journal n°1

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EMPLOIS POUR LES JEUNES VAUCLUSIENS R R A AC C I I S S M M E E A A N N T T I I B B L L A A N N C C : : B B O O M M P P A A R R D D / / V VA A L L L L S S L L E E F F A AC C E E A A F F A AC C E E LE DROIT AU TRAVAIL, PROCHAINE LUTTE SOCIALE COMMENT LES MULTINATIONALES VEULENT PLANTER LES VIGNERONS ÉCOLOGIE ET AGRICULTURE LE JOUR Où LES SEMENCES NATURELLES AURONT DISPARU... dossier LE DIALOGUE à LIRE EN PAGE 8/9 L L E E P PS S D DO ON NN NE E L L A A P P R RI I O OR RI I T T E E A A U UX X C CI I T T E E S S LE JOURNAL DE Jacques BOMPARD votre député Magazine NORD Vaucluse

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Le 1er journal de la 4ème circonscription de Vaucluse du député Jacques Bompard

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Page 1: Journal n°1

��emPlois Pour les jeunes vauclusiens

RRAACCIISSMMEE AANNTTIIBBLLAANNCC :: BBOOMMPPAARRDD//VVAALLLLSS LLEE FFAACCEE AA FFAACCEE

�� le droit au travail, Prochaine

lutte sociale

�� comment les multinationales veulent Planter les vignerons

�� Écologie et agriculturele jour où les semences naturelles auront disParu...

ddoossssiieerr

�� le dialogue à lire en Page 8/9

LLEE PPSS DDOONNNNEELLAA PPRRIIOORRIITTEEAAUUXX CCIITTEESS

�LE JOURNAL DE

Jacques BOMPARD

votre député

MagazineNORDVaucluse

Page 2: Journal n°1

oici moins de six mois,vous me faisiez l'honneurde m'élire député de notrecirconscription. Je tiens àremercier mes électeurs età assurer les autres de mavolonté de travailler pour

tous dans le seul but de l'intérêt général. Qu'ai-jefait depuis, quel est mon travail à l'Assemblée Na-tionale et dans la circonscription, autant de ques-tions légitimes qu'un citoyen est en droit de seposer et auxquelles ce journal entend apporter desréponses.

Je vous avais promis durant la campagne élec-torale ce lien entre vous et moi car telle est maconception de l'élu : informer les citoyens, les tenirau plus prés de l'action politique menée en leurnom, leur permettre de se faire une opinion toutau long d'un mandat, et pas seulement à quelquessemaines d'une élection.

Vous pourrez le constater au Tl des pages, jemène mon action parlementaire en toute indé-pendance. Libre de tous groupes, j'apporte monsoutien aux initiatives qui me semblent relever del'intérêt général et c'est à ce titre que, par exemple,j'ai été amené à présenter avec des parlementairesUMP ou FN plusieurs propositions de loi ou àvoter ensemble des amendements.

Soucieux de toujours me faire le porte-parolede vos préoccupations, j'ai interrogé le gouverne-ment aTn d'obtenir des éclaircissements surl'orientation qu'il comptait donner, à brèveéchéance, à des dossiers aussi importants et variésque la défense de la viticulture, l'emploi ou la Ts-calité. Certaines de mes questions ont reçu des ré-

V�� informer les citoyens, les tenir au Plus PrÉs de l'actionPolitique menÉe en leur nom.

�� j'aPPorte mon soutienaux initiatives qui me semblentrelever de l'intÉrêt gÉnÉral

�� j'ai ÉtÉ amenÉ à PrÉsenter avec des Parlementaires umP ou fn Plusieurs ProPositions de loi.

le ministre de l'intÉrieur manuel valls, à mon grand regret, s'est contentÉ danssa rÉPonse d'esquiver le fond du sujet.

Chers Nord Vauclusiens,

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ponses dont vous trouverez la teneur au Tl despages de ce journal.

Bien évidemment, j'ai pris part aux débats surles projets de loi présentés par le gouvernement deFrançois Hollande comme le logement social oul'ouverture du mariage aux homosexuels et le droitqui leur serait donné d'adopter. Je suis égalementintervenu dans le débat sur le racisme anti-blancle racisme anti-français. J'ai, à ce sujet, interrogéen séance publique le ministre del'Intérieur Manuel Valls qui, à mongrand regret, s'est contenté dans saréponse d'esquiver le fond du sujet.

Bien entendu, je suis égalementprésent sur l'ensemble de la cir-conscription. C'est d'ailleurs ici,dans le Nord Vaucluse, que je mènel'essentiel de mon travail. Je vaispartout où l'on m'invite et je suis àla totale disposition des élus de lacirconscription, des présidents d'as-sociation et de tous les acteurs de lavie sociale pour travailler en leurcompagnie sur les dossiers qui voustiennent à coeur.

Notre pays traverse une crise immense. Econo-mique, certes. Mais aussi morale. Je sais l'inquié-tude qui est celle de beaucoup d'entre vous.L'inquiétude des parents ou des grands-parentspour leurs enfants et petits enfants. Dans quelmonde, dans quelle France vivront-ils demain ? Jesais aussi l'appréhension des retraités qui, ayanttravaillé toute leur vie, voient années aprés annéesleurs retraites fondre jusqu'à s'approcher ou passer

au dessous du minimum vital. Je connais aussil'angoisse des jeunes générations qui se disent , àbon droit, qu'ils vont devoir vivre dans un mondeplus dur, plus hostile, plus incertain que leurspères et leurs grands-pères.

Pourtant, je crois que rien n'est insurmontableni irrémédiable. A condition de prendre les pro-blèmes dans le bon sens. A condition de faire l'in-verse de ce qui est fait depuis maintenant des

décennies et qui nous a amené àla situation actuelle. La mondia-lisation proTte à une minorité.Pas à notre peuple. La techno-cratie détruit la vie économique,asphyxie les initiatives, crée lapauvreté à force de vouloir toutrégenter. La division stérile desgrands partis rend factice la suc-cession des gouvernements.L'alternance n'est pas une alter-native mais la continuité d'unemême politique au service desmêmes intérêts.

Ce sont ces principes quisont aussi et surtout une manière d'être, de dire etde faire, que je défends pour vous et avec vous àl'Assemblée et dans notre circonscription.

L'espoir peut exister. Encore faut-il savoir quenous ne devons rien attendre que de nous-mêmes.

Cordialement,

jacques bomPardDéputé de Vaucluse

MagazineNORDVaucluse

Chers Nord Vauclusiens,

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�� emPlois Pour les jeunes vauclusiensLLEE PPSS DDOONNNNEE LLAA PPRRIIOORRIITTÉÉ AAUUXX CCIITTÉÉSS

100 000 "emplois d'avenir"pour les jeunes peu ou pas diplômés en 2013. Telle estla promesse du gouverne-ment. Une promesse discri-minatoire, car ces emploisseront réservés en prioritéaux jeunes habitant enZone Urbaine Sensible. Et les autres ? Ils passerontaprès. S'il en reste...

ancés à grands renforts de publicité, les “em-plois d'avenir” du gouvernement Ayraut nesont qu'une énième version des emplois sub-ventionnés par l'Etat depuis maintenanttrente ans. TUC, CES, CEC, NSEJ, CJE, au-tant d'expèriences qui, toutes, présentaient lacaractéristique de créer des emplois majoritai-rement dans le secteur public avec de l'argent

public et qui, toutes, se sont soldées par des échecs, la meilleurepreuve en étant la nécessité d'une nouvelle action gouvernemen-tale. Mais si le nom change, la réalité reste la même : des emploispayés au SMIC, dont la plupart seront sans lendemain. Des em-plois qui, bien souvent, ne sont pas de vrais emplois. Le gouver-nement l'a lui même avoué en évoquant la liste des “métiers”concernés par ces contrats : “animateur de tri sélectif ”, “assistantinformatique à domicile” mais aussi "agent d'entretien" dans unemairie. Dans ce dernier cas, il s'agit d'un vrai travail, mais dont le

poste, s'il est nécessaire, est bien évidemment déjàpourvu, ou qui l'aurait été de toute manière. Il n'y adonc pas création mais transfert du coût salarial dela commune à l'Etat. Au Tnal, c'est toujours lecontribuable qui paye.Comment seront Tnancés ces “emplois d'avenir” ?En partie grâce à l'impôt. En partie aussi grâce auxemprunts que la France contracte annuellement. En2011, ces emprunts se sont élevés à 184 milliardsd'euros. Ainsi donc, ces « emplois d'avenir » à duréelimitée (trois ans de Tnancement de la part del'Etat) continueront à peser sur le budget de l'Etatdurant une période aussi longue que le ou les em-prunts contractés.

Au delà de ce gaspillage, de ce faux espoir donné à des jeunes, audelà de cette propagande destinée à masquer l'incapacité de lagauche à prendre la mesure des ravages de la mondialisation, lepire est sans doute la discrimination qui se trouve ainsi établieentre les jeunes des Zones Urbaines Sensibles, qui seront priori-taires, et les autres. Dans le cas du Vaucluse, un jeune qui habitela cité de Monclarc à Avignon passera avant un jeune de Valréasou de Piolenc. C'est sans doute ce que la gauche appelle l'égalité républicaine.�

L

ddoossssiieerr

�� le chiffre :2,3 milliards Pour subventionner100 000 emPlois en 2013

“un jeune qui habite la cité de Monclarc à Avignon passera avantun jeune de Valréas ou de Piolenc”

jacques bomPardDéputé de Vaucluse

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LE PS DONNE LA PRIORITÉ AUX CITÉS

Nord Vaucluse magazine Vous avez votécontre les emplois d'avenir. Pourtant, mal-gré les défauts du dispositif, celui-ci va don-ner du travail à 100 000 jeunes en 2013.

Jacques Bompard ; S'il s'agissait de la créationde vrais emplois avec de vraies perspectives d'em-bauche à terme, j'aurai voté cette loi. Mais de quois'agit-il ? De contrats d'un an à trois ans Rnancés à75% par l'argent des contribuables. Passé ce délai,combien d'employeurs accepteront de prendre à leurcharge la totalité du salaire des jeunes qu'ils aurontembauchés ? Des métiers comme la boucherie,comme l'artisanat ont du mal à trouver des candi-dats. C'est là qu'il faudrait investir de l'argent publicpour inciter, ravaloriser et former. Dépenser sur troisans plusieurs milliards pour faire semblant de créerdes emplois de balayeurs ou d'animateur culturel,c'est se moquer des jeunes, de leurs parents et del'ensemble des citoyens. En fait, les socialistes ne lut-tent pas contre le chomage. Ils se contentent de met-tre en place des soins palliatifs, un traitement social.

NV magazine Les fermes disparaissent, lesusines ferment, depuis dix ans, c'est au tourdes activités de service d'être touchées. Tel estle constat. Mais quel remède ?

J. B. ; Le diagnostic est fondamental si on veuttrouver le bon remède. Aujourd'hui, on charge lacrise de tous les malheurs sans voir que cette criseest d'abord la conséquence de plusieurs décenniesd'errements politiques. Il y a 50 ans, on a fait l'Eu-rope de l'acier et du charbon. Moyennant quoi, laFrance n'en produit plus. Puis on a ouvert nos fron-tières agricoles. Résultat, le maraichage disparait enProvence pendant que l'Etat et la Région PACAsubventionnent la tomate marocaine ! Nos indus-

questions à jacques bompard2

�� 120 000 jeunes sortent annuelle-ment de l'Écolesans diPlôme, soit Presque 20%de l'ensemble desjeunes achevantchaque annÉe leurscolaritÉ

triels de l'automobile ont commencé à par ouvrirdes usines dans le tiers-monde, maintenant ils fer-ment celles d'ici. On pourrait multiplier les exem-ples. La mondialisation proRte à une toute petiteminorité de Rnanciers, de banquiers et, accesoire-ment, aux hommes politiques qui servent leurs in-térêts.La seule manière de lutter contre le chômage estde créer un environnement politique et Rscal quinon seulement permette aux entreprises d'embau-cher mais qui aussi les y incite. Cela passe égale-ment par moins de mondialisation et plus derelocalisation.C'est donc une rupture totale avec la politiquemenée depuis un demi-siècleque la situation exige et que la France attend. Bref,le contraire de ce que vient de faire le PS et l'UMPen votant au Parlement pour le Traité budgétaireeuropéen.

les « emplois d'avenir » attestent de l'échec de l'education nationalePour expliquer la nécessité urgente de ce dispositif, le gou-vernement avance le nombre de 120 000 jeunes qui sortentannuellement de l'école sans diplôme, soit presque 20% del'ensemble des jeunes achevant chaque année leur scolarité.Ce pourcentage très élevé est en soi un constat d'échec del'école française, puisqu'après plus de dix années en son sein,120 000 jeunes en sortent sommairement instruits, voire il-lettrés (18% des jeunes issus des ZUS – étude INSEE 2005),et sans aucune formation professionnelle.

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LLEE DDRROOIITT AAUU TTRRAAVVAAIILL,, PPRROOCCHHAAIINNEE LLUUTTTTEE SSOOCCIIAALLEEDans l'imaginaire social, le chômeur est celui qui netravaille pas faute de trou-ver un emploi. Or, si l'on laisse de côté unpourcentage minime deproCteurs, un chômeur allocataire ou en Cn dedroits est avant tout unepersonne privéed'un des droits lesplus élémentaires :le droit au travail.

e droit au travail n'est pas un projet poli-tique, un point de vue idéologique, un slo-gan de campagne. Il est inscrit dans laconstitution. Et il n'est pas appliqué. Aussi,aTn de se prémunir de tout recours, les lé-gislateurs ont déclaré qu'il suffisait à l'Etat,pour justiTer la mise en place de ce droit au

travail, d'avoir dans ce but créé un outil administratif. End'autres termes, l'existence de l'ANPE et des Pôles Emploissuffisent à l'Etat pour dire que le droit au travail est respectésinon dans la réalité, du moins dans l'intention. Il s'agit na-turellement d'une plaisanterie bureaucratique, donc pas trèsdrôle, et même grinçante, puisqu'aux dépends potentiels dechacun d'entre nous.

Certes, le bon sens permet d'obser-ver qu'en l'absence d'emplois, il n'estpas possible de répondre au droit autravail de chacun. Sauf à créer destrois millions d'emplois subvention-nés par l'argent public et fonction-nariser tout le monde en attendantla faillite de l'Etat...Pour autant, il existe un champ réeloù le droit au travail devrait pouvoirs'exercer. Les personnes vivant desminimums sociaux sont confrontésà deux difficultés majeures. D'abord,un faible pouvoir d'achat avec toutesles conséquences que cela entraîne.Ensuite, une marginalisation sociale.Dans ce contexte, le droit au travailne doit pas être la contrainte faite à

ces personnes d'aller travailler pour presque rien mais l'obli-gation pour l'Etat de leur donner un travail, à tiers ou mi-temps dans le privé, dans une collectivité ou une associationaTn de leur permettre de se réapproprier un mode de vie so-cialisée. Le droit au travail est une manière de rappeler à l'Etatet à ceux qui nous gouvernent leurs responsabilités et, no-tamment, qu'il ne suffit pas de verser de l'argent, au nom dela “solidarité”, joli mot cachant mal des ressorts électoralistes,pour avoir rempli son devoir envers le peuple français.�

C

�� jacques bomPardtravaille actuellementà la rÉdaction d'une loi

Posant le cadre d'unemise en Pratique du

droit au travail.

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Page 7: Journal n°1

LE DROIT AU TRAVAIL, PROCHAINE LUTTE SOCIALE

JACQUES BOMPARD DÉFEND LA FAMILLE ET LES ENFANTSDepuis la création du PACS, les homosexuels disposentd'un cadre législatif qui leur accorde des droits, notam-ment Cscaux, de nature à protéger ou à assurer unetransmission de biens à l'intérieur d'un couple.La question du mariage est bien différente.

ême si tous lesmariages n'abou-tissent pas à laconstitution d'unefamille, tel estpourtant un des

buts essentiels de cette institution :avoir des enfants.

Le gouvernement socialiste pré-voit dans sa loi d'ouvrir le mariageaux homosexuels, tout en leur per-mettant l'adoption. Pour l'heure, la

procréation assistée n'est pas pré-vue. Nul doute qu'elle suivra à courtterme. Elle a déjà été demandée parplusieurs députés so-cialistes.

Or, si chacun a droità sa vie privée, il est duressort de l'Etat deveiller à l'équilibre dela société. Un enfant abesoin d'un père etd'une mère. C'est à lasociété de veiller sur cebesoin qui est, de fait,un droit fondamental.Créer le mariage ho-mosexuel, ce serait endétourner le sens, ou-vrir une faille à l'intérieur de la so-ciété qui risque d'amener d'autreslois. Ainsi, si un homme peut “épou-ser” un homme, alors pourquoi refu-ser la polygamie ? Et, à terme,

M

�� mariage ouvert aux homosexuels

pourquoi refuser à un hommed'épouser une Tllette de 12 anscomme le réclament, par exemple,les islamistes en Tunisie ?

Il convient de noter que tous les

imposer cela sans que le peuplepuisse s'exprimer.

Dès l'ouverture du débat public,Jacques Bompard a lancé une péti-tion en direction des maires de

France pour réclamer leretrait du projet de loi et,dans l'hypothèse de sonadoption, l'introductiond'une clause de consciencepour les élus ne voulantprocéder à de tels "ma-riages". Cette pétition arassemblé en moins de dixjours plus de 2 000 signa-tures de maires. Il a égale-ment participé à denombreux débats télévisés,distinguant toujours dansson propos, le droit à cha-

cun de vivre sa vie privée à sa conve-nance, et le droit pour la société deconserver son équilibre à traversl'institution du mariage et le devoirde protéger l'enfance. �

“etudes” sur les enfants élevés par des couples homosexuelsLes partisans du mariage homosexuel et del'adoption mettent souvent en avant le fait queles “études”, notamment américaines, démon-treraient qu'il n'existe aucun impact psycholo-gique sur les enfants élevés par des personnesd'un même sexe. Or, la chose est fausse. Laseule étude de grande ampleur, de l'Universitédu Texas, démontre le contraire. Ce n'est pasl'opinion non plus d'une large partie des spé-cialistes et notamment du celui de MauriceBerger, professeur de psychopathologie del’enfant, chef du service de psychiatrie de l’en-fant au CHU de Saint-Etienne, et membre deplusieurs commissions interministérielles pourla protection de l’enfance qaui déclarait dans leFigaro du 3 octobre 2012 : « L’intoxication estsuffisamment bien faite pour que tout le mondesoit convaincu que ces études prouvent que les en-fants élevés par les parents homosexuels vont bien,mais il suffit de se donner la peine de véri�er lanature des travaux cités pour comprendre leursfaiblesses méthodologiques »

"le Pacs est radicalement différent du ma-riage parce qu'il n'est pas question, ni au-jourd'hui ni demain, que deux personnesphysiques du même sexe, quel que soit leursexe, puissent se marier. je soutiens,comme de nombreux psychanalystes et psy-chiatres, qu'un enfant a besoin pour sastructuration psychique, sociale et rela-tionnelle d'avoir face à lui pendant sa crois-sance un modèle de l'altérité sexuelle, unréférent homme et un référent femme".

homosexuels ne réclament pas ce“mariage”. Bien au contraire ! C'estune minorité activiste, ancrée àgauche, auxquels les médias ouvrentlargement leurs portes, qui veulent

elisabeth guigouGarde des Sceaux - 1998

quand un garde des sceaux socialistecondamnait le mariage homosexuel

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Page 8: Journal n°1

�� ce qu'a dit jacques bomPardà manuel valls

�� et la rÉPonse intÉgrale de manuel valls

“Ici, c'est un couple qui visite un apparte-ment dans une cité HLM et qui se fait trai-ter de "sales Français" avant de découvrir,au moment du départ, un pneu de sa voi-ture crevé, là ce sont

des retraités qui, le jour d'une élec-tion, n'osent pas aller voter car aubas de leurimmeuble une bande leur interditde sortir. Pour prendre un exemplerécent, qui s'est passé ce week-enddans ma circonscription, ce sontdeux jeunes sportifs qui ont étéagressés en passant à la frontière d'une cité, parce qu'ilsavaient le tort de ne pas appartenir à la même commu-nauté que leurs agresseurs. Ce racisme antifrançais, an-tiblanc, antieuropéen peut également prendre la formed'une discrimination que l'on pourrait qualiRer d'anti-occidentale et qui vise des personnes intégrées. Dans unecité, c'est une femme d'origine marocaine, dont les en-fants sont insultés, interdits de jeu avec les autres enfantsde la cité. Son crime ? Elle est divorcée, porte le panta-lon, refuse le voile. Sur son passage, on la traite de pros-

L’article 225-1 ducode pénal sanctionnetoutes distinctions enraison des origines del’appartenance ou dela non appartenancevrai ou supposé à uneethnie, une nation unerace ou religion déter-minée. La loi est la

même pour tous et ne distingueraet ne distinguera jamais les vic-times du racisme. Pour nous, il n’ya pas de racisme anti-noir, il n’y apas de racisme anti-magrhébin, iln’y a pas de racisme anti-blanc. Ily a uniquement le racisme, le ra-cisme qu’il faut combattre sanscesse.

tituée. Dans une école où la quasi totalité des élèvessont étrangers ou d'origine étrangère, les enfants issusde couple mixtes sont moqués, traités de mangeurs decochon. Alors devant ce phénomène jusqu'à récem-

ment tabou, qui sort enRn del'omerta médiatique, je crois qu'il estdu rôle de notre assemblée de s'in-terroger sur le fonctionnement desassociations anti-racistes subven-tionnées par l'Etat. Je prendrai, làencore un exemple, celui de SOS-Racisme dont le premier présidentest aujourd'hui premier secrétaire du

parti socialiste, M. Harlem Désir. J'ai eu la curiositéde visiter le site internet de cette association qui seveut une référence en matière de lutte conter le ra-cisme et qui, pour ce faire, perçoit de l'Etat un demi-million d'euros par an. Je n'ai y trouvé aucune traced'une quelconque campagne contre le racisme anti-blanc ni même le moindre communiqué de presse.Est-ce normal ?

” Extraits du discours de Jacques Bompard.

quand valls réclamait plus “de blancs” dans sa ville !

C'était en 2009 Manuel Valls, alors maired'Evry, visitait un marché de sa ville.Constatant que tous les commerçantsétaient d'origine extra-européennes, il s'ex-clamait alors : “Belle image de la ville !Belle image de la ville d’Evry". Avant dedemander à l'un de ses collaborateurs : "Tu

me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos...”Pas de chance pour lui, il était Rlmé sans le savoir. Sommé de s'expli-quer par les inquisiteurs de l'antiracisme, le futur ministre déclarait alorsqu'il n'avait fait que regretter une absence de “mixité sociale” en se gar-dant, bien évidemment d'expliquer pourquoi ceux qu'il appelle les“blancs” avaient fui sa gestion et l'immigration.

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Page 9: Journal n°1

�� racisme antiblanc

BBOOMMPPAARRDD//VVAALLLLSS LLEE FFAACCEE AA FFAACCEELancé en octobre par Jean-François Copé, le débat sur le racisme anti-blanc partage la classe poli-tique en deux. D'un côté, ceux pour qui le Français de souche, l'Européen, le Blanc, ne peut pas être victimedu racisme puisque, au fond, ce serait lui le raciste permanent, le coupable en puissance. D'un autre, au delàdes clivages partisans, les politiques, les sociologues, les acteurs sociaux, qui constatent que, dans certainsquartiers de la France de 2012, le Français, devenu minoritaire, est, parfois, traité en paria, dans l'indifférencedes médias.

A GAUCHE A UNPROBLèME AVECLE RACISME. Unproblème d'épicerie

électorale. L'antiracisme est sonfonds de commerce. C'est au nomde la lutte contre le racisme qu'ellea réussi le tour de force d'interdireà l'UMP de s'allier au FN. C'estau nom du racisme qu'elle a inter-dit tout débat réel sur l'immigra-tion et ses conséquences. C'estdire si la réalité du racisme anti-blanc ne peut que perturber la Tc-tion du “vivre ensemble” de tousceux qui ont un intérêt à ne pas re-garder la vérité en face.Jacques Bompard a pu le vériTer,voici quelques semaines, lorsqu'ila interrogé en séance parlemen-taire Manuel Valls. Alors que le

député du Vaucluse donnait denombreux exemples récents de ra-cisme antiblanc (voir ci-contre), leministre a préféré ne pas répondresur le fond, se réfugiant derrièreune déclaration de principe. Selonlui, le racisme antiblanc n'existe-rait pas plus que le racisme anti-noir, il n'existerait que le racisme“tout court” ! En conséquence dequoi, il serait inutile de parler duracisme anti-blanc.Pirouette de tribune qui a permisà Manuel Valls de ne pas répondresur le fond et, notamment, sur lebilan des associations dites antira-cistes qui vivent de l'argent descontribuables, à commencer par laplus célèbre SOS-Racisme. Fondée en 1984, son premier pré-sident, Harlem Désir, est au-

jourd'hui 1er secrétaire du PS.Alors qu'elle ne compte que 480adhérents sur toute la France, ellesalarie une quinzaine de perma-nents grâce aux subventions (prèsd'1,5 millions d'euros sur trois ansversés par l'Etat). A ce prix, onpourrait espérer que SOS-Ra-cisme défende toutes les victimesdu racisme. Or, ce n'est pas le caspuisque l'association l'affirme : leracisme antiblanc n'existe pas !Dans ces conditions, on com-prend mieux pourquoi le gouver-nement socialiste ne compte pasdonner suite à la demande deJacques Bompard que soit consti-tuée une commission d'enquêtesur SOS-Racisme et toutes les as-sociations de même nature perce-vant de l'argent public.�

L

la discrimination positive, une forme de racisme anti-blancOfficiellement, la discrimination positiven'existe pas encore. Officieusement, c'estautre chose. Ainsi, lorsque le gouverne-ment décide d'augmenter le nombred'enseignants en “zones sensibles”, il faitacte de discrimination positive en faveurdes populations vivant dans des cités. La“politique de la ville” menée depuis 20ans, qui a consisté à déverser des milliardsd'euros dans certains quartiers bien pré-cis dans l'espoir toujours déçu de réussir

“l'intégration”, est aussi une forme dediscrimination positive.En fait, une discrimination ne peut ja-mais être “positive”. Décider de dépen-ser plus pour certaines écoles auprétexte qu'elles sont majoritairementpeuplées d'élèves étrangers ou d'origineétrangère est une forme de racisme àl'égard des élèves français qui confortele racisme et contredit le principe mêmede république.

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MagazineNORDVaucluse

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�� dÉrègulation du marchÉ du vin

CCOOMMMMEENNTT LLEESS MMUULLTTIINNAATTIIOONNAALLEESS VEULENT PLANTER LES VIGNERONSA compter de 2016, n'importequi pourra planter des vignesn'importe où. N'importe qui ?En fait, surtout les grands in-dustriels anglo-saxons. Ceuxqui, dans des pays commel'Australie ou le Chili, contrô-lent déjà la majorité de la pro-duction. Les domainesfamiliaux, les artisans vigne-rons, les caves coopératives,seront alors confrontés à uneconcurrence mortelles, notam-ment dans les zones d'appella-tion les moins prestigieuses.Tout est-il perdu ? Non. Carface à l'OMC, la France, l'Italieet treize autres pays européensfont front commun. Et l'UnionEuropéenne va peut-être bas-culer dans leur camp.

e vin est devenu unmarché mondial auxenjeux -nanciers consi-

dérables qui approchent les150 milliards d'euros par an.Le temps où la France régnaiten maitresse absolue sur les pa-lais des oenophiles est désormaisrévolu. En Chine, en Russie, auxEtats-Unis, les parts de marchéssont gagnées par les producteursd'Australie, du Chili, d'Amé-rique du Nord. Dans ces pays, lemodèle de production est celuide l'industrie.Un modèle qui, en 2006, séduitla commission européenne. Aupoint qu'elle signe un accordl'année suivante avec l'ensembledes pays européens. Michel Bar-nier, ministre de l'agriculture deNicolas Sarkozy, signe des deuxmains. Aujourd'hui, il siège àBruxelles comme commissaireeuropéen au marché européen... L'accord prévoit la Tn des droitsde plantation pourle 1er janvier 2016ou 2019 pour lespays qui vou-draient prendredeux années sup-plémentaires pourla mise en placede la mesure.Dans sa communication, laCommission européenne ex-plique prendre cette décisiondans l'intérêt de la viticultureeuropéenne. Les droits de plan-tation seraient un frein à sacompétitivité. A cette annonce,les vignerons européens s'in-

�� michel barnier, ministre del'agriculture de nicolas sarkozy.c'est lui qui en 2007 signe la fin desdroits de Plantation. aujourd'hui,il est commissaire euroPÉen. salaire : 300 000 euros Par an.

�� alors que la chine rafledes domaines en bourgogneet en Provence, que la crisefraPPe les domaines les Plusfragiles, la dÉrÉgularisa-tion du marchÉ du vin seraitl'ultime avatar de la mondia-lisation.

L

quiètent. Les au-tres se frottent lesmains. La Tn desdroits de planta-tion, c'est un peula liberté du re-nard dans le pou-lailler.

Mais la crise passe par là. L'in-dustrie du vin anglo-saxonneconnait des déboires. En Aus-tralie, certaines récoltes ne sontplus faites. Personne n'achèteraitle vin. En France, pendant ce temps,l'ensemble de la Tlière se mobi-

�� le vin PrÉfÉrÉ de naPolÉon rachetÉ Par les chinois

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Page 11: Journal n°1

COMMENT LES MULTINATIONALES VVEEUULLEENNTT PPLLAANNTTEERR LLEESS VVIIGGNNEERROONNSS

lise. Derrière le dossier desdroits de plantation, c'est la né-cessité d'une régulation protec-trice du secteur qui s'impose.En avril 2011, le gouvernementfrançais, imité par une dizained'autres, montent au créneau etdénoncent la dérégulation dumarché. En mars 2012 est lancél'Appel de Dijon. Une centained'élus des régions viticoles fran-çaises et de professionnels de laTlère vin proclament un refustotal de l'abandon des droits deplantation qui aboutirait à “unebaisse de la qualité des vins, de

nombreuses pertes d'emplois,une raréfaction des exploita-tions familiales, une dégrada-tion des paysages et unedisparition probable des terroirsqui font la richesse de l'activitéviticole en France”. Face à cette mobilisation una-nime à l'échelle du continent, lecommissaire européen à l'agri-culture, Dacian Ciolos, affirmeen octobre dernier que “la libé-ralisation des droits de planta-tion n'était pas une option”. Finnovembre doit se tenir àBruxelles une ultime réunion.

Qu'en sortira-t-il ? Impossible dele savoir.En revanche, une chose est cer-taine. Voici cinq ans, l'Europe etles gouvernements des pays eu-ropéens ont signé un accord.Sans consulter ceux à qui allaients'appliquer cet accord. Au-jourd'hui, ces commissaires euro-péens, que nul citoyen n'a jamaisélu, vont peut-être reculer. Est-cecela démocratie dont on nousparle tant ? Est-ce cette Europeaux ordres des lobbys et des inté-rêts mondialistes que les Françaisveulent ?�

Sitôt élu à l'assemblée nationale, le député du NordVaucluse a sollicité à plusieurs reprises le ministre del'agriculture sur la question des droits de plantationmais également sur de nombreux volets de la défensede la vigne française. Les réponses du ministre sontallés dans le sens d'un maintien des droits de planta-tion.Jacques Bompard s'est également inquiété de la dé-rive totalitaire d'une Union européenne soumise à laloi de la grande finance. En effet, comment est-ilpossible qu'en 2007, les commissaires européens etl'ensemble des gouvernements français aient pu si-gner un accord sans consulter les professionnels dela filière ? Seule une mobilisation massive a contraintces gouvernements à changer de position et à défen-dre leurs vignerons.

jacques bompard en 1ère ligne de la défense de la viticulturedroits de plantation, qu'est-ce ?

En France comme partouten Europe, un viticulteur n'apas le droit de planter libre-ment une vigne sur un ter-rain agricole. Il doit obéir àun cadre législatif très struc-turé dont l'objectif est depermettre au mieux l'équili-bre du marché.

Ailleurs dans le monde, lesdroits de plantation n'exis-tent pas. C'est le Far-West.Plante qui veut où il veut. Et

plus on est riche, plus on a de chance de capter le marché.

La Rn des droits de plantation signiRerait une augmentation de laproduction et donc une surproduction dont souffriraient les petitsproducteurs. Tout aussi grave, cela entraînerait une standardisationdes vins et donc une baisse de la qualité au proRt de vins industrielspouvant mettre en place des campagnes massives de marketing surles marchés non-européens. EnRn, cela provoquerait la disparitiond'exploitations parfois ancestrales, le chomâge et le désespoir.

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�� a travers le nord-vaucluse...VOTRE DÉPUTÉ DANS LA CIRCONSCRIPTIONJacques Bompard est présent par-tout où on l'invite et il se tient à la dis-position de tous. Il serait fastidieuxd'énumérer ici la liste des visites etdes rencontres qui ont pu être lessiennes ou celles de son suppléantLouis Driey dans la circonscriptionces derniers mois. Il est cependantimportant d'en faire quelques échosaCn de montrer qu'un député, cen'est pas seulement un élu qui votedes lois à Paris mais aussi et surtoutquelqu'un impliqué sur le terrain etqui tire sa légitimité de ce contactavec les citoyens.

�� vaison-la-romaine jacques bomPard Était PrÉsent Pourla commÉmoration de l'inondation du 22 sePtembre 1992 etun hommage aux 41 victimes.

�� valrÉasle dÉPutÉ Était PrÉsentà l'inauguration dutemPle Protestant rÉnovÉ le 7 octobre.

Louis Driey, au pre-mier plan, suppléantde Jacques Bompard àl’assemblée nationaleremet la gerbe xxxxx

�� grillonParticipation à la journée de rassemblement deschrétiens de l'Enclave du 2 septembre.

�� sÉrignanjacques bomPard a inaugurÉ le 1er marchÉ d'automne desPlantes rares le 21 octobre.

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VOTRE DÉPUTÉ DANS LA CIRCONSCRIPTION�� orangeinauguration d'un Parc Photovoltaïque uniquedans la rÉgion situÉ sur le toit des services techniques de la ville.

�� bollèneinauguration de la foire saint-martin, vendredi 9 novembre.

�� lagarde ParÉol jacques bomPard avisitÉ la nouvellestation d'ÉPurationde la commune le 2 sePtembre.

�� gigondasParticiPation le 14 octobreà la journÉe du bien-etre de gigondas organisÉe notamment Par le comitÉ des fêtes du village.

��

jonquières journÉedes associations de la commune le 1er sePtembre.jacques bomPard, louis driey ont fait le tourdes stands.

�� bollène8 novembre, jacques bomPard rencontre les chefs d’entrePrise de la fÉdÉration du bâtiment de vaucluse.

�� travaillanlouis driey Était PrÉsent à l'ouverture du ban des vendanges du Plan de dieu le 1er sePtembre malgrÉ l'ostracisme du maire de lacommune qui lui a interdit demonter à la tribune.

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�� valrÉaslouis driey Était PrÉsent auPrès des Élus locaux afind'inaugurer le Parking simiane à valrÉas jeudi 6 sePtembre à 12h00

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roaix

VOTRE DÉPUTÉ FINANCE DES PROJETS

a la demande de la mairie, jacques bomPard ParticiPe à hauteur de 15 000 eurosà la rÉnovation d'un bâtiment en logement locatif.

Piolencjacques bomPard verse 5 000 euros à 'association de la mÉmoire de lanationale 7.

bollène le site troglodyte dubarry, unique en france,va être rÉhabilitÉ Parla ville. jacques bomPard ParticiPe à hauteur de 40 000 euros.

camaret jacques bomPardverse 1 000 euros àl'union des commer-çants, artisans et viticulteurs Pour

l'organisation de la fête de lamusique le 21 juin 2013.

orangela rÉnovation de l'orgue de lacathÉdrale exige 500 000 euros.le dÉPutÉ du nord vaucluse adÉcidÉ d'en verser 40 000 euros.

il verse Également 23 000 eurosau handball club d'orange.

saint romain en viennoisjacques bomPard s'associe avec le comitÉ des fêtes à hauteur de 1 500 euros Pour l'organisation de la 3ème romanaise en viennois. cette manifestation viseà rassembler les villes et villages Portant le nom de saint romain.

Comme chaque député, Jacques Bompard dispose d'une réserve parlementaire annuelle destinée à subven-tionner des projets communaux ou associatifs sur sa circonscription. L'attribution de ces subventions obéit à di-verses règles comme, par exemple, l'impossibilité de (nancer plus de deux associations.Vous trouverez ci-dessous les projets pour lesquels Jacques Bompard a déposé des demandes de subvention-nement. Ces dossiers sont actuellement à l'étude par les services de l'assemblée nationale.

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�� Écologie et agricultureLLEE JJOOUURR OOÙÙ LLEESS SSEEMMEENNCCEESS NNAATTUURREELLLLEESSAAUURROONNTT DDIISSPPAARRUU......Courant octobre, Jacques Bompard a attiré l'attention du gouvernement sur la question des semences agricoles. Un sujet technique concernant une Clière professionnelle ? Pas du tout. Sauf à ne manger ni céréales, ni fruits, ni légumes, le dossier concerne chacun d'entre nous. Le monde vivant sera-t-il déCnitivement conCsqué par une poignée de multinationales ?

adis, tout était clair. Lepaysan était autonome. Ilsemait, plantait, utilisait lesressources de sa terre, de

son village, de son canton, de sa ré-gion. Aujourd'hui, la situation estdifférente. L'agriculteur achète sessemences à une des multinatio-nales qui contrôle le marché. Cessemences, “conventionnelles” ouOGM, doivent être achetéeschaque année. Elles ne sont pas lapropriété de la nature et donc detous, elles appartiennent aux mul-tinationales qui ont déposé desbrevets de “propriété intellec-tuelle”.

Bien évidemment, ces semencesont été mises au point pour être lesplus productives possible, lesmoins coûteuses en eau possible,les plus résistantes aux intempé-ries, aux insectes. Elles sont ven-dues par les mêmes Trmes quifabriquent les désherbants et lesinsecticides.

Parallèlement, ces Trmes pèsentde tout leurs poids sur les gouver-

nements aTn de rendre impossi-ble l'utilisation de semences libres,c'est-à-dire de semences non hy-brides, pouvant se renouvellerchaque année grace à une repro-duction naturelle. L'utilisation desemences libres nuit évidemmentau chiffre d'affaire de ces multina-tionales. Comme il est impossibled'interdire cette utilisation, l'Etatfrançais, suivi depuis par l'UnionEuropéenne, a mis au point untamis administratif complexe etcoûteux aTn d'éliminer mécani-quement les semences naturelles.ATn d'avoir le droit de vendre dessemences, il faut s'inscrire dans uncatalogue officiel. Outre que la dé-marche est coûteuse et avantagedonc les grands groupes, elle im-plique l'obéissance à des critèrestellement bien choisis que les se-mences naturelles ne peuvent soity obéir, soit sont marginalisées enterme de droit de production.

En 2009, Bruxelles a autoriséune dérogation pour les semencesmenacées de disparition. Rien qui

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ne puisse gêner les semenciers in-dustriels. En effet, et par exemple,une semence de maïs, rare et tra-ditionnelle, menacée d'extinctionen France, n'a pas le droit d'êtreplantée sur plus de 100 hectares.Une surface à comparer aux 2,6millions d'hectares réservés enFrance au maïs hybride...

Les consommateurs s'inquiè-tent à juste titre des OGM, del'usage des pesticides, de la des-truction des terres à cause d'unusage industriel. Hélas, mal infor-més, voire pas du tout, une majo-rité d'entre-eux ne se rendent pascompte de la véritable révolutionhistorique qui se déroule en cemoment : le rapt du monde vivantpar quelques multinationales.

Il s'agit d'un dossier fondamen-tal que Jacques Bompard entendbien suivre tout au long de sonmandat et pour lequel il a priscontact avec des associations deproducteurs de semences libres. �

J

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Mag

azine

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RD

Vaucluse

Le baromètreJACQUESBompardQUESTIONS AU GOUVERNEMENT 87 AMENDEMENTS

À DES PROJETS DE LOIS17 SIGNATURES

DE PROPOSITIONS DE LOI 3

Votre député dans la presseL'activité de Jacques Bompard à l'assemblée nationale a attiré l'attention de la presse nationale. Que ce soit pour des interviews, des débats, des reportages, des tribunes libres,Jacques Bompard a été sollicité par des dizainesde médias parmi lesquels : LCI, BFM, France 3, I-Télé, Europe 1, France inter, France Bleu Vau-cluse, Métro, l'AFP, Radio Courtoisie, LCP, Valeurs actuelles, Présent, Nouvel Observateur...

EN ENTRETIEN AVEC LA CHAÎNE BFM.

EN DÉBAT AVEC BÉATRICE BOURGES DU COLLEC-TIF POUR L’ENFANT ET CHRISTOPHE GIRARD,MAIRE SOCIALISTE DU 4ÈME ARRONDISSEMENTDE PARIS AU SUJET DU “MARIAGE” HOMOSEXUEL.

Beaucoup de choses,souvent justes, ont

été dites au sujet desemplois d’avenir, sur

leur coût d’abord, dispendieuxau regard du modeste objectifvisé (selon les propres chiffresdu gouvernement, le dispositifne s’appliquera, au mieux,qu’à 25 % du public concerné),sur le manque de formationattaché aux “métiers” rete-nus par le gouvernement etsur la nature peu productivede ceux-ci...... ”

suite sur le site internet de Valeurs actuelles.

� Je desire être contacté par Jacques Bompard ou son suppléant Louis Driey

� Je veux être tenu au courant du travail parlementaire de mon député et de son suppléant

À renvoyer à la permanence parlementaire de Jacques Bompard (voir adresse ci-contre) -numéro de la permanence d'Orange : 04.90.51.42.87

Nom .................................... Prénom ..................................Adresse ...............................................................................Ville ...................................... tel ........................................Courriel ...............................................................................

Des permanences près de chez vous :

PPEERRMMAANNEENNCCEE PPAARRLLEEMMEENNTTAAIIRREE

DDEE JJAACCQQUUEESS BBOOMMPPAARRDD

MMAAIIRRIIEE DD''OORRAANNGGEE -- PPLLAACCEE CCLLÉÉMMEENNCCEEAAUU -- BBPP 118877

8844110066 OORRAANNGGEE CCEEDDEEXX

JJee ssuuiiss àà vvoottrree ddiissppoossiittiioonn !!

> canton de malaucène - 27 févrierHôtel de ville de Malaucène, de 10h à 11h30

> canton de vaison - 27 mars -Hôtel de ville de Vaison, de 10h à 11h30

> canton beaumes - 24 avril Hôtel de ville de Beaumes, de 10h à 11h30

> canton de valréas - 29 maiHôtel de ville de Valréas, de 10h à 11h30

> canton de bollène - 26 juin Hôtel de ville de Bollène, de 10h à 11h30

insécurité : vers l'explosion ?

L'insécurité n'est pas apparue avecl'élection de François Hollande.Mais les premiers chiffres prouvent

que la gauche est incapable d'y faire face.Hausse de 8% des atteintes aux biens,hausse de 9% des violences contre les per-sonnes. Et ce n'est sans doute hélas qu'undébut car la vision idéologique du PS luiinterdit toute prise sur la réalité.Dans ce contexte, Jacques Bompard rap-pelle toute l'importance des polices muni-

cipales qui, de plus en plus, suppléent aumanque d'effectifs et de moyens des forces del'Etat. Sur ce point comme sur beaucoupd'autres, l'avenir est à la prise en compte desproblèmes par l'échelon local.C'est dans ce but que Jacques Bompard dé-posera prochainement un projet de loi des-tiné à élargir les pouvoirs des policesmunicipales et à faciliter la coopération inter-polices municipales, notamment au sein descommunautés de communes.