa 0,10 ± 0,02 %
5400 ± 300 MPa
Compression EN ISO 604 Résistance
Déformation Module d’Young
21,1 ± 0,1 MPa 3,9 ± 0,9 %
1900 ± 600 MPa
Flexion EN ISO 178 Résistance à la rupture
Flèche à rupture Module de flexion
7,0 ± 1,0 MPa 0,18 ± 0,09 % non mesurable
Tableau 18 - KF 200
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne Liquide fluide Liquide fluide
Couleur Interne Incolore Jaune pâle
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 0,96 ± 2% g/cm3 1,05 ± 2% g/cm3
Rapport pondéral d’emploi 100 47
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne Jaune pâle
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,02 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 220 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 45 min
à 15 °C 35 min
à 20 °C 28 min
à 25 °C 22 min
à 35 °C 12 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 5 h
à 15 °C 4 h
à 20 °C 3 h 30 min
à 25 °C 2 h 30 min
à 35 °C 1 h 15 min
Tableau 19 - ENDUIT STRATILAC EL
Caractéristiques Méthode Résine Durcisseur Mélange
Aspect Interne Pâte Pâte Pâte
Couleur Interne Saumon Blanc Saumon
Rapport d'emploi en poids Interne 40 60
Densité à 23 °C NF EN ISO 2811-1 1,81 ± 2 %
Durée Pratique d’Utilisation (DPU) à 20 °C
NF EN ISO 9514 1h30
Remplacé le : 25/03/2014 par le n° 12/14-1667
52 12/12-1607
Tableau 20 - ENDUIT STRATILAC ER
Désignation Norme Résine Durcisseur Mélange
Consistance Interne Liquide épais liquide liquide
Couleur Interne Pigmentée Jaune pâle pigmentée
Densité à 20 °C (g/cm3) EN ISO 2811 1,81 ± 2%
Viscosité à 20 °C (mPa.s) EN ISO 3219 2000 à 4000
Extrait sec sur mélange après 3 heures à 105 °C
EN ISO 3251 >99%
Rapport d’emploi Poids (kg) 60 40
Volume 50 50
DPU à 23 °C sur 100 cc (5kg) EN ISO 9514 1h30
Dureté shore D à 7 jours EN ISO 868 72
Tableau 21 - ETANSIF 2000
Aspect Normes Liquide
Couleur Interne Blanc laiteux
Densité à 20 °C ISO 1675 1,01 0,01
Extrait sec à 105 °C ISO 1625 47.0 1.0 %
Viscosité BROOKFIELD (LVF, 60 ppm) ISO 1652 30 – 200 mPa.S
pH ISO 1148 9,5 – 10,5
Tableau 22 - TECTOFLEX
Désignation Symbole Normes TECTOFLEX
Effort à la rupture Ff rupture NF EN ISO 527-3
500 daN/m
Allongement à la rupture εf rupture 600 %
Endurance aux mouvements sur les cycles de traction de 25% à 225%
Essai VERITAS n° CN53B960134V
Aucune rupture ni décollement
Amplitude de dilatation avec L largeur non collée A A = 1,25 L
Résistance au pelage avec dégraissant MC 365 R Guide UEAtc R = 4,5 kN/m
Adhérence par traction directe avec dégraissant MC 365 σ NF EN ISO 4624 σ = 3 MPa
Système d’étanchéité de joints de dilatation Guide technique spécialisé du CSTB mars 1982 Système étanche après 5000 cycles
Tableau 23 - ETANTOP 309
Caractéristiques mécaniques et physiques
Densité à 4,5 litres d’eau 1,7 ± 0,1.
Résistance à la compression à 28 j > 40 MPa.
Résistance à la traction/flexion à 28 j > 10 MPa.
Module d’élasticité dynamique à 28 j 1,07 104 MPa.
Résistance à l'abrasion Taber H22, à 1000 tours < 2 g.
Poinçonnement statique 29,20 (1/100ème mm)
Poinçonnement dynamique 160 cm 7 mm.
Épaisseur 4 mm minimum
Tenue à la sous-pression 2 MPa.
Facteur de résistance à la diffusion de la vapeur d’eau µ = 135.
Classement au feu M0
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Tableau 24 - ETANCOL 492
Désignation Norme Mélange
Aspect Interne Pâteux
couleur Interne Gris
Viscosité à 23 °C NF EN ISO 3219 300 000 40 % mPa.s
Masse volumique à 23 °C NF EN 2811 1,50 5 % g/cm3
Dureté shore D à 23 °C 24 heures 2 jours 7 jours
NF EN ISO 868
80 82 83
Adhérence sur béton sec NF EN 1542 > 2 MPa (rupture béton)
Adhérence sur béton humide NF EN 13578 > 2 MPa (rupture béton)
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99 %
Durée Pratique d’Utilisation (DPU) à 23°C
NF EN ISO 9514 1 h1 5
Tableau 25 - ETANCOL 303
Désignation Norme Mélange
Aspect Interne Pâte
Couleur Interne Gris clair
Thixotropie Jauge Daniel Ne coule pas
Dureté shore D à 23 °C 24 heures 2 jours 7 jours
NF EN 868
67 70 71
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,67 5 % g/ cm3
Extrait sec NF EN ISO 3251 > 99 %
DPU à 23 °C (100 cc) NF EN 9514 23 3 minutes
Adhérence sur béton sec sablé NF EN 1542 > 2 MPa (rupture béton)
Adhérence sur béton humide NF EN 13578 > 2 MPa (rupture béton)
Tableau 26 - TF7
Méthode TF7
R D MELANGE
Aspect LIQUIDE VISQUEUX LIQUIDE MIEL
Couleur GRIS BLANC
Viscosité Brookfield à 23 °C en mPa.s NF EN ISO 2555 52 000 20 % 38 000 20 %
Masse volumique à 23 °C (g/cm3) NF EN ISO 1675 1,67 3 % 1,19 3 %
Rapport de mélange en Poids Volume
100 100
71 100
Dureté Shore A à 2 jours NF P 98-285 70
DPU pour 100 cm3 – 23 °C 7 – 8 MIN
Tableau 27 - TF40
Méthode TF40
R D MELANGE
Aspect LIQUIDE VISQUEUX LIQUIDE MIEL
Couleur GRIS BLANC
Viscosité Brookfield à 23 °C en mPa.s NF EN ISO 2555 55 000 20 % 40 000 20 %
Masse volumique à 23 °C (g/cm3) NF EN ISO 1675 1,66 3 % 1,18 3 %
Rapport de mélange en Poids Volume
100 100
71 100
Dureté Shore A à 2 jours NF P 98-285 70
DPU pour 100 cm3 – 23 °C 40 – 50 MIN
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Tableau 28 - Tissu VP45
Nature Orientation des fils Masse surfacique en g/m²
1ère nappe de fils -45° 175
2ème nappe de fils +45° 175
Tissu VP45 350
Caractéristiques des fils de verre
Nature du matériau Verre Advantex
Diamètre du filament 12,7 µm
Section d’un filament 1,2667 10-4 mm²
Résistance à la traction 3160 - 3187 MPa
Module d’élasticité en traction 66,8 – 74,50 GPa
Allongement à la rupture 4,6 %
Tableau 29 - KF210
Désignation Normes Résine Durcisseur
Consistance Interne liquide liquide
Couleur Interne colorée jaune
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1.67 ± 2 % g/cm3 1.02 ± 2 % g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 14000 ± 20 % mPa.s 620 ± 20 % mPa.s
Rapport pondéral d’emploi 80 20
Mélange : Résine + Durcisseur
Couleur Interne
Masse volumique NF EN ISO 2811-1 1,48 ± 2% g/cm3
Viscosité à 23°C NF EN ISO 3219 6040 ± 20% mPa.s
Durée Pratique d’Utilisation (DPU)
NF EN ISO 9514
A 10 °C 6 h
à 15 °C 3 h 15
à 20 °C 85 min
à 25 °C 50 min
à 35 °C 25 min
Temps Hors Poisse
Interne
à 10 °C 23 h
à 15 °C 18 h
à 20 °C 10 h
à 25 °C 6 h
à 35 °C 5 h
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Annexe 3 - Etude préalable de reconnaissance d’un carrelage scelle ou colle en bassin
L’étude préalable a pour objet de définir les zones à éliminer ou conserver en vue de recevoir le procédé KHIRAL. L’étude comporte : Un repérage des bassins et une identification de leur activité Repérage des accessoires et identification Un examen et relevé des pathologies Des sondages destructifs La faisabilité et les traitements des désordres 1. Repérage des bassins
A partir d’un plan existant ou à établir repérer les bassins à traiter en indiquant leur activité (Centre aquatique, thalassothérapie…) Si une partie de l’extrados du bassin est visitable repérer les fuites Les zones suivantes seront distinguées : fond de bassins, bajoyer, goulotte, margelle immergées, escaliers Le mode de traitement de l’eau : chlore, brome, ozone… Température de l’eau Nature des produits de nettoyage et d’entretien La présence d’un joint de dilatation Nature des carreaux céramiques, pâte de verre. Mode de fixation : collé, scellé (fréquent scellé en fond de bassin et collé en bajoyer) En fond, le type de relief pour l’antidérapance et l’épaisseur du relief 2. Repérage des accessoires et identification
Bajoyer : bouche de refoulement, prise balai, hublot, éclairage, haut parleurs …. Fond de bassin : bouche de refoulement, bande de fond, regard (voir s’il est carrelé). .. Goulottes :
- Type (sur paroi, Wiesbaden, Finlandaise…. - Etat des évacuations, présence d’antivortex.
Escaliers : - Fixation des garde corps.
3. Repérage des pathologies
Zone par zone on relève et photographie les défauts suivants en les reportant sur le plan : L’état de surface du carrelage
- Les carreaux cassés, enfoncés, décollés - Vérification que les carreaux ont bien été posés par double encollage (absence de sillons). - Les fissures en mesurant leur ouverture au fissurotest, les désafleurs, leur tracé et position par rapport au joint du carrelage (suit les joints
ou carreaux fissurés) - Etat des joints (creusé, dilaté…) - Les zones ayant subis des chocs (bouteille de plongée) - Les zones ayant subies des réparations et leurs états - L’état et position des joints de fractionnement - La position des joints de dilatation (ils seront déposés) - Examen sonique de la surface en délimitant au feutre les zones cloquées y compris au droit des fissures, joints de fractionnement - Vérification par traction de l’adhérence des carreaux (1 mesure par bajoyer = 4 mesures ; 2 mesures en fond de bassin).
L’état des goulottes - Type de goulottes : béton peint, céramique, carrelage, inox, PVC. - Fissure, écaillage, décollement, éléments cassés.
Les accessoires - Démonter les parties amovibles, vérifier leur état (casse, rouille….) aussi bien côté bassin qu’à l’extrados. - L’état du carrelage à la périphérie. - L’etat du scellement des garde corps d’écolier ou barre de maintien (bassin thérapeutique).
Extrados visitables - Les zones d’infiltration (humides ou traces sèches) - Les fissures plancher
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4. Sondages destructifs
Au droit de carreaux cassés et systématiquement au droit des accessoires, un sondage destructif sera réalisé jusqu’à l’élément porteur. On relèvera les éléments suivants :
- Epaisseur du carrelage et mode de fixation (collé, scellé) - L’absence de sillons de colle - Identification des sous couches existantes, leurs épaisseurs et état (dure, fiable...) - Présence et nature de l’étanchéité existante - Au droit des joints de dilatation - Autour des cornières des grilles en fond de bassin.
5. Faisabilité
Toutes les pathologies sont reportées sur le plan Bassin, on calcul le pourcentage X en surface de défauts, on ne compte pas la périphérie des accessoires qui sera systématiquement réparée
X> 5 % toute la zone est déposée X≤ 5 % la zone est réparable
Fissure avec désafleur d’ouverture supérieure à 1 mm et visible en sous face une analyse structurelle doit être réalisée par un bureau d’étude de calcul béton armé
Les accessoires en mauvais état qu’il faut changer.
6. Traitements
a) Autour des accessoires Le suivi d’un schéma de raccordement doit être réalisé à chaque type d’accessoire
b) Carreaux défectueux, zone cloquée Tronçonnage autour de la zone en comptant au moins 1 carreau de plus et dépose jusqu’à l’élément porteur puis réparation au mortier de résine
c) Joints creusés Ils seront remplis à la pâte époxy.
d) Fissures Fissure d’ouverture < 0,3 mm : on ne fait rien Fissure sans désafleur d’ouverture > 0.3 mm le carrelage ne sonnant pas creux de part et d’autre de la fissure : ouverture de la fissure par tronçonnage sur l’épaisseur du carrelage puis calfeutrement à la pâte EPOXY Fissure avec désafleur Fissure d’ouverture > 1 mm faire appel à un bureau d’études
e) Goulottes Une étude suivi d’un schéma de raccordement
f) Arrêt du KHIRAL Soit le KHIRAL revêt les plages soit il s’arrête en haut de bassin. Dans ce dernier cas, une étude doit être réalisée qui précisera la ligne d’arrêt : goulottes, JD plage/bassin… Dans tous les cas, le carrelage sera déposé pour réaliser l’arrêt sur l’élément porteur.
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Annexe 4 - Etude préalable de reconnaissance d’une résine existant en bassin
L’étude préalable a pour objet de définir les zones à éliminer ou conserver en vue de recevoir le procédé KHIRAL. L’étude comporte : Une identification de la résine en place Un repérage des bassins et une identification de leur activité Repérage des accesoires et identification Un examen et relevé des pathologies Des sondages destructifs La faisabilité et les traitements des désordres 1. Identification des résines
Résine souple type polyuréthane, elle sera complètement éliminée Résine époxy dure Polyester 2. Repérage des bassins
A partir d’un plan existant ou à établir repérer les bassins à traiter en indiquant leur activité (Centre aquatique, thalassothérapie…) Si une partie de l’extrados du bassin est visitable repérer les fuites Les zones suivantes seront distinguées : fond de bassins, bajoyer, goulotte, margelle immergées, escaliers Le mode de traitement de l’eau : chlore, brome, ozone… Température de l’eau Nature des produits de nettoyage et d’entretien La présence d’un joint de dilatation Nature des carreaux céramiques, pâte de verre. Mode de fixation : collé, scellé (fréquent scellé en fond de bassin et collé en bajoyer) En fond, le type de relief pour l’antidérapance et l’épaisseur du relief 3. Repérage des accessoires et identification
Bajoyer : bouche de refoulement, prise balai, hublot, éclairage, haut parleurs …. Fond de bassin : bouche de refoulement, bande de fond, regard (voir s’il est carrelé). .. Goulottes :
- Type (sur paroi, Wiesbaden, Finlandaise…. - Etat des évacuations, présence d’antivortex.
Escaliers : - Fixation des garde corps.
4. Sondages destructifs
Au droit des zones décollées, boursoufflées, fissurées et systématiquement au droit des accessoires et des joints de dilatation, un sondage destructif sera réalisé jusqu’à l’élément porteur.
On relèvera les éléments suivants : - Epaisseur de la résine - Identification des sous couches existantes, leurs épaisseurs et état (dure, friable...) - Présence et nature de l’étanchéité existante - Autour des cornières des grilles en fond de bassin
Faisabilité Toutes les pathologies sont reportées sur le plan - Par bassin, on calcul le pourcentage X en surface de défauts, on ne compte pas la périphérie des évacuations qui sera systématiquement
réparée X> 10 % toute la zone est déposée X≤ 10 % la zone est réparable
- Fissure avec désafleur d’ouverture supérieure à 1 mm et visible en sous face une analyse structurelle doit être réalisée par un bureau d’étude de calcul béton armé
- Les accessoires en mauvais état et ceux qu’il faut changer.
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Traitements a) Autour des accessoires
Le suivi d’un schéma de raccordement doit être réalisé à chaque type d’accessoire
b) Zones boursoufflées, cloquées Tronçonnage autour de la zone en comptant 20 cm de plus et dépose jusqu’à l’élément porteur puis réparation au mortier de résine
c) Flaches Ils seront annulés par un ragréage au mortier de résine
d) Fissures Fissure d’ouverture < 0,3 mm : on ne fait rien Fissure sans désafleur d’ouverture > 0.3 mm le revêtement ne sonnant pas creux de part et d’autre de la fissure : ouverture de la fissure par tronçonnage sur l’épaisseur du revêtement puis calfeutrement à la pâte EPOXY Fissure avec désafleur ou d’ouverture > 1 mm tronçonnage sur 10 cm de part et d’autre de la fissure : dépose jusqu’à l’élément porteur puis remplissage au mortier résine Fissure d’ouverture > 1 mm faire appel à un bureau d’études. Fissure cloquée : dito précédemment Fissure correspondant à une fissure de plancher : demander avis au bureau d’études
e) Goulottes Une étude suivie d’un schéma de raccordement.
f) Arrêt du KHIRAL
Soit le KHIRAL revêt les plages, soit il s’arrête en haut de bassin. Dans ce dernier, cas une étude doit être réalisée qui précisera la ligne d’arrêt : goulottes, JD plage/bassin… Dans tous les cas, le carrelage sera déposé pour réaliser l’arrêt sur l’élément porteur.
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Annexe 5 - Vue 3D d’une piscine
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Annexe 6 - Vue avec siphon inox
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Annexe 7 - Vue avec caniveau à fente
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