joseph kabila veut instituer une paix république

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1 Le 6 décembre 2006 restera gravé dans l’histoire de la répu- blique Démocratique du Congo. Joseph Kabila Kabange lève la main droite, saisit le drapeau de son pays de la gauche et prête serment. Il devient le premier pré- sident, élu au suffrage universel direct, de la 3 ème république. À Kinshasa, au palais de la nation, devant une foule en efferves- cence, il lance : « Les Congolais doivent travailler ensemble dans un esprit de réconciliation natio- nale ». Les mots sont lâchés, cinq chantiers sont envisagés : les infrastructures, la création d’emplois, le logement, l’eau et l’électricité, la santé et l’éducation. En faisant ce choix démocratique, c’est tout le peuple congolais qui veut tirer un trait sur les périodes chaotiques de son histoire : le premier coup de force de Joseph Désiré Mobutu le 16 septembre 1960, puis sa prise de pouvoir total en novembre 1965. Le temps de la grande crise éco- nomique en 1986. Le premier pillage de Kinshasa courant 91. Ou encore la guerre de libération de 96 à 1997, qui fit couler le sang des enfants soldats, jusqu’à l’investiture en mai 97 de Laurent Désiré Kabila. Plus tard, la san- glante guerre civile de l’occupa- tion de 1998 à 2003 se terminera par la mise en place des institu- tions de transition. Tant de conflits qui ont coûté si cher au pays, aussi bien en vies humaines qu’au niveau économique. SON AMBITION EST GRANDE MAIS TOUT EST POSSIBLE DANS UN PAYS OÙ TOUT RESTE À FAIRE Joseph Kabila Kabange veut instituer une paix durable en République Démocratique du Congo République Démocratique du Congo

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Page 1: Joseph Kabila veut instituer une paix République

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C O M M U N I Q U É

■ Le 6 décembre 2006 restera

gravé dans l’histoire de la répu-

blique Démocratique du Congo.

Joseph Kabila Kabange lève la

main droite, saisit le drapeau de

son pays de la gauche et prête

serment. Il devient le premier pré-

sident, élu au suffrage universel

direct, de la 3ème république.

À Kinshasa, au palais de la nation,

devant une foule en efferves-

cence, il lance : « Les Congolais

doivent travailler ensemble dans

un esprit de réconciliation natio-

nale ». Les mots sont lâchés,

cinq chantiers sont envisagés :

les infrastructures, la création

d’emplois, le logement, l’eau et

l’électricité, la santé et l’éducation.

En faisant ce choix démocratique,

c’est tout le peuple congolais qui

veut tirer un trait sur les périodes

chaotiques de son histoire : le

premier coup de force de Joseph

Désiré Mobutu le 16 septembre

1960, puis sa prise de pouvoir

total en novembre 1965.

Le temps de la grande crise éco-

nomique en 1986. Le premier

pillage de Kinshasa courant 91.

Ou encore la guerre de libération

de 96 à 1997, qui fit couler le sang

des enfants soldats, jusqu’à

l’investiture en mai 97 de Laurent

Désiré Kabila. Plus tard, la san-

glante guerre civile de l’occupa-

tion de 1998 à 2003 se terminera

par la mise en place des institu-

tions de transition. Tant de

conflits qui ont coûté si cher au

pays, aussi bien en vies humaines

qu’au niveau économique.

SON AMBITION EST GRANDE MAIS TOUT EST POSSIBLE

DANS UN PAYS OÙ TOUT RESTE À FAIRE

Joseph Kabila

Kabange

veut instituer

une paix

durable en République Démocratique du Congo

RépubliqueDémocratique du Congo

Page 2: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

2

■ Une terre luxuriante qui

s’étend sur une superficie de

2 345 409 km2, une industrie

minière extractive prometteuse,

un franc congolais devenu stable,

une inflation jugulée à 12%,

un taux de croissance qui monte

à 7% fin 2006, un potentiel éner-

gétique éloquent, tous les indices

le prouvent ; la République

Démocratique du Congo devrait

tenir une place forte au cœur de

l’Afrique. Les réformes sont

d’ailleurs en route pour remettre

à flots les administrations

publiques et mieux cadrer l’infras-

tructure économique. À première

vue, le pays est en pleine muta-

tion. Mieux encore, il suscite

l’intérêt d’investisseurs étrangers

à l’affût de belles opportunités.

La RDC, pacifiée, présente donc

une attractivité dans de nombreux

domaines. D’autant plus que le

gouvernement a rompu avec le

passé en modernisant le code

forestier, minier et d’investisse-

ment. Garantissant ainsi aux

investisseurs une protection

quant à leurs intérêts. Outre ces

éléments encourageants, le pou-

voir politique a entamé une

restructuration de l’ensemble des

moyens de transports. En ligne de

mire, la libre circulation des mar-

chandises. Là encore, les fonds

privés pourraient trouver leur place.

Le peuple congolais envisage

l’avenir plus sereinement. Fort

d’une main d’œuvre qualifiée, le

pays trouve son impulsion par

Le nouvelEldorado de l’AfriqueCentrale

Un an jour pour jour après son

élection, le président a fait son

bilan d’étape devant l’Assemblée

Nationale et le Sénat : « Le pays

s’est doté de toutes les institutions

opérationnelles dignes d’un Etat

moderne » a-t-il expliqué en pré-

ambule. Au sujet des exactions au

nord et sud Kivu, Joseph Kabila est

resté ferme : « Nous devons

impérativement et urgemment

mettre fin à ces souffrances » la

pacification est proche selon lui.

Il a ensuite parlé de la relance éco-

nomique, qui affiche des indices

encourageants. Lors de son

discours, il a cité aussi les projets

prioritaires : modernisation des

aéroports, construction d’une

autoroute, restauration des

voiries urbaines sur une longueur

de 450 km, construction d’hôtels

cinq étoiles de classe internatio-

nale, démarrage du programme

de développement des infrastruc-

tures sociales.

Tout un programme pour une

nation, qui ne demande qu’à

montrer son vrai visage. Celui

d’une terre accueillante où tous

les rêves sont permis.

Superficie : 2345410 km2.

Population : 64 millionsd’habitants dont 40% de moinsde 15 ans.

Urbanisation : 37%.

Espérance de vie : 48 ans.

Langue officielle : Français.

Langues Nationales : Lingala,kikongo, Tshiluba et Kiswahili.

Principales villes : Kinshasa,Lubumbashi, Kisangani.

Principales ethnies : les Bantous80%, les Soudanais, lesNilotiques, les Chamites, lesPygmées.

Densité : 28 habitants au km2.

Alphabétisation : 80%.

Monnaie : franc congolais.

Religions : catholicisme 52%,protestantisme 20%,kimbanguisme 10%, iIslam 3%,divers 15%.

Climat : pour les régions del'Équateur, un climat chaud etéquatorial tout au long de

l'année, température rarementen dessous de 20°. Dans le nord-est et le sud-est, à proximité desmontagnes, on trouvera unclimat de montagne tempéréavec des températures parfoisfraîches. Du côté des grandslacs, un climat méditerranéens’impose toute l'année.

Température moyenne : 24°.

PIB en milliards de USD : 6.

Taux de croissance : 7%.

Inflation : 12%.

Ressources agricoles : canne àsucre, maïs, arachide, riz, huilede palme, coton, thé, tabac,cacao, plantain, manioc, café.

Ressources naturelles : cobalt,pétrole, diamants, étain, or,argent, zinc, manganèse,tungstène, cadmium, charbon,cuivre, bois, méthane, bauxite.

Frontières : Soudan, Angola,Zambie, Tanzanie, Centrafrique,Congo, Ouganda, Burundi,Rwanda.

Chiffres clés

LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

EST EN PLEINE MUTATION. LE TEMPS DU

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE EST VENU !

Page 3: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

3

Votre ministère doit générer

plus de revenus, accroître les

recettes de l’état et lutter

contre la fraude. Quelles sont

vos priorités ?

Elles s’articulent autour de 3 axes :la mobilisation des ressourcesinternes et externes, la mise enœuvre d’une discipline au niveaudes dépenses et une bonnemaîtrise de tous les autresparamètres, notamment lacoopération avec nos partenairesfinanciers internationaux. Sur cepoint, nous faisons en sorte demultiplier nos efforts pourdévelopper notre coopérationavec la Banque Mondiale, le FMI,la Banque Africaine de

Des secteurs clefs pour doper la croissance

Le ministre des finances, Athanse Matenda Kyelu, est confiant pour l’avenir de la RDC.Reste à éponger la dette.

Développement et la BanqueEuropéenne d’Investissement.

Comment comptez-vous agir

pour générer plus de recettes ?

D’abord, nous devons maximiserla collecte des ressources enpermettant à nos principalesrégies, l’OFIDA (Office desDouanes et Accises), la DGI(Direction Générale des Impôts)et la DGRAD (Direction généraledes Recettes Administratives,Judiciaires, Domaniales et deParticipations), de bienfonctionner. En réglant diversdysfonctionnements, nous avonspu augmenter nos ressources dansdes proportions considérables,

de l’ordre de 40 à 50% selon lesrégies. Ensuite, l’accent sera missur les réformes. Pour l’OFIDA,nous avons deux projets. Le premier est un partenariat avecle groupe britannique GrahamAgent, qui nous aidera àmoderniser notre système decollecte. Le second consiste àmettre en place, avec les SudAfricains, un précepte de scanner,qui identifiera les contenus descontainers, de manière à éviter lessous-évaluations de valeur commede quantité. Pour la DGI, notreobjectif est d’instaurer une TVA.Le processus est en marche, uneéquipe a été constituée, un travailpréalable se met en route.

Des CDI (Centres des Impôts)verront le jour et se chargeront decollecter l’impôt, notamment auniveau de l’informel. Par ailleurs,nous avons institué un systèmed’identifiant fiscal, pour optimiserle recensement des contribuables.Concernant la DGRAD, notre régie la plus récente, nous prévoyons une politiqued’implantation sur l’ensemble du territoire, certains endroitsn’étant pas encore couverts.

>>>

l’arrivée de nouvelles sociétés, qui

fleurissent déjà sur certains sec-

teurs. Cependant de belles

choses restent à faire. Aux abords

de sa majestueuse forêt, où pous-

sent des essences rares, des ex-

ploitations forestières attendent

des repreneurs. Avec seulement

20% de terres exploitées, sur un

sol où même « une graine de maïs

germe sur un caillou », la RDC est

un jardin à « serres ouvertes »

explique un éleveur du sud. Du

côté énergétique, le fleuve Congo,

détient le deuxième plus puissant

débit au monde. Il alimente la

centrale hydroélectrique D’Inga,

sous-exploitée. Via une réhabili-

tation, celle-ci pourrait alimenter

en électricité tout le continent

Africain. Une aubaine à saisir !

En réalité, que ce soit sur le secteur

minier, industriel, des hydrocarbu-

res, de la pêche, du textile, de l’éle-

vage, des services ou du tourisme,

la RDC offre des opportunités

évidentes pour les affaires.

Page 4: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

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Comment avez-vousfreiné cette inflationgalopante?

Le gouvernement a instauré un

plan d’action avec les institutions

de Bretton Woods, afin de faire

fonctionner l’Etat sur basse

caisse. Une véritable discipline

qui implique de ne dépenser qu’à

hauteur des recettes mobilisées.

En appliquant cette gestion de ri-

gueur, nos résultats se sont amé-

liorés. Concernant la monnaie,

nous sommes passés d’un taux de

change administré à un taux de

change flottant. Puis, par décret,

nous avons autorisé la libre circu-

lation de notre monnaie et du

dollar américain.

Peut-on espérer une croissanceéconomique encoreplus dynamique?Dans ce sens, de nombreuses ré-

formes structurelles sont à venir

et certaines sont déjà d’actualité.

Nous avons révisé de nombreux

textes juridiques comme le code

des investissements, le code

minier ou celui du travail. Les

biens et marchandises doivent

mieux circuler car nous man-

quons d’infrastructures. Par

exemple, il faut savoir que le

■ La République Démocratique

du Congo a retrouvé, ces derniè-

res années, une stabilité moné-

taire appréciable. Grâce à un taux

de change flottant, c’est aujourd’-

hui le marché qui détermine la va-

leur du franc congolais. Cet

équilibre monétaire rassurant de-

vrait ouvrir de nouvelles portes

aux investisseurs étrangers

comme à la population. D’autant

plus que l’inflation, qui atteignait

dans les années 90 un taux à 4

chiffres, oscille maintenant entre

10 et 15 %. Dopé par une crois-

sance économique à la hausse,

une volonté politique de rigueur,

le pays est en passe de reconqué-

rir les esprits. Le gouverneur de la

Banque Centrale de la RDC, Jean

Claude Masangu Mulongo, nous

en dit plus.

La situationéconomique de la RDC est-ellesatisfaisante?Nous sommes fiers d’avoir maî-

trisé l’inflation, de posséder au-

jourd’hui une économie stable. La

monnaie nationale se comporte

très bien, avec une dépréciation

de 40 % sur les 6 dernières an-

nées. Avant, nous connaissions un

glissement du franc congolais de

80% l’an. Tous ces indices sont

bénéfiques à notre développe-

ment économique. Le pays crée

de la richesse et c’est encoura-

geant. Une fois les conflits ou-

bliés, nous avons renversé la

vapeur en termes de croissance

économique, qui se situe actuel-

lement à 6,5% alors que la popu-

lation n’augmente que de 3%.

Quel sera le taux de la TVA

et quand sera-t-elle mise

en place ?

Des équipes travaillent sur lesujet en analysant ce qui sepasse ailleurs. D’après lesobservations, le taux uniquedevrait varier entre 12 et 15%.Mais d’abord, il faudra qu’uneloi soit adoptée à l’assembléeafin de déterminer un dispositiflégal. Ensuite le personneldevra être formé puisl’équipement modernisé. La volonté politique est d’allervite mais il y a ce réalisme quela technique nous impose.L’instauration de la TVA seradonc effective début 2009.

Quelles sont les forces de

l’économie Congolaise ?

Nous possédons des secteursclefs, véritables moteurs denotre développement : lesmines, la télécommunication, le transport, l’agriculture et les services. Ces secteurs nous permettrontd’atteindre un taux decroissance de 8 à 10 %. Notre pays est prêt à décoller.Nous mettrons donc l’accentsur les investissements, à traversle secteur privé, créateur derichesses. D’où ledéveloppement de nospartenariats «public privé». Les investisseurs potentielsdoivent être certains de gagnerde l’argent chez nous. Celapasse par une stabilisation desprix des biens et services maisaussi par le libre transfert desrevenus. Dans cette optique, nous pratiquons une politiquequi tend à stabiliser le tauxd’inflation comme celui dechange du franc Congolais.D’autre part, la gestion desfinances publiques est au beaufixe, ce qui est rassurant pourles investisseurs.

Des avantages existent-ils

en RDC pour les investisseurs

étrangers ?

Le gouvernement congolais faittout pour promouvoir lesprojets privés. L’AgenceNationale de Promotion desInvestissements agit dans ce

sens. De façon sectorielle, des textes existent aujourd’hui.Comme le code forestier, quiexpose les avantages d’investirdans ce domaine. Le codeminier ou encore celui desinvestissements. Nous voulonsassainir le cadre macro-économique, pour offrir debelles perspectives auxinvestisseurs.

Qu’attendez-vous en termes

de partenariat avec la France

et avec les organisations

financières internationales ?

Concernant les institutionsfinancières internationales,nous avons mis en place unprogramme triennal, qui doitnous permettre de mieuxvisualiser la réduction etl’allégement de la dette. C’est le cheval de bataille du gouvernement. Le poids de cette dette est tel que malgrénos efforts, nous ne pouvonsréduire la pauvreté. Quant à la France, elle doitnous accompagner pourrésoudre nos problèmes de développement parl’intermédiaire d’un partenariatpublic. Concernant le secteurprivé, j’ai rencontré une équipedu Medef. Nous pourrionsdévelopper des joint-venturesavec des opérateurséconomiques installés au Congoet faire en sorte qu’à travers ce mécanisme, il y ait créationde richesse et d’emplois.

La RDC d’aujourd’hui

n’est plus celle d’hier ?

Notre pays a connu despéripéties, des guerres etpillages. Aujourd’hui c’est dupassé. Nous venons d’organiserdes élections démocratiques en toute transparence, commeen témoignent les observateursinternationaux. La RDC disposemaintenant d’institutions avec des responsables élus ausuffrage universel direct. Nous sommes fiers d’appartenirau cercle des nationsdémocratiques.

INFLATION ET MONNAIE

SE PORTENT MIEUX.

LA DETTE S’ESTOMPE !

Bol d’air pour

Page 5: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

5

Vous êtes en chargedu secteur bancaire,pouvez-vous nousen parler ?

Ce secteur a été assaini, il est en

pleine croissance. Les banques

internationales comme locales

cohabitent et se développent au

sein de notre économie. Ces éta-

blissements bancaires doivent

s’adapter aux besoins des

consommateurs et offrir des pro-

duits qui répondent à la demande.

Nous voulons donc moderniser

ce secteur. Par exemple, à ce jour,

une compensation entre deux

établissements prend 48 heures.

Demain, celle-ci s’effectuera en

temps réel. Un véritable système

uniformisé des paiements

de règlements est en phase

d’initiation. Cela permettra le dé-

veloppement des paiements

électroniques et un accroisse-

ment de la bancarisation. Quant

aux 15 établissements de crédits

répartis sur le territoire, ils seront

contrôlés de manière plus dras-

tique afin d’éviter le blanchisse-

ment et d’avoir un domaine

bancaire répondant aux normes

internationales. Nous voulons

des acteurs performants et pou-

vant répondre aux besoins de ca-

pitaux, des investissements

importants à réaliser.

Un mot sur la dettedu pays?

Nous sommes toujours très

endettés en raison de notre passé

tourmenté. Cependant, nous fai-

sons tout, soutenus par les insti-

tutions internationales, pour

réduire le poids de la dette.

En 2002, celle-ci était de

14 milliards de dollars. Par nos

efforts politiques, le respect de

nos engagements, les progrès de

notre pays, nous pensons effacer

d’ici 2009, 90% de la dette.

Du coup, les fonds destinés au-

jourd’hui à ce poste, seront pla-

cés dans des dépenses créatrices

de richesses pour le pays. C’est

pourquoi, nous entretenons

d’excellentes relations avec le

Fonds Monétaire International,

la Banque Mondiale et la Banque

Africaine de Développement.

commerce se fait essentielle-

ment par la voie aérienne alors que

nous disposons du fleuve Congo.

Ce dernier a besoin d’être dragué.

Le rail comme les installations por-

tuaires seront modernisés. Une

fois ces chantiers terminés, nous

comptons atteindre un taux de

croissance à deux chiffres.

Ces pointsbénéfiquesdevraient séduireles investisseursétrangers ?

Evidemment ! Notre pays détient

un potentiel exceptionnel. Les

ressources minières sont impor-

tantes, nos terres sont fertiles et

notre pays bénéficie d’un climat

propice. Sur le plan énergétique,

le barrage d’Inga pourrait pro-

duire de l’électricité pour toute

l’Afrique. Tous ces chantiers,

lancés par le président, doivent

interpeller les investisseurs.

Notre pays doit être perçu

comme une terre d’opportunités.

Seulement, pour profiter de cet

essor économique, il ne faut pas

trop attendre et savoir saisir

cette chance.

Vous êtesgouverneur de laBanque Centrale de la RépubliqueDémocratique du Congo depuis 10ans ! Quel est votresouhait le pluscher?

Celui de parachever l’instauration

du système de règlements en

temps réel. Grâce à cela, notre

secteur financier prendra un

véritable essor. Enfin, je veux

contribuer à la mise en œuvre

d’un marché financier local

capable d’être relié au marché

régional.

Vue aérienne de l’Hotel des Monnaies.

Le franc congolais à montrer une grande stabilité depuis ces3 dernières années, grâce à l’actiondu gouverneur de la banquecentrale.

la RDC

Page 6: Joseph Kabila veut instituer une paix République

La République Démocratiquedu Congo possède un potentielminier exceptionnel. On ytrouve une part non négligeabledes réserves mondiales de cuivre(12%), de cobalt (50%) ouencore d’uranium, de diamants,d’argent, d’or... Jusqu’en 1980,l’industrie minière représentaitla source principale des revenusde l’état, via la Gécamine,compagnie d’exploitationnationalisée dès 1967. Le secteurprocurait alors 70% des revenusà l’export.

Dans les années 90 laproduction avait largementdécliné, conséquence d’unmanque d’entretien deséquipements d’exploitation.Aujourd’hui, le secteur miniers’impose comme un vecteuréconomique essentiel du pays.La cotation en bourse denombreux projets privés,l’envolée des cours des matièrespremières et l’implication del’état permettent d’envisagerl’avenir sereinement. D’autantplus que la majorité desressources, à ce jour, sontinexplorées et inexploitées. Le potentiel est énorme.

Les investisseurs étrangersobservent donc, à la loupe, ce secteur en pleine croissance.Normal, car le business minier«permet un retour surinvestissement hors normes»d’après les analystes. Les regardssont donc dirigés vers le Katangaet le Kivu, où se trouve lamajorité des exploitationsminières.

Un trésor bien caché sous terreBelles perspectives pour une activité minièreen plein essor

C O M M U N I Q U É

6

Quand l’hydro métallurgie

rapporte!

■ Avec sa directrice générale

adjointe Jacky NKUTE KIBAMBE, le

directeur général de la DGI, a

pour mission de remettre à flot la

notion d’Etat au cœur du

système. Pour ce faire « il faut

mobiliser les recettes » selon lui.

C’est pourquoi depuis peu, son

action se porte sur la restructura-

tion des principaux centres d’im-

pôts. Il compte aussi s’entourer,

pour mener à bien sa mission « de

cadres et d’agents sains de corps

et d’esprit ».

Une fois opérationnels, ces centres

d’ impôts permettront une

meilleure mobilisation des recet-

tes. Notamment pour collecter

l’impôt du secteur informel, qui

évoluait jusqu’alors en marge de

la loi. Une manne financière

exceptionnelle pour l’Etat. Par la

mise en place de l’identifiant

unique, par exemple, l’adminis-

tration fiscale se dote d’instru-

ments de contrôle performants.

Une Direction Générale des Impôtsperformante

SON NOUVEAU DIRECTEUR

PAUL KALUBI SE DONNE

LES MOYENS, VIA LES

RÉFORMES, DE MOBILISER

PLUS DE RECETTES.

CHEMAF VA DIVERSIFIER SES ACTIVITÉS. EN MOINS DE 7 ANS, LA SOCIÉTÉ A CONNU

UNE ASCENSION EXEMPLAIRE.

■ Erigée en 2001 par son PDG

Shiraz Virji, la société Chemaf

continue son expansion. L’objectif

est d’atteindre un chiffre d’affaires

à l’export « de 150 millions de dol-

lars en 2008» selon son responsa-

ble. Sur le secteur de l’hydro

métallurgie, Chemaf poursuit son

développement au Katanga : « La

province possède des avantages et

ressources innombrables. La popu-

lation est accueillante, le sol fertile,

la main d’œuvre qualifiée. C’est une

destination attractive pour les

investisseurs».

Dans cet excellent contexte,

Shiraz Virji veut diversifier l’acti-

vité de Chemaf, filiale du groupe

Shalina : Construction de centres

médicaux, création d’un labora-

toire de recherche spécialisé

dans les plantes médicinales et

engagement dans le secteur

agricole. Grâce à son implanta-

tion sur un secteur minier très

rentable, Chemaf joue un rôle

économique au Katanga. Sans

oublier son impact social, via la

Shalina Foundation « nos contri-

butions philanthropiques sont

nombreuses. Nous voulons créer

un impact positif localement »

convient son PDG, fin connais-

seur de cette province où il vit

depuis 28 ans.

Page 7: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

7

Page 8: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

8

■ « J’aime un gouverneur qui

travaille » tels sont les mots de

Joseph Kabila à propos de Moïse

Katumbi, à la tête du Katanga.

Depuis sa prise en mains de la

province, il s’avère être un

homme d’action apprécié. Né en

64 à Lubumbashi, fort de son

expérience dans les affaires,

Moïse Katumbi veut compter

dans la mise en place des objec-

tifs du président. En ligne de mire

la rénovation des routes, des

logements, des écoles, la restruc-

turation des hôpitaux, l’emploi.

Bénéficiant d’une popularité

incontestée, grâce à sa passion

pour le football, son action porte

déjà ses fruits. On citera, par

exemple, sa démarche récente à

la frontière avec la Zambie pour

enrayer la corruption et la

contrebande. Ou encore sa

volonté de développer l’agricul-

ture, pour acquérir l’autosuffi-

sance alimentaire. Quant au

secteur minier, il reste ferme

« tout reste à faire en matière

d’environnement, pour le bien être

de notre peuple ».

Quelques jours avant son élec-

tion, son discours était clair :

« Il faut nous déterminer à tra-

vailler dans l’ordre et la transpa-

rence, sans complaisance aucune,

avec comme mot d’ordre la relance

de tous les secteurs importants

pouvant assurer le développement

de notre province et l’épanouisse-

ment de tout notre peuple ».

Le gouverneur est trés actif pour développer sa région et dispose d’un fortsoutient populaire.

EN QUELQUES MOIS, L’HOMME S’EST FORGÉ UNE SOLIDE RÉPUTATION AU CŒUR DE LA PROVINCE MINIÈRE.

Le gouverneur du Katanga,Moïse Katumbi Chapwe,

Page 9: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

9

impose son style

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La température du four du groupe Forrest atteint jusqu’a 1420 degrés enfonctionnement.

C O M M U N I Q U É

10

Parlez-nous del’activité du groupeForrest en RDC ?

Nous exerçons principalement

dans le secteur minier et métal-

lurgique, les BTP, les cimenteries

et nous possédons un partenariat

d’élevage de 32.000 têtes de

bétail au Katanga. Jusqu’à 1986,

l’industrie du BTP constituait le

pôle essentiel de notre activité.

d’avenir. A Lubumbashi, CMSK

possède une capacité annuelle de

45.000 T de cobalt et 12.000 T de

cuivre. Quant à la production du

site STL, côté en bourse et détenu

à hauteur de 55% par notre par-

tenaire américain OMG, sa capa-

cité par année est de 5.000 T de

cobalt et 15.000 d’oxyde de zinc,

entièrement restituées par accord

à la Gécamine.

Le coût des matièrespremières du secteur minier explose, qu’en pensez-vous?Nos trois projets majeurs ont dé-

marré avant l’envolée des cours.

En 1995 pour CMSK, en 1997 pour

STL et en 2002 pour Kolwezi.

Les amortissements de nos

investissements sont basés sur

une valorisation raisonnable du

prix à la tonne. Ainsi, en cas de

chute des cours, nous garantis-

sons la pérennité de nos projets.

Dès mon accession à la prési-

dence, nous avons investi plu-

sieurs centaines de millions de

dollars dans le secteur minier, par

financement bancaire et intro-

duction en bourse. Nous sommes

devenus sous-traitant de la

Gécamine, puis son partenaire

dès 1995. Nous étions de vérita-

bles précurseurs sur un secteur

qui suscitait peu d’engouement à

l’époque. Époque durant laquelle

nous avons en parallèle, racheté

et réhabilité des cimenteries de la

Société Générale de Belgique.

Outre nos activités économiques,

le groupe Forrest joue un rôle

social important dans la province

du Katanga. Nous construisons

des écoles, des hôpitaux, des

dispensaires et des foyers sociaux

dans les villages, des routes. Un

fond social de 5 millions de dollars

permet de financer ces actions.

Sur le secteurminier, quel estvotre principalpartenaire? Qu’en est-il du groupe Forrest en terme de production?La Gécamine est partenaire sur

nos trois projets majeurs de

Kolwezi, CMSK et STL. La produc-

tion du site de Kolwezi atteindra

dans les 4 ans, 150.000 T de cuivre

et 4.000 de cobalt. C’est le projet

le plus attractif du Katanga, qui

offre de belles perspectives

Forrest international S.Amise gros sur

SON DIRIGEANT, GEORGES A. FORREST

COMPTE AFFIRMER LE RÔLE SOCIAL DE SON GROUPE.

Des élèves de l"école créée par le groupe George Forrest.

Page 11: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

11

le secteur minier

Georges A. Forrest est né en 1940 à Kolwezi et dirigeForrest International S.Adepuis 1986. Un groupe créé,en 1922, par son père Maltadans le sud du Congo Belge(aujourd’hui RDC).L’entreprise familiale s’estforgée une identité au cœurde la RépubliqueDémocratique du Congo, en devenant son plus grandemployeur. Georges A.Forrest, nommé parfois « le roi du Katanga» affiche un optimisme sansconcession. Montaged’usines, exploitationsminières, construction

L’industriel Belge Georges Arthur Forrest, un acteur incontournable du secteur minier en RDC

de machines, génie civil, montagede lignes haute tension,cimenterie, le groupe Forrest a plus d’une corde à son arc.

L’homme d’affaire vient d’êtrenommé, en octobre 2007,membre du Comité de Pilotage du Conseil National de l’Initiativepour la transparence dans lagestion des industries extractivesen RDC. Une place de choix pourGeorges A. Forrest, qui demeurel’un des hommes les plus influentsdu pays, un pilier de l’industrieCongolaise à la main de fer.

Un mot sur la place du secteur privédans l’économie du pays?Sa place est peu importante. Pour

que le secteur privé émerge,

il faut que les règles du jeu éco-

nomique soient respectées.

Concernant le secteur minier, son

code doit être appliqué de façon

uniforme. Depuis les dernières

élections, l’action du président

Joseph Kabila n’a cessé d’amélio-

rer la situation politique et éco-

nomique du pays. Du coup, de

nouveaux acteurs investissent

dans le pays : anglo-saxons,

chinois, indopakistanais.

Quels sont lesavantages offertspar la RDC auxinvestisseursétrangers,comparativementaux pays voisins?En RDC, les retours sur investis-

sements sont beaucoup plus éle-

vés que partout ailleurs dans le

monde, pour une prise de risque

et un capital de départ équiva-

lents. Du fait de la taille du pays,

de ses 60 millions d’habitants avi-

des de consommation, de l’am-

pleur de ses ressources diverses,

c’est un pays qui ne peut que sus-

citer l’intérêt des investisseurs

étrangers.

Quel est l’avenir du groupe Forrest ?En maintenant ce rythme de

croissance, je pense que dans

10 ans, notre groupe sera l’un des

plus importants du pays ; un acteur

incontournable sur l’échiquier

international.

Le groupe Forrest a une forte action sociale et a notamment contruit des écoles équipées d’ordinateurs et qui donnent une éducation de trés hautequalité.

Page 12: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

■ Le président de la société MCK,

Ignace Kitangu Mazemba, connaît

sur le bout des ongles le potentiel

minier de la RDC. Après 24 ans

passés dans l’entreprise publique

Gécamine, son passage au privé

démontre son ambition. Il compte

bien devenir un acteur important,

sur un secteur porteur, tout en

«gardant toujours à l’esprit le souci

de service public».

La société MCK a vu le jour en 1997.Quelles sont sesactivités ?Nous sommes présents dans les

secteurs agricoles et surtout

miniers. Pour ce dernier, nous

agissons comme opérateur et

entrepreneur. D’une part nous

assurons les travaux de décou-

vertures (ouverture des carrières,

transport et fourniture de l’équi-

pement). De l’autre, nous exploi-

tons les mines, construisons des

fours de production, en partena-

riat avec la société Angil Mining.

Par ailleurs, nous possédons des

titres miniers. Certains de ces

gisements sont prospectés et

explorés actuellement, nous

observons des premiers indices

encourageants. Enfin, MCK déve-

loppe son rôle d’opérateur métal-

lurgique, via notre fonderie de

cuivre de Kolwezi, qui produit

4.000 T par an. Nous avons de

nombreux projets en collabora-

tion avec Angil Mining : la créa-

tion d’une usine de production

de cuivre d’une capacité annuelle

de 60.000 T, un projet de fonderie

à Lubumbashi, qui verra le jour en

2008, un dossier sur la produc-

tion d’étain, qui est en phase

d’étude de faisabilité.

La hausse des cours desmatières premièresinflue-t-elle survotre potentiel de croissance? Les paramètres qui régissent le

secteur minier sont effective-

ment favorables. Notre chiffre

d’affaire se situe autour des

40 millions de dollars. Notre

objectif étant d’atteindre les

500 millions de dollars dans 5 ans.

Avez-vous d’autresprojets en provinceKatangaise?Oui. Nous envisageons de jouer le

rôle de « business angels » dans le

financement de projets locaux.

Nous voulons faciliter la réussite

des entreprises Katangaises.

À cet effet, un département sera

bientôt créé et doté d’un budget

de 4 millions de dollars. Enfin,

MCK mettra en place une aide au

développement de l’agriculture,

un secteur porteur d’espoir.

Fait-il bon investiren RDC?

Bien sûr. La force de l’économie

congolaise réside dans les poten-

tialités du pays. Il reste aujourd’hui,

à convertir ces potentialités en

véritables richesses.

Quelle est votreambition?Je souhaite que l’entreprise MCK

devienne une grande société

congolaise. Il y a sur ce secteur

beaucoup de multinationales

et peu de sociétés privées où

l’actionnariat est composé de

congolais. Il est temps d’inverser

la vapeur.

12

Du public au privéLE CONGOLAIS IGNACE KITANGU MAZEMBA VEUT FAIRE DE MCK,

UNE SOCIÉTÉ INCONTOURNABLE DU MARCHÉ MINIER.

MCK dispose de ses propres camions afin de transporter son minerai. Le four de Kolwesi où MCK fond le minerai en lingot afin de l'exporter

Page 13: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

13

L’INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE A ENCORE DE BELLES HEURES !

SON ACTION AUPRÈS DE LA POPULATION N’EST PAS À NÉGLIGER.

■ Elle n’est que depuis deux ans

installée en province du Katanga.

Outre ces bonnes opérations sur

le marché minier et le

développement de ces activités

industrielles, la société « Ruashi

Mining » n’a cessé de multiplier

les actions sociales dans la région :

Aménagement électrique à

Lubumbashi, fourniture d’eau

potable pour la ville de Ruashi,

soutien des activités sportives

scolaires, plantation d’arbres aux

abords des écoles.

Ruashi Mining a également

réalisé l’impensable en procédant

à une opération de délocalisation

des creuseurs artisanaux vers son

site minier. Un transfert qui s’est

fait sans encombre selon la direc-

tion. Constituée à 80% d’actions

de Métorex Ltd, société basée en

Afrique du sud et à 20% d’actions

de la Gécamine, « Ruashi » devrait

se faire une bonne place au soleil

en RDC. Reste à confirmer dans

les mois à venir, la rentabilité

soutenue malgré les cours fluc-

tuants des matières premières.

Son activité sur un secteur mé-

tallurgique en pleine expansion

devrait, à coup sûr, porter l’affaire

vers le haut.

Ruashi Mining joue son rôle social

■ Avec son entrée dans la Camec

(Central African Mining and

Exploration), groupe côté à

Londres, « Boss Mining » voit la

vie en rose. L’entreprise, dirigée

par Laurent Décalion a augmenté

sa capacité d’investissement

d’une façon considérable :

« On parle de 200 millions de dol-

lars à ce jour » note-t-il. Le nom

de « Boss Mining » fait désormais

partie du paysage des industries

métallurgiques de la province

Katangaise. Une aubaine pour la

population, qui bénéficie non

seulement des retombées écono-

miques mais aussi des actions

sociales menées par l’entreprise.

Laurent Décalion s’explique:

« Nous participons au développe-

ment durable de la région.

Nous avons refait des routes sur

120 km, construit une maternité,

fait don de véhicules à la mairie

de Likasi ». C’est sans compter

la réhabilitation de l’hôpital

de Kakanda, la construction

d’un centre social ou sa contribu-

tion à l’assainissement de la

cité ouvrière. De quoi ravir les

habitants !

Au Katanga, tout le monde sait

que Boss Mining respecte le

nouveau Code Minier. Un plus

non négligeable en termes de

ressources pour l’Etat : « En

payant les impôts, les taxes et au-

tres droits dus au trésor public,

nous participons à la reconstruc-

tion du pays » accorde Laurent

Décalion. Par ailleurs, son com-

plexe industriel moderne et gi-

gantesque a besoin d’hommes.

Une aubaine pour l’emploi !

Effectivement, cette usine à la

pointe de l’innovation devrait

produire 100.000 tonnes de cuivre

et 12.000 de cobalt, d’ici 2009.

Outre ces belles prévisions,

le responsable voit plus loin

« c’est une province qui renferme

d’énormes potentialités agrico-

les, touristiques et minières.

Le gouverneur a relancé le dyna-

misme économique. C’est pro-

pice à l’arrivée d’investisseurs ».

Enfin, c’est en souscrivant aux

prescrits de l’ITIE (Initiative pour

la Transparence des Industries

Extractives) que Boss Mining

veut montrer son vrai visage et

épurer un secteur qui a trop

souvent défrayé la chronique.

Boss Mining» voit l’avenir en rose

Page 14: Joseph Kabila veut instituer une paix République

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Page 15: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

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Page 16: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

■ En participant à la 17ème session

de l’assemblée générale de

l’Organisation Mondial du

Tourisme, qui s’est tenue en

novembre 2007 en Colombie, la

RDC démontre sa volonté de

s’ouvrir au monde. Bénéficiant

d’un cadre quasi paradisiaque, le

pays possède des attraits pour

les opérateurs touristiques

étrangers. Le ministre du tou-

risme Elias Kakule Mbahingana a

d’ailleurs demandé à la cellule de

communication de son minis-

tère, de plancher sur le dossier.

Plusieurs guides touristiques

seront élaborés à cet effet.

L’objectif d’attirer de nouveaux

partenaires est ambitieux mais

possible. La RDC dispose d’une

large palette de sites touris-

tiques, qui ne demandent qu’une

bonne valorisation et gestion.

Certes, le chantier est énorme.

Mais la porte reste ouverte à

ceux qui souhaiteraient prendre

part au développement du

secteur. Notamment celui de

l’hôtellerie dans les centres

urbains ou la modernisation des

parcs nationaux.

16

Le Keravia hoteldispose d’une superbepiscine et est situé endehors du centre ville

de Lububmbashi. De nombreuses

chambres sont enrénovation et l’hotel

a besoin de nouveauxinvestissements afin de

retrouver le prestigequ’il avait il y a

longtemps.

Le flat hotel de matadi fait partie du groupe Ledya, qui est un groupe diversifiédans différents secteurs de l’économie.

EN RDC LE TOURISME POURRAIT PRENDRE UNE AUTRE DIMENSION !

EN CONSTRUISANT DES HÔTELS, EN MODERNISANT LES PARCS NATIONAUX

OU ENCORE EN AMÉNAGEANT DE NOUVEAUX SITES, LES INVESTISSEURS

DEVRAIENT S’Y RETROUVER.

Une terre paradisiaque à

Page 17: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

17

La RDC dispose d’une faune

d’animaux trésimportante et quioffre un potentieltouristique aussi

important qued’autres pays

d’Afrique.

découvrir

Le Jedra Hotel est un nouvel établissement qui dispose de 40 chambres aux normes 4 étoiles, c’est l’hotel les plus récents de Lubumbashi (au katanga) qui offre des prestations de qualités.

Page 18: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

■ L’opérateur minier par excel-

lence en RDC, c’est la Société

Minière de Bakwanga (MIBA),

détenue à 80% par l’état

Congolais. Un colosse implanté

depuis une centaine d’années

dans la région du Kasaï, au centre

de la RDC. Malgré une concession

gigantesque de diamants, nom-

mée le Polygone, l’entreprise a

bien failli boire la tasse récem-

ment. Principalement à cause de

difficultés énergétiques, d’engins

miniers défectueux et d’appro-

visionnement : « En ce qui

concerne l’énergie, nous devons

augmenter la capacité. Le plus

simple serait de renouveler la cen-

trale hydroélectrique » certifie

son président administrateur

délégué, Paul Kabongo Fuila.

Heureusement, ces désagré-

ments ne l’empêchent pas de

croire en l’avenir : « C’est une

société plus que viable. Elle pos-

sède beaucoup de réserves de dia-

mants connues, elle détient des

concessions de Nickel et Chrome,

peut-être l’un des plus grands gi-

sements au monde » dit-il. La

MIBA dispose aussi d’une grande

zone, environ 11.000 mètres car-

rés, riche en or. Une bande de

prospection qui s’étend à perte

de vue. D’où l’idée de réhabiliter

la société, de lui redonner ses let-

tres de noblesse. L’outil est à mo-

derniser, les moyens de transport

sont à rénover. Autant de chan-

tiers envisagés, qui attirent déjà

de nouveaux investisseurs :

« Des partenariats viennent d’être

signés avec de grandes sociétés

comme DE BEERS. D’autres vien-

dront ». De quoi alimenter tous

les espoirs, pour cette entre-

prise qui demeure le principal

vecteur économique et social de

Mbuji-Mayi.

18

Miba veut à nouveau briller avec éclat

SES CONCESSIONS D’OR, DE DIAMANT,

DE CHROME OU DE NICKEL, S’ÉTENDENT

À PERTE DE VUE

■ Que ce soit en Angola, en Sierra

Leone ou en République

Démocratique du Congo, le mar-

ché du diamant a toujours été

source de conflits armés et tra-

fics en tout genre. En RDC, l’éva-

sion était telle que le pays perdait

plusieurs centaines de millions

de dollars par an. Le processus de

Kimberley, qui a vu le jour en mai

2000, initié par des pays d’Afrique

Australe, devait permettre la cer-

tification des diamants par le

producteur. Et ainsi juguler les

trafics. Du coup, toute la filière

devenait, quelques années plus

tard, sous contrôle de l’exploita-

tion à l’exportation. Du moins,

sur le papier. Dans ce contexte, la

RDC produisait encore en 2006,

l’équivalent de 30 millions de ca-

rats, placée au rang des 5 pre-

miers producteurs au monde.

Avec la réforme du code minier,

le secteur s’assainit lentement.

Reste cependant à le faire appli-

quer de façon draconienne au-

près des opérateurs miniers, dont

le principal reste la Miba.

Un secteur à assainirLE DIAMANT, UNE RESSOURCE ÉNORME POUR LA RDC

Page 19: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

19

LA BANQUE OUVRE SES PORTES AUX INVESTISSEURS ÉTRANGERS FORTUNÉS

COMME À LA POPULATION LOCALE LA PLUS MODESTE.

La Trust Merchant Bankimpose son style

■ « Notre banque familiale a pour

vocation d’être un instrument fi-

nancier pour le développement de

la création de richesse. Sur ce cré-

neau, la Trust Merchant Bank est

en pleine expansion » affirme son

administrateur, Robert Levi.

La TMB, née en 2004 au Katanga,

est devenue en quelques années

une référence en terme de proxi-

mité. Avec ses offres de services

financiers, elle a séduit une clien-

tèle considérée, à tort, comme

non rentable « nous avons déve-

loppé, par exemple, les microcré-

dits pour impulser les nouveaux

projets et la consommation »

confirme Robert Levi.

Fort d’une connaissance du tissu

économique et de ses principaux

acteurs, la TMB s’impose finale-

ment comme un véritable relais

pour les investisseurs étrangers.

Investisseurs majoritairement

anglo-saxons, canadiens, austra-

liens ou sud-africains pour le

secteur minier « il est dommage

que les Européens passent

à côté d’une opportunité unique,

en matière d’investissement en

République Démocratique du

Congo » note-t-il.

Page 20: Joseph Kabila veut instituer une paix République

L’OfficeNational

desTransports sur la bonne voie

C O M M U N I Q U É

■ En RDC, la rénovation des

infrastructures est à l’ordre du

jour. Le secteur des transports

est en mouvement. Les indus-

triels attendent beaucoup d’une

restructuration annoncée. Les

habitants veulent plus de mobi-

lité. C’est pourquoi ce domaine

fait partie des cinq chantiers de

Joseph Kabila. Les transports, la

clef de la réussite du pays ?

Sans aucun doute !

L’Administrateur Délégué Général

de l’Onatra, Daniel Bikindu

Ditomene, a du pain sur la planche.

Il sait que l’Office National des

Transports doit tenir sa place

dans un domaine porteur. Il faut

dire que l’office gère quelque

366 km de voies de chemin

de fer entre Matadi et Kinshasa,

12.500 km de réseau fluvial au

bas Congo, des chantiers navals

et ports mais aussi de nombreux

services annexes. Sa responsabi-

lité économique est de taille.

Pour améliorer son fonctionne-

ment, les chantiers sont nombreux.

Les travaux de réhabilitation

des bâtiments de gares (chemin

de fer) sont prévus. La remotori-

sation de plusieurs locomotives

est à l’ordre du jour. Des équipe-

ments de surveillance seront

achetés pour les ports. Une ve-

dette neuve de 30 places fera le

trajet Kinshasa Brazzaville.

Quant à la vedette « Île Mateba »

sa réhabilitation permet déjà de

relier Boma à Banana. Des engins

neufs de manutention sont en

phase d’acquisition, d’autres

fonctionnent déjà : élévateurs,

autogrues, remorques, ponts

peseurs, grumiers, traceurs

portuaires.

Le défi est grand mais l’objectif

accessible. Avec une trésorerie

regonflée et les fonds accordés

par l’Etat, l’Onatra est en passe

de transformer l’essai. Le port

de Matadi et Boma devraient

rapidement devenir plus fluides.

Grâce aux nouveaux engins,

les navires attendront beaucoup

moins que dans le passé.

Par ailleurs, un plan de sûreté a

été instauré sur place, tout

comme l’installation de clôtures

de protection des zones d’activi-

tés. Rassurant ! Quant à Banana,

il devrait devenir un port

en eau profonde. Les efforts

de l’Onatra sont diversifiés et

à la hauteur des attentes.

La reprise du trafic fluvial sur la

ligne Kisangani Kinshasa, après

10 années d’absence, a été

accueillie d’un bon œil par les

acteurs du secteur.

Quoi qu’il en soit, l’Onatra

s’est engagé auprès de l’OMI

( O r g a n i s a t i o n M a r i t i m e

Internationale) pour mettre en

place des mesures et ainsi

renforcer la sûreté portuaire,

via l’adhésion au code ISPS

(International Ship And Port

Facility Sécurity Code).

20

SON ADMINISTRATEUR, DANIEL BIKINDU DITOMENE,

VEUT AMÉLIORER LE TRAFIC LOCAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL.

Page 21: Joseph Kabila veut instituer une paix République

■ Véritable clef de voûte

du transport maritime en

République Démocratique du

Congo, la CMDC possède une lon-

gue expérience dans le transport

international. Bien quelle ne dé-

tienne aucun navire propre, cette

société de droit de public, déte-

nue à 100% par l’Etat, continue

d’offrir un service fiable. Malgré

des accords passés, la CMDC n’a

cependant jamais obtenu les

40% de fret national qui lui était

destinés. Ainsi, elle a vu son ton-

nage transporté décliner au fil

des ans.

C’est par son expérience dans

l’affrètement des navires avec

équipages, que la Compagnie

Maritime du Congo compte ga-

gner des marchés. Aujourd’hui,

elle continue d’offrir un service

régulier entre l’Europe du Nord,

les ports du pays et l’Afrique du

Sud. Gagnant chaque jour de

nouveaux clients, s’assurant une

position confortable face à ses

concurrents. Ses responsables

comptent participer au dévelop-

pement économique du pays.

La CMDC doit se développerSUR UN MARCHÉ ÉCONOMIQUE FAVORABLE, LA COMPAGNIE MARITIME DU CONGO A DES MARCHÉS À PRENDRE

C O M M U N I Q U É

■ « Le Défi Ogefrem », d’Emile

Ngoy Kasongo, expose les enjeux

de l’Office de Gestion du Fret

Maritime. Son administrateur

décortique, au fil des pages, cet

organisme public à caractère

commercial et technique dont

« le rôle est déterminant au cœur

des activités du trafic import-ex-

port des marchandises ». On dé-

couvre que sa vocation est, entre

autres, d’engager des consulta-

tions et négociations avec les

armateurs, les armements et les

autorités portuaires. Une mission

qui ne s’arrête pas là : « L’office

établit la balance annuelle de fret

de tous les ports de RDC,

il conçoit la stratégie de promo-

tion des activités de la flotte

nationale, il est l’interlocuteur

privilégié et le porte-parole des

chargeurs ». Des missions déter-

minantes pour l’économie du

pays au niveau régional et inter-

national.

Dans son bouquin, Emile Ngoy

Kasongo retrace d’un côté

l’histoire passée de l’Office mais

expose aussi les chantiers

récents et à venir : « En matière

de simplification des frais

et taxes portuaires, nous

avons activement pris part à plu-

sieurs commissions techniques

(Ministère des Transports), char-

gées de rendre attractifs les

ports maritimes ». Ailleurs, pour

permettre à la population de

bénéficier des produits à prix

justes, son action s’est portée sur

« la réduction, via des négocia-

tions avec les armateurs,

du niveau du taux de fret.

Soutenant ainsi les exportations

tout en contenant le coût des

importations ».

« Le Défi Ogefrem » un livre pra-

tique pour mieux comprendre les

enjeux de l’Office, aux éditions

Ifasic.

21

L’administrateur de l’Ogefrem, Emile Ngoy Kasongo est en poste depuis 2005

Il est né à Kinshasa en février 1959. L’actuel administrateur déléguégénéral de l’Ogefrem détient un parcours éloquent. Avant de prendreen main l’Office de Gestion du Fret Maritime en 2005, Emile NgoyKasongo a fait ses armes dans la politique tout en gardant un pied dansl’éducation. Docteur en sciences économiques de l’université de Paris XII,il est professeur à l’université de Kinshasa, entre autres. On se souvientégalement de son passage comme ministre de l’EnseignementSupérieur de 2003 à 2004, puis de l’Economie Nationale de 2004 à 2005. Son, expérience devrait servir l’Ogefrem !

Un économiste averti en vaut deuxEmile Ngoy Kasongo tient les reines de l’Ogefrem

À TRAVERS SON LIVRE « LE DÉFI OGEFREM »,

IL EXPLIQUE LES MISSIONS ET OBJECTIFS D’UN ORGANISME

QUI COMPTE EN RDC

Page 22: Joseph Kabila veut instituer une paix République

■ L’un des facteurs déterminant

pour que la République Démo-

cratique du Congo émerge, reste

la reconstruction des routes.

Effectivement, l’état délabré de

certains axes paralyse de nomb-

reux secteurs d’activités. Par

ailleurs, de nombreux logements

sont à construire pour une popu-

lation qui attend beaucoup de

l’arrivée de la démocratie. Enfin,

la réhabilitation de bâtiments

d’Etat s’avère essentielle. Le sec-

teur du BTP a donc une responsa-

bilité énorme dans le dévelop-

pement général du pays. Dans ce

contexte, Mike Promotion a de

l’ambition. Notamment celle de

construire un jour, le grand pont

reliant Brazzaville à Kinshasa.

« J’ai toujours rêvé d’un Congo

moderne. Notre pays détient

d’énormes opportunités dans le

domaine agricole, le secteur

minier, le bâtiment. C’est pourquoi

LE BTP EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO EST UN SECTEUR

ENREGISTRANT UN TAUX DE CROISSANCE IMPORTANT DEPUIS QUELQUES

ANNÉES. DE BONS INDICES QUI DEVRAIENT S’ACCROÎTRE DANS LE FUTUR.

EFFECTIVEMENT, DES CHANTIERS ÉNORMES SONT PLANIFIÉS POUR 2008,

COMME LA RÉHABILITATION DES VOIRIES PRIMAIRES EN VILLES OU ENCORE LA

RECONSTRUCTION DE PLUSIEURS TRONÇONS ROUTIERS NATIONAUX.

À TRAVERS TOUTES LES PROVINCES DU PAYS, DES ÉCOLES ET HÔPITAUX

BÉNÉFICIERONT AUSSI DE TRAVAUX D’ENVERGURE. AUTANT DE PROJETS

ENGAGÉS PAR L’ÉTAT, QUI OUVRENT DE BELLES PERSPECTIVES DANS UN

SECTEUR EN PLEIN DÉVELOPPEMENT. COMME D’AUTRES, LA SOCIÉTÉ MIKE

PROMOTION COMPTE TIRER SON ÉPINGLE DU JEU.

MIKE PROMOTION PREND DE L’AMPLEUR SUR UN SECTEUR DÉTERMINANT.

CELUI DU BTP ET DU GÉNIE CIVIL.

les investisseurs doivent nous re-

joindre » explique l’entrepreneur

Congolais Mike Kasenga, diri-

geant de Mike Promotion.

Un groupe qui génère 50 millions

de dollars de chiffre d’affaires et

dont l’activité se développe sur

les secteurs de la réhabilitation

des routes ou encore la cons-

truction de bâtiments. En peu de

temps, la société s’est offert une

place de choix sur le marché du

BTP. À l’horizon fin 2008, son

chiffre d’affaires devrait passer à

200 millions de dollars « grâce à

l’expansion du marché des inves-

tisseurs chinois en RDC ».

L’entreprise a déjà fait ses preuves

en construisant des camps militai-

res et en réhabilitant le centre

d’instruction de Kibomango et les

bâtiments de la garde républi-

caine. En outre, Mike Promotion

détient plusieurs contrats avec

le gouvernement concernant les

C O M M U N I Q U É

22

Les routes, la réhabilitationla RDC se reconstruit

petit à petit

Le chantier Gramalic, ou la société Mike Promotion est en charge de la construction detravaux avancent à un rytme soutenu.

Page 23: Joseph Kabila veut instituer une paix République

C O M M U N I Q U É

axes routiers. Des chantiers dits

d’urgence « en ville, le but est de

rendre la circulation plus fluide ».

La route de Ndjili vient d’ailleurs

d’être inaugurée par Joseph

Kabila. En définitive, c’est plus

d’une vingtaine de voies qui sont

en travaux « nos routes seront

comparables, dans l’avenir, à celle

des pays développés » note-t-il.

D’après Mike Kasenga, tous ces

chantiers sont devenus possibles

« parce que les politiques ont

consolidé la paix. De plus, la

Banque Centrale est à la disposi-

tion des investisseurs pour

assurer la sécurité juridique et

judiciaire ».

Autant d’aspects positifs qui per-

mettront le développement de la

RDC. Mike Kasenga l’affirme

« il est possible aujourd’hui

d’apporter une pierre à l’édifice,

afin de contribuer au change-

ment de notre pays. En réhabili-

tant les routes, nous pourrons

mieux acheminer et vendre nos

marchandises, notamment les

denrées alimentaires issues de

notre agriculture : maïs, huile de

palme, canne à sucre ». Dans ce

contexte favorable, Mike

Kasenga espère maintenant une

chose « participer, bientôt, à la

construction du pont entre

Brazzaville et Kinshasa ». Un

vieux rêve qui s’est transformé

en ambition.

23

des bâtiments, le logement,

la route Laurent Désiré Kabila, anciennement route de Matadi, et dont les

Mike kasenga vientrégulièrement sur les chantiersafin de vérifier de l’évolution des travaux.

Page 24: Joseph Kabila veut instituer une paix République

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24

Les femmes en politiqueLes femmes sont davantagereprésentées au sein dugouvernement et comme conseillerspolitiques depuis l’accession aupouvoir du Président Joseph Kabila.Madame Mayuma travaillant à sescôtés en est l’illustration, ainsi que la ministre du Portefeuille.

Madame Mayuma, mère de 4 enfantset anciennement responsable de l’ogefrem, souhaite voir lesmentalités évoluées à tous égards, et désire voir une plus grandesensibilisation des populations faceau risque du Sida.

«La République Démocratique du Congo bénéficiede l'envolée des matières premières comme le cuivre,et sa large population offre un potentiel important au fur et à mesure que s'accroît le pouvoir d'achat. Si dans l'est du pays, la situation n'est pas encorestabilisée, dans le reste du territoire, la paix civileest de retour. Ses ressources naturelles, tel l'or, le diamant, le cobalt et le cuivre attire des investissementsimportants de sociétés minières et permet au paysd'envisager un taux de croissance de près de 8% dans les années à venir. »

Jean-Michel Metthey

Directeur