joyeux noel monsieur deleito le cirkawa

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JOYEUX NOEL Monsieur Deleito avec Pascal SANCHEZ clown musicien Vincent LETELLIER, jongleur et KAWA, poney Inspiré d’un célèbre numéro du clown Achille ZAVATTA, ce spectacle, d’une durée variant de 45 minutes à 1 heure, raconte la rencontre entre un clown clochard et un poney un soir de réveillon. Seuls et abandonnés de tous, ils improvisent à eux deux un spectacle de cirque avec tout ce qu’ils trouvent dans une poubelle. Parfois, un agent de police vient tron agent de police vient troubler leur jeu ou s’y prêter. Un final joyeux s’annonce : finalement ils ont tous passé un Joyeux Noël et le public aussi. DELEITO, clown Après s'être consacré quelques années à l'enseignement du clown, Pascal Sanchez reprend son clown Deleito avec son compagnon Kawa. L'objectif n'est pas de créer un nouveau spectacle à chaque saison, mais plutôt de retravailler à l'infini un même numéro qui évolue au fil des années. Deleito ne fait pas le clown, Deleito ne joue pas un clown, Deleito est un clown. Loin du clown braillard, Deleito ose encore faire rire avec le répertoire naïf de son grand-père consolant ses pleurs. C’est cet héritage que Deleito utilise pour faire vivre un personnage marginal dans lequel se reconnaissent tant de gens. Avec très peu d'effet [Deleito] impose par petites touches son personnage sur lequel s'abat la médiocrité du monde. Mais [Deleito] est au dessus de la médiocrité, il la survole. C'est un clown lunaire. Jean Rochefort. PASCAL SANCHEZ Avec un grand-père normand amateur de chevaux, de courses hippiques et de cirque et un grand-père espagnol qui lui offre très jeune une guitare, la vie artistique atypique de Pascal Sanchez est vite tracée. Il a appris la guitare avec le plus grand des guitaristes : Alexandre Lagoya au Conservatoire Supérieur de Paris, puis travaille avec François Rauber, Anne Sylvestre, Viviane Théophilidès... et il apprend enfin l'art du travail du cheval de cirque avec Martine Bergay. Naît alors un clown musicien toujours accompagné de son fidèle partenaire équin : Kawa, à la fois poney et auguste. Comment pouvait-il en être autrement ? LE CIRKAWA production Treize Mètres Cinquante DEMARCHE ARTISTIQUE : éthique et esthétique. À Cirkawa, pas d'animaux sauvages, il n'y a que des animaux domestiques (chevaux, poneys, chèvres, poules, oies, moutons etc....). Ici pas de cage, pas de boxe de 9m2, tous nos animaux vivent entre eux sur 5 hectares et nous refusons d'imposer à nos animaux des heures de camions, une vie confinée et isolée dans des cages, une nourriture inadaptée, des conditions de vie liées au mode nomade. Nos chevaux et poneys mangent de l'herbe!!! Toutes nos techniques de travail avec les animaux s'efforcent au maximum de respecter l'éthogramme de chaque espèce. C'est l'animal qui propose et l'humain qui s'adapte. « Kawa fut mon meilleur professeur d'impro... » dit souvent Pascal Sanchez. C'est comme ça que s'est construite l'esthétique du Cirkawa : pas de chevaux au garde-à-vous qui serviraient de faire-valoir à un dresseur vaniteux. « Le clown est un peu l'artiste anonyme. Les clowns ramassent tous les chapeaux que jette l'humanité.... La valise du clown est une valise dans laquelle on garde les choses inutilisables que, par affection, on ne jette pas et dont on attend un lointain usage.... Le clown est le seul qui traite avec soin les petites choses domestiques et avec affection une chaise ou une canne. Il aime ses vêtements et surtout il a un grand amour pour son chapeau particulièrement quand il l'enlève et le met par terre. Cette espèce d'accordéon facile qu'est le mélophane, manié par le clown comme un attrape-notes, élevé en l'air , c'est un appareil propre à la grande soirée du cirque, un jouet crépitant pour le noël des clowns que l'on célèbre en ces jours de cirque. Quand, pour la première fois, dans la soirée inaugurale, on déroule le tapis, il semble qu'il va en sortir le clown qu'on y a oublié depuis la dernière saison. Le clown est celui qui soutient le cirque et peut-être la vie. Ce qui nous console le plus c'est qu'après notre mort, ils continueront leurs clowneries les clowns..... » Ramon Gomez de La Serna (1888-1963) Le cirque (1927)

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Page 1: JOYEUX NOEL Monsieur Deleito LE CIRKAWA

JOYEUX NOEL Monsieur Deleito

avec Pascal SANCHEZ clown musicienVincent LETELLIER, jongleuret KAWA, poney

Inspiré d’un célèbre numéro du clown Achille ZAVATTA, ce spectacle, d’une duréevariant de 45 minutes à 1 heure, raconte la rencontre entre un clown clochard etun poney un soir de réveillon. Seuls et abandonnés de tous, ils improvisent à euxdeux un spectacle de cirque avec tout ce qu’ils trouvent dans une poubelle.Parfois, un agent de police vient tron agent de police vient troubler leur jeu ous’y prêter. Un final joyeux s’annonce : finalement ils ont tous passé un JoyeuxNoël et le public aussi.

DELEITO, clownAprès s'être consacré quelques années à l'enseignement du clown,Pascal Sanchez reprend son clown Deleito avec son compagnon Kawa.L'objectif n'est pas de créer un nouveau spectacle à chaque saison, maisplutôt de retravailler à l'infini un même numéro qui évolue au fil desannées. Deleito ne fait pas le clown, Deleito ne joue pas un clown,Deleito est un clown.Loin du clown braillard, Deleito ose encore faire rire avec le répertoirenaïf de son grand-père consolant ses pleurs. C’est cet héritage queDeleito utilise pour faire vivre un personnage marginal dans lequel sereconnaissent tant de gens.

Avec très peu d'effet [Deleito] impose par petites touches sonpersonnage sur lequel s'abat la médiocrité du monde. Mais

[Deleito] est au dessus de la médiocrité, il la survole. C'est un clownlunaire.

Jean Rochefort.PASCAL SANCHEZAvec un grand-père normand amateur de chevaux, de courses hippiques et decirque et un grand-père espagnol qui lui offre très jeune une guitare, la vieartistique atypique de Pascal Sanchez est vite tracée. Il a appris la guitare avec leplus grand des guitaristes : Alexandre Lagoya au Conservatoire Supérieur de Paris,puis travaille avec François Rauber, Anne Sylvestre, Viviane Théophilidès... et ilapprend enfin l'art du travail du cheval de cirque avec Martine Bergay. Naît alorsun clown musicien toujours accompagné de son fidèle partenaire équin :Kawa, à la fois poney et auguste. Comment pouvait-il en être autrement ?

LE CIRKAWAproduction Treize Mètres Cinquante

DEMARCHE ARTISTIQUE : éthique et esthétique.À Cirkawa, pas d'animaux sauvages, il n'y a que des animaux domestiques(chevaux, poneys, chèvres, poules, oies, moutons etc....). Ici pas de cage, pas deboxe de 9m2, tous nos animaux vivent entre eux sur 5 hectares et nousrefusons d'imposer à nos animaux des heures de camions, une vie confinée etisolée dans des cages, une nourriture inadaptée, des conditions de vie liées aumode nomade. Nos chevaux et poneys mangent de l'herbe!!! Toutes nostechniques de travail avec les animaux s'efforcent au maximum de respecterl'éthogramme de chaque espèce. C'est l'animal qui propose et l'humain quis'adapte. « Kawa fut mon meilleur professeur d'impro... » dit souvent PascalSanchez. C'est comme ça que s'est construite l'esthétique du Cirkawa : pas dechevaux au garde-à-vous qui serviraient de faire-valoir à un dresseur vaniteux.

« Le clown est un peu l'artiste anonyme.

Les clowns ramassent tous les chapeaux que jette l'humanité....

La valise du clown est une valise dans laquelle on garde les choses inutilisablesque, par affection, on ne jette pas et dont on attend un lointain usage....

Le clown est le seul qui traite avec soin les petites choses domestiques et avecaffection une chaise ou une canne. Il aime ses vêtements et surtout il a un grandamour pour son chapeau particulièrement quand il l'enlève et le met par terre.

Cette espèce d'accordéon facile qu'est le mélophane, manié par le clowncomme un attrape-notes, élevé en l'air , c'est un appareil propre à la grandesoirée du cirque, un jouet crépitant pour le noël des clowns que l'on célèbre ences jours de cirque.

Quand, pour la première fois, dans la soirée inaugurale, on déroule le tapis, ilsemble qu'il va en sortir le clown qu'on y a oublié depuis la dernière saison.

Le clown est celui qui soutient le cirque et peut-être la vie. Ce qui nous consolele plus c'est qu'après notre mort, ils continueront leurs clowneries lesclowns..... »

Ramon Gomez de La Serna (1888-1963)Le cirque (1927)