jdf 26/03/2014

Dimanche, ouverture dela pêche au poisson blancpour 600 encartés page 21

Une entreprise de pompeà chaleur passedevant les juges page 10

BERGUESBrigitte Douay a présentéson dernier budget page 14

On taillera les ceps dela vigne d’Hondschootedans huit jours

page 18

BOURBOURGLe dernier fil de fer barbelésortira des Tréfileriesle 30 avril page 49

LOISIRS Un centre aquatique thémati-que est en construction à Adinkerke - LaPanne, en Belgique. Ses promoteurs, leparcd’attractionsPlopsalandenpartena-riat avec la Ville, entendent séduire laclientèle française. pages 12et 13

SeuleBerguesattendra dimanche

WORMHOUT

TRIBUNAL

MUNICIPALESBergues est la seule commune de Flandre à exiger un second tour. Parmi les66 maires élus cette semaine, dix nouvelles têtes. La continuité est généralement de mise,sauf à Wormhout. pages centrales

Unefillettede3ansécraséeparsonpèrelorsd’unemanœuvremalencontreuse Lirepage 8

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Aux candidats sans étiquette. La préfec-ture définit la sensibilité des listes sans étiquette.De quoi en froisser beaucoup classées diversdroite (DVD) ou divers gauche (DVG). Les parle-mentaires Alex Turk et Jean-Pierre Decool effec-tuent des démarches pour défendre l’identité des« non-inscrits »…maispassansconviction.

«Je ne crois pas au miracle.Et je n’ai pas le temps d’allerà Lourdes. »UnmairevoisindeDunkerque,ausujetdelaposition

deMichelDelebarreàl’issuedu1er tour.

LacagnotteduHandibasketclubGrave-linesgrimpedoucement.500euros,c’est lemontant de la cagnotte du HBC. Le club a en effetouvertuncompteleetchi(www.leetchi.com/c/hbc-gravelines).Lebutestdepermettreauxjoueursdese déplacer à Pau où ils comptent conquérir un ti-tredechampiondeFrance.Aidonsles !

LEFLOPLETOP

Çayest.Onyest.Plusquequelquesjours,quelquespoignéesd’heuresavantlesecondtourdesélectionsmuni-cipales. Il faudraencorepatienter pourconnaître lenomdecelui qui rempileraou feramainbasse sur le fauteuildemairedansl’hôteldevilledeDunkerque.Patience…(Ph. Jean-LouisBURNOD/HappyDay)

Repas 100%local au lycéeproagricoledeDunkerqueDeux lycées agricoles de la région, dontcelui de Dunkerque, invitent les produitsdesexploitations agricoles des lycées duNord - Pas de Calais dans leurs assiettes.Ainsi, ce jeudi, dans le cadre de la se-maine des produits régionaux, tous lesproduits servis proviendront des fermespédagogiques. Les élèves savourerontviandes, légumes et produits laitiers is-sus de leur travail ou celui de leurs cama-rades. Cet approvisionnement en circuitcourtparticipedenotredynamiquerégio-nale en faveurde l’agroécologie.

PRENDREDE LA HAUTEUR

Candidatpour lagloireLa semaine dernière, nous avions choisi une phrase de

Marie Lermytte, candidate à Brouckerque, commephrase de la semaine : « On va entamer au quotidien

le travail d’une équipe municipale, des petites broutillesauxgrandesemmerdes. »Unverbiageunpoil familiercer-tes,mais tellement vrai. Certains,une fois le verdict desur-nes révélées, préfèrent mettre la tête dans le seau et adop-ter la politique de l’autruche. Il y a ceux qui ne veulent pasdu tout répondre à la presse, ceux qui ne viennent pas enmairie pour les résultats et les mauvais perdants, avec unenuance toutde même.Haïr la défaite, c’est plutôtune qua-lité. Par contre, prendre ses électeurs pour des imbéciles,c’en est une autre ou alors… il faut jouer carte sur table etannoncer la couleur durant la campagne. À Grande-Syn-the par exemple, Claire Delbeke ne siégera pas au conseilmunicipal. Ses électeurs apprécieront. Courageusement,elle enverra le 18e de sa liste. Merci pour lui. À Wormhout,c’est Bernard Christiaen, le challenger, qui adopte lamême position. Jean Grébert à Quaëdypre préfère luiprendre la poudre d’escampette et ne pas se farcir desconseilsmunicipaux dans la peau de la minorité. À Coude-kerque-Branche, Floris Janssens a hésité avant de se ravi-ser, regonflé par ses colistiers. Elle est belle la cause politi-que.Elleestnobleet si la commissiondes comptesdecam-pagne et des financements politiques pouvait soumettreson remboursement des comptes de campagne à l’obliga-tion de siéger, les mauvais perdants réfléchiraient sansdoute à deux fois avant de briller… par leur absence.

Ahmed KARA

LescrottesdechiendansuneimpasseDans cette petite impasse, située dans larue Jacobsoone à Rosendaël, les rive-rains en ont, visiblement, marre des crot-tes de chiens et ils l’affichent. Un pan-neau porte un message qui n’y va pas parquatrechemins :« Stopauxcrottes !Y’ena marre ! » Sauf que cet écriteau a été ins-tallé au-dessus d’un distributeur de sa-chets à déjections canines. De deux cho-sesl’une :soit ledistributeurestvide,soitlespropriétaires sont coupables.

ENTRENOUSSOITDIT

Maisquivadansl’enveloppe?Les élections municipales sont l’occasionpour les jeunes majeurs d’effectuer leurspremiers pas de citoyen. À Grande-Synthe,unemèredefamilles’estainsiprésentée encompagnie de sa fille, qui découvrait l’at-mosphère d’un bureau de vote. Elle ne sa-vaitdoncpasquelesilenceétaitsouvent roiet qu’aucune parole ne pouvait échapper àl’assistance. Le bureau n˚9 a donc pu profi-ter de l’une des phrases de la journée, pro-noncéepar lademoiselleunefoisdansl’iso-loir : « Maman, celui qu’on veut, c’est celuiqu’on metdans l’enveloppe ? »

LESÉCHOS

L A V I L L I E R SE N C O N C E R T

ILS GAGNENTDES PLACES

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Samedi 19 avril 20h30au KURSAAL de Dunkerque

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B E R N A R D L A V I L L I E R S . C O M

Ils gagnent deux places pour le concert de Bernard Lavilliersle samedi 19 avril à 20h30 au Kursaal :

- Thierry ACCETONE de Gravelines- Sylvie HACHE de Petit-Fort-Philippe

- Etienne BACLEZ de Guines- Christiane VANDENBUSSCHE de Leffrinckoucke

Se présenter avec la pièce d’identité à l’accueil du Kursaal de Dunkerquele jour du concert.

LAPHRASE

C’estparoùIkea ?Perdue dans Lomme, un mercredi, une pe-tite dame au volant de sa citadine fait signe àun conducteur à l’arrêt au feu rouge, de bais-ser sa vitre. Lequel s’exécute. « Pardon, maisvous savez où se trouve Ikea ? », lui de-mande-t-elle. Le conducteur lui répond parla négative. Ayant peur de mal aiguiller lapersonne. Il s’excuse et s’explique : « Dé-solé, je suis de Dunkerque ! » Grand sourirede la part de la conductrice qui lui ré-pond : « Moi aussi ! » C’est vrai que ça seraitbienplus pratiquesi l’enseigneavait l’idéedes’installer dans l’agglomération !

02 LEJOURNAL DESFLANDRES Mercredi 26 mars 2014

92,04Etleschampionsdelacitoyennetésont…leshabitantsdeSaint-

Georges-sur-l’Aa. Pourcepremiertour,ceuxquisesontleplusdé-placés en masse, ce sont bien les électeurs du nouveau maire,ClaudeCharlemagne.

Les installations de conseils vont s’en-chaîner. Grande-Synthe, Coudekerque-Bran-che, Cappelle-la-Grande... Pour la plupart descommunes, le premier rendez-vous du nouveauconseil municipal se déroulera entre le 28 et 30mars. En parallèle du second tour, le week-endserachargé.

À SUIVRE

VoteràmotoUne dizaine d’engins chromés station-naient ce dimanche devant la mairie deNieurlet. Un des membres des Spirit bi-kers, association créée au début de cetteannéeàSaint-Momelin,effectuaitsonde-voir citoyen. Ce club réunit une quinzainede personnes ayant une passion com-mune, la moto, surtout le custom. « Onroulait déjà ensemble, le but est de ren-contrer d’autres clubs, d’effectuer degrosses sorties dans le Sud. Avoir un butpour rouler. »

Uneexpobourréed’infos...réservéeauxscolairesLa Maison 3D a largement communiquésur la journée de l’eau et sur les anima-tions qu’elle organisait à l’occasion. Uneexposition interactive bourrée d’informa-tions intéressantes et un spectacleétaient proposés. Plus de 1 500 scolairesontétéreçusetontpuprofiterdel’installa-tion. Le public, lui, devait se contenterd’unejournée(le19mars)pourvisiter l’ex-position et de deux séances pour profiterdu spectacle... Sur réservation ! Dom-mage qu’un tel équipement n’ait pas étéouvert davantage aux Dunkerquois.

LECHIFFRE

KeziahJonespourremplacerAyoLa programmation du festi-val des Mondes pluriels aconnu un petit changementces derniers jours. La chan-

teuse Ayo ayant décidé d’an-nuler sa tournée, c’est l’ar-tisteKeziahJones,mondiale-ment reconnu, qui donneraun concert le vendredi4 avril à 19 h au Palais du lit-toral de Grande-Synthe.

LESÉCHOSL’ŒILDELYNCHI

Les gagnants doivent se présenter au cinéma le jour de l’avant-première avec leur pièce d’identité (1er étage directement)

Sylvia HARS de MardyckHervé PAPEGAEY de Saint Pol sur Mer

Patricia BLANCO de BourbourgElodie BOISSEL de Dunkerque

David SMAEGHE de Uxem

pour l’avant-première de CLOCHETTE ET LA FÉE PIRATE : le dimanche 30 mars à 11h

ILS GAGNENT

2 PLACES DE CINEpar personne

Lefilrouge,surleboutonrouge…Sur les machines à voter, les Saint-Polois de-vaient choisir sur deux lignes : pour Saint-Pol et pour le grand Dunkerque. « Madame,il fautaussi voterenhaut ! »,a lancéunsecré-taire de bureau à une petite mamie. « Ahbon, il faut que j’aille voter en haut ? »,s’étonne-t-elleendésignant l’étage. « Non, ilfaut aussi voter pour la ligne du haut, sur vo-treécran », luiapatiemmentrappelé lesecré-taire. « Ces machines à voter, c’est un peu lefil rouge, sur le bouton rouge, a commentéun Saint-Polois. Mais qui c’est l’con qu’a faitsauter le pont ! », s’est-il mis à rigoler.

Despiratessurles4joursDes pirates des Caraïbes apparaîtront ausein de la course cycliste régionale par éta-pes. Début mai, ils débarqueront non desîles,maisdeGravelines.Cesmembresde l’as-sociation philanthropique et carnavalesquegravelinoise « Les Boucaniers » intégrerontla caravane de l’épreuve sportive. Le prési-dent Jean-Luc Kermoal et son équipe pré-pare d’arrache-pied ce rendez-vous. Quatrevéhiculesseraient engagésaveclogo etdistri-bution d’objets souvenirs. Première intru-sion du carnaval selon Jean-Luc Kermoal,mais en chemise blanche et cravate rouge…pas en habits de carnavaleux purs et durs.

vous offrent des places pour

Ils gagnent deux places pour le spectacle Olivier De Benoistle mardi 15 avril 2014 à 20h30 au Kursaal :

- Jacqueline CORNIL de Dunkerque- Patrice BECUWE de Tétéghem- Francis DELRUE de Dunkerque- Angélique DUFLOU de Bergues

- Catherine GALLARD de Coudekerque-Branche- Isabelle VANBELLE de Dunkerque- Sabine DEZITTER de Dunkerque

Se présenter avec la pièce d’identité à l’accueil du Kursaal de Dunkerquele jour du spectacle.

Les places sont à retirer à partir du mercredi 26 mars après-midi

GUILLAUME BRYGO de DunkerqueARNAUD PATERNOSTER de Coudekerque-Branche

PATRICK LEFEL de TétéghemANTOINE GAZYWACZ de Dunkerque

STÉPHANE LAURENS de Saint-Pol-sur-Mer

Ils gagnent 2 places pour le match

Vendredi 28 mars à 20hau Stade Tribut

USLD - LE POIRE SUR VIE

LEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 03

DUNKERQUE

Le patron carjacké s’accroche à sa Mercedes

GRANDE-SYNTHE

Il ne voulait pas de pain, juste du blé

Lundi soir, le gérant dumagasin Hifi Mobile, si-tué rue du Leughenaer àDunkerque, a été vic-time d’une tentative decarjacking. Sa vigilanceet sa rapidité lui ont per-mis d’éviter le vol de saMercedes.

Lesoir tombeencelen-demain des élections,mouvementées, dansla ville portuaire.

Bientôt 19h45 : Julio DaSilva a fermé Hifi Mobile il ya déjà trois-quarts d’heure.Depuis treize ans, son maga-sind’équipementspourauto-mobile tourne à plein. Sa ré-putationtraversemêmeles li-mites de la Flandre pour ce“tuner” des voitures luxueu-sesdefootballeurs :« Mama-douSakho,DjibrilCissé,Syl-vain Wiltord sont passés parma boutique », égrène-t-il.

Ce professionnel des boli-des roule lui-même en Mer-cedes. Ce soir-là, point derendez-vous avec des starsdu ballon rond. Le patronquadragénaire quitte leslieuxpar-derrière,rueHenri-Terquem. L’arrière bouti-que donne sur un cul-de-sac,juste en face de la maisond’arrêt. « Vous venez ici à

20h, c’est le coupe-gorge »,décrit Julio. Le faible éclai-rage participe au sentimentd’insécurité. Trois individuslouches, assis sur le banc enface de la prison, complètecet inquiétant tableau. Déjàà 14h, une bande pareille à

celle-ciavait attiréson atten-tion. « L’un d’eux mesuraitfacilement 1m90, portait unsurvêtement noir et avait lescheveux rasés sur les côtés »,se souvient le gérant. Unautre acolyte, plus petit, l’ac-compagne en survêtement

blanc d’après ses souvenirstout frais. « Pour le troi-sième, je n’ai vu qu’une sil-houette de loin ».

Demi-tourratéÀ peine sorti, le gérant

voit ce trio courir vers lui.

Par un réflexe salvateur, Ju-lio DaSilva entrevite dans savoiture et démarre. Le sys-tème sans clé de la Mercedeslui facilite la manœuvre.Trop tard. « Le plus grand aouvert la portière et m’a as-pergé de gaz lacrymogène.J’aidémarrépourfairedemi-

tour dans l’impasse, mais lerayon de braquage était tropgrand ».Danssa tentativedefuite, Julio envoie la Merce-des dans le mur de son voi-sin, Charles-Henri Looten.Le conducteur sort hagardde sa berline et tente de semettre à l’abri dans sa bouti-que. Pas la peine : les troisagresseurs ont déjà pris lafuite. Les yeux rouges, la res-piration difficile, il reprendfinalement le volant vers samaison de Rosendaël pourse rincer le visage, non sansmal. « Heureusement, jeconnaissais la route parcœur et il n’y avait pas beau-coup de circulation à cetteheure-là. Je ne voyais rien dutout, même pas les panneauxstop. »

Au lendemain de sonagression, les idées de la vic-time -qui a déposé plainte-sont plus claires. Pour le pa-tron, les voleurs en voulaientplus à son bolide qu’à sa per-sonne. « Une MercedesCLK 55 AMG, 400 chevaux,300 km/h de pointe… l’idéalpour ceux qui veulent fairedu go fast*. »

ThibaultCARON*de l’anglais "aller vite",désigneune technique utiliséepar les trafiquants pourimporter de la drogue à bord devoitures très rapides.

Samedi dernier, la bou-langerie Au pain doré aété victime d’un bra-quage express. Le cou-pable, armé d’un pisto-let, est reparti avec300 euros.

Il est peu plus de 18 hplace du marché àGrande-Synthe. Unecliente vient de faire ses

emplettes Au pain doré, laboulangerie du coin. En sor-tant, elle ne prête pas atten-tionà l’homme qu’elle croiseet qui entre à sontour dans laboutique. « Il devait avoir laquarantaine, témoigne Jus-tine, 20 ans, qui se trouvealors derrière le comptoir. Ilavait un plastique Lidl enmain. Ça ne m’a pas choqué,car la plupart des clients enutilise un pour leur pain. »

Sauf que ce plastique-làn’est pas vide. Et sans mêmeprendre la peinededire bon-jour, le client tombe le mas-que. « Il a sorti un flingue etm’a dit “Donne la caisse” »,raconteJustine.Entre lacoo-pération et le refus, la jeunefemme choisit une 3e op-tion : la fuite. « J’ai couruderrière », indique-t-elle enmontrant la porte situéetrois mètres derrière le

comptoir. L’homme tournealors son arme vers la 2e em-ployée, Kelly, 19 ans, et re-nouvelle sa demande. Maiselle non plus n’est pas déci-dée à s’exécuter. « Je me suisjetée au sol, souffle-t-elle. Je

me suis même fait mal au ge-nou. »

Ils’acharnesurlacaisseSans plus aucune aide, le

braqueur décide de se dé-brouiller seul et s’empare de

la caisse. « Il s’est acharnédessus jusqu’à ce que ças’ouvre », commente Kelly.Pendant ce temps, l’em-ployée, toujours ausol, aper-çoit grâce au jeu des miroirsunclient sur le point d’entrer

dans la boutique. « Mais envoyant ce qui se passait, il estaussitôt ressorti », tente-t-elledesourire.Quelques ins-tants plus tard, la caisses’ouvre. L’homme s’emparedu contenu et file aussitôt.

Le tout n’a duré que quel-ques minutes. « Quand Jus-tine m’a appelé, j’ai courujusqu’ici, intervient Sofiane,responsable de la boulange-rie. Comme j’habite juste àcôté, je me suis dit que çairait encore plus vite qu’enprenant la voiture. Mais letempsque j’arrive, il n’y avaitplus personne. » Sofiane nepeutqueconstater ladispari-tionde300eurosdanscebra-quage, le premier depuisqu’il a pris en charge Au paindoré il y a deux ans.

La police est arrivée peuaprès pour les constatationsd’usage. Et tenter de glanerquelques indices, grâce auxtémoignages des employées,mais aussi à la caméra instal-lée dans l’établissement. « Ilportait une casquette bleumarine et était droitier, a in-diqué de son côté Justine.Mais en y repensant, jepense que le pistolet était unfaux. » La frayeur, elle, futbien réelle.

BaptisteLAMPS

Les caméras du voisin ont filmé la tentative de carjacking.

Braquée, Kelly s’est jetée au sol. Quant à Sofiane, le responsable, il a découvert la caisse défoncée en arrivant.

300Eneuros, lemontantdelasommedéro-bée à la boulangerie Aupaindoré.

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Au CHD, les horaires per-mettent aussi à une majo-rité du personnel de vo-ter…Àl’exceptiondequel-ques cas particuliers. Lespatients hospitalisés sevoient, eux, proposer laprocurationsur place.

Certains services doivent eneffet assurer la continuité dela mission publique. « Unepartie des agents travaillesur 12 heures, mais cela estprévuà l’avancedans leplan-ning », explique FrançoisGuerrier, directeur des res-sources humaines au centrehospitalier de Dunkerque.Pour les urgences, le servicede réanimation ou celui desprématurés, le personnelpeut être amené à rester surson lieu de travail duranttoute la durée d’ouverturedes bureaux de vote. « Lebloc opératoire peut aussiêtre concerné, mais pas for-cément », précise FrançoisGuerrier.Autre difficulté admise parle DRH : la problématiquedes astreintes. « Là, on nesait pas si on va être appelé,donc à charge pour la per-sonneconcernéedes’organi-ser via la procuration. »Cette solution est d’ailleursproposée à tout patient hos-pitalisé à l’approche del’échéance électorale.

« Nous avons mis en placeune procédure spécifique,admet Jérôme Lecocq, res-ponsable du bureau des en-trées de l’établissement hos-pitalier. À son arrivée, on si-gnale au patient la possibi-lité d’exprimer son vote pen-dant son hospitalisation. Il

remplit un document in-terneà l’hôpital,nous lefour-nissons à un officier de po-lice judiciaire du commissa-riat de Rosendaël. Ce der-nier se déplace ensuite cheznous pour les dernières for-malités. » Si les patients pen-sent surtout à leur état de

santé durant leur séjour, ladémarche est accueillie plu-tôtpositivement.« Onrecon-duira cela pour les électionseuropéennes. » Avant cela,les patients du CHD revote-ront dimanche pour ledeuxièmetourdesmunicipa-les à Dunkerque.

ELECTIONS

Police, gendarmerie, pompiers...Vote facilité pour dimanche travailléTout lemondediraqu’il ya l’éternelle procurationpour voter en cas d’ab-senceledimanche.Pour-tant, dans les casernes,les commissariats, ons’organise pour permet-tre aux agents de glisserleur bulletin dans l’urne.

Unedémarchevolon-taire quand on saitqu’aucun texte lé-gislatif ou régle-

mentaire n’impose à l’em-ployeur de faciliter cette dé-marchecitoyenne.Ilyanéan-moinsdesservicesoùlaques-tion est vite réglée, commepour les policiers munici-paux. « Nos agents ne tra-vaillentpas ledimanche,hor-mis s’il y a une manifestationà encadrer, indique PaulJanssen, directeur des affai-res juridiques à la ville deDunkerque. Le dimanche,ce sont surtout des person-nes travaillant en cycle oud’astreinte, donc ils ont tou-jours un moment pour allervoter. »

« Toujoursuncréneaupossible »

Même topo pour les poli-ciers de la cité de Jean-Bart.« Nos agents travaillent se-lon un régime cyclique quinecorrespond pasaux horai-

res d’ouverture des bureauxdevote : il ya toujoursuncré-neau possible », confirme lecommandant Benoît Pin-ceel, du commissariat de

Dunkerque. En clair, leséquipesdumatin peuvental-ler voter l’après-midi et viceversa.Àlacompagniedegen-darmerie de Dunkerque, le

commandant Éric De Mol-lans avoue ne s’être jamaisposé la question… avantd’évoquer les mêmes cyclesde travail.

Une solution pas toujourspossible chez les soldats dufeu. Du coup, pour les sa-peurs-pompiers du Dunker-quois, la hiérarchie tolèreune certaine organisation.« Ceux qui habitent le plusloin, par exemple à 30 kilo-mètres du centre de secours,vont voter dès l’ouverturedes bureaux de vote, avantde venir prendre leur ser-vice », explique le lieutenantYannick Jonvel du CIS Dun-kerque. Il est égalementpos-sible, pour ceux vivant auplus près, de s’absenter dansla journée pour se rendredans l’isoloir. En éteignantle gyrophare.

ThibaultCARON

« Le CHD propose aux patient hospitalisés de voter »COUDEKERQUE-BRANCHETrois palettes brûlent àl’entreprise BoraxMercredi à 10h36, les pompiers de Dunkerque ont dû in-tervenir pour un « plan feu explosion » au 89 route deBourbourg à Courdekerque-Branche. Trois palettesavaient pris feu dans un bâtiment de l’entreprise Borax.Le personnel sur place a été évacué. Il n’y a eu aucune vic-time.

Excédée, elle frappe les agents duConseil général à coups de sac à mainL’annexe du Conseil général à Coudekerque-Branche aconnu une fin de journée mouvementée jeudi 20 mars.Vers 17h30, une femme d’une trentaine d’années a faitscandale dans les locaux. Un litige sur le placement de sesenfants serait à l’origine des faits de violence ayant suivi.Après avoir menacé de mort un membre du personneld’accueil, la femme s’est acharnée dessus avec son sac àmain. Deux collègues sont intervenus et ont appelé la po-lice, après avoir euxaussi essuyé quelques coups. Les troisvictimes ont déposé plainte. Leur qualité de personneschargées d’une mission de servicepublic devrait être rete-nue comme circonstance aggravante. Une audience deCRPC aura lieu le 28 mai au matin.

A16Un motard percute une voituresur la bande d’arrêt d’urgenceUn drame de la route a sûrement été évité ce vendredi enfind’après-midi.Vers17h30,unemotoaemboutiunecita-dinenoire arrêtéesur la bande d’arrêtd’urgencede l’A16.L’accident s’est produit au niveau de l’échangeur Coude-kerque-Est, dans le sens Belgique-Dunkerque. Les sa-peurs-pompiers de Dunkerque se sont portés aux secoursdu conducteur du deux-roues, un motard âgé de 44 ans.L’homme a été transporté au CHD pour un léger trauma-tisme facial et une fracture à la jambe. Les trois personnesà bord du véhicule, en état de choc, ont aussi été dirigéesvers l’hôpital.

SURLEVIF

Cycle de travail, dérogation... pompiers et policiers peuvent toujours se débrouiller pour aller voter.

10C’est le nombred’heures dont disposentles électeurs pour aller vo-ter dimanche, entre 8h et18h. Ce créneau horairepeut être prolongé par ar-rêté préfectoral, commedans les grandes villes, oùilestsouventclosà20h.

Pour les patients du CHD, l’hospitalisation n’est pas forcément synonyme d’absten-tion... à l’inverse des agents de certains services.

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A41 ans, Christophe Massartest un chef d’entreprise actif.Dans les métiers du bâtiment,ilétait déjàà la têtededeux en-

treprisessituéessur leterritoirede l’ag-glomérationdunkerquoise : IPRL, iso-lation, peinture, revêtement du litto-ral à Killem et ESPI, entreprise de sa-blageetpeinture industrielleàGraveli-nes. Cherchant toujours à diversifierson activité et à élargir sa palette decompétences, le jeune quadra a ra-cheté il y a un an la société VandewalledeSaint-Pol-sur-Mer.« Enquêted’in-vestissements à réaliser dans d’autresdomaines d’activité, mais toujoursautour du bâtiment, j’ai opté pour lamenuiserie en pvc, bois et alumi-nium. » Après 31 ans d’activité, Fran-cis Vandewalle cherchait justement àcéder son entreprise : le parfait ti-ming.

MontéeenrégimeDéjà dépositaire du réseau

SOMFY pour les volets roulants, por-tes de garage et autres portails, la So-ciété Nouvelle Vandewalle fait égale-ment partie du réseau Experts fenêtredont l’une des caractéristiques est depromouvoir les produits made inFrance. Historiquement tournée verslesparticuliers, la sociétésaint-poloisechercheaujourd’huiàétendresonacti-vité aux collectivités. « Depuis unmois, explique Christophe Massart, laSNVandewalle estainsicertifiéeQua-libat. Ce label nous permet désormaisde répondre aux appels d’offre desbailleurs sociaux notamment. » La ga-rantie pour l’entreprise d’asseoir sonactivité à Dunkerque.

Autre innovation d’importance :l’agence de la rue du Chevalier de laBarre a fait l’objet d’un relookingréussi ! D’une superficie de 90 mètrescarrés, le showroom a été entièrementrénové : carrelage, peinture, plâtrerie,éclairage. Cet investissement dans lesmurs s’est doublé d’un investissementhumain,ChristopheMassart recrutantEric Maerten en tant que chefd’agence. Le chef d’entreprise avouesans détours qu’il ne se serait pas lancédans l’aventure sans lui : « N’étant passpécialiste de la menuiserie, je voulaisun responsable d’agence à l’expé-rience solide. » Du haut de ses 15 an-nées d’exercice dans la profession,

Eric Maerten est ainsi le parfait relaisprofessionnel recherché. Ensemble,les deux hommes ont décidé la créa-tion de trois emplois de poseurs (enCDI et CDD). Au total, l’effectif de la« petite entreprise » compte donc 8personnes. « Il restera encore à pré-voir à l’avenir la réfection de la façadede l’agence et à repenser les ate-liers… » Cette montée en régime colleau tempérament volontaire de cejeune entrepreneur particulièrementdésireux de s’inscrire dans la vie locale.A ce titre, il n’est d’ailleurs pas éton-nantd’apprendrequeChristopheMas-sart et la SN Vandewalle sont égale-ment sponsors de l’USDK.

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DUNKERQUE

L’amant et le chien poignardésdans un mauvais Vaudeville

COUDEKERQUE-BRANCHE

Les voisins sebattent à coups de batte

NIEURLETUne fillette de 3 ans meurt écraséepar son pèreUndrame de la route s’est coupléd’une tragédie familialecemardimatin.Vers 8 h, une fillette detroisans a perdu lavie, percutéepar une camionnette auvolant de laquelle setrouvait son père. Ce dernier partait au travail depuis sondomicile, situé rue Émile-Duval. Sa fille est sortie de lamaison familiale pour lui dire une dernière fois au revoiret s’est retrouvée face au véhicule quand celui-ci a dé-marré. Le conducteur n’a pas vu l’enfant devant lui et l’apercuté en quittant son stationnement. La jeune victimeest passée sous la fourgonnette.Les secours et les forces de l’ordre ont immédiatementété appelés. Les pompiers de Watten, les gendarmes deBollezeele mais aussi le Smur de Saint-Omer se sont ren-dus à l’adresse de l’accident. Un hélicoptère du Smur amêmedécollédeLilledans l’optiqued’uneévacuation aé-rienne. L’appareil ne servira finalement pas. Malgré lestentatives de réanimation, les secours ont constaté le dé-cès de la fillette quelques dizaines de minutes après l’acci-dent.Les deux parents, un jeune couple entre 25 et 30 ans, ontété pris en charge par les pompiers et les médecins surplace. La thèse accidentelle étant établie avec certitude,l’homme au volant ne sera pas inquiété par la gendarme-rie.

Sale affaire au tribunalcorrectionneldeDunker-que : une tentative d’ho-micide qui remonte àl’été 2012. L’histoire finitbien : la victime s’en esttirée, et le prévenu s’estamendé.

Les faits datent du 15 août2012. Ce jour-là, ChristopheCailliau passe un sale quartd’heure. Il a passé l’après-midi à échanger des textosavec sonex-compagne, sur lemode « je t’aime, moi nonplus». La demoiselle l’aquitté et s’est remise en cou-ple avec un autre. Christo-phe ne digère pas. Et puisforce est de constater qu’il ades raisons d’espérer. Aprèsune première rupture fin2011, leur relation se fait etse défait, sans que la sépara-tion soit définitivementconsommée. Cet après-midi-là, justement, Christo-phe reçoit un message quilève l’ambiguïté. Alors, ilboit. Comme bien des hom-mes avant lui, il espère sansdoute que l’alcool lui appor-tera son bienfaisant oubli.

FuiteenavantUn demi litre de Whisky

plus tard, Christophe se meten route pour le domicile deson ex-compagne. Il prendun couteau. L’usage qu’ilcompte en faire fait débat.Lui prétend qu’il l’avait pris

aucasoùlechiendesonexse-rait présent. La bête est, pa-raît-il, peu commode. Restequ’étriper son chien paraîtun bien piètre moyen de re-conquérir sa belle… Arrivé

au domicile de son ex, il sur-prend son rival, Johan : « Ilétait torse nu, avec mon fils,ça m’a choqué. » Le chienest là, lui aussi, et il s’appro-che de Christophe. Celui-cipoignarde le chien et se ruesur Johan. La bagarre quis’ensuit a lieu sous les yeuxde son fils et de son ex.

La présidente du tribunal,Laure Bernard, s’étonneque Christophe ait pu poi-gnarder homme et bête sousles yeux de son fils. « J’aioublié qu’il était là, expli-que-il, je ne voyais plus riend’autre que Johan. Je saisque ça a choqué mon fils,qu’il en a pleuré. »

Tout s’arrête aussi viteque cela avait commencé.« Je me suis enfui quand j’aivu Johan à terre, en sang, j’ai

réalisé ce que j’avais fait. J’aiprévenumesparents, j’aipré-venu mes copains. A ce mo-ment-là, je savais que la po-licemecherchait. »Il faut re-connaître au moins cela au

prévenu : il n’a pas nié l’évi-dence. Il reconnaît les faits,dit aux policiers où il a jeté lecouteau. Sur l’arme, on re-trouve l’ADN de Christo-phe, ce qui lève les derniersdoutes.

De renvois en détentionprovisoire, près de 18 moisse sont écoulés depuis lesfaits. Johan s’est remis de sesblessures, ce qui a évité àChristophe de passer encour d’Assises. Comme lerappelle Maître DanielThienpoent, l’avocat deChristophe : « Il a commisune faute grave, aux Assises,il était passible de la perpé-tuité. » Pour une fois, le pro-cureur est d’accord avec ladéfense : « C’est un coup defolie dans un contexte d’al-cool et de jalousie. Mais les

circonstances sont très in-quiétantes : l’arme blanche,ça peut facilement être mor-tel. » Il requiert deux ansdont 19 mois avec sursis, re-quête suivie par le tribunal.Ayant déjà fait cinq mois dedétention provisoire, Chris-tophe restera libre.

La défense joue sur lacorde sensible, c’est sonrôle : elle parle « d’une his-toire un peu triste (sic) »,d’un garçon fragile qui n’apas supporté « un enchaîne-ment de traumatismes affec-tifs ». Les psys qui l’ont exa-miné dressent le portraitd’un jeune homme tout à faitresponsable de ses actes,mais sujet à « la dépressionet à la dépendance affective». De surcroît, Christopheavait, jusqu’au moment desfaits, un casier vierge.

LaSNCFabondosSeul problème : il n’a pas

tout à fait respecté soncontrôle judiciaire depuis sasortie de détention provi-soire, fin janvier 2013. Il ex-plique que s’il a raté certainsde ses rendez-vous avec lajustice, c’est parce qu’il étaitmalade et… parce que lestrains Dunkerque-Lilleétaient en retard. L’amourest pourtant source de biendes transports, ce n’est pasChristophe qui peut dire lecontraire…

E.O

En banlieue, il est desrancoeurs que les haieslesmieuxtailléesnepeu-vent contenir. MathieuTariolle et Eric Barbiersont comme Achille Ta-lonetLefuneste :desvoi-sins odieux l’un pourl’autre.

Eric ne peut pas voirson voisin en pein-ture. Pour lui,l’homme est indési-

rable. Il acceptait sa voisine,mais quand le compagnondecelle-ci,Mathieu,aemmé-nagé avec elle, les choses ontchangé.Ericenvoiedescour-riers à son bailleur, pour seplaindre qu’en lieu et placed’une douce jeune fille, il seretrouve avec un couplebruyant pour voisins. « Dequoi j’memêle ! »rugit l’avo-cate du nouveau voisin.

LabatteintrouvableC’est le 16 octobre 2013

que la querelle dérape. Lesdeux voisins rentrent simul-tanémentàleurdomicileres-pectif. La compagne d’Eric

Barbier lui lance : « Viensvoir, il est là le petit voisin,dis-lui que t’as écrit la let-tre ! »Letonmonteet lesver-sions divergent. Eric pré-tend que Mathieu s’est jetésurluiavecunebattedebase-ball « noire avec des écritu-res chromées ». Eric fera ef-fectivementconstateruneec-chymose sur la joue droite,sans que l’on puisse être sûr

qu’il s’agisse d’un coup debatte. Mathieu assure quel’affrontement est resté ver-bal : « Jamais j’aurais frappéce monsieur, je savais qu’iln’attendait que ça ! » Pourlui, l’agression est inventéede toutes pièces par Ericpour se débarrasser de lui.Certaines choses ne cadrentpas, en effet : les perquisi-tions chez Mathieu n’ont

rien donné, la fameuse battereste introuvable. Et l’avo-catedeMathieu, trèsremon-tée, estime qu’une blessure àla joue droite ne correspondpas à l’enchaînement desfaitssupposés.Agresséauvo-lant de son véhicule, EricBarbier ne pouvait être at-teint qu’à la joue gauche…Eric maintient sa version,mordicus. Au tribunal, la fa-mille de Mathieu contientdifficilementsarage :« Men-teur ! » souffle l’un d’eux enfusillant Eric du regard.Pourtant, le tribunal jugeMathieu coupable : troismois avec sursis et 150 eurosà payer. Il compte bien faireappel.

E.O

FLORILEGE

SURLEVIF

«Tout geste criminel est un gestequipeut êtrecompris. »DanielThienpoent,avocatoptimiste.

«Dans ce magasin, on paye cash. Pas defacture, pas de ticket, pas decomptabilité.C’est la Belgique, je saisbien, mais quand même... »MaîtrePahaut,avocate.

«Cette perquisition chez moi, c’étaittraumatisant,un choc moral, le viol demon intimité ! »Mathieu,prévenuoutré.

«Il ne s’agit pas de faire l’anguilledevant le tribunal. »LaureBernard,Présidenteagacéeparlamémoirebrouillonned’unprévenu.

«J’ai voulu donner uncoup de poing,mais j’ai oublié de lâcher le couteau. Ça aété tellement vite... J’ai faitdeux ans deboxe, c’était des réflexes. »Leprévenu

«Jamais je n’aifrappé ce monsieur,je sais qu’il n’attendqueça !»Leprévenu

LESFAITSDIVERS

La présidente Laure Bernard.


- Secondes générales et technologiques- européennes : anglais,

allemand, espagnol- s- Label - LV3 : chinois, arabe, néerlandais- Langue des signes française- : football, handball,

judo, y-ball- Pôles d’excellence : handball,

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DUNKERQUE

Pompe à chaleur ou pompe à fric ?

« La seule question à se po-ser, c’est de savoir si macliente a accepté d’encaisserdesacomptesalorsqu’ellesa-vait la situation compro-mise. La réponse est non !Vous confondez les notionsd’exploitation et de trésore-rie. Il y a des entreprises quigénèrent des déficits et ontde la trésorerie et, inverse-ment, des sociétés déga-geant des bénéfices, maisn’ayant pas les fonds pourpayer leurs fournisseurs ! Laperte de 79 000 euros en2005 n’a aucune consé-quence sur la trésorerie !En 2006et 2007, l’entreprisedégage des bénéfices ! Com-ment peut-on dire que macliente avait forcémentconnaissance de la situationirrémédiablement compro-mise de la société ? Vous nepouvez pas. Il y a surtout ungrand absent à ce procès : lePDG de France Géother-mie, poursuivi par de nom-breuses juridictions pour es-croquerie, tromperieet abusde confiance. »

« Mon client signe uncontrat de 38 000 euros avecFrance Géothermie. Maison lui dit "attention, si vouspayez tout de suite, vousaurez une remise"... et ildonne un chèque de 11 400euros.Onadéjàlàdes indica-tions de la pression mise surle client. Quand la construc-tion de sa maison avance, ilse rapproche de la société eton lui rétorque : "Ah non,c’est trop loin, on ne se dé-place pas !" Puis plus de ré-ponses. L.W. dit qu’ellen’avait aucune idée de la si-tuation financières de la so-ciété en 2006 et 2007. Saufqu’en fouillant, on voit quel’assemblée générale des as-sociés a décidé de poursui-vre l’activité malgré un exer-cice 2005 déficitaire ! Lecode de commerce prévoitalors soit la dissolution anti-cipée de la société, soit la ré-duction du capital. Mais onne trouve rien de cela dansles AG. Pire, il y avait unedette de TVA de 40 000euros en 2007 ! »

GRAND-FORT-PHILIPPE

Prendre trois verres avant de prendre la mer

Duelde robes noires

■ Si l’alcoolisme du capi-taine Haddock fait encoresourire les tintinophiles,l’état d’ébriété de GéraldDuhaut ce 24 juin 2013peine à faire rire les mem-bres du tribunal. « Vousvous rendez compte quevous auriez pu tuer desgens et vous retrouver endétention provisoire pourhomicide involontaire ? »sermonne la substitut duprocureur.

Le quadragénaire s’entire avec une comparutionpour ivresse du capitaine etnégligence ayant entraînéun échouement. Décom-plexé à la barre, il prendavecbeaucoupderelativitél’accident et son alcoolé-

mie prononcée au gouver-nail. Passé du bar à la barredu bateau de son père, ilprend le large avec desamis. « Mais vous oubliezde vérifier le niveau de car-burant, rapporte le prési-dent Thierry Daniel. Or,vous n’aviez de quoi navi-guer qu’une heure. » Lamanœuvre de demi-tourvers le port arrive trop tard,et le réservoir se retrouve àsec en pleine mer. Le ba-teau échoue finalementdans le chenal d’accès à lamer de Grand-Fort-Phi-lippe. Sept camions depompiers seront mobiliséspour venir en aide aux pas-sagers. « Un ami a prispeur et a appelé les se-

cours », explique le pré-venu.

Son gosier, en revanche,était loin de la sécheresse.Lui affirme avoir bu trois

whiskies dans un contextefestif. « J’ai rencontré dessudistesauport deGraveli-nes, et moi je fêtais mes va-cances… un peu for-cées. » Le natif de Lilleavait aussi forcé sur la bou-teille visiblement, avant,pendant et même après.« Vous êtes sauvé le matinavec 0,6 gramme, les gen-darmes vous convoquentl’après-midi… et vous êtesà0,65gramme », indique leprésident. Moins étonnantune fois le personnagecerné : ses six condamna-tions entre 1998 et 2007sont toutes liées à l’alcool.

Gérald Duhaut écope de18 mois de prison, dont 10avec sursis et mise àl’épreuve pendant deuxans et obligation de soins.

CAPPELLE-LA-GRANDE

L’alarmesedéclenche,mais ils venaient voir parcuriosité

Chez France Géother-mie, le sommet de la py-ramides’estécroulé,en-traînant dans sa chuteles concessionnaires àsabase…dontunecom-merçante nordiste.

L.W., l’unedesconces-sionnaires de FranceGéothermie doitaujourd’hui assumer

la responsabilité de travauxnon effectués. Deux clientsl’assignent pour escroque-rie, après l’encaissement deplusieurs acomptes… sansavoir pu assurer l’installa-tion des pompes à chaleurderrière !

La concession Nord Géo-thermiegéréeparL.W.tour-nait pourtant bien au début.Vinrent ensuite les premiè-resdifficultés financièresno-tamment pour cause de ré-sultat insuffisant. « Vousréalisiez un chiffre inférieurde 30 % à ce qui étaitprévu », indique le prési-dent Thierry Daniel. Le clapde fin arrive en septem-bre 2008 avec une lettre dela maison-mère de FranceGéothermie. Le contrat deconcession est rompu, maisil reste des clients à satis-faire. C’est là qu’intervien-

nent les soupçons d’escro-querie.

Deux scénarios se dessi-nent alors. La gestionnairenordiste a très bien pu conti-nuer son affaire sans se dou-ter un seul instant des diffi-cultés de France Géother-mie. Autrehypothèse : L.W.avait conscience de la gra-vité croissante de la situa-tion, mais aurait choisi d’en-caisser un maximumd’acomptes leplusvitepossi-ble pour se mettre à l’abri.

« Vous faites d’ailleurs unepression assez forte sur leclientpourqu’il règle la tota-lité du marché avant mêmeledébutdestravaux,notecir-conspect le président.Est-ce quecesont descondi-tions normales de vente ? »« Ce sont celles demandéespar le concédant », répliquela prévenue pour se dédoua-ner.

Exercicedéficitairedès2005

Quid alors des injonc-tions de payer envoyées ennovembre 2013, aprèsconnaissance de la rupturede concession. « Vous sa-viez, à cette date, que vousn’alliezpluspouvoir livrer »,insiste Thierry Daniel.« Non, puisqu’il étaitconvenu que tous lescontrats signés avant sep-tembre soient honorés, parnous ou France Géother-mie, rétorque la trentenaireà la barre. Je n’avais paspour but d’accumuler descontrats afin de renflouer lasociété et essayer de m’ensortir. »

La prévenue indique des« échanges tendus » avecFrance Géothermie à partirde fin mai 2013, avant de sevoir signifier la rupture. « Jeremarque de très grossespertes de la société en 2005,et la question de la dissolu-tion se pose alors, estime lasubstitut du procureur. En2007, elle savait déjà que lasituation de la société n’étaitpas saine et qu’elle auraitdes difficultés à honorer lescontrats. » La magistrate re-quiert4moisdeprison,amé-nageables, et une interdic-tion de gérer pendant qua-tre ans. Les juges diront s’ilssuivent cet avis le 11 avril.

■ « En prenant ce dossier, jeme suis dit : "S’il espère la re-laxe, ilme prendpour un ma-gicien". » Même FrançoisRosseel, habitué des causesperdues, reconnaît sa diffi-culté initialeàaccepterdedé-fendre Y.L. et, par ricochet,son complice. N.C. estd’ailleurs présent ce ven-dredi matin à l’audience,contrairement au premiernommé. Les deux s’accor-

dent, de toute façon, à nier latentative de vol les amenantdevant ce tribunal.

Comment expliquer alorsleur présencedans les locauxduMotoClubcappeloisquel-quesminutesaprès ledéclen-chement de l’alarme ? Lesjeunes prévenus, 22 et 24ans, affirment être passés envoiture non loin de là, peuavant 3h du matin. Curieux,courageux ou inconscients,

ils se rendent sur place et ex-plorent les lieux en pleineobscurité. Manque dechance, la police arrive et lestrouve cachés sous un établi.L’explication à ce sujet : lapeur de tomber sur des per-sonnes mal intentionnées.« Vous dites même avoiraperçu une batte de base-ball dans la pénombre »,note le président. « Je necrois pas que ça fasse partiede l’équipement de la Bac »,

ironise la substitut du procu-reur. D’autres détails trou-blants s’invitent aux débats :les deux jeunes filles men-tionnées par le duo de préve-nus, jamaisretrouvées, leRe-nault Master au moteur en-core chaud… mais aussi uneétrange consultation du ré-pondeur par l’un des préve-nus au beau milieu du cam-briolage. Quatre mois avecsursis tombent pour Y.L.,trois pour N.C.

«En 2007,elle savait déjà que la situationde la société n’était pas saine et qu’elleaurait des difficultésà honorer lescontrats. »LasubstitutduprocureurCarolineMarchal

FLORILÈGE

«Vous faites une pression assez forte surle clientpour qu’il règle la totalité dumarché avant même le début des travaux.Est-ce que ce sont des conditionsnormales de vente ? »LeprésidentThierryDaniel

«C’est le portable de la mère de la soeurd’une amie de mon client. »FrançoisRosseel,avocatgénéalogiste.

«Vous êtes sauvé lematinavec 0,6gramme, lesgendarmesvousconvoquentl’après-midi... etvous êtes à 0,65gramme ».Leprésident

«Si je puis me permettre, c’est unhomme à la dérive. »VirginieDenis,avocateenvogue,ausujetdesonclientprévenud’ivressesursonnavire.

«Le gérant du Moto Club parle d’unealarmedifficilement audibledel’extérieur. Mais là, on est en pleine nuit,il n’y a pas un bruit... Ce n’est pas labande de Cappelle ! »FrançoisRosseel,avocat(aussi)carnavaleux.

LETRIBUNAL

Véronique Planckeelavocate de la partie ci-vile.

Nathalie Colignon-Mangel, avocate de ladéfense.


Des animations, de la musique, du rire et du houblon

Parmi les animations de ce week-end,une kermesse flamande avec jeu desclous, course en sacs, jeu de boules etbien d'autres jeux populaires vont ra-vir les visiteurs " Au nouveau saint-Eloi " à Watou. Au " Café Britannia "de Poperinge, place aux rires avec lestand-up comedy en présence deKoenRijsbrack et de " Mugge van Brugge ".

Côté français, la programmationsera tout aussi divertissante. Les ama-

teurs du Houblon se rendront invaria-blement à l' " estaminet de la Fontaine" à Cassel pour un brassage artisanalde la bière en direct, tout le monde vas’en lécher les babines. " Au " Galopin "à Méteren, une soirée jeux animés ras-semblera petits et grands autour de200 jeux. Pour les plus nostalgiques, le" café au tilleul " de Bambecque propo-sera une soirée musicaleavec un orgueportable et ses mélodies fantastiques.

Apartirdevendredi4avril, vingtétablissements français parti-cipent au " week-end des esta-minets " lancé en 2012 de

l'autre côté de la frontière. Pour LesPays de Flandre, c'est une occasion dedévelopper le potentiel touristiqueque représentent ces lieux emblémati-ques de la Flandre.

Soixante estaminets belges et vingtfrançais vont ouvrir leurs portes du-ranttrois jourspouraccueillirunemul-titude de visiteurs. Après le succès desdeux premières éditions, de plus enplus d'établissements français se rac-crochent à cet événement. Du côtébelge, cette édition s'étend vers Pope-ringe, Heuvelland, Vleteren, Alverin-gem, Staden, Veurne, Lo-Reninge,Langemark-Poelkapelle et Wervik.

RetourverslepasséDevenu une tradition, ce week-end

mérite le détour pour découvrir lecharme des cafés flamands. De Furnesjusqu'à Nieppe, ces estaminets « vin-tage » proposeront différentes anima-tions sportives, musicales, gourman-des ou historiques. Unique en songenre,ceweek-end offreune authenti-citéancestrale,un côté "vieille généra-tion " qui caractérise si bien les établis-sements flamands. Au Museumher-berg de Snoek à Alveringhem parexemple, un théâtre ambulant propo-sera une causerie sur " Le circuit des

champsdebataille», l’occasiondecom-mémorer le centenaire de la PremièreGuerre mondiale.

L'ambiance sera donc plus que fes-tive. Cette authenticité est l'objectif etlepointdemiredu"week-end desesta-minets ". Plein de nostalgie, les prome-neurs pourront s'accorder une pauseaux couleurs locales.

Il y en aura pour tous les goûts, jeuxpopulaires,expositions,archives histo-riques, concerts, ces établissements aupremier abord peu touristiques ani-ment incontestablementlaviedesvilla-ges de la région. Ces trois jours sont unvéritable coup de projecteur sur les es-taminets, l'identité et l'âme de la Flan-dre.

Lemaître-motde ces troisjours,s’amusertousensemble etfaireconnais-sance.

LEGUIDE

PUBLI-REPORTAGE

Le "week-enddesestaminets",c’est aller àla rencontredepersonnagesatypiques etpleinesd’histoires.

FESTIVITÉS

La Flandre ouvre ses cafés pourle week-end des estaminets

Die Verdammte Spielerei : un groupe déjanté

Pour plus de renseignements sur ce "week-enddes estaminets ":Pays deFlandre, 41bis rue du Milieu, 59190Haze-brouckTél : 03 28 43 8665Internet :www.paysdeflandre.fr

Le fil conducteur de ce week-end des estaminets, c'est l'harmonie délu-rée " Die Verdammte Spielerei ". L'année dernière, ce groupe n'est paspassé inaperçudans leWesthoeketLesPaysdeFlandre.Attractionprin-cipale du week-end, la fanfare revient pour cette troisième édition. Ellepassera dans différents estaminets pour remettre le Sansevière d'Or, si-gne d'une bonne ambiance dans l'établissement. Le passage de cettetroupe s'accompagnera de tangos passionnels, d'air joyeux et même derock le tout mêlé d'un humour décoiffant. Vous ne pourrez pas louperles " Die Verdammte Spielerei " avec leur charrette remplie de Sanse-vière d'Or.


Dansunan, leparcdeloi-sirs belge Plopsalandouvrira un centre aquati-que. Un espace fermé,thématique, construit enlien avec la ville deLa Panne, qui manqued’une telle structure.

Quel Dunkerquoisde plus de 14 ansn’a pas de souvenirde Méli Park ?

Après quelques années dedésamour des Français etDunkerquois, perdus par lesnouveaux personnages plusconnus en Belgique qu’enFrance, Studio 100 (équiva-lent de Disney dans le pays,ndlr), propriétaire, a décidéde marquer un grand couppour reconquérir la clientèlefrançaise.Si vousavez l’habi-tude de vous balader à Adin-kerke-La Panne, vous avezsûrement constaté le chan-tier impressionnant en coursle long de la Depannelaan.Dansunansera érigéuncen-treaquatique,digned’Aqua-lud au Touquet. « C’est unpeu loin pour la populationici », indique Samia Mou-jane, du service marketingde Plopsaland. Et surtout,aucune structure aquatiqueludique de ce type n’existedans le bassin dunkerquoiset de Flandre occidentale,La Pannen’ayantplus depis-cine. « Nous avions besoinde place pour construire unenouvelle salle de sport, plusmoderne », indique IsabelCoysman, de la ville de LaPanne. « Nous avons doncpris la place de la piscine etnous sommes entendus avecPlopsaland pour ce centre. »La commune en est quittepour 750 000 euros par an delocation depuis l’année etpendant 20 ans. « Nous assu-rerons les habitants de tarifsmoins chers de cette façon. »Depuis décembre 2012, lestravaux ont donc démarrépour faire naître ce centreaquatique thématique.

« L’univers sera celuidu per-sonnage de Vic le Viking »,installé dans le parc enjuillet 2013 et connu des pe-tits Français. Le personnagea d’ailleurs son dessin animésur TF1. « Notre but est vrai-ment de reconquérir le pu-blic français, en particulierles familles », insiste la jeunefemme.Àtraversdesperson-nages connus pour commen-cer. L’arrivée d’un Maya-land autour de la célèbreabeille, une mascotte fran-çaise,avaitpermisd’augmen-ter la fréquentation fran-çaise de 15 % sur les 1,2 mil-lion de visiteurs annuels.« Nousavonsdépassécechif-fre en 2013, mais nous comp-tons 220 000 visiteurs fran-çais (majoritairement duDunkerquois). »

25 millionsd’eurosdetravaux

Le centre aquatique oc-

cupe 3 500 m² et offrira unbassin de 25 mètres sur 20ainsi qu’une pataugeoire.Pas de sauna, mais, dans lebut d’attirer une clientèle fa-miliale, des bains à bulles etdes activités à sensationcomme les vagues et des to-boggans plutôt vertigineux.Le tout aux couleurs de Vicle viking.

Mais pour 25 millionsd’euros de travaux, le centreaquatique n’arrivera passeul. Son ouverture, dans unan, marquera le début d’unautre chantier, au sein duparc également : celui d’unhôtel de 80 chambres (lire ci-dessous). « Nous travaillonsavec Sun park et les hôtelierslocaux,côtébelge, signaleSa-miaMoujane,maisnousvou-lons apporter une valeurajoutée pour proposer descourts séjours, des week-ends. » En particulier pourles gens de la côte qui aimentbuller sur la digue belge.

ClaireHOHWEYER

LOISIRS

Faites desbulles chezPlopsaland

Le centre aquatique sera aux couleurs du personnage de des

Le parc affiche l’hôtelcomme une plus-valuepour sa fréquentation, carle bassin est plutôt bienfournientermesdestructu-res hôtelières. Par contre,ilpourrait -peut-être-boos-ter des envies côtéfrançais…

« Nous avons l’habitude detravailleravecSunpark,nousnevoulonspas lesconcurren-cer, indique Samia Moujane.Au contraire, nous voulonsêtre complémentaires » decette offre, importante, entermesd’hébergement,nese-rait-ce qu’à La Panne.Entre les hôtels (une petitevintgaine), les chambresd’hôte et bed and breakfast(dix), la commune flamande,près de 11 000 habitants, as-sume pleinement son rôle de

station balnéaire. Un nouvelhôtel, Ibis, est également encours de construction dans lecentre-ville de La Panne.

Mais le projet d’hôtel de 80chambresdePlopsalands’im-pose comme une plus-value.Pour les particuliers, les fa-

milles, qui profiteront decourts séjours au sein duparc, mais aussi pour les col-lectivités et entreprises, no-tamment.« Nous avons beaucoup dedemandes de Dunkerquoispour des arbres de Noël, co-mitésd’entreprise,desévéne-ments… » Le théâtre de1 200 places du parc offre unespace des plus intéressant.De l’autre côté de la fron-tière, à Bray-Dunes notam-ment, les initiatives privéesse font déjà connaître. A laplace du Palais du Picon, unhôtel devrait voir le jour (lirepage suivante). Les investis-seurs y voyant là, à deux pasde la frontière, l’aubaine decapter la clientèle des deuxpays pour découvrir les deuxcultures.

C. H.

Un hôtel pour attirer, aussi, des événements

Le parc encourage les projets de créationd’hôtels. L’un d’eux devrait voir le jour à laplace du Palais Picon.

LEDOSSIER

EN DATES

2000:MéliParkdevientPlopsaland.2011:Arrivéedupersonnagededessinaniméfrançais,Mayal’abeille.2012:Endécembre,démarrageduchantierdecentreaquatique.2013:Enjuillet2013,arrivéedupersonnageVicleViking,endessinanimésurTF1.2015:Enavril,ouvertureprévueducentreaquatiqueetdémarrageduchantierdel’hôtel.


essin animé, Vic le viking. Il s’adresse aux familles plus particulièrement.

Depuis combien de tempsêtes-vous propriétaire du Pa-lais du Picon ? Je loue lesmurs, avec mon épouse, de-puis 20 ans. Mais elle est ma-lade donc je tiens la bouti-que.Vous êtes confronté à unsouci avec vos propriétaires,quelest-il ? Ils ne veulent pasmerenouvelermonbailcom-mercial, qui court jusqu’à lafin de l’année 2015, pourneuf ans. On me parle d’unprojet d’hôtel. Si les proprié-taires avaient accepté, en2013, de renouveler monbail, j’auraisputrouverunre-preneur pour passer la main.Mais comment vendre monfonds de commerce à quel-qu’un sans avoir de bail ?L’avez-vous appris récem-ment ? Non, je le sais depuislongtemps, mais je ne veuxpas partir comme cela. J’ai68 ans, je ne peux pas partirsans rien, en bradant. J’es-père qu’ils me dédomma-gentdequelquechose.Nese-

rait-ce que de la moitié del’établissement, qui en vaut120 000 euros. Je paie en-core 1 000 euros de loyer parmois vous savez. Et avecmon épouse hospitalisée, cen’est pas évident.Le commerce est-il difficile àlafrontière,pourvousquiêtessituéàcôtéducampingduPer-roquet ? Aujourd’hui, la vieest tellement coûteuse queles familles qui viennent aucampingsontchargées. Ellesne s’arrêtent plus pour venirboire un verre. Mais les gensqui achètent leurs cigarettesne le font plus. Tous les prixont augmenté.Trouvez-vous que cet hôtelsoit une bonne idée ? Il man-que pourtant de structures dece type dans le coin… Maisqui peut dire s’il va fonction-ner ou non ? C’est uneaubaineparcequ’il ya le pro-jet de Plopsaland, mais cen’est pas une raison pourfaire partir les gens commecela. J’aibesoin de garanties.

ProposrecueillisparClaire HOHWEYER

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les 5 et 6 avril 2014GRANDES VENTES



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les 5 et 6 avril 2014




Iwan Pauwuwels, dit « Père Iwan », 68 ans,propriétaire du fonds de commerce le Palais duPicon,àBray-Dunes.

LEDOSSIERLEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 13

CONSEIL

Un cauchemar de gestion

Remiseauxnormes,expo-sitions, travauxdeconser-vation… S’il y a un do-maine qui souffre moinsque les autres des problè-mes budgétaires de Ber-gues, c’est bien la culture.

Un choix logique pour uneville au capital architecturaletartistiqueconséquent.Sur-tout quand la pêche aux sub-ventions est ouverte ! Der-nier projet en date : la re-mise à neuf du système de vi-déosurveillance du Muséedu mont-de-piété. Le sys-tème actuel est « obsoles-cent » et la rénovation a déjàété reportée pour des rai-sons budgétaires. DidierSchreiner, adjoint à laculture, en est convaincu : ilfaut tout refaire, nouvellescaméras, nouveau systèmed’enregistrement. Une pre-mière tranche de huit camé-ras serait installée au rez-de-

chaussée, pour un coût es-timéde13 000euros.Unese-conde tranche de huit camé-ras serait ensuite installée àl’étage. La DRAC (Direc-tion régionale des affairesculturelles) serait prête à fi-nancer quelque 5 400 eurospour la première tranche. Laprotection des œuvres n’apas de prix, d’autant que lacollection du musée s’enri-chira prochainement d’unecentaine de dessins d’HenriMarais, peintre de l’entre-deux-guerres.Rappelons tout de mêmequ’outre son coût, la vidéo-surveillance a un gros dé-faut : elle n’est efficacequ’en milieu fermé (c’est lecas ici) et à condition qu’unpersonnelcompétentetréac-tif soit présent pour vision-ner les bandes. Ce qui paraîtdifficile dans une municipa-lité décidée à réduire lahaussedeseschargessalaria-les. E.O

Onse rassure,il reste la culture

Veillée d’armes à la mai-rie de Bergues. À quatrejours du premier tourdes municipales, leconseil se réunissaitune dernière fois sous lemandat de Sylvie Bra-chet. Au menu, un débatd’orientation budgé-tairedansunevilleauxfi-nances toujours fragi-les.

Joli et rare momentd’unité en périodeélectorale : l’ensem-bleduconseilmunici-

pal applaudit BrigitteDouay, adjointe aux finan-ces. Celle-ci va tirer sa révé-rence, quel que soit le résul-tatdesprochainesmunicipa-les. La lassitude, sûrement.C’est un poste inconforta-ble, adjointe aux finances : ilfauts’y retrouverdans l’inex-tricable dédale des subven-tions et de la fiscalité, touten assumant le rôle du pèreFouettard.

Car Bergues revient deloin, et n’est pas vraimenttiré d’affaire. La dette, abys-sale en 2008, s’établit désor-mais à 3 769 000 euros, soit1 838 euros par habitant.« Un palier dans la réduc-tion de la dette est attendupour 2016. La dette actuelleva s’éteindre en 2025, mais iln’est pas exclu que la villedoive emprunter à nou-veau », explique Sylvie Bra-chet. Pas de réaction dansles rangs : ce problème-là nedate pas d’hier. BrigitteDouay tient à rappeler lechemin parcouru. « La pro-chaine administration aurauncompteexcédentaireàgé-rer. » En effet, les financesmunicipalessontexcédentai-res sur l’exercice 2013. Ré-sultat de trois années de ges-tion serrée (2008-2010), ceretour à l’excédent reste fra-gile : une série de dépenses

en 2012 a parasité la lenteconvalescence de la ville.

« N’embauchezpas ! »Grandeur et servitude du

métier d’élu : Sylvie Brachetdoit débloquer 30 000 eurospour un nouveau logiciel decomptabilité. Autrementdit, payer (cher) un systèmequi lui dira qu’elle n’avaitpas les moyens de se l’offrir.« On estobligés, se justifie lemaire. La perception piaffepour que ça se fasse au plusvite. » Autre source d’an-goisse : les charges salaria-

les de la municipalité aug-mentent à un rythme de6 000 euros par mois. Encause, la revalorisation dessalaires des catégories B etC. Paul Lammin, parailleurs candidat à la mairieà la tête de la liste « Berguesautrement », s’indigne que« depuis 2011, il y ait eu100 000 euros de charges depersonnel en plus ». « Maisça, on ne le maîtrise pas ! sif-fle Sylvie Brachet à sonconseiller et néanmoins ad-versaire. Le personnelvieillit et monte en grade…et c’est bien normal » s’em-presse t-elle d’ajouter.

Et de rejeter la faute surl’équipe précédente : « Onn’a pas hérité d’un patri-moine en bon état : c’est lecoût des remises aux normesdu musée qui a plombél’exercice 2012 » rappellel’édile. Paul Lammin en ra-joute une couche : « Et lesrythmes scolaires ? On fi-nanceçacomment ?Onfera

avec ! », balaye Brachet, quicommence à en avoir assez.

Equationinsoluble.Côté recettes, le constat

est également inquiétant.Bergues reste une ville àpart : « On est toujours avecla valeur locative des années1970 », explique BrigitteDouay. « C’est revaloriséchaque année ! », objecteun conseiller. Reste qu’onne peut pas bâtir à Bergues,faute d’espace. Et les rem-parts ne payent pas encorede taxe d’habitation…

La marge de manœuvrede l’équipe qui s’installera àla mairie est donc plusqu’étroite. Sylvie Brachetnevoit qu’une voie : « Optimi-ser l’utilisation des locaux etdes frais de fonctionne-ment. » Et creuser, peut-être, la piste intercommu-nale. Sans illusion toutefois.Chacun sait ici que ce quel’intercommunalité donned’une main, elle le reprendde l’autre. Maux de tête enperspective…

E.O.

CITOYE NS

Lesdéléguésdeclasseà l’Assemblée■Les délégués de classe ducollège Saint-Winoc ont vi-sité l’Assemblée nationale.Cette visite a pu être réali-séegrâceausoutiende Jean-Pierre Decool, député et deson attaché parlementaire,Paul-Loup Tronquoy. Cedernier avait participé à laformation des élèves délé-gués en décembre. Lors delavisite, les jeunesontpuob-server de manière concrètele fonctionnement de la dé-mocratie en découvrant parexemple la salle de l’hémicy-cle. Ils appréhenderontmieux l’importance du rôlede représentant qu’ils tien-nent dans l’établissement.Cette opération sera renou-velée les années à venir.

BERGUES

ExpositionsdepeinturesDu9au17 avrilauBef-froi salle Verlinde, ex-positions de peinturedeMme Dalle.Salle Vergriete, expo-sition de peintures artet contemporain deMme Cappelaere etMr Vannel.Visibledu lundiausa-medi de 10h à 12h etde 14h à 18h. Diman-che et jours fériés de10h à 13h et de 15h à18h.CarnavalDimanche6 avril.Dé-partà15h.Rigodonfi-nalsur laGrandPlaceàpartirde20h.

FestivalMusiqueaumuséeLancement du festi-val “Musique au mu-sée “vendredi11 avril. Musée duMont de Piété à partirde18h30.DondusangCollecte ce diman-che de 8h30 à 12h àl’espaceBeffroi.OfficedeTourismeAssemblée généralemercredi 16 avril à19h30enmairie.DéchetstoxiquesCollecte en déchette-rie de Bierne le lundi12 maide9hà12h.

«Dans une ville, onn’a pas la souplessede gestion qu’on adansuneentreprise.»BrigitteDouay

D’UNJOURÀL’AUTRE

Mercredi soir s’est réuni le trente-huitième et dernier conseil municipal de l’ère Bra-chet… avant sa possible réélection !

BERGUES

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Outre la vidéosurveillance, le musée pourrait amélio-rer la conservation et les meubles d’exposition.

Les collégiens ont découvert les lambris dorés de la République.


CARNAVAL

Les transports se mobilisent pour la bande

Autre alternative pour serendre au carnaval, levélo ! Profiter de la bandede Bergues sur le trajet,c’est possible en s’offrantune escapade en bicy-clette.Les Biclouteux le font déjà.Cette bande de carnavaleuxrejoint le carnaval de Pitgamchaque année à vélo.L’imagepeutparaître invrai-semblable mais Philippe Li-mousin, président du Co-mité régional Nord-Pas deCalais a déjà un parcours entête pour les masquelours,longer le canal de Bergues.« C’estunchemindirect, tou-jours tout droit, c’est prati-que », explique-t-il. Cha-peaux sur la tête et vête-ments bariolés, la discrétionne sera pas à l’ordre du jour,surtoutà vélo. Si les carnava-leux ont du temps devanteux, ilspeuventmêmes’arrê-

ter pique-niquer au parc duFort Vallières et observer labiodiversité ou s’accorderune pause au golf. Ce trajetbénéficied’unavantagenon-négligeable pour les cyclis-tes, la sécurité. « Peu de voi-tures passent par là, pour lasécurité des carnavaleuxc’est l’idéal… surtout s’ilssont un peu éméchés au re-tour », sourit Philippe Li-mousin. En y allant tranquil-lement, il assurequ’en45mi-nutes, les carnavaleux peu-vent faire ce parcours. Phi-lippe Limousin s’interrogetoutefois, où les masque-lours vont déposer leur cy-cle ? « C’est très importantde savoir que son vélo est ensécurité », note-t-il. Du côtéde la mairie, aucun localn’est prévu. Les cyclistesvont devoir trouver uneautre solution. Aller à labande de Bergues à vélo, unvrai défi !

Labicyclette,uneautre solution

Dimanche 6 avril, desmilliers de carnavaleuxvont envahir la com-mune pour la bande deBergues. Pas la peinede prendre des risquessur la route, trains et na-vettes sont à disposi-tion.

Pour éviter toutes lesdifficultés de sta-tionnement surplace et les risques

sur la route, dûs à l’alcool ouà la fatigue, trains et navet-tes vont un peu bousculerleur quotidien pour la bandede Bergues.

La SNCF l’annonce sursonsiteInternet,« TerNord-Pas de Calais met en placedes trains supplémentai-res ». Pourtant, un seul trainest rajouté dimanche 6 avrilen direction de Lille. Il arri-vera en gare de Bergues à20 h 11 pour repartir à20 h 27. Pour le reste de lajournée, la SNCF ne prévoitpasplusde trainsqued’habi-tude, mais les capacités se-ront augmentées avec plusde wagons. Le train de13 h 03 à destination de Ber-gues va ainsi être doubléavec 440 places au lieu de220. Celui de 13 h 39 va pas-ser de 210 à 740 places. À15h 39,440places ;à 16h 39,660 places ; à 17 h 38, 320 ; à18 h 08, 680 et à 18 h 49, 680places.Pas de tarif préféren-tiel pour cette journée fes-tive, le prix habituel sera derigueur, soit 2,30 euros lebillet. Concernant le retour,le dernier train à destinationde Lille est à 21 h 16 et celuipour Dunkerque partira à22h04.Outreles trains, leré-seau de transport en com-munDK’BusMarinevamet-tre en place des navettes ausoir pour les carnavaleux.

DesnavettesgratuitesRentrer chez soi en toute

sérénité, ça ne coûte pas for-cément très cher ! ChezDK’Bus Marine, on ne lé-sine pas sur le service offertaux masquelours. Pour desraisonsde sécurité, le réseaude transport en communaide les carnavaleux depuisune dizaine d’années. Desnavettes, gratuites de sur-croît, viennent tous les ansrécupérer les fêtards.

Dimanche6 avril,elles se-ront au départ de la gare deBergues à partir de 18 h etjusque21h.Toutes les15mi-nutes,DK’Bus en proposerauneavecune capacité de120personnes. « On organise çapour éviter aux carnavaleuxde circuler en état d’ébriétéet de marcher sur les voiesferrées, c’est déjà arrivé.Avec les navettes, on est sûrqu’ils rentrententoutesécu-rité », explique-t-on chezDK’Bus. Les bus habituelsdu réseau Arc en Ciel sontégalement à la dispositiondes carnavaleux.

LeshoraireshabituelsDeux lignes de bus desser-vent Bergues chaque jour,les lignes 102 et 105. Commedans toutes les villes, les bussont moins nombreux le di-manche. Un bus de la ligne

102 circulera jusqu’à Ber-guesenfindematinée.Ilpar-tirade la gare de Dunkerqueà 11 h 48. Au retour, un busdémarrerade la gare deBer-guesà17h55. Ils seront légè-rementplus nombreux sur laligne 105 avec un départ dela gare de Dunkerque à 11 het à 13 h 10. Dernier bus endirection de Dunkerque à18 h 35 de la gare.

PasdenavettesfluvialesMalheureusement pour

les masquelours, les navet-tes fluviales reliant Dunker-que à Bergues n’existentplus depuis 2012, le bateauest hors d’usage.

En train, navette ou en-core bus, les transports nemanquent pas pour l’unedes dernières bandes de lasaison.

A.M.

PATRIMOINE

Unevisite de lacité fortifiée■La cité fortifiéede Berguesa la chance d'avoir conservél'intégralité de ses remparts.N'ayant heureusement plusde caractères défensifs de-puis des décennies, la naturea repris possession des dou-ves et des glacis. Allons dé-couvrir les richessesdecetes-pace classé en Zone natu-relled'intérêtécologiquefau-nistique et floristique(Znieff). Les oiseaux se sontinstallés dans les arbres et lesbuissons, les amphibiens ontcolonisés les douves et lesmares de l'espace ChicoMendés.

Cette visite guidée gra-tuite pour toute la famille estorganisée par l'associationHoutlandNatureenpartena-

riat avec le Conseil généraldans le cadre des Rendez-vous nature.

Cedimanche, le départaura lieu à 10 h devant la

porte de Cassel, rue MauriceCornette, pour une baladed'environ 2 h et de 5 km. Leschaussures de marche sontévidemment conseillées.

«Avec lesnavettes,onest sûr que lescarnavaleuxrentrent ensécurité.»DK’BusMarine

Pour rentrer en toute sécurité, DK’Bus Marine met en place des navettes gratuitesjusque Dunkerque.

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La biodiversiré est riche de découvertes.

Longer le canal de Bergues à vélo, une bonne façonde se rendre au carnaval sans prendre la voiture oules transports en communs.


Lesélèvesde l'IETà ladécouvertedeLondresBERGUES

GalademajorettesGalademajorettesetdemini-rettes samedi 29 mars salleLooten de 19h à 23h. Avec laparticipation des Alizéesd’Armbouts-Cappel.

BIERNE

LesDoigtsd’OrL’association organise unesortie le vendredi 30 mai ausalon international de la por-celaineetàFontainebleau.Départà5h-retourvers23h.Le matin visite guidée de laville de Fontainebleau pourtous le monde. Temps librepour le repas et départ pourle salon pour les intéresséesà 12h30. Pour les autres, vi-siteduchâteauetdesjardins.Contact : 03 28 68 28 50 ou06 88 37 10 84.

HOYMILLE

ParcoursducœurDimanche 6 avril. 2 circuitsde marche de 4 et 10 kms etuncircuit vélode10kms. Ins-criptions à 9h15. Départ à9h30 et retour à la salle duReuze avec la participationducycloclub,derando,Hoy-mille pattes, Hoymille en fêteetde lamunicipalité.

■ Les élèves de seconde etterminale professionnellessontpartis à la découvertedela grande ville de Londres.

Après la traversée enshuttle, plus raisonnable quele ferry puisque les condi-tions météorologiques ne s'y

prêtaient pas, le groupe devoyageurs s’est dirigé vers lacapitale britannique afin d'ydécouvrir les principaux mo-numents du patrimoine an-glais.

Les jeunes ont eu lachance de déjeuner avec les

écureuils de Saint-JamesPark , faceà BuckinghamPa-lace, avant de marcher jus-que Covent Garden, où ilsont pu profiter de leur quar-tier libre.

De quoi se faire de beauxsouvenirsàpartageràleurre-tour en France.

HOYMILLEBIERNE

Lesaînés toujoursau rendez-vouspour lecarnaval


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LECANTONDEBERGUES

La salle polyvalente a reçu ses hôtes grimés.

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■Comme de coutume dansde nombreuses communesde Flandre, un carnaval desseniors était organisé àBierne.C’estdans lasallepo-lyvalentequ’aeulieulatradi-tionnelle manifestation. Pa-tronné par le comité des fê-tes, la municipalité, le clubde la Colme et les Bieren'ae-res, le carnaval a remportéun grand succès.

L'orchestre Sabrina aanimé cet après- midi festifdans la bonne humeur. Pen-dant une demi-heure, les

aînés ont pu apprécier lerythme du carnaval avec lesBieren'aeres .

Après l'effort, le dessert aapporté un peu de réconfortà tous. Offert par le comitédes fêtes, il a été servi à l'en-semble des participants.

Plusieurs clubs ont ré-pondu présent et se sont dittrès contents de leur jour-née.

Beaucoup d'entre eux ontannoncéqu'ils seraientànou-veau là pour cette même ma-nifestation l'année pro-chaine.

Les jeunes de seconde et terminale ont visité la capitale britannique.


« Toute la viande que nous ven-dons provient de génisses en-graissées par nos soins », pré-cise, dans la boucherie, une pe-tite pancarte, décolorée par lesans.C’est là laspécificitédeFran-cis Duranel, à la fois éleveur etboucher.

Francis Duranel n’a pas vouluchanger les habitudes prises parson père et son grand-père. Tousles ans, au printemps, il se rend enMayenne pour choisir ses bêtessur pied. « On a toujours achetédes génisses maigres au sevrage,pourlesengraisser ici,dansnospâ-tures, juste là derrière la bouche-rie, et notre étable. Dans le passé,les sols de la Mayenne n’étaientpas assez riches pour engraisserles bêtes. Tandis qu’ici l’herbeétait beaucoup plus grasse. » Il sé-lectionne des limousines, desmaine-anjou, de la charolaise, delablonded’Aquitaineet leurscroi-sements, qu’il gardera pendant unan,un an et demi,avant qu’elles nesoient abattues à Zégerscappel.Des génisses, parce que leurviande est plus tendre que celle dubœuf. Pourquoi pas de la blanc-bleu, race que l’on trouve chez denombreux éleveurs du Nord ?« Parce j’ai toujours eu l’habituded’aller me ravitailler dans le cen-tre de la France. Et puis pour moi,la blanc-bleu a moins de goût. »Enété, lesvachesde FrancisDura-nel sontà l’herbe. Enhiver, elles senourrissent de tourteau de lin etde pulpe sèche de betteraves, avecdu foin. A l’année, il vend laviande d’une quarantaine de bo-vins,quelesclientpeuventvoirpaî-tre en été à l’arrière de la bouche-rie.Une véritable assuranceen cestemps de scandales alimentaires.Pour ce qui est des porcs et desmoutons, Francis Duranel a fait lechoix de la production locale, sefournissant chez Rémy Six à West-Cappel et Anne-Sophie Devynckà Esquelbecq.

Boucheret éleveur

La boucherie Duranel a été fondéeen 1913. Elle est tenue aujourd’huipar Francis Duranel, qui perpétueles habitudes familiales : choisir lesbêtes sur pied pour les élever « à lamaison ».

Chez Francis Duranel, on vientpour la qualité de la viande, maisaussi pour la bonne humeur duboucher. Ses clients, il les

connaît, prend des nouvelles de la familletout en dénervant un rognon, sait com-ment s’appelle le petit dernier, qui reparttoujours avec une rondelle de saucisson.L’enseigne sise au 10 rue de Socx est cente-naire. La boucherie a été créée en 1913 parHenri Duranel, son grand-père, puis re-prise par son père en 1950. Francis le re-jointen1989,mêmes’ilnes’est jamaisvrai-ment tenu éloignéde la boutique familiale.Après plusieurs stages à l’École supé-rieure de métiers de la viande de Paris, ilfut,de 1973 à 2000, professeur au centre deformation d’Hazebrouck, donnant aussides cours au brevet professionnel pour laChambre de métiers du Nord. Une fonc-tion qui l’occupait alors à trois quarts detemps, lui donnant la possibilité de garderun pied à Quaëdypre. C’est le cœur légerqu’il quitta l’enseignement, heureux de re-venir à la boucherie, de retrouver lecontactavec les clientset la base du métier.

UneréputationétabliedepèreenfilsSur les murs de la boutique, des photos

de ses vaches, en pâture, à l’étable. Caravant de les débiter en morceau, FrancisDuranel les élève lui-même. La garantied’avoir une bonne viande : « Une viandequi a suffisamment de gras pour être ten-dre et avoir du goût. Il faut parfois me ba-garrer avec certainsqui refusent d’en voirle moindre petit bout,mais il en faut ! »

Les clients viennentdu village, mais ausside Dunkerque, Buyss-cheure ou de Téte-ghem, comme Lau-rence. « On sait cequ’on achète et on esttoujours bien ac-cueillis. Je ne suis ja-mais déçue. Quand je viens, je fais le plein,je congèle. Je suis en confiance et Francisest un amoureux de son métier. Il n’y a plusdeboucheriecommecelle-ci. »Unepannede paupiettes ? Laurence n’hésitera pas àrevenir samedi matin pour s’approvision-ner. Dernier commerce de la commune, laboucherie de Francis Duranel dure aussigrâce au bouche-à-oreille. « Ce n’est pasdu jour au lendemain que quelqu’un quivientdecréervatravaillercommeça.Laré-putation s’est faite de père en fils », pointece Quaëdyprois qui a connu, dans son vil-lage, deux merceries, deux cordonniers,deux tailleurs, un coiffeur… « On pouvaitvivre en autarcie ! » Il a vu le métier évo-luer, regrette de voir la pratique, avec les

animaux vivants, mise de côté.« Aujourd’hui, le boucher devient un mar-chand de viande. La boucherie s’éloignetoujours davantage du corps des produc-teurs de viande. »

Francis Duranel travaille seul, ce qui luiva bien. Il ne rouvrequ’à 15 h 30 l’après-midi pour avoir letemps de s’occuper dubétail. Les journéescommencent tôt, à 6 h,et s’achèvent vers20 h 30. Il faut dutemps pour confection-ner les saucisses, le pâtéde foie, les rillettes, lesmout et le saucisson àl’ail dont un chapelet

pend au-dessus du billot en bois, à l’an-cienne. « Faut pas se faire d’illusion, c’estdu travail. Mais j’aime ça. » Des journées àrallonge et une femme compréhensive :Véronique, qui tient la librairie du mêmenom à Bergues, est la sœur de Paul Lam-min, qui fut boucher… comme son père !A 61 ans, Francis n’a aucune envie d’arrê-ter : « Si je peux travailler encore 6 ou7ans…Quandonparlede laretraite,ondi-rait que les gens ont toujours subi leur mé-tier ! Ça m’énerve… » Il a deux fils, Fran-çois, étudiant à l’Ieseg, école de commercelilloise, et Guillaume, 14 ans. « Je veuxqu’il aille le plus loin possible. Après, ilpourra reprendre s’il veut. Il sera toujourstemps. »

VirginieVARLET

«Francis est unamoureuxde son métier.Il n’y a plus de boucheriecommecelle-ci. »Laurence,unecliente

En haut : Francis Duranel, der-rière son étal et ses terrinesde smout !A gauche : les bêtes sont choi-sies sur pied, en Mayenne.A droite : le boucher travailleseul et fait tout lui même. Unesituation qui lui convient.En haut : Francis Duranelélève ses génisses durant unan, un an et demi, dans les pâ-tures derrière chez lui durantl’été, dans les étables en hi-ver.En bas : des récompenses ob-tenues aux Rameaux en 1973.

QUAËDYPRE

LaboucherieDuranel,uneaffaire qui duredepuis 1913


Chaque année à lamêmeépoque, laConfré-rie des compagnons duvin de Flandre taille sesvignes. Toutes les per-sonnes intéressées sontappelées à manier le sé-cateur pour cette étapeessentielle.

La Confrérie des com-pagnons du vin deFlandre aussi appeléeles Taste Wijn ouvre

son vignoble à tous jeudi3 avril. « C’est nécessaire detailler les vignes tous les anspour obtenir un vin de qua-lité. Il vaut mieux avoir unebonne branche que dix peti-tes.Onfaitappelàdesspécia-

listes tourangeaux, Solangeet Claude Foucher. Cela fait15 ans qu’ils viennent, ilsnousdisentà chaquefoisquece sera la dernière année,mais ils reviennent tou-jours », explique sourianteÉlisabeth Beddeleem, prési-dente de la Confrérie.

UneimportancemajeureLa taille est la première

pierre d’une longue série quiamènera les Taste Wijn àconstruire la réussite de leurfuture récolte. L’objectif estdouble, la Confrérie veutaussi initier les gens à cettepratique, donner aux partici-pants des compétences debase à la taille de la vigne.

Elle se fait toujours finmars/début avril.

Une vingtaine de person-nes en moyenne s’agglutinetouslesanspourmanier lesé-cateur dont une dizaine departiculiers. Tout le mondeest accueilli avec enthou-siasme au vignoble BernardDecock. « Cette initiations’adresse aux particulierspossédant quelques pieds devigne chez eux ou simple-ment aux curieux », préciseGérard Devienne, membredela Confrérie.Durantcettejournée, Claude Fouchersera le professeur. « Lesgensnesaventpluscomments’y prendre pour tailler, ilsoublient d’une année sur

l’autre, même nous. ClaudeFoucher explique très bienles choses, il nous montre etil a beaucoup d’humour,c’est important, tout lemonde passe un bon mo-ment et c’est l’occasion derencontrer un profession-nel », note Gérard De-vienne. Le vignoble est litté-ralement choyé.

UnvindequalitéAvec ces 400 pieds de vi-

gne, le boulot ne manquerapas le 3 avril, mais « l’espritest toujours bon enfant »,noteGérardDevienne.Levi-gnoble produit en moyenne600 bouteilles par an. 2013 acependant été une mauvaiserécolte. « C’était une faibleannée au niveau nationalavec l’arrivéetardiveduprin-temps. Nous avons eu envi-ron 400 bouteilles soit 320 li-tres, les lapins et les oiseauxsont également un pro-blème, c’est un festin poureux », développe la prési-dente. Tributaire du temps,les Taste Wijn ne peuvent ja-mais prévoir si l’année serafructueuse. Leur vin blanc“Fleur de lin” est toujoursprêt à être dégusté lors desdifférentes manifestationsde la Confrérie dont la célè-brefêtedesvendangesenoc-tobre. « Fleur de lin, c’est levin de l’amitié », note Gé-rard Devienne. Amitié, c’estle mot qui caractérise parfai-

tement l’aventure des TasteWijn.

UnebandedecopainsL’histoire commence en

1992. Un Hondschootoispossède alors quelquespieds de vigne, il décide d’enfaire du vin, mais le résultatn’est pas à la hauteur de sesespérances, il obtient du vi-naigre. Il se renseigneauprèsdeviticulteurstouran-geaux notamment ClaudeFoucher. Les années ontsuivi et le vin hondschootoisa vu le jour. La Confrérie descompagnons du vin de Flan-dre est ainsi née, elle re-groupeaujourd’huiuneving-taine d’adhérents.

AnnabelleMAUGÉ■Taille des vignes jeudi 3 avrilde 9h à 12h et de 14h30à 17h auvignobleBernard Decock.

VITICULTURE

La taille des vignespour repartir du bon pied

La taille des vigne, c’est chaque année l’occasion de se retrouver et de passer un moment agréable tout en travaillant.

Claude Foucher, anciencaviste et viticulteur à Ver-nou-sur-Brenne, a déve-loppé une histoire particu-lière avec la ville. Chaqueannée, il revient imman-quablement pour la tailledes vignes.

Sans lui, la Confrérie desTaste Wijn est un peu per-due.ClaudeFoucher, c’est leprofesseur pour la taille des

vignes. Il vient depuis telle-ment longtemps qu’il ne sesouvientplusde l’année. Il serappelle néanmoins com-ment il est arrivé à Honds-choote : « L’association m’asollicité par l’intermédiaired’un représentant en vinavec qui je traitais à Saint-Omer. » Dès lors, c’est de-venu un rituel, Claude Fou-cher taille les vignes desTasteWijn tous lesans.Levi-

ticulteur à la retraite ap-prendégalementauxparticu-liers l’art de manier le séca-teur. « Si on ne s’y connaîtpas, on ne sait pas commentfaire », développe-t-il.Au fil du temps, Claude Fou-cher et son épouse Solangese sont liés d’amitié avec lesadhérents de la Confrérie.« J’ai toujours été très bienaccueilli, les gens du Nordsont très sympathiques », ra-conte-t-il.

Tellement impliqué dans lacommune, Claude Fouchera été fait citoyen d’honneurd’Hondschoote en 2009.« J’ai été très ému, j’avais leslarmes aux yeux », se sou-vient ce passionné de vin.À 77 ans, Claude Foucherpense arrêter sa venue àHondschoote dans quelquestemps. « Vous comprenez,je vieillis », conclut-il sou-riant.

ClaudeFoucher à la rescoussedesHondschootois

EN CHIFFRESLa Confrérie desCompagnonsduVin de Flandreexistedepuis 1992.

Taille des vignesjeudi 3 avrilde 9h à 12hetde 14h30 à 17h.

400,c’estlenombrepiedsdevigneauvignobleDecock.600,c’estlenombremoyendebouteillesde«Fleurdelin»chaqueannée.6,cesontleskilosderaisinsquepeutdonnerunpied.

CONTEXTE

DATE

HONDSCHOOTE 18 LEJOURNAL DESFLANDRES Mercredi 26 mars 2014

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LaGaule : l’offrecomplète

Deuxième roman de Patrick DelavalUncarnaval devillagequi atout d’ungrand

■ « Même si les challengesdéveloppent un esprit decompétitivité, le coté popu-laire de notre passion s’estrenforcé », exposait le prési-dent Arnaud Vroman, à l’as-semblée générale de laGaule ghyveldoise. Cette as-sociation est avant tout unclub de copains, pêchantpour le plaisir,dans unespritde franche camaraderie. Les78adhérentssont tous lesga-rants de la bonne ambiance.

Le club propose la pêche à laligne au canal, le surfcastingen bord de mer, la pêche à latruite et la pêche aux carnas-siers au lac Mahieu.

Cette année, la Gauleghyveldoise organise13 concours (5 canal, 4 mer,4 truites) plus 3 matinées depêche aux carnassiers au lacMahieu (6/9, 4/10, 8/11).Deux concours à l’améri-caine(équipesde2)sontpré-vus : le 31 mai au canal et le

5 juillet au bassin minéra-lier, avec barbecue le midi.Les prochains rendez-vousfixés par le président et lesmembres du bureau sont lesamedi 29 mars à 14h pourl’élagage et le nettoyage del’étang de La Garenne, et lesamedi 26 avril à 9h pour lenettoyage des berges du ca-nal de Furnes.

DidierPIRLOT■Résultats challenge Canal(17 participants, 1140 poissons

pour 75 kg) : 1er Richard Roose,1er vétéran Christian Doulliez.■Challenge mer(15 participants, 47 poissonspour 9,8 kg) :1er Jean-Alexandre Doulliez,1er vétéran Christian Doulliez.■Challenge truites2013(47 participants, 357 poissonspour 109,9 kg) : 1er Didier Faes,1er vétéran Claude Paux,1er jeunePaul Feryn,1ère féminine Marie-FranceTheeten

Patrick Delaval a sorti,fin 2013, son deuxièmeroman, « Jeanne et Vio-lette ».Cet autodidacteapris goût à l’écriture trèsjeune, cette passion nel’a plus quittée depuis.

■Dès l’école primaire, Pa-trick Delaval rédige des poè-mes, des chansons : « Les ré-dactions à l’école ont été lemoteur de mon envied’écrire et le fait d’avoir étépensionnaire par la suite adéveloppé cette attirance. »Et pour écrire, Patrick Dela-val a besoin de s’isoler, c’estun solitaire de la plume.« Cette envie d’écrire, c’estphysique, ce qui est marrantc’est que je n’aime pas lire »,explique-t-il.

Pour son premier livre,« La Maison d’hôtes », il atravaillé plus d’un an. « Jeme lance dans le vide. Au dé-but, je ne sais pas quoi écrireet puis les idées viennent aufur et à mesure. L’histoire seconstruit, je distingue les dé-tails… », raconte l’auteur.Ce premier roman d’amourse passe en Corse : « J’y suisallé trois fois, c’est pour don-ner un peu de chaleur. » Sondeuxième ouvrage est biendifférent, il s’agit d’un ro-man d’aventures de 196 pa-gesauxmultiplesrebondisse-ments.

« JeanneetViolette »Laréalisationaétéplusra-

pide, seulement neuf mois.« Dès que j’écris, je vis avecle personnage, je n’arrivepas à m’en dissocier. Je peux

sentir le soleil surmapeau, leclaquement des tongs…,c’est un parallèle avec ma viequotidienne », précise Pa-trick Delaval.

L’action de « Jeanne etViolette » se déroule en Ita-lie. Violette, 30 ans, a deuxpassions : le café et le piano.Mais elle a surtout écrit unepièce de théâtre à succès.Elle souhaite faire sa biogra-phie et Jeanne, journaliste,arrive chez elle pour la réali-ser. En quinze jours, les deuxjeunes femmes vont deveniramies. À l’occasion d’un re-portage, Jeanne s’envolepour la Colombie. Mais elleva se retrouver mêlée à unehistoirededrogue, la journa-liste va rester coincée là-bas.Cette séparation va rappro-cher les deux amies.

Dans ses deux romans, lespersonnages principaux sontdes femmes : « C’est plussimple pour moi », expliquel’auteur.Sespremièreslectri-ces sont d’ailleurs sa mère etson épouse : « Elles jettentun coup d’œil ».

Petit, Patrick Delavalavait affiché dans sa cham-bre : « Je serai écrivain ». Lepari est plutôt bien réussimais pour les prochains mois« pas d’écriture, ce sera unepériode calme. »

AnnabelleMAUGÉ■ « Jeanne et Violette », 16,50euros. En vente au Furet duNord,chez Majuscule àDunkerque, la librairieLamartine à Bergues ou surInternet.

Samedi5 avril, l’associa-tion carnavalesque desRex’Pôdingues orga-nise son incontournablecarnaval. L’objectif esttoujours le même : fairerevivre le carnaval deDunkerque à Rexpoëde.

■Depuis 2006, lesRex’Pôdingues donnent unnouvel élan à ce carnaval.Les carnavaleux vont, unefois encore, faire la fête jus-qu’au bout de la nuit.

Les festivités vont débuteravec le repas d’avant bande« made in Rex’Pôdingues » àla salle du Meulenhof. L’as-sociationamisenplacecere-pas dès 2011. Pour 9 euros,les participants bénéficientd’une planche flamande,une boisson, un dessert, uncafé mais surtout une am-biance joyeuse. Cette pre-mière étape du carnaval seraanimée par « Ah c’estHervé », un groupe dunker-quois amateur de chansonscarnavalesques. Autant direque la fête démarrera sur leschapeaux de roue. De 12h à15h, les carnavaleux pour-ront faire chapelle au foyerde vie « Le Rex Meulen ».

Organisée par le comitédes fêtes, la bande partira duRex Meulen à 15h30. Sous laconduite de Cô Zeinlle, letambour-major de Grand-

Fort-Philippe et Saint-Pier-rebrouck. Les carnavaleuxvont exhiber costumes et pé-pins tout en chantant de boncœur. Ils vont défiler dansles rues du village avec unpremier arrêt route desMoëres et un deuxième aucafé « Le Longchamp ».Vers 18 h 30, tout le mondeva se regrouper sur la placedu village pour le rigodon fi-nal.Le traditionnel jet deha-rengs va en réjouir plus d’untout comme les hymnes àJean Bart et Cô Pinard. Unefois le rigodon terminé, c’estle retour en chapelle jus-qu’au bal.

LaNuitduPôdingueL’association a mis en

place pour la septième fois la« NuitduPôdingue », lescar-

navaleuxvont fairela fête jus-qu’au petit matin. La salle duMeulenhof va changer de vi-sage le temps d’une nuit. LesRex’Pôdingues ont bien faitles choses. L’animation seraassurée par l’orchestre Éva-sion et ses renforts carnava-lesques et un service d’ordreva garantir la sécurité des fê-tards. Le moment le plus at-tendu de la soirée sera sansnul doute le chahut de mi-nuit dirigé par Cô Zeinlle.

A.M.■Réservations obligatoiresjusqu’au 2 avril pour le repasd’avant bande (06 66 13 14 08ou03 28 62 64 13),réservations jusqu’au 4 avrilpour la « Nuit du Pôdingue » aucaféLongchamp à Rexpoëde,Copin’Art à Dunkerque, Cielenfêteà Quaëdypre.

UXEM

HONDSCHOOTE

CarnavalenfantinOrganisé par l’associa-tion Ta K Bouger, salleDaniel Peene ce mer-credide14hà18h.SoiréecouscousAucollège SaintJosephcesamedi .Réservation au 03 28 683323.ÉcoleprivéeL’école Sainte Jeanned’Arc à Hondschoote etlejardind’enfants«Ape-tits pas » organisentleurs portes ouvertes lesamedi 5 avril de 10 h à12h.ParcoursducoeurOrganisé par l’USH om-nisport dimanche 6 avrilà10h.Départ devant l’écoleCoornaert.

REXPOËDERendez-vousquiconteLa médiathèque de laSource propose auxen-fants des lectures d’al-bumsetdecontessurdi-vers thèmes le mercredià 1 5 h . T é l . :03 28 68 81 32.

CauserieAu Cyber centre de lamédiathéque la Sourceplace de la mairie.Ouvertà toutepersonneparlant leflamand.Prochaineréunioncesa-medià14h30.VisitedesécolespubliquesLes délégués départe-mentaux de l’éducationnationale de la déléga-tiond’Hondschootevisi-teront les écoles publi-ques de Rexpoëde à 9het de Bambecque à10h30, le jeudi3avril.

GHYVELDE

PermanenceJean Schepman, viceprésident du conseil gé-néraltiendrauneperma-nencecesamedide10hà12henmairie

WARHEM

ConseilmunicipalCe samedi , reunion etinstallation du conseilmunicipal en mairie àpartirde11h.

GHYVELDE

REXPOËDE


Patrick Delaval a sorti aux Éditions Mélibée “Jeanne etViolette”.

LECANTONDEHONDSCHOOTE

Le nouveau bureau de la Gaule ghyveldoise (de gauche à droite) : Christian Vanhée (vice-président et responsa-ble mer), Roland Delepaut (secrétaire et responsable truites), Arnaud Vroman (président), Sylvie Courmont (tré-sorière), Gilles Hongenaert (vice-président et responsable canal).

Ambiance assurée lors de la Nuit du Pôdingue.

■


WORMHOUT

Fin d’hibernation pour les poissonsCruel dilemme pour lespêcheursdimanchepro-chain : devoir civique oupêche à la ligne ? À cha-que élection, hommespolitiques et poissonsse disputent l’intérêt desélecteurs. Et d’année enannée, les poissons ga-gnent du terrain…

La trêve hivernale tou-che à sa fin. Diman-che prochain, la pê-che au poisson blanc

serarouverte.Par « poissonsblancs », on entend à peuprès toutes les espèces, àpart la truite. Celle-ci aura ledroit à un sursis d’une se-maine : jusqu’au 5 avril. GuyMottin, président de l’asso-ciation wormhoutoise de pê-che, attend le retour des 600encartés que compte le club.Parmi ceux là, environ 260ont un abonnement à l’an-née, les autres sont des pê-cheurs « opportunistes »moins réguliers.

CarpeDiem« Il y a une centaine de

Wormhoutois, le reste vientdes communes alentours etde Dunkerque », détailleGuy. Plus surprenant, Guyestime qu’environ 12 % deses abonnés ont moins devingt ans. Tout ce beaumondecohabiteenbonnein-telligence, même si Guy re-connaît qu’en cas de forte in-fluence, le ton peut monterpour l’attribution des pla-ces… d’autant que la base deloisirs n’est évidemment pasréservée qu’aux pêcheurs.Et au-delà de 700 personnes,les berges de l’étang sont sa-turées.« Pourcertaines jour-nées spéciales, j’en connaisqui sont capables de venir à3 heuresdumatinpouroccu-per " leur " emplacement. »

Mais pour le moment, labase de loisirs des trois sour-ces,à la sortiedeWormhout,reste déserte. Ancienneferme récupérée par la mai-

rie, la base de loisirs s’orga-nise autour d’un étang artifi-ciel. Au début, deux simplesmares qui ont été reliées en-tre elles et élargies. Depuis

1992, lespêcheurswormhou-tois s’y sont installés. À lafois gardiens et principauxutilisateurs du site, les pê-cheurs doivent faire preuve

de prudence. Car ce milieuartificiel est aussi isolé quefragile. Si Guy Mottin ne dé-plore aucun problème decontamination ou de pestici-des, il faut rester prudenttant le site est dépendant deses nappes phréatiques.L’étang est d’ailleurs quoti-diennement oxygéné aumoyen d’une pompe qui en-voie de l’air au fond del’étang. Le but ? Renouvelersuffisamment le milieu, sur-tout en période de gel. Si lespoissons n’hibernent pas àproprement parler, leur mé-tabolisme ralentit, et si lefroidet le manqued’oxygèneperdurent, toute la popula-tiondel’étangpeutêtredéci-mée en quelques jours.

Rempoissonnement

« Au tout début, il y avaitbeaucoup de pertes : à la mi-juillet…plusdetruites !Cer-tains emportaient des pois-sons pour faire de la réinser-tion sauvage dans d’autresmares. » Ajoutez à cela lesspécificités du milieu : uneeau qui se réchauffe vitepour atteindre jusqu’à 24 de-grés, trop vite pour des trui-tes habituées à une eau fraî-cheetcourante.Toutcelaex-plique la nécessité de rem-poissonner l’étang une foispar an. « Chaque année, aumois de novembre, on faitune réunion. En fonctiondes retours des uns et desautres et de la somme qu’ona en caisse, on rempoissonnecertainesespèces. »Des gar-dons et des truites, principa-lement,plusrarementdesan-guilles, des tanches, voirequelque brochets… Ces der-nières années, ce sont pasmoins de 2 800 kilos de pois-son que l’association a intro-duit dans l’étang.

PêchemiraculeuseL’an passé, 100 kg de tan-

ches, 600 kg de gardons,60 kg d’anguilles et 200 kgde truites ont été ajoutés àl’étang. Les poissons blancssont importésdeMoselle (!),les truitessontduPas-de-Ca-lais. Le tout est acheminé enjanvier par camions frigorifi-quesspéciaux. « Un piscicul-teur nous a même fait ca-deau d’un esturgeon. » Labête risque de se sentir unpeu seule…

EdouardODIEVRE

TarifsCombien ?

Carte pour les Wormhoutois : 23 eurosCarte pour les non Wormhoutois : 27 eurosTicket au mois : 12 eurosTicket au jour : 4 eurosSur place : 5 eurosOù?Billets en vente aucafé «Aux deux moulins, 14 rue d’Herzeele à Wormhout.La base de loisirs se situe à la sortie de Wormhout sur la route de Cassel.Quand ? La saison de pêche ouvre le 29 mars à 9 h. La base est ouverte aux pê-

cheurs tous les jours de 6 h à 20 h à l’exception des jours suivants :26 avril, 24 mai, 14 juin,12 juillet et 20 septembre (journée dédiées à la truite)Journée de pêche gratuite pour tous les adhérents le 30 août.Comment ? Seul l’amorçage léger est autorisé. Le permis est obligatoire à partir

de 14 ans. Tout poisson blanc pris avant le 1er juin 2014 devra être remis à l’eau.

Guy Mottin préside l’association des pêcheurs wormhoutois depuis sa fondation, en 1992.






sur place


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«On ne peutpas mettreplus de poissonsqu’il n’y a d’eau... »GuyMottin

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WORMHOUTLEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 21

ORTHOGRAPHE

Dimanche, c’est jour de dictéeTOURISME

Desvisitesguidéesenhausse

■André Deram, présidentde l’office de tourisme, aanimé la treizième assem-blée générale. L’année 2013a été marquée par le décèsd’une collaboratrice, Mi-reilleBaudrillardet ledémé-nagement de deux bénévo-les fidèles et actifs : Patriciaet Joël Magniez.

AndréBécuwe,vice-prési-dent, a décidé de laisser sonposte tout en restant mem-bre. Après une alerte sé-rieusedesanté,à76ans, ildé-clare qu’il faut rester sage. Ilentend dans la mesure dupossible continuer à appor-ter sa contribution. Il seraremplacé à son poste parAlain Laforge.

Pour l’année écoulée, enpartenariat avec les officesde tourisme de Volckerinc-

khove et Esquelbecq, l’OTde Wormhout a participé àdifférentes manifestations.

Le président a remerciéles responsables de laculture et en particulierl’équipe de la médiathèquecentre iconographiquegrâce au dynamisme de la di-rectrice Isabelle Lannoy.

La promotion touristiquelors des salons a permis uneaugmentationdes visitesgui-dées : 563 personnes pour lemoulin ; 113 personnes pourl’église ; 11 personnes pourlavisitedeschapellesencalè-che ; 2 000 personnes envi-ronpour lemusée ;1 061 sol-licitations à l’accueil del’OT.

E.V.■Le nouveausite internet :www.wormhout-tourisme.fr

Troisièmecafédictéeor-ganisé dimanche parl’association Ima-gin’Wormhout. Il vousreste encore quelquesjours pour réviser les rè-gles du participe passé !

Les dictées vous évo-quent inévitable-ment des copies bar-bouillées de rouge et

des zéros pointés ? D’inter-minables tergiversationsafin de trouver la bonne ter-minaison ? Oubliez toutcela ! L’association Ima-gin’Wormhout organise di-manche son troisième cafédictée. Un événement plutôtinsolite qui a le don d’ameu-ter la population : la pre-mière édition avait rassem-blé une quarantaine de per-sonnes, la deuxième, unesoixantaine. « Là, on ne dé-sespère pas d’être 80, mêmesi ça fait beaucoup », souritThierry Allaeys, présidentd’Imagin’Wormhout. Cesrencontres ont lieu dans uncafé de la ville et il se trouvetoujours quelques partici-pants non officiels qui se pi-quent au jeu et grattent unbout de papier installés aubar ! C’est Gil, du Baroque,qui, le premier, a accueilli les

compétiteurs l’année der-nière, séduit par l’originalitéde la démarche et le fait quel’événement soit ouvert àtout le monde. Même si cesont surtout des femmes quiaiment à plancher sur les dif-ficultés de la langue fran-çaise ! Sans pour autant seprendre au sérieux.

Soutenu par la Bibliothè-que pour tous, le café dictéeconvie toujours un auteur. Alui de choisir le passage d’unde ses livres qu’il dictera àl’assemblée. Dimanche an-nonce une nuit de pleine

lune et Patrice Michel parta-gera « son goût pour les châ-teaux hantés, les contréesmystérieuses, les histoiresétranges et fascinantes... »Et en cas d’ex aequo ? « Ladernière fois, j’ai écrit untexte pour les départager »,indique Thierry Allaeys quiavait choisi d’y intégrer quel-ques mots sujets à interroga-tion, comme coccyx, presby-tie, mnémotechniques. Onne vous parlera pas de la for-mule : « Encore eût-il falluque je le préparasse »…

Thierry Allaeys souhaitaitinviter, dimanche, le nou-

veau maire de Wormhout :« J’espère que ce sera sa pre-mière sortie. » D’autant queles subtilités de la languefrançaise, c’est un peu sonrayon. En tant qu’ensei-gnantà l’écoleSalengro,Fré-déric Devos, les dictées, ilconnaît !

VirginieVARLET■ Dimanche à 17 h, estaminetla Bellevue, 2 626 route deBergues ; participation :2euros. Inscription à laBibliothèque pour tous ouà laBellevue. On peut aussi sedonner rendez-vous à 16 h 30devant le kiosque.

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André Deram (à droite) a remercié André Bécuwe pourle travail accompli au sein de l’office de tourisme.

Ce sont surtout les femmes qui aiment se frotter aux subtilités de la langue fran-çaise...


cWORMHOUTWormhoutastronomieAssemblée générale de l’as-sociation «Wormhout-Astro-nomie» ce vendredi à 20h.Ouvert à tout public à la Mai-son Communale d’Anima-tion.RadioUylenspiegelCe mercredi de 21h à 23h re-trouvez l’ émission "Ca sepassechezvous"animéeparFlandre TV, et ce samedi de10h à 12h l'émission les Che-minsdel'YserNuitdesBuckenaersL’association des Bucke-naersorganisesonbaldecar-naval le ce samedi à partir de22 h , Salle de la Briqueterie .15euros laplace.Lesbilletssontenvente:Au magasin C FETE à Wor-mhout, au café Le BaroqueWormhout, au Café l'Ecu àWormhout, au Régal Fla-mand à Wormhout, au caféLaTaverneàl’Esquelbecq.

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BrocantecouverteCe dimanche, salle polyva-lente, rue Maurice Cornette.De 8h à 17h, organisé par leClub d’Activités Sportives etCulturelles.Contact : 03 28 68 05 69 de10hà18h30.EcoleSaintCoeurdeMarieL’ école Saint Coeur de Mar-tie organise une Porteouverte le vendredi 4 avril de16h45à18h.

ESQUELBECQ

CafélittéraireJeudi3 avril, à19h, l'associa-tion « Esquelbecq Village duLivre » en collaboration aveclabrasserie artisanale Thiriezproposeuncafélittéraire«Re-gardssurMargueriteYource-nar»proposéparLudovicDe-groote. Informationset réser-v a t i o n s :[email protected]èlerinagesàLourdesTrois pèlerinages sont pré-vus : du printemps, du 22 au27 avril ; des malades, du 19au 24 juin ; et de l’Assomp-tion,du11au16 août.Rensei-gnements et inscriptions :Thérèse Taccoen,03 28 62 80 94.InscriptionsL’écoleAndré-Ammeuxpren-dra les inscriptions jusqu’ au8 avrilpour larentréescolaire2014-2015. Le soir après16h30, le matin de 8h30 à 9hsur rendez-vous et le ven-dredi jour de décharge de ladirectrice. Se munir du livretdefamilleetducarnetdevac-cinationdel’enfant.Contact :03 28 65 60 57.ExpositiondepeintureA l’espace culturel la Maisondu Westhoek. L’expositionest visible du mardi au sa-medi de 10h à 12h et de 15hetà18h.Contact :0328628857.

MilleeurosauxRestosducœur

Ils ont décroché le « permis piéton »

FLIP, l’appel à projets associatifs

■Le 8 mars s’est résumé pardeux heures de sports endia-blés, sous la coupe de l’asso-ciation wormhoutoise GEA,menées par des animateurset animatrices de zumba etde bokwa… Cela a transpirédans la salle pour tous cesparticipantsôcombienmoti-vés par l’enjeu : réaliser unbénéfice au profit de l’asso-ciation caritative des Restosdu cœur.

À raison de 202 entrées etde 175 euros de bénéfices àla buvette, la somme de787eurosaété dégagée.Ani-mateurs et animatrices ontde surcroît choisi de reverserle salaire de cette soirée. Lacagnotte est alors grimpée à1 000 euros.

Pour en arriver à ce résul-tat, la mobilisation de tous aété de mise. Nathalie, Sonia,Nathalie, Martine, toutesmembres du bureau n’ensont pas peu fières.

Le chef de l’agence ban-caire locale du Crédit Agri-coleaaussicontribuéàlama-nifestationenréalisant lesaf-fiches. Plusieurs élus étaientprésents comme René Kerc-khove le maire, Patrick Va-lois leconseillergénéral,Ber-nard Christiaen, l’adjointaux sports, Jean-Louis Les-chave conseiller municipal àla communication.

Ilssesontbougéspouraiderlesautres

Sébastien Rioux s’étaitspontanément proposé pourassurer la sonorisation etl’éclairage. « Un jeune pleind’espoir ! », ont souligné lesresponsables du GEA.Erwan, Valérie et Marionauront, eux aussi, donné deleur énergie le temps d’unesoirée. Surtout et avant tout,les adhérentes et adhérentssesontdéplacéspour l’événe-ment.

Ce bel exemple de solida-rité a été apprécié de Fer-nand Cezille et Frédéric LeCarlier, représentants béné-voles des Restos du cœur.

La remise du chèque acoïncidé avec la diffusion dela retransmission du concertdes Enfoirés. « C’est rigolocar ce soir c’est l’émissiondes enfoirés à la télé pour lesrestos du cœur. On peut direque fièrement à une échellenonnationaleetbienpluspe-tite, mais non négligeable, àla taille d’une commune,nous avons fait une sacréesoiréezumba bokwa pour lesRestos. Il a fallu donner deson temps pour les prépara-tifs de cette soirée, si mo-deste soit-elle. Mais le résul-tat est là. »

Rappelons que les Restosdu cœur ont « malheureuse-ment largement franchi labarre d’un milliard de repasservis depuis leur créa-tion… ».

■Les élèves de cycle 3 (CE2,CM1, CM2) de l’école publi-que nieurlétoise ont passéleur permis piéton et onttousétéreçusà l’examen.As-sidus à cet enseignement de-puis fin janvier par les maî-

tresses mesdames Debersa-ques et Lefebvre, les petitsNieurlétois étaient visible-ment motivés par l’enjeu.

C’est ce que confirmait legendarmeSébastienDezeca-che de la brigade bollezee-

loise, en charge de cette opé-ration sur la sécurité piétons.

Sept d’entre eux ontmême obtenu la note par-faite : un 12 sur 12.

C’est fièrement qu’ils ontposé pour la photo-souvenirle précieux permis en mains.

Depuis 2008, le Pays des Moulins de Flandre met enplace un Fonds local d’initiative pays (FLIP). Cefonds permet d’aider les associations locales vial’aide financière de la Région, du Crédit Agricole etde la Communauté de communes. Une aide attri-buée selon plusieurs critères. Toute associationpeut en faire la demande en déposant une candida-ture au Pays des moulins au 40 rue de Ledringhem àWormhout d’ici le 31 mars. Dossiers de candidaturetéléchargeables sur le site www.paysdesmoulins-deflandre.com. Renseignement au 03 28 65 76 79.

WORMHOUT

NIEURLET

Ledevoir demémoire

Actiongénéreusepour l’école


■René Kerckhove, maire deWormhout,présidel’associa-tion « La Plaine au bois ».Sur le bilan de l’année écou-lée, la date à retenir est la ré-ception du maire de Birmin-gham et de la famille deBrian Fahey en mars. Lorsde cette émouvante journée,vécue comme un pèlerinage,chacun est allé se recueillirau cimetière des communesde Wormhout, Ledringhemet Esquelbecq et y déposerune gerbe.

2013, le premier jour dumoisd’octobre, lesresponsa-bles de l’association appren-nent avec tristesse le décèsdu dernier survivant du mas-sacre, Bert Evans.

Le bureau a remercié lesdifférents partenaires pourl’entretien du lieu de souve-

nir. Il a été regretté que destravaux sont en suspens, no-tamment ceux portant surles panneaux explicatifs.

L’association comprend27 adhérents. A l’initiativedu collège Notre-Dame deWormhout, le projet « Leprix de la liberté » se précise.Des manifestations, les 8 et9 mai 2015, devraient ame-ner à reconstituer les mo-ments importants et chrono-logiques de l’histoire. Jean-Pierre Decool, député et Pa-trick Valois, conseiller géné-ral, ont exprimé leur soutiencommun à cette démarche.Ils ont souhaité la collabora-tion la plus vaste possiblepour faire revivre et se remé-morercettepage importantede la Seconde Guerre mon-diale.

E.V.

■L’association des parentsd’élèvesaorganiséunramas-sage de ferraille. Il a falluune bonne partie de la jour-née à la dizaine de bénévolespour collecter les vieux mé-taux dans le village. AlexisBiscaras, vice-président,était satisfait de cette action.Ila tenuàremercier l’ensem-ble de la population qui, cha-

que année garde de la fer-raille pour ce rendez-vous.Les bénéfices de cette col-lecte permettront de finan-cer, par exemple, la pro-chaine sortie chez Nausicaa,ou du matériel scolaire.Cette journée, dans la bonnehumeur et sous le soleil, apermis d’exercer une actionà la fois écologique et géné-reuse envers l’école. ■

Une initiative intéressante pour commémorer la Libé-ration de 1945 sera menée.

Le ramassage annuel de ferraille au profit de l’école.

LECANTONDEWORMHOUT

Les écoliers de trois niveaux ont suivi les explications du gendarme Sébastien Deze-cache de la brigade de Bollezeele.

ESQUELBECQ

Chacun à sa mesure a contribué à collecter ce millier d’euros attribué aux Restos.

VOLCKERINCKHOVE


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Ausujetdel’articlesurMarty,CoudekerquoiseinstalléeauxUSAetfilledel’ancienbrasseurCarlier.■Marie-AgnèsMouchon-Pladys :« JemesouviensdesbièresCarlier.EllesétaientconcurrentesdesbièresDeboës. »■Jean-MarieStorck :« EtVanoetSeize ! »AusujetdesfauxbilletsdebalduSporting.■SylvieBlondeel :« Si lecarnavaln’étaitpasdevenuungrosbusiness,onn’enseraitpas là !Moi j’aiconnulesbalsgratuitssansservicedesécurité, justedespompiers,et toutsepassaitbien.Chacunpayaitsatournée,onpouvaitsortirpourboireunesoupe,mangerunefrite,uncroqueetonétaiten

formepourtoutelanuit. »■MickaëlLivouryAliasPopek :« Bienfaitpour lesvictimes.Laprochainefois,ils irontacheter leurbilletdanslespointsdeventeplutôtquedevant leKursaal ! »

AusujetdelavenuedeBarackObamaàYpres.■Marie-AgnèsMouchon-Pladys:«Pourquoipas,maisle6juin, ilviendra,c'estsûr,enNormandiepourle70e anniversaireduDébarquement.»Ausujetdel’articlesurunefamillede

Saint-Poloisprisdansunimbroglioimmobilier.■MartineCombes:« Logique, si rien n'aété spécifié dans lecompromis, lesvendeurs ne peuventpas casser la vente.Ils doivent uneindemnité,c'est écrit. »■NathalieLernon:«Tous lesmêmesva...Nous,onaachetéunemaisonparagence.Pleindevicescachés...Tout letempsquelespapierssefassent , ilstetéléphonentetaprès, ilssontpasresponsablesetpourtant ilsencaissent.»■CindySenechal:«Cen'estpas laseule.JesuisaussienlocationavecuneagencedeDunkerqueetbref :nocomment!»

EN IMAGE I

Pensez-vouschangervotrepositiondevoteausecondtour ?

VOSRÉACTIONSSUR

Lacampagnedesmunicipalesvousa-t-elledonnéenvied’allervoter ?OUI :61,5% NON :38,5%

1 FAITDIVERS :lesBertryprisdansunimbroglio immobilierIlspensaientvendreleurmaisonàMalo,puisachetercelledeleurrêveenBretagne.Ilsontfinalement

pris ladirectiondutribunal.L’agence immobilière lesaassignéspouravoircassé laventeet réclame10 %du prix. Les Bertry affirment avoir dû renoncer faute de paiement comptant du client. Une modalité récla-méepar leurvendeurenBretagneet,pareffetdomino,pareuxdanslaventede leurmaisonmalouine.

2 FAITSDIVERS :leshandicapésdeSaint-Polprispourcible ?Unvoldeportefeuilleparrusefinoctobreetuneagressionphysiquele10 marsdernier.Deuxfaitses-

pacésdequatremoisetsanslienapparent…saufsions’attardesurleprofildesvictimes,toutesdeuxhandi-capéesmoteur.Autrepointcommun :leuradresse,rueEtienne-Dolet.LepremieradjointaumairedeSaint-Poldéclarequ’unelutteestengagéepar laMunicipalitécontre l’abandondecequartier.

3DUNKERQUE :fauxbilletspourlebalduSportingQuatre personnes ont été arrêtées par la Bac, devant le Kursaal. Elles sont soupçonnées d’avoir re-

vendudefauxbilletspour lebalduSporting.Les fauxétaientdebonnequalitémaisn’ontpas réussià leur-rer lesvigiles.LeSportingetplusieursmasqueloursabusésontdéposéplainte.

4COUDEKERQUE-BRANCHE : Marty, originaire de Coudekerque,installéeauxÉtats-Unisdepuis1946

Marty Carlier est la fille de Marcel, brasseur à Coudekerque. Elle s’est installée en 1946 aux États-Unis. À91 ans, elle vit à Washington et demeure toujours très active, s’occupant de son potager et apportant sonaideauxpersonnesdémunies.

5BELGIQUE :Obamaàs’baraqueàYpresLe26 mars,BarackObamaseraàBruxellespourunsommetentrelesÉtats-Unisetlesdirigeantsdes

institutionseuropéennes.Ledouteplanesursonagendadumardi25 mars.Desrumeurssur lavenued’O-bamasepropagentàYpres.

LARÉPONSEÀLAQUESTIONDELASEMAINEDERNIÈRE Retrouvezlemeilleur

desinstantanésdupremier tourdesélectionsmunicipalesàDunkerqueetdanslescommunesdelaCud.

LAQUESTIONDELASEMAINE

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Élections municipalesdans les Flandres.Retrouvez le meilleur des instantanésdu premier tour des élections municipales sur lessecteurs de Bergues, Wormhout, Hondschoote…

Bye bye le Kursaal !Samedi, c’était le dernier bal de l’ABCD au Kur-saal de Dunkerque. Les Snustreraer ont fêté leurs60 ans, en compagnie de 10 000 carnavaleux ! Çaen faisait du monde pour souffler les bougies…


RÉSULTATS

Votre vote a agité les calculettesLe scrutin de dimanchedernieramarquél’actua-litédessoixante-sixcom-munes de Flandre. Voiciquelques clés de ce pre-mier tour des municipa-les.

81,36■C’est le meilleur pourcen-tage de voix réalisé par uncandidat aux municipales dedimanche dans le Dunker-quois. Éric Rommel l’em-porte face à la liste (Parti so-cialiste) de Xavier Derhillequi réalise 18,64 % des suf-frages.

4 006■C’est le maximum de voixrécoltées par un candidatdès le premier tour : Ber-trand Ringot, réélu à64,35 %, à Gravelines.

10■ Le nombre de nouveauxmaires :PierreMarle(Bolle-zeele), Marie Lermytte(Brouckerque), VincentPauwels (Broxeele), ArnaudCooren(Looberghe),Marie-Andrée Beckaert (Millam),DominiqueMarquis (Nieur-let), Jean-Claude Dekeister

(Quaëdypre), Claude Char-lemagne (Saint-Georges-sur-l’Aa), Frédéric Devos(Wormhout), Chantal Co-myn (Zégerscappel).

6■C’est lenombredefemmesqui seront élues maires : àBrouckerque (Marie Ler-mytte), Millam (Marie-An-dré Beckaert), Oost-Cappel(Régine Cadart), Pitgam(Brigitte Decriem), Zégers-cappel (Chantal Comyn),Wylder (Catherine Clic-teur). Ce sera deux maires-

ses supplémentaires par rap-port à 2008, selon le sort queréserveront lesélecteursber-guois au maire sortant SylvieBrachet. Mais les conseils,avec la loi sur la parité, se fé-minisent.

41■ C’est l’âge du plus jeunemaire : Vincent Pauwels àBroxeele, avec 41 ans. Di-manche soir, cela pourraitévoluer si Sony Clinquart(40 ans) emportait la mairiede Grand-Fort-Philippe.Chez les femmes, MarieLer-

mytte, à Brouckerque, affi-che 48 printemps. À 73 ans,Michel Kerfyser, à Wulver-dinghe, fait figure de sage.

3■ Les anciens maires quin’ont pas pris leur « revan-che », quoi qu’ils en disent,en ne retrouvant pas la mai-rie. Michel Nicolet, maire deBourbourg de 1975 à 1978 etde 1995 à 2001, a été élu(23,19 % contre 76,81 %pour le maire sortant Fran-cis Bassemon), mais commeconseiller minoritaire d’op-

position. Jean-Pierre Ver-cruysse (26,36 % contre73,64 % pour le maire sor-tant Gérard Lescieux),maire de Bierne de 1989 à2008, élu aussi dans l’opposi-t ion. Michel Coget(32,15 %), maire de Crochtejusque 2008, n’a pas été éluface au maire sortant MarcelEeckeman dont la liste com-plète de 15 candidats passe.

3■ Trois élections audeuxièmetourse jouerontdi-manche prochain à Berguesavec un duel et Grand-Fort-Philippe avec une triangu-laire. À Nieurlet, les élec-teurs seront rappelés aux ur-nes pour élire le quinzièmeélu municipal.

1 000■C’est le seuil symboliquesouventévoquédans lesana-lyses. À Bergues, où la Gau-chefranchit souventdifficile-ment cecap (950 voixdiman-che pour Sylvie Brachet) sur3 065votants inscrits.ÀWat-ten, c’était le nombre espérépar Daniel Deschodt qui enobtient 858.

100 %

■Succès total pour certaineslistes qui ont fait élire l’en-semble de leurs candidats,malgré la présence d’autrespostulants. C’est vrai àCraywick derrière AndréHennebert, à Bambecquepour Grégoire Francke, àCrochtepour MarcelEecke-man, à Saint-Georges-sur-l’Aa pour Claude Charlema-gne, à Socx pour ChristianLey.

92,44■La palme de la participa-tionrevientàSaint-Georges-sur-l’Aa où 92,44 % des238 inscrits s’étaient dépla-cés dimanche pour placerClaudeCharlemagne entêtedevant la liste de CharlesBauzone. La liste de l’ad-joint sortant occupera lesonze sièges du conseil. Vientensuite Craywick (83,37 %),Spycker (83,27 %), Crochte(83,09 %), Socx (82,24 %),Bissezeele (81,71 %),Zégerscappel (81,09 %),Volckerinckhove (80,56 %),A r m b o u t s - C a p p e l(80,47 %). à l’inverse, lesélecteurs hoymillois sontceux qui se sont le plus abste-nus (60,70 % de participa-tion).

LudovicBOUTIN

GD-FORT62%desélecteursn’ontpasvotépourlemairesortant,maisilprofiterad’unetriangulaire

Lireenpage43

BERGUESLesabstentionnistesdétiennentlaclédelavictoiredePaulLamminoudeSylvieBrachet,cedimanche

Lireenpage 27

FLANDRERetrouveznosanalyseset l’ensembledestableauxderésultatsdesvotesexprimésaupremier tourdessoixante-sixcommunesduterritoire.

Lireenpagescentrales

Bertrand Ringot, réélu à Gravelines, plus grosse commune de la circonscription.

WWW.LEJOURNALDESFLANDRES.FR

municipales2014

Impôts locaux directs32,4 %

Autres14,9 %

Emprunt6,8 %

Concours de l'État et subventions28,9 %

Impôts et taxes

indirects17 %

Total2011

7,06

9,59

19,03

16,33

2000 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Taxe d'habitation

Taxe foncière

201220101990

Taxe d'habitationTaxes foncièresTaxe professionnelle*

Les communes récupèrent la part régionale de la taxe d’habitation

Réforme de 2004(« 2e décentralisation »)

Les communes récupèrent la part départementale de la taxe d’habitation

Les communes récupèrent une part des taxes foncières régionales et départementales

*Remplacée en 2011 par les CFE, CVAE, IFER et TASCOM

26

29

4525

33

42 40

35

25

Source : Direction générale des collectivités locales

Les ressources des communes et des intercommunalitésD’où elles viennentEn % des recettes

Les principaux impôts locaux perçus en milliards d'€

Le gel des dotations d’État force à augmenter les impôtsen milliards d'€

Une fiscalité qui pèse de plus en plus sur les ménagesen % du produit des impôts locaux directs

94,87milliards

d'€

11100908070605040302012000

46,8

19,5

Impôts et taxes perçus par les communes

Concours de l'État aux communes

31,1

16,4

36,4

18,1


BIERNE

Gérard Lescieux de nouveau maire

SOCX

Christian Leyconfortédanssapositiond’élu

L’actuelmairede lacom-mune,candidat à sa pro-pre succession, a étéréélu dès le premier tourdes élections municipa-les.GérardLescieuxare-cueilli 73,64% des voix.

Le maire sortant deBierne rempile poursix ans. Avec 73,64%des suffrages, Gérard

Lescieux obtient un vérita-ble plébiscite en plus de ga-gner sa première campagnedes municipales comme têtede liste. Élu maire « par dé-faut » en 2012, Gérard Les-cieux a d’abord occupé lafonction de premier adjointavant d’assurer la successionde Johann Guillemain aprèssa démission. Ces électionsmunicipales avaient une im-portance particulière auxyeux du maire sortant. Ilvoyaitdanscescrutinlapossi-bilité de conforter sa légiti-mité aux yeux des électeurs.Anxieux avant les résultats,Gérard Lescieux n’avaitqu’un seul souhait :« Quetout se passe bien. »

Les habitants ont votémassivement avec 79,69%de participation. Sur 1394électeurs inscrits, 1095 sontvenus choisir leur candidat.«Ondépassele tauxdeparti-cipation de 2008 », précise lemaire. Avec 79% pour le bu-reau 1 et 82% pour le bureau

2, Gérard Lescieux a obtenu760voixsoit 73,64%.Sonop-posant, Jean-Pierre Ver-cruysse, a quant à lui récolté272 suffrages soit 26,36%des votes. L’équipe de Gé-rard Lescieux occupera17 sièges et celle de Jean-Pierre Vercruysse 2.

Cesrésultatsontétéunvé-

ritable étonnement pour lemaire :« C’est une énormesurprise, je suis bien évidem-ment très satisfait. Je penseque ces scores sont le résul-tat du travail que monéquipe a fourni, ça a portéses fruits. »

Jean-Pierre Vercruysseest de son côté submergé parl’incompréhension.

Desquestionsensuspens

Maire de 1989 à 2008,Jean-Pierre Vercruysse,66ans,comptaitbienrepren-dre son fauteuil de premiermagistrat. Les électeurs nel’ont pas vu ainsi. Avec26,36% des voix, le candidatne cachait pas sa déception

et ses doutes. « Je ne m’y at-tendais pas, ça ne reflète pasce qu’on a entendu en fai-sant du porte-à-porte. On aeu beaucoup de remarquessur ce qui n’allait pas dans lacommune. » Remonté, l’an-cien maire ne cachait pas sonmécontentementenversAn-dré Figoureux, vice-prési-

dent de la Communauté decommunes des Hauts deFlandre:« Nous avons faitune campagne propre, nousn’avons insulté personne. »Jean-Pierre Vercruysse sepose ainsi des questions surles résultats des élections« peut être influencées parcertaines accusations. »

Avec 37 années de vie pu-blique derrière lui, il necompte pas abandonner lacommune.«Iln’yapasderai-son,pendantsixans, jen’ai ja-mais été déconnecté, je vaisrester vigilant. Nous avonsobtenu deux sièges auconseil municipal, c’est peumais nous pourrons tout demême suivre les dossiers dela Municipalité », expliqueJean-Pierre Vercruysse.

L’ancien maire a unecrainte pour les années à ve-nir. « J’ai peur pour l’avenirde notre commune, jusqu’oùle maire actuel pourra-t-il lagérer ? Depuis qu’il est là, iln’a rien démontré », conclutJean-Pierre Vercruysse.

AnnabelleMAUGÉ

SPYCKER

Six ans de plus pour Jean-Luc Goetbloet

Christian Ley n’a pas eutrop de souci à se faireface à Benoît Achte. Laliste du maire sortant ré-colte 68 % des suffra-ges.

■Nouvelle tentative et nou-vel échec pour Benoît Achtequi conduisait la liste « Socxpour tous ». Ni lui, ni aucunmembre de son groupe n’ontréussi à s’inviter au conseilmunicipal. Belle participa-tion de 82,24 %. ChristianLey, maire sortant, et sonéquipe, récoltent environ68 % des suffrages.

« Je suis réconforté dansma position de maire. Unpourcentage comme ça, onen voit quand on fait du bonboulot, çanous inciteàconti-nuer notre chemin », pointel’élu. Première mesure :l’élection du maire et des ad-joints ! Le conseil municipalcompte aussi s’emparer àbras le corps du dossier duFaubourg de Cassel afin d’yaméliorer le cadre de vie.

« Se pose le problème del’axe principal qui doit êtreréaménagé, ainsi que lecontournement éventuel enlien avec le Leclerc. Et à l’ar-rièreduFaubourg,nous sou-

haiterions créer un cheminde randonnée pour piétonset cyclistes ralliant le centrede Socx au centre de Ber-gues. »

V. V.

Avec 74,18 % des voix,Jean-Luc Goetbloet atranquillement assurésa réélection. La marcheétait trophautepour l’op-posant Vincent Dezitter,qui obtient deux sièges.

■Si certains dinosaures de lapolitique locale ont vacillé,le maire sortant a une nou-velle foisobtenu laconfiancedes Spyckerois. Élu pour lapremière fois en1995, le pre-mier magistrat de 61 ans re-part donc pour un quatrième

mandat à la tête de sa com-mune. Les résultats ontdonné 767 voix sur 1034 vo-tesexprimés, soit un score de74,18 %pour sa liste«L’ave-nir, construisons-le ensem-ble », soit 17 sièges sur 19.L’oppositionmenéeparVin-cent Dezitter termine avec25,82 % des suffrages (267voix) au cours d’une électionà faible abstention(16,73 %).

Sur son site internet, lecandidat perdant affirme ac-cepter ces résultats. S’il re-grette que son programme

n’ait « pas su convaincre lamajorité » des électeurs, il sesatisfait de représenter« 25 % de Spyckerois quinous ont témoigné leur sou-tien, accordé leur confianceet leurvotepourlesreprésen-ter au sein du nouveauconseil municipal ». Avecdeux conseillers au sein de lafuture assemblée commu-nale (lui et Marjorie Wul-lus), le leader de la liste « Unnouveau visage pour notrevillage » compte donc bienpeserdans lafutureviepoliti-que de Spycker.

Le dépouillement, un moment toujours stressant pour les candidats.

79,69%, c’est letaux de participation pourlepremier tour de ces élec-tionsmunicipales.

UNCHIFFRE

LESMUNICIPALES2014

La liste du maire sortant a obtenu 17 sièges sur 19.

Christian Ley entame son deuxième mandat de maire.


Avant même de connaîtrel’issue du premier tour,José Szymaniak appelaità une fusion des trois lis-tes au profit d’une listecommunale pour diman-che prochain. Une de-mande restée lettre morte.

Forcément, en début de se-maine, les regards se sonttournés vers José Szyma-niak. « Si nous avions été en-semble avec Sylvie Brachet,nous aurions fait 57 % aupremier tour. Personnen’aurait misé un kopek là-dessus en 2008 », soulignel’ancien adjoint. Jusqu’à sarencontre avec Sylvie Bra-chet lundi soir, il imaginaitun compromis possible.« José Szymaniak nous a faitpart de ses conditions pourenvisager une fusion, maisnotre liste restera identique

à celle proposée au premiertour », indique le maire deBergues. « Ses conditionsnous semblaient exagérées.Les points qu’il souhaitaitajouter à notre programmeneprésentaientpasd’incom-patibilité, mais il voulaitaussi intégrer quelques-unsde ses colistiers. » Et sur-tout, Sylvie Brachet soutientque José Szymaniak avaitdans l’idée de revenir sur saliste. Ce que celui-ci démentformellement. « Vu le passéBrachet-Szymaniak, celaauraitététotalement incohé-rent ! On lui a demandéqu’elleréserveunposted’ad-joint et trois postes deconseillers municipaux pourdes candidats de Bergues enmieux, mais son équipe nesouhaitait pas fusionneravec quiconque de cheznous. Pourtant, il y a davan-tagedechosespournousras-

sembler que pour nous divi-ser. » Et d’ajouter qu’il jugele comportement de SylvieBrachet « un peu mépri-sant ».« Cette fusion correspon-dait à une vision très politi-quede la chose,mais nous nesommes pas politiques.Nous préférons partir seulset rester cohérents. Avec lerisque que cela comporte »,pointe le maire sortant.« Mais je crois que c’est ceque les Français attendent.Etnous voulons êtreen réso-nance avec la population. »José Szymaniak a égalementrencontré Paul Lammin,mais là non plus, il n’est pasquestion de fusion. Uneconsigne de vote pour sesélecteurs ? « Non, je n’aiaucune consigne à leur don-ner. A titre personnel, je vo-terai blanc. »

V. V.

BERGUES

100 voix d’avance pour Sylvie Brachet

Pasde fusion possible

Seulsdeux tiersdesBer-guois se sont déplacéspour voter, ce qui repré-sente un taux de partici-pation de 66,85 %. Uneréserve de voix poten-tiellepour lesdeuxcandi-dats restants, José Szy-maniak ne passant pasle premier tour.

Comment interpré-ter cette absten-tion, beaucoupplus forte qu’en

2008 : le premier tour avaitmobilisé plus de 73 % desBerguois ; le second,78,27 % ? « Je ne l’expliquepas », soupire Sylvie Bra-chet, avant de tenter d’allerchercher du côté de la ri-poste au gouvernement, im-populaire. Le maire ne ca-che pas sa déception, elle quiaurait aimé être élue au pre-

mier tour : « Avec 80 bulle-tins de plus, je dépassais les50 %… » Elle met en avantsonbilan, bien accueuilli lorsdes opérations de porte-à-porte ; son programme. LesBerguois l’ont tout de mêmeplacée en tête avec 950 voix(47,6 %). Une centaine devotes la sépare de Paul Lam-min, tête de liste de « Ber-gues autrement » (42,59 %).Un petit écart, selon leconseillermunicipald’oppo-sition. Celui-ci estime que

l’abstention a largementjoué en sa défaveur, se ba-sant sur le bureau Lamartine« où on a relevé un plus forttaux d’abstention alors qu’ilnous est habituellement plu-tôt favorable ».

La désunion de la majo-rité,quiavupartirSylvieBra-chet et José Szymaniak cha-cundeleurcôté,n’apasparti-culièrement profité à PaulLammin, comme on auraitpu s’y attendre. En 2008, lemême cas de figure dans lamajorité sortante avait per-mis au maire sortant de tirerson épingle du jeu.

La liste « Bergues autre-ment » entend reprendreson bâton de pèlerin durantl’entre-deuxtours,afindere-venir encore sur « ce beauprogrammeimaginatif,cohé-rent et réaliste ».

«Il fallaitoser»Quant à José Szymaniak,

(« Bergues en mieux »), il nesera pas présent au secondtour car il n’obtient que9,82 % des voix. « Il ne nousmanque que 4 voix pour at-teindre les 10 % », pré-cise-t-il, assurant n’être pasdéçu. « Quand on sait d’oùl’on vient, comment nousavonsconstitué l’équipe,éta-blit un programme qui tenaitla route... C’est vrai, on sevoyait plutôt aux alentoursde 15 %, pas à 35 non plus.Et proposer une option d’in-tégration à la Cud à Bergues,il fallait oser. C’est une porteouverte et vous verrez quedans les 10 ans qui viennent,l’option sera reprise etconcrétisée, c’est une certi-tude. »

Les abstentionnistesconstituent donc une grosseréserve de voix. Dimanche,ils pourront changer ladonne ou la confirmer.

VirginieVARLET

José Szymaniak promet que même s’il n’a plus de mandat d’élu, il nesera pas pour autant « un mouton attentiste ».

Nathalie

« Non, lesBerguoissontcontentsdubilandeSylvieBrachetetontvotéenconséquence.JepensaisqueJoséSzymaniakaurait faitplusde10 %etqu’il seraitausecondtour.C’estsurtoutcelaqui m’asurprise. Jenesaispas sisesvoix irontàPaulLamminouSylvieBrachet. »

ENCHIFFRES

Êtes-vous surpris ?

« Jesuis favorablementsurpris.Jepensaisque,compte tenude laprésenced’undissident issude la listedeSylvieBrachet, ladroiteseraiten têteaupremier tour.Pour lesecond tour, tout resteà faire.JoséSzymaniaknepeutpassemaintenir…Il fauttransformer l’essai,commeondit au rugby. »

Que feront les électeurs de José Szymaniak dimanche prochain ?

80Avec80voixsupplémentaires,SylvieBrachetétaitélueaupremiertour.100LenombredevoixquilaséparedePaulLammin,arrivéensecondeposition.4Lenombredevoixqu’ilamanquéàJoséSzymaniakpouratteindrelesecondtour.45Lesélecteursdubureausituéàl’écoleCharles-Per-raultontdûfairepreuvedepatience,dimanchematin.SelonPaulLammin,certainsontdûattendre45minu-tes avant d’aller glisser leur bulletin dans l’urne. Dequoilaisserauxplussceptiquesletempsd’affinerleurchoix !1Uncarnavaleuxencostumes’estprésentéetn’apaspuvoter !D’autantqu’ils’étaitaussitrompédebureau.« Je lui ai dit que la jupette, ça ne me dérangeait pas,mais que son maquillage le rendait méconnaissable.Or,ondoitpouvoirêtrereconnu »,aindiquéSylvieBra-chet. Lemasquelourapromisdereveniraprèsunepe-titesiesteréparatrice.

« Avec 80 bulletinsde plus, je dépassaisles50 %… »SylvieBrachet

«Ce quim’auraitétonnée,c’estuneréélectiondeSylvieBrachetaupremier tour. Jepensais toutefoisqueJoséSzymaniakaurait euplusdevoix,alorsqu’il aquandmêmeeffectuéun travail surpeudetemps,en remuant leschoses.»

Laurence

Jean

LESMUNICIPALES2014LEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 27

LESMUNICIPALES2014

"En raison de difficultés techniques exceptionnelles,indépendantes de notre volonté,

les tableaux de résultats, commune par commune,présentent par endroit des imprécisions.

Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser".


LESMUNICIPALES2014

Rexpoëde, à l'heure du dépouillement dimanche soir, salle Colette-Bel.


LESMUNICIPALES2014

"En raison de difficultés techniques exceptionnelles,indépendantes de notre volonté,

les tableaux de résultats, commune par commune,présentent par endroit des imprécisions.

Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser".


ARMBOUTS-CAPPEL

Un choix tranché pour Jean-Luc DarcourtCela faisait un bout detemps que cela n’étaitpas arrivé à Armbouts-Cappel : dimanche, lesélecteurs ont eu à choi-sir entre deux listes.Jean-Luc Darcourt,maire sortant, a obtenu63,22% des voix ; MarcGarrido, son opposant,36,78%.

Jean-LucDarcourt fai-sait peine à voir, di-mancheenfind’après-midi, assis seul à une

table à l’écart. C’est queMarc Garrido, l’autre candi-dat, aime que les chosessoient carrées. « Quand lemaire reçoit les concitoyensdevant la porte, il influencele vote. On ne fait pas declientélisme. Je suis asses-seur au bureau 2 et j’y suisresté. Le règlement est lemême pour tout le monde.Je ne suis pas pointilleux, jesuis pour la réglementa-tion. » Ça, c’est fait.

Le conseil sera donc com-posé de 16 élus issus de laliste de Jean-Luc Darcourtet de 3 candidats d’opposi-tion : Marc Garrido, SylvieDebreyne et Yannick LePape. En 2001 et 2008, Jean-Luc Darcourt était seul à se

présenter. « Ce n’était pas lamême chose, car dans ce cas,on part gagnant. Là, on vaforcément analyser les résul-tats », indiquait-il à un quartd’heuredela finduvote.Pre-mière satisfaction, la partici-pation : 80%. Quant aux ré-sultats, le maire sortant lesconsidèrent « sans appel » :

Confirmationdutravaileffectué

« S’ils avaient été plus tan-gents, on aurait pu exprimercertains regrets ou des dou-tes, mais là, c’est très tran-ché, la population a choisi etconfirmé le travail que nousavons effectué. » Il assure

d’ailleurs que Marc Garridone remet pas son bilan encause : « Il souhaite davan-tage un changement de per-sonnes qu’un changementdeprogramme. » Celui-ci estplus mitigé, citant notam-ment les extrémités du vil-lage, selon lui délaissées auprofit du centre.

Marc Garrido, qui définitson score comme penchantplus du côté des 40 que des35%, en déduit que ce sontautant d’habitants qui atten-dentautrechose.Toutendé-nonçant un certain immobi-lisme. « Cela fait 20 ans queles gens sont enracinés à

Armbouts-Cappel,unecom-mune assez dortoir et un peuvieillissante. Ils ont peur duchangement. Et puis notreliste a été classée diversdroite,alorsqu’elleestapoli-tique, ce qui ne nous a pasaidés non plus », proteste leprésident du club de foot lo-caldurant33ans.Quelleatti-tude entend adopter le nou-vel élu au sein du conseil ?« Je ne suis pas un opposant,maisunconstructeur.Je sou-haite être constructif et vigi-lant, même si on n’aura pasnotre mot à dire. » Dans cecas, pourquoi siéger ? « Onpourra s’exprimer, mais onne sera pas écoutés, ni suivisdansnosdémarchesetnosre-quêtes. »

V.V.■ L’installation du conseilmunicipal,qui estpubliqueaura lieudimanche à 11h à lamairie.

CROCHTE

Cartonpleinpour la listedeMarcel Eeckeman

QUAËDYPRE

JeanGrébert nesiégerapasauconseilmunicipal

■ Pas de jaloux pour« Crochte, le village du bien-être ». Les quinze colistiers,parmi lesquels se trouvait lemairesortant Marcel Eecke-man, siégeront tous au futurconseil municipal. Dix d’en-tre eux occupaient déjà unposte d’élu municipal lors duprécédent mandat.

À la tête de la liste d’oppo-sition, l’ancien maire MichelCoget ne remettra pas lespieds à la mairie en tantqu’élu.Avec32,15 %dessuf-frages exprimés en sa faveur,son score s’avère insuffisant.Il est très loin des 72,94 % deLaurenceMevaereet l’esten-

core trop des 53,88 % deJean-François Blondeel, leconseiller élu à avoir récoltélemoinsdesuffrages.Lacan-didate indépendante Jo-celyne Boudens fait un peumieux, mais doit elle aussi ti-rer un trait sur une place aufutur conseil.

Vingt-six voix d’écart,seulement, séparentJean-Claude Dekeisterde Jean Grébert. Ce-lui-ci a décidé de démis-sionner de son poste deconseiller municipal.

■ La déception est grandepour Jean Grébert,conseiller sortant, emme-nant la liste « Une équipemunicipaleauservicedesha-bitants ». Son adversaire,Jean-Claude Dekeister, quifut le premier adjoint d’An-dré Reumaux, gagne l’élec-tion avec 26 voix d’avance.Jean Grébert a donc obtenula confiance de 320 électri-ces et électeurs, représen-tant 48,05 % des votes expri-més. Avec 346 voix, Jean-Claude Dekeister remporte51,95 % des suffrages. Cequi lui offre 12 postes deconseillers sur les 15 compo-sant le conseil, tandis que lalistedeJeanGrébertn’enob-tient que trois. « Dans cesconditions, il nous sera im-possible de mettre en prati-que le programme proposé,cequimeconduit,personnel-lement, après plus de 12 an-nées de présence au conseil,

à donner ma démission demon poste de conseiller mu-nicipal », indique-t-il. Unedécision qu’il déclare pren-dre à regret.

« Ça s’est vraiment joué àtrès peu », reconnaît Jean-Claude Dekeister, qui res-pecte le choix de son adver-saire. Après l’installation duconseil - Jean Beyaert de-vrait être premier adjoint -les élus travailleront dans lacontinuité de l’ancienne mu-

nicipalité. « Nous effectue-rons les travaux décidés parl’ancien conseil et prévus aubudget primitif. Ainsi, nousallons achever l’assainisse-ment, l’éclairage public etl’enfouissement des réseauxallée des Fleurs, poursuivrel’installation de l’éclairagepublic rue des 7 Fontaines.Quant aux travaux prévus àlasalledesaînés, ilsdémarre-ront dans un mois. »

V. V.

Jean-Luc Darcourt entame son troisième mandat avec trois conseillers issus de la liste adverse.

80,47En pourcen-tage, le taux de participa-tion à Armbouts-Cappel,soit 1 500 votants, dont1452exprimés.

LESMUNICIPALES2014

UNCHIFFRE

Les quatorze colistiers de Marcel Eeckeman siégeront avec lui au conseil munici-pal.

André Reumaux, maire sortant, tenant une perma-nence dimanche après-midi.


A 18h, le résultat estscellé, plus moyen d’allervoter. L’heure est au dé-pouillement. A Honds-choote, pas au secondtour dimanche prochain.Néanmoins, Hervé Saisonet François Delattre se cô-toieront quotidiennementà lamairie.

Les visages sont studieux ettendus. Le dépouillement,c’est très stricte. On compteet recompte les bulletins, lità haute voix le nom...le toutsous la surveillance de plu-sieurs personnes. Une fouled’habitantsavait fait ledépla-cementpourconnaître lesré-sultas, plus de 200 person-nes. La victoire d’Hervé Sai-sons’estdessinéedèsl’ouver-ture des premières envelop-pes,que lasuitedudépouille-ment n’a fait que confirmer.Hervé Saison est le nomqu’on entend le plus sou-

vent. Le verdict tombe sanssurprise, le maire sortantl’emporte avec 64,42% desvoix.Avec 35,58% des suffrages,François Delattre ne cachaitpas sa déception , mais res-tait serein: « C’est une sur-prise, je ne m’attendais pas àautant d’écart.» Déçu maispas résigné, François Delat-tre compte bien continuer« le combat ». « Je vais fairepartie du conseil municipal,faire valoir nos idées notam-ment sur la sous-médicalisa-tion. Il ne faut pas qu’HervéSaison dorme sur ses lau-riers », développe-t-il. Cettedéfaite, il tente de se l’expli-quer :« Je pense qu’il y a unfond conservateur, les habi-tants se sentent peut-être endanger, ont peur du change-ment.» Avec la volontéd’être une opposition (qua-tre élus) dynamique,Fran-çois Delattre compte bienagir en fonction des actions

de la mairie. Ils seront qua-tre de l’opposition à sièger àla Municipalité.De son côté, Hervé Saison asavouré sa réélection. Ému,le maire a commenté cettevictoire :« C’est un scoresans appel, je ne m’y atten-dais pas. Je reste quandmême surpris, j’avais quel-ques craintes, sur ma nou-velle liste j’avais perdu quel-quespoids lourdsdemonan-cienne équipe, mais mainte-nant je n’ai plus de raisond’être inquiet ». Le maire aeu un mot virulent à l’encon-tre de Jean Schepman. Dèsl’annonce des résultats, illance à l’assemblée :« Quel-qu’un a prévenu Schep-man?».Ennemisdepuis tou-jours, il a tenu à faire connaî-tre sa victoire au conseillergénéral du canton d’Honds-choote. Dans ces élections,Hervé Saison gagne égale-ment deux sièges de plus, 23à la place de 21.

A.M.

Saison et Delattre réunis à la mairie

HONDSCHOOTE

La victoire sans appel d’Hervé Saison

Tony

Deuxcandidatssedispu-taient la mairie pour cesmunicipales, Hervé Sai-son et François Delattre.Ungrossuspenseentou-raitcescrutin.HervéSai-son l’a remporté haut lamain avec 64,42 % desvoix.

Dimanche, parmi lesvotants de la mati-née à l’espaceAlain-Colas, on

croise beaucoup de person-nes âgées et des joggeurs. Lajournée démarre fort avecde nombreux Hondschoo-toisvenusdéposer leurbulle-tin dans les urnes. Pour lesdeux candidats, le stress nese fait pas encore sentir. « Jeme sens bien, beaucoup degens viennent me saluer, jen’ai pas vraiment d’appré-hension », explique HervéSaison,mairesortant,etcan-didatpouruntroisièmeman-dat. Pour François Delattre,

leader de l’opposition, c’estla curiosité qui prime : « J’aihâtedesavoircequivasepas-ser, je suis conscient que çava être serré. »

Toute la journée, les élec-teurs défilent dans les iso-loirs.L’ambianceestparticu-lièrement joviale, tout lemonde se salue, s’interrogesurlesrésultatsdusoiretper-sonne ne manifeste d’hésita-tion au moment de voter.

Les motivations étaientd’ailleurs très diverses. Cer-tains ne manquent jamaisune élection, d’autres ne vo-tentpasàchaquefoismaises-timent que les municipales,« c’est important ». Et il y ales jeunes majeurs, fiers desortir leur carte d’électeur.Le taux de participation estélevé, 72,69 %. Sur les 2 984électeurs inscrits,2 170habi-tants ont fait le déplacementet 2 094 se sont exprimés. Letaux d’abstention (26,39 %)est inférieur par rapport auxélections municipales de2008 (27,92 %).

Avec 604 voix d’avance,c’est de manière nette et surl’ensemble des quatre bu-reaux qu’Hervé Saison s’estimposé face à François De-lattre. Hervé Saison est ainsiréélu avec 64,42 % des voix.François Delattre obtient

35,58 % des voix. Si la vic-toire n’est pas surprenante,l’ampleur du score étonne.

UnscoresurpriseLe maire sortant, 58 ans,

avait obtenu en 2008,55,63 % des suffrages face àRégis Lehouck. Cette annéeil frappe plus fort. Les élec-teurs ontadhéré aux grandeslignes de sa campagne danslaquelle il a mis en avant sondésir de travailler sur l’ani-mation et la jeunesse.

Hervé Saison a salué sonadversaire et qualifié cettecampagne de « loyale ».François Delattre, 42 ans etmaître conférencier à l’Uni-versité du Littoral Côted’Opale, s’est montré fair-play face dans cette défaite.

AnnabelleMAUGÉ

Hervé Saison a invité François Delattre sur scène pour vérifier les résultats.

Jen’étaispasdu toutsurprise,jesavaisqu’il allaitpasser. Il atoujoursbien faitpour lacommune,pour lespersonnesâgéeset lesjeunesmalgrécequecertainespersonnesdisent.

Êtes-voussurprisparcesrésultats?

ENCHIFFRES

ÀVOTREAVIS

Deux électeurs sur trois ont voté pour Hervé Saison.

J'étaissurprismaisàmoitié.J'avaisdesdoutes,maisc'estsûrque je nem'attendaispasàunetellevictoire. Jepensaisàunscoreplusserré,qu'il yaitunsecond tour.

Jenesuispasdu toutsurpris ,j’étaissuperconfiant.Depuisdeuxsemaines, j’ai dità tout lemondequ’HervéSaisonallaitgagner.C’estunmaire quitravaillebienpoursacommune, il n’apasaugmenté les impôts.

«C’était unecampagne loyale. »HervéSaisonàFrançoisDelattre

2,c’estlenombredecandidatspourcesélections.2984,c’estlenombred’électeursinscritspourlesélec-tionsmunicipales.2170, c’est le nombre d’Hondschootois qui sont ve-nusvoter.2094,c’estlenombredebulletinsexprimés.5, c’est le nombre de personnes présentes dans cha-quebureau.48,c’est lenombredepersonnesnécessairespour ledépouillement.1349,c’estlenombredepersonnesquiontvotépourHervéSaison.745, c’est le nombre de personnes qui ont voté pourFrançoisDelattre.604,c’est lenombredevoixd’avanced’HervéSaisonfaceàFrançoisDelattre.27,28%,c’estlepourcentaged’abstentionlorsdecesélectionsmunicipales.

LESMUNICIPALES2014

Abel

Ginette


BOLLEZEELE

PierreMarle succèdeàMarie-JosèpheDubreucq

BAMBECQUE

Grégoire Francke rempilepourun nouveaumandat

ZÉGERSCAPPEL

Chantal Comyn élue mairePasdecontestationpos-sible pour Chantal Co-myn qui, avec la liste« Zégerscappel, unepassioncommune »,ob-tient 58,14 % des suffra-ges. Face à elle, RogerFéburie, « Avec vouspour l’avenir de Zégers-cappel », rassemble41,86 % des électeurs.

Nousavonsfaitbeau-coup de porte-à-porte et pris encompte les besoins

des villageois », lance Chan-tal Comyn pour expliquer lesraisons de son succès.« Nous avons été suffisam-mentconvaincants.Leshabi-tants se sont retrouvés dansnotre liste. Et puis, ils nousconnaissent... » C’est l’undes arguments forts de cettecampagne. « Je ne connais-sais pas Roger Féburie. Ons’est rencontré le jour duvote. Avec mes colistiers,nous avons prouvé, au tra-vers de différentes activités,notre compétence, notre dy-namisme par rapport au vil-lage. Et ça, c’est un grandatout », poursuit l’ancienneadjointe aux fêtes de Béa-triceRyckebusch,désormaismaire de la commune.

Roger Féburie estconscient de ce manque denotoriété, lui qui n’est ins-tallé au village que depuis unan et demi. Il siégera auconseil avec deux autres co-

listiers, Marie-Pierre La-conte et Jean-Louis Vérove.Cet ancien officier de gen-darmerie s’interroge encoresur la teneur de son pro-gramme. « Celui de l’équipe

adverse était plus consé-quent. Nous sommes aussipartis beaucoup plus tard.Mais je suis prêt à travailleravec elle, à condition qu’iln’y ait pas d’animosité, car

son dernier tract n’était pastrès gentil… Nous souhai-tons être constructifs, touten restant en relation avecnos anciens colistiers. »C’est aussi en ce sens que dé-

sire oeuvrer Chantal Co-myn. « Cette équipe de15 personnes, doit se mettreen place, avec des avis diffé-rents. Je ne suis pas contre lefait de travailler avec legroupe représenté par Ro-ger Féburie. Nous souhai-tons privilégier le dialoguedans l’intérêt communal. »

Franck Spicht, adjoint aumaire de 2008 à 2011, sera lepremier adjoint de ChantalComyn. L’une des mesures àprendre au plus vite pour lanouvelle municipalitéconcernera l’application dela réforme des rythmes sco-laires. « Ce sera notre pre-mier gros dossier et il faudraagir rapidement. » L’éclai-rage public fait aussi partiedes priorités. « Il s’agit là dedeux éléments forts deman-dés par les villageois. »

V. V.

Des deux adjoints sor-tants, c’est donc PierreMarle qui a pris l’avan-tagesurJean-MarieRyc-kebusch. Les Bollezee-lois ont voté en nombrepuisque la participationavoisine les 80 %.

■ Pierre Marle débute sonpremier mandat de maireavec« unemajoritéconforta-ble » : 55,28 % des voix luiont échu. Son adversaire,Jean-Marie Ryckebusch, enrécolte, quant à lui, 44,72 %.« Nous étions confiants.Pouravancer,etpourpersua-der, il faut l’être », observe lefutur maire de Bollezeele.« Ces résultats nous procu-rent une grande satisfactioncollective. Nous l’attribuonsà une reconnaissance du tra-vail déjà effectué en tempsqu’élus. »

Trois conseillers munici-paux seront issus de la listede Jean-Marie Ryckebusch,mais celui-ci ne participerapas au futur conseil, préfé-rant démissionner.

Son installation aura lieuvendredi soir à 19 h à la mai-rie. « Nous allons commen-

cer par élire le maire, puis lesadjoints, après avoir décidéde leur nombre. Nous avonsdroit à un maximum de qua-tre adjoints », indique PierreMarle. Un autre conseil de-vrait avoir lieu très rapide-

mentafind’aborder la répar-tition des élus selon les com-missions communales et ladésignation des déléguéscommunauxdanslesorganis-mes associés.

V. V.

Dimanche, les Bambec-quois ont élu leur maire,un tour aura suffi. Gré-goire Francke va retrou-ver son fauteuil demaire, ilaremporté lavic-toire avec 68 % des voix.

■Grégoire Francke, 51 ans,l’avaitannoncédès le matin :« Je suis relativementconfiant, je ne ressensaucunepression. » Ilaeurai-son. Avec 454 votants sur571 électeurs inscrits, lesBambecquois se sont mobili-sés en masse avec 79,5 % departicipation. Le maire sor-tant, net vainqueur de cesjoutes, était surpris de cescore : « Je ne m’attendaispas à un résultat si écra-sant. » Cette victoire, il lavoit comme une récompensedu « fruit du travail quel’équipe a effectué pendantsix ans. » Grégoire Franckeet ses élus vont désormaiss’atteler à leur programme.Le maire veut poursuivre undéveloppement équilibré etharmonieux pour le village,assurer la réforme des ryth-mes scolaires. Pour se déve-lopper et rester dynamique,le maire souhaite accueillirde nouveaux habitants en

préservant l’identité ruraledu village. L’une des priori-tés est également de mainte-nir l’équilibre budgétaire.

Unadversairequinelâchepas

Serein, Frédéric Wo-jtkowiak l’était dimanchematin. « Ça va, je n’ai pas depression, ce sera plus ce soirlors du dépouillement », ex-pliquait-il. À l’issue de ce dé-pouillement, 160 électeursont voté pour sa liste « Bam-becque force d’avenir ».Abattu, Frédéric Wo-jtkowiak ne comprend pasvraiment ces résultats : « EnallantàlarencontredesBam-becquois, j’avais l’impres-

sion avec mon équipe que leshabitants nous soute-naient. » Cette défaite laisseun goût amer d’autant plusqu’aucun membre de sa listen’est élu. « On ne s’attendaitpas à un tel résultat, nousavons fait un vrai travaild’équipe. On va prendre letemps de réfléchir sur ce quis’est passé », annonce le can-didat malheureux. Il necompte cependant pas aban-donner : « Je n’ai pas enviedelâcher,onvamenerdesac-tions pour la commune. Cer-taines personnes de monéquipesontdansdesassocia-tions, on va voir ce qu’ontpeut faire pour notre vil-lage. »

A.M.

La notoriété de la liste gagnante a sans doute beaucoup joué.

81,09En pourcen-tage, le taux de participa-tionàl’élection,soit892vo-tants sur 1 100 inscrits.12 personnes de la liste deChantal Comyn ont étéélues ; 3 sur celle de RogerFéburie.

Les Bambecquois sont venus nombreux déposer leurbulletin dans l’urne, ils ont choisi le maire sortant.

LESMUNICIPALES2014

UNCHIFFRE

Pierre Marle et son équipe remportent 55,28% des suf-frages. (Ici, deuxième en partant de la gauche, avecune partie de sa liste).


GHYVELDE

Jean Decool reste, Murielle Aernout entre

REXPOËDE

2 électeurs sur 3 pour Bruno Brongniart

JeanDecoolaété recon-duit pour un troisièmemandat. L’oppositionspontanée menée parMurielle Aernout a, elle,gagné quatre sièges ausein du futur conseil mu-nicipal

Il espérait réaliser la passede trois, Jean Decool aréussi son pari. Rééluavec 58,86 % des voix

contre 41,14 % pour la listed’opposition, le maire sor-tant a convaincu les élec-teursghyveldoisde luirenou-veler leur confiance. L’élude 68 ans repart donc poursix ans avec 19 élus sur les 23du futur conseil municipal.

Pour autant, le fauteuil dupremier magistrat s’avèremoins confortable en 2014.Sans liste d’opposition etavec 82,3 % en 2008 (le plus« mauvais » score de saliste), Jean Decool perdaitdéjàde la marge lors des pré-cédentes municipales. L’ad-versité et la “niaque” de Mu-rielle Aernout, en tête de laliste l’adverse, ont encore ré-duit le nombre de voix en safaveur. L’abstention aussi areculé : 25,16 % contre 32 %au précédent scrutin munici-pal, soit 1895 électeurs

contre environ 1500. Déjà àmidi, près d’un électeurghyveldois sur deux avaitglissé son bulletin dansl’urne.

Uneoppositionmobilisatrice

Doit-on voir dans ce re-gain d’intérêt une émulation

créée par une opposition ab-sente la dernière fois ? Mu-rielle Aernout le croit. « J’ensuis même sûre, analyse lacandidate minoritaire, sou-riante. On l’a bien vu à la fin(à l’annonce des résultats,ndlr) : on a plutôt applaudila liste desperdants que celledes gagnants. Je crois que ça

veut dire quelque chose. »Le maire sortant retient sur-tout laconfiancedesesadmi-nistrés et un plébiscite dudernier mandat. « C’est vraique les gens se sont mobi-lisés… par rapport au travailréalisé. Ils sont venus ennombre pour me soutenir etme dire : “continuez votre

travail”. Voilà le messagedes électeurs », analyse lemaire reconduit, qui a dédiésa victoire à son frère Yves,décédé récemment.

Unécartde325voixUne vision un peu partiale

si on s’en tient strictementaux chiffres : 1080 voix pour

Jean Decool, 755 pour Mu-rielle Aernout et 325 voixd’écart. Le matelas d’avanceest significatif, le résultatd’une opposition partie derien aussi. Murielle Aernoutse félicite d’ailleurs d’unepremièrecampagneenrichis-sante. « Je n’ai aucun regret,si ce n’est de ne pas avoir ga-gné. Mais bon, quand onjoue, on sait qu’on peut per-dre. Je pense qu’on a donnétout ce qu’on pouvait. » Elleet trois de ses colistiers (Co-lette Lebon-Denis, AlainMattern et Isabelle DeLeus)siégerontauseindufu-turconseilmunicipal.Lapoi-gnée de main et les premierséchanges avec Jean Decoolsuite aux résultats laissentprésageruneoppositionplu-tôt cordiale. « Je travailleraien bonne intelligence. Si-non, on n’avance pas. »

ThibaultCARON

Bruno Brongniart seraé l u m a i r e v e n -dredi 28 mars, à 19 h, ausein d’une équipe deseize colistiers acquis àsa cause et trois oppo-sants.

■Stéphane Vérove (49 ans,commercial), Marina Mar-tel (35 ans, en congé paren-tal) et Sylvain Arnaud(36 ans, cuisinier) serontl’oppositionde BrunoBron-gniart qui entame un qua-trième mandat.

Une victoire nette, avec64,78 % des suffrages pourBruno Brongniart, qui en-grange 309 voix d’avance surStéphane Vérove.

Lesquatremandatsontpesé

Bruno Brongniart remar-que que l’issue du scrutinn’est pas une surprise.« C’est ce à quoi on s’atten-dait. Deux tiers. Un tiers.Mais on aurait aimé sauverle dix-septième poste. » Saliste « Rexpoëde, naturelle-ment ! » s’adjuge seize siè-ges dans le prochain conseil,contre trois pour « Généra-tion Rexpoëde » emmenéepar Stéphane Vérove.

Percevrait-on, au timbredu maire sortant, une partde déception ?

Bruno Brongniart lâchele mot « lassitude ». Quatremandats et toujours les mê-

mes, ou presque. Parité etscrutin de liste obligent, lemaire sortant a dû inviter,comme d’autres collèguesmaire, des hommes à céderleur place. Finalement sa

liste de 19 noms comportait15 sortants tout de même.

Stéphane Vérove auraitdonc profité en quelquesorte d’un appel d’air. Sur-tout,commeprésidentduco-

mité des fêtes durant plus desix ans, Stéphane Vérove aeu à son actif des succès po-pulaires. Une présence etdes actions qui se sont trans-formées dans les urnes…

pas assez encore pour in-quiéter vraiment la majoritéactuelle.

Dimanche soir, si le chal-lenger évoquait un résultat« netetsansbavure »,onres-sentait là aussi une certainedéception de sa part. « Res-pectons la démocratie !Deux Rexpoëdois sur troisacquiesceront à la politiquedu maire. »

Finalement trois élus,peut être du genre « poil àgratter », vont participeraux échanges municipaux.P o u r S t é p h a n eVérove : « Même si nousn’aurons que trois voix surdix-neuf pour nous faire en-tendre, nous remplirons no-tre rôle de représentationde ceux qui nous ont ap-porté leur confiance. Mon-sieur Brongniart ne pourrapas faire sans, un électeursur trois doit être entendu. »

« On a un programme et65 % de la population der-rière », pointe Bruno Bron-gniart, qui sans doute attendde juger. « On va mettre enplace ce pourquoi on a étéélu. »Comme c’est le casde-puis une dizaine d’années àRexpoëde.

LudovicBOUTIN

Une cinquantaine de personnes assistaient au dépouillement à la salle Colette-Bel. 1 100 habitants se sont expri-més dimanche. Ils ont placé nettement la liste de Bruno Brongniart en tête avec quasiment 65 % des voix.

Battue avec un score de 41,14%, Murielle Aernout siégera néanmoins au conseil municipal avec trois colistiers.

25,16 C’est letauxd’absten-

tion aux élections municipa-les 2014 à Ghyvelde. Il étaitde32%en2008.

UNCHIFFRE


C’est un moment histori-que. Une première de-puis 1989. Michel Dele-barre, sénateur et mairesortant de Dunkerque, aquitté dimanche soir lascène de l’hôtel de villesous les sifflets des sup-porters de Patrice Ver-griete en prononçantune seule et uniquephrase : « Tout celaaugure probablementd’un second tour. »

Quasiment 3 000voix d’écart, àl’échelle d’unevillede92 000habi-

tants, cela compte forcé-ment. Pour Michel Dele-barre, le challenge est detaille : il a une semaine pourcombler son retard et déni-cher de quoi remplir unesalle comme celle de Spor-tica. Un dernier match avantce qui devait être son ultimemandat. Le combat de troppeut-être comme tantd’autres avant lui : feu Al-bertDenversen1995,feuAn-dré Delattre en 2008, déchusau crépuscule de leur car-rière politique. Une dé-chéance rimant souvent avecdissidence. En 2008, celle deDavid Bailleul avait marquélesesprits. Aufil decertainesdiscussions, Patrice Ver-griete confiait souvent vou-loir faire « une Bailleul ».

PatriceVergrietesuruneautoroute

Pour l’instant, il faitmieux. En 2008, le challen-gerdefeuAndréDelattreac-cusait une centaine de voixde retard. Patrice Vergrieteen compte près de 3 000d’avance.2 847pourêtrepré-cis. Il servira dimanche pourune balle de match en jetantsans doute un œil averti surles territoires où les voix luiont manqué dimanche.À Saint-Pol-sur-Mer parexemple où Patrice Ver-griete arrive en 3e positionderrière Michel Delebarreet Philippe Eymery, maisaussi à Fort-Mardyck. Dans

Dunkerque intra-muros, lecandidat de Dunkerque enmouvement surveillera sansaucun doute les quartierssud de Dunkerque. Les raresoù Michel Delebarre arriveen tête. Dans cette triangu-laire, difficile d’imaginer degrandesopérations de politi-que politicienne. Dimanchesoir,PatriceVergrieteetAn-toine Diers se sont croisésdans nos bureaux où était or-ganisée l’émission spécialeélectionsmunicipalesenpar-tenariat avec la radio DeltaFM. « J’appelle à la discus-sion avec Patrice Ver-griete », a lancé à l’antenneAntoine Diers à peine portépar la bise de ses 9,09 % dessuffragesexprimés.Unrésul-tatmaigreévidemment, loin,très loin de ses espérances :« Voyons, nous parlons del’UMP, le deuxième parti deFrance ! Imaginez-vous unseul instant que je fasse

moins que Jacqueline Ga-bantetses18 %de2008 »,as-surait-il durant la campagne.Eh bien oui. La droite répu-blicaines’effondreàDunker-que, ville non pas de gauchemais jusqu’àaujourd’huiDe-lebarriste avant tout. Ellesemble préférer le mouve-ment, en passe de devenirVergrietiste. Le PS dunker-quois a décidé de lutter jus-qu’au bout. Par respect poursesélecteursavant tout,maissans grand espoir pourautant. Philippe Eymery, lecandidat du Défi dunker-quois, fort de ses 22 %, semaintiendra évidemment.Antoine Diers a lui déjà ap-pelé à voter Patrice Ver-griete.Maisa-t-il vraiment lamain sur ses électeurs ? Passûr. Dimanche, la ville deDunkerque, dirigée par Mi-chel Delebarre depuis 1989,pourrait très bien changerd’ère. Et elle ne serait alorspas la seule.

AhmedKARA

DUNKERQUE

Coup detonnerre chezJean Bart

Benjamin« Un petit peu, jeJe ne m’attendaicandidat sans étriceVergriete,nopremiermaissurttelle avance. Jecontextenationapesésansoubliepolémiqueautoudesmandats. »

Michel Delebarre et Patrice Vergriete ont vécu une journée de

De Malo à Rosendaël enpassant par Dunkerquecentre,Dunkerqueenmou-vement a réalisé de grosscores et a construit sonavancedansDunkerquein-tra-muros. Petite revuedesbureaux…nonexhaus-tive évidemment.La politique n’est pas forcé-ment lisible à la seule lu-mière des mathématiques,mais certains chiffres inter-pellent forcément plus qued’autres. Le match des bu-reaux d’abord. Patrice Ver-griete s’impose dans 39 des67 bureaux. C’est évidem-ment considérable puisqu’ilest loin devant Michel Dele-barre, vainqueur dans 26 bu-reaux. Philippe Eymery, leleader du Défi dunkerquois,soutenu par le Front natio-nal, remporte deux bureaux :

le 17, celui de l’école élémen-taireDessinguez,et le104,ce-luideJoliot-Curie. Les résul-tats de Patrice Vergrietedans certains quartiers sont àlahauteurdel’échecpourMi-chel Delebarre. Aux Glacis,d’où il est originaire, PatriceVergriete cartonne.Au foyer des Glacis et àl’école maternelle des Gla-cis, le leader de Dunkerqueen mouvement remporte autotal 555 voix, devançant Mi-chel Delebarre et ses 459voix recueillies dans ces deuxbureaux d’une centaine devoix. Autre bureau mar-quant, celui de la mairie deMalooùlesdeuxhommesvo-tent.PatriceVergrietedécro-che 365 des 806 votants. Mi-chel Delebarre devant lui secontenter de 203 voix. Parcontre, dans ce bureau, 103

électeurs ont voté pour An-toine Diers. Vers qui se tour-neront-ils au nd tour ? Peut-être vers Patrice Vergriete.Peut-être pas.Autrebureauà surveiller, ce-lu i de la mair ie deRosendaël, le fief d’AlainVanwaefelghem, tout acquisà la cause de… Patrice Ver-griete.Dunkerqueenmouve-ment est là aussi en tête, etlargement, avec 303 voix dessuffrages exprimés en sa fa-veur. Michel Delebarre caleavec 162 voix. Autre secteur,Neptune… et autre cartonpour Patrice Vergriete.Dans le quartier du Cefral,Dunkerque en mouvementsigne une belle victoire avec449 voix en sa faveur contre250 pour le PS dunkerquois.Antoine Diers et l’UMP dé-crochent 100 voix lors de ce1er tour.

A. K.

Êtes-vouLes cartons de Dunkerque en mouvement À VOTRE

Pour le PSdunkerquois, unretournementdesituation devientunemissionquasi-impossible.

PatriceVergrietedevance largementMichelDelebarrelors de ce 1er tour.L’ampleur del’écart étonne.

LESMUNICIPALES2014

LE BILAN

LE CONSTAT


Jacques« Non, je ne suis pas surpriscarPatriceVergrieteouMichelDelebarre, c’est pareil. Jepense que les électeurs sou-haitentunpeudechangementmême si personne ne peut sa-voir si ce sera mieux avec unautre.C’estunegrossedéfaitepour Michel Delebarre battudansdenombreuxbureaux. »

e dois avouer.ais pas à voir leétiquette, Pa-

nonseulementrtoutavecune

e pense que leala forcémenter toute laur ducumul

Janine« Non, je ne suis pas surpris.Depuis des mois, j’entendsdes reproches sur les com-merces qui ferment en centre-ville ou sur l’Arena dont pasgrand monde ne veut. Je m’yattendaiset j’aiassistéàundé-pouillement où les gensn’étaient pas surpris nonplus. »

de dimanche particulière. © P. VOLOT.

Béatrice Giblin, géo-graphe et spécialistedes questions politi-ques,maîtriseparfaite-ment le tissu politiquedu Nord-Pas-de-Ca-lais. Celle qui est origi-naire de Calais et qui afait ses études à Lillene s’attendait pas àune telle déconvenuepour Michel Dele-barre. Cette profes-seur en université, ex-pert de l’émission CDans l’Air de France 5a accepté de décryp-ter ce coup de ton-nerre politique.

Etes-vous d’accord avecMarine Le Pen qui évoquela fin de la bipolarisationde la vie politique fran-çaise en raison de la per-cée du Front National ?C’est incontestablementune réussite pour le FN,mais je n’irais pas aussivitedans l’analyse,atten-dons le second tour.Nous verrons égalementcomment se déroulerontles Européennes sansdoute marquées par uneforte abstention. Pour leFN, ces deux scrutinsconsécutifs pourraientluipermettredecrédibili-ser son autonomie trèsforte.Est-ce toujours un votesanction selon vous ? Levote sanction ce n’est pasle vote FN, ce sont tousces gens de gauche quine sont pas allés voter.Et, à mon avis, l’électo-rat de gauche n’ira pasplus aux urnes ce diman-che. Des gens qui sontdans des situations éco-nomiques difficiles de-puis longtemps expri-ment ainsi leur désac-cord, ils veulent autrechose. C’est beaucoupcelatoutdemême.L’abs-tentiondanscertainesvil-les françaisesatteintpar-fois 60 %, c’est colossal.Bien souvent, ledeuxième tour confirmela tendance révélée parle premier. Je ne croispas à la mobilisation desabstentionnistes. Parcontre, certaines divi-sionsfavorisent lesextrê-mes, c’est une certitude.Tout le monde parle deSteeve Briois à Hénin-Beaumont,mais iln’aga-gné que trente voix parrapport à 2008. Il estd’abord élu grâce à la di-vision de la gauche. Sanscet éparpillement, il n’yaurait pas eu de SteeveBriois maire.Etes-vous surprise parles difficultés de MichelDelebarre ? Oui, honnê-tement je suis surprise.C’est le mandat de trop.Ce n’est pas une pousséede droite, c’est quel-qu’un qu’il a fait venir àDunkerque, promu àl’agence d’urbanisme.Patrice Vergrieteconnaît donc parfaite-mentlesdossiers, carl’ur-

banisme à Dunkerque abougé avec Michel Dele-barre, on ne peut pasdire le contraire. On re-trouve sans doute les dé-rives qu’on connaît chezles maires installés de-puis longtemps. Pourqu’un maire fasse deschoses, ildoitêtreautori-taire, avoir de l’envie.C’est un Georges Frêcheà Montpellier, des gensde ce style. Michel Dele-barre a un côté commeça, fonceur, avec de l’ap-pétit pour des projets.Au bout d’un moment,peut-être ne s’est-il pasrendu compte que celane débattait plus assez,qu’il n’écoutait plus as-sez avec une démocraties’étiolant au fil des an-nées. Ce n’est pas seule-ment le rejet de MichelDelebarre, c’est aussi sé-vère pour lui, car on estdans une vague de refusdu PS…Les listes sans étiquette,comme celle de PatriceVergriete Dunkerque enmouvement, sont-ellesl’avenir de la politique ?Non, je n’y crois pas. Leschoses vont réapparaîtrepetit à petit. Cette repré-sentation de bonnes vo-lontés portant un projetne peut pas durer. Il y ades moments où il fau-dra faire des choix surune petite enfance, surune politique sociale ouculturelle en fonction deses convictions. Je peuxme tromper, mais je n’ycrois pas vraiment.Comment la successiond’un personnage politi-que comme Michel Dele-barre se passe-t-elle demanière générale ? Sonadversaire, Patrice Ver-griete, ce n’est pas unepetite pointure. Ilconnaît très bien la ville,il connaît très bien leGrand Dunkerque et lesarcanes politiques parti-sanes. Ce n’est pas unpoussin de l’année.Certes, mais au niveau del’intercommunalité, il de-vra composer avec des

quadras installés depuisplusieurs années… Onverra alors s’il est politi-que ou pas. Vous savez,on oublie vite les leadersune fois qu’ils sont bat-tus. Il n’y a plus de fidé-lité qui tienne. Le GrandDunkerque pèse trèslourd dans l’interco. Ona toujours plutôt ten-dance à aller vers les ga-gants. Toutes les notionsdefidélitéàUntelouUn-tel sont vite oubliées.C’est une présentationun peu négative des élus,mais tout dépendra deson habileté. Mainte-nant, les électeurs sontdésormais très sensiblesau sens de l’intérêt géné-ral, ils n’aiment plus troptoutes les petites combi-nes, car tout finit par sesavoir.Michel Delebarre peut-ilrefaire son retard ? J’aitendance à dire noncompte tenu de la dyna-mique actuelle et du re-fus des socialistes quel’on constate. Je vois malcomment il pourrait êtreportépourrétablir l’équi-libre. J’ai du mal à l’ima-giner. Si je me fie à monexpérience, les premierstourssontsouventconfir-més. On a devant Dele-barrequelqu’unquin’ap-paraît pas si différentdans lesgrands axes maisplutôt sur la méthode.Comment Delebarrepeut-il disqualifier sonadversaire ? J’aime bienMichel Delebarre, jetrouve qu’il a fait un bou-lot remarquable et je mesouviens de Dunkerqueà son arrivée, il affectuédu super boulot. Si Dele-barre avait eu la sagessede dire à Patrice Ver-griete, voilà tu es monsuccesseur, je te mets enscène. Je suis sur ta listemais tu mènes la barque,il serait sorti par lagrandeporte. Mais, pourdes personnages de cettestature, partir c’est trèsdifficile.

ProposrecueillisparAhmedKARA

ussurprisparlerésultatdecepremiertour ?

QUESTIONS À

E AVIS

Farid« Franchement, je suis tout demême un peu surpris. Je neconnais pas Patrice Vergrieteet je ne m’attendais pas à voirMichel Delebarre en si grandedifficulté.Jepenseque toutelapolémiqueautourdestravailleursdétachésduterminalméthanieraénormémentpesé. »

■

Béatrice Giblin, géographe et spécia-listedesquestionspolitiques.


CEQU’ILENPENSE

CEQU’ILENPENSE

CEQU’ILENPENSE

PourPatriceVergrieteetDunkerqueenmouvement, lasé-rénité prime. Ce dernier a épluché chaque résultat : « Ilssont très bons, avec une moyenne de 36 %, même sinos 27 % à Jules-Ferry par exemple relèvent aussi d’uneexcellenteperformance. »L’ancienadjointdeMichelDele-barread’ailleursfaitlepleindansdenombreuxbureaux :ilestentêteauxGlacis,àMalo,voiredanscertainssecteursdeRosendaël. Ilespèreévidemmentconfirmer l’essaietadonc ciblé certains quartiers : « Je m’adresse à tous lesélecteurs mais nous sommes dans certains quartiers po-pulairesendessousdelamoyenne.Jepenseàl’ÎleJeantyparexemple,certainsbureauxdelaBasse-VilleouleBancVert. Nous irons bien sûr à la rencontre de ces habitantsmême s’il est toujours plus difficile de percer dans cesclassespopulairesquimettentplus longtemps àvousac-corderleurconfiance. »Seulunétonnantretournementdesituationpourraitmaintenant empêcherPatriceVergrieted’être le futurmairedeDunkerque :« Nouscontinuonsdefaire campagne, d’expliquer. Plus le score sera haut, plusnotremajoritéseraimportante. »

Contrairement à sa déclaration de candidature, Michel Dele-barre n’était cette fois pas seul à la table. Entouré d’AlainVanwaefelghem, Roméo Ragazzo, Joëlle Crockey et WulfranDespitch, le maire sortant a d’abord constaté les dégâts :« Nousavonsd’ores et déjà repéré certainsbureauxoù l’abs-tention est forte. Nous comptons également sur un réservoirde voix à Saint-Pol et Fort-Mardyck, entre1 300 et 1 500 si lesélecteurs qui ont voté pour Christian et Roméo votent égale-menttouspournous. »LePSdunkerquoisadoncusédenou-velles semelles : « Inutile d’avoir eu à regonfler les militants,ilslesontdéjà »,préciseMichelDelebarre.Outrelerespectdunon-cumul des mandats dès 2017, le maire sortant envisageaussi la possibilité d’organiser des « référendums pour tran-cher sur les sujets forts ». Aucun tabou donc lors d’un entre-deux tours où Michel Delebarre a également évoqué sa suc-cession : « Les primaires, désormais dans les gênes du PS,auront lieu à Dunkerque aussi. » Avant de finir par une pi-rouette en réponse à une question sur son influence sur laCôte d’Opale : « Vous savez, le littoral, c’est un pèlerinage et,encemoment,j’iraibienàLourdes… »

LastratégieestévidemmentnationaleetPhilippeEymeryne dérogera pas à la règle. Le candidat du Défi dunker-quois, soutenu par le Front national, appelle à faire bar-rageausocialisme.« Dimancheprochain,lesélecteursdé-cideronts’ilsveulent unvrai changementpolitique.Expri-mer le refus de cette gestion socialiste. Nous appelonsdonc àune mobilisation massive et à un large rassemble-mentdetouslesélecteursquisouhaitentfairebarrageauxsocialistessortants :DelebarreetVergriete »,espèrelere-présentantduDéfidunkerquois.Parrapportà2008,ildou-blesonscoreetcomptefairemieuxausecondtour.PourleDéfi dunkerquois, le jeu en vaut la chandelle : « Ce1er toursonne le glas du système Delebarre », se félicite PhilippeEymery, dont les colistiers ont tous plus ou moins réussileur percée. Désormais, pour le Défi dunkerquois, l’enjeuest clair : grossir les rangs de ses représentants dans lesdifférentsconseilsmunicipaux,consultatifsmaisaussi,etsurtout,auconseilcommunautaire. A.K.

MichelDelebarre,28,86 %dessuffragesexprimés.

PhilippeEymery,22,59%dessuffragesexprimés

LESMUNICIPALES2014

PatriceVergriete,36,05%dessuffragesexprimés


RenéKerkhoven’apasdé-rogé à la tradition : diman-chematin, ilaassurélapre-mière permanence à lamairie,sansvraimentréali-ser que son mandat estsur le point de s’achever.

René Kerckhove avait cou-tume de procéder, à chaqueélection,à l’ouverture dubu-reau de la mairie, assurantdeux permanences dans lajournée, avant de revenirpour le dépouillement. Di-manchematin, il était là, tan-dis que de l’autre côté de latable,BernardChristiaenvé-rifiait les cartes d’électeurs.Qu’allait faire le maire sor-tant au lendemain de cesélections ? « Je serai encoreen mairie. Tant que le mairen’est pas installé, je gère jus-qu’au dernier jour. C’estpeut-être pour cela que jen’ai pas l’impression quecela va s’arrêter et que je vais

redevenir un citoyenlambda. Je vais le réaliserquand je rendrai les clefs dela mairie, quand j’irai saluermon successeur pour lui pas-ser les dernières consi-gnes », sourit René Kerc-khove. Et en matière de suc-cesseur, il ne s’attendait pasà ce que ce soit Frédéric De-vos. Un résultat qui l’a, ausens propre, comme au sensfiguré, laissé sans voix, carc’est avec un chat bien ins-tallédans lagorgequ’il apro-clamé les résultats. « Je suistrès déçu, mais je remercieles Wormhoutois qui ontvotépour lacontinuitédutra-vail engagé depuis 1977, quia fait de la ville ce qu’elle estaujourd’hui. Je regrettequ’ils n’aient pas tenucompte de notre expérienceet je souhaite bon courage àFrédéric Devos et à sonéquipe, car ils ne savent pasce qui les attend. » Ne

peut-on pas voir, dans la vic-toire incontestable du nou-veaumaire, lesigned’uneen-vie de changement, voire ledésaveu de l’équipe sor-tante ? « Non, je ne le per-çois pas comme ça. Nous nepouvons que nous sentir dé-çus devant cette non recon-naissance du travail effec-tué. On a parfois du mal àcomprendrela façondontvo-tent les électeurs. » En ma-tière de voix, les Wormhou-tois n’ont pas non plus pu en-tendre celle de Frédéric De-vos, auquel l’occasion ne futpas donnée de s’exprimer of-ficiellement.Si les municipales sont pas-sées, René Kerckhove as-sure encore la présidence dela communauté de commu-nesdesHautsdeFlandre jus-qu’au 17 avril. Avant de par-tir deux jours plus tard pourdesvacances lointainesenfa-mille.

V. V.

«Je gère jusqu’au dernier jour »

WORMHOUT

Frédéric Devos a convaincu les électeursSa victoire, sans appel,Frédéric Devos déclarequ’il s’y attendait. LesWormhoutoisavaienten-vie de changement, ilsl’ont clairement signifiédimanche.

Euphorique, Frédé-ric Devos ! Dési-reux de savourerpleinement sa vic-

toire avec son équipe et tousceux l’ayant soutenu. Avantde passer aux choses sérieu-ses. Sa première mesure ? Ilfaudra attendre la mise enplace du conseil municipalpour la connaître. Tête de laliste « Ensemble dynami-sons Wormhout », il a raflé56,29 % des suffrages. Ber-nard Christiaen, adjoint sor-tant soutenu par René Kerc-khove (« Wormhout, uneville qui avance ») a obtenu43,71 %. Quelque 400 voixséparent les deux hommes.

Déçu le candidat sortant ?« On a menti aux gens »,lance-t-il au sujet de la listeadverse. « Mais je restecalme. J’ai fait assez de sportdans la vie pour accepter ladéfaite », ajoute celui qui apris la décision de ne pas sié-ger dans l’opposition, sonéquipe se voyant accorder6 fauteuils, contre 23 pourcelle de Frédéric Devos. « Je

participe à l’élection dumaireet j’arrête.Jeconsacre-rai du temps à ma famille, jereprendraipeut-êtredesmis-sions professionnelles enChine où vit l’un de mes fils.Et je souhaite bon courage àFrédéric Devos, car il aurabeaucoup de choses àfaire. »Jean-PierreBurckbu-chler, conseiller d’opposi-tionsortantayantrejointFré-déric Devos, ne comprendpas cette volonté de ne passiéger. « C’est illogique ! Ilannoncecelaalorsque les ré-sultats viennent à peined’être proclamés. De toutefaçon, ce sont les siens quil’ont trahi ! » clame-t-il, fai-sant référence aux six ad-joints et conseils municipauxn’ayant pas été repris.

« Laxismeetnotabilité »Après avoir mis des bâ-

tonsdans lesrouesdeleuran-cien colistier, ceux-ci doi-vent franchement se réjouir

de la tournure des événe-ments. « Ça fait très mald’être trahi par des gens decheznousquis’étaient instal-lés dans une certaine notabi-lité,unlaxisme,sansplusren-dre service aux Wormhou-tois. » En revanche, Jean-Louis Leschave, équipier deBernard Christiaen, affirmeque l’opposition sera exi-geante et vigilante, dénon-çant « des promesses faitessur des intérêts particu-liers ». Frédéric Devos pré-fère parler d’une campagnebasée sur « des projets et desvaleurs ». Les candidats dé-çus s’interrogent encore surl’inexpériencede l’équipeenplace : sera-t-elle en mesurede conduire une ville ? Cha-que camp se retrouve d’ac-cord sur un point : un certainfair play des deux côtés.L’installation du conseil mu-nicipal, ouverte au public,aura lieu dimanche à10 h à lamairie.

VirginieVARLET

Benoît

« Non,moi j’ycroyais, je nesuispassurprise.Je trouvequeFrédéricDevosest trèsbien, très familial.Çavachanger.Cela faisaitlongtempsqueBernardChristiaenétait là.Moi jesuissatisfaite.Mêmetrèssatisfaite. »

René Kerckhove a ouvert le bureau de la mairie dimanche matin à 8 h et y a tenu,comme à son habitude, la première permanence.

Êtes-vous surpris ?

« Jesuisunpeusurprisdanslesensoù il s’agitdumêmegroupedepuisplusieursmandats. Il n’ya paseudechangementdepuisplusieursdizainesd’années.LesWormhoutoisétaientenattented’unchangement,mais jenepensaispasquel’écartserait sigrand. »

ENCHIFFRES

L’équipe de Frédéric Devos rafle 23 fauteuils au conseil municipal.

« Non,car leshabitantsontenvieque leschoseschangentetque lavilleavance.Ce qu’ilsveulent,cesontdeschosesnouvellesetsentirunsouffled’air fraissurleurcommune.Cettevictoireest formidable.Certainespersonnesétaientenplacedepuis longtempset les gensenavaientassez. »

«J’ai fait assezde sport dans la viepouraccepterla défaite. »BernardChristiaen Christophe

8 Comme partout en France, les portes de la mairien’ouvraient qu’à 8 h, dimanche, mais un petit grouped’unedizainedelève-tôtestarrivéavant,impatientd’al-lervoter!1 Le Wormhoutois Jean Verschoore tient toujours àpasser le premier dans l’isoloir les jours d’élection, aubureaudelamairie.60Enmoyenne,lenombredevotantsdanslesquatrebureaux,durantlapremièreheuredevotedelajournée.1000etplus.Lesquatrebureauxdelacommuneontaccueillichacunentre1 000et1 200électeurs.160A10h, lebureaun˚3, installéà l’écoleRoger-Sa-lengro,comptabilisait13,48 %devotants,soit160per-sonnes.5Lenombredeconseillerscommunautairesquirepré-senterontlamajoritéàlaCCHF.L’oppositionserarepré-sentéeparunélu.400 Le nombre de voix séparant Frédéric Devos deBernardChristiaen.

LESMUNICIPALES2014

Thérèse


WATTEN

Un gagnant, mais deux déçusDimanche soir, on se re-trouvait finalement avecdeux déçus : le mairesortant Daniel Deschodtet son challenger ÉricBlin.

Le maire sortant Da-niel Deschodt, fortdeses57,58 %,devan-çant nettement la

liste concurrente « Wattenpour tous ». On sent pour-tant chez le maire sortantréélu une pointe de décep-tion devant le score réalisépar l’opposition qui...ru-mine également. Au pays deWatten, les déçus sont àl’honneur. « C’est lourdpour nous. On ne s’attendaitpas à cela honnête-ment : 200 voix, c’est sé-vère », pointe Éric Blin. Ilconsent, au fil de la discus-sion,que luietsa listeont réa-lisé « un beau résultat ».Mais il insiste : « J’auraisvoulu la victoire ».

Car dans les deux camps,dimanche midi, on notaitune participation inégalée.On faisait la queue devant lamairie, à l’entrée des deuxbureauxdevotedecettecom-mune de 2 600 habitants,dont 1 988 inscrits sur les lis-tes électorales.

Finalement qu’est-ce quia contrarié une victoirenette, à 70 % ou 80 %, de lamajorité sortante ? La « fo-liedes grandeurs », rétorqued’emblée Éric Blin. La Mai-son des archers était brocar-dée par ce candidat et ses co-listiers.

« Est-ce qu’il fallait enfaire moins, en équipementsou en services à la popula-tion », s’interrogeait diman-che soir Daniel Deschodt àla lecturedesrésultats. Ilpré-cisait que les parts des taxesd’imposition locales votéespar sa municipalitén’avaient pas augmenté.

À la sortie des urnes, Da-niel Deschodt et son équipe,par rapport au dernier scru-tin municipal, passent sousle seuil, symbolique à Wat-ten, des mille voix. Le mairesortant finit par remarquerque « 58 % c’est un beauscore. Surtout une participa-tion à hauteur de 78 %s’avère une grande satisfac-tion, celle de l’investisse-ment des gens. D’autantqu’il n’y a eu qu’une très in-fime part de bulletins nuls,alors que le nouveau modede scrutin ne rendait pluspossible le panachage ».

Vendredi 28 mars à 19 h,lors du conseil municipald’installation, Daniel Des-chodt se présentera commemaire. « Quand je m’inves-tis, j’y vais à fond. Je croyais yarriver », répète-t-il. « Ontravaillera pour les habi-tants. On a été élus pour ça.On a beau être une opposi-tion,on va travailleravec eux(lamajorité) et pourquoi pasessayer de les faire changerd’avis. » Avec StéphaneSeux, il avait déjà siégé, dansla minorité, il y a huit ans à lafaveurd’uneélectionmunici-pale partielle. En 2014, l’op-position sera représentéepar Éric Blin, Sabine Lamar-que, Freddy Marie,Françoise Cousaert et Syl-vain Vandenbussche. Cinqopposants « voire six, si onréussit à en convaincre un del’équipe d’en face ».

LudovicBOUTIN

NIEURLET

Unsecond tourdimanchepourun15e éluOn retournera aux ur-nes, dimanche, pour dé-signer le quinzièmeconseiller municipal.

■ « Nousnesommespaspas-sés loin de l’exploit », ana-lyse Stéphane Caux, tête dela liste « Printemps 2014 ».« Qu’est qui a manqué ?Est-ce la peur, celle du chan-gement ? En tous les cas, laliste a fait son travail. » Leporte-à-porte aura été effi-cace. A moins que ce ne soitdes sujets polémiques por-teurs, comme le coût de lamédiathèque.

Tous les candidats de lalistede Dominique Marquis,« Un nouvel élan, objec-tif 2020 », ont été élus dès lepremier tour, sauf ÉlianeVeyer. Élue sortante, elle seprésente au second tour.« Ce serait dommage de sepriver de ses compétences »,avanceDominique Marquis.« De toutes les manières, onsera élu pour travailler dansl’intérêt de tous. Mettre enœuvrenotreprogrammeréa-liste et chiffré. »

NouveaucontexteDominique Marquis avait

remercié René Debout« pour le travail accomplipendant 37 années ». Lemaire sortant a choisi de ne

pas se représenter. La liste« Un Nouvel élan, objec-tif 2020 » s’inscrit dans lacontinuitéde leursprédéces-seurs à la tête de commune.

Mais une liste renouveléese présentait dimanche der-nier,avecdix nomstout frais.Nouveau contexte. Résul-tat : plus de 140 voix d’écartpar rapport à mars 2008pour le mieux élu d’entreeux, Régis Verbeke.

« J’irai finalement audeuxième tour », affirmaitdès lundi, Stéphane Caux. Ilobtient 262 voix, là où treizesuffrages de plus lui auraientpermis d’être élu au premiertour. C’est la quatrième fois

que Stéphane Caux se pré-sente à Nieurlet. « Depuis1995, pour que cela bouge etproposer un avis différentaux électeurs. » Dimanche,il sera en lice « pour repré-senter la presque moitié deNieurlet (il obtient 47,72 %des voix), qui n’a pas la pa-role à cette heure. » Laveille, il hésitait encore, s’enremettant aux membres desa liste « Printemps 2014 ».

« Être seul contre 14, celapeut être usant ! Cela m’afreiné dans mon choix pen-dant quelques heures. Fina-lement, cette décision a étéprise tous ensemble avecmes colistiers. Surtout, il fal-

lait représenter ces 44 % quiont voté pour nous. Ce seraitdommage qu’ils ne soientpas entendus pour la pre-mière fois depuis 40 ans. »

De par la position deconseillermunicipalqu’ilbri-gue, Stéphane Caux entendque « chaque Nieurlétoissoit informé, écouté et qu’il yait des débats au sein duconseil » au sein de la Muni-cipalité. « Au pire, je me bat-trai seul contre tous pendantles six prochaines années.Danslemeilleurdescas, je fe-rai des émules. Je porte l’es-poir que les nouveaux éluspourronts’affirmeretappor-ter le sens de la contradic-tion », conclut-il.

L.B.

Entre 10 h 30 et 11 h 30, forte participation constatée sous les yeux de l’opposition.

226 c’est lenombrede voix qui séparent la listeemmenée par le maire sor-tant Daniel Deschodt decelledesonchallengerÉricBlin.

LESMUNICIPALES2014

Éléanor, 3 ans, glisse dans l’urne le bulletin de vote préparé par sa maman.

UNCHIFFRE

Les maires à travers l'histoire

Les premières municipalitésXIIe siècle L'équivalent des maires (Consuls, Échevins ou encore Jurats selon les régions) sont des collèges élus ou nommés selon des modes différents.

Principaux pouvoirs locauxXIIe - XVIIIe siècle Les municipalités peuvent avoir de nombreux pouvoirs, y compris législatifs, mais l'État central vient peu à peu les confisquer.

Création des communes1789L'Assemblée constituante transforme «chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne» en municipalités dotées des mêmes pouvoirs (très réduits) et dirigées par des maires.

Intermédiaires du pouvoir central1800Après la Révolution, Napoléon met en place un système centralisé dans lequel les maires sont nommés par les préfets. Les municipalités sont étroitement contrôlées par l'administration.

Démocratisation1831-1982Après la Révolution de Juillet, le principe d'élection du conseil est rétabli, mais il faut attendre 1882 pour qu'il soit appliqué au maire. Progressivement, l'État accorde de plus en plus de pouvoirs aux communes.

Décentralisation1982La loi Deferre, acte 1 de la décentralisation, accorde aux communes plus de compétences et une plus forte autonomie (le contrôle des préfets se fait a posteriori). Aujourd'hui, elles s'organisent de plus en plus en intercommunalités.


CRAYWICK

Les rivalités d’un village françaisC’est toujours sportif,les municipales àCraywick. Avec 83,7 %departicipation, leshabi-tants du village font unbeaupied-de-nezà lava-gue d’abstention natio-nale.

Le casting est le mêmequ’en 2008, ou pres-que. Le maire sor-tant, André Henne-

bert, est confronté à une op-position bicéphale dirigéepar Alain Lahure et Christo-phe Cornil. Tout ce beaumondes’interpelle par tractspendant la campagne et plusdirectement les jours de voteet de conseil municipal…2014 semble néanmoins plusdécontractée que la campa-gne précédente.

AffichagesauvageC’est la malédiction des

petites communes : vu quetout le monde se connaît, onsait généralement à quois’en tenir sur le fond. Alors,on s’écharpe sur la forme.Soutien du maire sortant,Frédéric Deroi accuse l’op-position d’avoir fait du pla-cardage sauvage dans lanuit, alors que l’affichage estinterdit par décision préfec-torale dans les 24 heures

avant l’élection. Un « pro-cédé inélégant et des proposabusifs, ces gens passent leurtemps à se plaindre sans voirlesréalisations »,noteFrédé-ricDeroi. Et le voilà qui dési-gne l’étalage de résidencesde l’autre côté de la place de

la mairie. Le coeur de vil-lage, voilà la réalisationqu’André Hennebert et sessoutiensveulentmettreenvi-trine de leur mandat.

Dans l’intervalle, le dé-pouillement s’éternise. Lesnoms s’égrènent lentement

sous les regards des deux lis-tes. La tendance apparaîtpeuàpeuetelle sembleréso-lument en faveur du mairesortant.

Christophe Cornil, oppo-sant historique, vient faireentendre son de cloche

comme pour conjurer lesort. « Il y a une équipe quiest déjà en train de faire lafête et l’autre qui attend lesrésultats dans le couloir.C’est assez représentatifd’un village qu’André Hen-nebert a coupé en deux.

Avant lui, iln’yavaitpasd’op-position. Mais il n’a réussiqu’àdiviser lavilleetseshabi-tants. » Et Christophe Cor-nil, visiblement remonté, des’attirer les foudresdeFrédé-ric Deroi. S’ensuit unéchange d’amabilités qui endit long sur le climat politi-que à Craywick. L’opposi-tion se dit marginalisée, mo-quée, voire exclue desconseils municipaux et de lasurveillance du dépouille-ment. Vrai ou faux, le pro-blème ne se posera plus àl’avenir : tous les membresde la liste d’André Henne-bert sont ré"lus avec entre207 et 216 voix. Le maire sor-tantreçoit213voix,AlainLa-hure 153 et Christophe Cor-nil 145. Ce dernier dira avoirdû fuir avant la fin du dé-pouillement, les espritss’échauffant vite…

EdouardODIÈVRE

Les Craywickois ont une fois de plus reconduit André Hennebert à la tête de leur commune.

83,37%departicipation à CraywickpourplébisciterAndréHen-nebertetsescolistiers.

UNCHIFFRE

LESMUNICIPALES2014

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Nom du candidat tête de liste imprimé plus grand que celui des autres candidats 1.

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3.3.

4.4.

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Nom d'usage et prénom usuel du candidat, dans l'ordre de présentation

Même bulletin et scrutin pour les conseillers municipaux et communautaires

Emblèmes des partisreprésentés

Formatpaysage

Titre de la liste

TOUS ENSEMBLEListe des candidats au conseil municipal

Liste des candidats au conseil communautaire

Papierblanc

Obligatoire Recommandé Autorisé

Intitulé de la liste

PP.

Sources : Journal officiel

Le bulletin de vote


La présence de trois listesn’apaspoussélaparticipa-tion. À 75,41 %, elles’avère similaire à 2008.Où les parties prenantesiront-elles donc glaner lesvoixde la victoire ?

Sony Clinquart (liste « Vi-vrensemble ») arrive pre-mierdanslebureaun˚1(mai-rie) et le bureau n˚2 (l’écolePerrault). C’est le « vieux »Grand-Fort qui le place entête.Au « nouveau » quartier,Joël Demazières (liste« Grand-Fort autrement »)arrive en tête dans le bureaun˚3 (école Jean de La Fon-taine). Comme en 2008, ilcreuse l’écart dans ce quar-tier sud de Grand-Fort. Il yvit. C’est « son » secteur.Troisième dans chacun desbureaux, Jean-FrançoisVitse (liste « Un nouveau

cap pour Grand-Fort-Phi-lippe) a décroché au scoredans le bureau n˚1.La clé du second tour sejouera sans doute-là danshuit jours. Jean-FrançoisVitse, au coude à coude danslebureaun˚3avecSonyClin-quart, reconnaîtqueJoëlDe-mazières a un « atout » avecce bureau de l’école Jean deLa Fontaine.Présent dès le lundi matinsur le marché hebdomadairede Grand-Fort-Philippe,Sony Clinquart assurera unepermanence de 16 h à 18 htous les jours d’ici dimancheau 66 du boulevard Robert-Pruvost. Insistant sur le« changement », le « jeune »entrevoit sans doute un voteutile en sa faveur, étant,comme challenger du mairesortant, arrivé largement de-vant Jean-François Vitse.L’autre déterminante se

jouera auprès des électeursquiontporté leurchoix sur lalisteconduiteparJean-Fran-çois Vitse. Devait-elle semaintenir ? « Cela a été unevéritable question. Je l’ai po-sée au groupe, qui plus qu’àla majorité, à l’unanimité, achoisi de repartir audeuxième tour. L’essentielest d’être présent au conseilmunicipal. »« On y va avec nos convic-tions, nos valeurs. Un quartde la population nous a sui-vis. Il était impératif quenous ne lâchions pas pources gens. Et puis ce n’est pasdans notre nature. » Pre-mier acte : « un tract pourréajuster les choses » de laliste de Jean-François Vitse.Lecandidatévoqueun« réa-justement ». Deuxième-ment, « au premier tour, onse défoule… on réfléchit en-suite ».

L.B.

Enjeu, le « nouveau »Grand-Fort

GRAND-FORT-PHILIPPE

Un match à trois au second tourUne triangulaire entreles listes présentes aupremier tour se profile àGrand-Fort-Philippe di-manche prochain.

Joël Demazières, lemaire sortant, arriveentête.37voix lesépa-rent de Sony Clin-

quart (liste « Vivrensem-ble ») et 375 de Jean-Fran-çois Vitse (liste « Un nou-veau cap pour Grand-Fort-Philippe »).

« Je remercie ceux qui ontvoté pour moi en ce premiertour », note Joël Dema-zières. Il vient d’inscrire lesrésultats sur le tableau de lascène dominant une salledes fêtespleineà craquer.Lafoule commence à quitter lasalle Joseph-Brunet. Un en-droit étonnamment calme,d’où aucun cri, de déceptionou de liesse, n’a surgi.

Unpremiertourserré« Le résultat est serré.

Avec trois listes, ce n’est pasétonnant. L’essentiel estd’être en tête », analyse JoëlDemazières. « Être en têteétait très important pourl’équipe et moi. Primordialmême. »

Sony Clinquart pointe desuite « les 62 % voulant lechangement, ceux n’ayantpas voté pour Joël Dema-zières ». C’est l’addition desdeux listes opposées aumaire sortant. « Je ne peuxcachermadéception », répé-tait le lendemain Jean-Fran-çois Vitse. « D’autant quenous avions été très bien re-çus chez les habitants.

Quand on écoutait les gens,ils auraient tous voté pournous ! Ce n’est pas le cas. »La liste « Un nouveau cappour Grand-Fort-Philippe »comptait rassembler autourd’un tiers des voix. Six pointsde moins au final. « Pour-quoi ? Comment ? Y a-t-ileu davantage de mobilisa-tion sur d’autres listes ? Entous les cas, nous étions par-tis sur une démarche propre,sans vague et sans histoire. »

L’allocution d’YvesLeprêtre, lors de la réunionpublique tenue dans la se-maine par la liste de Jean-François Vitse, a-t-ellepesé ?Entous lescascespro-pos se sont répandus en villecomme une traînée de pou-dre. Cela a valu une réponse,via Facebook de Sony Clin-quart.Lespropossansamba-ges du maire honoraire,battuen2008parJoëlDema-zières, ont été diversementappréciés, entre réactionspositivesouplusoumoinsgê-nées.

Sony Clinquart, sagementinstallé au fond de la salle,écoutait ses colistiers. Mo-destement, il lâchait : « Cen’est pas un mauvais score.Je souhaite gagner sur lesidées et avec conviction. »

Serein, Joël Demazièresentend terminer ce qui a étémis en œuvre. « Nous avonsdes projets en cours qui ontété bloqués, comme les aléasliés à la submersion marine,empêchant des construc-tions. »

Jean-François Vitse, lui,avait quitté la salle rapide-ment. « Nous avions projetéune réunion de groupe sitôtles résultats dévoilés. Car ons’attendait à un second tour.On avaitanticipé. Sans pren-dre de décision définitive ledimanche soir, nous devionsnous concerter. » Il se main-tient, sans avantage psycho-logique étant dernier du pre-mier tour mais en faisant, àcoup sûr, le jeu du maire sor-tant.

LudovicBOUTIN

Stéphane(50 ans)

Ambiance étonnament sereine au momentdes résultats.

Jem’atten-daisàmieuxpour

monsieurDemazières.Beaucoupplusde voixmême ! Ainsi jesuissurpris.Mais il ya trois listes…c’estforcémentdur !

Jesuissurprisparcesrésultats.Vousavez

un jeunepresqueàégalitéavec lemairesortant. J’aiassistéà la réunionpubliquedeSonyClinquart ; il avait l’airconvaincant.J’étaisaudépouillement ; je leseraiencoredimanche.J’aimeparticiperà toutce quisepassesur lacommune.

Êtes-voussurprisparl’issuedecescrutindedimancheàGrand-Fort?

Est-cequejesuissurprisedurésultatdece

dimanche?Ouietnon !J’auraispenséà uneplusgrossedifférence entre lestrois listes.Pourdimanchetoutdépendrasi les trois listesresterontencourse.

ENCHIFFRES

ÀVOTREAVIS

Jenesuispassurpris.Ons’attendaitàcela.Celacorrespon-

daitauxattentes…J’espéraismieux.Cela restedans lamentalitédeGrand-Fort :Cen’estqu’au momentduvote,que lasanction tombe.Vouspensez tousà uncandidat ;età l’arrivéecen’estpasdu toutceque l’onpensait.

Norbert(72 ans)

Marie-Madeleine(73 ans)

87C’est le nombre de Grand-Fort-Philippois et Grand-Fort-Philippoisesquientendentdevenirconseillermu-nicipaldimanchesoir.Lacommunecompte5 400habi-tants.

2C’est le nombre de sièges qui seront attribués auxGrand-Fort-Philippois à la Communauté urbaine deDunkerque(Cud).

6C’est le nombre de sièges qu’occupe l’opposition àJoëlDemazièresauseindel’actuelconseilmunicipal,quicomprend29membres.

56C’est lepourcentagedelavictoiredeJoëlDemazièresen mars 2008. Il a alors ravi la mairie à Yves Leprêtre,mairedepuisunquartdesiècle,etdontilfutl’undesad-joints.

62C’estlepourcentagedevoixquinesesontpasportéessurlemairesortantJoëlDemazières.

LESMUNICIPALES2014

Jean-Luc(62 ans)


Une grosse centaine depersonnes venue voir letriomphe de leur maire, unopposant étrangementseul, un suspense réduit ànéant en cinq minutes…Ambiance particulière aubureau de vote.

Il a la main qui tremble aumoment de consulter son té-léphone portable, sur lequellui parviennent les premiersrésultats des autres bureaux.Mais Cédric, le fils d’ÉricRommel ne craint pas la dé-faite. C’est l’émotion toutsimplement. « C’est monpère, vous savez. C’est quel-quechosed’important », jus-tifie-t-il.Très régulièrement donc, ilse rapproche de son mairede père pour lui transmettreles informations. Entre deuxtables le plus souvent, car

Éric Rommel ne cesse d’ar-penter les quatre tables dis-posées en carré et laissant uncorridor pour déambuler.Celuiquidétient lamairiede-puis 2001 n’est pas inquiet,mais inspecte chaque bulle-tinnul, transportechaquepa-quetde100bulletinssurla ta-ble officielle. Bref, il ne tientpasenplace.« Lesphotogra-phes font beaucoup de flousavec moi », s’amuse-t-il.EncinqminutesDans ses allées et venues, ilcroisesonrivald’un jour,Xa-vier Derhille. La tête de listede Loon-Plage pour un nou-vel élan se tient à proximitéde l’une des tables de dé-pouillement.Immobile, lere-gard dans le vide, ne sem-blant même pas voir le lea-der du PRG passer sous sonnez à plusieurs reprises pourportersesenveloppesouem-brasser un sympathisant.

C’est que Xavier Derhille acompris en voyant s’entasserles bulletins bleus (ceuxd’Éric Rommel) que lamesse était dite. L’autrecamp, évidemment, est ar-rivé aux mêmes conclusions.En cinq minutes.Le dépouillement a com-mencé à 18 h 25. À 18 h 30,les sourires avaient fleuri surtoutes les lèvres de la majo-rité. Le fils d’Éric Rommelne tenait déjà plus en place.« Dis-lui qu’il peut débou-cher le champagne », fai-sait-il mine de chuchoter àl’un des spectateurs.Finalement, aucun bouchonne sautera avant 20 h(l’heure officielle de procla-mation des résultats). En re-vanche, un klaxon se fera en-tendre à 19 h 15. Un proched’Éric Rommel ? Sansdoute. Mais ils l’étaient tousà Loon-Plage dimanche soir.

B.L.

« Champagne » peu après 18 h 30

LOON-PLAGE

Éric Rommel encore plus fort qu’en 2008Sans surprise, le mairesortantaété réélupar lesLoonois. Il y a six ans,Jean-Claude Delalondeavait été sorti dès le 1er

tour, bloqué à 30 %.Cette fois-ci, Xavier De-rhille a été écrasé et doitse contenter de 20 %des suffrages.

Se revendiquer PSn’était pas forcé-ment une bonneidée en ces temps de

vote sanction vis-à-vis de lapolitique nationale. Maisl’appartenance de XavierDerhille à la majorité prési-dentielle, à coup sûr, n’a rienchangéà l’affaire.« Jemere-trouvais devant l’enfant dupays », a soupiré le candidatvaincu, qui a reconnu sa dé-faite non sans mal. « Je luiadressemessincères félicita-tions », a même lâchéXavierDerhille.

En réalité, l’affaire étaitcourue d’avance. De nom-breux Loonois ont confirméleur fidélité à Éric Rommel,mais ont aussi reconnu quele timing de la liste d’opposi-tion lui empêchait tout es-poir avant même la bataille.« La fédération PS m’adonnélechamplibre le28 fé-vrier. L’enregistrement nes’est fait que quatre joursplus tard. Résultat : nousn’avonsmêmepaseutroisse-maines pour le porte-à-porte », regrettaitXavierDe-rhille.

Pourtant, pour le PS, il n’ajamaisétéquestionderenon-cer à se présenter face au

PRG. D’abord parce que leparti n’a pas oublié que c’està l’un des siens - Jean-Claude Delalonde - qu’ÉricRommel a ravi la mairie en2001. Ensuite car ne pas lut-ter aurait signifié laisser lemaire sortant sans opposi-tion dans une commune oùla droite a depuis longtempsmis les voiles. « Je suis têtede liste, je veux assumer », adonc décrété sans surpriseXavier Derhille une fois lesrésultats parus.

L’abstentionfaitunbondIldevrait siéger encompa-

gnie de Sophie Lemoine, 2e

sur sa liste. Face à l’armadade 27 d’Éric Rommel, il leursera toutefois difficile defaire entendre leur voix. « Jesouhaite qu’il n’y ait pas de

problèmes, avance de toutefaçonXavierDerhille. Il fautque la vie continue commeavant. » Après un dimancheanimé - à défaut d’êtreagité -, Loon-Plage va doncretrouver sa quiétude.

Revers (relatif) de la mé-daille, le taux de participa-tion, qui s’élevait à plus de85 % en 2008, est descendu àmoins de 78 %. Sept points,c’est beaucoup. Et c’est sansdoute la rançon du succèspour un Éric Rommel deplus en plus inaccessiblepour ses opposants. Élu à unpeu moins de 60 % en 2001,il est repassé avec 70 % en2008 et le voilà à plus de80 % en 2014. Les livresd’histoire pourraient bien-tôt l’attendre…

BaptisteLAMPS

France70 ans

Grâce à son fils, connecté aux autres bu-reaux de vote, éric Rommel a vite compris.

«Non !Onsuit lemairedepuissaréélection.Lacommuneesthyper biengéréeetpleindechosessont faites,quecesoitpour les jeunes,pour lesanciens.C’estunancienvillagequidevientunepetiteville. Il y faitbonvivre, à telpointqued’anciensLoonoisveulent revenir. La listedumaireestsansétiquette,apolitiqueet tout lemondetravailledans l’intérêtde lacommune.L’autre liste, c’estmonopinion,estunerevanche.Jeneconnaispas,jen’aipasd’apriori, maisc’estrevanchard.»

Lesrésultatsdu1er tourvoussurprennent-ils?

«Surpris?Non,non,non.C’étaitgagnéd’avance. Éric(Rommel)a toujours fait sonboulotcommeil faut.C’estunbonmaire ; mêmeavecsescolistiers, il n’yapasdesoucis. Ils sont toujoursdisponibles, ils sont toujoursdynamiques, il n’yapas deproblèmes.Lescoreestsilarge,car jecroisque lesocialismeest fini àLoon-Plage.Nous, onvotepourdesgensquisontnésàLoon-Plage,qui restentàLoon-Plage.C’est lebonhommequicompte,pasleparti.Etonest trèscontents ! »

ENCHIFFRES

ÀVOTREAVIS

Éric Rommel a passé la barre des 80 % dans les quatre bureaux de vote loonois.

«Absolumentpas.Nousétionssatisfaits de toutel’équipe.Lemairea très bientravaillépour lebiende tout lemonde.Les résultatssont trèssatisfaisants,mais jenesuispasétonnée.Bon, j’auraisquandmêmepenséqu’onserait restédans les70(%,ndlr).Mais 80(%),c’estencoremieux.Jepensequel’oppositions’estdéclaréeetunpeu tardet,enplus, sansprogrammeprécis. »

Patrick60 ans

40Enminutes,letempsqu’unélecteurdevaitpatien-terpourglissersonbulletindansl’urne.Ças’estpasséà la Maison des associations peu après 11 h. Sansdoutel’unedesqueueslespluslonguesdelajournée.14 Le nombre de ressortissants de la communautéeuropéennepouvantvoteràLoon-Plage.Enplusdes«classiques»PortugaisouBelgesfiguraitune...Finlan-daise.65Lenombredepersonnesayantvotéentre10h30et11haubureaun˚4.Lecompteurdel’urneestenef-fetpasséde187votantsà252.Soitplusd’unvotetou-tesles30secondes.49Parfois,lamiseenrouteestlaborieuse.PasàLoon-Plageoùleshabitantssesontunenouvellefoisdépla-césenmasseetce,dès l’ouverture.Ainsi,49person-nes étaient déjà passées dans l’isoloir à l’issue de lapremièreheuredanslebureaun˚4.

LESMUNICIPALES2014

Jean-Marie68 ans


SAINT-GEORGES-SUR-L’AA

Une première « vraie »campagneSaint-Georges-sur-l’Aa,sympathique bourgadechampêtre, a vu sa rou-tine électorale boulever-sée : deux listes complè-tes en présence, du ja-mais vu !■Non qu’il n’y ait jamais eud’opposition à l’ancienmaire, Edgar Coppey, et àson héritier présomptif,Claude Charlemagne. Maiscette opposition n’était pasorganisée : quelques candi-datures individuelles et puiss’en vont. Cette fois, CharlesBauzone est allé jusqu’aubout. À l’entendre, ce seulfait est en soi une victoire :« Monter une liste malgré ledébauchage du camp d’enface, faire campagne avecpeu de moyens et sans sou-

tien... cette défaite vaut unevictoire. » Ancien conseillermunicipal d’Edgar Coppey,Charles Bauzone a quitté leconseil en 2012. « J’ai voulumener un combat honnête,digne et respectueux, ce quin’a pas toujours été le cas enface... » Une allusion à destracts diffusés par l’équipedeClaude Charlemagne, quiattaquaient Bauzone sur soninexpérience et son absencede relationnel. Le maire nerenie pas les mots employés,et explique : « Vu que c’étaitla première vraie campagne,on a attendu qu’ils dégai-nent. Rien n’est venu, jus-qu’à ce qu’on ait des échosde leurs porte-à-porte, où ilsdéblatéraient sur notrecompte. Dans ce cas là, il nefaut rien laisser passer. D’où

le tract. » L’atout maître deClaude Charlemagne, c’estlesoutiendeJean-PierreDe-cool, député apparentéUMP et de Bertrand Ringot,conseiller général socialiste.À gauche ou à droite, autantd’appuis à l’Assemblée, auDépartement, à la Commu-nauté urbaine et au Sivompour décrocher des subven-tions. Ce qui fait dire à Char-les Bauzone : « Le pouvoirest fort et l’argent est roi. »

E.O.L’ensemble de la liste de Charlemagne a été élue avec de 109 à 120 voix par nom.

92,4 %, c’est le tauxdeparticipation au premiertour à Saint-Georges, qui aconsacré la victoire deClaudeCharlemagne.

UNCHIFFRE

LESMUNICIPALES2014

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L’opposition, très minori-taireauseinduconseilmu-nicipal gravelinois, évolueau soir du dimanche23 mars.

Avec 64,35 % des suffrages,la liste emmenée par Ber-trand Ringot a bien déclinéson slogan : « Gravelines ga-gnant ». Auraient-ils pu tu-toyer les 70 % ? Cela avaitété avancé.« C’était ma troisième élec-tion, c’était un moment im-portant, attendu », souli-gnait dimanche soir Ber-trand Ringot. « La vie politi-que n’est pas toujours facile,nous sommes dans uncontexte avec un chômageimportant. Il y a donc des at-tentes de nos concitoyens,auxquelles on essaie de ré-pondre. Il faut lutter, il faut

travailler la proximité. C’estcequejefaisauquotidiende-puis treize ans. Je remerciefranchement du fond ducoeur les Gravelinois de leurconfiance. »Dans ce contexte, le mairesortant a réussi à améliorerde plus de trois points etdemi, presque quatre pointspar rapport à 2008. Cette an-née-là, Sony Clinquart têtede liste, avec Léon Paniermaire honoraire second sursa listeetMaria Alvarezqua-trième, réalisaient 28,9 %des suffrages. BertrandGilliot faisait10,67 %.Onre-trouve ce dernier menantcampagne à Dunkerque.Léon Panier aurait « raccro-ché » les gants de la politi-que. Sony Clinquart briguela mairie… mais en face, àGrand-Fort-Philippe. ResteMariaAlvarezquia emporté

19,36 % des voix ce diman-che.Maria Alvarez constitueraun groupe avec deux autresélus, dimanche 30 mars àl’installation du nouvelconseil municipal. C’est uneopposante résolue au maireet à son équipe.Le maire sortant aligneradonc plus de 28 conseillersdans son équipe. Troisautour de Maria Alvarez,avec Guy Vermeulen et Sa-brina Vérove. Et deux Frontnational.Sansoccuper le ter-rain de la campagne, ils ontréalisé 16,29 % des suffra-ges. A la dernière électionprésidentielle, lepartideMa-rine Le Pen était grimpé à27 % à Gravelines. Si lesmembres du FN n’ont rienproposé lors de la campa-gne, quelle sera leur attitudeau sein du conseil munici-pal ?

Uneopposition redessinée

GRAVELINES

La barre haut avec Bertrand RingotIl n’y a pas eu photo àGravelines où le mairesortant Bertrand Ringota été élu dès le premiertour avec 64,35 % dessuffrages. Maria Alvarezréalise un score de19,36 % devant la candi-date du Front national,Carole Van Hullebusch(16,29 %).

Pour le suspense, ilfaudra repasser. AGravelines, le ton aétédonnédès lepre-

mier cent. Dans le bureaun˚1, celui de la mairie, Ber-trand Ringot concentre prèsde 60 % des suffrages aprèsdépouillement de la pre-mière enveloppe. « C’estpourtant l’undes bureaux lesplus à droite de Graveli-nes », pronostique un agentde laville.Lasuitedesopéra-tions va confirmer la prédic-tion puisque le maire sortantémargeraentêtede l’ensem-ble des douze bureaux de lacommune, totalisant finale-ment un score de 64,35 %.

S’il n’y a pas eu de sus-pense, cela n’a pas empêchéles Gravelinois, dont68,97 % des inscrits se sontdéplacés hier aux urnes, devenir en nombre assister audépouillement. Un dé-pouillement réglé dans lecalme, sans la moindre ten-sion. Tout juste, note-t-ondetemps àautreune interro-gation concernant les cas denullité rencontrés.

Au fur et à mesure que ledécompteavance, lessuppor-ters de Bertrand Ringot sefont cependant de moins enmoins discrets. Un asses-

seur, qui a utilisé le nom defamille des deux principauxcandidats depuis le débutpour annoncer le contenu dechaque enveloppe (pour lacandidate du Front national,il a scandé systématique-ment « bleu marine »), semet ainsi soudain à assénerun tonitruant « Bertrand »dès qu’un bulletin concernela liste « Ensemble Graveli-nes gagnant ».

Le Bertrand en question,président du bureau n˚1, netarde d’ailleurs pas à faireson apparition pour annon-cer ce premier résultat. Lesourire aux lèvres, il ne peut

cacher sa satisfaction. Il de-vra encore attendre unebonne heure pour partagersa joie avec l’ensemble desessoutiens. Le salon d’hon-

neur de la mairie est biengarni lorsqu’il prend la pa-role. « Le message est clairet sans ambiguïté. Les élec-teurs m’ont confirmé leurconfiance pour la troisièmefois », se félicite-t-il avant dese lancer dans les tradition-nels remerciements à l’en-contre de ses proches.

C’estunevictoiresanspar-tage. Largement en têtedans l’ensemble des bureauxgravelinois, Bertrand Rin-got élu en 2001, réélu en2008 avec 60,43 % des voix,fait donc mieux six annéesplus tard pour entamer untroisième mandat.

PhilippeLEFEBVRE

Gravelines demeure une ville où on se déplace pourvoter. Ici les Huttes, à la salle de l’Agriculture.

Jean-Claude (61 ans)

JenesuispassurprisdesrésultatsdedimanchesoiràGravelines. Il n’y avaitpasgrand-choseen face,sionpeutdire.Avec64%,cela faitdeuxpointsdeplusque ladernière fois.Au final, cesrésultatssont logiques.

Êtes-voussurprisparl’issuedecescrutindedimancheàGravelines ?

Jesuisquandmêmesurprisepar les résultatsélectorauxdedimanche.Beaucoup depromesses…maispasgrandchosede fait. Notamment lespoliciers : il faudrait enmettresur leboulevardqui mèneàSportica,car lesautosyroulentà 80ou100km/h.Detoute façon,onnevoitplus lespoliciers,àpartune rondeenvoiture.Et les déjectionsdechienspartout,parlons-en !

ENCHIFFRES ÀVOTREAVIS

Jean-Marie (70 ans)

Non, je nesuispasdu toutsurprisparces résultatsdedimanchesoir.Sur les deuxautres listes,nousneconnaissionspersonne,et iln’yavait rienquinousparaissait logique.Audépart,onaurait pupronostiquerunscorede70 %…làc’est64 %.

« Le message estclair et sansambiguïté. Lesélecteurs m’ontconfirmé leurconfiance pour latroisièmefois. »

4C’est lenombredefor-mations politiques quiavaient apporté leursoutienàlalistedeBer-trandRingot : Parti so-cialiste(PS), leParti ra-dical de Gauche(PRG), le Mouvementrépublicain et citoyen(MRC).Lalistecompre-naitaussidixpersonna-litésdelasociétécivile.1 000C’est le nombre demembres du comitédesoutien,présidéparPaulDevriendt.183C’est le nombre demessages sur Twitter,un les réseaux so-ciaux. Sur les réseauxsociaux, le maire sor-tant dans sa quête devoix a mené une cam-pagne2.0avecvidéoset documents à la dis-position des adeptesdel’Internet.5Ce sera le nombred’opposantsàlamajo-rité de 28 conseillersmunicipaux autour dumaireBertrandRingot.Il sera désigné officiel-lement dimanche30 marsà10hàl’Arse-nal.

LESMUNICIPALES2014

Mireille (84 ans)


Il sera procédé à l’installa-tion du conseil municipal,samedi 29 mars à 15 h,avec deux maires autourde la table.

« Oui bien sûr, sans pro-blème, je vais siéger », rétor-que Michel Nicolet. « C’estlogique que les 23 % qui ontvoté pour nous soient repré-sentés. »Dans la belle salle du pre-mier étage de l’hôtel de ville,Michel Nicolet reconnaîtqu’il pourrait être saisi d’unepointe d’émotion. Il a étémaire de Bourbourg de 1975à 1978 et de 1995 à 2001.« Une pincée d’émotiond’être à la table du conseilmunicipal, mais avec l’âge etavec mon expérience… j’ai50 années de vie municipa-le… »Ceseraévidemmentuneam-biance particulière qui va ré-gner. L’explication du vote

semble découler de la per-sonnalité même de la tête deliste. « Est-ce le rejet de mapersonne ? »,commenteMi-chel Nicolet. « Pour beau-coup de gens était-ce le man-dat de trop ? Revenir après13années, êtreâgéde 72ans,habiter Dunkerque ? C’estsans doute plus moi-mêmequiacristalliséquemescolis-tiers, des personnes excep-tionnelles et compétentes,ou la manière dont nousavons mené campagne. »Comme conseillers minori-taires d’opposition, au nom-bre de trois, Michel Nicoletdéclare que lui et ses collè-gues ne s’opposeront pas àtout. « On sélectionnera lessujets. Certains recueille-ront peut être notre agré-ment. Je proposerai desamendements. » Sur les dos-siers importants à venir, « jedécouvrirai l’ordre du jourdes prochains conseils ».

De quoi animer un conseilqui péchait sans doute d’unmanque de mordant de l’op-position,mêmequasi impuis-sante vu le nombre réduit desièges.Sur les relations entre lesdeux groupes qui pourraientêtre tendues, Michel Nicoletévoque un climat « de séré-nité, courtoisie et de respectmutuel, qui n’exclura pas lafermetésur lesdossiers».« Iln’y aura jamais d’attaquespersonnelles. » Dès l’instal-lation, lemairehonorairede-vrait tenircesproposet« ras-surer » le maire sortant surson attitude et celles de So-phie Coudevylle et JacquesVerbaere qui siégeront au ti-trede la liste « Bourbourg enaction ». Les thèmes déve-loppés lors de la campagnepar cette équipe ressurgi-ront : lesquestionsbudgétai-res, la sécurité, les rythmesscolaires.

L.B.

Michel Nicolet à la table du conseil

BOURBOURG

Francis Bassemon a fait feu de tout boisUne heure et demieaprès les premières en-veloppes ouvertes, latendance était lourde :Francis Bassemon étaitlargement en tête.

Dans le duel entre lesdeux maires, le sor-tant Francis Basse-mon devance de

plus de 1 800 voix Michel Ni-colet, le maire honoraire.Francis Bassemon avec76,81 % des suffrages, enta-mera un troisième mandat àla tête de cette commune de7 000 habitants. L’opposi-tion sera composée de troisélussur lesvingt-neufquisié-geront.« Cesrésultatsm’ins-pirent une grande décep-tion. C’est le moins que jepuisse dire », pointait le len-demain Michel Nicolet avecses 23,19 %. « Je savais quecela serait difficile. Maisj’avais pensé que cela auraitpu être difficile aussi pourFrancis Bassemon. Je

n’avais pas de pronostic as-suré. Mais un scénario à52 % - 48 %, pour l’un oupour l’autre. »

Unesoiréedominicalesanssuspense

Très vite dans les cinq bu-

reauxde laville, les tablesdé-pouillées offrent au mairesortant 70 % au bureau de lamairie, 75 % ailleurs etmême 80 % au bureau n˚4,réputé le plus favorable àFrancis Bassemon, à l’es-pace Pierre de Coubertin.

Le match semblait gagné.Les visages des membres dela liste « Ensemble aveccomme objectif faire gagnerBourbourg » s’éclaircis-saient largement les unsaprès les autres, sauf peut-être celui de Francis Basse-mon. Pensif. Faisant les centpas en mairie au milieud’une foule compacte. Di-manche soir, à quelques pasde l’hôtel de ville se trouvaitMichel Nicolet, le challen-ger du maire sortant, au seinde l’habitation familiale fai-santofficede localdecampa-gne. Il aprocédé de mêmeen

1995, comme candidat. « À19 h, pratiquement à un oudeux pourcentages, jeconnaissais le résultat final.On m’avait adressé les centpremières enveloppes. »

« Que ce soit mieux que ladernière fois était importantpsychologiquement », glis-sait lors du dépouillementFrancis Bassemon, presqueinquiet. On le devinait visi-blement fatigué par cettecampagne.

En 2008, il avait pourtantlittéralement écrasé son op-posant, Robert Varlet, avec71,42 %. Un patronyme quicompte à Bourbourg.

Il fallait faire mieux tantce scrutin avait une saveurparticulière.Onpouvait ima-giner une victoire du mairesortant.Toutefoisonnepou-vait négliger son challenger,demeuré habile politique.

LudovicBOUTIN

Virginie(28 ans)

L’ouverture des enveloppes a vite tournéau net avantage du maire sortant.

Jenesuispasdutoutsurprisparles

résultatsde l’électionmunicipalededimancheàBourbourg. Impeccable !Mêmemieux, j’auraispris.

C’étaitlogiquecesrésultatsde

dimanchesoiràBourbourg.Je l’avaisdit.De toutemanière, je vaisvoteràchaquescrutinélectoral. JemedoutaisquenousallionsavoirunscorebienélevéàBourbourg.

Êtes-voussurprisparl’issuedecescrutindedimancheàBourbourg ?

Jesuisunpeusurprisparlesrésultats

decetteélectionmunicipalelocalement.Dans lesensoù76 %c’estbeaucoup.Deceque j’entendaisdepuisquelquessemaines, jem’attendaisàune issueunpeuplusserrée.Sinonl’abstention resteassezmassiveenFrance.

ENCHIFFRES

ÀVOTREAVIS

Onestinstalléquedepuisrécem-

mentdans lavilledeBourbourg.C’est finalementlapremière fois que je suisalléevoterdanscettecommune.J’ai effectuémondevoirdecitoyen.Riendeplus.

Lionel(42 ans)

« Ces résultatsm’inspirent unegrandedéception.C’est le moins queje puisse dire. »MichelNicolet

Jean-Michel

15c’estlenombredetablesdevotedel’ensembledescinqbureaux formant le corps électoral de la commune deBourbourg.8C’est le nombre d’années qui séparent en âge FrancisBassemondeMichelNicolet.13MichelNicolet retrouveuneplaceà l’hôteldeville treizeannées après l’avoir quitté. Mais en tant que « simple »conseillercettefois.4C’est le nombre de points que Michel Nicoletpronosti-quaitcommeécartentrelesdeuxlistesenprésence.Ladifférence,dimanche,atteintpresqueles53points.300C’est le nombre de personnes qui ont assisté à la réu-nion publique, mercredi 19 mars, de la liste emmenéeparFrancisBassemon.

LESMUNICIPALES2014

Michel(40 ans)


TRÉFILERIES

Le dernier barbelé sortira dans un mois

GÉNÉRATIONS

Un conseil des sages récréatif et revendicatif

37 personnes, depuis le3 mars, ont intégré la cel-lule de reclassement.

« Cela démarre bien », ju-gent les membres du Comitécentral d’entreprise (CCE)et de la commission de suividu Plan de sauvegarde del’emploi (PSE).Cesreprésentantsduperson-nel, syndiqués CFDT, évo-quent les conseils apportéspour la rédaction de CV, delettres de motivation, laconduite d’un entretiend’embauche, etc.« Certains ont déjà réaliséun bilan pour se positionner.La cellule prend le relais dupoint d’écoute ouvert avantla notification des premierslicenciements. »Dix-huitmoispour« rebondir »Cette antenne emploi fonc-tionnera une année, soit lesdeuxmoisdepréavisdessala-riés licenciés et les dix moissuivants. Elle est installéedansdes locauxmisàdisposi-tionpar laMunicipalitéà l’es-pace Pierre de Coubertin.Les représentants syndicauxont obtenu ces délais éten-dus pour offrir en quelquesorte une période d’essai àtout ex-salarié. Ces dernierspourraient, en cas d’échecou de déception, retrouverlesservicesde lacelluledere-classement. Car elle sera joi-gnable six mois après avoir

quitté les locaux de l’espacePierre de Coubertin. Dix-huit au total donc.Les« avantages »obtenusLes organisations salarialesontdiscutéauprèsdeladirec-tion du groupe Betafence uncertain nombre de points etobtenu des satisfactions.Auniveaudesprimes légaleset extra-légales, on peutconsidérer que les ex-sala-riés toucheront de 25 000 à70 000 euros. Ils décrochentdes « primes de bonne fin ».L’entreprise dégagera unbudget de 5 000 euros pourdes formations en sus de lacellule de reclassement. Lesentreprises accueillant d’ex-salariés des Tréfileries de-vraient bénéficier d’un allé-gement de charges sous cer-taines conditions. Si le ni-veau de rémunération dunouvel emploi est inférieur,le salarié pourra disposer,durant une période d’un an,d’une allocation de complé-ment de salaire à hauteur de250 euros. Différentes pri-mes ont été négociées ; ellesportent sur la création d’en-treprise, les frais de déména-gement ou de mobilité.Des conditions de reclasse-ment « à la hauteur des aspi-rations des gens » ont étéfixées : des offres d’emploi« valables », au nombre detrois minimum, à salaireéquivalent et dans un rayonde 40 kilomètres.

Programmerl’avenir des salariés

■ Toute l’assistance duconseil des sages aura cochéla date du mardi 13 mai. Legoûter de printemps se dé-roulera à 14 h, à l’espaceJean-Monnet. L’après-midirécréative demeure un mo-mentfortde lavie decette as-sociation bourbourgeoise.Les 72 membres ont observéuneminutedesilence enmé-moirededeuxdes leurs : Jac-quesVerdoncketJeanRous-sel.

La trésorière MartineGelle, rappelant le montantde la cotisation annuelle de5euros,aremercié laMunici-palité pour la subvention(300euros), lamiseàdisposi-tiondesalles, lesboissonsof-fertes lors du goûter printa-nier. La publication munici-pale, le « Zoom », ouvreaussi ses colonnes à un jeuconcours organisé par leconseil des sages fort appré-cié des Bourbourgeois.

Ce devoir de mémoire seprolonge par les expositions,sous la conduite de MartineGelle et de Jacqueline Du-bois à l’espace Jean-Mon-net. Le public découvre de-puis deux ans des passions(les montres anciennes, lesfers à repasser, les soldats deplomb, etc) et surtout despassionnés.

Ces activités récréativess’accompagnentd’actionsre-vendicatives. Les membresdu bureau du conseil des sa-gessontreçusunefoispartri-mestrepar lemaireet sesser-vices techniques. Le prési-dent Pierre Adriansen a sou-levé la question du devenirdu château Bally, la passe-relle piétonne d’accès aunouveau cimetière, les fu-turs immeubles du pourtourde l’église, le grillage dété-rioré au parc urbain, etc.

Le maire Francis Basse-

mon, a rappelé son souhaitexprimé,dès lepremierman-dat, de constituer ce conseildes sages. En revenant surchacune des questions, l’élua plaidé pour des actionscommunes avec le conseilmunicipal des jeunes. Il aémis l’idée que quelquesmembres rendent visite auxpersonnes en maison de re-traite n’ayant plus de familleou dont les membres se-raient trop éloignés.

L.B.■Conseil d’administration :PierreAdriansen (président),Jacqueline Dubois(vice-présidente), MartineGelle (trésorière), Albert Gelle(secrétaire), Jacqueline Allart,RogerDebrouwer, ThérèseFauck, Nicole Grincourt,Joseph Janssen, JeanKrzyzanowski, Philippe Lugez,YvetteMeux, Colette Outteryck,Pascal Petit, Guy Sailly etJean-MarieSimon.

La production n’est pasencore totalementéteinte sur le site Beta-fenceTréfileriesdeBour-bourg. Des machines-outils tournent toujours,mais seulement pour ensortir des barbelés.

L’atelier « barbelés »,les ronces, devraitfonctionner encorequelques semaines

seulement, précisément jus-qu’au dimanche 30 avril.Mais cette activité n’em-ploiequ’uneminoritédessa-lariés, une huitaine. Huitpersonnesauxquelless’ajou-tent quelques administratifset les équipes attachées auxtâches de maintenance.

Lessalariésdémontentleuroutildetravail

Envérité, l’activité ne ces-sera pas totalement à la datedu 30 avril aux Tréfileries deBourbourg. Toutes les ma-chines seront alors à l’arrêt.Des salariés achèveront ledémontage de leur outil detravail. « Nous avons insistépour que ce soit les salariésde Bourbourg qui le fassent.C’estautant de temps detra-vail pris ! », notent les syndi-calistes. La charge émotion-nelle est forte le momentvenu de démanteler ce qui aété leur raison d’être duranttant d’années pour beau-coup d’entre eux.

Certaines lignes, cellespour la plastification et lespoteaux, viennent de partiren Angleterre, à Sheffield.Elles seront remontées danscette région métallurgiquedans une autre usine dugroupe Betafence. Après

avoir eux-mêmes procédéau démontage, ce sont là en-core des Bourbourgeois quiréinstallent ces machines enGrande-Bretagne.

Les autres équipementsdel’usinebourbourgeoise in-téresseraient des tréfileriesde l’Est de la France ou del’étranger.

D’ici là, les Tréfileries

bourbourgeoises tournenttoujours. Bien même. L’ob-jectif de productivité a étédépassé ; il atteint les117 %. C’est même un ni-veau de 104 % maintenu de-puis novembre dernier, datede l’annonce de la ferme-turedéfinitivede l’usinenor-diste.

C’est l’image de salariésresponsables qui demeu-rera. « Ce sont des bosseurs.Évidemment, ils l’ont duravec la perte de leur outil detravail. Mais ils seront sé-rieux jusqu’au bout. »

Les responsables syndi-cauxnotentavoir,avec lessa-lariés, fait le choix de ne pasmettre le feu aux poudres,pour pouvoir retirer le maxi-mum de choses pour le per-

sonnel.«Etpuischaque jourtravaillé est un jour qui estpris. » Autrement dit rému-néré.

La désillusion poindraplus tard. Les dés étaient je-tés.En2009,époquedesder-niers licenciements,d’autres choix industrielsauraient pu peut-être assu-rer l’avenir du site de Bour-bourg. Les options dugroupe Betafence condui-saient à la fermeture d’unsite propre fournisseur deson groupe. Aucun rachatpossible en vue. La page desTréfileries de Bourbourgouverte en 1922 appartientdésormais à l’histoire,comme celle des chantiersnavals à Dunkerque ou descartonneries à Gravelines.

LudovicBOUTIN

« Évidemment, ilsl’ont duravec lapertede leur outilde travail.Mais ilsseront sérieuxjusqu’aubout. »

Tout un symbole résumé en une photo : une des dernières pesées immortaliséespar un des salariés des Tréfileries Betafence de Bourbourg.

BOURBOURG

Le conseil des sages de Bourbourg compte plus de 70 adhérents.


ENGAGEMENT

ThérèseVandenbusscheet Daniel Goetgheluck médaillés

Plusde100donsdesangparBernard Witkowski et Roger Bodele

BOURBOURGLecturesfélinesÀ la médiathèque munici-pale, des lectures publiquessur le thème du chat se tien-nent tous les mercredis, de15 h à 16 h. Gratuit.✆ 03 28 22 52 05.DondusangCe mercredi, espace Jean-Monnet de 10 h à 12 h 30 etde14hà18h.Opérationcrê-pes organisée par l’Amicaledesdonneurs de sang béné-voles.ArrêtéDans le cadre de l’organisa-tion par l’association « Arc enCiel » de l’école Lamartined’un vide grenier le samedi17maiàpartirde6h,lacircula-tionsera interditede5hà21hrue Benjamin Vandenbrouc-queetrueJeanFerrat.

CAPPELLEBROUCK

CadastreLe service du cadastre a en-trepris la mise à jour desplans de la commune se ter-minera le 25 avril. Le géomè-tre, chargé des travaux seraamené, à cette occasion, àpénétrer dans les propriétésoù il apparaît des change-ments : extensions etconstructions neuves. Mercideluiréserverunexcellentac-cueil afin qu’il puisse accom-plir sa tâche dans de bonnesconditions.

SAINT-PIERRE-BROUCK

BrocanteLes Amis de l’École organi-sent une brocante le jeudi8 mai dans la salle polyva-lente et sur le terrain commu-nalde 8 h à 18 h. Réservationavant le 4 mai au06 85 02 56 55). Il reste en-corequelquesplacesà l’inté-rieur. Prix de l’emplacementà l’intérieur 8 euros pour 4met 6 euros à l’extérieur pour5 m.

LOOBERGHE

TicketsdecantineLaventedeticketsdecantinese déroulera ces jeudi, ven-dredi et samedi 29 en mairiede 9 h à 12 h et de 14 h 30 à17 h 30. Prix du ticket repas2,5euros.ChallengedepétanqueÀ partir du 28 mars, chaquevendredi à 18h au terrain deloisirs, chemin de halage, or-ganisé par la pétanque loo-berghoise.

WATTEN

ConcoursdechantOrganisé par l’associationWatt’en Fête, concours dechant,samedi5 avrilàlasalleSaint-Gilles à partir de 19 h.Contact :06 71 18 07 52.

L’association des mé-daillés du travail a tenusonassembléegénéraleau foyer des aînés.

■Le président Albert Myllea accueilli de nombreux mé-daillés, des présidents de so-ciétés voisines et les mairesdeWatten,Éperlecques,Ser-ques, Millam et Wulverdin-ghe.

Laquestiondel’amianteetdestravailleursdétachés

Rappelaétéfaitdesactivi-tés de l’association avec laparticipation au congrès, les

colis de Noël et ceux aux per-sonnes hospitalisés.

Après avoir évoqué ses in-terventions en faveur desouvriers atteints parl’amiante et des travailleursdétachés, le député Jean-Pierre Decool a remis à Thé-rèse Vandenbussche, mem-bre du comité, et DanielGoetgheluck, porte-dra-peau, la médaille de bronzedans l’ordre fédéral des mé-daillés du travail. Il les a re-merciés de leur dévouementà la cause des médaillés dutravail.

Daniel Deschodt et Mi-chelGuilbert,mairesdeWat-ten et Éperlecques, ont salué

également l’engagement etle bénévolat des deux réci-piendaires.

L’assemblée a renouveléle mandat des administra-teurs sortants : DaniellaGoetgheluck, Monique Fe-net,PaulHenon,Marie-Thé-rèse Pauwels et Éliane Du-chateau. Deux nouveauxmembres ont été accueillis :Jean-Bernard Bouchart etFrancis Berquez.

Un hommage a ensuiteétérenduauxtravailleursdé-cédés par le dépôt d’unegerbe au monument auxmorts, avec la participationde l’harmonie-batteriel’Amicale.

■ La remise de diplômes amarqué l’assemblée géné-rale de l’association des don-neurs de sang du canton deBourbourg-Watten. Plu-sieurs donneurs avaient étéconviés en mairie pour leurremettre ce document offi-ciel visant à les récompenserde leur fidélité et à lesencou-rager à poursuivre ce gestegratuit et bénévole.

Entouré de son comité, leprésident de l’associationJean-Claude Scherrier et le

mairedeWattenDanielDes-chodt ont félicité ceux qui ré-pondent toujours présentaux sollicitations.

Onzediplômesremisenmain

Chacun d’eux a ainsicontribué par ses dons deproduits sanguins à sauverdes vies.

Les diplômes ont ensuiteété remis aux donneurs.Pour le niveau 1 : AnthonyBekaert,GuillaumeDauber-

court, Annie Deprecq-Bee,Laurent Diers, Lise Siame-Barez.

Pour le niveau 2 (10dons) : Marie-France Du-bois-Bernard, LaurenceFichten-Smagghe.

Niveau 4 (75 dons) : Pa-trick Devliegher.

Niveau 5 (100 dons) : Mi-chel Maniez.

BernardWitkowskiet Ro-ger Bodele ont reçu une pla-quette pour plus de100 dons.

Sottie’s, rencontres théâtrales

COURSE

Les fouléeswattenaises

« Visite animée » par la troupe de Watten ce dimanche.

Les Sottie’s, « rencon-tres théâtrales inatten-dues », sont organiséesdu vendredi 28 mars audimanche 30 mars.

■ Ce festival de trois jourss’appuie sur un réseau dethéâtre amateur local.L’idée est partie d’une enviedes troupes (Watten, Buyss-cheure, Saint-Jans-Cappel,Steenvoorde, Bailleul) de serencontrer, de montrer leurtravail au cours d’un mo-ment festif, chaleureux ettourné vers le public. Decourtes scènes d’une ving-taine de minutes seront pro-posées.

Samedi à 18 h « Drôles dezig » ; à 19 h « Les Colpor-teurs » ; à 19 h 30 « Histoiredu bout du monde » ; à

20 h 30 « Rêv-olution ». Di-manche, à 11 h « visite ani-mée de Watten » ; à 15 h 30« J’adore l’amour… J’aime-rais bien le refaire unjour ! » ; à 16 h « Funéraillesd’hiver ».

L’événement est organisépar la Ligue de l’Enseigne-ment, le réseauVert122, l’as-sociation wattenaise Brue-ghel, en partenariat avec laVille de Watten, la Drac, leDépartement et la Région.Les représentations se dé-rouleront à la salle Saint-Gilles, rue de Dunkerque.■Tarif unique : 2 euros lajournée/la soirée. Gratuit pourles moins de 16 ans et lesdemandeurs d’emploi.■Réservations au03 20 49 05 08 ou [email protected]


■

WATTEN

Le Gravelinois Ludovic Loridan, vainqueur des As.

Ces donneurs de sang bénévoles ont été récompensés pour leurs actes généreux.

Les médaillés du travail s’intéressent aux questions d’actualité.

■Les 23es foulées wattenai-ses se sont déroulées sous unsoleilradieux.Cettemanifes-tation a été orchestrée par leWatten Athlétisme, présidépar Francis Vermeersch.

LacoursedesAs, unebou-cle de 12,3 km comprenantl’ascension de la « Monta-gne » a rassemblé 185 athlè-tes venus de toute la région.Cette épreuve comptaitpour le challenge des Montsde Flandre.

Le parcours avait été unpeu modifié pour rendre lecircuit plus agréable. C’est leGravelinois Ludovic Lori-dan,2e l’andernier,quiarem-porté l’épreuve en 42 minu-tes et 39 secondes.

Pour la course populairede 4,8 km, Julien Dusautoirs’est imposé en 16 min 29 s.Après l’arrivée de ces deuxcourses, l’école d’athlé-tisme, les poussins et les ben-jamins ont participé à descourses de 600, 1 300 et2 300 m.■Course populaire 4,8km :1er Julien Dusautoir (ACA),16'29'' ; 2e Norbert Verbrigghe(Foulées loonoises), 16'51'' ;3e Cédric Lobbrecht(Athlétisme Tétéghem) 17'13''.■Course des As : LudovicLoridan (Courir à Gravelines)42'39'' ; 2e Edouard Elleboudt(Douai Sin), 43'22'' ; 3e PierreFicot (Foulées loonoises)43'36'' (1er vétéran).


AGENDA

À retenir : lesderniersrendez-vousde la saison

CARNAVAL

Sur le pont avec les BoucaniersGravelines prépare cesdernières semaines deréjouissances carnava-lesques. Profitez doncde ces derniers rendez-vous avec, en ligne demire, la bande de carna-val enfantin le dimanche6 avril.

Vendredi28 mars■Bal des Boucaniers, Arse-nal, de 22h30 à 5h30.

Dimanche30 mars■Un incontournable : le baldes P’tits Mousses, salle dessportsdesHuttes,de14h30 à19h. On y trouvera stand ma-quillage, surprise à tous lesenfants présents. Une orga-nisation de l’association gra-velinoise Les Zigomards,quiprépare decette manièrela relève. Mise au bûcher dugéant Bibi la mariée à 15h30.

Vendredi4 avril■Attention c’est le dernierbal gravelinois, celui des P’-tits Baigneurs, Arsenal, de22h30 à 5h30. Le concert dugroupe Les Tursmalts dès22h30. Cacaille, le tambour-major de Saint-Pol et sa cli-que pour le chahut. Entrée :24 euros. À réserver au plusvitecarcebal fait lepleincha-que année.

Dimanche6 avril■CarnavalenfantinauxHut-tes, au Béguinage à 14h ma-quillage. Départ à 15h.■Carnaval enfantin, à Petit-Fort-Philippe, salle de l’an-cien cinéma Merlen, à 14hmaquillage. Départ du cor-tège boulevard Léo-La-grange à 15h.■CarnavalenfantinGraveli-nes, place de l’Esplanade, à16h rassemblement des défi-lés. 16h30 : mise au bûcherdes géants M. et Mme Pa-tate ainsi que Hello Kitty.17h : jet de poissons de l’hô-tel de ville. 17h30 : distribu-tion de friandises à l’Arsenal(tombola et distribution delots organisées par les Nu-cholaerds). Rigodon final.

Les Boucaniers pren-nent d’assaut l’Arsenalce vendredi 28 marsavec leur nombreuxamis carnavaleux.

Avec un tel nom, l’as-sociation philanth-ropique et carnava-lesque gravelinoise

pourrait faire penser à sesprestigieux voisins dunker-quois, Les Corsaires. Voilàun bal gravelinois à rappro-cher de la Nuit de l’Escadreau Kursaal, toutes propor-tions gardées. L’Arsenal seveut convivial et familial,comme antre des six rendez-vous de la saison graveli-noise.

Unfeud’artificevers23hLes Boucaniers mettent le

feu. Rendez-vous dès 23 hsur la place où une musiqueécossaise jouera avant qu’unfeu d’artifice n’éclate.

Puis rendez-vous à l’Arse-nal. Un colosse apparaîtrapour donner le coup d’envoidu chahut de minuit. LeGrand Tof, le tambour-ma-jor officiel de la bande deDunkerque Rosendaël, seraprésent avec Annie, et unrenfort de musiciens.

Attendez-vous à plongerdans l’ambiance « bouca-niers » :nouveauxjeux delu-mière, nouveaux canons,nouveau fond de scène, an-nonce le président Jean-LucKermoal. Un cadeau attendchaque participant.

Les bars des boucaniers,des corsaires, des flibustiersseront complétés par la « ta-verne » en sous-sol.

L’entréedubaldesBouca-niers est fixée à 20 euros. Cetarif demeure inchangé de-

puis huit ans, insiste Jean-Luc Kermoal.

Tous les ans, son associa-tion reverse environ8 000 euros sous forme dedons à des associations, es-sentiellement gravelinoises.Le volet philanthropique estune constituante de ces fli-bustiers au grand cœur.

LudovicBOUTIN■ Les points de vente pour lebal des Boucaniers (desnavettes de bus à dispositionau départ de ces villes) : Le

Queen Mary, la boutiqueFestival’Or et l’office detourisme à Gravelines ; LaCivette à Petit-Fort-Philippe ;Copin’Art,Red House àDunkerque ; Le Dundee, laMaison de la presse etL’épi dechocolatàGrand-Fort-Philippe ;L’Espérance, l’office detourisme à Bourbourg ; LeJ’Ansérienà Oye-Plage ; leLongchamp, l’office detourisme à Loon-Plage ; l’officede tourisme àSaint-Pol-sur-Mer.

GRAVELINES

Les Boucaniers étaient bien représentés au Salon du carnaval, mi-février.

Il y a de l’ambiance à l’Ar-senal le vendredi soir.


PATRIMOINE

Le Gravelines d’antan les passionneUne semaine seulementaprès sa mise en ligne,les Internautes affluentsur une page Facebookmettant des images dupassé en regard de pho-tos actuelles : « Graveli-nes, 100 ans après ».

Samedi en débutd’après-midi, sur lajetée, un des lieuxde promenade pré-

féré des habitants du sec-teur, on croise Cyril Four-nier, en famille, avec Alix etHugo ses deux enfants.

Quelques heures plus tôt,comme chef de la caserne lo-cale des pompiers, il avait di-rigéunemanœuvredesauve-tageau bassinVauban. On ledécouvre sur un autre exer-cice mêlant cette fois sortiefamiliale et partage autourdu patrimoine de Graveli-nes, Petit-Fort-Philippe etGrand-Fort-Philippe.

UnloisirfamilialL’idée : associer une an-

cienne photo ou une cartepostale à une vue actuelle,en respectant au mieux l’an-

gle de la prise de vue. « Celaà l’air de plaire. On a reçubeaucoup de demandes »,précise Cyril Fournier.

Cette page Facebook gé-nère du trafic. Ils entre-voyaient 100 vues la pre-mièresemaine ; ilsenonten-registrées plus de 2 500.« J’inscris toujours un com-mentaire. J’ai reçu des mes-sages de personnes n’habi-tant plus à Gravelines. Ellesencourageaientnotredémar-che. Cela fait plaisir. »

Profitant du soleil, on ac-

coste le trio aux abords ducoin des minteux. Alix, 8 anset demi en classe de CM1,tient en main un livre de Pa-trickOddone, recueilhistori-quesurGravelinesetGrand-Fort-Philippe. Le frère,Hugo, 5 ans et demi engrande section de mater-nelle, doit avoir l’appareilphoto numérique en poche.Cyril pianote sur un ordina-teur portable à la recherched’une carte postale an-cienne. Ce document noir etblanc a pour mention « Quaide la Douane ». En fait une

vue de l’actuel boulevard del’Est à Petit-Fort, tous lesaménagements urbains enmoins, mais des dizaines debateaux de pêche en plusdans l’Anse des Espagnols.

Ils se penchent tous lestrois sur le portable pour vi-ser au mieux et déclencher laphoto.

« C’est mieux que de traî-ner devant la télévision oules tablettes », lance Alix.« Ou les Skylanders pourHugo ! », ajoute-t-elle toutsourire. « C’est vraiment unamusement pour eux », note

le papa. « On passe un mo-ment ensemble. On s’oc-cupe. On apprend des cho-ses. »

FairedécouvrirGravelines

« IlsvontdécouvrirGrave-lines à travers le temps pourmettre en valeur l’évolutionde la ville. » Une histoire fa-miliale aussi. Le premiermessage publié sur Face-book a concerné la rue del’Église à Petit-Fort-Phi-lippe. Ce choix ne doit rienau hasard. « C’est la maisonde mamie et papy », à lapage 104 du livre de PatrickOddone, aux éditions AlanSutton.

Faute de temps, CyrilFournier ne fait plus partiede l’association Généalogieassociation Gravelines

(GAG). Mais cette passionnel’apas abandonné. Ilagré-mente de commentaires sespublications, où sont rappe-lés les anciens commercesou activités. Âgé de 34 ans,mais du crû, il peut rappor-ter maintes anecdotes surl’évolution des quartiers. Ilquestionne aussi les anciens.

LapageFacebookseraali-mentée à raison de deux àtrois publications hebdoma-daires. Ils ont posé leur dé-volu sur le quartier de Petit-Fort-Philippe, berceau desFournier, puis ils remonte-rontversGravelines, lesHut-tesetsansdouteGrand-Fort-Philippe,communeindépen-dantedepuis 130ans à peine.

Si le mauvais temps empê-che toute sortie photo, lesFournierontdéjà trouvéuneparade. Vendredi, ils diffu-saient sur Facebook un plandu chenal. Une autre ma-nière de démontrer l’évolu-tion de la ville de Gravelines.C’étaitd’autantplusd’actua-lité avec les travaux en coursau port de plaisance. Lepasséfaisantéchoavec lepré-sent.

LudovicBOUTIN

Sous la démarche pédagogique et familiale se cache une passion pour l’histoirelocale. Cyril Fournier dit tenir cela de son père, Yves-Marie Fournier, collection-neur de cartes postales anciennes.Le fils a été l’un des plus jeunes membres de Généalogie associationGravelines,connuesous l’acronymeGAG.CyrilFournier étaitalorsâgéde14-15ans.L’asso-ciation accueille des passionnés de recherches généalogiques et historiques.« Depuis tout petit, l’histoire de manière générale m’a passionné », complète-t-il.« Quand jesuisarrivéauGAG,dès lepremier jour lesrecherchesontété fructueu-ses. L’association disposait d’un classeur sur les Fournier… Je suis remontédouzegénérations en arrière en consultant ces relevés mis à ma disposition. »Ilconserveunexcellentsouvenirdecesrecherches. Il remarquequ’il adécouverténormément de choses en pratiquant ce loisir : l’histoire, le français et des lan-gues comme le latin ou le flamand.

Cyril Fournier, un passionné d’histoire et de généalogie

Cyril Fournier, son fils Hugo (5 ans et demi) et sa sœur Alix (8 ans et demi) alimentent la page Facebook « Gravelines, 100 ans après ». Un succès en quelques jours.

« C’est mieux quede traînerdevant laTV oules tablettes.Ons’amuse. »

La même vue qu’à gauche prise un samedi en début d’après-midi en 2014.Une des cartes postales qui a été choisie par Cyril Fournier et ses enfants.

GRAVELINESLEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 53

AVIRON

Les rameurs gravelinois se chauffentL’USG aviron a disputéles meilleures places entête de rivière régionaleà Valencienne sur l’Es-caut.

■Tous les clubs de la régionavaient fait le déplacementpour se confronter auxmeilleurs, en skiff et deuxsans barreur. Les Graveli-nois se sont retrouvés avecune délégation restreinte.La catégorie minimes àcause des vacances. Les se-niors eux avaient privilégiél’entraînement à la maison.

En skiff cadette, la Douai-sienne Amélie Caubert étaitattendue à la bagarre avecAlice Delacroix. Cette der-nière a remporté l’épreuveen 18'04''76. Elle a franchil’arrivéeavec5ssur laValen-ciennoiseClara Millecamps.Julia Verhoeven progressebien avec une troisièmeplace à 17 s. Camille Fran-cois et Sarah Mariette sont8e et 9e parmi 21 partantes.

Chez les cadets, Graveli-nes a opté pour une associa-tion gagnante : Simon Cana-guier et William Devos endeux sans barreur. Ils l’ontremporté en 17'43''41, avec 2s d’avance.

En junior la bonne pro-gression du deux sans bar-reur, Victor Hanquez Ti-touan Ballet, a ravi l’USG

aviron. Troisièmes à 23 s desvainqueurs. En skiff juniortroisièmeplaced’AlexisFre-ville en 16'47''19 et une qua-trièmepourRémyVandewe-ghe à 15 s de son équipier.

LepôleespoirenMoselleLes athlètes du pôle es-

poirsesontévaluéssurlaMo-selle, sous la houlette de Sé-bastien Tant. La partie debras de fer en deux sans bar-reur junior a tourné à l’avan-tage d’une mixte lorraine. Ilsbouclent les 6 000 mètres en21'36''74. Les Gravelinois,Adrien Decriem-PaulGoetghebeur, sont secondsà 4 s du bonheur.

Etienne Debever a réaliséun excellent parcours enskiff juniorenprenant latroi-sièmeplace à 1 s du second et

30 s du vainqueur nancéenavec 23'16''65.

La Ligue Nord - Pas-de-Calais a misé sur les filles enassociant la GravelinoiseLise Taccoen à la Boulon-naise France Simon en deuxsans barreuse junior. Ellesont bouclé les 6 000m en24'56''59. Elles s’adjugent ladeuxièmeplaceà4sdesvain-queurs.

Petite déception avec laskiffeuse néo junior JulieSerre. Elle n’a pas réussi à sehisser à son niveau habituel.Elle boucle en 25'51''73, pre-nant la cinquième place.

« La saison ne fait quecommencer après un hivertourmenté par le vent et lapluie, le soleil arrive il esttemps de prendre ses repè-res »,pointe leprésident Jac-ques Decriem.

GRAVELINES

BaldesBoucaniersScène Vauban ce vendredi àpartirde22h.

Portesouvertesàl’ÉspéL'Espé Lille Nord de FranceorganiseuneJournéePortesOuvertessur lesitede forma-tiondeGravelines.Cette jour-néeaura lieu lesamedi 5 avrilde 9h à 16h (entrée libre etgratuite).Les visiteurs pourront assis-ter à une conférence à 11hprésentant « Les métiers del'enseignement»-professeurdesécoles,professeurdesly-cées et collèges... et discuterde leur projet avec les forma-teurs et les étudiants pré-sents.Informations sur www.espe-lnf.fr

LOON-PLAGE

CinésoupeÀ la médiathèque Marcel Pa-gnol jeudi27 marsà18 h 30.Entréegratuite.

CRAYWICK

BandedecarnavalCe samedi , carnaval. Départde la Place à 15h30. Orga-niséparlassociationlesMys-tit’ches.

CENTRALE

Les femmesà l’honneurD’UNJOURÀL’AUTRE

■

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GRAVELINES

Les femmes constituent 13 % de l’effectif du site.

■En ce mois de mars, la cen-trale nucléaire de Graveli-nes a organisé une journéeconviviale destinée aux fem-mes du site, salariées EDF etprestataires. « Cette initia-tive montre l’intérêt qui estaccordé aux femmes dans ununivers technique très majo-ritairement masculin », notele directeur Antoine Assice.

13 %del’effectifdusitedeGravelinesestféminin

298, c’est le nombre defemmes (hors intérimaires)travaillant sur le site, tousmétiers confondus. Elles re-présentent13,2 % del’effec-tif du site.

En génie civil, dans le do-

maine de la maintenance, enlogistique ou dans les fonc-tions tertiaires, de plus enplus de femmes intègrent leséquipes de la centrale.

Antoine Assice a valoriséle travail des femmes dans lemonde industriel du nu-cléaire. Il a abordé les sujetsde la diversité, de la mixité etde l’égalité professionnelle.Ces thèmes font partie desengagements de la centralenucléaire de Gravelines etplus globalement du groupeEDF.

Plus de trois cents femmesont participé à cette journée.Cela leur a permis d’échan-ger entre elles et de profiterd’animations spécifiques quileur étaient dédiées.

Alice Delacroix a dominé en skiff cadette.


ENTREPRENDRE

Plus de 140 exposants au salon "B to B"

Latroisièmeéditionde laCô-Pinard’s Cup à Dun-kerque, version « newlook », attire de plus enplus de participants.Pour ceux qui hésite-raient (encore) à se jeterà l’eau, voici cinq bon-nes de raison de navi-guer parmi ce joyeux ba-zar flottant.

1Parcequ’ilyadesé-rieuxconcurrentsàbattre.Jack Poireauet Cap’tain Kro ont

remporté le concours d’élé-gancedesdeuxdernièresédi-tions. C’est Cô Boont’che,une fois de plus, qui aura lalourde charge de désignerl’embarcation et l’équipagelaplusreprésentativedelafa-meuse élégance dunker-quoise. Le choix sera-t-ilplus difficile cette année ? 2Parceque les parti-

cipantsnaviguententoutesécurité.Cette année, le gilet

de sauvetage sera stricte-ment obligatoire. Mais encas de plongeon, volontaireou non, les hommes de la

SNSM (Société nationale desauvetage en mer) et uneéquipe de sept plongeurs duclub de Dunkerque Plongée

seront là pour aider les ma-rins d’eau douce à regagnerla terre ferme. Là, juste-ment, des secouristes de laCroix-Rouge les attendront.L’association sera présente,à titre bénévole, comme lesplongeurs.

3Parce que c’est à lamode.A l’instar dela publicité qui passeen boucle, en ce mo-

ment, sur un concours decaisse à savon organisé, enjuin, à Saint-Cloud par uneboisson énergisante pour« adulescents » prépubères,les courses faites de bric etde broc sont à la mode. Maisà Dunkerque, on n’attendpas les beaux jours et les tem-pératures clémentes pour selancer le défi de construireune embarcation qui flotte.

4Parcequec’estdiablementphotogénique !À

cheval, entre l’hiveret le printemps, la Cô-Pinar-d’s Cup est quasi la dernièreoccasion de sortir son clet’-che avant de tout rangerdans les placards. Ça tombebien, chaque année, il y a deplus en plus de « photogra-fouilleurs » qui viennent im-mortaliser les embarcationset les sourires. Une sourceinépuisable de jolis clichés.

5Parce que c’estpourlabonnecause.Dernière, etnon des moindres,

bonne raison de se donnerrendez-vous sur l’eau, l’évé-nement est organisé en fa-veur de l’association Ensem-ble SEP possible, au profitdes personnes atteintes desclérose en plaques. Si enplus, c’est pour la bonne cau-se…

SuzanneURGACZ

ÉVÉNEMENT

Cô-Pinard’sCup : 5 bonnes raisons d’y aller

Ce sera une premièrepourGravelines.Lacom-mune va accueillir le18 avril un salon “B to B”dont l’objectif est defaire se rencontrer lessphères économique etpolitique

Hier, son téléphoneportable sonnaitencore. BrunoLee, directeur de

Coteo en charge de l’organi-sation du salon, a déjà comp-tabilisé plus de 140 partici-pants. «Et ça n’est pas ter-miné. Cela prend une am-pleur très importante ». Ex-ponentielle même.

Il y a deux mois, l’estima-tion était à 60 participants.Pas de quoi remplir les3 700 m² du grand plateaude Sportica mobilisé pourl’occasion. Aujourd’hui, onse demande si tout ce petitmonde ne sera pas trop àl’étroit.Et tantmieux.Les sa-lons “B to B”, par définition,sont faits pour faire se ren-contrer les entrepreneurs(mais aussi les industriels,commerçants et artisans),pour favoriser les échangesde cartes de visite de profes-sionnels d’un même terri-toire. «Malgré les efforts en

communication, tropd’affai-res sont confiées à des entre-prisesextérieuresànotreter-ritoire, regrette Bruno Lee.Cela, malgré le fait qu’il y ade quoi faire avec les entre-prises de chez nous ».

AttirerlespolitiquesLe constat est vrai : dans

le milieu économique, beau-coup trop d’entreprisess’ignorent. Le milieu politi-queetdesélus locaux,notam-ment n’est pas non plus enreste. «L’économie ne va passans la politique. Force estde constater que ces deuxmondes n’ont pas souventl’occasion de se rencontrersurdes plateauxcommuns ».

Ceserachosefaiteà Graveli-nes. « Convier les élus et lesgrands décideurs représentela spécificité d’“Entrepriseset Territoires” », appuieBruno Lee.

Autre exclusivité de ce sa-lon : la collaboration avec,entre autres, la Commu-nauté d’agglomération duDunkerquois (CUD) et la

Chambre de commerce etd’industrie Côte d’Opale(CCICO) : «Les grands don-neurs d’ordres du territoireseront approchés de ma-nière à consacrer du tempsaux autres entrepreneurs ».Autrement dit, ces grandsdonneursd’ordres recevrontsur rendez-vous sur ce salon,afin d’échanger avec des en-

treprises locales concrète-ment sur certains dossiers.Lespetits-déjeunerset lesdé-jeuners seront d’autres mo-ments privilégiés pour leséchanges en “B to B”.

Précision importante : latenue d’”Entreprises et Ter-ritoires” ne signe pas l’arrêtde mort d’”EntrepreneursExpo”, un autre salon dédiéau monde de l’entreprise.

Celui-ci, troisième dunom, également organisépar l’agence Coteo, se tien-dra le 17 octobre au ForumGambetta.

F.D.■Le salon se tient le vendredi18 avril, toute la journée auSportica de Gravelines.http://www.entreprisesetterri-toire.com

Le "B to B" ,c’est quoi?L'expression "busi-ness to business" (Bto B) désigne l’en-semble des activitésd'une entreprise vi-sant une clientèled'entreprises. C’estunservice purementréservéauxentrepri-ses.

Après une version sous le soleil, en 2012, et beaucoup plus fraîche en 2013, la Cô-Pinard’s Cup revient dans le bassin du Pôle marine. © Pierre VOLOT.

Bruno Lee prépare le salon "B to B" de Gravelines.

GRAVELINESLEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 55

BASKET

Paris - BCM, une plaie encore ouverte

PROGRAMME

Ce samedi, Sportica vaaccueillir une rencontreparticulière puisqu’ils’agitdumatchretouren-tre Gravelines-Dunker-que et Paris-Levallois. Àl’aller, le match avait étéinterrompu à 8 secon-des de la fin suite à deséchauffourées. Un litigetoujours pas réglé.

C’est de coutumejuste avant toutcoup d’envoi, cha-que joueur fait le

tour de ses adversaires et dutrio arbitral pour une petitetape amicale. Celles de sa-medi seront guettées un peuplus que les autres. La« confrontation » Bokolo -Ewing en particulier, lesdeux hommes par qui toutavait commencé. « Ils ferontce qu’ils veulent, tant qu’ilsne s’y remettent pas »,éclipse Christian Monschau,le coach maritime, dans unsourire. Il n’en dira pas plus.

C’est que la journée du14 décembre 2013, en plusd’être encore dans toutes lestêtes, se trouve sur un bu-reau. Celui du CNOSF (Co-mité national olympique etsportif français) précisé-ment. « Un avocat s’occupedenotre dossier et ona fait lenécessaire pour qu’il se re-trouve là », éclaire HervéBeddeleem, le directeurexé-cutif du BCM.

« C’estvraiquec’estlong »

Flashback. Le 27 décem-bre, soit moins de deux se-maines après les incidents, lacommission de discipline dela LNB (Ligue nationale debasket) décide de taper dupoing sur la table devantl’emballement médiatiqueetprononcedespeinesexem-plaires. Jawad Williams,auteur de l’étranglement surJohn Holland, ne peut re-jouer avant le 30 mars, Cyril

Akpomedah, coupabled’avoir donné un coup pourmettre fin à cet étrangle-ment, prend six matchs, toutcomme Daniel Ewing,auteur du premier coup surYannick Bokolo. Les autressuspensions concernentJohn Holland et YakhoubaDiawara (un match chacun),remonté comme un coucou,et Yannick Bokolo (deux).Immédiatement, Gravelineset Paris font appel. Pas dequoi empêcher toutefois latenue des 8 dernières secon-

des de la rencontre, le 6 jan-vier.

Le second verdict tombele 31 janvier. Les différentssursis sautent, seul le fermereste. Mais de l’eau a coulésous les ponts. JawadWilliams, par exemple, peutfinalementrejouer dèsmars,sauf que le PL l’a mis à laporte entretemps. Cyril Ak-pomedah, lui, voit sa peineréduite de six à quatrematchs. Sauf que le capi-taine maritime a purgé la to-talitédesapremièrepeine…

L’affaire aurait pu en res-ter là, mais le club graveli-nois tient à faire valoir sonstatut de victime. « Nous ré-clamons deux choses, pré-cise Hervé Beddeleem.D’abord, nous ne sommespas d’accord avec les fameu-ses 7 secondes (et 9 dixiè-mes) que l’on a dû rejouer.Le match a été arrêté et doitdoncêtrerejouédanssa tota-lité. Ensuite, nous voulonsblanchir totalement nosjoueurs. Dans une “bagar-re”, il faut deux protagonis-tes. Or, là, il n’y en avaitqu’un, l’autre étant dans laréaction. »

Le dossier Paris - BCMest donc bien toujours d’ac-tualité et dans le bureau duCNOSF, mais personne nesait sous combien d’autres !« Nous n’avons pas de dateet c’est vrai que c’est long »,maugrée le direx maritime.D’autant qu’il ne s’agirapeut-êtrepasduderniercha-pitre de l’histoire, Graveli-nes ayant la possibilité deporter ensuite l’affaire de-vant le TAS (Tribunal arbi-tral du sport). « On verra, onprendra notre décision (entemps voulu) », commenteHervé Beddeleem. Unechose est certaine : le matchaller devrait se finir bienaprès le match retour qui, onl’espère, sera clos le soirmême.

BaptisteLAMPS

BASKET-BALL-PROA

RÉSULTATSLyon-Villeurbanne-BCM ........ 81-60Paris-Levallois-Antibes ......... 82-76Cholet-Chalon-sur-Saône .. 85-104LeHavre-Roanne ................... 80-74Limoges-LeMans ................. 82-90Nancy-Dijon ......................... 70-59Orléans-Nanterre ................... 67-63

L'INTERVIEWI AndrewAlbicy, joueurduParis-Levallois

Lemeneurdejeuparisiena évolué sous les cou-leursduBCMlorsdelasai-son 2011-2012. L’épi-sode du match aller l’adonc sans doute fait plussouffrir qu’un autre. Maisilaacceptéd’yrevenir.

Unmot sur votre derniermatchd’abord : vousfêtiez vos24ansàcetteoccasionetças’estvrai-ment bien passé (20 d’évalua-tion), notamment en ce quiconcerne votre spécialité, lespasses(ilenadistribué13ven-dredi dernier)… Je me suissenti bien dans le match.Quant aux passes, c’est dansmamentalité,j’aitoujourspré-féré donner la balle que d’al-lermarquer lepanier.Au-delà de cette rencontre,danscetteProA,vousêtesle1er

Français à l’évaluation, le n˚1aux passes et aux intercep-tions. Comment l’expliquez-vous,sachantquelasaisonder-nière avait été délicate ? Jepense que c’est une questionde confiance. Beaucoup dechoses se sont passées cet étéet j’ai réalisé un gros travailsur mon basket. Je suis vrai-

ment revenu dans l’idée defaireunegrossesaison.24ans,c’estl’âgedelamaturitéet la fin du titi parisien ? Jepense que le titi est parti de-puis longtemps. Ça fait quandmême 5-6 ans que je suis dansce championnat (il en est à sa5e saison consécutive en

Pro A, ndlr). Même s’il merestebeaucoupdechosesàap-prendre.Disonsque24ans,çamefaituneridedeplus.(rires)Que vous a apporté votre sai-sonauBCM ?Ellem’adéjàper-misdevoirendehorsdeParis,car avant j’étais dans moncocon parisien. Ça m’a fait

une expérience supplémen-taire. Ça était très bénéfiquepour moi. Ensuite, je suis re-venu à Paris, car le club avaitunvraiprojet.Ce n’était pas le cas du BCM ?Si, mais c’était différent, je di-rais. Paris, c’est ma ville, c’estplus séduisant. Il y a ma fa-mille,mesamis…

Du coup, vous étiez dans lecamp d’en face lors de ce fa-meux match aller, commentl’avez-vousvécu ?J’étaissurlebanc. Je l’ai vécu comme untruc stupide, d’autant qu’il nerestait que 5-6 secondes àjouer (7” 9 en réalité). Lesnerfs ont lâché. Je connaisYannick (Bokolo), c’est unbon gars ; c’est étonnant qu’ilréagisse comme ça. Mais onest des hommes. Maintenant,c’esttotalementoublié.Onena beaucoup parlé, mais on n’arien contre eux. Ça a été unepetite erreur avec beaucoupdeconséquences.DansleNord,Parisestlecoupa-ble et Gravelines la victime.Comment voyez-vous ça chezvous ? Sur la vidéo, on voitque c’est d’abord Yannick quia provoqué. Ensuite, Jawad(Williams) a voulu défendreson équipier et est allé beau-coup trop loin. Mais direqu’on est des… (il ne trouvepaslemot juste)Commencer,on n’y avait pas intérêt ! Je nedis pas non plus que c’est àcause de Gravelines. Ils es-

sayent tous de défendre deleur côté. Chacun a sa part deresponsabilité. Maintenant,je sais qu’on va nous attendrepourcematch.Vousavezeudeséchos ?Non,mais je sais que le public deGravelinesestchaudetquecequ’il s’est passé est resté dansles têtes. Si c’est enterré, tantmieux. Sinon, il y a des stadesbeaucoup plus chauds en Eu-rope (rires). Ça fait partie desaléasdubasket.Avez-vous eu des contactsavec des joueurs du BCM de-puis ce match ? J’ai parlé avecYannick. Avec Yakhouba(Diawara) aussi. Chacun sa-vait et tout le monde s’est ex-cusé. Tout le monde a fait deserreurs. Entre les joueurs, iln’y a aucun souci. Avec Yan-nick, on va se parler commedes amis. Pour nous, je l’ai dit,c’estvraimententerré.Pensez-vous que Yannick Bo-kolo et Daniel Ewing se tape-ront dans la main avant lematch ? Connaissant Yan-nick,oui.

ProposrecueillisparBaptisteLAMPS

25ejournéeVendrediAntibes-Cholet(20h30)SamediBCM-Paris-Levallois (20h)Dijon-LeHavre(20h)Nanterre-Pau-Lacq-Orthez(20h)Roanne-Orléans(20h)LeMans-Villeurbanne(20h)LundiStrasbourg-Nancy(20h30,Sport+)MardiChalon-sur-Saône-Limoges(20h50,Canal+sport)

Pl. Équipes % J1 Limoges 70 242 Paris-Levallois 66 243 Nancy 64 244 Dijon 61 245 Le Mans 61 246 Strasbourg 60 237 Orléans 57 248 Villeurbanne 57 249 Chalon-s/-Saône 57 24

10 Pau-Lacq-Orthez 53 2311 Nanterre 53 2412 BCM 44 2413 Cholet 40 2414 Le Havre 22 24

15 Roanne 22 24

16 Antibes 22 24

L’étranglement provoqué par Jawad Williams a finalement provoqué son évictiondu club. Mais le BCM demande surtout réparation pour les siens. © MAXPPP

Albicyveutcroirequelesincidentsdumatchallersontdel’histoireancienne.

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« Chacun a sa part de responsabilité »


FOOTBALL OGS

Cesera bien opération maintien jusqu’à la fin... Football • CFA 2EQUIPES Pts JPl.

FOOTBALL USG

Matthieu Hoguet, buteur oublié

Les quatre dernièresjournées avaient laissécroire que Grande-Syn-the était guéri, que lalutte pour le maintienn’était déjà plus que del’histoire ancienne. Maisla copie rendue samedidernier remet beaucoupde choses en question.

«Humilité. » Lemot est re-venu dans labouche de

Jérôme Erceau à de multi-ples reprises après la défaiteface au Maccabi Paris (1-2)le week-end dernier. Dans levestiaire auprès de sesjoueurs, face à la presse, àcertains supporters qui traî-naient encore là… « La va-leur la plus importante dansla vie de tous les jours et dansle football en particulier,c’est l’humilité. Ce n’est pasfaute dene pasen avoirparléavant le match… », grondaitainsi l’entraîneur grand-syn-thois.

Les deux buts encaisséspar les Nordistes venaientsanctionner une grossièrefaute dans la surface (pe-nalty)pour l’un,puisunman-

que d’agressivité défensivepour l’autre. « C’est sûr quela défense, moi compris, n’apas sorti un gros match,lance Thomas Lacherez, legardien de l’OGS. Et le pro-blèmeestquequanddéfensi-vement on lâche l’affaire, çane marque pas devant. »C’est d’ailleurs une errancedéfensive avant la mi-tempsqui a permis de révéler queGrande-Synthe restait soustension. Après un dégage-ment manqué de DimitriSantrain, Jordan Dupray se

lançait dans un dribble oséenpleinesurface.« C’est tra-vaillé à l’entraînement ? ! »,s’interroge bien fort, nar-quois, un spectateur.« Ouais… », lui rétorque Jé-rôme Erceau, à mi-cheminentre le soupir et le défi.« Bah dis donc, c’est triste »,relance l’homme en tribu-nes. En rentrant aux vestiai-res quelques instants plustard, le coach de l’OGS lecherche à nouveau du re-gard. Ambiance, ambian-ce…

L’étatduterrain ?Tropfacile

C’est toutefois sur le ter-rain que Grande-Synthe asemblé à côté de ses pompes.Des absences coupables quiprennent en réalité racinequelques joursplus tôt. « J’aisenti un petit relâchementcette semaine (à l’entraîne-ment, ndlr) », confiait Jé-rôme Erceau. Une impres-sion confirmée par unjoueur grand-synthois,alarmé par le niveau des der-nières séances.

Le technicien grand-syn-thois évoquera aussi rapide-ment l’état du terrain, sansse tromper de combat. « Jene vais pas chercher d’excu-ses », a-t-il précisé. « Le ter-rain ne fait pas tout », aconfirmé Dimitri Santrainaprès avoir lui aussi invoquéla pelouse comme possiblehandicap.

Face à Quevilly puis Gra-velines, les Grand-Synthoisavaient de toute façon su ladompter.« Maissansspécia-lement faire de grosmatchs », fait remarquerThomas Lacherez. Sauf qu’àdéfaut de génie, l’OGS sen-tant le souffle de la DH sursesmollets, s’étaitmontrésé-rieux, rigoureux et appliqué.Desvertusquiontsemblévo-ler en éclats face au MaccabiParis. Dommage, la 5e placeétait à portée de fusil. À laplace, Grande-Synthe héritede la 7e et ne compte quetrois points d’avance sur lespremiers relégables. SurLe Havre (B), son prochainadversaire, son avance n’estque de deux points. Commeface au Maccabi, un match àne pas manquer pour éviterles grincements de dents…

B.L.

Recrue star de l’été der-nier, l’ancien avant-cen-tre de Dunkerque tra-verse une saison « ga-lère », simplement re-haussée par quatrebuts. Évidemment loindesesstandards,maisfi-nalement dans le sillaged’une équipe pour la-quelle rien ne tournedans le bon sens.

Gravelines est doncentré dans unenouvelle ère mer-credi dernier. Exit

Giuseppe Bianco, en postedepuis 2010, place à Sté-phane Clairet. Mais le fonddu problème demeure : lesMaritimes sont relégables etla DH semble se rapprocherinexorablement. S’ils lais-sent la pancarte peu envia-ble de moins bonne défenseà Quevilly, ils ont récupérécelle de moins bonne atta-que, léguéeparGrande-Syn-the suite à son succès 2-0face à… Gravelines.

Depuis le début de la sai-son, les partenaires d’OlivierSborgni n’ont trouvé qu’à14 reprises le chemin des fi-lets. Moins d’une fois parmatch,donc.Huitmoisenar-rière, une telle prédictionauraitétédifficilementcrédi-ble, l’USGvenantalorsdere-

cruter Matthieu Hoguet.Mais l’ancien Calaisien etDunkerquois est dans le durdepuis son arrivée aux Hut-tes. Tout avait pourtant biencommencé, avec deux butsen trois journées. Puis touts’est déréglé, au fur et à me-suredesratésde l’équipegra-velinoise.« J’aimoinsd’occa-sions qu’avant, même si ce

n’est pas une excuse, estimel’attaquant. Je me retrouvemoins devant le but, je suisplus dans un rôle de pivot. »

« Toutlemondenousvoitcommelesplusnuls »

Un poste qu’il a finale-ment souvent tenu au stadeTribut ou ailleurs, allant auduel (aérien notamment)

avec les défenseurs cen-traux, tenant la balle et fai-sant remonter le bloc.« J’aime être ce point d’an-crage, c’est mon jeu,convient-il. Mais cette an-née, c’est la transition quimanque, on a du mal à en-chaîner. » Et lui voit doncbeaucoup moins les ballonsarriver devant le but.

Pas question pour autantde se défiler, l’homme n’estpasdugenreàfuirsesrespon-sabilités. « Nos meilleuresannées de footballeur pas-sent très vite. J’arrive à32 ans (il les aura le 5 juin,ndlr), j’ai des années de Na-tional derrière moi, j’ai vécuquelques parcours en Coupede France (dont un quart de

finale avec Calais), rap-pelle-t-il.Là, c’estune saisongalère. Tu peux passer partous les stades. » Une ma-nière d’annoncer qu’il esttemps pour lui de passer lamain ? Certainement pas !« J’ai toujours dit que jecontinuerai tant que je pren-drai du plaisir. Et j’en prendsencore. Bien sûr, tout lemonde nous voit comme lesplus nuls, mais ça doit nousmotiver d’autant plus pourmontrer que l’équipe n’estpas morte. Et moi nonplus ! »

MatthieuHoguetestpour-tant bien conscient de la spi-rale négative dans laquellese trouve sa formationaujourd’hui.Maispasquede-puis hier… « Je ne suis ar-rivé que cette année doncc’est difficile à expliquer. Ilest possible que le problèmene vienne que de cette an-née, mais il s’agit aussi, sansdoute, d’une accumulation.Il faudrait peut-être se réu-nir tous ensemble plutôt qued’être chacun dans notrecoin. Peut-être s’agit-il d’unnaufrage collectif au niveaudu club. » Un naufrage quiest en train de faire un noyéprestigieux…

BaptisteLAMPS

1 Arras 63 18

2 Oissel 53 19

3 Bastia (B) 51 19

4 Calais 49 19

5 Saint-Ouen l’Aumône 47 19

6 Amiens (B) 41 19

7 OGS 41 19

8 Maccabi Paris 41 19

9 Quevilly (B) 41 19

10 Noisy-le-Sec 40 18

11 Le Havre (B) 40 19

12 Caen (B) 38 19

13 Marck 38 19

14 USG 32 19

Il n’y a pas de quoi être serein à l’OGS... © Pierre VOLOT

LESSPORTS

L’avant-centre gravelinois est habitué à se retrouver dos au but. Mais évoluer balle au pied aussi loin des cagesadverses lui arrive de plus en plus souvent. Surtout qu’il n’est plus présent à la finition... © Pierre VOLOT

PROGRAMME

RÉSULTATS

20ejournéeSamediUSG-Amiens(B)(18h)Calais-Arras(18h)MaccabiParis-Noisy-le-Sec(18h)Caen(B)-Marck(18h)Saint-Ouenl’Aumône-Oissel (18h)Quevilly(B)-Bastia(B)(18h)DimancheLeHavre(B) -OGS(15h)

OGS-MaccabiParis .................. 1-2Marck-Arras .............................. 2-3


Le Dunkerquois achoisi d’embrasser lacarrière de maître d’ar-mes.Maisau lieudetra-vailler pour un club, il apréféré prendre son in-dépendance et aller deville en ville avec soncamping-car. Bergues,Gravelines, Bondues,le Vaucluse depuis lasemaine dernière... Etbientôt l’Afrique !

Il est un peu plus de16 h 30 ce vendredi. Fran-çois Wetterwald est sur lepoint de débuter son coursd’escrime, qui démarre parune mauvaise nouvelle.« Vous aurez un papieravec les dates où je ne seraipas là », introduit le profes-seur. Un « ohhh » de décep-tion se fait entendre. « Onvient avec vous », tentemême l’une des élèves. Ellen’a que 10 ans, mais se ré-vèle être la plus grande dece groupe de 11, hautcomme trois pommes.C’est que François Wette-rwaldse trouveenprésencedesélèves de l’écoleSainte-Thérèse de Bergues.D’ailleurs, la séance se dé-roule au coeur de l’établis-sement. « Ça évite aux pa-rents de se déplacer », re-marque le maître d’armes.Lui, en revanche, le fait àqui mieux mieux. Avec unatout de poids : son cam-ping-car, acheté il y a qua-tre ans. « Il comporte unegrande soute avec tout cequ’il faut pour réaliser desentraînements : pistes élec-triques, masques, gilets,épées, fleurets, sabres...,dé-taille-t-il. Avant, j’utilisaislavoiture,maisc’étaitbeau-coup moins pratique, no-tamment pour les fois où ilfallait manger rapide-ment. »

«T’espaschiche...»Cela fait 25 ans déjà que

François Wetterwald s’estlancé dans cette aventureet est devenu « maître d’ar-mes et artiste indépen-dant ». « Artiste, car je peuxmefairepayerentantqu’ac-teur », précise le Nordiste.Une casquette qu’il revêt lemardi soir, à Bergues làaussi, lors de séances d’es-crimemédiévale.«Graveli-nes m’a plusieurs fois solli-cité pour son " Son et lu-mière ", mais les adhérents

veulent rester sur de sim-ples entraînements et nepas faire de spectacle », in-dique le maîtred’armes.Enréalité, l’entraîneur ne sortque très peu de ses séancesd’entraînement. « Trois àquatre fois dans l’année,nousorganisonsunrassem-blement, présente le Nor-diste. Les participantspayent 3 euros et gagnentune petite médaille ou unecoupe. »

La prochaine session estprogrammée à Bondues.Mais ce n’est pas pour toutde suite. Car entretemps,François Wetterwald a prisla direction du Sud. Avecson camping-car, forcé-ment. Pour de l’escrime,évidemment. « J’ai uneamie directrice d’une écolematernelle et, une fois, envacances, elle a invité unecollègue responsable d’une

école primaire, raconte lecamping-cariste. Monamie m’a lancé : " François,t’es pas chiche de descen-dre à Lauris (Vaucluse)pour nous faire de l’es-crime. » Pari perdu...« J’étais resté deux semai-nes la 1re fois, deux semai-nes la 2e. Cette fois, ce seraun mois. »

Pour faire fructifier fi-nancièrement son séjour,

le Dunkerquois organisedesstages avant de plier ba-gages. « C’est 30 euros les10 heures. 20 à 25 enfantsavaient répondu présentles premières fois », chif-fre-t-il. La logique est par-tout la même : FrançoisWetterwald ne compte quesur les cotisations de sesad-hérents pour vivre. « Jejoue continuellement monimage de marque, à toutes

les heures », en conclut-il.À Bondues, la cotisations’élève à 120 euros, à Ber-gues, elle est de 90 euros età Gravelines de 120 euros.

UnpartenariatavecleCameroun

Le club de la Cité Vau-ban est le dernier lancé parle maître d’armes. Par unpur hasard. « Je discutaisavec la mère d’un cham-pion de France Ugsel duclub de Bergues, quand soncompagnon nous a rejoint,revoit le professeur. Il aposé plusieurs questionssur mon activité puis m’atendu la main : " BertrandRingot, maire de Graveli-nes. " Il a financé l’école desport pendant deux ans. »En septembre dernier,François Wetterwald a pulancer son associationcomme un grand. En ma-niantaussi bien la pirouetteque le fleuret. « Je bénéfi-cie à chaque fois des instal-lations municipales, maispour éviter que les mairesme disent " Vous n’alleztout de même pas faire du

commerce dans un lieu pu-blic ", mes activités sont gé-rées par l’Odel (Organismede développement de l’es-crimeloisir)59,uneassocia-tion que j’ai montée. »

Après Gravelines, Saint-Omer-Capelle(Pas-de-Ca-lais) pourrait succomberaux charmes de l’escrimeambulante. « Après les va-cances d’avril, il y aura desstages. Puis une sectionouvrira en septembre sitout va bien », avance leDunkerquois. D’ici là, unautreprojet,bienplusambi-tieux, aura gagné en consis-tance. François Wette-rwald s’est en effet rappro-ché de la Fédération came-rounaised’escrime.Unpar-tenariat a même été mis enplaceet le Dunkerquois de-vrait passer quelque tempslà-bas pour aider à mettreen place des écoles àYaoundé et dans d’autresgrandes villes du pays.Avec la logique qui a tou-jours été la sienne depuisqu’ilapris sonépéedepéle-rin : « Je ne supporte pasqu’il faille faire 25 ou 30 kmpour faire de l’escrime. »

Baptiste LAMPS

«Je jouecontinuellementmon image demarque,à touteslesheures. »

LESSPORTS

Depuis quatre ans, François Wetterwald est l’heureux propriétaire d’un camping-car, ce qui lui permet de sedéplacer facilement avec son matériel, comme ici à l’école Sainte-Thérèse de Bergues.

LEPORTRAITI

François Wetterwald et son camping-car,ou l’escrime à emporter


ARMBOUTS-CAPPELJoël Dorlencourt décédé lejeudi 20 mars, à l’âge de 61 ans.BERGUESRoland Ruckebusch décédéle mercredi 19 mars, à l’âge de 72ans.Thérèse Vandoysen néeJannindécédée le jeudi20 mars,à l’âge de 80 ans.PierreCaron-Cottindécédé lesamedi22 mars,à l’âgede87ans.Lucienne SpillemaeckernéeQuagebeurdécédée le sa-medi22 mars, à l’âge de 101 ans.BOLLEZEELEMarcel Pas décédé le vendredi21 mars, à l’âge de 101 ans.BOURBOURGRogerLysensoone décédé ledimanche 16 mars, à l’âge de 79ans.BRAY-DUNESNicole Trioux née Gratte-panche décédée le dimanche16 mars, à l’âge de 70 ans.AndréDauphin décédé le mer-credi 19 mars, à l’âge de 83ans.C A P P E L L E - L A -GRANDEMichel Somville décédé lejeudi 20 mars, à l’âge de 50 ans.C O U D E K E R Q U E -BRANCHERaymonde Le Cloirec néeMarie décédée le lundi 17 mars,à l’âge de 91 ans.Eric Vanlaeres décédé le jeudi20 mars, à l’âge de 52 ans.MarioMartinezdécédé le jeudi20 mars, à l’âge de 64 ans.CROCHTENoëlTampère décédé le mardi18 mars, à l’âge de 94 ans.DUNKERQUERéjane Ruffin-Ducarin dé-cédé le samedi 15 mars, à l’âge de63ans.DominiqueRommelaeredé-cédé le samedi 15 mars, à l’âge de46ans.Josette Carru décédée le sa-medi15 mars, à l’âge de 64 ans.Danny Obert décédé le mardi18 mars, à l’âge de 65 ans.Maurice Persine né le mardi18 mars, à l’âge de 75 ans.Henri Smette décédé le mer-credi 19 mars, à l’âge de 90ans.Marie-Françoise Vannoo-renberghe décédée le mercredi19 mars, à l’âge de 80 ans.Michel Bataille décédé le mer-credi 19 mars, à l’âge de 83ans.GHYVELDEGisèle Thooris née Polle-foort décédée le mercredi19 mars, à l’âge de 87 ans.GRANDE-SYNTHEMaria Majorczyk née Ur-banska décédée le dimanche16 mars, à l’âge de 66 ans.Eric Jullion décédé le mardi18 mars, à l’âge de 43 ans.HONDSCHOOTEJeanne-Marie Saisier néeLeruste décédée le mardi18 mars, à l’âge de 84 ans.HOYMILLECharmine Labruyére néeLebel décédée le samedi15 mars, à l’âge de 68 ans.Robert Dely décédé le diman-che 16 mars, à l’âge de 91ans.LOON-PLAGEJean-Louis Choteau décédéledimanche16 mars,à l’âgede59ans.PETITE-SYNTHEClaude Debavelaere décédéle vendredi 14 mars, à l’âge de 67ans.Lucienne Decrock néeRommel décédée le mardi18 mars, à l’âge de 88 ans.SAINT-POLSURMERBernardLegaldécédé le mardi11 mars, à l’âge de 65 ans.JacquelineMoniauxnéeDe-chevre décédée le vendredi14 mars, à l’âge de 69 ans.OdetteMorlyon décédée le di-

manche 16 mars, à l’âge de 83ans.Anny Verschelle décédée lemardi18 mars, à l’âge de 67 ans.TÉTÉGHEMRaymond Mahieu décédé lelundi17 mars, à l’âge de 82 ans.Denis Verhaeghe décédé lemardi18 mars, à l’âge de 75 ans.STEENEJean-Pierre Dewaele décédéle vendredi 21 mars, à l’âge de 62ans.ZUYDCOOTEJean-PierreBlondé décédé ledimanche 16 mars, à l’âge de 58ans.

BERGUESMilano Martin né le 15 marsde Franck Martin et Hélène Pou-blang.BOURBOURGEnzoMarquantné le 21 marsdeMickaëlMarquantetAnaïsDe-lobel.C O U D E K E R Q U E -BRANCHELouisButayené le 19 mars deFrançois Butaye et Elodie Debra-bandere.Awena Joli née le 21 mars deGuillaumeJoli etBertille Baillet.DUNKERQUETéa Bouteille née le 15 marsde Nathanaël Bouteille et SolenneSalommez.Mathéo Marteel né le 17mars de Julien Marteel et CélineLamirand.Léana Forment née le 19mars de Jean-Marc Forment etLaura Swaertvaeger.FORT-MARDYCKAmélya Thueux née le 21mars de Ludovic Thueux etMandyDubal.GHYVELDETyler Henderyckx né le 20mars de David Henderyckx et Dé-borahDeconinck.

GRAVELINESMargaux Finot née le 21 marsde Jean-Pierre Finot et GwendolineSabau.HOLQUEEnolaVansuypeene née le 15mars de Jérémy Vansuypeene etCélinePelerin.HONDSCHOOTEThibault Chevaleyre né le 18marsdeArnaudChevaleyreetMar-jorieAncelot.LESMOËRESRose Lipschitz née le 14 marsde Stéphane Lipschitz et MélaniePopieul.QUAËDYPREGersande Barbosa née le 20marsdeChristopheBarbosaetElo-dieDegroote.REXPOËDEAdamLust né le 15 mars de Sé-bastienLust et HélèneChateau.SAINT-POLSURMERMathilda Moussiha née le 15mars de Jimmy Moussiha et So-phieRoy.Sara Cheroual née le 19 marsde Lakhdar Cheroual et NedjemaYakoub.WORMHOUTNoah Ryckebusch né le 17marsdeLaurentRyckebuschetPa-tricia Caty.

NAISSANCES

MÉDECINSSOSMÉDECINSVisitesaudomicileetconsultations24/24-235ruedelaRépublique-59430Saint-Pol-sur-Mer.08.250.03.250.MédecindegardeWeek-endet jours fériésde8hà20h.06.79.91.67.96.MaisonMédicaleDunkerque/Rosendaël,avenuedeRosendaëlSamedide16hà24hetdimanchede9hà13hetde16hà24h.03.28.28.08.08.CentredesantédeGrande-Synthe03.28.21.22.22.SecteurdeBergues,Bierne,Armbouts-Cappel,Steene,Socx,Spycker,Bissezeele,Pitgam,Crochte,Hoymille,Quaëdypre,West-CappeletWylderAppeler larégulationau03.20.33.20.33.Hondschoote,Rexpoëde,WarhemJoindrelapermanenceau03.20.33.20.33oucomposerle15.WattenAppeler larégulationau03.20.33.20.33.Wormhout,Esquelbecq,Herzeele,Bambecque,West-Cappel,Ledringhem,WylderRégulation03.20.33.20.33.Permanenceassuréepar lemédecindegardeaucentresocial,placeduGénéraldeGaulle,dimanchede10hà11h.Arnèke,Bollezeele,Broxeele,Buysscheure,Eringhem,Rubrouck,Volckerinckhove,ZegerscappelAppeler larégulationau03.20.33.20.33.GravelinesAppeler larégulationau03.20.33.20.33de8hà20h.De20hà8h,contacterSOSMédecinsau08.250.03.250Loon-Plage,MardycketCraywickContacterSOSMédecinau08.250.03.250lesweek-endetjours fériésde8hà20het lanuit.

PHARMACIENSDunkerqueetenvirons0892.230.495.Bergues,Hoymille,Warhem,Rexpoëde,Hondschooteetenvirons0825.74.20.30.Bourbourg,Looberghe,Loon-Plage,Gravelines0825.74.20.30.Touteslespharmaciesdegardepeuventêtreconsultéessurwww.servigardes.fr

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Rédacteur en chefAhmed Kara

Rédactrice en chef adjointeSuzanne Urgacz

RédactionLudovic Boutin - Virginie CourteauxHugues Dorgueil - Claire Hohweyer

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Directrice commercialeEvelyne Dubaele

PublicitéFabrice Bodart - Laurent Lavieu

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03.28.41.49.32 - 06.85.94.92.21

Responsable prépresseDominique Bouvier

PrépresseKévin Domergue - Jean-Luc Hamez

Sébastien Théry

Directeur des ventesFrank Van Heeghe

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THEATRE

Roméo & Juliette version belgeDe père flamand et demère wallonne, le met-teur en scène Yves Beau-nesne (Comédie Poitou-Charentes) explore la re-lation d’amour-haine quiexiste depuis des décen-nies entre les deux com-munautés belges. Sha-kespeareenversionbilin-gue donc, avec une Ju-liette et des Capulet fla-mands, puis un Roméo etdes Montaigu wallons.

L es grands classi-ques ont besoind’être régulière-ment dépoussié-rés. L’œuvre

phare de William Shakes-peare, parce qu’elle s’atta-che aux états d’âme hu-mains, a toujours été com-prise comme une œuvre in-temporelle et universelle.Plusieurs fois déjà, l’histoirede Roméo et Juliette a ététransposée dans des contex-tes contemporains pour ex-primer lesconflits sociauxac-tuels, que ce soit entre blancset descendants des immi-grants porto-ricains dans“West Side Story”, ou en-core entre juifs et arabesdans le slam de Grand CorpsMalade,“RoméokiffeJuliet-te”.

Lescélèbresamantsauplatpays

”Même tout petit, monplat pays natal reproduitl’éternel conflit entre le nordet le sud… Mon père est fla-mand, de Neerpelt, ma mère

wallonne, de Bouillon, je re-tourne enfin dans le lit demes racines profondes”, pré-sente Yves Beaunesne. Letexte est bien celui duXVIe siècle, hormis quel-ques coupes nécessairespour “aller à l’os” et évitercertains moments peut-êtreun peu “bavards” pour unedurée raisonnable de deuxheures trente. L’adaptationréside majoritairement dansle travail de traduction : ennéerlandais pour les discus-sions entre les Capulet, enfrançais pour les Montaigu :“les deux langues se complè-tent à merveille dans cetteœuvre. Quand les Capuletéructent en néerlandais, celaa tellement plus de force quesi c’était en français, alorsque le français convient infi-niment mieux à la poésie deMercutio”, commente lemetteur en scène.

”Unparisurlajeunesse”La création musicale est

portée par le groupe de rockliégeois MLCD, My LittleCheap Dictaphone. A toutmoment la pièce est accom-pagnée de sous-titrages pourêtre entendue dans les deuxlangues et des deux côtés dela frontière. A Bray-Dunesles 27 et 28 mars, francopho-nes comme néerlandopho-nes répondront présents. Lespectacle est présenté dansl e c a d r e d e “ S a n sBornes/Grenzeloos” - projettransfrontalier Le BateauFeu/De Spil - et des cars par-tiront de Belgique pour l’oc-casion.

Une “version belge” donc,avecuneJulietteetdesCapu-letflamands, jouéspardesac-teurs flamands, et un Roméoet des Montaigu wallons. Entout, une bonne douzaine decomédiens, dont de très jeu-nes, notamment pour les rô-les de Roméo et Juliette. Un“pari sur la jeunesse”qu’Yves Beaunesne connaîtbien pour l’avoir déjà expéri-menté avec “L’Eveil du prin-temps”. Une sorte de “workin progress” dans une visioncontemporaine, mais “tou-jours au plus proche du textede William Shakespeare, quin’a besoin de personne pourêtrecequ’il est,unpoète tou-jours d’avant-garde”. Au-delà de son message politi-que, la pièce demeure cettetragédie universelle entredeux adolescents qui décou-vrent la passion. La jeunesseet la fougue des interprètesne font qu’accentuer le fosséqui les sépare de leurs aînés,empêtrés dans des querellesdestructrices d’un autreâge…

Sarah-MaySAUVAGEOT

Quand: Jeudi 27 mars à 19het vendredi 28 mars à 20h30Où: salle Dany Boon àBray-Dunes, rue Pierre Decock.Durée 2 h 30, sous-titrage en fran-çais. En collaboration avec la Ville deBray-Dunes.Combien:12/9/7 euros,tarif réduit accordé aux adhérents duCric. www.lebateaufeu.com0328 51 4040.

LEGUIDE

Pourles20ansdeChœurdeFlandre...Dunkerque organise, du 4au 6 avril,un festival consacré au chant et à lamusique classique. La JeuneFrance sera au rendez-vous. La mu-sique anglaise et Mozart seront auprogramme.■INFOS. Places de 8 à 25 euros, Renseigne-mentsetréservationsau0328634015.

GilbertDelaine,pèrefondateurduLAACL’expositionL’aventured’unepassion/GilbertDelaine,unhomme,unmusée,relatel’aventureuniqueensongenredeGilbertDelainepèrefondateurduLAACdeDunkerque.Elleréunitprèsde110œuvres.■INFOS.Expositiondu12avril au21septembreauLaac.Renseignementsau0328295600

Une version revisité, à la fois flamande et walonne, de Roméo & Juliette est à décou-vrir au Bateau feu.

LEMAGAZINE

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ADRESSE : C. POSTAL : ✆

*Dans la limite des places disponibles

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2 placespour l’avant-première

Bulletin à découper et à déposer au bureau de votre journal, 135 avenue de l’Université, Espace Freycinet I - 3e étage à Dunkerque.

Retrouvez la liste des gagnants dans l’édition de la semaine prochaine.

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dans votrecinémapartenairePôle MarineDunkerque

NOÉMardi 8 avril à 19h

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QU’EST-CE QU’ON A FAITAU BON DIEU ?

Mardi 8 avril à 20h


PHOTOGRAPHIE

Chronique de la cité corsaireEl Hadi Hamdikene estun photographe algé-rien. En résidence dansle cadre des “Rencontresphotographiques “duChâteau Coquelle, cethomme du sud a décou-vert Dunkerque en hi-ver… Un choc climati-que, esthétique et cultu-rel porté par une belleaventure humaine dontl’exposition “Chroniquedunkerquoise “nous livrele récit.

L a résidence d’ElHadi Hamdikenes’inscrit aussidans le cadre de lacoopérationinter-

nationale avec la ville d’An-naba en Algérie. Depuis2007, celle-ci comprend dif-férents champs liés à l’urba-

nisme, l’économie, l’environ-nement, et aussi la culture.Les 4 Ecluses, l’école d’art etFructôse ont participé auxéchanges entre les deux rivesde la Méditerranée et ac-cueilli des artistes en rési-dence. Le Château Coquelleavait,quantà lui,déjàaccom-pagné Lola Khalfa (exposéeà la Mairie de quartier deRosendaël en 2013) ou Ma-rie-Noëlle Boutin, dont letravail sera présenté àl’automne prochain dans laVitrine du Frac.

Unregarddusudsurlenord

« Etre artiste-photogra-pheenAlgérie,c’estunenga-gement dans un pays où la si-tuation socio-politique ac-tuelle fait qu’il est interdit deprendredesphotos dans l’es-

pace public. Avec pourconséquence un très granddésir d’images et de faire del’image », commente ElHadi. Lorsqu’il photogra-phie le panneau « défensedemonteràbord »sur lesba-teauxduport,onmesurela li-berté qu’il a trouvée ici. ElHadi Hamdikene avait déjàtravaillé en France, à Arles.C’est la première fois qu’ilentreprenait un voyage versle nord. Il estarrivé enhiver :« Au début ça a été très diffi-cile ! Le climat, la lumière,les lignes, les architectu-res… Tout était nouveau etdifférent de ce que jeconnaissais. Dans les paysméditerranéens la lumièreest très forte, dure, elle apla-tit les couleurs. Ici il y a desombres, des déclinaisons degris, de bleu… », explique le

photographe. El Hadi a dûs’adapter, réapprendreà tra-vaillerpourcaptercesatmos-phères.L’exposition« Chro-nique dunkerquoise » n’estpas qu’une succession dephotos, elle nous raconte« le voyage d' un photogra-phe du sud qui regarde lenord ». Si El Hadi ne devaitretenir qu’une seule imagede Dunkerque ? « Le portimmanquablement, graphi-quement très parlant.Les fa-çades aux mille briques rou-ges aussi. »

Rencontre,partage,respect

La vision d’El HadiHamdikene n’est pas seule-ment graphique, elle estaussi poétique. Le photogra-phe ne pouvait pas imaginerterminersonvoyagesansy in-

tégrer les habitants rencon-trés. Un texte introduit sonexposition : « Sur la digue, lamerduNord poussesonventglacial, fait valser les ensei-gnes des restaurants et desoriflammes. Au loin, pres-que flottants sur l’eau, desusines laissent échapper in-terminablement une fuméelente,dense. Jem’habitueaufroid du Nord. Les gens sontchaleureux, j’ai envie de lesphotographier chez eux,dans leur intimité, parmileurs meubles, leurs souve-nirs. » Lui, l’artiste étranger,musulman, s’est mêmetrouvéinvitéàunmariageca-tholique… Le dépaysementétait total ! Il avait promis derevenir au printemps et enautomne, « lorsque la lu-mière magique des Flandresembrasera les ciels bleu gris

qui ont inspiré tant degrands peintres ». Terre decontrastes, Dunkerque offreaux photographes - d’ici etd’ailleurs - un terrain de jeuidéal. El Hadi Hamdiknenous en livre une « chroni-que » singulière, un regarddu sud poétique et affec-tueux sur une cité corsaireouverte sur le monde.

Sarah-MaySAUVAGEOT

El Hadi Hamdikene, photographe venu du sud, a découvert Dunkerque. Il livre une chronique singulière de sa vision du nord.

LEMAGAZINE

« Dans les pays méditerranéens la lumière est forte, dure, elle aplatit les couleurs.Ici il y a des ombres, des déclinaisons de gris, de bleu », explique le photographe.El Hadi Hamdikene expose au château Coquelles.

LEGUIDEQuand:Exposition visiblejusqu'au2 mai.Où:Dans la galeriephotographique du Château Co-quelle, centre culturel rue de Belfort àDunkerque.Quand: Les mardis et jeudisde 14h à 19h, les mercredis et ven-dredis de 9h à 12h et de 14h à 19h etle samedi de14h à 17h.Combien:Gratuit. 03 28 639991. www.lechateaucoquelle.fr


Mercredi26 marsGhyvelde, (9 h -12 h/13 h 30 - 17 h),bourse aux vêtements(Formule Dépôt vente)salle des fêtes “RolandHaesebaert “( rue JulienPlatel),entréegratuite.Tétéghem, (9 h - 18 h),bourse aux vêtements,sports et puériculture (for-mule dépôt vente), entréegratuite, salle Itsweire (rueduGénéralLucas).Samedi29 mars,Fort-Mardyck, (9 h 30 -16h),Bourseà lapuéricul-ture0-6ans,salledesfêtes(rue du Général Leclerc),38exposants ;entréegra-tuite.Dimanche30 marsBollezeele, (8 h - 17 h),brocante couverte, sallepolyvalente, rue MauriceCornette, 64 emplace-ments. Renseignementset inscriptions au03.28.68.05.69 (de 10 h à18 h 30).Dimanche6 avrilTétéghem, (9 h 30 -18 h 30), foire aux dis-ques,entréegratuite,salleDevigny (rue Alfred De Vi-gny) ;50exposants.Mardi 8 (13 h 30 -18 h 30) et mercredi9 avril (9 h - 12 h)Rexpoëde,bourseauxvê-tements printemps été(FormuleDépôtvente),en-trée gratuit, salle du Meu-lenhof(sur laplace).

Dimanche13 avrilGhyvelde,(8h -18h),bro-cante organisée par l’éco-musée du BommelaersWall route de Furnes(RD601), parcours fléché,vieux livres, vaisselles an-cienne,bibelots,objetspu-blicitaires, entrée 2 eurosdonnant droit à la visite li-bredumusée.Renseigne-mentau06.08.19.53.47.Samedi10 maiDunkerque, (6 h - 18 h),Brocante & Vide Gre-niers, “Au grand Large”(rue des chantiers deFrance), 100 exposants ;entréegratuite.Samedi17 maiLeffrinckoucke(8h-18h)Brocante, rue Roger Sa-lengro, rue Pasteur et ruedu8 mai.300exposants.Dimanche18 maiGrande-Synthe(6h-18h)Brocante, Quartier duMoulin et Boulevard desFédérés. 700 exposants.Entréegratuite.Hoymille (6 h -18 h). Bro-cante, Quartier Couléeverte, rue Dauphine, rueduLanguedoc, rueduGé-néral Dewulf, rue Rous-sillon, rue d’Artois, rue deProvence. 250 exposants.Entréegratuite.Dimanche1er juinPetite-Synthe (7 h -18 h).Brocante, quartier SaintAntoine,BdLouisXIV.200exposants. Entrée gra-tuite.

BROCANTESI

CONCERT

«Ormuz»à GravelinesNATURE

Printemps des jeux et marionettes

DANSE

Le CRIC de Bray-Dunes et ses danseurs

PATRIMOINE

Retourauport deDunkerque

■La ville de Gravelines vouspropose de venir fêter la St-Patrick avec nous le tempsd'un concert du groupe « Or-muz ». Le concert com-mence à 20h30 le samedi 29mars 2014 à l’Espace Cultu-rel Decaestecker. C'est unvoyage entre les terres deBretagne et du Québec quiraconte au public, par leschants, l'ambiance et les his-toires, toute la chaleur d'unemusique de racines.

Ormuz, c'est une doublerencontre : celle du rythmeet des voix, celle du Québecet de la Bretagne. De cetteunion naissent des thèmes àdanser, des chants à repren-dre, des mélodies à écouter.

Ormuzen concert, Ormuzen bal et fest-noz, c'est unvaste répertoire qui allie,

dans le respect des origines,fougue du rythme et préci-sion des arrangements pourfaire danser sans interrup-tion aussi bien le novice quele confirmé.

■ Pour la deuxième annéeconsécutive, le Rotary ClubDunkerqueHorizonsorgani-sent « Le printemps desjeux. » Les 29 et 30 mars pro-chains, les activités investi-ront l’Espace Jean Vilar deCoudekerque-Branche.

De nombreuses anima-tions pour petits et grandssont au programme de ceweek end festif et convivial :jongleur, structures gonfla-bles, promenades en poneyet en calèche, manèges...Desreprésentationsduspec-tacle de marionnettes à fils«Océane » seront proposéespar le théâtre Mariska. Ellescompléterontlaprogramma-tion de ce printemps desjeux.

Les bénéfices de ce weekend permettront au Rotary

Club Dunkerque Horizonsd’apporter son soutien à dif-férentes causes tant interna-tionales que locales. Venez

nombreux !

■Trois hommes en proie à ladouce vérité qui s'échapped'eux-mêmes. Malgré lecontrôle forcené des appa-rences.Malgré leurdésiraffi-ché de jouer les cowboys. Lamusique lesemporte, révéla-trice d'un être plus fragile etdélicat, attachant par la sin-cérité qui pointe derrière lamaladresse. Car, impossibleà nier, ils sont submergés parune force intérieure qui lesdépasse et les anime, irré-pressible. Témoin des mou-vements contradictoires del'âme et du lâcher-prise pro-gressif de la volonté, le re-gard qui se porte sur eux sefait tendre et plein d'hu-mour. La beauté du geste in-dividuel se substitue au ri-tuel de la bande. Jusqu'à

l'éclosion d'une troublanteféminité. Une signature ori-ginale des frères Ben Aïmdont le mouvement engagéest aussi quête de soi.

INFOS:

Spectacle de dansecontemporainede Christian etFrançois Ben AïmTout public, à voiren famille àpartir de 10 ansMardi 1er avril - 19h30Salle Dany Boon, rue PierreDecock à Bray-Dunes.Tout public : 3 euros. Gratuitpour les moins de 16 ansPlacement numérotéCourriel :[email protected] web :www.bray-dunes/cric

■La visite du port de Dun-kerque en bateau vous offrele spectacle du gigantisme,les installations portuaires,les bateaux longs de près de300 mètres, les chantiers deréparationnavale, lesquaisàperte de vue…

Durant votre visite duport de Dunkerque à borddu Texel, vous approcherez,côté mer, le célèbre troismâts « Duchesse Anne », leMusée portuaire, la pénicheGuilde, le bateau-feu « San-dettie » et le port de plai-sance.Visitenocturneexcep-tionelle le jeudi 27 mars de20h30 à 21h30. Pour le pu-blic individuel, iln’estpasné-cessaire de réserver, achatsdes billets directement àl’embarcadère. Hors saison,le bateau le Texel naviguetous les jours pour les grou-

pes de 30 personnes mini-mum,surréservation.Les in-dividuels peuvent se joindreaux groupes, en fonction desdéparts réservés.

Pour sa sixième édition, le Festival des Mondes Plurielsvous invite les 4, 8 et 12 avril 2014 à un voyage inoublia-ble, faitde rencontres inédites etde concertssensation-nels.Plus qu’un festival des musiques du monde, le festivaldesmondesplurielsvousinviteàpasserunmomentfes-tif au son et au rythme d’une musique métissée, mo-derne et portée par des artistes engagés. Volontaire-mentéloignédetout typedefolkloreexotique,cefestivalinvite des artistes dont la musique, profondément atta-chée à leurs racines, s’est enrichie de multiples influen-ces.Aprèscinqéditionscouronnéesdesuccès, leFesti-val des Mondes Pluriels s’impose désormais commel’événementmusicaletculturelduNorddelaFrance.INFOS.Vendredi4avril :19hKeziahJones,21hNoa

8avril :19hLuzCasal,21hSergentGarcia.12avril :19hFixi,21hTryo.Lieu:PalaisduLittoral,RueGarnieràGrande-SyntheSoirées/deux concerts : 15euros, réservationsau032824 [email protected]

Où:EspaceculturelDecaesteckeràGravelinesQuand:Le29marsà20h30Combien:Tarifs :8euros/4euros(étudiants,groupede10personnes,demandeursd'emploi…)Renseignements:ServiceCulture-7rueVanderghote:0328248565

Où:Àl’EspaceJeanVilaràCoudekerque-BrancheQuand:De14hà18h,lesamedi29marsetde11hà18hledimanche30mars.Spectacledemarionnettesà15hlesamedietà15het16h30ledimanche.Combien:3euros,gratuitpour lesmoinsde4ans.

Où:départàl’embarcadèreduTexel,placeduMinck.Quand:Mercredi26marsà15h.Vendredi28marsà10h30.Combien:Forfaitfamille(2adulteset2enfants):29eurosAdultes:9,30eurosEnfantsde5à12ans:7,20euros.Informations et réservations à l'of-fice de tourisme "beffroi" tél03.28.66.79.21

LE GUIDELE GUIDE

LEGUIDE

FESTIVALIKeziahJonesetNoaàl’ouverturedesMondesPluriels

La manifestation se déroulera cette année dans la Citédu Hérisson, Coudekerque-Branche.

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Ormuz sera à Gravelines, à l’espace culturel Decaes-tecker, pour célébrer la Saint-Patrick.

Spectacle de danse contemporaine avec le Cric deBray-Dunes.

Le Texel peut embarquer 200 personnes. Il faut comp-ter 1h pour faire la visite du 3e port de France.


HUMOUR

«Cette fois encore, j’ai réservédespetites surprises aux Dunkerquois »

Révélé dans l’émissionde Laurent Ruquier, « Onne demande qu’à enRire », l’humoriste Oli-vier de Benoist revient àDunkerque avec sonnouveau spectacle. Ilsera sur la scène du Kur-saal le 15 avril, « parceque, tant qu’il est surscène, il n’est pas avecsa femme… »Olivier, vous vous êteslancé dans l’humour au dé-but des années 2000. Vousavez coutume de dire qu’ilfaut 10 ans pour former unbon humoriste. Considérez-vous être formé ? Oui, jecompléterais même en di-sant que je n’ai pas sauté declasse. Mais vous savez, onn’est jamais totalementformé. Je ne me repose passur mes lauriers. Être humo-riste, c’est du boulot et en-core du boulot. Cela fait plusde dix ans que je fais ce mé-tier alors je considère avoirune certaine légitimité. Pourmoi, il y a trois catégoriesd’humoristes : les jeunes ta-lents, les humoristes confir-més et les stars, comme GadElmaleh par exemple. Per-sonnellement, j’estime êtreun humoriste confirmé.Vousavezétudié ledroit,en-visagé de devenir magicien.Vous ne regrettez jamaisd’avoir choisi la voie de l’hu-mour ? Pas du tout ! Je neprétends pas qu’être juristeest rébarbatif, mais le métierquejefaisestunmétierextra-ordinaire. Je ne vois pas plusjouissif comme profession.Et puis, la magie, je la prati-quais essentiellement pourfaire rire (il faisait exprès demanquer ses tours, ndlr). Vul e s u c c è s q u e j ’ a iaujourd’hui, ce serait biendommage de regretter quoique ce soit.

Votre humour est souventcatalogué de machiste.Vous confirmez ? Non, je nemesens pasmacho.C’estdif-férent, je joue le rôle d’uncon. Mon personnage a uneespèce de candeur, qui faitde luiunconaupaysdes fem-mes. Et puis, de toute façon,les blagues machistes,comme les histoires sur lesblondes, ne font pas rire.Après « Haut débit » et « Trèstrèshautdébit »,vousrestezsur ce créneau pour « Four-nisseur d’excès » ? Oui,pourquoi pas ? Si ça marchetrès bien. Et puis, j’ajoutetoujours une petite blagueen fonction du public que j’aiface à moi ou de la ville danslaquelle je me produis.Ainsi, mes spectacles chan-gent constamment. Cet hu-mour, ce style, c’est une co-lonnevertébrale.Messpecta-cles durent une heure et de-mie et j’ai toujours l’occa-sion de faire des blagues surbeaucoup d’autres choses.J’utilise différents accessoi-res, des sons, mes specta-teurs ne s’embêtent jamais.Au contraire, on me dit tou-jours que mes spectaclessont trop courts.Vous adaptez vos specta-cles aux villes dans lesquel-les vous passez. Vous sou-venez-vous de votre pre-mier passage à Dunker-que ? Oui, c’était il y a deuxans. J’avais passé un mo-ment agréable en décou-vrant un public chaleureuxet vivant. C’était la premièrefois que je venais et j’ai étéfrappé par l’accueil que j’aireçu. Les gens étaient heu-reux, contents de venir mevoir.C’est ce que vous dites desspectateurs des villes du

Nord en général, non ? Oui,à Dunkerque comme à Lilleou dans les autres villes duNord, le public a quelquechose de particulier qui faitqu’on se sent bien sur scène,il y a une convivialité propreà votre région. Je me sou-viensd’uneséancededédica-ces à Dunkerque où leséchanges étaient très sympa-thiques.Lors de votre dernier pas-sage au Kursaal, nous vousavions demandé si vous al-liez improviser sur le carna-val de Dunkerque... Je mesouviens. Et il me sembleque j’avais pu le faire. Je de-mande toujours des anecdo-tes sur la ville où je passe.Cette fois encore, j’ai ré-servéquelquespetitessurpri-ses aux Dunkerquois.Préparez-vous déjà votreprochainspectacle ?Pasen-core. « Fournisseur d’excès »est tout juste à maturité. Desdates sont programmées jus-qu’en 2015... J’en profite unmaximum.Aucunereprésen-tation de ce spectacle ne res-semble à une autre. C’est samarque de fabrique de fabri-que.

ProposrecueillisparM.L.

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Où:OlivierDeBenoistprésenterasonnouveauspectacle,Fournisseurd’excès,sur lascèneduKursaal.Quand:Rendez-vousle15avrilà20h30,salleEurope.Combien:Tarifenfonctionduplacement,de33à42euros.Renseignementsau0328658181

Journées découvertes

27, 28 et 29 mars / Non stop 10h - 19h

Olivier De Benoist retrouvera le public dunkerquois le 15 avril. Après son premierpassage au Kursaal il y a deux ans, il revient avec son nouveau spectacle : « Fournis-seur d’excès ».


ICIETLÀL’AGENDACiné soupe■Des enfants qui discutentpolitique, un vieux mon-sieurquitentedereconqué-rir sa femme par un pro-cédé loufoque, une vachecoincéeentre leLiban et Is-raël, quatre énergumènesqui font de la musique avecleurs cuisses, deux ouvriersqui organisent un match defoot pour garder leur job,des braqueurs poursuivispardeuxflics…Desperson-nages déjantés, mystérieuxou joyeux ! Alors n’hésitezpas à rejoindre, en famille,seul ou entre amis, le cinésoupe de Loon-Plage, pourune délicieuse sélection defilmscourts.Etcommetou-jours, un échange autourdes films après la projec-tion est proposé autourd’une bonne soupe.■Jeudi 27 mars à 18h30,médiathèqueMarcel-Pagnolde Loon-Plage. Dès 8 ans.

Conférence■ L’abbaye des Dunes etses possessions en Flandremaritime. Invité par la So-ciété dunkerquoise d’his-toire et d’archéologie, JanVan Acker, historien mé-diéviste, collaborateurscientifique du musée del’abbaye des Dunes deCoxyde, chargé des recher-

cheshistoriques donne uneconférence intitulée :L’ab-bayedesDunes, sesposses-sions en Flandre maritimeet son exploitation muséo-graphique.■Conférence de Jan VanAcker, jeudi 27 mars, à 18h30, àl’auditorium du musée desBeaux-Arts de Dunkerque,entrée libre.

Concert■The Skints, quator multiinstrumentiste londonien,est de passage dans la Citéde Jean-Bart. Depuis lesquartiers populaires de lacapitale anglaise, cette for-mation fait revivre un sondes années 1970, à sa ma-nière ! Elle séduit un publiclarge avec ses sonoritésSka. Après un premier al-bum "Part & Parcel"(2013),TheSkintsestdere-tour avec un nouvel EP !"Short Change" sort le 24mars en vinyle et digital !Les 3 titres de l'EP restentdans la tradition d'un reg-gae punk londonien et en-gagé ! Le quator éclectiquerevisite les sons urbains dela Jamaïque, mais aussi lapop aguicheuse, ou le rapalternatif.■Pour célébrer la sortiecenouvel album, The Skintsparten tournée. Le groupe seradepassageà Dunkerque.

Rendez-vous le4 avril, 20h30aux4Ecluses, afin de découvrirou redécouvrir la formation.12 et 15 euros. (Soirée TheSkints+ Broussaï).

Théâtre■Les Sottie's, RencontresThéâtrales Inattendues,auront lieu à Watten cesvendredi 28, samedi 29 etdimanche 30 mars. L’évé-nement est organisé parl'Union Régionale de la Li-guede l'Enseignementet leréseaude Théâtre en Ama-teur des Flandres Vert 122(quiagitpour ledéveloppe-ment de la démocratieculturelle), en partenariatavec laVilledeWatten.Ta-ble ronde, visite et décou-verte de pièces de théâtresont au programme.■Tarif unique de 2 euros parsoir. Gratuit pour les moins de16 ans et demandeursd’emploi. Renseignements etréservationsau 03 20 49 05 08.Rendez-vous salle Saint-Gilles.

Concert-lecture■Concert-Lecture des 14Stations du Chemin de laCroixà partirde«poèmes»de Paul Claudel avec Mi-chael Lonsdale – Récitant.

Ce Concert-lecture auralieu le vendredi 11 avril à20h30 en l’église St-Eloi deDunkerque.■Entrée libre, participation auxfraisvente de CD.

CONFÉRENCE

Bergues dans l’ère bourguignonne

■"La Ville de Bergues dansl'ère bourguignonne(1382-1477)", est une confé-rence proposée par le muséedu mont-de-piété.

Elle sera animé par Kris-tof Papin, historien médié-viste, diplômé des universi-tés de Gand et de Lille III(Charles-de-Gaulle). Kris-tof Papin évoquera la politi-que, l'économie et la vie so-ciale dans une ville fla-mande, à l’époque médié-

vale..Pour information, la pro-

chaine conférence program-mée par le musée Mont-de-Piété se déroulera le jeudi 17avrilà18h30, toujoursà l’hô-tel de ville de Bergues, au sa-lon doré.

Elle portera sur HenriMarret (1878 – 1964). "Voi-ler et dévoiler la guerre" seraanimé par Patrick Des-camps, conservateur du Mu-sée du Mont-de-Piété.

Savethedate !Les4Eclu-ses accueillent une lé-gende américaine durock ! Steve MacKay, lesaxophonistequiarejointIggy Pop and The Stoo-gesen1970.Il retrouve, letemps d’un projet musi-cal et d’une tournée fran-çaise, le groupe BunkTilt.Le 29 mars à Dunkerque,onverradonc lesaxbary-ton de Lionel Martin sefrotter les côtes avec l’en-ginténordeMacKay.Étin-celles sidérurgiques ga-ranties… « C’est juste delafolie ! »,dixitBunkTilt.

Steve MacKay, votre présenceen France ces jours-ci a été ac-compagnée par une triste nou-velle avec la disparition, le15 mars dernier, du secondfrèreAsheton,Scott,aprèsRonen2009.Voussouhaitezendireun mot ? J’étais très triste.Nous savions qu’il n’était pasen bonne santé ces dernièresannées,maisnousnenousyat-tendions pas et ça a été unetrès triste surprise. Je saisqu’Iggy en a aussi été très at-tristé. Ronny, avec Scott,étaient toujours de très bonsamis, depuis 1970. Nous

avons perdu Dave Alexanderil y a longtemps maintenant.De l’époque de Fun House ilreste Iggy et moi, et c’est uneamitié qui dure avec les Stoo-ges.Pourquoi avoir recomposé legroupeen2003 ?Pourleplaisirdesretrouvailles ?Oui, j’aimacarrière solo mais c’était vrai-ment un grand plaisir de pou-voir reformer le groupe et re-venir sur scène ensembleaprès tout ce temps. C’était lebon moment, le buzz a mar-ché et nous avons beaucouptourné ces dernières années.C’est vraiment super de re-trouver nos anciens fans maisaussiunnouveaupublic.Etpour lasuite ? Nous verronsbien… [le cinquième albumdugroupe,“Readytodie“,estsorti en avril 2013 sur le labelFatPossumRecords]Vous aviez conscience à cetteépoque de marquer l’histoiredurock ? Pour vous c’était hierou c’est loin ? A 20 ans, oui !FunHouseaeuuntelretentis-sement mondial. Nous avonsfait beaucoup de choses en-suite, mais les jeunesaujourd’hui m’en parlent en-core. Quand ils viennent mevoir et me disent “Oh c’est

vous Steve Mackay ? Vousêtes une légende !”, je ré-ponds toujours “qui ça ?moi ? “Mais je trouve ça su-per, c’est la justice du roc-k’n’roll, libre et indépen-dante.Quel est votre meilleur dis-que ? Fun House bien sûr !Mon premier enregistrementavec les Stooges [l’album est

classé 191e meilleur album detous les temps par RollingStoneMagazine]Comment avez-vous connu lesfrenchies BunkTilt ? C’est Fe-rid, un ami disquaire à Paris(Thé-Troc).IlconnaissaitLio-nel. Il m’a envoyé leur musi-que en me disant “écoute ça,son sax me fait penser à toi “.J’ai écouté et je me suis dit lamêmechose !

Quepensez-vousdeleursadap-tations ? C’est très bien, vrai-ment spécial. Il y a uneconnexionc’est sûr.Jemesuisdit qu’on pourrait se faire en-semble une sacrée partie desax ! On s’est rencontrés etc’est comme ça qu’est née latournéeenFrance.Vous en avez parlé avec Iggy ?Oui je lui ai parlé de ma tour-née avec BunkTilt. Cela fai-saitunmomentd’ailleursqu’ilm’encourageait à faire uneversion instrumentale de FunHouse et il trouve ça super. Jelui reparlerai bientôt de cequ’on a fait ensemble. EnFrance, les Stooges sont trèspopulaires. Pour le reste, lesmaisons d’enregistrement re-présentent un marchéénorme. Et en fait c’est moi leplus populaire ! Alors onverrabiensi jepeuxaider…On parle toujours de lui maisvous Steve MacKay ? Ca faitquoi d’être une légende quiinspire les nouvelles généra-tions ?C’est l’argentquim’in-téresse bien sûr ! (rires) Non,jenesuispasunhommeriche.Je suis juste un mec qui aimejouerdusaxetfairedelamusi-que. C’est un grand plaisirpour moi de pouvoir être têted’affiche pour une tournée icienFrance.

Il paraîtque vous parlez unpeufrançais… Quelques motsdans letextepourvosfans ici ?Just “merci “! J’espère que jeserai bientôt de retour enFrancedans lefutur !ManythankstoyouSteve !

ProposrecueillisparSarah-MaySAUVAGEOT

LEMAGAZINEL'INTERVIEWISteve MacKay,saxophoniste (l’unique !) des Stooges

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Où:Rendez-vousausalondorédel’hôteldevilledeBerguespourdécouvrir l’époquemédiévaleàBerguesetàlaloupe!Quand: le jeudi3avrilà18h30à20h.L’accèsàlasalleneseraplusautoriséàpartirde18h45.Combien:Entréelibre.

"BunkTilt " est dans lesillondes Stooges, d'Iggy Pop...du Punk Jazz ! Découvrantle frisson "Fun House", iln'en fallait pas moins à cePower trio (ex M sphere)déjà rock dans son jazz,pour tracer dans la voiepunk qui sous-tendait leurscompositions... Le résultat,"Dig The Stooges " : uneplongéedans lesondumy-thique groupe des années70 en revisitant les monu-ments "I Wanna Be YourDog", "Penetration", "I WillFall,Dirt"...Unchocdegéné-rations, toujoursdécoiffées! Guitare : Fred Meyer / barsax : Lionel Martin / drum :Thibaut Martin. Clôture dela tournée avec Steve Mac-KayàLaMiroiterieàParis le19avril.http://bunktilt.weebly.com/www.stevemackay.org

SteveMcKay(ennoir).

Rendez-vous à Bergues pour suivre une conférence qui portera sur la ville dansl’ère bourguignonne.

« Une sacrée partie de sax ! »


HISTOIRE

Votre ville d’hier et d’aujourd’hui

Hier… I Le carrefour du Terminus et le début de la rue du Large.(Ph. Facebook Dunkerque et environ début dumilieu du XXe siècle)

Aujourd’hui… I Un rond-point a été implanté au carrefourduTerminus.Certainsbâtissesont résistéautemps.

Hier… I Le boulevard Jean-Baptiste-Trystram, à Malo-Terminus.(Ph. Facebook Dunkerque et environ début du milieu du XXe siècle)

Aujourd’hui… I La maison du coin est toujours là. En revanche,laVillaTunisienne,unedesesvoisines,vabientôtêtre rasée.

Hier…ILepassageàniveau,entreMaloTerminusetRosendaël. (Ph. FacebookDunkerque et environ début du milieu du XXe siècle)

Aujourd’hui… I Peu de trains circulent encore sur cette ligne.Ellemarqueencore la frontièreentreMaloetRosendaël.

LEMAGAZINELEJOURNAL DESFLANDRESMercredi 26 mars 2014 67

Aimer,boireetchanterRéalisé par Alain Resnais IA-vec Sabine Azéma, HippolyteGirardot, Caroline SilholI-Genre : ComédieIFilm Fran-çaisDans la campagne anglaisedu Yorkshire, la vie de troiscouples est bouleversée pen-dant quelques mois, du prin-temps à l’automne, par lecomportement énigmatiquede leur ami George Riley.LorsquelemédecinColinap-prend par mégarde à safemme Kathryn que les joursde son patient George Rileysont sans doute comptés, ilignorequecelui-ciaétélepre-mier amour de Kathryn. Lesdeux époux, qui répètent unepièce de théâtre avec leurtroupe amateur locale, per-suadentGeorgedese joindreà eux. Cela permet à George,entreautres,dejouerdesscè-nes d’amour appuyées avecTamara, la femme de sonmeilleur ami Jack, richehommed’affairesetmariinfi-dèle. Jack, éploré, tente depersuader Monica, l’épousede George qui s’est séparéede lui pour vivre avec le fer-mier Simeon, de revenirauprès de son mari pour l’ac-compagner dans ses derniersmois. Au grand désarroi deshommes dont elles partagentla vie, George exerce une

étrange séduction sur lestrois femmes : Monica, Ta-maraetKathrynLaquelle George Riley em-mènera-t-il en vacances àTénérife?CaptainAmerica, lesoldatdel'hiverRéalisé par Anthony Russo,Joe Russo IAvec Chris Evans,ScarlettJohansson,SebastianStan IGenre : Aventure ,Action, Science fictionIFilm Améri-cainAprès les événements cata-clysmiques de New York deThe Avengers, Steve RogersakaCaptainAmericavittran-quillement à Washington,D.C.etessayedes'adapteraumonde moderne. Maisquand un collègue duS.H.I.E.L.D. est attaqué,Steve se retrouve impliquédansunréseaud'intriguesquimetlemondeendanger.S'as-sociant à Black Widow, Cap-tain America lutte pour dé-noncer une conspirationgrandissante, tout en repous-sant des tueurs profession-nels envoyés pour le fairetaire. Quand l'étendue duplan maléfique est révélée,CaptainAmericaetBlackWi-dow sollicite l'aide d'un nou-vel allié, le Faucon. Cepen-dant, ils se retrouvent bientôtface à un inattendu et redou-table ennemi - le Soldat del'Hiver.

ClosedCircuitRéalisé par John Crowley IA-vec Eric Bana, Rebecca Hall,CiaránHinds IGenre : ThrillerI-FilmBritannique,américainLeprocèsdel’hommeaccuséd’êtrelecerveaud’unacteter-roristeayantcoûtélavieà120personnes, réunit deux an-ciensamantsducôtéde ladé-fense,mettant leuréthiqueetleur confiance à l’épreuve, etleur vie en péril. Une explo-sionterroristetue120person-nesdansunmarchéanimédeLondres. À l’issue de lachasseàl’hommequis’ensuitun seul suspect d’origine tur-que, Farroukh Erdogan, estappréhendéetécroué.Cequipromet d’être « le procès dusiècle»semetenmarche.Pe-tit détail de la procédure : legouvernement souhaite utili-ser des documents classés se-crets pour poursuivre le pré-venu en justice, ce qui néces-site l’interventiond’uneAvo-cate Spéciale, Claudia Sim-mons-Howe, désignée par leProcureur Général et seuleautorisée à voir lesdits docu-mentsetàinvoquerleurdivul-gation lors d’audiencesàhuisclos. Les règles sont claires :après avoir pris connaissancedes documents classés,Claudian’estplus autoriséeàcommuniquer avec le pré-venu ni avec les autres avo-cats de la défense. Mais l’af-faire se complique quand

l’avocat de Farroukh Erdo-gan se suicide et que sonconfrère Martin Rose est ap-pelé à le remplacer. Martinest tenace, motivé, brillant...et il a eu une aventure avecClaudia.DetoutesnosforcesRéalisé par Nils Tavernier IA-vec Jacques Gamblin, Alexan-dra Lamy, Fabien HéraudI-Genre : Comédie dramatique ,FamilleIFilmFrançaisComme tous les adolescents,Julien rêve d’aventures et desensations fortes. Mais lors-qu’onvitdansunfauteuilrou-lant,cesrêves-làsontdifficile-ment réalisables. Pour y par-venir, il met au défi son pèredeconcouriravecluiautriath-lon « Ironman » de Nice: unedes épreuves sportives lesplusdifficilesquisoit.Autourd’eux, c’est toute une famillequi va se reconstruire pourtenterd’allerauboutdecetin-croyableexploit.MylèneFarmer-Timeless2013lefilmRéaliséparFrançoisHanss IA-vec Mylène FarmerIGenre :ConcertIFilmFrançais10 Bercy, 39 dates, 14 villes, 4pays, 500 000 spectateurs, latournée « Timeless 2013 » del'artistefrançaiselapluspopu-laire a pulvérisé tous les re-cords…

« Closed Circuit ». « De toutes nos forces ». « Mylène Farmer - Timeless 2013 le film ».

Les nouveaux films à l'affiche

« Aimer, boire et chanter » de Alain Resnais ».

SYNOPSIS ISur lesécransde la régiondunkerquoise

Situationamoureuse:C'estcompliquéÀ30ans,Benestsur lepointd'épouserJuliette.Sapetitevietranquilleetsansdangervabasculerlorsqu'il retombesurlapersonnequ'ilasecrètement leplusenviederevoir:Vanessa,labombedulycéequinel'avait jamaisregardé.ElleestderetouràParisetneconnaît,aujourd'hui,quelui…■INFOS. Réalisé par Manu Payet, Rodol-pheLauga

3DaystoKillEthanRennerestunredoutableagentsecretrésoluàrenonceràsavietrépidantepourserapprocherenfindesafemmeetsafille,qu'ilalongtempstenuesàdistancepourlesprotéger.Lorsqu’onlui imposeuneultimemission...■INFOS.RéaliséparMcG

LEMAGAZINE

OCINÉ(Dunkerque)LaBelleet laBête(1h50).11h20 di-manche ; 13h40 mercredi , jeudi , sa-medi , dimanche et mardi ; 14h lundi ;16h mercredi , jeudi , vendredi , sa-medi , dimanche et mardi ; 16h20lundi ; 16h40 vendredi ; 19h15 lundi ;21h40 lundi.M.PeabodyetSherman :Lesvoya-ges dans le temps.11h20 dimanche; 13h50 mercredi , samedi et diman-che ; 15h50 mercredi , samedi et di-manche ; 17h50 mercredi , samedi etdimanche.La grande aventure Lego(1h40).11h35dimanche;13h50mer-credi , samedi et dimanche ; 15h50mercredi , samedi et dimanche.Supercondriaque (1h47).11h15 di-manche;13h20tous les jours ;15h25tous les jours ; 16h20 mercredi , sa-medi et dimanche ; 17h30 tous lesjours ; 18h30 tous les jours ; 19h50mercredi , vendredi , samedi , diman-che , lundi et mardi ; 20h40 tous lesjours ; 22h05 tous les jours.The Grand Budapest Hotel(1h40).11h25dimanche;13h35mer-credi , jeudi , vendredi , samedi , lundietmardi ; 16h30 mercredi , jeudi , ven-dredi , samedi , lundi etmardi.Non-stop (1h46).20h tous les jours ;22h tous les jours.300 - La naissance d'un empire(1h42).11h30 dimanche ; 15h50tous les jours ; 19h55 tous les jours.Diplomatie(1h24).11h25dimanche;13h50 jeudi , vendredi , lundi etmardi; 14h mercredi , samedi et dimanche ;16h jeudi , vendredi , lundi et mardi ;17h55 jeudi , vendredi , lundi etmardi ;18h10 mercredi , samedi et diman-che.300 - La naissance d'un empire 3D(1h42).13h50 tous les jours ; 17h50tous les jours ; 22h tous les jours.Fiston (1h28).11h30 dimanche ;14h05 tous les jours ; 16h05 tous lesjours ; 18h05 tous les jours ; 20h05tous les jours ; 22h05 tous les jours.Monuments men (1h58).11h40 di-manche ; 14h tous les jours ; 16h25tous les jours ;19h20mercredi , jeudi ,vendredi , samedi , dimanche et lundi ;21h45 tous les jours.3 days to kill.11h10 dimanche ; 14htous les jours ; 17h tous les jours ;19h30 tous les jours ; 21h50 tous lesjours.Dark touch (1h30).20h tous lesjours ; 21h50 tous les jours.La légende d'Hercule(1h39).13h50 tous les jours ; 18htous les jours ; 22h tous les jours.Situationamoureuse:c'estcompli-qué (1h40).11h30 dimanche ;13h40 tous les jours ; 15h40 tous lesjours ; 17h45 tous les jours ; 19h50tous les jours ; 21h55 tous les jours.Captain America, le soldat de l'hi-ver (2h08).13h30 tous les jours ;16h30 tous les jours ; 19h10 tous lesjours ; 21h40 tous les jours.Closed circuit (1h36).13h50 jeudi ,vendredi , lundi etmardi ; 15h50 jeudi ,vendredi , lundi et mardi ; 17h50 tousles jours;19h50tous les jours ;21h50tous les jours.

De toutes nos forces (1h30).11h30dimanche ; 14h tous les jours ; 16htous les jours ; 18h tous les jours ; 20htous les jours ; 22h tous les jours.Gazelle (2h05).11h30 dimanche ;13h55 tous les jours ; 15h55 tous lesjours ; 17h55 tous les jours ; 19h55tous les jours ; 21h55 tous les jours.Captain America, le soldat de l'hi-ver 3D (2h08).11h10 dimanche ;14h30 tous les jours ; 17h30 tous lesjours ; 20h tous les jours.La légende d'Hercule 3D(1h39).15h50 mercredi , jeudi , ven-dredi , samedi , lundi et mardi ; 20htous les jours.FA-MI-LA(Bray-Dunes)Poupi (0h35).16h30 samedi.Supercondriaque (1h47).14h30samedi et dimanche ; 17h dimanche ;20h30 mercredi , jeudi , samedi etlundi.Non-stop (1h46). 20h30 vendredi ,dimanche etmardi.SPORTICA(Gravelines)Mea Culpa (1h30).18h dimanche ;20h30 mercredi , jeudi , samedi etmardi.La grande aventure Lego(1h40).14h30 mercredi ; 15h samedi; 20h30 vendredi.La grande aventure Lego 3D(1h40).15h dimanche ; 17h30 sa-medi.Captain America, le soldat de l'hi-ver (2h08).14h30 mercredi ; 15h sa-medi et dimanche ; 17h30 samedi ;20h30 jeudi.Captain America, le soldat de l'hi-ver3D(2h08).18hdimanche;20h30mercredi , vendredi , samedi et mardi.STUDIO43(Dunkerque)Les dents de la mer (2h04).20h30jeudi.Du vent dans mes mollets(1h29).15h mercredi.Goltzius et la compagnie du Péli-can (2h08).19h vendredi ; 21h lundi ;21h15 samedi.Ida (1h19).15h samedi ; 17h diman-cheetmardi ;17h30mercredi ;21hdi-manche ; 21h15 vendredi.L'éclat du jour (1h31).17h15 ven-dredi ; 18h30 lundi ; 19h dimanche ;21h15 mercredi.The Grand Budapest Hotel(1h40).16h30vendredietmardi ; 17hsamedi;18h30jeudiet lundi ;19hmer-credi et dimanche ; 21h vendredi etmardi.Un été à Osage County (1h59).16hjeudi ; 19h mercredi et samedi ; 21hmardi.Aimer, boire et chanter(1h48).12h10 mardi ; 14h30 jeudi etmardi ; 16h30 jeudi ; 17h mercredi etdimanche ; 18h30 vendredi et mardi ;19h samedi ; 21h mercredi , jeudi , sa-medi , dimanche et lundi.Leparfumdelacarotte (0h45).15hmercredi , samedi et dimanche ; 16hmercredi , samedi et dimanche.Arrête ou je continue(1h42).12h10mardi ;15hdimanche;17h samedi ; 18h30 jeudi et mardi.

Programmedumercredi26marsaumardi1eravril.

Les gagnants doivent se présenter au cinéma le jour de l’avant-première avec leur pièce d’identité (1er étage directement)

Arnaud DELACROIX de DunkerqueColette DEPREY de Hondschoote

Aurélie ROY de EsquelbecqAnnick VILAIN de Bourbourg

Jeannine DA ROS de Dunkerque

pour l’avant-première de MYLENE FARMERle jeudi 27 mars à 20h

ILS GAGNENT

2 PLACES DE CINEpar personne

LES FILMS EN SALLE

« Captain America, le soldat de l’hiver ».


LEMAGAZINEMots fléchés

SUR LA LOIREPILE

TRAITE-MENT

NOTE ENMARGE

GARDIENNEDE LA PAIX

ENNUYEUXPALAISMAURE

VOIEÉTAT

D'AFRIQUEMUSES

ÉPLU-CHERA

DISQUEADORÉ

GRAPPILLE

APPAREILS À PALES

ROMAN DECHATEAU-

BRIANDPOÈME

ROUE DE POULIE

EXPLOSIF

SUPER COOL

RAPPORT DE CERCLE

TALENTCONNU

DÉCLEN-CHEMENT

TE REN-DRAS

DÉTECTIONDES

RADIATIONSGRAPE-FRUIT

ŒUVREMÉLANGE

FIXANT

PARTIEINTERNEARTICLE

ANTILOPED’AFRIQUEAUSTRALE

POÈTEFRANÇAISCONTRA-

RIAIT

DÉSAVAN-TAGETITRE

NOBILIAIRE

VILLE DU NORD

MÉLODIES

AGENT DELIAISON

CONTRATD'ESCLA-

VAGE

CAPITALEDU

HONDURASAFFLUENT DE L'ELBE

MOUSSEUXITALIEN

LA REINEMORTE

FIGURINEJAPONAISE

Les quatorze mots de la liste ci-dessous ont été découpés en troismorceaux (par groupe de trois lettres,sans distinction de syllabes) et sont cachés dans cette grille. Une fois tousles mots trouvés, il vous restera unquinzième mot à découvrir.

Mots coupés

COM ÈRE LIN MAG IVE

IPE DIS CON DUE POU

NES SAT ASP AIT ESS

CON SEN ENT IMP DUE

LIA QUE QUE DOY PUB

ORT IVE BLE HYX UNE

IER ENN GAL TIM ETÉ

ISF SSI BAT IUM CRA

EXC FON TTE TOR QUI

1 ASPHYXIER2 COMBATIVE3 CONFONDUE4 CRAQUELIN5 DISTORDUE6 EXCESSIVE7 GALIPETTE

8 IMPORTUNE9 MAGNESIUM

10 POUSSIÈRE11 PUBLIABLE12 QUICONQUE13 SATISFAIT14 SENTIMENT

Le mot découvert est : ....................

A B C D E F G H I J

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Mots croisés

HorizontalementI. Habitant de Pyongyang -II- Elle est économe-III- Démonstratif - Enlever - C’est pour de l’argent -IV- Article espagnol - Honnête -V- Relatif au sébum - Il a la réputation d’êtreun dur -VI- Sécurité sociale - Boîte à ouvrages-VII- Émotions très fortes -VIII- Poisson de rivière - Règle -IX- Prince arabe - Paysages -X- Moquerie collective - Désavantage -

VerticalementA. Impliquer -B- Pierres fines - Remplacé par leRSA -C- Dieu du soleil - Ensuite -D- Mammifèredu désert -E- Syndicat - Homme vertueux -F- Pas données -G- Clairsemé - Mot d’hypo-thèse - Troisième personne -H- Pronom - Fruitrouge -I- Vérifiées, dans une certaine mesure-J- Activités commerciales - Sélénium -

Mot mystère

Solutions du jour

C I T E S S U O G L S E T AJ O D B R E E A C A E N N AA D N E T D L S A T G U E BS C R C N N E A E I A M L RP A C O E T A T G G M M O UE R C U L N I V N I U O I ET A I U M S T Q I D C C V TF M C M R U E R U V E E E AS A A E E U L M A E R Q U IF U V I R V E A S T S U S DE I R O L O E N T I I S S AD T E P A L C R A I O O I LR U E C R I O N E L O G N GE G A R F U A N E S P N E S

Rayez dans la grille les mots de la liste pour découvrir le MOT MYSTÈRE dont voici ladéfinition : « C’EST UN PEU N’IMPORTE QUOI ! »Les mots peuvent être lus horizontalement, verticalement ou diagonalement, de droiteà gauche, de gauche à droite, de haut en bas et de bas en haut. Un conseil ! Rayezd’abord les mots les plus longs.

ACCUMU-

LATION

CIGALE

CLAPET

COMMUNE

CONCEN-

TRATIONS

DIGITAL

DIVERSITÉ

ÉCUMAGES

ÉGOÏSMES

ENCORE

FACONDE

FACULTÉS

GLADIA-

TEUR

GOUSSET

IDENTIQUES

ISSUE

JASPE

LORI

MAILLON

NAUFRAGE

NOIRCEUR

PLANEUR

PRI-

MEVÈRES

SURVIVANT

VIOLENT

7 erreurs

Quiz

5 7 95 9 6

8 7 2 5

3 79 8 2

9 4

9 2 3 48 1 35 6 4

MOYEN

SUPÉRIEUR2

3 7 5 96 7 5 1

3 7 8 51 9

8 1 9 7

5 1 4 66 9 4 3

6

Sudoku

1 - En quelle année fut inventée l’épingle de sûreté ?

A. 1738B. 1795C. 1849D. 1912

2 - Où se trouve la chapelle Sixtine ?A. À RomeB. À FlorenceC. À VeniseD. Au Vatican

7 ERREURS1 -La manivelle2 - La corde enroulée3 -Le pantalon4 - La cheminée5 - Le bonnet6 -La neige sur le toit dupuits7 - La neige de la margelle

HORIZONTALEMENT :I. NORD-CORÉEN-II- ÉPARGNANTE-III- ÇA - ÔTER- AG -IV- EL - RÉGLO-V- SÉBACÉ - ROC -VI- SS -USINE -VII-PASSIONS-VIII-TRUITE - TÉ-IX-ÉMIR-SITES -X-RISÉE - LÈSE -

VERTICALEMENT :A. NÉCESSITER-B- OPALES - RMI -C-RÂ - PUIS -D- DROMADAIRE -E- CGT - ST -F-ONÉREUSES -G-RARE - SI - IL -H-EN - GRIOTTE-I- ÉTALON-NÉES -J- NÉGOCES - SE -

QUIZ : 1. Réponse C : C’est en 1849 que l’Américain Hunt Walter mit au point, en tordant un bout de grillage, l’épingle de sûreté. 2. Réponse D : Chapelle du Vatican, cet édifice tient son nom du pape Sixte IV qui le fit élever en 1473.

AMPLEMOUSSEDOUAIBLOIS

ROSKILP

A

A

O

A

N

IRSNBCUREETORUEESIENTORARTEGUCIGALPAHREHELICESEREAATALASTIDONZENINESDEPARTETSUKEIRAS

623845791745391862891762435

438527916569184273172936548

917253684284619357356478129

moyen

MOTS COUPÉS : DOYENNETÉ

598261734123475986467893512

639728145715634298842159673

951382467286947351374516829

supérieur

MOT MYSTÈRE : ABRACADABRANTESQUES

Téléprogrammes 04 91 27 01 16


Dans de nombreuxpays, laconsommationde lait etdeproduits lai-tiers a diminué ces der-nières décennies.Alors qu’elle est néces-saire.

P our son intérêt nu-tritionnel : vitami-nes,minéraux,pro-téines, acides

gras... Pour la santé des en-fants et des adolescents :croissance, santé osseuse etdentaire, masse musculaire,pression artérielle… Deschercheurs ont lu près de3000 publications et retenu78articlesparmi lesplus soli-des. Ils incitent clairement àencourager la consomma-tion de produits laitiers chezles jeunes ! D’un pays àl’autre, les recommanda-tions sont en moyenne de 2 à3 produits laitiers par jour(l’équivalent de 500 à 600 mlde lait) pour les enfants demoinsde 9anset de 3à 4pro-duits laitiers pour les adoles-cents. Force est de constaterqu’une proportion impor-tante des jeunes n’atteintpas ces niveaux de consom-mation. Aux Etats-Unis, 94% des 2-18 ans buvaient dulait en 1997 et seulement 84% en 2001. La taille des por-tionsdeproduits laitiersadi-minué durant ces années, demême que le nombre de por-

tions consommées chaquejour. Pour des apports deproduits laitiers à peu prèscorrects dans les années1965, onest passé 30 ans plustard à des apports inférieursde plus d’un tiers aux recom-mandations chez les garçonset de plus de moitié chez lesfilles !

La consommation mar-que le pas

En France, entre 1999 et2007, l’étude INCA montreune diminution de laconsommation d’environ10% de la consommation delait, de fromage et de pro-duits laitiers fraischez lesen-

fants et adolescents de 3 à 17ans. L’étude CCAF suggèreune diminutionde 15% pourle fromage et de 34% pour leyaourt entre 2003 et 2007,aveccependantuneaugmen-tation de 35% pour le fro-magefrais.Plusieursexplica-tions coexistent. La consom-mation de produits laitierstend à diminuer avec l’âge.Les filles sont de plus faiblesconsommatrices que les gar-çons. Les habitudes alimen-taires du foyer familial ontune influence. La consom-mation de boissons sucrées,en augmentation, se substi-tue trop souvent à celle delait ou de laitages. Le petit

déjeuner joue au contraireun rôle favorable et aug-mente la consommation deproduits laitiers. Mais on leprend de moins en moins àmesure que l’on avance enâge : en France, il concerne87% des 3-10 ans, 71% des11-14 ans et seulement 50%des 15-17 ans…

Une gamme étendue demacro et micronutri-ments…

Et pourtant les produitslaitiers restent indispensa-blespourleursapportsdenu-triments et micronutri-ments.

- Ils fournissent plus de lamoitié des apports de cal-cium chez les jeunes Fran-çais de 3 à 17 ans. La moitiéde ces apports provient dulait,quiest lepremier indica-teur des apports calciques.Ces apports restent infé-rieurs aux recommanda-tions dans de nombreux pays(Japon, Hongrie, Italie, Sin-gapour, Etats-Unis). EnFrance, les jeunes filles sonten manque notoire de cal-cium…

- Les produits laitiers en-trent aussi pour 31% dansles apports de phosphorechez les jeunes Français : unminéral nécessaire aussi à lacroissanceet à la santé desoset des dents.

- Les produits laitiers sontune source importante de

magnésium : les consomma-teurs de produits laitiers ontun statut calcique plus favo-rable et de meilleures chan-ces d’atteindre les recom-mandations.

- Le lait de vache est aussiune source appréciabled’iode. En France, les pro-duits laitiers fournissent 40% des apports en iode chezles enfants et les adolescents(18% pour le lait seul).

- Les produits laitiers sontune source clé de zinc pourles enfants : ils assurent aumoins un quart des apportsrecommandés.

- Ils fournissent 21 % desapports de potassium (13%pour le lait seul) chez les en-fants et adolescents français.

- Pour ce qui est de la vita-mine A, ils contribuent pourun quart aux apports de réti-nol chez les enfants.

- Ils contribuent aussipour près d’un quart aux ap-ports de vitamine B12 chezles 3-17 ans en France.

- Ils contribuent pour 38%aux apports de vitamine B2chez les enfants et adoles-cents.

- Ils apportent des protéi-nes de grande qualité nutri-tionnelle : des acides aminésessentiels et des peptidesbioactifs qui ont des effetsspécifiques sur la croissance,le développement muscu-laireet lapréventiondel’adi-posité.

ETUDES

Le fromageaplusde7000ans

Les stress de la viequi font boire lesFrançaisLesévénementsdelavie–etlesstressqu’ilsoccasionnent–ontdeseffetssurlaconsom-mation de boissons alcooli-sées. L’étude française GA-ZEL,menéechez20625em-ployés des compagnies dugazetdel’électricité,enfour-nit aujourd’hui un petitaperçu. Dans les momentsqui précèdent un mariageouundivorce,laconsomma-tiond’alcoolatendanceàdi-minuer. Mais, chez les hom-mes en tout cas, elle peut re-monter vite et fort par lasuite ! Une promotion pro-fessionnelle peut aussi aiderleshommes à lever le coude.Chez les hommes commechez les femmes, ça peutêtreaussi laperspectived’unachat important, d’un en-fant quiva quitter la maison,d’unprochequivamourir…En somme, un événement àvenir que l’on redoute parti-culièrement. Un coup d’ac-célérateur peut aussi êtreconstaté dans l’année de laretraite ou encore lorsquesurvient un veuvage. Maisles réactions des buveurshommes et femmes, ne sontpas toujours les mêmes etparfois sont contraires. Aumoment de l’événement lui-même, une relative sobriétés’impose généralementpour tous.Deseffetspositifsounégatifspeuventsemani-fester par la suite. Certainsstress ont des conséquencestemporaires sur la consom-mation d’alcool, d’autresont des implications à longterme…

Biendans soncou-ple, bien dans sonassietteSi l’on veut manger équili-bré, fairede l’exercice physi-que et adopter un mode devie sain, mieux vaut avoirune relation de coupleétroite et confiante. Et sur-tout se soutenir mutuelle-ment. Si l’on perçoit ce sou-tien, on s’engage plus facile-mentetplus fortementdansdes comportements favora-bles à la santé. Plutôt quel’absence de communica-tion ou la neutralité, c’est lesentiment d’être approuvé(et surtout pas d’être criti-qué) qui permet d’accroîtreles efforts pour atteindre unmodedeviesatisfaisantetga-rantir leur réussite. Des ex-pertsenpsychologienousas-sènent ces quelques véritésdebonsensaprèsl’étudedeprès de 200 couples, qui sesont formés il y a une ving-tained’annéesetsontâgésaujourd’hui d’environ 50ans.Ilsnousrappellentàl’oc-casion que soutenir son par-tenaire, c’est bon non seule-ment pour promouvoir lescomportements favorablesàlasanté,maisaussipourlarelationdecou-pleelle-même…

■ Telle est une des conclu-sions du projet de rechercheeuropéen LeCHE, quiconfirme que les premiersNéolithiques transfor-maient déjà le lait en fro-mage dans plusieurs régionscomme l’actuelle Pologne, ily a plus de 7000 ans.

En effet, dans plusieurs si-tesdesplainespolonaisesda-tant du tout début du Néoli-thique (env. -7500) ont étédécouvertesdespoteriesper-cées de trous, interprétéescomme des faisselles ayantservi à égoutter les caillotsde lait pour faire du fro-mage.

L’analysedesrésidusorga-niquesconservésdanscespo-teries énigmatiques a levétoute ambiguïté : elles ontbien été utilisées pour la fa-brication de fromages. C’estla plus ancienne attestationconnue de fromage aumonde. Elle suggère quecette technique a été connuetrès tôt par les premiers éle-

veurs des Balkans ou du Pro-che Orient, bien avantqu’elle ne se développe enPologne, où le Néolithique aété importé àpartirdecesré-gions.Cesobservationsamè-nent de plus en plus de cher-cheurs à considérer que l’ex-

ploitation de ce que l’on alongtemps qualifié, à tort, deproductions « secondaires »traction, poil et surtout laita-ges-adébutéavec lespremiè-res domestications, il y a plusde 10000 ans au Proche-Orient

Il est nécessaire de boire beaucoup pour compenser lapertedeliquideetéviter ladéshydratation :aumoins2 li-tres de boissons par jour (eau, bouillon, tisanes su-crées…).Dès que l’on peut commencerà s’alimenter, ilestpréférabledefaireplusieurspetits repasaucoursdelajournée.Auchoixentrepoissoncuitaumicroondesouàlavapeur,oudelaviandegrillée,durizbiencuit,despâ-tes, des carottes cuites, des fromages à pâte cuite, duyaourt, des pommes râpées ou en compote, de la ba-nanebienmûre,desbiscottestartinéesdemieloudege-léede fruits.Puisprogressivement reveniràune alimen-tation normale. Mais la meilleure des préventions est dese laver les mains souvent en particulier avant de mani-puler lesalimentsoudepasserà table

Pourquoi les jeunesont besoin de produits laitiers

Fromages, yaourts, laits... les produits laitiers ont uneutilité chez les jeunes.

VOTRESANTÉENBREF

DIETETIQUEIQuemangerencasdegastroentérite?

LEMAGAZINE

Le fromage n’est pas une invention récente. Au vu desétudes, il aurait déjà 7000 ans !

SANTEI


Tajine de poulet aux abricotset aux raisins

Pour4pers.-40gdebeurre-4cuissesdepoulet-3cuillèresàsouped’huiled’olive-2ou3oignons-2cuillèresàsoupede

miel-1cuillèreàcafédecannelle-1cuillèreàcafédecumin-150gd’abricotssecs-seletpoivre-coriandrefraîche

Un joli plat de tajine de poulet aux abricots et raisins délicatement par-fumé aux épices. Un vrai régal !

Les spécialités du so-leil s’offrent à vouscette semaine avec Ha-kimChafii,chefduCha-fii & Co à Boulogne surMer. Le restaurateurvous propose de réali-ser un tajine de pouletaux abricots et aux rai-sins.A vos tabliers !

INGRÉDIENTSPréparationde la tajinedepoulet auxabricotset raisins■Dans une casserole, fairesuer le beurre et lesoignons ciselés fins.

Les réserver. Faire dorerles cuisses de poulet dansde l’huile d’olive et idéale-ment dans un plat à tajineou un faitout.Réunir les ingrédients sui-vants : le miel, les abricots,la cannelle, le cumin, le selet le poivre et ajouter tousces ingrédients dans la ta-jine avec les cuisses de pou-let dorés.Rajouter de l’eau jusqu’àniveau. Couvrir et laissermijoter 45 minutes.Ensuite ajouter à cette ta-jine les oignons ainsi queles raisins et poursuivre lacuisson encore 30 minutes.Dressagede la tajine■Servirvotretajinedepou-let aux abricots et raisinsdans un joli plat à tajine.C’est toujours d’un plus beleffet.N’oubliez pas de saupou-drer juste avant de servird’un peu de coriandre fraî-che ciselée.Bonnedégustation!

HOROSCOPEDE LA SEMAINE I

Travail-Argent : les projets, la carrièrerencontrent quelques ralentissementspour l'instant. Prenez patience. Amour :c'est une journée sentimentale superbepromise à tout le signe. Vous serez surun petit nuage. Santé : trop de nervosité.

TAUREAU

Travail-Argent : votre audace se révèlera payante si vous restez dans leslimites du raisonnable. Amour : vous aurezdu mal à engager une discussion sereineavec votre partenaire. Santé : améliorezvotre hygiène de vie.

GÉMEAUX

Travail-Argent : ce secteur est toujours très animé, des propositions enrelation avec l'étranger sont possibles.Amour : l'animation de votre vie personnelles'atténue quelque peu. Santé : la fatiguedevrait s’estomper lentement.

CANCER

Travail-Argent : vous démarrez sur les chapeaux de roues. Votre enthou-siasme entraîne votre entourage. Amour :le succès est à votre portée. C'est lemoment d'aller au-devant de nouvellesrencontres. Santé : manque de souplesse.

LION

Travail-Argent : c'est une période plutôt tranquille. Profitez-en pour vousréorganiser. Si vous avez été raison-nable, les finances devraient être stables.Amour : la famille sera source de bellessatisfactions. La tendresse est au programme. Santé : bonne.

VIERGE

Travail-Argent : une grande prudenceest recommandée. Une décision subitepourrait changer vos projets. Amour : votre partenaire amoureux peut vousapporter beaucoup. Santé : votre moralsera en baisse.

BALANCE

Travail-Argent : vous défendrez vosidées avec conviction et vous réussirez à briser toutes les résistances. Amour :votre charme tonique se révélera toujours aussi efficace auprès de votrepartenaire. Santé : faites un petit régime.

SCORPION

Travail-Argent : si un de vos projets n'apas eu l'approbation attendue, remettez-vous à l'ouvrage. Amour : ne cherchez pasà manipuler votre partenaire ou votreentourage. Vous n'êtes pas doué pour ça.Soyez franc. Santé : besoin de repos.

SAGITTAIRE

Travail-Argent : vous ferez beaucouptrop de dépenses inutiles. Amour : vous serez obligé de déployer tout votresavoir-faire pour réchauffer l'atmosphèredans votre vie de couple. Santé : risquesde troubles intestinaux.

CAPRICORNE

Travail-Argent : votre manière d'aborder les problèmes, votre réactivitéseront remarquées. Amour : vous pourriezconnaître de jolis moments amoureux.Santé : faites un effort pour rester raisonnable, il en va de votre santé.

VERSEAU

Travail-Argent : il vous manque des informations pour boucler un projetou un dossier et vous avez l'impressionde perdre un temps précieux. Amour :votre état d'esprit vous ouvrira la porte à des plaisirs nouveaux. Santé : excellenterésistance.

POISSONS

BÉLIERTravail-Argent : tout va bien de ce

côté-là, votre patron vous renouvelle saconfiance. Amour : vous vous démenezpour essayer de compenser votremanque de disponibilité. Santé : mangezplus de fruits et de légumes.

Hakim Chafii, chef.

LEMAGAZINE

Mercredi

Bruay-la-Buissière

Aire-sur-la-Lys

Berck

Le Touquet Montreuil

Boulogne-sur-Mer

Saint-Omer

Calais

Lens

Béthune

Arras

Dunkerque

Hazebrouck

Bruay-la-Buissière

Aire-sur-la-Lys

Berck


Boulogne-sur-Mer

Saint-Omer

Calais

Lens

Béthune

Arras

Dunkerque

Hazebrouck

Bruay-la-Buissière

Aire-sur-la-Lys

Berck


Boulogne-sur-Mer

Saint-Omer

Calais

Lens

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Arras

Dunkerque

Hazebrouck

VendrediJeudi

34109

34

12

12

109

1210

1210

5

5

4

4

12

12

14

14

35

0 0 3

5 3 6

5 3 6

109

10 12 16

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LA MÉTÉO DE LA SEMAINE

Les Marées

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Coeffi cients 78-85

PM 09h54 - 22h23BM 04h41 - 17h16

PM 09h47 - 22h15BM 04h34 - 17h07

PM 10h29 - 22h54BM 05h11 - 17h42

PM 08h53 - 21h28BM 03h25 - 16h07

Coeffi cients 62-70

PM 08h44 - 21h19BM 03h17 - 15h58

PM 09h27 - 22h00BM 03h58 - 16h40

Coeffi cients 93-99

PM 10h46 - 23h11BM 05h46 - 18h16

PM 10h38 - 23h03BM 05h38 - 18h06

PM 11h19 - 23h39BM 06h09 - 18h35

PM 07h32 - 20h19BM 01h52 - 14h40

Coeffi cients 50-55

PM 07h23 - 20h09BM 01h46 - 14h33

PM 08h05 - 20h50BM 02h23 - 15h15

Coeffi cients 50-55

PM 08h32 - 21h16BM 02h41 - 15h27

Coeffi cients 62-70

PM 09h55 - 22h26BM 04h07 - 16h45

Coeffi cients 78-85

PM 10h54 - 23h16BM 05h19 - 17h47

Coeffi cients 93-99

PM 11h42 - 23h59BM 06h15 - 18h38

Bruay-la-Buissière

Aire-sur-la-Lys

Berck


Boulogne-sur-Mer

Saint-Omer

Calais

Lens

Béthune

Arras

Dunkerque

Hazebrouck

Samedi

Bruay-la-Buissière

Aire-sur-la-Lys

Berck


Boulogne-sur-Mer

Saint-Omer

Calais

Lens

Béthune

Arras

Dunkerque

Hazebrouck

Dimanche

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1414

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Vent Léger20 km/hNord EstRafales 56 km/h

Petit Vent28 km/hNord EstRafales 52 km/h

Petit Vent27 km/hEst Nord EstRafales 69 km/h

Vent Léger24 km/hEst Nord EstRafales 65 km/h

Vent Léger21 km/hEstRafales 61 km/h

Le ciel sera bleu le matin. Quelques légers nuages vien-dront cacher le soleil par alternance cet après-midi.

Le soleil sera présent toute la journée avec quelques nuages élevés.

Le soleil sera présent toute la journée avec très peu de nuages de haute altitude.

Le soleil dominera tout au long de la journée. Aucun nuage à l’horizon jusqu’à midi. Le soleil sera do-minant dans l’après-midi avec quelques nuages élevés.

LARECETTEI parHakimChafii, chefdurestaurantChafii&CoàBoulognesurMer


LEJOURNALDESFLANDRES

RUE DU GUINDAL GRAVELINESTél. : 03 28 51 94 [email protected] du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 18hLe samedi de 8h à 12h

De DUNKERQUE,par A16 sortie Gravelines,au rond point 4ème sortie puisprendre 1ère à droite.

De CALAIS,par A16 sortie St-Folquin, prendre à gauche, direction Gravelines, au feu à droite puis 200m à gauche.

CALAIS N1 N1

DUNKERQUEGrand-Fort-Philippe GRAVELINES

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