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Journal municipal d'informations N° 214 Nov.-Déc. 2013 Journal municipal d'informations N° 214 Nov.-Déc. 2013 Réhabilitation du Pommier : la transformation du quartier a débuté le 4 novembre

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Journal municipal d'informations N° 214Nov.-Déc. 2013

Journal municipal d'informations N° 214Nov.-Déc. 2013

Réhabilitation du Pommier :la transformation du quartier a débuté le 4 novembre

Journal municipal d’informationsSite Internet : www.mairie-mayenne.fr

Direction de la publication : Michel Angot Rédaction : Pierre-Yves Ledauphin, Maryvonne Potin,

David Pigault, Julien Élie Maquette - Mise en page - Photogravure :

LEB communication Impression : G.G. Collet - Mayenne - Imprim’vert

Imprimé sur papier PEFC Tirage : 9000 exemplaires2

Service public

Rappel de la marche à suivre :L’inscription sur les listes électorales se fait toute l’an-née mais pour pouvoir voter dès l’an prochain les personnes qui ne sont pas encore inscrites doivent impérativement faire la démarche à la mairie au plus tard le 31 décembre.

Cela concerne particulièrement les personnes qui bien qu’habitant Mayenne ne se sont jamais inscrites, celles qui ont déménagé ou ont changé d’adresse et qui doivent, de ce fait, se présenter à la mairie avec une pièce d’identité (carte d’identité, passeport) et un justificatif de domicile (quittance de loyer, facture de téléphone ou d’électricité). Les jeunes de 18 ans seront inscrits d’office sauf s’ils ont changé d’adresse depuis leur « journée défense et citoyenneté. »

Certaines procédures qui étaient à effectuer près de la pré-fecture ou de l’une ou l’autre des deux sous-préfectures

de Mayenne et de Château-Gontier, selon le lieu de résidence de l’usager, sont désormais regroupées pour l’ensemble du département.

Il appartient donc de s’adresser maintenant :

n A la sous-préfecture de Mayenne (40 rue Ambroise de Loré – 53103 Mayenne cedex), pour les missions relatives aux gardes-particuliers, aux armes, aux attestations des permis de chasser et aux situations relatives aux chasseurs dangereux.

Créée il y a une dizaine d’années l’association Alençon-Fougères-Dol demain ! milite pour la mise en deux fois

deux voies de la Nationale 12 qui relie Paris à la Bretagne.

Une route particulièrement fréquentée qui passe par le Nord-Mayenne. Trois projets de réaménagements ont été présentés.

Consultées, les collectivités concernées, ont opté dans leur majorité pour la solution comportant la déviation de sept agglomérations : Ernée, Mayenne, Le Ribay, Javron-les-Chapelles, Pré-en-Pail, La Lacelle et Beaucé.

n À la sous-préfecture de Château-Gontier (1, rue Michel Gasnier- 53204 Château-Gontier, cedex) pour le suivi des associations et des ventes en liquidation ainsi que les gens du voyage et les activités funéraires.

n A Laval, à la préfecture (46 rue Mazagran – CS 91507 – 53015 Laval), pour la délivrance des titres de conduite et des commissions médicales.

Les sous-préfectures de Mayenne et Château-Gontier sont ouvertes au public de 8h30 à 12h30 du lundi au vendredi. La pré-fecture est ouverte de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h30, selon les bureaux. Avant tout déplacement il est conseillé de se renseigner sur les démarches administratives en consultant le site internet www.mayenne.gouv.fr ou en appelant le 02 43 01 50 00.

Une consultation publique est organisée jusqu’au 19 décembre. Habitants, riverains, associations locales, entre-prises… tout le monde est invité à y participer. Le dossier présentant l’étude et un registre destiné à recueillir les avis sont disponibles à la mairie de Mayenne aux heures habi-tuelles d’ouverture au public. Il est également possible de faire part de ses observations par courrier postal à l’atten-tion du Maire de Mayenne, ou par courrier électronique : [email protected]. Une réunion publique est prévue à Aron le lundi 2 décembre à 18h à la maison commune des loisirs.

Pour s’inscrire il suffit de se présenter personnellement à la mairie, 10 rue de Verdun, aux heures habituelles d’ou-verture. Les personnes dans l’impossibilité de se déplacer peuvent faire leur demande par courrier, de préférence sous pli recommandé, à adresser à l’Hôtel de Ville, 10 rue de Verdun – CS 60111 – 53103 Mayenne cedex.

Il est également permis de donner un pouvoir écrit à un tiers mandataire pour qu’il procède aux formalités d’inscription à la mairie.

Pour plus d’informations, s’adresser au service des élections

Tél. 02 43 30 21 15 [email protected]

En 2014 on vote !

Êtes-vous bien inscrits sur les listes électorales ?

Changement de procédures à la sous-préfecture

R.N. 12 Alençon-Fougères : la parole aux Mayennais

Pour pouvoir voter l’an prochain il faut obligatoirement être inscrit sur les listes électorales

au plus tard le 31 décembre de cette année.

Attention ! Les dates ont changé mais pas l’obligation de devoir être inscrits sur les listes électorales au plus tard le 31 décembre de cette année pour pouvoir voter et participer aux élections municipales les dimanches 23 et 30 mars et aux Européennes le 25 mai.

A noterConseils à suivreOuverts au public, les conseils municipaux et commu-nautaires se tiennent dans la salle des conseils, 10 rue de Verdun. Accès par l’entrée située entre l’Hôtel de Ville et la brigade de gendarmerie.Prochaines dates :n Conseil municipal à 20h, jeudi 19 décembre (vote

du budget)n Conseil communautaire à 18h30, jeudi 12

décembre.

Conseils de quartiersIl est toujours possible de participer aux conseils de quartiers. Il suffit de prendre contact avec Pierre-Yves Ledauphin, à la mairie, tél. 02 43 30 21 35. [email protected]

« Mairie de Mayenne, bonjour ! »

Les services de l’Hôtel de Ville et de Communauté sont ouverts au public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Le lundi ouverture du CCAS à 10h30. Une permanence d’accueil est également assurée le samedi de 10h à midi (sauf les veilles de jours fériés et de ponts ainsi qu’en juillet et août).

Pratique : L’Hôtel de Ville et de Communauté, 10 rue de Verdun, est joi-gnable par téléphone au 02 43 30 21 21.

Les courriers sont à adresser : 10 rue de Verdun - CS 60111 - 53103 Mayenne cedex

Site internet : www.mairie-mayenne.fr

Courriel : [email protected]

Courrier des lecteurs, questions, remarques et suggestions :

[email protected]

A bonne adresse !Mieux vaut le savoir. A partir du moment où vous changez d’adresse, même si vous ne quittez pas la ville, il est indispensable de le signaler à la mairie au service des élections afin d’être assuré de recevoir les document électoraux à bonne adresse et d’obtenir votre carte électorale portant l’indication du bureau dans lequel vous devez vous présenter pour voter.

MAYENNE 3

Entre nous !

n° 214 – novembre-décembre 2013

Chères Mayennaises, Chers Mayennais

Q uelle joie de voir enfin les travaux de déconstruction débuter dans le Quartier du Pommier ! Ces bâtiments, appartenant à l’office HLM Mayenne Habitat vont être rasés pour donner lieu à un nouveau quartier.

La Réhabilitation d’un quartier comme celui du pommier est un long parcours du combattant avec de multiples interlocuteurs. A force de volonté et de ténacité, nous avons réussi à convaincre Mayenne Habitat d’investir dans ce quartier d’habitat social situé en plein centre-Ville. Mais ce projet est encore loin d’être terminé. Il faudra quelques années pour qu’un nouveau quartier, avec des habitations très diversifiées, voit le jour.

Les futurs logements seront construits avec une attention particulière portée sur leur isolation. L’objectif est que les futurs loyers ne subissent qu’une augmentation très minime afin qu’ils restent accessibles à tous.

En attendant, une importante mobilisation des habitants se met en place dans le quartier avec l’aide des animateurs d’Agitato afin de rassembler et d’impliquer l’ensemble des personnes concernées par le projet de rénovation du quartier. Entre la déconstruction et la reconstruction, nous nous réapproprions cet espace, de façon temporaire, afin de mettre en lumière ce quartier en l’aménageant provisoirement à l’aide d’œuvre artistique spécialement conçue pour et avec les habitants du quartier durant les prochains mois. Tous les Mayennais pourront en profiter pendant la Nuit Blanche 2015.

Vous le voyez, cette spectaculaire déconstruction n’est qu’un début. Il reste de nombreuses étapes à franchir avant la sortie de terre du Pommier nouveau.

Michel Angot Maire de Mayenne

Première réunion avec les habitants du quartier du Pommier, les représentants des écoles et de Mayenne-Habitat. Michel Angot annonce le calendrier des premiers travaux de déconstruction et propose aux habitants de participer à la réflexion sur les aménagements provisoires à imaginer.

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE4

Vie de quartiers

Autour de Daniel Landemaine – adjoint au Maire chargé du développe-ment durable et de l’environnement, Yasmine Rocher - chargée de mission urbanisme et Mickaël Besnier – responsable du service espaces verts, les conseillers de quartiers ont étudié les connexions entre les voies vertes et bleues du territoire.

Les trames vertes et bleues

Les trames vertes et bleues sont une des mesures du Grenelle de l’environnement. Elles correspondent à un outil d’aménagement du territoire au niveau national comme local, afin de constituer un réseau écologique cohérent, permettant aux espèces animales et végétales de circuler, s’alimenter, se reposer, se reproduire.

Les trames se composent de réservoirs de biodiversité connectés entre eux par des corridors écologiques. Ces der-niers permettent à la faune et à la flore de relier les différents espaces d’habitat. Ces trames comprennent une composante verte, les milieux naturels et semi-naturels terrestres, et une composante bleue, les réseaux aquatiques et humides.

A Mayenne, ces voies se composent principalement : du chemin du halage de la Mayenne, des anciennes voies SNCF, du site des Châteliers et du parc des loisirs. Les conseillers de quartiers ont mis en avant le manque de connexions entre les voies existantes, l’accès difficile au niveau du centre des Châteliers et de la future piscine et le manque de lisibilité des différentes voies par défaut de signalétique.

Réflexions sur les voies existantes

Les conseils de quartiers se sont penchés sur l’étude de cartes du territoire. De nombreuses réflexions, propositions d’aménagements ou de connexions ont été émises. Celles-ci se déclinent sur l’aménagement des liaisons structurantes, sur la création ou la restauration de liaisons entre les quar-tiers permettant d’améliorer par la même occasion la sécu-rité, la création ou la restauration de connexions permettant de rejoindre les anciennes voies SNCF et sur l’amélioration de la signalétique.

Parmi ces propositions, quelques unes sont d’ores et déjà à l’étude et certaines pourraient être intégrées au budget et réalisées en 2014. La carte ci-contre illustre les liaisons en cours d’étude :

n A. Un passage pourrait être créé dans le quartiers des Vignes, entre l’impasse des Biches et le Boulevard Pierre Mendès France afin de rejoindre le parc des loisirs.

Les conseils de quartiers planchent sur les trames

bleues et vertes

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 5

Vie de quartiers

Lors de la réunion des conseils de quartiers du 25 septembre dernier, les conseillers avaient choisi d’aborder le thème des espaces verts et de la voie verte. Après une présentation des trames vertes et bleues et du service espaces verts, les 17 conseillers présents se sont retrouvés autour de cartes du territoire afin d’étudier les liaisons douces.

n B. Dans le quartier de la Baudrairie, un accès entre le lotissement et le Centre Hospitalier du Nord Mayenne pourrait être mis en place, ce qui nécessite la réalisa-tion d’un busage.

n C. Dans le quartier de la Courbe un panneau « zone de rencontre » pourrait être posé afin d’améliorer la sécu-rité des piétons et des cyclistes. Un accès direct entre le lotissement et le site des Châteliers est également à l’étude.

n D. Le trottoir mixte pour piétons et cyclistes de la rue de la Peyennière pourrait être poursuivi sur la rue François d’Arago afin de relier le chemin de halage de la Mayenne.

n E. Une connexion pourrait être créée entre le Boulevard Jean Monnet et l’ancienne voie SNCF, en longeant la résidence d’Anjou .

n F. Le revêtement de la portion de l’ancienne voie SNCF appartenant à la Ville et reliant la RN.12 et les anciennes voies SNCF devrait être repris afin de la rendre plus praticable.

n G. Une liaison pourrait être créée en partant soit de la résidence des Touches, soit du quartier Brossolette afin de relier l’ancienne route d’Ambrières.

n H. L’aménagement d’une piste cyclable est également à l’étude afin de relier le centre ville au futur centre aquatique.

De plus, un groupe de travail va prochainement être créé afin de mener une réflexion sur la signalétique pour l’en-semble des axes et des connexions. Ce groupe de travail devrait être composé de membres de la commission tourisme de la Communauté de communes du Pays de Mayenne, des associations de randonneurs ainsi que de membres des conseils de quartiers.

D’autres projets à l’étude

n I. Une étude déjà menée, a montré que l’aménagement d’une piste cyclable reliant le Viaduc, le Boulevard de l’Europe et le Boulevard Jean Jaurès était beaucoup trop onéreux. Des solutions alternatives sont actuel-lement recherchées pour aménager le Viaduc aux cyclistes.

n J. Le chemin du halage de la Mayenne s’arrête actuel-lement dans le centre ville. L’objectif serait de le pour-suivre au minimum jusqu’au site des Châteliers pour un accès à la future piscine et au camping.

Il est toujours possible de participer aux conseils de quartiers. Pour cela n’hésitez pas à prendre contact avec

Pierre-Yves Ledauphin à la Mairie de Mayenne

02 43 30 21 35 [email protected]

MAYENNE6 novembre-décembre 2013 – n° 214

feu vert pour la mise en place d’une zone de rencontre. Une nouvelle façon de régler les problèmes de circulation.Le principe. Dans une zone de rencontre les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner et ont prio-rité sur les véhicules dont la vitesse est limitée à 20 km/heure. Adoptée rue des Rougon Macquart, la mesure se met en place rues des Capucins, du Château-Trompette et de la VisitationQu’est-ce que cela va changer ? Rien pour les sens de cir-culation maintenus à double sens rue du Château-Trompette. A sens unique montant rue des Capucins. Et à sens unique descendant rue de la Visitation. En revanche en dehors de la rue des Petits Champs où la vitesse est maintenue à 30 km/h partout ailleurs la vitesse est limitée à 20 km/h. Question parking, en plus des panneaux de signalisation posés, une ouverture dans le mur permettra l’accès direct des piétons vers la rue du ChâteauTrompette. Également prévus : l’écrêtement du mur du parking pour améliorer la visibilité en sortie, la dépose de la pierre d’angle au carrefour de la rue du Château-Trompette et de la rue Ambroise-de-Loré de façon à faciliter le passage, l’élargissement avec la reprise des bordures au carrefour rues du Château-Trompette ou bien encore (lire également par ailleurs), la pose d’un stop dans la descente de la rue du Pavé Morin.

Mayennais

Deux stops de courtoisie pour sécuriser la circulation rue du Pavé Morin.

Aménagement à l’essai pour répondre à la demande de riverains effrayés par la traversée très dangereuse du passage piétons à l’entrée du giratoire Jean-Jaurès, côté boulevard du Général Leclerc.

Limitation de la vitesse à 20 km/h dans la « zone de rencontre » rue des Rougon Macquart.

1er rencontre de Jean-Pierre Le Scornet, maire-adjoint et de Guillaume Ragot du bureau d’études de la Ville, avec les riverains le 15 mai.

Vendredi 18 octobre, aux côtés de Michel Angot, maire, Annick Bayer, adjointe aux sports, élus, sportifs, bénévoles et dirigeants se sont retrouvés à la salle Gambetta pour la remise des trophées de la Ville.

Trophées des sportifsChampions les Mayennais !

De la suite dans vos idées…

Un panneau « stop » de posé, des bancs et des tables de pique-nique ins-tallés, quelques aménagements réa-lisés pour ralentir la vitesse et mettre plus encore les piétons et cyclistes à l’abri du danger peuvent grandement changer et améliorer la vie d’un quar-tier. Bonnes idées ! Petit inventaire de quelques suggestions et vœux récem-ment formulés, à l’étude, en chantier ou déjà réalisés.

Sportifs, bénévoles, dirigeants de clubs… : sélectionnés, en tête des classements, remarqués sur tous les terrains d’une saison à l’autre ils marquent des points. Des records, des résultats individuels et par équipes salués à l’occasion de la remise officielle des trophées de la Ville à toutes celles et ceux qui se sont particulièrement distingués.

C’est fait… Double stopA d’autres endroits la multiplication des stops fait son effet. A certains, comme résidence de la Ménardière, c’était pratiquement la seule solution pour obliger les véhicules à ralentir et à s’arrêter. Même si l’objectif est le même : freiner la vitesse et sécuriser la circulation, rues du Pavé Morin et de la Visitation, c’est un peu différent puisqu’ici les stops ne se suivent pas, mais se croisent. Dans le langage routier cela s’appelle des « stops de courtoisie ». Dans les faits quand deux véhicules se trouvent à chacun leur stop c’est celui de droite, (en l’occurrence, rue de la Visitation), qui a priorité pour passer le premier.

À l’étude… Passages protégésLe rétrécissement de la voie d’accès au rond-point Jean-Jaurès pour les véhicules venant du boulevard du Général Leclerc. Objectif : ralentir la circulation de façon à sécuriser la traversée des piétons. Testée depuis le début du mois d’octobre à l’aide d’un aménagement provisoire la mesure pourrait être définitivement adoptée. Le temps de recueillir, avant d’en décider, l’avis des usagers et des habitants du quartier. Et de faire le point sur les effets de la modification telle que mise aujourd’hui à l’essai.

C’est déjà bien avancéPriorité aux piétons et aux vélos, et circulation sécu-risée rue des Rougon Macquart aux Vignes et rues du Château-Trompette et de la Visitation avec la mise en place de zones de rencontre. Deux premières à Mayenne. Dans les deux quartiers il fallait trouver une solu-tion pour ralentir la vitesse, mettre les piétons et les cyclistes en sécurité, revoir le stationnement, s’interroger sur les croi-sements difficiles et, en particulier du côté de la Visitation, trouver des solutions pour le parking mal identifié et peu utilisé. Plutôt que de passer les rues à sens unique et risquer de créer d’autres problèmes, après plusieurs rencontres sur le terrain, dans l’un et l’autre endroit, les habitants ont donné leur

On peut le direRésultats sportifsLa pratique du sport à Mayenne mobilise pas moins de 42 associations et repré-sente plus de 7 100 licenciés (5 100 dans les clubs, 2 000 dans les collèges et lycées). Des chiffres à revoir nettement à la hausse lorsque s’ajoutent au compteur le nombre d’amateurs impossible à officiellement recenser.

Investissements sportifsEn plus de la mise à disposition des matériels, l’amortissement et l’entretien des équipements, l’intervention des services techniques, la prise en charge des déplacements, l’organisation de manifestations … cette année la ville a versé 193 251 e de subventions aux clubs sportifs et établissements scolaires publics et privés.

De la suite dans les idées c’est aussi…n L’installation de bancs au Parc des Loisirs.n La mise en place de rampes à l’escalier de la rue

des Chamois (résidence des Vignes)n La pose de 3 bancs supplémentaires et d’une

table de pique-nique le long de l’ancienne voie ferrée à deux pas du collège Jules-Ferry et du complexe sportif du même nom aux alentours de l’ancien vélodrome de la Madeleine.

n La création d’un terrain de boules à l’espace François Mitterrand.

MAYENNE 7n° 214 – novembre-décembre 2013

Mayennais

Qui se souvient des hommes ?La courte vie et l’œuvre du Mayennais

Paul-Michel LintierL’histoire n’est pas banale. Elle mérite d’être lue et racontée. Pas seulement pour mémoire mais pour mieux comprendre aussi ce qui s’est passé sur le front de la Grande Guerre. Destins brisés, tranches de vies, un récit édifiant et particulièrement touchant. Un monument aux morts, aux hommes des tranchées et à leurs tourments.

Àquelques mois des cérémonies officielles de commémora-tion de la Grande Guerre paraissent en un seul volume les deux livres de guerre de Paul-Michel Lintier mort pour la

Patrie en 1916 à l’âge de 23 ans d’un éclat d’obus en plein cœur. Une édition enrichie de nombreux documents qui rétablit pour la première fois les passages du Tube 1233, censurés. Une inté-gralité reconstituée grâce aux petits feuillets manuscrits retrouvés collés dans un des volumes par Marcelle Lintier, la sœur cadette du jeune Mayennais. Une publication qui doit tout à la détermi-nation et au coup de cœur de l’éditeur Bernard Giovanangeli et de Dominique Rhéty, qui redonnent aujourd’hui vie à l’artilleur et à ses écrits.

Notes de lecture« Quel écrivain serait devenu Lintier s’il avait vécu ? » s’interroge l’éditeur Bernard Giovanangeli dans la présentation du livre récemment publié. « Un géant des lettres françaises, selon Béraud » l’ami à la vie à la mort, (« un des journalistes des plus célèbres de l’entre deux guerres, récompensé par le prix Goncourt en 1922 » rappelle Dominique Rhéty). « Il n’était pas le seul à le penser ». « Parmi les nombreux témoignages écrits des combattants de 14, les deux livres de l’artilleur Paul Lintier, Ma pièce et le Tube 1233, se distinguent par leurs hautes qualités documentaires et littéraires. Ces journaux, estime l’éditeur, sont des chefs d’œuvre, qui donnent une vision réaliste de la guerre et restituent les pensées de ceux qui y ont pris part. Ils sont parus pendant la Grande Guerre, après que leur auteur fut mort pour la Patrie à l’âge de 23 ans. Celui-ci avait voué sa vie aux lettres et son récit est celui d’un maître, qui a les dons d’émotion et d’observation. Dans un style pur, le jeune écrivain alterne les descriptions de paysage, les portraits, les scènes de combat et des tableaux qu’il brosse se dégage avec force « l’émouvante et multiple réalité » de l’épreuve dont il témoigne. Lintier raconte avec lucidité la guerre des simples canonniers, celle qu’il a faite. Quelque particuliers que soient ses écrits, ceux-ci ont une portée universelle. »

Coup de cœurRien ne destinait Dominique Rhéty à croiser la route du Mayennais Paul-Michel Lintier. Il le dit lui même dans la préface qu’il lui consacre dans l’ouvrage récemment enrichit et réédité : la « rencontre (…) fut fortuite ». Il cherchait à reconstituer l’itiné-raire de son grand-oncle maternel tué en mai 1917, sur le front d’Orient quand au fil de ses lectures et de ses recherches il a fait connaissance avec Paul-Michel Lintier. Sa « curiosité piquée », comme Octave Mirbeau, juré du prix Goncourt qui a essayé en vain de faire attribuer le prix 1916 à Ma pièce, dont il pensait que c’était un chef-d’œuvre, il n’a cessé depuis d’être « enthousiasmé par la brève histoire et par l’œuvre de ce jeune héros ».

Histoire de familleDans la famille Lintier il y a Paul. Le bien connu des Mayennais. Michel-Paul pour l’état civil, 46e maire de Mayenne, décédé le 6 novembre 1910 à l’âge de 55 ans. « Un grand caractère, un homme droit et honnête, éminemment remarquable et d’une grande affabilité qui aimait rendre service à ses amis, venir en aide à la classe ouvrière et laborieuse. Les pauvres ne faisaient jamais appel en vain à sa bourse qui leur était largement ouverte ».

Il y a Paul-Michel, le fils, écrivain de grand avenir, rendu célèbre par ses livres de guerre. Remarqué par Edouard Herriot, Maurice Barrès et couronné par l’Académie pour son livre « Ma pièce ». Touché le 15 mars 1916 par un éclat d’obus, il meurt à Jandelincourt en Meurthe-et-Moselle. Héros de la Grande Guerre il a été inhumé à Mayenne.

Pratique : publié par Bernard Gionanangeli éditeur, le livre Paul Lintier « Avec une batterie de 75,

1914-1916 » est en vente en librairie.

Pour mémoire, en 1996 déjà, à partir de textes extraits des récits de guerre du Mayennais et d’une exposition de documents d’époque Jacques Mathien bibliothécaire évoquait avec passion lui aussi le souvenir de Paul-Michel Lintier, sa courte vie, son œuvre, son destin brisé.

Une rue, un nom, une histoire

René-Antoine Ferchault de Réaumur

Petite visite de la ville dans les pas de l’Association du Patrimoine du Pays de Mayenne. D’une rue à l’autre, suivez les guides …La rue Réaumur se situe entre le rond point du boulevard Paul Lintier et celui de l’avenue Gutenberg (ancien quartier du pont Damourette). Route du Mans jusqu’en 1898, cette rue coupait en deux le champ de foire de la Madeleine avant son dépla-cement en 1971 sur le site du Terras. Ces lieux verront ensuite la construction du collège et de la salle Jules Ferry.René-Antoine Ferchault, seigneur de Réaumur, né le 28 février 1683 à La Rochelle est mort le 17 octobre 1757 dans son domaine de la Bermondière à Saint-Julien-du-Terroux (53). Physicien et naturaliste français, il est admis à l’Académie des sciences grâce à un mémoire géométrique et s’intéresse avec persévérance au développe-ment des arts et métiers. Il va donc diriger l’édition de la Description générale des Arts et Métiers de France. L‘homme s’intéresse à l’histoire naturelle des mollusques, crustacés, insectes et oiseaux, il approuve la nature animale -et non végétale- des coraux. C’est un observateur remarquable des matériaux du vivant.Suivant pas à pas les progrès de la métallurgie, il fonde les bases de la sidérurgie scientifique. Il vulgarise la possibilité de transformer la fonte en acier dès 1722 et promeut le fer blanc. Familier de la mise au point des fours, il écrit sur l’art du verrier et invente, en 1729, un verre blanc opaque nommé « porcelaine de Réaumur ».La difficulté des mesures physiques est un aiguillon pour ses recherches. L’étude de la température lui permet de proposer vers 1730 un modèle de thermomètre à alcool. Ses travaux sur la régulation thermique lui permettent de mettre au point un incubateur artificiel nommé « four à poulets » ainsi que le moyen de conserver les œufs par enduction d’un corps gras en 1753.Il a rédigé un volumineux ouvrage de mémoire sur l’entomologie en six volumes et il est également l’un des précurseurs de l’éthologie soit l’étude des comportements animaliers. Par la multiplicité de ses intérêts, il laisse son nom à la postérité.

Sources : Wikipédia Archives Patrimoine du Pays de Mayenne

Petite visite de la ville dans les pas de l’Association du Patrimoine du Pays de Mayenne. D’une rue à l’autre, suivez les guides…

La rue Réaumur entre l’avenue Gutenberg et le boulevard Paul Lintier.

Avis de recherche…L’Association du Patrimoine du Pays de Mayenne recherche toutes his-toires, documents, photographies, correspondances, carnets de guerre ayant trait aux événements vécus à Mayenne pendant la guerre de 1914-1918 en vue de rédiger un cahier du Pays de Mayenne à paraître en 2014. Elle est joignable par téléphone au 02 43 04 65 91 ou par courriel : [email protected]

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE8

Ville durable

Première réunion d’explication avec les habitants du Pommier sur l’après-destruction. Jean-Pierre

Lebonhomme évoque le nouvel espace à imaginer avec les habitants, et à plus long terme le projet

d’éco-quartier.

Carrés de jardin, bancs et tables, terrain de boule, avant l’été un aménagement provisoire va voir le

jour. Un espace convivial, un lieu de rencontre que les habitants et les écoles du quartier vont faire vivre.

Le Pommier commence

sa mue

Les premiers coups de pelle sont donnés. La démolition des 32 logements des bâtiments F et G du quartier du Pommier donne le coup d’envoi d’un long processus de requalification du quartier. A la fin de l’année les deux immeubles devraient avoir totalement disparu du champ de vision des habitants. Les services de la ville et les habitants ont imaginé un aménagement provisoire de cette étendue où la convivialité sera de mise, en attendant le projet plus ambitieux d’éco-quartier qui modifiera profondément le visage du Pommier.

Friche interdite ! Hors de question pour la Ville de laisser l’espace libéré par la destruction des deux immeubles du Pommier en l’état. Dès la fin du chantier de démolition, les espaces verts de la ville prendront le relais pour réali-

ser un aménagement de cet espace. Après plusieurs rencontres avec les habitants, Mickaël Besnier, responsable du service, a présenté un projet qui tient compte de leurs propositions.

Deux réunions avec les habitants et les acteurs du projet ont permis d’affiner le futur aménagement. Un espace de 2 000 m² à imaginer en lieu de vie, de rencontre et de convivialité. 3 espaces ont été définis avec les habitants : les deux surfaces correspondant aux anciens immeubles et l’espace central où était installée l’ancienne aire de jeux.

Sur cet espace le revêtement de sol, très abîmé, devrait être totalement retiré et remplacé par un revêtement sablé, des plantations d’arbres, de plantes vivaces. Des tables et des bancs viendront compléter cet espace convivial, agrémenté d’un bar-

becue. Un Kiosque a aussi été évoqué. Sur l’emplacement de l’ancien bâtiment G, près de 1 000 m², les habitants ont souhaité implanter un terrain de boules. Il sera entouré d’un large espace engazonné.

A l’endroit de l’ancien bâtiment F, un espace engazonné sera agrémenté de carrés potagers et d’un verger composé de vignes, de poiriers, framboisiers, mûriers… et de pommiers évi-demment. Une cuve de récupération des eaux de pluie facilitera l’entretien des jardins. Ce sont les habitants qui entretiendront les carrés potagers, en lien avec l’école Pierre et Marie Curie et le Collège Sévigné. Les carrés de jardin seront surélevés pour permettre aux personnes âgées de participer à l’entretien sans effort.

Au moins deux mois de travaux seront nécessaires, avec l’inter-vention de tous les corps de métier des services techniques de la Ville. L’objectif est de mettre à disposition des habitants ce nouvel espace avant l’été.

Une œuvre d’art au Pommier

Les frères « Chapuisat », qui ont partici-pé à la Nuit Blanche cette année, vont accompagner la transformation du quar-tier en concevant avec les habitants et les établissements scolaires une œuvre d’art. Les deux frères se déplaceront au prin-temps 2014 pour présenter leur travail et échanger sur leur démarche artistique et les souhaits des habitants.

Des échanges qui se poursuivront jusqu’à la réalisation et l’installation de l’œuvre au Pommier, prévue à l’été 2015. Tout au long de l’année le Kiosque et l’Agi-tato proposeront des animations et ate-liers pour sensibiliser les scolaires et les habitants à l’art et au travail des frères « Chapuisat ».

Des conseils pour économiser

l’énergieDans le cadre des actions du Plan Climat Énergie menées par le Pays de Haute Mayenne, des réunions d’information sont programmées sur les moyens à mettre en œuvre pour une réduction de la consommation Énergétique.

Ces réunions, animées par l’Espace Info Énergie et la chargée de mission Énergie du Pays de Haute-Mayenne, se déroule-ront le :

n Jeudi 21 novembre à 14h, à la Maison de quartier de Brossolette, 11 rue d’Ar-tois.

n Jeudi 5 décembre à 14h, à la Maison de quartier de l’Angellerie, 252 rue de l’Angellerie.

n Vendredi 6 décembre à 11h, à l’Ap-partement de proximité du Pommier, Immeuble E 167 rue JJ Garnier.

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 9

Ville durable

Odette Uwimana et Patrick Martinez, habitants très impliqués dans l’animation du quartier, entourent Candice Renard, nouvelle animatrice de l’Agitato spécialement dédiée au Pommier.

Candice Renard, nouvelle référente du Pommier à l’Agitato

TémoignagesOdette Uwimana et Patrick Martinez, habitants du Pommier depuis plus de 10 ans et très impliqués dans la vie du quartier, évoquent le Pommier et son actualité.

Candice Renard vient d’être recru-tée par Agitato pour assurer le rôle d’animatrice du quartier du Pommier. Une arrivée qui va faci-liter la mise en place des projets d’animation prévus dans le cadre de la rénovation du quartier.

Les raisons de leur attachement au Pommier

Odette : « J’ai reçu un très bon accueil dès mon arrivée à Mayenne. Mes enfants ont rencontré des jeunes de leur âge. L’école élémentaire, le collège et le lycée sont tout prêts. Et le quartier est proche d’équipements de loisirs et du centre-ville. C’est un endroit idéal pour les enfants ».

Patrick : « Les gens sont sympas. Les nouveaux s’in-tègrent facilement car les habitants ont du cœur, ils sont ouverts ».

La destruction des deux immeubles

Odette : « Étant donné qu’ils n’étaient plus habités ils sont devenus inutiles. Donc je préfère qu’ils soient détruits et remplacés par quelque chose d’accueillant, de profitable à tous ».

Patrick : « C’est dommage de ne pas rénover les bâti-ments avant qu’ils se dégradent. L’hiver est difficile dans nos logements par manque d’isolation. Nous sommes obligés d’utiliser des chauffages d’appoint ».

Le nouvel espace à imaginer

Odette : « Comme le projet a été construit avec les habitants il devrait plaire à tous. Il me convient, il va rendre les lieux agréables pour les habitants et les enfants de l’école ».

Patrick : « C’est un projet intelligent car les habitants ont été consultés et qu’il est réalisé sans trop de frais, étant donné que c’est provisoire. Mais c’est du provisoire très agréable sur le papier, j’attends de voir la réalisation concrète. C’est une bonne chose pour les habitants et les personnes de l’extérieur, comme les parents qui emmènent leurs enfants à l’école mais qui n’habitent pas le quartier. C’est une bonne vitrine pour le Pommier ».

Le saviez-vous !C’est fait !Le transformateur d’ERDF a été déplacé rue Lamartine. C’était une condition sine qua non avant le démarrage des travaux de déconstruction.

C’est en cours !La déconstruction des deux immeubles F et G est en cours. Dans le même temps le service des espaces verts de la ville et les habitants ont travaillé sur le réaménagement de cet espace pour permettre un démarrage rapide des travaux, dès les immeubles détruits.

Ça va se faire !Une liaison douce va être aménagé entre le lycée Lavoisier et le quartier. Le lycée Lavoisier va réa-liser une vidéo sur l’opération de démolition, par le biais de sa section cinéma. L’Agitato va animer un atelier potager pour que les habitants utilisent au mieux les carrés de jardin et apprennent à les entretenir. L’école Pierre et Marie Curie est très investie dans le projet. Les classes vont participer à la plantation des arbres et à l’entretien des carrés de jardin. Les 70 élèves des classes orchestre du collège Sévigné proposeront un concert exceptionnel sur place à la fin de l’année scolaire.

C’est en négociation !La Ville souhaiterait la destruction du bâtiment E, à proximité des deux immeubles en cours de démo-lition. 16 logements sont actuellement occupés dans ce bâtiment appartenant à Mayenne Habitat, les discussions se poursuivent. Mayenne Habitat compte réhabiliter les logements des bâtiments qui sont conservés (A, B, C et D) avec le concours financier de la Ville et de la Communauté de com-munes, mais aussi de la Région et de l’Europe. Des travaux de rénovation thermique, de remise aux normes des systèmes électriques, des sanitaires, des sols et peinture, le remplacement des portes et menuiseries. Un chantier lourd estimé à plus de 50 000 e par logement.

Il faudra attendre !L’aménagement réalisé par les services techniques de la ville en lieu et place des immeubles détruits n’est qu’une étape intermédiaire. L’objectif à plus long terme est de densifier le quartier en proposant des logements de qualité, réalisés dans l’esprit des éco-quartiers. Avec la rénovation des immeubles anciens et la construction de logements neufs, le Pommier serait totalement transformé. Une démarche très lourde à porter pour la ville d’un point de vue financier. Elle recherche des partenariats pour mener à bien ce projet très ambitieux.

Lundi 4 novembre, 15h, une trentaine d’habitants s’est déplacée pour le coup d’envoi de la destruction du bâtiment F. Il marque le début de la transformation du quartier du Pommier.

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 11

Initiatives

« Les services sociaux sont souvent les premiers à conseiller aux intéres-sés de nous contacter pour voir avec eux ce qu’il est possible d’envisager pour les aider » reconnaît Isabelle Didier, conseillère au SCL53 (sur la photo aux côtés de Karine Gaboriau du CCAS).

Quand il y a péril en la demeure…« Même si c’est difficile à accepter il faut regarder les choses en face et au plus vite arrêter les frais ! »

Issue de secours sérieuse-ment conseillée, pour sauver leur toit, leur éviter de devoir vendre la maison en catas-trophe et parfois même les meubles par dessus le marché, le Service Conseil Logement de la Mayenne (SCL53) propose des solutions adaptées aux propriétaires en difficultés lors-qu’il y a péril en la demeure et que les portes de sortie de leurs ennuis financiers leur sont souvent dramatiquement fermées.

Attention, il ne promet surtout pas le rêve à n’importe quel prix. Bien au contraire. Ce qu’il veut avant tout lui, c’est leur trouver les moyens de sortir du cauchemar. C’est de proposer les meilleures solutions pour venir à

bout, et à bons comptes, de leurs ennuis et de leurs importants problèmes d’argent à régler. En leur trouvant un crédit adapté, en les accompagnant jusqu’au complet remboursement des prêts, en reprenant raisonnablement tous les problèmes là où ils ont commencé à se poser, le Service Conseil Logement de la Mayenne (SCL53) « aide les personnes en cours d’achat de leur résidence principale ou propriétaires occupantes de leur logement à surmonter leurs difficultés financières pour conser-ver leur bien. » Et leur permet de se tirer autant que possible d’affaire, avant que la situation soit complètement désespérée.

S’en sortir

« C’est le danger ! On peut le comprendre. Même à ses proches on ne parle pas facilement de ses problèmes d’argent et de ses difficultés », reconnaît Isabelle Didier, conseillère au Service Conseil Logement de la Mayenne. « On espère s’en sortir tout seul. Même quand les dettes s’accumulent et que s’additionnent les impayés, on veut encore croire que tout finira bien par s’arranger. » Et puis ? « C’est rarement le cas ». Il y a peu de chance de décrocher le gros lot en fermant les yeux et en croisant les doigts. Alors, là ! « Le pire c’est de continuer à s’entêter » insiste Isabelle Didier. « Nous n’arrêtons pas de le dire : même si c’est difficile à accepter il faut regarder les choses en face et au plus vite arrêter les frais ! C’est le premier conseil à donner ». Le plus sage aussi lorsque le premier réflexe va plutôt dans le sens de donner le change et de cacher la réalité. Par tous les moyens. En faisant comme si de rien n’était.

Situations insensées

Les découverts bancaires colmatent les premières brèches. Le système D repousse les échéances à coup de cartes à paiements différés. Quand cela ne suffit plus, « les crédits à la consommation se multiplient » et prennent le relais. « Un prêt en rembourse un autre ». Les agios s’ajoutent aux intérêts et aux pénalités. A ce tarif là, Isabelle Didier le sait, elle le constate avec effroi tous les jours dans les dossiers , les témoins finissent par passer au rouge, « on arrive à des situations complètement insensées ». On dépasse les limites du supportable pour les budgets. Les échéances ne sont plus honorées. Les fournis-seurs réclament leur dû, sans délai et les organismes de crédit coupent les robinets…

Dettes à éponger

C’en est terminé de s’acquitter à crédit des quantités de débits accumulés. « Quand elles s’adressent à nous en désespoir de cause, souvent après avoir tout essayé et ne sachant plus vers qui se tourner, nous nous retrouvons avec des personnes seules ou des familles complètement désemparées qui n’ar-rivent plus à faire face à leurs charges et à leurs mensualités. Menacées de perdre leurs biens, certaines n’ont rien vu arriver.

Et il ne faut pas penser que seuls les plus fragiles sont concer-nés. Cela n’arrive pas qu’aux autres. Nous connaissons des familles où les deux parents sont salariés avec des revenus confortables, qui se trouvent confrontées aux pires difficultés. Et 42 crédits à la consommation à rembourser. Un retraité avec plus de 50 000 e de dettes à éponger. »

Accidents de la vie

« Aujourd’hui, plus que jamais, personne n’est épargné, ni à l’abri des accidents de la vie. La perte d’un travail, une sépara-tion, la maladie, un décès, des soucis domestiques, une voiture qui tombe en panne, un sinistre… peuvent du jour au lende-main faire s’écrouler un équilibre déjà bien fragilisé. La tuile ! » Le risque est de devoir vendre la maison ou l’appartement. Une catastrophe quand en plus du reste le marché immobilier subit la baisse que l’on connaît. « Autant que possible nous faisons d’ailleurs tout pour l’éviter ».

Épargne de précaution

Remboursement immédiat de tous les impayés, « défichage » auprès de la Banque de France, rachat et renégociation des prêts, regroupement des crédits avec des taux modérés et des mensualités adaptées à l’évolution des revenus, étalement de la dette, allongement des délais… : en autant de points que de solutions proposées, Isabelle Didier donne une idée des grandes lignes du dispositif « Second’chance » du SCL. Elle souligne au passage l’accompagnement à la gestion du budget acceptée, l’importance du suivi assuré jusqu’au dernier rem-boursement des prêts. Parle de l’aspect éducatif, des rencontres régulièrement programmées, du bilan annuel et de l’épargne de précaution demandée. De quoi, dans les meilleurs des cas, sauver les biens immobiliers et garantir un résultat.

Nouvelle chance

Dans les cas contraires ? « Pour les familles ne disposant pas de revenus suffisants pour rester propriétaires de leurs logements avec une renégociation ou une restructuration des dettes en cours nous allons vers un accompagnement sur les différents dispositifs d’aides mis en place dans le département. Fonds de secours, plans de surendettement, centre communaux d’action sociale, travailleurs sociaux avec lesquels nous sommes en contacts réguliers. Souvent les premiers à conseiller aux inté-ressés de nous contacter pour voir avec eux ce qu’il est possible d’envisager pour les aider. » Sans aucun doute « une nouvelle chance à ne pas laisser passer pour réussir son redressement budgétaire dans la durée. »

Où s’adresser ? Pour en savoir plus sur le SCL, les services proposés,

les démarches à faire, la constitution des dossiers Contacter Isabelle Didier - Conseillère

13 bis rue du Lycée - 53000 Laval Tél. 02 43 59 76 22

Mail : [email protected]

50 ans de services rendus. Le Service Conseil Logement (SCL) guide les propriétaires en difficulté par tous les temps et trouve avec eux les solutions qui leur permettent de conserver leur toit et de garder leur logement.

Mieux vaut le savoir aussiCombien ça coûte ?Association loi 1901, à but non lucratif, le Service Conseil Logement, vient en aide aux familles en difficulté accédantes à la priorité. Il n’a rien à vendre, ne fait pas commerce de produits financiers. Son adhésion est un acte volontaire de la famille pour mettre de son côté toutes les chances de réussir dans la durée son redres-sement budgétaire et ainsi conserver son bien immobilier. Pour ces services rendus la cotisation mensuelle de l’adhérent au SCL 53 varie de 6,50 e à 13 e suivant les types de suivi et d’ac-compagnement.

Avance sur paiementCela s’appelle un règlement par délégation. Le principe est simple et l’argument paie. Pour offrir toutes les garanties nécessaires et leur assurer des paiement réguliers le SCL se charge de verser aux organismes financiers partenaires les échéances des prêts qu’elle perçoit elle-même des personnes accompagnées jusqu’à la fin des engagements pris.

Fonds d’entraidePour traiter l’urgence le SCL c’est aussi un fonds d’entraide qui permet une avance jusqu’à 4 000 e remboursable sur 24 mois, sans intérêt.

Avance sur consommationC’est aussi l’idée du suivi sur la durée. L’accompagnement à la gestion du budget par le SCL incite à prendre quelques précautions et à épargner en faisant des économies pour mettre régulièrement un peu d’argent de côté.

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE10

Ville durable

Match de coupe de France pour l’équipe féminine du club de Hand ball de Mayenne contre une équipe d’Ille-et-Vilaine. Les gradins permettent d’accueillir le nombreux public du club.

Une isolation extérieure va recouvrir les murs du gymnase Gambetta.

Le gymnase Gambetta au régime

Nouveau chauffage, isolation renforcée à l’extérieur comme à l’intérieur, panneaux solaires, la salle Gambetta va bénéficier d’un programme de travaux permettant une économie de 12 000 e par an de consom-mation énergétique.

C’est le premier gymnase construit à Mayenne, en 1962. En 1977 la salle de danse au rez-de-chaussée et la salle de judo à l’étage sont venus compléter la grande salle. Le club House s’est lui greffé à l’en-

semble plus récemment, en 2003.

Loin de lui tourner le dos, les scolaires et sportifs mayen-nais ne se préoccupent pas de son grand âge : le gymnase Gambetta affiche quasi-complet toute l’année, journée et soirée comprises. Si l’équipement est en adéquation avec les besoins des utilisateurs, il est en revanche trop gourmand sur le plan énergétique. Un défaut clairement établi par l’audit énergétique réalisé en décembre 2012.

Plusieurs options s’offraient à la ville pour réduire la dépense en énergie du gymnase : 5 scénarios allant de petits réglages à la rénovation complète de l’équipement, de 2 000 e à 450 000 e de budget selon les options. C’est une solution pragmatique qui a été sélectionnée, celle qui apporte le meil-leur retour sur investissement.

260 000 e de travaux qui permettront une économie d’éner-gie de 58 %, soit près de 200 000 kwh/ an. Ce scenario a aussi l’avantage de déclencher des subventions plus avan-tageuses, notamment de la Région, grâce aux 40 % de gain énergétique.

Deux types d’interventions sont programmés : les travaux portent sur les fluides et sur l’isolation. Une nouvelle chau-dière gaz à condensation, plus économe et efficace, va remplacer l’ancien équipement. Six panneaux solaires seront installés pour préchauffer l’eau chaude sanitaire, la ventilation sera remplacée dans les vestiaires, une ventilation intelligente qui s’active en fonction de l’utilisation des vestiaires. Les couloirs et les vestiaires seront équipés de détecteurs de présence gérant le fonctionnement de l’éclairage.

L’isolation intérieure et extérieure va être renforcée. Les murs extérieurs vont être recouverts d’une nouvelle enve-loppe. L’isolation de la toiture va être renforcée de l’inté-rieur, les dalles usagées des plafonds remplacées.

Les travaux vont débuter par l’isolation extérieur en décembre. La rénovation de l’intérieur attendra l’été, au moment où le chauffage est coupé, de juin à août. Une période plus propice aussi du fait de la trêve sportive et des vacances scolaires.

Gambetta plébiscité par les utilisateurs

Les créneaux disponibles au Gymnase Gambetta sont rares. Associations sportives et établissements scolaires se partagent les trois salles du complexe. En journée la grande salle affiche complet : trois lycées, deux collèges et quatre écoles élémentaires profitent des installations. C’est de loin le gymnase le plus utilisé par les scolaires de Mayenne.

Le soir et les week-end le club de Handball y prend ses quartiers, laissant quelques créneaux au Pass’sport et à Copainville. Cette salle est aussi la seule qui dispose d’un gradin pour les spectateurs, une vraie plus-value pour les clubs. Elle accueille donc quelques événements exception-nels, comme les galas de boxe du full-contact.

A l’étage l’ancienne salle de judo est désormais occupée par les autres clubs de combat depuis le départ du club de judo : Karaté, Viet vo dao, full-contact, box taï et Capoeira se partagent les créneaux horaire et le bureau. La salle de danse est appréciée des petits groupes : les écoles, le Karaté sport santé, top forme, la danse africaine, l’Agitato et le sport adapté du club de l’él’han y trouvent leur bonheur.

12 000 e par an, c’est l’estimation de l’économie engendrée sur les factures énergé-tiques grâce aux travaux.

On peut le direLa classeGrâce à la rénovation le Gymnase Gambetta passera en classe C sur le barème des classes énergétiques. Il est actuellement en classe E.

Bonne piocheEn faisant le choix de travaux d’envergure la Ville va bénéficier de subventions plus importantes. Près de 79 000 e de la part de la Région, près de 23 000 e du Conseil général, 11 000 e de l’État et 19 000 e provenant des fournisseurs d’énergies.

Les bons réflexesLa baisse des factures énergétiques sera aussi fonction de la bonne utilisation de l’équipement, et donc des bons réflexes adoptés par les utilisa-teurs. Comme fermer les portes, ne pas prolonger indéfiniment les douches, éteindre les lumières…

MAYENNE12 novembre-décembre 2013 – n° 214

Gros plan

n Le conseil municipal vient de débattre des orientations budgétaires de l’année prochaine. Avec 16 Me de fonctionne-ment en prévisions que fait la mairie ?

« Toujours plus avec des dotations à la baisse, des rentrées d’argent en moins, et des moyens humains dans certains secteurs d’activité également en diminution ! »

n C’est possible ?« Ce n’est pas facile tous les jours mais c’est en tout cas le défi que nous relevons au quotidien avec les personnels communaux et intercommunaux, tous ceux des services sociaux, au prix d’un important investissement en travail et en temps. »

n Et d’un budget lui aussi important ? Conséquent !?

« Cela dépend de ce que l’on entend par là, mais aussi de ce que l’on en attend ! S’il fait parfois réagir le chiffre n’a pourtant en soit rien d’étonnant. Que les charges de personnels (9,5 Me) représentent un peu plus de la moitié des frais de fonctionnement de l’année n’a rien de surprenant pour une ville de près de15 000 habitants comme la nôtre prestataire de services à temps complet. Il faut être clair et savoir ce que nous voulons ! A Mayenne le service public répond toujours présent. En plus des affaires courantes, dès qu’il y a un problème ou un souci, pour tout le monde, le premier réflexe est d’appeler la mairie. Quand les services sont fermés, les agents de permanence, ceux qui travaillent le week-end, l’astreinte technique municipale, les élus et la direction prennent le relais. Vous imaginez ce que cela donnerait si à la place

« En faisant chaque jour preuve de ses capacités à s’adapter, à Mayenne, estime Jean-Pol Lesaint, maire-adjoint aux finances et aux ressources humaines, le service public est bien loin de l’image d’immobilisme qui lui est collée. Des efforts ont été demandés à chaque service. Certains ont vu leurs effectifs diminuer au profit d’une autre activité dans un autre service. Il nous a fallu envisager des changements profonds dans un souci d’efficacité et pour mieux servir les usagers. C’est tout le sens de notre travail et de la valeur du service public que nous défendons. »

Ce n’est pas qu’une question d’argent. Tous comptes faits c’est ça la réalité. Pour assurer le service public, sans relâche jours et nuits et répondre présent en permanence, les dépenses de fonctionnement sont aussi de réels investissements en personnels et en temps.

« Vous imaginez ce que cela donnerait si vous vous entendiez dire à l’accueil ou au bout du fil : vous avez besoin d’aide, tapez 1, vous avez perdu vos clefs, tapez vous la tête contre les murs, vous ne savez pas à qui vous adresser ? Désolés, nous ne pouvons pas donner suite à votre appel ! »

vous vous entendiez dire à l’accueil ou au bout du fil : vous avez besoin d’aide ? Tapez 1. Vous ne savez pas qui peut s’occuper de vos enfants ou prendre soin de vos parents ? tapez 2. Vous avez perdu vos clefs, tapez vous la tête contre les murs. Vous ne savez pas à qui vous adresser ? désolés nous ne pouvons pas donner suite à votre appel ! Nous ne pouvons honnêtement pas penser que ce serait un progrès. Ce n’est pas en tout cas l’idée que nous nous en faisons. Pour faire des économies nous préférons continuer à serrer autrement les boulons. »

n En abandonnant au besoin certaines missions ?

« De quoi pourrions-nous ou devrions-nous nous passer, et du même coup priver les Mayennais ? Faudrait-il supprimer le musée, ouvert en 2008 avec des emplois à la clef pour faire vivre ce haut lieu culturel et touris-tique qui attire des milliers de visiteurs chaque années ? Faudrait-il tirer un trait sur l’aide à domicile, le portage des repas chez les personnes âgées et handicapées. Alors que l’on travaille justement à une nouvelle organisation devrions-nous fermer les centres de loisirs, priver les enfants de cantine, ne plus assurer les accueils péris-colaires du matin et du soir ou l’aide aux devoirs ? A ce tarif là nous pouvons tout imaginer, mettre tous les services techniques en cessation d’activités, supprimer la collecte des ordures ménagères, les espaces verts, le fleurissement, laisser l’entretien de la ville à l’abandon ou en chantiers ? »

n A moins de faire faire tout cela par d’autres et de sous-traiter ?

« C’est toujours possible c’est vrai. Des collectivités le font. Maintenant je ne suis pas persuadé que nous y gagnerions. Cela a aussi un coût et cela nous priverait de notre souplesse d’intervention. Là encore soyons clair. Franchement, quel intérêt y aurait-il à opposer la fonction publique et le secteur privé ? Chacun a sa place. Notre complémentarité apparaît d’ailleurs clairement dans les budgets. Lorsque nous faisons appel aux entreprises, aux artisans, aux prestataires de services qui interviennent sur les chantiers nous soutenons l’emploi, nous investissons dans l’économie. (Locale le plus

{{ Les temps sont durs pour tout le monde. Les Mayennais voient eux aussi leurs charges augmenter et leur pouvoir d’achat baisser. Nous n’allons pas en rajouter. L’an prochain seules les valeurs locatives qui servent de base de calcul aux impôts locaux mais qui ne sont pas de notre fait seront revalorisées. Pour notre part nous conservons les mêmes taux que ces trois dernières années. ||

Jean-Pol Lesaint, maire-adjoint aux finances

Les services de l’Hôtel de Ville et de Communauté sont ouverts au public du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Une permanence est assurée le samedi matin de 10h à 12h.

Jean-Pol lesainT,Maire-adjoint aux finances et aux ressources humaines

QuestioNs à

MAYENNE 13n° 214 – novembre-décembre 2013

Gros plan

on en parle aussi

Les 3 temps du budgetTous comptes faits les questions de budget font véritablement le tour du calendrier. Il y a d’abord les orientations budgétaires débattues en novembre. Déjà plus qu’un brouillon qui dessine la tendance de ces orientations pour l’année à venir et évalue les niveaux d’inves-tissements, d’endettement et d’autofinancement. Au cœur du débat il est déjà question de révision de tarifs, de recettes et de dépenses à équilibrer. Mais aussi de fiscalité. Vient ensuite le temps du budget voté en fin d’année. Avec la confirmation de ses chiffres clefs, l’annonce de la nature des investissements, le choix des chantiers et l’importance des engagements. On y parle encore des impôts et des taux, des recettes, (dotations d’État), qui ont tendance à baisser et des dépenses (d’énergies) à augmenter. Et puis au printemps, une fois tous les comptes faits et les bilans bouclés, c’est le tour du compte administratif, grand livre des mouvements comptables réalisés l’année précédente qui est présenté.

D’où vient l’argent ?Qui va payer ?Avec un peu plus de 6,3 millions d’euros d’impôts et taxes collectés les contribuables assurent le tiers des recettes de fonctionnement de la Ville. Pour le reste, les recettes pro-viennent de la Communauté de communes au titre des différentes compensations et rétro-cessions. Mais aussi des dotations de l’Etat et subventions, des revenus issus des services municipaux : restaurant scolaire, portage des repas, maison de la petite enfance, centres de loisirs, locations … Auxquels s’ajoutent encore le produit des ventes de matériel d’occasion, de terrains et d’immobilier.

La ville regarde à la dépenseLe réflexe est pris. Aujourd’hui à la ville tout le monde traque la moindre économie. Et il n’y a pas de petites économie. 1 e qui n’est pas dépensé, c’est toujours 1 e de gagné pour les Mayennais.

Place aux jeunesRecrutements d’agents territoriaux, contrats d’avenir, opérations argent de poche, apprentis-sage, stage… à la Ville quels que soient leurs statuts les jeunes ont toute leur place.

taux et totauxDéjà largement inférieurs à la moyenne nationale, inférieurs aussi aux tarifs pratiqués à Laval et à Château-Gontier pour la 3e année consécutive les taux d’imposition sont maintenus à hauteur de 13,40 % pour la taxe d’habitation, 20,22 % pour le foncier bâti et 43,28 % pour le non bâti.

une année de chantiers…S’il reste à faire, beaucoup a déjà été réalisé. Après les importants programmes d’investis-sements et de constructions de ces dernières années la ville est bien équipée. Elle a des infrastructures en bon état et de qualité. L’an prochain, sans recourir à l’emprunt, compte tenu de la capacité d’autofinancement qu’elle estime pouvoir dégager à partir de la section de fonctionnement, elle sera en mesure d’envisager un nouveau programme d’investisse-ment dans lequel pourrait entrer l’aménagement du quartier du Pommier, l’aménagement aussi d’une voie cyclable en accotement pour un accès aux Châteliers, la réhabilitation de la maison de quartier de l’Angellerie.

Cela se remarque peut être moins au premier regard et dans les colonnes chiffrées du budget mais cela améliore notablement le quotidien : dans le même temps les services techniques travailleront au renforcement du mobilier urbain (corbeilles, bancs…), referons des trottoirs, de la voirie et des plantations, ajouteront un point d’eau au cimetière, amélio-reront la sécurité et les conditions de circulation dans les quartiers…

Du travail, des travauxS’il leur arrive de laisser les rabots, niveaux, pelles et pioches pour donner un coup de main aux association et mettre en place les manifestations organisées par les Mayennais, s’ils prennent le temps d’aménager et agencer les salles pour les com-pétitions sportives, bals, lotos, soirées, assemblées générales, foires et salons … les 90 agents territoriaux des services techniques (bâtiments, voirie, espaces verts, pro-preté) et du bureau d’études travaillent également à longueur d’année à l’entretien et la rénovation des propriétés de la Ville, au nettoyage et à la remise en état des rues. Tout en entreprenant d’importants chantiers de voirie, de fleurissement, de restauration des écoles, de maintenance des salles et des équipements.

souvent.) Il n’en reste pas moins que pour les petits chantiers, la propreté, les travaux de voirie, d’entretien courant des bâtiments et des équipements, intervenir de notre côté fait obligatoirement gagner de l’argent et du temps. C’est inestimable. C’est carrément indispensable quand l’urgence exige une réponse sans délai. La ville inondée, des débordements de réseaux et de caniveaux dans les quartiers comme l’été dernier, des arbres déracinés … les services muniipaux interviennent aussitôt pour dégager les accès, rendre les routes praticables, s’assurer que personne n’est en danger. A Mayenne, avec ses équipes prêtes à intervenir 7 jours sur 7, de jours comme de nuits, le service public est une entreprise avec 80 métiers différents…. »

n Et 520 salariés pour répondre aux besoins des habitants« 520 personnes qui travaillent à temps complets ou partiels, quelques heures par jour ou de temps en temps pour des missions ponctuelles de plus ou moins longue durée dans les services administratifs comme dans les ateliers. »

n Pour la Ville ?« En majorité. Mais aussi pour le centre communal d’action sociale (CCAS) et les ser-vices de la communauté du Pays de Mayenne. »

n Chacun de leurs côtés ?« Non justement. C’est là tout l’intérêt. »

n Financièrement ?« Obligatoirement. Certains services ont vu leurs effectifs diminuer au profit d’une autre activité et des départs ne sont pas remplacés lorsque une nouvelle organisation le permet. En regroupant des postes et des missions, ce n’est pas négligeable, nous évitons la multiplication des emplois. »

n En prenant le risque de faire du service public au rabais ?« Certes non. Bien au contraire ! Les contribuables comme les usagers peuvent être rassurés : nous ne ferons jamais l’économie de la qualité. Mettre nos compétences en commun, partager des équipements et des locaux avec la communauté de communes, c’est tout le sens de la mutualisation que nous pratiquons. Même si cela nécessite forcément quelques adaptations, nous gagnons en organisation et, c’est bien là l’essentiel, nous facilitons et simplifions l’accès à nos services aux habitants de Mayenne et à tous les usagers. A partir du moment où nous leur répondons, quand ils s’adressent à la mairie peu leur importe de savoir s’ils ont en face d’eux ou au bout du fil quelqu’un de la ville ou de la communauté de communes. Ce qu’ils demandent c’est de pouvoir compter sur nous. Que nous soyons capables de les aider et de les renseigner. Que nous soyons à l’écoute de leurs questions, de leurs besoins et préoc-cupations. Et en mesure de leur proposer des solutions. C’est ça la réalité ! Avec tous les personnels c’est aussi notre plus grande fierté. »

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE14

C’est cela aussi le service public

Gros plan

… des coups de mains, des moyens, des travaux, des chantiers, des rencontres, de l’aide et du soutien …

… du savoir partagé, de la culture pour tous, de la suite dans les idées, de l’accueil et des services rendus.

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 15

Pays de Mayenne

entre le 18 septembre et le 22 octobre, 24 réunions publiques se sont déroulées sur l’ensemble du territoire de la Communauté de communes, dont 4 à Mayenne. Vous avez été nombreux a assister à chacune de ces réunions et à poser vos questions sur la redevance incitative. Retour sur quelques unes de vos interrogations :

Comment savoir si je garde ma poubelle ou si je suis dans un secteur concerné par les conteneurs semi-enterrés ?Si vous gardez votre poubelle, elle doit être équipée d’une puce recouverte par une étiquette de reconnaissance blanche de 20,6 x 14,3 cm, identifiée Communauté de communes du Pays de Mayenne. Si ce n’est pas le cas, soit votre poubelle vous a été retirée, soit elle le sera prochainement et vous en serez avisé dans votre boite aux lettres. Si vous habitez dans un secteur concerné par les conteneurs semi-enterrés, vous devez avoir un badge vous permettant d’ouvrir les tambours. Si vous ne l’avez pas encore, contactez le service déchets de la Communauté de communes.

Je souhaite changer le volume du bac qui m’a été attribué, est-ce possible ?Au regard des résultats des dernières années, la Communauté de communes a évalué le volume moyen généré par chaque usager. Sur ces bases, il a été décidé de fixer des règles d’attribution des bacs selon le nombre de personnes composant le foyer. La première année de mise en place de la redevance incitative, il n’est pas possible de faire changer la contenance de son bac pour des convenances personnelles. Cela sera envisageable à partir de 2015. En revanche, si la composition du foyer change, le volume du bac pourra être revu dès 2014.

Que faire si mon badge ou mon bac a été volé ?Il faut venir au service déchets de la Communauté de communes afin de faire une déclaration sur l’honneur de vol. Ensuite celle-ci sera visée par la gendarmerie. Le service déchets désactivera la puce du bac ou le badge en question.

Que se passe-t-il si le système d’identification de mon bac est défaillant ou si je n’en ai pas ?A partir du 1er janvier 2014, une poubelle non identifiée ne sera plus collectée. Si le système est défaillant, un autocollant sera mis sur votre poubelle, vous invitant à prendre contact avec la Communauté de communes.

Ma poubelle reste constamment dehors, est-ce qu’elle sera vidée systéma-tiquement ?Oui, et vous risquez de la voir remplir par d’autres. Il est recommandé de ne sortir sa poubelle que lorsqu’elle est pleine.

si je sors ma poubelle une seule fois par mois, je vais avoir des problèmes d’odeurs ?Pratiquer le compostage des restes de repas permet de limiter ce désagrément. De plus, avec une poubelle fermée, contenant des sacs fermés et se trouvant la plupart du temps à l’extérieur, l’expérience montre qu’il n’y a pas d’inconvénient. S’il y a vrai-ment une gêne, vous pouvez décider de présenter votre bac à la prochaine collecte. Si vous craigniez d’avoir des problèmes d’odeurs avec certains déchets (comme le poisson, les fruits de mer) vous pouvez mettre en place un système « d’échange de sac » avec vos voisins. Si l’un d’entre eux sort son bac il pourrait prendre vos déchets de poisson, par exemple.

Les personnes dépendantes ne pourront pas accéder aux conteneurs semi-enterrés ?Les personnes dépendantes font en règle en général l’objet d’un accompagnement par un tiers (aide à domicile, etc.). Grâce au système de badges, l’accompagnant

pourra déposer, quand il le souhaite, les ordures ménagères dans les conteneurs prévus à cet effet, sans avoir à sortir ou rentrer une poubelle un jour précis. Dans le cas de personnes dépendantes non équipées de badges, le service déchets étudiera chaque cas afin d’y apporter une réponse adaptée.

Quel impact pour les locataires ?Auparavant, la TEOM était intégrée à la taxe foncière payée par les propriétaires et répercutée sur les charges locatives. Dorénavant, la redevance incitative sera payée par l’occupant du logement, qu’il soit propriétaire ou locataire. Les locataires doivent s’assurer que les propriétaires ne répercutent plus ce coût dans leurs charges locatives.

Avec la redevance incitative, ma facture va augmenter ?L’un des objectifs de la mise en place de la redevance incitative est d’uniformiser les coûts sur l’ensemble de la Communauté de communes et de maîtriser les coûts du service en réduisant notre production de déchets. Aussi, certains usagers vont voir leur facture augmenter et d’autres diminuer ou rester inchangée. Cela dépend, du niveau actuelle de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères sur votre commune et du comportement que vous adopterez.

Puis-je être exonéré du paiement de la redevance incitative si je ne produis pas de déchets ?Non, un particulier produit forcément des déchets, même en très faible quantité. Il ne peut en assurer seul le traitement.

Je suis assistante maternelle, j’ai beaucoup de couches, comment je fais ?Chacun paie en fonction de sa production. Dans le cadre de votre activité profession-nelle, vous percevez une indemnité d’entretien pour vos différents frais (matériel, entretien, hygiène, etc.). Vous pouvez décider de l’augmenter si nécessaire.

J’exerce mon activité sur mon lieu d’habitation, puis-je avoir un seul abon-nement ?Un professionnel exerçant son activité à son domicile ou ayant un local profession-nel à la même adresse que son foyer peut choisir de dissocier ces usages en ayant 2 abonnements. La Communauté de communes permet également dans ce cas de n’avoir qu’un seul abonnement, si le volume du bac ne dépasse pas 340 L.

Je déménage en cours d’année, comment cela se passe ?De même que pour l’eau, le gaz ou l’électricité, il faut avoir le réflexe de prévenir votre mairie ou le service déchets de la Communauté de communes dès que vous quittez votre logement. En effet votre successeur pourrait utiliser le service à vos frais. Tout mois entamé est dû et la part abonnement est calculée au prorata du nombre de mois passés dans le logement.

Retour sur les réunions publiques

La redevance incitative en questions

Guy Bourguin répondant aux questions sur la redevance incitative lors de la réunion publique du 10 octobre dernier dans le SAS de la salle polyvalente.

Si vous n’avez pas de badge d’accès aux conteneurs semi-enterrés, si votre bac n’est pas pucé ou si à la mi-décembre vous n’avez pas reçu dans votre boite aux lettres le Guide de la Redevance Incitative, contactez le services déchets de la Communauté de communes du Pays de Mayenne : 02 43 30 21 34 ou [email protected]

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 17

Actualité

Une des œuvres qui seront exposées au Mémorial des déportés.

une exposition pour fêter les droits de l’Homme

Le manager de commerce est arrivé

j érôme Fontaine est le nouveau « manager de commerce » employé par la CCi, qui interviendra à mi-temps à mayenne. il est amené à accompagner l’union Commerciale dans ses animations, pérenniser et développer le nombre d’adhérents

de l’association, et lancer de nouvelles opérations commerciales.

mayennais d’origine et commerçant pendant une dizaine d’année, jérôme Fontaine entre dans le vif du sujet avec l’arrivée des fêtes de noël.

Le financement de ce poste est mutualisé entre la CCi (20 %), la Communauté de com-munes (20 %) et l’union commerciale (5 %). Les fonds européens Leader financent 55 % du poste pendant 20 mois.

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». C’est autour du premier article de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme que le mémorial des Déportés de la mayenne a décidé de travailler dans le cadre du 65ème anniversaire de cette déclaration. Ce document fondateur a en effet

été adopté le 10 décembre 1948 par les 58 États membres des nations unies.

Le mémorial des Déportés de la mayenne va accueillir une exposition d’œuvres réalisées par les élèves de l’école d’arts plastiques de la Perrine de Laval. Ces œuvres symboliseront l’article premier de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, à travers des tableaux, des sculptures...

installée dans l’Espace vigilance du mémorial, l’exposition sera visible du 10 décembre 2013 au 10 février 2014 pendant les heures d’ouverture du mémorial.

Contact : mémorial des Déportés de la mayenne - 23 rue Ambroise de Loré

02 43 08 87 35 Email : [email protected]

Site internet : http://www.memorial-des-deportes-mayenne.fr Le mémorial est ouvert du mardi au samedi et le premier dimanche de chaque mois de 14h à 18h.

Le Temps d’activités périscolaire, c’est quoi ?

Le TAP est un temps pédagogique proposé par la ville en dehors des heures d’enseignement. A mayenne ce n’est pas une révolution puisque l’ac-cueil périscolaire ne se contente pas de « garder » les enfants. Les animateurs, professionnels qualifiés, proposent déjà des activités aux enfants.

Alors que va apporter le temps d’activités péris-colaire ? : la ville a travaillé à l’écriture d’un Projet Éducatif Territorial (PEDT) qui définit les valeurs éducatives à transmettre aux enfants et les res-sources à disposition pour atteindre ces objectifs. il donne donc un cadre aux activités périscolaires existantes (pass’sport découverte, activités de loisirs, aide aux devoirs, futur temps d’activités périsco-laire…)

Le TAP aura des objectifs bien identifiés à remplir, les activités seront définies à l’avance, dans le cadre d’un programme éducatif. il fera aussi dans la mesure du possible le lien avec les temps d’ensei-gnement dispensés par les instituteurs et les projets d’école.

A mayenne les TAP dureront une heure, pour laisser le temps aux animateurs de mettre en place des activités de qualité. ils seront gratuits. Pour participer les enfants devront être inscrits au préalable, et ils ne pourront pas quitter ce temps d’activités en cours de séance.

Dans chaque école les animateurs vont maintenant travailler sur le contenu des TAP. Pour cela les ser-vices de la Communauté de communes font actuel-lement l’inventaire des outils qui peuvent être mis à disposition des communes et de leurs animateurs.

un répertoire des activités est en cours de construc-tion, classé par thème et par activité. une sorte de boîte à outils pour les communes, à elles ensuite de choisir des activités en lien avec les objectifs définis dans leur temps d’activités périscolaire et d’en assu-rer l’organisation.

Comment sera organisé le mercredi ?

La matinée de classe se terminera à 11h30. un système de transport des enfants sera organisé pour ceux qui fréquenteront le centre de loisirs. La restauration du midi sera organisée aux Châteliers.

Pour les enfants qui ne fréquentent pas les centres de loisirs, une garderie sera organisée dans chaque école publique jusqu’à 12h30, laissant le temps aux parents de venir récupérer leurs enfants.

Les enfants domiciliés dans les communes exté-rieures à mayenne pourront se voir proposer l’accueil aux centres de loisirs de la Collectivité si leurs communes de résidence contractualisent avec mayenne une participation financière aux frais d’accueil.

«

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE16

Activité peinture à l’école Jacques Prévert pendant l’accueil périscolaire du soir. A Mayenne les enfants

des écoles publiques maternelles et primaires se voient déjà proposer un large panel d’activités par

des animateurs qualifiés.

Les journées des écoliers à la rentrée 2014 se précisent

La rentrée scolaire 2014 est déjà d’actualité. Le comité de pilotage sur les rythmes sco-laires, qui travaille depuis le début de l’été, a validé les principes de l’organisation des différents temps de la journée et de la semaine.

Temps scolaire, temps d’activités périscolaire, pause déjeuner, accueil de loisirs, c’est l’ensemble du rythme des enfants qui a été revu et corrigé. Enseignants, parents d’élèves, animateurs, représen-

tants de l’inspection académique et de la CAF, tout le monde est associé à la réflexion.

Le mercredi matin sera désormais un temps scolaire. La demande très majoritaire des parents dans ce choix a évidem-ment pesé dans la balance. Le début de l’enseignement est maintenu à 8h30 et le comité de pilotage a choisi de garder le même rythme tous les jours de la semaine pour ne pas perturber enfants et parents.

De même les horaires scolaires seront identiques en mater-nelle et en élémentaire dans les écoles publiques pour sim-plifier l’organisation familiale.

La demi-journée supplémentaire d’enseignement du mercredi matin permettra aux enfants de terminer plus tôt les autres jours, à 15h45. Ensuite c’est la collectivité qui prend le relais. Le temps d’activités périscolaire (TAP) débutera à 16h, laissant un quart d’heure aux enfants qui ne participeront pas aux activités de quitter l’école.

Le TAP aura lieu de 16h à 17h, les lundi, mardi et jeudi. Ces temps d’activités ne seront pas proposés le vendredi soir, l’ac-cueil de loisirs prendra le relais des enseignants dès 15h45. La majorité des enfants est en effet récupérée plus tôt par les parents le vendredi, les statistiques de fréquentation des accueils de loisirs le démontrent.

Les autres jours, l’accueil de loisirs prendra le relais du TAP à partir de 17h, jusqu’à 18h45 comme c’est le cas actuellement.

Actualité

LunDi mArDi mErCrEDi jEuDi vEnDrEDi

de 7h30 à 8h30

de 8h30 à 11h30

de 11h30 à 13h30 rEPAS

de 13h30 à 15h45

de 15h45 à 16 h

de 16h à 17h

de 17h à 18h45

Garderie

Temps d’activités périscolaire

Accueil périscolaire

Centre de loisirs

Temps scolaire

Temps de transition

Les temps de la journée :

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE18

Des idées de loisirs

L’Union Commerciale anime le centre villeA l’occasion des fêtes de NoëlLa Ville de Mayenne offre de nombreuses

places de cinéma

Le marché de Noël

La quinzaine des commerçantsAfin de garnir la hotte du père Noël, l’Union Commerciale organise du 9 au 22 décembre la quinzaine des commerçants. Pour l’occasion plus de 10 000 e de lots seront à gagner dont un voyage. Jeu gratuit sans obligation d’achat, bulletin de participation à retirer dans les magasins participants. Retrouvez toutes les informations et la liste des magasins participants sur : www.ucavm.fr

Un centre ville animéLe Père Noël sera présent dans le centre ville de Mayenne le samedi 21 et le dimanche 22 décembre. Il proposera la traditionnelle photo et une balade en calèche. L’Union Commerciale proposera également de nombreuses animations dans le centre ville : animation Piano Virtuel, spectacle de rue, spectacle burlesque et initiation aux arts du cirque.

Demandez le programme :n Samedi 21 décembre 10h30-12h30 : Place du 9 juin Présence du Père Noël 14h30-19h00 : Place Clemenceau - Photos avec le Père Noël - Ballade en calèche avec le Père Noël - Bons d’achat à gagner - Animation Piano Virtuel : Face à un piano symbolisé au sol, les utilisateurs émettent

des sons en marchant dessus afin de créer les morceaux classiques de Noël.

n Dimanche 22 décembre 10h30-12h30 : Spectacle de rue par la Compagnie Reverdy Circus A partir de 14h00 : - Initiation aux arts du cirque - Chorale Les Frogs - Photo avec le Père Noël et Ballade en calèche - Bons d’achat à gagner - Animation Piano Virtuel 17h00 : Spectacle burlesque 18h30 : Feu d’artifice

Le feu d’artificeLe traditionnel feu d’artifice, tiré le dimanche 22 décembre à 18h30 est le fruit d’un tra-vail collectif de l’Union Commerciale, Mayenne Foires et Salons et la Ville de Mayenne.

A l’occasion de Noël, la ville de Mayenne offre des places de cinéma pour les petits comme pour les plus grands. 3 séances sont programmées samedi 21 et dimanche 22 décembre. Au menu : « L’Apprenti Père Noël et le flocon magique » pour les plus jeunes à partir de 3 ans, « Belle et Sébastien » à partir de 6 ans et « Le Hobbit : la Désolation de Smaug » pour les plus grands à partir de 12 ans.

A l’issue des séances, un goûter réalisé par le restaurant municipal sera offert !

Où retirer les places ?

Les places seront distribuées par les adjoints et les conseillers municipaux, le samedi 14 décembre de 10h à 12h au cinéma le Vox.

Les séances

n L’Apprenti Père Noël et le flocon magique (durée : 1h20)

Samedi 21 décembre - 15h00 - à partir de 3 ans

Nicolas est le nouveau père Noël. Sacrée responsa-bilité pour un petit garçon de 7 ans ! Mais à deux jours de sa première tournée, Nicolas doit faire face à une terrible crise : Aux quatre coins du monde, la magie de Noël est en train de disparaître, et c’est lui qui en est la cause ! Car Nicolas a contracté la maladie des enfants qui veulent grandir trop vite : La grande-Personnelose ! Pour sauver Noël, Nicolas va devoir retrouver l’innocence, la fraîcheur et l’insou-ciance de son enfance.

n Belle et Sébastien (durée : 1h38) Samedi 21 décembre - 14h30 -

à partir de 6 ans Ça se passe là-haut, dans les Alpes. Ça se passe là où

la neige est immaculée, là où les chamois coursent les marmottes, là où les sommets tutoient les nuages. Ça se passe dans un village paisible jusqu’à l’arrivée des Allemands. C’est la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage. C’est l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. C’est l’aventure d’une amitié indéfectible. C’est le récit extraordinaire d’un enfant débrouillard et attendrissant au cœur de la Seconde Guerre Mondiale.

n Le Hobbit : la désolation de Smaug (durée : 2h45)

Dimanche 22 décembre - 14h00 - à partir de 12 ans

Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l’anneau de pouvoir que possédait Gollum…

Le marché de Noël s’installe place Clemenceau du vendredi 6 au dimanche 8 décembre. Près de 50 exposants seront présents. Les chalets accueillerons tous les métiers de bouche synonyme des fêtes (foie gras, escargots, fromages, huîtres, chocolats, tec) et de nom-breuses idées cadeaux (objets en bois, décoration, bijoux, peinture, maroquinerie, etc).

Le programme

n Vendredi 6 décembre : inauguration du marché de Noël à 17h00 jusqu’à 21h00

n Samedi 7 décembre : de 9h00 à 22h00

n Dimanche 8 décembre : de 10h00 à 18h00

Informations : 02.43.00.00.97 – [email protected]

Mayenne prépare NoëlLa fin de l’année est propice à la préparation des fêtes de Noël. Pour l’occasion, de nombreuses animations sont organisées : marché de Noël, quinzaine des commerçants, feu d’artifice et des places de cinéma sont offertes par la Ville.

n° 214 – novembre-décembre 2013 MAYENNE 19

Des idées de loisirs

François Illand animateur du Rade et Erwan Dubois qui s’est chargé de la programmation du Rade dans le cadre de son service civique.

Musée du Château de Mayenne

L’Affaire de la Tour Interdite

Le Rade tient sa saisonLe Rade, espace du centre social Agitato dédié aux jeunes de plus de 16 ans, se dote cette année d’une saison musiques actuelles. Entre octobre et juin, 13 soi-rées sont programmées avec plus d’une vingtaine de groupes du département et de la région. Ouvertes à tous les publics, ces soirées gratuites feront la part belle à de nombreux styles musicaux : rap, électro, rock, métal, chanson à textes, etc.

Du 14 au 31 décembre, le musée du Château de Mayenne propose une enquête grandeur nature. L’occasion de découvrir le château autrement tout en s’amusant en famille ou entre amis.

Les visiteurs deviennent, pour un temps, sénéchaux du Moyen-Age et ont pour mission de démasquer le meurtrier de la princesse du château. Lors de sa déambulation, le public rencontrera et sera mis au défit par les habitants du château. En faisant preuve d’écoute, d’agilité, d’observation et de sang froid, nul doute que des indices seront récoltés.

L’affaire de la tour interdite

Elle est ouverte à tous du 14 au 31 décembre, tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Le musée est fermé le 16 et 25 décembre.

Plein tarif : 4 e, tarif réduit : 3 e, gratuit moins de 18 ans.

Pour plus d’informations : 02.43.00.17.17, [email protected]

www.museeduchateaudemayenne.fr

Au programme

Vendredi 29 novembre20h00. Octane - Rock. Octane est un groupe composé de 3 musiciens qui pro-posent un rock dense, énergique, efficace et percutant.21h15. Black Box - Electro / Rock. A travers sa musique et ses textes, Black Box raconte des histoires, des délires, des expériences sociales et des visions du monde. Black Box se caractérise par une section basse-batterie puissante, des nappes électroniques et un chant made in France.

Vendredi 6 décembre20h00. Fragile Beast - Folk. Fragile Beast vous emporte dans un univers pop progressif. Leur musique mélodique et sensible alliée à leurs voix tiraillées vous font voyager dans des émotions uniques et intimistes.21h15. The Writer Traveller - Blues. A travers leur chant et leur guitare, le duo blues-rock, The Writer Traveller partage ses émotions quotidiennes et actuelles.

Jeudi 19 décembre - 20h00Une soirée Break ‘N’ Schoolz Party. Avant les vacances de noël, cette soirée sera placée sous le thème de l’espace et des musiques électroniques. Pour l’occa-sion des décors auront été réalisés par des enfants des quartiers de Brossolette et Gutenberg. Les lycéens sont invités à cette soirée et à participer à son organisation.

Vendredi 24 janvier20h00. No Mad - Jazz. Groupe composé de jeunes musiciens, No Mad mélange de nombreux styles musicaux de ce monde.21h15. We are jument - Electro. Groupe électro composé de 2 DJ’s, We are jument tire ses influences de Daft Punk, Pink Floyd, Mumbai Science, ou encore de Boyz Noise et Vitalic.

Pour plus d’informations sur la programmation du Rade : www.agitato-centre-social.org

novembre-décembre 2013 – n° 214MAYENNE20

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Alzheimer : accompagnement à domicileDans le cadre du plan Alzheimer, le centre hospitalier du Nord-Mayenne propose un accompagnement à domicile des patients et des conseils aux aidants. Prise en charge à 100 % sur prescription médicale. Renseignements au 02 43 08 28 42. (ESA du CHNM – 229 bld Paul Lintier). L’équipe spécialisée Alzheimer permet d’améliorer ou de pré-server l’autonomie de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer (ou d’une maladie apparentée) dans les actes de la vie quotidienne. Les intervenants se déplacent à domicile pour aider la personne malade et son entourage face aux difficultés qu’ils rencontrent dans leur quotidien.

Famille d’accueil recherchéesLe syndicat inter hospitalier en santé mentale de la Mayenne recherche des familles d’accueil souhaitant accueillir à leur domicile des personnes adultes souffrant de troubles psychiques. Contrat de travail à temps plein avec possibilité de temps partiel. Rémunération journalière plus indemnités d’entretien, de loyer de de congés payés. Les candidatures sont à adresser à Mme la secrétaire générale, SIH santé mentale de la Mayenne – 40 rue Saint Benoît – BP 1525 – 53015 Laval cedex. Renseignements au 02 43 66 46 74.

Echange scolaire avec WaiblingenChaque année, en partenariat avec la ville, l’association de jumelage organise un échange linguistique pour une vingtaine d’élèves germanistes scolarisés dans les collèges et lycées publics et privés de Mayenne. Les candidats doivent être au moins dans leur 14e année sans être majeurs, être au minimum dans leur 2e année d’apprentissage de l’allemand et s’engager à recevoir chez eux un jeune de la ville jumelle allemande. Les jeunes de Waiblingen viendront les premiers à Mayenne du samedi 19 (de Pâques) au samedi 26 avril. Les Mayennais iront à Waiblingen pendant leur première semaine de vacances de printemps, du samedi 26 avril au samedi 3 mai. Pour les collégiens et lycéens, pareil échange est une occasion privilégiée d’avoir un contact direct avec d’autres jeunes du pays dont ils apprennent la langue et de partager, pendant une semaine, la vie d’une famille allemande. L’échange n’aura lieu que si le nombre de participants est suffisant. Les formulaires d’inscription sont à retirer près des professeurs d’allemand des établissements scolaires ou à la mairie, service du jumelage, dès à présent et jusqu’au 20 décembre, tél. 02 43 30 21 21. Le prix reste compétitif grâce à la subvention allouée par l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse (OFAJ). La participation aux frais de voyage devrait être de l’ordre de 150 e.

Conciliateur : permanencesMonsieur Garanger, conciliateur, reçoit sur rendez-vous à la mairie, 10 rue de Verdun, un jeudi sur deux. Il a pour mission de régler les différends à l’amiable : conflits entre voisins, entre propriétaires et locataires, litiges avec les fournisseurs et les entrepreneurs. Tout le monde peut le solliciter. Son intervention est gratuite. Pour prendre rendez-vous téléphoner à la mairie au 02 43 30 21 35. Prochaines permanences les 5 et 19 décembre.

Des aides pour des travauxHabitat et Développement de la Mayenne répond gratuitement à toutes les questions concernant les conditions d’attribu-tion des aides financières publiques pour la rénovation et la réhabilitation de logements, et accompagne la constitution des dossiers. Une permanence est assurée le 3e jeudi de chaque mois de 10h à 12h à mairie, 10 rue de Verdun. Prochain rendez-vous le 19 décembre. Renseignements au 02 43 91 19 91.

Point d’accès au droitService d’accueil gratuit et confidentiel le point d’accès au droit, propose des consultations juridiques, apporte son aide pour entreprendre des démarches ou faire exécuter une obligation. Des permanences sont assurées le premier mer-credi de chaque mois de 14h à 17h, espace Grimaldi, bureau n° 2 – place de Halles. Prochain rendez-vous mercredi 4 décembre. Pour plus de renseignements et pour prendre rendez-vous s’adresser au C.C.A.S. - Hôtel de Ville – 10 rue de Verdun – Tél. 02 43 30 21 37.

St Vincent-de-Paul : vestiaire et permanencesLe vestiaire de St Vincent-de-Paul, à la Visitation, sera ouvert les samedis 7 décembre et 4 janvier de 9h30 à 11h30. Le mercredi 18 décembre de 14h à 16h. Réouverture ensuite le mercredi 5 février. En cas d’urgence ou pour déposer des vêtements des couvertures, des draps, du linge de maison, des petits meubles, de la vaisselle en bon état, prendre rendez-vous par téléphone au 02 43 04 37 41. Une permanence d’accueil et d’écoute est également assurée tous les mardis de 14h30 à 16h au 4 parvis Notre-Dame.

Braderie à la Boutic SolidaireLa Boutic’solidaire vend à petits prix les vêtements qui lui sont donnés. Cela lui permet de venir en aide aux personnes en difficultés et de financer des actions de solidarité. L’association organise sa braderie de fin d’année le samedi 14 décembre de 10h à 16h. Une façon de faire de très bonnes affaires et un geste solidaire. Espace Marcel Lebée. Face au centre de tri postal Impasse Joseph-Cugnot.

MAYENNE 21

Tribunes

n° 214 – novembre-décembre 2013

Attention ! Vous entrez, ici, dans une zone de fortes tur-bulences.Une démocratie locale bien mal en point !Malgré les moyens déployés, la municipalité s’est révélée incapable de faire vivre la démocratie participative. Malgré le vote, sans équivoque de plus de 900 Mayennais, elle s’est aussi assise sur la consultation directe de la piscine. En voulant conduire en justice les conseillers municipaux béné-voles de la minorité, le maire tente aujourd’hui de museler les représentants de la démocratie représentative.Conseils de quartiersLeurs torts ? Avoir démontré la gestion clientéliste du maire en matière de personnel et d’urbanisme. Les risques ? L’absence d’alternative crédible en 2014 qui tuerait, de fait, le dernier lieu du débat local qu’est le conseil municipal.Démagogie : Des personnels « auraient été blessés » et auraient porté plainte contre la minorité. Mais étonnamment, c’est M. Angot qui s’est exprimé au nom de ces (ses ?) per-sonnels. Etonnant !Fin du mandat : les conseillers de la minorité sont élus jusqu’en mars. Bien qu’ils aient sur leur tête cette épée

de Damoclès judiciaire, ils continueront, avec la même indépendance d’esprit, leur travail d’opposition constructive MAIS vigilante.Des entraves permanentes : Avant de vouloir emmener les élus de la minorité en justice, M. Angot avait déjà censuré une autre tribune. Après la tribune sur le clientélisme en matière de RH, petit zoom sur l’urbanisme. Petits arrangements entre « amis » ? Au hameau de La Tricottière une modification du PLU attend depuis 2 ans, tellement M. Angot craint que ses agissements antérieurs n’apparaissent au grand jour. Et il a raison ! Une carrière « amie de 30 ans » est subitement devenue constructible, avant le vote du PLU, sans que cela ne soit jamais abordé en commissions. Excusez du peu, 8 parcelles dans une ancienne carrière à proximité de l’Aron : belle promotion et plus value en perspectives pour l’heureux propriétaire !Des services administratifs peu coopératifsNous souhaitions aussi nous informer sur les conditions d’attribution de la maîtrise d’œuvre pour la piscine : 10.000.000 e en jeu ! Des documents occultés nous ont été

transmis par la Directrice des Services et M. Lesaint. Nous avons alors dû saisir la CADA : Commission d’Accès aux Documents Administratifs.Démocratie représentative en danger ? Voilà peut-être la tribune d’après mars 2014 ? Nous nous sommes battus pour la faire exister. Pour qu’elle puisse continuer, après mars 2014, outre la condition qu’il y ait une liste alternative crédible, il faudra aussi lui trouver un contenu 5 fois par an. Cela veut dire, très souvent, se heurter au minimum à des rétentions d’information du maire, voire risquer la Correctionnelle. Autre solution n’écrire que des articles encensant la politique municipale comme le font la plupart des 23 autres pages du journal municipal qui n’a d’information que le nom … Sur les 4 pages consacrées à la piscine, sur le 2 derniers journaux, cherchez, par ex., qui financera le chemin de hallage (1.000.000 e) permettant d’atteindre la future piscine ??

Pour la minorité : Christian Roger - Isabelle Ladislas - Sandra Folliot -

Pierre Faucon - Joëlle Rouyère Retrouvez ce dossier sur

http://mayenne-debat.over-blog.com

Un budget de plus en plus contraint

La Ville subit, comme vous, comme tous les ménages, l’augmentation du coût de la vie en particulier des énergies (gaz, électricité, carburants…). L’État nous impose de partici-per à l’effort de redressement de son budget afin de baisser sa dette en réduisant ses sub-ventions de fonctionnement chaque année. Le budget de la ville est donc de plus en plus contraint. La facilité aurait été d’augmenter les impôts. Ils augmentent déjà pour nous tous à cause de l’augmentation annuelle des bases. Effectivement, tous les impôts locaux (taxe d’habitation, taxe foncière sur les pro-priétés bâties ou non bâties) sont le résultat d’une multiplication d’une base d’imposition par un taux. La base est la valeur locative de votre logement déterminée par l’État. Le taux est voté chaque année par le conseil muni-cipal. Depuis 2008, les taux ont augmenté de 1 %.

Maintien des Taux d’imposition

Nous connaissons les difficultés financières que beaucoup de mayennais vivent au quotidien. Nous ne les augmenterons donc pas encore cette année pour ne pas pénaliser davantage les ménages.

Trouver le bon équilibre entre qualité de services publics et leur coût

Au contraire, nous profitons de cette crise des finances publiques pour nous réinterroger sur l’ensemble des services que l’on apporte à la population : Comment faire autant, voire mieux avec moins ? Les services publics sont le garant de l’équité et de la justice sociale. Mis à contribution fortement lors des crises économique et sociale, ils sont indispensables. La ville vous permet de bénéficier de nombreux services de proximité, de la petite enfance et de la jeunesse aux seniors. Ils contribuent, avec les associations, à la création et au ren-forcement du lien social. Nous devons maintenir les services à la population à un bon niveau tout en réfléchissant en per-manence à leur amélioration. Nous nous efforçons de trouver le bon équilibre entre qualité de services publics et leur coût.

Gestion saine des investissements

En matière d’investissement nous vous devons également de la vigilance dans l’utilisation de l’argent public. Nous portons une attention particulière aux projets de la ville pour trouver le juste milieu entre la nécessité d’investir et l’exigence de gestion financière saine. Nous ne pouvons pas répondre à toutes vos demandes de travaux sur les bâtiments et/ou la voirie mais faire des choix que nous espérons les plus judicieux possibles.

Les gros investissements pour la CCPM pour l’ensemble de ses habitants

La Communauté de communes n’est pas dans la même situa-tion financière et a une capacité d’investissement plus impor-tante. L’union fait la force. C’est elle qui porte les gros investisse-ments comme le centre aquatique, la rénovation et l’extension du cinéma ou encore la maison de l’entreprise et de l’emploi. Logique, puisque que ces services concernent l’ensemble des habitants de la Communauté de Communes.

Le Maire, Michel Angot et son équipe « Pour notre ville, pour Mayenne »

« Profiter de la crise » pour perfectionner les services au public

La liberté de la presse ne s’use que si l’on ne s’en sert pas !

tribune de la majorité

tribune de la minorité

Mayenne

Construction de réseaux électriques aériens et souterrainsTélécom - Gaz - Adduction Eau potable

Viabilisation de lotissementsEclairage Public - Mise en valeur du patrimoine

136 Z.I du Terras - BP 6053102 MAYENNE cedex

Tél. 02 43 04 26 64Fax. 02 43 04 86 76

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MAYENNE22

Courrier des lecteurs

novembre-décembre 2013 – n° 214

C’est vous qui le dites ! Portillon de service

Pouvez-vous faciliter l’accès aux bacs de recy-clage pour les habitants du haut de Grinhard en déplaçant le portillon de clôture situé sur le terrain de HMS côté rue de Grinhard ? Il servirait ainsi aussi bien au personnel de la société HMS qu’aux personnes du quartier pour emmener à pied leurs déchets à recycler.

Votre volonté éco-citoyenne de vous rendre à pied jusqu’aux containers de tri sélectif est une démarche 100 % développement durable à laquelle, vous vous en doutez, nous adhérons bien volontiers. Le portillon existant auquel vous faites allusion permet aux employés de l’entreprise de nettoyage d’accéder plus faci-lement à l’aire de stationnement située à proximité. Ouvrir plus largement ce passage aux habitants du quartier est nettement plus délicat. Aucun arrangement, aussi bienveillant soit-il, ne permet de faire l’impasse sur les plus élémentaires conditions de sécurité. Partant de là, quelles limites imposer ? Jusqu’à quel point autoriser des allées et venues étrangères au service sans que ce soit incompatible avec la circulation des véhicules de la société et sans empiéter sur son activité ? La prudence s’impose. La réalisation une entrée donnant directement sur la rue de Grinhard est techni-quement possible mais, là encore, pas évidente pour autant. Percer une brèche en supprimant une partie de la grille entre deux poteaux n’est pas envisageable. Nous ne pouvons pas faire l’économie de la pose d’un portillon nécessitant sa fermeture à clef lorsque l’accès au champ de foire doit être limité. Au delà même du coût de cet investissement se pose la non moins essentielle question de son emplacement. Les contraintes de niveaux entre la rue de Grinhard et le champ de foire obligent à aller pratique-ment jusqu’au grand portail existant pour trouver une surface plane ne nécessitant pas de gros travaux d’aménagement. Revers de la simplicité, cela ne présente alors plus vraiment d’intérêt ni d’économie de pas ! N’est-il pas plus sage alors de ne rien changer ? De conser-ver l’actuel passage ? Le bon côté de cette issue c’est qu’au moins à cet endroit la voirie est en meilleur état. Nettement mieux adaptée à la circulation en véhicule ou à pied les bras chargés, sinon avec un chariot ou une brouette à pousser. Un confort de passage que n’offre pas la traversée, même légèrement raccourcie, sur les parties sablées et herbeuses du terrain surtout par temps de pluie.

Stationnement réservé

Compte tenu du nombre de places limité serait-il possible de remettre un petit panneau « parking

privé » face au bâtiment C rue Maurice Ravel afin de réserver le stationnement aux habitants de la résidence ?

Peut-être devriez-vous faire part de vos sou-cis de stationnement et de vos souhaits à Mayenne Habitat propriétaire de votre rési-dence ? L’indication « parking privé » devant le bâtiment C, comme elle existe déjà il est vrai à l’entrée de l’immeuble voisin, ne pourrait, nous semble t-il, n’être rappelée qu’à titre indicatif. A qui autoriser ou interdire l’accès ? Comment distinguer et identifier les personnes qui auraient légitimement droit de stationner là ? Est-il possible de limiter l’emplacement à un seul véhicule par logement ? Faut-il exclure de ce statut de places réservées les personnes qui rendent visite aux habitants de la résidence ou ont affaire aux services à demeure ici… ? Vous le voyez la question est moins simple qu’il n’y paraît. Et les réponses ne dépendent pas de nous.

Mise hors d’eau

Serait-il possible de refaire proprement le pas-sage qui va de la résidence de la Madeleine à l’ancienne ligne de chemin de fer ? Avec l’orage l’herbe et les gravillons sont partis. Cela s’aggrave chaque fois qu’il pleut et nous avons les pieds mouillés. Il nous faut quelque chose de propre et de durable.

Les services techniques l’ont constaté. Un ren-dez-vous à même été organisé sur place en présence de riverains. Les orages de l’été dernier ont effectivement endommagé le gravillonnage de l’allée tracée par le passage des habitants du quartier nombreux à emprunter ce raccourci très fréquenté. Un chemin aussi difficile à stabi-liser qu’à approcher autrement qu’à pied, son emplacement en contrebas de l’ancienne voie ferrée d’un côté, fermé par la résidence de la Madeleine et une annexe du collège Jules-Ferry de l’autre, ne facilitant pas son accès aux engins de chantiers. Espace vert naturel à deux pas du chemin de randonnée, l’endroit ne se prête pas au bétonnage ou à la mise en place d’enrobés. Faut-il le regretter ? Ou plutôt voir le bon côté d’une piste moins définitive mais plus déve-loppement durable ? Plus à même d’absorber naturellement les eaux de ruissellement qui, quoi que l’on fasse, (surtout par temps d’orages et fort heureusement d’exceptionnelles retom-bées), dévaleront toujours du talus et de l’es-calier. En l’état actuel, la solution la plus simple et la mieux adaptée au problème de ravinage, demeure donc le rechargement régulier de l’empierrement et la tonte de la pelouse de ce terrain en cuvette et enclavé.

Arbres à la hauteur

Serait-il possible de faire élaguer les grands arbres résidence de Tord Sabot ? La visibilité est très mauvaise.

Déjà avec la perspective de dégager la vue, en février dernier, en réponse à une demande formulée collectivement par les habitants de la résidence, le service municipal des espaces verts a procédé à l’abattage d’un sapin. Supprimer d’autres arbres n’est pas envisagé. Ce n’est pas non plus semble t-il le vœu que les uns et les autres aviez exprimé en début d’année. Situés en retrait, quoi que volumineux, les arbres en place ne bouchent à priori pas la visibilité en entrée et sortie de l’impasse au point de devoir les couper. De même nous craignons qu’élaguer ces arbres en hauteur ou en épaisseur défigure ce petit square ombra-gé sans offrir beaucoup d’intérêt. Si besoin, aux tailles sévères nous préférons les coupes d’entretien.

Banc public

Merci pour le banc installé place de Hercé mais un problème se pose. Pourriez-vous le mettre ailleurs ? Là où il est placé nous ne pouvons pas nous asseoir à cause des crottes de pigeons.

Déplacer le banc ne ferait que déplacer le pro-blème. Celui des pigeons en est un de taille ! Malgré les différents dispositifs mis en place en bord de rivière, à proximité du plan d’eau et du foyer résidence des personnes âgées nous n’arrivons hélas pas à en venir à bout. Indépendamment de cette contrainte d’autres éléments entrent en ligne de compte dans le choix de l’emplacement d’un banc. Pour l’en-droit qui vous intéresse plus précisément il nous fallait trouver une place qui ne gêne pas le pas-sage des piétons, des personnes handicapées et à mobilité réduite. Et qui n’entrave pas non plus la circulation des poussettes. Un trottoir suffisamment large, à distance raisonnable des fenêtres et volets des habitations et des autres bancs du quartier. Vous le comprenez cela limite grandement les possibilités. Et réduit singulièrement aussi le nombre de solutions possibles pour répondre au problème que vous soulevez. La plus raisonnable, et la plus efficace sans doute aussi, à défaut de pouvoir compter sur de meilleures dispositions des pigeons, est de compter sur le nettoyage régulier du banc par le service municipal de propreté.

Places assises et sortie d’école

Ce n’est pas pour moi que je parle mais pour les personnes handicapées ou âgées qui viennent à l’Été des 6 jeudis. Pour eux il faudrait des chaises. Il y en avait les années précédentes. Maintenant il faut rester debout ou s’asseoir par terre. Des gens ont du mal à se relever. Les spectacles sont très bien. Merci de faire quelque chose.

Autre problème : je ne dois pas être la seule à vous le dire, beaucoup s’en plaignent, à 16h50 il n’y a plus personne pour la circulation devant l’école Jules Ferry et les enfants traversent n’im-porte comment. C’est dangereux.

La nouvelle organisation de l’Été des 6 jeudis a il est vrai quelque peu changé les habitudes des personnes qui, chaque semaine, occa-sionnellement ou systématiquement, viennent à ces soirées. En juillet et août dernier, quel que soit l’endroit où ils se produisaient, tous les spectacles ont fait le plein. Dépassant même les plus optimistes prévisions avec une moyenne de 1 500 à 2 500 spectateurs à se déplacer chaque jeudi. (Soit plus de 13 200 personnes pour l’ensemble des 6 rendez-vous proposés).Pour profiter des spectacles organisés place Clemenceau, et non plus place des Halles, lorsqu’ils se déroulaient en centre-ville, de nombreux spectateurs ont pris l’habitude de s’installer aux terrasses des cafés. D’autres se sont accommodé des nouvelles dispositions en venant aux spectacles avec leurs sièges pliants. Un espace était également prévu pour accueillir les personnes handicapées. Ceci pour expliquer cela : l’absence de chaises et de gradins afin de permettre à plus de public de profiter de ces soirées estivales fort appréciées. Pour autant, même s’il arrive que l’ambiance du spectacle donne plus envie d’entrer dans la danse que d’être assis, nous avons nous aussi fait part aux organisateurs de la difficulté pour certains spectateurs à rester debout. Et avons demandé à l’équipe de Tribu Familia qui a repris les mises en scènes de ces festi-vités d’été, (en ajoutant des rendez-vous et des animations avant – après, déjà eux aussi très côtés), qu’il en soit autant que possible tenu compte lors de ses prochaines program-mations. Suivant les lieux et les propositions artistiques une formule assis-debout devrait, au moins pour certains spectacles, être trouvée.Pour ce qui concerne la sortie des enfants devant l’école Jules-Ferry en fin d’après-midi. Un des deux agents muni-cipaux de surveillance de la voie publique (ASVP) et un parent d’élève assurent la tra-versée des enfants et la régulation de la circulation sur le parking dès la fin des classes quand les départs sont les plus importants. Les enfants partent ensuite au fur et à mesure que leurs parents viennent les chercher jusqu’à la fermeture de l’école à 18h45. Un dispositif susceptible d’évoluer avec le réaménagement des rythmes scolaires, en septembre prochain à la rentrée.

Massif rue Camille Claudel

Serait-il possible de remplacer le massif de lavande au bout de la rue Camille Claudel qui est vraiment abîmé et de le remplacer par des arbustes évitant ainsi que les plants ne soient piétinés.

Non seulement c’est possible, mais mieux encore, même s’il est difficile d’en donner la date pour le moment, cela va être réalisé ! Si elle reste à programmer, la remise en état du massif de la rue Camille Claudel, comme celle d’autres parterres en différents endroits de la ville, est bien prévue dans le calendrier d’interventions du service des espaces verts municipaux.

La différence de niveau entre la rue et le champ de foire ne permettent pas de couper

facilement au court.

Comme d’autres massifs en ville celui du bout de la rue Camille Claudel

doit être refait.

Jusqu’à quel point autoriser les stationnements sur un parking privé ?

En cas de fortes pluies le terrain en cuvette ne facilite pas l’écoulement de l’eau.

S’ils font de l’ombre les arbres de la résidence de Tord Sabot annoncent aussi

l’entrée d’une des voies vertes de la ville.

De nombreux éléments entrent en ligne de compte dans le choix

de l’emplacement d’un banc.

Debout ou assis les spectateurs participent par milliers à l’Été des 6 jeudis.

MAYENNE22

Courrier des lecteurs

novembre-décembre 2013 – n° 214

C’est vous qui le dites ! Portillon de service

Pouvez-vous faciliter l’accès aux bacs de recy-clage pour les habitants du haut de Grinhard en déplaçant le portillon de clôture situé sur le terrain de HMS côté rue de Grinhard ? Il servirait ainsi aussi bien au personnel de la société HMS qu’aux personnes du quartier pour emmener à pied leurs déchets à recycler.

Votre volonté éco-citoyenne de vous rendre à pied jusqu’aux containers de tri sélectif est une démarche 100 % développement durable à laquelle, vous vous en doutez, nous adhérons bien volontiers. Le portillon existant auquel vous faites allusion permet aux employés de l’entreprise de nettoyage d’accéder plus faci-lement à l’aire de stationnement située à proximité. Ouvrir plus largement ce passage aux habitants du quartier est nettement plus délicat. Aucun arrangement, aussi bienveillant soit-il, ne permet de faire l’impasse sur les plus élémentaires conditions de sécurité. Partant de là, quelles limites imposer ? Jusqu’à quel point autoriser des allées et venues étrangères au service sans que ce soit incompatible avec la circulation des véhicules de la société et sans empiéter sur son activité ? La prudence s’impose. La réalisation une entrée donnant directement sur la rue de Grinhard est techni-quement possible mais, là encore, pas évidente pour autant. Percer une brèche en supprimant une partie de la grille entre deux poteaux n’est pas envisageable. Nous ne pouvons pas faire l’économie de la pose d’un portillon nécessitant sa fermeture à clef lorsque l’accès au champ de foire doit être limité. Au delà même du coût de cet investissement se pose la non moins essentielle question de son emplacement. Les contraintes de niveaux entre la rue de Grinhard et le champ de foire obligent à aller pratique-ment jusqu’au grand portail existant pour trouver une surface plane ne nécessitant pas de gros travaux d’aménagement. Revers de la simplicité, cela ne présente alors plus vraiment d’intérêt ni d’économie de pas ! N’est-il pas plus sage alors de ne rien changer ? De conser-ver l’actuel passage ? Le bon côté de cette issue c’est qu’au moins à cet endroit la voirie est en meilleur état. Nettement mieux adaptée à la circulation en véhicule ou à pied les bras chargés, sinon avec un chariot ou une brouette à pousser. Un confort de passage que n’offre pas la traversée, même légèrement raccourcie, sur les parties sablées et herbeuses du terrain surtout par temps de pluie.

Stationnement réservé

Compte tenu du nombre de places limité serait-il possible de remettre un petit panneau « parking

privé » face au bâtiment C rue Maurice Ravel afin de réserver le stationnement aux habitants de la résidence ?

Peut-être devriez-vous faire part de vos sou-cis de stationnement et de vos souhaits à Mayenne Habitat propriétaire de votre rési-dence ? L’indication « parking privé » devant le bâtiment C, comme elle existe déjà il est vrai à l’entrée de l’immeuble voisin, ne pourrait, nous semble t-il, n’être rappelée qu’à titre indicatif. A qui autoriser ou interdire l’accès ? Comment distinguer et identifier les personnes qui auraient légitimement droit de stationner là ? Est-il possible de limiter l’emplacement à un seul véhicule par logement ? Faut-il exclure de ce statut de places réservées les personnes qui rendent visite aux habitants de la résidence ou ont affaire aux services à demeure ici… ? Vous le voyez la question est moins simple qu’il n’y paraît. Et les réponses ne dépendent pas de nous.

Mise hors d’eau

Serait-il possible de refaire proprement le pas-sage qui va de la résidence de la Madeleine à l’ancienne ligne de chemin de fer ? Avec l’orage l’herbe et les gravillons sont partis. Cela s’aggrave chaque fois qu’il pleut et nous avons les pieds mouillés. Il nous faut quelque chose de propre et de durable.

Les services techniques l’ont constaté. Un ren-dez-vous à même été organisé sur place en présence de riverains. Les orages de l’été dernier ont effectivement endommagé le gravillonnage de l’allée tracée par le passage des habitants du quartier nombreux à emprunter ce raccourci très fréquenté. Un chemin aussi difficile à stabi-liser qu’à approcher autrement qu’à pied, son emplacement en contrebas de l’ancienne voie ferrée d’un côté, fermé par la résidence de la Madeleine et une annexe du collège Jules-Ferry de l’autre, ne facilitant pas son accès aux engins de chantiers. Espace vert naturel à deux pas du chemin de randonnée, l’endroit ne se prête pas au bétonnage ou à la mise en place d’enrobés. Faut-il le regretter ? Ou plutôt voir le bon côté d’une piste moins définitive mais plus déve-loppement durable ? Plus à même d’absorber naturellement les eaux de ruissellement qui, quoi que l’on fasse, (surtout par temps d’orages et fort heureusement d’exceptionnelles retom-bées), dévaleront toujours du talus et de l’es-calier. En l’état actuel, la solution la plus simple et la mieux adaptée au problème de ravinage, demeure donc le rechargement régulier de l’empierrement et la tonte de la pelouse de ce terrain en cuvette et enclavé.

Arbres à la hauteur

Serait-il possible de faire élaguer les grands arbres résidence de Tord Sabot ? La visibilité est très mauvaise.

Déjà avec la perspective de dégager la vue, en février dernier, en réponse à une demande formulée collectivement par les habitants de la résidence, le service municipal des espaces verts a procédé à l’abattage d’un sapin. Supprimer d’autres arbres n’est pas envisagé. Ce n’est pas non plus semble t-il le vœu que les uns et les autres aviez exprimé en début d’année. Situés en retrait, quoi que volumineux, les arbres en place ne bouchent à priori pas la visibilité en entrée et sortie de l’impasse au point de devoir les couper. De même nous craignons qu’élaguer ces arbres en hauteur ou en épaisseur défigure ce petit square ombra-gé sans offrir beaucoup d’intérêt. Si besoin, aux tailles sévères nous préférons les coupes d’entretien.

Banc public

Merci pour le banc installé place de Hercé mais un problème se pose. Pourriez-vous le mettre ailleurs ? Là où il est placé nous ne pouvons pas nous asseoir à cause des crottes de pigeons.

Déplacer le banc ne ferait que déplacer le pro-blème. Celui des pigeons en est un de taille ! Malgré les différents dispositifs mis en place en bord de rivière, à proximité du plan d’eau et du foyer résidence des personnes âgées nous n’arrivons hélas pas à en venir à bout. Indépendamment de cette contrainte d’autres éléments entrent en ligne de compte dans le choix de l’emplacement d’un banc. Pour l’en-droit qui vous intéresse plus précisément il nous fallait trouver une place qui ne gêne pas le pas-sage des piétons, des personnes handicapées et à mobilité réduite. Et qui n’entrave pas non plus la circulation des poussettes. Un trottoir suffisamment large, à distance raisonnable des fenêtres et volets des habitations et des autres bancs du quartier. Vous le comprenez cela limite grandement les possibilités. Et réduit singulièrement aussi le nombre de solutions possibles pour répondre au problème que vous soulevez. La plus raisonnable, et la plus efficace sans doute aussi, à défaut de pouvoir compter sur de meilleures dispositions des pigeons, est de compter sur le nettoyage régulier du banc par le service municipal de propreté.

Places assises et sortie d’école

Ce n’est pas pour moi que je parle mais pour les personnes handicapées ou âgées qui viennent à l’Été des 6 jeudis. Pour eux il faudrait des chaises. Il y en avait les années précédentes. Maintenant il faut rester debout ou s’asseoir par terre. Des gens ont du mal à se relever. Les spectacles sont très bien. Merci de faire quelque chose.

Autre problème : je ne dois pas être la seule à vous le dire, beaucoup s’en plaignent, à 16h50 il n’y a plus personne pour la circulation devant l’école Jules Ferry et les enfants traversent n’im-porte comment. C’est dangereux.

La nouvelle organisation de l’Été des 6 jeudis a il est vrai quelque peu changé les habitudes des personnes qui, chaque semaine, occa-sionnellement ou systématiquement, viennent à ces soirées. En juillet et août dernier, quel que soit l’endroit où ils se produisaient, tous les spectacles ont fait le plein. Dépassant même les plus optimistes prévisions avec une moyenne de 1 500 à 2 500 spectateurs à se déplacer chaque jeudi. (Soit plus de 13 200 personnes pour l’ensemble des 6 rendez-vous proposés).Pour profiter des spectacles organisés place Clemenceau, et non plus place des Halles, lorsqu’ils se déroulaient en centre-ville, de nombreux spectateurs ont pris l’habitude de s’installer aux terrasses des cafés. D’autres se sont accommodé des nouvelles dispositions en venant aux spectacles avec leurs sièges pliants. Un espace était également prévu pour accueillir les personnes handicapées. Ceci pour expliquer cela : l’absence de chaises et de gradins afin de permettre à plus de public de profiter de ces soirées estivales fort appréciées. Pour autant, même s’il arrive que l’ambiance du spectacle donne plus envie d’entrer dans la danse que d’être assis, nous avons nous aussi fait part aux organisateurs de la difficulté pour certains spectateurs à rester debout. Et avons demandé à l’équipe de Tribu Familia qui a repris les mises en scènes de ces festi-vités d’été, (en ajoutant des rendez-vous et des animations avant – après, déjà eux aussi très côtés), qu’il en soit autant que possible tenu compte lors de ses prochaines program-mations. Suivant les lieux et les propositions artistiques une formule assis-debout devrait, au moins pour certains spectacles, être trouvée.Pour ce qui concerne la sortie des enfants devant l’école Jules-Ferry en fin d’après-midi. Un des deux agents muni-cipaux de surveillance de la voie publique (ASVP) et un parent d’élève assurent la tra-versée des enfants et la régulation de la circulation sur le parking dès la fin des classes quand les départs sont les plus importants. Les enfants partent ensuite au fur et à mesure que leurs parents viennent les chercher jusqu’à la fermeture de l’école à 18h45. Un dispositif susceptible d’évoluer avec le réaménagement des rythmes scolaires, en septembre prochain à la rentrée.

Massif rue Camille Claudel

Serait-il possible de remplacer le massif de lavande au bout de la rue Camille Claudel qui est vraiment abîmé et de le remplacer par des arbustes évitant ainsi que les plants ne soient piétinés.

Non seulement c’est possible, mais mieux encore, même s’il est difficile d’en donner la date pour le moment, cela va être réalisé ! Si elle reste à programmer, la remise en état du massif de la rue Camille Claudel, comme celle d’autres parterres en différents endroits de la ville, est bien prévue dans le calendrier d’interventions du service des espaces verts municipaux.

La différence de niveau entre la rue et le champ de foire ne permettent pas de couper

facilement au court.

Comme d’autres massifs en ville celui du bout de la rue Camille Claudel

doit être refait.

Jusqu’à quel point autoriser les stationnements sur un parking privé ?

En cas de fortes pluies le terrain en cuvette ne facilite pas l’écoulement de l’eau.

S’ils font de l’ombre les arbres de la résidence de Tord Sabot annoncent aussi

l’entrée d’une des voies vertes de la ville.

De nombreux éléments entrent en ligne de compte dans le choix

de l’emplacement d’un banc.

Debout ou assis les spectateurs participent par milliers à l’Été des 6 jeudis.