journée normande 2011
DESCRIPTION
Catalogue de la vente et des présentationTRANSCRIPT
Jeudi 19 Mai 2011 De 10 h 00 à 17 h00
GAEC DES NORMANDES Famille LEULLIER
A CAULIERES (80)
CATALOGUES IMPRIMES PAR :
CONDITIONS DE COMMERCIALISATION
1 – GARANTIES SANITAIRES :
� Des billets conventionnels BVD et para tuberculose seront remplis
par les vendeurs.
� IBR/IPV : Les animaux proviennent d’un cheptel français qualifié IBR
sous appellation « A » ACERSA et présentent un résultat sérologique
négatif IBR réalisé dans les trente jours précédant la manifestation.
�BVD/MD : Quel que soit leur âge, les animaux présentent un résultat
bovin non IPI au cours de leur vie. Pour les animaux dépistés avant
l’âge de 6 mois, une confirmation devra être réalisée au-delà de l’âge
de 6 mois.
�PARATUBERUCLOSE : Les animaux âgés de plus de 2ans présentent
un résultat sérologique négatif para tuberculose réalisé dans les trente
jours précédant la manifestation.
2 – CONDITIONS DE VENTE :
� Les animaux sont présentés attachés avec leur prix d’estimation
affiché.
� Les animaux sont sous la responsabilité du vendeur jusqu’à ce qu’un
acheteur ait été désigné. A ce moment, la responsabilité passe du
vendeur à l’acheteur
�La vente se fera sous plis cachetés.
3 – LES FRAIS DE VENTE :
� Les frais de vente à la charge de l’acheteur sont de 40€ s’ajoutant
au prix adjugé.
4 – REGLEMENT DES ANIMAUX :
� Le règlement des animaux se fait au comptant le jour de la vente
P2
LOTERIE
Une petite génisse à gagner…demandez un ticket.
Je m’appelle GALA, je suis née le 1er
mai 2011 et je suis une fille
d’Uvray.
Ma mère a produit à sa seconde lactation 8 878 kg de lait à 7%
Si vous achetez un ticket, j’ai toutes les chances de repartir avec
vous…
TICKET 2 €
LOTERIE ORGANISEE AVEC LE CONCOURS
DU CREDIT MUTUEL.
P38
Le Mot du Président
Avec la profonde restructuration laitière à
laquelle nous assistons actuellement, on constate
une augmentation de la taille des troupeaux, à un
regroupement de ceux-ci.
Aujourd’hui, grâce à l’accueil réservé par la famille LEULLIER, nous
avons l’opportunité de vous présenter un grand troupeau en race
Normande.
En démontrant la grande capacité d’adaptation de notre race à
travers différents systèmes, nous l’argumenterons par le biais de
résultats techniques et économiques.
En présentant la génétique Normande en Picardie et en vous
proposant des animaux de qualité à la vente promotionnelle, nous
montrerons le dynamisme de la race Normande, capable de relever
les enjeux de demain.
Bonne journée à tous,
Le Président,
Patrick OUTREBON
P3
Les services que vous propose l’Association des Eleveurs de Bovins de Race
Normande de Haute-Normandie
���� LES MISSIONS DE L’ASSOCIATION
� La promotion et le développement de la race par la communication
particulièrement auprès des jeunes.
� La commercialisation.
� La représentation auprès des instances.
� L’organisation de manifestations et d’animations.
� La vulgarisation de données spécifiques.
� La défense des intérêts des éleveurs par son rôle de représentation
de la race.
� Peser sur les orientations du schéma de sélection de la race.
���� LA COMMERCIALISATION
Devenir acheteur ou vendeur d’un animal de qualité.
� Lors des ventes publiques.
� En élevage accompagné d’un technicien.
Retrouver l’Association Normande sur son site Internet :
www.race-normande.fr
AEBRN HN
BP 450 - 76235 BOIS GUILLAUME CEDEX
� 02 35 59 22 00 - � 02 35 60 76 54
Animateur commercial : Samuel JOURNEE (06.87.61.14.65)
.
P4 P37
Sont invités à cette présentation, les souches picardes les plus marquantes du moment.
• ELYSEE : TROCADERO x ROYAL HOLL x MACULA x BUNUELO
Plus connu par la souche « Ramona » dont nous vous avons présenté un certain nombre de femelles ces
dernières années; cette fois, c’est une autre lignée de l’EARL de Redderies, l’élevage de la famille Buquet
à Blargies dans l’Oise que nous mettrons en lumière. Nous entrons dans la souche « Prade », une
excellente fille de Bunuelo achetée amouillante en 2002 et qui a marqué l’élevage : un chiffre, sa
quatrième lactation : en 305 jours, c’est 9129 kg de lait produit à 44,3 de TB et 38,1 de TP, soit 10746 kg
de lait standard ! Quelques générations plus tard, c’est l’émergence schéma avec « Elysée », l’arrière
petite-fille de Prade, l’une des rares filles de TROCADERO, travaillée par le schéma, qui a fait l’objet d’un
contrat nullipare en transplantation embryonnaire avec VOMICOL. Nous aurons l’occasion de vous la
présenter le 19 mai prochain.
• EMILIE : TELERAMA x ORSAY x PANDORE x DIAMETRE
Nous restons dans l’Oise, pas très loin de Blargies ; plus exactement à Lannoy-Cuillère, au GAEC de la
Montagne, l’élevage Mondon et Foulogne, pour vous parler d’une certaine « Emilie ». Souche très
récente, travaillée par le schéma de sélection, c’est un peu le hasard du testage qui en est à la base. En
effet, on retrouve une excellente femelle de testage, une Pandore (Grivois/Driver dont l’index mamelle
est toujours à 1,6, +2,3 en TP et +0,6 cellules!). Sa fille par Orsay s’est rapidement hissée au sommet du
classement ISU femelles avec 153 d’ISU, un fils par Primate nommé DANNOY est en cours de testage et
un autre par Uvray est en cours de sélection au GNA.
Nous vous présenterons sa fille de Télérama, impressionnante en gabarit, très prometteuse,
actuellement gestante d’Ulozon dont nous attendons avec impatience le vêlage et le démarrage
production…
• CANAILLE : ROYAL HOLL x MADISON x ENTOI x ARMENIA
Retour dans la Somme, dans le Vimeu, à l’EARL du Pré Normand, l’élevage Grocol à Rambures, avec une
souche originaire de Haute-Vienne, « importée » en Picardie par le biais d’achats d’embryons. A la base,
une très bonne fille d’Entoi « Nikita », et l’histoire s’est très vite accélérée… Avenire (Madison) a été
rapidement repérée par le schéma, travaillée par la transplantation embryonnaire et sa première fille,
Canaille (Royal Holl), meilleur index génomique femelle sur la zone URCECOF et meilleure Royal Holl en
ISS, a vu un fils par Timberland (ERAGON) mis en l’épreuve en 2010.
La souche est également travaillée dans le cadre de la variabilité génétique ; ainsi, une toute jeune fille
d’Upanishad (seul fils de Mavana mis en service), demi-sœur de Canaille, sera collectée dans les
prochains mois…
• BOUGIE : RUBAFIX x JOACHIM x GIROPHARE x ETRIBO
Une autre souche, originaire de Bretagne, est travaillée dans l’élevage. Bougie, une imposante fille de
Rubafix remarquable par ses qualités de mamelle a été contractualisée cette campagne et collectée par
UPERISE. Nous ferons le point sur le travail de cette lignée femelle…
Enfin, toujours de l’élevage du Pré Normand, nous vous présenterons Barboteuse (Pulco x Miglou x
Grivois x Diacre), proche des normes de qualifications schéma, issue d’une souche maternelle bien
connue du pays de Caux, « souche Loterie », remarquable par ses qualités de mamelles, à l’image des
ascendants de cette lignée ! L’occasion de faire le lien avec le concours normand d’Auvillers-Ouville (80)
en septembre dernier où cette femelle s’est illustrée…
• ANISETTE : ORKNEY x JUSTIN x HAGARD x UTICA
Nous ne pouvions pas organiser une journée normande dans la Somme sans inviter « l’emblème
régional » des concours nationaux ces dernières années… La célèbre Anisette appartenant à Jean Bayard
à Friaucourt, qui a foulée à plusieurs reprises le sol parisien, invitée sur le plateau RTL à cette occasion…
Elle s’est également illustrée lors du dernier concours national à St Lô dans la Manche (2009) en
s’imposant dans sa section de primipares… Souche « morpho », à la base plutôt concours, une de ses
filles « Denrée », par Rédondo rejoint de son côté les femelles qualifiées schéma… Nous ferons un petit
flash-back de ces dernières années concours…
P36
SOMMAIRE
Edito du Président _____________________________________________________ P3
Missions de l’Association Normande _______________________________________P4
Présentation du GAEC des Normandes _____________________________________ P6 et P7
Animaux de vente :
- Fleurette (1) _________________________________________________________P8 et P9
- Etamine (2) __________________________________________________________ P10 et P11
- 2837 (3) _____________________________________________________________P12 et P13
- Elégante (4) __________________________________________________________ P14 et P15
- 1888 (5) ____________________________________________________________ P16 et P17
- 2239 (6) ___________________________________________________________ P18 et P19
- 2235 (7) ____________________________________________________________ P20 et P21
- Danoise (8) __________________________________________________________P22 et P23
- Divine (9) ___________________________________________________________P24 et P25
- 1876 (10) ___________________________________________________________ P26 et P27
- DAMOISELLE (11) ____________________________________________________ P28 et P29
SIMUNOR :
Un logiciel de comparaison des résultats technico-économiques _______________ P30 et P31
La gestion d’un grand troupeau normand
Première partie ______________________________________________________ P32 et P33
Deuxième partie _____________________________________________________ P34 et P35
La génétique normande en Picardie _____________________________P36 et P37
Loterie : une petite génisse à gagner _______________________________________ P38
Conditions de commercialisation _________________________________________ P39
P5
LA GENETIQUE NORMANDE EN PICARDIE
Cette année, la journée normande se déplace en Picardie, en terre de Somme, l’occasion de montrer
que la race Normande est également à son avantage dans cette région où elle s’y trouve
historiquement implantée…
Tout d’abord l’élevage qui nous accueille à cette occasion, le GAEC des Normandes à Caulières. En
configuration grand troupeau, 100% normandes, en système logettes, avec des objectifs similaires aux
systèmes laitiers en race spécialisée avec ce « + » économique lié à la race normande…
En présentation de troupeaux, nous reviendrons sur les taureaux qui ont marqué l’exploitation ces dix
dernières années avec pour doyennes de troupeau, la prédominance des filles d’Hollydays.
Mais pas seulement ! Nous évoquerons des taureaux comme Rédondo, Ricardo (etc.) qui parmi les
jeunes femelles en production boostent les moyennes laitières de ces dernières années.
Et bien-sûr évoquer les générations dans les starting-blocks que nous attendons avec une réelle
impatience : St Yorre/Singleton, Télérama ou encore Uvray/Upérise/Ulozon qui devraient confirmer
cette tendance.
Bien-sûr, nous reviendrons sur les souches schéma que nous travaillons. Trois souches majeures
cohabitent au sein de l’exploitation :
1- DIVINE et DEVINE : ROUCOUPS x ORIENTEUR x IDRIS x GRIVOIS
La souche « Nicotine », la plus ancienne, dont on remonte la trace jusque dans les années 70,
historiquement présente dans le troupeau, qui au travers des différentes ramifications s’est révélée
avec « Serine », une excellente fille d’Idris, impressionnante par ses qualités de corps et de production
laitière, promue au rang de mère à taureaux. Deux fils en testage : un fils de Parapet nommé BALAISE et
le dernier mis à l’épreuve, un montage unique : le seul fils de Saky : DIVINAKYS.
2- FAUVETTE : TERRA x MADISON x EMBARGO x DIAMETRE
La souche « Opérette », une fille d’Unias achetée amouillante qui a fait souche aujourd’hui. Le rameau
le plus influent est lié à une très bonne fille d’Embargo (Oupette). Dans cette même souche, le premier
taureau testé nommé VAULIER (Noyalo/Highlander/Diamètre/Unias) a obtenu un résultat fin de testage
honorable, toujours évalué à ce jour à 122 ISU.
3- FIASCO : UPERISE x MADAGASCAR x FIADOR x CERREJON
La souche « Unesco », une fille de Madagascar, achetée amouillante en 2006, toujours en production
dont les filles et petites filles imposent leur marque. C’est l’empreinte morphologique du troupeau et la
dernière née d’Unesco, une fille d’Upérise confirme à son tour cette tendance.
A ces souches travaillées depuis maintenant pas mal d’années, émergent d’autres individualités dont la
descendance est à suivre de prêt ; l’occasion de faire le point sur ces différentes femelles.
P6 P35
Sébastien Daguenet, la stratégie intensive en normande.
Au GAEC des Normandes, la stratégie intensive se traduit par la recherche du produit maximum.
D'abord au niveau du prix du lait, qui atteint 368 €/T pour la dernière campagne. Les taux sont
caractéristiques de la race (TB 43 et TP 35). Ensuite au niveau du produit viande, les réformes sont
engraissées et atteignent en moyenne 406 kg à 2,70 €.
La stratégie intensive s'applique aussi à la gestion fourragère. La production atteint 11 600 l/ ha SFP grâce
au maïs (50%) et à la luzerne.
Le danger de cette intensification pourrait être la dérive du coût alimentaire à cause de l'engraissement,
de l'achat de protéines et la sur-fertilisation. Ce n'est pas le cas, car avec 113 €/ 1000 l, le coût alimentaire
est inférieur à la moyenne (131 €). De même, seules 50 unités d'azote minéral sont apportées par hectare
SFP.
Finalement, l'intensification animale est moyenne (6 400 l vendus/VL/an), mais la recherche du produit,
l'intensification fourragère conjugués à la maîtrise des intrants se concrétisent par des marges brutes
élevées avec 284 €/ 1000 l et 3295 €/ha.
GAEC des Normandes
Données CER France Somme
Campagne 2010/2011
781 711 litres vendus
données en €/ 1000 litres
GAEC des Normandes Moyenne CER (clôture
décembre)
Prix du lait 368 317
Ventes animaux 46 45
Achats 0 -8
Autoconsommation 0 1
variation d'inventaire 21 5
Produit Brut Total 435 360
Achats aliments 95 101
Intrants fourrages 18 30
Coût alimentaire 113 131
vétérinaire 16 14
IA, contrôle, consommables, taxes 22 29
Charges proportionnelles 151 174
Marge Brute €/1000 l 284 186
litres produits /VL 6 379 7 200
litres produits /VL 11 600 10 500
Marge / Ha SFP 3 295 1 950
Le GAEC des Normandes : Des normandes efficaces
En remontant le temps sur plusieurs générations, La famille LEULLIER a toujours connu la Normande et
cultiver son potentiel génétique conduisant aujourd’hui à un troupeau présentant d’excellents résultats
techniques et économiques.
Historique du GAEC des Normandes
1971 : Installation des Parents Leullier sur l’exploitation qui compte alors 38 ha et une vingtaine de
vaches de race Normande.
1978 : Réalisation d’un plan de développement pour 60 vaches avec construction d’un bâtiment
logettes intrabois.
1983 : Reprise d’une exploitation, la SAU passe à 80 ha
1995 : Installation de Stéphane, l’exploitation compte alors 125 ha et 550 000 litres de quotas.
1998 : Construction de la stabulation actuelle des vaches laitières (100 places en logettes) et de la salle
de traite en 2*10 épi 30°. Reprise de 45 ha à 20 km mais sans lait.
2008 : Installation de Vincent avec reprise de 35 ha et 120 000 litres de lait
Novembre 2008 : Départ en retraite des parents Leullier.
Aujourd’hui l’exploitation compte 225 ha et un quota de 830 000 litres avec une référence en matière
grasse de 43,0 g par litre. L’évolution progressive du quota nécessite de maintenir un niveau de
production élevé pour assurer la réalisation du quota mais l’objectif taux reste très marqué comme le
confirme le TP supérieur à 36,0 g / litre sur la dernière campagne laitière.
Objectifs :
La simplification et l’efficacité économique sont les maitres mots de la conduite de l’élevage. Pour cela,
les éleveurs cherchent à maximiser les produits (taux – qualité mais aussi valorisation des réformes
(poids moyen des réformes 406 kg sur la dernière campagne) tout en simplifiant et sécurisant la ration
d’ou l’introduction de la luzerne dans la ration.
Les surfaces de l’exploitation
L’exploitation compte 225 ha dont 70 ha de surfaces fourragères. Le blé et l’escourgeon représentent
75 % des cultures de vente. Le maïs fourrage représente 50 % de la SFP (35 ha), on compte 30 ha de
prairies permanentes et temporaires et 5 ha de luzerne récoltée principalement en enrubannage.
B lé 84.7
Escou rgeo n
22.17
C olza 31.05
Po is 1 1.71
B ett .
Sucrières 4
G el 1 .12
M a ïs
F ourra g e
34.99
Pra iries P
20.05
Pra iries T
9.6 9Luz erne 5.29
Ass olem e n t 201 1
Résultat Données de production : Lait brut par vache TB TP Lait 7%
(Moyen. Contrôles) 7309 kg 44,5 g / kg 36,2 g / kg 8420 kg
Données qualité du lait % comptages < 300 % comptages > 800
75,5 % 7,2 %
Reproduction Délai de mise à la reproduction Taux de réussite en 1ère IA Vaches à 3 IA et +
89 J 49 % 24 %
Veaux et génisses Taux de mortalité des veaux Age moyen mise à la reproduction Age au vêlage Taux de réussite ne 1ère IA
18 % 21,4 mois 32,0 mois 52 %
P34 P7
Jérôme Bocquet, la génétique normande et les grands troupeaux.
Les objectifs de sélection en race Normande à appliquer en situation de grands troupeaux/logettes restent
avant tout liés aux objectifs d’élevage.
Dans ce cadre, il s’agit de trouver le meilleur compromis entre productivité par animal et valorisation maximale
du produit lait. En race Normande, le TP est naturellement inscrit puisque la moyenne raciale s’établit à plus de
34,5 points de moyenne. Notre axe de sélection va donc s’orienter majoritairement sur une gamme de
géniteurs portés par des index lait élevés, même si certains sont négatifs sur les taux. Il faut relativiser un index
« taux » négatif en race normande car celui-ci s’établit à partir de la moyenne raciale. Le poste alimentation et
cette prédestination naturelle aux taux élevés fera le reste. Tout ceci permet d’optimiser la contrainte liée au
nombre de places disponibles.
A la productivité par vache va s’adjoindre les postes de morphologie dite « fonctionnelle », c'est-à-dire le
couple mamelle/aplombs.
Pourquoi ces deux postes ? Parce qu’ils ils sont fortement corrélés aux index fonctionnels :
• De grandes qualités de mamelles ont un impact sur le comptage cellulaire mais également la longévité
(réforme plus tardive).
• De grandes qualités de membres vont impacter sur l’aspect reproduction (expression des chaleurs)
mais également l’aptitude à l’ingestion (une vache qui boîte ou qui, simplement exprime des difficultés
de déplacements est une vache qui ne va pas s’alimenter correctement et par conséquent, n’exprimera
pas son potentiel génétique). En plus, en système logettes, les animaux étant plus sollicités sur ce
poste, aucun compromis génétique n’est possible !
Bien-sûr, il n’est pas question d’occulter les index « purement » fonctionnels ! Cellules et fertilité sont prises
en compte en correctif lors des accouplements. Cependant, il reste bon de rappeler qu’en moyenne statistique
(source Centre d’insémination), la race normande reste 10 points au dessus de la moyenne pour le « taux de
non retour 90 jours » par rapport à une race spécialisée. Avantage que la race tient à conserver malgré le
progrès génétique annuel de + 80 kg de lait.
Effectivement, la race possède aujourd’hui des géniteurs capables de répondre aux plus exigents dans ces
différents domaines : nous pouvons citer des taureaux comme UPERISE, n°1 racial à plus de 1500 d’index lait,
couplé à une morphologie fonctionnelle de haut niveau mais pas seulement. Il suffit de jeter un œil au
classement de synthèse en race normande pour se rendre compte de la diversité des profils et des pedigrees
des taureaux diffusés avec une tête de ce classement aujourd’hui à plus de 160 points d’ISU !
Enfin, le « + » pour la race, la valorisation bouchère de ses animaux grâce à une aptitude à la reprise de poids
en fin de lactation. Certes, dans le cadre du GAEC des Normandes à Caulières, ce n’est pas un objectif affiché.
Cependant, la sélection opérée dans la race sur ce poste continue à amener une plus value réelle sur
l’exploitation lors de la vente des réformes. Lors des accouplements, il s’agit de ne pas déraper sur un cumul de
géniteurs intra-pères trop négatifs en musculature. Et bien entendu, un point fort « invisible » pour la race
dont nous profitons mais cependant bien réel, toujours sélectionné par voie mâle, c’est l’efficacité alimentaire
qui permet de valoriser au maximum le fourrage grossier.
En conclusion, lait/mamelle/aplombs/fonctionnalité sont les axes majeurs de sélection à rechercher dans une
logique grand troupeau en race normande. Il est vrai que c’est le tronc commun de sélection des trois grandes
races laitières françaises avec cette spécificité à la race normande où l’on recherche le maintien du « + »
économique qu’elle amène dans nos élevages : moins de frais, une valorisation laitière nettement supérieure
et une conduite plus facile de nos vaches laitières.
La production laitière est assurée par 114 vaches présentes en moyenne sur la dernière campagne mais
l’étalement des vêlages permet la traite en moyenne d’une centaine de vaches. La production moyenne
observée sur la dernière campagne est proche de 7309 kg à 44,5 g / kg de TB et 36,2 g / kg de TP soit
une moyenne en lait en standard proche 8400 kg.
12.8
8.310.9
12.5 12.5 12.5 12.514.5 14.5 14.5 14.5 14.5
1.0
0.6
1.4
1.4 1.4 1.4 1.5
1.8 1.7 1.7 1.7 1.7
5.0
3.31.7 1.5
4.82.9
0.0
2.0
4.0
6.0
8.0
10.0
12.0
14.0
16.0
18.0
20.0
A M J Jt A2 S O N D J3 F M4
Calendrier fourrager 2010 / 2011Pâturage Enrubannage / Foin Ensilage de maïs
Comme dans la plupart des grands troupeaux, l’ensilage de maïs est prépondérant et représente 80% de
l’alimentation pour le GAEC des Normandes. L’herbe pâturée représente au maximum 5,0 kg par vache
au printemps ce qui est assez cohérent avec les 10 ares accessibles par vaches. En moyenne l’herbe
représente 10 % de l’affouragement, le reste des fourrages étant constitué principalement
d’enrubannage ou foin de luzerne et d’un peu de paille.
193239
266 259 255 271 290
221 228
304262
229
11767
81 103 108104
121
113 103
113
107126
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
A M J Jt A2 S O N D J3 F M2
Coût alimentaire et marge sur coût
alimentaire (vaches en lactation)Coût alimentaire Marge sur coût alimentaire
Le coût alimentaire
présenté par kg de lait brut
peut paraître élevé, il est
toutefois bien maitrisé
étant donnés les taux
observés. La bonne maitrise
du coût alimentaire au
printemps avec une bonne
valorisation de l’herbe
permet de garder des
marges intéressantes.
P33
FLEURETTE (vente) : n°1 UNOG x RISCO x ELIXIR x STAVANGER
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une toute jeune femelle de moins d’un an dont la mère se
démarque par la régularité de ses productions, ses bons taux, ses
intervalles vêlages-vêlages digne d’un métronome, et une
longévité recherchée dans notre race. Un père (UNOG) dont les
index sont des plus équilibrés, qui se maintient au même niveau
depuis deux campagnes, excellent vecteur de protéine (+1,6)
avec un potentiel laitier satisfaisant lui conférant au final +30 kg
de MP ; morphologie orientée vers la fonctionnalité : grandes
vaches, plutôt anguleuses, aux aplombs très solides et aux
mamelles bien attachées. Un profil complémentaire à la lignée
maternelle puisque Tagada, la mère de Fleurette est pointée 9 de
squelette et 7 de musculature.
Fleurette est indexée à 125 d’ISU sur ascendance avec des index
production équilibrés, orientés vers la protéine et l’ensemble des
index morphologiques/fonctionnels positifs !
P8
Gérer le logement : préserver la qualité du lait.
La gestion de l’ambiance du bâtiment et du couchage des animaux ont un impact direct sur la
qualité du lait et la santé des animaux.
Pour cela, les logettes semblent être la solution optimale en termes de couchage car elles
permettent de se libérer de toutes les contraintes liées à la dégradation de la litière. Toutefois,
ces logettes doivent être bien dimensionnées et confortables, assurant un lever et un coucher
facile des vaches. En normande, la solution optimale est proche de celle adoptée par le GAEC
des Normandes qui consiste en l’utilisation de matelas associée à un paillage de 4 à 5 kg de
paille par jour et par vache.
Coté ambiance, la gestion d’un grand troupeau implique généralement la construction de
bâtiment de grande largeur pour lesquels les principes de ventilation classiques ne sont plus
efficaces et obligent à recourir à des procédés tels que le décalage de toiture ou l’aménagement
d’écailles. Dans tous les cas les surfaces d’entrée et de sortie d’air doivent être positionnées et
dimensionnées correctement. Une étude peut être réalisée, parlez en à votre conseiller
d’élevage.
La traite et le stockage du lait.
Passé 100 vaches, les blocs traite deviennent importants. Les priorités restent un temps de
traite raisonnable, on peut prendre pour référence le passage de cinq tournées de vaches à
l’heure, soit pour 100 vaches 20 postes, et des conditions de travail confortables qui impliquent
des longueurs de salle de traite minimales grâce à la traite par l’arrière par exemple.
La salle de traite rotative est aussi bien adaptée aux grands troupeaux. Le passage à la traite
robotisée peut se justifier en cas de problème de main d’œuvre tout en veillant à ne pas
déraper en termes d’investissement.
Lorsque le bloc traite devient très important, comme avec une salle de traite rotative, il est
préférable de prévoir un bâtiment indépendant. Dans tous les cas il faudra également veiller à
respecter les circuits des différents produits notamment à ce que le circuit du lait ne croise pas
celui des effluents.
Enfin, compte tenu de la taille des tanks, il est intéressant d’envisager le tank tout ou partie à
l’extérieur, tant pour gagner de la place que pour économiser de l’énergie.
Le respect des règles de base : indispensable mais pas toujours suffisante.
Ces quelques points n’ont d’autre intérêt que celui de montrer que la gestion des grands
troupeaux mérite de se poser les bonnes questions d’un point de vue pratique mais aussi
technique et économique. Les règles de base restent essentielles et assureront la maîtrise dans
le temps du troupeau qui peut si on n’y prend pas garde très rapidement concentré les
problèmes. La prévention même si elle peut paraître couteuse sera d’autant plus payante dans
ces grandes structures ou le moindre problème peut vite prendre des proportions importantes.
Samuel JOURNEE – Dominique LAVALLEY / OCLPHN
GERER UN GRAND TROUPEAU NORMAND
P9
P32
P 9
Alimentation : de la conduite en lot à l’affouragement en vert : de
nombreuses questions. Les grands troupeaux se distinguent la plupart du temps par une hétérogénéité marquée des
productions du fait de stades de lactations très différents et de niveaux de production tout aussi
hétérogènes. Cela rend couteuse la ration complète et il devient alors pertinent d’envisager de
travailler en 2 lots ou encore de travailler en ration semi complète avec distribution de
concentrés au DAC. Si la première solution est souvent évitée par les éleveurs pour les difficultés
d’organisation qu’elle génère, elle reste néanmoins un peu moins couteuse que l’alimentation
avec DAC.
La gestion des achats est aussi une étape clé. Un troupeau de 100 vaches consommera entre 120
et 180 tonnes de concentrés et 7 à 8 tonnes d’aliment minéral. Une gestion par anticipation et en
achat par 25 tonnes permettra de véritables économies : gagner 30 € par tonne de concentré,
c’est plus de 4000 € net d’économie.
De nombreuses études ont montré que la place du pâturage se réduisait avec l’augmentation de
la taille du troupeau, la surface restant souvent constante. Malgré tout en zone plus herbagère,
l’herbe devrait garder une place intéressante, il conviendra alors d’aménager des chemins
d’accès, ce qui restent la difficulté principale. L’herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux
tout en apportant énergie et protéines. Depuis quelques mois, on retrouve des articles sur la
pertinence de l’affourragement en vert, la technique permettra un apport fibreux intéressant
voire un apport de protéines non négligeable, en contre partie, le temps à passer peut être assez
important.
Gérer la reproduction : le casse tête de la détection des chaleurs. Les grands troupeaux rendent la surveillance plus difficile et le suivi du troupeau nécessite des
outils d’aide pour être vraiment efficaces. Si les outils informatiques sont bien connus
aujourd’hui, les outils de détection des chaleurs avec activimètres par exemple offrent
aujourd’hui une véritable aide à la gestion du troupeau. Les activimètres permettent la détection
de 80 % des chaleurs quand un éleveur peut en détecter en moyenne 50 à 60%. Parlez-en à votre
conseiller d’élevage.
Gestion sanitaire des grands troupeaux. Les grands troupeaux concentrent les animaux et peuvent par se biais faciliter le développement
de problèmes sanitaires. On pourrait faire un article complet sur ce sujet avec notamment en
toile de fond la question de la vaccination et de la prévention à tout prix. Rappelons simplement
que le risque de développer des problèmes sanitaires peut-être plus important en grand
troupeau du fait des concentrations d’animaux, d’une phase en bâtiment plus importante et
d’une alimentation qui reste acidogène dans la mesure ou la place de l’ensilage de maïs est
souvent prépondérante.
Ces quelques éléments stipulent que les règles de base doivent être encore plus strictement
respectées. Citons à titre d’exemple, le vide sanitaire des bâtiments pour les veaux où l’étalement
des vêlages peut conduire à ne jamais en faire parce qu’il y aura toujours de jeunes veaux. Il
conviendra de trouver des solutions pour s’assurer que ce vide est réalisé. La solution de l’igloo
collectif peut permettre de vider les bâtiments temporairement même si l’investissement initial
n’est pas négligeable.
GAEC DES NORMANDES
A CAULIERES (80)
Le GAEC des Normandes à Caulières dans la Somme
est un élevage bien connu des éleveurs de
Normandes. La famille Leullier a depuis longtemps
fait le choix de la race Normande, un choix de passion
mais aussi avant tout un choix économique et pour
confirmer cela, Stéphane et Sébastien Leullier ont
décidé de réaliser un Simunor afin de comparer leur
élevage en 100% normandes et leur élevage s'ils
étaient en 100% Prim'Holstein. Nous allons donc vous
présenter quelques éléments des résultats du
Simunor.
Quelques vaches supplémentaires mais pas tant que cela grâce à la matière grasse
Le GAEC des Normandes possède un quota important d'un peu plus de 800 000 litres de lait.
Le fait d'être en race Normande implique d'avoir une moyenne économique (lait produit
ramené au nombre de vaches présentes) un peu plus faible qu'en Prim'Holstein. Dans ce cas,
nous avons pris l'écart de production entre les deux races des analyses de groupe soit 1 000
litres de lait. Le nombre de vaches supplémentaires prévu est donc de 11 vaches ce qui
revient à 6 vaches traites en plus. Malgré cela le produit lait est supérieur de 7% grâce à un
prix du lait de 368 €/1000 l.
Un produit viande bien supérieur même sans valorisation des mâles
Le produit viande est aussi supérieur de plus de 16 000 € (+30 %) grâce à un prix de réforme
plus important. Néanmoins dans certains cas, ce produit viande peut être bien supérieur si
les mâles sont valorisés en taurillons ou en bœufs.
Un produit global bien supérieur même avec 4 ha de cultures en moins
Le produit global est supérieur de plus de 32 000 € tout en prenant en compte un produit
cultures plus faible à cause des 4 ha de moins de cultures qui sont transformées en surfaces
fourragères.
Des charges légèrement supérieures mais pas en proportion du nombre de vaches
supplémentaires
Les charges supplémentaires liées à la race Normande ne s'élèvent qu'à 1 000 € de plus en
raison d'une production laitière moindre.
Un bilan favorable à la Normande
La conclusion du Simunor est favorable à la race Normande puisqu'elle permet de dégager
un EBE supérieur de plus de 30 000 € soit un EBE supérieur de près de 10% par rapport à une
situation avec une race spécialisée laitière, dans un contexte très favorable aux cultures.
P10
ETAMINE (VENTE) n°2 : NINAS x OUZOUS x HOLLYDAYS x BUNUELO
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Autre génisse à inséminer disponible, une fille du très confirmé
Ninas. Celui-ci avait fait l’exploit de se rétablir à un niveau
d’index supérieur à ce qu’avait révélé sa série de testage,
revenant parmi l’élite du classement ISU, lui donnant une
seconde vie en utilisation IA et Etamine fait partie de ces
produits liés à cette seconde utilisation.
Un descendant de la lignée Driver, reconnu par son style laitier
affirmé et la solidité des membres, utilisé sur une souche
maternelle caractérisée par de bonnes mamelles avec 2
géniteurs pourvoyeurs de grandes qualités sur ce poste :
Hollydays et Bunuelo. Ces deux femelles sont d’ailleurs pointées
7 de mamelle. L’empreinte protéine est également inscrite par
voie maternelle, avec des niveaux oscillant entre 38 et 42,9 de
TP !
Un montage extrêmement complémentaire qui, pour les
dernières filles de Ninas disponible peut apporter un souffle
nouveau à votre élevage.
P31
LE NOUVEAU LOGICIEL DE L'OS NORMANDE
ARRIVE EN HAUTE NORMANDIE ET EN PICARDIE
Depuis plusieurs années, face à un contexte évolutif en terme de politique agricole et grâce à
une très bonne évolution de la race, de nombreux éleveurs se posaient la question de l’intérêt
de la race normande mais ils souhaitaient aussi évaluer l'impact économique du changement
de race. Avec Simunor, cette évaluation de l'impact économique est maintenant possible.
Simunor: un simulateur économique complet et adapté à son exploitation
Simunor est un logiciel de simulation économique de changement de race utilisé en Basse
Normandie, en Bretagne et Pays de Loire depuis maintenant près de 2 ans. Ce tableur
permet de réaliser une étude personnalisée pour évaluer l'évolution des résultats
économiques d'une exploitation entre la race Normande et les autres races laitières
présentes dans le troupeau. Il prend en compte les résultats technico-économiques propres
à l'exploitation.
La simulation intervient sur tous les postes de revenu: produit lait avec correctif MG, produit
viande, produit cultures et charges alimentaires avec la prise en compte de la modification
du système fourrager, frais vétérinaires et frais d'élevage; mais également sur les
contraintes environnementales comme la mise aux normes et la directive nitrates.
Des références indépendantes
Les données utilisées pour réaliser la simulation sont les chiffres officiels transmis par les
organismes de contrôle laitier et les chambres d'agriculture. Ces éléments sont transparents
pour chaque éleveur qui pourra vérifier lui-même la pertinence des références de calcul. De
plus, il ne s'agit que d'une pré-étude qui peut faire l'objet d'un approfondissement avec le
conseiller de l'exploitation.
Cette simulation est réalisée par un technicien spécialisé sur votre élevage et permet
d'échanger sur la simulation mais aussi sur les différentes techniques pour augmenter le
nombre d'animaux de race Normande dans le troupeau. Pour les éleveurs qui décident
d'augmenter le nombre de vaches de race Normande, un appui technique est assuré afin
d'assurer un suivi de l'élevage dans la durée.
Le soutien des Conseils Régionaux à la race Normande
En région Basse Normandie, le Conseil Régional a décidé de soutenir la race Normande en
prenant en charge le coût de l'étude Simunor afin que cette simulation soit gratuite pour
l'éleveur.
En région Haute Normandie, une demande identique a été réalisée auprès du Conseil
Régional afin de soutenir la race Normande.
P30 P11
IA le 2 Février 2011 par EVILLE
P12
2837 (vente) n°3 : SAINTYORRE x OUZOUS x HOLLYDAYS x ENTOI
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une génisse en âge de reproduction vous est proposée à la
vente. Une fille du très attendu Saintyorre dont les premières
filles de service confirment cet exceptionnel potentiel lait,
spécialiste de la morphologie fonctionnelle grâce à des
membres robustes et des mamelles solides. Un taureau bien
accouplé sur une souche maternelle très développée et
pourvue d’excellents taux. En effet, Aiguille, cette fille d’Ouzous
est pointée 9 de squelette et 7 de musculature, c’est une
femelle qui culmine régulièrement en taux autour de 45-46 de
TB et 36-38 de TP, ce qui ajoute entre 1000 et 1300 kg de lait
standard supplémentaire à chacune de ses lactations!
Cette jeune femelle, équilibrée en index production et
morphologie, avec 127 pts d’ISU sur ascendance, peut
constituer une bonne base pour une nouvelle tête de souche
dans vos troupeaux.
P29
P28 P13
DAMOISELLE (vente) n°11: PRIMATE x MYOSOTIS x INSOLITE x VARNA
M. DUMESNIL Serge à MANNEVILLE LA GOUPIL
Une jeune vache en production vous est proposée à la vente.
Et quelle vache ! Juste un mot sur ses 100 premiers jours de
lactation : 32, 52 kg de lait de moyenne à 46,1 de TB et 33,9 de
TP ! Une fille de Primate qui confirme à nouveau la
productivité de ce géniteur. Une souche maternelle très
fonctionnelle avec une mère nommée Vodka, qui redémarre sa
cinquième lactation avec pour premiers contrôles : 35,2 kg et
32,4 kg sans parler de sa capacité à produire un lait riche avec
des moyennes de lactations dont les taux oscillent entre 49-52
de TB, 35,2-37,6 de TP. On retrouve cette longévité sur
l’ensemble des ascendants de la souche : Salerne, la grand-
mère a pour carrière 7 lactations ; Nouméa, l’arrière grand-
mère : 5 lactations, et Louloute (Sahara), l’arrière-arrière
grand-mère 6 lactations !
Damoiselle est à nouveau inséminée depuis le 02 février
dernier, d’EVILLE (St Yorre x Madagascar), taureau équilibré en
production et morphologie ; taureau génomique diffusé dans
le cadre de sa confirmation sur descendance.
Du lait tout de suite ! ce qui résume au mieux ce dossier.
IA le 21 Octobre 2010 par UVRAY
P14
ELEGANTE (vente) n°4 : TONIFIANT x NIMBUS x HAGARD x CANFARD
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une des premières filles de Tonifiant disponible, en âge d’être
inséminée. C’est sans conteste le plus complet des fils de
Léogran, dont les jeunes femelles en élevage nous font forte
impression par leur précocité de développement et les
annonces de mamelles. Avec l’un des meilleurs index mamelle
de la race (+1,7), Tonifiant demeure cette campagne un
taureau très prisé en utilisation IA. Le montage génétique est à
nouveau très complémentaire sur un plan morphologique, et
cumulatif sur le plan laitier et fonctionnel. La mère d’Elégante,
Victoire, cumule des niveaux de productions de plus de 9000
kg de lait standard en seconde et troisième lactation.
Une jeune femelle à inséminer rapidement.
P27
P15
1876 (vente) n°10:
STUDIO x MADISON x ICETON x DIAMETRE
M. LEBOURG Francis à BEAUMONT LE HARENG
Nous sommes à nouveau dans la souche “Reinette” avec une
autre de ses filles, toujours du taureau Madison. Cette fois,
c’est une fille de Studio qui est proposée à la vente. Taureau
dont les premières filles de service impressionnent par leurs
qualités morphologiques, à l’image de la descendance de
Joachim. Un taureau « morpho » sur une souche très laitière,
armée en index fonctionnels; la mère de cette génisse a
produit en seconde lactation plus de 8990 kg de lait standard
et demeure indexée à +1173 sur ce poste. Aptitudes
indéniables en solidité de membres, la Madison est pointée
7/9 et l’index ressort globalement à +0,8.
Pleine du très populaire UVRAY dont la fin de gestation est
prévue fin juillet, nul doute que ce dossier « spécial logettes »
trouvera preneur à l’occasion de cette journée.
P26
ETBS BELLAY
IA le 7 Septembre 2010 par UVRAY
P16 P25
1888 (vente) n°5 : PLAFOND x MADISON x ICETON x DIAMETRE
M. LEBOURG Francis à BEAUMONT LE HARENG
Une souche maternelle à l’empreinte laitière affirmée avec une
grand-mère nommée Reinette dont le meilleur contrôle
culmine à plus de 40 kg lors de sa troisième lactation ; une fille
par Madison ; géniteur qui demeure la référence lait de ces dix
dernières années et une petite-fille, disponible à la vente, issu
du taureau Plafond qui vient contrebalancer ce cumul laitier
par un TP très élevé (+3,4). Un cumul fonctionnel solide en
intra-père que ce soit sur un plan résistance cellules comme en
fertilité.
Gestante du taureau VITRIOL dont le terme est prévu fin
juillet ; ce fils de Noyalo/Grivois est le taureau « morpho » de
la génération 2010 amenant beaucoup de gabarit (+1,1), de
très bonnes mamelles (+1,1) et un excellent index cellules (+2).
Il ne peut que conforter l’apport en protéine sur cette souche.
IA le 24 Octobre 2010 par VITRIOL
P24 P17
DIVINE (vente) n°9 : SINGLETON x MADISON x GOUPIL x CAVALEUR
M. NENOT Jamil à RICHEMONT
Une profondeur de souche exceptionnelle pour ce dossier proposé à
la vente. Tout d’abord, notons cette production ancrée sur chacune
des générations : Vermine, la mère de Divine est en cours de
troisième lactation et pointe à son meilleur contrôle à 37,4 kg !
Rosalie, la Goupil, établit ses lactations sur les mêmes bases avec
pour meilleur contrôle en troisième lactation à 39,8 kg ! Sans parler
de Junon, cette excellente fille de Cavaleur, qui en troisième
lactation, en 305 jours, a produit 9238 kg de lait à 42,5 de TB et 34,1
de TP, soit plus de 10109 kg de lait standard !
Une souche productive mais également couplée à une bonne
morphologie : la Madison est pointée 83 pts, 6 de mamelle, la Goupil
est également pointée 6 de mamelle et Junon, pointée plus de 90
pts, 7 de mamelle !
L’apport de Singleton sur cette souche ne peut que conforter cette
morphologie et renforcer les taux sur tant de productions.
Et rapidement productive puisque Divine arrive à son terme à la mi-
juin, inséminée d’UVRAY, l’ex-n°1 racial, toujours n°2 actuel qui
demeure l’un des taureaux normands les plus complets du moment.
Production/morphologie/ profondeur de souche restent les atouts
majeurs de ce pedigree proposé à la vente.
IA le 29 Septembre 2010 par UPERISE
P18
P23
2239 (VENTE) n°6 : RESTO x JUSTINIAC x GIROPHARE x UVERNET
GAEC DU BOIS DURAND à BOSC LE HARD
Une production remarquable sur plusieurs générations est la
principale caractéristique de cette souche femelle. En effet, la mère
de cette génisse démarre régulièrement ses productions entre 34 et
36 kg, avec de bons taux, ce qui lui vaut des lactations qualifiées
assez exceptionnelles : 9271 kg de lait standard en 305 jours en
seconde lactation et 9707 kg de lait standard en 305 jours en
troisième lactation !. La souche est développée, musculeuse (la mère
est pointée 8 de squelette et 7 de musculature) ; rien d’étonnant en
analysant les différents pères qui composent le pedigree : Justiniac
(Diamètre/Sévigné) est sans doute aujourd’hui le fils de Diamètre
ayant transmis le plus de gabarit parmi ses fils mis en service, sans
parler de Girophare qui reste aujourd’hui encore une référence sur
ce poste. L’accouplement avec Resto (Idris/Driver) est
complémentaire à plusieurs niveaux. Il s’agissait de corriger les
faiblesses fonctionnelles de Justiniac et Girophare (cellules et
fertilité) et de conforter le poste mamelle surtout sur l’aspect volume
où Resto demeure indexé avec filles de service à +0,7.
Cette génisse est actuellement gestante d’UPERISE, n°1 racial grâce à
son formidable apport en lait et sera à terme début juillet.
Pour les amateurs de grosses productions laitières, cette génisse
répond parfaitement à cet objectif.
IA le 7 Octobre 2010 par UPERISE
P22 P19
DANOISE (vente) n°8 : STUDIO x (MN) x HAGARD x CANFARD
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Bonnes productions laitières sur la voie maternelle, Tentative,
la mère de Danoise a produit en troisième lactation en 305
jours plus de 10048 kg de lait standard ! Studio (Joachim/Foix)
vient conforter sur un plan morphologique cette souche à
l’empreinte laitière liée à Héritier ou encore Canfard ;
cependant bien portée par ses index cellules (+1,3 pour
Tentative).
Danoise est gestante d’UPERISE (Miglou/Gabon) dont le
vêlage est prévu fin juin. A nouveau une possibilité de
produire du lait très rapidement.
IA le 23 Novembre 2010 par UPERISE
P20 P21
2235 (vente) n°7 : SINGLETON x IDRIS x DIAMETRE x ARMENIA
EARL DU BOIS DURAND à BOSC LE HARD
Un montage génétique composé de taureaux “populaires”
confirmés par leurs filles de service. En effet, l’indexation de
février dernier fait entrer Singleton dans ce cercle, le
réévaluant à plus de 40 pts d’INEL, +0,8 en taille et bien-sûr
+1,5 en index mamelle ! Montage à nouveau très
complémentaire sur le plan laitier/morphologique et
fonctionnel, la mère de cette génisse cumule à nouveau des
niveaux de productions des plus intéressants et à intervalles
réguliers. Notons les productions de lait standard et en
lactations de référence: la seconde de 7786 kg ; la troisième de
8562 kg ; la quatrième de 9598 kg et la cinquième de 8980 kg.
Vêlage prévu fin août prochain avec le n°1 racial, à savoir
UPERISE.
Un montage solide, des niveaux de taux exceptionnels que
vient conforter Singleton, nul doute que cette génisse
intéressera les éleveurs souhaitant valoriser la matière utile.
IA le 23 Novembre 2010 par UPERISE
P20 P21
2235 (vente) n°7 : SINGLETON x IDRIS x DIAMETRE x ARMENIA
EARL DU BOIS DURAND à BOSC LE HARD
Un montage génétique composé de taureaux “populaires”
confirmés par leurs filles de service. En effet, l’indexation de
février dernier fait entrer Singleton dans ce cercle, le
réévaluant à plus de 40 pts d’INEL, +0,8 en taille et bien-sûr
+1,5 en index mamelle ! Montage à nouveau très
complémentaire sur le plan laitier/morphologique et
fonctionnel, la mère de cette génisse cumule à nouveau des
niveaux de productions des plus intéressants et à intervalles
réguliers. Notons les productions de lait standard et en
lactations de référence: la seconde de 7786 kg ; la troisième de
8562 kg ; la quatrième de 9598 kg et la cinquième de 8980 kg.
Vêlage prévu fin août prochain avec le n°1 racial, à savoir
UPERISE.
Un montage solide, des niveaux de taux exceptionnels que
vient conforter Singleton, nul doute que cette génisse
intéressera les éleveurs souhaitant valoriser la matière utile.
IA le 7 Octobre 2010 par UPERISE
P22 P19
DANOISE (vente) n°8 : STUDIO x (MN) x HAGARD x CANFARD
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Bonnes productions laitières sur la voie maternelle, Tentative,
la mère de Danoise a produit en troisième lactation en 305
jours plus de 10048 kg de lait standard ! Studio (Joachim/Foix)
vient conforter sur un plan morphologique cette souche à
l’empreinte laitière liée à Héritier ou encore Canfard ;
cependant bien portée par ses index cellules (+1,3 pour
Tentative).
Danoise est gestante d’UPERISE (Miglou/Gabon) dont le
vêlage est prévu fin juin. A nouveau une possibilité de
produire du lait très rapidement.
IA le 29 Septembre 2010 par UPERISE
P18
P23
2239 (VENTE) n°6 : RESTO x JUSTINIAC x GIROPHARE x UVERNET
GAEC DU BOIS DURAND à BOSC LE HARD
Une production remarquable sur plusieurs générations est la
principale caractéristique de cette souche femelle. En effet, la mère
de cette génisse démarre régulièrement ses productions entre 34 et
36 kg, avec de bons taux, ce qui lui vaut des lactations qualifiées
assez exceptionnelles : 9271 kg de lait standard en 305 jours en
seconde lactation et 9707 kg de lait standard en 305 jours en
troisième lactation !. La souche est développée, musculeuse (la mère
est pointée 8 de squelette et 7 de musculature) ; rien d’étonnant en
analysant les différents pères qui composent le pedigree : Justiniac
(Diamètre/Sévigné) est sans doute aujourd’hui le fils de Diamètre
ayant transmis le plus de gabarit parmi ses fils mis en service, sans
parler de Girophare qui reste aujourd’hui encore une référence sur
ce poste. L’accouplement avec Resto (Idris/Driver) est
complémentaire à plusieurs niveaux. Il s’agissait de corriger les
faiblesses fonctionnelles de Justiniac et Girophare (cellules et
fertilité) et de conforter le poste mamelle surtout sur l’aspect volume
où Resto demeure indexé avec filles de service à +0,7.
Cette génisse est actuellement gestante d’UPERISE, n°1 racial grâce à
son formidable apport en lait et sera à terme début juillet.
Pour les amateurs de grosses productions laitières, cette génisse
répond parfaitement à cet objectif.
IA le 24 Octobre 2010 par VITRIOL
P24 P17
DIVINE (vente) n°9 : SINGLETON x MADISON x GOUPIL x CAVALEUR
M. NENOT Jamil à RICHEMONT
Une profondeur de souche exceptionnelle pour ce dossier proposé à
la vente. Tout d’abord, notons cette production ancrée sur chacune
des générations : Vermine, la mère de Divine est en cours de
troisième lactation et pointe à son meilleur contrôle à 37,4 kg !
Rosalie, la Goupil, établit ses lactations sur les mêmes bases avec
pour meilleur contrôle en troisième lactation à 39,8 kg ! Sans parler
de Junon, cette excellente fille de Cavaleur, qui en troisième
lactation, en 305 jours, a produit 9238 kg de lait à 42,5 de TB et 34,1
de TP, soit plus de 10109 kg de lait standard !
Une souche productive mais également couplée à une bonne
morphologie : la Madison est pointée 83 pts, 6 de mamelle, la Goupil
est également pointée 6 de mamelle et Junon, pointée plus de 90
pts, 7 de mamelle !
L’apport de Singleton sur cette souche ne peut que conforter cette
morphologie et renforcer les taux sur tant de productions.
Et rapidement productive puisque Divine arrive à son terme à la mi-
juin, inséminée d’UVRAY, l’ex-n°1 racial, toujours n°2 actuel qui
demeure l’un des taureaux normands les plus complets du moment.
Production/morphologie/ profondeur de souche restent les atouts
majeurs de ce pedigree proposé à la vente.
ETBS BELLAY
IA le 7 Septembre 2010 par UVRAY
P16 P25
1888 (vente) n°5 : PLAFOND x MADISON x ICETON x DIAMETRE
M. LEBOURG Francis à BEAUMONT LE HARENG
Une souche maternelle à l’empreinte laitière affirmée avec une
grand-mère nommée Reinette dont le meilleur contrôle
culmine à plus de 40 kg lors de sa troisième lactation ; une fille
par Madison ; géniteur qui demeure la référence lait de ces dix
dernières années et une petite-fille, disponible à la vente, issu
du taureau Plafond qui vient contrebalancer ce cumul laitier
par un TP très élevé (+3,4). Un cumul fonctionnel solide en
intra-père que ce soit sur un plan résistance cellules comme en
fertilité.
Gestante du taureau VITRIOL dont le terme est prévu fin
juillet ; ce fils de Noyalo/Grivois est le taureau « morpho » de
la génération 2010 amenant beaucoup de gabarit (+1,1), de
très bonnes mamelles (+1,1) et un excellent index cellules (+2).
Il ne peut que conforter l’apport en protéine sur cette souche.
P15
1876 (vente) n°10:
STUDIO x MADISON x ICETON x DIAMETRE
M. LEBOURG Francis à BEAUMONT LE HARENG
Nous sommes à nouveau dans la souche “Reinette” avec une
autre de ses filles, toujours du taureau Madison. Cette fois,
c’est une fille de Studio qui est proposée à la vente. Taureau
dont les premières filles de service impressionnent par leurs
qualités morphologiques, à l’image de la descendance de
Joachim. Un taureau « morpho » sur une souche très laitière,
armée en index fonctionnels; la mère de cette génisse a
produit en seconde lactation plus de 8990 kg de lait standard
et demeure indexée à +1173 sur ce poste. Aptitudes
indéniables en solidité de membres, la Madison est pointée
7/9 et l’index ressort globalement à +0,8.
Pleine du très populaire UVRAY dont la fin de gestation est
prévue fin juillet, nul doute que ce dossier « spécial logettes »
trouvera preneur à l’occasion de cette journée.
P26
IA le 21 Octobre 2010 par UVRAY
P14
ELEGANTE (vente) n°4 : TONIFIANT x NIMBUS x HAGARD x CANFARD
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une des premières filles de Tonifiant disponible, en âge d’être
inséminée. C’est sans conteste le plus complet des fils de
Léogran, dont les jeunes femelles en élevage nous font forte
impression par leur précocité de développement et les
annonces de mamelles. Avec l’un des meilleurs index mamelle
de la race (+1,7), Tonifiant demeure cette campagne un
taureau très prisé en utilisation IA. Le montage génétique est à
nouveau très complémentaire sur un plan morphologique, et
cumulatif sur le plan laitier et fonctionnel. La mère d’Elégante,
Victoire, cumule des niveaux de productions de plus de 9000
kg de lait standard en seconde et troisième lactation.
Une jeune femelle à inséminer rapidement.
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P28 P13
DAMOISELLE (vente) n°11: PRIMATE x MYOSOTIS x INSOLITE x VARNA
M. DUMESNIL Serge à MANNEVILLE LA GOUPIL
Une jeune vache en production vous est proposée à la vente.
Et quelle vache ! Juste un mot sur ses 100 premiers jours de
lactation : 32, 52 kg de lait de moyenne à 46,1 de TB et 33,9 de
TP ! Une fille de Primate qui confirme à nouveau la
productivité de ce géniteur. Une souche maternelle très
fonctionnelle avec une mère nommée Vodka, qui redémarre sa
cinquième lactation avec pour premiers contrôles : 35,2 kg et
32,4 kg sans parler de sa capacité à produire un lait riche avec
des moyennes de lactations dont les taux oscillent entre 49-52
de TB, 35,2-37,6 de TP. On retrouve cette longévité sur
l’ensemble des ascendants de la souche : Salerne, la grand-
mère a pour carrière 7 lactations ; Nouméa, l’arrière grand-
mère : 5 lactations, et Louloute (Sahara), l’arrière-arrière
grand-mère 6 lactations !
Damoiselle est à nouveau inséminée depuis le 02 février
dernier, d’EVILLE (St Yorre x Madagascar), taureau équilibré en
production et morphologie ; taureau génomique diffusé dans
le cadre de sa confirmation sur descendance.
Du lait tout de suite ! ce qui résume au mieux ce dossier.
IA le 2 Février 2011 par EVILLE
P12
2837 (vente) n°3 : SAINTYORRE x OUZOUS x HOLLYDAYS x ENTOI
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une génisse en âge de reproduction vous est proposée à la
vente. Une fille du très attendu Saintyorre dont les premières
filles de service confirment cet exceptionnel potentiel lait,
spécialiste de la morphologie fonctionnelle grâce à des
membres robustes et des mamelles solides. Un taureau bien
accouplé sur une souche maternelle très développée et
pourvue d’excellents taux. En effet, Aiguille, cette fille d’Ouzous
est pointée 9 de squelette et 7 de musculature, c’est une
femelle qui culmine régulièrement en taux autour de 45-46 de
TB et 36-38 de TP, ce qui ajoute entre 1000 et 1300 kg de lait
standard supplémentaire à chacune de ses lactations!
Cette jeune femelle, équilibrée en index production et
morphologie, avec 127 pts d’ISU sur ascendance, peut
constituer une bonne base pour une nouvelle tête de souche
dans vos troupeaux.
P29
LE NOUVEAU LOGICIEL DE L'OS NORMANDE
ARRIVE EN HAUTE NORMANDIE ET EN PICARDIE
Depuis plusieurs années, face à un contexte évolutif en terme de politique agricole et grâce à
une très bonne évolution de la race, de nombreux éleveurs se posaient la question de l’intérêt
de la race normande mais ils souhaitaient aussi évaluer l'impact économique du changement
de race. Avec Simunor, cette évaluation de l'impact économique est maintenant possible.
Simunor: un simulateur économique complet et adapté à son exploitation
Simunor est un logiciel de simulation économique de changement de race utilisé en Basse
Normandie, en Bretagne et Pays de Loire depuis maintenant près de 2 ans. Ce tableur
permet de réaliser une étude personnalisée pour évaluer l'évolution des résultats
économiques d'une exploitation entre la race Normande et les autres races laitières
présentes dans le troupeau. Il prend en compte les résultats technico-économiques propres
à l'exploitation.
La simulation intervient sur tous les postes de revenu: produit lait avec correctif MG, produit
viande, produit cultures et charges alimentaires avec la prise en compte de la modification
du système fourrager, frais vétérinaires et frais d'élevage; mais également sur les
contraintes environnementales comme la mise aux normes et la directive nitrates.
Des références indépendantes
Les données utilisées pour réaliser la simulation sont les chiffres officiels transmis par les
organismes de contrôle laitier et les chambres d'agriculture. Ces éléments sont transparents
pour chaque éleveur qui pourra vérifier lui-même la pertinence des références de calcul. De
plus, il ne s'agit que d'une pré-étude qui peut faire l'objet d'un approfondissement avec le
conseiller de l'exploitation.
Cette simulation est réalisée par un technicien spécialisé sur votre élevage et permet
d'échanger sur la simulation mais aussi sur les différentes techniques pour augmenter le
nombre d'animaux de race Normande dans le troupeau. Pour les éleveurs qui décident
d'augmenter le nombre de vaches de race Normande, un appui technique est assuré afin
d'assurer un suivi de l'élevage dans la durée.
Le soutien des Conseils Régionaux à la race Normande
En région Basse Normandie, le Conseil Régional a décidé de soutenir la race Normande en
prenant en charge le coût de l'étude Simunor afin que cette simulation soit gratuite pour
l'éleveur.
En région Haute Normandie, une demande identique a été réalisée auprès du Conseil
Régional afin de soutenir la race Normande.
P30 P11
GAEC DES NORMANDES
A CAULIERES (80)
Le GAEC des Normandes à Caulières dans la Somme
est un élevage bien connu des éleveurs de
Normandes. La famille Leullier a depuis longtemps
fait le choix de la race Normande, un choix de passion
mais aussi avant tout un choix économique et pour
confirmer cela, Stéphane et Sébastien Leullier ont
décidé de réaliser un Simunor afin de comparer leur
élevage en 100% normandes et leur élevage s'ils
étaient en 100% Prim'Holstein. Nous allons donc vous
présenter quelques éléments des résultats du
Simunor.
Quelques vaches supplémentaires mais pas tant que cela grâce à la matière grasse
Le GAEC des Normandes possède un quota important d'un peu plus de 800 000 litres de lait.
Le fait d'être en race Normande implique d'avoir une moyenne économique (lait produit
ramené au nombre de vaches présentes) un peu plus faible qu'en Prim'Holstein. Dans ce cas,
nous avons pris l'écart de production entre les deux races des analyses de groupe soit 1 000
litres de lait. Le nombre de vaches supplémentaires prévu est donc de 11 vaches ce qui
revient à 6 vaches traites en plus. Malgré cela le produit lait est supérieur de 7% grâce à un
prix du lait de 368 €/1000 l.
Un produit viande bien supérieur même sans valorisation des mâles
Le produit viande est aussi supérieur de plus de 16 000 € (+30 %) grâce à un prix de réforme
plus important. Néanmoins dans certains cas, ce produit viande peut être bien supérieur si
les mâles sont valorisés en taurillons ou en bœufs.
Un produit global bien supérieur même avec 4 ha de cultures en moins
Le produit global est supérieur de plus de 32 000 € tout en prenant en compte un produit
cultures plus faible à cause des 4 ha de moins de cultures qui sont transformées en surfaces
fourragères.
Des charges légèrement supérieures mais pas en proportion du nombre de vaches
supplémentaires
Les charges supplémentaires liées à la race Normande ne s'élèvent qu'à 1 000 € de plus en
raison d'une production laitière moindre.
Un bilan favorable à la Normande
La conclusion du Simunor est favorable à la race Normande puisqu'elle permet de dégager
un EBE supérieur de plus de 30 000 € soit un EBE supérieur de près de 10% par rapport à une
situation avec une race spécialisée laitière, dans un contexte très favorable aux cultures.
P10
ETAMINE (VENTE) n°2 : NINAS x OUZOUS x HOLLYDAYS x BUNUELO
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Autre génisse à inséminer disponible, une fille du très confirmé
Ninas. Celui-ci avait fait l’exploit de se rétablir à un niveau
d’index supérieur à ce qu’avait révélé sa série de testage,
revenant parmi l’élite du classement ISU, lui donnant une
seconde vie en utilisation IA et Etamine fait partie de ces
produits liés à cette seconde utilisation.
Un descendant de la lignée Driver, reconnu par son style laitier
affirmé et la solidité des membres, utilisé sur une souche
maternelle caractérisée par de bonnes mamelles avec 2
géniteurs pourvoyeurs de grandes qualités sur ce poste :
Hollydays et Bunuelo. Ces deux femelles sont d’ailleurs pointées
7 de mamelle. L’empreinte protéine est également inscrite par
voie maternelle, avec des niveaux oscillant entre 38 et 42,9 de
TP !
Un montage extrêmement complémentaire qui, pour les
dernières filles de Ninas disponible peut apporter un souffle
nouveau à votre élevage.
P31
GERER UN GRAND TROUPEAU NORMAND
P9
P32
P 9
Alimentation : de la conduite en lot à l’affouragement en vert : de
nombreuses questions. Les grands troupeaux se distinguent la plupart du temps par une hétérogénéité marquée des
productions du fait de stades de lactations très différents et de niveaux de production tout aussi
hétérogènes. Cela rend couteuse la ration complète et il devient alors pertinent d’envisager de
travailler en 2 lots ou encore de travailler en ration semi complète avec distribution de
concentrés au DAC. Si la première solution est souvent évitée par les éleveurs pour les difficultés
d’organisation qu’elle génère, elle reste néanmoins un peu moins couteuse que l’alimentation
avec DAC.
La gestion des achats est aussi une étape clé. Un troupeau de 100 vaches consommera entre 120
et 180 tonnes de concentrés et 7 à 8 tonnes d’aliment minéral. Une gestion par anticipation et en
achat par 25 tonnes permettra de véritables économies : gagner 30 € par tonne de concentré,
c’est plus de 4000 € net d’économie.
De nombreuses études ont montré que la place du pâturage se réduisait avec l’augmentation de
la taille du troupeau, la surface restant souvent constante. Malgré tout en zone plus herbagère,
l’herbe devrait garder une place intéressante, il conviendra alors d’aménager des chemins
d’accès, ce qui restent la difficulté principale. L’herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux
tout en apportant énergie et protéines. Depuis quelques mois, on retrouve des articles sur la
pertinence de l’affourragement en vert, la technique permettra un apport fibreux intéressant
voire un apport de protéines non négligeable, en contre partie, le temps à passer peut être assez
important.
Gérer la reproduction : le casse tête de la détection des chaleurs. Les grands troupeaux rendent la surveillance plus difficile et le suivi du troupeau nécessite des
outils d’aide pour être vraiment efficaces. Si les outils informatiques sont bien connus
aujourd’hui, les outils de détection des chaleurs avec activimètres par exemple offrent
aujourd’hui une véritable aide à la gestion du troupeau. Les activimètres permettent la détection
de 80 % des chaleurs quand un éleveur peut en détecter en moyenne 50 à 60%. Parlez-en à votre
conseiller d’élevage.
Gestion sanitaire des grands troupeaux. Les grands troupeaux concentrent les animaux et peuvent par se biais faciliter le développement
de problèmes sanitaires. On pourrait faire un article complet sur ce sujet avec notamment en
toile de fond la question de la vaccination et de la prévention à tout prix. Rappelons simplement
que le risque de développer des problèmes sanitaires peut-être plus important en grand
troupeau du fait des concentrations d’animaux, d’une phase en bâtiment plus importante et
d’une alimentation qui reste acidogène dans la mesure ou la place de l’ensilage de maïs est
souvent prépondérante.
Ces quelques éléments stipulent que les règles de base doivent être encore plus strictement
respectées. Citons à titre d’exemple, le vide sanitaire des bâtiments pour les veaux où l’étalement
des vêlages peut conduire à ne jamais en faire parce qu’il y aura toujours de jeunes veaux. Il
conviendra de trouver des solutions pour s’assurer que ce vide est réalisé. La solution de l’igloo
collectif peut permettre de vider les bâtiments temporairement même si l’investissement initial
n’est pas négligeable.
P33
FLEURETTE (vente) : n°1 UNOG x RISCO x ELIXIR x STAVANGER
EARL DU HOUX à WANCHY CAPVAL
Une toute jeune femelle de moins d’un an dont la mère se
démarque par la régularité de ses productions, ses bons taux, ses
intervalles vêlages-vêlages digne d’un métronome, et une
longévité recherchée dans notre race. Un père (UNOG) dont les
index sont des plus équilibrés, qui se maintient au même niveau
depuis deux campagnes, excellent vecteur de protéine (+1,6)
avec un potentiel laitier satisfaisant lui conférant au final +30 kg
de MP ; morphologie orientée vers la fonctionnalité : grandes
vaches, plutôt anguleuses, aux aplombs très solides et aux
mamelles bien attachées. Un profil complémentaire à la lignée
maternelle puisque Tagada, la mère de Fleurette est pointée 9 de
squelette et 7 de musculature.
Fleurette est indexée à 125 d’ISU sur ascendance avec des index
production équilibrés, orientés vers la protéine et l’ensemble des
index morphologiques/fonctionnels positifs !
P8
Gérer le logement : préserver la qualité du lait.
La gestion de l’ambiance du bâtiment et du couchage des animaux ont un impact direct sur la
qualité du lait et la santé des animaux.
Pour cela, les logettes semblent être la solution optimale en termes de couchage car elles
permettent de se libérer de toutes les contraintes liées à la dégradation de la litière. Toutefois,
ces logettes doivent être bien dimensionnées et confortables, assurant un lever et un coucher
facile des vaches. En normande, la solution optimale est proche de celle adoptée par le GAEC
des Normandes qui consiste en l’utilisation de matelas associée à un paillage de 4 à 5 kg de
paille par jour et par vache.
Coté ambiance, la gestion d’un grand troupeau implique généralement la construction de
bâtiment de grande largeur pour lesquels les principes de ventilation classiques ne sont plus
efficaces et obligent à recourir à des procédés tels que le décalage de toiture ou l’aménagement
d’écailles. Dans tous les cas les surfaces d’entrée et de sortie d’air doivent être positionnées et
dimensionnées correctement. Une étude peut être réalisée, parlez en à votre conseiller
d’élevage.
La traite et le stockage du lait.
Passé 100 vaches, les blocs traite deviennent importants. Les priorités restent un temps de
traite raisonnable, on peut prendre pour référence le passage de cinq tournées de vaches à
l’heure, soit pour 100 vaches 20 postes, et des conditions de travail confortables qui impliquent
des longueurs de salle de traite minimales grâce à la traite par l’arrière par exemple.
La salle de traite rotative est aussi bien adaptée aux grands troupeaux. Le passage à la traite
robotisée peut se justifier en cas de problème de main d’œuvre tout en veillant à ne pas
déraper en termes d’investissement.
Lorsque le bloc traite devient très important, comme avec une salle de traite rotative, il est
préférable de prévoir un bâtiment indépendant. Dans tous les cas il faudra également veiller à
respecter les circuits des différents produits notamment à ce que le circuit du lait ne croise pas
celui des effluents.
Enfin, compte tenu de la taille des tanks, il est intéressant d’envisager le tank tout ou partie à
l’extérieur, tant pour gagner de la place que pour économiser de l’énergie.
Le respect des règles de base : indispensable mais pas toujours suffisante.
Ces quelques points n’ont d’autre intérêt que celui de montrer que la gestion des grands
troupeaux mérite de se poser les bonnes questions d’un point de vue pratique mais aussi
technique et économique. Les règles de base restent essentielles et assureront la maîtrise dans
le temps du troupeau qui peut si on n’y prend pas garde très rapidement concentré les
problèmes. La prévention même si elle peut paraître couteuse sera d’autant plus payante dans
ces grandes structures ou le moindre problème peut vite prendre des proportions importantes.
Samuel JOURNEE – Dominique LAVALLEY / OCLPHN
Résultat Données de production : Lait brut par vache TB TP Lait 7%
(Moyen. Contrôles) 7309 kg 44,5 g / kg 36,2 g / kg 8420 kg
Données qualité du lait % comptages < 300 % comptages > 800
75,5 % 7,2 %
Reproduction Délai de mise à la reproduction Taux de réussite en 1ère IA Vaches à 3 IA et +
89 J 49 % 24 %
Veaux et génisses Taux de mortalité des veaux Age moyen mise à la reproduction Age au vêlage Taux de réussite ne 1ère IA
18 % 21,4 mois 32,0 mois 52 %
P34 P7
Jérôme Bocquet, la génétique normande et les grands troupeaux.
Les objectifs de sélection en race Normande à appliquer en situation de grands troupeaux/logettes restent
avant tout liés aux objectifs d’élevage.
Dans ce cadre, il s’agit de trouver le meilleur compromis entre productivité par animal et valorisation maximale
du produit lait. En race Normande, le TP est naturellement inscrit puisque la moyenne raciale s’établit à plus de
34,5 points de moyenne. Notre axe de sélection va donc s’orienter majoritairement sur une gamme de
géniteurs portés par des index lait élevés, même si certains sont négatifs sur les taux. Il faut relativiser un index
« taux » négatif en race normande car celui-ci s’établit à partir de la moyenne raciale. Le poste alimentation et
cette prédestination naturelle aux taux élevés fera le reste. Tout ceci permet d’optimiser la contrainte liée au
nombre de places disponibles.
A la productivité par vache va s’adjoindre les postes de morphologie dite « fonctionnelle », c'est-à-dire le
couple mamelle/aplombs.
Pourquoi ces deux postes ? Parce qu’ils ils sont fortement corrélés aux index fonctionnels :
• De grandes qualités de mamelles ont un impact sur le comptage cellulaire mais également la longévité
(réforme plus tardive).
• De grandes qualités de membres vont impacter sur l’aspect reproduction (expression des chaleurs)
mais également l’aptitude à l’ingestion (une vache qui boîte ou qui, simplement exprime des difficultés
de déplacements est une vache qui ne va pas s’alimenter correctement et par conséquent, n’exprimera
pas son potentiel génétique). En plus, en système logettes, les animaux étant plus sollicités sur ce
poste, aucun compromis génétique n’est possible !
Bien-sûr, il n’est pas question d’occulter les index « purement » fonctionnels ! Cellules et fertilité sont prises
en compte en correctif lors des accouplements. Cependant, il reste bon de rappeler qu’en moyenne statistique
(source Centre d’insémination), la race normande reste 10 points au dessus de la moyenne pour le « taux de
non retour 90 jours » par rapport à une race spécialisée. Avantage que la race tient à conserver malgré le
progrès génétique annuel de + 80 kg de lait.
Effectivement, la race possède aujourd’hui des géniteurs capables de répondre aux plus exigents dans ces
différents domaines : nous pouvons citer des taureaux comme UPERISE, n°1 racial à plus de 1500 d’index lait,
couplé à une morphologie fonctionnelle de haut niveau mais pas seulement. Il suffit de jeter un œil au
classement de synthèse en race normande pour se rendre compte de la diversité des profils et des pedigrees
des taureaux diffusés avec une tête de ce classement aujourd’hui à plus de 160 points d’ISU !
Enfin, le « + » pour la race, la valorisation bouchère de ses animaux grâce à une aptitude à la reprise de poids
en fin de lactation. Certes, dans le cadre du GAEC des Normandes à Caulières, ce n’est pas un objectif affiché.
Cependant, la sélection opérée dans la race sur ce poste continue à amener une plus value réelle sur
l’exploitation lors de la vente des réformes. Lors des accouplements, il s’agit de ne pas déraper sur un cumul de
géniteurs intra-pères trop négatifs en musculature. Et bien entendu, un point fort « invisible » pour la race
dont nous profitons mais cependant bien réel, toujours sélectionné par voie mâle, c’est l’efficacité alimentaire
qui permet de valoriser au maximum le fourrage grossier.
En conclusion, lait/mamelle/aplombs/fonctionnalité sont les axes majeurs de sélection à rechercher dans une
logique grand troupeau en race normande. Il est vrai que c’est le tronc commun de sélection des trois grandes
races laitières françaises avec cette spécificité à la race normande où l’on recherche le maintien du « + »
économique qu’elle amène dans nos élevages : moins de frais, une valorisation laitière nettement supérieure
et une conduite plus facile de nos vaches laitières.
La production laitière est assurée par 114 vaches présentes en moyenne sur la dernière campagne mais
l’étalement des vêlages permet la traite en moyenne d’une centaine de vaches. La production moyenne
observée sur la dernière campagne est proche de 7309 kg à 44,5 g / kg de TB et 36,2 g / kg de TP soit
une moyenne en lait en standard proche 8400 kg.
12.8
8.310.9
12.5 12.5 12.5 12.514.5 14.5 14.5 14.5 14.5
1.0
0.6
1.4
1.4 1.4 1.4 1.5
1.8 1.7 1.7 1.7 1.7
5.0
3.31.7 1.5
4.82.9
0.0
2.0
4.0
6.0
8.0
10.0
12.0
14.0
16.0
18.0
20.0
A M J Jt A2 S O N D J3 F M4
Calendrier fourrager 2010 / 2011Pâturage Enrubannage / Foin Ensilage de maïs
Comme dans la plupart des grands troupeaux, l’ensilage de maïs est prépondérant et représente 80% de
l’alimentation pour le GAEC des Normandes. L’herbe pâturée représente au maximum 5,0 kg par vache
au printemps ce qui est assez cohérent avec les 10 ares accessibles par vaches. En moyenne l’herbe
représente 10 % de l’affouragement, le reste des fourrages étant constitué principalement
d’enrubannage ou foin de luzerne et d’un peu de paille.
193239
266 259 255 271 290
221 228
304262
229
11767
81 103 108104
121
113 103
113
107126
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
A M J Jt A2 S O N D J3 F M2
Coût alimentaire et marge sur coût
alimentaire (vaches en lactation)Coût alimentaire Marge sur coût alimentaire
Le coût alimentaire
présenté par kg de lait brut
peut paraître élevé, il est
toutefois bien maitrisé
étant donnés les taux
observés. La bonne maitrise
du coût alimentaire au
printemps avec une bonne
valorisation de l’herbe
permet de garder des
marges intéressantes.
P6 P35
Sébastien Daguenet, la stratégie intensive en normande.
Au GAEC des Normandes, la stratégie intensive se traduit par la recherche du produit maximum.
D'abord au niveau du prix du lait, qui atteint 368 €/T pour la dernière campagne. Les taux sont
caractéristiques de la race (TB 43 et TP 35). Ensuite au niveau du produit viande, les réformes sont
engraissées et atteignent en moyenne 406 kg à 2,70 €.
La stratégie intensive s'applique aussi à la gestion fourragère. La production atteint 11 600 l/ ha SFP grâce
au maïs (50%) et à la luzerne.
Le danger de cette intensification pourrait être la dérive du coût alimentaire à cause de l'engraissement,
de l'achat de protéines et la sur-fertilisation. Ce n'est pas le cas, car avec 113 €/ 1000 l, le coût alimentaire
est inférieur à la moyenne (131 €). De même, seules 50 unités d'azote minéral sont apportées par hectare
SFP.
Finalement, l'intensification animale est moyenne (6 400 l vendus/VL/an), mais la recherche du produit,
l'intensification fourragère conjugués à la maîtrise des intrants se concrétisent par des marges brutes
élevées avec 284 €/ 1000 l et 3295 €/ha.
GAEC des Normandes
Données CER France Somme
Campagne 2010/2011
781 711 litres vendus
données en €/ 1000 litres
GAEC des Normandes Moyenne CER (clôture
décembre)
Prix du lait 368 317
Ventes animaux 46 45
Achats 0 -8
Autoconsommation 0 1
variation d'inventaire 21 5
Produit Brut Total 435 360
Achats aliments 95 101
Intrants fourrages 18 30
Coût alimentaire 113 131
vétérinaire 16 14
IA, contrôle, consommables, taxes 22 29
Charges proportionnelles 151 174
Marge Brute €/1000 l 284 186
litres produits /VL 6 379 7 200
litres produits /VL 11 600 10 500
Marge / Ha SFP 3 295 1 950
Le GAEC des Normandes : Des normandes efficaces
En remontant le temps sur plusieurs générations, La famille LEULLIER a toujours connu la Normande et
cultiver son potentiel génétique conduisant aujourd’hui à un troupeau présentant d’excellents résultats
techniques et économiques.
Historique du GAEC des Normandes
1971 : Installation des Parents Leullier sur l’exploitation qui compte alors 38 ha et une vingtaine de
vaches de race Normande.
1978 : Réalisation d’un plan de développement pour 60 vaches avec construction d’un bâtiment
logettes intrabois.
1983 : Reprise d’une exploitation, la SAU passe à 80 ha
1995 : Installation de Stéphane, l’exploitation compte alors 125 ha et 550 000 litres de quotas.
1998 : Construction de la stabulation actuelle des vaches laitières (100 places en logettes) et de la salle
de traite en 2*10 épi 30°. Reprise de 45 ha à 20 km mais sans lait.
2008 : Installation de Vincent avec reprise de 35 ha et 120 000 litres de lait
Novembre 2008 : Départ en retraite des parents Leullier.
Aujourd’hui l’exploitation compte 225 ha et un quota de 830 000 litres avec une référence en matière
grasse de 43,0 g par litre. L’évolution progressive du quota nécessite de maintenir un niveau de
production élevé pour assurer la réalisation du quota mais l’objectif taux reste très marqué comme le
confirme le TP supérieur à 36,0 g / litre sur la dernière campagne laitière.
Objectifs :
La simplification et l’efficacité économique sont les maitres mots de la conduite de l’élevage. Pour cela,
les éleveurs cherchent à maximiser les produits (taux – qualité mais aussi valorisation des réformes
(poids moyen des réformes 406 kg sur la dernière campagne) tout en simplifiant et sécurisant la ration
d’ou l’introduction de la luzerne dans la ration.
Les surfaces de l’exploitation
L’exploitation compte 225 ha dont 70 ha de surfaces fourragères. Le blé et l’escourgeon représentent
75 % des cultures de vente. Le maïs fourrage représente 50 % de la SFP (35 ha), on compte 30 ha de
prairies permanentes et temporaires et 5 ha de luzerne récoltée principalement en enrubannage.
B lé 84.7
Escou rgeo n
22.17
C olza 31.05
Po is 1 1.71
B ett .
Sucrières 4
G el 1 .12
M a ïs
F ourra g e
34.99
Pra iries P
20.05
Pra iries T
9.6 9Luz erne 5.29
Ass olem e n t 201 1
P36
SOMMAIRE
Edito du Président _____________________________________________________ P3
Missions de l’Association Normande _______________________________________P4
Présentation du GAEC des Normandes _____________________________________ P6 et P7
Animaux de vente :
- Fleurette (1) _________________________________________________________P8 et P9
- Etamine (2) __________________________________________________________ P10 et P11
- 2837 (3) _____________________________________________________________P12 et P13
- Elégante (4) __________________________________________________________ P14 et P15
- 1888 (5) ____________________________________________________________ P16 et P17
- 2239 (6) ___________________________________________________________ P18 et P19
- 2235 (7) ____________________________________________________________ P20 et P21
- Danoise (8) __________________________________________________________P22 et P23
- Divine (9) ___________________________________________________________P24 et P25
- 1876 (10) ___________________________________________________________ P26 et P27
- DAMOISELLE (11) ____________________________________________________ P28 et P29
SIMUNOR :
Un logiciel de comparaison des résultats technico-économiques _______________ P30 et P31
La gestion d’un grand troupeau normand
Première partie ______________________________________________________ P32 et P33
Deuxième partie _____________________________________________________ P34 et P35
La génétique normande en Picardie _____________________________P36 et P37
Loterie : une petite génisse à gagner _______________________________________ P38
Conditions de commercialisation _________________________________________ P39
P5
LA GENETIQUE NORMANDE EN PICARDIE
Cette année, la journée normande se déplace en Picardie, en terre de Somme, l’occasion de montrer
que la race Normande est également à son avantage dans cette région où elle s’y trouve
historiquement implantée…
Tout d’abord l’élevage qui nous accueille à cette occasion, le GAEC des Normandes à Caulières. En
configuration grand troupeau, 100% normandes, en système logettes, avec des objectifs similaires aux
systèmes laitiers en race spécialisée avec ce « + » économique lié à la race normande…
En présentation de troupeaux, nous reviendrons sur les taureaux qui ont marqué l’exploitation ces dix
dernières années avec pour doyennes de troupeau, la prédominance des filles d’Hollydays.
Mais pas seulement ! Nous évoquerons des taureaux comme Rédondo, Ricardo (etc.) qui parmi les
jeunes femelles en production boostent les moyennes laitières de ces dernières années.
Et bien-sûr évoquer les générations dans les starting-blocks que nous attendons avec une réelle
impatience : St Yorre/Singleton, Télérama ou encore Uvray/Upérise/Ulozon qui devraient confirmer
cette tendance.
Bien-sûr, nous reviendrons sur les souches schéma que nous travaillons. Trois souches majeures
cohabitent au sein de l’exploitation :
1- DIVINE et DEVINE : ROUCOUPS x ORIENTEUR x IDRIS x GRIVOIS
La souche « Nicotine », la plus ancienne, dont on remonte la trace jusque dans les années 70,
historiquement présente dans le troupeau, qui au travers des différentes ramifications s’est révélée
avec « Serine », une excellente fille d’Idris, impressionnante par ses qualités de corps et de production
laitière, promue au rang de mère à taureaux. Deux fils en testage : un fils de Parapet nommé BALAISE et
le dernier mis à l’épreuve, un montage unique : le seul fils de Saky : DIVINAKYS.
2- FAUVETTE : TERRA x MADISON x EMBARGO x DIAMETRE
La souche « Opérette », une fille d’Unias achetée amouillante qui a fait souche aujourd’hui. Le rameau
le plus influent est lié à une très bonne fille d’Embargo (Oupette). Dans cette même souche, le premier
taureau testé nommé VAULIER (Noyalo/Highlander/Diamètre/Unias) a obtenu un résultat fin de testage
honorable, toujours évalué à ce jour à 122 ISU.
3- FIASCO : UPERISE x MADAGASCAR x FIADOR x CERREJON
La souche « Unesco », une fille de Madagascar, achetée amouillante en 2006, toujours en production
dont les filles et petites filles imposent leur marque. C’est l’empreinte morphologique du troupeau et la
dernière née d’Unesco, une fille d’Upérise confirme à son tour cette tendance.
A ces souches travaillées depuis maintenant pas mal d’années, émergent d’autres individualités dont la
descendance est à suivre de prêt ; l’occasion de faire le point sur ces différentes femelles.
Les services que vous propose l’Association des Eleveurs de Bovins de Race
Normande de Haute-Normandie
���� LES MISSIONS DE L’ASSOCIATION
� La promotion et le développement de la race par la communication
particulièrement auprès des jeunes.
� La commercialisation.
� La représentation auprès des instances.
� L’organisation de manifestations et d’animations.
� La vulgarisation de données spécifiques.
� La défense des intérêts des éleveurs par son rôle de représentation
de la race.
� Peser sur les orientations du schéma de sélection de la race.
���� LA COMMERCIALISATION
Devenir acheteur ou vendeur d’un animal de qualité.
� Lors des ventes publiques.
� En élevage accompagné d’un technicien.
Retrouver l’Association Normande sur son site Internet :
www.race-normande.fr
AEBRN HN
BP 450 - 76235 BOIS GUILLAUME CEDEX
� 02 35 59 22 00 - � 02 35 60 76 54
Animateur commercial : Samuel JOURNEE (06.87.61.14.65)
.
P4 P37
Sont invités à cette présentation, les souches picardes les plus marquantes du moment.
• ELYSEE : TROCADERO x ROYAL HOLL x MACULA x BUNUELO
Plus connu par la souche « Ramona » dont nous vous avons présenté un certain nombre de femelles ces
dernières années; cette fois, c’est une autre lignée de l’EARL de Redderies, l’élevage de la famille Buquet
à Blargies dans l’Oise que nous mettrons en lumière. Nous entrons dans la souche « Prade », une
excellente fille de Bunuelo achetée amouillante en 2002 et qui a marqué l’élevage : un chiffre, sa
quatrième lactation : en 305 jours, c’est 9129 kg de lait produit à 44,3 de TB et 38,1 de TP, soit 10746 kg
de lait standard ! Quelques générations plus tard, c’est l’émergence schéma avec « Elysée », l’arrière
petite-fille de Prade, l’une des rares filles de TROCADERO, travaillée par le schéma, qui a fait l’objet d’un
contrat nullipare en transplantation embryonnaire avec VOMICOL. Nous aurons l’occasion de vous la
présenter le 19 mai prochain.
• EMILIE : TELERAMA x ORSAY x PANDORE x DIAMETRE
Nous restons dans l’Oise, pas très loin de Blargies ; plus exactement à Lannoy-Cuillère, au GAEC de la
Montagne, l’élevage Mondon et Foulogne, pour vous parler d’une certaine « Emilie ». Souche très
récente, travaillée par le schéma de sélection, c’est un peu le hasard du testage qui en est à la base. En
effet, on retrouve une excellente femelle de testage, une Pandore (Grivois/Driver dont l’index mamelle
est toujours à 1,6, +2,3 en TP et +0,6 cellules!). Sa fille par Orsay s’est rapidement hissée au sommet du
classement ISU femelles avec 153 d’ISU, un fils par Primate nommé DANNOY est en cours de testage et
un autre par Uvray est en cours de sélection au GNA.
Nous vous présenterons sa fille de Télérama, impressionnante en gabarit, très prometteuse,
actuellement gestante d’Ulozon dont nous attendons avec impatience le vêlage et le démarrage
production…
• CANAILLE : ROYAL HOLL x MADISON x ENTOI x ARMENIA
Retour dans la Somme, dans le Vimeu, à l’EARL du Pré Normand, l’élevage Grocol à Rambures, avec une
souche originaire de Haute-Vienne, « importée » en Picardie par le biais d’achats d’embryons. A la base,
une très bonne fille d’Entoi « Nikita », et l’histoire s’est très vite accélérée… Avenire (Madison) a été
rapidement repérée par le schéma, travaillée par la transplantation embryonnaire et sa première fille,
Canaille (Royal Holl), meilleur index génomique femelle sur la zone URCECOF et meilleure Royal Holl en
ISS, a vu un fils par Timberland (ERAGON) mis en l’épreuve en 2010.
La souche est également travaillée dans le cadre de la variabilité génétique ; ainsi, une toute jeune fille
d’Upanishad (seul fils de Mavana mis en service), demi-sœur de Canaille, sera collectée dans les
prochains mois…
• BOUGIE : RUBAFIX x JOACHIM x GIROPHARE x ETRIBO
Une autre souche, originaire de Bretagne, est travaillée dans l’élevage. Bougie, une imposante fille de
Rubafix remarquable par ses qualités de mamelle a été contractualisée cette campagne et collectée par
UPERISE. Nous ferons le point sur le travail de cette lignée femelle…
Enfin, toujours de l’élevage du Pré Normand, nous vous présenterons Barboteuse (Pulco x Miglou x
Grivois x Diacre), proche des normes de qualifications schéma, issue d’une souche maternelle bien
connue du pays de Caux, « souche Loterie », remarquable par ses qualités de mamelles, à l’image des
ascendants de cette lignée ! L’occasion de faire le lien avec le concours normand d’Auvillers-Ouville (80)
en septembre dernier où cette femelle s’est illustrée…
• ANISETTE : ORKNEY x JUSTIN x HAGARD x UTICA
Nous ne pouvions pas organiser une journée normande dans la Somme sans inviter « l’emblème
régional » des concours nationaux ces dernières années… La célèbre Anisette appartenant à Jean Bayard
à Friaucourt, qui a foulée à plusieurs reprises le sol parisien, invitée sur le plateau RTL à cette occasion…
Elle s’est également illustrée lors du dernier concours national à St Lô dans la Manche (2009) en
s’imposant dans sa section de primipares… Souche « morpho », à la base plutôt concours, une de ses
filles « Denrée », par Rédondo rejoint de son côté les femelles qualifiées schéma… Nous ferons un petit
flash-back de ces dernières années concours…
LOTERIE
Une petite génisse à gagner…demandez un ticket.
Je m’appelle GALA, je suis née le 1er
mai 2011 et je suis une fille
d’Uvray.
Ma mère a produit à sa seconde lactation 8 878 kg de lait à 7%
Si vous achetez un ticket, j’ai toutes les chances de repartir avec
vous…
TICKET 2 €
LOTERIE ORGANISEE AVEC LE CONCOURS
DU CREDIT MUTUEL.
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Le Mot du Président
Avec la profonde restructuration laitière à
laquelle nous assistons actuellement, on constate
une augmentation de la taille des troupeaux, à un
regroupement de ceux-ci.
Aujourd’hui, grâce à l’accueil réservé par la famille LEULLIER, nous
avons l’opportunité de vous présenter un grand troupeau en race
Normande.
En démontrant la grande capacité d’adaptation de notre race à
travers différents systèmes, nous l’argumenterons par le biais de
résultats techniques et économiques.
En présentant la génétique Normande en Picardie et en vous
proposant des animaux de qualité à la vente promotionnelle, nous
montrerons le dynamisme de la race Normande, capable de relever
les enjeux de demain.
Bonne journée à tous,
Le Président,
Patrick OUTREBON
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CATALOGUES IMPRIMES PAR :
CONDITIONS DE COMMERCIALISATION
1 – GARANTIES SANITAIRES :
� Des billets conventionnels BVD et para tuberculose seront remplis
par les vendeurs.
� IBR/IPV : Les animaux proviennent d’un cheptel français qualifié IBR
sous appellation « A » ACERSA et présentent un résultat sérologique
négatif IBR réalisé dans les trente jours précédant la manifestation.
�BVD/MD : Quel que soit leur âge, les animaux présentent un résultat
bovin non IPI au cours de leur vie. Pour les animaux dépistés avant
l’âge de 6 mois, une confirmation devra être réalisée au-delà de l’âge
de 6 mois.
�PARATUBERUCLOSE : Les animaux âgés de plus de 2ans présentent
un résultat sérologique négatif para tuberculose réalisé dans les trente
jours précédant la manifestation.
2 – CONDITIONS DE VENTE :
� Les animaux sont présentés attachés avec leur prix d’estimation
affiché.
� Les animaux sont sous la responsabilité du vendeur jusqu’à ce qu’un
acheteur ait été désigné. A ce moment, la responsabilité passe du
vendeur à l’acheteur
�La vente se fera sous plis cachetés.
3 – LES FRAIS DE VENTE :
� Les frais de vente à la charge de l’acheteur sont de 40€ s’ajoutant
au prix adjugé.
4 – REGLEMENT DES ANIMAUX :
� Le règlement des animaux se fait au comptant le jour de la vente
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Jeudi 19 Mai 2011 De 10 h 00 à 17 h00
GAEC DES NORMANDES Famille LEULLIER
A CAULIERES (80)